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Parce que… c'est l'épisode 0x593! Shameless plug 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et présentations Ce podcast réunit un panel d'experts en cybersécurité lors de l'événement NortSsec, avec comme animateur et participants : Olivier Arteau (recherche académique, créateur du prototype pollution), Joey Dubé (superviseur d'équipe d'analyse au Centre canadien de cybersécurité), Jean-Philippe Décarie-Mathieu (analyste principal chez Cyber Québec), Estelle Ruellan (chercheuse en cybersécurité chez Flair spécialisée en data science), et François Proulx (vice-président recherche chez Boost Security, expert en supply chain security). Souveraineté numérique et fragmentation des standards CVE La discussion s'ouvre sur la question troublante de la souveraineté numérique, particulièrement concernant les récents bouleversements autour du système CVE (Common Vulnerabilities and Exposures). L'administration américaine a menacé de couper le financement de MITRE, l'organisme gérant les CVE, créant une crise qui a révélé la dépendance occidentale aux infrastructures numériques américaines. En réaction, l'Europe a rapidement développé son propre système équivalent. Les panélistes voient cette fragmentation comme potentiellement positive. Estelle note que dans la recherche sur le dark web, ce qui compte est l'adoption par les utilisateurs plutôt que l'uniformité des standards. Jean-Philippe souligne que beaucoup de vulnérabilités n'avaient déjà pas de CVE, et qu'avoir des doublons pourrait accélérer l'attribution de numéros. Il perçoit cette situation comme une opportunité de revoir un système CVE critiqué pour son manque de précision et sa gestion centralisée problématique. Joey appuie cette vision, qualifiant ce bouleversement de “shakeup nécessaire” qui force à repenser une dépendance de quinze ans aux États-Unis. François y voit une contre-vérification bénéfique, rappelant que l'industrie s'adapte déjà aux nomenclatures multiples pour l'attribution d'acteurs malveillants. Expérience de création de CVE Olivier partage son expérience de création de CVE, expliquant que MITRE préfère que les demandes passent par des intermédiaires (entreprises ou organisations) plutôt que directement par les chercheurs. Cette structure limite les soumissions de faible qualité mais oblige les chercheurs à “s'agenouiller” devant les entreprises pour obtenir des crédits. François confirme cette approche via GitHub Security Advisory, tandis que Joey mentionne son expérience chez Intel/McAfee comme autorité de numérotation CVE. Impact de la fragmentation sur l'industrie Les experts s'accordent sur le fait que la fragmentation ne pose pas de problème majeur tant que les informations essentielles (produits affectés, versions, standards) restent cohérentes. Joey souligne que le vrai problème était la dépendance à un point de défaillance unique. Cette diversification pourrait même être salutaire en évitant qu'une seule interruption paralyse l'industrie entière. La discussion évoque la possibilité d'un système décentralisé de type fédératif, mais les panélistes restent prudents quant aux résistances des entreprises ayant des blocs CVE pré-alloués. Géopolitique et dépendance technologique La conversation prend une tournure géopolitique avec l'analyse de la dépendance canadienne aux infrastructures américaines. François note que la Chine a développé son propre système de gestion des vulnérabilités avec contrôle étatique, gardant un accès prioritaire avant publication publique. Pour les autres pays (Iran, Russie, Corée du Nord), la distinction est faite entre espionnage d'État et cybercriminalité, cette dernière tendant à utiliser les outils existants par facilité. Les panélistes soulignent l'ironie de l'administration Trump abandonnant volontairement une position de dominance stratégique dans le renseignement cyber, révélant la vulnérabilité occidentale. Jean-Philippe évoque la dépendance canadienne au renseignement des Five Eyes, particulièrement face à des États-Unis potentiellement hostiles. Solutions canadiennes et valorisation du talent La discussion se tourne vers les solutions concrètes pour réduire la dépendance technologique. Jean-Philippe identifie un problème historique de valorisation du talent technique au Canada, où la mentalité était d'aller travailler aux États-Unis pour du travail de pointe. Cette fuite des cerveaux a affaibli les capacités canadiennes. François exprime sa fierté envers son équipe “world-class” chez Boost Security, soulignant que le talent canadien existe et peut rivaliser internationalement. Le défi est l'adoption de produits canadiens face au monopole des logiciels américains. Estelle note que même avec d'excellents produits locaux, l'adoption prend du temps face à la domination mainstream américaine. Exemples d'initiatives canadiennes L'exemple de CanCyber est évoqué comme modèle d'initiative gouvernementale réussie. Ce projet fédéral donnait accès gratuit à du renseignement de menaces et des services de cybersécurité aux PME, particulièrement précieux pour les entreprises ne pouvant s'offrir des solutions coûteuses. Malheureusement supprimé après un changement de ministre, il illustre le potentiel canadien mais aussi la fragilité politique de ces initiatives. Joey confirme que des services similaires existent encore via le CCCS pour les secteurs critiques, mais sous une forme différente. Nécessité du lobbying et engagement politique Jean-Philippe souligne l'importance du lobbying pour la pérennité des initiatives technologiques. Le milieu IT s'investit peu en politique, contrairement aux industries ayant des lobbyistes payés. La communauté cybersécurité doit s'organiser via des OBNL pour porter ses enjeux politiquement. NordSec est identifié comme un véhicule potentiel, démocratisant la cybersécurité pour les PME et permettant l'échange entre secteurs public et privé. CyberEcho, partenaire principal financé par les banques canadiennes, représente aussi un bon véhicule d'influence avec une vision à long terme. Sortir de l'entre-soi Un point crucial émerge sur la tendance de la communauté cybersécurité à “prêcher entre convertis”. Olivier insiste sur la nécessité de transcender leur écosystème pour influencer les décideurs et le grand public. Il encourage les experts à donner des entrevues médiatiques malgré les risques, ayant lui-même influencé des ministres via Radio-Canada. Les obstacles identifiés incluent : la peur d'être mal cité (Jean-Philippe), les stéréotypes sur les “nerds” de la cyber (Estelle), et la difficulté de vulgariser des sujets techniques complexes. Historiquement, la communauté hacker était hostile aux médias et très élitiste, culture qui évolue heureusement vers plus de permissivité. Innovation dans la communication François mentionne l'initiative CyberScience qui coach les étudiants canadiens en CTF, avec l'équipe gagnante représentant le Canada internationalement. L'exemple danois est cité, où les médias mainstream ont couvert leur équipe CTF comme un sport, popularisant ainsi la cybersécurité. Conclusion et perspectives Le panel conclut sur l'importance de déconstruire l'élitisme historique de la communauté pour permettre l'émergence de nouveaux talents et améliorer la communication externe. La période d'incertitude géopolitique, bien que déstabilisante, offre une opportunité de repenser la souveraineté numérique canadienne et de valoriser l'expertise locale. Les experts s'accordent sur la nécessité d'actions concrètes : développer des alternatives canadiennes aux solutions américaines, renforcer le lobbying communautaire via des OBNL, améliorer la communication publique des enjeux cybersécuritaires, et surtout, surmonter la réticence à s'exposer médiatiquement pour influencer les politiques publiques. Cette discussion révèle une communauté cybersécuritaire canadienne consciente de ses défis mais confiante en ses capacités, prête à saisir l'opportunité créée par l'instabilité géopolitique actuelle pour affirmer sa souveraineté numérique. Notes NorthSec Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Olivier Arteau Joey Dubé Estelle Ruellan Jean-Philippe Décarie-Mathieu François Proulx Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Marché Bonsecours
La communication est essentielle au bon fonctionnement d'une entreprise, et la libération de la parole en son sein est un facteur clé de réussite. Historiquement, de nombreuses organisations ont été caractérisées par une hiérarchie rigide et une culture du silence, où les employés se sentaient inhibés et ne pouvaient pas exprimer librement leurs idées ou leurs préoccupations. La loi du silence était la norme. Celles et ceux qui ont commencé comme moi à travailler au siècle dernier le savent bien !Cependant, au cours des dernières décennies, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance de favoriser un environnement où la parole est libérée. Et pourtant, comme le montre le sondage réalisé la semaine dernière sur mon compte Linkedin auprès de plus de 4 000 personnes, il reste du chemin à parcourir. 44% des répondants pensent qu'ils ne pourraient pas tout dire à leur manager… c'est beaucoup !Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:46:27 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Explorez les liens entre l'homme et le chien. Historiquement, scientifiquement et émotionnellement, découvrez pourquoi le chien reste l'allié fidèle de l'humanité, bien au-delà de la simple compagnie.
Dans cet épisode du Panier, Laurent Kretz reçoit Nicolas Thebaud, Responsable Marque, Communication et Commerce digital chez Lemahieu, une maison centenaire du textile, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.Historiquement, Lemahieu est un sous-traitant pour d'autres marques (1083, Le Slip Français, Jules…).En 2018, l'entreprise entame un virage ambitieux : devenir une marque propre en e-commerce. Le tout en maintenant son exigence industrielle et en préservant son ancrage local.
Avec les prix élevés de la Switch 2 et de ses jeux, on entend régulièrement que ces tarifs viennent en contradiction de la philosophie de Nintendo a vouloir être systématiquement moins cher que la concurrence sauf que c'est faux.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
durée : 00:57:16 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 14 mars dernier, Donald Trump gelait les financements de l'Agence des Etats-Unis pour les médias mondiaux, estimant que ces derniers ne représentaient pas les intérêts du pays à l'international. Historiquement, ils ont pourtant été pensés comme des outils de promotion du soft power américain... - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Paul Charon Directeur du domaine Influence et Renseignement de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Tristan Mattelart Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Panthéon-Assas; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'OPEXAM (Observatoire de la politique extérieure américaine)
La marque australienne de guitare Cole Clark (coleclarkguitars.com) a toujours eu pour philosophie de construire des guitares acoustiques qui sonnent une fois branchées. Historiquement c'est plutôt le contraire que l'on fait. Avec ce modèle True Hybrid CCTL2EC, la marque va encore plus loin vu qu'elle intégre une guitare électrique complète dans une acoustique. Pari réussi L'article Cole Clark CCTL2EC : Guitare Acoustique ET Electrique ? est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
INTERVIEW ENREGISTREE LE 8 AVRIL.Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs.Dans cet épisode d'Echo, on va parler d'un sujet brûlant, qui touche à la fois l'économie mondiale, la géopolitique et le maritime : la hausse des tarifs douaniers américains.Le 2 avril dernier, Donald Trump a annoncé une hausse massive des tarifs douaniers : +20 % sur les produits européens, +60 % sur les voitures chinoises, +34 % sur les autres produits venus de Chine.Alors officiellement, il s'agit de "corriger des pratiques déloyales", et de "rétablir un équilibre" dans les échanges. Mais derrière ces mots, c'est une toute autre bataille qui se joue : une bataille pour le contrôle des chaînes de valeur, pour l'autonomie industrielle, et peut-être pour redessiner les règles du jeu mondial.Les droits de douane — pour poser brièvement le cadre — sont des taxes imposées sur les produits importés. Historiquement, ils ont servi à protéger les industries locales, à équilibrer la balance commerciale ou à asseoir une souveraineté économique. Mais à l'heure des chaînes logistiques globalisées, ils deviennent aussi un outil de pression géopolitique, voire de guerre économique.Alors, que révèle cette décision américaine : est-ce un retour assumé au protectionnisme ?Un nouvel épisode dans la stratégie industrielle des États-Unis ? Ou le signe d'un monde qui se fragmente, où la mer, les flux et les ports deviennent des lignes de front ?Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir Cyrille Coutansais, directeur du département recherches au Centre d'Études Stratégiques de la Marine et directeur de la collection "Les nouveaux amers" avec Equateurs. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages marquants sur la géopolitique des mers, dont "L'Empire des mers ou La (re)localisation du monde".Bonne écoute ! Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
Cela paraît incroyable, presque surnaturel… Et pourtant, transpirer du sang est un phénomène médicalement reconnu, bien que rarissime. Ce phénomène s'appelle hématidrose, ou parfois hémidrose sanglante. Il a intrigué médecins, historiens et croyants à travers les siècles.L'hématidrose se manifeste par l'apparition de gouttelettes rougeâtres à la surface de la peau, souvent au niveau du visage, du front, du cuir chevelu, des paupières ou des paumes. Dans certains cas, cela ressemble à de la sueur mêlée à du sang, dans d'autres, le liquide peut paraître plus dense, plus rouge. Ce qui est troublant, c'est qu'aucune blessure n'est visible. Le sang semble sortir directement par les pores de la peau, comme s'il était transpiré.Mais comment cela est-il possible, d'un point de vue scientifique ? Pour le comprendre, il faut se pencher sur l'anatomie de la peau. Juste autour de nos glandes sudoripares — celles qui produisent la sueur — se trouvent de nombreux petits capillaires sanguins. Lors de stress émotionnels ou physiques intenses, il peut arriver que ces capillaires se contractent violemment… puis se dilatent brusquement. Cette variation de pression peut provoquer leur rupture. Le sang s'échappe alors et se mélange à la sueur dans les glandes sudorales, avant d'être expulsé à la surface de la peau.Les causes de l'hématidrose sont rarement claires. Elle a été observée chez certaines personnes atteintes de troubles anxieux sévères, mais aussi dans des situations de terreur extrême. Des cas ont été rapportés chez des soldats avant la bataille, des prisonniers en attente d'exécution, ou encore des personnes confrontées à des drames personnels très violents. Il s'agit donc d'un symptôme du corps confronté à un stress aigu, presque insupportable.L'hématidrose n'est généralement pas mortelle ni même dangereuse à long terme, mais elle reste impressionnante. Elle peut aussi être accompagnée d'autres symptômes : douleurs, grande fatigue, maux de tête, ou baisse de tension. Elle nécessite bien sûr une prise en charge médicale, à la fois pour exclure d'autres pathologies (comme un trouble de la coagulation) et pour apaiser la cause profonde, souvent psychologique.Historiquement, l'hématidrose a alimenté de nombreux récits religieux ou mystiques. L'exemple le plus célèbre reste celui de Jésus, décrit dans les Évangiles comme ayant « sué du sang » lors de son agonie à Gethsémani. Aujourd'hui, ce que l'on croyait relever du miracle ou de la légende s'explique en partie par la science.En somme, oui : il est possible, dans certaines circonstances extrêmes, de transpirer du sang. L'hématidrose est rare, mais bien réelle. Et elle nous rappelle combien notre corps et notre esprit sont intimement liés, jusqu'à l'étrangeté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Javier Milei en Argentine, Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Alice Wiedel en Allemagne et Marine Le Pen en France : depuis plusieurs années on observe une montée de l'extrême droite dans le monde. Historiquement, l'extrême droite et le fascisme ont souvent partagé les mêmes idées nationalistes et autoritaires Umberto Eco, écrivain et sémiologue italien, a grandi sous le régime de Mussolini. En 1995, il publie un essai intitulé Ur-Fascisme maintenant publié sous le nom Reconnaître le fascime dans lequel il détaille quatorze caractéristiques communes aux mouvements fascistes. Quels sont les points communs des régimes fascistes ? Ces idées reposent-elle sur la haine ? Et sur la guerre ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : “Femme”, “équité”, ”climat” : quels sont ces mots interdits par Donald Trump ? Quels sont vraiment les motifs d'une OQTF ? Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour ce 850ème épisode du NFT Morning, John et Rem reçoivent (enfin!..) Aurélien Giraudon, CEO France de l'exchange SwissBorg. SwissBorg : une fintech crypto qui veut démocratiser la gestion de patrimoineCréée en 2017, SwissBorg compte aujourd'hui plus de 900 000 utilisateurs vérifiés, 1,4 milliard d'euros sous gestion, et plus de 200 collaborateurs. À mi-chemin entre startup et PME établie, la société revendique une mission claire : rendre la gestion de patrimoine accessible à tous, via les technologies Web3.Historiquement ancrée dans l'ADN suisse du "Wealth Management", SwissBorg veut casser les codes d'un univers longtemps réservé à une élite. Grâce à une approche user-friendly, elle tente de supprimer les barrières techniques et financières de la DeFi.Produits et services proposés par SwissBorgAurélien détaille plusieurs gammes de produits développés au sein de l'écosystème SwissBorg :* Marketplace de cryptomonnaies : permet d'acheter, vendre ou échanger n'importe quelle crypto de manière simple, avec un moteur de trading garantissant le meilleur prix.* Earn : système de rendement passif incluant stacking, restacking, liquid stacking et lending (notamment via Morpho).* Alpha : une offre destinée aux utilisateurs plus "tactiques" avec accès à des vaults, du farming d'airdrops ou des "early deals", à la manière de ce que font les VC.* Crypto Bundles : paniers thématiques d'actifs (meme coins, DeFi...), semblables à des index sectoriels.* Managed Portfolios (bientôt lancés) : une forme de gestion pilotée personnalisée en fonction du niveau de risque choisi par l'utilisateur, dans une logique de transparence et de simplification.SwissBorg mise aussi beaucoup sur l'éducation: À travers son blog, son académie ou les contenus intégrés dans l'app, l'objectif est de permettre aux utilisateurs de monter en compétence, sans pour autant les y obliger.La phrase à retenir« Notre mission chez SwissBorg, c'est de démocratiser la gestion de patrimoine en rendant la finance décentralisée accessible à tous, sans complexité mais avec transparence. »— Aurélien GiraudonLiens utiles pour les auditeurs* Site : www.swissborg.com* Compte Twitter de SwissBorg* Compte X d'Aurélien Giraudon * Profil LinkedIn d'Aurélien Giraudon* SwissBorg Academy : academy.swissborg.com* Replay vidéo de l'épisode ici This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.nftmorning.com
Historiquement, les tranches de jambon pesaient 50 grammes, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui en grandes surfaces. Mais pourquoi sont-elles de plus en plus fines ? Découvrez la réponse d'Olivier Dauvers dans la question conso ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Partons à la découverte du quartier de la Bastide, à Bordeaux. Historiquement ouvrier, ce lieu abritait autrefois de nombreuses usines alimentaires, aujourd'hui vestiges du passé.
Historiquement consacré à la téléphonie mobile, le Mobile World Congress de Barcelone s'est bien diversifié. 5G privée, photonique, smartphones avec équipements solaires, réalité assistée, et bien sûr IA… on fait le point sur cette nouvelle édition 2025. -----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
Lorsque l'on parle de typographie, on rencontre souvent les termes « serif » et « sans serif ». Mais d'où vient cette distinction et pourquoi certaines polices de caractères sont-elles appelées « sans » ?Le mot « sans » vient du français et signifie simplement « sans », c'est-à-dire « dépourvu de ». Il est utilisé en typographie pour désigner les polices qui ne possèdent pas d'empattements – ces petites extensions ou "serifs" qui terminent les lettres dans des polices comme Times New Roman ou Garamond.Historiquement, les polices avec empattements sont les plus anciennes. On les retrouve dès l'Antiquité romaine, où les lettres étaient sculptées dans la pierre avec ces petites extensions, facilitant leur lisibilité et leur esthétique. Les typographies serif ont dominé l'impression depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg au XVe siècle.Mais tout change au XIXe siècle. Avec l'essor de la publicité et de l'affichage, un besoin de typographies plus modernes et percutantes se fait sentir. C'est ainsi qu'apparaissent les polices sans empattements, appelées « sans serif », ou simplement « sans » en anglais. Elles offrent un design plus épuré, minimaliste et lisible à grande échelle.Les premières polices sans-serif notables sont apparues en Angleterre au début du XIXe siècle, souvent appelées « grotesques » en raison de leur apparence inhabituelle à l'époque. Mais c'est au XXe siècle qu'elles connaissent un véritable essor, notamment avec des polices emblématiques comme Helvetica, Arial ou Futura. Leur succès est dû à leur lisibilité sur écran, leur modernité et leur aspect neutre, parfaits pour le design graphique et l'identité visuelle des marques.Aujourd'hui, les polices sans-serif sont omniprésentes, notamment dans le numérique. Elles sont utilisées sur les sites web, les applications et les interfaces de logiciels, car elles restent claires même sur des écrans de petite taille.En résumé, si l'on parle de polices « sans », c'est tout simplement parce qu'elles sont sans empattement ! Un terme hérité du français, qui illustre bien la façon dont la typographie évolue avec les besoins de chaque époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frLE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Comment Le PSG Peut DÉTRUIRE LIVERPOOL ? Dans cet épisode de Paris Central, nous analysons comment le PSG pourrait détruire Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Historiquement considéré comme l'un des géants d'Europe, Liverpool montre récemment des signes de faiblesse : un effectif peu profond et la fatigue qui se fait sentir. Sous la houlette de Luis Enrique, le PSG connaît une montée en puissance spectaculaire et est désormais en position d'exploiter ces vulnérabilités. Rejoignez-nous pour une analyse tactique passionnée qui dévoile le plan du PSG pour imposer sa domination et renverser la vapeur contre les Reds dans ce choc décisif ! ⚽️PODCAST FOOTBALL AU COEUR DU PARIS SAINT GERMAIN Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
La théorie selon laquelle Jésus aurait été un philosophe grec repose sur plusieurs hypothèses et interprétations, bien que cette idée soit loin d'être consensuelle dans les milieux académiques. Elle repose sur l'idée que son enseignement aurait été influencé par la philosophie grecque, voire qu'il aurait été formé dans une tradition philosophique proche du cynisme ou du stoïcisme. Voyons les principaux arguments avancés par cette théorie.1. Jésus et la philosophie grecque : quels parallèles ?Certains chercheurs ont noté des similitudes entre les enseignements de Jésus et certaines écoles de pensée grecques, notamment :- Le cynisme : Cette école, fondée par Antisthène (disciple de Socrate), prônait une vie simple, le rejet des richesses et des conventions sociales. Les cyniques, comme Diogène de Sinope, vivaient dans la pauvreté, méprisaient les institutions et prônaient une vie en accord avec la nature et la vérité. On retrouve des échos de cette pensée dans les paroles de Jésus, qui encourage ses disciples à abandonner leurs biens matériels et à suivre un mode de vie détaché de l'opulence (cf. Matthieu 6:19-21).- Le stoïcisme : Fondé par Zénon de Citium, ce courant philosophique enseignait le contrôle des émotions, la maîtrise de soi et l'acceptation du destin avec sérénité. L'idée de pardonner ses ennemis et de rester impassible face aux épreuves, très présente dans le message de Jésus, rappelle des principes stoïciens.- L'analogie avec Socrate : Comme Jésus, Socrate enseignait de manière orale, se méfiait des institutions religieuses et politiques et acceptait la mort avec calme. Tous deux ont été accusés de corrompre la jeunesse et d'aller à l'encontre des croyances dominantes.2. Jésus a-t-il été exposé à la pensée grecque ?Historiquement, il existe plusieurs raisons de penser que Jésus aurait pu être influencé, directement ou indirectement, par la culture grecque :- La Galilée, une région hellénisée : À l'époque de Jésus, la Palestine faisait partie de l'Empire romain, mais était encore fortement marquée par l'hellénisation, initiée par Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C. Des villes comme Sepphoris, non loin de Nazareth, étaient des centres de culture grecque où les idées philosophiques circulaient.- Le contact avec des Grecs : Dans les Évangiles, on évoque des Grecs cherchant à rencontrer Jésus (Jean 12:20-21), et certaines paraboles (comme celle du bon Samaritain) suggèrent une ouverture vers un auditoire plus large que la seule communauté juive.- L'emploi du grec : Bien que Jésus ait principalement parlé l'araméen, le grec était la langue véhiculaire de l'époque en Méditerranée orientale. Certains chercheurs pensent qu'il aurait pu comprendre le grec et avoir accès aux idées philosophiques grecques3. Une thèse controverséeSi ces parallèles sont intéressants, la majorité des historiens et des théologiens réfutent l'idée que Jésus était un philosophe grec :- Un prophète juif avant tout : Jésus s'inscrit dans la tradition des prophètes juifs, citant les Écritures hébraïques et se positionnant dans un cadre religieux spécifique. Son enseignement repose sur des concepts comme le Royaume de Dieu, qui n'a pas d'équivalent direct dans la philosophie grecque.- Différence de méthode : Contrairement aux philosophes grecs, qui développaient des systèmes de pensée argumentés, Jésus enseignait principalement par des paraboles et des actes symboliques.- Un message eschatologique : Là où la philosophie grecque cherchait souvent la sagesse et la vertu dans cette vie, Jésus annonce un bouleversement imminent du monde et l'instauration du règne divin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En décembre 2024, la NASA a découvert un astéroïde nommé 2024 YR4, mesurant entre 40 et 100 mètres de diamètre. Les analyses initiales indiquent une probabilité d'impact avec la Terre le 22 décembre 2032, estimée à environ 1,2 %, soit une chance sur 83. Cette probabilité, bien que faible, a conduit les agences spatiales internationales à classer 2024 YR4 au niveau 3 sur l'échelle de Turin, qui évalue le risque d'impact des objets célestes. Ce niveau suggère une attention particulière de la part des astronomes en raison d'une possibilité d'impact capable de causer des destructions localisées.Si un tel astéroïde venait à percuter la Terre, les conséquences seraient significatives mais non cataclysmiques. Un impact libérerait une énergie estimée à environ 8 mégatonnes de TNT, soit plus de 500 fois la puissance de la bombe atomique d'Hiroshima. Cela pourrait dévaster une grande ville et ses environs.Cependant, il est important de noter que ces estimations sont basées sur des observations initiales. À mesure que de nouvelles données seront collectées, notamment lors du prochain passage rapproché de l'astéroïde en 2028, les scientifiques pourront affiner la trajectoire prévue de 2024 YR4. Historiquement, de nombreux astéroïdes initialement considérés comme menaçants ont vu leur risque d'impact réévalué à la baisse après des observations supplémentaires.Les agences spatiales, dont la NASA et l'Agence spatiale européenne (ESA), surveillent activement cet astéroïde. Des groupes internationaux, tels que le Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) et le Groupe consultatif de planification des missions spatiales (SMPAG), ont été activés pour coordonner les observations et envisager des mesures potentielles de défense planétaire, comme la déviation de l'astéroïde.En conclusion, bien que la découverte de 2024 YR4 et sa trajectoire actuelle justifient une surveillance continue, il n'y a pas lieu de paniquer. Les probabilités d'un impact en 2032 restent faibles, et les efforts internationaux sont en place pour affiner les prévisions et, si nécessaire, mettre en œuvre des mesures de protection de notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant des décennies, la recherche médicale a exclu les femmes des études cliniques, les privant de traitements adaptés à leurs spécificités. En cause selon l'UFC-Que Choisir : des craintes liées à la grossesse, mais aussi une méconnaissance des différences biologiques entre hommes et femmes. Aujourd'hui, la prise de conscience progresse, notamment grâce à la multiplication des études et à la mobilisation des femmes.
C'est un changement prévu de longue date qui verra le jour à partir de l'automne : les heures creuses vont se déplacer dans l'après-midi. Historiquement, ces périodes de 8 heures, pendant lesquelles l'électricité est moins chère pour certains clients, étaient principalement placées la nuit. La raison est simple : peu de gens consomment pendant la nuit, alors que l'électricité est abondante puisque nos centrales nucléaires fonctionnent 24 heures sur 24. Il fallait donc écouler toute cette électricité en incitant les consommateurs à décaler certaines utilisations (chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle...). Depuis, la donne a changé. La France a développé d'autres manières de produire de l'électricité. L'énergie solaire, abondante pendant les belles après-midi d'été, est particulièrement bon marché. Pour encourager les consommateurs à l'utiliser, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a donc décidé de décaler davantage d'heures creuses en plein après-midi.
« Nous nous en sortirons tout seuls », affirme le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, après la décision de son président, Mahamat Idriss Déby, de faire partir tous les militaires français du Tchad d'ici à la fin de ce mois de janvier. Comment le Tchad réagira-t-il si une nouvelle colonne rebelle attaque à partir de la Libye ou du Soudan ? Le Tchad envisage-t-il un partenariat stratégique avec un autre pays étranger ? Abderaman Koulamallah, à la fois chef de la diplomatie et porte-parole du gouvernement tchadien, répond sans détours aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce lundi à Paris, le président français Emmanuel Macron a dit que le départ des soldats français du continent africain était une initiative de lui-même et a ajouté : « Nous avons proposé aux chefs d'État africains de réorganiser notre présence militaire et, comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce ». Comment vous réagissez ?Abderaman Koulamallah : Bon, d'abord. Les propos dans leur ensemble sont désobligeants et carrément irrespectueux vis-à-vis des chefs d'Etat africains et de l'Afrique tout entière. Nous avons dit que ces propos étaient des propos méprisants vis-à-vis des dirigeants africains et que la France doit comprendre que le temps des colonies est terminé. Pour notre part, la décision du départ des troupes françaises du Tchad est une décision souveraine, qui n'a jamais été négociée avec qui que ce soit, ni avec les dirigeants français, ni avec le président Macron. C'est une décision que le président Mahamat Idriss Déby, le maréchal Mahamat Idriss Déby, a prise et qui est conforme à son programme politique : revisiter les accords de coopération militaire. Nous ne voulons plus de bases militaires sur notre territoire. C'est une décision politique, une décision de souveraineté et une décision pour notre indépendance.Alors vous dites que c'est une décision politique, mais c'est aussi une décision stratégique. À plusieurs reprises ces 20 dernières années, les militaires français, notamment les avions Mirage 2000, ont aidé le gouvernement tchadien à repousser les offensives rebelles. La dernière fois, c'était il y a juste six ans en 2019. Qu'est ce qui se passera en cas de nouvelle tentative d'incursion d'une colonne rebelle en provenance de Libye ou du Soudan ?Mais plus récemment, en 2021, l'armée tchadienne s'est battue toute seule contre les groupes terroristes, qui ont même porté atteinte à la vie de notre cher et bien aimé défunt maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno. Et c'est l'armée tchadienne, avec à sa tête le président de la République de l'époque lui-même, qui a repoussé et anéanti les colonnes rebelles. A ce moment, nous n'avons pas eu besoin de l'aide de la France. Nous avons pris cette décision que vous dites stratégique. Effectivement, c'est stratégique. Je peux vous affirmer que ça, c'est parce que nous avons pesé nos capacités de riposte, de vaincre tout ennemi qui s'aventurerait sur notre territoire. Nous n'avons besoin de personne, que cela soit dit une bonne fois pour toute.Vous n'avez plus besoin de l'appui aérien de la France ?On n'a besoin de l'appui de personne. Nous nous en sortirons tout seuls.Avec peut-être aussi de nouveaux amis sur la scène internationale ? On pense aux Émirats arabes unis qui peuvent éventuellement vous apporter un soutien stratégique ?Mais pourquoi voulez-vous qu'on décide de faire partir une puissance militaire étrangère et de faire les yeux doux à d'autres puissances ? Il n'y aura aucune autre base étrangère sur notre territoire.Dans son discours de lundi à Paris, Emmanuel Macron a dit aussi que la France avait eu raison d'intervenir militairement en Afrique contre le terrorisme en 2013, mais que les dirigeants africains avaient « oublié de dire merci ». Qu'est-ce que vous en pensez ?Mais ça, ce sont des propos qui sont extrêmement blessants, il ne faut pas réduire les relations entre la France et l'Afrique simplement à la lutte contre le terrorisme. Il y a des milliers de soldats africains qui sont morts pour la France et ces propos, comme le président Macron les a dits, sont vexants, humiliants et inacceptables pour les Tchadiens et pour tous les Africains. Nous avons aussi combattu auprès des Français et la France n'a pas toujours dit merci aux soldats africains qui sont morts sur son territoire.Historiquement, en janvier 2013, est-ce que l'intervention française au centre du Mali n'a pas sauvé Bamako qui était menacée par une colonne rebelle de jihadistes ?Vous interrogerez le ministre malien des Affaires étrangères sur cette question, je ne veux pas me prononcer sur cette question.Oui, mais en février 2013, les militaires français et tchadiens combattaient côte à côte dans le nord du Mali contre les jihadistes. A la tête du contingent tchadien, il y avait un certain général Mahamat Idriss Déby, qui est aujourd'hui le président de votre pays…C'est ce qui vous permet de dire que la France n'a pas été la seule puissance à se battre et à sauver, entre guillemets, le Mali. Il y a eu aussi des Africains et notamment des Tchadiens, notamment le président Mahamat Idriss Déby, qui se sont battus pour notre liberté collective.Donc vous ne dénoncez pas l'intervention militaire française au Mali en 2013 ?Je n'ai pas à me prononcer sur la présence militaire française au Mali. Je laisse aux Maliens le soin de savoir si cette présence militaire au Mali était bénéfique pour eux ou pas.À lire aussiPropos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique: «Un président vexé car il estime avoir fait le maximum»
Aujourd'hui je reçois Florence Robin, fondatrice de Limatech. Une fois par trimestre désormais, Agnès et moi sortons de notre ligne éditoriale et allons à la rencontre d'entrepreneurs de toutes jeunes sociétés. Certains projets nous tiennent à cœur. Celui du jour est absolument incroyable. Une partie du fonctionnement de nos avions de ligne fonctionnent sur batterie. Il faut une batterie pour démarrer un moteur thermique. Elle est aussi utile pour deux ou trois autres choses au sol ou en vol. Historiquement, ces batteries fonctionnent au plomb cadmium. Elles s'usent vite et polluent. L'aviation cherche à les remplacer depuis longtemps maintenant avec une technologie plus performante, au moins aussi sécurisée et moins polluante. Elle n'y arrive pas. Croyez-le ou pas, mais ni Airbus ni Boeing ni aucun de leurs fournisseurs n'a réussi. Et vint Florence du haut de ses 25 ans. Il fallait la folie d'une jeune femme soutenue par sa famille, puis le CEA, puis de business angels, puis de ses collaborateurs et de beaucoup d'autres dont l'UE pour y arriver. Ella a mis 8 ans avec son équipe. Elle a réussi. Devinez quoi, tout le monde se l'arrache désormais. Venez découvrir l'histoire extraordinaire d'une femme qui révolutionne l'industrie aéronautique du monde entier. Et je pèse mes mots. Florence se dit audacieuse. Je la pense exceptionnelle. Suivre Florence suivre LinkedInRéécouter ou découvrir l'épisode #38, l'histoire de Latitude, fondé par Stanislas MaximimSi cette nouvelle interview vous a plu, parlez-en autour de vous, notez 5 ⭐ le podcast (Spotify, Deezer, ApplePodcast...) et rédigez un avis.N'hésitez pas à m'écrire sur LinkedIn ➡️ LinkedIn/MartinVidelaine et à vous abonner à notre Newsletter hebdomadaire Toutes les Histoires d'Entreprises sont également disponibles sur histoiresentreprises.com et sur le site de bluebirds.partners, site de la communauté d'indépendants que j'anime et qui conseille ou remplace des dirigeants. Un podcast co-réalisé avec Agnès GuillardHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'un des 253 cardinaux, donc l'un des 253 chefs de l'Église catholique. Mgr Dieudonné Nzapalainga est le cardinal-archevêque de Bangui et il célèbre mercredi 25 décembre matin la messe de Noël dans la cathédrale de son diocèse. Quel message a-t-il aux fidèles de confession catholique, mais aussi à tous les croyants de toutes les autres religions de Centrafrique, notamment aux musulmans ? En ligne de la capitale de la République centrafricaine, le cardinal-archevêque de Bangui répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est votre message en ce jour de Noël ?Mgr Dieudonné Nzapalainga : Eh bien, le message de ce jour de Noël, la République centrafricaine est un pays qui a connu la souffrance, le dénouement, la pauvreté. Je peux dire même l'extrême misère à cause de la guerre. Et nous sommes en train de rechercher la paix. Elle est fragile, et cette paix fragile pour nous, Dieu nous la donne en cet enfant Jésus qui arrive tout petit. Et si nous accueillons ce petit, l'enfant Jésus dans notre cœur, nous devenons les artisans de paix. Nous sommes appelés, par nos paroles, par nos comportements, notre manière d'être, à semer la paix. Sans la paix, il n'y aura pas de développement. Sans la paix, il n'y aura pas d'éducation. Sans la paix, il n'y aura pas de santé. Sans la paix, il n'y aura pas de transformation. Alors cette paix, pour moi, c'est comme un cadeau, un don qui arrive du ciel. Et c'est à chacun d'exprimer sa disponibilité pour la recevoir. À tous les chrétiens, je leur dis : oui, Dieu nous aime. Il ne nous aime pas théoriquement ni abstraitement. Il nous aime concrètement, historiquement, en s'incarnant pour nous. Il nous appelle à retrouver le sens de la réconciliation, pour ne pas dire la paix retrouvée.Les années 2013/2014 ont été marquées par de très violents affrontements entre les Séléka à dominante musulmane et les anti-balaka à dominante chrétienne. Est-ce que ce conflit intercommunautaire, mais aussi interreligieux, est dépassé, dix ans après ?Moi, je m'étais toujours positionné en disant que ce n'est pas un conflit interreligieux. C'est une recherche de pouvoir, une manipulation des religions à des fins politiques. Il faut considérer cela autrement que de dire que ce sont les chrétiens, les leaders religieux, qui déclenchent la guerre avec leurs frères musulmans. Ça n'a pas été le cas chez nous. Nous devons plutôt œuvrer à apaiser les cœurs de nos fidèles, afin qu'ils s'estiment, se respectent, s'accueillent mutuellement et travaillent ensemble pour le développement de ce pays. Historiquement, nous avons toujours vécu ensemble, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui consiste à considérer le frère musulman comme un ennemi. Bien au contraire, c'est un frère qui a quelque chose à apporter. Nous devons considérer les musulmans comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis. De leur côté, les musulmans doivent entreprendre la même démarche : considérer les chrétiens comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis.Est-ce que la visite en novembre 2015 du pape François à Bangui, à la cathédrale, mais aussi à la grande mosquée du « Kilomètre 5 », a aidé à la réconciliation des cœurs ?Je pense que la visite du pape était aussi un cadeau venu du ciel. Il a bravé les considérations humaines. Vous venez dans un pays en guerre, et il est venu. Il a touché du doigt la réalité. Il a appelé musulmans et chrétiens à ne pas se regarder en chiens de faïence, mais à regarder dans la même direction. En venant à la mosquée et à la cathédrale, il a ouvert la porte de nos cœurs pour permettre aux fidèles, qui avaient le cœur rempli de haine ou de vengeance, de laisser l'amour pénétrer et espérer travailler ensemble. Je crois que sa visite a été une bénédiction pour notre pays. Pour la petite histoire, un imam nous avait dit : « Le pape n'est pas venu pour vous, les chrétiens, mais pour nous, les musulmans, parce qu'il nous a permis de sortir du "Kilomètre 5" pour aller en ville ». Et aujourd'hui, tous les musulmans vaquent à leurs occupations. Ils peuvent aller à l'est, à l'ouest, au nord, au sud, et circuler dans tout le pays.Un an après sa visite à Bangui, le pape vous a élevé à la dignité de cardinal. Quel était le sens de cette décision ?Moi, j'ai toujours pensé que Dieu se penche sur les pauvres, les petits et les abandonnés. Voilà un pays petit, abandonné, délaissé. Que le pape ait osé venir ici, c'est comme un appel. Et le pape m'appelle à ce service. J'ai considéré cet appel comme un don de Dieu en disant : voilà, Dieu appelle un pauvre à venir à la table. Et moi, j'ai répondu oui en disant : « Je viens avec un cœur pauvre pour me mettre à la table du service de mes frères et de mes sœurs au nom de la paix ».Vous dites souvent qu'il y a une petite élite qui essaie d'accaparer tous les biens et un peuple qui souffre dans la pauvreté. Est-ce que c'est la raison pour laquelle, l'an dernier, vous vous êtes opposé au changement de Constitution qui permet aujourd'hui au président Touadéra de pouvoir se présenter à un troisième mandat ?Moi, j'ai toujours pris parti pour les pauvres, pour les démunis, et je me considère comme la voix des sans-voix. Et à chaque fois que la vie des pauvres est touchée, je me sens concerné ; au risque d'être incompris, au risque de ma vie. C'est mon rôle, comme prophète, de dire, à temps et à contretemps, le message qui rappelle la direction que nous sommes appelés à suivre.Malgré les risques que vous prenez ?Oui, malgré les risques que je prends.Et pourquoi assumez-vous ce risque, Monseigneur ?Je l'assume à la suite du Christ, qui n'a pas gardé sa vie pour lui-même, mais l'a donnée. Quand on aime Jésus-Christ, on doit être prêt à donner sa vie. On doit être prêt à le suivre. Le disciple n'est jamais devant, il est derrière. Et moi, je me mets à sa suite avec joie, pour dire : je porte dans mon cœur la mission reçue de mon maître.
Historiquement, on constate que les marchés financiers ont tendance à progresser en fin d'année. C'est ce qu'on appelle le "Rallye du Père-Noël". Est-ce qu'on a une chance d'en connaître un cette année ? Est-ce que le CAC 40 va progresser entre Noël et le Nouvel An ? Ecoutez L'éco & You du 16 décembre 2024.
En Île-de-France, environ un quart des habitants résident dans des pavillons, soit des maisons individuelles. Cette proportion est notablement inférieure à la moyenne nationale, où près de 60% des ménages vivent en maison individuelle. Cette différence s'explique principalement par la densité urbaine élevée de la région parisienne et la prédominance des immeubles collectifs. Selon les données de l'Insee, l'Île-de-France comptait environ 12 millions d'habitants en 2023. Ainsi, avec 25% de la population vivant dans des pavillons, cela représente environ 3 millions de Franciliens. Cette répartition varie toutefois selon les départements : les zones périphériques, comme la Seine-et-Marne ou les Yvelines, affichent une proportion plus élevée de maisons individuelles, tandis que Paris intra-muros en compte très peu. Plusieurs facteurs influencent cette distribution. Historiquement, l'urbanisation rapide de la région a favorisé la construction d'immeubles pour répondre à la demande croissante de logements. De plus, le coût élevé du foncier en Île-de-France rend l'accès à la propriété individuelle plus difficile pour de nombreux ménages. Néanmoins, la crise sanitaire a renforcé l'attrait pour les maisons avec jardin, poussant certains Franciliens à s'éloigner des centres urbains pour bénéficier d'un cadre de vie plus spacieux. En conclusion, bien que la maison individuelle soit moins répandue en Île-de-France qu'au niveau national, elle demeure le mode d'habitat d'environ un quart des Franciliens, soit environ 3 millions de personnes. Cette proportion reflète les spécificités urbaines et économiques de la région, tout en soulignant une aspiration persistante des habitants pour ce type de logement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Brieuc accueille Alexis Chanebau et l'interroge sur l'importance du chanvre dans notre quotidien et son potentiel pour un avenir plus durable. Le chanvre, souvent méconnu ou mal compris, pourrait-il être la clé pour résoudre certains des défis environnementaux actuels ?Alexis est un chercheur passionné et un véritable expert du chanvre. Ayant exploré divers métiers tout au long de sa carrière, il s'est finalement consacré à l'étude de cette plante fascinante. Son parcours atypique l'a mené à découvrir les innombrables applications du chanvre, du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Au fil des années, Alexis a accumulé une vaste collection d'archives et d'anecdotes historiques, qu'il partage généreusement dans cet épisode.Le chanvre, utilisé depuis des millénaires, pourrait jouer un rôle central dans la transition vers une économie plus verte. Voici un aperçu de ses différentes applications :Le chanvre est une plante aux applications variées, allant du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Il est reconnu pour sa robustesse et ses propriétés écologiques, comme une faible consommation d'eau et l'absence de besoin en pesticides.Le chanvre a joué un rôle crucial dans l'histoire, notamment en France. Il était utilisé pour fabriquer des cordes, des voiles et des vêtements. Des figures historiques comme Jeanne d'Arc et Saint-Yves ont été associées à son utilisation.Des innovations modernes, comme la transformation du chanvre en hydrogène pour l'énergie, montrent son potentiel. Cependant, des obstacles réglementaires liés à sa teneur en THC limitent son exploitation.Le chanvre est une alternative écologique au coton, nécessitant moins d'eau et aucun pesticide. Il a le potentiel de contribuer à la réduction de l'empreinte carbone dans divers secteurs industriels.Historiquement utilisé dans la médecine, le chanvre possède des propriétés bénéfiques, surtout pour les maladies comme l'épilepsie et la sclérose en plaques. Son équilibre en oméga-3 et oméga-6 en fait un excellent complément alimentaire.Le chanvre a été la toile de fond de nombreux chefs-d'œuvre artistiques, avec 85% des toiles du Louvre avant les impressionnistes réalisées en chanvre. Il a également été un matériau de choix pour les grands peintres et artisans à travers les siècles.Retrouvez les 2 ouvrages d'Alexis consacrés au chanvre.Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.
En Chine, boire de l'eau chaude est une tradition culturelle profondément enracinée, associée à des bienfaits pour la santé, et qui trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise ainsi que dans des pratiques sociales et pratiques anciennes. Origines dans la médecine traditionnelle chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise (MTC) place un fort accent sur l'équilibre du corps, notamment par les principes du yin et du yang et des « cinq éléments ». Dans cette philosophie, la consommation d'eau chaude est considérée comme bénéfique pour maintenir l'équilibre interne. L'eau chaude est réputée aider le corps à conserver son « qi » (l'énergie vitale) et à éviter les déséquilibres causés par le froid ou l'humidité. Selon la MTC, boire de l'eau froide peut « refroidir » l'estomac et l'intestin, affaiblissant le métabolisme et ralentissant la digestion, tandis que l'eau chaude favorise le bon fonctionnement des organes digestifs en relaxant et en stimulant le flux sanguin. Bienfaits pour la digestion et la circulationAu-delà des concepts de la médecine chinoise, de nombreux Chinois estiment que boire de l'eau chaude aide la digestion et la circulation. L'eau chaude, bue après les repas, est perçue comme un moyen de faciliter la digestion des aliments gras et de soutenir les fonctions digestives. Certaines études scientifiques modernes appuient cette idée, indiquant que l'eau chaude pourrait aider à apaiser les muscles du système digestif et à améliorer la circulation sanguine, ce qui soutient le métabolisme. Prévention des maladies et de la fatigueEn Chine, on croit aussi que boire de l'eau chaude protège le corps contre les maladies. Historiquement, avant que les systèmes modernes de purification de l'eau ne soient disponibles, faire bouillir l'eau était une méthode efficace pour tuer les germes et éviter les infections. Cela a sans doute contribué à renforcer l'habitude de boire de l'eau chaude, perçue comme plus « saine » et sans risque. De plus, boire de l'eau chaude est recommandé pour prévenir des symptômes courants, comme les rhumes ou la fatigue, en maintenant le corps « au chaud » et résistant aux infections. Habitude et influence socialeL'habitude de boire de l'eau chaude est si ancrée que les Chinois peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi d'autres cultures préfèrent l'eau froide. Cette habitude est encore encouragée par les familles, les écoles et même les lieux de travail, où des distributeurs d'eau chaude sont communs. Cela fait partie intégrante du mode de vie chinois, ce qui perpétue cette pratique au-delà des générations. En somme, boire de l'eau chaude en Chine n'est pas seulement une question de goût, mais un mélange de pratiques culturelles, de croyances en la santé et de prévention, qui a été transmis de génération en génération et qui reste populaire dans la société contemporaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Le terme "vernissage" est utilisé pour désigner l'inauguration d'une exposition artistique, et son origine remonte au XVIIIe siècle, en France. À cette époque, les artistes peintres avaient l'habitude d'appliquer une dernière couche de vernis sur leurs tableaux avant de les présenter au public. Le vernis, qui est une fine couche transparente, permettait de protéger les peintures tout en rehaussant les couleurs et en ajoutant un aspect brillant. Le jour où les artistes appliquaient cette dernière touche était souvent celui qui précédait l'ouverture officielle de l'exposition, et les mécènes, critiques, et amis étaient invités à voir les œuvres dans leur état final. Historiquement, ce processus avait également un aspect social : les artistes et invités participaient à cette étape finale, souvent dans un cadre intime et privé. Le vernis était appliqué à la main, parfois en présence des mécènes ou de quelques invités privilégiés qui avaient l'occasion de discuter avec l'artiste de son travail et de son processus créatif. Cela marquait un moment important, car c'était souvent la première fois que l'œuvre achevée était dévoilée. Au fil du temps, l'usage du mot "vernissage" s'est généralisé pour désigner le premier jour d'une exposition, et il a fini par symboliser l'inauguration de celle-ci. Même si l'application du vernis n'était plus nécessaire, la tradition du vernissage a perduré, devenant un événement où les visiteurs peuvent rencontrer les artistes, échanger des idées, et célébrer le lancement de l'exposition dans une ambiance festive. Puisque nous aprlons d'exposition, savez-vouis ce que veut dire lle verbe "bonnardiser" ? C'est un néologisme inspiré du comportement unique du peintre Pierre Bonnard, un peintre français post-impressionniste à cheval sur le 19e et 20e sicele. Bonnard était en effet connu pour son habitude obsessive de retoucher ses tableaux de manière répétée, même après qu'ils aient été exposés, vendus, ou accrochés chez des collectionneurs. Une manie qui illustre son perfectionnisme et son insatisfaction constante face à son propre travail, toujours à la recherche de la couleur parfaite, de l'effet exact ou de la luminosité souhaitée. En ce sens, "bonnardiser" signifie apporter des modifications répétées et continues à une œuvre, même après qu'elle soit considérée comme "terminée". Ce terme est devenu synonyme de perfectionnisme maniaque dans le monde de l'art, évoquant la difficulté de laisser aller un travail ou de l'accepter tel qu'il est. Dans un sens plus large, "bonnardiser" pourrait également s'appliquer à toute activité où une personne revient constamment sur son travail, le modifiant encore et encore, à la recherche d'une perfection insaisissable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le seppuku et le hara-kiri désignent tous deux une forme de suicide rituel au Japon pratiqué principalement par les samouraïs. Bien que ces deux termes soient parfois utilisés de manière interchangeable, il existe des différences dans leurs connotations et leur usage, tant linguistiquement qu'historiquement. 1. Origine et signification des termesLe terme seppuku (切腹) est un mot sino-japonais composé des caractères "切" (setsu, signifiant "couper") et "腹" (fuku, signifiant "ventre"). Il fait référence à l'acte de s'ouvrir le ventre. En revanche, hara-kiri (腹切り) est une version plus familière ou vulgaire du terme, littéralement "couper le ventre" dans l'ordre japonais. En somme, les deux termes désignent la même action, mais seppuku est un terme plus formel, utilisé dans un contexte rituel et codifié, tandis que hara-kiri est plus courant et peut avoir une connotation plus brutale ou désinvolte. 2. Contexte historique et rituelLe seppuku est un acte de suicide rituel profondément ancré dans la tradition des bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Il était pratiqué pour préserver l'honneur après une défaite militaire, éviter la capture par l'ennemi, ou expier une faute grave. Le seppuku suivait un rituel extrêmement codifié. Le samouraï, vêtu de blanc, s'asseyait dans une posture spécifique, puis s'ouvrait le ventre à l'aide d'un tantō (un couteau court). Le but était de démontrer son courage, son contrôle de soi et sa loyauté. La procédure pouvait être accompagnée d'un second (appelé kaishakunin) qui décapitait rapidement le samouraï pour lui éviter des souffrances trop longues après l'ouverture du ventre. Le hara-kiri, quant à lui, désigne généralement le même acte d'ouverture du ventre, mais sans la connotation rituelle stricte. Ce terme a été popularisé par les étrangers au Japon au cours du XIXe siècle et est souvent employé dans un contexte moins formel pour désigner un suicide par disembowelment. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Japonais eux-mêmes préfèrent largement utiliser le terme "seppuku", qui est considéré comme plus noble et respectueux. 3. Seppuku dans la culture japonaiseLe seppuku est resté un symbole puissant dans l'histoire et la culture japonaise. Historiquement, l'un des exemples les plus célèbres est celui de Minamoto no Yorimasa en 1180, le premier seppuku formellement enregistré dans l'histoire japonaise, pratiqué pour éviter la capture après une défaite. D'autres exemples célèbres incluent le seppuku de la bande des 47 rōnin en 1703, qui suivit le suicide de leur maître pour restaurer leur honneur. Au-delà des samouraïs, le seppuku a parfois été utilisé par des militaires et des civils, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, où des officiers japonais se donnaient la mort pour éviter la reddition. Plus récemment, l'écrivain et nationaliste Yukio Mishima commit seppuku en 1970, en signe de protestation contre la modernisation du Japon. 4. Distinction culturelle et éthiqueEn résumé, la différence principale entre seppuku et hara-kiri réside dans le niveau de formalité et de respect accordé à chaque terme. Le seppuku est considéré comme un acte noble, codifié par des siècles de traditions samouraïs, tandis que le hara-kiri est souvent perçu comme un terme plus vulgaire ou descriptif. Si les deux termes renvoient à l'acte d'ouvrir le ventre, leur usage dépend du contexte, de l'époque et des perceptions culturelles autour de cet acte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le seppuku et le hara-kiri désignent tous deux une forme de suicide rituel au Japon pratiqué principalement par les samouraïs. Bien que ces deux termes soient parfois utilisés de manière interchangeable, il existe des différences dans leurs connotations et leur usage, tant linguistiquement qu'historiquement. 1. Origine et signification des termesLe terme seppuku (切腹) est un mot sino-japonais composé des caractères "切" (setsu, signifiant "couper") et "腹" (fuku, signifiant "ventre"). Il fait référence à l'acte de s'ouvrir le ventre. En revanche, hara-kiri (腹切り) est une version plus familière ou vulgaire du terme, littéralement "couper le ventre" dans l'ordre japonais. En somme, les deux termes désignent la même action, mais seppuku est un terme plus formel, utilisé dans un contexte rituel et codifié, tandis que hara-kiri est plus courant et peut avoir une connotation plus brutale ou désinvolte. 2. Contexte historique et rituelLe seppuku est un acte de suicide rituel profondément ancré dans la tradition des bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Il était pratiqué pour préserver l'honneur après une défaite militaire, éviter la capture par l'ennemi, ou expier une faute grave. Le seppuku suivait un rituel extrêmement codifié. Le samouraï, vêtu de blanc, s'asseyait dans une posture spécifique, puis s'ouvrait le ventre à l'aide d'un tantō (un couteau court). Le but était de démontrer son courage, son contrôle de soi et sa loyauté. La procédure pouvait être accompagnée d'un second (appelé kaishakunin) qui décapitait rapidement le samouraï pour lui éviter des souffrances trop longues après l'ouverture du ventre. Le hara-kiri, quant à lui, désigne généralement le même acte d'ouverture du ventre, mais sans la connotation rituelle stricte. Ce terme a été popularisé par les étrangers au Japon au cours du XIXe siècle et est souvent employé dans un contexte moins formel pour désigner un suicide par disembowelment. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Japonais eux-mêmes préfèrent largement utiliser le terme "seppuku", qui est considéré comme plus noble et respectueux. 3. Seppuku dans la culture japonaiseLe seppuku est resté un symbole puissant dans l'histoire et la culture japonaise. Historiquement, l'un des exemples les plus célèbres est celui de Minamoto no Yorimasa en 1180, le premier seppuku formellement enregistré dans l'histoire japonaise, pratiqué pour éviter la capture après une défaite. D'autres exemples célèbres incluent le seppuku de la bande des 47 rōnin en 1703, qui suivit le suicide de leur maître pour restaurer leur honneur. Au-delà des samouraïs, le seppuku a parfois été utilisé par des militaires et des civils, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, où des officiers japonais se donnaient la mort pour éviter la reddition. Plus récemment, l'écrivain et nationaliste Yukio Mishima commit seppuku en 1970, en signe de protestation contre la modernisation du Japon. 4. Distinction culturelle et éthiqueEn résumé, la différence principale entre seppuku et hara-kiri réside dans le niveau de formalité et de respect accordé à chaque terme. Le seppuku est considéré comme un acte noble, codifié par des siècles de traditions samouraïs, tandis que le hara-kiri est souvent perçu comme un terme plus vulgaire ou descriptif. Si les deux termes renvoient à l'acte d'ouvrir le ventre, leur usage dépend du contexte, de l'époque et des perceptions culturelles autour de cet acte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Sabrina Agresti Roubache, Bruno Poncet et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au micro de RFI, Antonio Guterres estime que réfléchir à transformer la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS) en opération de maintien de la paix n'est pas une solution optimale. C'est le secrétaire d'État américain Antony Blinken qui avait émis cette suggestion afin de garantir un financement pérenne. Le gouvernement de Garry Conille qui vient de franchir les 100 jours à la tête du pays, y est favorable. Lors d'une conférence de presse en amont de la « semaine de haut niveau de l'ONU (du 23 au 27 septembre 2024), Antonio Guterres a confié toute sa frustration au sujet du dossier haïtien. L'avenir de la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya sera au cœur des discussions. Les États-Unis et le Canada peinent à rassembler des financements de la part d'autres pays. Seuls six États ont contribué à hauteur de 68 millions de dollars, en plus des aides en équipements et formations, précise notre correspondante à New-York Carrie Nooten. Pour mettre la pression au reste de la communauté internationale, le chef de la Diplomatie américaine a suggéré de réfléchir à transformer cette force en mission de maintien de la paix. « C'est un peu difficile de comprendre qu'on puisse discuter une opération de maintien de la paix là où il n'y a pas de paix à maintenir, seulement parce qu'apparemment il n'est pas possible de trouver l'argent nécessaire pour une des situations humanitaires plus désastreuses dans le monde », a réagi, amer, Antonio Guterres. Au micro de RFI, le secrétaire général de l'ONU prend par ailleurs note de la nomination cette semaine de sept des neuf membres du Conseil électoral provisoire haïtien. Il encourage les organisations des droits humains et des droits des femmes à désigner leurs candidats pour le rendre pleinement opérationnel, rapporte Carrie Nooten.Garry Conille tire le bilan de ses cent joursLe bilan des cent premiers jours du gouvernement de Garry Conille a fait l'objet jeudi (19 septembre 2024) d'un documentaire réalisé par la Primature, résumant les réalisations de l'équipe investie le 12 juin dernier. Garry Conille a insisté d'abord sur « les efforts qui ont permis d'après lui, la formation d'un gouvernement en un temps record, avec un pourcentage de plus 35% de femmes ». Il a également souligné « la mise en place d'une feuille de route pour chaque ministère alignée sur les priorités de l'Accord du 3 avril, l'adoption d'un budget rectificatif axé sur le social et la sécurité et qui inclut des programmes d'urgence financé par le FMI », peut-on lire dans le Nouvelliste. Satisfecit encore sur le lancement des enquêtes et audits initiés dans plusieurs ministères, dans un contexte où de nombreuses affaires de corruption ont éclaté ces dernières semaines. Dans la ligne de mire de l'exécutif, il y a les élections avec le projet d'engager un « expert pouvant aider à relancer la machine électorale et faire l'inventaire des besoins du Conseil électoral », souligne encore le Nouvelliste. S'il a cherché à faire preuve d'optimisme afin d'inciter l'ensemble des Haïtiens à participer à la recherche de solutions, Garry Conille a rappelé un constat, celui de l'effondrement de l'État. Kamala chez OprahAux États-Unis, la vice-présidente et candidate démocrate à l'élection présidentielle était invitée chez la célèbre présentatrice américaine noire Oprah Winfrey. « On a eu droit à un publireportage de 90 minutes », résume USA Today. L'évènement baptisé « Unite for America » [s'unir pour l'Amérique], avait tout du manifeste pro Kamala Harris. Les deux femmes ont discuté de « questions allant de l'immigration à l'économie, en passant par les droits reproductifs », un thème central de sa campagne. Oprah Winfrey s'est dite « surprise d'apprendre, lors du débat présidentiel de la semaine dernière, que Kamala Harris possédait une arme à feu », relate USA Today. « Si quelqu'un entre par effraction dans ma maison, il se fera tirer dessus », a alors lâché la candidate dans un rire, avant de se reprendre. Et de préciser qu'elle était « en faveur du deuxième amendement tout en étant pour l'interdiction des armes d'assaut ». Il n'y a pas de contradiction si on en croit le Wall Street Journal. Porter des armes n'est pas l'apanage des Républicains. « Historiquement, il n'était pas rare que les démocrates possèdent des armes à feu, mais beaucoup d'entre eux vivaient dans des zones rurales », rappelle le quotidien parti à la rencontre de nouveaux adeptes. À Charlottesville, en Virginie, « l'Association nationale afro-américaine des armes à feu, non partisane, compte environ 48 000 membres » et son fondateur, Philip Smith, raconte au journal que « les incidents avec la police et les affrontements avec les nationalistes blancs ont stimulé le nombre des membres ». Une nouvelle adepte, Alejandra Mendez, interrogée par le journal « trouve hypocrite que les critiques, souvent des amis progressistes, affirment leur droit constitutionnel à la liberté d'expression, mais rejettent un autre droit constitutionnel, celui de de posséder des armes à feu », témoigne la jeune femme dans le Wall Street Journal.En novembre, rien n'indique que Kamala Harris engrangera le vote de l'électorat afro-américain. Une frange courtisée et de plus en plus séduite par le camp adverse, celui de Donald Trump. Cette semaine, dans le feuilleton musical, Julien Grossot, co-auteur du livre «Rock'n'Road Trip – les États Unis en 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming», revient en chansons sur une histoire de douleurs et de luttes, celle des Noirs et de l'Amérique.Le journal de la 1èreEn Martinique, les commerçants de Fort-de-France ont participé jeudi (19 septembre 2024), à leur manière, au combat « contre la vie chère ».
Au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, hier, jeudi 12 septembre au soir, la dissolution de l'Assemblée nationale, dont la majorité lui était hostile. Après la présidentielle du 24 mars dernier, les Sénégalais retourneront donc aux urnes, le 17 novembre prochain, pour élire leurs députés. Le chef de l'État était-il vraiment obligé de dissoudre ? Et son parti, le Pastef, ne prend-il pas un risque en allant à ces législatives ? Mamadou Lamine Sarr est enseignant-chercheur à l'université numérique Cheikh Amidou Kane. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mamadou Lamine Sarr, êtes-vous êtes surpris par l'annonce de cette dissolution ? Mamadou Lamine Sarr : Non, ce n'est pas une surprise en soi. On s'attendait à cette dissolution. La question qui se posait, c'était quand et comment il allait le faire. Mais on s'attendait bien évidemment à une dissolution parce que le président n'avait pas tous les moyens pour agir et mettre en place sa politique. Donc en soi, ce n'est pas une surprise.Mais le président a quand même eu des mots assez sévères contre la majorité parlementaire, qu'il a accusée de « ramer à contre-courant de la volonté du peuple » et d'être dans une culture de « blocage ».Oui, ce sont des mots qui peuvent sembler effectivement durs, notamment pour l'opposition. Mais je pense que cela illustre la polarisation encore forte, du fait que l'opposition et la majorité présidentielle n'ont jamais su trouver un point d'équilibre, qu'on peut appeler un point républicain, pour discuter des grands sujets. D'une part, l'opposition n'a peut-être pas encore admis totalement sa défaite à l'élection présidentielle. Et d'autre part, le camp présidentiel, le camp du président Diomaye Faye, peut-être pressé également de répondre aux attentes des Sénégalais, n'a pas également été peut-être assez à l'écoute de l'opposition. Donc, on a un « discours de sourds », une discussion de sourds malheureusement.Est-ce que les derniers votes à l'Assemblée nationale ont montré que la situation était bloquée ? Oui, tout à fait. Les derniers projets de lois qui ont été rejeté, notamment sur la dissolution de deux organes de l'État du Sénégal et le positionnement de l'opposition, ont illustré cela. Donc, inévitablement, je pense que s'il y avait eu une autre issue sur ce projet de loi-là, peut-être que des discussions et des échanges auraient été plus possibles et que peut être cela aurait permis au président de ne pas dissoudre tout de suite le Parlement en prenant cela comme gage de bonne foi de l'opposition. Mais dans son discours, il l'a dit, c'est vraiment peut-être ces deux dernières semaines qui ont fait que cette décision était inéluctable pour le président de la République.Et si le président n'avait pas dissous, l'Assemblée aurait-elle essayé de faire passer une motion de censure contre son gouvernement ?En tout cas, oui, c'est une menace qui a été brandie par l'opposition. Donc, à mon avis, autant on peut critiquer le comportement peut-être, ou certains discours du camp présidentiel, autant également on peut se plaindre en tout cas d'un certain type de discours. Voilà que le Premier ministre n'est pas encore là, n'a pas encore fait de déclaration de politique générale, et on parle déjà de motion de censure, et cetera. Donc on ne montre pas, à mon avis, en disant cela, à un pas vers des échanges qui seraient fructueux et qui seraient bénéfiques à la population sénégalaise.Alors, après trois mois de bras de fer avec l'Assemblée nationale, le Premier ministre Ousmane Sonko avait finalement accepté ces derniers jours de faire sa déclaration de politique générale devant la Chambre. Cette déclaration devait avoir lieu ce vendredi 13, mais après la dissolution annoncée hier soir par le président, est-ce que cette déclaration de politique générale tient toujours ? À mon avis, non. On pourrait avoir confirmation avec nos amis constitutionnalistes ou juristes. Mais non. Dès l'instant que le Parlement est dissous, je pense que les dés sont jetés.Alors, pour ces élections législatives annoncées le 17 novembre, le parti au pouvoir Pastef semble partir très confiant, notamment parce que son candidat, Bassirou Diomaye Faye, a obtenu 54 % des voix à la présidentielle de mars dernier. Mais est-ce que le Pastef ne risque pas quand même d'être victime d'usure du pouvoir ? A mon avis, il serait peut-être un peu trop tôt de parler d'usure du pouvoir. C'est là tout le défi d'ailleurs, c'est la teneur du discours que le Pastef va servir aux Sénégalais en leur disant : « vous nous avez élus avec une forte majorité au premier tour. Donc, si vous voulez qu'on mette en place nos réformes en faveur de l'emploi, on a besoin de cette majorité au Parlement ». C'est ce discours-là, à mon avis, qui sera servi aux Sénégalais. Donc, la forte coalition avec le Pastef, mais aussi avec d'autres partis qui ont porté le président Diomaye Faye au pouvoir, va se préparer. Même chose pour l'opposition, même si elle semble peut-être un peu plus divisée aujourd'hui. Mais c'est ça qui risque en tout cas de faire vivre la campagne jusqu'aux élections du 17 novembre.Donc vous ne pensez pas que les Sénégalais vont changer d'avis entre le mois de mars et le mois de novembre ? Si je devais parier, je dirais que les Sénégalais ont quand même l'habitude, après avoir élu un président, de lui donner la majorité qu'il souhaite. Généralement, c'est ça qui se fait. En termes d'élections politiques au Sénégal, il ne faut jamais dire jamais. Mais je pense que, si le parti au pouvoir arrive à faire passer son discours, il a de fortes chances effectivement d'avoir au moins une majorité. Ça a été le cas avec Abdou Diouf, ça a été le cas avec Abdoulaye Wade, ça a été le cas avec Macky Sall. Donc je ne pense pas que, entre-temps, le président Diomaye Faye ait pu faire de mauvais choix qui lui coûteraient en tout cas son positionnement auprès des Sénégalais. Historiquement, les présidents du Sénégal ont toujours eu quand même, à un moment, juste après leur élection, notamment, la possibilité d'avoir un Parlement qui puisse les aider à mettre en place leur politique.
Épisode 1178 : C'est simple, c'est le format du moment.Impossible de passer plus de 5 minutes sur TikTok ou Instagram sans tomber sur une vidéo micro-trottoir.Plus frappant encore, je vous mets au défi de remonter la rue de la République à Lyon ou de trainer quartier des Halles à Paris sans vous faire tendre un micro par une créatrice ou un créateur. C'est une folie ! Les micro trottoirs sont partout.Le micro-trottoir, technique consistant à interviewer des passants sur des sujets variés, est en train de conquérir les réseaux sociaux. Historiquement utilisé dans un contexte journalistique, il a su se réinventer pour s'adapter aux plateformes digitales, devenant un format incontournable pour les créateurs de contenu et les marques. Sur TikTok, par exemple, le hashtag #microtrottoir comptabilise des milliards de vues, un indicateur puissant de sa popularité croissante .—Des courtes interviews, souvent spontanées, réalisées dans la rue, donnant la parole aux passants.Ultra populaire sur les plateformes : TikTok, YouTube et Instagram utilisent massivement ce format.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport ! L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 19 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Florent Gautreau avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs RMC.
En Valais central, la plupart des villages comptent deux fanfares rattachées aux deux camps politiques: les radicaux et les démocrates-chrétiens (Le Centre). Historiquement, elles permettaient de soutenir leur candidat lors des élections et d'animer les événements politiques. Mais elles étaient surtout liées à des familles et à des clans. Que reste-t-il de ces tensions historiques ? Pourrait-on imaginer que ces fanfares collaborent ? Reportages Quentin Bohlen Réalisation David Golan Production Laurence Difélix
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont clôturés dimanche 11 août en grandes pompes. La prochaine fois que la flamme olympique brillera, ce sera dans le ciel de Los Angeles, en Californie, sur la côte ouest américaine. Et les athlètes haïtiens comptent bien faire partie de la compétition. La transmission du drapeau olympique s'est faite au son des concerts d'artistes américains, comme les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish ou encore Snoop Dog, le long des plages de Los Angeles. « Les artistes se sont produits sur une scène improvisée, déplore le Los Angeles Times, installée à côté de faux palmiers suffisamment courts pour rentrer dans le cadre des caméras et devant une foule de figurants petite mais adoratrice ». La ville se plonge d'ores et déjà dans les préparatifs des Jeux Olympiques 2028, et mise sur une édition sans voitures. « Ce ne sera pas une mince affaire », a reconnu la maire de la ville dans les colonnes du Washington Post. Le New York Times se demande même si c'est vraiment possible : « Los Angeles, la capitale américaine de la culture automobile, où la vie quotidienne est plus rythmée par le trafic que par la météo, pourra-t-elle vraiment y parvenir ? » La cité des anges veut améliorer son réseau de transport en commun, et maintenant que les Jeux de Paris sont terminés, « le compte à rebours est lancé pour Los Angeles, prévient le New York Times, et le temps presse » car l'objectif zéro voiture est encore loin.Le bilan du comité olympique haïtienIls étaient sept athlètes à participer aux Jeux Olympiques sous les couleurs haïtiennes, mais aucun n'a réussi à ramener de médailles. « Pour préparer des athlètes, il n'y a pas de secret, il faut à peu près douze ans et il n'y a pas d'improvisation, explique Hans Larsen, président du comité olympique d'Haïti. Le Comité a essayé de faire de son mieux malgré toutes les difficultés qu'on a rencontrées pour amener les athlètes à Paris. Malheureusement, et malgré les efforts des athlètes, l'accompagnement des fédérations par l'État n'a pas suffi. » Mais il reste optimiste : « Malgré tout, il y avait des athlètes jeunes comme Mayah Chouloute, 14 ans. Nous pouvons regarder vers un avenir un peu moins sombre malgré les difficultés socio-économiques ou politiques que traverse la nation haïtienne. » D'ailleurs, les Jeux Olympiques 2028 sont déjà en préparation, affirme Hans Larsen. « Nous avons déjà entamé les démarches et le dialogue avec l'État haïtien. Il faut un soutien plus réel et substantiel aux fédérations pour pouvoir accompagner les athlètes et permettre à leurs entraîneurs de les mettre dans les meilleures conditions de préparation et de participation aux prochains jeux de Los Angeles 2028. » Hans Larsen veut penser au sport comme une solution aux violences que vit Haïti. « Par le sport, on diminue la délinquance juvénile, on permet le dialogue social. Quand j'étais jeune, je jouais au football, je faisais de l'athlétisme, je traversais Port-au-Prince à travers les bidonvilles. Je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. J'avais des amis partout et j'ai encore des amis partout grâce au sport. J'ai vécu une jeunesse d'intégration, d'amitié auprès de toutes les classes sociales d'Haïti. Le sport peut être le ciment, le lien entre les diverses classes sociales et réunir toute la jeunesse haïtienne, parce qu'ils sont frères. Même s'ils se battent, ils restent frères. » Au Venezuela, l'opposition appelle à de nouveaux rassemblementsMaria Corina Machado donne rendez-vous aux Vénézuéliens samedi 17 août 2024. La cheffe de file de l'opposition appelle à manifester au Venezuela et partout dans le monde pour revendiquer la victoire de son camp. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, elle dit s'adresser « à tous les Vénézuéliens qui ont souffert, explique El Nacional. Ceux qui ont été séparés de leur famille, privés d'électricité ou d'eau, voire de nourriture. Ceux qui n'ont pas pu rentrer au Venezuela, qui n'ont pas été autorisés à voter ou qui ont voté mais dont le gouvernement veut maintenant ignorer les résultats », écrit le journal. S'il n'y a pour l'instant « pas plus de détails sur l'organisation de ces rassemblements », précise le média Tal Cual, Maria Corina Machado a demandé aux Vénézuéliens d'imprimer les registres de leurs centres de vote et d'aller manifester avec.En parallèle, les États-Unis mèneraient des négociations avec Nicolas Maduro pour le pousser à quitter le pouvoir, nous apprend le Wall Street Journal. Le gouvernement américain aurait proposé au président vénézuélien contesté de le grâcier, lui et ses principaux lieutenants, poursuivis par la justice américaine. Mais à condition que Nicolas Maduro abandonne la présidence du Venezuela avant la fin de son mandat en janvier 2025, révèle le journal, qui aurait interrogé des personnes proches de l'administration Biden. Ces négociations « dépendront beaucoup du résultat de l'élection présidentielle américaine, et elles pourraient échouer si Donald Trump en sort vainqueur », prévient le Wall Street journal qui se souvient des « politiques agressives » menées par l'ancien président américain vis-à-vis du gouvernement de Nicolas Maduro. Au Canada, l'invasion des ratons laveursLa présence des ratons laveurs dans les grandes villes canadiennes se généralise. Le réchauffement climatique fait grandir leur aire de répartition vers le nord du pays. Historiquement présents dans le Sud, on les observe désormais dans toutes les provinces canadiennes, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador. Ils peuvent dépasser le mètre, peser plus de 20 kilos et beaucoup de Canadiens tentent de s'en débarrasser en appelant les dératiseurs ou les services de protection de la faune, qui les envoient dans des refuges. Notre correspondant sur place, Alexis Gacon, s'est rendu dans l'un d'entre eux, en banlieue de Montréal. Il est tenu par Marie-Claude Poirier, une ancienne dessinatrice de mode, qui s'est reconvertie pour accueillir les ratons laveurs. « Je savais que le besoin était là. C'est devenu une mission de pouvoir aider ces animaux. J'ai toujours été une passionnée par les animaux, mais on apprend en s'occupant d'eux et en aidant les vétérinaires. » Certains ratons laveurs ne sont plus capables de vivre dans la nature, ils resteront donc au refuge jusqu'à la fin de leur vie. Mais d'autres seront bientôt relâchés, « ils ne sont donc pas en contact avec les visiteurs, pour rester le plus sauvage possible », explique Marie-Claude Poirier. Un reportage de notre correspondant Alexis Gacon. Le journal de la 1èreTempératures caniculaires ce lundi (12 août 2024) sur la majeure partie de l'Hexagone, mais il fait également chaud, et même de plus en plus chaud, du côté des petites Antilles.
Kamala Harris « devenue noire » pour séduire l'électorat américain. La sortie de Donald Trump sur l'identité de la vice-présidente des États-Unis, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, provoque l'émoi dans les rangs démocrates. Les propos du candidat républicain devant des journalistes afro-américaines sont d'autant plus controversés que le vote des jeunes hommes noirs est devenu un enjeu de campagne. Historiquement acquis au camp démocrate, le vote des électeurs afro-américains apparaît de plus en plus divisé. Les républicains semblent cibler la population déçue par le camp démocrate et la classe politique américaine : les jeunes hommes des classes populaires, explique Nicolas Rocca du Service international de RFI. Donald Trump s'est qualifié mercredi (31 juillet 2024) de « meilleur président pour la population noire depuis Abraham Lincoln ». Symbole de cette stratégie et de ses limites à Philadelphie, l'ouverture d'un bureau des « noirs avec Trump » début juin 2024 a attiré un public... majoritairement blanc.Kamala Harris, qui multiplie les évènements auprès de la communauté noire, a qualifié la sortie de Donald Trump la visant de « vieux numéro ».L'ancien président « a l'habitude d'utiliser la race pour dresser des groupes d'Américains les uns contre les autres », confirme le New-York Times qui rappelle qu'en 2012, le même Donald Trump exigeait de voir le certificat de naissance... de Barack Obama. Politico y voit la « confirmation de l'insensibilité raciale instinctive qui amarqué la première campagne électorale » de Donald Trump. Les trois accusés des attentats du « 11-Septembre », dont le cerveau présumé des attaques, Khalid Cheikh Mohammed vont plaider coupable pour éviter la peine de mort.Les termes de l'accord, négociés avec le Pentagone, sont révélés par le New-York Times. « Une lettre a été envoyée par les procureurs aux membres des familles des victimes des attentats », rapporte le quotidien. L'objectif est d'apporter pour ces familles une certaine « finalité et justice » à l'affaire, selon les termes de la missive. Khalid Shaikh Mohammed, Walid bin Attash et Mustafa al-Hawsawi sont détenus dans la prison de Guantanamo depuis 2003. « L'affaire depuis est enlisée dans des procédures préliminaires », avec « la question de savoir si les tortures qu'ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA avaient influencé les preuves retenues contre eux », rappelle le journal. L'accord suscite à la fois colère et soulagement parmi les proches des 3 000 victimes du 11 septembre. Dans le journal conservateur New-York Post, Jim Smith, « veuf angoissé de Moira Smith, la seule policière décédée le 11 septembre, attend depuis 23 ans de témoigner sur ce que ces animaux ont fait à nos proches », en vain. Des proches interrogés estiment que seule la peine de mort pourrait apaiser leur chagrin. Dans une volonté de leur complaire, les procureurs rappellent que dans le cadre de l'accord, Khalid Shaikh Mohammed et les autres ont accepté de répondre aux questions des proches « concernant leur rôle et les raisons pour lesquelles ils ont mené les attentats » précise le New-York Times. Washington estime qu'au Venezuela, Nicolas Maduro a été « clairement battu » par l'opposition dimanche dernier (28 juillet 2024) et que la patience de l'administration américaine avait « atteint ses limites ». Le président sortant continue de se dire vainqueur et menace ses opposants de la prison. En réponse hier (31 juillet), la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado a pour la première fois appelé ses partisans à manifester contre Nicolas Maduro, malgré la menace de répression. Les pays de la région, réunis au sein de l'Organisation des États américains (l'OEA) estiment même que l'écart des voix « se compte en millions » entre les deux camps. Le chef de l'organisation compte demander à la Cour Pénale Internationale d'inculper le président vénézuélien pour la répression des manifestations depuis lundi dernier (29 juillet). Les États-Unis et le Canada éprouvés par des centaines de feux. Dans le nord de la Californie, le « Park Fire » - le nom donné à l'incendie - a provoqué l'évacuation de plus de 26 000 personnes et la destruction de plus de 350 bâtiments. Le cinquième plus grand feu de l'histoire de laCalifornieest aussi « l'un des feux les plus rapides qu'aient jamais vu les pompiers », raconte Jay Tracy, ledirecteur adjoint du service incendie de Fresno, au micro de Pauline Gleize du Service Environnement de RFI. L'incendie d'origine criminelle a grossi à cause de la topographie des lieux, des chaleurs caniculaires… et des forêts restées intactes jusqu'ici, qui ont servi de combustible pour les flammes. Les pompiers et la population attendent la pluie. Malgré plus de 5 000 soldats du feu à pied d'œuvre et les renforts, « on n'en viendra jamais vraiment à bout sans la coopération de mère-nature », explique Jay Tracy pour qui l'objectif est de maîtriser complètement l'incendie. Au-delà de Jasper, le Canada fait face à des centaines d'incendies, dont il est difficile de se prémunir. Des études sont en cours pour savoir à quel point leur augmentation peut avoir un impact sur la régénération de la forêt. « Plus on a de feux, plus le paysage se rajeunit et plus c'est difficile à la forêt d'être résiliente », explique Yan Boulanger, chercheur en Écologie forestière à Ressources naturelles Canada [ministère fédéral canadien chargé de la gestion des ressources naturelles, ndlr] En Haïti, la transition en question deux semaines avant l'arrivée de membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Une visite d'inspection du processus de transition fixé avec l'instance. Les représentants de la CARICOM auront dans leur viseur « particulièrement le contrôle démocratique et la mise en branle du processus électoral », explique au micro de RFI Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Ce qui pose le plus question, selon l'éditorialiste, c'est l'articulation entre le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement du Premier ministre Garry Conille. « Cette articulation est encore délicate et faite de frictions », analyse Frantz Duval pour qui malgré les nombreuses annonces, « il n'y a pas de pas concrets réalisés ». Les Haïtiens, « patients, n'expriment pas encore de grogne mais tout le monde se demande quand [les autorités] se mettront au travail, et surtout ensemble ».Elle entre dans l'histoire des Jeux Olympiques et dans l'histoire de son pays en remportant la médaille d'or et en battant dans le même temps le record olympique au tir sportif. Adriana Ruano est la première championne olympique du Guatemala. De quoi emplir d'émotion tout un peuple. Pour la vice-présidente du pays, Karin Herrera, désormais, « le défi est que cette inspiration atteigne tous les coins du pays, que toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons voient que c'est possible et, surtout, que l'État donne tout ce qui est nécessaire » pour développer la communauté des athlètes nationaux, confie-t-elle àPaula Estañol de la rédaction en espagnol de RFI. Journal de la 1èreNe pas subir silencieusement, mais agir : en Guadeloupe, une habitante de la commune de Deshaies a décidé de porter plainte contre le syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement, nous raconte Frantz Duval. Morceau musical : « Tasmania », de Sofia Gabana et Lupita's Friends.
Les pirates sont souvent représentés avec un perroquet sur l'épaule pour plusieurs raisons historiques, culturelles et symboliques.La représentation populaire des pirates avec des perroquets provient en grande partie de la littérature et des œuvres de fiction. Le roman de Robert Louis Stevenson, "L'Île au trésor" (1883), a grandement contribué à cette image. Dans ce livre, le personnage du pirate Long John Silver est accompagné d'un perroquet nommé Capitaine Flint, qui crie des phrases comme « Pièces de huit ! ». Cette représentation a été reprise et popularisée par de nombreux autres livres, films et spectacles, consolidant l'image du pirate avec son perroquet.Historiquement, les perroquets étaient effectivement présents sur les navires pirates. Les pirates voyageaient souvent dans les régions tropicales où les perroquets étaient indigènes. Ces oiseaux colorés étaient capturés et gardés comme animaux de compagnie en raison de leur apparence exotique et de leur capacité à imiter la parole humaine. Les perroquets étaient également des marchandises précieuses, pouvant être vendus à bon prix dans les ports européens et américains.Le perroquet symbolise l'exotisme et l'aventure, des éléments étroitement associés à la vie des pirates. Les pirates vivaient une existence hors des normes de la société, souvent dans des environnements tropicaux et lointains. Avoir un animal aussi inhabituel qu'un perroquet soulignait cette rupture avec la vie conventionnelle.Pratiquement, les perroquets étaient des compagnons de voyage relativement faciles à entretenir à bord des navires. Contrairement aux chiens ou aux chats, les perroquets nécessitent moins de nourriture et d'espace, ce qui les rendait adaptés à la vie sur un navire. De plus, leur capacité à parler et à imiter les sons humains en faisait des compagnons divertissants pour les marins durant les longs voyages en mer.Cette image s'est perpétuée au fil du temps grâce à la culture populaire moderne, y compris les films de pirates, les dessins animés, et même les parcs à thème comme Disneyland. La figure du pirate avec un perroquet est devenue une icône culturelle, ancrée dans l'imaginaire collectif, représentant l'aventure, la liberté et le mystère des mers. En conclusion, la représentation des pirates avec des perroquets est un mélange de faits historiques et d'influences culturelles, qui a été solidifiée par la littérature et la fiction, et perdure dans notre imaginaire collectif aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'est de la RDC, l'Ituri est toujours en proie à des violences. Le conflit entre Hema et Lendu a repris en 2017 après une quinzaine d'années de paix relative. Les antagonismes sont anciens et les deux ethnies s'étaient déjà entretuées pendant la seconde guerre du Congo. Alors que l'Ituri semble submergé par le conflit, à Bunia, le chef-lieu de la province, certains quartiers mixtes résistent aux tensions communautaires. De notre envoyée spéciale à Bunia,Autour de la table de billard, une petite dizaine de jeunes hommes entament une partie. Hema, Lendu, Alur ou encore Bira, toutes les communautés se retrouvent à Bankoko, un quartier de Bunia, la capitale de l'Ituri. Jérémy, la vingtaine, y habite depuis toujours. À ses côtés, Gloire Abasi, le président provincial du Parlement des jeunes et résidents de Bankoko : « J'aime aussi le billard, parce que le billard permet à tout le monde de se rassembler, pour qu'il y ait le vivre ensemble, ici en Ituri. »Car le conflit communautaire entre Hema et Lendu - qui s'affrontent par milices interposées depuis 2017 dans le reste de la province - déteint dans certaines zones de la ville de Bunia. Celle-ci est peuplée par une population traumatisée par ces violences qui durent depuis des décennies. « Il y a par exemple certains quartiers de Bunia où les Lendu ne peuvent pas habiter à cause de conflits qui ont eu lieu de 1998 à 2003 », explique Gloire Abasi.Historiquement, le quartier Bankoko (« les anciens » ou « les ancêtres » en lingala, l'une des langues locales) devait recevoir les militaires retraités. Il est aujourd'hui l'un des quartiers résidentiels des hauts fonctionnaires de la région. Ses quelques rues commerçantes sont traversées par des chars de l'armée congolaise et des casques bleus de l'ONU en raison de la proximité de leur caserne.Ce quartier est réputé calme et sécurisé... sauf lorsque les tensions surgissent dans les territoires limitrophes. François Kasereka est le coordinateur provincial des jeunes intercommunautaire de l'Ituri : « Chacun s'occupe de ses affaires. Il y a surtout des tensions entre jeunes qui n'essaient pas de comprendre la situation générale qui génère ce conflit. »Le 26 avril dernier, les principaux groupes armés ont signé un nouvel accord de paix. Depuis, les violences ont diminué, mais n'ont pas pour autant disparu, notamment dans les sites miniers.À lire aussiRDC: en Ituri, les signataires d'un accord de paix sceptiques malgré une baisse des violences intercommunautaires
Préparez-vous dans ce nouvel épisode de CHUU podcast à une exploration passionnante de l'univers du lévrier, et plus précisément du Saluki, un chien d'une élégance légendaire. Historiquement, il a été utilisé depuis 5 000 ans comme chien de chasse et de garde, par les peuples du désert de la péninsule arabique.C'est un chien intelligent, véloce et endurant et c'est une invitée d'exception qui va nous le présenter. Je suis allée la rencontrer en Belgique, elle s'appelle Catherine Lefevre. Elle est une éleveuse expérimentée et une vétérinaire, spécialisée dans la reproduction. Ses chiens, doublement médaillés, sont à la fois champions de beauté et champions dans la catégorie course. Catherine va nous faire découvrir les différents types de courses auxquelles les Salukis participent et les activités sportives que l'on peut partager avec eux. ---Préparation, interview et montage : Maud Fediere---Si le podcast vous plait, le meilleur moyen pour me soutenir et pour me le faire savoir, c'est de laisser 5 étoiles et un commentaire sur Itunes ou apple podcast. Cela encouragera surement d'autres passionnés de chiens à venir découvrir et écouter CHUU sur toutes les thématiques autour du chien incluant la santé des chiens, l'éducation canine, les races de chiens, l'alimentation des chiens et l'accueil du chiot. Pour me poser des questions et suivre mon aventure en images, je vous invite à vous abonner à ma page instagram @chuu_podcast.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1146 : L'algorithme d'Instagram évolue encore et il semble que les priorités se soient à nouveau déplacées vers le taux de ... PARTAGEAdam Mosseri, le big boss d'Instagram, a parlé : Il va falloir sérieusement se pencher sur : le taux de partage. Cette annonce pourrait bien bouleverser la manière dont les créateurs de contenu et les marques abordent leurs stratégies sur la plateforme. On en parle ensemble ce matin.—Le Taux de Partage : le nouveau Graal d'InstagramLors d'une récente session de questions-réponses sur Instagram, Adam Mosseri a déclaré que le taux de partage d'un post est désormais un facteur clé de son reach (portée). —Plus précisément, Mosseri a affirmé que le nombre de partages par rapport à la portée globale d'un post est un indicateur plus significatif que le temps de visionnage, les likes ou les commentaires. Qu'est-ce que ça change ?Et ben pas mal de chose.Historiquement, les plateformes sociales mettaient l'accent sur les likes et les commentaires comme principaux indicateurs de l'engagement. Si je like ou que je commente ça veut dire à l'algorithme que ce contenu me plait.Infine, pour Mosseri le taux de partage est une sorte de taux d'engagement ultime. Comment augmenter le Taux de Partage de vos publications ?Pour rendre un contenu Instagram partageable, plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle clé. Voici quelques éléments importants basés sur les meilleures pratiques et les recommandations des experts :Augmenter le taux de partage en travaillant la résonance personnelle : L'effet «c'est trop ça »L'effet « c'est trop ça » c'est une sorte de sentiment d'appartenance.Augmenter le taux de partage en cherchant l'émotion Il va nous falloir absolument créer une connexion émotionnelle.Augmenter le taux de partage avec des contenus qui apportent une vraie valeur informativeLes contenus éducatifs, informatifs ou qui offrent des conseils pratiques sont souvent partagés. Cela inclut des tutoriels, des carrousels informatifs, des astuces, ou des recettes.Augmenter le taux de partage en travaillant ses Call To ActionPour booster le nombre de partages il va falloir encourager l'engagement.Utilisez des appels à l'action explicites pour inciter les utilisateurs à partager.—L'Évolution des Algorithmes : Une Opportunité à SaisirCe changement de priorité vers le taux de partage offre de nouvelles opportunités pour les créateurs et les marques. En se concentrant sur des contenus qui incitent au partage, il est possible d'atteindre une audience plus large et de renforcer l'engagement de manière significative.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:01:57 - Le vrai ou faux - À l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024, le ministre délégué chargé de la francophonie, Franck Riester, assure que la langue française sera garantie "partout", "c'est une première". Historiquement c'est faux, le français est l'une des deux langues officielles du CIO. Mais ces dernières années l'obligation du français n'était pas toujours respectée.
Le conflit entre le pouvoir central jordanien et les Bédouins de la tribu des Bdouls de Pétra, est une vieille histoire qui remonte au début des années 1990, lorsque le gouvernement de Jordanie avait exproprié les Bédouins de leurs grottes situées sur le site historique et leur avait offert en dédommagement des maisons en dur dans un village nouvellement créé appelé Oum Sayhoun. Presque 25 ans plus tard, le conflit entre Bdouls et pouvoir central est toujours larvé. Car les Bdouls, bien qu'ils aient accepté de quitter le site, ont continué de s'y rendre pour travailler avec les touristes et gagner de quoi vivre. De notre correspondant à Amman,Keffiehs enroulés sur la tête et vêtements traditionnels de Bédouins, les Bdouls de Pétra errent en chameau ou en âne à Oum Sayhoum, village situé à l'extérieur du site historique de Pétra construit de toute pièce par le gouvernement pour reloger cette communauté. Tous regardant avec regret et nostalgie comment ils sont passés de propriétaires d'un lieu exceptionnel à étrangers interdits d'entrer sauf avec approbation du gouvernement.Le 12 décembre dernier, les autorités jordaniennes ont expulsé des centaines de familles de Bédouins, dont la vieille Fatima, et des dizaines d'autres familles de la tribu bédouine des Bdouls qui occupaient des grottes la journée pour proposer plats locaux en tout genre et moments inoubliables aux visiteurs de passage.Depuis quatre mois, Fatima ne peut plus se rendre sur le site et pour elle, c'est insupportable. « Le gouvernement nous a opprimés et nous a forcés mes enfants et moi à fuir hors de Pétra. Nous sommes tous assis ici à la maison sans travail ni moyen de subsistance, et dans ce village, il n'y a rien à part des logements, nous sommes isolés et livrés à nous-mêmes », dénonce Fatima.Les archives de RFIPétra, Jordanie, au-delà du tourisme« Je resterai là jusqu'à ma mort »Malgré l'expulsion des Bdouls du site historique de Pétra, 39 familles vivent toujours dans des grottes. Eux n'ont pas encore été expropriés, mais déplacés dans de nouvelles grottes plus excentrées du Trésor et du monastère. C'est le cas de la famille de Hasna qui y vit sans eau potable, ni électricité, et où il est impossible de tenir debout à l'intérieur.« L'eau, c'est notre point faible. Ils l'ont coupée de nos grottes pour nous forcer à quitter Pétra, et nous avons maintenant recours à l'eau potable d'une des sources, qui est elle-même polluée et a causé des maladies pour nous et nos enfants. Mais nous ne sortirons pas d'ici même si nous buvons de l'eau polluée, je resterai là jusqu'à ma mort », clame Hasna.À écouter aussiLe royaume nabatéen, premier royaume arabe?Le gouvernement jordanien se justifieLes autorités gouvernementales jordaniennes ont de leur côté justifié leurs actions en expliquant craindre que Pétra soit inscrite sur la liste des sites menacés du patrimoine mondial de l'Unesco, explique Ismail Abu Amud, chef adjoint de la Commission des réserves et du tourisme.« La présence de ces familles dans les grottes est contraire aux idées de l'Unesco et aux lois jordaniennes. L'agence onusienne demande en effet que les Bédouins soient réinstallés dans des vrais logements et qu'on leur offre des opportunités de travail. Il y a actuellement environ 40 familles dans les grottes et nous travaillons actuellement à leur trouver un logement alternatif avant de les expulser de Pétra », avance Ismail Abu Amud.Historiquement, les Bdouls travaillaient comme bergers, mais avec le début de l'afflux de touristes dans la ville à la fin des années 1960, ils se sont adaptés en proposant balades et divertissements aux touristes du monde entier. Aujourd'hui, les Bdouls de Pétra sont estimés à environ 3 000 personnes.
Historiquement, on a tendance à résumer la politique en un combat entre deux idéologies: la gauche et la droite. La gauche championne de l'égalité, la droite de la liberté,avec bien sûr plusieurs partis et nuances. Sauf qu'au Québec, c'est plus compliqué que ça. Comme partout dans le monde, il y a deux façons d'envisager la gauche et la droite: comment on gère les sous, mais aussi comment on s'inscrit dans la vie de la nation. Et par-dessus tout ça, au Québec il y a un axe de séparation entre les partis souverainistes et les fédéralistes. Alors comment s'y retrouver? Avec Baptiste Zapirain et Charles Trahan Une production QUB Mars 2024Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une bière légendaire cette semaine, la Heady Topper de chez The Alchemist dans le Vermont. Historiquement la première hazy IPA et la raison pour laquelle on les appelle New England IPA (NEIPA= IPA de Nouvelle Angleterre). Plus nos rubriques habituelles.Binouze USA fait partie du label Podcut. Retrouvez tous les podcasts du label sur www.podcut.studio. Vous pouvez aussi aider le label en allant sur www.patreon.com/podcut. Générique: Big Patate par Ruff N Ready
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