Podcasts about historiquement

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Santé-vous mieux!
E96 : L'environnement obésogène, la véritable raison pour laquelle nous prenons du poids

Santé-vous mieux!

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 34:43


L'environnement moderne, qualifié d'obésogène, joue un rôle clé dans l'épidémie d'obésité. Contrairement à la croyance que la prise de poids est simplement une question de volonté, les données montrent que l'obésité résulte principalement d'un environnement social, culturel et alimentaire qui favorise la surcharge pondérale. Historiquement, jusqu'aux années 1970, la majorité des personnes avaient un mode de vie beaucoup plus actif avec peu d'aliments ultra-transformés et des portions modérées. Aujourd'hui, la consommation caloriques a plus que doublé, en raison de portions énormes, de la disponibilité constante d'aliments riches en calories, et de la prédominance des produits ultra-transformés, riches en graisses, sucres et additifs. Les régions des États-Unis illustrent parfaitement cette influence environnementale : par exemple, le sud-est avec ses régimes riches en friture et en boissons sucrées affiche des taux d'obésité très élevés, alors que la Californie, privilégiant une alimentation locale et peu transformée, enregistre des taux bien plus faibles. La modélisation sociale et l'effet groupe jouent aussi un rôle majeur. Des études montrent que l'obésité peut se propager comme une maladie contagieuse, par imitation ou influence des comportements des proches. La perception selon laquelle l'obésité dépend uniquement du contrôle individuel est une erreur. La société, la disponibilité de produits ultra-transformés, et les normes sociales façonnent nos habitudes. L'augmentation de la fréquence des repas quotidiens, la consommation de snacks, et la publicité pour des aliments pauvres en nutriments contribuent à cette crise. La dépendance alimentaire et la commercialisation de produits peu sains exacerbent la situation, notamment chez les jeunes, avec plus d'enfants obèses que sous-alimentés à l'échelle mondiale. Pour lutter contre ce problème systémique, il faut agir sur l'environnement social et alimentaire, en construisant des communautés solidaires et en modifiant les normes sociales. S'entourer de personnes partageant des objectifs sains, participer à des groupes ou des programmes comme Transforma ou Notre Espace Membre permet de renforcer la motivation. La clef réside donc dans la reconnaissance du rôle majeur de l'environnement pour adopter des habitudes durables et préserver la santé à long terme.Les messages clés de l'épisode sont : L'obésité ne repose pas uniquement sur la volonté individuelle, mais est largement influencée par l'environnement social, culturel et alimentaire. Les normes sociales, la disponibilité des aliments ultra-transformés et les habitudes sociales ont un impact majeur sur nos comportements alimentaires et notre poids. L'effet social fonctionne aussi dans le sens positif : s'entourer d'un groupe motivé et solidaire facilite la mise en place de comportements sains durables. Pour changer ses habitudes et maintenir un mode de vie sain, il est essentiel de prendre conscience de l'impact de l'environnement et de favoriser les liens avec des personnes partageant vos objectifs.Transforma : www.transforma.fit Notre Espace membre : https://plateforme.solutions-sante.ca/subscription/notre-espace-membreHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Quelle est la différence entre une religion et une secte ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 2:42


C'est une question qui intrigue, parfois dérange : où s'arrête la religion et où commence la secte ? Les deux semblent partager beaucoup de points communs : des croyances, des rituels, des chefs spirituels, des fidèles. Pourtant, dans notre imaginaire collectif, la religion est perçue comme respectable, intégrée, presque « normale », tandis que la secte inspire méfiance, voire peur.Historiquement, le mot « secte » n'avait rien de péjoratif. Dans la Rome antique, il désignait simplement un « courant » ou une « école de pensée ». Les stoïciens, les épicuriens, c'étaient des sectes philosophiques. Mais au fil du temps, le terme a pris une connotation négative, notamment avec l'essor du christianisme. Les premières communautés chrétiennes étaient elles-mêmes vues comme une secte par les Romains ! Ce qui montre bien que la frontière est mouvante et dépend du regard social.Alors, qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui ?La religion, au sens classique, rassemble un grand nombre d'adeptes sur une longue durée. Elle s'institutionnalise : elle a une organisation, une hiérarchie, un corpus de textes et surtout une reconnaissance sociale et culturelle. Le christianisme, l'islam, le bouddhisme… toutes ces religions sont ancrées dans l'histoire et reconnues par les États. Elles se transmettent de génération en génération.La secte, elle, est perçue comme marginale et fermée. Souvent centrée autour d'un gourou charismatique, elle fonctionne sur un rapport d'autorité très fort et peut exercer un contrôle sur la vie intime de ses membres : choix de vie, relations familiales, argent. Ce n'est pas tant le contenu des croyances qui la distingue, mais la manière dont elles sont imposées. En France, par exemple, une commission parlementaire a défini des critères : manipulation mentale, isolement social, rupture avec l'entourage, dérives financières ou sexuelles. Ce sont ces pratiques qui font basculer un groupe spirituel dans la catégorie « secte ».Mais la ligne reste floue. Car une religion universellement reconnue aujourd'hui a pu être qualifiée de secte hier. Et certains défenseurs de petites communautés spirituelles dénoncent une stigmatisation injuste. Finalement, la différence n'est pas seulement théologique ou organisationnelle, elle est aussi politique et sociale : une religion est une secte qui a « réussi », disent certains sociologues.Alors, religion ou secte ? La réponse dépend souvent du point de vue, du contexte historique et de la reconnaissance institutionnelle. Une chose est sûre : cette frontière, instable, révèle surtout combien la croyance est un phénomène humain, toujours en mouvement, oscillant entre quête de sens et besoin d'encadrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FormaRadio
L’évaluation de la formation à l’ère de l’IA

FormaRadio

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 41:33


AFFEN&Co 368 avec Jonathan POTTIEZ L'évaluation de la formation est une question essentielle pour les entreprises cherchant à mesurer le fameux ROI (Retour sur Investissement) de leurs dispositifs. Jonathan POTTIEZ co-auteur de la 4ème édition de l'ouvrage L'évaluation de la formation (avec Jean-Luc Gill), insiste sur la nécessité de définir des critères de succès en amont pour guider l'évaluation en aval. Les Trois Piliers de l'Évaluation Pour évaluer la formation, il faut distinguer trois concepts fondamentaux: 1. La Qualité : La formation est-elle un bon produit ou service de formation ? 2. L'Efficacité : La formation a-t-elle permis d'atteindre les objectifs assignés ? 3. L'Efficience : Les résultats ont-ils été obtenus au meilleur coût ? Historiquement focalisée sur la satisfaction "à chaud", l'évaluation moderne se concentre désormais sur le transfert des apprentissages. L'objectif principal est de vérifier si les acquis sont appliqués sur le terrain et de comprendre les raisons d'un éventuel non-transfert. Ce défi est complexifié par la difficulté à définir précisément les compétences attendues, en particulier les soft skills, dans un monde de plus en plus incertain (monde VUCA). Le Défi de l'Apprenant Moderne et le Rôle Managérial Face à l'incertitude, l'accent est mis sur le développement de la capacité d'apprendre à apprendre (méta-cognition). L'individu doit être capable de réflexivité, de solliciter du feedback, de s'auto-évaluer, et de développer des compétences en continu, au-delà du strict livrable de formation. Jonathan Petier croit en une diminution progressive de la formation formelle au profit d'une autonomie accrue des collaborateurs, qui deviennent des apprenants modernes. Le rôle du responsable formation doit évoluer pour devenir une "main invisible" qui met de l'huile dans les rouages, mais n'est plus un passage obligé. Pour encourager cette autonomie et l'engagement, la formation nécessite un travail important sur son design et son marketing afin de développer l'envie chez les collaborateurs. L'exemplarité du manager est cruciale, notamment en faisant de la formation un sujet régulier lors des rituels d'équipe. Le succès ou l'échec de la formation doit être perçu comme une responsabilité partagée par le collectif de travail. L'Intelligence Artificielle et l'Évaluation L'Intelligence Artificielle (IA) bouleverse les pratiques, offrant de nouvelles opportunités d'apprentissage (comme les compagnons conversationnels) et d'évaluation. L'IA peut aider à concevoir des évaluations (quiz, mises en situation) ou à analyser les sessions enregistrées pour vérifier le niveau d'attention et le contenu des échanges. Toutefois, l'IA présente des risques, notamment la dépossession des connaissances et la perte de capacité cognitive si elle est utilisée comme une prothèse qui fait à la place de l'humain. Pour éviter que l'entreprise ne perde la main, l'avenir repose probablement sur des modèles d'IA entraînés sur les données spécifiques de l'entreprise. La formation est nécessaire pour développer un regard critique sur l'IA et comprendre ses limites. L'idéal est que l'IA agisse comme une orthèse : un outil qui donne plus de puissance, mais ne remplace pas le cœur du métier. Un Défi Culturel : Du Moyen au Résultat Si un responsable formation souhaite remettre à plat son système d'évaluation, la première question fondamentale à se poser est : "Pourquoi ?". Que souhaite-t-on démontrer et pour quelles actions concrètes ?. Le changement de culture est le plus grand obstacle, nécessitant au moins 3 à 4 années. Il s'agit de basculer d'une logique d'indicateurs de moyens (volumes, budgets) à une logique de résultats. L'évaluation ne doit pas être perçue comme une sanction. Il est essentiel d'avoir une charte d'évaluation qui garantit que les données ne seront pas utilisées contre le collaborateur et d'insister sur le fait que l'évaluation est un compagnon d'apprentissage.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Fromages : quelle est la différence entre lait cru et lait pasteurisé ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 3:33


Historiquement, tous les fromages étaient fabriqués avec du lait cru. Et c'est très facile à démontrer. L'homme fabrique du fromage depuis le néolithique, il y a entre 8.000 et 10.000 ans, quand l'homme a commencé à domestiquer les chèvres, les vaches ou les brebis. Et comme Pasteur, qui a donné son nom à la pasteurisation, est né au 19e siècle, ça ne fait donc qu'environ 150 ans que l'on a commencé à chauffer le lait, à environ 70°. Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 19 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
SECRETS DE LA CONSO - Fromages : quelle est la différence entre lait cru et lait pasteurisé ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 3:28


Historiquement, tous les fromages étaient fabriqués avec du lait cru. Et c'est très facile à démontrer. L'homme fabrique du fromage depuis le néolithique, il y a entre 8.000 et 10.000 ans, quand l'homme a commencé à domestiquer les chèvres, les vaches ou les brebis. Et comme Pasteur, qui a donné son nom à la pasteurisation, est né au 19e siècle, ça ne fait donc qu'environ 150 ans que l'on a commencé à chauffer le lait, à environ 70°. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Qu'est-ce que le «bortsch index» ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 1:25


Le « bortsch index » est un indicateur économique atypique mais redoutablement parlant. Inspiré de la soupe traditionnelle à base de betteraves, de choux, de pommes de terre et d'oignons, il mesure le coût des ingrédients nécessaires à la préparation de ce plat consommé quotidiennement en Russie et en Ukraine. Comme le « Big Mac index », il rend tangible une réalité abstraite : l'inflation et son impact direct sur la vie des ménages.Historiquement, l'indice est né en 2014, au moment des premières sanctions internationales contre la Russie après l'annexion de la Crimée. Natalya Atuchina, une enseignante à la retraite, avait alors constaté que le prix des ingrédients de base du bortsch flambait. Entre 2014 et 2015, le coût du plat avait bondi de près de 50 %. Cet outil, à la fois symbolique et concret, est depuis devenu un thermomètre du pouvoir d'achat.Aujourd'hui, en 2025, le bortsch index est de nouveau au centre de l'attention. La guerre en Ukraine, déclenchée en 2022, combinée aux sanctions occidentales, pèse lourdement sur l'économie russe. Vendredi 12 septembre, la Banque centrale de Russie a abaissé son taux directeur de 18 % à 17 %. Malgré cette détente, le niveau reste extrêmement élevé, reflet d'une inflation annuelle dépassant 8 %.Mais la situation est encore plus dramatique dans l'alimentaire. Les chiffres récents parlent d'eux-mêmes : sur un an, les prix des oignons ont grimpé de 87 %, ceux du chou de 56 %, et ceux des betteraves de 12 %. Seules les tomates affichent une hausse modérée, autour de 1,2 %. Le cas le plus frappant reste celui de la pomme de terre : son prix a été multiplié par trois en l'espace de douze mois. Un véritable choc pour les ménages russes, qui consomment en moyenne 131 kilos de pommes de terre par an.Cette flambée a des causes multiples : coûts de production en hausse (énergie, intrants agricoles), manque de main-d'œuvre, et surtout difficultés logistiques liées à la guerre. La région de Briansk, principale zone productrice, se trouve à la frontière ukrainienne et subit directement les bombardements. Résultat : la Russie a dû importer pas moins de 548.000 tonnes de pommes de terre d'Égypte, une première historique.En résumé, le bortsch index illustre à la perfection comment un conflit géopolitique et des sanctions économiques se traduisent dans l'assiette des citoyens. Derrière les pourcentages d'inflation ou les décisions de la Banque centrale, c'est bien le prix du repas le plus quotidien qui devient le révélateur le plus concret de la crise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Européen de la semaine
Simen Velle, le Jordan Bardella norvégien

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 3:56


Le Parti du progrès, un mouvement de droite radicale, a réuni près de 24% des suffrages lors des législatives organisées lundi 8 septembre en Norvège, score qui en fait la première force d'opposition aux travaillistes du Premier ministre Jonas Gahr Store arrivés en tête. En tête chez les jeunes, la formation séduit notamment par sa figure montante, Simen Velle.   C'est un peu le Jordan Bardella norvégien, autrement dit une figure montante de la droite radicale européenne. Cheveux blonds gominés tirés en queue de cheval, regard bleu acier, Simen Velle entre au Storting - le Parlement norvégien - à 24 ans seulement. À la tête de la branche « Jeunes » du Parti du progrès (FrP) depuis deux ans, ce dernier a largement contribué à populariser son mouvement auprès de la jeunesse du pays. À tel point qu'à l'occasion des législatives du 8 septembre, le FrP a remporté le vote organisé dans les lycées avant le scrutin. Simen Velle incarne « à la fois une tradition très scandinave de politisation des jeunes et une nouvelle forme de communication, celle des réseaux sociaux », analyse Yohann Aucante, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Simen Velle, star des réseaux sociaux Depuis des années en effet, Simen Velle s'affiche sur TikTok ou Instagram, plateformes sur lesquelles il apparaît tour à tour en costume-cravate ou en tenue décontractée et où il n'hésite pas non plus à publier des photos de lui en maillot de bain ou dans des fêtes, un verre à la main. « C'est un jeune homme de sa génération qui a grandi avec les réseaux sociaux et qui les utilise extrêmement bien », explique de son côté Marie Cazes, politologue et spécialiste des mouvements populistes en Europe du Nord. « Il va créer son image, se mettre en scène, un peu comme un influenceur. Il va aussi aller dans la rue interviewer des gens pour leur demander ce qu'ils pensent de telle ou telle proposition politique, pour créer une sorte de proximité avec son électorat », poursuit celle-ci. Légalisation des drogues Sur le fond, le jeune homme se distingue par certaines prises de position conservatrices. « Il a un discours affirmé, notamment sur le plan du masculinisme ou des traditions norvégiennes, mais au sein du Parti du progrès, il s'illustre aussi par son point de vue sur certains sujets. Lui qui a revendiqué l'utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques pendant des années, il est par exemple favorable à la libéralisation des drogues. À ce propos, son avis est original dans le débat politique norvégien, plutôt terne et policé sur le sujet », reprend Yohann Aucante. Le FrP, un parti à la fois libertarien et anti-immigration Dans l'ensemble toutefois, Simen Velle s'inscrit dans l'idéologie de son parti. Créé en 1973 comme un parti anti-système, le FrP s'oppose à l'État providence. « Historiquement, il a été fondé contre les taxes, contre la bureaucratie, et pour avoir une réglementation plus souple sur le marché du travail. C'est donc un parti qu'on peut qualifier de libertarien sur les questions économiques et conservateur sur d'autres sujets. Il incarne une branche plus libertarienne du populisme que l'on peut connaître ailleurs en Europe », relève Marie Cazes. Le parti n'a musclé son discours contre l'immigration que bien après. « Dans les années 1970, c'était une non-question », rappelle Yohann Aucante. « Sa conversion aux sujets d'immigration et aux sujets identitaires s'est faite plus tardivement, même s'il y a toujours eu dans cette formation une tonalité dissidente par rapport à l'establishment ».   À lire aussiNorvège: le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Store revendique la victoire aux législatives

Les Interviews PLM
Le Raid Latécoère par le Capitaine Thomas et le Capitaine Malaury !

Les Interviews PLM

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 10:15


Malaury et Thomas sont deux pilotes s'apprêtant a relever un défi inédit : le Raid Latécoère ! Historiquement, c'était un raid qui avait pour but de ramener le courrier de l'ancien continent jusqu'en Afrique. Au départ de Toulouse, à bord de leur ULM Shark, les deux pilotes voleront jusqu'à Saint-Louis au Sénégal et pour une noble cause. Ils vont raconte en détails dans ce podcast, bonne écoute !

Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manquée : le référendum, à quoi ça sert ? (Thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 55:52


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frÉmission originellement diffusée le 23 février 2025.LE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

lundisoir
Peut-on être catholique et anarcho-communiste - Avec le collectif Anastasis

lundisoir

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 56:08


Historiquement en France, le catholicisme en tant qu'institution, s'est (presque) toujours tenu du côté du pouvoir. Il a servi de justification à l'écrasement des soulèvements populaires comme au redressement des corps et des esprits. Il est encore aujourd'hui le culte de la bourgeoisie et des politiciens les plus réactionnaires. Persistent néanmoins en son sein quelques âmes non égarées qui s'accrochent à la parole de l'évangile pour en extraire ce qu'elle contient de puissance subversive et émancipatrice. Anastasis signifie à la fois résurrection et insurrection, c'est le nom qu'a adopté le collectif catholique et révolutionnaire que nous accueillons aujourd'hui. Anticapitalistes, antifascistes, féministes, écologistes, tout les relie à la tradition anarchiste et communiste à cette nuance près qu'ils opèrent depuis là où ils sont et que ce « là » est un attachement spirituel. Certains d'entre eux avaient publié un livre intitulé La communion qui vient (Seuil) en 2021, ils viennent de faire paraître Urgence évangélique, Manifeste pour un universalisme égalitaire alternatif à la mondialisation capitaliste. Les plus athées ou cyniques d'entre nous, appréhenderont certainement leur parole avec un petit rictus en coin, ce fut d'ailleurs notre première réaction avant de les lire et de les rencontrer.Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d'existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C'est par ici.

Raconte-moi New York
CAPSULE - L'immeuble hanté de Greenwich Village

Raconte-moi New York

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 6:25


Greenwich Village. Quartier bohème, cœur battant de la contre-culture new-yorkaise. Derrière ses façades victoriennes et ses ruelles pavées, le Village garde ses secrets. Parmi eux, un immeuble au 14 West 10th Street. Charmant à première vue, maudit selon ceux qui y ont vécu.Construit dans les années 1850, le bâtiment du 14 West 10th Street n'a rien d'extraordinaire. Pourtant, en un siècle et demi, il aurait été le théâtre de plus d'une vingtaine de morts, souvent dans des circonstances étranges, parfois violentes.Historiquement, Greenwich Village attire des écrivains, des artistes, des rêveurs – mais aussi des âmes en peine. Le 14 West 10th est surnommé en privé par certains habitants : "la maison des morts."Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi obéissons-nous aveuglément aux ordres ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 2:20


Pourquoi des individus ordinaires peuvent-ils commettre l'irréparable simplement parce qu'on le leur a demandé ? Cette question troublante est au cœur de l'expérience de Milgram, menée au début des années 1960 à Yale. Le psychologue américain Stanley Milgram voulait comprendre jusqu'où une personne ordinaire pouvait aller par simple obéissance à l'autorité.Le principe était simple mais redoutable : des volontaires devaient administrer des chocs électriques à une autre personne (complice de l'expérience) chaque fois qu'elle répondait mal à une question. Les chocs devenaient de plus en plus puissants, et pourtant, près de 65 % des participants ont obéi jusqu'au bout, infligeant des douleurs fictives extrêmes, simplement parce qu'un chercheur en blouse blanche leur disait de continuer.Mais ce que Milgram avait mis en lumière, ce n'était pas une cruauté innée, mais un mécanisme profondément humain : la délégation de responsabilité. Face à une autorité perçue comme légitime, beaucoup cessent de se voir comme les auteurs de leurs actes. Ils obéissent, et transfèrent le poids moral de leurs gestes à celui qui donne l'ordre.Soixante ans plus tard, des chercheurs belges de l'université de Gand ont voulu pousser l'analyse plus loin : que se passe-t-il concrètement dans notre cerveau quand nous obéissons ? Grâce à l'imagerie cérébrale, ils ont observé que lorsqu'un individu reçoit un ordre, l'activité dans les zones du cerveau liées à la prise de décision autonome et au jugement moral diminue significativement.En d'autres termes, le cerveau “se met en veille” sur le plan moral lorsqu'il obéit. Les chercheurs ont aussi noté une baisse de l'activation dans le cortex préfrontal, une région-clé impliquée dans le raisonnement éthique et la réflexion personnelle. Résultat : nous ne ressentons pas la même culpabilité que si nous avions agi de notre propre chef.Plus surprenant encore, les chercheurs ont constaté que le simple fait de recevoir un ordre rendait les participants moins sensibles à la souffrance d'autrui. Comme si leur empathie était anesthésiée par la hiérarchie.Cela ne signifie pas que nous sommes tous des exécutants sans conscience, mais que notre cerveau est câblé pour privilégier la cohésion sociale et l'obéissance, parfois au détriment du libre arbitre. Historiquement, cela a pu être utile dans des groupes organisés. Mais dans certaines circonstances, cela peut mener au pire.Ainsi, que ce soit dans un laboratoire ou dans l'Histoire, l'obéissance n'est jamais neutre. Et comprendre comment notre cerveau y réagit, c'est se donner une chance d'y résister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

On est tous debout... toute la journée au Saguenay-Lac-Saint-Jean
PITOUNE SAOULE, SCRUBS ET ACTIFS, HISTORIQUEMENT HYSTÉRIQUE ET 3H DE MEGOUNE.

On est tous debout... toute la journée au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 44:47


Ce matin, jeudi 3 juillet avec Jean-Michel et Megan : Performance musicale de Megan On parle de la routine parfaite de soins pour la peau. Entrevue avec Francis Degrandpré pour son passage à Jonquière en musique ce soir !

Choses à Savoir CERVEAU
Pourquoi obéissons-nous aveuglément aux ordres ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:20


Pourquoi des individus ordinaires peuvent-ils commettre l'irréparable simplement parce qu'on le leur a demandé ? Cette question troublante est au cœur de l'expérience de Milgram, menée au début des années 1960 à Yale. Le psychologue américain Stanley Milgram voulait comprendre jusqu'où une personne ordinaire pouvait aller par simple obéissance à l'autorité.Le principe était simple mais redoutable : des volontaires devaient administrer des chocs électriques à une autre personne (complice de l'expérience) chaque fois qu'elle répondait mal à une question. Les chocs devenaient de plus en plus puissants, et pourtant, près de 65 % des participants ont obéi jusqu'au bout, infligeant des douleurs fictives extrêmes, simplement parce qu'un chercheur en blouse blanche leur disait de continuer.Mais ce que Milgram avait mis en lumière, ce n'était pas une cruauté innée, mais un mécanisme profondément humain : la délégation de responsabilité. Face à une autorité perçue comme légitime, beaucoup cessent de se voir comme les auteurs de leurs actes. Ils obéissent, et transfèrent le poids moral de leurs gestes à celui qui donne l'ordre.Soixante ans plus tard, des chercheurs belges de l'université de Gand ont voulu pousser l'analyse plus loin : que se passe-t-il concrètement dans notre cerveau quand nous obéissons ? Grâce à l'imagerie cérébrale, ils ont observé que lorsqu'un individu reçoit un ordre, l'activité dans les zones du cerveau liées à la prise de décision autonome et au jugement moral diminue significativement.En d'autres termes, le cerveau “se met en veille” sur le plan moral lorsqu'il obéit. Les chercheurs ont aussi noté une baisse de l'activation dans le cortex préfrontal, une région-clé impliquée dans le raisonnement éthique et la réflexion personnelle. Résultat : nous ne ressentons pas la même culpabilité que si nous avions agi de notre propre chef.Plus surprenant encore, les chercheurs ont constaté que le simple fait de recevoir un ordre rendait les participants moins sensibles à la souffrance d'autrui. Comme si leur empathie était anesthésiée par la hiérarchie.Cela ne signifie pas que nous sommes tous des exécutants sans conscience, mais que notre cerveau est câblé pour privilégier la cohésion sociale et l'obéissance, parfois au détriment du libre arbitre. Historiquement, cela a pu être utile dans des groupes organisés. Mais dans certaines circonstances, cela peut mener au pire.Ainsi, que ce soit dans un laboratoire ou dans l'Histoire, l'obéissance n'est jamais neutre. Et comprendre comment notre cerveau y réagit, c'est se donner une chance d'y résister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Happy Work
REPLAY-Libérons la parole en entreprise !

Happy Work

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 5:19


La communication est essentielle au bon fonctionnement d'une entreprise, et la libération de la parole en son sein est un facteur clé de réussite. Historiquement, de nombreuses organisations ont été caractérisées par une hiérarchie rigide et une culture du silence, où les employés se sentaient inhibés et ne pouvaient pas exprimer librement leurs idées ou leurs préoccupations. La loi du silence était la norme. Celles et ceux qui ont commencé comme moi à travailler au siècle dernier le savent bien !Cependant, au cours des dernières décennies, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance de favoriser un environnement où la parole est libérée. Et pourtant, comme le montre le sondage réalisé la semaine dernière sur mon compte Linkedin auprès de plus de 4 000 personnes, il reste du chemin à parcourir. 44% des répondants pensent qu'ils ne pourraient pas tout dire à leur manager… c'est beaucoup !Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Faut-il dire "un après-midi" ou "une après-midi" ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 1:54


La question de savoir s'il faut dire « un après-midi » ou « une après-midi » revient souvent, et à juste titre, car l'usage oscille entre les deux genres depuis des siècles. Une construction hybrideLe mot après-midi est un composé formé de la préposition après et du mot midi. Historiquement, le mot midi est masculin : on dit le midi pour désigner le milieu de la journée ou la région du sud de la France. Ainsi, par simple accord grammatical, après-midi devrait logiquement hériter du genre masculin.Mais dans la langue parlée, de nombreuses personnes disent instinctivement « une après-midi », sans doute influencées par d'autres expressions liées à la journée : « une matinée », « une soirée », « une journée », toutes féminines. L'esprit associe naturellement après-midi à ces moments du jour souvent évoqués au féminin.Que disent les dictionnaires ?Les principaux dictionnaires comme Le Petit Robert, Le Larousse ou encore le Trésor de la langue française reconnaissent tous après-midi comme un nom masculin, mais tolèrent aussi l'usage féminin. Cela signifie qu'aucune des deux formes n'est grammaticalement fautive. Toutefois, ils précisent que le genre masculin est de loin le plus courant et préféré dans la langue écrite soutenue.L'usage officielL'Académie française, qui fait autorité en matière de langue, considère après-midi comme un nom masculin. Dans ses recommandations, elle invite à employer « un après-midi » de manière systématique, en cohérence avec la règle grammaticale et l'histoire du mot.Variations selon les régionsL'usage féminin est davantage répandu dans certaines régions francophones, notamment en Belgique ou en Suisse romande, où l'on entend plus souvent « une après-midi ». En France, en revanche, le masculin domine nettement, surtout dans les écrits formels, la presse, l'administration ou l'enseignement.ConclusionMême si les deux genres sont tolérés à l'oral, c'est bien « un après-midi » qui reste la forme correcte et recommandée. Elle respecte l'étymologie du mot, l'usage majoritaire et les recommandations officielles. Pour éviter toute ambiguïté, surtout dans un cadre professionnel ou scolaire, il vaut donc mieux dire « un après-midi agréable » plutôt que « une après-midi ensoleillée », même si cette dernière ne serait pas considérée comme une faute grave. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

PolySécure Podcast
Spécial - NorthSec 2025 Panel - Parce que... c'est l'épisode 0x593!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later May 28, 2025 52:57


Parce que… c'est l'épisode 0x593! Shameless plug 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et présentations Ce podcast réunit un panel d'experts en cybersécurité lors de l'événement NortSsec, avec comme animateur et participants : Olivier Arteau (recherche académique, créateur du prototype pollution), Joey Dubé (superviseur d'équipe d'analyse au Centre canadien de cybersécurité), Jean-Philippe Décarie-Mathieu (analyste principal chez Cyber Québec), Estelle Ruellan (chercheuse en cybersécurité chez Flair spécialisée en data science), et François Proulx (vice-président recherche chez Boost Security, expert en supply chain security). Souveraineté numérique et fragmentation des standards CVE La discussion s'ouvre sur la question troublante de la souveraineté numérique, particulièrement concernant les récents bouleversements autour du système CVE (Common Vulnerabilities and Exposures). L'administration américaine a menacé de couper le financement de MITRE, l'organisme gérant les CVE, créant une crise qui a révélé la dépendance occidentale aux infrastructures numériques américaines. En réaction, l'Europe a rapidement développé son propre système équivalent. Les panélistes voient cette fragmentation comme potentiellement positive. Estelle note que dans la recherche sur le dark web, ce qui compte est l'adoption par les utilisateurs plutôt que l'uniformité des standards. Jean-Philippe souligne que beaucoup de vulnérabilités n'avaient déjà pas de CVE, et qu'avoir des doublons pourrait accélérer l'attribution de numéros. Il perçoit cette situation comme une opportunité de revoir un système CVE critiqué pour son manque de précision et sa gestion centralisée problématique. Joey appuie cette vision, qualifiant ce bouleversement de “shakeup nécessaire” qui force à repenser une dépendance de quinze ans aux États-Unis. François y voit une contre-vérification bénéfique, rappelant que l'industrie s'adapte déjà aux nomenclatures multiples pour l'attribution d'acteurs malveillants. Expérience de création de CVE Olivier partage son expérience de création de CVE, expliquant que MITRE préfère que les demandes passent par des intermédiaires (entreprises ou organisations) plutôt que directement par les chercheurs. Cette structure limite les soumissions de faible qualité mais oblige les chercheurs à “s'agenouiller” devant les entreprises pour obtenir des crédits. François confirme cette approche via GitHub Security Advisory, tandis que Joey mentionne son expérience chez Intel/McAfee comme autorité de numérotation CVE. Impact de la fragmentation sur l'industrie Les experts s'accordent sur le fait que la fragmentation ne pose pas de problème majeur tant que les informations essentielles (produits affectés, versions, standards) restent cohérentes. Joey souligne que le vrai problème était la dépendance à un point de défaillance unique. Cette diversification pourrait même être salutaire en évitant qu'une seule interruption paralyse l'industrie entière. La discussion évoque la possibilité d'un système décentralisé de type fédératif, mais les panélistes restent prudents quant aux résistances des entreprises ayant des blocs CVE pré-alloués. Géopolitique et dépendance technologique La conversation prend une tournure géopolitique avec l'analyse de la dépendance canadienne aux infrastructures américaines. François note que la Chine a développé son propre système de gestion des vulnérabilités avec contrôle étatique, gardant un accès prioritaire avant publication publique. Pour les autres pays (Iran, Russie, Corée du Nord), la distinction est faite entre espionnage d'État et cybercriminalité, cette dernière tendant à utiliser les outils existants par facilité. Les panélistes soulignent l'ironie de l'administration Trump abandonnant volontairement une position de dominance stratégique dans le renseignement cyber, révélant la vulnérabilité occidentale. Jean-Philippe évoque la dépendance canadienne au renseignement des Five Eyes, particulièrement face à des États-Unis potentiellement hostiles. Solutions canadiennes et valorisation du talent La discussion se tourne vers les solutions concrètes pour réduire la dépendance technologique. Jean-Philippe identifie un problème historique de valorisation du talent technique au Canada, où la mentalité était d'aller travailler aux États-Unis pour du travail de pointe. Cette fuite des cerveaux a affaibli les capacités canadiennes. François exprime sa fierté envers son équipe “world-class” chez Boost Security, soulignant que le talent canadien existe et peut rivaliser internationalement. Le défi est l'adoption de produits canadiens face au monopole des logiciels américains. Estelle note que même avec d'excellents produits locaux, l'adoption prend du temps face à la domination mainstream américaine. Exemples d'initiatives canadiennes L'exemple de CanCyber est évoqué comme modèle d'initiative gouvernementale réussie. Ce projet fédéral donnait accès gratuit à du renseignement de menaces et des services de cybersécurité aux PME, particulièrement précieux pour les entreprises ne pouvant s'offrir des solutions coûteuses. Malheureusement supprimé après un changement de ministre, il illustre le potentiel canadien mais aussi la fragilité politique de ces initiatives. Joey confirme que des services similaires existent encore via le CCCS pour les secteurs critiques, mais sous une forme différente. Nécessité du lobbying et engagement politique Jean-Philippe souligne l'importance du lobbying pour la pérennité des initiatives technologiques. Le milieu IT s'investit peu en politique, contrairement aux industries ayant des lobbyistes payés. La communauté cybersécurité doit s'organiser via des OBNL pour porter ses enjeux politiquement. NordSec est identifié comme un véhicule potentiel, démocratisant la cybersécurité pour les PME et permettant l'échange entre secteurs public et privé. CyberEcho, partenaire principal financé par les banques canadiennes, représente aussi un bon véhicule d'influence avec une vision à long terme. Sortir de l'entre-soi Un point crucial émerge sur la tendance de la communauté cybersécurité à “prêcher entre convertis”. Olivier insiste sur la nécessité de transcender leur écosystème pour influencer les décideurs et le grand public. Il encourage les experts à donner des entrevues médiatiques malgré les risques, ayant lui-même influencé des ministres via Radio-Canada. Les obstacles identifiés incluent : la peur d'être mal cité (Jean-Philippe), les stéréotypes sur les “nerds” de la cyber (Estelle), et la difficulté de vulgariser des sujets techniques complexes. Historiquement, la communauté hacker était hostile aux médias et très élitiste, culture qui évolue heureusement vers plus de permissivité. Innovation dans la communication François mentionne l'initiative CyberScience qui coach les étudiants canadiens en CTF, avec l'équipe gagnante représentant le Canada internationalement. L'exemple danois est cité, où les médias mainstream ont couvert leur équipe CTF comme un sport, popularisant ainsi la cybersécurité. Conclusion et perspectives Le panel conclut sur l'importance de déconstruire l'élitisme historique de la communauté pour permettre l'émergence de nouveaux talents et améliorer la communication externe. La période d'incertitude géopolitique, bien que déstabilisante, offre une opportunité de repenser la souveraineté numérique canadienne et de valoriser l'expertise locale. Les experts s'accordent sur la nécessité d'actions concrètes : développer des alternatives canadiennes aux solutions américaines, renforcer le lobbying communautaire via des OBNL, améliorer la communication publique des enjeux cybersécuritaires, et surtout, surmonter la réticence à s'exposer médiatiquement pour influencer les politiques publiques. Cette discussion révèle une communauté cybersécuritaire canadienne consciente de ses défis mais confiante en ses capacités, prête à saisir l'opportunité créée par l'instabilité géopolitique actuelle pour affirmer sa souveraineté numérique. Notes NorthSec Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Olivier Arteau Joey Dubé Estelle Ruellan Jean-Philippe Décarie-Mathieu François Proulx Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Marché Bonsecours

Happy Work
REPLAY-Libérons la parole en entreprise !

Happy Work

Play Episode Listen Later May 23, 2025 5:19


La communication est essentielle au bon fonctionnement d'une entreprise, et la libération de la parole en son sein est un facteur clé de réussite. Historiquement, de nombreuses organisations ont été caractérisées par une hiérarchie rigide et une culture du silence, où les employés se sentaient inhibés et ne pouvaient pas exprimer librement leurs idées ou leurs préoccupations. La loi du silence était la norme. Celles et ceux qui ont commencé comme moi à travailler au siècle dernier le savent bien !Cependant, au cours des dernières décennies, de plus en plus d'entreprises ont compris l'importance de favoriser un environnement où la parole est libérée. Et pourtant, comme le montre le sondage réalisé la semaine dernière sur mon compte Linkedin auprès de plus de 4 000 personnes, il reste du chemin à parcourir. 44% des répondants pensent qu'ils ne pourraient pas tout dire à leur manager… c'est beaucoup !Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand bien vous fasse !
Pourquoi le chien est le meilleur ami de l'homme ?

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later May 21, 2025 46:27


durée : 00:46:27 - Grand bien vous fasse ! - par : Ali Rebeihi - Explorez les liens entre l'homme et le chien. Historiquement, scientifiquement et émotionnellement, découvrez pourquoi le chien reste l'allié fidèle de l'humanité, bien au-delà de la simple compagnie.

Le Panier
#339 - Lemahieu : D'une entreprise textile de 1947 à une marque e-commerce à succès

Le Panier

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 61:16


Dans cet épisode du Panier, Laurent Kretz reçoit Nicolas Thebaud, Responsable Marque, Communication et Commerce digital chez Lemahieu, une maison centenaire du textile, labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.Historiquement, Lemahieu est un sous-traitant pour d'autres marques (1083, Le Slip Français, Jules…).En 2018, l'entreprise entame un virage ambitieux : devenir une marque propre en e-commerce. Le tout en maintenant son exigence industrielle et en préservant son ancrage local.

Les Grandes Gueules
Le haine du jour - Antoine Diers : "Oui, la France est historiquement catholique. Les élus de gauche qui font appel à la laïcité cachent mal leur détestation profonde de la religion catholique" - 23/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 1:29


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

Cultures monde
Médias : les Etats-Unis perdent leur voix

Cultures monde

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 57:16


durée : 00:57:16 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 14 mars dernier, Donald Trump gelait les financements de l'Agence des Etats-Unis pour les médias mondiaux, estimant que ces derniers ne représentaient pas les intérêts du pays à l'international. Historiquement, ils ont pourtant été pensés comme des outils de promotion du soft power américain... - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Paul Charon Directeur du domaine Influence et Renseignement de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Tristan Mattelart Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Panthéon-Assas; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'OPEXAM (Observatoire de la politique extérieure américaine)

La Chaîne Guitare - Amplificateur de Passion
Cole Clark CCTL2EC : Guitare Acoustique ET Electrique ?

La Chaîne Guitare - Amplificateur de Passion

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 29:07


La marque australienne de guitare Cole Clark (coleclarkguitars.com) a toujours eu pour philosophie de construire des guitares acoustiques qui sonnent une fois branchées. Historiquement c'est plutôt le contraire que l'on fait. Avec ce modèle True Hybrid CCTL2EC, la marque va encore plus loin vu qu'elle intégre une guitare électrique complète dans une acoustique. Pari réussi L'article Cole Clark CCTL2EC : Guitare Acoustique ET Electrique ? est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.

Choses à Savoir SANTE
Peut-on vraiment transpirer du sang ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:24


Cela paraît incroyable, presque surnaturel… Et pourtant, transpirer du sang est un phénomène médicalement reconnu, bien que rarissime. Ce phénomène s'appelle hématidrose, ou parfois hémidrose sanglante. Il a intrigué médecins, historiens et croyants à travers les siècles.L'hématidrose se manifeste par l'apparition de gouttelettes rougeâtres à la surface de la peau, souvent au niveau du visage, du front, du cuir chevelu, des paupières ou des paumes. Dans certains cas, cela ressemble à de la sueur mêlée à du sang, dans d'autres, le liquide peut paraître plus dense, plus rouge. Ce qui est troublant, c'est qu'aucune blessure n'est visible. Le sang semble sortir directement par les pores de la peau, comme s'il était transpiré.Mais comment cela est-il possible, d'un point de vue scientifique ? Pour le comprendre, il faut se pencher sur l'anatomie de la peau. Juste autour de nos glandes sudoripares — celles qui produisent la sueur — se trouvent de nombreux petits capillaires sanguins. Lors de stress émotionnels ou physiques intenses, il peut arriver que ces capillaires se contractent violemment… puis se dilatent brusquement. Cette variation de pression peut provoquer leur rupture. Le sang s'échappe alors et se mélange à la sueur dans les glandes sudorales, avant d'être expulsé à la surface de la peau.Les causes de l'hématidrose sont rarement claires. Elle a été observée chez certaines personnes atteintes de troubles anxieux sévères, mais aussi dans des situations de terreur extrême. Des cas ont été rapportés chez des soldats avant la bataille, des prisonniers en attente d'exécution, ou encore des personnes confrontées à des drames personnels très violents. Il s'agit donc d'un symptôme du corps confronté à un stress aigu, presque insupportable.L'hématidrose n'est généralement pas mortelle ni même dangereuse à long terme, mais elle reste impressionnante. Elle peut aussi être accompagnée d'autres symptômes : douleurs, grande fatigue, maux de tête, ou baisse de tension. Elle nécessite bien sûr une prise en charge médicale, à la fois pour exclure d'autres pathologies (comme un trouble de la coagulation) et pour apaiser la cause profonde, souvent psychologique.Historiquement, l'hématidrose a alimenté de nombreux récits religieux ou mystiques. L'exemple le plus célèbre reste celui de Jésus, décrit dans les Évangiles comme ayant « sué du sang » lors de son agonie à Gethsémani. Aujourd'hui, ce que l'on croyait relever du miracle ou de la légende s'explique en partie par la science.En somme, oui : il est possible, dans certaines circonstances extrêmes, de transpirer du sang. L'hématidrose est rare, mais bien réelle. Et elle nous rappelle combien notre corps et notre esprit sont intimement liés, jusqu'à l'étrangeté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Maintenant, vous savez
Quels sont les signaux pour reconnaître le fascisme ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 4:30


Javier Milei en Argentine, Giorgia Meloni en Italie, Viktor Orban en Hongrie, Alice Wiedel en Allemagne et Marine Le Pen en France : depuis plusieurs années on observe une montée de l'extrême droite dans le monde. Historiquement, l'extrême droite et le fascisme ont souvent partagé les mêmes idées nationalistes et autoritaires Umberto Eco, écrivain et sémiologue italien, a grandi sous le régime de Mussolini. En 1995, il publie un essai intitulé Ur-Fascisme maintenant publié sous le nom Reconnaître le fascime dans lequel il détaille quatorze caractéristiques communes aux mouvements fascistes.  Quels sont les points communs des régimes fascistes ? Ces idées reposent-elle sur la haine ? Et sur la guerre ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : “Femme”, “équité”, ”climat” : quels sont ces mots interdits par Donald Trump ? Quels sont vraiment les motifs d'une OQTF ? Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Ça peut vous arriver
LA QUESTION CONSO - Pourquoi les tranches de jambon sont-elles de plus en plus fines ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 1:35


Historiquement, les tranches de jambon pesaient 50 grammes, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui en grandes surfaces. Mais pourquoi sont-elles de plus en plus fines ? Découvrez la réponse d'Olivier Dauvers dans la question conso ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

SMART TECH
MWC 2025 : 5G privée, photonique, IA... ce qu'il faut retenir !

SMART TECH

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 22:24


Historiquement consacré à la téléphonie mobile, le Mobile World Congress de Barcelone s'est bien diversifié. 5G privée, photonique, smartphones avec équipements solaires, réalité assistée, et bien sûr IA… on fait le point sur cette nouvelle édition 2025. -----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.

Choses à Savoir
Pourquoi parle-t-on de polices de caractères “Sans” ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 2:10


Lorsque l'on parle de typographie, on rencontre souvent les termes « serif » et « sans serif ». Mais d'où vient cette distinction et pourquoi certaines polices de caractères sont-elles appelées « sans » ?Le mot « sans » vient du français et signifie simplement « sans », c'est-à-dire « dépourvu de ». Il est utilisé en typographie pour désigner les polices qui ne possèdent pas d'empattements – ces petites extensions ou "serifs" qui terminent les lettres dans des polices comme Times New Roman ou Garamond.Historiquement, les polices avec empattements sont les plus anciennes. On les retrouve dès l'Antiquité romaine, où les lettres étaient sculptées dans la pierre avec ces petites extensions, facilitant leur lisibilité et leur esthétique. Les typographies serif ont dominé l'impression depuis l'invention de l'imprimerie par Gutenberg au XVe siècle.Mais tout change au XIXe siècle. Avec l'essor de la publicité et de l'affichage, un besoin de typographies plus modernes et percutantes se fait sentir. C'est ainsi qu'apparaissent les polices sans empattements, appelées « sans serif », ou simplement « sans » en anglais. Elles offrent un design plus épuré, minimaliste et lisible à grande échelle.Les premières polices sans-serif notables sont apparues en Angleterre au début du XIXe siècle, souvent appelées « grotesques » en raison de leur apparence inhabituelle à l'époque. Mais c'est au XXe siècle qu'elles connaissent un véritable essor, notamment avec des polices emblématiques comme Helvetica, Arial ou Futura. Leur succès est dû à leur lisibilité sur écran, leur modernité et leur aspect neutre, parfaits pour le design graphique et l'identité visuelle des marques.Aujourd'hui, les polices sans-serif sont omniprésentes, notamment dans le numérique. Elles sont utilisées sur les sites web, les applications et les interfaces de logiciels, car elles restent claires même sur des écrans de petite taille.En résumé, si l'on parle de polices « sans », c'est tout simplement parce qu'elles sont sans empattement ! Un terme hérité du français, qui illustre bien la façon dont la typographie évolue avec les besoins de chaque époque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : le référendum, à quoi ça sert ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 55:52


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frLE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

PARIS CENTRAL - PSG PODCAST
Comment Le PSG Peut DÉTRUIRE LIVERPOOL ?

PARIS CENTRAL - PSG PODCAST

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 15:56


Comment Le PSG Peut DÉTRUIRE LIVERPOOL ? Dans cet épisode de Paris Central, nous analysons comment le PSG pourrait détruire Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Historiquement considéré comme l'un des géants d'Europe, Liverpool montre récemment des signes de faiblesse : un effectif peu profond et la fatigue qui se fait sentir. Sous la houlette de Luis Enrique, le PSG connaît une montée en puissance spectaculaire et est désormais en position d'exploiter ces vulnérabilités. Rejoignez-nous pour une analyse tactique passionnée qui dévoile le plan du PSG pour imposer sa domination et renverser la vapeur contre les Reds dans ce choc décisif ! ⚽️PODCAST FOOTBALL AU COEUR DU PARIS SAINT GERMAIN Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

Choses à Savoir
Pourquoi certains affirment que Jésus n'était qu'un philosophe grec ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:31


La théorie selon laquelle Jésus aurait été un philosophe grec repose sur plusieurs hypothèses et interprétations, bien que cette idée soit loin d'être consensuelle dans les milieux académiques. Elle repose sur l'idée que son enseignement aurait été influencé par la philosophie grecque, voire qu'il aurait été formé dans une tradition philosophique proche du cynisme ou du stoïcisme. Voyons les principaux arguments avancés par cette théorie.1. Jésus et la philosophie grecque : quels parallèles ?Certains chercheurs ont noté des similitudes entre les enseignements de Jésus et certaines écoles de pensée grecques, notamment :- Le cynisme : Cette école, fondée par Antisthène (disciple de Socrate), prônait une vie simple, le rejet des richesses et des conventions sociales. Les cyniques, comme Diogène de Sinope, vivaient dans la pauvreté, méprisaient les institutions et prônaient une vie en accord avec la nature et la vérité. On retrouve des échos de cette pensée dans les paroles de Jésus, qui encourage ses disciples à abandonner leurs biens matériels et à suivre un mode de vie détaché de l'opulence (cf. Matthieu 6:19-21).- Le stoïcisme : Fondé par Zénon de Citium, ce courant philosophique enseignait le contrôle des émotions, la maîtrise de soi et l'acceptation du destin avec sérénité. L'idée de pardonner ses ennemis et de rester impassible face aux épreuves, très présente dans le message de Jésus, rappelle des principes stoïciens.- L'analogie avec Socrate : Comme Jésus, Socrate enseignait de manière orale, se méfiait des institutions religieuses et politiques et acceptait la mort avec calme. Tous deux ont été accusés de corrompre la jeunesse et d'aller à l'encontre des croyances dominantes.2. Jésus a-t-il été exposé à la pensée grecque ?Historiquement, il existe plusieurs raisons de penser que Jésus aurait pu être influencé, directement ou indirectement, par la culture grecque :- La Galilée, une région hellénisée : À l'époque de Jésus, la Palestine faisait partie de l'Empire romain, mais était encore fortement marquée par l'hellénisation, initiée par Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C. Des villes comme Sepphoris, non loin de Nazareth, étaient des centres de culture grecque où les idées philosophiques circulaient.- Le contact avec des Grecs : Dans les Évangiles, on évoque des Grecs cherchant à rencontrer Jésus (Jean 12:20-21), et certaines paraboles (comme celle du bon Samaritain) suggèrent une ouverture vers un auditoire plus large que la seule communauté juive.- L'emploi du grec : Bien que Jésus ait principalement parlé l'araméen, le grec était la langue véhiculaire de l'époque en Méditerranée orientale. Certains chercheurs pensent qu'il aurait pu comprendre le grec et avoir accès aux idées philosophiques grecques3. Une thèse controverséeSi ces parallèles sont intéressants, la majorité des historiens et des théologiens réfutent l'idée que Jésus était un philosophe grec :- Un prophète juif avant tout : Jésus s'inscrit dans la tradition des prophètes juifs, citant les Écritures hébraïques et se positionnant dans un cadre religieux spécifique. Son enseignement repose sur des concepts comme le Royaume de Dieu, qui n'a pas d'équivalent direct dans la philosophie grecque.- Différence de méthode : Contrairement aux philosophes grecs, qui développaient des systèmes de pensée argumentés, Jésus enseignait principalement par des paraboles et des actes symboliques.- Un message eschatologique : Là où la philosophie grecque cherchait souvent la sagesse et la vertu dans cette vie, Jésus annonce un bouleversement imminent du monde et l'instauration du règne divin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Un astéroïde va-t-il s'écraser sur Terre en 2032 ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 1:43


En décembre 2024, la NASA a découvert un astéroïde nommé 2024 YR4, mesurant entre 40 et 100 mètres de diamètre. Les analyses initiales indiquent une probabilité d'impact avec la Terre le 22 décembre 2032, estimée à environ 1,2 %, soit une chance sur 83. Cette probabilité, bien que faible, a conduit les agences spatiales internationales à classer 2024 YR4 au niveau 3 sur l'échelle de Turin, qui évalue le risque d'impact des objets célestes. Ce niveau suggère une attention particulière de la part des astronomes en raison d'une possibilité d'impact capable de causer des destructions localisées.Si un tel astéroïde venait à percuter la Terre, les conséquences seraient significatives mais non cataclysmiques. Un impact libérerait une énergie estimée à environ 8 mégatonnes de TNT, soit plus de 500 fois la puissance de la bombe atomique d'Hiroshima. Cela pourrait dévaster une grande ville et ses environs.Cependant, il est important de noter que ces estimations sont basées sur des observations initiales. À mesure que de nouvelles données seront collectées, notamment lors du prochain passage rapproché de l'astéroïde en 2028, les scientifiques pourront affiner la trajectoire prévue de 2024 YR4. Historiquement, de nombreux astéroïdes initialement considérés comme menaçants ont vu leur risque d'impact réévalué à la baisse après des observations supplémentaires.Les agences spatiales, dont la NASA et l'Agence spatiale européenne (ESA), surveillent activement cet astéroïde. Des groupes internationaux, tels que le Réseau international d'alerte aux astéroïdes (IAWN) et le Groupe consultatif de planification des missions spatiales (SMPAG), ont été activés pour coordonner les observations et envisager des mesures potentielles de défense planétaire, comme la déviation de l'astéroïde.En conclusion, bien que la découverte de 2024 YR4 et sa trajectoire actuelle justifient une surveillance continue, il n'y a pas lieu de paniquer. Les probabilités d'un impact en 2032 restent faibles, et les efforts internationaux sont en place pour affiner les prévisions et, si nécessaire, mettre en œuvre des mesures de protection de notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RTL Soir
CONSO - Tarifs de l'électricité : pourquoi les heures creuses vont changer

RTL Soir

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 1:19


C'est un changement prévu de longue date qui verra le jour à partir de l'automne : les heures creuses vont se déplacer dans l'après-midi. Historiquement, ces périodes de 8 heures, pendant lesquelles l'électricité est moins chère pour certains clients, étaient principalement placées la nuit. La raison est simple : peu de gens consomment pendant la nuit, alors que l'électricité est abondante puisque nos centrales nucléaires fonctionnent 24 heures sur 24. Il fallait donc écouler toute cette électricité en incitant les consommateurs à décaler certaines utilisations (chauffe-eau, lave-linge, lave-vaisselle...). Depuis, la donne a changé. La France a développé d'autres manières de produire de l'électricité. L'énergie solaire, abondante pendant les belles après-midi d'été, est particulièrement bon marché. Pour encourager les consommateurs à l'utiliser, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a donc décidé de décaler davantage d'heures creuses en plein après-midi.

Invité Afrique
«Le départ des troupes françaises n'a jamais été négocié», affirme le chef de la diplomatie du Tchad

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 9:12


« Nous nous en sortirons tout seuls », affirme le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, après la décision de son président, Mahamat Idriss Déby, de faire partir tous les militaires français du Tchad d'ici à la fin de ce mois de janvier. Comment le Tchad réagira-t-il si une nouvelle colonne rebelle attaque à partir de la Libye ou du Soudan ? Le Tchad envisage-t-il un partenariat stratégique avec un autre pays étranger ? Abderaman Koulamallah, à la fois chef de la diplomatie et porte-parole du gouvernement tchadien, répond sans détours aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce lundi à Paris, le président français Emmanuel Macron a dit que le départ des soldats français du continent africain était une initiative de lui-même et a ajouté : « Nous avons proposé aux chefs d'État africains de réorganiser notre présence militaire et, comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce ». Comment vous réagissez ?Abderaman Koulamallah : Bon, d'abord. Les propos dans leur ensemble sont désobligeants et carrément irrespectueux vis-à-vis des chefs d'Etat africains et de l'Afrique tout entière. Nous avons dit que ces propos étaient des propos méprisants vis-à-vis des dirigeants africains et que la France doit comprendre que le temps des colonies est terminé. Pour notre part, la décision du départ des troupes françaises du Tchad est une décision souveraine, qui n'a jamais été négociée avec qui que ce soit, ni avec les dirigeants français, ni avec le président Macron. C'est une décision que le président Mahamat Idriss Déby, le maréchal Mahamat Idriss Déby, a prise et qui est conforme à son programme politique : revisiter les accords de coopération militaire. Nous ne voulons plus de bases militaires sur notre territoire. C'est une décision politique, une décision de souveraineté et une décision pour notre indépendance.Alors vous dites que c'est une décision politique, mais c'est aussi une décision stratégique. À plusieurs reprises ces 20 dernières années, les militaires français, notamment les avions Mirage 2000, ont aidé le gouvernement tchadien à repousser les offensives rebelles. La dernière fois, c'était il y a juste six ans en 2019. Qu'est ce qui se passera en cas de nouvelle tentative d'incursion d'une colonne rebelle en provenance de Libye ou du Soudan ?Mais plus récemment, en 2021, l'armée tchadienne s'est battue toute seule contre les groupes terroristes, qui ont même porté atteinte à la vie de notre cher et bien aimé défunt maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno. Et c'est l'armée tchadienne, avec à sa tête le président de la République de l'époque lui-même, qui a repoussé et anéanti les colonnes rebelles. A ce moment, nous n'avons pas eu besoin de l'aide de la France. Nous avons pris cette décision que vous dites stratégique. Effectivement, c'est stratégique. Je peux vous affirmer que ça, c'est parce que nous avons pesé nos capacités de riposte, de vaincre tout ennemi qui s'aventurerait sur notre territoire. Nous n'avons besoin de personne, que cela soit dit une bonne fois pour toute.Vous n'avez plus besoin de l'appui aérien de la France ?On n'a besoin de l'appui de personne. Nous nous en sortirons tout seuls.Avec peut-être aussi de nouveaux amis sur la scène internationale ? On pense aux Émirats arabes unis qui peuvent éventuellement vous apporter un soutien stratégique ?Mais pourquoi voulez-vous qu'on décide de faire partir une puissance militaire étrangère et de faire les yeux doux à d'autres puissances ? Il n'y aura aucune autre base étrangère sur notre territoire.Dans son discours de lundi à Paris, Emmanuel Macron a dit aussi que la France avait eu raison d'intervenir militairement en Afrique contre le terrorisme en 2013, mais que les dirigeants africains avaient « oublié de dire merci ». Qu'est-ce que vous en pensez ?Mais ça, ce sont des propos qui sont extrêmement blessants, il ne faut pas réduire les relations entre la France et l'Afrique simplement à la lutte contre le terrorisme. Il y a des milliers de soldats africains qui sont morts pour la France et ces propos, comme le président Macron les a dits, sont vexants, humiliants et inacceptables pour les Tchadiens et pour tous les Africains. Nous avons aussi combattu auprès des Français et la France n'a pas toujours dit merci aux soldats africains qui sont morts sur son territoire.Historiquement, en janvier 2013, est-ce que l'intervention française au centre du Mali n'a pas sauvé Bamako qui était menacée par une colonne rebelle de jihadistes ?Vous interrogerez le ministre malien des Affaires étrangères sur cette question, je ne veux pas me prononcer sur cette question.Oui, mais en février 2013, les militaires français et tchadiens combattaient côte à côte dans le nord du Mali contre les jihadistes. A la tête du contingent tchadien, il y avait un certain général Mahamat Idriss Déby, qui est aujourd'hui le président de votre pays…C'est ce qui vous permet de dire que la France n'a pas été la seule puissance à se battre et à sauver, entre guillemets, le Mali. Il y a eu aussi des Africains et notamment des Tchadiens, notamment le président Mahamat Idriss Déby, qui se sont battus pour notre liberté collective.Donc vous ne dénoncez pas l'intervention militaire française au Mali en 2013 ?Je n'ai pas à me prononcer sur la présence militaire française au Mali. Je laisse aux Maliens le soin de savoir si cette présence militaire au Mali était bénéfique pour eux ou pas.À lire aussiPropos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique: «Un président vexé car il estime avoir fait le maximum»

Invité Afrique
La Centrafrique est «en train de rechercher la paix, elle est fragile», dit Mgr Dieudonné Nzapalainga

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 5:13


C'est l'un des 253 cardinaux, donc l'un des 253 chefs de l'Église catholique. Mgr Dieudonné Nzapalainga est le cardinal-archevêque de Bangui et il célèbre mercredi 25 décembre matin la messe de Noël dans la cathédrale de son diocèse. Quel message a-t-il aux fidèles de confession catholique, mais aussi à tous les croyants de toutes les autres religions de Centrafrique, notamment aux musulmans ? En ligne de la capitale de la République centrafricaine, le cardinal-archevêque de Bangui répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est votre message en ce jour de Noël ?Mgr Dieudonné Nzapalainga : Eh bien, le message de ce jour de Noël, la République centrafricaine est un pays qui a connu la souffrance, le dénouement, la pauvreté. Je peux dire même l'extrême misère à cause de la guerre. Et nous sommes en train de rechercher la paix. Elle est fragile, et cette paix fragile pour nous, Dieu nous la donne en cet enfant Jésus qui arrive tout petit. Et si nous accueillons ce petit, l'enfant Jésus dans notre cœur, nous devenons les artisans de paix. Nous sommes appelés, par nos paroles, par nos comportements, notre manière d'être, à semer la paix. Sans la paix, il n'y aura pas de développement. Sans la paix, il n'y aura pas d'éducation. Sans la paix, il n'y aura pas de santé. Sans la paix, il n'y aura pas de transformation. Alors cette paix, pour moi, c'est comme un cadeau, un don qui arrive du ciel. Et c'est à chacun d'exprimer sa disponibilité pour la recevoir. À tous les chrétiens, je leur dis : oui, Dieu nous aime. Il ne nous aime pas théoriquement ni abstraitement. Il nous aime concrètement, historiquement, en s'incarnant pour nous. Il nous appelle à retrouver le sens de la réconciliation, pour ne pas dire la paix retrouvée.Les années 2013/2014 ont été marquées par de très violents affrontements entre les Séléka à dominante musulmane et les anti-balaka à dominante chrétienne. Est-ce que ce conflit intercommunautaire, mais aussi interreligieux, est dépassé, dix ans après ?Moi, je m'étais toujours positionné en disant que ce n'est pas un conflit interreligieux. C'est une recherche de pouvoir, une manipulation des religions à des fins politiques. Il faut considérer cela autrement que de dire que ce sont les chrétiens, les leaders religieux, qui déclenchent la guerre avec leurs frères musulmans. Ça n'a pas été le cas chez nous. Nous devons plutôt œuvrer à apaiser les cœurs de nos fidèles, afin qu'ils s'estiment, se respectent, s'accueillent mutuellement et travaillent ensemble pour le développement de ce pays. Historiquement, nous avons toujours vécu ensemble, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui consiste à considérer le frère musulman comme un ennemi. Bien au contraire, c'est un frère qui a quelque chose à apporter. Nous devons considérer les musulmans comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis. De leur côté, les musulmans doivent entreprendre la même démarche : considérer les chrétiens comme des frères à aimer, à estimer, et à respecter, et non comme des ennemis.Est-ce que la visite en novembre 2015 du pape François à Bangui, à la cathédrale, mais aussi à la grande mosquée du « Kilomètre 5 », a aidé à la réconciliation des cœurs ?Je pense que la visite du pape était aussi un cadeau venu du ciel. Il a bravé les considérations humaines. Vous venez dans un pays en guerre, et il est venu. Il a touché du doigt la réalité. Il a appelé musulmans et chrétiens à ne pas se regarder en chiens de faïence, mais à regarder dans la même direction. En venant à la mosquée et à la cathédrale, il a ouvert la porte de nos cœurs pour permettre aux fidèles, qui avaient le cœur rempli de haine ou de vengeance, de laisser l'amour pénétrer et espérer travailler ensemble. Je crois que sa visite a été une bénédiction pour notre pays. Pour la petite histoire, un imam nous avait dit : « Le pape n'est pas venu pour vous, les chrétiens, mais pour nous, les musulmans, parce qu'il nous a permis de sortir du "Kilomètre 5" pour aller en ville ». Et aujourd'hui, tous les musulmans vaquent à leurs occupations. Ils peuvent aller à l'est, à l'ouest, au nord, au sud, et circuler dans tout le pays.Un an après sa visite à Bangui, le pape vous a élevé à la dignité de cardinal. Quel était le sens de cette décision ?Moi, j'ai toujours pensé que Dieu se penche sur les pauvres, les petits et les abandonnés. Voilà un pays petit, abandonné, délaissé. Que le pape ait osé venir ici, c'est comme un appel. Et le pape m'appelle à ce service. J'ai considéré cet appel comme un don de Dieu en disant : voilà, Dieu appelle un pauvre à venir à la table. Et moi, j'ai répondu oui en disant : « Je viens avec un cœur pauvre pour me mettre à la table du service de mes frères et de mes sœurs au nom de la paix ».Vous dites souvent qu'il y a une petite élite qui essaie d'accaparer tous les biens et un peuple qui souffre dans la pauvreté. Est-ce que c'est la raison pour laquelle, l'an dernier, vous vous êtes opposé au changement de Constitution qui permet aujourd'hui au président Touadéra de pouvoir se présenter à un troisième mandat ?Moi, j'ai toujours pris parti pour les pauvres, pour les démunis, et je me considère comme la voix des sans-voix. Et à chaque fois que la vie des pauvres est touchée, je me sens concerné ; au risque d'être incompris, au risque de ma vie. C'est mon rôle, comme prophète, de dire, à temps et à contretemps, le message qui rappelle la direction que nous sommes appelés à suivre.Malgré les risques que vous prenez ?Oui, malgré les risques que je prends.Et pourquoi assumez-vous ce risque, Monseigneur ?Je l'assume à la suite du Christ, qui n'a pas gardé sa vie pour lui-même, mais l'a donnée. Quand on aime Jésus-Christ, on doit être prêt à donner sa vie. On doit être prêt à le suivre. Le disciple n'est jamais devant, il est derrière. Et moi, je me mets à sa suite avec joie, pour dire : je porte dans mon cœur la mission reçue de mon maître.

Lenglet-Co
L'ECO & YOU - Qu'est-ce que le "rallye du Père-Noël" à la bourse ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 3:10


Historiquement, on constate que les marchés financiers ont tendance à progresser en fin d'année. C'est ce qu'on appelle le "Rallye du Père-Noël". Est-ce qu'on a une chance d'en connaître un cette année ? Est-ce que le CAC 40 va progresser entre Noël et le Nouvel An ? Ecoutez L'éco & You du 16 décembre 2024.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Combien de frannciliens habitent en pavillon ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 1:31


En Île-de-France, environ un quart des habitants résident dans des pavillons, soit des maisons individuelles. Cette proportion est notablement inférieure à la moyenne nationale, où près de 60% des ménages vivent en maison individuelle. Cette différence s'explique principalement par la densité urbaine élevée de la région parisienne et la prédominance des immeubles collectifs. Selon les données de l'Insee, l'Île-de-France comptait environ 12 millions d'habitants en 2023. Ainsi, avec 25% de la population vivant dans des pavillons, cela représente environ 3 millions de Franciliens. Cette répartition varie toutefois selon les départements : les zones périphériques, comme la Seine-et-Marne ou les Yvelines, affichent une proportion plus élevée de maisons individuelles, tandis que Paris intra-muros en compte très peu. Plusieurs facteurs influencent cette distribution. Historiquement, l'urbanisation rapide de la région a favorisé la construction d'immeubles pour répondre à la demande croissante de logements. De plus, le coût élevé du foncier en Île-de-France rend l'accès à la propriété individuelle plus difficile pour de nombreux ménages. Néanmoins, la crise sanitaire a renforcé l'attrait pour les maisons avec jardin, poussant certains Franciliens à s'éloigner des centres urbains pour bénéficier d'un cadre de vie plus spacieux. En conclusion, bien que la maison individuelle soit moins répandue en Île-de-France qu'au niveau national, elle demeure le mode d'habitat d'environ un quart des Franciliens, soit environ 3 millions de personnes. Cette proportion reflète les spécificités urbaines et économiques de la région, tout en soulignant une aspiration persistante des habitants pour ce type de logement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Activer l'économie circulaire
#72 - Comment une plante peut permettre de préparer l'après pétrole ? avec Alexis Chanebau

Activer l'économie circulaire

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 42:40


Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Aujourd'hui, Brieuc accueille Alexis Chanebau et l'interroge sur l'importance du chanvre dans notre quotidien et son potentiel pour un avenir plus durable. Le chanvre, souvent méconnu ou mal compris, pourrait-il être la clé pour résoudre certains des défis environnementaux actuels ?Alexis est un chercheur passionné et un véritable expert du chanvre. Ayant exploré divers métiers tout au long de sa carrière, il s'est finalement consacré à l'étude de cette plante fascinante. Son parcours atypique l'a mené à découvrir les innombrables applications du chanvre, du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Au fil des années, Alexis a accumulé une vaste collection d'archives et d'anecdotes historiques, qu'il partage généreusement dans cet épisode.Le chanvre, utilisé depuis des millénaires, pourrait jouer un rôle central dans la transition vers une économie plus verte. Voici un aperçu de ses différentes applications :Le chanvre est une plante aux applications variées, allant du textile à l'alimentation, en passant par la construction et l'énergie. Il est reconnu pour sa robustesse et ses propriétés écologiques, comme une faible consommation d'eau et l'absence de besoin en pesticides.Le chanvre a joué un rôle crucial dans l'histoire, notamment en France. Il était utilisé pour fabriquer des cordes, des voiles et des vêtements. Des figures historiques comme Jeanne d'Arc et Saint-Yves ont été associées à son utilisation.Des innovations modernes, comme la transformation du chanvre en hydrogène pour l'énergie, montrent son potentiel. Cependant, des obstacles réglementaires liés à sa teneur en THC limitent son exploitation.Le chanvre est une alternative écologique au coton, nécessitant moins d'eau et aucun pesticide. Il a le potentiel de contribuer à la réduction de l'empreinte carbone dans divers secteurs industriels.Historiquement utilisé dans la médecine, le chanvre possède des propriétés bénéfiques, surtout pour les maladies comme l'épilepsie et la sclérose en plaques. Son équilibre en oméga-3 et oméga-6 en fait un excellent complément alimentaire.Le chanvre a été la toile de fond de nombreux chefs-d'œuvre artistiques, avec 85% des toiles du Louvre avant les impressionnistes réalisées en chanvre. Il a également été un matériau de choix pour les grands peintres et artisans à travers les siècles.Retrouvez les 2 ouvrages d'Alexis consacrés au chanvre.Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré.

Choses à Savoir
Pourquoi les Chinois boivent-ils de l'eau chaude ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:08


En Chine, boire de l'eau chaude est une tradition culturelle profondément enracinée, associée à des bienfaits pour la santé, et qui trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise ainsi que dans des pratiques sociales et pratiques anciennes. Origines dans la médecine traditionnelle chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise (MTC) place un fort accent sur l'équilibre du corps, notamment par les principes du yin et du yang et des « cinq éléments ». Dans cette philosophie, la consommation d'eau chaude est considérée comme bénéfique pour maintenir l'équilibre interne. L'eau chaude est réputée aider le corps à conserver son « qi » (l'énergie vitale) et à éviter les déséquilibres causés par le froid ou l'humidité. Selon la MTC, boire de l'eau froide peut « refroidir » l'estomac et l'intestin, affaiblissant le métabolisme et ralentissant la digestion, tandis que l'eau chaude favorise le bon fonctionnement des organes digestifs en relaxant et en stimulant le flux sanguin. Bienfaits pour la digestion et la circulationAu-delà des concepts de la médecine chinoise, de nombreux Chinois estiment que boire de l'eau chaude aide la digestion et la circulation. L'eau chaude, bue après les repas, est perçue comme un moyen de faciliter la digestion des aliments gras et de soutenir les fonctions digestives. Certaines études scientifiques modernes appuient cette idée, indiquant que l'eau chaude pourrait aider à apaiser les muscles du système digestif et à améliorer la circulation sanguine, ce qui soutient le métabolisme. Prévention des maladies et de la fatigueEn Chine, on croit aussi que boire de l'eau chaude protège le corps contre les maladies. Historiquement, avant que les systèmes modernes de purification de l'eau ne soient disponibles, faire bouillir l'eau était une méthode efficace pour tuer les germes et éviter les infections. Cela a sans doute contribué à renforcer l'habitude de boire de l'eau chaude, perçue comme plus « saine » et sans risque. De plus, boire de l'eau chaude est recommandé pour prévenir des symptômes courants, comme les rhumes ou la fatigue, en maintenant le corps « au chaud » et résistant aux infections. Habitude et influence socialeL'habitude de boire de l'eau chaude est si ancrée que les Chinois peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi d'autres cultures préfèrent l'eau froide. Cette habitude est encore encouragée par les familles, les écoles et même les lieux de travail, où des distributeurs d'eau chaude sont communs. Cela fait partie intégrante du mode de vie chinois, ce qui perpétue cette pratique au-delà des générations. En somme, boire de l'eau chaude en Chine n'est pas seulement une question de goût, mais un mélange de pratiques culturelles, de croyances en la santé et de prévention, qui a été transmis de génération en génération et qui reste populaire dans la société contemporaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le débat des grandes voix
Protocole de sécurité XXL du match France-Israël, au Stade de France, pour une affluence attendue historiquement basse

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 10:45


Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.

Choses à Savoir
Pourquoi dit-on un "vernissage" pour l'inauguration d'une exposition ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 2:34


Le terme "vernissage" est utilisé pour désigner l'inauguration d'une exposition artistique, et son origine remonte au XVIIIe siècle, en France. À cette époque, les artistes peintres avaient l'habitude d'appliquer une dernière couche de vernis sur leurs tableaux avant de les présenter au public. Le vernis, qui est une fine couche transparente, permettait de protéger les peintures tout en rehaussant les couleurs et en ajoutant un aspect brillant. Le jour où les artistes appliquaient cette dernière touche était souvent celui qui précédait l'ouverture officielle de l'exposition, et les mécènes, critiques, et amis étaient invités à voir les œuvres dans leur état final. Historiquement, ce processus avait également un aspect social : les artistes et invités participaient à cette étape finale, souvent dans un cadre intime et privé. Le vernis était appliqué à la main, parfois en présence des mécènes ou de quelques invités privilégiés qui avaient l'occasion de discuter avec l'artiste de son travail et de son processus créatif. Cela marquait un moment important, car c'était souvent la première fois que l'œuvre achevée était dévoilée. Au fil du temps, l'usage du mot "vernissage" s'est généralisé pour désigner le premier jour d'une exposition, et il a fini par symboliser l'inauguration de celle-ci. Même si l'application du vernis n'était plus nécessaire, la tradition du vernissage a perduré, devenant un événement où les visiteurs peuvent rencontrer les artistes, échanger des idées, et célébrer le lancement de l'exposition dans une ambiance festive. Puisque nous aprlons d'exposition, savez-vouis ce que veut dire lle verbe "bonnardiser" ? C'est un néologisme inspiré du comportement unique du peintre Pierre Bonnard, un peintre français post-impressionniste à cheval sur le 19e et 20e sicele. Bonnard était en effet connu pour son habitude obsessive de retoucher ses tableaux de manière répétée, même après qu'ils aient été exposés, vendus, ou accrochés chez des collectionneurs. Une manie qui illustre son perfectionnisme et son insatisfaction constante face à son propre travail, toujours à la recherche de la couleur parfaite, de l'effet exact ou de la luminosité souhaitée. En ce sens, "bonnardiser" signifie apporter des modifications répétées et continues à une œuvre, même après qu'elle soit considérée comme "terminée". Ce terme est devenu synonyme de perfectionnisme maniaque dans le monde de l'art, évoquant la difficulté de laisser aller un travail ou de l'accepter tel qu'il est. Dans un sens plus large, "bonnardiser" pourrait également s'appliquer à toute activité où une personne revient constamment sur son travail, le modifiant encore et encore, à la recherche d'une perfection insaisissable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Quelle est la différence entre seppuku et harakiri ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 2:52


Le seppuku et le hara-kiri désignent tous deux une forme de suicide rituel au Japon pratiqué principalement par les samouraïs. Bien que ces deux termes soient parfois utilisés de manière interchangeable, il existe des différences dans leurs connotations et leur usage, tant linguistiquement qu'historiquement. 1. Origine et signification des termesLe terme seppuku (切腹) est un mot sino-japonais composé des caractères "切" (setsu, signifiant "couper") et "腹" (fuku, signifiant "ventre"). Il fait référence à l'acte de s'ouvrir le ventre. En revanche, hara-kiri (腹切り) est une version plus familière ou vulgaire du terme, littéralement "couper le ventre" dans l'ordre japonais. En somme, les deux termes désignent la même action, mais seppuku est un terme plus formel, utilisé dans un contexte rituel et codifié, tandis que hara-kiri est plus courant et peut avoir une connotation plus brutale ou désinvolte. 2. Contexte historique et rituelLe seppuku est un acte de suicide rituel profondément ancré dans la tradition des bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Il était pratiqué pour préserver l'honneur après une défaite militaire, éviter la capture par l'ennemi, ou expier une faute grave. Le seppuku suivait un rituel extrêmement codifié. Le samouraï, vêtu de blanc, s'asseyait dans une posture spécifique, puis s'ouvrait le ventre à l'aide d'un tantō (un couteau court). Le but était de démontrer son courage, son contrôle de soi et sa loyauté. La procédure pouvait être accompagnée d'un second (appelé kaishakunin) qui décapitait rapidement le samouraï pour lui éviter des souffrances trop longues après l'ouverture du ventre. Le hara-kiri, quant à lui, désigne généralement le même acte d'ouverture du ventre, mais sans la connotation rituelle stricte. Ce terme a été popularisé par les étrangers au Japon au cours du XIXe siècle et est souvent employé dans un contexte moins formel pour désigner un suicide par disembowelment. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Japonais eux-mêmes préfèrent largement utiliser le terme "seppuku", qui est considéré comme plus noble et respectueux. 3. Seppuku dans la culture japonaiseLe seppuku est resté un symbole puissant dans l'histoire et la culture japonaise. Historiquement, l'un des exemples les plus célèbres est celui de Minamoto no Yorimasa en 1180, le premier seppuku formellement enregistré dans l'histoire japonaise, pratiqué pour éviter la capture après une défaite. D'autres exemples célèbres incluent le seppuku de la bande des 47 rōnin en 1703, qui suivit le suicide de leur maître pour restaurer leur honneur. Au-delà des samouraïs, le seppuku a parfois été utilisé par des militaires et des civils, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, où des officiers japonais se donnaient la mort pour éviter la reddition. Plus récemment, l'écrivain et nationaliste Yukio Mishima commit seppuku en 1970, en signe de protestation contre la modernisation du Japon. 4. Distinction culturelle et éthiqueEn résumé, la différence principale entre seppuku et hara-kiri réside dans le niveau de formalité et de respect accordé à chaque terme. Le seppuku est considéré comme un acte noble, codifié par des siècles de traditions samouraïs, tandis que le hara-kiri est souvent perçu comme un terme plus vulgaire ou descriptif. Si les deux termes renvoient à l'acte d'ouvrir le ventre, leur usage dépend du contexte, de l'époque et des perceptions culturelles autour de cet acte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Quelle est la différence entre seppuku et harakiri ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 2:52


Le seppuku et le hara-kiri désignent tous deux une forme de suicide rituel au Japon pratiqué principalement par les samouraïs. Bien que ces deux termes soient parfois utilisés de manière interchangeable, il existe des différences dans leurs connotations et leur usage, tant linguistiquement qu'historiquement. 1. Origine et signification des termesLe terme seppuku (切腹) est un mot sino-japonais composé des caractères "切" (setsu, signifiant "couper") et "腹" (fuku, signifiant "ventre"). Il fait référence à l'acte de s'ouvrir le ventre. En revanche, hara-kiri (腹切り) est une version plus familière ou vulgaire du terme, littéralement "couper le ventre" dans l'ordre japonais. En somme, les deux termes désignent la même action, mais seppuku est un terme plus formel, utilisé dans un contexte rituel et codifié, tandis que hara-kiri est plus courant et peut avoir une connotation plus brutale ou désinvolte. 2. Contexte historique et rituelLe seppuku est un acte de suicide rituel profondément ancré dans la tradition des bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Il était pratiqué pour préserver l'honneur après une défaite militaire, éviter la capture par l'ennemi, ou expier une faute grave. Le seppuku suivait un rituel extrêmement codifié. Le samouraï, vêtu de blanc, s'asseyait dans une posture spécifique, puis s'ouvrait le ventre à l'aide d'un tantō (un couteau court). Le but était de démontrer son courage, son contrôle de soi et sa loyauté. La procédure pouvait être accompagnée d'un second (appelé kaishakunin) qui décapitait rapidement le samouraï pour lui éviter des souffrances trop longues après l'ouverture du ventre. Le hara-kiri, quant à lui, désigne généralement le même acte d'ouverture du ventre, mais sans la connotation rituelle stricte. Ce terme a été popularisé par les étrangers au Japon au cours du XIXe siècle et est souvent employé dans un contexte moins formel pour désigner un suicide par disembowelment. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Japonais eux-mêmes préfèrent largement utiliser le terme "seppuku", qui est considéré comme plus noble et respectueux. 3. Seppuku dans la culture japonaiseLe seppuku est resté un symbole puissant dans l'histoire et la culture japonaise. Historiquement, l'un des exemples les plus célèbres est celui de Minamoto no Yorimasa en 1180, le premier seppuku formellement enregistré dans l'histoire japonaise, pratiqué pour éviter la capture après une défaite. D'autres exemples célèbres incluent le seppuku de la bande des 47 rōnin en 1703, qui suivit le suicide de leur maître pour restaurer leur honneur. Au-delà des samouraïs, le seppuku a parfois été utilisé par des militaires et des civils, notamment durant la Seconde Guerre mondiale, où des officiers japonais se donnaient la mort pour éviter la reddition. Plus récemment, l'écrivain et nationaliste Yukio Mishima commit seppuku en 1970, en signe de protestation contre la modernisation du Japon. 4. Distinction culturelle et éthiqueEn résumé, la différence principale entre seppuku et hara-kiri réside dans le niveau de formalité et de respect accordé à chaque terme. Le seppuku est considéré comme un acte noble, codifié par des siècles de traditions samouraïs, tandis que le hara-kiri est souvent perçu comme un terme plus vulgaire ou descriptif. Si les deux termes renvoient à l'acte d'ouvrir le ventre, leur usage dépend du contexte, de l'époque et des perceptions culturelles autour de cet acte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le seum du jour - Bruno Poncet : “Historiquement cette boite-là devait être populaire, dans le vrai sens du terme, ce n'est plus le cas. C'est un vrai sujet !” - 02/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 0:06


Aujourd'hui, Sabrina Agresti Roubache, Bruno Poncet et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : le secrétaire général de l'ONU réagit à l'absence de financement de la «MMAS»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 30:00


Au micro de RFI, Antonio Guterres estime que réfléchir à transformer la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS) en opération de maintien de la paix n'est pas une solution optimale. C'est le secrétaire d'État américain Antony Blinken qui avait émis cette suggestion afin de garantir un financement pérenne. Le gouvernement de Garry Conille qui vient de franchir les 100 jours à la tête du pays, y est favorable. Lors d'une conférence de presse en amont de la « semaine de haut niveau de l'ONU (du 23 au 27 septembre 2024), Antonio Guterres a confié toute sa frustration au sujet du dossier haïtien. L'avenir de la mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya sera au cœur des discussions. Les États-Unis et le Canada peinent à rassembler des financements de la part d'autres pays. Seuls six États ont contribué à hauteur de 68 millions de dollars, en plus des aides en équipements et formations, précise notre correspondante à New-York Carrie Nooten. Pour mettre la pression au reste de la communauté internationale, le chef de la Diplomatie américaine a suggéré de réfléchir à transformer cette force en mission de maintien de la paix. « C'est un peu difficile de comprendre qu'on puisse discuter une opération de maintien de la paix là où il n'y a pas de paix à maintenir, seulement parce qu'apparemment il n'est pas possible de trouver l'argent nécessaire pour une des situations humanitaires plus désastreuses dans le monde », a réagi, amer, Antonio Guterres. Au micro de RFI, le secrétaire général de l'ONU prend par ailleurs note de la nomination cette semaine de sept des neuf membres du Conseil électoral provisoire haïtien. Il encourage les organisations des droits humains et des droits des femmes à désigner leurs candidats pour le rendre pleinement opérationnel, rapporte Carrie Nooten.Garry Conille tire le bilan de ses cent joursLe bilan des cent premiers jours du gouvernement de Garry Conille a fait l'objet jeudi (19 septembre 2024) d'un documentaire réalisé par la Primature, résumant les réalisations de l'équipe investie le 12 juin dernier. Garry Conille a insisté d'abord sur « les efforts qui ont permis d'après lui, la formation d'un gouvernement en un temps record, avec un pourcentage de plus 35% de femmes ». Il a également souligné « la mise en place d'une feuille de route pour chaque ministère alignée sur les priorités de l'Accord du 3 avril, l'adoption d'un budget rectificatif axé sur le social et la sécurité et qui inclut des programmes d'urgence financé par le FMI », peut-on lire dans le Nouvelliste. Satisfecit encore sur le lancement des enquêtes et audits initiés dans plusieurs ministères, dans un contexte où de nombreuses affaires de corruption ont éclaté ces dernières semaines. Dans la ligne de mire de l'exécutif, il y a les élections avec le projet d'engager un « expert pouvant aider à relancer la machine électorale et faire l'inventaire des besoins du Conseil électoral », souligne encore le Nouvelliste. S'il a cherché à faire preuve d'optimisme afin d'inciter l'ensemble des Haïtiens à participer à la recherche de solutions, Garry Conille a rappelé un constat, celui de l'effondrement de l'État. Kamala chez OprahAux États-Unis, la vice-présidente et candidate démocrate à l'élection présidentielle était invitée chez la célèbre présentatrice américaine noire Oprah Winfrey. « On a eu droit à un publireportage de 90 minutes », résume USA Today. L'évènement baptisé « Unite for America » [s'unir pour l'Amérique], avait tout du manifeste pro Kamala Harris. Les deux femmes ont discuté de « questions allant de l'immigration à l'économie, en passant par les droits reproductifs », un thème central de sa campagne. Oprah Winfrey s'est dite « surprise d'apprendre, lors du débat présidentiel de la semaine dernière, que Kamala Harris possédait une arme à feu », relate USA Today. « Si quelqu'un entre par effraction dans ma maison, il se fera tirer dessus », a alors lâché la candidate dans un rire, avant de se reprendre. Et de préciser qu'elle était « en faveur du deuxième amendement tout en étant pour l'interdiction des armes d'assaut ». Il n'y a pas de contradiction si on en croit le Wall Street Journal. Porter des armes n'est pas l'apanage des Républicains. « Historiquement, il n'était pas rare que les démocrates possèdent des armes à feu, mais beaucoup d'entre eux vivaient dans des zones rurales », rappelle le quotidien parti à la rencontre de nouveaux adeptes. À Charlottesville, en Virginie, « l'Association nationale afro-américaine des armes à feu, non partisane, compte environ 48 000 membres » et son fondateur, Philip Smith, raconte au journal que « les incidents avec la police et les affrontements avec les nationalistes blancs ont stimulé le nombre des membres ». Une nouvelle adepte, Alejandra Mendez, interrogée par le journal « trouve hypocrite que les critiques, souvent des amis progressistes, affirment leur droit constitutionnel à la liberté d'expression, mais rejettent un autre droit constitutionnel, celui de de posséder des armes à feu », témoigne la jeune femme dans le Wall Street Journal.En novembre, rien n'indique que Kamala Harris engrangera le vote de l'électorat afro-américain. Une frange courtisée et de plus en plus séduite par le camp adverse, celui de Donald Trump. Cette semaine, dans le feuilleton musical, Julien Grossot, co-auteur du livre «Rock'n'Road Trip – les États Unis en 1 000 chansons de l'Alabama au Wyoming», revient en chansons sur une histoire de douleurs et de luttes, celle des Noirs et de l'Amérique.Le journal de la 1èreEn Martinique, les commerçants de Fort-de-France ont participé jeudi (19 septembre 2024), à leur manière, au combat « contre la vie chère ».  

Invité Afrique
Sénégal: «Ce n'est pas une surprise, on s'attendait bien évidemment à une dissolution»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 4:26


Au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, hier, jeudi 12 septembre au soir, la dissolution de l'Assemblée nationale, dont la majorité lui était hostile. Après la présidentielle du 24 mars dernier, les Sénégalais retourneront donc aux urnes, le 17 novembre prochain, pour élire leurs députés. Le chef de l'État était-il vraiment obligé de dissoudre ? Et son parti, le Pastef, ne prend-il pas un risque en allant à ces législatives ? Mamadou Lamine Sarr est enseignant-chercheur à l'université numérique Cheikh Amidou Kane. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mamadou Lamine Sarr, êtes-vous êtes surpris par l'annonce de cette dissolution ? Mamadou Lamine Sarr : Non, ce n'est pas une surprise en soi. On s'attendait à cette dissolution. La question qui se posait, c'était quand et comment il allait le faire. Mais on s'attendait bien évidemment à une dissolution parce que le président n'avait pas tous les moyens pour agir et mettre en place sa politique. Donc en soi, ce n'est pas une surprise.Mais le président a quand même eu des mots assez sévères contre la majorité parlementaire, qu'il a accusée de « ramer à contre-courant de la volonté du peuple » et d'être dans une culture de « blocage ».Oui, ce sont des mots qui peuvent sembler effectivement durs, notamment pour l'opposition. Mais je pense que cela illustre la polarisation encore forte, du fait que l'opposition et la majorité présidentielle n'ont jamais su trouver un point d'équilibre, qu'on peut appeler un point républicain, pour discuter des grands sujets. D'une part, l'opposition n'a peut-être pas encore admis totalement sa défaite à l'élection présidentielle. Et d'autre part, le camp présidentiel, le camp du président Diomaye Faye, peut-être pressé également de répondre aux attentes des Sénégalais, n'a pas également été peut-être assez à l'écoute de l'opposition. Donc, on a un « discours de sourds », une discussion de sourds malheureusement.Est-ce que les derniers votes à l'Assemblée nationale ont montré que la situation était bloquée ? Oui, tout à fait. Les derniers projets de lois qui ont été rejeté, notamment sur la dissolution de deux organes de l'État du Sénégal et le positionnement de l'opposition, ont illustré cela. Donc, inévitablement, je pense que s'il y avait eu une autre issue sur ce projet de loi-là, peut-être que des discussions et des échanges auraient été plus possibles et que peut être cela aurait permis au président de ne pas dissoudre tout de suite le Parlement en prenant cela comme gage de bonne foi de l'opposition. Mais dans son discours, il l'a dit, c'est vraiment peut-être ces deux dernières semaines qui ont fait que cette décision était inéluctable pour le président de la République.Et si le président n'avait pas dissous, l'Assemblée aurait-elle essayé de faire passer une motion de censure contre son gouvernement ?En tout cas, oui, c'est une menace qui a été brandie par l'opposition. Donc, à mon avis, autant on peut critiquer le comportement peut-être, ou certains discours du camp présidentiel, autant également on peut se plaindre en tout cas d'un certain type de discours. Voilà que le Premier ministre n'est pas encore là, n'a pas encore fait de déclaration de politique générale, et on parle déjà de motion de censure, et cetera. Donc on ne montre pas, à mon avis, en disant cela, à un pas vers des échanges qui seraient fructueux et qui seraient bénéfiques à la population sénégalaise.Alors, après trois mois de bras de fer avec l'Assemblée nationale, le Premier ministre Ousmane Sonko avait finalement accepté ces derniers jours de faire sa déclaration de politique générale devant la Chambre. Cette déclaration devait avoir lieu ce vendredi 13, mais après la dissolution annoncée hier soir par le président, est-ce que cette déclaration de politique générale tient toujours ? À mon avis, non. On pourrait avoir confirmation avec nos amis constitutionnalistes ou juristes. Mais non. Dès l'instant que le Parlement est dissous, je pense que les dés sont jetés.Alors, pour ces élections législatives annoncées le 17 novembre, le parti au pouvoir Pastef semble partir très confiant, notamment parce que son candidat, Bassirou Diomaye Faye, a obtenu 54 % des voix à la présidentielle de mars dernier. Mais est-ce que le Pastef ne risque pas quand même d'être victime d'usure du pouvoir ? A mon avis, il serait peut-être un peu trop tôt de parler d'usure du pouvoir. C'est là tout le défi d'ailleurs, c'est la teneur du discours que le Pastef va servir aux Sénégalais en leur disant : « vous nous avez élus avec une forte majorité au premier tour. Donc, si vous voulez qu'on mette en place nos réformes en faveur de l'emploi, on a besoin de cette majorité au Parlement ». C'est ce discours-là, à mon avis, qui sera servi aux Sénégalais. Donc, la forte coalition avec le Pastef, mais aussi avec d'autres partis qui ont porté le président Diomaye Faye au pouvoir, va se préparer. Même chose pour l'opposition, même si elle semble peut-être un peu plus divisée aujourd'hui. Mais c'est ça qui risque en tout cas de faire vivre la campagne jusqu'aux élections du 17 novembre.Donc vous ne pensez pas que les Sénégalais vont changer d'avis entre le mois de mars et le mois de novembre ? Si je devais parier, je dirais que les Sénégalais ont quand même l'habitude, après avoir élu un président, de lui donner la majorité qu'il souhaite. Généralement, c'est ça qui se fait. En termes d'élections politiques au Sénégal, il ne faut jamais dire jamais. Mais je pense que, si le parti au pouvoir arrive à faire passer son discours, il a de fortes chances effectivement d'avoir au moins une majorité. Ça a été le cas avec Abdou Diouf, ça a été le cas avec Abdoulaye Wade, ça a été le cas avec Macky Sall. Donc je ne pense pas que, entre-temps, le président Diomaye Faye ait pu faire de mauvais choix qui lui coûteraient en tout cas son positionnement auprès des Sénégalais. Historiquement, les présidents du Sénégal ont toujours eu quand même, à un moment, juste après leur élection, notamment, la possibilité d'avoir un Parlement qui puisse les aider à mettre en place leur politique.

Le Super Daily
Micro-trottoirs : pourquoi le format cartonne autant sur les réseaux sociaux ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 18:14


Épisode 1178 : C'est simple, c'est le format du moment.Impossible de passer plus de 5 minutes sur TikTok ou Instagram sans tomber sur une vidéo micro-trottoir.Plus frappant encore, je vous mets au défi de remonter la rue de la République à Lyon ou de trainer quartier des Halles à Paris sans vous faire tendre un micro par une créatrice ou un créateur. C'est une folie ! Les micro trottoirs sont partout.Le micro-trottoir, technique consistant à interviewer des passants sur des sujets variés, est en train de conquérir les réseaux sociaux. Historiquement utilisé dans un contexte journalistique, il a su se réinventer pour s'adapter aux plateformes digitales, devenant un format incontournable pour les créateurs de contenu et les marques. Sur TikTok, par exemple, le hashtag #microtrottoir comptabilise des milliards de vues, un indicateur puissant de sa popularité croissante .—Des courtes interviews, souvent spontanées, réalisées dans la rue, donnant la parole aux passants.Ultra populaire sur les plateformes : TikTok, YouTube et Instagram utilisent massivement ce format.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vacarme - La 1ere
Fanfares 4/5 - Les cuivres de la discorde

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 18, 2024 24:46


En Valais central, la plupart des villages comptent deux fanfares rattachées aux deux camps politiques: les radicaux et les démocrates-chrétiens (Le Centre). Historiquement, elles permettaient de soutenir leur candidat lors des élections et d'animer les événements politiques. Mais elles étaient surtout liées à des familles et à des clans. Que reste-t-il de ces tensions historiques ? Pourrait-on imaginer que ces fanfares collaborent ? Reportages Quentin Bohlen Réalisation David Golan Production Laurence Difélix

Choses à Savoir
Pourquoi les pirates sont-ils souvent représentés avec un perroquet ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jul 21, 2024 2:01


Les pirates sont souvent représentés avec un perroquet sur l'épaule pour plusieurs raisons historiques, culturelles et symboliques.La représentation populaire des pirates avec des perroquets provient en grande partie de la littérature et des œuvres de fiction. Le roman de Robert Louis Stevenson, "L'Île au trésor" (1883), a grandement contribué à cette image. Dans ce livre, le personnage du pirate Long John Silver est accompagné d'un perroquet nommé Capitaine Flint, qui crie des phrases comme « Pièces de huit ! ». Cette représentation a été reprise et popularisée par de nombreux autres livres, films et spectacles, consolidant l'image du pirate avec son perroquet.Historiquement, les perroquets étaient effectivement présents sur les navires pirates. Les pirates voyageaient souvent dans les régions tropicales où les perroquets étaient indigènes. Ces oiseaux colorés étaient capturés et gardés comme animaux de compagnie en raison de leur apparence exotique et de leur capacité à imiter la parole humaine. Les perroquets étaient également des marchandises précieuses, pouvant être vendus à bon prix dans les ports européens et américains.Le perroquet symbolise l'exotisme et l'aventure, des éléments étroitement associés à la vie des pirates. Les pirates vivaient une existence hors des normes de la société, souvent dans des environnements tropicaux et lointains. Avoir un animal aussi inhabituel qu'un perroquet soulignait cette rupture avec la vie conventionnelle.Pratiquement, les perroquets étaient des compagnons de voyage relativement faciles à entretenir à bord des navires. Contrairement aux chiens ou aux chats, les perroquets nécessitent moins de nourriture et d'espace, ce qui les rendait adaptés à la vie sur un navire. De plus, leur capacité à parler et à imiter les sons humains en faisait des compagnons divertissants pour les marins durant les longs voyages en mer.Cette image s'est perpétuée au fil du temps grâce à la culture populaire moderne, y compris les films de pirates, les dessins animés, et même les parcs à thème comme Disneyland. La figure du pirate avec un perroquet est devenue une icône culturelle, ancrée dans l'imaginaire collectif, représentant l'aventure, la liberté et le mystère des mers. En conclusion, la représentation des pirates avec des perroquets est un mélange de faits historiques et d'influences culturelles, qui a été solidifiée par la littérature et la fiction, et perdure dans notre imaginaire collectif aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.