Prie la Parole - David Platt

Jude 20–21 : « Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. »

Jude 3 : « Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. »

Romains chapitre 16. Je veux vous lire les versets 6 à 15. Écoutez tous ces différents noms que Paul mentionne à la fin de cette épître. Il dit : « Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous. Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui jouissent d’une grande considération parmi les apôtres, et qui ont même été en Christ avant moi. Saluez Amplias, mon bien-aimé dans le Seigneur. Saluez Urbain, notre compagnon d’œuvre en Christ, et Stachys, mon bien-aimé. Saluez Apellès, qui est éprouvé en Christ. Saluez ceux de la maison d’Aristobule. Saluez Hérodion, mon parent. Saluez ceux de la maison de Narcisse qui sont dans le Seigneur. Saluez Tryphène et Tryphose, qui travaillent pour le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé pour le Seigneur. Saluez Rufus, l’élu du Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne. Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur, et Olympe, et tous les saints qui sont avec eux. »

Romains 15.20–21 : « Et je me suis fait honneur d’annoncer l’Évangile là où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d’autrui, selon qu’il est écrit: Ceux à qui il n’avait point été annoncé verront, et ceux qui n’en avaient point entendu parler comprendront. »

Genèse 8.21–22 : « L’Eternel sentit une odeur agréable, et l’Eternel dit en son cœur: Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait. Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point. »

Genèse 7.5 : « Noé exécuta tout ce que l’Eternel lui avait ordonné. »

Genèse 6.17–18 : « Et moi, je vais faire venir le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair ayant souffle de vie sous le ciel; tout ce qui est sur la terre périra. Mais j’établis mon alliance avec toi; tu entreras dans l’arche, toi et tes fils, ta femme et les femmes de tes fils avec toi. »

Genèse 6.5–6 : « L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. »

Genèse 5.24 : « Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. »

Genèse 4.8 « Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. »

Genèse 3.15 « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »

Genèse 2.24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. »

Genèse 2.2–3 : « Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. »

Genèse 1.27 : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »

Jude 24–25 : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles! Amen! »

Aujourd'hui nous voulons nous souvenir du vendredi saint et évidemment du moment où Jésus est mort sur la croix. Matthieu 27.45–50 : « Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent: Il appelle Elie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Elie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. »

Romains 14.19 : « Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. »

Aujourd’hui nous nous rappelons de ce qui est arrivé lorsque Jésus s’est réuni avec ses disciples avant de mourir. Luc 22.14–23 : L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela.

Romains 13.1 : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. »

Romains 12.1 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. »

Romains 11.33 « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! »

Romains 10.14–15 : Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? selon qu’il est écrit: Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles! »

Romains 9.16 : « Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. »

Jean 20.11–18 : « Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre; et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds. Ils lui dirent: Femme, pourquoi pleures-tu? Elle leur répondit: Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit: Marie! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni! c’est-à-dire, Maître! Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. »

Nous réfléchirons à cette période entre la mort de Jésus et, nous le savons d'avance, sa résurrection qui arrive. Matthieu 27.57–66 : « Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui était aussi disciple de Jésus. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le lui remettre. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla. Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre. Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent: Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l’entendez. Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. »

Aujourd'hui nous utiliserons un psaume qui nous aide à comprendre les événements de la dernière semaine de Jésus avant sa crucifixion. Psaumes 2.1-3 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son oint? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes!Rappelons-nous comment les dirigeants juifs avaient comploté et manigancé pour mettre fin à la vie de Jésus. Leur animosité, dans un sens, s'était accrue depuis le début du ministère public de Jésus. En pensant à Jean 5, par exemple, lorsque Jésus a guéri un homme le jour du sabbat, les dirigeants juifs furent scandalisés et lorsque Jésus a déclaré sa nature divine, ils furent plus que jamais déterminés à le tuer.

Matthieu 21.23–27 : « Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire: Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité? Jésus leur répondit: Je vous adresserai aussi une question; et, si vous m’y répondez, je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. Le baptême de Jean, d’où venait-il? Du ciel, ou des hommes? Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: Si nous répondons: Du ciel, il nous dira: Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui? Et si nous répondons: Des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. Alors ils répondirent à Jésus: Nous ne savons. Et il leur dit à son tour: Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »Imaginez, si vous aviez vu Jésus entrer dans le temple et commencer à chasser ceux qui y achetaient et vendaient, vous vous seriez probablement demandé : « Pour qui cet homme se prend-il ? Au nom de quelle autorité fait-il ces choses ? » Ces questions furent posées par les chefs religieux et les anciens, et c'est normal. Mais comme le révèle la question de Jésus qui suit, il ne s'agissait pas d'une enquête honnête et désintéressée. Les chefs juifs étaient menacés depuis longtemps par le ministère de Jésus, et à juste titre. Il leur avait fait remarquer leur péché et leur hypocrisie. Ses signes et ses prodiges étaient la preuve que son pouvoir était bien plus grand que le leur. Contrairement à leur enseignement souvent faux, il enseignait la vérité de Dieu avec autorité. Ces dirigeants juifs savaient que leur pouvoir et leur popularité étaient minés par lui.

Marc 11.15–19 : « Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons; et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple. Et il enseignait et disait: N’est-il pas écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine. Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville. »

Cette semaine à l'émission Prie la Parole, nous examinerons chaque jour un texte différent qui correspond aux événements qui se sont produits pendant la Semaine sainte, il y a près de deux mille ans. Le texte d'aujourd'hui est Jean 12.12–15 : « Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël! Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon ce qui est écrit: Ne crains point, fille de Sion; voici, ton roi vient, assis sur le petit d’une ânesse. »

Romains 8.28–30 : Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »J'ai lu ces trois versets, car souvent nous ne lisons que le verset 28. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Et nous pensons : « Oui, en toute circonstance, Dieu œuvre à mon bien. » Mais nous assimilons souvent cela, l'image de mon bien, à ce qui nous rend le plus heureux ou à ce qui est le plus facile ou à ce qui a le plus de sens pour nous, alors que nous savons souvent qu'il y a des choses que nous traversons qui ne nous rendent pas heureux et qui sont vraiment difficiles pour nous, et qui n'ont aucun sens pour nous.

Romains 7.24–25, Paul écrit : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. »Ces versets arrivent à la fin d'un chapitre où Paul parle de sa lutte contre le péché et la chair, de son penchant constant, de la tentation de faire ce qu'il sait qu'il ne doit pas faire, et même ne veut pas faire. Pourtant, il finit par le faire. Il répond instinctivement : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort, de cette chair pécheresse qui est constamment portée à se détourner de Dieu ? » Puis il répond à cette question : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. »

Romains 6.4 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »Quel beau verset, quelle belle image. Quand vous pensez au baptême d'une personne, quand je baptise quelqu'un et qu'il confesse sa foi en Christ et qu'il descend dans l'eau. Cette image représente la mort au péché et la mort à soi-même, la mort au châtiment du péché et finalement la mort de la mort. Mais la beauté est que je ne tiens pas la personne sous l'eau trop longtemps, elle sort de l'eau et cette image est celle de celui qui est ressuscité pour marcher en nouveauté de vie par la gloire du Père. Quand on réfléchit au fait que cela s'est produit dans chacun de nos cœurs, pour ceux qui ont foi en Christ, nous sommes morts au péché et au châtiment ultime contre le péché et Dieu nous a ressuscités pour marcher dans une vie entièrement nouvelle. Je pense que nous avons parfois tendance à passer à côté de tout ça.

Romains 5.1 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ »Quelle promesse, quelle réalité incroyable. Nous avons été justifiés par la foi, c'est ce que nous voyons partout dans les chapitres 3 et 4 de Romains, la foi en Dieu, croire en lui, avoir confiance en sa grâce offerte par ce que Christ a fait pour nous sur la croix, c'est ainsi que nous sommes justifiés devant Dieu, déclarés justes devant Dieu, innocents devant un Dieu saint.

Romains 4.3 : « Car que dit l’Écriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. »Cette phrase est tellement essentielle pour comprendre tout ce qui est dans la Bible, tout ce qui est dans l'Évangile, tout ce qui est dans nos vies. Tout repose sur la foi en Dieu. En Romains, Paul parle d'Abraham qui a fait toutes sortes de choses en obéissance à Dieu, jusqu'à accepter de sacrifier son propre fils Isaac. Mais ce n'est pas pour cette raison qu'on lui attribue la justice. Il lui a été imputé la justice, comme s'il était parfaitement juste devant Dieu, parce qu'il avait une relation avec Dieu, parce qu'il croyait en Dieu, parce qu'il a pris Dieu au mot. Quand Dieu lui a dit de faire quelque chose, il a cru que c'était la meilleure chose à faire et il l'a donc fait.

Romains 3.23–25 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience »Voici trois des plus importants versets de toute la Bible. Je ne dis pas qu'il y a des versets de la Bible qui ne sont pas importants, mais ceux-ci le sont glorieusement. Par exemple, quand on lit ces versets et qu'on réalise ce qu'ils signifient, que nous avons tous, vous et moi, péché contre Dieu. Nous nous sommes rebellés contre Dieu. Nous méritons d'être séparés de Dieu pour l'éternité. Et pourtant, nous pouvons être justifiés devant Dieu. Déclarés innocents devant Dieu. Pardonnés de tous nos péchés. Comment cela est-il possible ? Par sa grâce en tant que don. Il s'agit d'un don que Dieu nous fait par sa grâce. Il nous permet d'être pardonnés de tous nos péchés. Comment est-ce possible ? Par la rédemption qui est en Jésus-Christ.

Romains 2.4 : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? »Quelle image magnifique, cette façon dont la bonté de Dieu est destinée à nous conduire à la repentance par sa patience envers nous. Les richesses de sa bonté sont destinées à nous conduire à fuir le péché. Lorsque vous pensez à la tentation et au péché dans votre vie, vous pensez peut-être au péché auquel vous vous êtes livré, au péché dont vous êtes coupable, aux choses que vous avez faites, aux choses que vous n'avez pas faites et que Dieu vous a appelé à faire. Alors pourquoi nous repentons-nous ?

Romains 1.14–16 : « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec »Ces versets de Romains sont une puissante introduction à ce livre. Tout comme le dit Paul, j'aime l'Évangile. Je n'ai pas honte de cette bonne nouvelle de Jésus mort sur la croix et ressuscité du tombeau. J'aime l'Évangile. Je veux le proclamer avec audace dans le monde qui m'entoure. Mais juste avant il dit : « Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants. Ainsi j’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. »Et puis plus tard dans le livre, il dit : « j’espère vous voir en passant, quand je me rendrai en Espagne », mais il dit ces mots : « Je me dois ». Apparemment, dans l'esprit de Paul, avoir l'Évangile crée une obligation concernant l'annonce de celui-ci. Parce qu'il connaît l'Évangile, parce qu'il connaît la bonne nouvelle de la grâce de Dieu en Christ, il se doit de la faire connaître aux autres.

Néhémie 13.31 : « Et ce qui concernait l’offrande du bois aux époques fixées, de même que les prémices. Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu! »Il s’agit du tout dernier verset de Néhémie qui termine par une prière. Il fait d'ailleurs cette prière à trois reprises dans ce chapitre. « Souviens-toi favorablement de moi, ô Dieu! » Ce que nous voyons tout au long de ce livre est un désir ardent en lui d'expérimenter la grâce de Dieu et d'être un canal de cette grâce pour le bien du peuple et pour la gloire de Dieu. Nous le voyons au travers des 13 chapitres. Néhémie n'est évidemment pas parfait, mais il a donné sa vie. Il a quitté le palais perse et tout le confort qu'il y avait pour aller diriger la reconstruction des murailles entourant Jérusalem et travailler à la reconstruction du peuple de Jérusalem, et à la fin, il veut seulement qu'on se souvienne de lui devant Dieu comme quelqu'un qui a vécu pour le bien des autres et pour la gloire de Dieu. En lisant cela, je me suis dit : « C'est exactement ce que je veux que ma soit. » J'espère que vous voulez que cela soit vrai dans votre vie également.

Néhémie 12.43 : « On offrit ce jour-là de nombreux sacrifices, et on se livra aux réjouissances, car Dieu avait donné au peuple un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi, et les cris de joie de Jérusalem furent entendus au loin. »Combien de fois peut-on retrouver la mention de la joie dans un verset ? Cinq fois dans ce seul verset. Voici l’image de réjouissance qui est présentée : « On offrit ce jour-là de nombreux sacrifices… on se livra aux réjouissances. Dieu avait donné au peuple un grand sujet de joie. Les femmes et les enfants se réjouirent aussi. Les cris de joie de Jérusalem furent entendus au loin. » L'image générale ici est que maintenant que les murailles ont été construites, ils forment des chœurs pour chanter avec des musiciens, et ils montent sur les murailles et font cette procession autour de la ville où ils ne font que chanter, crier, danser, et jouer de la musique. C'est une musique forte afin que les nations autour de Jérusalem puissent entendre ce bruit d'un peuple qui célèbre son Dieu.

Néhémie 11.19 : « Et les portiers: Akkub, Thalmon, et leurs frères, gardiens des portes, cent soixante-douze. »Ce verset ne semble peut-être pas être le plus inspirant de l'Écriture que vous ayez jamais lu ou entendu, mais il reflète ce dont parle le chapitre 11 de Néhémie: une liste de noms de personnes et de ce qu'elles ont fait. Des prêtres, des lévites, des chefs de province. Ce verset nous parle des, « portiers: Akkub, Thalmon, et leurs frères, gardiens des portes », et nous dit qu'ils étaient 172. Ce que j'aime en lisant ce verset c'est de penser simplement au nom de chacune de ces personnes et le nombre précis, 172. Chacun d'entre eux est important. Chacune de ces personnes compte. J'aime ce chapitre de l'Écriture.

Néhémie 10.28–29 : « Le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s’étaient séparés des peuples étrangers pour suivre la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils et leurs filles, tous ceux qui étaient capables de connaissance et d’intelligence, se joignirent à leurs frères les plus considérés d’entre eux. Ils promirent avec serment et jurèrent de marcher dans la loi de Dieu donnée par Moïse, serviteur de Dieu, d’observer et de mettre en pratique tous les commandements de l’Eternel, notre Seigneur, ses ordonnances et ses lois. »Néhémie 10 nous présente une alliance parmi le peuple de Dieu. En gros, tout le peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, tout le monde, les hommes, les femmes, les garçons et les filles, tous ceux en âge de comprendre, tous disent : « Concluons ensemble cette alliance que nous sommes un peuple séparé qui appartient à Dieu. Nous obéirons à la loi de Dieu. Nous observerons les commandements de Dieu, ses règles, ses statuts. » Voici un modèle à partir de la communauté de foi dans l'Ancien Testament, pour l'Église que Dieu a conçue dans le Nouveau Testament. Que signifie pour nous le fait de faire partie d'une Église locale ? Cela signifie que nous avons conclu une alliance avec d'autres frères et sœurs en Christ pour suivre sa loi, obéir à ses commandements, être son peuple, glorifier son nom. Nous avons été mis à part par Dieu, par sa grâce, pour être son peuple, pour vivre en tant que peuple de Dieu. Et nous ne devons jamais sous-estimer l'importance de cette communauté.

Néhémie 9.33–34 : « Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle, et nous avons fait le mal. Nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs et nos pères n’ont point observé ta loi, et ils n’ont été attentifs ni à tes commandements ni aux avertissements que tu leur adressais. »Ces versets arrivent vers la fin d’une longue prière de confession au milieu du peuple de Dieu. Ils reconnaissent la fidélité de Dieu envers eux et leur infidélité envers lui. Ce qui me frappe au verset 33 est qu’ils prient et confessent les péchés de leurs pères avant eux. Ces péchés qui ont mené à la destruction de Jérusalem et à l’exil babylonien. Puis au verset 33 ils déclarent : « Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu t’es montré fidèle, et nous avons fait le mal. »

Néhémie 8.5–6 : « Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place. Esdras bénit l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: Amen! amen! Et ils s’inclinèrent et adorèrent l’Eternel, le visage contre terre. »Combien j’aime cette scène de Néhémie chapitre 8. L’événement a lieu après la reconstruction des murailles. L’emphase est maintenant sur la reconstruction du peuple. Pour ce faire, ils amènent le livre de la loi, la Parole de Dieu et tout le peuple est assemblé. Puis nous avons Esdras qui se tient sur un podium et il ouvre le livre. Tout ce qu’il fait est d’ouvrir, et subitement, tout d’un coup, tout le peuple se tient debout.

Néhémie 7.2 : « Je donnai mes ordres à Hanani, mon frère, et à Hanania, chef de la citadelle de Jérusalem, homme supérieur au grand nombre par sa fidélité et par sa crainte de Dieu. »En lisant cette description à la fin de ce verset, mon cœur dit simplement : « Je veux que ce soit vrai de même pour moi. » J'espère que votre cœur dit la même chose. Quand vous entendez la description d'une personne et que vous vous dites : « C'était un homme fidèle qui craignait Dieu plus que la majorité. » Je prie pour ma propre vie, et je prie pour nous tous aujourd'hui.

Néhémie 6.13 « En le gagnant ainsi, ils espéraient que j’aurais peur, et que je suivrais ses avis et commettrais un péché; et ils auraient profité de cette atteinte à ma réputation pour me couvrir d’opprobre. »Ce que nous voyons ici c'est Néhémie qui déclare que quelqu'un avait été engagé pour interagir avec lui afin de l'effrayer et de le conduire à pécher. Le résultat de son péché aurait été une mauvaise réputation que les autres auraient pu répandre à son sujet et qui aurait affecté tout le travail qu'il faisait pour les murailles.

Néhémie 6.9 : « Maintenant, ô Dieu, fortifie mes mains! »Quelle grande prière en peu de mots. « Maintenant, ô Dieu, fortifie mes mains! » Je pense à tous les projets d'envergure qui se déroulent dans le livre de Néhémie. Ces murailles qui sont en train d'être reconstruites. Le peuple de Dieu, en un sens, est en train de se reconstruire. Toutes ces grandes choses qui se produisent. Et puis voici que cette prière arrive, après avoir vu Néhémie de différentes manières dans ce livre, nous le voyons simplement lever les yeux au ciel et prier. Ce n'est qu'une simple prière. Il dit en quelque sorte, « Ô Dieu, je suis faible, viens à mon secours. Je travaille. Je fais tout cet ouvrage, mais j'ai besoin que tu diriges mes mains. »

Néhémie 5.7 : « Je résolus de faire des réprimandes aux grands et aux magistrats, et je leur dis: Quoi! vous prêtez à intérêt à vos frères! Et je rassemblai autour d’eux une grande foule »Ce qui se passe ici, c'est que le peuple de Dieu travaille ensemble aux murailles et que les nobles et les fonctionnaires commencent à abuser des gens. Dans l'exercice de leur pouvoir, leur intérêt personnel commence à prendre le dessus. Et en gros, ils commencent à tromper leurs frères et sœurs autour d'eux.

Néhémie 4.17–18 : « Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d’une main et tenaient une arme de l’autre; chacun d’eux, en travaillant, avait son épée ceinte autour des reins. Celui qui sonnait de la trompette se tenait près de moi. »Nous avons là une image extraordinaire. Alors qu’ils rebâtissent les murailles, Néhémie et ses ouvriers ont reçu des menaces des nations autour de Jérusalem. Ces nations les menacent de les attaquer et de les tuer afin de les empêcher de rebâtir les murailles. Devant ces menaces, ils décident de travailler avec un outil dans une main et une arme dans l’autre. Puisqu’ils pouvaient être attaqués à tout moment, chacun bâtissait avec son épée attachée à son côté. Quelle image!

Néhémie 3.3 : Les fils de Senaa bâtirent la porte des poissons. Ils la couvrirent, et en posèrent les battants, les verrous et les barres. »Ce verset ne semble pas si fascinant. Et lorsqu’on lit Néhémie chapitre 3, c’est pas mal ce qu’on voit d’un bout à l’autre du chapitre. Néhémie nous décrit plusieurs personnes qui construisent différentes portes aux murailles, qui posent les battants, les verrous et les barres. Un verset après l’autre on nous dit comment les murailles autour de Jérusalem étaient rebâties.

Néhémie chapitre 2, versets 19 et 20. Avant de lire ces versets, permettez-moi de rappeler la situation. Néhémie a maintenant quitté le palais du roi pour venir à Jérusalem où il a inspecté les murailles, car il s’apprête à diriger le peuple de Dieu à rebâtir ces murailles. Après qu’il ait inspecté les murailles, le verset 19 déclare : « Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent: Que faites-vous là? Vous révoltez-vous contre le roi? Et je leur fis cette réponse: Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. »

Néhémie 1.4 : « Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux »Telle est la première scène que nous voyons de Néhémie dans ce livre qui porte son nom. Il vient à peine de découvrir que les murailles de Jérusalem ont été renversées, ses portes ont été brûlées et ses habitants luttent. Dieu ne reçoit pas la gloire qu’il devrait recevoir par son peuple dans cette ville et des habitants autour. Et tout cela amène Néhémie à pleurer et à porter le deuil pendant des jours en jeûnant et en priant devant le Dieu du ciel.