French poet, Dadaist and boxer
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Le 12 octobre prochain, les Camerounais sont appelés aux urnes pour l'élection présidentielle dans un climat toujours marqué par une insécurité persistante et les incertitudes entourant la succession du président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Dans ce contexte, l'International Crisis Group (ICG) vient de publier un rapport qui alerte sur les risques de violences avant et après le vote. Enrica Picco, la directrice Afrique centrale du centre de recherche international et qui anime le podcast Afrique 360° pour ICG, est l'invitée de Liza Fabbian. RFI : Comment qualifier l'élection qui aura lieu le 12 octobre prochain au Cameroun ? Enrica Picco : L'élection présidentielle d'octobre sera sans doute un scrutin historique pour deux raisons principales : l'exclusion du candidat de l'opposition Maurice Kamto, par décision du Conseil constitutionnel au début du mois d'août. Mais aussi les appels à ce que le président Paul Biya passe finalement la main après 42 ans au pouvoir et avec son âge déjà très avancé. Pour la première fois, ces appels ne viennent pas seulement de l'opposition ou de la société civile, mais viennent aussi de personnalités très importantes du parti au pouvoir, le RDPC, et aussi d'une partie de l'Église catholique. Donc, ça, ce sont les deux éléments qui nous font parler d'une élection différente du scrutin de 2018. Il y a un certain tabou autour de la succession de Paul Biya. Pourquoi est-ce problématique ? Le président Paul Biya n'a jamais voulu toucher au sujet de sa succession. Il y a eu l'hypothèse que son fils Franck Biya puisse le remplacer, hypothèse qui a été mise de côté. Le président a toujours, avec un système de répression ou de cooptation, calmé toutes les velléités d'autres membres du parti au pouvoir de prendre sa place. Donc, le sujet, évidemment, est resté très important, surtout parce que durant les derniers mandats, il a délégué de plus en plus à son cercle restreint au gouvernement et à la présidence. Donc, ça a aussi créé des tensions très fortes qui créent des luttes de pouvoir en interne, qui, finalement, empêchent la gestion des affaires de l'État et, en général, le développement économique, les réformes dont le pays aurait besoin. Vous évoquez aussi dans votre rapport les nombreux remaniements au sein de l'armée camerounaise ces derniers temps. Dans quel objectif cela a été fait, selon l'International Crisis Group ? Le coup d'État au Gabon en août 2023 était sans doute un signal que le président Biya a pris en considération de manière très évidente parce que tout de suite après, il a commencé à faire des remaniements au sein de l'armée pour casser tout type de réseaux de connexions qui pourraient mettre des officiers, des hauts gradés de l'armée, dans des conditions d'organiser quelque forme de résistance au pouvoir. Et ça montre que le président Biya est bien déterminé à empêcher que tout type de mécontentement au sein de l'armée puisse se transformer en quelque chose de plus dangereux pour le pays. Concernant les élections à venir elles-mêmes et l'organisation du scrutin, quelles sont les principales failles, les principaux risques identifiés par l'ICG ? Le premier point, c'est sans doute l'indépendance des institutions électorales : je me réfère surtout à Elecam, Elections Cameroon, mais aussi au Conseil constitutionnel, dont les membres sont, dans la plupart des cas, nommés par le président et sont ou ont été membres du parti présidentiel ou très proches de l'entourage présidentiel. L'autre sujet, c'est le bulletin électoral. Maintenant, chaque candidat a un bulletin séparé et une réforme vers un bulletin unique où tous les candidats sont listés sur le même papier, n'a pas été mise en place depuis les scrutins de 2018. Cela aurait évité des fraudes et aurait aussi évité les problèmes de ne pas trouver le bulletin du candidat qu'on cherche dans les centres de vote le jour des élections. Après, il y a aussi évidemment les problèmes de dépouillements qui donnent également lieu a tout type de recours dans un temps très, très limité : 72 heures, ce temps, n'est pas suffisant pour vérifier la situation et pour récolter des preuves sur le dépouillement des votes en province et dans les autres régions du pays. Le scrutin a lieu dans seulement deux mois au Cameroun. Quelle est la priorité ? Évidemment, le temps d'ici au scrutin n'est plus suffisant pour réformer le système électoral. Mais il y a encore assez de temps pour des gestes politiques qui pourraient montrer une volonté de transparence et de crédibilité. Une mesure, ce serait la libération des prisonniers politiques de l'opposition qui sont en prison à Yaoundé depuis le scrutin de 2018 et l'adoption d'un code de bonne conduite pour essayer de mettre un frein aux discours haineux et ne pas faire monter des tensions autour des élections qui pourraient amener à des protestations violentes et des manifestations avant ou après les scrutins. Les séparatistes anglophones ont annoncé déjà qu'ils feront des opérations de ville-morte qui feront tout ce qui est dans leur pouvoir pour empêcher les votes dans les zones qu'ils contrôlent. Donc, pour nous, la priorité, c'est vraiment la protection des civils : empêcher que la population anglophone, mais aussi les fonctionnaires qui travaillent pour les institutions électorales dans ces zones, ne soient pas exposés aux violences d'un côté ou de l'autre. Dans ces régions, pour la cessation des hostilités, c'est la seule manière de protéger les civils et de leur permettre d'aller voter s'ils veulent, mais surtout de ne pas avoir de victimes civiles pendant la semaine électorale.
durée : 00:10:17 - L'invité de 7h50 - par : Kevin Dufreche - Quatre ans après la chute de Kaboul, Mursal Sayas, écrivaine, journaliste et réfugiée afghane décrit les "horribles" restrictions auxquelles sont soumises les femmes afghanes par le régime des Talibans. Elle appelle à ne pas oublier leur sort. - invités : Mursal Sayas - Mursal Sayas : journaliste et écrivaine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. (Rediffusion) De notre correspondant en Bolivie, «Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population. Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut» La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas. La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendies À San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
Nous sommes le 27 avril 1934. C'est ce jour-là que paraît l'autobiographie de l'une des plus belles et des plus intelligentes plumes du début du vingtième siècle : Edith Wharton. L'autrice de « L'Âge de l'innocence », « Chez les heureux du monde » ou bien encore de « Ethan Frome » y écrit : « J'ai dit qu'on m'avait enseigné seulement deux choses dans mon enfance : les langues modernes et les bonnes manières. Maintenant que j'ai assez vécu pour voir comment certains se dispensent de ces deux branches de la culture, je m'aperçois qu'il y a des systèmes d'éducation bien pires. Mais, par justice envers mes parents, j'aurais dû indiquer un troisième élément dans ma formation : un certain respect pour la langue anglaise telle qu'on la parle dans le meilleur usage. L'usage, dans mon enfance, faisait autant autorité dans la langue parlée que la tradition dans le comportement social. Et c'est parce que notre petite société vivait encore dans la lumière reflétée d'une culture établie depuis longtemps, que mes parents, qui étaient loin d'être des intellectuels, qui lisaient peu et n'étudiaient pas du tout, parlaient néanmoins leur langue maternelle avec une perfection scrupuleuse, et tenaient à ce que leurs enfants fissent de même. » En 1934, Edith Wharton a 72 ans, il lui reste trois ans à vivre et, si au crépuscule de son existence, elle se penche avec indulgence sur son passé, il n'en a pas toujours été ainsi et elle a eu, auparavant, la dent beaucoup plus dure en racontant le milieu qui la vu naître, celui de la haute société new yorkaise. Une Américaine bien née, passionnée par l'Europe, en singulièrement par l'Italie et par la France. « La culture est, en France, écrit-elle, une qualité éminemment sociale, tandis qu'on pourrait aussi bien dire qu'elle est antisociale dans les pays anglo-saxons. En France, où la politique divise brutalement les classes et les coteries, les intérêts artistiques et littéraires les unissent ; et, partout où deux ou trois Français cultivés se rencontrent, un salon se constitue aussitôt ». Plongeons-nous aujourd'hui dans le monde d'Edith Wharton, de l'Amérique à l'Europe… Invitée : Myriam Campinaire, traductrice et interprète. Sujets traités : Edith Wharton, éducation, culture, Américaine, artiste, autobiographie Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est notre série d'été sur RFI, à la découverte ou la redécouverte de ces jeux populaires qui sont au cœur de nos cultures et de nos identités. Aujourd'hui, direction l'Argentine, pour une plongée dans un jeu de cartes, le truco qui n'a rien à envier au football dans le panthéon des passions nationales. Le truco peut se jouer seul ou en équipe. Le principe est simple : remporter le plus de plis en maniant ruse et stratégie… Le truco, une passion argentine. De notre correspondant à Buenos Aires, « Ça va ? Je suis Gabriel, je viens du nord de Buenos Aires, j'ai 48 ans et je suis là pour participer au tournoi de Truco avec mes amis ! ». Un dimanche soir à Buenos Aires… Véritable institution ouverte en 1912, le café San Bernardo résonne du brouhaha habituel occasionné par les amateurs de ping-pong et de billard… Dans un recoin, huit tables, six joueurs par table, des jeunes, des moins jeunes, surtout des hommes. Et sur les tables, la bière, les verres, un petit carnet, et les cartes… « On a perdu de quatre points ! Ça ne s'est pas bien passé, on a manqué d'un tout petit peu de chance… Mais bon, le "truco" (prononcé Trouko) c'est l'amitié, l'argentinité, et passer un bon moment… c'est comme ça que je le vois ». Authentique passion argentine, le truco se joue pourtant avec des cartes dites espagnoles numérotées de une à douze, et sur lesquelles figurent le bâton, le denier, la coupe et l'épée… « Ce sont les Espagnols qui l'ont apporté, mais les vieux Gauchos ont adapté les règles pour se l'approprier et en faire un jeu plus autochtone, plus national, plus à nous ! Dans chaque maison, toutes les familles ont un jeu de cartes pour jouer au Truco… ». Impossible pour Gabriel de se souvenir du moment où il a appris à jouer : « Mon père m'emmenait aux réunions avec ses amis, ils se retrouvaient pour jouer. Et toute la nuit, c'étaient les rires, les embrassades, les blagues. Alors moi, tout petit, je me suis dit : je veux apprendre ça. Du coup, c'est comme continuer une tradition — une tradition familiale, mais aussi nationale ». Les règles du truco dans une main, un stylo dans l'autre pour noter les scores, Romina se glisse parmi les joueurs. Passionnée par les jeux, c'est elle qui organise le tournoi : « Quand on est petit, on joue, et puis on grandit, et tout à coup, on est censé être sérieux ». Maintenant, tu es adulte et tu n'as plus le droit de jouer, mais pourquoi ? Pourquoi tu ne pourrais plus jouer parce que tu es grand ? Alors ce bar, un peu, c'est ça. L'idée, c'est de jouer. C'est l'essence même ». Ce que Romina aime par-dessus tout, ce sont les rencontres improbables suscitées par le truco : « Dans certains tournois, il arrive souvent qu'il y ait un vendeur d'avocats qui joue peut-être avec le propriétaire d'une marque de vêtements. Et dans le jeu, ils sont tous égaux, tu vois ? Ce sont des choses qui n'arrivent peut-être que dans ce genre de situations… Et puis, avec tout ce qu'on vit aujourd'hui, surtout sur le plan politique, jouer un peu, ça te déconnecte de la réalité ». Dans l'arrière-salle d'un gymnase qu'il administre dans cette banlieue de Buenos Aires, José a fondé en 2015 rien de moins que l'association argentine de truco pour répondre à un problème majeur : « Le pays est très grand, et le truco n'avait pas de règlement unifié. Chacun jouait avec ses propres règles, et ça posait souvent des problèmes : "Non, non, moi, je joue comme ça. Moi, je ne joue pas comme ça". On a fait un règlement et on s'est dit : "Bon, et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?" ». Sur les murs, des affiches à la gloire de Diego Maradona et Léo Messi… En Argentine, football et truco vont de pair, au point que le premier pourrait même redorer l'image du second : « L'équipe nationale a gagné la Coupe du monde. Et eux, ils jouaient au Truco tous les jours pendant le mondial. Ce sont des super-héros pour n'importe quel Argentin. Alors c'est comme s'il y avait eu un renouveau, un regain du truco. Oui, oui. Maintenant, je vois que les jeunes y jouent, tout le monde y joue. Le truco a fait son grand retour, tu vois ? On était en train de l'oublier, et d'un coup, c'est la fureur totale ». Et demain le truco pourrait même s'exporter. La série argentine à succès El Eternauta diffusée au printemps s'ouvre sur une scène de truco, tant et si bien que José a été contacté par des fans au Japon qui souhaiteraient en apprendre les règles. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»
Vous avez déjà renversé du sel à table ? Et peut-être vu quelqu'un en jeter aussitôt une pincée par-dessus son épaule ? Ce réflexe, hérité de croyances très anciennes, est l'une des superstitions les plus courantes en France. Depuis l'Antiquité, le sel est associé à la chance et à la protection. Le renverser porterait malheur… alors on en jette derrière soi pour éloigner le mauvais sort. Un petit geste qui en dit long sur la puissance des traditions. D'où cela vient-il ? Est-ce lié à la religion ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 7 décembre 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le rasage rendrait les poils plus épais… A la longue, l'épilation à la cire les affinerait … De nombreux mythes circulent lorsqu'il s'agit de poils, ces petits ennemis qui font pourtant office de barrière aux bactéries et infections sexuellement transmissibles. Rasoir, épilateur électrique, cire… Certes toutes ces techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais la question des risques pour la santé des femmes comme des hommes, est moins souvent évoquée. Y a-t-il des risques liés à la cire ? On dit que l'épilation du maillot serait particulièrement nocive. Est-ce que c'est vrai ? S'épiler souvent contribue-t-il à l'apparition de poils incarnés ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : 18 août 2023 À écouter aussi : Comment expliquer la sensation de déjà-vu ? Dort-on vraiment mieux si on a la tête au Nord ? Faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez ". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Partir en vacances en toute discrétion. La pratique du “quiet vacationing” fait de plus en plus d'adeptes ! Elle consiste à prendre quelques jours pour soi, sans prévenir ses proches, ses collègues, et encore moins son patron… Cette tendance est un dérivé du "quiet quitting", autrement appelé la démission silencieuse, qui consiste à faire le minimum au travail. L'objectif est de déconnecter complètement. Les adeptes de cette pratique considèrent qu'ils n'ont pas assez jours de congés, et font le choix de prendre eux-mêmes du repos, en faisant semblant de travailler. Cela vient des États-Unis ou "le quiet vacationing" est beaucoup plus présent. La RTBF explique que : « La plupart des Américains ne bénéficient que de quinze jours de congé par an. Et rares sont ceux à tous les prendre. Beaucoup ne posent que quelques jours par-ci par-là, par peur de passer pour des tire-au-flanc. » Quel est l'intérêt du “quiet vacationing” ? Quelles sont les stratégies pour faire semblant de travailler ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Quels ont été les prénoms refusés par l'état civil ces dernières années ? Peut-on vraiment bronzer sans danger ? Les hommes politiques sont-ils vraiment assez protégés ? Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 12/08/2022 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ? Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes. Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America. Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis. En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ? Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre. Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. » Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba. Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ? Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale. Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde. Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ? Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début. Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ? On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie. Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel. Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres. Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré. Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ? Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville. Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ? C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste. À tout prix ? À tout prix. En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ? Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot. À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé ! Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée. … Et de rester fidèle à ses convictions. Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous… C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour. Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ? Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité. Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier. Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ? Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»
Vous aimez sextoter ? Votre partenaire est loin et vous avez craqué pour un sextoy connecté ? Ou peut-être consommez-vous du porno en ligne ? Tout ça fait partie du cybersexe, un terme qui englobe toutes les pratiques sexuelles impliquant une technologie. Des messages érotiques aux objets connectés, en passant par les rencontres virtuelles, nos rapports intimes évoluent avec le numérique. La technologie a bouleversé nos façons d'aimer et de désirer : aujourd'hui, on peut échanger en temps réel avec quelqu'un à l'autre bout du monde, s'exposer sur les réseaux sociaux ou rencontrer un partenaire via une application. Quelles sont les pratiques courantes de cybersexe ? Comment l'IA est utilisée pour le cybersexe ? Quels sont les risques du cybersexe ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Où se situe la France dans la course à l'IA ? Peut-on vraiment tomber amoureux d'une IA ? Comment reconnaître une image générée par une intelligence artificielle ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On les aime, on les déteste, mais on passe tellement de temps avec eux qu'on finit forcément par s'attacher : les personnages de série. Saul Goodman, Fleabag, Tyron Lannister, Buffy, ils nous accompagnent au fil des ans durant plusieurs saisons. Mais certains d'entre eux disparaissent avant le grand final, et on se demande à quoi jouent les scénaristes. Alors parfois, c'est pour les besoins de l'intrigue ou une vile manière de réveiller le spectateur. Mais parfois, c'est plus compliqué que ça. Disons qu'on peut ranger ces raisons de décès dans plusieurs catégories... Est-ce les acteurs qui veulent partir ? Ou les productions qui décident de les évincer ? Existent-ils d'autres raisons ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 19 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 24/08/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Deux ans séparent la première condamnation des laboratoires pharmaceutiques Servier et le procès en appel dans l'affaire du Mediator. En première instance, le laboratoire Servier a été condamné à payer 2.7 millions d'euros d'amende pour “tromperie aggravée”, homicides et blessures involontaires. Mais pour certains, la sentence n'est pas suffisante. C'est pourquoi un nouveau procès s'est ouvert le 9 janvier 2023. Le Mediator était un médicament commercialisé comme antidiabétique et prescrit officieusement comme coupe-faim à partir de 1976. En 33 ans, 5 millions de personnes ont officiellement pris ces cachets tamponnés “laboratoires Servier”. De graves effets secondaires ont entraîné la mort de milliers de personnes et d'autres victimes sont devenues handicapées dues à des lésions cardiaques importantes. Qu'est-ce que l'affaire du Mediator ? Pourquoi est-elle rejugé ? Qu'encourt les acteurs de ce scandale sanitaire ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le Big Pharma ? Qu'est-ce que le consentement médical ? Qu'est-ce qu'un vaccin en pilule ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon une étude de l'observatoire Cetelem datant de l'été 2021, le budget moyen des Français le jour du départ en vacances est de 1505 euros tout compris (logement, alimentation, activité…). Cependant, et ce, chaque année au moment des vacances d'été, ces derniers souhaitent réaliser près de 30% d'économie. Voyons comment lier envies et petits prix. Comment bien préparer mon voyage ? Comment faire une fois là-bas ? Est-ce possible de faire des activités sympas sans se ruiner ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 13 juillet 2023 À écouter aussi : Brain dumping : comment faire face à nos pensées envahissantes ? Pourquoi certains continuent de croire aux fantômes ? Qu'est-ce que la méthode “bisou”, qui permet de lutter contre l'achat compulsif ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Surnommé le “continent plastique” ou encore le “monstre de plastique”, le 7ème continent est une masse en expansion constituée de 1 800 milliards de déchets plastiques en plein océan Pacifique. En effet, selon l'étude de l'organisation Ocean Cleanup publiée en 2018 dans la revue Scientific Reports, le "septième continent" s'étend sur 1,6 million de km², soit 3 fois la taille de la France. Comment le 7ème continent s'est-il formé ? Quel est son réel impact sur l'environnement ? Est-il éternel ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 18 juillet 2023 A écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'été, c'est la saison des plages. Et plage rime avec maillot de bain. Short, bikini, monokini… les possibilités sont multiples. Mais selon un sondage Ifop réalisé en juin 2023, la moitié des Français de plus de 18 ans se sentirait mal à l'aise en portant cet indispensable de l'été, soit environ 25 millions de personnes sur le territoire. Cette tendance concerne d'ailleurs en majorité les femmes puisque 2 tiers d'entre elles déclarent avoir un problème avec le fait de se montrer en maillot de bain. Ce manque de confiance affecte-t-il notre santé mentale ? Pourquoi avons-nous un problème avec notre corps ? Comment faire pour se sentir mieux dans son corps ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de la première diffusion : 23/07/2023 À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
A l'heure des réseaux sociaux, quelle forme prend l'amitié aujourd'hui ? Quelles sont les nouvelles manières de composer ensemble ? Découvrez ces concepts, pratiques et initiatives qui font l'amitié d'aujourd'hui ! Qu'est-ce qu'une relation parasociale ? Le terme de relation parasociale apparaît pour la première fois en anglais en 1956, sous la plume de Donald Horton et Richard Wohl, deux chercheurs spécialisés en psychiatrie. Mais le concept a revu le jour dernièrement dans le cadre du procès en diffamation intenté par Johnny Depp à son ex-épouse Amber Heard au printemps 2022. Et en quoi cela consiste ? Comment se construit cette relation ? La relation parasociale est-elle positive ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Johanna Cincinatis Date de première diffusion : 27/07/2022 A écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est une idée très répandue : les yeux clairs seraient globalement plus fragiles. Ils seraient moins résistants à la lumière du soleil et nécessiteraient d'être davantage protégés. En France, nous serions 30% à avoir les yeux bleus selon le Figaro santé. Lorsque nous avons les yeux ouverts, les rayons lumineux passent par la pupille, une ouverture au centre de l'iris dont le diamètre varie en fonction de la luminosité. Ces rayons viennent frapper la rétine, une membrane chargée de capter les rayons lumineux. Et quelle est la fonction de l'iris ? La lumière est-elle dangereuse pour les yeux ? Comment protéger ses yeux ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Date de première diffusion : 9 juin 2023 À écouter aussi : La viande rouge est-elle vraiment la moins écologique ? L'eau dans laquelle vous allez vous baigner cet été est-elle vraiment propre ? Comment obtenir des billets de concerts pas chers ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En janvier 1930, Bonnie Parker n'a que 19 ans et est tout juste séparée de son mari quand elle rencontre le petit truand Clyde Barrow et tombe amoureuse de lui. Elle le suivra pendant quatre ans, jusqu'à leur mort dans une embuscade, et l'assistera dans de nombreux crimes. Cette histoire américaine, souvent romancée, pose les bases du cliché de la compagne de criminel, jusqu'à donner son nom à un syndrome, appelé officiellement “hybristophilie”. En clair, l'hybristophile tombe amoureux du criminel uniquement car c'est un criminel. Est-ce que ce syndrome est reconnu ? Pourquoi certaines femmes sont attirées par des criminels ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : 4 août 2023. À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Souvenez-vous, mi-janvier 2020, on entendait de plus en plus parler de ce virus venu de Chine : le Covid-19. La suite, vous la connaissez : confinement, télétravail, fermeture des lieux classés “non essentiels” et des écoles… Bref, la pandémie a changé nos vies à jamais. Pourtant, sur les réseaux sociaux et surtout sur TikTok, on a vu apparaître un hashtag : #2020core, 2020 pour l'année 2020 et -core comme suffixe pour former, en anglais, le nom d'une tendance. On découvre des vidéos de jeunes de 15 à 25 ans nostalgiques de l'année 2020. Ils réécoutent les chansons populaires cette année-là, publient des extraits de journaux télévisés… alors qu'on avait l'air de tous s'accorder pour la désigner comme année extrêmement difficile. Pourquoi ces gens aiment tant l'année 2020 ? Comment manifestent-ils cette nostalgie ? Pourquoi la génération Z est plus nostalgique que d'autres ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Date de première diffusion : 21 janvier 2023 À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sex and the city, L'Agence tous risques ou encore Kammelot, de nombreuses séries se sont faites connaître sur le petit écran avant d'être adaptées pour les salles obscures ! On peut néanmoins se demander si ces adaptations sont pertinentes... évidemment on souhaite adapter une série susceptible d'intéresser le public. Mais souvent, ces adaptations n'ont pas vraiment le succès attendu. Mais du coup, est-ce que ça fonctionne ce genre de film ? Et est-ce qu'il y a des sagas ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Thomas Deseur. Date de première diffusion : 25 avril 2022 A écouter aussi : Qui est vraiment la mythomane du Bataclan ? Qui était le vrai comte de Monte Cristo ? Quel est l'auteur de théâtre le plus adapté au cinéma ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez ". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comme chaque été, le mot « canicule » est sur toutes les lèvres. Cette chaleur difficilement supportable rend toutes les tâches du quotidien plus difficile... et créer du stress. Selon plusieurs études scientifiques, la canicule pèse sur notre santé mentale ! Comment s'organiser dans les transports, comment faire au travail, comment survivre chez soi ? De quelle manière ? Et que disent exactement les scientifiques ? Et comment appelle-t-on ce trouble ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss Première diffusion : 17 juillet 2022 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le sexe est une activité aux multiples bienfaits, mais parfois, cela peut aussi devenir une source d'angoisse. En effet, il faut coller à la norme. Finalement, le sexe, qui se révèle être de ce qu'il y a de plus intime, adhère à une forme de pression sociale. Et ça peut vite gâcher vos parties de jambes en l'air… D'après Grazia, une enquête de la marque Amorelie, révèle que 39% des 2000 personnes sondées déclarent avoir des relations sexuelles plusieurs fois par mois. Pour 31%, c'est plusieurs fois par semaine, tandis que 19% déclarent une fréquence inférieure à une fois par mois. Enfin, ils sont 7% à expliquer ne jamais avoir de relations sexuelles et seulement 4% à dire en avoir tous les jours. Y a-t-il une fréquence moyenne aux rapports sexuels ? Est-ce c'est similaire pour les hommes et les femmes ? Idéalement, à quelle fréquence faudrait-il faire l'amour ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 30/11/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On est d'accord sur le fait que Tiktok est le repère de l'étrange ! On y trouve de tout, parfois des super bons plans, mais aussi certaines astuces un brin curieuses qui peuvent nous faire froncer les sourcils. La dernière en vogue s'appelle la Broccoli Freckles, elle cumule des millions de vues sur la plateforme et aussi étonnant que cela puisse paraître, ça ne parle, (presque) pas de nourriture. Ce légume vert riche en vitamine et en fibre, pauvre en calories et en glucides a enfin trouvé son heure de gloire, il sert à faire de fausses taches de rousseur. D'où le nom BroccoliFrekles, puisque Freckles signifie tache de rousseur en anglais. Concrètement, vous vous vous saisissez d'une petite tige de brocoli, et vous appliquez du fond de teint, du bronzer sur sa partie supérieure, ensuite, vous n'avez plus qu'à vous tamponner le visage avec, et miracle, vous obtenez des taches de rousseur très naturelles. Mais alors le brocoli sert à quoi ? Pourquoi ce retour des taches de rousseur ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Date de la première diffusion : 27/03/2024 À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
D'après la National Oceanic and Atmospheric Administration, ou NOAA, agence américaine étudiant les océans et l'atmosphère terrestre, les océans n'ont jamais été aussi chauds. D'après des données publiées en avril 2023, la température moyenne des océans est de 21,1°C ce mois-ci. C'est un record absolu depuis les premiers enregistrements menés en 1981. Selon Christophe Cassou, chercheur au CNRS et principal auteur du 6ème rapport du Giec, les causes d'un tel réchauffement sont évidentes. Il est dû au dérèglement climatique provoqué par l'activité humaine. Pourquoi les océans subissent-ils les conséquences du dérèglement climatique ? Quelles sont ces conséquences ? Comment le réchauffement des océans peut-il évoluer ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de la première diffusion : 12/04/2023 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Voyager en aidant les populations locales de manière bénévole : c'est ce que propose le volontourisme, contraction de volontariat et tourisme. Ses adeptes entendent ainsi donner du sens à leurs vacances. Pourtant, des ONG alertent sur les dérives commerciales du volontourisme qui n'aide pas forcément au développement des régions visées. Selon la radio publique américaine, il y aurait plus de 1,6 millions de touristes volontaires chaque année. Les volontouristes sont assez jeunes. Ils partent quelques semaines tout au plus, dans des pays en développement, pour effectuer un travail physique, sur des questions d'éducation, de santé, ou d'environnement par exemple. Mais comment trouver un lieu qui accueille des volontaires ? Pourquoi cette pratique est-elle critiquée ? Et quel est l'impact du volontourisme sur les populations locales ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Date de première diffusion : 15/08/2019 Un podcast écrit et réalisé par Quentin Tenaud. À écouter aussi : Qu'est-ce que l'inflexibilité intentionnelle, qui peut vous sauver au travail ? Les hommes politiques sont-ils vraiment assez protégés ? Quelles sont les 3 idées reçues pour lutter contre la chaleur ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un micropénis désigne un pénis qui se situe en dessous de la normale. Mais d'un point de vue scientifique, il n'existe pas vraiment de taille normale pour un pénis. La taille du pénis est souvent associée, à tort, à la virilité. Comme le rappelle Santé Magazine : « Si dans la Grèce antique, avoir un petit sexe était associé à l'intelligence, avec les années et le développement de la pornographie, l'idée qu'un gros sexe est plus viril s'est imposé. » Mais c'est quoi exactement la taille normale d'un pénis ? Est-ce possible de se faire opérer ? Pourquoi certains hommes souffrent d'un micropénis ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Olivia Villamy. À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 14 août 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En juillet 2023, des scientifiques américains ont réalisé une avancée majeure dans la lutte contre la dépendance aux énergies fossiles. Ils ont réussi une fusion nucléaire, en ayant produit le plus d'énergie jamais enregistré auparavant. Cette énergie serait suffisamment puissante pour s'émanciper de celles dégageant des gaz à effet de serre. Très basiquement, la fusion nucléaire est une réaction au cours de laquelle deux noyaux atomiques s'assemblent pour en former un plus gros, en libérant une énorme quantité d'énergie. Les réacteurs nucléaires sont capables de reproduire les réactions physiques et chimiques qui ont lieu au cœur des étoiles, d'où leur surnom de “soleils artificiels.” D'où vient la fusion nucléaire ? Pourquoi est-ce une grande avancée technologique ? Quel est le futur de la fusion nucléaire ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Comment la France traite-t-elle ses déchets nucléaires ? Qu'est-ce que la « force de dissuasion » nucléaire ? Qu'est-ce que le programme nucléaire iranien ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qu'on les dise aux autres ou qu'on se les dise à soi-même, les gros mots ont le don de nous soulager. On les lâche par réflexe, sans penser à leur sens. Mais peut-être, avez-vous remarqué qu'ils sont tous liés à une transgression des bonnes moeurs, et dans la langue française, c'est très souvent lié à Dieu, aux excréments et à la sexualité, surtout de la femme. Comment ça ? Quelles sont les origines ? Pourquoi de telles références ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. À écouter aussi : Qu'est-ce que la méthode du scent scaping ? Qu'est-ce que la théorie du pot de yaourt dans un couple ? Qu'est-ce que le “bodycount” qui fait débat sur TikTok ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 3 août 2025 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est une mauvaise manie qui peut malheureusement avoir des répercussions sur la santé. Le grignotage peut affecter votre santé et votre poids sur le long terme. S'il est difficile à combattre, voici trois astuces pour arrêter de grignoter au cours de la journée. Identifier l'origine du grignotage te permettra de mettre en place une stratégie afin d'éviter les envies compulsives. Un article de Santé Magazine distingue cinq sources de grignotage. La première et la plus évidente : la faim. Le corps est en manque d'énergie et il réclame du carburant pour fonctionner. C'est normal. Pourquoi a-t-on tendance à grignoter ? Comment faire pour résister ? Est-ce qu'il faut manger plus lors des repas ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : 24 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En été, les moustiques sont de sortie ! Ils adorent la chaleur et l'humidité que leur apporte cette saison. L'Organisation Mondiale de la Santé estime que les moustiques tuent 1 million de personnes par an dans le monde. Notamment parce qu'ils peuvent transmettre plusieurs maladies, comme le paludisme, la dengue ou le chikungunya. En France, les autorités sanitaires du pays avaient mis 71 départements en vigilance rouge en 2023 à cause de ces insectes. Voyons ensemble les meilleures techniques pour passer des nuits tranquilles à la belle étoile. Comment limiter le nombre de moustiques chez moi ? Les huiles essentielles fonctionnent-elles vraiment ? Quelles sont les techniques les plus efficaces pour piéger les moustiques ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été ? Comment conserver une température agréable chez soi en été ? Quelles sont les 3 idées reçues pour lutter contre la chaleur ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 1/07/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nombreuses sont les marques qui utilisent le coq dans leur logo. Mais il semble que l'entreprise de cinéma Pathé ait aujourd'hui une très forte empreinte dans la culture française, et fait presque partie de son patrimoine. Fondée en 1896, Pathé est la deuxième plus ancienne société de cinéma encore en activité dans le monde, avec Gaumont. C'est le premier réseau de cinéma en France métropolitaine et aux Pays-Bas, avec plus de 800 salles. Le coq fait-il référence à la France ? Quelle est l'histoire de l'entreprise Pathé ? Comment le logo a-t-il évolué ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Carole Beaudouin. Première diffusion : 15 juillet 2023 À écouter aussi : Quels sont les lieux touristiques rendus célèbres par le cinéma ? Quels sont les pires scandales écologiques causés par des tournages de films ? Sylvester Stallone, Fabrice Luchini, Cameron Diaz... qui sont ces célébrités passées par le porno ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les journalistes et experts de RFI répondent à vos questions sur l'entrée en vigueur des taxes douanières américaines, des conditions pour la création d'un État palestinien et le séisme à l'est de la Russie. France : vers une restitution simplifiée des biens culturels spoliés ? La France doit présenter un projet de loi visant à faciliter la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation. Que dit cette loi sur les conditions de restitution des biens pillés ? Pourquoi le Conseil d'État avait-il bloqué le précédent texte ? Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Droits de douane américains : l'heure des comptes a sonné Les droits de douane américains entrent en vigueur aujourd'hui, après une série d'accords commerciaux conclus avec seulement sept pays. Donald Trump sort-il gagnant de tous ces accords financiers ? Maintenant que les taxes américaines entrent en vigueur, quels sont les pays qui vont être les plus touchés ? Avec Lionel Fontagné, professeur d'économie à Paris Panthéon-Sorbonne, titulaire d'une chaire à la Paris School of Economics. Droit international : vers la création d'un État palestinien, mais sous quelles conditions ? En l'espace de quelques jours, trois nouveaux pays ont annoncé reconnaître un État palestinien en septembre lors de l'Assemblée générale de l'ONU. Quelles sont les conditions pour que la Palestine soit considérée comme un État souverain ? Quelles pourraient être les frontières d'un État palestinien reconnu ? Avec Rafaëlle Maison, agrégée des facultés de droit, professeur de droit à l'université Paris-Saclay Russie : comment le séisme a-t-il pu provoquer un tsunami dans tout le Pacifique ? À la suite du puissant séisme survenu à l'est de la Russie, plusieurs pays du Pacifique ont déclenché des alertes au tsunami. Comment ce séisme en Russie a-t-il pu provoquer un tsunami dans tout l'océan Pacifique ? Comment expliquer que les vagues redoutées aient finalement été bien plus faibles que prévu dans plusieurs régions ? Avec Martin Vallée, sismologue à l'Institut de physique du globe de Paris.
C'est l'été, et avec la saison, de plus en plus de période de fortes chaleurs.... Si les experts parlaient jusqu'ici de 2050, ils affirment désormais que les effets seront visibles avant. Pour l'instant, ils estimaient que limiter le réchauffement à 2°C était acceptable. Le chiffre est revu à la baisse et passe à 1,5°C. En quelques mots : «Le pire est à venir ». Selon eux, « l'humanité est à l'aube de retombées climatiques cataclysmiques ». Certains effets inquiétants sont déjà visibles. Quels sont les lieux où la température est particulièrement élevée cette année ? Comment explique-t-on le dôme de chaleur ? Et est-ce dangereux ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. Date de première diffusion : 3 juillet 2021 A écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Parfois, lorsqu'on part, on est presque plus stressés que dans la vie quotidienne. Il faut choisir ce qu'on va faire de notre journée, planifier des visites, des sorties…Et si l'on est en vacances organisées, il faut même se lever à une certaine heure pour ne pas être en retard pour les activités ! Tout un programme… Mais on observe de plus en plus de personnes faire le choix d'allier tourisme et travail sur soi, relaxation… C'est ce qu'on appelle le tourisme du bien-être, et il est en plein essor. Mais les vacances n'est-ce pas déjà se relaxer ? Quel est le profil de ces touristes du bien-être ? Dois-je partir loin pour faire un voyage bien-être ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : 13 août 2022 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Qu'est-ce que le syndrome de la chaussette orpheline ? Merci d'avoir posé la question ! Un phénomène mondial ! Et c'est sans doute un des grands mystères de notre époque. Dans tous les pays où les gens sont chaussés et utilisent un lave-linge, on constate le même phénomène. Et ce sont plus de quinze chaussettes qui disparaissent en moyenne par an et par famille. Rapporté à une vie entière, ça fait quand même pas loin de mille chaussettes qui se volatilisent dans la nature. Le premier suspect reste tout de même la machine à laver… mais est-ce vraiment la coupable ? Mais depuis quand porte-t-on des chaussettes ? Pourquoi disparaissent-elles si souvent ? Et en attendant, que faire avec les chaussettes orphelines qui s'accumulent dans nos tiroirs ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Zineb Soulaimani. Date de la première diffusion : 31/07/2021 A écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette nouvelle Pépite Papa PhD, Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée, nous raconte comment, après son doctorat, elle a osé sortir du parcours traditionnel pour se lancer dans la vulgarisation scientifique, surmontant de nombreux refus avant de trouver sa voie. Nathalie souligne l'importance de la résilience, de l'apprentissage face à l'adversité et du fait de suivre sa passion, même quand le chemin n'existe pas encore. Pour tous ceux qui hésitent à sortir des sentiers battus, son parcours montre que la curiosité et la persévérance ouvrent des portes insoupçonnées. Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette est une astrophysicienne passionnée par la communication scientifique. Après ses études doctorales, elle a reconnu que la voie académique traditionnelle n'était pas faite pour elle et a décidé de s'orienter vers des métiers de vulgarisation. Ne sachant pas précisément quels postes étaient accessibles à quelqu'un avec son parcours, elle a mené de nombreuses recherches, explorant principalement les domaines du journalisme scientifique et de l'éducation muséale. Cependant, elle s'est vite rendu compte que la plupart des offres dans les musées et centres de sciences étaient destinées à des profils moins avancés ou à des personnes issues de l'éducation. Malgré ce défi, Nathalie a persévéré pour trouver sa place et mettre ses compétences en astrophysique et en communication au service du grand public. Points à retenir : Persévérance face au rejet : Sortir du parcours académique traditionnel n'est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle. La valeur des compétences transversales : Sortir du parcours académique traditionnel n'est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle. L'importance des pratiques humaines dans le recrutement : Son expérience du côté candidat influence aujourd'hui son approche : elle tient à répondre personnellement à tous les stagiaires postulant dans son équipe – une belle leçon d'empathie et de respect pour les chercheurs d'emploi ! Pourquoi écouter cet épisode ? Un formidable message d'espoir et d'énergie pour tous ceux qui envisagent une carrière « au-delà de la thèse ». Que vous soyez jeune chercheur·e en quête d'inspiration ou simplement curieux·se du monde de la science… cet épisode est fait pour vous ! Envoie-nous tes commentaires : Pour entrer en contact avec nous et partager tes réflexions ou poser tes questions, laisse-nous un message vocal sur speakerpipe.com/papaphd. Nous aimons entendre nos auditeurs et tes retours sont précieux pour l'évolution du balado. Passe à l'écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d'apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Nathalie! Liens de l'épisode Astro Panda | Site Web Institut iREx | Site Web Transcription de l'épisode David Mendes: Bienvenue sur cette nouvelle pépite Papa PhD. Dans ce nouvel épisode, je partage avec toi une partie de ma conversation avec Nathalie Nouyenne Kwakwellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée où elle m'a raconté comment sa curiosité pour l'univers l'a mené à dépasser le parcours académique classique et à se tourner vers la vulgarisation scientifique. De ses débuts à Queen's University jusqu'à son rôle avec le télescope spatial James Webb, Nathalie partage son parcours, les défis rencontrés et l'importance de suivre ses passions même en dehors des sentiers battus. Un message inspirant si tu hésites à sortir du cadre traditionnel. Bonne écoute. Bienvenue sur Au-delà de la thèse avec papa PHT. Ton inspiration hebdomadaire pour le développement de carrière après le doctorat. Avec moi, David Mendes. David Mendes: Comment est-ce que tu as fait, tu as navigué vers tes premiers postes ou tes premières missions ou projets Est-ce que tu avais comme quelque chose en toi que un message particulier que tu voulais faire passer Dans ton coeur, on disait que le poste doc, il n'y est pas, est-ce qu'il y avait d'autres choses qui étaient là qui voulaient sortir Nathalie Ouellette: C'était un moment étrange parce que comme tu l'as dit, mon mon coeur n'était pas pour le poste doc et j'ai décidé à QSVC de faire de la communication sans tisser, mais lorsque j'ai pris cette décision, je ne savais pas vraiment c'était quoi les genres de poste qui existaient dans ce domaine pour quelqu'un avec un profil comme le mien. Donc, j'ai j'espère beaucoup de recherches pour trouver des postes qui pourraient correspondre à ce que j'avais en tête. Et puis je dirais qu'il y avait 2 grandes catégories que j'avais considérées, il y en a d'autres, mais comme le journalisme scientifique, mais je n'avais pas vraiment une formation en journalisme. C'était vraiment dans le monde de l'éducation muséale, donc dans les centres de sciences ou dans des musées. Donc, je cherchais pour des rôles là-dedans, mais beaucoup des rôles, c'était des rôles d'animation pour quelqu'un qui était cégep ou qui faisait son bac, pas nécessairement pour quelqu'un avec un doctorat. Et puis même que je devais, je pense que ça change aussi tranquillement pas vite, mais ils cherchaient beaucoup quelqu'un avec un profil en éducation ou en études muséales. Avoir un doctorat en sciences, en astrophysique, j'arrive, je dis, j'ai un doctorat en astrophysique. Eux, leur problème a l'impression que c'est peut-être, que cette personne-là ne va pas être capable d'expliquer quelque chose à même en trente-cinq ans ou quelqu'un du grand public, ils sont tellement canés dans une niche d'un sous-domaine, d'un sous-domaine d'assaut physique, ça va être difficile. Nathalie Ouellette: Donc, mon profil ne correspondait pas nécessairement à ce que eux recherchaient. Donc, j'ai dit, j'ai essayé beaucoup de rejets de ce côté-là et je n'étais pas habitué. J'ai eu une lancée dans ma carrière académique assez linéaire avant ce moment-là, ou si j'appliquais pour quelque chose, je le recevais. C'était rare pour moi de recevoir un nom. Donc, après mon doctorat, j'ai commencé à recevoir plein de noms, puis j'ai quand même dû enquêter, puis apprendre à encaisser des des rejets, donc ça, c'était, c'était intéressant. Néanmoins, il y avait quand même un autre, un autre profil de poste que j'ai trouvé, qui est vraiment un profil d'être le communicateur scientifique dans un institut de recherche. Et ça, je ne sais pas. Parce que ça souvent, ils cherchent quelqu'un qui a un profil scientifique de recherche, il y a un doctorat, parce que tu vas côtoyer des chercheurs au quotidien et tu prends leurs recherches et tu le traduis en quelque chose qui est accessible pour le grand public. Nathalie Ouellette: Donc là, j'ai eu plus de chance, j'ai passé des entrevues, j'ai trouvé ça peut-être même très intéressant, voir c'était quoi la diversité de ce genre de rôle qui existe de plus en plus souvent. J'étais très proche de d'obtenir le même rôle que j'ai maintenant pour le télescope spatial James Webb, mais aux États-Unis. Ah oui. J'étais très triste de ne pas l'avoir à l'époque, mais je suis contente de pouvoir faire la même chose au Canada maintenant. Donc, c'est c'était bien parti en fin de compte. Mais le premier, le premier poste que j'ai eu professionnel dans ce domaine-là, c'était dans un nouvel institut d'astroparticules qui commençait à l'époque à l'université Queen. Donc, je connaissais déjà bien le contexte de l'université et puis c'était un tout nouveau institut. C'est un sport, mais particulier aussi, mais je veux dire je connaissais assez la physique pour que ça fonctionne bien. Nathalie Ouellette: Tout nouveau comme institut, J'ai dû complètement bâtir tous les programmes. Donc, j'ai même dû créer des expositions muséales, puis je n'avais aucune idée qu'est-ce que je faisais. Donc, je me suis dit, je me suis dit, j'ai appris sur le terrain pendant que je le faisais, c'était fantastique, c'était une année très passive où j'ai appris énormément. Mais mon but, c'était toujours de revenir éventuellement à l'astronomie pure et à Montréal, j'espère que le poste que j'ai maintenant a été affiché au début de deux-mille-dix-huit, j'ai appliqué, je l'ai eu et j'ai eu la chance de revenir et de travailler pour le téléscope, ça vient de vous aussi, mais au Canada, à la place des États-Unis. David Mendes: Maintenant, j'ai une question, j'ai une question pour toi. Tu parlais d'essuyer beaucoup de noms de rejet, et ça, je pense que quand on sort d'un doctorat et qu'on va dans un autre domaine, ça va se passer, juste parce que en ce moment encore, il n'y a pas encore cette connaissance du côté du marché de l'emploi, de c'est quoi quelqu'un qui vient avec un doctorat, de quoi ils sont capables. En tout cas, en plus, il y a des préjugés par rapport à ça, mais je connais même des personnes qui ne donnaient pas 9 doctorats sur leur CV lorsqu'ils accélèrent dans certains domaines. David Mendes: Oui, ou à cause des préjugés, mais tu vois, ça illustre ce que je venais de dire. Maintenant, en pensant à ça, en pensant à toutes ces entrevues qui n'ont pas marché, je trouve ça important ce message de dire il faut être résilient envers les noms. Les noms ils vont venir, les rejets ils vont venir, mais est-ce que en regardant maintenant vers l'arrière, parce que je sais que je suis sûr que à l'époque c'est juste de trouver un nom c'était dur, on passe à la prochaine, mais en regardant en arrière, est-ce que chacune de ces conversations t'ont appris quelque chose et tu nous as déjà un peu dit qu'elles t'ont appris que, bon, mais ce type de poste-là, ils ne veulent pas quelqu'un avec ton profil, mais est-ce que tu penses quand même que tu as bâti un certain, un certain bagage qui t'a permis après de quand tu as trouvé le bon aiguillage de où aller, tu sais, est-ce que tout ce trajet de non, non, non, non, tu as quand même apporté quelque chose de positif dans tes premières conversations productives qui t'ont mené au premier oui. Nathalie Ouellette: Je pense que oui et je pense que c'est la première fois que je passe des des entrevues vraiment professionnelles et tu reçois pas nécessairement une liste des questions qui vont te poser. Donc ça m'a certainement appris à penser rapidement en moins fiable comme on dit en anglais. On a un peu cette expérience-là pendant par exemple un examen de doctorat de le can d'outils examen. Tu ne vois pas non plus une liste des questions que tu vas te poser à ce moment-là, mais c'est dans un autre contexte. Ça m'a aussi appliqué beaucoup sur comment fonctionnent ces différents investitures, même si je ne travaille pas dans un centre de sciences par exemple, je collabore avec des centres de science. Donc, penser ces processus d'entrevue ou même seulement lire les affichages pour ces postes-là. Je comprends un peu mieux comment ça fonctionne dans les musées. Donc, quand je collabore avec eux, je suis plus consciente de leur réalité. Donc, ça m'a donné un aperçu plus global du domaine en général, de la communication scientifique et de l'éducation informelle, même si je ne travaille pas dans tous les milieux de ce domaine-là. Ça, ça, j'ai trouvé ça vraiment, vraiment bien. Je dirais aussi que le oui, l'académique peut être très difficile, on ne se cache pas, le doctorat, ça peut être très pénible par moment, mais pour d'autres choses, on est quand même relativement noyé dans le sens que typiquement, si on applique pour quelque chose, on reçoit une réponse ou un directeur de recherche va nous expliquer pourquoi ce n'est pas un bon titre ou quelque chose comme ça. Mais c'est vraiment dur dans le privé, dans l'industrie. Tu lances ton TV dans un cours et puis les chansons que tu n'en prendrais plus jamais parler de ce poste-là, de cette compagnie-là. Il y a beaucoup plus de contacts un peu plus directs dans le milieu académique, je dirais. Et une chose que ça m'a appris, c'est que je veux vraiment à Xeney être le trou noir qui accepte des CV qui ne donnent plus jamais de réponse ou de même proaction à qui que ce soit. Nathalie Ouellette: Donc, par exemple, on a un programme de de stages d'été en direct. Et même si on reçoit cent-cinquante candidatures, je réponds que ça soit positif ou négatif. Je réponds à chaque personne pour dire malheureusement vous n'êtes pas accepté ou vous n'êtes pas accepté, mais c'est parce qu'il y avait tellement peu de place, mais vous avez un problème super intéressant, je m'encourage de réappliquer l'année prochaine. David Mendes: Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de la saison 6 d'au-delà de la thèse avec papa PHP. Tu as une question sur cette entrevue Tu veux laisser un commentaire sur le balado Tu veux recommander quelqu'un pour une autre entrevue Rends-toi sur speak pipe point com slash papa PHD et laisse-moi un message vocal. Clique sur le gros bouton enregistrer et laisse-moi un message de jusqu'à quatre-vingt-dix secondes. Je les écoute tous et je les considère tous pour passer sur des épisodes à venir. Encore une fois c'est speak pipe point com slash papa PHD. Bien d'entendre ta voix. Merci Nathalie ! Si cet entretien avec Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette t'a plu, fais-lui en part en cliquant sur le lien ci-dessous et en lui laissant un message sur LinkedIn : Clique ici pour la remercier sur Linkedin ! Clique ici pour partager avec David le principal message que tu retiens de cet épisode ! Si tu trouves de la valeur dans le contenu que je t'apporte chaque semaine, clique sur l'un des boutons ci-dessous et renvoie-moi l'ascenceur Don sur PayPal Deviens supporter sur Patreon ! Ou paye-moi un café Tu aimeras aussi ces épisodes : Pépite Papa PhD – La clé de l'entreperneuriat étudiant avec Manon Fantino : PapaPhD.com/pepite-001-entrepreneuriat-etudiant/ Erika Dupont – Le parcours doctoral est-il au service des jeunes chercheur·e·s ? Rémi Quirion – Projeter les jeunes chercheur.e.s dans des carrières d'avenir : PapaPhD.com/203 ComSciCon Québec – Assia Asrir – Valoriser son doctorat pour réussir sa transition vers le privé
Les Camerounais attendent l'avis du Conseil constitutionnel sur la participation ou non à la présidentielle du 12 octobre du principal opposant Maurice Kamto, après la décision en première instance de la commission électorale Elecam de l'en écarter. Quelle est la valeur juridique de cette exclusion de samedi dernier ? Quelles sont les chances de Maurice Kamto d'être repêché par les onze magistrats du Conseil ? Claude Assira est avocat au barreau de Yaoundé et défenseur des droits de l'Homme. Également enseignant à l'Université catholique d'Afrique centrale, il répond depuis Yaoundé aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le principal événement de ce début de campagne, c'est l'éviction, du moins pour l'instant, du candidat Maurice Kamto, le principal opposant. Est-ce le signe qu'il fait peur au régime camerounais ? Maître Claude Assira : J'ai envie de vous répondre positivement. Oui, je pense qu'on peut dire sans risque de se tromper qu'il fait peur. Et ça, ce n'est pas seulement du fait de l'épilogue de samedi 26 juillet. La décision qui a été prise par le Conseil électoral Elecam, samedi 26 juillet, c'est surtout parce que c'est la chronique d'une fin qui était annoncée depuis le début. Tout le monde sait que, à la précédente élection présidentielle de 2018, il a été le principal challenger et qu'il est arrivé effectivement en position de numéro 2. Tout le monde sait également que depuis lors, depuis 2018 et de façon plus marquée encore en 2019, il a mené des actions et un combat, d'abord de revendications de la victoire. Et puis ensuite les actions sur le terrain juridique, sur le terrain politique. Et que tout au long de cet intervalle, on a vu la réaction du pouvoir, les objurgations des membres du gouvernement qui, à chacune de ses apparitions, traduisaient une certaine fébrilité, pour ne pas dire une crainte, une peur. On a vu parfois ce que je considère comme étant la machine de guerre de l'État se mettre en œuvre même pour des événements banals comme la convocation d'un événement politique interne à Yaoundé ou une de ses apparitions à Douala. Donc toutes ces choses sont autant de manifestations de la peur, de la crainte qu'on a pour ce seul nom. Il faut dire qu'aux côtés de cela, vous avez également, d'un point de vue de la crainte psychologique, beaucoup de ses partisans, qui sont particulièrement virulents et agités sur les réseaux sociaux, qui cristallisent autant de raisons d'avoir peur de la personne, de ce candidat. Bref, il y a toujours eu un tir de barrage, de sorte que les esprits des observateurs avisés étaient forcément prêts à ce qu'il puisse y avoir la touche finale qui serait apportée d'une façon ou d'une autre à sa candidature devant le tir de barrage systématique auquel il a eu à faire face. Ce qui fait qu'aujourd'hui, même si Elecam, qui tire son origine d'un décret de désignation du président de la République, j'allais dire du seul président de la République qui lui-même est à nouveau candidat… Donc il ne peut pas être complètement un organe considéré comme étant neutre. Quels que soient les efforts qu'il aurait faits, lorsqu'Elecam vient donc en bout de course consacrer tout ce que nous avons vu se dessiner, se profiler au fur et à mesure du temps, aucune concession ne lui a jamais été faite. La décision d'Elecam du 26 juillet apparaît évidemment comme étant la consécration de la volonté politique d'éliminer un adversaire dont on a peur aujourd'hui. Est-ce qu'Elecam, qui est donc l'organe en charge des élections, a motivé par écrit sa décision d'exclure la candidature de Maurice Kamto ? Elecam l'a motivée et a justifié cette motivation sur la demande des avocats de Maurice Kamto. Et le motif qui a été avancé alors, le seul motif qui a été invoqué à l'appui de la décision de rejet de sa candidature, c'est la multiplicité d'investiture par le parti qui a finalement accepté d'investir, Maurice Kamto, à savoir le Manidem. Alors l'argument d'Elecam, c'est donc de dire que le parti que Maurice Kamto représente, le Manidem, compte dans ses membres un autre candidat et qu'il ne peut pas y avoir une pluralité d'investitures au sein d'un même parti. Qu'est-ce que vous pensez de cet argument ? Comme je pense avoir essayé de vous l'indiquer, l'argument est tout simplement l'aboutissement d'un processus. Donc l'argument qui est soulevé par Elecam est très largement sujet à caution. Mais même en lui-même simplement, l'argument peut être très largement discutable lui aussi. Parce qu'il est effectivement fort probable qu'il y ait eu une deuxième investiture par un organe plus ou moins infiltré du Manidem. Et cette situation, il faut le dire encore, est aussi une certaine forme de flou organisé et entretenu par les pouvoirs de l'État. Je m'explique. Les partis politiques, les formations politiques sont considérés comme étant des associations. Or ces associations voient régulièrement l'interférence, j'allais dire l'ingérence du pouvoir politique au travers du ministère de l'Administration territoriale, qui croit devoir organiser le fonctionnement et la direction de ces associations. Ce n'est pas que le Manidem. On a vu le cas pour le PCRN. Ça a été le cas pour le CPP de Kah Walla et je pense pour d'autres formations encore. Or, nous savons tous qu'il y a un principe consacré par la Constitution qui est le principe de la liberté d'association, la liberté d'expression. Les partis politiques concourent, contribuent à l'expression de la démocratie. Et ils le font dans un cadre qui est organisé par la Constitution, qui est un cadre de liberté. Donc il n'y a que les associations qui, dans leur organisation, ont la possibilité de déterminer qui est leur mandataire, celui qui peut parler pour elles, ces associations. Pourtant, nous voyons toujours régulièrement, sans aucune explication ni justification juridique ou autre, l'interférence du pouvoir qui vient indiquer qui, selon lui, est la personne qu'il a choisie pour pouvoir être le représentant, c'est à dire son interlocuteur. Il n'est donc pas à exclure que, profitant de cette ambivalence, de cette ambiguïté organisée et entretenue, qu'il puisse y avoir effectivement quelqu'un d'autre qui, au sein de la même organisation du Manidem, ait pu éventuellement se prévaloir du titre qui lui a été donné dans les conditions que je viens de vous indiquer pour pouvoir brouiller les pistes. Et ainsi contrecarrer pour finaliser la mise en échec de la candidature de Kamto. Je pense que la procédure devant le Conseil constitutionnel nous permettra certainement d'être fixé. Il suffira de comparer, de voir quel était l'organe qui a présenté l'investiture de Maurice Kamto, celui qui a présenté l'investiture de l'autre, et j'incline à penser que c'est le président actuel, Monsieur Anicet Ekane, celui qui a donné l'investiture à Maurice Kamto, qui devrait pouvoir l'emporter si les choses sont faites avec justice et avec justesse. Alors, vous parlez du ministère de l'Administration territoriale de Paul Atanga Nji. Jusqu'au 22 juillet dernier, sur le site de ce ministère, le président du parti Manidem, c'était Anicet Ekane, mais depuis le 23 juillet, sur le même site, son nom est remplacé par celui de Dieudonné Yebga, le candidat surprise qui provoque aujourd'hui la disqualification de Maurice Kamto. Est-ce un signe de ce que vous appelez l'ingérence du ministère de l'Administration territoriale dans l'organisation des partis politiques ? L'ingérence est intervenue déjà bien auparavant et je crois qu'elle pourrait se manifester encore là, sauf que là, en l'occurrence, à la veille d'une transmission des dossiers à Elecam, cette ingérence, ou plutôt cette manipulation, apparaît comme étant une forfaiture désormais. Ce n'est plus une simple ingérence, mais là, c'est une forfaiture et une volonté manifeste d'induire en erreur. J'ai envie de vous indiquer que je ne sais même pas si cette activité, cette action de ces personnes, ces organes publics, devraient être considérés comme étant une action banale. Je pense qu'elles doivent interroger. L'actuel président de la République a mis au centre de son rôle politique historique qu'il voulait qu'on retienne que c'est lui qui a apporté la démocratie. Je ne suis pas sûr que ce qui est fait en son nom représente l'idée de la démocratie qu'il a envie de laisser. Donc si c'est pour lui, pour ce candidat-là, que toutes ces forfaitures sont faites, je crains qu'on salisse son nom pour l'histoire alors que c'est la seule chose au moins qu'il aurait pu laisser. Donc j'invite toutes les personnes qui jouent aux apprentis sorciers à faire attention et à rester aussi neutres que possible dans les fonctions publiques qui leur ont été confiées par le peuple. Alors Elecam écarte, du moins pour l'instant, Maurice Kamto, au prétexte que son parti Manidem avait deux candidats, mais Elecam accepte le candidat Paul Biya, alors que son parti RDPC avait lui aussi deux candidats le président sortant et l'élu local Theiller Onana. Est-ce qu'il n'y a pas deux poids, deux mesures ? Alors là, je ne pense pas. Parce que là, vous avez parlé de candidature. Mais s'agissant du motif de rejet de la candidature de Maurice Kamto, on a parlé plutôt d'investiture. Donc il ne faut pas confondre candidature et investiture. La déclaration de candidature est le fait d'un individu qui se présente au peuple. Or la déclaration d'investiture, c'est une formation politique qui adoube un candidat qu'elle a présenté, qui s'est réclamé de lui. Donc je ne pense pas que la même situation que celle que vous évoquez au Manidem soit comparable à ce qui se passe au RDPC, parce qu'il ne me semble pas que le parti RDPC ait donné une investiture à quelqu'un d'autre qu'à l'actuel président de la République. Suite à cette décision d'Elecam, Maurice Kamto a déposé ce lundi un recours devant le Conseil constitutionnel. Mais si le régime est décidé à écarter Maurice Kamto, est-ce que les magistrats du Conseil constitutionnel pourront prendre une décision contraire à la volonté du régime ? Là, vous me demandez encore une fois de prendre une boule de cristal pour pouvoir lire l'avenir. Et on peut juste se contenter de faire un certain nombre de conjectures. La première, ce serait d'imaginer que le Conseil constitutionnel est un organe indépendant, puisqu'on sait aujourd'hui que le pouvoir est relativement plus faible, plus vacillant, plus chancelant qu'il ne l'a été autrefois. Ça se voit non seulement au travers de l'âge relativement avancé du titulaire de la fonction aujourd'hui, mais cela se voit aussi au travers de la grande fébrilité dont ses partisans font montre de façon publique. Il y a une grosse opposition à l'intérieur du camp. Donc je pense qu'aujourd'hui peut-être qu'une nouvelle philosophie pourrait éventuellement animer le fonctionnement du Conseil constitutionnel et ses décisions. On peut donc miser là-dessus et se dire qu'il s'agit peut-être d'un organe qui va être indépendant, même si, encore une fois, là aussi, son mode de désignation exclusivement confié au décret du président de la République peut aussi interroger sur son indépendance. Mais faisons lui confiance et disons-nous que cela est possible au regard du contexte sociopolitique que je vous ai décrit. Mais d'un autre côté aussi, on peut parfaitement craindre, quand on voit l'irrédentisme dont ont fait preuve aujourd'hui les agents du pouvoir. Quand on sait que les institutions judiciaires ou juridictionnelles ont souvent eu par ailleurs à se voir dicter un certain nombre de leurs décisions ou de leurs attitudes, on peut parfaitement craindre que le Conseil constitutionnel, même si vraiment, par extraordinaire, il venait à en avoir envie, avoir envie de s'autonomiser, on peut craindre qu'il n'ait pas finalement les moyens de le faire, cela est aussi possible. Parfaitement. Maintenant, nous tous, nous observons l'histoire. Nous pouvons donc nous dire qu'au stade où nous sommes, peut être que le Conseil constitutionnel, aussi, investi d'une mission historique, peut avoir envie de se surpasser et de montrer, d'essayer de montrer aux uns et aux autres que les décisions qu'il va prendre doivent être empreintes de la confiance qu'on doit normalement à cette institution-là. Donc, il est possible que cette occasion leur soit donnée pour valider en ultime recours la candidature de Maurice Kamto. Je le souhaite en tout cas énormément. Issa Tchiroma Bakary, l'un des deux ministres démissionnaires, qui est à présent candidat à la présidentielle, réclame du Conseil constitutionnel qu'il fasse preuve d'impartialité et d'intégrité. Est-ce à dire que cet homme d'expérience a de sérieux doutes sur cette impartialité et cette intégrité des magistrats ? Il faut que vous rappeliez peut-être aussi que c'est le même Issa Tchiroma Bakary qui a défendu bec et ongles le même pouvoir auquel il a appartenu, donc je pense que, si aujourd'hui il vient nous dire le contraire, on ne peut pas faire autre chose que d'avoir foi en sa parole. Il est crédible sur ce qu'il indique. Les propos contradictoires sur RFI, il y a trois semaines, des ministres René Sadi et Fame Ndongo sur la candidature ou non de Paul Biya cette année, de quoi est-ce le signe à votre avis ? C'est un signe, j'allais dire un signe de plus sur un tout petit peu, j'allais dire la déliquescence de l'action de l'État, des pouvoirs de l'État. Sur beaucoup de sujets, auparavant, on a observé un camp, une division qui traduit les intérêts conflictuels qui, à chacune des décisions de justice ou non, démontrent parfaitement qu'il y a un clivage, une scission nette dans l'appareil gouvernant. Et que ce clivage est le fait de deux choses, un effet de cisaillement entre un président de la République qui est souvent absent, qui n'a plus vraiment les choses en main et qui a tout abandonné à chacun. Il n'y a, par exemple, jamais eu je pense, en sept ans un conseil des ministres rien que pour coordonner et contrôler l'action en interne du gouvernement. Donc chacun fait un peu sa petite tambouille dans son coin. Et la deuxième chose du cisaillement, c'est que tout le monde voit très bien que le pouvoir est vacant. Donc à l'intérieur, il y a des prétentions qui naissent. D'autres, il y en a qui essaient de combler ce vide là en faisant un peu plus, en dépassant leurs fonctions ou en essayant de rattraper ce qu'ils peuvent encore pour essayer de conserver leurs positions, leurs rentes de situation. Voilà, c'est tout ça qui crée forcément un cafouillage. Et comme il n'y a pas de coordination pour permettre de siffler la fin de la récréation, la peur qui est toujours très mauvaise conseillère finit par s'emparer des uns et des autres pour essayer de sauvegarder ce qui peut encore être sauvé des acquis. C'est tout ça qui explique un peu cette Bérézina de la communication.
C'est une mise en garde bien connue. Se baigner tout de suite après manger exposerait à des risques de crampes, d'hydrocution et dans le pire des cas, de noyades. Pour éviter ces situations, on entend souvent qu'il ne faut pas prendre un bain de mer dans les deux ou trois heures après un repas. C'est-àd-dire le temps de digérer. Mais en réalité, la digestion peut durer plus de trois heures et elle génère une augmentation de la température du corps assez légère : pas au point de provoquer un choc thermique. L'hydrocution ou accident syncopale résulte en effet de ce qu'on appelle un choc thermique ; c'est un écart soudain et important entre la température du corps et celle de l'eau. À quoi est due une hydrocution, si elle n'est pas liée à la digestion ? Y a-t-il d'autres facteurs qui influent sur le risque d'hydrocution ? Que peut-on faire pour aider une personne victime d'hydrocution ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Date de première diffusion : 5 juillet 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la gamophophie, qui nuit à votre couple ? Qu'est-ce que le hate watching, ce plaisir de détester une série ? Qu'est-ce que la méthode 12-5-30, cette pratique sportive virale sur Tik Tok ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Et non, le pénis doré ne fait pas référence à un pénis magique qu'il suffirait de toucher pour faire fortune. Il ne fait pas non plus référence à un trésor englouti des siècles passés. Malgré sa nomination plutôt rigolote, mieux vaut ne pas croiser la route d'un homme atteint du "syndrome du pénis doré". Il désigne en réalité un comportement toxique observé chez les hommes hétérosexuels cisgenres, qui par un excès de confiance ont tendance à penser qu'aucune femme ne peut leur résister. Le syndrome a été théorisé par des étudiantes du Sarah Lawrence College, dans l'État de New York. Il n'est pas seulement le fruit de leur recherche, mais aussi d'un constat sur leur campus. Celui-ci est composé à 75% de femmes et 25% d'hommes. Cette disproportion numérique, selon elles, crée un terrain fertile pour le développement du syndrome du pénis doré. Les hommes y sont peu nombreux, donc en situation de faible concurrence lorsqu'ils veulent séduire. Dans quelles autres situations ce syndrome est-il observable ? Peut-il se développer chez les femmes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Suivez Bababam sur Instagram. Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Première diffusion le 16 août 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Maintenant, je tiens aussi à dire ceci. Ne pénalisez pas l'assemblée qui permet au Seigneur de guérir. D'accord ? Ne pénalisez pas l'assemblée. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Je veux dire que quand des assemblées ne prêchent pas que Jésus guérit, elles s'en sortent facilement. Elles disent...
La cuvette de vos toilettes est loin d'être l'endroit le plus sale de votre maison ! Votre espace de vie regorge d'objets remplit de bactéries, souvent plus que ce que l'on imagine... Ils sont généralement dans votre cuisine ou votre salle de bain. C'est paradoxal, car ces pièces sont censées être les plus propres, mais ce sont aussi celles ou vous introduisez le plus de bactérie. Cette situation n'est pas toujours sans conséquence : ces foyers de bactéries peuvent entraîner des maladies virales telles que les rhumes, les gastro-entérites, voire des infections plus graves. Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la Santé, relayé par Biba Magazine, 40% des cas d'intoxications alimentaires qui ont été relevés en Europe viennent directement du domicile des foyers. Ou est-ce qu'on trouve ces objets ? Quel est l'objet le plus sale ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : 19/08/2024 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous avez une fringale de culture et vous voulez sortir mais voilà ... Le Louvre, c'est vu et revu ! Le musée d'Orsay ? Pareil ! Découvrez quels sont les musées les plus insolites de France ! Direction Lyon et son Musée des Miniatures et Décors de Cinéma, ou encore à Sète pour découvrir Le Musée International des Arts Modestes autrement dit, le MIAM. Ou pourquoi pas le musée de l'insolite dans le Lot. Quels sont les musées parfaits pour les cinéphiles ? Existent-ils des musées présents dans des lieux insolites ? Hors de Paris, quels musées peut-on visiter ? Et à Paris alors ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 13 mai 2022 A écouter aussi : Comment le Rubik's Cube a-t-il rendu fou le monde entier ? Pourquoi fait-on des remakes au cinéma ? Qu'est-ce que le fluxus ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon l'Organisation météorologique mondiale, le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié par cinq depuis 1970. Des chercheurs du monde entier se sont consacrés à en étudier les conséquences. Et tous sont d'accord sur un point. Plus on est démuni, plus on a de chances de subir les conséquences d'une catastrophe naturelle. Si on regarde à l'échelle mondiale, on voit que souvent, les pays les plus pauvres sont dans des zones à haut risque de catastrophes naturelles, avec les sécheresses dans le Sahel ou les inondations dans l'Asie du Sud Est. De plus, les pays riches ont plus de moyens pour réagir en urgence et pour en absorber les conséquences à long terme. Selon le magazine Géo, il y a 23 décès en moyenne lorsqu'une catastrophe naturelle survient dans un pays riche contre 1052 dans un pays pauvre. Qui sont les personnes les plus touchées par les catastrophes naturelles ? Dans un même pays, les plus pauvres sont aussi les plus touchés ? Et les inégalités de genre dans tout ça ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. Date de première diffusion : 25/10/2022 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
D'après de nombreuses sources archéologiques, le chien serait le premier animal domestiqué par l'Homme, il y a plus de 20 000 ans. Aujourd'hui, d'après l'institut Kantar, un foyer français sur cinq en possède un. L'IPSOS nous apprend aussi, dans une enquête de 2020, que 74% des propriétaires de chiens considèrent leur animal comme faisant partie de leur famille. D'ailleurs, si vous avez un chien, on vous a peut-être déjà dit que vous partagiez des caractéristiques physiques avec lui, une sorte d'air de famille. Et bien figurez-vous que cette croyance populaire n'est peut-être pas qu'un mythe. Est-ce scientifiquement prouvé ? Et comment expliquer les ressemblances ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : 29 février 2024 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Avant de partir en vacances, il vous est peut-être arrivé d'angoisser à l'idée de laisser votre chez-vous sans surveillance… Selon le Ministère de l'Intérieur, les cambriolages ont augmenté de 18% entre 2022 et 2023. Résultat, de plus en plus, les Français s'équipent en systèmes anti-intrusions. En 2024, d'après le baromètre de l'insécurité Odoxa, nous sommes 63% à avoir installé une alarme, un système de vidéosurveillance ou même un simple digicode pour protéger nos logements. Mais ces systèmes sont hors budget pour un bon nombre de foyers… Est-ce vraiment efficace ? Comment sécuriser son logement sans dépenser autant ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Quelles sont les 3 astuces pour vraiment se débarrasser des moustiques ? Qu'est-ce que le "micro-living", qui prétend pouvoir atténuer la crise du logement en ville ? La discrimination au logement existe-t-elle en France ? Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 06/08/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'opération vacances apprenantes repose sur plusieurs dispositifs allant de École ouverte à des séjours en colonies de vacances. Ce dispositif a été lancé par le gouvernement en 2020, pour permettre de profiter de l'été tout en s'instruisant. En 2020, Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l'Education nationale, a débloqué 200 millions d'euros pour financer le programme "vacances apprenantes", qui devrait permettre à "un million" d'élèves sur les douze millions scolarisés en France, de rattraper pendant l'été le retard accumulé durant le confinement. Mais en quoi consiste ces vacances apprenantes ? Qui va encadrer tout ça ? Est-ce réellement une révolution pour l'éducation ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Date de première diffusion : 2 juillet 2020 A écouter aussi : Acétamipride : pourquoi ce pesticide est-il controversé ? Que faut-il manger quand il fait chaud ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Vous êtes déjà sûrement montés à bord d'un avion, en vous posant la question que se posent probablement les enfants mais auxquels les adultes n'ont pas forcément la réponse : comment un avion parvient-il à voler ? Qu'il soit civil ou militaire, le principe est le même. Il doit maîtriser les lois de Newton et de la gravité, qui l'attirent inévitablement vers le bas, comme n'importe quel objet ou corps sur terre. Comment est construit un avion ? Quels sont les 3 éléments dont il a besoin pour voler ? Pour mieux comprendre, quelles expériences peut-on faire ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Johanna Cincinatis. Date de première diffusion : 12/04/2023 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la construction d'un méga-barrage controversé au Tibet et une décision de la Cour internationale de justice sur le dérèglement climatique. Conflit israélo-palestinien : pourquoi la France reconnaît l'État palestinien maintenant ? « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j'ai décidé que la France reconnaîtra l'État de Palestine », a écrit Emmanuel Macron sur X. Pourquoi prendre cette décision maintenant ? Conflit israélo-palestinien : que peut changer la reconnaissance de la Palestine par la France ? À Gaza, la famine sévit et l'aide humanitaire est toujours bloquée. Cette reconnaissance pourrait-elle renforcer la pression diplomatique sur Israël ? Reconnaissance de l'État de Palestine : quels autres pays pourraient imiter la France ? La France devient le 142è pays à reconnaître l'État de Palestine, selon un décompte de l'AFP. Cette décision pourrait-elle inciter d'autres pays européens à emboîter le pas d'Emmanuel Macron ? Avec Adel Bakawan, chercheur-associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena). Chine : un méga-barrage lancé au cœur d'un désert géopolitique La Chine a lancé la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde sur le fleuve Yarlung Zangbo, au Tibet. Avec un coût estimé à plus de 165 milliards de dollars, ce projet est-il économiquement viable, ou est-ce avant tout un geste politique de puissance ? Pourquoi la construction de ce méga-barrage inquiète les pays voisins de la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Climat : vers une condamnation des États pollueurs ? Dans un avis historique, la Cour internationale de justice affirme que l'inaction climatique peut être jugée illégale, ouvrant la voie à d'éventuelles réparations. Quels types de « réparations » les États responsables pourraient-ils devoir verser aux pays victimes ? Que change concrètement l'avis de la CIJ sur la reconnaissance du changement climatique comme une « menace existentielle » pour l'humanité ? Avec Jeanne Richard, journaliste au service environnement-climat de RFI.
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
BEST OF - Durant tout l'été, retrouvez le meilleur de Philippe Caverivière. Ecoutez Best-of - L'oeil de Philippe Caverivière du 25 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.