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« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »
« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »
Salut les motivés du samedi ! Aujourd'hui, on parle d'un truc simple : agir au lieu de trop réfléchir. Parce qu'à force de cogiter, on finit par faire des nœuds au cerveau… et zéro action. Sur les marchés ou dans la vie, à un moment, faut arrêter de se prendre la tête et se lancer.
Il ne faut pas s'y tromper : derrière les accolades viriles et les poignées de main vigoureuses, le fossé est bien là entre les deux chefs d'État. C'est ce que souligne le New York Times : « réunis à l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie, Donald Trump et Emmanuel Macron ont semblé vouloir éviter une rupture ouverte en s'échangeant des compliments lors d'une rencontre conviviale à la Maison-Blanche. Mais ils ont divergé de manière significative sur les causes de la guerre, le rôle de chaque partie dans le conflit et sa possible résolution. »Au même moment, souligne le New York Times, « les États-Unis et la France s'opposaient vivement aux Nations unies au sujet d'une résolution condamnant l'agression de la Russie. Alors que l'Europe et la plupart des pays du monde se rangeaient du côté de l'Ukraine, l'administration Trump a dit non à cette résolution, aux côtés de la Russie, de la Corée du Nord et la Biélorussie, plaçant les États-Unis dans un camp où ils se sont rarement, voire jamais, retrouvés au cours de l'histoire des Nations unies. »Les États-Unis désormais aux côtés des États-voyous…Le Wall Street Journal ne cache pas son dépit : « c'est un triste jour pour les États-Unis à l'ONU. Quel moment regrettable ! La résolution, parrainée par l'Ukraine et les pays européens, n'était même pas très contraignante. Elle se contentait de constater “avec inquiétude que l'invasion massive de l'Ukraine par la Fédération de Russie“ a eu “des conséquences dévastatrices et durables“ et appelait à “une cessation rapide des hostilités“. Apparemment, c'était une réprimande trop sévère pour Vladimir Poutine pour que le président Trump puisse la tolérer alors qu'il cherche à négocier la fin de la guerre en Ukraine. Les États-Unis avaient soutenu ces résolutions depuis le début de la guerre, mais, soupire encore le Wall Street Journal, ils votent désormais avec les États-voyous plutôt qu'avec leurs alliés. »Finalement, s'interroge Libération à Paris, « où se jouait vraiment l'avenir de la guerre en Ukraine en ce jour du troisième anniversaire de l'invasion russe ? À Kiev, où tout le gratin européen et le Premier ministre canadien se sont pressés au chevet de Volodymyr Zelensky ? Ou à Washington, avec Emmanuel Macron pour émissaire de son continent, afin de tenter de convaincre Donald Trump de ne pas précipiter une paix injuste, suivant les seuls termes et conditions de Vladimir Poutine ? » Là encore, Libération constate que « les présidents américain et français ont affirmé vouloir travailler à une fin prochaine du conflit, surjouant une franche camaraderie qui n'occulte pas leurs profondes divergences. »Trump obnubilé par l'accès aux minerais stratégiques ukrainiens…Résultat, pointe Le Temps à Genève : « Emmanuel Macron repart les mains vides de Washington. S'appuyant sur sa bonne relation avec Donald Trump, Emmanuel Macron a tenté de l'infléchir sur l'Ukraine. » En vain. « Le président américain est obnubilé par l'accès aux minerais stratégiques ukrainiens. Il veut aussi développer des relations économiques avec Moscou, et charge aux Européens de surveiller l'application d'un éventuel accord de paix. »En effet, précise Le Monde à Paris, « la grille de lecture de Trump a semblé limitée à trois points : un accord économique avec l'Ukraine, tournant pour l'essentiel autour des ressources minières ; un cessez-le-feu entre belligérants, pour mettre fin au “bain de sang“, dont il refuse de rendre Vladimir Poutine responsable ; enfin, un engagement européen, financier et militaire, pour assumer la sécurité du continent. »Que pourra dire Starmer ?Après-demain jeudi, ce sera au tour du Premier ministre britannique Keir Starmer de se rendre à Washington pour rencontrer Donald Trump.« Comment notre Premier ministre devra-t-il gérer cette situation ? », s'interroge le Times à Londres. (…) En cherchant à mettre fin à la guerre en Ukraine en faisant des concessions rapides à la Russie, Trump est en passe de faire une erreur historique. Le lui faire savoir clairement risque de le brusquer. Ne pas le lui faire savoir clairement risque de nous précipiter dans le chaos. » Alors, préconise le Times, Keir Starmer pourrait lui rappeler cette phrase de Churchill, que Trump dit beaucoup admirer : “la croyance selon laquelle la sécurité peut être obtenue en jetant un petit État aux loups est une illusion fatale“. » Phrase prononcée, donc, par Churchill, lors de « l'abandon aux Nazis de la Tchécoslovaquie en 1938. »
Patrik Cottet-MoinePatrik Cottet-Moine, c'est un peu le couteau suisse de l'art, mais version française, un mix improbable entre le mime, le chanteur, le comédien et le bruiteur. Né à Toulon le 29 novembre 1964 (un pur Scorpion, donc), il commence sa carrière… dans la Marine nationale, de 16 à 22 ans. Oui, vous avez bien lu, il a passé six ans à lever l'ancre avant d'être renvoyé pour une « incompatibilité avec l'esprit militaire ». Apparemment, le soldat Cottet-Moine n'était pas du genre à se plier aux règles, mais plutôt à faire des mimiques derrière le dos du capitaine.C'est pendant son passage dans la Navy qu'il tombe dans la marmite du mime burlesque, et hop, il se met à enchaîner les performances de rue comme un artiste qui ne demande qu'à se libérer. Il devient ensuite le chanteur du groupe rock Ankara, avec qui il déchire la scène du Printemps de Bourges en 1989 (et là, c'était du rock, mais avec un soupçon de folie).En 1990, il crée le duo Lepetit et Legrand, un mélange détonnant de mime et de chansons burlesques, qui fait rire et émerveille au Théâtre d'Edgar à Paris. Vous l'aurez deviné, les deux compères se retrouvent aussi dans des émissions de télé bien décalées, à faire des blagues et des pirouettes, forcément.En 1994, l'artiste lance les Zabloks, un groupe de chansons humoristiques qui devient rapidement un petit phénomène, et qui, contre toute attente, est toujours sur scène aujourd'hui. Ces Zabloks-là, ça ne rigole pas !Mais Patrik, c'est aussi l'homme des grands retours aux sources. En 2002, il ressuscite le mime avec "Mime de rien", un spectacle mondialement applaudi. Oui, le monde entier a eu droit à ses mimiques géniales et ses gestes qui parlent plus fort que mille mots. Puis il enchaîne avec "Chez lui", un deuxième show coécrit avec Michel Courtemanche, avant de se lancer dans "Au quai", un mix explosif de chansons, de saynètes et d'improvisation. Bref, il ne s'arrête jamais, il carbure à la créativité.Cerise sur le gâteau, Patrik n'est pas qu'un génie de la scène, il a aussi squatté l'écran en tant que comédien et bruiteur pour plusieurs films et émissions de télé. Un véritable touche-à-tout, mais surtout un maître dans l'art de faire rire avec style.Episode 28Production exécutive du podcast : yumeegoProduction éditoriale : Véronique BarbeDirection artistique du podcast : Alexandre BréalMontage/Mixage : Alexandre BréalAvec les voix de Véronique Barbe & William Piletsites web : www.lezardurire.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président de transition haïtien poursuit sa visite en France, Leslie Voltaire rencontre aujourd'hui des responsables politiques après un entretien mercredi (5 février 2025) avec Emmanuel Macron. Le chef de l'État français a demandé à l'ONU d'envisager une mission de maintien de la paix en Haïti, face à la violence des gangs qui déstabilise le pays et a fait plus 5.000 morts l'an dernier (2024). Une mission internationale de soutien à la police haïtienne, dirigée par le Kenya, a commencé à se déployer mais ses capacités sont encore insuffisantes.Seulement quelque 800 policiers de six pays ont été déployés progressivement depuis l'été dernier (2024), sur les 2.500 espérés. Et les attaques des gangs, qui contrôlent déjà selon l'ONU 85% de la capitale, ne semblent pas avoir faibli depuis.Pour Ricardo Germain, consultant indépendant en sécurité et défense, « les Kenyans se sont beaucoup investis aux côtés de la police haïtienne dans cette mission, mais il n'y a pas de victoires stratégiques en raison du manque de financement. Il y a aussi une lecture trop conjoncturelle de ce qu'il se passe en Haïti : il faudrait parler de groupes armés criminels et non de gangs, de conflits, et non pas de criminalité. »« Le problème se trouve aussi dans le contexte régional de trafic d'armes, de munitions et de drogue. Il faudrait une réévaluation de la situation en Haïti, et élargir le cadre d'intervention dans la mesure où il s'agit d'un problème régional. « Le Premier ministre a révélé que le Conseil supérieur de la police nationale avait été informé du projet des gans d'attaquer Kenscoff. « Les forces de l'ordre se retrouvent sur plusieurs fronts et en raison du manque d'équipement et d'effectifs, et la question est de savoir si nous avions les moyens de faire face à ces organisations criminelles » estime Ricardo Germain.La population est parfois alliée à la police, le président du conseil de transition le disait sur RFI, parlant de légitime défense. Pour Ricardo Germain : « Le risque est que ces civils ne soient pas encadrés et cela pourrait exacerber la situation où ces groupes de défense deviennent des groupes criminels »Son interview est à retrouver en intégralité sur la version audio de cette page. Nicaragua : Ortega « assure sa dynastie » avec la réforme de la constitutionDaniel Ortega et sa femme Rosario Murillo ont consolidé leur pouvoir absolu au Nicaragua : en tant que président et coprésidente, ils ont désormais une emprise totale sur les organes de l'État et sur la société civile, selon une réforme constitutionnelle validée jeudi (30 janvier 2025) par le Parlement.Cette réforme prolonge le mandat d'Ortega jusqu'en 2028, soit un an de plus, détaille la Prensa : Ortega est un homme de 79 ans, il est au pouvoir depuis 2007, il veut «assurer sa dynastie et souhaite gagner du temps», estime le quotidien, pour pouvoir imposer sa femme comme sa seule successeure.Pour 100% Noticias, cette réforme constitutionnelle vivement critiquée par l'ONU, l'Organisation des États américains, les États-Unis et les opposants nicaraguayens, «élimine l'équilibre des pouvoirs» et «légalise l'apatridie» pour toute personne considérée comme traître à la Nation tout comme la pratique de la torture. Le journal d'opposition parle aussi de la création d'une «police volontaire» où des civils armés pourront participer au maintien de l'ordre, ce sont en réalité des «groupes paramilitaires», explique 100% Noticias, qui « agissent dans le cadre de la soi-disant « Opération Nettoyage » par laquelle le Gouvernement du Nicaragua a neutralisé les protestations contre lui. » États-Unis : le risque d'une guerre tarifaireLa hausse de 25% des droits de douane attendus ce 1er février 2025 au Canada et au Mexique aura des conséquences sur l'agriculture américaine, estime Politico.Le journal relate à quel point ces droits de douane pourraient décimer certains pans entiers de l'économie américaine et, en particulier, le secteur agricole. Le sénateur du Dakota du Sud John Thune qui est aussi le chef des Républicains au Sénat a récemment déclaré sans une certaine ironie: «Apparemment, le président donne une grande valeur à l'utilisation de ces droits de douane et je suis sûre que nous aurons beaucoup de discussions à ce sujet». Il faut dire que son État pourrait se retrouver dans les «tirs croisés» de cette guerre des tarifs, poursuit le journal, ce qui pourrait lui donner «des brûlures d'estomac sur la position qu'il devra adopter» face à un Donald Trump intraitable et incontrôlable. En 2018, lors du premier mandat de Donald Trump, « les agriculteurs du Dakota du Sud qui exportent pour plusieurs millions de dollars de soja, maïs et viande ont été fortement touchés par la riposte tarifaire du Mexique et du Canada, et ils en payent encore le prix ».Pour le Washington Post : Cette politique tarifaire touchera en premier lieu l'économie des pays dans le viseur de Donald Trump et notamment le Canada qui « envoie presque 80% de ses exportations aux États-Unis et des millions d'emplois sont concernés ». Les secteurs de l'énergie et de l'automobile seraient parmi les plus touchés. Si le Canada décide de répondre par une hausse de droits de douanes sur les biens américains, le dollar canadien pourrait plonger et les prix augmenter. C'est «la destruction mutuelle assurée», estime un spécialiste canadien cité dans le quotidien. Panama : « Nous gérons parfaitement le canal »Traditionnellement, tout nouveau secrétaire d'État américain se rend pour son premier déplacement à l'étranger auprès de grands pays alliés y réaffirmer la bonne entente. Pas Marco Rubio. Le nouveau chef de la diplomatie américaine ira à partir de samedi (1er février 2025) dans cinq pays d'Amérique centrale où il entend incarner «l'Amérique d'abord» de Donald Trump, à commencer par le Panama dont le canal suscite les convoitises de Donald Trump, qui a promis d'en «reprendre» le contrôle pour contrer l'influence de la Chine.Le canal de Panama est essentiel au commerce mondial : «Nos résultats prouvent que nous gérons parfaitement le canal. Tous les pays, y compris les États-Unis, l'ont reconnu au fil des ans. Nous utilisons simplement l'une de nos ressources naturelles, pour le bénéfice du Panama.» explique Boris Moreno, vice-président des opérations du canal rencontré par Grégoire Pourtier. Les navires commerciaux américains sont logés à la même enseigne que les autres pavillons, et les droits de passage font l'objet d'un processus concerté. «Quand un prix augmente, personne n'est content. Mais c'est un prix juste. », poursuit Boris Moreno, « Nous faisons des études de marchés pour connaître la valeur des cargos qui transitent, et à partir de là nous déterminons le droit de passage, quelle que soit l'origine du bateau. Nos grilles tarifaires sont publiques et s'appliquent à tout le monde.»Boris Moreno s'étonne aussi des accusations d'une ingérence de Pékin, alors que le canal est entièrement géré par le Panama, un pilote local prenant même les manettes des navires le traversant. Mais il est vrai que les Chinois exploitent deux ports dans la zone.«Il n'y en a que deux autour du Canal qui sont contrôlés par des sociétés basées en Chine, et leurs concessions ont été attribuées alors que nous étions encore dirigés par l'administration fédérale américaine, en 1997. Et je n'avais jamais entendu de plainte jusque-là.» conclut-il.Reportage sur le Canal du Panama, à retrouver dans son intégralité dans la version audio de cette page. Football : le retour de Neymar dans son club de SantosEn football, le Brésilien Neymar est présenté à Santos, son tout premier club, où il fait son retour 12 ans après. Le génial brésilien, passé entretemps par le Barça, le PSG puis Al-Hilal en Arabie Saoudite, se bat depuis plusieurs saisons avec les blessures et son meilleur niveau semble derrière lui, mais son retour suscite la joie parmi les supporters. Baptiste Leduc les a rencontrés. Parmi eux, Weslei Ribeiro qui n'avait que 6 ans quand Neymar a quitté le Brésil pour Barcelone : « Neymar est l'un des meilleurs joueurs du monde et je pense que ses performances à Santos seront excellentes », dit-il. Fernando Tavares lui n'est pas naïf, il connaît les critiques qui ont accompagné le Ney tout au long de sa carrière et sait que personne ne le changera : « Il est controversé, il l'a toujours été et le sera toujours. Il attire toujours l'attention, c'est Neymar ! » L'actualité des Outre-mer Benoît Ferrand de la 1ère nous parle des assises consacrées à la « violence des jeunes » qui se seront ouvertes ce mercredi sur l'île de Saint-Martin.
« Que fait la communauté internationale ? Pourquoi elle ne sanctionne pas le régime rwandais qui est derrière les attaques meurtrières du M23 contre nos villes de l'Est du Congo ? ». C'est l'interrogation de plus en plus pressante du gouvernement congolais, après la percée ce mardi des rebelles du M23 sur la ville de Minova, à la frontière entre le Nord et le Sud-Kivu, à quelque 20 kilomètres de Goma. Patrick Muyaya est le ministre congolais de la Communication et des Médias. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : L'ennemi a fait une percée sur Bweremana au Nord-Kivu et sur Minova au Sud-Kivu, a annoncé l'armée congolaise ce mardi par communiqué. Est-ce que vous confirmez ? Patrick Muyaya : Oui, je confirme. L'armée a évidemment communiqué parce que c'est la dynamique de la guerre. Parfois vous perdez une bataille, parfois vous gagnez. Mais il y a une détermination claire que nos forces armées vont assurer la défense de l'intégrité territoriale et la protection de nos populations et que c'est une guerre que nous allons gagner. L'ennemi dont l'armée parle, aujourd'hui, c'est un ennemi qui est connu, c'est l'armée rwandaise. Ça ne vaut même plus la peine de parler du groupe terroriste M23 qui n'existe pas. C'est l'armée rwandaise qui opère. Référez-vous au dernier rapport du groupe d'experts des Nations unies qui parle à la fois des équipements utilisés, mais aussi du nombre de militaires envoyés sur le terrain. C'est illustratif justement de la volonté criminelle du président rwandais et cela doit cesser absolument.Donc, depuis ce mardi matin, la ville de Minova est occupée par votre ennemi ?Oui, évidemment. Et ce que l'on ne vous dit pas, c'est qu'il y a des massacres qui se font en même temps. Parce que à chaque fois qu'il y a une avancée des terroristes, le premier objectif, c'est de mettre la main sur les jeunes et de les mettre hors de portée de nuire. Vous savez que nous avons une dynamique de jeunes qu'on appelle les « wazalendo » qui contribuent à la défense de la patrie. Et chaque fois qu'il arrive, l'ennemi s'assure que tous les jeunes identifiés aveuglément puissent être mis hors de portée. Ça veut dire qu'il y a des assassinats, des massacres. Certains journalistes ont publié des images qui sont assez choquantes de la manière dont certains compatriotes ont été tués, parce qu'il y a une volonté de semer la terreur. Et c'est cette situation, d'ailleurs, qui devrait, de notre point de vue, être un élément déclencheur pour obtenir de la communauté internationale des mesures plus fermes et plus fortes.Aujourd'hui, nous avons vu évidemment les pays occidentaux condamner le Rwanda, dénoncer le Rwanda, mais ce n'est pas suffisant en termes d'actions pour nous assurer justement que ces aventures criminelles cessent parce qu'il y a trop de drames. Tout ceci se passe sous les yeux de la communauté internationale et c'est illustratif justement de la nécessité pour elle d'agir plus énergiquement dès lors que le processus de Luanda a été publiquement saboté par le président rwandais qui, sans gêne d'ailleurs, revendique les actes terroristes posés par les terroristes du M23. Et il y a une nécessité d'avoir une action plus énergique pour prévenir un conflit plus intense dans la région.Sur le plan politique, le processus de Luanda est au point mort depuis l'annulation de la rencontre du mois dernier entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Pourquoi dites-vous que Paul Kagame a saboté le processus ? Mais parce qu'il n'est pas venu pour ne pas consacrer la mort de son fils préféré, le M23, qui est un mouvement terroriste.Apparemment, il n'est pas venu parce qu'il voulait un dialogue direct entre la République démocratique du Congo et les rebelles du M23…Écoutez, ça, ce sont les subterfuges qu'ils ont sortis, la veille justement de la tenue du sommet. Le président de la République l'a déjà dit et redit, il n'est pas question pour nous de discuter avec le M23 qui en réalité n'existe pas, parce que l'agenda qu'ils ont, c'est l'agenda rwandais. Pourquoi on va discuter avec le pantin alors que nous avons « l'autorité morale » de toutes ces actions criminelles sur la table ? Et donc celui qui a choisi délibérément de saboter ce processus, de mettre le processus au point mort, il s'appelle Paul Kagame, et il est urgent que la communauté internationale puisse tirer des conséquences de la manière la plus ferme pour qu'il rentre sur la table et pour que le processus puisse aboutir.Alors, vous demandez des sanctions internationales contre le Rwanda, mais l'Union africaine, pour l'instant, refuse que les Nations unies inscrivent un débat sur ce sujet dans leur agenda 2025. Vous n'êtes pas déçu ? Ecoutez, pour tous ces pays qui estiment aujourd'hui que le Rwanda devrait être épargné des sanctions, ils devraient juste regarder la situation humanitaire. C'est évident qu'aujourd'hui il y a des millions des jeunes femmes et hommes qui sont déplacés dans leur propre pays du fait des agissements du président rwandais. Il y a des viols, des massacres qui se perpétuent en plein jour. Ces pays-là, je ne pense pas qu'ils veulent être complices de ces dégâts. Ne pas prendre des sanctions fortes en ce moment, c'est être complice de massacres qui sont commis dans l'est de la RDC.Et vous pensez qu'Emmanuel Macron ne va pas assez loin, lui non plus ? Il devrait aller plus loin, justement…C'est-à-dire ?Plus loin. Ça veut dire que la France aujourd'hui peut activer des sanctions plus fermes parce qu'on connait les rapports des Nations unies, ce sont des rapports qui sont publics et je pense qu'il y a sûrement des experts français. La France, qui généralement est derrière les plumes qui rédigent des résolutions au niveau du Conseil de sécurité, devrait tirer les conséquences au regard de la situation humanitaire et du côté belliqueux prouvé par le président rwandais. Et donc le président Macron est lui aussi tenu d'user de plus de fermeté vis-à-vis du Rwanda pour que la paix soit restaurée dans l'est de la RDC.À lire aussiConflit dans l'Est de la RDC: les combats se poursuivent au niveau de Sake
Ira ? Ira pas ? En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara entretient le suspense sur sa candidature ou non à un quatrième mandat à l'élection du 25 octobre prochain. « À la date d'aujourd'hui, je n'ai pas encore pris de décision », a-t-il déclaré jeudi dernier à l'occasion de ses vœux au corps diplomatique. Mais qu'attend-il avant de se décider ? Est-il attentif, par exemple, à ce que va faire l'un de ses principaux adversaires, Tidjane Thiam, qui brigue l'investiture du PDCI ? Arsène Brice Bado enseigne au Cerap, qui est l'université jésuite d'Abidjan. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : « Je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays, mais je n'ai pas encore pris de décision par rapport à la présidentielle de cette année », a dit Alassane Ouattara jeudi dernier. A votre avis, est-ce qu'il va y aller ou pas ? Arsène Brice Bado : D'abord, c'était, disons, une affirmation étonnante parce qu'on s'attendait à autre chose. Là, il jette vraiment l'incertitude sur sa candidature et une incertitude qui semble davantage confirmer le désir d'un quatrième mandat. C'est ce que ça laisse entendre, finalement.Alors beaucoup disent en effet qu'il sera candidat parce qu'il n'y a aucune autre personnalité du parti au pouvoir RHDP qui se dégage pour l'instant. Mais lui-même affirme qu'il y a tout de même une demi-douzaine de candidats virtuels dans son propre camp…Oui, mais on ne voit personne émerger et il faut vraiment du temps pour avoir un candidat qui ferait le consensus. Et je pense que c'est ce qu'il manque. Et finalement, c'est ce qui va le pousser à pouvoir se présenter comme candidat. Parce que la demi-douzaine de candidats, même si on n'a pas les noms, ils ne semblent pas faire l'unanimité. En tout cas, on ne les voit pas.Alors on parle quand même du vice-président Tiémoko Meyliet Koné qui a été gouverneur de la BCEAO ?Oui, c'est vrai, il a un très bon CV, mais pourra-t-il faire l'unanimité du parti ? Apparemment ce n'est pas ce que l'on entend, ce n'est pas ce que l'on voit.On parle du Premier ministre Robert Beugré Mambé ou du président de l'Assemblée nationale Adama Bictogo ?Oui, c'est vrai que ce sont des personnalités possibles. Ils ont des carrures présidentielles. Mais encore une fois, est-ce que ces candidatures pourront avoir l'assentiment de l'ensemble du parti ? Est-ce que le RHDP pourrait s'unifier autour d'un seul candidat par rapport aux différentes rivalités que l'on perçoit par-ci par-là ? Même si ce sont des rivalités encore en sourdine.Et le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, petit frère d'Alassane Ouattara ? Oui, c'est aussi un nom qui est souvent évoqué. Mais là encore, est-ce qu'il pourrait faire l'unanimité du parti ? C'est ça le problème. Et donc je pense que tous ces candidats, il aurait fallu qu'on les mette en piste très tôt pour leur permettre, effectivement, de pouvoir rassembler et même de pouvoir aboutir à des compromis avec les autres prétendants et de bâtir une unité qui allait permettre au RHDP d'aller aux élections de façon confiante, sans le président Alassane Ouattara.Le retour à Abidjan de l'ancien Premier ministre Patrick Achi comme ministre et conseiller spécial après quelque temps au FMI à Washington, est-ce que ce n'est pas le signe que ça pourrait être lui ? Mais voilà, il y en a qui pensent qu'il serait un très bon candidat, d'autant plus qu'il est du sud. Mais en même temps, on n'est pas très sûr que les élites du nord pourraient accepter une telle candidature.Alors pour vous, le fait qu'il y ait dans l'opposition un poids lourd en la personne de l'ancien ministre Tidjane Thiam qui sera le candidat probable du PDCI, est-ce que c'est une donnée qui va pousser Alassane Ouattara à être candidat ou au contraire à passer la main ? Il y a deux scénarios possibles. Je pense que la candidature forte de Tidjane Thiam peut avoir deux résultats contraires. Cela peut pousser peut-être Ouattara à lâcher prise parce que Tidjane Thiam a pratiquement le même cursus que le président Ouattara. Il a les mêmes connexions à l'international. C'est un technocrate. On a l'impression que c'est celui qui peut poursuivre l'œuvre du président Ouattara. D'un autre côté, ça signifie que le pouvoir va échapper au RHDP. Or, l'histoire récente entre le RHDP et le PDCI est une histoire mouvementée. Il y a pas mal de rancœurs de part et d'autre. Et que le pouvoir puisse passer à Thiam, je ne suis pas sûr que les élites du RHDP seront prêtes à ce changement.Voulez-vous dire qu'Alassane Ouattara attend de voir quelle tournure va prendre la convention du PDCI qui va investir Tidjane Thiam avant de prendre sa décision lui-même ? Je pense que c'est un élément important si jamais il veut se présenter et ne pas attendre. Mais à mon sens, c'est un élément important. Le candidat que va choisir le PDCI, cela va influencer, cela aura certainement des conséquences sur la candidature présidentielle du RHDP.Et si Tidjane Thiam est investi avec beaucoup de voix, avec beaucoup d'enthousiasme au sein du PDCI, du coup, là, vous pensez qu'Alassane Ouattara ira au combat. C'est ça ? Oui, pour conserver le pouvoir au RHDP. Il y a vraiment des rancunes tenaces entre les deux partis. Mais le président Ouattara est suffisamment fort. Je crois qu'il a les cartes entre les mains. Il peut imposer le rythme dans son parti.
Peut-on être artiste et businessman ?Apparemment oui. Arthur Benzaquen refuse de laisser les étiquettes le brider.À la fin des années 90, sa famille entame les démarches pour vendre le Ken Club, leur club de sport, mais Arthur s'y oppose, voyant la montée de l'intérêt pour le sport et la fin des années Rock'n roll et débauche.Avec son frère, ils reprennent l'affaire familiale et font exploser le business : le chiffre d'affaires devient... leur marge.Arthur crée le groupe Masada et multiplie les projets de salles de sport au positionnement ultra-premium jusqu'à racheter également le Club Med Gym (CMG).Les succès sont phénoménaux à chaque fois. Les listes d'attente pour rejoindre les clubs sont pleines sur plusieurs années et la majorité des adhérents viennent chaque jour dans les lieux d'exception conçus par Arthur et ses équipes.Mais Arthur ne s'est pas arrêté là. Hyperactif et électron libre : il est aussi acteur, réalisateur, producteur. Il a réalisé la première série d'OCS et le long métrage “Les nouvelles aventures d'Aladdin” avec Kev Adams. Celui-ci sera son dernier et unique long-métrage réalisé malgré le succès qu'il a reçu.Arthur nous partage en toute transparence ses conseils aussi bien pour le business que pour les projets artistiques :Comment faire une série avec un petit budget ?Réaliser un long-métrage avec des stars françaises et des effets spéciauxPourquoi l'esthétique est importante quand on fait des projets immobiliers ?Comment être rentable lorsqu'on ouvre une salle de sport ?TIMELINE:00:00:00 : L'un avec un bicorne et l'autre au spa00:16:26 : Tout faire pour garder le Ken Club00:24:02 : Vers quoi on court quand on est citadin ?00:38:53 : Comment fonctionnent les clubs parisiens00:51:55 : Ce qui compte vraiment pour concevoir des lieux de vie iconiques01:05:11 : Post-COVID : les banques ne prêtent plus, marché de l'immobilier en souffrance01:21:27 : Produire la première série OCS01:30:32 : Réaliser des films avec des petits budgets01:40:45 : Le basculement des œuvres dans le monde du digital et le partage des recettes01:48:35 : La production des Nouvelles aventures d'Aladdin à 12 millions d'euros01:56:06 : Les secrets pour avoir une salle de sport rentable et durable02:07:49 : La créativité et le courage pour un monde meilleurLes anciens épisodes de GDIY mentionnés :#374 - Laurent de Gourcuff - Confessions et secrets du roi de la nuit#373 - Benjamin Cardoso - The Polar Plunge - Faire de son corps une FerrariNous avons parlé de :Ken clubBlancheCMGJean-Marie MessierMasada (le groupe)Masada (Israël)Soho HouseParis RacingALL (Accor)MolitorMama ShelterWeWorkZakVice-versaHolly WeedFrères Zak ProductionLes Nouvelles Aventures d'AladinSpamalot (comédie musicale)KlayTekésJulia LayaniLes recommandations de lecture : Le Déclin du courageVous pouvez contacter Arthur sur Linkedin, Instagram.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
Louise : Pff, je crois que je couve quelque chose… Je me sens vaseuse et j'ai mal partout.Julien : Oh non, me dis pas que c'est la grippe… Apparemment, elle commence à circuler partout en ce moment ! Tu veux que je passe à la pharmacie te prendre des médocs ?Louise : Ça serait bien oui… Et un gros stock de mouchoirs aussi ! Je savais que j'aurais dû mettre un masque pour prendre les transports !Julien : Ouais, mais bon, tu sais que ce genre de truc arrive toujours sans qu'on le voit venir ! Sinon, ça serait trop facile ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Libye du maréchal Haftar sort-elle renforcée après la chute du régime Assad en Syrie ? C'est la question qui se pose, au vu du risque pour les Russes de perdre leurs bases militaires en Syrie. Y aura-t-il bientôt une base navale russe à Tobrouk ? Le grand spécialiste de la Libye Wolfram Lacher est chercheur à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. RFI lui a d'abord demandé si, après la perte de leur allié syrien, les Russes n'allaient pas se tourner encore plus vers le maréchal Haftar. RFI : Wolfram Lacher, si les Russes perdent leur point d'appui en Syrie, est-ce qu'ils ne vont pas se tourner encore davantage vers la Libye du maréchal Haftar ? Wolfram Lacher : Ils vont sans doute l'essayer, mais est-ce qu'ils vont le pouvoir ? Est-ce que Haftar permettra aux Russes de renforcer leur présence en Libye ? C'est une question, parce qu'on voit à travers les années dernières que Haftar a toujours cherché à jongler entre plusieurs partenaires étrangers et à ne jamais se rendre dépendant exclusivement d'un État.Dans le territoire libyen contrôlé par le maréchal Haftar, les Russes auraient des facilités sur quatre bases aériennes : al-Qadeer, al-Joufra, Ghardabiya et Brak ak-Shati. Mais est-ce que les avions gros porteurs russes peuvent atteindre la Libye sans faire escale sur la route pour faire le plein ? Cela dépend sans doute des espaces aériens qu'ils peuvent traverser. Or, on a constaté cette dernière année qu'ils peuvent traverser l'espace aérien turc, par exemple. Mais c'est très possible, si la Russie perdait la base aérienne en Syrie, que ça compliquerait la logistique, le ravitaillement pour la présence russe en Libye et plus au sud en Afrique.Du côté des navires de combat, si les Russes perdent leur base navale de Tartous en Syrie, est-ce qu'ils pourront replier leurs bateaux dans un port libyen ? Alors les Russes cherchent depuis plusieurs années déjà à établir une base navale à l'est de la Libye. Pour l'instant, Haftar et ses fils n'ont jamais accédé à cette requête parce qu'ils savent que cela pourrait rompre leurs relations avec les puissances occidentales. Or, la situation actuelle où et la Russie et les États-Unis et d'autres pays de la région - donc les Émirats arabes unis, les Égyptiens, tout le monde - essayent de maintenir des bonnes relations avec Haftar, c'est une situation très confortable pour Haftar et donc je pense que, pour Haftar, il n'y aurait aucune nécessité de maintenant offrir le territoire libyen aux Russes et de se rendre dépendant de manière exclusive du soutien russe et de couper ses relations avec les pays occidentaux.Apparemment, le maréchal Haftar et Vladimir Poutine s'entendent bien. Ils se sont vus à Moscou en septembre dernier. Mais est-ce que le maréchal libyen est un allié aussi fiable que l'était le dictateur syrien Bachar el-Assad ? Il n'est peut-être pas fiable dans le sens où il suit les directives qu'on essaierait de lui donner, mais Haftar a besoin de cette présence militaire russe parce que la fonction de protection contre d'éventuelles attaques, d'éventuelles offensives de la part des forces en Tripolitaine, cette fonction de protection qu'a la présence militaire russe, c'est difficile de voir une autre puissance étrangère la remplacer pour Haftar. Donc, c'est pour ça que la relation entre Haftar et la Russie est une relation qui est bénéfique mutuellement. Les deux ont besoin de maintenir cette relation.Depuis six mois, le maréchal Haftar, qui est âgé de 81 ans, prépare sa succession. Il met en avant l'un de ses fils, Saddam. En juin dernier, quand Saddam Haftar est allé à Ndjamena, le président tchadien lui a demandé de mettre sous cloche les rebelles tchadiens du Fact, dont la dernière offensive en 2021 avait coûté la vie à Idriss Déby. Est-ce que vous pensez que le clan Haftar a donné suite à la requête du régime tchadien ? Oui, effectivement. Depuis environ deux ans, il y a une coopération assez étroite. Il y a eu des arrestations de chefs rebelles, y compris au sein du Fact, qui ont été livrés au régime tchadien. Et à ma connaissance, le Fact n'a plus de présence en tant que force, en territoire libyen, en ce moment.Et le Fact aujourd'hui n'est plus en mesure de lancer une nouvelle offensive comme en avril 2021 ?Aujourd'hui, je crois qu'il n'y a pas de forces rebelles tchadiennes en territoire libyen qui soient en mesure de lancer une offensive semblable. Par contre, il faudra voir si, avec le fait que la France retire ses forces du Tchad, ce n'est pas un facteur qui pourrait conduire à une nouvelle mobilisation de rebelles tchadiens qui pourraient donc organiser de nouveaux groupes, que ce soit au Darfour ou ailleurs dans les pays avoisinants du Tchad.
Apparemment, l'adoration est une folie
Pop Arthur, c'est le podcast créé pour assurer les bases indispensables de pop culture pour Arthur et vos enfants. Et leur prouver qu'il y a un monde après Légende des Tortues Ninja !
Aujourd'hui, je vous propose de parcourir les différentes étapes de la vie d'un amateur et de voir où vous en êtes ! Je sais pas si vous vous en rappelez mais il y a de cela quelques semaines, j'avais posté ce visuel en story. Visuel dont j'avais moi-même fait une capture il y a de cela plusieurs années mais en le revoyant dans mon tél, je m'étais dit qu'il y avait quand même beaucoup de vrai dans le cheminement proposé ! Et je pense qu'il vous avait touché aussi car j'avais reçu énormément de réactions de votre part. Apparemment ça avait fait écho chez vous. Du coup j'ai voulu en reparler plus en profondeur, et l'adapter à ma sauce et à l'époque. Au fil des rencontres et des épisodes, je m'aperçois de plus en plus que beaucoup d'entre nous ont un socle commun d'étapes par lesquelles nous passons presque tous dans notre chemin d'amateur. Vous savez, un peu comme les series de points numérotés à suivre pour dessiner un personnage, quand on était gosses. Alors, oui évidemment tout n'est pas tracé, et il y a 1000 façons de prendre cette route, et heureusement car sinon ça serait bien triste... Mais c'est bien du chemin dont on va parler aujourd'hui. Je vous l'évoque souvent mais je voulais approfondir avec vous les fameuses étapes....un peu le compostelle du collectionneur...et vous, combien avez-vous de tampons sur votre carnet ? Par quelles phases êtes-vous passé ? En avez-vous grillé certaines et surtout quelles sont elles ? Evidemment, nous sommes tous différents et nous vivons notre passion d'une façon qui nous est personnelle, mais nous allons voir ensemble que beaucoup d'entre elles nous sont communes. Je vous souhaite une bonne écoute ! Episode Mona #47 : https://youtu.be/Lb4e0B0y6xQ?si=_pxy5CrrZa99HfNU Episodes Lip : 1er épisode : https://youtu.be/dcvIiILLsXE?si=JhVL7zWxaHgY8ekT 2ème épisode : https://youtu.be/zF_ew6PUJ8A?si=-8wXkwYFuQyXvdgvHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En pleine transition gouvernementale, les gangs sont parvenus à obtenir la suspension des vols commerciaux américains vers Haïti et intensifient leurs opérations dans les quartiers de Port-au-Prince. Analyse avec Diego Da Rin, expert au sein de l'International Crisis Group, d'un coup de force prémédité. RFI : Trois avions ont été visés par balles lundi (11 novembre 2024) aux abords de l'aéroport international de Port-au-Prince. Même si des incidents similaires avaient été signalés au début de l'année, faut-il y voir une nouvelle forme d'action de la part des gangs ? Diego Da Rin : C'est une étape supplémentaire franchie par les groupes armés qui montrent qu'ils peuvent sans cesse atteindre de nouveaux niveaux de violence indiscriminée. Non seulement contre les forces de l'ordre, mais contre les institutions de l'État et la population haïtienne en général. RFI : Au-delà de l'échec des travaux de sécurisation qui ont été menés aux abords de l'aéroport, est-ce que cela signifie aussi que les gangs sont mieux armés qu'ils ne l'étaient ? Diego Da Rin : Depuis quelques années, les gangs acquièrent des armes de plus en plus puissantes, type AK47 ou M40 de calibre 7,62 mm, qui peuvent tirer à plus de 400 mètres de distance. C'est plus compliqué d'atteindre des cibles en mouvement et en hauteur, mais les appareils visés étaient soit en train d'arriver, soit en train de s'éloigner de la piste d'atterrissage, donc vulnérables. L'un des avions a été la cible d'au moins 4 projectiles, on parle bien d'une décision délibérée visant à entraîner la fermeture de l'aéroport. RFI : Port-au-Prince vit de nouveau au rythme des coups de boutoir des gangs depuis plusieurs jours, faisons-nous face à une nouvelle action coordonnée ? Diego Da Rin : Les attaques qui ont recommencé depuis lundi sont surtout concentrées à Port-au-Prince et sont très ciblées, à ce stade elles ne sont pas de la même ampleur que celles que l'on a connues, il y a quelques mois, mais leurs conséquences sont tout aussi dramatiques. Les États-Unis viennent d'interdire aux compagnies aériennes américaines de voler vers Haïti pendant un mois et la crise sécuritaire affecte les opérations humanitaires en plus des vols commerciaux. Les Nations unies ont annoncé qu'elles suspendaient les livraisons humanitaires via Port-au-Prince et qu'elles tenteraient pour le moment d'acheminer les cargaisons à partir du Cap-Haïtien, la plus grande ville du nord du pays. Or, une fois au Cap, il est très difficile de rejoindre la capitale parce que les gangs ont une emprise quasi-totale sur les principales voies de circulation. RFI : Quel est l'intérêt pour les gangs de lancer ces opérations maintenant ? Diego Da Rin : Cette nouvelle vague de violence a commencé à la mi-octobre, lorsque les tensions au sein de l'exécutif, la lutte de pouvoir entre le Premier ministre et le Conseil présidentiel de transition, ont gagné en intensité. À chaque fois qu'il y a une crise politique, les gangs en profitent pour affermir leur emprise et faire la démonstration de leur force militaire. Nous sommes en plein changement d'administration, ils lancent des signaux d'intimidation et font savoir qu'ils peuvent bloquer le pays n'importe quand. RFI : « Le temps est venu de prendre le destin de ce pays en main », ce sont les mots de Jimmy Chérizier dit Barbecue, l'une des figures les plus médiatiques issue de ces groupes armés, qu'entend-il par-là ?Diego Da Rin : C'est un signal au moment où des discussions sont engagées à propos de la MMAS, la mission de sécurité dirigée par le Kenya, qui pourrait se transformer en une opération de maintien de la paix onusienne, dotée de davantage de ressources et de moyens pour contrer les attaques des gangs. L'objectif, c'est d'empêcher le changement de nature de cette mission. Les gangs ont bien compris que dans son périmètre actuel, la MMAS ne constituait pas une véritable menace et veulent faire dérailler les plans qui mèneraient à sa mise à niveau. RFI : Quelles sont les marges de manœuvre du nouveau gouvernement face à ce dérapage sécuritaire, a-t-il encore des cartes à jouer ?Diego Da Rin : Ce dont le gouvernement a vraiment besoin, en plus d'une stratégie de sécurité un peu plus robuste avec les moyens du bord, c'est d'une aide de sécurité internationale plus importante afin de venir en aide à la police haïtienne et aux forces armées qui sont de plus en plus mobilisées. RFI : Peut-on imaginer une forme de dialogue entre ce nouvel exécutif et les groupes armés ? Est-ce que ce n'est pas aussi ça, le message de Jimmy Chérizier ?Diego Da Rin : La position du gouvernement précédent, celui du Premier ministre Garry Conille, c'était « avant toute autre disposition, déposez les armes ». Mais ce que demandent les gangs, c'est une amnistie. Or, une amnistie pure n'est pas concevable pour une population qui a fait face pendant de très nombreuses années à des kidnappings, des viols collectifs, des assassinats, des extorsions. La situation est très compliquée pour le gouvernement. Haïti et Washington sous Donald Trump, quel format ?L'exécutif haïtien affronte une autre montagne : l'arrivée de Donald Trump au pouvoir en janvier 2025. Dans Le National, Dominique Domerçant revient sur la campagne de 2016 et sur la visite de celui qui n'était alors que le candidat des républicains dans le quartier de Little Haïti, à Miami. À l'époque, Trump pose avec les Américains d'origine haïtienne et leur dit dans un sourire qu'une fois élu, il sera leur champion. « On connaît la suite », tacle Dominique Domerçant. Haïti sera bien trop souvent dans la ligne de mire d'un Donald Trump qui mélange « discours populiste, sentiment nationaliste, protectionniste et raciste ».Si, à la fin des années 2010, les Américains ont pu soutenir l'ancien président Jovenel Moïse, comme toujours, ce n'était pas gratuit. Le National rappelle que Donald Trump avait engagé un bras de fer avec le président vénézuélien, Nicolas Maduro, et que pour conserver l'appui financier de Washington, Haïti comme d'autres pays de la sous-région, s'étaient pliés à la ligne dure de la Maison Blanche : pour plaire à Washington, ils avaient voté contre Maduro au sommet de l'Organisation des États américains. En résumé, conclut Dominique Domerçant, les autorités haïtiennes devraient choisir avec beaucoup de soin qui fera partie de la délégation présente à la cérémonie d'investiture de Donald Trump au mois de janvier. À la Maison Blanche, la fidélité avant toutLa future équipe de Donald Trump prend forme, avec des nominations confirmées à la Défense, à la tête de la CIA, au ministère de l'Intérieur ou au sein d'une structure pilotée par Elon Musk et mise sur pied pour sabrer dans les dépenses publiques. S'il fallait résumer ses choix d'un seul mot, la presse américaine choisirait la loyauté, et c'est Reuters qui en parle le mieux : loyauté, parce qu'au cours de son premier mandat, « Trump est entré en collision avec des membres-clé de son administration, en particulier dans les domaines du renseignement, de la sécurité nationale ou de la police. Des gens qui ont raconté par la suite à quel point ils avaient traîné des pieds ou tenté de dissuader le président d'appliquer ses décisions les plus controversées ». Aujourd'hui, libéré de ces garde-fous, le président-élu aura sans doute beaucoup plus de latitude. CNN remarque que chacun des responsables nommés jusqu'ici s'est fait connaître parce que Trump adore, « des louanges permanentes à son sujet, martelées sur tous les plateaux de télévision ». Sur l'Ukraine, attention, dangerEn matière de politique étrangère, attention, danger. Tribune à lire dans The Hill, où l'on s'alarme d'une nouvelle approche diplomatique, « sans commune mesure avec le consensus issu de la Seconde guerre mondiale, qui voyait les États-Unis comme les garants de la stabilité internationale ». C'est en Ukraine que le Trump imprévisible que l'on connaît pourrait tout changer. « Il y a ses affinités avec Poutine, il y a son mépris pour Zelensky, il pourrait tenter de réduire l'aide à l'Ukraine pour forcer Zelensky à négocier avec la Russie ». Or, abandonner l'Ukraine, c'est donner le feu vert à Poutine pour d'autres annexions. « À chaque fois qu'il a eu le sentiment de gagner face à l'Occident, Géorgie 2008, Ukraine 2014, Syrie 2015, il a lancé de nouvelles offensives quelques années plus tard . » Les Vénézuéliens de sept pays d'Amérique latine coupés du monde, le dossier Amériques d'Alice CampaignolleLa correspondante de RFI à Caracas retrace l'une des conséquences méconnues de la dernière élection présidentielle au Venezuela. En juillet 2024, le régime vénézuélien a annoncé le retrait de son personnel diplomatique de sept pays d'Amérique latine pour protester contre « l'ingérence » de leurs gouvernements dans les affaires intérieures vénézuéliennes. Sanctionnés pour avoir remis en cause la réélection de Nicolas Maduro à la tête de l'État, ils ont en outre eu 72 heures pour exfiltrer leurs diplomates du Venezuela. Une décision qui, au-delà de l'isolement de Caracas sur la scène internationale, porte préjudice aux plus de deux millions de Vénézuéliens qui vivent dans ces différents pays.Illustration à travers le témoignage de Yaël Diaz, une trentenaire vénézuélienne qui a quitté son pays il y a huit ans pour tenter sa chance à l'étranger et dispose aujourd'hui du statut de résidente permanente en Argentine : « en tant que Vénézuélienne, c'est pas mal d'avoir un visa de résidence ailleurs, un filet de sécurité en quelque sorte, que je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir ici. Là-bas c'est facile de faire des démarches administratives, d'ouvrir un compte en banque par exemple. J'ai un lieu où vivre si je dois partir d'ici en catastrophe. »Mais, avec la fermeture des consulats, les choses pourraient bien se compliquer, pour son petit ami notamment.« Il a un passeport qui est encore valide pendant deux ans. Et comme on repart pour l'Argentine, on s'est posé la question de le renouveler maintenant, vu qu'on est au Venezuela en ce moment. Une fois là-bas, comment fait-on s'il n'y a pas d'ambassade, s'il n'y a pas moyen de faire quoi que ce soit ? De mon côté, j'ai demandé mon acte de naissance, je l'ai même fait apostiller pour ne pas me faire surprendre, maintenant qu'il n'y a plus d'ambassade. »Le retrait des personnels diplomatiques et consulaires affecte déjà des milliers de citoyens vénézuéliens. Exemple au Chili, où ils sont environ 700 000. Carolina Hidalgo Fiol, avocate :« Les démarches comme l'apostille d'acte de naissance, qui pouvaient se faire ici, ne peuvent plus l'être à Santiago. Les gens doivent se faire aider par quelqu'un au Venezuela, et donc impossible de respecter les délais de l'administration chilienne en matière migratoire. Un autre problème pour les Vénézuéliens, c'est l'impossibilité de demander un sauf-conduit. Ici, il y a beaucoup de gens dont le passeport est périmé, notamment car le renouvellement au Chili a toujours été un parcours du combattant, beaucoup de gens préféraient donc le faire renouveler directement au Venezuela, c'est plus rapide. Mais il faut un sauf-conduit pour voyager. Apparemment ça va pouvoir se faire en ligne, mais quel consulat va les délivrer ? Pas celui d'ici car il est fermé… »« Les gens se sentent apatrides, comme s'ils étaient expulsés de leur propre pays. L'idéal dans ce cas, ce serait de pouvoir fortifier ses racines ici au Chili, mais ce n'est pas possible non plus. Pour n'importe quel visa de résidence, si tu n'as pas pensé à faire la demande, par exemple, de la copie de ton casier judiciaire au Venezuela, ici tu ne pourras pas avancer dans ta démarche. Tu ne peux pas régulariser ta situation ici, mais tu ne peux pas non plus rentrer au Venezuela. Qu'est-ce qu'on peut faire ? Jusqu'ici je n'ai pas eu un seul client qui m'ait dit "je me sens Chilien et donc je veux demander la nationalité, car je veux rester ici toute ma vie". Non, les gens demandent la nationalité, quand ils le peuvent, pour ne plus avoir à faire les démarches de renouveler un passeport vénézuélien. »Dossier signé Alice Campaignolle, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour.
Bienvenue dans un épisode pétillant du podcast "On s'en tient à Caro" ! Aujourd'hui, nous plongeons dans l'univers savoureux des chips bretonnes Brest, qui ont récemment lancé un concours participatif sur les réseaux sociaux pour trouver leur prochain parfum signature.Comme vous le savez, les marques sont souvent à la recherche d'innovations pour se démarquer et surprendre leurs consommateurs. Brest a donc décidé de faire appel à la créativité de sa communauté en ligne pour imaginer de nouveaux goûts de chips. Une excellente initiative qui a rapidement pris une tournure inattendue !En effet, parmi les propositions les plus likées, on retrouve des suggestions pour le moins... originales !
Apparemment, Laurent Baffie était pressé du retour de Booder... Il faut dire que l'inspiration ne manque pas quand l'humoriste est dans le coin. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Du jour au lendemain, son IA s'est mise à se prendre pour l'exorciste. Comme ça, sans prévenir. Pour Marie, ce matin ressemblait pourtant à un matin comme les autres. Ça fait déjà 7 ans qu'elle bosse sur des chatbots. Ces robots conversationnels que l'on a mis à toutes les sauces, bien avant que ChatGPT et autres LLMs viennent révolutionner le domaine. Mais ce ne sont pas de “simples” chatbots comme on trouve sur la plupart des sites web. Les chatbots de Marie ont la “parole”.
Louise : Ma mère s'est inscrite à un club de marche pour retraités, et c'est fou car elle est revenue complètement transformée !Julien : Ah bon ? C'est génial ça ! Qu'est-ce qui a changé chez elle ?Louise : Elle a l'air tellement plus énergique et joyeuse. Apparemment, ils font plein d'activités ensemble, pas que de la marche.Julien : C'est super de voir que la retraite peut être une période si active et sociale. Ça donne presque envie d'y être déjà ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Julien : T'as entendu parler de cette méthode des enveloppes pour gérer son budget ? Il paraît que ça devient de plus en plus populaire.Louise : Oui ! Apparemment, ça aide les gens à mieux visualiser leurs dépenses et à ne pas dépasser leur budget.Julien : C'est un peu bizarre à notre époque où on est hyper connecté de revenir au cash et aux enveloppes en papier, non ?Louise : C'est vrai que ça peut sembler dépassé, mais je pense que c'est justement ça qui marche. Le fait de voir physiquement l'argent disparaître de l'enveloppe, ça te freine dans tes achats ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Concernant l'assassinat de Philippine, immédiatement, à mesure que les politiques se sont emparées du sujet, il y a eu un débat sur la récupération. Il y a des insuffisances, des dysfonctionnements dans la chaîne police-justice, et c'est incontestable. Pourtant, ceux qui s'en inquiètent, ceux qui cherchent à déceler la faille, dans l'espoir d'éviter un nouveau drame, sont extrêmement critiqués. "Faisons confiance aux Français", affirme Ruth Elkrief. Selon elle, "ils décryptent maintenant les faits divers et ils décryptent aussi les positions politiques". Le Doliprane, "monument français", est à vendre. Il y a tout de suite une bataille sur la souveraineté. Le Doliprane doit-il rester français ? Cette affaire pose la question de notre identité industrielle. Il n'y a pas d'offre 100 % française. La réalité, c'est que Sanofi a fait d'autres choix. Pour Pascal Perri, "la France n'a pas vocation à produire du tout-venant". "Le Doliprane coûte, de mémoire, moins de trois euros la boîte. Ce n'est sans doute pas un objectif stratégique pour l'industrie pharmaceutique française", explique-t-il. Emmanuel Macron a-t-il eu raison de se lancer dans une bataille du cessez-le-feu dans la guerre qu'Israël a déclenchée contre le Hezbollah ? Ou bien a-t-il été naïf ? Les Américains et les Français avaient pris soin d'essayer d'agréger d'autres pays à ce projet de cessez-le-feu. Apparemment, les Israéliens ne veulent pas en entendre parler. Pour Catherine Jentile, "le point qui prouve que les Américains, eux-mêmes, sont peu convaincus par leur propre proposition, c'est qu'ils viennent d'octroyer presque neuf milliards de dollars d'aides supplémentaires en armement à Israël". Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Apparemment, les femmes adorent les petits doigts de Yoann Riou ! C'est lui qui le dit... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
REDIFF - André Manoukian raconte l'origine du texte de "Hélène" de Roch Voisine. Apparemment le chanteur a écrit cette chanson pour un homme grec nommé Hélène... Tout l'été, réécoutez le meilleur de la saison de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application RTL et toutes vos plateformes préférées.
Apparemment, Sloane, du célèbre duo Peter & Sloane, devait venir aux Grosses Têtes. Mais personne n'était au courant... Pas même Laurent Ruquier ! Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.
REDIFF - André Manoukian dévoile les secrets d'une chanson de Philippe Chatel : "Émilie Jolie". Apparemment, à l'origine, les paroles raconteraient l'histoire d'un petit garçon, Emile, qui ne se trouvait pas joli... Tout l'été, réécoutez le meilleur de la saison de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application RTL et toutes vos plateformes préférées.
Un duo de chercheurs taïwanais vient de découvrir plusieurs grosses galaxies spirales qui apparaissent totalement dépourvues de matière noire, à partir de la mesure de leur rotation, qui se révèle bien trop faible. La matière noire ne serait donc pas uniformément présente dans les galaxies… Ils publient leur étude dans Scientific Reports. Source Six spiral galaxies lacking dark matterCheng-Yu Chen & Chorng-Yuan HwangScientific Reports volume 14 (27 july 2024)https://doi.org/10.1038/s41598-024-68144-w Illustrations Les 6 galaxies spirales dépourvues de matière noire (Cheng-Yu Chen & Chorng-Yuan Hwang) Les 6 courbes de rotation (vitesse en fonction du rayon) et distribution de la masse en fonction du rayon (Cheng-Yu Chen & Chorng-Yuan Hwang)
Un auditeur explique son problème de pergola. Apparemment il l'aurait achetée à la foire du trône. Ou plutôt à la foire de Paris... Tout l'été, revivez les meilleurs fous rires, coup de gueule et débats de l'émission "Ça peut vous arriver" en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
REDIFF - "Alphonse", la nouvelle série de Nicolas Bedos, est diffusée sur Prime Vidéo depuis le 12 octobre dernier. Apparemment, John Rambo aurait pu interpréter le rôle de Jean Dujardin : un homme prostitué. Tout l'été, réécoutez le meilleur de la saison de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application RTL et toutes vos plateformes préférées.
Interrogations et appréhension dans la presse du continent après la percée du Rassemblement national au premier tour de scrutin dimanche. « Au-delà des frontières françaises, l'arrivée du RN au pouvoir suscite des inquiétudes, pointe le quotidien malien en ligne Malikilé, avec la perspective d'un gouvernement xénophobe et aux tendances illibérales à la tête de l'une des puissances majeures en Europe. Cette éventualité souligne l'importance des décisions à venir pour l'avenir de la France et de l'Union européenne. La semaine à venir s'annonce décisive pour la politique française, alors que le pays se trouve à un tournant historique. Les citoyens devront se prononcer entre la continuité ou le changement radical, décision qui aura des répercussions majeures sur l'avenir de la nation et de l'Europe dans son ensemble. »L'inquiétude des migrants…« Quels enjeux pour l'Afrique ? », s'interroge pour sa part Le Pays au Burkina Faso. « La question qui taraude les esprits est celle de savoir si les Français ont, cette fois-ci, et pour la première fois, décidé de donner les clefs du Palais Bourbon à l'extrême droite, dont les principales caractéristiques sont le chauvinisme, le racisme, la xénophobie et son non-respect des lois nationales et internationales de protection des droits humains, entre autres. (…) C'est un scénario fort possible quand on sait qu'ailleurs, d'autres leaders d'extrême droite comme Trump aux États-Unis, Orban en Hongrie ou Milei en Argentine, ont déjà été élus sans coup férir. »Et pointe encore Le Pays, les migrants ont de quoi être inquiets…« Il est évident que l'extrême droite, qui a toujours considéré les migrants comme les responsables de presque tous les maux qui minent la société française, devrait, une fois sa victoire confirmée au second tour, mettre la pression sur les pays qui bordent la Méditerranée pour qu'ils protègent les frontières hexagonales par tous les moyens. Ceux qui arriveront miraculeusement à échouer sur les côtes européennes et à entrer clandestinement en France feront l'objet de stigmatisation et de contrôles au faciès, avant d'être rapatriés menottes aux mains et sans ménagement. Et pour ceux qui voudront rallier Paris régulièrement et par les airs, ils doivent, d'ores et déjà, savoir que les visas seront accordés aux compte-goutte. Il sera encore plus difficile pour les Africains de se rendre en France. »L'appréhension des Algériens…Justement, le site d'information algérien TSA exprime ses craintes… « Le RN a promis de supprimer certaines aides sociales aux immigrés en situation régulière, de réserver les logements sociaux aux Français, d'expulser les immigrés légaux qui resteraient plus de six mois au chômage – même s'ils ont travaillé et cotisé pendant des années -, de réduire le nombre de visas aux étrangers, interdiction du voile islamique dans l'espace public, instauration des quotas pour l'abattage halal… Le RN promet (aussi) d'engager un bras de fer avec l'Algérie, avec suppression des visas et dénonciation de l'Accord de 1968 sur l'immigration (…). En somme, soupire encore TSA, le RN promet de croiser le fer avec les partenaires de l'autre côté de la Méditerranée. Un discours haineux et belliqueux qui semble séduire une partie de la population française. Et c'est cela le plus inquiétant. »Le premier coureur cycliste africain noir sacré sur le Tour de France…À la Une également : l'Érythréen Biniam Girmay… C'est le premier coureur cycliste africain noir à remporter une étape du Tour de France. Le sprinteur d'Intermarché-Wanty s'est adjugé hier la troisième étape de la Grande Boucle entre Plaisance et Turin en Italie. « C'est un trésor de coureur cycliste, fin d'épaules et d'esprit, d'une rapidité redoutable, qui s'est imposé, s'exclame Le Monde Afrique. L'Érythréen Biniam Girmay est un redoutable finisseur. "Pour réussir un sprint, il faut fermer les yeux et se jeter dans la mêlée", plaisante le vainqueur du jour. "Apparemment, j'ai fermé le bon œil !", ajoute le coureur de 24 ans qui avait déjà gagné une étape du Tour d'Italie en 2022 (…). La date est historique, pointe encore le journal. Le Tour de France accueille son premier vainqueur d'étape africain noir en 111 éditions. (…) Aussi Girmay brise-t-il un plafond de verre tenace : "être le premier vainqueur noir africain, c'est un message pour tout le continent". Et la promesse d'une fête à son retour à Asmara, sur les hauts plateaux à 2300 mètres d'altitude, dans la capitale de son pays, l'une des rares nations au monde où le cyclisme est roi. »
Apparemment, la mère de Christophe Beaugrand n'a pas vraiment apprécié une réflexion faite par Laurent Ruquier à son fils... Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.
Apparemment, les Grosses Têtes doutent de la propreté d'Isabelle Mergault... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Pour la première fois, un humain a été contaminé par une vache atteinte de grippe aviaire. Pas d'affolement, le gars va bien, ça s'est passé aux Etats-Unis, et y aucun risque de pandémie. Mais évidemment, ça inquiète beaucoup Martin. Dans l'appel trop con d'aujourd'hui, il se méfie particulièrement des vaches de son voisin. Apparemment, y aurait des vaches qui toussent.
Au Rwanda, il y a 30 ans, Pourquoi les diplomates et les militaires étrangers qui étaient sur place n'ont pas voulu en voir les signes annonciateurs, dans les six mois qui ont précédé la tragédie ? C'est le thème du roman « Avant la nuit », que publie Maria Malagardis, chez Talent Éditions. La plupart des personnages et des événements décrits dans le livre ont réellement existé. Maria Malagardis, qui est grand reporter au journal français Libération, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans votre livre Avant la Nuit, vous racontez la montée des périls au Rwanda, dans les six mois qui précèdent le génocide. Nous sommes avec deux casques bleus, un officier canadien et un officier sénégalais, qui enquêtent sur l'assassinat de six enfants hutus, un crime qui a vraiment eu lieu en novembre 1993. Les regards se tournent vers les rebelles du FPR, mais, en fait, c'est beaucoup plus compliqué que cela.Maria Malagardis : Oui, ce qu'ils vont découvrir, peu à peu, chapitre après chapitre, c'est que c'est vraisemblablement une manipulation, forcément monstrueuse, pour susciter, on suppose, la colère des habitants, des familles concernées. Et, finalement, il s'agira, bien sûr, du déclenchement du génocide, avec les signes annonciateurs que l'on découvre mois après mois et qui sont souvent des épisodes qui ont vraiment eu lieu.Votre livre nous permet de recroiser des personnages qui ont vraiment vécu, comme le sinistre Théoneste Bagosora, l'un des cerveaux du génocide. Et comme le général Dallaire, le chef canadien des casques bleus. Vous racontez comment un informateur rwandais haut placé, prénommé Jean-Pierre, prévient le général Dallaire dès le mois de février 1994 que les autorités rwandaises sont en train de constituer des listes de Tutsis à éliminer. Oui, absolument, Jean-Pierre a existé. Sous ce nom, il a décidé de livrer des informations à l'ONU et au général Dallaire. Sauf que, à New York, on va refuser d'exfiltrer cet homme et sa famille, qui était la condition pour laquelle il était prêt à livrer tout ce qu'il savait. Et Jean-Pierre va disparaître dans la nature quand il va voir que la communauté internationale ne souhaite pas l'aider à quitter le pays.Vous dîtes que Jean-Pierre informe le général Dallaire de l'existence de caches d'armes et que, du coup, le général Dallaire se met à rechercher ces caches. Et qu'à chaque fois qu'il se rend sur un site, il n'y a plus aucune arme sur place. Comme si quelqu'un avait averti les extrémistes hutus qu'il fallait les enlever à la dernière minute… Et vous évoquez l'existence d'un espion des extrémistes hutus à l'intérieur du quartier-général de l'ONU, l'informaticien Calixte. A-t-il vraiment existé ?C'est encore une fois un personnage composite. Il y a eu un informaticien qui se prénommait Calixte, qui travaillait dans une autre organisation des Nations unies et qui va se révéler un fervent défenseur de l'idéologie génocidaire et qui va prendre part au génocide. Mais il y avait des soupçons que la mission de l'ONU était gangrénée par des espions. En fait, ce qui est fascinant, quand on regarde les mois qui précèdent le génocide, c'est de se rendre compte du nombre de choses que l'on savait. Avec toute la difficulté, parce qu'il ne faut pas, non plus, céder au regard rétrospectif… Avec toute la difficulté, peut-être, d'envisager l'énormité du projet.Vous racontez aussi, Maria Malagardis, comment une note des services secrets belges (on est au mois de février 1994) avertit le gouvernement de Bruxelles que les autorités rwandaises pourraient planifier l'assassinat de casques bleus belges pour les pousser à partir.Oui, ça fait partie des aspects les plus dingues.Elle a vraiment existé cette note !Elle a vraiment existé cette note, elle est disponible désormais, elle a été déclassifiée. Elle a été transmise au corps diplomatique sur place, elle a circulé dans les chancelleries. Ce qu'explique le major Hock, à l'époque le plus haut responsable des services secrets belges, c'est que, vraisemblablement, cet assassinat est planifié pour pousser les Casques bleus à partir. Et c'est effectivement ce qui va se passer [le 7 avril 1994], ce qui laissera le champ libre aux génocidaires pour procéder au massacre.Ces dix casques bleus belges, ils ne sont pas morts instantanément, ils ont d'abord été désarmés, puis faits prisonniers, puis massacrés. Cela a duré plusieurs heures. Apparemment, quand le chef de ces dix casques bleus envoie par talkie-walkie l'information à ses supérieurs de Kigali qu'« On nous demande de désarmer… », le chef de Kigali leur dit « Obéissez. ». Cela malgré cette note, deux mois plus tôt, des services secrets belges.Oui, c'est quelque chose qui revient souvent dans le roman. Je pense que cela fait partie, certainement, de la nature humaine. On a du mal à accepter que le pire soit en train de se produire. Cet officier, qui était leur supérieur, à ce moment-là, dans la stupeur du 7 avril au matin, au lendemain de l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, il sent bien que la situation dérape, mais il ne peut pas imaginer que cela ira jusqu'à l'assassinat, qui a été effectivement atroce. Voilà, c'est difficile de mesurer l'ampleur d'une catastrophe et je pense, j'imagine, qu'on le constate à plusieurs périodes de l'Histoire.À lire aussiTrente ans du génocide des Tutsis: le Rwanda commémore un passé dont «il faut tirer les leçons»
Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d'Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n'en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c'est le général Jean Varret. De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d'alerter, de s'opposer, mais il n'a pas été entendu. Il a même été mis à l'écart. C'est ce qu'il raconte à RFI, à l'occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n'en a pas eu la volonté. Vous n'étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire. Général Jean Varret : C'est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s'appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c'est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s'est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d'un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ? Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s'appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j'ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d'un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m'en a fait part dès que j'ai pris mes fonctions, au travers d'écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l'année 1990. Et là, il m'a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m'avaient convaincu. J'ai multiplié les allers-retours. Je crois qu'en l'espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j'ai pu constater que René Galinié avait raison. Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m'a dit, le gouvernement français - enfin, l'équipe dirigeante française - considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m'a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu'au jour, très tôt d'ailleurs, autour du deuxième voyage que j'ai fait, où le chef d'état-major m'a demandé d'aller à une réunion qu'il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j'ai dit : « Mais la coopération militaire française n'est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l'ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s'il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d'état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d'accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c'est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l'armée rwandaise, l'armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »Oui, c'est la phrase exacte, je l'ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »Vous prévenez Paris de cet entretien ?Alors, évidemment, je prenais l'avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m'avait déjà reçu pour me demander différents apports d'armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l'ambassadeur, qui s'appelle monsieur Martre à l'époque, je lui dis ce que je viens d'entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L'ambassadeur me dit : « Allez-y, je n'ai pas le temps d'y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. » D'abord, il n'a pas été vidé. Je ne sais pas s'il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu'il trouvait que ce n'était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l'avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j'adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l'état-major particulier du président. Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ? Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j'ai tort. On ne me dit pas que c'est faux. Apparemment, on n'en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m'en a fait allusion. Est-ce qu'il y a d'autres situations qui vous ont alarmé ? Oui, parce qu'après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c'est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l'état-major particulier du président français s'accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?Je ne sais pas s'ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l'a dit. On l'a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l'a dit par écrit. Mais on n'est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d'Orsay qui s'appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n'a pas été écouté. Galinié et moi, nous n'avons pas été écoutés. Je pense qu'on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n'étaient pas audibles.Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l'attitude que vous tenez et quel est l'accueil que vous recevez ? Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d'Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c'était moi) et puis le représentant de l'Élysée, le chef d'état-major (ou son adjoint) de l'état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l'apport, du renfort, de l'aide qu'on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n'est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».Au bout d'un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m'enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c'est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C'est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j'apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c'est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j'ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l'écoutez pas.Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d'apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J'appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n'ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l'Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d'être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j'ai volontairement fermé toutes les informations que j'avais, fermé [cessé] de m'intéresser au Rwanda. Si ce n'est que, quand le génocide s'est déclenché, j'ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j'ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n'avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n'ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n'en sais rien, mais pour moi, l'affaire se conclut comme cela. Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ? Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l'état-major particulier du président. Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n'ont-elles pas été entendues ? Je pense simplement que je n'étais pas audible. Parce que je m'apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C'est-à-dire le Quai d'Orsay, la Défense, l'état-major particulier. C'est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n'étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m'avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c'était permettre à la France d'avoir, à l'ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu'on appelait « les pays du champ », et d'avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l'école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l'Ouganda. C'était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?Oui, et personne autre que moi, à l'époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre. Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c'est parce qu'il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand. Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu'on n'était pas d'accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n'osait pas lui dire qu'il partait sur une fausse route.Le général Jean Varret a signé un livre d'entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes. À lire aussiRwanda: la France qui «aurait pu arrêter le génocide», nouveau signe du réchauffement diplomatique entre les deux pays
Je suis très heureux de vous accueillir pour ce nouvel épisode !Apparemment, vous avez adoré Arnaud, mon invité de la semaine dernière !C'est tellement inspirant de recevoir des entrepreneurs qui se donnent les moyens, qui se battent sans relâche pour donner vie à leur projet.En parlant de projet, il est désormais temps que je vous parle de celui sur lequel je travaille avec ma team depuis maintenant plusieurs mois.Je pense que ça va vous plaire !Aurélien et Jérémy de la boutique Horel, mais aussi de la chaine parlons montre, Mavrick, un des repreneurs de la marque de montres bordelaises Mona et moi-même sommes heureux de vous annoncer la première édition du Time Fest, qui se déroulera les samedi 15 et dimanche 16 juin à l'institut Magrez à Bordeaux.Mais laissez-moi vous pitcher ce qui vous attend :L'institut Magrez, c'est un magnifique château en plein cœur de Bordeaux, avec ses plafonds hauts, ses moulures, ses parquets patinés et ses jardins à la française...mais ne vous y trompez pas...c'est aussi un écrin bien connu des bordelais pour accueillir des events d'artistes de street art et d'art contemporain. Un subtil mélange des genres qu'on adore tous les quatre !Quel meilleur endroit pour réunir les marques horlogères indépendantes qu'on adore, celles qui nous inspirent, celles que beaucoup d'entre vous ne peuvent presque jamais essayer...Ici, vous pourrez non seulement les passer au poignet, les voir, les toucher mais aussi en parler en direct avec les créateurs ou repreneurs des marques présentes et...bien-sûr les acheter sur place.Ajoutez à cela, des sorties modèles en exclu mondiales, des conférences débats passionnantes, des ventes d'accessoires, tout cela sur fond de street art, dans une ambiance incroyable, avec un DJ set, des foods trucks et vous avez la recette du Bordeaux Time Fest, première édition.L'entrée est gratuite, sur réservation.Pourquoi les 15 et 16 juin ? Parce-qu'un petit week-end bordelais et autour du bassin d'arcachon avant les vacances d'été, ça le fait, non ?Infos et réservation sur timefest.fr et pensez également à suivre la page insta Time Fest pour ne rien louper de l'actuOn a hâte de vous y retrouver !Et maintenant, place à l'épisode #73 !Cette semaine, je vous propose d'en savoir plus sur celui que beaucoup considèrent comme le plus grand designer horloger de tous les temps. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il est communément appelé le Picasso des montres...Vous l'avez compris, je parle bien-sûr de Gérald Genta !Nous allons revenir sur les grandes étapes de sa vie mais dans cet épisode, nous allons surtout nous concentrer sur une période moins connue du grand public...une période pendant laquelle il créera sa dernière marque...Parfois méconnue de certains d'entre-vous, la marque Gérald Charles a pourtant joué un rôle essentiel dans la fin de sa carrière...et de sa vie.Cet épisode est non seulement l'occasion de vous en dire plus sur cette période moins évoquée par les médias mais également celle de recevoir, en deuxième partie, Federico Ziviani, l'actuel CEO de la marque Gerald Charles, sans oublier Franco Ziviani, son père, venu l'épauler dans cette lourde tâche.Vous allez voir que les familles Genta et Ziviani sont très liées, ayant même travaillé ensemble avant le projet Gérald Charles. C'est d'ailleurs avec beaucoup de générosité que Franco nous a fait le plaisir et l'avantage de participer à cet échange initialement prévu uniquement avec Federico !Installez-vous confortablement, je vous emmène à la découverte de Gerald Charles Genta !Je vous souhaite une très bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était le 25 février dernier : trois villages ont été attaqués dans la région du Nord. Komsilga, Nodin et Soroe, dans la province du Yatenga. Bilan : environ 170 morts, dont de nombreux femmes et enfants. Le même jour, une mosquée était également attaquée à Natiaboani dans l'est du pays, ainsi qu'une église à Essakane-Village, dans le nord. Là aussi, il y aurait des dizaines de victimes. Qui sont les auteurs de ces massacres ? Les soupçons se portent sur les groupes jihadistes qui sévissent dans ces régions. « Le procureur ouvre une enquête et lance un appel à informations », pointe WakatSéra.« Le Burkina ploie mais ne rompt pas ! », s'exclame pour sa part Aujourd'hui. Ces massacres « viennent rappeler de façon sanguinolente que le combat contre ceux qui tuent, brûlent les champs et provoquent des exodes massifs internes, ces gens-là n'ont pas mis l'arme au pied, mais l'ont toujours en bandoulière. (…) La tragédie sécuritaire du Yatenga est un énième coup que commettent ces attaquants et en même temps appelle à une vigilance éternelle. Il faut saluer, poursuit Aujourd'hui, la sortie du chef d'état-major des armées, le général Simporé qui a informé que le curseur sécuritaire a grimpé pour faire comprendre aux Burkinabè que leurs ennemis pouvaient attaquer à tout moment, via les kamikazes, (…) avec même des possibilités d'attaques de centres urbains. Alerte et risque maximum, donc, mesures exceptionnelles, s'exclame encore le quotidien burkinabé, avec des patrouilles dissuasives et des fouilles des véhicules et engins qui se sont accentuées ce week-end et qui se poursuivent dans les deux capitales Ouaga et Bobo ».Mali : un colonel accuse les FAMaÀ la Une également, la polémique au Mali à propos d'un livre sur le terrorisme, écrit par un colonel malien, et qui incrimine les Forces armées maliennes (FAMa). Cet ouvrage s'intitule Mali : le défi du terrorisme en Afrique. Il a été écrit par le colonel Alpha Yaya Sangaré.Tout avait pourtant bien commencé, relate Maliweb. « Le 24 février dernier, à l'École de Maintien de la Paix, le livre avait été lancé en grande pompe, en présence du Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d'État et porte-parole du gouvernement. C'était également en présence de plusieurs officiers supérieurs de l'armée. L'ORTM (la télévision publique) avait (même) consacré un reportage de six minutes à la sortie de ce livre. Avec ce commentaire : "cet ouvrage de 400 pages retrace la problématique de la menace terroriste sur le continent africain, notamment au Mali. (…) L'auteur voit le phénomène du terrorisme sous deux angles. Primo, il fait un bilan contrasté de la lutte anti-terroriste sur le continent africain, particulièrement au Mali. Secundo, il propose des pistes stratégiques de solution pour un avenir plus serein". »Alors « que s'est donc-t-il passé ? », s'interroge Maliweb.Apparemment, la hiérarchie militaire n'avait pas lu l'ouvrage en entier. Dans certains passages, en effet, l'auteur, rapporte Le Monde Afrique, « cite des rapports d'organisations internationales de défense des droits humains documentant des abus de l'armée malienne lors d'opérations antiterroristes ».Une semaine plus tard, « le ministère de la Défense dénonce, affirme-t-il, de "fausses accusations" à l'encontre des FAMa. Et précise que le colonel Alpha Yaya Sangaré sera "soumis à la règlementation en vigueur" ». Le 2 mars au soir, le colonel est arrêté « par des agents cagoulés, venu dans deux véhicules 4/4 et sans plaques d'immatriculation », précise le site Malijet.« Crapaud, anguille ou poisson-serpent ? »Commentaire de L'Observateur Paalga au Burkina Faso : « Plus qu'un pavé dans la mare, c'est une véritable bombe littéraire que le colonel Yaya Sangaré a fait exploser, éclaboussant un parterre d'illustres invités. »Le quotidien ouagalais cite ce proverbe : « Quand un crapaud sort de la rivière pour dire que le crocodile a mal aux yeux, on est fondé à le croire. » Alors, « crapaud, anguille ou poisson-serpent, le colonel Yaya est d'une témérité d'hippopotame, s'exclame L'Observateur Paalga, pour avoir osé mettre les pieds dans le plat des impairs possibles de la lutte contre le terrorisme en Afrique et de la collaboration des FAMA avec le groupe Wagner. Quelle mouche a-t-elle bien pu le piquer pour qu'il transgresse le droit de réserve qui s'impose à tout officier supérieur ? »
Apparemment, l'histoire d'amour de Yoann Riou se passe à merveille. Au point que le journaliste est prêt à prendre de grandes décisions ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Entreprise - A l'approche du salon Viva Technology, les dirigeants auraient une confiance croissante dans les technologies, selon une étude.
Apparemment, Isabelle Mergault a trouvé un moyen de perdre son défaut de prononciation... Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Une femme emmène son enfant à l'hôpital. Apparemment, il ne tient plus debout... Une blague racontée par Chantal Ladesou. Tous les jours, retrouvez en podcast une blague racontée par une de vos Grosses Têtes préférées à l'antenne.
André Manoukian raconte l'origine du texte de "Hélène" de Roch Voisine. Apparemment le chanteur a écrit cette chanson pour un homme grec nommé Hélène... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
Apparemment, la mère de Christophe Beaugrand n'a pas vraiment apprécié une réflexion faite par Laurent Ruquier à son fils... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Apparemment, il existe une ressemblance marquante entre Philippe Manœuvre et Michel Drucker. Comptez sur Yoann Riou pour la remarquer... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.
André Manoukian dévoile les secrets d'une chanson de Philippe Chatel : "Émilie Jolie". Apparemment, à l'origine, les paroles raconteraient l'histoire d'un petit garçon, Emile, qui ne se trouvait pas joli... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application RTL et toutes vos plateformes préférées.
"Alphonse", la nouvelle série de Nicolas Bedos, est diffusée sur Prime Vidéo depuis le 12 octobre dernier. Apparemment, John Rambo aurait pu interpréter le rôle de Jean Dujardin : un homme prostitué. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application RTL et toutes vos plateformes préférées.
Voici les voices notes Où est le beau ? un nouveau moyen, plus personnel, que j'ai souhaité développer pour partager des idées qui courent vers l'aventure au galop ! Ce voices notes seront diffusées dans le flux normal du podcast, de manière spontanée et beaucoup plus intuitive que tout le contenu habituellement partagé. Aucune périodicité précise n'est à prévoir, ce sera en fonction des rencontres, des prises de conscience, des envies... Au moins 9 voices notes sont actuellement accessible à tous ! Plus de 8 voices notes exclusives sont, elles, accessiblent, à la communauté patreon Où est le beau ? Apparemment ce n'était pas un vrai colibri comme ce que nous a dit notre guide, mais un colibri insecte. Pour les puristes, son vrai nom est le moro Sphinx ! Je vous embrasse Hélène Cet épisode a été réalisé grâce à la complicité de la communauté resserrée @ouestlebeau rassemblée sur Patreon pour un nouveau paradigme : https://www.patreon.com/podcastouestlebeau
Avoir des auditeurs au téléphone, c'est aussi prendre un certain risque pour les Grosses Têtes. Apparemment, ceux qui ont été voir la dernière pièce de théâtre de Stéphane Plaza ont remarqué quelque chose... Réflexions, analyses farfelues, coups de gueule ou autres fous rires... Tout l'été, découvrez ou redécouvrez une archive des Grosses Têtes avec leurs auditeurs.
Apparemment, Darie Boutboul a vu Amanda Lear nue il y a quelques années aux Grosses Têtes. De quoi interpeller les autres sociétaires... Cet été, retrouvez tous les jours de courtes séquences des meilleurs moments des Grosses Têtes cette saison.
Apparemment, les Grosses Têtes ont du s'adapter à certaines conditions de Vincent Dedienne ! Et Jérémy Ferrari en a marre, et il dénonce ces pratiques inacceptables... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg