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Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.Devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work et à mettre un petit commentaire... c'est très important et en plus : ça me fait très plaisir !!! management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Première diffusion le 19 février 2019.Et si un jour de super lune comme aujourd'hui, on parlait d'astrologie ? Pas de n'importe quelle astrologie, ici nous allons parler d'astrologie védique, celle qui nous vient des textes sacrés hindous et revêt une grande dimension spirituelle. Et pas avec n'importe quel astrologue puisque Jean-Pierre Neveu, qui exerce cette discipline depuis bientôt 30 ans, en a fait sa philosophie de vie. Vous comprendrez vite, en écoutant cet épisode, pourquoi Jean-Pierre mérite d'être écouté, et surtout entendu.Un épisode lumineux et plein de sagesse. Un épisode qui fait du bien.Avec Jean-Pierre, nous allons parler du deuil du père, du karma qui n'est pas si punitif que ça, de maitres spirituels et de notre libre-arbitre, cette formidable liberté qui nous donne aussi de grandes responsabilités.Notes sur l'épisode :- Le rituel quotidien de Jean-Pierre : se lever à 4h30 pour prendre le temps de méditer et d'écrire avant de démarrer sa journée- Son conseil lecture : Dialogue avec l'ange de Gitta Mallasz RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC JEAN-PIERRE NEVEUComment vous présenter mon invité du jour, Jean-Pierre Neveu ? Comment vous présenter mon invité du jour, Jean-Pierre Neveu ? J'ai pas mal côtoyé Jean-Pierre ces derniers mois, vous comprendrez pourquoi dès le début de l'entretien. C'est quelqu'un que j'apprécie et que j'estime beaucoup.00:01:37Ensuite, bonne nouvelle, ou pas, c'est selon les goûts, j'aborde aujourd'hui ici un sujet ésotérique. Parce que Jean-Pierre est astrologue et il pratique une astrologie peu classique en France, l'astrologie védique. Venant de la tradition hindoue, son nom sanscrit, jyotish, signifie lumière. Et c'est bien là toute sa vocation. Nous-mêmes, pour illuminer notre dharma, notre chemin de vie. Alors justement, je vous invite dans cette conversation lumineuse et pleine de sagesse. Avec Jean-Pierre, nous allons parler du deuil du Père, du karma, qui n'est pas si punitif que ça, de maître spirituel et de notre libre arbitre, cette formidable liberté qui nous donne aussi de grandes responsabilités. Bonjour Jean-Pierre. Bonjour Hervéline. Quel plaisir de t'avoir avec nous aujourd'hui dans La Petite Voix. Moi, j'ai la chance de te côtoyer depuis quelques mois, puisque j'apprends à tes côtés les bases de l'astrologie védique.00:02:33Tout à fait, et tu es une élève douée. Oh, au moins ça ! Et voilà, aujourd'hui, tu vas nous parler évidemment de cette astrologie très spirituelle, mais tu nous en parleras bien mieux que moi. D'accord, avec plaisir. Mais on va d'abord commencer par faire connaissance avec toi. Très brièvement, peux-tu te présenter en quelques mots ? Bien sûr. Eh bien donc, je m'appelle Jean-Pierre Neveu. J'ai 74 ans, je suis marié, j'ai deux enfants, et donc je vis dans le département de l'Ain, dans un petit village qui s'appelle Saint-André-sur-Vieux-Jean, qui est à une dizaine de kilomètres de Bourg-en-Bresse. Jean-Pierre, donc tu es astrologue védique. Tout à fait. Tu vas nous parler un peu de ton parcours, parce que je ne peux pas imaginer que lorsque tu avais, je ne sais pas, 18-20 ans, à la sortie de tes études, tu aies eu l'idée de devenir astrologue.00:03:23Non, bien sûr. Non, totalement. S'il te plaît. Voilà, eh bien, moi je suis né dans une famille, donc qui était plutôt des gens qui étaient dans les affaires, qui étaient attachés à produire, voilà. Et j'ai lutté beaucoup dans ma vie parce que moi j'avais un besoin d'apprendre, j'avais un besoin de connaissance, et mes parents, surtout mon père, lui, il a été lancé que je devais être productif le plus rapidement possible. Donc, ce qui veut dire que j'ai eu toute une première partie où j'ai fait des métiers. Et j'ai fait essentiellement un métier de chef d'entreprise, d'artisan. Et c'est vrai que, bon, ça m'a beaucoup plu d'ailleurs. C'était une activité qui m'a passionné. On construisait, j'étais donc dans le bâtiment. Donc, il y avait un côté créatif qui était intéressant.00:04:10Ce qui m'intéressait aussi, il y avait la gestion des hommes parce qu'il fallait une entreprise. Oui, tu avais une entreprise d'une certaine taille quand même. Tout à fait, oui, on avait une dizaine de personnes. Quand même. Voilà, et puis donc, il y avait le côté commercial, le côté financier. J'ai beaucoup appris d'ailleurs pendant cette époque-là. Donc, c'était une époque très intéressante. Alors là, bien sûr, Hervéline, à aucun moment, l'idée de l'astrologie n'était pas là. Néanmoins, j'avais toujours quand même une quête. Alors, je faisais beaucoup de formations, de séminaires. De quel ordre ? Je m'étais intéressé par exemple à la PNL. J'avais pris un petit peu des élans sur des sujets un peu ésotériques comme les tarots. Mais l'astrologie, non, j'avais une amie qui pratiquait l'astrologie.00:04:59Mais bon, sans plus, ça ne me touchait pas plus que ça. Disons que dans cette première partie de vie, puisque c'est un petit peu comme ça que tu le présentes. Dans cette première partie de vie, tu as plus répondu aux attentes de tes parents en étant dans cette évolution sociale et économique. Oui, voilà, mais qui m'intéressait d'ailleurs. Oui, tu trouvais aussi ton compte. Oui, ça m'intéressait parce que ça comblait en moi. Une quête de réalisation, de créativité, une certaine forme de pouvoir, il faut le dire aussi. Ça m'a fait connaître aussi beaucoup de domaines. Et c'est vrai que j'ai côtoyé dans ce travail un petit peu plein de types de personnes. Et ça me sert encore maintenant dans mes activités professionnelles d'astrologue. Et ça donne des clés d'ailleurs pour les comprendre.00:05:49Donc tu étais heureux dans cette vie-là, mais il y avait quand même quelque part une frustration, peut-être pas aussi clairement. Si vous voulez. Si tu veux, bien sûr, il y avait une frustration, certainement un manque, voilà. Mais comme la vie est toujours bien faite, en 1990, il y a eu un événement fondateur qui a été très déstabilisant. Ça a été la perte de mon père. Et puis donc cet événement a créé un tsunami dans la famille parce que nous avions un père très centralisateur, qui avait quelque chose de très dirigiste. Un peu autoritaire, oui. Autoritaire et qui tenait beaucoup aux rêves. Une reine de la famille, de tout, du travail, de tout. Et donc sa disparition a créé une sorte de volet qui s'est enlevé, un verrou qui est parti quelque part.00:06:36Et en quelques semaines, quelques mois, la famille a éclaté. Et ça a dérivé à une vitesse. En quelques mois, l'année qui a suivi le décès de mon père, ça a été très, très, très, très violent quelque part. Tu avais quel âge à l'époque ? J'avais 40. J'avais 40-45. 40-45. D'accord. Et puis face à ça, étant d'un tempérament un petit peu cartésien, j'étais dans l'incompréhension totale face à ça. Et ça m'a posé beaucoup de questions. Et puis là, donc, cette amie qui est astrologue, mais qui pratiquait une astrologie classique, elle m'a donné quelques réponses. Mais quelque part, je ne sais pas, il y avait quelque chose qui manquait. C'était un peu superficiel. Alors, je ne dis pas qu'elle était mauvaise, attention, mais ça ne me comblait pas dans ma demande.00:07:23Tu restais un peu sur ta tête. Voilà, je restais totalement même sur ma faim. Alors, donc, cette amie d'astrologue, elle me dit : Écoute, Jean-Pierre, je sais qu'il y a une personne qui est à Lyon, qui s'appelle madame Huguette Jaquet, qui pratique l'astrologie. Je ne sais pas ce qu'elle fait, mais c'est très spécial. Et j'ai pris rendez-vous chez cette dame et elle pratiquait l'astrologie védique. C'était donc ça, l'astrologie un peu spéciale. Voilà. Et alors, donc, j'y suis allé. Et puis, elle m'a expliqué, effectivement, que j'arrivais profondément à un carrefour, un grand carrefour de ma vie, que ma vie comportait deux grands axes et que j'étais à la fin du premier axe. Que maintenant, quoi que je fasse, eh bien, allait s'ouvrir une autre étape et que j'aurais d'autres choses à faire, d'autres missions à faire.00:08:15Et que plus j'irai rapidement vers ce nouveau choix, vers ces nouvelles orientations, plus ma vie reprendrait rapidement. Et par contre, que plus j'allais essayer de tenir encore l'ancienne vie, plus ça serait difficile. Donc, en fait, elle, elle me demandait à accepter un changement, mais est-ce que tu savais déjà où elle est emmenée, ce changement ? Non, pas du tout. Non, non. Et d'ailleurs, elle ne m'a pas donné, bon, elle m'a parlé de spiritualité, ce qui était un petit peu aussi un mot un petit peu obscur un peu pour moi. Bon, c'est vrai que j'avais quand même eu une éducation catholique. D'ailleurs, elle m'aimait une époque où j'avais un peu, enfin, je n'avais pas seulement la foi suffisamment, mais ça m'intéressait la prêtrise quelque part. J'avais une certaine vibration qui me touchait.00:09:05En fait, cette rencontre que tu as eue la première fois avec cet astrologue védique, tu as, pour ainsi dire, apaisé en te donnant quelques clés de compréhension ? Elle m'a d'abord, oui, expliqué ce que je ne comprenais pas. Bon, ce qui me choquait profondément, j'étais dans un parcours plutôt linéaire. Oui. Et tout d'un seul coup, ce parcours, il était complètement saboté, quoi. Voilà. Alors, ça me heurtait dans la compréhension, quoi. Voilà. Qu'est-ce que tu n'as pas bien fait ? Quelle responsabilité tu as là-dedans ? Donc, c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé de ce côté-là. Ça m'a permis très rapidement de développer, avec les outils PNL et autres, psychos, etc., de recréer le contact avec ma famille, de remettre dans l'ordre dans ma famille. Et ça t'a vraiment aidé ?00:09:51De manière très concrète, ça a renouvelé la paix ? Tout à fait, tout à fait. Moi, j'ai fait des courriers à ma sœur, à ma mère. Je leur ai lu. Donc, je les ai amenés à les rencontrer, à reprendre le fil de contact. Et bon, en quelques semaines, on a renoué, quoi. Alors, cette dame, donc, Mme Huguette Jaquet, donc, je l'ai vue. Puis, c'est vrai que ça m'a intéressé aussi. Donc, au cours de cette année, je suis allée, j'y suis retournée, la voir, un mois ou deux après. Bon, mes enfants, ils sont allés aussi. Mon épouse, elle est allée aussi. Donc, j'ai fait un peu circuler un peu tout le monde. Et oui, tout le monde s'est intéressé, branché à ça. Et puis, cette dame, elle faisait de la formation.00:10:39Et en septembre de cette même année, elle me dit, j'ai un cours qui va commencer. Voilà, je vois que ça vous intéresse. Essayez, peut-être qu'il y a quelque chose pour vous qui est en train de se faire. Je vous invite à aller voir. En bonne résonance, en bonne vibration, avec vos recherches. Eh bien, allez, en avant. Donc, elle me dit, il y en a pour trois ans. Donc, ma foi, j'ai mis le doigt dans l'engrenage. Et il faut te dire, Hervéline, qu'à partir de ce moment-là, j'ai été profondément harponné. T'as senti très bien. Parce que quand t'as commencé la formation, t'avais pas l'idée de devenir un astrologue. Non, c'était un petit peu comme un centre d'intérêt intellectuel. Voilà, parce que c'est un sujet qui m'intéressait.00:11:19Il y avait des nouveaux, des, des, des connaissances nouvelles que j'ignorais. Puis ça me, ça m'intéressait d'y, d'y mettre en relation avec, avec un petit peu ce que je connaissais, avec le monde extérieur, avec mon monde. Oui, mais donc, tout au long de cette formation, tu nous dis qu'elle a duré trois ans, mais évidemment pas en continu. Non. Tu continuais tes activités ? Bien sûr, la formation, donc, on montait à Lyon un samedi après-midi, tous les quinze jours. D'accord. Donc, quand même assez, assez régulier. Oui, assez suivi. Oui, oui, tout à fait. Et cette dame, elle avait reçu l'enseignement d'un, d'un maître hindou qui s'appelle Jaya Sekhar, qui l'avait enseignée. Et donc, ces trois ans, ben, c'est vrai, je les ai fait assidûment. Et puis, plus j'avançais, plus j'en voulais en savoir, plus, plus ça me passionnait.00:12:07Je étais un peu embêtant. D'ailleurs, toute ma famille, les amis, pour moi, c'était des sujets. Il n'y avait plus que ça ? C'était des sujets de test. Et puis, c'est vrai, j'avais une gourmandise d'aller vite, quoi, voilà. Oui. Donc, je faisais, je faisais beaucoup de thèmes, je faisais beaucoup de cas, bon, avec ce que je savais, bien sûr. Et donc, au bout des trois années, bien, il y avait un examen. Donc, on a passé un examen qui a été envoyé en Inde, donc, souple acheté, etc. Ah oui, donc, quelque chose d'assez officiel, quoi. Ah oui, tout à fait. D'accord. Qui était traduit. Donc, en anglais ? Ben, ça a été traduit en anglais. D'accord. Et corrigé par des astrologues dont le maître Jaya Sekhar. Le fameux maître.00:12:47Est-ce que tu l'avais rencontré, ce maître ? Ben, donc, jusque-là, je ne l'avais pas rencontré. Mais après, donc, moi, j'étais dedans, donc, je voulais continuer. Ben, il m'a dit, ben, maintenant, il faut que tu continues avec Jaya. Et donc, Jaya, donc, cet astrologue hindou venait à l'époque en Europe pendant 4-5 mois par an. Et donc, on bénéficiait de séminaires plusieurs fois par année, peut-être, et c'était des séminaires qui duraient à peu près une semaine. D'accord. Sur un sujet bien défini. Alors, les, la spiritualité, la santé, les rapports humains, et donc, avec des cas, bien sûr, et puis, aussi, avec toute la spiritualité et toute la philosophie hindoue. Oui, oui. Et donc, c'est vrai que là, j'ai appris. À partir de là, ben, oui, je faisais pas mal de thèmes, mais, bon, j'étais encore, je travaillais encore, Tu continuais à avoir ton entreprise ?00:13:38J'avais encore mon entreprise, ce qui avait été une erreur, parce que ce qu'elle avait bien détecté, que plus je garderais, plus ça serait difficile. Le fait de retenir m'empêchait de passer à autre chose. Et, en fait, j'ai tout mal fait. Donc, ça veut dire que ce qui devait arriver, arriva. Mes sociétés ont eu de grandes difficultés. D'accord. Donc, il a fallu arrêter en catastrophe. C'était en quelle année, ça ? Combien de temps après ? C'était 98, 91, 99. Là, on est bien 8, 9 ans après le décembre. Tout à fait. Et ce moment charnière de ta vie. Parce que, en fin 1997, avec cette amie qui était astrologue, on se dit : ben, tiens, maintenant que toi, tu es astrologue védique, ça serait peut-être pas mal qu'on s'associe, qu'on monte un cabinet ensemble.00:14:23Moi, je ferais ma partie d'astrologie tropicale, classique, et toi, tu feras la partie d'astrologie védique. Et donc, c'est ce qu'on a fait. On a loué un local à la Croix-Rousse. D'accord. Donc, c'est là où tu as cessé toutes tes activités et tu fronces des choses un petit peu. Oui, voilà. Mais j'étais les trois quarts du temps à la Croix-Rousse. Et puis, donc, c'était vraiment la mort de l'autre côté. C'était la fin, quoi. Et donc, là, on a commencé à travailler comme ça. Bon, j'ai la conscience que je ne savais pas grand-chose. Voilà. Donc, je suis resté six ans à la Croix-Rousse. C'est là, vraiment, que j'ai appris les bases, la clientèle, le rapport humain. Oui, parce qu'au-delà de savoir faire un thème astral, il y avait toute la dimension humaine de l'accompagnement.00:15:06Il y avait toute la dimension humaine. Il y avait aussi cette dimension aussi un petit peu compassionnelle, il faut le dire, aussi. Parce que j'avais des gens qui étaient beaucoup en demande et qui étaient beaucoup en souffrance. Et il y avait plus un rôle de soutien qu'un rôle d'astrologue ou mélangé, quelque part. Par contre, tu n'as pas eu de mal à te faire connaître et à avoir un certain nombre. Bien sûr que si, parce qu'au début, ça a été très difficile, effectivement. Il t'a fallu un petit peu de temps. Il a fallu attacher des gens. Bon, après, bien sûr, il y avait le côté financier. Donc, c'est vrai que pendant cette époque, je me suis plutôt endetté qu'autre chose. Mais il fallait investir. C'est ça, il fallait accepter pendant quelques années.00:15:48Il fallait investir. C'était un investissement de tant d'argent que je ne regrette pas, d'ailleurs, au jour d'aujourd'hui. Et comment, en revanche, ta femme, tes enfants, ton entourage, comment ils ont-ils vécu ce changement assez radical ? Pas toujours facilement parce que je les ai mis involontairement, mais je les ai mis quand même dans des difficultés économiques. Oui, oui. Parce que d'un seul coup, il n'y avait plus le courant financier qui tournait, etc. Et puis, du jour au lendemain, c'est devenu très chaotique. En plus, moi, je générais des dettes parce que je ne couvrais pas, bien sûr, mes frais, mes allocations, tout ça. C'est vrai que ça a été une étape un petit peu charnière qui a laissé un peu des traces dans la vie relationnelle, mais qui a été aussi le marquage d'un changement.00:16:37Donc ça, c'est la dimension financière, mais après, il y a la dimension spirituelle, c'est-à-dire que l'homme d'affaires que tu étais devient astrologue et ça peut être disons qu'il y a toute une, au départ, c'est vrai qu'il faut d'abord accepter soi-même qu'on ait quelqu'un d'autre. Disons que ma vie était un peu coupée en deux. Il y avait les personnes de mon ancienne activité qui ne savaient pas et comme ceux dans mon monde d'astrologue, dans le monde de la Croix-Rousse, ne savaient pas non plus que j'avais une autre vie professionnelle. Donc tu as eu vraiment ces deux ? Oui, j'ai vécu pendant un certain temps un peu fractionné. Et donc, le travail, ça a été un peu de se réunir. Et tout ça, ça s'est fait quoi depuis le début des années 2000 ?00:17:18Bien, si tu veux. Et en 2004, il y a eu un élément dans ma vie professionnelle, je suis arrivé à la retraite. Oui. J'avais 60 ans. Ok. Donc d'un seul coup, je n'avais plus à courir après une quête économique. Voilà. Donc j'avais arrêté à la Croix-Rousse et puis je suis rentré dans une maison dans l'Ain et je me suis fait un bureau. Et à partir de là, il y a eu quelque chose qui a démarré avec un certain dynamisme. C'est là où ça a pris véritablement. Bien sûr, puis je n'avais plus le souci de mes anciennes activités et j'étais libéré de ça. Est-ce que ce n'est pas ce que tu avais dit à l'astrologue que tu avais rencontré et que ça a libéré ? Elle avait totalement raison. Ça allait se lancer.00:17:56Et depuis ? Depuis, je continue et je pratique plusieurs activités. La base, bien sûr, de l'activité d'astrologue, ce sont les consultations. Oui. Donc, répondre à des personnes qui veulent un petit peu se reconnaître, connaître leur fonctionnement ou alors qui ont des questions très précises. Je fais aussi des consultations et des formations dont tu en bénéficies. Absolument. Voilà. Et c'est toujours très intéressant parce qu'il y a une sorte d'énergie collective. Ils m'apprennent autant que je leur apprends et ça m'aide beaucoup également dans mes consultations, parce que le fait de revoir les règles, eh bien, ça te les ancre. C'est aussi un des grands intérêts que je trouve dans ce métier. C'est le rapport humain, bien sûr, la nourriture humaine. Oui, on sent que tu es beaucoup dans la transmission et que tu y trouves beaucoup de satisfaction.00:18:49Oui, parce que je me sens une mission de renvoyer ce qu'on m'a donné. Tu as reçu de cette fameuse Huguette. De cette Huguette, de mon amie, de ce maître. Comme j'ai rencontré les bonnes personnes qui m'ont nourri et qui ont nourri ce deuxième plan de vie, j'ai aussi, moi, à renvoyer la balle pour nourrir un petit peu un troisième plan de vie de restitution quelque part. Et puis aussi, j'interviens dans des associations de thérapeutes, de bien-être. Et il y a très peu d'astrologues dans ces associations. Donc, je vais intervenir. Et bien, justement, j'aimerais bien qu'on parle maintenant d'astrologie védique. Qu'est-ce que tu peux nous redire ce que c'est et en quoi elle est différente ? Alors, l'astrologie védique, c'est une astrologie qui, donc originaire de l'Inde, ne peut pas se dissocier de mon appartenance spirituelle.00:19:41Donc, ça veut dire que nous sommes obligés de comprendre que nous sommes des êtres qui venons d'un monde divin et que nous venons faire des expériences terrestres. Et cette expérience terrestre n'est là que pour enrichir notre homme et l'astrologie n'est rien d'autre que pour montrer quelles sont les modalités que nous pouvons avoir pour nous élever dans ce changement, aussi bien avec des modalités spirituelles ou aussi bien matérielles. Parce que dans l'astrologie védique, on va pouvoir analyser aussi bien la vie relationnelle et la vie, la santé, la vie sociale, la vie professionnelle ; c'est un champ très très étendu. Donc, on va répondre à des questions très pratiques, celles qu'on peut imaginer poser un astrologue classique entre guillemets, ma vie amoureuse, mon travail et ma chambre.00:20:33Par exemple, hier, j'ai eu une personne elle a plusieurs projets donc d'un côté financier de l'autre côté qui était plutôt dans le bien-être, dans le fitness ; c'est une personne qui avait des capacités à travers ce travail à travers ces planètes qui étaient multiples mais néanmoins l'étape qui se présente préfigurait une activité à connotation sociale et financière. Ok, d'accord. Donc, à la fois en consultant un astrologue védique comme toi on peut avoir des réponses très pratiques très pratiques très pragmatiques mais aussi des choix de vie. Moi, en ce moment je suis très très surpris du nombre de personnes qui arrivent à la cinquantaine enfin entre 50 et 60 ans puis qui ressentent au fond d'eux un besoin profond de s'occuper des autres d'avoir une démarche d'échange d'aide de relation d'aide c'est vrai aussi il y a une pour beaucoup de personnes une profonde approche spirituelle qui est exprimée ou sous-jacente souvent.00:21:35Et ça est-ce que c'est plus propre à l'astrologie védique que l'astrologie classique ? Comme cette astrologie védique est quand même à cette appartenance spirituelle, elle est très liée à deux notions qui sont le karma et le dharma. On ne peut pas lier ce rapport que nous avons eu dans des vies antérieures. D'où ce que tu nous expliquais tout à l'heure sur notre âme qui s'incarne plusieurs fois, qui s'incarne plusieurs fois pour s'améliorer, pour s'étoffer à travers plusieurs incarnations, qui chacune va nous faire faire des bonnes choses, des moins bonnes et aussi c'est quelque chose que je lutte beaucoup dans l'astrologie. La vie n'est pas là pour nous blesser, on n'a pas des mauvais destins, c'est nous qui devons nous transformer.00:22:19Nous avons tous les outils en nous, mais il faut être créatif, il faut être inventif et là aussi l'astrologie védique est très intéressante parce qu'elle va aller dire : tiens, tu as telle planète qui est formidable, tu as Jupiter qui est très très beau et bien, tu as intérêt de travailler avec Jupiter. Une autre personne, ça va être le Soleil, il va falloir qu'il rayonne, il va falloir qu'il brille. Est-ce qu'on peut dire que, à travers une consultation, on ressort en ayant les clés pour se mettre sur les bons rails en fait ? On a des clés, bien sûr, parce que l'on a les clés non seulement qui nous ont été données à la naissance. C'est pour ça que l'on fait la carte natale au moment le plus précis où nous sommes nés, mais donc qui va nous donner effectivement des potentialités, parce que nous allons pouvoir rentrer dans le détail du devenir.00:23:05Oui, alors parlons-en, je trouve un élément passionnant de l'astrologie védique : c'est notre carte du dharma, donc la carte de notre chemin de vie qui va pouvoir extraire donc les choix principaux qui seront les plus favorables pour nous pour nous orienter vers ce choix de vie que mon âme a décidé avant de venir sur Terre. Et dans un thème, on va voir quels vont être les souffrances, quels vont être les marquages nous allons voir également. Qu'est-ce que je ramène aussi des vies antérieures, parce qu'il y a des planètes qui vont être situées suivant des endroits qui vont nous montrer que j'ai quelque chose à finir, j'ai quelque chose à terminer là et donc, et puis chaque fois que je fais quelque chose, il y a ce phénomène de l'action et de la réaction.00:23:51Alors, parlons-en, parce que toi tu te bats souvent contre l'expression qu'on connaît ici communément de mauvais karma, oui mais c'est une très mauvaise interprétation, parce qu'elle est coupabilisante, elle est punitive. Bon, c'est vrai qu'elle est beaucoup liée à cette notion un peu judéo-chrétienne de la souffrance. Mais l'être humain, nous ne sommes pas faits pour souffrir. C'est nous qui construisons nos propres souffrances. C'est aussi la souffrance. L'astrologie védique a un rôle très intéressant aussi pour aller voir quelles vont être les planètes qui vont m'aider pour dissoudre ces souffrances et les transformer par quelque chose de positif. Et on a toujours à apprendre, parce que en astrologie védique on va construire tout un outil de période qui va dérouler toute l'existence et qui vont pouvoir affiner les énergies présentes, donc sur quoi je peux m'appuyer, et puis je peux si je suis dans une étape comme pluviose par Exemple, lorsque est-ce que s'arrête cette période délicate ?00:24:53Voilà, dans la semaine, j'avais une personne partir de mars. Elle termine une grande étape qui a duré 18 ans, qui a été un peu chaotique et puis maintenant elle rentre dans une autre époque qui va être beaucoup plus facile. Donc, voilà, un peu des qualités très très importantes de cette astrologie, d'ailleurs est-ce que c'est une science ? Est-ce que c'est un art ? Alors donc, ce maître, le maître Jaya Sekhar, nous disait : C'est à la fois une science et un art. Donc, c'est une science parce qu'il y a quand même tout un environnement mathématique de la position. astronomique des planètes mais en même temps, c'est un art parce que on doit à travers cette rigueur en extraire la vie des personnes. Oui, donc il y a à la fois cette rigueur mathématique à avoir et aussi beaucoup d'intuition.00:25:45Oui, tout à fait, c'est intéressant parce que quand j'étais étudiant, j'avais suivi la filière scientifique mais je me passionnais pour la philosophie. Ah, génial ! Et donc j'ai trouvé dans l'astrologie védique l'alliage parfait entre ces deux aspirations qui sont au fond de moi, c'est l'alliage parfait pour toi, mais les détracteurs qui te disent que non, vraiment Jean-Pierre, c'est impossible, qu'avec une heure de naissance un jour tu puisses savoir leur vie voilà voilà, Je leur réponds, c'est votre choix. Moi, je ne me considère pas une mission de prosélytisme, d'accord ? Je ne veux pas vous convertir, je ne veux pas vous faire de l'intégrisme. Bon, moi j'ai des gens effectivement qui au départ étaient là, puis ma foi un peu sceptiques, oui, un peu sceptiques, puis sont revenus.00:26:34Mais j'accepte totalement qu'il y a des gens qui pensent que c'est de la bêtise, qu'il n'y a aucun fondement scientifique. Bon, la science en ce moment a beaucoup, beaucoup rapproché avec la physique quantique, il faut le dire aussi, oui. Donc je pense que ces gens auront de moins en moins de grains à moudre et d'informations pour étayer leur jugement. Il y a un autre sujet qui me tient à cœur et c'est le libre arbitre parce que quand je t'écoute, on pourrait penser que tout est écrit et qu'après tout, on est un peu condamné à subir ou à vivre ce qu'on a bien voulu nous donner au départ. Et bien pas du tout ! Je lis contre cette vision que le destin est gravé dans le marbre. C'est pas vrai.00:27:15Nous avons un libre arbitre phénoménal. Nous sommes venus avec une feuille de route effectivement, mais cette feuille de route, je suis totalement libre de la remplir ou de ne pas la remplir, d'en abîmer. Ou de l'enrichir, j'en suis mais totalement libre. Bon, j'en aurai les conséquences on est bien d'accord, mais je suis totally libre et l'astrologie - enfin, du moins dans ma vision - c'est de libérer les personnes, dans un thème, les planètes elles ont plein de sens et, dans un thème donc, elles peuvent nous donner plein de façons d'exister. On parlait tout à l'heure du soleil ; est-ce que ce soleil ? Je vais en faire un soleil égoïste ? Est-ce que je vais en soleil rayonnant partageur ?00:27:57Il y a plein de possibilités et donc, tout ça, c'est des choix que je prends en fonction de mes besoins, de mes attentes, de mon libre arbitre. Jean-Pierre. Pour terminer, j'aimeerais te poser quelques questions avec plaisir que j'aime poser à mes invités. La première question, c'est quel livre t'as le plus inspiré sur ton chemin de vie ? C'est le dialogue avec l'ange de Guita Malache et c'est très passionnant dans cette compréhension de cette notion du divin mais qui vient aussi se colliner au terrestre. Je vais te demander aussi si tu as un rituel bien-être quotidien, disons que oui. Je me lève très tôt le matin alors à quelle heure te lèves-tu ? Quand je suis très tôt, disons entre 4h30 et 5h. Bon, les start-upers n'ont rien inventé, le miracle morning existait avant, c'est ça donc.00:28:44Je me lève très très tôt, je me fais une méditation pendant une heure, puis après, je peux commencer donc à déjeuner et là tout s'en ferait. Tu es prêt à commencer ta journée à déjeuner, puis voilà, OK. Est-ce que tu peux me citer trois mots qui sont pour toi synonymes de bonheur ? Si je veux des mots, je mets beaucoup gratitude je mets allégresse aussi. Le mot allégresse, c'est un mot qui me met en joie et le mot joie, aussi bien sûr. Et oui, c'est joli comme sélection. Voilà, et pour finir cette dernière question et toi, Jean-Pierre, est-ce que tu es heureux ? Je suis extraordinairement heureux parce que je fais ce qui me plaît, j'ai une activité passionnante, je rencontre des gens passionnants.00:29:27Je sais que j'apporte quelque chose donc j'ai un sentiment de réalisation, bien sûr, voilà, et c'est vrai que le matin je n'ai aucune difficulté pour me lever comme je disais même à 4h30. Bon, je ne veux pas dire que je n'ai jamais été au sens proprement malheureux, voilà, bon, il y a eu des difficultés mais j'ai profondément un sentiment d'existence rempli et donc je remercie sans arrêt sans arrêt que la vie m'a mis sur ce chemin-là magnifique. Et bien, écoute là c'est à mon tour de te remercier Jean-Pierre parce que vraiment tu as partagé avec passion et de manière. Très pédagogue ton parcours et ce qu'est l'astrologie védique. Vraiment, merci beaucoup Jean-Pierreastrologie • astrologue • astrologie védique • karma • destin • chemin de vie • connaissance de soiVous aimerez cet épisode si vous aimez : l'art de l'astrologie • astrotruc • Z comme Zodiaque • C'est quoi ton signe ? • Métamorphose, éveille ta conscience ! (Anne Ghesquière) • ................................................
Ce matin, on évoque le sentiment amoureux et sa diminution avec le temps.
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.Devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work et à mettre un petit commentaire... c'est très important et en plus : ça me fait très plaisir !!! management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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La saison 2 du Club VG vient tout juste de se terminer, et c'est l'heure de faire le bilan !Pour la première fois, j'ai décidé d'enregistrer cet épisode en "one shot" sans aucun montage. Tu vas donc entendre mes tics de langage (c'est cadeau), mes hésitations et mes bafouillements. Un épisode authentique, en toute transparence, où je te dévoile des stats et des anecdotes inédites ✨Pendant une heure, je te partage :- Mon organisation durant cette année particulière- Comment j'ai géré ma vie nomade en van en Nouvelle-Zélande et le podcast- Les statistiques : nombre d'écoutes, abonné·e·s, meilleurs épisodes et « flops »- Ce que j'ai mis en place pour faire découvrir le podcast- Mes collaborations avec les marques- Ma vision pour 2025 et la saison 3 : nouveaux formats, nouveaux canaux...Je réponds aussi à vos questions :- Combien de temps mets-tu à préparer un épisode ?- De quoi es-tu le plus fier cette saison ?- Quel·le·s invité·e·s rêverais-tu de recevoir ?- Une anecdote de tournage ?- Quelles thématiques d'interview t'ont le plus marqué cette saison ?- Quelle rencontre t'a le plus marqué ?Merci à Anne-Claire du podcast « Antipop » de m'avoir donné l'idée d'enregistrer ce bilan en "one shot"
Hello les besties et bonne année 2025 !! Cette épisode est là pour t'aider à réaliser tes objectifs de l'année en te donnant des outils concrets pour avancer étape par étape. À travers des méthodes comme le journaling et l'utilisation de tableaux d'objectifs, découvre comment découper tes grandes aspirations en petites actions quotidiennes.Quels sont tes objectifs pour 2025 ? Combien de temps veux-tu y consacrer chaque jour, chaque semaine, chaque mois ? En suivant la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporel), tu peux planifier ton succès de manière précise et motivante.Chaque petit effort répété chaque jour peut avoir un impact énorme sur le long terme. Entoure-toi de personnes bienveillantes, crois en toi, célèbre tes petites victoires et n'oublie pas d'organiser aussi ton temps de détente pour maintenir un équilibre.Le changement se fait pas à pas. Et 2025 pourrait être ton année la plus réussie à ce jour ! On espère que cet épisode vous plaira !! N'hésitez pas à nous faire vos retours bisouuuuus ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale
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Une nouvelle génération de tueurs à gages est en train de naître, tout particulièrement à Marseille. La particularité de ceux qu'on appelle les "shooters" est leur jeune âge. En octobre 2024, dans la cité phocéenne, un chauffeur de VTC a été abattu par un jeune de 14 ans. Et c'est loin d'être un cas isolé. Souvent en perdition, déscolarisés, avec des parcours de vie difficile ou encore une famille instable, ces jeunes sont des proies faciles pour les réseaux criminels qui cherchent à les embrigader. Certains, comme le tueur du chauffeur de VTC, sont aussi directement des enfants de trafiquants. Une violence banalisée, voire glorifiée, et une vie volée pour ces jeunes qui sont parfois encore des enfants. Qui sont ces jeunes ? Comment sont-ils recrutés ? Combien peuvent gagner ces tueurs à gages ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Les mobilisations des jeunes pour le climat ont-elles vraiment renversé la situation ? Pourquoi le CDI n'attire plus les jeunes ? Qu'est-ce qu'une kleptocratie ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.Devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work et à mettre un petit commentaire... c'est très important et en plus : ça me fait très plaisir !!! management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec la nouvelle année, c'est l'heure de prendre des bonnes résolutions pour progresser en course à pied. Et si la meilleure façon de s'améliorer était tout simplement de faire du renforcement musculaire ? Benoît Boutron et Yohan Durand ont donc convoqué Frédéric Belouze, entraîneur au Stade Français, dirigeant et passionné d'athlétisme. Ensemble, ils reviennent sur les bienfaits d'une telle pratique et vous donnent tous les bons conseils pour vous renforcer. Quels muscles doivent-être sollicités ? Quels sont les exercices les plus importants ? Combien de fois par semaine doit-on le mettre en place ? Et est-ce aussi important qu'une planification d'entraînements ou de dossards ? Vous aurez les meilleurs conseils techniques et pratiques pour battre tous vos records personnels.Enfin, double dose de cadeaux pour commencer 2025 de la meilleure des manières : 2 exemplaires du livre "RUNNING RENFO" de Frédéric Belouze sont mis en jeu ainsi que 3 dossards pour la course de "La Maraîchère", événement labélisé FFA qui se déroulera le 1er février ! Restez attentifs et à l'écoute !
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"Perdre un match d'un point, c'est différent de le perdre de 30" Vidéo disponible sur Youtube Je viens de discuter avec Marième Badiane, et quelle claque ! À 29 ans, elle est vice-championne olympique, joueuse pro au Fenerbahçe, et pilier de l'équipe de France. Mais ce qui impressionne autant que sa carrière, c'est son équilibre entre ses exploits sur le terrain et son rôle de maman Dans cet épisode, Marième revient sur son parcours, depuis ses débuts à l'INSEP à seulement 14 ans, jusqu'à ses exploits aux JO de Paris 2024. Elle partage sans détour les défis de concilier maternité et sport de haut niveau, comme celui de retrouver son rythme après sa grossesse, tout en restant compétitive au plus haut niveau. On a parlé de tout : la cohésion d'équipe, comment elle gère les hauts et les bas, la force qu'elle puise dans sa famille et de sa vision pour l'après-basket Foncez écouter l'épisode
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durée : 00:02:25 - Le grand format - C'est une illustration de l'onde de choc provoquée par l'affaire des viols de Mazan, en particulier chez les victimes de violences sexuelles… Combien sont-elles à s'être levées, portées par la détermination de Gisèle Pelicot ? Parmi elles, une Vendéenne de 69 ans qui a contacté France Inter.
Voici l'Évangile du mardi 7 janvier 2024 : « Cinq, et deux poissons » (Mc 6, 34-44) En ce temps-là, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. Déjà l'heure était avancée ; s'étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L'endroit est désert et déjà l'heure est tardive. Renvoie-les : qu'ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s'acheter de quoi manger. » Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? » Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S'étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. » Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte. Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu'ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. Et l'on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes. – Acclamons la Parole de Dieu. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Aujourd'hui dans la gang ➜ On rend hommage au regretté Julien Poulin. On vous révèle pourquoi le dovorce vous guette aujourd'hui! On joue à Combien ça coûte? Cette Sherbrookoise se fait voler son camion ... à deux reprises pendant les fêtes! On fait le IN et les OUT de 2025! Gab nous révèle pourquoi la police s'est pointée à son party ! Bonne écoute!
durée : 00:44:10 - Bienvenue chez vous : les spécialistes, ici Sud Lorraine
Je viens de discuter avec Marième Badiane, et quelle claque ! À 29 ans, elle est vice-championne olympique, joueuse pro au Fenerbahçe, et pilier de l'équipe de France. Mais ce qui impressionne autant que sa carrière, c'est son équilibre entre ses exploits sur le terrain et son rôle de maman Extrait de notre épisode sur : Le Collectif. La suite demain
Retrouvez l'émission C'est pas tous les jours Dimanche animée par Benjamin Duhamel tous les dimanches 18h à 20 heures sur BFMTV.
Ce dimanche 5 janvier 2025, Robert Ménard, maire DVD de Béziers (Hérault), a débattu avec Alain Minc, conseiller politique, économiste et auteur de "Somme toute" Ed. Grasset, dans l'émission C'est pas tous les jours Dimanche présentée par Benjamin Duhamel sur BFMTV.
durée : 00:02:32 - C'est mon boulot - Loyers, chauffage, cantine : le coût du poste de travail d'un salarié s'est élevé à 11.000 euros en moyenne, l'an dernier, au niveau national.
Dans cette interview d'expert, découvrez les analyses de Badreddine Ed Dihi, expert-comptable et commissaire aux comptes, sur les opportunités économiques du Maroc et les clés pour réussir votre projet d'investissement ou d'entrepreneuriat.
Connaissez-vous les Air Fryers, ses friteuses sans huile ? Leur succès est fulgurant avec plus de 2 millions d'appareils vendus en France en 2024. Combien ça coûte ? Comment ça marche ? Qui les achète ?
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durée : 00:03:47 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - La plus petite Joséphine s'interroge sur le temps nécessaire pour écrire un roman. Aurait-elle un projet derrière la tête ? - invités : Etienne Kern - Etienne Kern : Professeur en classes préparatoires - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Dans cet épisode du podcast Entr'Nous, Olivier Mageren, sexologue passionné, explore la profondeur et la richesse de la sexualité comme vecteur de transformation personnelle et sociétale. À travers des réflexions empreintes d'humanité et d'authenticité, il nous invite à redécouvrir la sexualité au-delà des clichés, comme un espace d'intention, de liberté, et de soin envers soi et les autres.Il aborde des thématiques essentielles : la souveraineté individuelle, les valeurs collectives, et l'impact des relations intimes sur la construction de notre monde. Olivier nous rappelle que la sexualité, loin d'être une simple quête de plaisir, est un chemin vers la vitalité, la simplicité et l'amour. Avec une bienveillance palpable, il pose les bases d'une société où chacun·e s'épanouit, à travers une meilleure compréhension de soi et des autres.Cet épisode est une ode à la confiance en soi, à la communication sincère, et à une qualité de vie ancrée dans des choix conscients et respectueux. Il laisse entrevoir un monde où les tabous s'effacent pour révéler l'essence de ce qui nous lie : l'amour, sous toutes ses formes. Un moment suspendu pour repenser ensemble nos relations et le monde qui en découle.Ce podcast n'est pas un plaidoyer pour le bien-être sexuel, mais un partage qui relève plutôt du bon sens, d'accueillir l'évidence au-delà des tabous. A l'heure actuelle, tant de gens se demandent : mais où se trouve la solution à ce monde insensé, à ce monde complètement fou, à ce monde complètement parti à la dérive, où sera la solution ? Beaucoup se plaignent légitimement du manque d'humanité à tous les niveaux de la société. Évidemment, il n'y aura aucun sauveur, chacun.e de nous, tous ensemble, sommes la solution. On est appelé à faire sa propre partie du chemin. Et on verra seulement les résultats plus tard quand suffisamment d'entre nous serons bien avancé sur la voie de l'épanouissement. il n'y a rien à forcer, rien à provoquer et rien ne sert de se plaindre, il suffit de prendre ses propres responsabilités. Ce podcast, même s'il ressemble à un plaidoyer, est avant tout un message du cœur, un message d'espoir, un message de pragmatisme et de confiance parce que la clé se trouve toujours en nous. Il suffit d'y aller.Combien de temps la société continuera à considérer la sexualité comme un tabou, comme quelque chose d'anecdotique, irraisonné, honteux, sale, sans importance, source de problèmes, qui n'a aucun impact ou aucun intérêt social alors qu'en fait c'est le cœur de l'humain ? La sexualité est à juste titre une question centrale de santé publique. La sexualité a tant de ramifications à tous les niveaux de la société (depuis soi, le couple, la famille, la vie en communauté, la vie en société). La sexualité est la voie rapide, belle, élégante, humanisante, d'amour et puissante pour les transformations tant espérées. Une source intarissable d'inspiration, d'apprentissage, de mieux-être, de changements épanouissants. La sexualité crée le lien avec soi, avec les autres, avec le beau, l'harmonie, la vie, le mystérieux. Si seulement de plus en plus de gens pouvaient comprendre, lever le voile et voir que la sexualité est incontournable pour espérer des relations et une société plus belle.Partagez vos messages de cœur à propos de la sexualité. Comment celle-ci contribue pour vous à de plus belles relations? Qu'acheteriez-vous à cette liste de 14 points brièvement mentionnée dans le podcast ?Dites-nous tout cela SVP en message Vodio (veillez à garantir une qualité sonore lors de l'enregistrement de votre message). On prévoit de faire un podcast de compilation de vos réponses si nous en recevons assez. Bonne année 2025. Un monde plus beau se dessine chaque jour un peu plus. Bonne écoute.Séquençage du podcast[00:00:20] Introduction du sujet de l'épisode[00:01:30] 1. Donner plus de place au corps[00:02:26] 2. Le manque de spiritualité[00:03:50] 3. La place et la notion du plaisir[00:04:49] 4. La sexualité en lien avec ce que l'on reproduit (figuré/figurant)[00:05:33] 5. Progresser collectivement, tou·te·s ensemble[00:06:26] 6. Comment collaborer avec un·e être humain·e ?[00:08:24] Parenthèse : stop aux discours de mensonge, de guerre, de haine ![00:09:25] 7. La notion de consentement[00:10:52] 8. La sexualité comme vecteur de santé (mentale et physique)[00:12:01] 9. La notion de cycle[00:12:45] 10. La sexualité nous amène au corps[00:13:58] L'altérité : tou·te·s différent·e·s[00:15:20] 11. L'ouverture du corps et du cœur[00:16:14] 12. Le sexe au centre du corps humain et des jambes[00:18:13] 13. La notion d'intention[00:19:13] 14. La sexualité parle du trio père-mère-enfants[00:20:50] Conclusion[00:23:05] Clôture du podcast
C'est l'heure de notre rendez-vous de bilan annuel. Après plusieurs années en solo, je suis ravi de vous proposer pour la deuxième année consécutive un épisode "rétrospective et projets" avec mon incomparable productrice depuis déjà deux ans, j'ai nommé Clémence Lepic.Nous avons passé une année incroyable, avec plusieurs très gros projets, que ce soit des épisodes de podcasts complètement dingues, mais aussi deux gros projets vidéos, une cession d'entreprise, la création d'un fonds d'investissement (on parle de près de 50 millions d'euros), et encore beaucoup plus.Mais aussi, des projections toutes aussi emballantes pour nous et je l'espère pour vous, parce qu'on compte bien vous embarquer dans toutes nos aventures.Ensemble, nous allons dans cet épisode :• Revivre les moments forts de 2024, de janvier à décembre, avec son lot de défis, de réussites et d'apprentissages.• Décrypter les projets phares de cette année : le GR20, le voyage aux États-Unis et le documentaire Eldorado, le lancement du podcast Combien ça gagne.• Évoquer les apprentissages qui nous ont le plus marqué des épisodes avec Arthur, Inoxtag, Gérard Saillant, Glucose Goddess et bien d'autres.• Parler de l'impact de L'Étincelle x l'EDHEC, notre formation en ligne certifiante.• Revenir sur le chapitre Emmanuel Macron• Expliquer pourquoi Matthieu a vendu son agence Cosavostra• Dévoiler nos ambitions pour 2025 : de nouveaux formats vidéo, création de nouveaux studios et développement du podcastPréparez-vous à une année 2025 sous le signe de l'ambition, de l'action et de l'engagement. On avance ensemble.Nous avons besoin de vous pour tout ça, vos retours, vos follows sur tous nos comptes, plein de love pour nos sponsors, et des partages à tous vos proches, sans relâche !On vous remercie, et on vous embrasse très fort,DO IT.La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.
Il y a des bruitages que l'on reconnaît entre mille et qui nous évoquent tout de suite le film d'où ils proviennent. Cette magie, on la doit aux sound designer. Pour arriver à leurs fins, ces créateurs sonores rivalisent d'ingéniosité. Aujourd'hui, analysons cinq bruitages parmi les plus mythiques du septième art. Et pour commencer, impossible de passer à côté des bruitages de la saga Star Wars, évidemment. Star Wars est la mecque des bruitages devenus cultes et à créer bien des vocations chez les sound designer. Bruits de sabre lasers, blasters en tout genre, vaisseaux, robots bipbipeurs, souffle de Dark Vador, ils ont marqué la mémoire collective et n'ont pas pris une ride en plus de 50 ans. On ne peut pas traiter ce sujet sans évoquer ces films ? Et comment ont été retranscrits les cris de dinosaures dans Jurassic Park ? On arrive déjà au dernier ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 10 mars 2023. A écouter aussi : Combien de temps un film reste-t-il au cinéma ? Qu'est-ce qu'un match d'impro, cette performance théâtrale insolite ? Comment fait-on jouer les bébés au cinéma ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Rediffusion - Lorsqu'il est vide, l'estomac humain fait à peu près la taille d'un poing fermé. Mais cet organe au rôle primordial dans la digestion peut se distendre pour nous permettre d'ingérer bien plus de nourriture et de liquide que son volume... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Votre émission tennis repart pour une 8e saison et dans cette émission l'équipe de Sans Filet vous prédit l'avenir... Qui remportera un titre du Grand Chelem en 2025 ? Combien de titres pour Novak Djokovic ? Combien de tournois disputés par Nick Kyrgios ? Quel sera le futur Top 5 ATP et WTA ? Qui sera la révélation de l'année ? Qui prendra sa retraite en fin de saison ? Quel classement pour Arthur Fils ? Sera-t-il N°1 Français ? Autant de questions auxquelles nos amoureux du tennis en plateau tenteront de répondre.
Bruno Rouleau, porte-parole d'AFR Financement et de la Fédération du Courtage, est l'invité de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, il répond aux grandes questions des emprunteurs : les taux immobiliers vont-ils remonter ? Faut-il emprunter maintenant ? « Certains très bons profils peuvent encore obtenir des taux sous la barre des 3 %, mais la fin du cycle baissier est proche. » Un décryptage essentiel sur l'avenir du crédit immobilier et l'impact des politiques bancaires. À écouter sans tarder sur Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.
La danse est un art vivant et une activité physique bénéfique pour la santé. Tonifier son corps, entretenir sa santé cardiaque ou encore travailler sa mémoire sont des bienfaits déjà connus. Une étude récente, publiée dans le British Medical Journal, lui attribue en outre des effets antidépresseurs. La danse-thérapie est par exemple aujourd'hui pratiquée comme soin de support, dans le cadre de la prise en charge de pathologies sévères ou chroniques. (Rediffusion) Comment expliquer les effets bénéfiques de la danse sur l'anxiété ou la dépression par exemple ? Combien de temps durent ces effets bénéfiques ? Dr Emmanuel Monneron, Psychiatre, danseur, responsable du centre d'activités thérapeutiques à temps partiel (CATTP) du pôle centre à l'hôpital Le Vinatier de Lyon, et à l'initiative du projet « danse et santé mentale » en collaboration avec la maison de la danse à Lyon. Retrouvez l'émission dans son intégralité iciLes bienfaits de la danse pour la santé
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.Devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work et à mettre un petit commentaire... c'est très important et en plus : ça me fait très plaisir !!!management carrièreSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h10, l'actualité économique avec Emmanuel Lechypre.
On retrouve aujourd'hui dans Milkshaker Véronique Darmangeat, consultante en lactation IBCLC.Voilà un moment que je voulais aborder pour vous les sujets alcool, tabac et drogue en cas d'allaitement.Parce-que les discours qu'on entend sont souvent culpabilisants sur le sujet et que cela peut même être un frein pour allaiter ; vous verrez que la réponse est nuancée.Je vous spoile : pour la drogue il n'y a pas de tolérance.Le tabac ? Véronique va vous expliquer pourquoi l'allaitement est même recommandé selon les études mais aussi comment faire pour malgré tout exposer le moins possible votre bébé.Et l'alcool alors ? et bien laissez-moi vous annoncer que la soirée entre copines n'est plus très loin, si vous avez la motivation pour sortir de votre canapé et de vous séparer de bébé le temps d'un soirée, c'est POSSIBLE. Combien de temps dois-je attendre en fonction du nombre de verre consommés ? Comment je fais pour ne pas m'engorger en attendant que chouchou puisse retéter ? elle va tout vous expliquer.Je vous souhaite une belle écoute et surtout de très belles fêtes de fin d'année,Notez que les épisode de milkshaker, eux, sont à consommer SANS modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:42:21 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - L'annonce d'un nouveau gouvernement ne fait pas seulement attendre les Français, elle fait aussi patienter les investisseurs étrangers. Combien de temps attendront-ils avant de se détourner vers d'autres pays ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Natacha Valla Economiste et doyenne de l'École du management et de l'innovation à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne ; William Kadouch-Chassaing Co-CEO d'Eurazeo
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