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durée : 00:03:44 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est une information qui tourne en boucle depuis une semaine à Séoul. Imaginez des hélicoptères, des dizaines de véhicules et des gros bras qui prennent d'assaut une gigantesque usine du constructeur automobile Hyundai en Géorgie Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:03:44 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est une information qui tourne en boucle depuis une semaine à Séoul. Imaginez des hélicoptères, des dizaines de véhicules et des gros bras qui prennent d'assaut une gigantesque usine du constructeur automobile Hyundai en Géorgie Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On aime croire que nos yeux fonctionnent comme des caméras et que notre cerveau nous transmet le monde tel qu'il est, instantanément. Mais ce n'est qu'une illusion. Selon une étude récente menée par des chercheurs de l'Université d'Aberdeen en Écosse et de l'Université de Californie à Berkeley, publiée dans Science Advances, notre cerveau accuse un léger retard… et vit en réalité dans le passé.Une illusion visuelle constanteLes chercheurs ont mis en lumière un phénomène fascinant : notre perception repose sur une illusion visuelle naturelle, permanente. Concrètement, plutôt que de traiter chaque image nouvelle dès qu'elle apparaît, notre cerveau s'appuie sur les 15 dernières secondes d'informations visuelles pour créer une représentation fluide et stable de notre environnement. Cela signifie que ce que vous voyez au moment précis où vous m'écoutez n'est pas l'instant présent, mais une reconstruction moyenne du passé récent.Pourquoi ce décalage ?Ce mécanisme a une fonction essentielle. Le monde visuel est chaotique : des objets bougent, la lumière change, des ombres apparaissent. Si le cerveau réagissait en temps réel à chaque micro-changement, notre perception serait instable, hachée, et nous serions incapables d'agir avec fluidité. En intégrant les signaux sur une quinzaine de secondes, notre cerveau fait du “lissage temporel”. Il sacrifie la précision de l'instant au profit d'une continuité confortable et exploitable.Les preuves expérimentalesPour démontrer ce phénomène, les chercheurs ont utilisé des images dont certains détails changeaient progressivement. Résultat : les participants ne remarquaient souvent pas ces changements subtils, car leur cerveau fusionnait l'image présente avec celles des secondes précédentes. C'est ce qu'on appelle l'« effet de continuité ». En d'autres termes, notre cerveau choisit la cohérence plutôt que la fidélité immédiate.Un paradoxe utileCette découverte peut sembler dérangeante : nous ne vivons jamais exactement dans le présent, mais avec un léger retard. Pourtant, ce délai est un avantage. Imaginez conduire une voiture. Si votre cerveau réagissait en temps réel aux moindres variations de la route ou de la luminosité, votre vision serait saccadée et vos réactions désordonnées. Grâce à cette fenêtre de 15 secondes, vous bénéficiez d'une vision stable, qui vous permet de prendre des décisions efficaces.ConclusionL'étude d'Aberdeen et de Berkeley change notre façon de penser la perception. Ce que nous voyons n'est pas une retransmission en direct, mais une construction mentale basée sur le passé proche. En somme, nous vivons toujours avec un quart de minute de retard… et c'est précisément ce décalage qui rend notre expérience du monde cohérente et supportable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez la Normandie du XVIIᵉ siècle. Des campagnes verdoyantes, des petits bourgs, et soudain… la colère qui gronde. En 1639, les paysans normands se soulèvent. On appellera cet épisode la révolte des Nu-pieds. Pourquoi ce nom ? Parce que ces insurgés, souvent modestes, se battaient pieds nus, symbole de leur misère mais aussi de leur détermination.Un impôt qui met le feu aux poudresLe contexte est tendu. La France est engagée dans la terrible guerre de Trente Ans. Pour financer l'effort militaire, la monarchie a besoin d'argent, toujours plus d'argent. Et quand il faut remplir les caisses, la solution est simple : augmenter les impôts. En Normandie, la cible est la gabelle, l'impôt sur le sel.Or, jusqu'ici, la région bénéficiait d'un régime fiscal plus léger. Quand la Couronne décide d'alourdir la taxe, c'est la goutte de trop. Pour les paysans, les artisans, même certains notables, le sel n'est pas un luxe : c'est une nécessité quotidienne. Le nouveau prélèvement est vécu comme une injustice criante.Le roi des Nu-piedsLa révolte éclate à Avranches et se répand comme une traînée de poudre. À la tête des insurgés, un avocat local, Jean Quetil, bientôt surnommé le roi des Nu-pieds. Des milliers d'hommes, mais aussi de femmes et d'enfants, prennent part au soulèvement. Ils s'attaquent aux bureaux de la gabelle, malmènent les collecteurs, brûlent les registres. Le message est clair : assez d'impôts, assez de contraintes venues de Paris.Richelieu contre la NormandieMais à Paris, on ne plaisante pas avec la contestation. Le cardinal de Richelieu, tout-puissant ministre de Louis XIII, envoie les grands moyens. Le chancelier Pierre Séguier et des troupes commandées par le maréchal de Gassion débarquent en Normandie. Très vite, l'armée royale reprend la main.La répression est terrible. Des exécutions publiques sont organisées pour l'exemple, des villages incendiés. La violence est telle que la révolte est étouffée en quelques mois à peine.Plus qu'une simple jacquerieAlors, que retenir ? Bien sûr, les Nu-pieds ont perdu. Mais leur combat révèle un malaise profond : celui d'un peuple qui accepte mal l'impôt, surtout quand il paraît arbitraire et inégal. Comme l'explique l'historien Jean Nicolas, ce n'était pas une jacquerie isolée, mais un épisode d'un cycle plus vaste de révoltes antifiscales qui ponctuent tout le XVIIᵉ siècle.Un héritage de résistanceAujourd'hui encore, la révolte des Nu-pieds reste dans la mémoire comme l'un de ces moments où des communautés locales ont osé défier le pouvoir central. Elle raconte la difficulté d'un État qui, en cherchant à se renforcer, s'est souvent heurté à la résistance de ses sujets.En somme, les Nu-pieds n'étaient pas seulement des paysans en colère : ils étaient les porte-voix d'une société qui refusait de se laisser écraser par l'impôt et par la monarchie absolue naissante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 7 septembre 2001, c'est toujours l'été à New York. Une température qui varie entre 25 et 30°C, de rares passages nuageux, c'est l'été indien comme on l'aime à Manhattan doit avoir lieu l'événement de l'année. En effet, ce soir à Madison Square Garden a lieu la première des deux représentations célébrant les 30 ans de carrière de Michael Jackson ? A 43 ans, c'est pas mal, hein ? Et encore ce sont les 30 ans du premier disque des Jacksons Five, avec qui il va jouer ce soir. Imaginez le truc, tous les frères Jackson seront sur scène pour un bon best of de leurs hits, c'est historique ! Mais ce n'est pas tout puisqu'une pléiade de géants de la pop, de Whitney Houston à Ray Charles en passant par Usher, Britney Spears et les Destiny's Child, seront aussi de la partie. Et puis bien sûr, Michael terminera seul avec trois titres dont son nouveau single, et oui, il s'agit aussi et surtout d'un programme télé pour CBS afin de lancer le nouvel album de Michael. Un Michael dont les ventes de disques s'éloignent de plus en plus du record de Thriller et qui, aussi, s'est plaint de ne pas avoir eu assez de temps pour répéter un tel événement télévisé.20 heures, la salle est en ébullition, avec ses plus de 20.000 sièges occupés mais voilà, Michael, qui est censé assister à la première partie aux premiers rangs, n'est toujours pas arrivé. 20.30, toujours pas de Michael et il ne répond pas au téléphone. Son assistant se fait ouvrir la porte de la chambre d'hôtel où il est descendu et constate que la star de la soirée est au lit. Il dort. T'as pris quelque chose ?Du Demorol, j'avais trop mal au dos.On se fiche de ce que tu as pris. Tu dois monter sur scène.Michael arrive très en retard et mal en point, au bras d'Elizabeth Taylor. Sous les flashes des photographes, il répond mécaniquement à une ou deux questions, comme un zombie. Ambiance Thriller. Et arrivé en coulisses, il dort debout. C'est la panique à la production, on a du mal à croire qu'il puisse assurer. Mais il y arrive malgré quelques hésitations, et bien sûr, une légère déception dans le public. Heureusement qu'il y a une seconde représentation dans trois jours, Michael a le temps de mettre au point ce qui ne fonctionne pas, et surtout d'être clair, en forme ce 10 septembre 2001 au soir.Même si l'audience cumulée des deux diffusions sur CBS de cette célébration dépassera les 70 millions de téléspectateurs en novembre, un chiffre ahurissant, ce ne seront cependant pas ces images que nous garderons imprimées de ce mois de septembre 2001 et qui vont, on le comprend, faire passer au second plan la sortie du nouvel album de Michael Jackson.
Aujourd'hui, direction le Sénégal, où le sport roi n'est pas le football, mais…Dans cet épisode, on met le focus sur un aspect incontournable du Sénégal : le laamb, la lutte sénégalaise. Bien plus qu'un sport, c'est un spectacle total, un moment de ferveur populaire. Deux lutteurs s'affrontent dans une arène de sable, sous les tambours et les chants. Mais avant même le combat, il y a le rituel : danses, gris-gris, gestes de protection… Imaginez : des milliers de spectateurs en transe dans un stade, des tambours qui résonnent, les lutteurs qui entrent sur l'arène après avoir suivi des rituels impressionnants — bains mystiques, danses guerrières, chants de griots… Tout est symbole, tout est intensité.Et puis le combat commence. Les règles ? Très simples : faire tomber son adversaire au sol, avec n'importe quelle partie du corps qui touche la terre. Mais attention : puissance, technique et mental sont aussi importants que les muscles.Au Sénégal, les champions de lutte sont de véritables superstars, adulés comme des rockstars, avec autant de prestige qu'un joueur de foot international. La lutte, c'est l'âme d'un peuple, la fierté d'une culture, et un spectacle qui vous prend aux tripes.Un mélange de force, de tradition et de spiritualité. Le laamb, c'est un peu l'âme du Sénégal : il rassemble, il passionne, et il fait vibrer tout un peuple.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, en Irlande, en Grèce, à Oman ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Vous commencez chaque lundi plein d'énergie, mais dès le jeudi, vous êtes déjà épuisé ? Ce nouvel épisode de mon podcast est là pour vous aider à maintenir un niveau d'énergie constant tout au long de la semaine, sans finir sur les rotules le vendredi.
Ca nous a sauté aux oreilles dès son premier tube, en 1977 : Laurent Voulzy est un fan des Beatles. Mais pas un « fan » comme on dit vite fait, non. Lui, c'est du sérieux. Les Beatles, il les a écoutés à s'en user les pavillons. À l'âge de douze ans, il a appris la guitare uniquement pour jouer leurs chansons.Et justement, un après-midi de 1978, son téléphone sonne. Voulzy décroche.— Laurent, it's Paul here.Laurent pense à une blague, un pote qui imite McCartney. Ça doit être ça. Sauf que non. C'est bien Lui au bout du fil, qui a entendu Rockollection, et qui a adoré. Il lui dit même avoir retrouvé dans cette chanson française, l'énergie et la mélancolie des débuts des Beatles. Laurent est sous le choc. Imaginez : vous avez grandi en imitant vos idoles, et un jour, c'est l'une d'elles qui vous appelle pour dire qu'elle aime ce que vous faites.Les deux hommes se rencontrent. Paul, en gentleman, demande : Tu veux qu'on joue quelque chose ? Voulzy, paralysé, n'ose pas sortir sa guitare. Il se contente d'écouter, de parler musique, de boire chaque mot comme un gosse. Il dira : Je ne pouvais pas jouer devant Paul. Moi, je suis son fan, pas son confrère.Hey Laurent, ça va ?Laurent sort du vieux rêve qu'il avait fait à la sortie de Rockollection, s'imaginant fraterniser avec McCartney. Nous sommes dix ans plus tard, et il est dans les coulisses d'un studio télé, face à Michel Drucker. Oui, Laurent Voulzy est assis face à la porte fermée d'une loge sur laquelle il est écrit Paul McCartney, avec un poster et un feutre en main. Devinant qu'il a l'air d'un gamin, lui la désormais star française aux multiples tubes, il dit d'emblée à l'animateur : J'attendrai le temps qu'il faut. T'imagine pas ce qu'il représente pour moi.Attends, dit Drucker, je vais lui dire qui tu es.Drucker entre la loge de McCartney qui a accepté de venir chanter pour le Téléthon, son dernier tube en date, qui faisait lui aussi référence, comme la chanson de Voulzy, à cette période qu'il trouve déjà très lointaine. Vingt ans ! Et aussi sept ans après la mort brutale de son ami John, Paul n'est pas encore débarrassé de sa peur du public. Il n'y en aura d'ailleurs pas, à sa demande, sur le plateau. Paul, le gars qui attend devant ta porte, c'est un chanteur très célèbre ici, et un excellent guitariste. Il a un son ! Tu n'imagines pas à quel point tu comptes pour lui.McCartney fait un signe de la main signifiant OK, OK, il n'en est pas à sa première star qui est fan de lui. Michel appelle Laurent qui entre. McCartney vient vers lui et lui serre la main sans que Voulzy n'arrive pas à sortir un mot car, comme il le dira, c'était comme si l'ex-Beatle venait de tomber d'un poster.
Savez-vous que les couleurs que nous utilisons au quotidien peuvent être issues de la nature elle-même ? Dans cet épisode d'ArtEcoVert La voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales, plongez dans le monde fascinant de la teinture végétale avec notre hôte, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par les plantes tinctoriales. Elle nous guide à travers un voyage coloré, où la couleur végétale s'invite dans des domaines variés tels que le textile, l'ameublement, l'artisanat et la décoration.Rejoignez-nous pour une discussion captivante avec notre invitée, Estelle Defrance, qui présente le projet Gréouet. Ce projet innovant explore le potentiel bioactif d'extraits de plantes pour des applications cosmétiques. Estelle dévoile les résultats de ses recherches sur les capacités antioxydantes de divers extraits végétaux, mettant en lumière leur utilisation potentielle dans les formulations cosmétiques. Imaginez utiliser des colorants biosourcés comme l'indigo ou la garance pour non seulement embellir votre peau, mais aussi pour contribuer à une agriculture durable !Dans cet épisode, nous soulignons l'importance de valoriser les plantes et leurs coproduits, en promouvant une approche zéro déchet. Les pigments végétaux, les tanins et les fibres naturelles jouent un rôle essentiel dans cette démarche. Grâce à des initiatives comme celles d'ArtEcoVert, nous pouvons transformer notre perception de la couleur et de la teinture en intégrant des pratiques durables dans notre quotidien.Nous vous invitons à écouter cette conversation enrichissante et à réfléchir à la manière dont nous pouvons tous contribuer à un avenir plus vert. Que vous soyez passionné par les nuances de la teinture ou simplement curieux d'en apprendre davantage sur les jardins de plantes tinctoriales, cet épisode est fait pour vous !Enfin, n'oubliez pas de soutenir notre podcast et de suivre nos prochaines initiatives autour de la couleur végétale. Ensemble, faisons briller la beauté des couleurs naturelles ! Belle écoute !ArtEcoVert informe et inspire celles et ceux qui veulent repenser la couleur autrement, et les accompagne dans leur transition vers une couleur plus durable — avec des témoignages concrets le jeudi
Imaginez que vous posez la main sur une plaque de cuisson encore chaude, et qu'au lieu de la retirer, vous la laissez, en sachant pertinemment que ça va vous faire souffrir ! Bah ça illustre parfaitement ce dont au va parler dans cet épisode : l'autodestruction :) Épisodes mentionnés : Le coaching a changé ma vie (TCA, reverse diet, sommeil…) Il m'a trompée et n'a pas regretté Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le film, que Sébastien Thoen a davantage apprécié pour la beauté de l'acteur Pierre Niney que pour son talent, lui a inspiré un joli jeu de mots. Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de "L'Amérique dans tous ses états", Arnaud Tousch vous emmène sur Liberty Island pour visiter la Statue de la Liberté, le plus français des monuments américains, arrivé il y a 140 ans, le 17 juin 1885. Imaginez des centaines de bateaux dans le port de New York, qui accueillait la frégate Isère. À bord, 214 caisses qui renfermait 350 pièces. Car oui, la Statue de la Liberté est arrivée en kit. Le piédestal n'était pas encore prêt. Il a fallu un an pour la dresser...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez un patron qui demande à son équipe d'augmenter les ventes de 50 %. Les employés comprennent l'objectif et souhaitent l'atteindre. On peut même imaginer qu'ils ont le talent pour y parvenir. Pourtant, rien ne se passe. La pression se fait sentir, mais elle ne génère pas de résultats. On dit qu'un objectif clair est essentiel pour obtenir des résultats. C'est vrai. Mais ce n'est pas suffisant. Il faut aussi définir un comportement précis en lien direct avec cet objectif. Le patron gagnerait à parler un peu moins des conséquences de l'échec et un peu plus du comportement attendu. Dans cet exemple, il pourrait associer l'objectif à un comportement concret : cibler certains prospects avec une approche particulière. Du moins, il pourrait accompagner son équipe pour faire ce lien. Cela semble simple, mais c'est un art. Le livre The 4 Disciplines of Execution présente quatre principes essentiels pour passer de la stratégie à l'exécution. Mais comme le mot « discipline » l'indique, il faut de la rigueur pour que cela fonctionne. Discipline 1 : Établir une cible viscéralement importante (un seul objectif si possible). Discipline 2 : Définir un indicateur de comportement, directement lié à l'atteinte de l'objectif de la discipline 1. Discipline 3 : Tenir un tableau de bord engageant, reflétant la progression vers la cible. Discipline 4 : Instaurer une cadence de responsabilisation par des échanges réguliers. J'ai choisi de traiter ce sujet, car dans ma pratique de coaching, je constate que certaines règles méritent non seulement d'être connues, mais surtout appliquées. Ordre du jour 0m23: Introduction 7m49: Présentation du livre 13m23: La méthode des 4 disciplines 43m33: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Imaginez un théorème si simple à énoncer qu'un collégien pourrait le comprendre… et pourtant, il a défié les plus grands esprits pendant 358 ans !Dans ce hors-série, nous plongeons avec Aurélien et Sébastien dans l'histoire du dernier théorème de Fermat, du "post-it" griffonné par Pierre de Fermat jusqu'à sa démonstration par Andrew Wiles en 1994.En chemin, on parle de cryptographie, d'intelligence artificielle et d'un projet fou : faire comprendre cette preuve à un ordinateur !Un épisode qui lie histoire, science et mathématiques modernes, le tout avec une touche de bonne humeur.
Et si votre réseau Wi-Fi servait à autre chose qu'à regarder des vidéos ou envoyer des mails ? La technologie sans fil pourrait bien devenir un outil de détection et de surveillance redoutable… C'est en tout cas ce que révèle une étude surprenante menée par des chercheurs de l'université La Sapienza, à Rome.Leur invention s'appelle WhoFI. Son principe ? Identifier une personne grâce à la manière dont son corps interagit avec les ondes Wi-Fi. Chaque individu produirait, sans le savoir, une sorte d'empreinte électromagnétique unique. Une fois cette signature enregistrée, le système serait ensuite capable de la reconnaître en temps réel, sans capteur, sans caméra, sans puce : juste en observant les rebonds du signal Wi-Fi dans l'environnement.Une technologie qui va bien au-delà des expérimentations passées. Car si des tentatives similaires ont déjà été menées, les résultats étaient encore trop imprécis. En 2020, un système du même genre n'affichait qu'un taux de reconnaissance de 75%. Avec WhoFI, on monte à 95,5%. Une précision qui pourrait tout changer.Imaginez un lieu public où il devient possible de localiser et suivre une personne, même dans le noir, derrière un mur, sans aucune caméra. Pour les chercheurs, on tient là un outil de surveillance d'une efficacité redoutable. Et même si, pour l'instant, le système reste cantonné au laboratoire, il y a fort à parier que les services de renseignement y jettent déjà un œil très intéressé. Reste une question centrale : jusqu'où sommes-nous prêts à aller au nom de la sécurité ? Car si le Wi-Fi peut vous reconnaître… il pourrait bien, un jour, ne plus jamais vous lâcher. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez : si vous pouviez transformer tout le temps passé à ruminer par du temps pour créer, décider, respirer ? Dans cet épisode Best of, je vous révèle comment passer de la spirale mentale de la rumination à une posture de résilience. À la clef : plus de sérénité, plus d'impact, et un leadership reconnecté à ce qui compte vraiment.Un épisode à écouter absolument pour toutes les pros de la rumination (je vous vois !)****Rejoignez la newsletter Sensées : elle vous donne accès à un concentré de coaching, d'inspiration et à un workshop offert chaque mois. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.***Sensées, c'est aussi un programme de coaching pour les femmes dirigeantes, top managers et entrepreneures. Au sein du programme Sensées, vous êtes accompagnée en petit groupe ET en individuel dans votre croissance professionnelle. Vous êtes aussi formée et mentorée pour incarner pleinement votre leadership, avec les maîtres mots sérénité, plaisir, hauteur et impact. Intéressée ? Cliquez ici pour en savoir plus.**Notre guide "10 leviers essentiels pour les décideuses" est un véritable concentré d'outils de coaching et de mentoring, les mêmes que nous utilisons dans le programme Sensées. Il est conçu pour toutes les directrices, dirigeantes et entrepreneures qui sont fatiguées de porter seules les responsabilités. Si vous avez l'impression que votre quotidien vous échappe petit à petit, ce guide est fait pour vous. Cliquez ici pour obtenir votre exemplaire offert !*Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez : on vous sert deux verres de vin. Même robe, même nez, même texture. L'un coûte 9 euros. L'autre, 89. Devinez lequel vous préférez ? Spoiler : vous préférez le deuxième. Pas parce qu'il est meilleur… mais parce qu'il est plus cher ! Et que votre cerveau adore se faire avoir. Déjà, commençons par ce que l'on appelle le biais de prix, ou quand le cerveau boit avec le portefeuille. En 2008, des chercheurs de Stanford et Caltech ont scanné le cerveau de 20 personnes pendant qu'elles goûtaient le même vin – sauf qu'on leur faisait croire que certains coûtaient 5 dollars, d'autres 45 dollars. Résultat ? Les zones du plaisir s'activaient davantage pour les vins prétendument plus chers, même s'il s'agissait exactement du même flacon. Moralité : ce n'est pas votre palais qui juge, mais bien votre banquier imaginaire.Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous parle d'illusions sensorielles, de biais cognitifs et de cette petite voix intérieure qui vous pousse à aimer ce que vous avez payé trop cher.Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Antoine Lion-RantyPrise de son : François DuvalProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez une petite fille, perchée sur un rocher, avec toujours un carnet à la main, dans une forêt du nord de l'Ontario. Elle s'appelle Margaret. Son terrain de jeu ? Les arbres, les rivières, et les bruits d'animaux. Pas de télévision, pas de bibliothèque municipale, encore moins de cinéma. Seulement quelques livres, une radio à piles et beaucoup, beaucoup d'imagination.Connaissez-vous l'histoire de Margaret Atwood ? Juliette Livartowski raconte.Connaissez-vous l'histoire est un podcast de Binge Audio écrit et raconté par Juliette Livartowski. Autrice : Juliette Livartowski. Réalisation : Paul Bertiaux. Production : Charlotte Baix et Juliette Livartowski. Edition : Marie Foulon. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez une femme, directrice marketing le jour… et romancière la nuit.Dans le plus grand secret, Aurélie Valognes écrit son 1er roman, sans plan de carrière, sans maison d'édition, sans réseau littéraire. Juste elle, son ordinateur, et l'intuition profonde qu'elle a quelque chose de fort à raconter.Ce roman, elle l'autoédite sur Internet. Et contre toute attente… c'est l'explosion.Des centaines de milliers de lecteurs, sans marketing, sans appui médiatique. Une success story fulgurante, née en dehors des circuits traditionnels.Aujourd'hui, Aurélie est l'une des romancières les plus lues en France.Et pourtant, elle continue d'avancer sans chercher l'approbation du monde littéraire.Un roman par an, tous les ans. Un best-seller à chaque fois. Avec méthode. Avec foi. Avec une indépendance d'esprit qui force l'admiration.Dans cet épisode, on a parlé de ses rituels d'écriture, de la solitude du début, de ses doutes persistants, de la discipline derrière le succès… et de cette envie farouche de rester libre.Si vous cherchez un élan, un souffle d'audace ou que vous êtes simplement curieux de comprendre ce qui se cache derrière une réussite hors norme, vous êtes au bon endroit.Bonne écoute !Chapitrage : 00:00 - Introduction : Une romancière née dans le secret02:12 - Le mensonge fondateur qui a changé sa destinée08:32 - Écrire dans l'ombre, sans plan, sans filet12:28 - Le roman auto-édité qui explose tout sans marketing15:45 - Quand les maisons d'édition lui tournent le dos (puis la courtisent)24:01 - Best-seller malgré le mépris du milieu littéraire25:10 - La solitude, la discipline et les doutes qui persistent29:05 - Écrire pour réparer, pour transmettre, pour exister36:02 - Comment elle écrit un roman par an (et pourquoi)53:50 - Le combat pour rester soi dans un monde de cases56:03 - Ses conseils à ceux qui veulent prendre plus de temps pour lire01:05:00 - Les Podcasts écoutés par Aurélie01:07:41 - Le crible du Podcast01:20:39 - Les livres recommandés par Aurélie ValognesNotes et références de l'épisode✨Pour retrouver Aurélie Valognes : Sur Instagram✨Pour retrouver les livres écrits par Aurélie Valognes : Mémé dans les ortiesMinute, papillon ! En voiture, Simone !Au petit bonheur la chanceLa cerise sur le gâteauLe tourbillon de la vieLa ritournelle✨Pour retrouver les livres cités dans l'épisode : La Femme gelée d'Annie ErnauxLes gens heureux lisent et boivent du café d'Agnès Martin-LuganL'élégance du hérisson de Muriel BarberyArt de la joie de Goliarda Sapienza(Lien affilié Fnac)✨Est également cité dans l'épisode : Le podcast : Les secrets du mental #AurélieValognes #PodcastInspiration #Écriture #BestSeller #SuccessStory #AuteurFrancophone #Autoédition #ÉcrireUnLivre #Indépendance #DisciplineCréative #LibertéDÉcrire #PodcastLittéraire #PaulineLaigneau #RituelsDAuteur #ParcoursInsolite #FemmesQuiÉcrivent #RomancièreFrançaiseVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode de Beau Voyage ! Aujourd'hui, j'ai le privilège de vous présenter Caroline de Benoist, une femme dont le parcours va certainement vous captiver et vous inspirer. Si son nom ne vous est pas familier, il est fort probable que son univers vibrant et ses bijoux éblouissants aient déjà illuminé votre fil Instagram.Imaginez un instant : une carrière stable de salariée, une vie bien rodée, puis... À 40 ans, Caroline prend une décision audacieuse qui va tout bouleverser. Pourquoi ? Parce que l'appel de l'aventure est devenu irrésistible, et que les dimanches soir ont commencé à perdre de leur éclat.Au cœur de cette transformation : l'Inde. Un pays qui a littéralement embrasé son imagination et révolutionné sa perception du monde. Dans cet épisode, Caroline nous ouvre les portes de sa nouvelle existence avec générosité. De la création de sa marque de bijoux à ses voyages réguliers au pays des maharadjas, elle nous dévoile tout : les succès, les défis, les doutes... et ce fameux syndrome de l'imposteur qu'elle a dû surmonter.Nous explorerons ensemble comment l'Inde est devenue sa seconde maison, un pays qui l'a envoûtée par ses couleurs éclatantes, ses parfums enivrants et sa cuisine épicée. Caroline nous raconte comment ce pays est désormais au cœur de son quotidien et de son entreprise, avec ses voyages en solo trois fois par an, jonglant entre création de bijoux, découvertes culinaires et rencontres inspirantes.De salariée à entrepreneuse passionnée, Caroline est la preuve vivante qu'il n'est jamais trop tard pour réinventer sa vie et poursuivre ses rêves. Que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, si vous commencez à appréhender vos dimanches soir, cet épisode est fait pour vous.Êtes-vous prêts à vous laisser transporter dans les ruelles colorées de Jaipur et à découvrir comment un pays peut transformer une vie ? Ne ratez pas cette épisode pépite !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur Spotify ou un commentaire sur Apple Podcasts. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !Retrouvez-nous sur @beauvoyage pour encore plus de contenu !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Et si la couleur de demain était végétale ? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Pauline Leroux et Émilie Roulland se plongent au cœur des tendances sociétales et technologiques qui redéfiniront la teinture végétale d'ici 2050. Émilie nous guide à travers cinq futurs potentiels qui promettent de transformer notre approche des couleurs, des plantes tinctoriales et de l'industrie textile. Imaginez un monde où la biophimie et les couleurs intelligentes cohabitent, où la couleur devient soin, et où la circularité et la durabilité sont des normes établies. Les teintures végétales, telles que l'indigo et la garance, pourraient alors prendre une toute nouvelle dimension. Dans cet épisode, chaque futur est illustré par des exemples concrets et inspirants, comme le projet Oxia de Pneuma, qui révolutionne les textiles en créant des matériaux vivants capables de photosynthèse. Également à l'honneur, le projet TransSense, qui utilise des pigments photochromiques pour concevoir des stores réactifs à la lumière. Ces innovations démontrent l'énorme potentiel des colorants végétaux et des pigments végétaux dans divers domaines, allant des textiles à la cosmétique et à la nutraceutique. Mais ce n'est pas tout ! La discussion met également en lumière l'importance cruciale de la transparence et de la traçabilité des couleurs, ainsi que la préservation des savoir-faire ancestraux. Les fibres naturelles et les tanins des plantes sont au cœur de cette révolution colorielle, et leur intégration dans nos vies quotidiennes est essentielle pour un avenir durable. Les jardins de teinture, véritables laboratoires de l'agriculture tinctoriale, deviennent des espaces d'innovation où la nature et la technologie se rencontrent. Êtes-vous prêt à découvrir comment ces tendances façonnent l'avenir de la couleur ? Écoutez cet épisode pour plonger dans un univers où la teinture végétale et la couleur végétale ne sont pas seulement des choix esthétiques, mais aussi des engagements vers un avenir plus respectueux de notre planète. Belle écoute ! ArtEcoVert informe et inspire celles et ceux qui veulent repenser la couleur autrement, et les accompagne dans leur transition vers une couleur plus durable — avec des témoignages concrets le jeudi
Je fais partie d'une génération à qui on disait que si tu n'étais pas manager avant 30 ans, tu avais raté ta carrière. Mais les temps ont-ils vraiment tant changé ?
Et si la teinture végétale devenait la norme d'ici 2050 ? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, Pauline Leroux et Emilie Roulland nous plongent dans l'univers fascinant des plantes tinctoriales et des innovations qui pourraient transformer notre approche de la couleur végétale. À travers une discussion riche et éclairante, elles explorent les grandes tendances sociétales qui façonneront l'avenir de la teinture végétale, tout en mettant en lumière l'importance cruciale de choix audacieux dans les domaines politique, scientifique et économique. Emilie, experte en biotechnologies, nous présente cinq futurs potentiels pour la teinture végétale, où des concepts tels que la biologie des couleurs intelligentes et la circularité prennent tout leur sens. Les thèmes abordés incluent la valorisation des savoir-faire ancestraux et l'importance de la transparence et de la traçabilité dans le secteur. Imaginez un monde où les pigments végétaux, issus de la fermentation, remplacent les teintures synthétiques, et où des couleurs comme l'indigo et la garance retrouvent leur place dans nos jardins et nos textiles. Les intervenantes soulignent également le rôle essentiel des fibres naturelles et des tanins, qui contribuent à une approche plus durable et respectueuse de l'environnement. La conversation se veut optimiste, car de nombreuses initiatives sont déjà en cours, bien qu'elles ne soient pas encore largement adoptées. En effet, la prise de conscience collective est primordiale pour favoriser des pratiques durables et innovantes dans le domaine de l'agriculture tinctoriale. En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment la couleur végétale peut être synonyme de soin et de respect de notre planète. Avec des discussions techniques et des partages d'expériences, Pauline et Emilie vous invitent à réfléchir aux nuances de la teinture végétale et à l'impact qu'elle pourrait avoir sur notre avenir. Alors, êtes-vous prêt à plonger dans l'univers coloré et engagé de la teinture végétale ? Pour en savoir plus sur les sujets abordés, n'hésitez pas à consulter les liens utiles que nous avons préparés pour vous. Belle écoute ! ArtEcoVert informe et inspire celles et ceux qui veulent repenser la couleur autrement, et les accompagne dans leur transition vers une couleur plus durable — avec des témoignages concrets le jeudi
Imaginez une balle posée contre un mur vertical. À l'arrêt, elle tombe. Classique. Mais maintenant, imaginez qu'elle commence à grimper toute seule, lentement mais sûrement, sans moteur, sans aimant, sans trucage. Ça semble impossible ? Et pourtant, c'est ce qu'ont réussi des chercheurs de l'Université de Waterloo, au Canada. Leur expérience repose sur un principe de physique méconnu mais fascinant : l'asymétrie des frottements dans un système vibré.Le dispositifLe mur n'est pas totalement passif : il est vibré verticalement à haute fréquence. En d'autres termes, il oscille de haut en bas, des dizaines de fois par seconde. C'est ce mouvement qui alimente le système en énergie.La balle, quant à elle, est souple, élastique et adhérente. Elle est légèrement comprimée contre le mur, ce qui crée un contact ferme. Ce point est crucial : le comportement de la balle dépend de sa forme et de sa capacité à se déformer au contact.Le cœur du phénomène : briser la symétrie temporelleQuand un objet est soumis à des vibrations périodiques, on pourrait penser que le mouvement est symétrique : autant d'énergie vers le haut que vers le bas, donc aucun déplacement net. Mais ici, les chercheurs exploitent une rupture de symétrie temporelle induite par la nature du contact entre la balle et le mur.Lors des phases descendantes des vibrations, la balle a tendance à rester collée au mur (par adhérence et inertie). Mais quand le mur remonte rapidement, la balle, plus lente à réagir, est légèrement décollée, comprimée puis relâchée, ce qui provoque un mini bond vers le haut. Ce déséquilibre dans la dynamique des contacts produit une force moyenne dirigée vers le haut.Un moteur sans moteurCe type de mouvement est un cas particulier de ce qu'on appelle un moteur brownien ratchet, ou "cliquet brownien". C'est un système dans lequel une source d'énergie non dirigée (ici : les vibrations) peut être transformée en mouvement dirigé, grâce à une asymétrie structurale ou matérielle.La combinaison :d'une base vibrante,d'une balle souple avec un comportement non linéaire,et d'un frottement directionnel variable selon les phases du cycle,…permet à la balle de grimper sans aucune commande externe.Une prouesse fondamentaleCette expérience n'est pas juste une curiosité : elle ouvre des pistes en robotique douce, en nanotechnologie, ou pour le transport passif de matériaux dans des environnements où l'énergie est diffusée de façon globale et non ciblée. Ce genre de système pourrait inspirer des machines capables de se déplacer ou de grimper sans moteur, alimentées uniquement par des vibrations ambiantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Emmanuel de Villier débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Imaginez un verre qui vous détend, vous désinhibe, vous rend sociable — sans provoquer de maux de tête le lendemain, ni endommager votre foie à long terme. Une sorte d'alcool… sans les effets secondaires. Cette idée, un peu folle à première vue, est pourtant en train de devenir réalité. Son nom : Alcarelle.Alcarelle est une molécule de synthèse développée par le neuropsychopharmacologue David Nutt, ancien conseiller du gouvernement britannique sur les drogues. Ce scientifique s'est fait une spécialité : comprendre comment l'alcool agit sur le cerveau, et comment reproduire ses effets… sans les dangers.Pour cela, il s'est penché sur le principal mode d'action de l'éthanol (l'alcool que l'on boit) : il agit sur les récepteurs GABA-A du cerveau. Ces récepteurs freinent l'activité neuronale, ce qui explique les effets apaisants et désinhibiteurs de l'alcool. Mais l'éthanol est une molécule “sale” : il agit sur de nombreux autres récepteurs, ce qui entraîne ivresse, dépendance, dommages au foie, troubles du sommeil… et bien sûr, la célèbre gueule de bois.L'idée derrière Alcarelle est simple mais ambitieuse : créer une molécule plus propre, qui cible uniquement les bons récepteurs, ceux responsables de l'euphorie douce et de la relaxation, sans toucher aux circuits de l'addiction ou aux organes internes. Mieux encore, ses effets seraient réversibles : il suffirait de prendre un “antidote” pour redevenir sobre, comme on coupe un interrupteur.Actuellement, Alcarelle n'est pas encore commercialisé. Son développement est encore en cours, et les essais toxicologiques sont menés avec prudence. La société à l'origine du projet, également nommée Alcarelle, espère contourner la classification classique d'un alcool en tant que drogue, en le faisant approuver comme ingrédient dans des boissons “bien-être”.Les promesses sont grandes : pas de gueule de bois, pas de dépendance, pas de dommages au foie. Mais les défis le sont aussi. Les autorités sanitaires devront être convaincues de son innocuité sur le long terme, et l'acceptation sociale pourrait prendre du temps. Boire un produit de synthèse pour “simuler” l'alcool ne séduira pas tout le monde d'emblée.Et pourtant, si cela fonctionne, Alcarelle pourrait révolutionner nos rapports à l'alcool. Un tournant historique, comparable à l'arrivée des édulcorants dans l'industrie du sucre.Alors, dans quelques années, lèvera-t-on notre verre… d'Alcarelle ? La science, en tout cas, semble prête à relever le défi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez être convaincu que votre corps est fait de verre. Que chaque contact pourrait vous fissurer. Que vous risquez, à tout moment, de vous briser en mille morceaux. Voilà ce qu'éprouvent les personnes souffrant de ce que l'on appelle l'illusion de verre, ou délire de verre. Ce trouble psychiatrique, aussi rare qu'étrange, appartient à une forme ancienne de trouble délirant somatique : les individus croient que leur corps est physiquement altéré, ici remplacé par une matière aussi fragile que le verre.Ce phénomène a été principalement observé en Europe, entre le XVe et le XVIIe siècle, et de manière surprenante, il toucha surtout des membres de la noblesse ou de la royauté. Le cas le plus célèbre est sans doute celui de Charles VI de France, surnommé plus tard Charles le Fol. Le roi, qui régna de 1380 à 1422, souffrit d'épisodes de démence tout au long de sa vie. À partir de 1392, il connut plusieurs crises violentes, dont certaines le plongeaient dans des états délirants profonds. À l'une de ces périodes, il affirma être fait de verre. Persuadé qu'un simple choc pourrait provoquer sa désintégration, il refusa tout contact physique, évita les foules, et fit aménager un véhicule rempli de coussins pour se déplacer en toute "sécurité". Il allait même jusqu'à refuser de s'asseoir sans précaution, de peur de se casser.Ce délire peut sembler absurde, mais il illustre bien la façon dont certaines pathologies mentales peuvent modifier la perception que l'on a de son propre corps. Dans le cas de l'illusion de verre, il s'agit d'un délire hypochondriaque extrême : le patient n'a pas seulement peur de tomber malade, il est convaincu d'une transformation radicale de sa constitution physique. Ce trouble s'inscrit dans une catégorie plus large de syndromes psychosomatiques historiques, au même titre que la mélancolie noire, l'hystérie ou encore le syndrome de Cotard, où l'on croit être déjà mort.Pourquoi cette illusion a-t-elle émergé à cette époque précise ? Certains historiens y voient un effet de contexte. La noblesse, souvent élevée dans l'oisiveté et le rituel, vivait dans un monde symbolique où la fragilité, la pureté et l'apparence comptaient énormément. Le verre, à la fois précieux, transparent et fragile, pouvait alors devenir une métaphore du corps aristocratique menacé par un monde brutal.Aujourd'hui, ce trouble a pratiquement disparu, mais il reste une illustration marquante de la façon dont l'esprit humain, sous l'effet du stress ou de troubles mentaux, peut reconfigurer le réel de manière radicale. L'illusion de verre nous rappelle que la frontière entre le corps et l'imaginaire peut parfois être aussi fine… qu'une feuille de cristal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tampco (tampco.fr) est une marque de pédale française fondée par Rodolphe Puccio. Voilà la Distorter dans ce test de matos. Imaginez une fuzz et une overdrive câblées en parallèle plutôt qu'en série, ajoutez un clean boost réinjecté et vous avez cette machine à gros son pour guitare et pour basse. La Distorter a été développée L'article Tampco Distorter : Fuzz, Overdrive Parallèles & Clean Boost est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
Dans ce nouvel épisode de "Beau Voyage", j'ai la chance de recevoir Nicolas et Véronique, deux passionnés qui ont fait de la Thaïlande leur terre d'adoption depuis plus de 20 ans!Oubliez les sentiers battus! Ce couple d'aventuriers vous dévoile une Thaïlande secrète et préservée. Imaginez-vous au cœur de Khao Sok, une forêt primaire vieille de 160 millions d'années, où des bungalows flottent sur l'eau dans une brume matinale envoûtante. Attendez-vous à croiser des gibbons, des éléphants sauvages et même des écureuils volants dans ce paradis naturel!Et pour les voyages en famille? Nicolas et Véronique ont toutes les astuces! Avec leurs enfants nés en Thaïlande, ils ont exploré le pays en long, en large et en travers. Que vos enfants soient petits ou adolescents, ces experts partagent leurs conseils pour des vacances inoubliables et sans stress.Fondateurs de l'agence “Odasie", ils nous partagent leur vision unique du voyage sur mesure: une immersion culturelle authentique loin du tourisme de masse. Découvrez Pat Talung et ses paysages de marais où se baignent les buffles, vivez l'expérience du Songkran, cette incroyable fête de l'eau, ou explorez les anciennes capitales du royaume de Siam aux temples majestueux.Amateurs de plongée? Gourmands curieux? Passionnés d'histoire? Chaque minute de cet épisode regorge de conseils précieux et d'anecdotes savoureuses pour explorer ce pays où, comme ils le disent avec passion, "tout est simple, avec des sourires partout".Si vous êtes tentés de faire vos valises et de filer direction la Thaïlande, n'hésitez pas à contacter Nicolas et Véronique ! https://www.odasie.fr/fr/Bonne écoute ! Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans le monde de la science des matériaux, il existe un phénomène aussi fascinant que redouté : la "barbe métallique", ou "whisker" en anglais. Imaginez de minuscules filaments, semblables à des poils d'acier, qui se mettent à pousser spontanément à la surface de certains métaux ou alliages. Un phénomène discret, encore mal compris, mais qui peut provoquer des dégâts considérables dans l'industrie électronique.Ces fameuses barbes apparaissent principalement sur des métaux comme l'étain, le zinc, le cadmium, ou encore l'argent. Leur formation résulte d'un phénomène cristallographique complexe. Sous certaines conditions, le métal va littéralement faire pousser des filaments ultra-fins et longs, qui peuvent atteindre plusieurs millimètres, voire davantage.Mais comment cela se produit-il ? C'est là que le mystère commence. Les scientifiques pensent que ces barbes naissent d'un phénomène de contrainte interne dans le matériau. Lorsque le métal subit un stress mécanique, thermique ou chimique — par exemple après un dépôt de couche mince, un vieillissement ou une oxydation partielle — des déséquilibres se créent dans son réseau cristallin. Pour soulager ces contraintes, les atomes du métal migrent peu à peu vers la surface et s'assemblent en filaments, comme si le métal cherchait à "évacuer" son trop-plein d'énergie.Ce phénomène reste encore partiellement inexpliqué. On sait que l'humidité de l'air, les impuretés du métal ou les traitements de surface peuvent influencer la croissance des barbes, mais il n'existe pas encore de modèle prédictif universel. C'est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en fiabilité des composants électroniques.Car si ces barbes métalliques peuvent paraître anecdotiques à l'œil nu, leurs conséquences sont bien réelles. Dans un circuit imprimé, par exemple, un filament d'étain peut traverser l'espace entre deux pistes conductrices et provoquer un court-circuit brutal. Des cas célèbres de défaillances de satellites, de systèmes militaires ou de télécommunications ont été attribués à ces minuscules barbes invisibles.Le problème s'est accentué depuis les restrictions sur l'utilisation du plomb dans les alliages électroniques. Autrefois, le plomb ajoutait une certaine souplesse et limitait la formation de whiskers dans les soudures à l'étain. Aujourd'hui, avec les alliages sans plomb, les ingénieurs redoublent de vigilance face à ce phénomène.En résumé, la "barbe métallique" est un exemple parfait de ces phénomènes discrets mais redoutables qui émergent dans le monde des matériaux. Une simple pousse de quelques microns… qui peut suffire à faire tomber un satellite en panne. La recherche continue pour mieux comprendre et contrôler cette étrange pilosité des métaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la prochaine saison de Home(icides), vous découvrirez une affaire de famille hors normes. Imaginez : une héritière millionnaire plongée dans le coma, un mari qui fait figure de suspect, des enfants portant des titres princiers, une femme de chambre dévouée.... Et une mystérieuse seringue usagée. Voici l'affaire von Bülow en quelques indices. Derrière ce nom, se cache une famille américaine richissime… et un drame aux airs de crime parfait. Après deux procès, la vérité sur cette affaire n'a toujours pas été formellement établie. Rendez-vous bientôt sur toutes les plateformes d'écoute ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
Imaginez qu'un jour, vous croisiez un corbeau dans un parc. Par jeu, vous le chassiez d'un geste brusque ou lui lanciez un caillou. Vous pensez que l'incident s'arrête là. Mais non : des années plus tard, dans une autre ville, ce même oiseau – ou ses congénères – vous reconnaissent, vous harcèlent, vous suivent du regard, croassent en bande et vous poursuivent. Science-fiction ? Pas du tout. Ce comportement a été rigoureusement observé par plusieurs équipes de chercheurs, notamment à l'université de Washington.Dans une expérience devenue célèbre, des scientifiques ont porté des masques représentant des visages humains tout en capturant des corbeaux à des fins d'étude (sans les blesser). Résultat : même des années plus tard, les oiseaux réagissaient agressivement à la simple vue du masque du "malfaiteur", le reconnaissant immédiatement. Ce qui est encore plus étonnant : d'autres corbeaux, n'ayant jamais vu la scène initiale, se mettaient aussi à attaquer la personne masquée. Les corbeaux s'étaient donc transmis l'information entre eux. Une véritable réputation sociale était née.Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Des personnes qui, au contraire, ont nourri ou secouru des corbeaux ont parfois reçu des "cadeaux" : branches, boutons, objets brillants. Des gestes spontanés qui témoignent d'une forme de reconnaissance. Les scientifiques y voient des comportements similaires à ceux observés chez des primates : mémoire sociale, coopération, et même représentation morale.Comment ces oiseaux, pourtant si éloignés de nous sur le plan évolutif, peuvent-ils faire preuve d'une telle intelligence ? Les corvidés – dont les corbeaux, les pies et les geais font partie – ont un cerveau particulièrement développé, notamment au niveau du nidopallium caudolaterale, une région analogue au cortex préfrontal chez l'humain. Ils savent utiliser des outils, planifier des actions, et comprendre la perspective d'un autre individu.Mais ce qui fascine ici, c'est cette capacité à construire une mémoire sociale collective. Un corbeau peut signaler à ses congénères qu'un humain est dangereux, et cette réputation peut se transmettre de génération en génération. Un humain malveillant peut ainsi devenir un ennemi public chez les corbeaux… sans même le savoir.Ces découvertes nous rappellent que les animaux, même ceux qu'on considère comme "communs", peuvent être dotés d'une intelligence sociale et émotionnelle surprenante. Alors la prochaine fois que vous croisez un corbeau, un conseil : soyez respectueux. Il se souviendra de vous. Longtemps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez grandir dans un univers où chaque mot prononcé par un proche soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Que faire quand on ne sait plus où s'arrête la réalité et où commence la fiction ? Dans cet épisode, notre invitée, Lya, revient sur un parcours familial déroutant, tissé de secrets et de récits incroyables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez une armée nocturne, dévalant les forêts des Pyrénées, armée de faux, de bâtons, de fusils parfois. Ce ne sont pas des soldats, ni des brigands… mais des paysans déguisés en femmes, en jupons et bonnets. Leur nom ? Les Demoiselles. Et leur révolte, l'une des plus saisissantes de la France du XIXe siècle.Tout commence en 1829, dans le département de l'Ariège, au cœur des montagnes. Cette année-là, le gouvernement de Charles X adopte une nouvelle loi forestière. L'État centralise les droits d'usage des forêts, interdisant aux populations locales l'accès libre au bois, à la chasse, au pacage. Or, pour les paysans ariégeois, ces ressources sont vitales. Les forêts sont leur banque, leur garde-manger, leur réserve de chauffage et de matériaux.Privés de ces droits ancestraux, ils entrent en résistance. Mais pas à visage découvert. Dans une stratégie aussi symbolique qu'efficace, les insurgés se griment en femmes : robes, corsages, foulards, parfois même maquillage. Ils adoptent ainsi le nom de "Demoiselles".Ce travestissement a un double effet. D'un côté, il désarme symboliquement l'adversaire, tournant en ridicule les gendarmes et gardes forestiers. De l'autre, il renforce la cohésion du groupe, dans une mise en scène à la fois grotesque et terrifiante. La nuit, des centaines d'hommes se rassemblent dans les bois, masqués, hurlant des chants de guerre ou frappant aux portes des fonctionnaires forestiers pour les menacer, les humilier, voire les expulser.La révolte se propage vite. De 1829 à 1832, les Demoiselles mènent une guérilla rurale intense. Plus de 300 incidents sont recensés, certains très violents. Gendarmes, ingénieurs forestiers, percepteurs : tous deviennent des cibles.Mais malgré les arrestations, les condamnations, et même l'envoi de troupes, l'État ne parvient jamais à éteindre complètement la révolte. Car elle repose sur une solidarité communautaire profonde. Les villages couvrent les insurgés. Les femmes, cette fois les vraies, les soutiennent, les ravitaillent, les cachent. Et puis, comment faire la différence entre un simple paysan et une Demoiselle, une fois la robe tombée ?Finalement, l'État plie. Dans les années 1840, une série de concessions sont faites sur la gestion forestière. La révolte s'essouffle, mais le mythe reste.Aujourd'hui encore, dans l'Ariège, le souvenir des Demoiselles perdure. À la fois mouvement de contestation sociale et geste de théâtre politique, elles sont restées dans l'histoire comme une preuve que même dans les coins les plus reculés, le pouvoir peut être défié… en robe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez un navire semblant flotter dans les airs au-dessus de la mer. Ce phénomène étrange, presque surnaturel, a longtemps été source de légendes maritimes. Les marins y voyaient des vaisseaux fantômes ou des mirages d'îles invisibles. En réalité, cette illusion d'optique porte un nom poétique : la Fata Morgana, inspirée de la fée Morgane, la magicienne des légendes arthuriennes censée créer des illusions sur l'horizon.Mais loin de la magie, ce phénomène est parfaitement expliqué par la physique de la lumière. Il s'agit d'une forme extrême de mirage, causée par une réfraction atmosphérique très particulière.Tout commence par une inversion de températureDans des conditions normales, la température de l'air diminue avec l'altitude. Mais lors d'une inversion thermique, une couche d'air chaud se trouve au-dessus d'une couche d'air plus froide, souvent au-dessus d'une surface d'eau glacée ou très fraîche, comme en mer ou dans les régions polaires.Cette configuration crée une discontinuité dans la densité de l'air. Or, l'indice de réfraction de l'air — c'est-à-dire sa capacité à courber la lumière — dépend de sa densité. Résultat : les rayons lumineux émis par un objet (un bateau, une île, un rivage) se courbent en traversant ces couches superposées, et suivent parfois une trajectoire sinueuse vers l'observateur.Ce que perçoit notre œilPour l'œil humain, ces rayons lumineux réfractés donnent l'illusion que l'objet se trouve plus haut qu'il ne l'est réellement, voire qu'il est dupliqué ou inversé. C'est ainsi qu'un bateau peut sembler léviter au-dessus de l'eau, ou qu'un rivage prend la forme d'un château flottant. Dans certains cas, les objets paraissent étirés, empilés, ou retournés comme dans un kaléidoscope.Une illusion stable, mais complexeContrairement aux mirages simples (comme les flaques d'eau sur l'asphalte en été), la Fata Morgana implique plusieurs couches thermiques et des variations complexes de l'air, ce qui la rend plus instable mais aussi plus spectaculaire. Elle peut durer plusieurs minutes, voire heures, et se déplacer avec l'observateur ou le soleil.Observée même aujourd'huiLa Fata Morgana a été photographiée à de nombreuses reprises, notamment sur les côtes britanniques ou canadiennes. Elle peut affecter aussi bien des bateaux que des montagnes lointaines ou des icebergs. Ce phénomène rappelle à quel point notre perception du monde dépend des conditions physiques de l'environnement, et combien la lumière peut jouer des tours fascinants à notre cerveau.En somme, la Fata Morgana est un chef-d'œuvre de la nature : une illusion spectaculaire née des caprices de l'atmosphère, transformant un simple bateau en vaisseau volant digne d'un conte de fées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bon. Imaginez un monde sans toilettes. Genre, un monde où faire ses besoins est une question d'improvisation… Eh bien, pendant la majeure partie de l'Histoire de l'humanité, c'était le theme, on allait où on pouvait : derrière un arbre, au fond de la grotte, dans un coin de cour, puis un pot, ou... par la fenêtre. Littéralement. Mais quand est-ce qu'on s'est dit : et si on faisait caca dans un meuble ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Imaginez la scène : vous retirez 50 euros à un distributeur automatique, et la machine vous en donne 100. Un coup de chance ? Pas vraiment. En France, la loi est très claire : vous êtes dans l'obligation de rendre l'argent, même si l'erreur vient de la machine.Ce type de dysfonctionnement peut sembler rare, mais il arrive plus souvent qu'on ne le pense. Et il pose une question juridique simple mais essentielle : garder cet argent est-il un délit ? La réponse est oui. En droit français, profiter sciemment d'une erreur pour s'enrichir constitue ce qu'on appelle un “enrichissement sans cause”, et dans certains cas, cela peut même être requalifié en vol ou abus de confiance, passibles de poursuites pénales.Prenons un exemple concret : si vous retirez de l'argent à un distributeur défectueux qui vous remet une somme supérieure à celle que vous avez demandée, vous êtes censé signaler l'erreur et restituer l'excédent. À défaut, la banque peut vous réclamer l'intégralité de la somme perçue à tort, assortie de frais bancaires, parfois appelés commissions d'intervention. Et si vous refusez de coopérer, elle peut engager des poursuites devant les tribunaux civils ou même pénaux, notamment si l'intention frauduleuse est démontrée.La jurisprudence va dans ce sens : les juges estiment que le client a l'obligation morale et légale de corriger l'erreur, même si le ticket de retrait ou l'application bancaire n'indique pas d'anomalie. L'erreur matérielle de la machine ne dispense pas de restituer ce qui ne vous appartient pas.Et attention : les distributeurs sont presque tous équipés de caméras et chaque opération est traçable électroniquement. Ce qui signifie que même si vous quittez discrètement les lieux, la banque saura rapidement qui a retiré quoi et quand. Certaines affaires similaires ont déjà conduit à des peines de prison avec sursis ou à des amendes salées, notamment quand plusieurs retraits successifs ont été effectués avec la conscience du dysfonctionnement.Par exemple en 2020, un habitant de Montpellier se rend dans un distributeur pour retirer 20 euros. À sa grande surprise, le distributeur crache plusieurs billets, pour un total de 1000 euros. Au lieu de signaler l'anomalie, l'homme repart discrètement… mais revient plusieurs fois dans la journée pour tenter d'autres retraits.Ce qu'il ignore, ou feint d'ignorer, c'est que les distributeurs sont équipés de caméras de vidéosurveillance, et que chaque transaction est enregistrée numériquement. Très vite, la banque remarque l'erreur et remonte jusqu'à lui.Résultat : il est interpellé, poursuivi en justice pour vol, et contraint de rembourser l'intégralité des sommes indûment perçues. Le tribunal retient que le client avait conscience du dysfonctionnement et a agi de manière répétée, ce qui caractérise l'intention frauduleuse.En résumé, même si l'argent ne sort pas de la poche d'un guichetier mais d'une machine, le principe légal reste le même : ce qui ne vous est pas dû doit être rendu. La morale de l'histoire ? Si le distributeur se transforme soudain en Père Noël… méfiez-vous. En droit, l'erreur ne fait pas le bonheur, et encore moins une excuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez : il est 8h02. Vous ouvrez vos mails. Ligne 1 : un client vous descend froidement. Ligne 2 : une critique injuste sur votre dernier post Insta. En 30 secondes, vous sentez la colère monter, l'injustice vous brûler de l'intérieur.Maintenant, autre scène : il est 7h12. Votre réveil a sonné depuis 42 minutes. Votre tenue de sport vous fixe du coin de l'œil. Vous aviez promis d'aller courir. Vous ne l'avez pas fait.Ces deux moments ont un point commun : vous avez l'impression d'avoir perdu contre vous-même.Dans ce nouvel épisode solo, je vous parle de ces instants qu'on vit tousMais surtout, de ce qu'on peut faire pour changer ça.Pour ne plus subir. Pour ne plus exploser.Pour reprendre un peu le contrôle, sans devenir une version aseptisée de soi.Je partage avec vous :Les 2 habitudes toutes simples qui ont changé ma manière de réagirCe que disent vraiment les neurosciences sur nos automatismes émotionnelsPourquoi la discipline ne dépend pas de la motivation (et comment j'ai “hacké” la mienne)Bonne écoute !Chapitrage 00:00 Introduction : pourquoi on cède parfois face à nos émotions 02:34 Le vrai enjeu : reprendre le contrôle intérieur 04:20 Comment ne pas exploser sous l'effet d'une émotion 09:10 L'outil qui change tout (et comment je l'utilise) 14:41 3 conseils concrets pour mieux gérer ses émotions 22:32 Mes conseils pour créer une discipline durable 27:17 Ma méthode personnelle pour retrouver une habitude sportive 33:43 Le hack des 5 minutes par jour (et pourquoi ça marche) 36:13 Le “habit stacking” : l'arme secrète pour installer une nouvelle routine 37:32 Pour conclure : trois clés pour avancer sans se perdreNotes et références de l'épisode Pour retrouver les scientifiques cités :Joseph LeDouxAntonio DamasioLisa Feldman BarrettPour retrouver les podcasts avec :Marie RobertJulie GrangerPour les appli / conseils :DISCPetit BambouHeadspacePour retrouver les livres cités : Atomic Habits de James Clear(liens affiliés Fnac) Pour retrouver mon site : Pauline Laigneau#discipline #gestiondesémotions #confianceensoi #leadershipféminin #routinesquotidiennes #developpementpersonnel #maîtrisedesoi #clarte #calmeintérieur #mindsetpositif #ambitionféminine #motivationquotidienne #selfleadership #intelligenceémotionnelle #résilience #réussiteauféminin #concentration #entrepreneuriatféminin #alignement #pouvoirpersonnelVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Imaginez une silhouette massive, toute blanche, faite d'anneaux empilés comme des pneus. Deux yeux malicieux, un sourire jovial… et parfois, un verre à la main. Voici Bibendum, la célèbre mascotte du groupe Michelin. Un personnage devenu l'un des symboles publicitaires les plus reconnaissables au monde. Mais d'où vient cette étrange créature ? Et pourquoi est-elle devenue l'incarnation d'un fabricant de pneus ?Pour le comprendre, il faut remonter à la fin du XIXe siècle, à Clermont-Ferrand, berceau de l'entreprise Michelin. En 1894, lors de l'Exposition Universelle et Coloniale de Lyon, les frères Édouard et André Michelin repèrent un tas de pneus empilés sur leur stand. En les regardant, Édouard s'exclame : « Avec des bras, on dirait un bonhomme ! ». L'idée est lancée.Quelques années plus tard, en 1898, ils font appel à l'artiste O'Galop – de son vrai nom Marius Rossillon – pour créer une affiche publicitaire. Celui-ci s'inspire d'un croquis qu'il avait réalisé pour une brasserie, représentant un gros buveur tenant un verre rempli de clous et de verre pilé. La phrase « Nunc est Bibendum », tirée d'un poème d'Horace, y figure en latin : « Maintenant, il faut boire ! »Le lien avec les pneus ? Il est là : le bonhomme Michelin, levant son verre rempli d'obstacles, symbolise un pneu capable d'« avaler » les dangers de la route – clous, pierres, éclats – sans crever. Le slogan s'adapte : « Le pneu Michelin boit l'obstacle ». Le personnage est baptisé Bibendum, en clin d'œil à la citation latine. Et le succès est immédiat.Au fil des décennies, Bibendum change d'apparence. Au début, il fume des cigares, il a un corps potelé, un air aristocratique. Il est parfois présenté en costume, en cycliste, en sportif. Mais toujours, il incarne la robustesse, la fiabilité et la longévité des pneus Michelin. Il devient un ambassadeur souriant, rassurant, populaire. Et surtout : il reste unique dans le monde de la publicité, à une époque où les mascottes deviennent des armes redoutables pour attirer l'attention.Ce personnage aura une carrière extraordinaire : élu icône du siècle par le Financial Times en 2000, il traverse plus d'un siècle d'histoire industrielle sans jamais quitter le devant de la scène. Plus qu'une simple mascotte, Bibendum est devenu le visage de l'innovation à la française, un symbole d'endurance… et de génie marketing.Et penser qu'il est né, presque par hasard, d'une pile de pneus oubliée sur un stand d'exposition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez la galerie des Glaces à Versailles. Les dorures étincellent, les miroirs renvoient l'éclat des chandelles, et au centre de cette mise en scène grandiose, avance une silhouette. C'est le Roi-Soleil. Il marche d'un pas lent, majestueux… et légèrement surélevé. Car Louis XIV porte des talons. Des talons rouges, hauts, sculptés, presque théâtraux. Et non, ce n'est pas une coquetterie. C'est une stratégie.Né en 1638, Louis XIV est un roi de moyenne taille – environ 1,63 mètre – ce qui ne choque pas pour l'époque, mais dans un monde où le pouvoir se mesure aussi en apparence, chaque centimètre compte. Très tôt, Louis comprend que l'image est une arme politique. Il ne dirige pas seulement par la guerre ou la loi. Il gouverne par le regard. Chaque détail est pensé pour renforcer son autorité, et ses chaussures ne font pas exception.En portant des talons, il gagne en prestance, bien sûr. Mais surtout, il crée une hiérarchie visuelle à la cour. Il va jusqu'à réglementer la mode : les talons rouges deviennent un privilège royal, réservés à ceux qui jouissent de sa faveur. Plus les talons sont hauts, plus leur porteur est proche du roi. C'est un signe de distinction, un code silencieux qui structure la cour de Versailles comme une scène de théâtre. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : d'une immense pièce, où Louis XIV est à la fois metteur en scène, premier rôle… et dieu vivant.Danseur accompli, passionné de ballet, il sait aussi que les talons ont un effet sur la posture : ils redressent le dos, tendent la jambe, rendent chaque mouvement plus fluide et noble. Dans les grandes fêtes, les cérémonies, les ballets qu'il dirige lui-même, le roi incarne l'ordre cosmique – le Soleil autour duquel tout gravite. Les talons ne sont donc pas une mode frivole : ce sont des instruments de domination, à la fois politiques, esthétiques et symboliques.Et ce qui est fascinant, c'est que ce goût royal va s'imposer à toute l'Europe. Pendant près d'un siècle, les hommes porteront des talons, souvent plus hauts que ceux des femmes. Jusqu'à ce que, après la mort de Louis XIV, les mœurs changent. La raison et la simplicité prennent le pas sur la grandeur. Les talons deviennent féminins, et ce qui était à l'origine un attribut de pouvoir masculin devient peu à peu… un accessoire de mode.Ainsi, en s'élevant de quelques centimètres, Louis XIV ne cherchait pas seulement à paraître plus grand. Il voulait surtout rappeler à tous qu'il était au-dessus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez un monde il y a plus de 4 000 ans. Les premières grandes sociétés humaines sont en plein essor. En Mésopotamie, dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, les cultures irriguent les champs. En Égypte, les villages s'organisent le long du Nil. En Iran, en Anatolie, dans la vallée de l'Indus, des peuples sédentaires développent l'agriculture, bâtissent des maisons, inventent des rituels.Et puis soudain, le climat bascule.Autour de l'an 2200 avant notre ère, la pluie cesse de tomber, les rivières se tarissent, les sols s'assèchent. Les arbres meurent, les récoltes s'effondrent. En quelques décennies à peine, ce qui ressemblait à un progrès irrésistible se transforme en crise globale. Cet événement climatique, longtemps ignoré, est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands cataclysmes écologiques de l'histoire humaine.Un dérèglement planétaireLes scientifiques qui étudient les cendres des volcans, les couches de sédiments au fond des lacs ou les bulles d'air prisonnières dans les glaces de l'Arctique ont mis en évidence une période de refroidissement rapide, accompagnée d'une aridification brutale. Ce phénomène ne s'est pas limité à une région : du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, les signes sont concordants.Pour les sociétés humaines de l'époque, encore jeunes, encore fragiles, cela représente un choc terrible. Leur survie dépend d'une chose : l'eau. Sans elle, pas de moisson, pas de bétail, pas de pain.Un monde qui s'effondre en silenceCe que l'on observe ensuite, c'est une série d'abandons, de migrations, de transformations radicales. En Mésopotamie, la civilisation d'Obeïd décline brusquement. Dans la vallée de l'Indus, les villages se vident. En Égypte, les populations nomades du désert fuient vers les rives du Nil, où naîtra, quelques siècles plus tard, la civilisation pharaonique.Il n'y a pas de bataille décisive, pas d'ennemi venu du nord. Le responsable, c'est le ciel. C'est l'air devenu sec, les saisons devenues imprévisibles. C'est le climat, ce maître invisible mais implacable, qui dicte la chute comme il avait permis l'essor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez un château de 12 000 m², 150 chambres, des jardins à perte de vue… Et une mission folle : tout redécorer, en respectant l'histoire, les archives, l'âme du lieu.C'est le défi qu'a relevé Cordélia de Castellane, mon invitée du jour.Directrice artistique de Baby Dior et de Dior Maison, fondatrice de sa propre marque, décoratrice d'intérieur, maman, et amoureuse du beau, elle évolue avec grâce dans un univers où l'exigence est reine.Dans cet épisode, on plonge dans les coulisses de ces maisons aussi emblématiques que secrètes.Comment naît une collection ? Quelle place laisse-t-on à la spontanéité dans un cadre aussi codifié ? À quoi ressemble son quotidien entre création, archives, essayages d'enfants et mille responsabilités ?C'est un échange intime, inspirant, et résolument concret où Cordélia nous ouvre les portes de son art… et de son organisation.Si cet épisode vous touche, je compte sur vous pour le faire rayonner et le partager :) ça m'aide beaucoup ! Un grand merci ! CHAPITRAGE 00:00 – Introduction03:33 – Création intemporelle et style personnel06:13 – Réinterprétation du château historique09:08 – Philosophie du beau et exigence12:36 – Émotion et pouvoir de création15:09 – Héritage de l'enfance et transmission18:13 – Valeur liberté et indépendance créative27:03 – Routine matinale et organisation personnelle32:59 – Temps d'isolement pour créer35:01 – Jardin intime et mémoire familiale40:24 – Coulisses créatives de Dior Maison57:46 – Lecture, imagination et solitude#cordeliadecastellane #babydior #diormaison #podcastfrançais #entrepreneuriatféminin #designintérieur #créationartistique #artdevivre #podcastinspirant #paulinelaigneau #slowbusiness #organisationcréative #chateaufrenchstyle Notes et références de l'épisode ✨Pour retrouver Cordélia de CastellaneSur InstagramSur son site✨Pour retrouver les livres recommandés par Cordélia de CastellaneÀ la recherche du temps perdu de Marcel ProustL'Inconnue du portrait de Camille de Peretti✨Pour retrouver les livres écrits par Cordélia de CastellaneFleurs sur mesureMa maison de campagne(Liens affiliés Fnac)Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Imaginez qu'un jour la France redevienne une monarchie. Savez-vous qui pourrait prétendre au trône ? L'un est un Bourbon, il est Espagnol et s'appellerait Louis XX, l'autre est l'actuel comte de Paris, j'ai nommé Jean d'Orléans. La semaine prochaine, dans Au cœur de l'Histoire, vous saurez tout des derniers souverains français et des querelles qui ont opposé leurs descendants tout au long du XIXe siècle. Et, c'est promis, le légitimisme et l'orléanisme n'auront plus de secrets pour vous !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Imaginez une danseuse étoile à New York, allongée dans un Uber, incapable de s'asseoir. Ce jour-là, Julie Granger touche le fond. Mais ce moment ne sera pas une fin : ce sera un basculement.Dans cet épisode, Julie revient sur la quête de perfection qui a façonné sa vie, ses années de sacrifices, la scène américaine, puis l'effondrement. Et surtout : la reconstruction. Celle d'une femme qui a choisi d'enseigner autrement, avec discipline et douceur.Fondatrice de Brooklyn Barre, Julie défend une autre idée du mouvement : exigeante, mais respectueuse du corps. Ensemble, on parle de burn-out, de blessures qui transforment, de cours à 7h du matin, et de liberté retrouvée.Si vous voulez entendre une histoire de résilience, vraie et sans fard, cet épisode est pour vous !Si cet échange vous touche, pensez à vous abonner et à le partager
Imaginez ressortir d'un café avec une amie en vous sentant vidée, démotivée, découragée. C'est un signal. Et dans cet épisode, je vous explique comment l'interpréter.Cette semaine, on s'intéresse à la qualité de vos relations, parce qu'elle a une influence directe sur votre météo émotionnelle au quotidien, mais aussi sur votre état d'esprit, vos croyances, votre ambition et votre confiance en vous.Pour ça, je vous propose un outil tiré de mon livre, La Méthode Change ma vie : l'audit des relations.Cet outil va vous permettre d'identifier les relations qui vous portent et vous soutiennent, et celles qui vous freinent ou vous entravent.