Podcasts about pourtant

  • 1,422PODCASTS
  • 3,709EPISODES
  • 28mAVG DURATION
  • 3DAILY NEW EPISODES
  • Aug 20, 2021LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about pourtant

Show all podcasts related to pourtant

Latest podcast episodes about pourtant

Reportage International
Reportage international - Mexique: Tijuana, privée de sa moitié depuis le début de la pandémie

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 20, 2021 2:30


L'ouverture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis devait avoir lieu ce vendredi 20 août, mais les Etats-Unis l'ont repoussé une nouvelle fois. Le pays l'a fermée en mars 2020 au tout début de la pandémie de Covid-19. Le Mexique, lui, ne l'a jamais fermée. À Tijuana, les habitants attendent l'ouverture annoncée depuis plusieurs mois. Ils sont habitués à vivre, travailler, consommer et étudier entre les deux pays. Toute la famille de Luis Rodriguez, 27 ans, est mexicaine. Il a grandi à Tijuana. Pourtant, Luis a un passeport américain. « Ici, on a l'idée très claire qu'on a de meilleures opportunités aux États-Unis, explique-t-il. Alors mes parents ont décidé de traverser avant que je naisse et de rester là-bas jusqu'à ce que ma mère accouche. Après, on est revenus et j'ai grandi à Tijuana jusqu'au collège où je suis rentré à Chulavista, juste de l'autre côté de la frontière. » Lorsqu'il n'y a pas de bouchons, San Diego est à 40 min en voiture de Tijuana. Avant la fermeture de la frontière, la famille de Luis allait y faire des courses plusieurs fois par mois. Désormais, seuls ceux qui ont une attestation de travail peuvent traverser ou les citoyens américains, comme Luis. « Par exemple, une amie m'a demandé un ordinateur portable de chez Best Buy et mes grands-parents des médicaments pour la pression », raconte-t-il. À Tijuana, des centaines d'usines de marques américaines comme Coca-Cola ou Ford bordent les larges avenues. On les appelle des maquiladoras. La fermeture de la frontière a compliqué les transports de matière première et de produits finis entre les deux pays. Mais elle a surtout porté un coup dur aux petites entreprises.  La famille de Marisela Lopez Alcaraz achète des produits de seconde main en gros aux États-Unis et les revend sur les marchés aux puces de Tijuana. Pendant près d'un an, ils n'ont pas pu traverser avant qu'une connaissance réussisse à leur fournir une attestation d'une entreprise américaine. « On a cherché le moyen pour que mon mari puisse traverser. Mais ça l'a beaucoup affecté physiquement. Parce que le travail qu'il faisait avant avec quatre personnes, maintenant il doit le faire tout seul. Quand on ne pouvait plus traverser, on avait des connaissances qui nous rendaient service en achetant à notre place. » D'autres commerces ont récupéré les clients mexicains qui allaient aux États-Unis, en plus des Américains qui ont continué de traverser pendant toute la pandémie. Nancy Garcia est gérante d'une boutique qui vend des produits que les clients ne trouvaient qu'aux États-Unis. « Les choses à grignoter, comme les chips, là, les gens les cherchent, souligne-t-elle. Ils aiment les goûts. Même si on en trouve ici, ils veulent ce qui vient de là-bas, peu importe ce que ça coûte. Cette année, on a ouvert plusieurs succursales et d'autres vont encore ouvrir. C'est la preuve que nos ventes ont augmenté. Cette situation a été bénéfique pour le genre de boutiques comme la nôtre. »  L'une de leurs clientes, Elma Gonzalez, trouve désormais à Tijuana tout ce qu'elle achetait aux États-Unis. « On s'est tous mis à chercher ce qu'on trouvait de l'autre côté et on les trouve à bon prix. Ce qui me manque, c'est d'aller me balader, boire un café, me relaxer, me sentir tranquille. Pas comme ici avec la peur de l'insécurité qu'on a tout le temps à Tijuana. » 80% des habitants ne se sentent pas en sécurité selon un sondage. La ville est une plaque tournante du trafic de drogues mexicaines et d'armes venues des États-Unis. L'année dernière, 2 000 personnes ont été assassinées par arme à feu.

LACréole Show
Louisiane Mondiale: les Talibans se rapprochent de Kaboul

LACréole Show

Play Episode Listen Later Aug 16, 2021 8:38


Attrapez-vous vos nouvelles de LACréole Show, l'émission créée par la jeunesse louisianaise. Louisiane Mondiale, un segment qui est présenté par Ian Faul Cette semaine du 15 août 2021:En Afghanistan, les Talibans se rapprochent de Kaboul, la capitale du pays et l'un de ses derniers grands bastions. Au cours de la semaine dernière, leurs attaques ont accéléré et les insurgés ont pris le contrôle de plus de la moitié des capitales provinciales. Les Talibans ont lancé leur offensive en mai après que Joe Biden a déclaré le départ des troupes américaines, après avoir occupé le pays pendant vingt ans. Les experts sur le conflit ont prédit que le gouvernement afghan, qui était déjà faible, tomberait dans quelques mois, mais la rapidité avec laquelle les talibans ont commencé leur insurrection après que les États-Unis ont commencé à se retirer était surprenante.  Pourtant, Joe Biden affirme qu'il ne regrette pas sa décision et qu'il continuera de réduire la présence diplomatique et militaire en Afghanistan. L'OTAN a annoncé qu'ils soutiendront “autant que possible” le gouvernement afghan et qu'ils adapteront leur présence diplomatique face au nouveaux développements dans la région. A ce moment, l'atmosphère dans le pays est assez tendue alors que les citoyens essayent d'évacuer leur villes assiégés. Aux États-Unis, les mandats de vaccination sont de plus en plus courants. Plusieurs villes, dont la Nouvelle-Orléans, ont institué des mandats à l'échelle de la ville qui vous obligent à présenter une preuve de vaccination ou un test négatif récent avant d'entrer dans les bars, restaurants, et certains événements extérieurs. Ces restrictions de santé publique plus strictes résultent de la nécessité d'arrêter la flambée des cas causés principalement par la variante delta chez les personnes non vaccinées. Les hôpitaux de nombreuses villes dépassent à nouveau leur capacité. Les mandats de vaccination dans les écoles et pour les employées deviendront probablement de plus en plus communs dans les semaines suivantes. Il y a quelques jours, la Cour suprême a autorisé l'Université de l'Indiana à exiger des vaccins pour ses étudiants, ce qui a donné le ton pour les prochaines étapes du débat. C'était un été de temps fou, et cette semaine une température record en Europe a été enregistrée en Sicile. On rapporte que la température a atteint un maximum d'environ cent vingt degrés fahrenheit, quarante huit point huit degrés. Le dernier record pour la température la plus haute en Europe a été enregistré en mille neuf cent soixante dix sept en Athènes.Et cette semaine il y a plus de mauvaises nouvelles pour Haïti. Un tremblement de terre de magnitude sept point deux a secoué le pays hier, causant des dizaines de morts, bien qu'un nombre exact n'ait pas encore été confirmé. Le tremblement de terre ne pouvait pas arriver à un pire moment pour Haïti: le pays se remet encore d'un tremblement de terre dévastateur en deux mille dix et de l'ouragan Matthew en deux mille seize.  De plus, le président vient d'être assassiné et le pays est dans la tourmente politique. 

C dans l'air
FEUX, INONDATIONS : L'ÉTÉ DÉRÉGLÉ - 07/08/21

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 7, 2021 64:57


FEUX, INONDATIONS : L'ÉTÉ DÉRÉGLÉ - 07/08/21 Invités : FRANÇOISE VIMEUX Climatologue – Directrice de recherche à l'IRD BRUNO MAESTRACCI Porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) CÉDRIC RINGENBACH Ingénieur - Expert du climat AUDE MASSIOT Journaliste environnement - « Libération » Une véritable poudrière. Depuis une dizaine de jours, les forêts flambent en Grèce, forçant l'évacuation de milliers d'habitants et de touristes dans les régions touchées. Au moins 1450 pompiers luttent contre cinq incendies majeurs au nord d'Athènes, sur l'île d'Eubée, et sur la péninsule du Péloponnèse. Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a qualifié la situation d'"extrêmement critique". Une catastrophe due à des températures caniculaires, les "pires" relevées depuis trois décennies en Grèce. En Turquie aussi la situation est dramatique. 208 feux ont été dénombrés depuis la fin juillet, dont 12 étaient toujours actifs hier. Des catastrophes écologiques que l'on constate aussi de l'autre côté du globe, en Californie. L'état américain vit actuellement le troisième plus grand feu de son histoire, avec déjà plus de 170 000 hectares partis en fumée. C 'est dans ce contexte qu'est attendu pour lundi le sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Depuis plus de trente ans, l'institution analyse le changement climatique et ses conséquences en présentant les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde. Très attendu sept ans après la dernière évaluation, ce rapport arrive au milieu d'une avalanche de catastrophes et devrait donc être plus alarmant encore que les précédents. Pourtant, les prises de conscience et les avancées restent faibles sur la question environnementale. Quelle influence peuvent avoir ce groupe d'experts sur la politique ? Pendant ce temps-là, la France et une partie de l'Europe vivent un été pluvieux, preuve à nouveau que le dérèglement climatique est en cours. Dans l'Eure-et-Loir, le mauvais temps ne fait pas l'affaire des professionnels du tourisme avec des annulations de réservations qui s'accumulent. Pour l'agriculture également, cette pluie n'apporte rien de bon, entre moissons qui s'éternisent et une qualité des récoltes qui se dégrade. Alors, quelles séquelles auront ces pays touchés par les incendies ? Le GIEC a-t-il un poids dans les décisions environnementales des états ? La pluie gâchera-t-elle les récoltes et la saison touristique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro - Pascal Hendrick - Benoît Lemoine - Jean-François Verzele - Jacques Wehrlin PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : - INTERNET : francetv.fr - FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 - TWITTER : https://twitter.com/cdanslair - INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Du grain à moudre
L'État islamique est-il en train de se régénérer ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Aug 3, 2021 43:27


durée : 00:43:27 - Le Temps du débat - par : Quentin Lafay, Rémi Baille - L'EI a été défait militairement en Irak puis en Syrie il y a plusieurs années. Pourtant, son pouvoir de nuisance s'abat encore sur les populations et l'organisation est désormais installée dans d'autres pays. N'est-elle pas en train de se recomposer, et si oui, comment ? - réalisation : Louise André - invités : Allan Kaval Journaliste au Monde, spécialiste du Moyen-Orient; Myriam Benraad Politologue, chercheuse associée à l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (Iremam, Université d'Aix-Marseille/CNRS); Matteo Puxton Auteur du compte twitter historicoblog, agrégé d'Histoire et spécialiste de la propagande militaire de l'Etat islamique.

Les Grosses Têtes
DÉCOUVERTE - Pourquoi les pigeons ne sont pas si cons

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Aug 3, 2021 2:56


Les pigeons, on a tendance à se dire que ce sont des oiseaux un peu moches et inutiles. D'ailleurs, on les pense tellement bêtes qu'on dit de quelqu'un d'un peu crédule que c'est un "pigeon". Pourtant, à l'origine, cette expression dévalorisante n'a rien à voir avec eux. Tout l'été, Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg

Blockbusters
Les Inconnus, réussite sans nom de scène !

Blockbusters

Play Episode Listen Later Jul 30, 2021 54:19


durée : 00:54:19 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - Dès qu'il s'agit de parler d'humour, le meilleur moyen de prouver que l'on n'a pas dû beaucoup aller au théâtre ces dernières années, c'est de parler de Pierre Desproges et Coluche ! Pourtant, c'est oublier que depuis, nombreux sont celles et ceux qui ont marqué l'histoire de l'humour français ! - réalisé par : Jérôme BOULET

Musiq'3
L'île paradisiaque - Sur l'ïle paradisiaque d'Alain Berenboom, avocat - 29/07/2021

Musiq'3

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 35:07


Né à Bruxelles d'un père venu d'une petite ville de la région de Varsovie en Pologne et d'une mère née à Vilnius (à l'époque russe), Alain Berenboom est devenu un peu par le hasard du désordre de l'Europe du XX ème siècle un écrivain belge de langue française. Sa culture et ses origines cosmopolites expliquent sans doute que son œuvre romanesque promène le lecteur sur tous les continents, de préférence là où les choses sont en train de péter. Pourtant, ses héros ne sont pas des aventuriers. En réalité, ils n'ont pas les moyens de leurs aspirations. On retrouve ainsi dans l'œuvre de Berenboom les traits dominants de l'art belge: un humour teinté d'auto-dérision, un mélange de panache et de modestie, le tout mâtiné d'une touche d'absurde. Ecrivain renommé dans son pays (et récompensé des plus prestigieux prix littéraires, dont le Prix Rossel), il mène en parallèle une carrière d'avocat renommé en droit d'auteur, de professeur à l'université de Bruxelles.

Les derniers podcasts de la RTBF.be
L'île paradisiaque - Sur l'ïle paradisiaque d'Alain Berenboom, avocat

Les derniers podcasts de la RTBF.be

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 35:07


Né à Bruxelles d'un père venu d'une petite ville de la région de Varsovie en Pologne et d'une mère née à Vilnius (à l'époque russe), Alain Berenboom est devenu un peu par le hasard du désordre de l'Europe du XX ème siècle un écrivain belge de langue française. Sa culture et ses origines cosmopolites expliquent sans doute que son œuvre romanesque promène le lecteur sur tous les continents, de préférence là où les choses sont en train de péter. Pourtant, ses héros ne sont pas des aventuriers. En réalité, ils n'ont pas les moyens de leurs aspirations. On retrouve ainsi dans l'œuvre de Berenboom les traits dominants de l'art belge: un humour teinté d'auto-dérision, un mélange de panache et de modestie, le tout mâtiné d'une touche d'absurde. Ecrivain renommé dans son pays (et récompensé des plus prestigieux prix littéraires, dont le Prix Rossel), il mène en parallèle une carrière d'avocat renommé en droit d'auteur, de professeur à l'université de Bruxelles.

Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie - Industrie: la pénurie de puces électroniques pèse sur la production au deuxième trimestre

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 3:46


La pénurie mondiale de puces électroniques sévit toujours. Avec l'explosion des achats informatiques liées aux confinements et au télétravail, la demande en semi-conducteurs s'est envolée. Conséquence, les constructeurs automobiles eux aussi très friands de ces composants, ont parfois du mal à se fournir. C'est un fil conducteur des analyses des résultats d'entreprises de ce trimestre. Un inventaire à la Prévert d'entreprises affectées ou qui surveillent de très près cette pénurie. Les ventes de Jaguar et Land Rover, la filiale britannique de voiture de luxe de Tata Motors, ont beau se redresser, le résultat pâtit du manque de puces. La marque estime que les ventes seraient réduites de moitié par rapport à ses ambitions pour le trimestre qui va de juillet à septembre. Le marché automobile allemand a connu son deuxième plus mauvais semestre depuis la réunification en 1991. Pourtant, les commandes connaissent une hausse quasi continue ces derniers mois. La pénurie empêche les industriels de répondre à l'ensemble de la demande. Production inférieure à juin 2020 Le problème est tel qu'en Espagne, deuxième constructeur automobile européen, la production du mois de juin a été inférieure de 18 % à celle de juin 2020, alors que l'industrie redémarrait à peine après le confinement. Et le secteur automobile n'est pas le seul concerné. Apple a prévenu que la pénurie devrait commencer à affecter sa production d'iPhones. La marque à la pomme prévoit un ralentissement de la croissance de son chiffre d'affaire. Pour gérer la rareté, certains constructeurs ont abandonné quelques fonctionnalités de leurs véhicules. D'autres ont continué à assembler des véhicules sans puces et les ont mis en attente pour les finaliser plus tard. À défaut de pouvoir fabriquer autant qu'ils le souhaiteraient, certains à l'instar de Stellantis, né de la fusion PSA et de Fiat-Chrysler, réservent les puces qu'ils reçoivent à leurs modèles les plus rentables. Quant à Tesla, le groupe d'Elon Musk a contourné le problème. Il a utilisé de nouveaux modèles de puces quitte à réécrire les logiciels en conséquence. Un travail payant. La jeune entreprise a livré un nombre record de véhicules au deuxième trimestre et a vu son bénéfice net exploser. Pour la première fois sur une période de trois mois, elle a gagné plus d'un milliard d'euros. Malgré cela, la menace n'est pas encore écartée même si certains voient la pénurie commencer à s'estomper. Impact possible jusqu'en 2023 À en croire Intel, géant américain des semi-conducteurs, la patience est tout de même de mise. Le groupe américain estime que la pénurie devrait toucher le fond d'ici la fin de l'année. Il faudra ensuite un à deux ans pour que le secteur réponde entièrement à la demande. Pour y faire face, Intel a revu sa stratégie. Il développe la fabrication en interne tout en ayant un recours accru à des sous-traitants. Le groupe a l'intention d'investir 20 milliards de dollars dans deux nouvelles usines en Arizona. Selon le Wall Street Journal, Intel serait aussi en discussion pour racheter GlobalFoundries, une opération à 30 milliards de dollars. La très grande demande en puces - et la hausse de prix qui l'accompagne - font aussi les affaires de Samsung Electronics. Son bénéfice net a bondi de plus de 70% au deuxième trimestre. Le groupe franco-italien STMicroelectronics voit le sien grimper de 175%. Objectif puces Cette pénurie a une nouvelle fois soulevé la question de la souveraineté économique. L'Union européenne a l'ambition de produire 20% des semi-conducteurs du monde d'ici 2030, le double de sa part de marché actuelle. Dans ce contexte, du côté du Royaume-Uni, le rachat du plus grand fabricant britannique de semi-conducteurs par un groupe chinois fait grincer des dents, surtout dans les rangs conservateurs. ► À écouter aussi : Les semi-conducteurs, le nouveau pétrole de l'économie

La Cravate
#40 - Aristide Barraud, vivre pour tromper la mort - La reconstruction par la passion

La Cravate

Play Episode Listen Later Jul 29, 2021 104:53


Grandissant du côté de Châtenay-Malabry, Aristide s'essaie d'abord au foot sur le goudron de sa cité. C'est à 10 ans, alors qu'il vit à Massy, qu'il s'initie au rugby avec des gamins qui deviendront ses potes pour la vie. Immédiatement piqué par ce sport, il n'a alors qu'un seul objectif en tête : devenir un joueur professionnel.  Passé par le pôle de Lakanal et toutes les équipes de France Jeune, il s'engage au Stade Français à 18 ans mais ne parvient pas à s'y imposer. Refusant d'endosser le costume d'éternel espoir, il retourne à Massy en 2011 et découvre la Pro D2 l'année suivante, avant de poser ses valises en Italie, du côté de Piacenza puis de Mogliano.  De l'autre côté des Alpes, le coup de foudre est réciproque !  Éclaboussant le championnat de toute sa classe, il intègre le giron de la fédération italienne, en vue de disputer 5 ans plus tard la coupe du monde 2019 avec la Squadra Azzura. Pourtant, sa vie bascule le 13 Novembre 2015, lors d'un de ses rares retours sur Paris. Alors qu'il passe avec quelques amis près du restaurant "Le Petit Cambodge", il croise le chemin de terroristes qui ouvrent le feu.  Aristide est touché par plusieurs balles en protégeant sa sœur, présente ce soir-là et elle aussi touchée.  Suite aux premiers secours prodigués par Serge Simon, s'en suivent des mois de galère, de rééducation et une lutte contre lui-même afin de tenter de reprendre le chemin des terrains. Malgré une invraisemblable réathlétisation, son corps meurtri par les attentats le poussera finalement à se tracer une nouvelle route. Sa folle ambition de fouler à nouveau la pelouse l'aura poussé à dépasser les limites de son corps et de son esprit, lui permettant de se découvrir un peu plus chaque jour. Suite à cet arrêt forcé, il se lance dans l'art. D'ailleurs, l'écriture, la photo ou le dessin sont autant de domaines qu'il explore aujourd'hui avec gourmandise et réussite. J'ai passé un moment véritablement incroyable avec Aristide. Il avance dans sa vie, sans rancœur ni haine, mais avec une détermination hors normes. Ses amis l'ont toujours défini comme étant quelqu'un de bizarre. Moi je dirai qu'il est justement quelqu'un d'extra-ordinaire.

L'heure du crime
L'INTÉGRALE - Natascha Kampusch, les secrets de sa séquestration

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jul 28, 2021 43:32


Le 2 mars 1998, au matin, Natascha Kampusch, 10 ans, quitte son domicile pour se rendre à l'école. Alors qu'elle est presque arrivée, elle voit une fourgonnette blanche garée sur une place de stationnement. Elle aperçoit un homme mince et pas très grand qui semble attendre quelqu'un. Elle n'a pas le temps de le dépasser, il l'agrippe et la dépose dans son véhicule, une cammionette... La mère de Natascha Kampusch découvre la disparition de sa fille et prévient tout de suite la police. La police criminelle de Vienne ne dispose que de maigres indices pour avancer. La piste de la camionnette est la seule qui pourrait porter ses fruits : 776 propriétaires sont questionnés... La piste de Wolfgang Priklopil, 36 ans n'est pas poussée par les enquêteurs. Pourtant c'est bien chez lui que la jeune fille va être captive pendant 8 ans. Invités : Blaise Gauquelin, journaliste AFP à Vienne et Maurin Picard, ancien correspondant au Figaro en Autriche, maintenant basé à New York.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - Natascha Kampusch, les secrets de sa séquestration

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jul 28, 2021 16:00


Le 2 mars 1998, au matin, Natascha Kampusch, 10 ans, quitte son domicile pour se rendre à l'école. Alors qu'elle est presque arrivée, elle voit une fourgonnette blanche garée sur une place de stationnement. Elle aperçoit un homme mince et pas très grand qui semble attendre quelqu'un. Elle n'a pas le temps de le dépasser, il l'agrippe et la dépose dans le véhicule. Le fourgon blanc Volkswagen démarre aussitôt. La mère de Natascha Kampusch découvre la disparition de sa fille et prévient tout de suite la police. La piste de la fugue est rapidement écartée. La police criminelle de Vienne ne dispose que de maigres indices pour avancer. La piste de la camionnette est la seule qui pourrait porter ses fruits. 776 propriétaires sont questionnés, mais les alibis ne sont pas vérifiés avec rigueur. Notamment la piste de Wolfgang Priklopil, 36 ans, qui n'est pas poussée par les enquêteurs. Pourtant c'est bien dans chez lui que la jeune fille va être captive pendant huit ans.

Afrique Économie
Afrique économie - RDC: la ville de Kalemie sur le lac Tanganyika et les difficultés des pêcheurs [1/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 27, 2021 2:12


Le lac Tanganyika est l'un des lacs les plus poissonneux au monde. Du côté de la RDC, les prises annuelles sont d'environ 20 000 tonnes de poisson, alors que le potentiel est estimé à 450 000 tonnes. Dans la province du Tanganyika, dans l'est du pays, la pêche sur ce lac, c'est l'activité économique principale pour les populations riveraines. Mais aujourd'hui, les pêcheurs affirment que leurs prises ont baissé. C'est le dossier Afrique économie du jour. Il est 6h30 dans la ville de Kalemie au bord du lac Tanganyika. Les pirogues des pêcheurs accostent au port de fortune de Lukuga. La pêche du fretin, qui nourrit des milliers de familles de Kalemie, n'est pas abondante. Simon Bueno et son équipe déchargent leur pirogue deux caisses de fretin. « Aujourd'hui, nous n'avons pu capturer que deux caisses de poisson. C'est très peu. Il y avait un vent violent. Avec un lac calme, on aurait fait mieux. » D'autres pêcheurs reviennent mains bredouilles. Pourtant, il y a une dizaine d'années, la pêche sur le lac Tanganyika était florissante, se rappelle Édouard Mfimbo, un autre pêcheur.   « À l'époque, il y avait beaucoup de poissons dans le lac. Une équipe de pêche pouvait réaliser des prises de 8 à 10 tonnes par mois. Maintenant, ce n'est plus possible. Les poissons sont devenus rares. » La rareté du poisson du lac Tanganyika influe négativement sur la rentabilité de la pêche. La production est faible par rapport aux dépenses et au coût d'amortissement du matériel de pêche, explique Muzungu Abdallah, chef d'une équipe, qui n'a eu que 5 caisses de fretins. « J'ai vendu la caisse à 50 000 francs (congolais) et j'ai gagné au total 250 000 francs. Nous devons enlever de ce montant 45 000 francs pour l'amortissement des panneaux solaires, 25 000 francs pour l'amortissement du moteur hors-bord, 45 000 francs pour le carburant, car nous avons consommé 40 litres. Ajoutez à cela d'autres dépenses, il ne nous reste que 30 000 francs à partager entre les pêcheurs et le patron. C'est dérisoire. » La construction d'une unité de pêche coûte entre 20 et 30 mille dollars américains. La faible production du poisson constitue un gros manque à gagner. Kalonda Sadiki, président de la société coopérative des pêcheurs du lac Tanganyika SOCOPELTA « Tu peux construire une unité de production, il te faut entre 5 et 6 ans d'activités pour récupérer ton capital, car nous pêchons aveuglément. Nous n'avons pas de matériel pour détecter les endroits où il y a une concentration de poissons. Ça demande de la chance et de la bénédiction du bon Dieu. » Pour améliorer la rentabilité de la pêche sur le lac Tanganyika, le gouvernement de la RDC a initié il y a deux ans le projet intégré de croissance agricole dans les Grands Lacs, PICAGEL, dont le volet pêche porte sur l'appui technique et financier des pêcheurs.   Denise Maheho nous parlera demain des problèmes de conservation du poisson à Kalemie.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Gbagbo-Ouattara, une rencontre très attendue en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2021 3:43


« C'est donc à croire que le ciel s'est arrêté sur la Côte d'Ivoire le temps d'une rencontre », écrit Afrique Sur 7, comme pour mieux montrer l'importance de l'évènement et à quel point il est l'objet de toutes les attentions. « Les Ivoiriens sont donc suspendus aux lèvres de deux hommes d'État », précise le site internet. Oui, c'est peu dire qu'elle est attendue cette rencontre, « c'est le sujet du moment » estime L'Inter. « Dans des rencontres frugales entre amis ou dans les salons feutrés des décideurs, tout le monde en parle », prévient le quotidien. Ce face-à-face entre Laurent Gbagbo Alassane Ouattara, « dix ans après la douloureuse crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts… Qui l'eût cru ? », s'étonne L'Inter. Pourtant, oui « les deux titans de la politique ivoirienne de ces 30 dernières années vont se revoir ce mardi 27 juillet au palais de la présidence à Abidjan-Plateau. Ils vont même se parler, reprendre le dialogue rompu depuis 10 ans », souligne le journal. Une rencontre très largement commentée Cette rencontre Ouattara Gbagbo, ce face-à-face , est-ce le « happy end ou la suite du duel à mort ? », se demande L'Inter. Est-ce le « rendez-vous de l'espoir ? », s'interroge de son côté Fraternité Matin. Le journal gouvernemental relaie d'abord, à nouveau, les réactions des politiques qui avaient salué l'annonce de cette rencontre et il affirme, plus largement, que « comme eux, de nombreux ivoiriens nourrissent beaucoup d'espoir ». « Ils espèrent que cette rencontre ouvrira de nouvelles perspectives », lit-on. « Mais pour y arriver, reprend Frat' Mat', il faut que cette rencontre soit celle de la sincérité et du respect de la parole donnée ». Fidèle à sa ligne, le journal estime ensuite qu'Alassane Ouattara a déjà démontré, lui, « son engagement en faveur de la paix » et « attend de voir » l'attitude de Laurent Gbagbo. L'offensive du RHDP sur le terrain Et en attendant, le parti d'Alassane Ouattara mise en parallèle sur le terrain. « Le RHDP quadrille tout le pays », titre Soir Info qui parle ici d'une « grande offensive ». « Les émissaires d'Alassane Ouattara viennent d'être envoyés dans tout le pays », développe le journal. Objectif : « expliquer la politique nationale de réconciliation » mais aussi, dans le même temps, « préparer les prochaines élections locales et surtout la présidentielle cruciale d'octobre 2025 ». Une liste de 32 personnalités a ainsi été arrêtée, à la tête d'autant de délégations, et chacune d'elles est « affectée à une région donnée ». En somme, c'est un « maillage stratégique du pays », conclut Soir Info. En Tunisie, le premier ministre limogé sort du silence « Mechichi s'exprime », nous dit La Presse de Tunisie, 24h après que le président Kaïs Saïed l'a renvoyé et a gelé les travaux du Parlement. Sa réaction est à lire évidemment dans tous les médias tunisiens, mis en ligne ce lundi soir « dans un long post publié sur son compte personnel Facebook », précise Réalités. Le chef de gouvernement indique qu'il « transmettra le pouvoir à son successeur dans un parfait respect de la règle de la succession des responsabilités », explique le site du magazine. Désormais beaucoup d'interrogations C'est certain, « La Tunisie a basculé dans un état d'exception », nous dit L'Économiste Maghrébin, qui observe « un coup de théâtre au parfum de coup de force constitutionnel ». Oui, s'agit-il finalement d'un « coup d'État » ou d'un « coup de maître » de Kaïs Saïed, se demande le quotidien. Aurait-il fait cela « sans l'appui de l'armée, des forces sécuritaires et sans l'aval des puissances étrangères ? » Eh bien, « c'est difficile à croire, estime L'Économiste, tant l'enjeu est déterminant pour l'avenir du pays ». En tout cas, lors d'une réunion ce lundi, Kaïs Saïed, lui, a affirmé « son respect des droits et des libertés », nous dit encore La Presse. Mais des composantes de la société civile l'ont appelé « à présenter une feuille de route claire sur la période à venir », et elles ont « formulé leur inquiétude quant à [sa] concentration des pouvoirs ». En première ligne notamment, le syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt). La Presse de Tunisie relaie sa position: il a déclaré « soutenir entièrement les revendications légitimes des Tunisiens ». Le Snjt a « mis en garde contre le fait de porter atteinte aux acquis de la révolution, de la liberté et de la dignité ». Espérons que le message est passé.

Les grenades
Les Grenades - Série d'Eté - Les violences gynécologiques et obstétricales

Les grenades

Play Episode Listen Later Jul 24, 2021 45:05


Le corps des femmes est souvent surmédicalisé. Pourtant, certains sujets qui les entourent sont encore tabous. Ce qu'on appelle les violences obstétricales et gynécologiques sont plus fréquentes qu'on ne le croit. Comment savoir si ce que l'on vit est normal ? Vers quels spécialistes se tourner ? À partir d'un témoignage fort, nous parcourrons ce que ces violences induisent comme conséquences pour le corps et la santé mentale. Présentation : Safia KESSAS

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Réconciliation en Côte d'Ivoire : le piège des promesses du bout des lèvres

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 25:45


Le retour d'exilés politiques, le retour de Laurent Gbagbo, la remise en liberté de certains détenus politiques et les rencontres entre leaders politiques sont perçus comme des signes d'apaisement. Pourtant, certains se montrent insatisfaits, regrettant que des leçons ne soient toujours pas tirées des précédentes crises politiques.

Blockbusters
Twin Peaks : ville fantôme !

Blockbusters

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 54:22


durée : 00:54:22 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - Si aujourd'hui les séries télés ont la cote, et proposent bien souvent un scénario, une réalisation et un jeu d'acteurs et d'actrices plus poussés qu'au cinéma, ça n'a pas toujours été la norme. Pourtant en 1991, Mark Frost et David Lynch, bien en avance sur leur temps, offre au monde Twin Peaks ! - réalisé par : Jérôme BOULET

Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Big Data et Marketing : 2 exemples de l'utilisation des données pour augmenter les ventes - Interview Mick Levy

Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !

Play Episode Listen Later Jul 22, 2021 34:57


Big Data et Marketing : 2 exemples de l'utilisation des données pour augmenter les ventes -  Interview Mick Levy Big Data et Marketing : Exploitez vos données pour augmenter vos ventes -  Interview Mick Levy auteur du livre  Sortez vos données du frigo - Une entreprise performante avec la Data et l'IA  (dispo sur https://amzn.to/3zuB1Kt) 1 - Présentation de Mick Levy 2 - Quels sont les 4 niveaux d'analyse de l'IA pour les données ? Le prescriptif / prédictif / diagnostic / descriptif avec des exemples 3 - quelques cas pratiques sur l'ntimité client  - L'hyper personnalisation  - L'hyper ventes des téléconseillers via le conseiller augmenté 4 - Les  4 approches pour identifier les usages : technologique, exploratoire, questionnement, innovation   5 - Si on veut aller plus loin ?  Présentation du Livre Manifeste pour une exploitation intensive et responsable des données À l'ère du numérique, alors que tout est optimisé pour la compétitivité des entreprises, les données restent peu exploitées. Pourtant, toutes les organisations en stockent dans leurs bases de données, ces véritables frigos informationnels. Alors il est grand temps de réagir  ! Sortez vos données du frigo et réchauffez-les avec l'iA pour valoriser cet actif en créant de la valeur pour toute l'entreprise. Quels usages et quelle stratégie pour les données et l'iA ? Quelles organisations et méthodologies pour viser la performance  ? Comment établir des algorithmes dignes de confiance ?   Ce livre, accessible à tous, développe une vision à 360° pour vous faire entrer de plain-pied dans la révolution des données et de l'iA : stratégie, usages, organisation, nouveaux métiers, technologies et éthique...   + 101 usages pour toute l'entreprise + 10 cas d'entreprise détaillés + 8 fiches de poste + 4 approches pour se lancer

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Bientôt un vaccin Pfizer-BioNtech produit en Afrique du Sud

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2021 4:22


Un accord a été trouvé avec les laboratoires, nous dit ce jeudi matin le Business Day. Accord conclu avec Biovac, précise le journal économique, un institut basé au Cap et soutenu par l'État sud-africain. Ce sera d'ailleurs « la première entreprise en Afrique à être impliquée dans la production d'un vaccin à base d'ARN messager », souligne le Business Day. Biovac rejoint ainsi « un réseau mondial de plus de vingt sous-traitants impliqués dans la production du vaccin Pfizer-BioNTech ». La phase finale du processus de fabrication en Afrique du Sud Concrètement, explique The Citizen, « Biovac obtiendra des substances médicamenteuses auprès d'installations en Europe, et elle fabriquera des doses finies [l'an prochain ] en 2022 ». Objectif, lit-on, « fabriquer plus de 100 millions de doses par an, à distribuer au sein de l'Union africaine (UA) ». Le président Ramaphosa « décrit cette collaboration comme une avancée dans la protection des nations africaines contre le coronavirus », rapporte encore The Citizen. Pourtant, un accès équitable au vaccin ne suffira peut-être pas à enrayer l'épidémie. Alors que l'Afrique du Sud fait face à une nouvelle vague provoquée par le variant Delta, dans The Mail and Guardian, une spécialiste des maladies infectieuses tire des leçons d'une autre maladie. « Il y a quatre décennies, cinq hommes ont présenté un ensemble de maladies alors mystérieuses dans trois hôpitaux de Los Angeles. Ils deviendraient finalement les premiers cas documentés de Sida », écrit-elle en s'inspirant des « 40 ans de lutte contre le VIH ». Évidemment, dans le cas du Covid-19, l'accès au vaccin est « essentiel » mais cela ne s'arrête pas là. Le quotidien tire quatre autres leçons : à savoir, plus largement « le rôle important du financement international dans une riposte équitable à la pandémie ». Il faut ensuite « aller au-delà de l'accès au vaccin pour soutenir les systèmes de distribution locaux ». Il faut en même temps « contrer le secret et la peur [du vaccin] », mener le combat « contre la désinformation », nous dit le Mail and Guardian pour qui enfin, dernier point, il faut « connaître au mieux l'épidémie et combler les lacunes dans les données ». Principalement autour des femmes et des enfants « qui n'étaient initialement pas inclus dans les essais cliniques ». Entre Bénin et Nigeria, le sort de Sunday Agboho Un sujet agite le Nigeria et le Bénin, c'est le sort du militant nigérian Sunday Agboho, qui prône l'instauration d'une nation Yoruba au Nigeria et a été arrêté à Cotonou lundi et Abuja réclame son extradition. Or, désormais c'est « l'incertitude » qui suit cette arrestation, nous dit The Guardian. Le journal nigérian souligne que « des avocats chevronnés et des groupes yoruba de premier plan appellent le gouvernement du Bénin à empêcher l'extradition ». Au Bénin justement, dans Matin Libre, un professeur de droit de l'Université d'Abomey fait part quant à lui de ses « réserves et réticences ». Il invite le gouvernement béninois à se montrer « prudent au regard des conventions internationales ». Ce professeur estime que l'État nigérian « ne peut lui assurer sérieusement des garanties au niveau des droits de l'homme, en raison de son opposition » au régime Buhari. Une possible rencontre en Côte d'Ivoire « Les Ivoiriens retiennent leur souffle et s'interrogent », affiche la Une de L'Intelligent d'Abidjan. Le bruit monte, « c'est le gouvernement qui l'a annoncé par la voix de son porte-parole Amadou Coulibaly », mercredi 21 juillet, « au sortir du conseil des ministres », explique le journal. « L'ex-président Laurent Gbagbo devrait être reçu au palais présidentiel par le chef de l'État Alassane Ouattara ». Rencontre prévue à première vue le mardi 27 juillet, « soit un mois et 10 jours », après le retour de Laurent Gbagbo au pays, souligne L'intelligent. « Amadou Coulibaly a d'ailleurs affirmé que Laurent Gbagbo et son successeur se sont entretenus au téléphone en début de ce mois », précise le site de Koaci. L'idée même de cette rencontre fait « grogner dans tous les camps », elle « fait déjà des mécontents », observe L'Infodrome. « Sur les réseaux sociaux, c'est la première fois que les militants de tout bord partagent le même avis » et s'y opposent, lit-on. En tout cas, L'Intelligent d'Abidjan s'interroge : aura-t-il bien lieu enfin, « ce face-à-face tant attendu depuis 10 ans, après la passation de charges avortée en 2010 » ? S'agit-il ici du « vrai début de la fin de la crise post-électorale » ou alors d'un « remake des sourires trompeurs d'avant crise malgré l'accord de Ouaga ? ». Et là, seuls l'avenir et les intéressés pourront nous répondre.

Rendez-vous avec X
Noël Field

Rendez-vous avec X

Play Episode Listen Later Jul 20, 2021 37:46


durée : 00:37:46 - Rendez- vous avec X... - par : Patrick PESNOT - L'Américain Noël Field fut une figure clef des procès à grand spectacle en Europe de l'Est. Il fut lui-même emprisonné, au secret, de 1949 à 1955. Pourtant après sa libération, il resta en Hongrie. Pourquoi ? C'est le secret de Noël Field.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: Maroc et Pegasus, circulez il n'y a rien à voir!

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 20, 2021 4:13


Le Maroc est incriminé dans l'enquête sur le logiciel espion Pegasus. Hier lundi, nous nous étonnions de l'absence du sujet dans de nombreux de médias marocains, eh bien qu'on se rassure ! Le 360 a rectifié le tir et démarré, depuis, une véritable entreprise de démolition : « Espionnage : Le Maroc encore une fois au cœur d'un feuilleton qui relève de la science-fiction », lit-on sur le site internet. C'est certain, les 17 médias internationaux qui publient l'enquête dont Le Monde, The Guardian et The Washington Post apprécieront probablement. Le consortium de 17 médias tourné en ridicule Le 360 les cite d'ailleurs, mais pour les tourner en ridicule, pour mieux mépriser le travail accompli avec l'équipe de Forbidden Stories et Amnesty International : cette affaire Pegasus, « c'est supposé être le feuilleton de l'été. Une période habituellement calme côté actualités chaudes, et que les journaux affrontent en sortant du frigo des sujets magazines. » estime Le 360. Et pour lui, « cette deuxième moitié du mois de juillet sera donc animée par une série d'articles combinant sensationnalisme et espionnage de masse, avec des victimes sélectionnées parmi les journalistes, les décideurs et les politiques ». Le 360 rappelle ensuite que « les Marocains ont déjà fait connaissance avec ce logiciel » lors d'une première salve par le même consortium de 17 journaux, en juillet 2020. À l'époque, souligne Le 360, Amnesty International avait affirmé que le téléphone du journaliste Omar Radi était infecté par Pegasus. Pourtant « le feuilleton de l'été dernier n'a pas suscité de ferveur chez les lecteurs parce qu'il n'était corroboré par aucune preuve », assène Le 360. Le site tente ensuite méthodiquement de démonter, point par point, les observations de cette enquête. Il parle plus largement de « tissus de balivernes ». Il rappelle que le royaume chérifien a réclamé des preuves. En 1932, le journaliste Paul Nizan appelait cela « des chiens de garde », me semble-t-il. Omar Radi condamné Et Omar Radi, justement, n'en fait visiblement pas partie. « Omar Radi condamné à six ans de prison ferme », affiche le site de TelQuel. Le journaliste et militant des droits de l'homme a été reconnu coupable dans une double affaire d'espionnage, apprend-on. Condamné aux côtés de son confrère et ami, Imad Stitou, qui écope quant à lui d'une peine d'un an de prison dont six mois avec sursis. Condamnés, souligne TelQuel, « dix jours après un autre journaliste, l'ex-rédacteur en chef du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum, Soulaimane Raissouni », condamné à cinq ans de prison ferme pour « attentat à la pudeur avec violence et séquestration ». Hier, TelQuel n'avait pas eu le temps de traiter l'affaire Pegasus. Aujourd'hui, le magazine publie également l'interview du journaliste espagnol Ignacio Cembrero, ancien correspondant du journal El País au Maroc, qui aurait été espionné lui aussi. « J'avais vu, il y a quelques jours, témoigne-t-il, des extraits d'une conversation que j'ai eue uniquement sur WhatsApp dans un journal en français très secondaire au Maroc. Donc c'était en quelque sorte une confirmation », déclare t-il. Le Desk de son côté, dont le directeur a été ciblé par l'espionnage, souligne que la liste des personnes concernées s'est précisée hier justement. Et au Rwanda, second pays africain incriminé par cette enquête ? Toujours pas de trace de cette enquête dans les médias anglophones sur internet. The New Times notamment, n'en fait toujours pas mention. Oui, circulez, il n'y à rien à voir ! En RDC, les derniers hommages au cardinal Laurent Monsengwo… Les obsèques du cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa, auront lieu ce mardi, nous dit Le Nouvel Observateur. « Une messe d'actions de grâce sera célébrée à l'esplanade du Palais du Peuple. Plusieurs personnalités du monde politique, diplomatique, universitaire et de différentes confessions religieuses seront présentes à cette cérémonie eucharistique », lit-on. Le Nouvel Observateur croit savoir qu'il y aura notamment « le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les archevêques de Kigali, l'archevêque du Congo-Brazzaville, ou bien encore l'archevêque de Luanda ». « Après cette cérémonie, précise Le Nouvel Observateur, la dépouille mortelle du cardinal Laurent Monsengwo sera ensuite inhumée dans le lieu où reposent déjà les cardinaux Joseph-Albert Malula et Frédéric Etsou, dans une salle bien aménagée à cet effet, au sein de Notre Dame de Fatima ». Radio Okapi souligne que le cardinal sera également décoré, à titre posthume, par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. Actualité.cd nous apprend pour sa part que le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga, a effectué une visite d'inspection des travaux d'aménagement du site du Palais du Peuple. Il se dit satisfait et estime que tout « sera prêt ». Tant mieux, Actualité.cd prévient : ces hommages officiels sont « attendus de la nation toute entière ».

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: souriez, vous êtes surveillés

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 19, 2021 2:47


« Comment la Société israélienne NSO Group a révolutionné l'espionnage » Révélations à lire sur le site du Monde. Le journal fait partie des 17 médias internationaux qui ont levé le voile sur le logiciel Pegasus, avec l'équipe de Forbidden Stories et Amnesty International. On en parle évidemment sur RFI, comme la plupart des médias. Affaire sortie trop tard, en revanche, pour la retrouver dans les versions papiers des journaux ce matin dans les kiosques, mais elle inonde naturellement les sites internet. Celui du Monde en premier lieu. Un logiciel capable de tout connaître Et ce qui surprend d'abord, ce sont les capacités du logiciel. Un logiciel exclusivement vendu aux États par NSO Group donc, une société « qui s'est imposée en dix ans comme le leader de la surveillance téléphonique. Et les scandales de violation des droits de l'homme qui éclatent depuis plusieurs années ne freinent pas son ascension », souligne Le Monde. Son outil fait peur tant il semble efficace. « Vu de l'extérieur, explique le journal, le téléphone semble parfaitement normal. Les notifications éclairent l'écran, tandis que les échanges s'empilent dans les applications de messagerie. Les appels sont parfaitement audibles, la navigation sur Internet est fluide et l'appareil photo fonctionne. Rien, développe Le Monde, ne permet de deviner qu'un logiciel espion ultrasophistiqué est en train, subrepticement, de s'introduire dans le téléphone pour en prendre le contrôle ». Et pourtant, il peut connaitre tout le contenu d'un smartphone : appels, messages – même sur les messageries cryptées –, e-mails, photos, absolument tout… Un « annuaire ahurissant » de cibles potentielles Et à peu près sur qui l'on veut finalement... Sur qui les gouvernements clients de NSO ont envie d'enquêter du moins. Une dizaine d'États en feraient usage à en croire les révélations, Le Monde et les autres ont ainsi pu consulter plus de 50 000 numéros de téléphone « sélectionnés comme des cibles potentielles de ce programme malveillant ». Le Mexique fut le premier client de NSO au début des années 2010. Là-Bas, sur la liste de numéros, figure celui du journaliste Cecilio Pineda Birto, abattu quelques semaines après son apparition sur ce document. L'Arabie Saoudite, aurait espionné au moins deux proches du journaliste Jamal Kashoggi, avant qu'il ne soit assassiné dans le consulat de son pays à Istanbul. Le Maroc, client également, aurait espionné des journalistes du royaume tout comme des journalistes français, à l'image d'Edwy Plenel de Mediapart. La Hongrie de Viktor Orbán est elle aussi cliente, ou bien encore l'Inde de Narendra Modi, et le Kazakhstan, pays autoritaire d'Asie Centrale. Des cibles potentielles aux profils surprenants Et on le voit, les cibles potentielles ont donc de quoi surprendre elles aussi. « Ce ne sont pas les membres de groupes terroristes ou d'organisations criminelles qui dominent », s'étonne Le Monde. « C'est un annuaire ahurissant, observe-t-il, dans lequel on trouve un chef d'État et deux chefs de gouvernement européens ; des hommes et des femmes aux plus hauts échelons du pouvoir d'une ex-République soviétique ; des dizaines de députés de l'opposition d'un pays africain ; des princes et des princesses, des chefs d'entreprise, quelques milliardaires, des ambassadeurs, des généraux. Et puis, aussi et surtout, déplore enfin Le Monde, des centaines de journalistes, d'avocats, de militants des droits de l'homme, tous issus de cinquante pays. Les inondations en Allemagne Autre sujet à la Une des journaux français.« L'Allemagne meurtrie par des inondations surréalistes », titre la version papier du Figaro. Un bilan « terrifiant » de 157 morts, lit-on (le bilan est d'ailleurs passé à 160 morts après impression). Surréaliste, terrifiant, Le Figaro reprend ici les mots de la chancelière Angela Merkel, lors de son déplacement hier dans une zone de Rhénanie-Palatinat particulièrement touchée. Sur place, Angela Merkel « a appelé à accélérer les mesures de lutte contre le changement climatique », et voilà que « le climat revient dans la campagne électorale allemande » analysent Les Échos. « Les experts politiques avaient prévenu qu'un nouvel épisode de sécheresse pourrait rebattre les cartes de la succession de la chancelière, ce sont finalement des inondations d'une violence sans précédent [...] qui devraient jouer ce rôle à dix semaines des élections fédérales ».  « Les candidats sont sous pression », note le quotidien économique. Pourtant, les sinistrés ne comptent pas forcément sur eux, nous apprend Libération. Libé nous emmène dans le village de Schuld, très touché, « à la rencontre des rescapés ». « À la fin on devra se débrouiller tout seuls », témoigne l'un d'eux. Pour l'heure il s'appuie comme les autres « sur l'aide des bénévoles ». Oui, c'est le « temps de la solidarité », confirme Le Parisien Aujourd'hui en France : « Les volontaires ont afflué par centaines pour aider au nettoyage. »

Le Temps d'un Bivouac
Cap sur Vénus

Le Temps d'un Bivouac

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 54:29


durée : 00:54:29 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Vénus est souvent présentée comme la jumelle planétaire de notre Terre. Pourtant à sa surface, rien n'est comme ailleurs, et les planétologues cherchent encore à comprendre pourquoi. - réalisé par : Marion Le Lay

Le fil sciences
Cap sur Vénus

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 54:29


durée : 00:54:29 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Vénus est souvent présentée comme la jumelle planétaire de notre Terre. Pourtant à sa surface, rien n'est comme ailleurs, et les planétologues cherchent encore à comprendre pourquoi. - réalisé par : Marion Le Lay

Reporters
Les "Justes" du Rwanda : rencontre avec les héros du génocide

Reporters

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 42:57


En 1994, le Rwanda bascule dans une folie meurtrière. En seulement trois mois, plus de 800 000 Rwandais, des Tutsi essentiellement, sont massacrés par la majorité hutue. Et les rares Hutu qui tentent de s'interposer sont exécutés. Pourtant, quelques-uns vont risquer leur vie pour venir en aide aux Tutsi. Qui sont ces courageux anonymes ? Pourquoi ont-ils fait ce choix ? Comment s'y sont-ils pris ? Le documentaire de Luc Lagun-Bouchet s'intéresse à ces hommes et ces femmes que l'Histoire a oubliés mais qui ont fait preuve d'humanité aux heures les plus sombres du génocide.

Le Podcast du Gorafi
L'institut Pasteur sauve l'honneur avec un nouveau vaccin contre la rubéole

Le Podcast du Gorafi

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 4:04


On a beaucoup reproché à l'institut Pasteur de ne pas avoir fait partie des premiers à trouver un vaccin contre le Covid. Pourtant le laboratoire vient d'annoncer la découverte d'un tout nouveau vaccin contre la rubéole. Pour en parler, nous recevons Marine Parotide, infectiologue, vaccinologue et épidémiologiste.Et en deuxième partie d'émission : votre horoscope.Musique : Return of the Mambo by S Strong (Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr), Don't Ya Bite Now - Dan Lebowitz Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

C'est pas du vent
C'est pas du vent - Les pauvres aussi peuvent manger sain et bio

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 48:30


En France,10 millions de personnes vivent dans la précarité et se nourrissent grâce à l'aide alimentaire. Invendus des supermarchés, surplus des industries agro-alimentaires, les pauvres mangent ce dont personne ne veut. Trop gras, trop sucrés, ces aliments entraînent obésité et maladies cardiovasculaires. Pourtant, il existe des alternatives. (Rediffusion) Invités :  - Boris Tavernier, fondateur de Vrac  - Frédéric Denhez, coauteur avec Alexis Jenni de Ensemble pour mieux se nourrir, dans la collection Domaine du Possible chez Actes Sud - Edgard Daguenon, fondateur de Amap Bénin.  Reportage au Centre social Parilly de Vénissieux, près de Lyon, le jour de la distribution Vrac. (Émission initialement diffusée le 7 mai 2021)

C'est pas du vent
C'est pas du vent - SOS Sahel: la Grande Muraille verte sort de l'ombre

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 15, 2021 48:30


Le Sahel, c'est 11 pays, de Dakar à Djibouti où les deux tiers des habitants vivent de l'agriculture et de l'élevage. 1 milliard de personnes aujourd'hui, 2 milliards en 2050. Depuis des décennies, les terres se dégradent et la hausse des températures liée au changement climatique n'arrange rien. Pourtant, il y a une formidable énergie dans ces territoires. C'est la conviction de SOS Sahel qui travaille auprès de ces communautés rurales depuis plus de 40 ans. SOS Sahel a réuni de nombreux acteurs qui misent sur le développement du Sahel, cette semaine, à Dakar pour les Africa Days. (Rediffusion) Invités :  - Rémy Hémerick, directeur de SOS Sahel  - Guillaume Doulkom, directeur de l'antenne SOS Sahel au Burkina Faso - Diegane Ndiaye, directeur Mauritanie-Niger-Sénégal à SOS Sahel - Ouma Kaltoume Moustapha, fondatrice de ProNat à Niamey au Niger. (Émission initialement diffusée le 27/5/2021).

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: L'Europe promet une révolution verte

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 15, 2021 3:38


Imaginez un instant : « Demain, une Europe sans carbone ». C'est ce que promet La Croix ce jeudi matin et, pour l'illustrer en Une, la photo d'un enfant au milieu d'un champ. Les cheveux blonds comme les blés, debout, pieds nus face à un tournesol, il joue avec une plante. C'est beau comme une publicité et cela donne presque envie d'être déjà dans cette Europe de demain. « Climat : la révolution européenne », titrent de leur côté Les Échos. « Un tsunami législatif, nous dit le quotidien économique. C'est le terme le plus en vogue à Bruxelles pour qualifier les douze projets de règlements qui ont été présentés hier par la Commission européenne pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ». « Le Docteur Bruxelles a délivré son ordonnance », ironise Le Figaro. Une belle promesse mais des pièges à éviter « Taxes, normes... », Le Figaro voit « un plan vert à haut risques ». Les Échos eux parlent de « pièges », et ils en voient au moins trois. Le premier est social : « Gare à ne pas trop charger la barque des mesures susceptibles de rogner le pouvoir d'achat des classes moyennes ! [...] Le fonds social envisagé par Bruxelles ne semble pas à la hauteur ». D'autant qu'en France le souvenir des « gilets jaunes » n'est pas loin. Deuxième piège pour Les Échos, économique : L'Union européenne doit « faire la course en tête » en matière de transition écologique, mais il ne faut pas que cela « handicape trop ses entreprises ». Et dernier piège enfin, d'ordre politique : « Les marchandages en vue à Bruxelles, avec les États et le Parlement. » Le risque, selon le journal, est de « voir le calendrier s'étirer sur des années et les grands équilibres s'étioler. […] Les répliques du tsunami peuvent être redoutables », préviennent Les Échos. Oui, c'est vrai reconnaît La Croix, « les négociations entre les 27 et la discussion au Parlement européen peuvent encore amoindrir les mesures ». Pourtant, semble-t-il, « toutes les dimensions de notre économie vont être affectées » et « on peut déjà souligner l'audace de la Commission », estime le quotidien catholique : « Une fois n'est pas coutume, l'Europe – dont Jean Monnet disait qu'elle n'avançait que dans les crises – se met en mouvement avant d'avoir touché les murs (même si les plus pessimistes estiment que cela arrive trop tard). » L'impuissance de l'Union européenne face aux laboratoires Dans le volet de la crise sanitaire, l'Union européenne aurait choisi « l'impuissance face aux laboratoires ». C'est ce qu'affirme ce matin L'Humanité. « Big Pharma et l'UE : dans les secrets des contrats », affiche la Une. Le journal publie en exclusivité une étude, commandée par le groupe de la gauche au Parlement européen, qui jette « une lumière crue sur la faillite de la Commission dans ses tractations » avec les producteurs de vaccins. « Malgré l'immensité des fonds publics investis, la Commission a finalement peu exigé des grands laboratoires », estime le journal. Sur l'accès au produit par exemple, pendant qu'Emmanuel Macron ou Ursula Von der Leyen faisaient de beaux discours sur la nécessité de le voir comme un « bien public mondial », « ces considérations généreuses ont au mieux été glissées en annexes des contrats », déplore L'Humanité. Alors que les neuf principales multinationales du secteur, dont certaines n'avaient même jamais produit de sérum, « prévoient sur ce marché un chiffre d'affaires de 161 milliards d'euros en 2021. » Lumière et ombre... La mort de Christian Boltanski Lumière et ombre. Christian Boltanski maniait les deux avec brio et le plasticien est passé de l'une à l'autre. « Lumière », un seul mot en guise de titre chez Libération. Le journal rend hommage « au plasticien à l'art généreux, inlassable explorateur de la mémoire », qui s'est éteint mercredi à 76 ans. Lui qui était donc né en 1944 et qui avait été « marqué par l'expérience familiale douloureuse de la Shoah » souligne Libé, il jouait du souvenir, de la mémoire, l'un de ses thèmes préférés. Pourtant, « cet homme rieur aux installations déchirantes fuyait l'idée de la mort comme la peste », écrit Le Figaro. « Quitte à vendre sa vie en viager au collectionneur tasmanien David Walsh, qui lui versait une somme mensuelle contre l'enregistrement vidéo de son atelier 24 heures sur 24. » Boltanski, c'était « la photo sur un fil », nous dit encore Libé. « Par la force de la photographie, l'artiste a montré la vie comme une roulette russe. Qui va vivre, qui va mourir ? ». En tout cas, conclut Le Figaro, Christian Boltanski lui, « a perdu son pari avec la mort ».

Le surf de l'info
Montagne : pourquoi fait-il plus froid quand on va en altitude ?

Le surf de l'info

Play Episode Listen Later Jul 15, 2021 1:40


Antoine, 30 ans, se demande pourquoi il fait plus froid quand on monte en altitude. Et ça, c'est une question qui défie un certain sens de la logique. Car plus on monte en altitude, plus on se rapproche du soleil, donc on devrait avoir plus chaud. Pourtant, il est vrai que ce n'est pas le cas.

Une Sacrée Paire d'Ovaires
Jocelyn Bell, pionnière de l'astrophyisque sans Nobel

Une Sacrée Paire d'Ovaires

Play Episode Listen Later Jul 15, 2021 5:52


Pour découvrir la sonde Perifit, c'est par ici https://fr.perifit.co/ Tu as moins 15% avec le code OVAIRES15Dans ce 158 ème épisode, Marie Bongars te raconte la vie de Jocelyn Bell, astrophysicienne renommée, elle fut à l'origine de l'une des plus importante avancée de la discipline. Pourtant, ce ne sera pas elle qui sera récompensée d'un Prix Nobel pour sa découverte… Bonne écoute!Si vous souhaitez nous contacter, n'hésitez pas à le faire…Par mail : unesacreepairedovaires@gmail.comPar instagram : https://www.instagram.com/unesacreepairedovaires/?hl=frSi vous souhaitez recevoir les transcriptions de ce podcast, vous pouvez me contacter via l'une de ces deux adresses.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Invité Afrique
Invité Afrique - Evariste Ndayishimiye: «Il est temps de revoir les sanctions européennes contre le Burundi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 14:08


Pour la première fois depuis son entrée en fonction, Evariste Ndayishimiye accepte de donner une longue interview à des médias étrangers. Pour cela, il choisit RFI et France 24. Le président du Burundi est interrogé par l'envoyée spéciale de RFI à Kinshasa, Sonia Rolley, et par le correspondant de France 24 à Kinshasa, Clément Bonnerot. Il s'exprime notamment sur les droits de l'homme au Burundi, sur la reprise du dialogue avec l'UE et sur l'état des relations entre son pays et le Rwanda. RFI : Monsieur le président, vous venez de terminer une visite en République démocratique du Congo. Vous êtes beaucoup sorti de votre pays depuis un an, depuis le 18 juin 2020, une dizaine de fois. C'est une véritable rupture avec votre prédécesseur. En quoi est-ce important aujourd'hui pour le Burundi de s'ouvrir ? Évariste Ndayishimiye : D'abord chaque chose en son temps. Nous avons passé des moments très difficiles, des moments où le pays avait des difficultés parce qu'il lui a été imposé des sanctions injustement. Alors, à ce moment-là, quand le monde extérieur vous enferme, vous essayez de gérer la situation interne. Donc, depuis 2015, on essaie de tisser le tissu interne. Et après, quand nous avons vu la volonté d'ouverture, j'ai décidé d'organiser des dialogues avec nos partenaires extérieurs, mais aussi nous avons des amis que nous devrions visiter pour échanger pour nous harmoniser sur les points de vue de la situation politique de la région et au niveau international et aussi, nous avons des amis que nous devrions visiter pour échanger pour nous harmoniser sur les points de vue de situation politique de la région et au niveau international. Et aussi, s'inspirer de l'expérience des autres. Vous avez rencontré votre homologue Félix Tshisekedi. Vous avez notamment parlé des questions sécuritaires, il y a encore des groupes armés qui sont hostiles à votre régime, qui se trouvent dans l'est de la République démocratique du Congo. De quoi avez-vous parlé avec le président Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce que vous avez décidé de faire ? D'abord, je me réjouis que les deux pays ne se reprochent rien. On n'a rien à reprocher au gouvernement congolais, le gouvernement congolais n'a rien à reprocher au gouvernement burundais. Ce sont des défis communs. Il est vrai qu'il y a des forces négatives qui sont même contraires au Burundi, mais nous savons les origines. Et ceux-là, comme je l'ai dit, ce ne sont pas des rejetés, ce ne sont pas des refoulés de la société burundaise, ce ne sont pas des rejetés de la société burundaise, ce sont des gens qui avaient peur d'abord en 2015, et qui ont fui vers le Rwanda, puis le Rwanda les a formés. Puis, comme ils ont échoué trois fois à attaquer le Burundi, ils ont préféré aller dans un endroit où ils sont libres, parce que, quand il y a l'instabilité à l'est du Congo, les forces négatives ont aussi l'opportunité de s'installer là. Parce que personne ne peut les attaquer. Et maintenant, avec la détermination du président congolais, qui est déterminé à ramener la paix à l'est du Congo, nous pensons que ces forces négatives pourront être anéanties et les membres pourront rejoindre leur pays, et se reformer dans leur esprit pour travailler ensemble avec les citoyens burundais. Nous avons espoir. Cela veut dire que vous envisagez une solution militaire, qu'un dialogue politique est possible avec ces groupes armés ? D'abord, ce sont des enfants de la nation. Ils n'ont pas de raisons politiques. Le Burundi est prêt à les recevoir et à les reformer dans l'esprit parce qu'ils ont besoin aussi d'être rééduqués pour avoir le même esprit que les autres citoyens honnêtes du pays. Pour ce qui est d'une solution militaire, est-ce qu'il est envisagé que l'armée burundaise participe à ces opérations ? On sait que le groupe d'experts a pointé en janvier le fait que parfois votre armée faisait des incursions. Dans quel cadre se font ces opérations ? Est-ce qu'il y a un droit de poursuite qui a été négocié ? D'abord, c'est faux, l'armée burundaise n'a jamais fait d'incursions en RDC. Je crois que ce sont des gens qui veulent discréditer le pays, qui veulent s'intercaler dans les bonnes relations entre le Burundais et la RDC. Sinon, avec l'armée burundaise qui a une expérience dans la lutte contre le terrorisme international, nous sommes prêts à aider. Mais vous n'avez pas abordé cette question avec le président Félix Tshisekedi ? On a parlé de cette question de sécurité. Mais, au niveau technique, nous devons étudier ensemble que faire pour anéantir ces forces négatives qui sont là. Sinon, on s'est entendu que nos officiers doivent travailler ensemble pour pouvoir chercher des stratégies afin de stabiliser cette région. Parmi les questions-clé, il y a aussi la question des réfugiés. Vos compatriotes, notamment ceux qui sont au Congo, mais pas seulement, ne souhaitent pas rentrer malgré des conditions qui sont très difficiles dans les camps de réfugiés et malgré des opérations de rapatriement volontaire. Que pouvez-vous faire de plus comme gestes pour restaurer la confiance avec cette population réfugiée ? La question des réfugiés dans la région des Grands Lacs est une question très complexe. Imaginez-vous, des citoyens congolais qui sont des réfugiés au Burundi et des Burundais qui sont réfugiés à l'est du Congo. J'ai vu comment les Burundais fouillaient, ils cherchaient des laisser-passer, des passeports et puis ils allaient en bus. C'est-à-dire que la forme de la question des réfugiés au Burundi n'est pas la forme normale. Ils savent que quand ils veulent retourner, ils savent qu'il n'y a pas de problèmes, comme quand ils sont partis aisément. Quand ils veulent revenir, c'est la même chose. Ce que nous faisons, c'est toujours les appeler à rejoindre leur patrie afin de vivre normalement comme les autres dans le pays. Parmi les mémorandums que vous avez signés avec le président Félix Tshisekedi, il y a celui pour la construction d'un chemin de fer entre Gitega et Kindu, qui doit mener jusqu'à la Tanzanie. Où en est ce projet ? Quand peut-on espérer voir ces travaux débuter ? Combien est-ce que ça va coûter ? Ce chemin de fer est important du fait qu'il faut qu'on désenclave l'est du Congo. Si vous voyez l'instabilité qui s'y trouve, c'est parce qu'il n'y a pas de voies de communication, les forces négatives sont libres de tout faire. S'il y a le chemin de fer, il y a la stabilisation, il y a la facilitation des échanges commerciaux, parce qu'il y a une voie de communication. Comme vous le savez, l'est du Congo depuis l'histoire, Bujumbura c'est comme leur capitale, ils s'approvisionnent à Bujumbura. Donc, ce sera très facile de faciliter ces échanges. Il y aura désenclavement de l'est du Congo, mais aussi le Burundi en profite parce que, nous aussi nous voulons être désenclavés par rapport à Dar es Salam, c'est-à-dire le pays aussi va avoir des facilités de libertés de mouvements des personnes et des biens. Et cela peut commencer quand ces travaux ? Pour les études de Uvinza à Gitega, c'est déjà terminé. Maintenant, on va ensemble finaliser les études de Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu. Quand on va finaliser les études, c'est là où l'on saura alors le chronogramme de mise en œuvre. Alors vous avez visité presque tous vos voisins, sauf le Rwanda. Pourtant, il y a un processus de normalisation entre vos deux pays. Où en est ce processus et quand peut-on espérer avoir une de vos visites au Rwanda ou une visite de votre homologue Paul Kagame au Burundi ? Je crois que nous avançons très bien sur cette question. D'abord, vous le savez, le Rwanda et le Burundi, je le dis souvent, nous sommes des cousins. Dans notre culture, les cousins se dérangent souvent. Alors, j'ai vu qu'il y a une évolution positive, parce que d'abord, à la frontière commune, les officiers, les commandants des unités de défense se sont rencontrés plusieurs fois maintenant. Et sur la question de sécurité, je vois que ça évolue positivement. Le Premier ministre du Rwanda est venu célébrer avec nous la fête d'indépendance nationale. Et j'ai déjà envoyé le ministre des Affaires étrangères qui est allé au Rwanda. Je vois même que les messages sont positifs ; qu'il y a espoir que dans un proche avenir, il pourrait y avoir une solution finale. Il y a un autre partenaire avec lequel vous avez repris le dialogue après cinq années d'interruption, c'est l'Union européenne. Je rappelle que l'Union européenne, c'était le plus grand bailleur du Burundi. Où est-on de ce dialogue ? Nous avons déjà avancé le dialogue avec l'Union européenne. Au niveau des ambassades, de la représentation à Bujumbura, je vois que nous évoluons très bien maintenant. Nous attendons la réunion décisive qui va être organisée en Europe et nous espérons que cela va vite se terminer. Parmi les demandes de l'Union européenne, il y a le fait que la situation des droits de l'homme s'améliore et que la bonne gouvernance s'améliore également. Qu'est-ce que vous faites concrètement pour faire avancer ces deux dossiers ? Le gouvernement a la responsabilité de protéger les droits de l'homme et la bonne gouvernance, c'est notre cheval de bataille. Donc, s'ils disent nous voulons la protection des droits humains, ils vont nous dire où sont les défauts et comme ça, on va étudier ensemble pour voir ; sinon, la vision est commune. Nous voulons tous la protection des droits de l'homme, nous voulons tous la bonne gouvernance. Alors, je ne vois pas d'où peut venir la discordance et les divergences de vue. Je pense que l'Union européenne a pris cette décision unilatéralement et maintenant, il est temps de revoir cette décision sinon je ne vois pas les raisons de ces sanctions contre le Burundi. Il y a quand même des arrestations d'opposants, notamment ceux du parti d'Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté (CNL). Cela inquiète encore beaucoup les organisations de défense des droits de l'homme ? C'est un problème historique. Des criminels veulent toujours se cacher dans des partis politiques. Quand on est criminel, on est criminel. Il n'y a pas de parti politique, il n'y pas quoi que ce soit.  Plutôt, il faudrait dire : celui-là a été arrêté, est-ce que c'est politique, ou c'est criminel ? Donc ce que nous faisons, c'est rendre effectivement l'État de droit. Si vous êtes criminel, nous avons l'obligation de protéger les citoyens, de poursuivre et de juger les criminels. Mais parfois, ces opposants disparaissent, parfois pendant plusieurs jours, n'ont pas accès à un avocat pour les assister. C'est ça aussi l'État de droit, c'est de pouvoir être assisté d'un avocat, quand on est accusé de quelque chose. En tout cas, à ce que je sache, il n'y a pas de disparitions au Burundi. Sinon, vous me diriez : « Telle personne est disparue ». Ce que je sais aussi, c'est qu'il y a des criminels, qui, une fois commis leur crime, vont au Rwanda. Et nous n'avons pas le droit d'aller fouiller au Rwanda. Vous savez qu'il y a 19 criminels qui ont saccagé des familles et qui ont tué des personnes à Kayanza, et après, ils ont fui vers le Rwanda. Et jusqu'à présent, ils sont au Rwanda. Les gens disent qu'ils ont disparu, mais je sais qu'ils sont quelque part. D'après les derniers chiffres de la Banque mondiale de 2020, vous héritez d'un pays qui est l'un des plus pauvres. Il y a des pénuries de biens de première nécessité, des pénuries en devises. Que pouvez-vous faire pour lutter contre ces pénuries ? D'abord, je sais que c'est une chanson qui s'inscrit dans une rhétorique pour que les citoyens ne soient pas bien dans leurs esprits. Imaginez un pays qui n'importe jamais de denrées alimentaires. Est-ce un pays très pauvre ? Aujourd'hui, nous avons pu avoir la surproduction de maïs, demain nous aurons la surproduction de riz, etc. Si les gens mangent, si les gens sont soignés, si les enfants vont à l'école, si les gens sont logés, ont de l'eau potable, que nous manque-t-il ? En fait, la Banque mondiale et le FMI comptent l'argent, et nous, nous comptons les besoins. Les citoyens ont-ils des besoins élémentaires ? S'ils n'ont pas d'argent, pourvu qu'ils mangent. Vous avez vu qu'au niveau même de la maîtrise du coronavirus, le Burundi fait partie des meilleurs pays qui ont pu prévenir le Covid-19. Une des critiques des bailleurs, c'est le niveau élevé de corruption. Vous avez pris quelques sanctions, il y a eu des arrestations. Mais la société civile souligne que ces arrestations sont souvent suivies de libérations peu après. Peut-être, et sans doute avec un remboursement. C'est en tout cas ce qui est avancé. Pourquoi ne pas faire tout ça dans la transparence et faire ces procédures de manière publique pour que chacun sache ce qui est rendu ? Je crois qu'il y a des personnes qui se réjouissent quand il y a des tensions dans la société. Quand il y a beaucoup d'arrestations, ceux-là sont contents, quand ils voient que les prisons sont pleines, ceux-là sont contents. Souvenez-vous : la société civile burundaise, ce sont des gens qui ont échoué dans la politique. Qui s'enfuient pour se cacher derrière la société civile, mais ils continuent à faire de la politique, à montrer à la communauté internationale qu'ils sont des hommes honnêtes. Alors que ce sont eux même qui sont corrompus. Je connais des gens qui ont des associations de lutte contre la corruption, qui sont eux-mêmes des gens corrompus qui planifient comment voler, et, ensemble, avec certains cadres (de l'administration). Ce sont la société civile qui volent. Nous avons une histoire propre au Burundi. Nous sommes en train de rétablir la société burundaise, nous sommes en train de réconcilier. Alors dans tout cela, il y avait des mauvaises habitudes au départ. Aujourd'hui, nous sommes en train de mettre tout sur les rails, ce qui fait qu'il y a des gens qui ne sont pas contents, et d'autres qui le sont. Vous pensez vraiment qu'avec cette méthode, d'arrêter temporairement des gens responsables de détournements, et de les forcer à un remboursement, vous allez arriver à mettre fin à ces mauvaises habitudes ? C'est une stratégie qu'on a prise. Avant, les gens disaient : « Je vais détourner, si on me met en prison, à mon retour, je vais consommer ce que j'ai volé ». Mais maintenant, il est puni et il rembourse. Donc ça décourage, parce qu'il sait qu'il ne va rien gagner. Alors maintenant, vous avez vu que j'ai mis en place un système de communication, où les citoyens dénoncent. Et quand ils dénoncent, on doit savoir où ça s'est passé. Quand les gens savent qu'ils n'ont pas d'intérêt à détourner ou à être corrompus, ils vont être découragés, ils vont laisser.

7 milliards de voisins
7 milliards de voisins - Femmes, cachez ce poil ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 48:30


En France, mais aussi dans plusieurs autres pays occidentaux, de plus en plus de femmes affichent leur corps velu. Sur les réseaux sociaux, aisselles et jambes poilues sont aujourd'hui rendues visibles par des anonymes ou des célébrités. L'idée de la pilosité féminine affichée n'a jamais semblé aussi populaire. Pourtant, beaucoup de femmes passent encore par la case rasage, elles sont, en effet, 72% en France à s'épiler selon une étude de l'Ifop. La peau lisse semble encore associée à la séduction tandis que le poil apparaîtrait encore viril et non hygiénique. Avoir des poils quand on est une femme est donc encore compliqué et le choix de s'épiler ou non, un sujet de société.   Avec : - Léa Taieb, journaliste co-autrice de Parlons Poil ! Le corps des femmes sous contrôle (Massot Éditions) - Juliette Lenrouilly, journaliste co-autrice de Parlons Poil ! Le corps des femmes sous contrôle (Massot Éditions) - Christian Bromberger, professeur émérite d'Anthropologie à l'Université d'Aix-Marseille, et auteur de Les sens du poil. Une anthropologie de la pilosité (Éditions Créaphis).   Programmation musicale : ► Le poil - Isabelle Ferron ► Standing Next to Me - The Last Shadow Puppets. 

Nude Podcast
Ondine - La mémoire dans la peau

Nude Podcast

Play Episode Listen Later Jul 9, 2021 17:40


J'ai vécu avec des secrets pendant des années" me confie Ondine Khayat. "C'est comme avoir perçu très tôt l'indicible. Et c'est après que j'ai compris". Née d'une maman française et d'un père libanais et arménien, Ondine grandit dans la culture libanaise. Mais du côté arménien : rien. Un vide, un silence. Une page blanche. Toute son enfance, elle ressent l'émotion assourdissante derrière les silences. Pourtant, elle n'a aucune idée de ce qu'a vécu une partie de sa famille. Ce n'est que bien plus tard qu'elle va assembler les pièces du puzzle et mettre des mots sur son passé familial. Quand la tragédie s'imprime jusque dans les gènes, une histoire sur le traumatisme intergénérationnel. Ondine Khayat est romancière. Son dernier livre, Le parfum de l'exil, est paru aux éditions Charleston

JINS
ÉP 47 : Sexualité des personnes arabes et/ou musulmanes âgées - avec Isabelle WALLACH

JINS

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 36:06


Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd'hui on va casser les codes et déconstruire encore plus de stéréotypes, en abordant le sujet délicat des séniors et de leur sexualité. On va tenter de croiser ça avec les préceptes islamiques et les idées préconçues des cultures arabes. Les gens disent : La sexualité des vieux, c'est dégueuuuuuu. Pourtant, en France, dans les EHPAD, ça joue pas qu'au Scrabble. Les vieux d'aujourd'hui ont connu mai 68… et les 69.  On dit : Les vieux n'ont pas d'activité sexuelle, n'y pensent pas, c'est plus pour eux, ça n'a plus d'intérêt, ça ne marche plus de toutes façons. Ils n'ont plus que de l'affection, au mieux, ils se caressent. De toutes façons ils sont séniles, malades, rabougris.  Voilà, toutes ces pensées traversent nos esprits parce qu'on évolue dans une société âgiste, discriminante face à l'âge. On invente les humains immortels et on lutte contre la mort avec des crèmes et des bras bioniques. Mais alors la nique, non. Les vieux seraient périmés pour avoir une sexualité performante, dans une société qui voue un culte à la jouissance.  Alors, est-ce qu'il y a des places pour des corps marqués par la vie ? Et si on se disait justement que les femmes qui ont passé la période difficile de leur ménopause sont justement libérées du poids de la natalité ? Est-ce qu'au lieu d'imaginer les personnes âgées comme perverses parce qu'elles n'ont plus le droit à la sexualité après l'andropause ou la ménopause, on peut se dire que la sexualité fait partie de leur épanouissement ? Pour en discuter, j'ai l'honneur d'accueillir dans JINS une spécialiste absolue de la question qui nous vient d'outre atlantique, c'est Isabelle Wallach. Elle est Professeure au Département de Sexologie à l'Université du Québec à Montréal. Elle a un PhD d'Ethnologie obtenu à Paris Diderot en 2006. Elle fait partie d'un institut de recherche et d'études féministes, elle enseigne tout ce qui tourne autour de la sexualité, du genre, de l'ethnicité, du capacitisme et bien sûr, du vieillissement. Elle est une experte de la sexualité et relations amoureuses des personnes âgées. Elle a aussi travaillé sur l'expérience du vieillissement chez des femmes et des hommes vivant avec le VIH. On va donc aborder ensemble toutes les facettes de cette sexualité.  « Avec l'âge, arrivent certaines limitations physiques, mais il y a une redéfinition de l'expression sexuelle et une certaine inventivité. Ça peut amener à décentrer la sexualité de la génitalité et du coït. » --- Isabelle Wallach  Si vous voulez bouquiner

Fragîle Porquerolles
Effet-Mer [Fondation Carmignac] – Marie-Joséphine, îlienne du sahel (3/5)

Fragîle Porquerolles

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 8:44


EFFET-MER, Quand le son devient l'image, et l'image devient le sonUne série de portraits sonores proposés par Ingrid Blanchard et Bernard Pesce, En partenariat avec la FONDATION CARMIGNAC pour l'exposition La Mer imaginaireQu'elle nous fascine, nous console, nous effraie ou nous apaise, nous entretenons tous un lien singulier à la mer. Quand la Fondation Carmignac nous a proposé avec Bernard Pesce de réaliser un projet sonore et photographique pour son exposition « La Mer Imaginaire », nous avons plongé, tout ouïe et regards joints, dans cette imaginaire de la mer. L'installation EFFET-MER , mariage du son et de la photographie, interroge le rapport à la mer d'hommes et de femmes insulaires. Je vous propose d'écouter leurs récits et je ne peux que vous inviter à découvrir l'installation complète à la Fondation Carmignac jusqu'à mi octobre. Ils ont choisi de vivre entourés par la mer. Ils la sillonnent, en explorent les profondeurs, la protègent, ou s'en inspirent. A son contact, ils ont grandi, se sont façonnés, transformés. Cette cohabitation quotidienne avec l'univers marin renforce et nourrit le lien qui les unit à l'immensité d'eau qui les entoure et qu'ils sont nombreux à désigner comme leur « deuxième mère ».Ils sont gardien de phare et apnéiste, navigatrice, doyen de l'île, descendant d'immigrés italiens arrivés à Porquerolles par la mer au 19ème siècle, l'une a découvert la mer pour la première fois à 15 ans, un autre cherche à en traduire la luminosité diffuse et pénétrante dans ses peintures.Je leur ai demandé de me raconter « leur Mer imaginaire ». Des récits, des souvenirs, des sensations, des émotions ont émergé de ces rencontres que je vous partage dans cette série diffusé 1 fois par semaine pendant 1 mois.Plongez avec eux quelques minutes dans leur Mer imaginaire… Marie-Joséphine a grandi au Burkina Fasso. Elle se souvient les longues marches des femmes pour aller chercher de l'eau et les hommes creusant la pierre pour la trouver. A 15 ans elle découvre la mer pour la première fois et nous partage son émerveillement face à une telle immensité. Aujourd'hui, Marie-Joséphine vit à Porquerolles entourée par la mer. Pourtant le manque d'eau ne la quitte pas. Elle redoute une prochaine guerre de l'eau. Pour celles et ceux qui auront la chance de voir l'exposition LA MER IMAGINAIRE présentée par la Fondation Carmignac tout l'été et jusqu'à mi octobre 2021, vous pourrez découvrir la silhouette et le visage associé à la voix que venez d'entendre dans l'installation EFFET MER aux côtés d'œuvres plus aquatiques, imaginaires et oniriques les unes que les autres. Les portraits sont également à découvrir sur les sites Instagram et Facebook de Fragîle Porquerolles.

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech
Neo-Commerce et autres chinoiseries

Silicon Carne, un peu de picante dans la Tech

Play Episode Listen Later Jul 2, 2021 53:44


L'immédiateté et la facilité des achats en ligne ont entraîné une croissance massive du e-commerce ces dernières années - et la distanciation sociale et les confinements à répétition de la pandémie n'ont fait qu'augmenter sa popularité.Pourtant quand on regarde de plus près la pénétration du e-commerce aux US, on se rend compte qu'elle n'est encore que de 20% (13% en France).Au cours des 18 derniers mois, les US ont du mal à combler l'écart avec la Chine, où le taux de pénétration du commerce électronique a bondi en 2020 à plus de 50%. Il reste encore beaucoup à faire dans le domaine quand on voit ce qui se passe en Asie et nous ne sommes qu'au début d'un phénomène qui s'annonce déjà comme un tsunami.

Business Secrets
Comment Vendre Du High Ticket

Business Secrets

Play Episode Listen Later Jul 2, 2021 18:22


[Épisode 273] Ma formation gratuite sur les Funnels : https://www.funnels.club   Proposer des High Tickets n'est pas chose facile dans les business en ligne car on peut parfois avoir peur d'être jugé. Pourtant c'est l'effet inverse qui se produit et on a tendance à dévaloriser notre produit et ne pas le proposer à sa juste valeur ... Dans l'épisode 273 de Business Secrets, je vous explique comment vendre du High Ticket pour vous permettre d'être rentable. Retrouvez tous les épisodes par catégories sur remy-jupille.com/podcast

Camille
On ne peut plus rien rire

Camille

Play Episode Listen Later Jul 1, 2021 47:41


Le rire s'appuie bien souvent sur de vieux clichés. Les blagues sur les personnes homosexuelles, noires, arabes, juives ou encore handicapées sont toujours légion. Pourtant, on devrait pouvoir dire que cet humour sur les minorités ne nous fait pas rire, qu'il nous offense même parfois. Et réinventer ainsi de nouvelles manières d'être drôle.Pourquoi est-ce si facile de faire des blagues sur les minorités ? Pourquoi trouve-t-on drôle de rire de l'autre ? Quel est le rôle de l'humour pour les groupes de personnes issues de la même minorité ? À quoi pourrait ressembler l'humour de demain ?Camille Regache explore ces questions avec Nelly Quemener, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication et autrice de « Le pouvoir de l'humour : Politiques des représentations dans les médias en France » (éd. Armand Colin, 2014)POUR ALLER PLUS LOINLes spectacles de l'humoriste australienne Hannah GadsbyCRÉDITSCamille est un podcast de Binge Audio animé par Camille Regache. Cet épisode a été enregistré en janvier 2021 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, musique et réalisation : Solène Moulin. Production : Lorraine Besse. Edition : Sirine Azouaoui, Naomi Titti et Mathis Grosos. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

7 milliards de voisins
7 milliards de voisins - Les comportements virils ont-ils un coût pour la société ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 48:30


Si l'on s'appuie sur les statistiques officielles, la grande majorité des crimes en France sont perpétrés par des hommes. Ainsi 86 % des meurtres sont commis par des hommes, tout comme la quasi-totalité des viols (99%) ou des vols avec armes (95%), une très grande part des accidents de la route mortels (84 %), sans oublier une population carcérale à 96,3% masculine, liste non exhaustive. Au-delà des conséquences pour les victimes et la paix sociale, ces comportements asociaux ont aussi un coût pour la société et l'État. Pourtant, cet aspect est rarement pris en compte dans nos politiques publiques. Comment expliquer cette surreprésentation masculine dans les chiffres de la criminalité ? Retrouve-t-on les mêmes statistiques à l'étranger ? Peut-on parler d'un coût financier de la virilité pour la société ?   Lucile Peytavin, historienne, membre du Laboratoire de l'égalité, association qui œuvre pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Autrice de Le coût de la virilité (Anne Carrière). Un QR de Sarah Cozzolino, notre correspondante à Rio de Janeiro au Brésil. Un pays dont les indices de violence et de criminalité sont d'un autre niveau.  Si le pays représente 3% de la population mondiale, le Brésil est responsable de 15% des homicides dans le monde. Et là-bas aussi, les hommes sont en grande majorité responsables de ces chiffres.  En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot. En France, les femmes représentent seulement 10% des licenciés auprès de la Fédération française de football, même si leur nombre a bondi en 10 ans pour passer de 90 000 en 2010 à 200 000 licenciées en 2020. En Ile-de-France, 95% des utilisateurs des city-stades, sont des hommes. Une initiative portée par une association, «Sine Qua Non FC», vise à encourager la pratique du football par les filles. Elle propose, depuis avril et jusqu'à la fin du mois de juin 2021, des entraînements, deux jours par semaine, sur plusieurs terrains parisiens. Notre reporter nous emmène à un entraînement dans un City Stade du 18ème arrondissement de Paris.   Programmation musicale : ► J'me la pète - TPM ► Kilometre - Burna Boy

Invité Afrique
Invité Afrique - Jean-Pierre Olivier de Sardan: «Il fallait mettre fin à Barkhane d'une façon ou d'une autre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 5:55


Anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur au Lasdel à Niamey, Jean-Pierre Olivier de Sardan est signataire de l'Appel pour une refondation de la politique sahélienne de la France, initié par Oxfam et le CCFD, signé par une vingtaine d'organisations humanitaires et de développement, mais aussi par de nombreux chercheurs et journalistes. Il est également l'auteur d'un article cinglant, « De Barkhane au développement, la revanche des contextes ». Il est l'invité d'Afrique matin, au micro de David Baché. RFI : Dans la tribune dont vous êtes signataire, vous appelez à une « refondation de la politique sahélienne de la France. » Vous constatez notamment « l'impasse » de l'intervention militaire française, dont Emmanuel Macron vient d'annoncer la réduction et la transformation, avec la fin programmée de Barkhane. D'abord, selon vous, la fin de Barkhane, c'est une bonne décision ? Jean-Pierre Olivier de Sardan : Elle était certainement devenue inévitable, parce que Barkhane n'a pas réussi à endiguer la progression jihadiste. Elle est devenue de plus en plus impopulaire à l'intérieur du Mali, même si c'était probablement une intervention assez professionnelle etc. Tout ce qu'on peut dire c'est que sans elle ça aurait été pire, on ne sait pas exactement. Effectivement, il fallait y mettre fin d'une façon ou d'une autre. Vous écrivez que le bilan « plus qu'incertain » de Barkhane est dû à « l'ignorance du tissu social local et à la méconnaissance du terrain. » À quoi faites-vous référence ? Au décalage complet entre une force d'intervention étrangère et les populations locales. Or, l'ennemi que combat Barkhane, le terrorisme jihadiste, c'est un ennemi qui, lui, est beaucoup plus enraciné dans les populations locales, qui joue sur toute une série de facteurs internes aux populations locales, et qui est composé de jeunes qui sont issus de ces populations locales. Il y a peu de cas où une force étrangère peut réussir à mettre fin à une insurrection qui a des racines importantes dans les contextes locaux, ce qui était devenu le cas -même si au début le jihadisme était importé d'Algérie, et importé plus généralement d'ailleurs, il a pris racine dans une partie du tissu social malien. Pourtant les militaires français ont des partenaires locaux : ils travaillent et ont travaillé avec l'armée malienne, mais aussi avec des groupes armés implantés localement, le Mouvement nationale pour la libération de l'Azawad (MNLA) en son temps à Kidal, le Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA) à Ménaka… ces acteurs connaissent le tissu local. Sans même parler des services français de renseignements, qui sont implantés depuis de longues années dans toutes ces zones… Alors là, vous avez touché deux problèmes. Du côté de l'armée malienne, on sait que c'est une armée faillie, en quelque sorte. Elle a beaucoup de dégâts à son passif, par rapport aux populations. C'est une armée qui a été rongée depuis des décennies par la corruption, ça ne date pas d'aujourd'hui ! C'est une armée qui n'est pas fiable en termes militaires, et ce malgré d'innombrables formations qui ont été dispensées par les Américains, les Français, etc. Alors du côté des milices c'est un autre problème. Justement, c'est peut-être plus un problème qu'une solution. L'alliance avec les milices implique qu'on est, sans bien le connaître, dans un tissu local extrêmement compliqué d'antagonismes, d'alliances, de haine, de réconciliation… Si vous parlez des services secrets et des milices, le MNLA a été la grande faillite de la politique de la France par rapport au Mali. La France a cru pouvoir s'allier, à un moment, avec certains indépendantistes touaregs pour récupérer des otages ou pour lutter contre les jihadistes, et c'est l'inverse qui s'est passé avec l'occupation du nord du Mali par les forces jihadistes. Tout ce qui a pu être alliances avec des milices locales, je pense, a été une erreur complète. Et même en ce qui concerne les services secrets, je pense que ça fait longtemps que les services secrets français ont une sorte de complaisance coupable avec les indépendantistes touaregs, et que ça n'a pas été une bonne information pour les politiques français ou pour les dirigeants militaires français. Le refus de Paris de dialoguer avec les groupes jihadistes, alors que les Maliens le souhaitent ouvertement, et que d'autres pays sahéliens peut-être aussi, plus discrètement, ça fait partie des erreurs stratégiques françaises que vous dénoncez ?   Ça fait surtout parti d'une analyse de la situation qui fait qu'une puissance étrangère ne peut pas régler les problèmes à la place des nationaux. De toutes façons, ils n'ont pas attendu, heureusement, l'aval de la France pour ça : il y a un certain nombre de négociations qui se sont faites au niveau purement local, sans que forcément l'État malien soit lui-même un partenaire important ou soit même impliqué. Après, la France peut avoir ses propres positions et penser que toute forme de discussion avec les jihadistes n'est pas bonne, mais ça c'est la position de la France. Elle peut la garder en tant que position française, mais pas l'imposer évidemment au Mali. Vous écrivez aussi que tous les acteurs, nationaux et internationaux, s'accordent à dire que « le volet socio-économique », donc le développement, est la clé, y compris contre l'insécurité. Par contre vous dénoncez des projets « conçus de l'extérieur… »  Oui. Bien évidemment, les opérations militaires ne sont pas la même chose que les opérations de développement, mais ce que je voulais montrer dans cet article, c'était cette caractéristique commune qui est : des politiques élaborées, financées et pilotées de l'extérieur. Et dont il me semble qu'elles ne peuvent pas aboutir à des résultats solides. Le développement lui, a précédé depuis longtemps les problèmes actuels du Sahel, mais on voit bien qu'il continue à être quelque chose qui arrive et se déverse dans les pays comme une rente, dont après chacun peut vouloir sa part, et qui a des effets pervers assez nombreux. Un exemple typique : l'éducation ! Évidemment un investissement décisif pour l'avenir, dans lequel beaucoup d'argent a été dépensé depuis 40 ans : les systèmes d'éducation au Mali et au Niger ou au Burkina Faso sont sinistrés ! C'est un échec à la fois des bailleurs de fonds du développement mais c'est aussi un échec des élites politiques locales. Et alors une fois qu'on a fait ce constat, quelles sont vos recommandations ? Nous autres sommes des diagnostiqueurs, pas des prescripteurs. Mais c'est vrai que, non en tant que chercheur mais en tant que citoyen, il me semble qu'il faut le plus possible privilégier le soutien aux initiatives locales plutôt que la production incessante d'interventions standardisées. Pourtant c'est vous qui parlez d'une armée nationale faillie, des problèmes de corruption, des échecs des élites politiques locales… Est-ce que ce n'est pas ça justement le problème, et du coup est-ce que ce n'est pas un peu risqué ? Tout est risqué dans la situation actuelle ! Alors, tenter de soutenir des initiatives locales, il n'y a pas grand-chose à perdre. Tenter de soutenir des réformateurs internes aux administrations et aux États, tenter d'appuyer telle ou telle expérience, qu'est-ce qu'on a perdre là-dedans ? Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y aura pas de solution qui viendra de l'extérieur.

Le Gratin par Pauline Laigneau
#153 – Patricia Barbizet, l'une des femmes d'affaires les plus influentes au monde – « Être ouvert d'esprit »

Le Gratin par Pauline Laigneau

Play Episode Listen Later Jun 28, 2021 68:55


Aujourd'hui, nous sommes ensemble pour un épisode vraiment spécial. Un épisode que je rêvais d'enregistrer depuis des mois et des mois. Pourtant quel challenge ! Patricia n'aime pas être sous le feu des projecteurs et je crois que cette interview fait partie de ses très rares prises de parole publique.Qui est Patricia Barbizet ?Patricia Barbizet est une personnalité française du monde des affaires. Bras droit de l'homme d'affaires et milliardaire François Pinault pendant près de 30 ans, elle a été directrice générale d'Artémis la holding financière du groupe de 1992 à 2017, présidente du conseil de surveillance de Pinault-Printemps-Redoute de 2001 à 2005, vice-présidente du conseil d'administration de Kering de mai 2005 à décembre 2018 et présidente-directrice générale de Christie's de 2014 à 2016. Elle est également membre de plusieurs conseils d'administration de grands groupes français comme AXA, FNAC, DARTY ou encore Total et a été présidente du fameux club Le Siècle.En d'autres termes, Patricia Barbizet est tout simplement l'une des femmes d'affaires les plus respectées et influentes au monde.Lorsqu'elle rencontre François Pinault, elle est immédiatement séduite par la puissance de sa vision. Un entrepreneur comme on en fait plus dira-t-elle.Aujourd'hui, elle continue à parler de cette rencontre avec la même émotion et explique : « Il donnait le tempo, très rapide, et je mettais en œuvre. ». Mes amis, attendez-vous dans cet épisode à découvrir une femme d'une élégance et d'une humilité tout simplement déconcertante ; comme le sont bien souvent ceux qui n'ont plus rien à prouver.Un dernier mot : écoutez l'épisode jusqu'au bout car les dernières 15 minutes de notre conversation m'ont profondément marquées.Notes et référencesCet épisode est rendu possible grâce au soutien de Cabaïa.Jusqu'au 31.07.2021 Cabaïa offre -10% aux auditeurs du Gratin sur toute leur gamme avec le code "LEGRATIN".1.La News du GratinLa News du Gratin est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur le blog du Gratin !2.Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !3.Des outils efficaces pour votre projet professionnelGROWTH, la 1ère école de la carrière vous apporte des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel et lui donner de l'ambition ! Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail. Découvrez GROWTH !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pasPour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauSur FacebookSur Twitter @plaigneauPrivacy Policy and California Privacy Notice.

Reportage International
Reportage international - New York, bientôt l'Amsterdam de la côte est américaine?

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 2:33


Et si New York devenait l'Amsterdam de la côte est américaine ? Le cannabis y est désormais légal. Il faudra attendre au moins un an et demi avant de voir des commerces ouvrir. Un business qui pourrait rapporter 350 millions de dollars en recettes fiscales annuelles à l'État. Mais cette légalisation ouvre la voie à une nouvelle industrie, elle vise aussi à mettre fin à certaines discriminations.  À Washington Square Park, à quelques mètres des musiciens de rue, ils sont désormais installés à la vue de tous. « Ils », ce sont les fumeurs de cannabis comme Kwan et Banes. « C'est trop bien parce qu'en plus, on est tous les deux dealers aussi et là, on n'a plus à avoir peur des policiers. On peut vendre en paix »,expliquent-ils. En mars dernier, New York est devenu le 15e État à légaliser le cannabis à usage récréatif. Les adultes peuvent acheter, consommer et même faire pousser des petites quantités de marijuana. Techniquement, les licences pour la vente ne seront attribuées que l'année prochaine, mais Kwan sait qu'il peut déjà souffler un peu. Pour lui, comme pour d'autres, cette légalisation est une opportunité. « Je pense que les Noirs devraient se lancer parce qu'on a tellement été criminalisés pour la consommation de cannabis. Donc, mettons de l'argent de côté, prenons une licence et ouvrons des magasins. On fera de grandes choses ! » Permettre aux communautés les plus affectées par la guerre contre le cannabis de bénéficier de ce nouveau marché, c'est justement l'un des volets les plus importants de la nouvelle loi. « Les recherches montrent bien que le cannabis est consommé de façon égale par toutes les communautés. Pourtant, dans l'État de New York, les arrestations pour les délits liés au cannabis visaient en grande majorité les noirs et les latinos. » indique-t-il. En 2019, 95% des arrestations liées au cannabis visaient des Noirs et des Latinos.  Eli Northrup fait partie d'un groupe d'avocats installés dans le Bronx, qui a milité pour que le volet justice sociale soit inscrit dans la loi. « La loi dit que nous n'avons pas seulement besoin de légaliser, dire "ok la marijuana est légale aujourd'hui", mais aussi "dire nous avons besoin de réparer le mal qui a été fait". Une grande partie du texte prévoit que si vous avez une condamnation liée au cannabis, au lieu que ce soit un handicap pour obtenir une licence, c'est un plus ! », avance-t-il. La nouvelle loi prévoit ainsi l'annulation, de façon rétroactive, de toutes les condamnations liées au cannabis. La moitié des licences pour la vente sera notamment réservée aux communautés les plus discriminées. 40% des revenus fiscaux seront réinvestis dans ces quartiers. Pour Melissa Moore, de la Drug Policy Alliance, c'est une victoire importante, même s'il reste beaucoup à faire : « Le fait que des gens n'ont pas pu faire des études, ou avoir accès à des logements ou des emplois stables durant tellement d'années à cause de condamnations, cela a créé un vrai fossé et de vrais problèmes dans de nombreuses communautés à New York. Ce ne sera pas réglé du jour au lendemain. Mais ça met l'accent sur ces problèmes surtout qu'on se remet aussi tout juste du Covid. » Les communautés noires et latinos font effectivement partie des plus touchées par la crise du coronavirus. La légalisation du cannabis devrait permettre la création de dizaines de milliers d'emplois. 

On est fait pour s'entendre
L'amour à sens unique est-il sans espoir ?

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 40:53


On dit souvent qu'il faut être deux pour être amoureux. Pourtant, l'amour à sens unique est réel, et ses relations peuvent se révéler extrêmement puissantes et structurantes dans notre apprentissage de l'amour. Invités : - Sophie Cadalen, psychanalyste et écrivaine - Gilbert Bou Jaoudé, médecin sexologue, directeur scientifique des plate-forme de téléconsultation charles.co et Mia.co (dédiés à la sexualité des hommes et des femmes) Flavie Flament vous propose un magazine qui prend le pouls de la société ! Des sujets qui nous concernent tous, de l'interactivité, du partage, de l'enrichissement, de la bonne humeur... : c'est tout ça « On est fait pour s'entendre ! » Ecoutez On est fait pour s'entendre avec Flavie Flament du 25 juin 2021

Expliquez-nous le monde
Episode 56 : "Omar m'a tuer", dix lettres qui changent tout

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 12:17


“Omar m'a tuer”, ces quelques lettres tracées à l'aide du sang de Ghislaine Marchal il y a 30 ans, appartiennent à l'Histoire. Ces mêmes lettres qui l'accusaient, pourraient bien aujourd'hui innocenter Omar Raddad. Une nouvelle expertise ADN relève les empreintes de quatre hommes non identifiées, ce qui permet à la défense de déposer une requête en révision du procès. Gracié partiellement par Jacques Chirac en 1996, Omar Raddad n'a pas été pour autant acquitté. Pourtant, l'ex-jardinier de la victime n'a jamais cessé de clamer son innocence. On vous explique !

Programme B
Blanc comme neige | Épisode 3

Programme B

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 23:12


Épisode 3 | Le raciste en moiLa blanchité est une structure sociale, mais elle a aussi des effets à l'intérieur de nous. Se rendre compte que des pensées racistes nous traversent, quand on a la prétention d'être un·e allié·e, sensibilisé·e aux luttes des personnes racisées, c'est compliqué, voire douloureux. Pourtant, cet imaginaire raciste est bien ancré en nous et il faut commencer par l'affronter.Qui sont les blancs ? Avec le retour sur le devant de la scène des prises de parole de personnes racisées explicitant, décortiquant et dénonçant le racisme systémique qu'iels subissent, un impensé souvent subsiste : celle de la question blanche.Qu'on l'appelle « identité blanche » ou « blanchité », elle reste un tabou, trop souvent instrumentalisé par une droite radicale qui en a fait son terrain d'expression, rejetant tout discours critique ou analytique.Pourquoi le sujet est-il aussi difficile à aborder ? Et comment sortir de l'illusion qu'être blanc, c'est être neutre face aux questions d'identité ?Ce podcast en quatre épisodes explore comment on devient Blanc·he, comment s'est construite la domination blanche et ce qu'elle nous fait, et surtout se demande ce que les Blanc.hes peuvent faire pour participer à son démantèlement.Aidée par les expert·e·s, chercheuses, chercheurs et militant·e·s, qui pensent ce sujet depuis des années, la journaliste et autrice Claire Richard retrace le cheminement de sa pensée, dans une série réalisée par Adel Ittel El Madani.CRÉDITSProgramme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Ces épisodes ont été produits en juin 2021. Réalisation : Adel Ittel El Madani. Production et édition : Lorraine Besse. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

French Through Stories
28. A man's cub

French Through Stories

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 6:05


Les bébés sont très mignons. Tous les bébés. Je crois que c'est un fait universel. Un bébé moche, ça n'existe pas. Les bébés ont un visage rond, de grands yeux, un petit nez, des oreilles charmantes, des joues rebondies. J'ai lu quelque part que si les bébés sont si adorables, c'est pour qu'on s'occupe bien d'eux. J'ai un neveu qui est tout petit, il apprend à marcher et il ne parle pas encore. Pourtant, il communique très bien ! Un jour, il était assis dans l'herbe avec un autre bébé de son âge. Il a regardé son nouvel ami, il s'est approché de lui en rampant, et il a passé ses bras autour de lui pour lui faire un gros câlin. Le nourrisson a été très surpris, il ne devait pas être habitué à recevoir des câlins d'autres bébés. Et moi, j'étais très fier de mon neveu qui n'avait pas peur de montrer son affection ! J'espère que mes bébés seront aussi mignons !

Les chemins de la philosophie
D'où vient que les courtisans réussissent ?

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 4:04


durée : 00:04:04 - La chronique d'Aurélien Bellanger - par : Aurélien Bellanger - Admissible à l'oral de la Villa Médicis, Aurélien Bellanger fut un temps de ceux qui dînent à l'Elysée... Et il marchait sur des oeufs : ce n'était pas le moment de déplaire au prince ! Pourtant, ça n'a pas fonctionné. Alors pourquoi ce sont les courtisans qui finissent toujours par réussir ?

Choses à Savoir
Pourquoi a-t-on longtemps ouvert une bouteille de Champagne sur les podiums de F1 ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 21, 2021 2:31


Comme les autres sports, la course automobile a ses traditions. L'une des plus connues consiste à asperger les vainqueurs, montés sur le podium, de flots de Champagne. Pourtant en 2021, les lauréats des courses ont toujours droit à leur "douche", mais elle n'est plus au Champagne. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

NOUVEAU MODELE
MAEVA FORET, peut-on s'habiller avec des vêtements responsables quand on fait plus d'un 44 ?

NOUVEAU MODELE

Play Episode Listen Later Jun 9, 2021 47:26


Dans cet épisode je reçois Maeva Foret la créatrice de Bold Shapes, un site commercialisant des marques grandes tailles haut de gamme. Au fur et à mesure des discussions que j'ai pu mener sur ce podcast j'ai réalisé que c'était très très difficile de trouver des vêtements grandes tailles et éco-responsables. Pourtant, près de la moitié des femmes en France font du 42 ou plus. Mais cette exclusion des femmes grosses dans la mode n'est pas surprenante et elle porte un nom, celui de la grossophobie. Pour vous donner un exemple et d'après un article de Marie-Claire, seules 19 mannequins grandes tailles ont foulé les podiums lors de la Fashion Week automne-hiver 2021, toutes capitales confondues. La mode efface les corps gros, et ce dès le stylisme et le patronage. Mais c'est aussi vrai dans la mode éthique… et beaucoup de femmes qui ne font pas entre du 36 et du 40 sont obligées de se tourner vers la fast-fashion. Avec Maeva nous avons parlé de toutes ces problématiques, de son propre rapport au corps, et de la série américaine « This is us ».   Je vous souhaite une très belle écoute ! —— Références :  https://www.boldshapes.co  —— Mixage : Thomas Lenglain