Podcasts about grecs

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Latest podcast episodes about grecs

Podcast Torah-Box.com
'Hanouka - Soyons surnaturels

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 29:20


Quel lien y a-t-il entre 'Hanouka et le courage ? Et entre 'Hanouka et Roch 'Hodech ? Pourquoi les Grecs ont-ils précisément interdit la pratique du Chabbath, de Roch 'Hodech et de la Brit Mila ? Comment ont-ils voulu faire oublier la Torah ? Réponse à travers des propos de Rav Matityahou Salomon et du Avné Eliahou.

Podcast Torah-Box Entre Femmes
'Hanouka #7 : la fête du remerciement !

Podcast Torah-Box Entre Femmes

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 2:46


De quoi les Grecs ont-ils voulu détacher les Juifs, à l'époque de l'histoire de 'Hanouka ? En quoi le fait de remercier Hachem permet-il de reconstruire ce qu'ils ont voulu détruire ?

Question de croire
Est-ce que les Églises prennent le problème du racisme au sérieux?

Question de croire

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 28:19


Est-ce que les Églises prennent le problème du racisme au sérieux?   Le message de Jésus était pour l'ensemble de l'humanité. Alors, pourquoi retrouvons-nous toujours du racisme à l'intérieur de nos Églises? Pourquoi est-ce si difficile de changer ou de voir les choses du point de vue de l'autre?   Dans cet épisode, Joan et Stéphane partagent des expériences d'inconfort, réfléchissent sur nos biais et discutent de la différence entre racisme et racisme systémique.   Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Brian Lundquist, unsplasch.com. Utilisée avec permission.   Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce que les Églises prennent le problème du racisme au sérieux? Bonjour Stéphane. Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes à l'écoute.   Avoir des biais et des préjugés   [Joan] J'ai une anecdote qui me concerne. C'est-à-dire que pour une fois, je me moque de moi-même. J'avais une réunion avec un collègue et pendant la même réunion, je me suis plainte à un moment donné d'un racisme que je considérais résiduel dans la communauté. Et à un autre moment de la réunion, je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai imité une dame d'un certain âge de la bourgeoisie genevoise. Parce qu'elle m'avait parlé, elle m'avait dit « oh, mais enchantée, très bien, très bien ». Et j'avais bien réussi à l'imiter. Ils rigolent un peu, puis le collègue me dit « Ce n'est pas raciste ça, d'imiter une vieille dame bourgeoise genevoise ?». Alors, je ne sais pas. Je suis restée avec cette question, à m'interroger moi-même sur mes propres ressorts un peu racistes, un peu classistes. Est-ce que c'est OK de se moquer des accents bourgeois? Après tout, elle a été élevée comme ça. Une fois, on avait parlé, toi et moi, et tu m'avais dit, c'est vrai que je suis un mec blanc depuis plus de 50 ans, mais je ne l'ai pas choisi. C'est vrai que souvent, quand on est bourgeoise et âgée, ce sont des choses qu'on ne choisit pas vraiment. Est-ce qu'on choisit son accent? Est-ce qu'on doit en changer pour avoir l'air moins bourgeoise ou moins française ou moins autre chose? Probablement pas, finalement. Donc voilà, on a nous-mêmes nos propres biais et ça peut être intéressant d'y réfléchir.   La difficulté avec les pasteurs venus d'ailleurs   [Stéphane] C'est vrai que je n'ai pas choisi d'être caucasien. Je n'ai pas choisi de naître en Amérique du Nord. Comme je dis souvent, si j'étais venu au monde au Burkina Faso, ma vie serait complètement différente. Je crois qu'il y a un peu d'angélisme dans les Églises, dans le sens où on a cette idée que nous sommes une Église universelle, que Jésus accueille tous et toutes et sans distinction. Oui, je suis pas mal convaincu que Jésus-Christ accueille tous et toutes. Le problème, ce sont les gens dans l'Église… c'est malheureusement une autre chose. Qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, les Églises chrétiennes ont un lourd passé colonial. On envoyait des gens avec un message quand même assez clair, vous allez dans des pays sous-développés, vous allez les sortir de leur culture et religion primitive. Maintenant qu'il y a ce qu'on appelle une crise de vocation dans nos Églises, nous avons de la difficulté à trouver des pasteurs occidentaux. On se dit bon, on a été évangéliser les gens là-bas, ben ils vont nous renvoyer des pasteurs. C'est un échange de bons procédés. Et d'un coup, hop, ils sont différents, ils parlent différemment, ils arrivent avec d'autres cultures. Là, ça ne marche pas. Donc, il y a une espèce de pensée magique que le racisme, la discrimination ou du moins l'inconfort n'existent pas. Ce n'est pas vrai.   Prendre le temps de bien se comprendre   [Joan] J'aime beaucoup que tu parles de l'inconfort. Je trouve ça génial en fait. L'inconfort, c'est ce qu'on ressent tous et toutes lorsqu'on est avec quelqu'un de différent. Et c'est ok de ressentir de l'inconfort. Quand c'est quelqu'un qui est dans une situation de vulnérabilité, c'est une personne qui fait déjà beaucoup d'efforts, ce n'est pas ok de lui montrer notre inconfort en fait. Il faut qu'on arrive à trouver d'autres endroits où déposer cet inconfort. Quand c'est quelqu'un qui nous met dans une situation un peu inconfortable, mais qu'elle le fait un peu sciemment et qu'elle le fait depuis une place quand même avec des privilèges, on peut l'interpeller et lui poser la question. Et ça se passe bien souvent. J'anime une petite page Instagram, trois fois rien, sur le ministère que j'ai la bénédiction de vivre depuis trois mois avec des personnes qui sont en situation migratoire, et pour une partie d'entre eux, qui sont en train de s'installer ici en Suisse. Et sur cette page Insta, dont je peux donner la référence si les gens nous écrivent, pas de problème, je racontais qu'à la fin d'une entrevue avec une marraine, donc une dame qui va former un tandem avec quelqu'un qui est arrivé depuis pas longtemps en Suisse, à la fin de la conversation, elle me dit « Mais pourquoi vous dites tout le temps “comme dit” ? » En fait, ça vient de wiegesatack et c'est un alsacisme. En fait, les Alsaciens disent « comme dit » pour dire « comme nous l'avons dit » ou « comme je te l'ai dit » ou « comme ça a été dit ». On dit « comme dit ». Elle me l'a dit comme ça, un peu à brûle pour point, mais avec un sourire et tellement gentiment. Et elle m'a expliqué qu'en fait, ça faisait une heure que je lui répétais « comme dit », « comme dit », « comme dit ». Et puis moi, je n'en avais pas du tout conscience. Donc parfois on est un petit peu inconfortable, notamment parce que c'est une expression qu'on ne comprend pas, qu'on n'est pas sûr de suivre le fil de l'autre. Je me rappelle qu'une fois, je parlais avec un collègue congolais qui s'appelle Moussa et que je salue au passage. Et j'avais besoin d'avoir une réponse à une question. Il me dit « Ah, si, si. Non, non. Voilà! » Voilà, j'avais des réponses, cela dit, mais pas du tout celle que j'attendais. C'est intéressant, parce que des fois ce n'est pas possible. On n'arrive pas à répondre. Il y a une distance culturelle. La question telle que posée ne correspond à rien, cognitivement, de ce que nous on connaît. Et si, sinon, on voit là, c'est une façon très polie de dire, voilà, laisse-moi du temps, je n'y suis pas encore, ta question me surprend, je ne la comprends pas. C'est OK aussi de se prendre ce temps-là. Ça peut éviter des réactions racistes, en fait, de se donner du temps.   Le racisme ethnique dans la Bible   [Joan] Par rapport au racisme, il y a eu un avant et un après pour moi dans ma lecture de la Bible. Et c'est quand j'ai compris que Aaron, le frère de Moïse, avait renvoyé dans le désert les femmes étrangères dans une espèce de recherche de purification ethnique. Vous ne vous marierez pas avec des étrangères parce qu'elles avaient d'autres dieux, elles n'avaient pas un dieu unique ou alors pas le dieu unique tel que le peuple hébreu le comprenait. J'étais saisie d'horreur et je me suis dit, mais quel racisme horrible de prendre des femmes, d'avoir des relations avec ces femmes, même des enfants, et puis d'un seul coup de leur dire « on ne veut pas de vous, on vous renvoie dans le désert ». Qu'est-ce qu'elle peut bien devenir, une femme seule ou plusieurs femmes seules dans le désert, parfois avec des bébés sous le bras? Quel est leur avenir en fait? Je me suis rendu compte que la Bible portait en elle beaucoup d'histoires teintées par ce racisme, ce racisme ethnique, tribal, ce besoin un peu de purification, et tout ça pour honorer Dieu. C'est dur, après, d'en faire quelque chose, de s'en saisir et de s'en dessaisir, d'être loyale; ça, c'est notre épisode de podcast d'il y a deux semaines. Et en même temps, de ne pas tomber dans une sorte de sectarisme, de racisme, quoi.   Tenter de devenir conscient du problème du racisme   [Stéphane] C'est vrai que les écrits bibliques ne sont pas neutres. C'est l'histoire du peuple de Dieu, donc avec tout ce qu'il y a de plus beau et de moins beau. C'est sûr qu'on aime bien le passage de Galates, chapitre 3 : « Il n'y a plus de Juifs, ni Grecs; il n'y a plus d'esclaves, ni libres; ni hommes ni femmes. Nous sommes tous un en Jésus-Christ. » Puis là on dit: “ah que c'est beau”. Mais lorsqu'on y pense quelques secondes, pourquoi l'auteur a-t-il voulu écrire ça? C'est parce que, probablement, il y avait un problème. Probablement, il y avait des gens qui disaient « Ah, eux, ce sont des Grecs; eux, ce sont des Juifs; puis eux, ce sont juste des esclaves; nous, on est libres. » Il y a ces problèmes-là qui sont là probablement depuis le début de l'humanité et l'Église n'y échappe pas; il faut en être conscient. Ça ne veut pas dire qu'on est mauvais, mais lorsque l'on devient conscient du problème, on peut y travailler. L'Église Unie a décidé, il y a quelques années, d'être une église antiraciste. Encore une fois, bravo, mais cette position-là a émergé après que plusieurs personnes aient raconté des histoires vraiment touchantes et très tristes, de racisme et tout ce qui venait avec, de discrimination, de commentaires vraiment pas gentils. L'Église a pris conscience du problème. Elle n'a pas dit qu'on est meilleur, non ça n'existe pas. L'Église a plutôt décidé de dire, oui, nous avons un problème et nous allons y travailler. Nous allons y faire face. Et c'est ça qui est difficile pour une Église, une paroisse, d'être capable de reconnaître notre problème.   Multi culturalité et interculturalité   [Joan] Tu sais qu'en fait, ce verset de Galates 3, mais tu dois le savoir, en tout cas tu l'as appris dans un de tes cours de théologie, se situe dans un contexte de liturgie de baptême. Et du coup, on a commis un petit article, ma collègue Juliette Marchais et moi, collègue qui exerce en Alsace, dans le bouquin Bible, genre et sexualité, ni mâle et femelle, sous la direction de Sébastien Douane. C'est un petit peu notre article qui a donné le nom au bouquin. On a fait un article sur la question des liturgies de baptême. Est-ce que les liturgies de baptême utilisent Galate 3? Et la réponse est non. C'est-à-dire qu'en fait, il en est fait mention parfois dans les marges, ou bien un petit peu. Par exemple, ils disent « il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes un en Jésus-Christ ». Et puis le côté « ni juif, ni grec, ni esclave, ni libre », ça disparaît. Donc c'est intéressant parce que quand c'est utilisé, c'est utilisé de façon tronquée et finalement c'est peu utilisé pour te dire que c'est un verset qui n'est pas du tout consensuel. Comme tu dis, d'un seul coup on le brandit, c'est quand on n'en peut plus. Pourquoi? Parce qu'on n'ose pas assez se confronter à ce verset qui est pourtant riche et autour duquel on peut avoir des discussions franches. Et d'ailleurs, en parlant discussion franche, j'ai remarqué aussi quand je parle avec des gens de multi culturalité ou d'interculturalité, qui sont deux choses différentes. La multi culturalité c'est quand on est dans une communauté ou dans une église avec le grand E, un peu côte à côte. Une fois de temps en autre, on fait un truc ensemble. Ah, c'est super! Une fois par an, on fait le culte avec les Hmongs. Ah, ils préparent des petits nems succulents, c'est formidable et c'est joli, les chapeaux des dames. Et puis après, chacun retourne dans sa communauté, manger ses trucs et porter ses jeans et ses costumes habituels. Ça, c'est multiculturel. On aime bien la différence de l'autre. D'ailleurs, une fois par an, on se prend en photo avec. Interculturalité, c'est plus régulièrement mélanger les choses, les mélanger au risque que des fois ça frotte, ça coince. On recule aussi des fois, ou on avance. Et moi ce que j'ai souvent entendu quand je témoignais un peu de ce que nous vivions dans l'Église réformée francophone de Zurich, où il y a une chorale avec des personnes qui viennent de toute l'Afrique, et puis la communauté est majoritairement blanche avec une chorale majoritairement noire. Donc des fois ça donne lieu à des questionnements, il y a plein de choses qui peuvent se passer. Des fois j'en parlais autour de moi quand j'étais en ministère là-bas. Et il arrivait souvent qu'on me dise « Ah bon? Ah, chez vous, des fois, il y a des tensions, des frottements, des interrogations? Ah, pas chez nous, on a une famille érythréenne et ça se passe très bien. Qu'est-ce qu'ils sont bien élevés, les enfants. La dame, elle aide toujours et le monsieur, il porte les chaises. Ah non, nous, avec notre famille érythréenne, tout va très, très bien. » Ou bien le classique « Oh, on a un réfugié, Bienvenue. » Il s'appelle Bienvenue. Toute la communauté l'aide. On l'invite à manger à tour de rôle, ah non, nous on n'a pas de problème. Et ça, c'est un petit peu la différence entre avoir une famille érythréenne, un réfugié qui s'appelle Bienvenue, ou bien être carrément moitié-moitié. Parce que dès qu'il y a plus de personnes venant d'ailleurs que venant d'ici, ça pose question. Et que ça pose question, c'est OK en fait. Moi, je comprends que ça pose question. D'ailleurs, c'est bien qu'on se pose des questions. Quand on arrêtera de se poser des questions, ce ne sera plus bon. Mais si ça tourne au non-dit ou au conflit, c'est là qu'on se dit, on a du boulot à faire en tant que pasteur. Comme cette anecdote du jeûne fédéral qui m'a été rapportée par un collègue, dans une communauté avec beaucoup de personnes qui venaient d'ailleurs. Pour le jeûne fédéral suisse, d'un seul coup, il y avait surtout des personnes qui venaient d'ailleurs et pas beaucoup de personnes qui avaient l'air de venir d'ici. Et certaines personnes s'en sont émues, en disant: si le jour du jeûne fédéral suisse, il y a plus de personnes qui viennent d'ailleurs que de personnes qui viennent d'ici, c'est mal parti. Ce n'est ni mal parti ni bien parti, c'était comme ça cette année-là. Et ce sera peut-être différent l'année suivante. Finalement, ce qui est sûr, c'est que le racisme, c'est pénible. C'est pénible pour tout le monde, même pour ceux qui sont un peu racistes ou qui ont du mal avec les questions de multi-culturalité, pour eux c'est pénible. Mais en même temps, c'est lorsqu'il n'y a que des personnes de la même origine qu'il n'y a pas de racisme à l'Église. Finalement, le racisme, c'est quoi ? C'est l'expression d'une multi-culturalité, c'est l'expression d'une communauté qui est en mouvement, c'est l'expression de choses qui sont en train de changer. C'est ce qu'on appelle le point noir sur la feuille blanche. Sur une feuille blanche, on ne voit qu'un point noir, mais ça veut dire qu'il y a un point noir, et ça, c'est cool. Le racisme, c'est l'expression d'un changement, c'est l'expression d'un déplacement. Et c'est vrai que nous, en tant que ministre du culte, on a un rôle à jouer là-dedans, puis toute la communauté aussi.   Racisme et racisme systémique   [Stéphane] En Amérique du Nord, pas juste aux États-Unis, au Canada aussi, il y a eu pendant longtemps des lois qui divisaient les personnes afro-descendantes des Caucasiens. Et ces lois sont disparues pour trois quarts de siècle, au moins, tout dépendant des endroits. Ceci dit, dimanche matin, à l'église, c'est encore le moment de la semaine, l'endroit où la société est la plus ségrégationnée. Même si c'est accepté, même si au travail, on peut avoir des gens de différentes origines, de différentes cultures, on dirait que le dimanche matin, on va à une église blanche, on va à une église latino. Je peux comprendre un certain sentiment de tribalisme, dans le sens où on veut être entouré de gens qui me ressemblent, qui sonnent comme moi, qui ont les mêmes référents, mais en même temps, ce n'est pas la société dans laquelle on vit. On dirait qu'on essaie de créer comme un espace parallèle. OK, quand je vais à l'épicerie, je suis entouré de gens un peu différents, mais dans mon Église, ah là, là, on est tous des Québécois, cinquantenaires, tous pareils. Mais c'est à ce moment-là, moi, je trouve que l'Église perd sa pertinence. Si on n'est pas intégré dans notre société, si on n'est pas prêt à faire face justement à ces défis, c'est sûr que c'est désagréable. Personne ne veut se faire confronter, personne ne veut se faire dire « ben ça c'est peut-être une pratique raciste ». Depuis quelques années, un des grands débats qu'on a ici, c'est la différence entre le racisme et le racisme systémique. Il y a le racisme, les gens vont faire un propos raciste, et le racisme systémique. Les gens comprennent ça comme plus systématiquement. Non, c'est le système qui est raciste, c'est le système qui est brisé. Lorsqu'on prend pour acquis que tout le monde fonctionne selon les valeurs occidentales, c'est ça qui est normal, c'est ça qui est attendu. Et lorsque quelqu'un vient d'un autre pays et se comporte différemment, on ne l'engage pas pour un boulot ou pour n'importe quoi. Là, c'est le système qui est vicié. Juste un exemple, on a des comités comme toutes les Églises. On remarquait qu'il y avait des appels pour participer à des comités et qu'il n'y avait pas d'Autochtones qui portaient leur candidature. Quelqu'un a eu la brillante idée d'aller voir les communautés autochtones. Il a dit, mais qu'est-ce qui ne fonctionne pas? Est-ce que c'est une question de langage? Ils ont dit, ben, pas vraiment. Nous, dans notre culture, personne ne va se porter volontaire. C'est les anciens qui se rassemblent, qui disent, telle personne, je pense qu'elle serait bonne pour cette position-là. Donc, il y a eu un changement. Quelque part, le modèle qu'on avait, c'était le modèle blanc occidental. On était confrontés à un certain racisme dans le sens où le système prenait pour acquis que nos valeurs étaient les valeurs de tout le monde. Et on a été confronté à ça et on a réfléchi. Mais c'est sûr que ce n'est pas plaisant de se faire dire que le système dans lequel nous on évolue très bien, ça va bien, tout va bien, moi je suis un homme caucasien, tout le monde m'écoute. Mais il y a des gens qui souffrent de ça, des gens qui souffrent du fait qu'ils sont nés sur un autre continent, qui ont un nom à consonance entre guillemets « étrange » et n'ont pas les mêmes chances que moi, c'est sûr que c'est difficile à accepter.   Les Églises identitaires   [Joan] C'est bien que tu parles des églises issues de la migration comme ça, parce que je me rappelle pendant mes études de théologie, notamment pendant les journées doctorales de la faculté de théologie de Strasbourg, qui étaient obligatoires à un certain nombre d'heures quand on était en doctorat. Il y avait eu une période où il y avait énormément de réflexions autour des Églises ethniques ou bien affinitaires. Puis après, il y a eu le mot afropéenne, des Églises afropéennes. Alors, entre-temps, on a rediscuté ce mot. Des Églises identitaires aussi. À un moment donné, être d'une culture ou d'une nationalité, c'était être identitaire. Mais moi, ça m'amuse beaucoup parce que y a-t-il une église qui ne soit pas identitaire? Parfois, on a des Églises multi-identitaires. J'ai un collègue en Grande-Bretagne qui m'expliquait qu'il sert dans un consortium de trois paroisses. Je ne me rappelle plus très bien des détails, mais une, c'est méthodiste anglicane, l'autre, c'est méthodiste je ne sais plus quoi, et la troisième, ça s'appelle église œcuménique parce que c'est une période où plusieurs courants se sont mis ensemble pour créer un courant œcuménique. Et il semblerait que ce soit pareil en Suède aussi, maintenant il y a de plus en plus d'Églises post-confessionnelles qui s'appellent œcuméniques et qui ont toutes sortes de marqueurs identitaires à l'intérieur. Donc, finalement maintenant on a des Églises multi-identitaires aussi, mais néanmoins elles restent identitaires. Et donc se pose un petit peu la question de comment peut-on imaginer une Église qui, dès le départ, semble assez multi-identitaire pour que, quand on y arrive, on n'ait pas l'impression d'être invité dans la tribu de l'autre? Ça, c'est intéressant parce que c'est une question qui part de beaucoup de privilèges aussi, par exemple des privilèges blancs. On va dire oui, moi je vais dans une Église noire et puis je ne sais pas trop où m'y mettre. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas leur objectif que tu te sentes spécialement accueilli, selon certaines communautés. Moi par exemple, quand j'étais à New York, dans l'une des communautés noires de Harlem. Ils m'ont dit très clairement qu'ils ont un quota. Ils prennent 25 Blancs, pas plus. Sinon, leurs cultes ne sont pas intéressants. Ils ont l'impression d'être scrutés. Puis les Blancs, ils n'ont pas les us et coutumes. Ils ne chantent pas, ils ne dansent pas. On m'a bien expliqué qu'il se trouvait qu'étant ministre, j'étais acceptée, mais alors du bout des doigts, vraiment. Je comprends leur perspective. Est-ce que c'est du racisme? Ils veulent pouvoir vivre leur expérience de culte noir, afro-gospel, puis c'est tout. Nous, par contre, si on fait ça depuis la place de privilège qu'on a et qu'on disait, oui, non, mais alors s'il y a des gens qui viennent d'autres cultures, voilà, ça allait nous déranger, ça ne va pas du tout, parce qu'on parle depuis une autre place, quoi. Mais on fait bien sentir souvent aux gens qu'ils n'ont pas les codes, qu'on le veuille ou non. Moi, je me rappelle d'un culte où était venue une famille pentecôtiste et la dame s'était bien habillée. Elle était canon belle, elle avait un chapeau et tout. Et à chaque fois que le pasteur disait quelque chose, elle disait « Amen! Alléluia! ». Je ne sais pas, on n'a pas eu l'intelligence collective de le faire aussi un petit peu, pour qu'elle se sente à l'aise et elle n'est plus revenue. Ce sont des détails. On dirait que c'est anecdotique mais en fait, ça veut dire beaucoup. Comment est-ce qu'on peut faire pour que dans nos cultes, tout un chacun trouve un petit quelque chose où ils se disent « ah, mais là je suis à la maison ». C'est ce petit quelque chose qui fera de nous, individuellement et collectivement, des communautés en marche vers l'antiracisme. Ça ne se décrète pas d'être antiraciste, ça se vit en fait. Et c'est très, très compliqué parce que moi je peux penser que je suis antiraciste, mais en fait j'imite les accents des autres des fois un petit peu de façon… et puis on peut penser qu'on fait un culte panafricain, j'ai fait ça aussi des cultes panafricains. Pendant les réunions de préparation du culte panafricain, quelqu'un a dit: ce serait quand même bien qu'il n'y ait pas trop de viande. Du coup, on a fait un buffet avec pas trop de viande et on a pu jeter la moitié du buffet parce que la plupart des personnes qui étaient là trouvaient qu'un culte panafricain où on célèbre l'Afrique, on mange de la viande. C'est hyper intéressant parce qu'on va cumuler des expériences, des échecs, des réussites. Il faut absolument que l'on continue, qu'on insiste, qu'on persévère et qu'on ait des lieux où on peut se raconter un peu tout ça. Des lieux qui incluent des personnes concernées dans nos démarches antiracistes. Parce que comme tu l'as dit avec l'anecdote des délégués de la communauté d'une autre culture ou de différentes cultures. Si on met en place des protocoles, mais qu'on n'inclut pas les personnes concernées dans nos protocoles, on va forcément viser à côté, comme tu l'as dit. Pour moi, ce sont des chantiers, des idées, des impulsions, et j'aimerais tellement qu'il y ait plus d'endroits où on puisse partager ça.   Accepter l'inconfort   [Stéphane] J'ai trouvé une expression que j'aime bien: l'inconfort universel. Que tout le monde se sente inclus et en même temps inconfortable, à peu près au même niveau. Je te donne un exemple. Il y a quelques semaines, on m'a invité à un culte. Toutes les personnes qui étaient là étaient des gens d'origine du Cameroun. Je n'avais pas de référent culturel pour la majorité des choses. Je ne connaissais pas les cantiques, la façon d'organiser le culte n'était pas celle que je connais. Mais pour moi, ce fut une belle expérience parce que, un, ils m'ont invité, ils m'ont très bien accueilli, et deux, j'ai découvert quelque chose. J'ai surtout eu le rappel que les blancs sont coincés, parce que, oui, c'était top énergie, l'essence de la célébration. Je me suis dit, oui, mais c'est vrai: pourquoi chez nous, c'est toujours de la musique solennelle? Il faut toujours se concentrer et être sobre, alors que c'est supposé être un jour de célébration? Je ne dis pas nécessairement que c'est mieux, mais j'ai été confronté à mes préjugés, à mes façons de faire. Je me suis remis en question. Je n'ai pas blâmé cette communauté-là pour ce qu'elle faisait. C'est moi qui me suis remis un peu en question, qui ai essayé de grandir, qui ai essayé d'évoluer comme fort probablement, j'espère, ces personnes-là font la même chose lorsqu'elles sont confrontées à d'autres réalités. Je pense que c'est ça l'espoir, lorsqu'on accepte que ce soit différent, lorsqu'on accepte que ce soit peut-être inconfortable. Lorsqu'on accepte que l'autre soit sûrement inconfortable, comment se rejoindre, comment se respecter tout en demeurant soi-même et en essayant de voir la façon dont l'autre voit les choses, je pense que c'est un bon début.   Conclusion   [Joan] Et encore une fois, Amen! Racontez-nous vous aussi vos expériences, si vous êtes d'accord, d'interculturalité inconfortable ou confortable. Dites-nous un peu comment vous vivez les choses, ça nous intéresse, écrivez-nous. [Stéphane) Écrivez-nous questiondecroire@gmail.com.  Merci beaucoup à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui nous permet d'être diffusés sur beaucoup de plateformes. Merci à Réforme.net aussi. Merci à toutes les personnes qui laissent un commentaire, un pouce en l'air, une évaluation. C'est toujours bon pour le référencement. Merci surtout à toi, Joan, pour cette conversation. À bientôt. À bientôt.  

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Retrouvez la matinale de Tocsin présentée par Clémence Houdiakova tous les jours, de 7 h 30 à 9 h 30.Au menu :00:00 Introduction et flash info02:00 “Que signifie être souverain au XXIème siècle?” Le débat organisé par “Le Nouvel Essor Français”

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Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 1:53


Lever la main pour saluer est l'un des gestes humains les plus universels, et pourtant son origine est bien plus ancienne qu'on ne l'imagine. Ce geste remonte à l'Antiquité, quand montrer sa main ouverte signifiait : « Je ne porte pas d'arme ». Dans les sociétés guerrières, qu'il s'agisse des Grecs, des Romains ou de nombreux peuples nomades, approcher quelqu'un impliquait toujours un risque. En levant le bras, paume visible, on prouvait instantanément ses intentions pacifiques. C'était un signe de non-agression, devenu peu à peu symbole de respect et de reconnaissance. Dans la Rome antique, on utilise le salut de la main dans les rassemblements politiques ou militaires pour manifester son soutien ou pour adresser un salut formel. Avec le temps, ce geste s'adoucit, se standardise et devient un signe de politesse dans de nombreuses cultures.Ce geste connaît des variantes. Lever la main peut être un simple signe de reconnaissance à distance, un moyen d'attirer l'attention ou un salut plus cérémonial. Sa valeur principale reste néanmoins la même : montrer que l'on vient en paix, montrer quelque chose d'ouvert, de visible, d'honnête. Parce qu'il peut être exécuté sans contact et est compréhensible instantanément, ce salut s'est répandu dans de nombreuses civilisations.La poignée de main, elle, possède une origine voisine mais une fonction légèrement différente. On la retrouve en Europe dès le Moyen Âge : lorsque deux individus se rencontraient, ils saisissaient réciproquement leur main droite – la main de l'épée – pour confirmer qu'aucun ne tenterait d'attaque surprise. Le geste permettait aussi de vérifier qu'aucune dague n'était dissimulée. Cette idée de sécurité partagée a donné naissance à une autre dimension : la confiance. Au fil du temps, la poignée de main est devenue un rituel d'accord, un moyen de conclure un pacte ou un engagement verbal entre deux personnes.La comparaison révèle donc un point essentiel. Lever la main est un geste à distance, accessible, rapide, exprimant la non-agression et la reconnaissance mutuelle. Il suffit de le voir pour en comprendre le sens. La poignée de main, en revanche, implique un contact physique, une proximité et une dimension contractuelle plus forte. Elle scelle quelque chose, qu'il s'agisse d'une rencontre, d'un accord ou d'un respect mutuel plus affirmé.En résumé, lever la main est un héritage symbolique de sécurité visible ; se serrer la main est une version plus intime et engageante du même principe. Ensemble, ces gestes racontent comment les humains ont transformé la méfiance primitive en rituels sociaux de confiance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cuisinons l'histoire
Comment la France est devenue le pays du vin ?

Cuisinons l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 16:08


Les Français et le vin : une histoire qui dure depuis des millénaires. Notre pays est le premier producteur de vin dans le monde avec plus de 200 cépages différents. Cette passion viticole remonte à l'Antiquité quand les Grecs introduisent la vigne en Gaule, du côté de Marseille, vers 600 avant JC. Cuisinons l'histoire explore les origines du précieux nectar sur notre territoire et retrace l'évolution qui a conduit la France à devenir une véritable référence viticole.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la statue d'un champion grec fut-elle jugée pour meurtre ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 2:42


Théagène de Thasos est l'un des athlètes les plus célèbres de la Grèce antique. Né vers le Ve siècle avant notre ère sur l'île de Thasos, il incarna la force et la gloire des jeux panhelléniques. Champion de boxe, de lutte et du pancrace – ce sport violent mêlant les deux – il aurait remporté plus de 1 400 victoires, un record mythique. Vénéré de son vivant, il devint une véritable légende après sa mort… au point que sa statue elle-même finit par être accusée de meurtre.L'histoire, rapportée par l'écrivain grec Pausanias dans sa Description de la Grèce, relève autant du mythe que du fait divers antique. Après sa mort, les habitants de Thasos érigèrent une statue à l'effigie de Théagène pour honorer sa mémoire. Mais un rival malveillant, rongé par la jalousie, venait chaque nuit la frapper de coups. Un soir, la statue, arrachée de son socle, tomba sur lui et l'écrasa. Le lendemain, on retrouva le corps sans vie de l'homme sous le bronze du héros.À cette époque, dans la culture grecque, même les objets pouvaient être considérés comme responsables d'un crime. Les tribunaux appliquaient un principe religieux : tout meurtre, qu'il soit commis par un humain, un animal ou même un objet, souillait la cité et devait être expié. La statue de Théagène fut donc traduite en justice, reconnue coupable d'homicide et… condamnée à l'exil. On la jeta à la mer pour purifier la ville.Mais la légende ne s'arrête pas là. Peu après, Thasos fut frappée par une terrible sécheresse. Les habitants, désespérés, consultèrent l'oracle de Delphes. La Pythie leur annonça que leur malheur provenait de l'injustice commise envers Théagène. Aussitôt, les Thasiens repêchèrent la statue et la replacèrent dans un temple. Dès lors, disent les récits, la prospérité revint sur l'île.Ce procès insolite illustre la manière dont les Grecs anciens concevaient la justice et le sacré. Pour eux, la frontière entre l'humain et le divin était poreuse : un héros, même mort, restait porteur d'une force surnaturelle. Punir la statue de Théagène, c'était apaiser une faute morale et religieuse ; la réhabiliter, c'était restaurer l'harmonie entre les hommes et les dieux.Ainsi, la statue de l'athlète devint bien plus qu'un monument : elle symbolisa la puissance, la jalousie, la justice et la croyance que, dans le monde grec, même le bronze pouvait être jugé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Que reste-t-il du terrorisme djihadiste international?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 19:32


(00:00:40) Que reste-t-il du terrorisme djihadiste international ? (00:09 :33) La science avance pour aider à mieux surmonter les traumatismes (00:14:22) La moitié des jeunes Grecs partis pendant la crise sont de retour

Choses à Savoir
Pourquoi Chypre est-elle divisée en deux ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:41


Chypre est aujourd'hui l'un des rares pays d'Europe encore coupé en deux, séparé par une ligne de démarcation surnommée la « ligne verte ». Pour comprendre cette division, il faut remonter à l'histoire mouvementée de cette île stratégique, située entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.Jusqu'en 1960, Chypre était une colonie britannique. Mais après des années de tensions, Londres accorde l'indépendance à une République de Chypre censée unir ses deux principales communautés : les Chypriotes grecs (majoritaires, environ 80 %) et les Chypriotes turcs (environ 18 %). L'équilibre est fragile. Les premiers rêvent souvent d'énosis, c'est-à-dire le rattachement à la Grèce, tandis que les seconds craignent cette domination et défendent l'idée d'un partage, voire d'une union avec la Turquie.Très vite, le jeune État s'enlise dans les conflits communautaires. En 1963, les affrontements éclatent entre les deux populations. Les Chypriotes turcs se regroupent dans des enclaves protégées, tandis que les forces britanniques et les Nations unies établissent une zone tampon, une bande de terrain traversant Nicosie, la capitale. Cette frontière provisoire deviendra, au fil des ans, une cicatrice durable.Le tournant majeur survient en 1974. Un coup d'État mené par des nationalistes chypriotes grecs, soutenus par la junte militaire au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but d'unir Chypre à la Grèce. En réponse, la Turquie intervient militairement, invoquant son rôle de puissance garante prévu par les accords d'indépendance. Son armée débarque au nord de l'île et prend rapidement le contrôle d'environ 37 % du territoire. Des dizaines de milliers de personnes fuient de part et d'autre : les Grecs au sud, les Turcs au nord.Depuis, l'île reste divisée. Au sud, la République de Chypre, reconnue internationalement et membre de l'Union européenne depuis 2004. Au nord, la République turque de Chypre du Nord, proclamée en 1983, mais reconnue uniquement par la Turquie. Entre les deux, la zone démilitarisée contrôlée par l'ONU, longue de 180 km, matérialise la séparation.De nombreux pourparlers de paix ont tenté de réunifier l'île, notamment sous l'égide de l'ONU et de l'Union européenne, sans succès durable. Aujourd'hui encore, Chypre symbolise la fracture géopolitique entre le monde grec et le monde turc, une division née d'un conflit ethnique et politique, figée depuis un demi-siècle — au cœur même de la Méditerranée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les chemins de la philosophie
La technique entre les mains des philosophes : Une continuité entre artisanat et art ? L'intuition des Anciens

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 58:32


durée : 00:58:32 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - Si l'on oppose spontanément l'art et l'artisanat, cette distinction n'a rien d'évident. Pour les Grecs anciens, l'art et l'artisanat étaient abordés par le même mot, la "technè". Pour autant, les philosophes grecs introduisaient d'autres catégories d'appréciation. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Fabienne Baghdassarian Maître de conférences en histoire de la philosophie ancienne à l'université de Rennes, spécialiste d'Aristote et de la tradition aristotélicienne.; Nicolas Le Merrer Maître de conférences en philosophie ancienne et philosophie politique, responsable du département de philosophie à l'université de Brest

Radio foot internationale
Ligue des Champions : suite et fin de la 3è journée, le débrief

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 48:28


Radio Foot revient en direct à 21h10 T.U. La soirée de Ligue des champions passée au crible. Avec un focus particulier sur Sporting-Marseille, Monaco-Tottenham, Francfort-Liverpool et bien sûr l'affiche de gala entre les Merengues et la Juventus Turin. Nous abordons aussi la 3è journée de Ligue Europa, à l'aune des rencontres entre Lille et les Grecs du PAOK, et celle entre l'OL et les Suisses de Bâle. Pour débattre avec Sophiane Amazian : Cherif Ghemmour, notre confrère de RFI Manu Terradillos, et Nabil Djellit. Technique-réalisation : Laurent Salerno, coordination : Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Ligue des Champions : suite et fin de la 3è journée, le débrief

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 48:28


Radio Foot revient en direct à 21h10 T.U. La soirée de Ligue des champions passée au crible. Avec un focus particulier sur Sporting-Marseille, Monaco-Tottenham, Francfort-Liverpool et bien sûr l'affiche de gala entre les Merengues et la Juventus Turin. Nous abordons aussi la 3è journée de Ligue Europa, à l'aune des rencontres entre Lille et les Grecs du PAOK, et celle entre l'OL et les Suisses de Bâle. Pour débattre avec Sophiane Amazian : Cherif Ghemmour, notre confrère de RFI Manu Terradillos, et Nabil Djellit. Technique-réalisation : Laurent Salerno, coordination : Pierre Guérin.

Partir
Du burnout à suivre ses rêves : Erasmus en Grèce et voyage en Australie - Marina

Partir

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 43:07


Et si tu osais tout plaquer pour vivre ton rêve ? Dans cet épisode, on suit le parcours de Marina, étudiante partie en Erasmus en Grèce, entre feta, soleil et réalités moins connues, avant de s'envoler vers l'Australie pour vivre de sa passion : la musique !Marina nous raconte ses galères, ses découvertes, ses moments de doute et surtout, cette envie de ne plus écouter les autres et suivre sa propre route surtout après avoir fait un burnout. Au programme :- Les coulisses d'un Erasmus en Grèce – les études, la bouffe, la mentalité des Grecs, les bons côtés (et les moins glamour qu'on ne voit pas sur Insta).- Le grand saut en Australie – comment elle a osé tout quitter pour créer, chanter, vivre libre.- Des réflexions sincères sur le fait d'oser, de se tromper, de recommencer… et d'assumer sa vie à 100 %.Un épisode qui sent la mer Égée, les soirées guitare au bord du feu, et les décisions qui changent tout.Si toi aussi t'as déjà rêvé de partir, de tout recommencer ailleurs, ou simplement d'écouter une belle histoire vraie, cet épisode est pour toi.Bonne écoute ! Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met 5 étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐Infos utiles :Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcastDisponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partirEt sur YoutubeSi cet épisode t'a plu, tu devrais aussi aimer :Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Colloques du Collège de France - Collège de France
Colloque de rentrée 2025 - Une histoire de l'intelligence est-elle possible ? - Les Grecs et leur « miracle » : ce que l'intelligence fait à l'histoire et retour

Colloques du Collège de France - Collège de France

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 36:20


Collège de FranceAnnée 2025-2026Colloque de rentrée 2025 - Une histoire de l'intelligence est-elle possible ? - Les Grecs et leur « miracle » : ce que l'intelligence fait à l'histoire et retourVinciane Pirenne-DelforgeProfesseur du Collège de FranceRésuméLa plupart des ouvrages traitant de l'intelligence, quel que soit le profil de leur auteur, font un détour par les Grecs, fût-il bref. La place des philosophes grecs – ces « professionnels de l'intelligence » – dans le bagage culturel européen explique pour partie un tel passage obligé. C'est aussi l'un des effets persistants du prétendu « miracle grec » qui, même battu en brèche par les historiens, continue d'innerver une certaine représentation de la Grèce antique, voire sa récupération. Dans les limites de cette présentation, il s'agira de convoquer des traditions narratives, notamment poétiques, pour rendre compte de la complexité des formes de ce que nous appelons « intelligence » dans une culture censée en avoir dessiné la scène primordiale.

Les histoires de 28 Minutes
Arrivée de Shein en France, armée américaine, Bad Bunny… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 46:18


L'émission 28 minutes du 04/10/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Juan Jose Dorado, correspondant espagnol à Paris, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise, ainsi que le dessinateur de presse Eric Truant. Du web aux grands magasins : le géant de l'ultra fast fashion Shein provoque une levée de boucliersDès le mois de novembre, la France pourra se targuer d'une première mondiale dans le secteur de la mode : Shein, marque hégémonique et emblématique de la fast fashion, va investir le BHV à Paris et les Galeries Lafayette de plusieurs villes françaises. Cette annonce a fait bondir le monde du textile autant que les associations de défense de l'environnement qui voient d'un mauvais œil l'arrivée pérenne de Shein en France. Cette marque est notamment sous le feu des critiques pour l'impact écologique désastreux de son modèle ainsi que l'exploitation de ses travailleurs, qui lui permet de proposer des prix défiants toute concurrence. Donald Trump instrumentalise-t-il son armée à des fins politiques ?"Si vous n'aimez pas ce que je dis, vous pouvez quitter la salle. Bien sûr votre grade et votre avenir en dépendent." Cette plaisanterie de Donald Trump aura provoqué quelques rires jaunes chez les 800 généraux de l'armée américaine réunis le 30 septembre à Quantico, dans l'État de Virginie. L'ampleur sans précédent de cette réunion laissait présager des annonces de taille. Mais Pete Hegseth, secrétaire d'État à la Défense, et Donald Trump se sont succédé sur scène pour délivrer quelques mesures sur la forme physique et la pilosité faciale des soldats. Ce discours était surtout l'occasion de s'attaquer aux”démocrates de gauche radicale", et contre qui l'armée doit se préparer à mener "une guerre de l'intérieur". Une volonté de mobiliser l'armée sur le sol américain qui va dans la droite ligne du déploiement de la Garde nationale à Los Angeles ou Washington. Donald Trump utilise-t-il l'armée américaine pour servir son idéologie ? Nous recevons la journaliste Stéphanie Duncan qui publie “Espions en guerre” aux éditions Tallandier. Elle y dresse le portrait de 16 femmes et hommes aux vies secrètes et palpitantes. De Marthe Richard, prostituée, aviatrice et espionne française pendant la Première Guerre mondiale à Ashraf Marwan, considéré comme le plus grand espion du XXe siècle. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins grecs, qui ont mis leur pays à l'arrêt ce mercredi 1er octobre en appelant à la grève générale. Leur mécontentement est dirigé contre un projet de loi qui prévoit la possibilité d'instaurer des journées de 13 heures pour les travailleurs. Une mesure qui a provoqué l'ire de l'opposition de gauche et des syndicats, alors que les Grecs travaillent en moyenne 4 heures de plus par semaine que leurs voisins européens. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine au chanteur porto-ricain Bad Bunny. Ce dernier a été choisi pour animer la mi-temps du Super Bowl 2026, la grand-messe du sport américain. Mais la présence de la star mondiale du reggaeton, opposant notoire à la politique de Donald Trump, a suscité de vives réactions du côté des influenceurs MAGA, qui le dépeignent comme un artiste "démoniaque".Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision saoudienne et son “Riyadh Comedy Festival 2025” qui court jusqu'au 9 octobre. De nombreux humoristes américains y sont présents comme Dave Chappelle, Kevin Hart ou encore Pete Davidson. Ils auraient tous reçu un chèque de 100 000 dollars pour leur participation, à condition de ne pas critiquer le régime en place. Natacha Triou nous invite à méditer sur notre crainte de l'avenir, qui traverse en réalité tous les siècles. Cette peur pourrait même avoir des vertus et empêcher le pire. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 octobre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, les soldats grecs mangeaient des oignons avant les batailles pour être plus forts.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 3:23


Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.

L'Histoire nous le dira
Pourquoi la France s'appelle la France ? | HNLD Short # 118 #shorts #france

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 1:14


La France, avant, on l'appelait la Gaule, et elle était était habitée par les Celtes, les Aquitains, les Belges, les Ibères et les Ligures, chacun ayant son mode de vie, sa langue, ses coutumes, etc. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Montage: Diane Artémis Production | artemisproduction.framer.website Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Depuis quand la France s'appelle-t-elle la France ? Par L'équipe Ça m'intéresse, 19 juillet 2024 https://www.caminteresse.fr/histoire/depuis-quand-notre-pays-sappelle-t-il-la-france-108800/ Pourquoi la France s'appelle-t-elle la France ? Marie-Françoise TOURET, 28 mars 2022 https://revue-acropolis.com/pourquoi-la-france-sappelle-t-elle-la-france/ Pourquoi les Grecs continuent-ils à appeler la France : Gaule. Y a-t-il d'autres pays ou langue qui nomment ainsi la France ? Quora https://fr.quora.com/Pourquoi-les-Grecs-continuent-ils-à-appeler-la-France-Gaule-Y-a-t-il-dautres-pays-ou-langue-qui-nomment-ainsi-la-France Pourquoi la France s'appelle la France? https://pourquoiducomment.fr/pourquoi-la-france-sappelle-la-france Quand la France a-t-elle commencé ? Michel Feltin-Palas, 18/04/2021 https://www.lexpress.fr/culture/quand-la-france-a-t-elle-commence_2148781.html?cmp_redirect=true Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #france

Version Longue #RFMStrasbourg
Le coup de coeur de Stéphanie: Sacrés dieux grecs

Version Longue #RFMStrasbourg

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 1:25


Le coup de coeur de Stéphanie: Sacrés dieux grecs

Könyves Magazin
Grecsó Krisztián - Ezt senki nem mondta #III./2.

Könyves Magazin

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 76:08


Itt az Ezt senki nem mondta! harmadik évada! Grecsó Krisztián Apám üzent című nagyregénye az életmű egyik fontos mérföldköve, amiben a szerző saját édesapjának állít emléket. Ezt a történetet és a Grecsó család legendáriumának több történetét ismerve arra voltam kíváncsi, mit hozott magával, mit tagadott meg miután ő maga is apa lett. Mekkora a távolság a falu és a főváros között és mit szól egy apa, aki mindent megtett azért, hogy eljöjjön valahonnan, ahol a lánya talán egy napon épp otthonra találhat.  Az Ezt senki nem mondta! főtámogatója az Erste, mert tudják, hogy a szülővé válás rengeteg örömmel, de legalább ennyi kérdéssel is jár legyen szó akár a pénzügyekről, vagy a gyerek nevelésről. Ezekre közösen, egymás történeteiből erőt merítve könnyebb választ találni. Higgy magadban! Az Erste már hisz benned. Hallgasd meg az Ezt senki nem mondta! első és második évadát a Könyves Magazin podcast csatornáján és olvass tovább a sorozatról a könyvesmagazin.hu-n, ahol minden rész után könyvajánlókat is találsz. Ha kapcsolódnál a podcastban elhangzottakhoz saját történeteddel, vagy kérdéseddel, írj nekünk az eztsenkinemmondta@konyvesmagazin.hu e-mail címre.

T'as qui en Histoire ?
123. Le monde des cités grecques

T'as qui en Histoire ?

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 15:00


La Grèce antique n'était pas un seul pays uni comme on peut le connaître désormais mais des centaines de petites communautés indépendantes qui ont révolutionné l'art, la politique et la pensée.Une mosaïque de petites entités politiques : les cités-états comme Athènes, Sparte, Corinthe, Thèbes, mais aussi des dizaines d'autres aujourd'hui moins connues. Chacune a son territoire, ses lois, son mode de vie.Comment fonctionnent-elles ? Pourquoi les Grecs ont-ils choisi ce système si original ? #6ème #2nde***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire ?Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireTwitter : @AsHistoire Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire *** Crédits sonores ***« Zone Sons »Extraits du film « 300 » (par Jack Snyder, 2007)https://shorturl.at/T6Mj6 https://shorturl.at/z6aQp https://shorturl.at/AqGd6 Extrait du film « Le domaine des dieux » (par Louis Clichy et Alexandre Astier, 2014)https://shorturl.at/cMqJ3 Suno (cover de Assassin's Creed Odyssey - Legend of the bearer of eagle - Tous droits réservés)ALEXANDRE LE GRAND : Au Rang des Dieux Bande Annonce VF (2024)@FilmsActuhttps://www.youtube.com/watch?v=qjG-CDLT3mw Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La table des bons vivants - Laurent Mariotte
BEST OF - [INTEGRALE DU 16/08/2025] La cuisine végétarienne pour tous - Laurent Mariotte reçoit la cheffe Stéphanie Le Quellec

La table des bons vivants - Laurent Mariotte

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 64:16


Laurent Mariotte et ses chroniqueurs s'intéressent au retour des arts de la table. On a presque toujours fait attention à comment dresser une table ! Déjà dans l'Antiquité, les nobles Grecs avaient de belle argenterie, même parfois en or. Et la belle vaisselle servait aussi pour les offrandes aux Dieux. L'expression “dresser la table” vient du Moyen-âge car les tables étaient des planches sur des tréteaux, recouvert d'un nappe. Il n'y avait pas de couvert, simplement des couteaux et le pain servait d'assiette.  Pour parler de ce retour des arts de la table, Laurent Mariotte reçoit Cécile de La Maison du Bac, à Paris. Ensemble, ils vous donnent les indispensables à avoir à la maison. Et ils sortent la vaisselle de nos grands-parents des placards ! Ils vont détourner nos vieux plats ! Sonia Ezgulian a ressorti un service à boîte de sardine, quant à Emmanuel Rubin, il nous raconte l'histoire de la nappe. Et vous aussi, chers auditeurs racontez-nous quels sont les plats qui dorment dans vos placards, qu'on les sorte !  Ce samedi, la table des bons vivants s'intéresse à la cuisine végétarienne avec l'autrice et journaliste Estérelle Payany, elle vient de publier un livre La cuisine végétarienne aux éditions Flammarion. Et si la cuisine végétarienne nous permettait de varier et d'équilibrer nos menus ? Aubergine frite comme un schnitzel, lasagnes de légumes, minestrone et aussi panisse marseillaise et champignons farcis, les recettes végétariennes ont toujours été là, elles font partie de notre inventaire de tous les jours. Elles nous aident à varier notre quotidien en cuisine. L'un des secrets pour un plat végétarien gourmand et rassasiant c'est d'allier légumes, céréales et légumineuses (lentilles, pois chiche, fèves…). Loin des clichés d'une cuisine pas assez nourrissante, Estérelle Payany montre combien les recettes végétariennes font la part belle aux protéines végétale, vitamines et minéraux sans oublier d'être gourmand, à l'instar d'un chili sin carne, un mijoté qui garde toutes ses vertus revigorante même en y enlevant la viande. Dans son livre, on y découvre des techniques de cuisson utile pour tous les légumes, telles que la cuisson des artichauts dans un “blanc” un mélange de citron, de farine et d'eau qui permet à l'artichaut de garder sa couleur verte et vive. On y découvre aussi des astuces pour donner du goût à un bouillon de légume, on y glissant un peu de sauce soja au dernier moment par exemple ou bien laissant caraméliser les légumes dans la casserole avant de les mouiller afin de faire sortir les suces (une astuce très efficace à faire avec les champignons de Paris.)  Le plat du jour est signé Clément Vergeat, chef au Domaine de Roncemay à Chassy (Yonne) à la tête du restaurant gastronomique ERRE et du Bistrot du Château dans le même lieu. Il prépare pour toute la table une recette tout en fraîcheur salade de tomates cerises, tagète, céleri branche et pickles de moutarde, une recette à retrouver à la carte de son Bistrot du Château. Il donne aussi des conseils à nos auditeurs pour réussir comme un chef sa salade de tomates.  https://roncemay.com/fr/ Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invitée sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est la cheffe Stéphanie Le Quellec, qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Aujourd'hui, elle nous confie que des agrumes sont toujours dans son frigo… “parce que ça twiste tout de suite une recette”. Mais son plaisir coupable se passe du côté d'un fast-food !  Restaurants : La Scène** au 32 Avenue Matignon à Paris 8e : https://www.la-scene.paris/ Vive au 62 avenue des Ternes à Paris 17e : https://www.vive-restaurant.com/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Nuits de France Culture
Tout nus 7/8 : La nudité dans l'Antiquité gréco-romaine : des rapports de classe et de genre

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 61:12


durée : 01:01:12 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - La perception de la nudité dans l'Antiquité diffère profondément de nos sensibilités modernes. Chez les Grecs et les Romains, elle reflète des conceptions variées de la civilité, du rôle social et des genres, révélant des considérations culturelles et des formes originales d'exhibition et de pudeur. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Maurice Sartre Professeur émérite d'histoire ancienne à l'Université de Tours

Les p't**s bateaux
Est-ce vrai que les Gaulois avaient peur que "le ciel leur tombe sur la tête" ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:10


durée : 00:03:10 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Laurent Olivier, archéologue spécialiste des Gaulois répond à Pauline, sur cette très très vieille anecdote qui remonte jusqu'aux Grecs à l'époque d'Alexandre le Grand ! - invités : Laurent OLIVIER - Laurent Olivier : Historien et conservateur général du patrimoine en charge des collections d'archéologie celtique et gauloise du Musée d'Archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye). - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Orthodoxie
La réception des Pères grecs en Italie au Moyen Âge

Orthodoxie

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 22:49


durée : 00:22:49 - Orthodoxie - par : Alexis Chryssostalis - Une émission intitulée La réception des Pères grecs en Italie au Moyen Âge (Ve-XVe s.) pour parler en fait du prestige de la langue grecque qui parcourt toute cette période, en particulier dans le domaine de la littérature chrétienne. - réalisation : François Caunac - invités : Camille Rouxpetel Chargée de recherche au CNRS

Choses à Savoir HISTOIRE
Depuis quand se fait-on des doigts d'honneur ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:10


Ce geste universellement compris — lever le majeur en repliant les autres doigts — est aujourd'hui un symbole grossier et insultant. Mais quelle est son origine ? À quand remonte-t-il vraiment ? Pour le savoir, il faut remonter… très loin.Les historiens s'accordent à dire que le doigt d'honneur est l'un des gestes obscènes les plus anciens de l'histoire. On en retrouve des traces dans l'Antiquité. Chez les Grecs déjà, au IVe siècle avant notre ère, le philosophe Diogène de Sinope l'utilisait pour se moquer ou provoquer ses interlocuteurs. Le geste, appelé katapygon, visait clairement à représenter un symbole phallique. Le majeur dressé était vu comme la représentation d'un sexe masculin tendu, les doigts repliés suggérant les testicules. Une manière directe et visuelle d'insulter.Les Romains ont hérité de cette coutume. Chez eux, le geste était connu sous le nom de digitus impudicus — littéralement, le "doigt sans pudeur". Il avait la même connotation sexuelle et servait à marquer le mépris ou à offenser quelqu'un. On le retrouve mentionné dans plusieurs textes latins, preuve de sa large diffusion.Et après l'Antiquité ? Le geste n'a jamais complètement disparu. Il a traversé les siècles, souvent associé aux classes populaires et aux comportements jugés vulgaires. Mais son retour en force dans la culture contemporaine est plus récent.Contrairement à une légende tenace, le doigt d'honneur ne vient pas des archers anglais de la guerre de Cent Ans. Cette histoire raconte que les archers anglais faisaient le geste pour narguer les Français, qui leur coupaient l'index et le majeur s'ils étaient capturés. Mais cette anecdote est largement apocryphe : aucun document médiéval sérieux ne la confirme.Le doigt d'honneur tel qu'on le connaît aujourd'hui s'est surtout popularisé au XXe siècle, avec l'émergence de la culture de masse. Dès les années 1920-30, on retrouve des clichés de boxeurs ou de gangsters américains utilisant le geste. Puis, avec le rock'n'roll, le cinéma et la télévision, il devient un signe de rébellion et de provocation universellement compris.En résumé : le doigt d'honneur est un geste vieux de plus de deux millénaires. Né dans la Grèce antique, codifié chez les Romains, il a survécu à travers les âges pour devenir ce symbole de défiance que l'on retrouve aujourd'hui sur tous les continents. Un simple doigt levé… mais chargé de 2 400 ans d'histoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Riche comme qui ? Comme Crésus, roi de Lydie

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 31:43


Nous sommes à l'automne 547 avant notre ère, dans le royaume de Lydie, un vaste ensemble territorial qui occupe l'essentiel de la partie occidentale de l'Anatolie. Nous sommes dans l'actuelle Turquie. Crésus, le roi de puissant royaume est contraint de se réfugier dans son palais de Sardes, la capitale. En effet, les troupes du Cyrus II le Grand, roi de Perse, sont parvenu à encercler la ville. Elles vont bientôt investir le palais et l'incendier. Crésus choisit alors de se donner la mort. Cette prise de Sardes, qui entraîne la chute de la Lydie, est perçue, par les anciens Grecs, comme un événement sans précédent. Selon le grec Hérodote, que l'on considère comme le premier véritable historien, « Les oracles prédirent à Crésus que, s'il faisait la guerre aux Perses, il détruirait un grand empire ». Que sait-on véritablement de Crésus ? Certes, nous aimerions être aussi riche que lui, riche comme Crésus… Mais d'où vient cette légende ? Et quel rapport avec une autre expression célèbre : toucher le pactole ? Plongeons-nous dans l'Asie Mineure d'il y a un peu plus de deux mille cinq cents ans … Invité : Kevin Leloux, docteur en histoire, art et archéologie à l'Université de Liège et professeur à Saint Louis Waremme. « Crésus – le plus riche des rois de Lydie » paru aux éditions Perrin. Sujets traités : Riche, Crésus, roi de Lydie, roi, Lydie, Anatolie, Cyrus, Hérodote, Perses, légende, Asie, Sardes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Parlez-moi d'Histoire
Marathon, Salamine : ces victoires historiques des Grecs de l'Antiquité sur les Perses: Suivez "Parlez moi d'histoire" animé par G

Parlez-moi d'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 28:05


Guillaume Perrault reçoit pour ce numéro de "Parlez moi d'histoire", François Lefèvre, professeur de grec ancien à la Sorbonne et auteur de l'ouvrage de référence : "Histoire du monde grec antique" (Livre de poche), ainsi que Michel De Jaeghere, directeur du "Figaro Histoire".Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
Sappho, poétesse antique (rediffusion)

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later May 29, 2025 17:19


Poétesse antique de génie, Sappho reste mal connue : les Grecs, tout en reconnaissant son talent, ont pris ombrage de sa célébrité ! À partir de ses rares poèmes qui nous sont parvenus, Virginie Girod reconstitue un vrai puzzle pour vous faire découvrir cette artiste qui a tant fait parler d'elle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Comment faut-il enseigner la lecture ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later May 5, 2025 29:00


Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie.   L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos...  Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années.  InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.

De vive(s) voix
Comment faut-il enseigner la lecture ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later May 5, 2025 29:00


Alors que les chiffres du baromètre 2025 de la lecture réalisée par le CNC pointe une baisse significative de la lecture chez les Français, quelle histoire de la lecture ? Quels ont été les modes d'apprentissage de la lecture ? Que doit la lecture à l'écriture ? Comment apprendre à lire ? À quel âge ? Avec quelles méthodes ? À quel rythme ? Alors que le niveau ne cesse de baisser en lecture depuis les années 80, le débat revient régulièrement sur la table. Il faut dire que les chiffres sont évocateurs : à la fin du Cours préparatoire, près d'un élève sur deux ne parvient pas à lire les cinquante mots à la minute requis. Pour comprendre la situation aujourd'hui, il est important d'expliquer comment les méthodes d'enseignement de la lecture ont-elles évolué au fil des siècles. Ce qu'on appelle lecture est en fait le «déchiffrage d'un code» et celui-ci varie d'un pays à l'autre : en Chine, un enfant de six ans devra par exemple apprendre près de 2000 idéogrammes quand un enfant français devra connaître vingt-six lettres. La lecture commence donc avec l'invention de l'écriture, il s'agissait de déchiffrer des pictogrammes. Au Moyen-Orient, là où on parlait hébreu, arabe ou araméen, la langue était découpée en syllabes : c'était la phonétisation. Au VIIIè siècle avant Jésus-Christ, les Grecs inventent l'alphabet : c'est le début de la démocratisation de la lecture. Puis plus tard, ce sera la Réforme Protestante qui favorisera l'enseignement de la lecture, puis l'invention de l'imprimerie.   L'alphabétisation et la généralisation de la lecture feront aboutir, en France, au premier livre de lecture, vers 1831 : on y apprend sur B et A font BA… C'est ce qu'on appelle la méthode syllabique : c'est-à-dire apprendre le code qui sert à transcrire les énoncés langagiers. Puis la méthode qu'on appelle globale apparaîtra un peu plus tard. Fondée au début du XXè siècle par le pédagogue Ovide Decroly, elle avait pour but de développer une lecture «intelligente», comprendre ce que l'on lit. Pour faire simple, la méthode syllabique part de la syllabe pour aller vers le mot, quand la méthode globale part du mot pour reconstituer la syllabe. Cette méthode a connu son heure de gloire dans les années 80 en France. Depuis, une méthode hybride est enseignée à l'école, mais le débat sur la méthode à appliquer à l'école n'est pas encore clos...  Invité : Jean-Pierre Terrail, sociologue. Auteur de Petite histoire de la lecture et de son enseignement, aux éditions Le Bord de l'eau.Jean-Pierre Terrail est sociologue, professeur honoraire à l'Université de Versailles-Saint-Quentin, Cofondateur des éditions la Dispute et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS), il travaille sur les questions scolaires depuis de nombreuses années.  InvitéLa chronique Ailleurs nous emmène en Côte d'Ivoire où Anges-Félix Ndakpri nous présente la quinzième édition du SILA (Salon International du Livre d'Abidjan) qui aura lieu du 6 au 10 mai. Le thème retenu pour cette année est «Livres racines» avec l'autrice Marguerite Abouet comme invitée d'honneur. Programmation musicale : L'artiste Ghislain N avec le titre Tout à l'amour.

True Story
Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : le plus grand empire de l'histoire (3/4)

True Story

Play Episode Listen Later May 2, 2025 17:22


Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. Entre stratégie militaire, batailles épiques et ambitions démesurées, découvrez la troisième partie de son fabuleux destin.  Le plus grand empire de l'histoire 30 septembre -331. La plaine de Gaugamèles à côté de l'actuelle ville irakienne de Mossoul, est plongée dans l'obscurité. Mais au loin, des milliers de flammes brillent dans la nuit comme autant de lucioles : les feux de camp de l'ennemi. Charriée par le vent, l'odeur de la braise fumante et des herbes sauvages se répand dans les airs jusqu'aux bivouacs des Grecs. Parmi les fiers guerriers d'Alexandre, personne n'arrive à trouver le sommeil. La peur s'insinue dans l'esprit de chacun. Car à cette heure tardive, des grondements sourds résonnent de l'autre côté de la plaine. Les Perses se tiennent en ordre de bataille. Et vu les bruits qui émanent de leur campement, ils sont venus nombreux… très nombreux… et avec du renfort…! Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Nota Bene
NOTA BENE - Les Romains ont vraiment tout copié sur les Grecs ?

Nota Bene

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 23:52


Mes chers camarades, bien le bonjour !Si je vous raconte les douze travaux d'Hercule en Grèce, tout de suite il y en a qui vont bondir : “ah non, fais gaffe, à Rome on dit Hercule, mais en Grèce, on dit Héraklès !” Et c'est complètement vrai ! Mais honnêtement, si on les confonds, ce n'est pas pour rien : les Romains se sont parfois beaucoup inspirés des dieux des Grecs. Mais attention, n'allez pas croire pour autant que la religion romaine n'a rien d'original, et qu'elle n'a pas radicalement changé certains trucs en piochant des idées chez d'autres peuples ! Et comme 1 200 ans d'Histoire, ça reste quand même très long, je vous propose non pas un, mais bien deux épisodes sur la religion romaine ! Aujourd'hui on va voir en quoi la mythologie romaine est fondatrice : non seulement elle raconte la fondation de la cité, mais en plus elle fonde les rapports sociaux, publics et citoyens entre Romains… Bonne écoute !➤ Quelques corrections : ➜ Les 9 travaux d'Hercule… Dire qu'on a même fait un épisode dédié aux 12 travaux… Bref, désolé pour ce fail majestueux !➜ Observer le vol des oiseaux ne se dit pas "observer les oracles", mais "observer les augures".➜ L'année romaine ne commençait pas au mois de janvier, mais au mois de mars !➜ L'expression exacte est "regagner ses pénates".

Reportage International
En Grèce, un festival radiophonique pour éduquer les jeunes européens aux médias et à l'information

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:38


La radio, outil ludique et pédagogique d'éducation aux médias et à l'information. C'est ce que propose depuis une dizaine d'années le réseau social éducatif European School Radio, installé dans les locaux de l'université internationale de Thessalonique en Grèce. Cette structure éducative vient d'organiser mi-avril un festival radiophonique destiné aux enfants et aux adolescents grecs, avec des jeunes venus de France, d'Allemagne ou encore de Chypre. Comment s'informent-ils ? Comment abordent-ils les fausses informations ? De notre envoyé spécial à Neos Marmaras,L'événement de cette mi-avril, c'est la soirée d'ouverture d'un festival radiophonique destiné aux jeunes qui regroupe près d'un millier de participants en Grèce. Jeunes Français, Allemands ou Grecs sont venus réaliser un podcast pour documenter, comme des apprentis journalistes, leur passage au festival, un projet baptisé Kids radio Europe. Casque sur les oreilles et enregistreur à la main, Jade, 16 ans, profite d'une excursion dans la forêt pour se fondre dans le rôle de reporter et capturer l'atmosphère sonore. Face à la multitude d'informations qui circulent sur les réseaux sociaux, l'adolescente se dit méfiante. « Quand j'entends ma sœur parler de ce qui a eu lieu, de ce qui s'est passé sur TikTok, j'ai tendance à aller sur Internet voir si c'est réel ou pas. C'est plus simple quand ça vient de médias officiels pour moi parce qu'il y a des gens derrière qui ont revérifié l'info », estime la jeune fille.Ses jeunes collègues grecs, Johanna, 16 ans, et Anna, 15 ans, affirment également la culture du doute. « Pour l'actualité, je m'informe bien sûr un peu via la télévision, mais surtout via Internet. Je consulte plusieurs sites pour être sûr que les informations soient fiables. Quand les journalistes grecs exagèrent, lorsqu'ils en font des tonnes, je ne leur fais pas confiance », raconte Johanna. « C'est principalement la télé que je suis les informations. Ici, à la télévision, je trouve que les journalistes exagèrent beaucoup. Ils rendent les sujets beaucoup trop dramatiques. Cela peut pousser les gens à croire ne sont pas vraies. Je pense que ça va être encore pire dans le futur avec l'intelligence artificielle. Nous, les jeunes, on l'utilise, mais elle peut aussi contenir de fausses informations », selon Anna.D'où l'intérêt pour leurs encadrants d'initier enfants et adolescents à l'univers de l'information. Myrto Stamelaki dirige ce projet européen d'éducation aux médias au sein de l'association les Francas. Elle en résume la mission éducative. « Comprendre comment fonctionne le monde des médias, comment on peut aller chercher une information, vérifier une source. Notre objectif principal, c'est développer l'esprit critique », explique-t-elle. L'initiation aux médias et à l'outil radio passe aussi par la dimension ludique. Laura, 12 ans, informe ses auditeurs des péripéties du séjour, via un carnet de voyage. Documenter le monde tel qu'il est et non tel qu'on voudrait qu'il soit. Voilà peut-être pour ces collégiens et lycéens européens l'une des leçons de ce festival radiophonique.À écouter aussiAppels sur l'actualité: semaine de la presse et des médias à l'école

Un Jour dans l'Histoire
Artémise, une femme capitaine de vaisseaux en Grèce antique

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 40:27


Nous sommes en 480 avant notre ère. C'est en septembre que se livre la bataille de Salamine, une île située non loin d'Athènes. Cette bataille navale voit l'alliance des Cités grecques, dirigée par Thémistocle, affronter l'Empire perse, mené par Xerxès. L'affrontement se solde par la victoire des Grecs. Le roi Xerxès décide alors de rentrer en Asie avec ce qui reste de ses navires et laisse son général en chef, Mardonios, prendre la tête d'un conflit qui va se poursuivre par des opérations terrestres en Grèce d'Europe. Au cours de cet épisode, une femme va s'illustrer, elle se nomme Artémise. Elle a dirigé la cité d'Halicarnasse, en Carie, au Sud-Ouest de l'Asie mineure. Bien que Grecque, elle fait partie de l'état-major perse. Qui est réellement cette femme de pouvoir ? L'historien Hérodote l'admire mais pour d'autres, sa présence à la guerre indigne. En effet, comment des citoyens d'Halicarnasse auraient-ils pu accepter qu'une femme les gouverne et commande leurs navires ? Quel regard, au fond, les habitants des cités grecques portaient-ils sur les femmes de pouvoir ? Comment organisaient-ils les relations sociales entre les sexes ? Comment construisaient-ils la masculinité et la féminité. La vie d'Artémise a-t-elle été exceptionnelle ? En quoi nous éclaire-t-elle celle de ses contemporaines ? Avec nous : Violaine Sebillote Cuchet, professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Autrice de : « Artémise – Une femme capitaine de vaisseaux dans l'Antiquité grecque » ; éd. Fayard. Sujets traités : Artémise, Grèce, Athènes, Epire Perse, Xerxès, vaisseau, capitaine, Hérodote, féminité Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Vie et mort ( ?) de la fraternité

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 37:38


Nous sommes en 1976. Dans « Pseudo », son troisième roman publié sous le pseudonyme d'Émile Ajar, Romain Gary écrit : « Je me sens le produit d'une consanguinité intolérable et fraternelle, charriée par mon sang d'un massacre à l'autre, mourant sous la torture, torturé et tortionnaire, terroriste et terrorisé, écrabouillé et écrabouilleur, je me scinde en deux, schizo, à la fois exterminé et exterminateur (…) et je suis alors saisi de tendances humanitaires morbides, « messianiques et réformatrices » aigües, avec psychiatres et camisoles chimiques, en proie à la conviction parano que tous les hommes sont mes frères et toutes les femmes me sœurs, ce qui me fait souvent débander. » Six ans plus tôt, dans « Chien Blanc », on pouvait lire : « La fraternité, ce n'est pas fait pour les chiens. Tous ceux qui ont tué, comme moi, pendant des années, savent que la fraternité, c'est dans les unités de combat qu'elle s'épanouit. Il n'y avait pas de Gaulois, d'Algériens, de Juifs, de Noirs ou de Grecs dans les commandos de la Légion étrangère … il n'y avait que des frères tueurs et tués. » Deux ans auparavant encore, en 1968, dans « Nous ne comprenons rien à l'Amérique », Gary note : « C'est parce que chacun de nous est inimitable à partir d'une donnée humaine commune que chacun a besoin de tous, tous de chacun. Voilà la véritable nature de la fraternité ; c'est le besoin des autres. » Qu'est-ce la fraternité ? La Révolution française en a-t-elle réellement assurer la promotion ? En quoi les revendications ouvrières de la moitié du 19e sonnent-elles, paradoxalement, comme une rupture ? Le vingtième siècle, celui de deux guerres mondiales, a-t-il été fatal pour la fraternité ? Avec nous : Alexandre de Vitry, maître de conférences en littérature française à la faculté des Lettres de Sorbonne Université. « Le droit de choisir ses frères ? – Une histoire de la fraternité » aux éditions Gallimard. Sujets traités : raternité, Romain Gary, Émile Ajar, torture, massacre, Révolution française, Gaulois, Légion étrangère Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Avec quoi s'essuyait-on avant l'invention du papier toilette ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 2:16


Pour écouter l'épisode sur les obélisuqes:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-%C3%A9gyptiens-construisaient-ils-des-ob%C3%A9lisques/id1408994486?i=1000701195089Spotify:https://open.spotify.com/episode/6nUj7xgxJ3hI7yc2sNjXYR?si=9302caa0cecb4cff-----------------------Avant l'apparition du papier toilette, les humains ont utilisé divers matériaux selon les époques, les cultures et les moyens disponibles. L'hygiène intime a toujours été une préoccupation, mais les solutions variaient largement d'un endroit à l'autre.1. L'Antiquité : pierres, éponges et bâtonsDans l'Antiquité, les Romains utilisaient un objet appelé tersorium : une éponge attachée à un bâton, trempée dans de l'eau ou du vinaigre après usage. Cet outil était partagé dans les latrines publiques et stocké dans un seau. D'autres civilisations antiques, comme les Grecs, utilisaient des pierres lisses (pessoi) ou des tessons de poterie.2. Le Moyen Âge : chiffons et végétauxÀ l'époque médiévale, l'hygiène variait selon le statut social. Les nobles utilisaient des chiffons en lin ou de la laine, tandis que les classes populaires se servaient de paille, de foin, de feuilles ou de mousse. Les marins, eux, employaient de simples cordes trempées dans l'eau de mer.3. Les pratiques en Asie : bambou et papierEn Chine, le papier était utilisé pour l'hygiène dès le VIe siècle. Des documents du XIVe siècle attestent que l'empereur Ming en faisait produire des milliers de feuilles chaque année pour son usage personnel. Au Japon, on utilisait des bâtonnets de bois (chūgi) pour se nettoyer.4. L'époque moderne : journaux et cataloguesEn Europe et en Amérique, avant la généralisation du papier toilette au XIXe siècle, les gens utilisaient des vieux journaux, des catalogues ou des almanachs. Aux États-Unis, le catalogue Sears-Roebuck était très populaire dans les toilettes extérieures.5. L'invention du papier toiletteLe premier papier toilette commercialisé est apparu en 1857 aux États-Unis, sous forme de feuilles individuelles, inventé par Joseph Gayetty. En 1890, la marque Scott a introduit le rouleau perforé, qui s'est progressivement imposé dans les foyers.ConclusionAvant le papier toilette, l'humanité a fait preuve d'inventivité en utilisant des matériaux naturels et divers objets. Aujourd'hui, si le papier toilette est la norme en Occident, d'autres méthodes comme le bidet ou les douches hygiéniques restent courantes dans plusieurs régions du monde, perpétuant des pratiques anciennes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Retraites : les Portugais travaillent de plus en plus tard

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 19:30


Faut-il ramener l'âge de la retraite à 62 ans au lieu de 64 ans ? En France, le débat sur la réforme de 2023 continue à diviser la classe politique et les partenaires sociaux. Le Portugal, lui, a tranché : ce sera désormais 66 ans et 9 mois. Le dossier des retraites agite la France mais aussi le Royaume-Uni et le Portugal :  Ce dernier pays est le deuxième de l'Union européenne en terme de vieillissement : en 2022, la moitié de ses 10 millions 200 mille habitants avaient plus de 46 ans. Le départ à la retraite se fait de plus en plus tard : à 66 ans et 7 mois à partir de cette année, selon un calcul basé sur l'espérance de vie. Le départ anticipé est possible mais les pensions n'atteignent en moyenne que 650 euros par mois et de plus en plus de Portugais continuent à travailler une fois qu'ils sont à la retraite. Si la moitié d'entre eux le font par intérêt et pour rester actifs, pour l'autre moitié c'est une nécessité financière.  Reportage à Lisbonne, Marie-Line Darcy.Elles entendent porter leur dossier retraite devant la haute cour du Royaume-Uni ! Les Waspi, ces femmes nées dans les années 50 et 60, estiment qu'elles ont été mal - voire pas du tout - informées par le gouvernement des changements intervenus dans l'âge de départ à la retraite, et qu'elles ont de ce fait subi des préjudices financiers importants. 3 800 000 femmes pourraient être concernées à travers le pays....  À Londres, les explications de Marie Billon.  La diaspora grecque en Australie, une longue saga migratoireLes Grecs célèbrent leur fête nationale. Cette commémoration de l'indépendance de l'empire ottoman, le 25 mars 1821, est également fêtée par les nombreux Grecs de l'étranger. Avec plus de 400.000 représentants les Gréco-Australiens forment l'une des communautés les plus importantes de la diaspora grecque dans le monde. La majorité des Grecs exilés en Australie sont partis pour des raisons économiques au fil du XXè siècle. Mais ces dernières années, le pays a connu une nouvelle vague migratoire venue de Grèce à cause de la récente décennie de crise financière. Reportage à Melbourne, Joël Bronner.  Alphonse Mucha a un nouveau musée à Prague Il vient d'ouvrir ses portes dans l'un des plus beaux bâtiments baroques du centre de la capitale tchèque et il est entièrement consacré au précurseur de l'Art-Nouveau, dont les affiches parisiennes aux lignes sinueuses, aux figures florales et aux femmes aux chevelures immenses sont connues dans le monde entier. Visite guidée avec l'arrière-petit-fils de l'artiste, Marcus Mucha, et notre correspondant à Prague Alexis Rosenzweig.

Choses à Savoir
Les Romains mangeaient-ils vraiment en position couchée ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 2:22


Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Les statues grecques étaient-elles blanches ?

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Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 1:47


Lorsque nous pensons à l'art de la Grèce antique, nous imaginons souvent des statues de marbre immaculé, dépouillées de toute couleur. Pourtant, cette vision est une erreur historique largement répandue. En réalité, les statues grecques étaient richement polychromes, peintes de couleurs vives qui ont disparu avec le temps.Une réalité oubliéeL'idée des statues blanches s'est imposée à la Renaissance et au XVIIIe siècle, période où de nombreuses sculptures antiques ont été découvertes à l'état brut, après des siècles d'érosion et de nettoyage intensif. Les artistes et intellectuels de l'époque, comme Winckelmann, ont idéalisé cette blancheur, la considérant comme un signe de pureté et de perfection esthétique. Mais les Grecs anciens voyaient les choses autrement.Des preuves scientifiques indéniablesGrâce aux avancées technologiques, des analyses modernes ont révélé des traces de pigments sur de nombreuses sculptures antiques. En utilisant des techniques comme la luminescence ultraviolette, l'imagerie multispectrale et la spectroscopie Raman, les chercheurs ont identifié des résidus de couleurs comme le bleu égyptien, le rouge ocre, le vert et même de l'or.Des reconstitutions, notamment celles de Vinzenz Brinkmann, montrent à quoi devaient réellement ressembler ces œuvres : des statues éclatantes aux détails peints avec précision. Un exemple célèbre est le kouros de Munich, dont les restes de peinture prouvent l'usage de couleurs vives sur la peau, les cheveux et les vêtements sculptés.Pourquoi cette polychromie ?Pour les Grecs, la couleur avait un rôle crucial dans la sculpture. Elle permettait de rendre les statues plus réalistes, de symboliser le statut social, et même d'exprimer le caractère des divinités. Les temples étaient également peints de couleurs vives, créant un environnement artistique loin de l'image austère que nous avons aujourd'hui.ConclusionL'idée de statues grecques blanches est une construction culturelle née d'une mauvaise interprétation historique. La réalité est bien plus vibrante : les sculptures antiques étaient des œuvres éclatantes, richement décorées. Grâce aux recherches actuelles, nous redécouvrons enfin l'art grec sous son vrai jour, en couleur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Pourquoi Astérix porte-t-il un casque ailé ?

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Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 2:16


Pour écouter mon épisode Pourquoi une affiche représentant Cyril Hanouna est-elle jugée antisémite ? :Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-une-affiche-représentant-cyril-hanouna-est/id1408994486?i=1000699157434Spotify:https://open.spotify.com/episode/7jKTToxmmpxtqYMIljyUIr?si=e65099f171d14fc6-------------------------Astérix, le célèbre héros gaulois de la bande dessinée créée par René Goscinny et Albert Uderzo, est toujours représenté avec un casque orné de deux ailes blanches. Ce détail iconique n'est pas anodin et est avant tout une mauvaise reconstituion historique.1. Une référence aux Gaulois et à leurs casquesDans l'imaginaire collectif, les Gaulois sont souvent représentés avec des casques ornés, bien que cette vision soit en partie une invention moderne. Les véritables casques gaulois retrouvés par les archéologues comportaient parfois des décorations, mais rarement des ailes. Certains modèles étaient surmontés de cornes (comme le casque d'Amfreville) ou d'autres ornements en métal. Les ailes du casque d'Astérix sont donc une interprétation fantaisiste plutôt qu'un reflet strict de la réalité historique.2. Une inspiration mythologique nordiqueLe casque ailé d'Astérix évoque également la mythologie nordique, notamment les représentations populaires des dieux et guerriers scandinaves comme Odin ou les Valkyries. Ces figures sont souvent illustrées avec des casques ailés, bien que cela soit aussi un mythe propagé par l'opéra et l'iconographie du XIXe siècle. Cette inspiration donne au personnage une dimension héroïque et épique.3. Un élément graphique fort et distinctifD'un point de vue artistique, les ailes du casque d'Astérix remplissent un rôle essentiel : elles accentuent le dynamisme du personnage. Elles bougent souvent en fonction de son état d'esprit ou de ses actions, ajoutant une touche d'expressivité et de mouvement. Cet élément distinctif permet également aux lecteurs de reconnaître instantanément Astérix parmi d'autres personnages.4. Un symbole de vitesse et de maliceLes ailes sont traditionnellement associées à la vitesse et à l'agilité, à l'image du dieu Mercure (Hermès chez les Grecs), messager des dieux romains. Astérix, petit mais rusé et rapide, partage ces qualités : il est souvent plus malin que ses adversaires et sait se faufiler habilement dans les situations les plus complexes. Son casque ailé devient ainsi le symbole de son intelligence et de son esprit vif.En conclusion, le casque ailé d'Astérix est un mélange d'inspirations historiques, mythologiques et artistiques. Il contribue à l'identité visuelle du personnage tout en reflétant ses traits de caractère essentiels : la ruse, la rapidité et l'héroïsme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Les Romains mangeaient-ils vraiment en position couchée ?

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Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 2:22


Lorsqu'on imagine un banquet romain, on pense immédiatement aux riches patriciens allongés sur des lits luxueux, dégustant des mets raffinés tout en discutant de politique et de philosophie. Cette image est-elle fidèle à la réalité ? Oui… mais pas pour tout le monde !Une habitude réservée à l'éliteDans la Rome antique, manger en position couchée était un marqueur de statut social. Cette pratique, empruntée aux Grecs, était courante lors des banquets aristocratiques, appelés convivia. Seuls les hommes libres et riches avaient le droit de s'étendre sur des tricliniums, ces lits disposés en U autour d'une table basse appelée mensa.Les invités s'appuyaient sur leur bras gauche et utilisaient leur main droite pour porter la nourriture à leur bouche. Les esclaves servaient les plats, versaient le vin et assuraient le bon déroulement du festin.Et le reste de la population ?Les femmes, quant à elles, ne mangeaient pas allongées. Dans la Rome républicaine, elles devaient s'asseoir sur des tabourets, sauf dans certains cas où des matrones de haut rang pouvaient s'étendre à côté de leur époux. Les enfants et les esclaves, eux, mangeaient assis ou debout, en fonction de leur statut.Les classes populaires, comme les artisans et les paysans, ne se couchaient pas pour manger. Leur quotidien était rythmé par des repas simples pris sur des bancs ou debout, notamment dans les thermopolia, sortes de fast-foods antiques où l'on achetait des plats préparés.Pourquoi manger en position allongée ?Ce rituel n'était pas qu'un simple caprice de riches oisifs. Se coucher pour manger était un symbole de raffinement et de civilisation. Dans l'Antiquité, être allongé représentait un mode de vie digne des dieux et des héros. Cette posture permettait aussi de prolonger les repas, qui s'étiraient parfois sur plusieurs heures, rythmés par des discussions et des divertissements.D'un point de vue physiologique, cette position aurait facilité la digestion, bien que certaines études modernes la remettent en question.Conclusion : un privilège aristocratiqueOui, les Romains mangeaient en position couchée, mais seulement l'élite masculine. Les femmes et les classes populaires prenaient leurs repas autrement. Ce rituel était avant tout un symbole de richesse et de distinction sociale, bien loin des habitudes du commun des mortels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Pourquoi la virginité des femmes est-elle une obsession ?

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Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 2:29


La virginité, aujourd'hui encore au cœur de nombreux débats, n'a pas toujours été une obsession sociale. Son importance a varié selon les époques et les cultures. Si, dans l'Antiquité, elle était d'abord un attribut divin, c'est sous l'influence du christianisme, notamment avec saint Augustin, qu'elle devient une exigence pesant spécifiquement sur les femmes.Un idéal divin dans l'AntiquitéDans les sociétés antiques, la virginité n'est pas systématiquement associée à une norme morale. Chez les Grecs et les Romains, elle est d'abord liée aux déesses. Athéna, Artémis ou encore Vesta incarnent cet idéal, non par contrainte, mais parce qu'elles représentent la pureté et l'indépendance. Leur chasteté leur confère une puissance symbolique, éloignée des réalités humaines.Dans la vie quotidienne, la virginité féminine n'est pas un impératif absolu. À Athènes, une jeune fille est censée être vierge avant son mariage, mais cette règle n'est pas toujours strictement surveillée. À Rome, les Vestales doivent rester chastes sous peine de mort, mais elles constituent une exception religieuse. Pour le reste de la société, c'est la fécondité qui prime sur la pureté.Saint Augustin et la moralisation de la sexualitéC'est avec la montée du christianisme que la virginité devient une norme morale contraignante, en particulier pour les femmes. Saint Augustin (IVe siècle) joue un rôle clé dans cette évolution. Ancien libertin converti, il développe une théologie où la sexualité est associée au péché originel. Pour lui, la chair est faible et la tentation omniprésente.S'il admet que le mariage est nécessaire pour la reproduction, il place la chasteté et la virginité bien au-dessus dans l'échelle spirituelle. Il considère que le désir sexuel, même dans le cadre conjugal, est marqué par le péché. Cette vision radicale influence profondément la pensée chrétienne médiévale. La femme, perçue comme responsable de la tentation, doit être contrôlée et préserver sa pureté avant le mariage.Une obsession durableDès lors, la virginité devient un critère social et religieux central. Au Moyen Âge, elle est imposée aux jeunes filles de la noblesse pour garantir la lignée. La Renaissance et les siècles suivants perpétuent cette exigence, la transformant en symbole d'honneur et de respectabilité féminine.Aujourd'hui encore, l'idée de virginité reste ancrée dans certaines cultures, témoignant de l'héritage d'une construction historique qui a traversé les siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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La guerre de Troie a-t-elle vraiment eu lieu ?

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Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 2:24


La guerre de Troie, immortalisée par Homère dans l'Iliade, fascine depuis des siècles. Mais s'agit-il d'un mythe littéraire ou d'un véritable conflit historique ? Depuis longtemps, les historiens et archéologues tentent de démêler la réalité de la légende.Les sources antiques : mythe ou réalité ?L'Iliade, écrite au VIIIe siècle avant J.-C., raconte une guerre entre les Grecs et les Troyens, déclenchée par l'enlèvement d'Hélène par Pâris. Mais ce récit épique, empli d'interventions divines, semble davantage relever de la mythologie que d'un compte rendu historique fiable.Toutefois, d'autres auteurs antiques, comme Hérodote et Thucydide, considéraient que la guerre de Troie avait bien eu lieu, mais sous une forme moins spectaculaire. Ils suggéraient que derrière le mythe, un véritable affrontement avait opposé des cités de la mer Égée à Troie, située en Anatolie (l'actuelle Turquie).Les découvertes archéologiquesAu XIXe siècle, Heinrich Schliemann, un archéologue allemand, met au jour les ruines de Troie sur le site de Hisarlik, en Turquie. Il découvre plusieurs strates de cités superposées, indiquant que Troie a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises. Parmi elles, Troie VII, datée autour de 1200 avant J.-C., semble correspondre à la période présumée de la guerre de Troie.Les fouilles ont révélé des traces de destruction par le feu et des armes, suggérant un conflit. Mais qui étaient les assaillants ? Une coalition de cités grecques, comme dans l'Iliade, ou d'autres peuples de la région ? L'absence de preuves directes empêche de trancher définitivement.Une guerre plausible ?À l'époque du Bronze récent, les tensions entre royaumes étaient courantes en Méditerranée. Troie, située près des Détroits des Dardanelles, contrôlait un point stratégique pour le commerce entre l'Europe et l'Asie. Un conflit entre les Mycéniens et les Troyens pour le contrôle de cette route commerciale est donc plausible.Conclusion : mythe ou réalité ?Si l'existence d'une guerre impliquant Troie autour de 1200 avant J.-C. semble probable, rien ne prouve qu'elle s'est déroulée exactement comme dans l'Iliade. L'histoire d'Achille, du cheval de Troie et des dieux reste une légende embellie par les poètes. Mais comme souvent, derrière un mythe, il y a une part de vérité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Pourquoi certains affirment que Jésus n'était qu'un philosophe grec ?

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Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 3:31


La théorie selon laquelle Jésus aurait été un philosophe grec repose sur plusieurs hypothèses et interprétations, bien que cette idée soit loin d'être consensuelle dans les milieux académiques. Elle repose sur l'idée que son enseignement aurait été influencé par la philosophie grecque, voire qu'il aurait été formé dans une tradition philosophique proche du cynisme ou du stoïcisme. Voyons les principaux arguments avancés par cette théorie.1. Jésus et la philosophie grecque : quels parallèles ?Certains chercheurs ont noté des similitudes entre les enseignements de Jésus et certaines écoles de pensée grecques, notamment :- Le cynisme : Cette école, fondée par Antisthène (disciple de Socrate), prônait une vie simple, le rejet des richesses et des conventions sociales. Les cyniques, comme Diogène de Sinope, vivaient dans la pauvreté, méprisaient les institutions et prônaient une vie en accord avec la nature et la vérité. On retrouve des échos de cette pensée dans les paroles de Jésus, qui encourage ses disciples à abandonner leurs biens matériels et à suivre un mode de vie détaché de l'opulence (cf. Matthieu 6:19-21).- Le stoïcisme : Fondé par Zénon de Citium, ce courant philosophique enseignait le contrôle des émotions, la maîtrise de soi et l'acceptation du destin avec sérénité. L'idée de pardonner ses ennemis et de rester impassible face aux épreuves, très présente dans le message de Jésus, rappelle des principes stoïciens.- L'analogie avec Socrate : Comme Jésus, Socrate enseignait de manière orale, se méfiait des institutions religieuses et politiques et acceptait la mort avec calme. Tous deux ont été accusés de corrompre la jeunesse et d'aller à l'encontre des croyances dominantes.2. Jésus a-t-il été exposé à la pensée grecque ?Historiquement, il existe plusieurs raisons de penser que Jésus aurait pu être influencé, directement ou indirectement, par la culture grecque :- La Galilée, une région hellénisée : À l'époque de Jésus, la Palestine faisait partie de l'Empire romain, mais était encore fortement marquée par l'hellénisation, initiée par Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C. Des villes comme Sepphoris, non loin de Nazareth, étaient des centres de culture grecque où les idées philosophiques circulaient.- Le contact avec des Grecs : Dans les Évangiles, on évoque des Grecs cherchant à rencontrer Jésus (Jean 12:20-21), et certaines paraboles (comme celle du bon Samaritain) suggèrent une ouverture vers un auditoire plus large que la seule communauté juive.- L'emploi du grec : Bien que Jésus ait principalement parlé l'araméen, le grec était la langue véhiculaire de l'époque en Méditerranée orientale. Certains chercheurs pensent qu'il aurait pu comprendre le grec et avoir accès aux idées philosophiques grecques3. Une thèse controverséeSi ces parallèles sont intéressants, la majorité des historiens et des théologiens réfutent l'idée que Jésus était un philosophe grec :- Un prophète juif avant tout : Jésus s'inscrit dans la tradition des prophètes juifs, citant les Écritures hébraïques et se positionnant dans un cadre religieux spécifique. Son enseignement repose sur des concepts comme le Royaume de Dieu, qui n'a pas d'équivalent direct dans la philosophie grecque.- Différence de méthode : Contrairement aux philosophes grecs, qui développaient des systèmes de pensée argumentés, Jésus enseignait principalement par des paraboles et des actes symboliques.- Un message eschatologique : Là où la philosophie grecque cherchait souvent la sagesse et la vertu dans cette vie, Jésus annonce un bouleversement imminent du monde et l'instauration du règne divin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
La guerre de Troie a-t-elle vraiment eu lieu ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 2:24


La guerre de Troie, immortalisée par Homère dans l'Iliade, fascine depuis des siècles. Mais s'agit-il d'un mythe littéraire ou d'un véritable conflit historique ? Depuis longtemps, les historiens et archéologues tentent de démêler la réalité de la légende.Les sources antiques : mythe ou réalité ?L'Iliade, écrite au VIIIe siècle avant J.-C., raconte une guerre entre les Grecs et les Troyens, déclenchée par l'enlèvement d'Hélène par Pâris. Mais ce récit épique, empli d'interventions divines, semble davantage relever de la mythologie que d'un compte rendu historique fiable.Toutefois, d'autres auteurs antiques, comme Hérodote et Thucydide, considéraient que la guerre de Troie avait bien eu lieu, mais sous une forme moins spectaculaire. Ils suggéraient que derrière le mythe, un véritable affrontement avait opposé des cités de la mer Égée à Troie, située en Anatolie (l'actuelle Turquie).Les découvertes archéologiquesAu XIXe siècle, Heinrich Schliemann, un archéologue allemand, met au jour les ruines de Troie sur le site de Hisarlik, en Turquie. Il découvre plusieurs strates de cités superposées, indiquant que Troie a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises. Parmi elles, Troie VII, datée autour de 1200 avant J.-C., semble correspondre à la période présumée de la guerre de Troie.Les fouilles ont révélé des traces de destruction par le feu et des armes, suggérant un conflit. Mais qui étaient les assaillants ? Une coalition de cités grecques, comme dans l'Iliade, ou d'autres peuples de la région ? L'absence de preuves directes empêche de trancher définitivement.Une guerre plausible ?À l'époque du Bronze récent, les tensions entre royaumes étaient courantes en Méditerranée. Troie, située près des Détroits des Dardanelles, contrôlait un point stratégique pour le commerce entre l'Europe et l'Asie. Un conflit entre les Mycéniens et les Troyens pour le contrôle de cette route commerciale est donc plausible.Conclusion : mythe ou réalité ?Si l'existence d'une guerre impliquant Troie autour de 1200 avant J.-C. semble probable, rien ne prouve qu'elle s'est déroulée exactement comme dans l'Iliade. L'histoire d'Achille, du cheval de Troie et des dieux reste une légende embellie par les poètes. Mais comme souvent, derrière un mythe, il y a une part de vérité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Qui a inventé les lois de la guerre ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 2:56


Les conflits armés ont toujours existé, mais l'idée de réglementer la guerre pour limiter ses atrocités est relativement récente. Si les lois de la guerre telles qu'on les connaît aujourd'hui sont le fruit de plusieurs siècles d'évolution, elles trouvent leurs racines dans des traditions anciennes avant d'être codifiées dans des traités internationaux. Des règles anciennes de la guerre Dès l'Antiquité, certaines civilisations établissent des codes visant à limiter les abus en temps de guerre. - Les textes religieux : Le Code d'Hammurabi (vers 1750 av. J.-C.) en Mésopotamie, ou encore des passages de la Bible et du Coran, contiennent des règles sur le traitement des prisonniers et la protection des populations civiles. - La Grèce et Rome : Les Romains, influencés par les Grecs, développent le jus fetiale, un ensemble de règles destinées à déclarer et mener la guerre de manière « légale », notamment en respectant les trêves et en négociant avec les ennemis. - Le Moyen Âge : En Europe, l'Église impose certaines limites avec la « Trêve de Dieu » (XIe siècle), interdisant les combats certains jours et protégeant les civils et le clergé. L'essor du droit de la guerre à l'époque moderne Avec l'apparition des États modernes et des armées professionnelles, la guerre devient plus organisée, ce qui favorise l'émergence de règles formelles. - Hugo Grotius et le droit de la guerre (1625) : Le juriste néerlandais Hugo Grotius publie De Jure Belli ac Pacis (Le droit de la guerre et de la paix), qui pose les bases du droit international humanitaire. Il y défend l'idée que même en temps de guerre, certaines règles doivent être respectées, notamment pour limiter la souffrance des soldats et des civils. - Les premières conventions militaires : Au XVIIIe siècle, Frédéric II de Prusse et d'autres souverains européens imposent des codes de conduite à leurs armées, comme l'interdiction de piller sans autorisation. La codification moderne : la naissance du droit international humanitaire La véritable institutionnalisation des lois de la guerre commence au XIXe siècle avec la montée des mouvements humanitaires. - Les Conventions de Genève (1864-1949) : Initiées par Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, ces conventions fixent des règles sur le traitement des blessés, des prisonniers et des civils en temps de guerre. La première convention de 1864 établit l'obligation de soigner les soldats blessés, même ennemis. - Les Conventions de La Haye (1899-1907) : Elles établissent les bases du droit de la guerre moderne en interdisant certaines armes (comme les balles dum-dum), en protégeant les civils et en définissant des règles pour les occupations militaires. Un cadre toujours en évolution Depuis, les lois de la guerre continuent d'évoluer. Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949 sont renforcées. Plus récemment, les tribunaux internationaux, comme celui de La Haye, jugent les crimes de guerre, et des protocoles interdisent les armes chimiques ou les mines antipersonnel. Conclusion Les lois de la guerre sont donc le fruit d'une longue évolution, passant des codes moraux antiques aux conventions internationales modernes. Si elles ne peuvent empêcher les conflits, elles visent à en limiter les pires abus et à préserver un minimum d'humanité, même en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Histoire Vivante - La 1ere
La Méditerranée en partage (4/5) : Trafic et société

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 31:00


La Méditerranée est un espace de communs et de conflits. Avant le Moyen Age, ce carrefour des peuples et des civilisations s'invente, avec ses parcours commerciaux et ses batailles navales historiques. Mais on ne se rencontre pas sans en être transformé. C'est aussi un territoire liquide où les interactions entre Phéniciens, Grecs, Romains, Egyptiens ou encore Carthaginois façonnent les sociétés et leur géopolitique. Ce qu'on parvient à savoir de l'histoire ancienne de ce territoire liquide du bassin méditerranéen, c'est Hédi Dridi qui nous en parle. Historien et archéologue, il pose le cadre au micro de Marie Giovanola.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi la “Coutume de la mer” est-elle controversée ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 2:24


La "coutume de la mer" désigne un ensemble de règles, pratiques et traditions qui régissaient la navigation, le commerce maritime, et parfois les relations entre marins et marchands au Moyen Âge. Ces usages, largement non écrits à l'origine, sont devenus une base fondamentale pour le droit maritime moderne.Origines et contexte historiqueDans l'Antiquité, des civilisations comme celles des Phéniciens, des Grecs et des Romains avaient déjà développé des règles pour encadrer les activités maritimes. Mais c'est au Moyen Âge, avec l'essor du commerce maritime en Méditerranée et en Atlantique, que les "coutumes de la mer" prirent forme. Ces usages répondaient à des besoins pratiques : arbitrer les conflits entre commerçants, assurer la sécurité en mer, et garantir une certaine équité dans les échanges.Les grandes cités portuaires, comme Gênes, Venise, Barcelone ou plus tard les ports de la Hanse, jouèrent un rôle clé dans la codification de ces pratiques. Des écrits comme le Livre du Consulat de la Mer (Barcelone, XIVᵉ siècle) ou les Rôles d'Oléron (France, XIIᵉ siècle) témoignent de l'universalisation progressive de ces règles.Principes fondamentauxLes coutumes maritimes incluaient plusieurs principes essentiels :1.Sécurité de l'équipage et des navires : Les marins étaient tenus d'agir pour la sécurité collective. Par exemple, en cas de naufrage imminent, l'abandon de cargaisons pour alléger le navire était réglementé.2.Répartition des responsabilités : Ces règles définissaient qui était responsable en cas de perte ou de dommage (capitaine, armateur, marchand).3.Partage des profits et des risques : Les marins, bien que subalternes, pouvaient recevoir une part des profits du voyage, tandis que les pertes étaient réparties entre les investisseurs.4.Justice en mer : Le capitaine disposait d'un pouvoir judiciaire limité pour résoudre les litiges à bord.Aspects légendaires et sombresLa "coutume de la mer" inclut aussi des aspects mythiques et tragiques, comme le recours au tirage au sort pour décider qui serait sacrifié en cas de famine extrême. Ces récits, immortalisés dans des légendes maritimes, reflètent les défis d'une vie en mer rude et souvent impitoyable.HéritageLes coutumes de la mer ont influencé le droit maritime moderne. Elles témoignent de la nécessité de règles universelles dans un domaine où les distances et les cultures s'effacent devant les impératifs de survie et de commerce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.