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Caught up with Horror and Paranormal Author Bryan Prince and shared his paranormal stories, Writing a Creature Feature and short horror film. Writing Horror Novels.
In this weeks episode we welcome Bryan Prince back to the show to talk about cleanrooms. We discuss common issues that we see with cleanrooms, talk about particle counts and certification reports as well as some cool technology being used to simulate a cleanroom before it's even built (computational fluid dynamics - CFD).
In this weeks episode we welcome Bryan Prince back to the show to talk about cleanrooms. We discuss common issues that we see with cleanrooms, talk about particle counts and certification reports as well as some cool technology being used to simulate a cleanroom before it's even built (computational fluid dynamics - CFD).
This week, Stacey is joined by Bryan Prince to talk about the implementation of the 2019 final version of USP 800, and how it is not currently being enforced by most states but quite a few pharmacies around the country are either in the planning and budgeting phase or have already moved forward with construction and being compliant with USP 800 standards. Resources from this episode: USP General Chapter Hazardous Drugs regulations Physical Environment Provisions of USP About our guest: Bryan Prince is the owner and lead consultant at Lab Red Pharmacy Consultants. His early career consisted of more than a decade in construction before moving to engineered containment serving the pharmaceutical industry and now the compounding industry. Since 2015 Bryan has designed and consulted on more than a hundred compounding pharmacies working with owners, architects, engineers, and contractors. Email: bryan@compoundingworkflow.com and watch videos http://compoundingworkflow.com Voices in Validation brings you the best in validation and compliance topics. Voices in Validation is brought to you by IVT Network, your expert source for life science regulatory knowledge. For more information on IVT Network, check out their website at http://ivtnetwork.com.
How did an orphaned, teenage runaway slave ignite the largest treason trial in U.S. history, pave the way for the Civil War and maybe even play a role in President Lincoln's assassination? Featuring William Frederick Parker, Bryan Prince, Dave Taylor and Dennis Neal.
Infinity and Beyond, Guest speaker Bryan Prince
Coy and Natalie reach out to one of the two co-hosts of the Pharmacy Inspection Podcast and expert in pharmacy engineering controls, environmental safety and facility workflow design - Bryan Prince, MBA. Listen as Bryan lays out the current status of USP and answers many of the questions we receive from listeners as to what it does and will mean for their pharmacies and practices in the future!
« Underground railroad », « chemin de fer clandestin » : aux États-Unis, ces mots relèvent du mythe, fondateur presque. Mais en Europe, très peu le connaissent. Encore moins savent que le Canada a été au XIXe siècle, un terminus de ce chemin de fer, réseau secret abolitionniste de résistance et de fuite de milliers d’esclaves fugitifs vers le nord de l’Amérique. Terre de liberté pour ces « freedom seekers », qui fuyaient les plantations du Sud toujours plus au Nord, le Canada aurait accueilli, entre 1840 et 1860, près de 30 000 esclaves fugitifs venus des États-Unis. Là-bas, les personnes noires étaient libres, en droit de voter et d’acheter une terre. Ils étaient surtout plus en sécurité, à l’abri des chasseurs d’esclaves qui sillonnaient l’Amérique. Beaucoup d’entre eux se sont alors installés en Ontario, province canadienne anglophone, limitrophe des États-Unis. En voyage en Ontario, on retrouve des figures mythiques du chemin de fer clandestin, à commencer par la célèbre « conductrice » Harriet Tubman. On la surnommait « la Moïse Noire » pour avoir guidé des centaines d’esclaves vers la liberté. On y croise aussi le grand Josiah Henson, un esclave du Kentucky qui a fui en 1830 avec toute sa famille jusqu’au Canada et dont l’histoire dans le Sud a inspiré La case de l'oncle Tom, le fameux roman abolitionniste. Et puis, il y a toutes ces trajectoires singulières et émouvantes de héros anonymes qui, par leur seule fuite, ont fait voler en éclats le système esclavagiste. Aujourd’hui, de Dresden à Windsor en passant par Buxton, Chatham ou la région de Niagara, les descendants de ces « freedom seekers » défendent la mémoire du chemin de fer à travers des musées et des sites historiques. Tous racontent l’héroïsme de leurs ancêtres, la complexité de ce réseau, composé de Noirs et d’abolitionnistes blancs qui aidaient les fugitifs en chemin, mais aussi la réalité de la présence noire en Ontario, et au Canada plus largement. Car une fois libres au Canada, ces pionniers noirs ont connu le racisme et la ségrégation pendant des décennies. La lutte des droits civiques a également eu lieu dans cette partie de l’Amérique ! De nos jours, tous ces « enfants de l’Underground » portent cet héritage à bout de bras, plaident pour plus de vérité et de reconnaissance, et ce faisant interrogent le Canada, terre d’accueil. Une série radiophonique en 3 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.Épisode 1 : L’Underground, du mythe à la réalitéÉpisode 2 : Terminus Canada : libres mais pas égauxÉpisode 3 : L’Underground, un héritage en partage Pour préparer votre voyage sur la route du chemin de fer clandestin en Ontario : - Le site de Destination Ontario recense les lieux de l’Underground dans la province.- L’Ontario Heritage Trust revient sur l’histoire de la présence noire dans la province, de l’esclavage au XXe siècle en passant par le chemin de fer clandestin.- La région de Chatham Kent a édité une brochure utile sur les différents lieux de mémoire du chemin de fer.- L’encyclopédie canadienne propose de riches ressources sur le sujet. Sur les Noirs canadiens. Et sur le chemin de fer clandestin.-Le musée virtuel du Canada, plus grande ressource numérique des musées du pays, offre une série de pages documentées sur « le voyage des Noirs vers la liberté au Canada ».-Lasociété d’histoire des Noirs de l’Ontario, présidé par Natasha Henry, concentre sur son site informations récentes et historiques sur les communautés africaines-canadiennes de la province.- Des étudiants de Western University ont rassemblé de précieuses informations sur le chemin de fer clandestin au Canada. À découvrir en Ontario :- Le site historique de laCase de l’Oncle Tom tire son nom du fameux roman abolitionniste. C’est un point de départ idéal sur ce circuit. Situé à Dresden, ce musée permet de faire le point sur la réalité et les mythes qui entourent le chemin de fer. Surtout, il permet de mieux connaître la figure de Josiah Henson, leader de la communauté noire qu’il a contribué à fonder.- Le « John Freeman Walls Historic Site » situé non loin de Windsor, propose une expérience sensible et singulière du chemin de fer, mené par Bryan Walls, descendant de John Freeman arrivé au Canada au XIXème siècle. Le décor est surprenant et la rencontre forte.- Le « Niagara Bound Tours » de Lezlie Harper Wells permet de découvrir la région touristique de Niagara, hors des sentiers battus, à travers son histoire noire et au fil du chemin de fer clandestin. L’intarissable Lezlie est elle aussi, une descendante d’esclaves fugitifs arrivés au Canada au XIXe siècle.- À Sainte Catherines, base arrière de la célèbre « conductrice » Harriet Tubman, la Salem Chapel offre un hommage émouvant à Harriet et à tous ces freedom seekers qu’elle a guidés vers la liberté. Un lieu historique hélas peu connu.- Le « Buxton National Historic Site & Museum » est porté par une petite communauté encore très soudée, qui se rassemble autour d’un musée et d’une ancienne école. Ces lieux racontent la colonie noire modèle d’Elgin, fondée par un abolitionniste blanc et d’anciens esclaves venus des États-Unis. Ne manquez pas sur place les touchants passeurs de mémoire Shannon et Bryan Prince.- À Chatham, jadis cité noire de l’Ontario, il faut aller au Chatham-Kent Black Historical Society and Black Mecca Museum. Dans ce petit musée, on comprend mieux la vie des communautés noires au XIXe siècle et les combats qu’elles ont menés ensuite au XXe siècle pour l’égalité. On croise des figures historiques fortes comme Mary-Ann Shad Cary, première femme noire à avoir fondé un journal en Amérique du Nord ou John Brown, abolitionniste blanc qui avait fomenté « l’attentat » de Harpers Ferry pour mettre un terme à l’esclavage aux États-Unis. Dorothy Wallace, petite femme de plus de 76 ans est la voix puissante de ce musée pas comme les autres.- Sur les rives de la rivière Détroit, à Windsor, juste en face des États-Unis, une tour de la liberté vient honorer la mémoire du chemin de fer clandestin et des « freedom seekers » qui traversaient la rivière pour trouver la liberté.- À Windsor, il faut aller à l’incontournable Sandwich First Baptist Church, construite par d’anciens esclaves et terminus du chemin de fer où les nouveaux arrivants trouvaient refuge. Les lieux historiques sont portés par une petite communauté noire, parmi les plus anciennes du Canada. Demandez sur place Lana Talbot.- Non loin de Windsor, l’Amherstburg Freedom Museum rappelle aussi l’histoire du chemin de fer et de ces fugitifs installés dans cette ville du Canada. À lire :- « The Underground railroad. Next stop Toronto » par Afua Cooper et Karolyn Smardz Frost. Éditions Natural Heritage Books. 2002.L’ouvrage de référence sur le chemin de fer clandestin au Canada par deux historiennes de renom. En anglais.- « The Hanging of Angelique », d’Afua Cooper. Éditions Harper Perennia. 2006.L’historienne et poétesse, spécialiste de la question noire au Canada revient sur la figure et l’histoire d’Angélique, esclave pendue à Montréal au XVIIIe siècle. En anglais.- « Underground Railroad » de Colston Whitehead. Éditions Albin Michel. 2017.Un roman américain multi-primé qui file la métaphore du train jusqu’au bout. Puissant et inoubliable. Traduit en français.- « The Underground Railroad records », de William Still. Éditions Modern Library. Réédité en 2019 avec une préface de Ta-Nehesi Coates.William Still est consacré père du chemin de fer. Historien abolitionniste et militant actif du réseau, ce Noir libre a accueilli de nombreux fugitifs et a publié un recueil de lettres et témoignages qui attestent de la réalité et la force du réseau. En anglais.- « A Shadow on the household » de Bryan Prince. Éditions McClelland & Stewart. 2010.L’histoire incroyable de la famille Weems qui a fui l’esclavage vers le Canada. Une histoire vraie exhumée par l’historien canadien et storyteller Bryan Prince. À voir :- Les spectacles de Leslie McCurdy, artiste-activiste et descendante d’esclaves fugitifs. Sa famille s’inscrit dans une longue lignée de lutte des droits civiques au Canada. Depuis des années, Leslie incarne Harriet Tubman dans son spectacle « L’esprit d’Harriet Tubman » et tourne un peu partout dans la région, au Canada comme aux États-Unis.- La série américaine « Underground » sortie en 2016 aux États-Unis et diffusée également au Canada.- Un biopic hollywoodien sur Harriet Tubman est sorti aux États-Unis en novembre 2019. Il est prévu en France en 2020. À écouter : - « Swing Low, swing Charriot », « Steal Away » et tous les gospels historiques qui servaient de messages codés pour les fugitifs qui prenaient la direction du Nord.Plus d’infos sur le site américain de la Library of Congress. (Rediffusion du 15 décembre 2019)
« Underground railroad », « chemin de fer clandestin »... Aux États-Unis, ces mots relèvent du mythe, fondateur presque. Mais en Europe, très peu le connaissent. Encore moins savent que le Canada a été au XIXème siècle, un terminus de ce chemin de fer, réseau secret abolitionniste de résistance et de fuite de milliers d’esclaves fugitifs vers le nord de l’Amérique. Terre de liberté pour ces « freedom seekers », qui fuyaient les plantations du Sud toujours plus au Nord, le Canada aurait accueilli, entre 1840 et 1860, près de 30 000 esclaves fugitifs venus des États-Unis. Là-bas, les personnes noires étaient libres, en droit de voter et d’acheter une terre. Ils étaient surtout plus en sécurité, à l’abri des chasseurs d’esclaves qui sillonnaient l’Amérique. Beaucoup d’entre eux se sont alors installés en Ontario, province canadienne anglophone, limitrophe des États-Unis. En voyage en Ontario, on retrouve des figures mythiques du chemin de fer clandestin, à commencer par la célèbre « conductrice » Harriet Tubman. On la surnommait « la Moïse Noire » pour avoir guidé des centaines d’esclaves vers la liberté. On y croise aussi le grand Josiah Henson, un esclave du Kentucky qui a fui en 1830 avec toute sa famille jusqu’au Canada et dont l’histoire dans le Sud a inspiré « La case de l'oncle Tom », le fameux roman abolitionniste. Et puis, il y a toutes ces trajectoires singulières et émouvantes de héros anonymes qui, par leur seule fuite, ont fait voler en éclats le système esclavagiste. Aujourd’hui, de Dresden à Windsor en passant par Buxton, Chatham ou la région de Niagara, les descendants de ces « freedom seekers » défendent la mémoire du chemin de fer à travers des musées et des sites historiques. Tous racontent l’héroïsme de leurs ancêtres, la complexité de ce réseau, composé de Noirs et d’abolitionnistes blancs qui aidaient les fugitifs en chemin, mais aussi la réalité de la présence noire en Ontario, et au Canada plus largement. Car, une fois libres au Canada, ces pionniers noirs ont connu le racisme et la ségrégation pendant des décennies. La lutte des droits civiques a également eu lieu dans cette partie de l’Amérique ! De nos jours, tous ces « enfants de l’Underground » portent cet héritage à bout de bras, plaident pour plus de vérité et de reconnaissance, et ce faisant interrogent le Canada, terre d’accueil. Une série radiophonique en 3 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.Épisode 1 : L’Underground, du mythe à la réalitéÉpisode 2 : Terminus Canada : libres mais pas égauxÉpisode 3 : L’Underground, un héritage en partage Pour préparer votre voyage sur la route du chemin de fer clandestin en Ontario : - Le site de Destination Ontario recense les lieux de l’Underground dans la province.- L’Ontario Heritage Trust revient sur l’histoire de la présence noire dans la province, de l’esclavage au XXe siècle en passant par le chemin de fer clandestin.- La région de Chatham Kent a édité une brochure utile sur les différents lieux de mémoire du chemin de fer.- L’encyclopédie canadienne propose de riches ressources sur le sujet. Sur les Noirs canadiens. Et sur le chemin de fer clandestin.- Le musée virtuel du Canada, plus grande ressource numérique des musées du pays, offre une série de pages documentées sur « le voyage des Noirs vers la liberté au Canada ».- La société d’histoire des Noirs de l’Ontario, présidé par Natasha Henry, concentre sur son site informations récentes et historiques sur les communautés africaines-canadiennes de la province.- Des étudiants de Western University ont rassemblé de précieuses informations sur le chemin de fer clandestin au Canada. À découvrir en Ontario :- Le site historique de la Case de l’Oncle Tom tire son nom du fameux roman abolitionniste. C’est un point de départ idéal sur ce circuit. Situé à Dresden, ce musée permet de faire le point sur la réalité et les mythes qui entourent le chemin de fer. Surtout, il permet de mieux connaître la figure de Josiah Henson, leader de la communauté noire qu’il a contribué à fonder.- Le «John Freeman Walls Historic Site» situé non loin de Windsor, propose une expérience sensible et singulière du chemin de fer, mené par Bryan Walls, descendant de John Freeman arrivé au Canada au XIXème siècle. Le décor est surprenant et la rencontre forte.- Le « Niagara Bound Tours » de Lezlie Harper Wells permet de découvrir la région touristique de Niagara, hors des sentiers battus, à travers son histoire noire et au fil du chemin de fer clandestin. L’intarissable Lezlie est elle aussi, une descendante d’esclaves fugitifs arrivés au Canada au XIXe siècle.- À Sainte Catherines, base arrière de la célèbre « conductrice » Harriet Tubman, la Salem Chapel offre un hommage émouvant à Harriet et à tous ces freedom seekers qu’elle a guidés vers la liberté. Un lieu historique hélas peu connu.- Le « Buxton National Historic Site & Museum » est porté par une petite communauté encore très soudée, qui se rassemble autour d’un musée et d’une ancienne école. Ces lieux racontent la colonie noire modèle d’Elgin, fondée par un abolitionniste blanc et d’anciens esclaves venus des États-Unis. Ne manquez pas sur place les touchants passeurs de mémoire Shannon et Bryan Prince.- À Chatham, jadis cité noire de l’Ontario, il faut aller au Chatham-Kent BlackHistorical Society and Black Mecca Museum. Dans ce petit musée, on comprend mieux la vie des communautés noires au XIXème siècle et les combats qu’elles ont menés ensuite au XXème siècle pour l’égalité. On croise des figures historiques fortes comme Mary-Ann Shad Cary, première femme noire à avoir fondé un journal en Amérique du Nord ou John Brown, abolitionniste blanc qui avait fomenté « l’attentat » de Harpers Ferry pour mettre un terme à l’esclavage aux États-Unis. Dorothy Wallace, petite femme de plus de 76 ans est la voix puissante de ce musée pas comme les autres.- Sur les rives de la rivière Détroit, à Windsor, juste en face des États-Unis, une tour de la liberté vient honorer la mémoire du chemin de fer clandestin et des « freedom seekers » qui traversaient la rivière pour trouver la liberté.- À Windsor, il faut aller à l’incontournable Sandwich First Baptist Church, construite par d’anciens esclaves et terminus du chemin de fer où les nouveaux arrivants trouvaient refuge. Les lieux historiques sont portés par une petite communauté noire, parmi les plus anciennes du Canada. Demandez sur place Lana Talbot.- Non loin de Windsor, l’Amherstburg Freedom Museum rappelle aussi l’histoire du chemin de fer et de ces fugitifs installés dans cette ville du Canada. À lire :- « The Underground railroad. Next stop Toronto » par Afua Cooper et Karolyn Smardz Frost. Éditions Natural Heritage Books. 2002.L’ouvrage de référence sur le chemin de fer clandestin au Canada par deux historiennes de renom. En anglais.- « The Hanging of Angelique », d’Afua Cooper. Éditions Harper Perennia. 2006.L’historienne et poétesse, spécialiste de la question noire au Canada revient sur la figure et l’histoire d’Angélique, esclave pendue à Montréal au XVIIIè siècle. En anglais.- « Underground Railroad » de Colston Whitehead. Éditions Albin Michel. 2017.Un roman américain multi-primé qui file la métaphore du train jusqu’au bout. Puissant et inoubliable. Traduit en français.- « The Underground Railroad Records », de William Still. Éditions Modern Library. Réédité en 2019 avec une préface de Ta-Nehesi Coates.William Still est consacré père du chemin de fer. Historien abolitionniste et militant actif du réseau, ce Noir libre a accueilli de nombreux fugitifs et a publié un recueil de lettres et témoignages qui attestent de la réalité et la force du réseau. En anglais.- «A Shadow on the household» de Bryan Prince. Éditions McClelland & Stewart. 2010.L’histoire incroyable de la famille Weems qui a fui l’esclavage vers le Canada. Une histoire vraie exhumée par l’historien canadien et storyteller Bryan Prince. À voir :- Les spectacles de Leslie Mc Curdy, artiste-activiste et descendante d’esclaves fugitifs. Sa famille s’inscrit dans une longue lignée de lutte des droits civiques au Canada. Depuis des années, Leslie incarne Harriet Tubman dans son spectacle « L’esprit d’Harriet Tubman » et tourne un peu partout dans la région, au Canada comme aux États-Unis.- La série américaine « Underground » sortie en 2016 aux États-Unis et diffusée également au Canada.- Une biopic hollywoodienne sur Harriet Tubman est sortie aux États-Unis en novembre 2019. Elle est prévue en France en 2020. À écouter : - « Swing Low, swing Charriot », « Steal Away » et tous les gospels historiques qui servaient de messages codés pour les fugitifs qui prenaient la direction du Nord.Plus d’infos sur le site américain de la Library of Congress. (Rediffusion du 8 décembre 2019)
« Underground railroad », « chemin de fer clandestin »... Aux États-Unis, ces mots relèvent du mythe, fondateur presque. Mais en Europe, très peu le connaissent. Encore moins savent que le Canada a été au XIXème siècle, un terminus de ce chemin de fer, réseau secret abolitionniste de résistance et de fuite de milliers d’esclaves fugitifs vers le nord de l’Amérique. Terre de liberté pour ces « freedom seekers », qui fuyaient les plantations du Sud toujours plus au Nord, le Canada aurait accueilli, entre 1840 et 1860, près de 30 000 esclaves fugitifs venus des États-Unis. Là-bas, les personnes noires étaient libres, en droit de voter et d’acheter une terre. Ils étaient surtout plus en sécurité, à l’abri des chasseurs d’esclaves qui sillonnaient l’Amérique. Beaucoup d’entre eux se sont alors installés en Ontario, province canadienne anglophone, limitrophe des États-Unis. En voyage en Ontario, on retrouve des figures mythiques du chemin de fer clandestin, à commencer par la célèbre « conductrice » Harriet Tubman. On la surnommait « la Moïse Noire » pour avoir guidé des centaines d’esclaves vers la liberté. On y croise aussi le grand Josiah Henson, un esclave du Kentucky qui a fui en 1830 avec toute sa famille jusqu’au Canada et dont l’histoire dans le Sud a inspiré « La case de l'oncle Tom », le fameux roman abolitionniste. Et puis, il y a toutes ces trajectoires singulières et émouvantes de héros anonymes qui, par leur seule fuite, ont fait voler en éclats le système esclavagiste. Aujourd’hui, de Dresden à Windsor en passant par Buxton, Chatham ou la région de Niagara, les descendants de ces « freedom seekers » défendent la mémoire du chemin de fer à travers des musées et des sites historiques. Tous racontent l’héroïsme de leurs ancêtres, la complexité de ce réseau, composé de Noirs et d’abolitionnistes blancs qui aidaient les fugitifs en chemin, mais aussi la réalité de la présence noire en Ontario, et au Canada plus largement. Car, une fois libres au Canada, ces pionniers noirs ont connu le racisme et la ségrégation pendant des décennies. La lutte des droits civiques a également eu lieu dans cette partie de l’Amérique ! De nos jours, tous ces « enfants de l’Underground » portent cet héritage à bout de bras, plaident pour plus de vérité et de reconnaissance, et ce faisant interrogent le Canada, terre d’accueil. Une série radiophonique en 3 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.Épisode 1 : L’Underground, du mythe à la réalitéÉpisode 2 : Terminus Canada : libres mais pas égauxÉpisode 3 : L’Underground, un héritage en partage (Rediffusion du 1er décembre 2019) Pour préparer votre voyage sur la route du chemin de fer clandestin en Ontario : - Le site de Destination Ontario recense les lieux de l’Underground dans la province.- L’Ontario Heritage Trust revient sur l’histoire de la présence noire dans la province, de l’esclavage au XXe siècle en passant par le chemin de fer clandestin.- La région de Chatham Kent a édité une brochure utile sur les différents lieux de mémoire du chemin de fer.- L’encyclopédie canadienne propose de riches ressources sur le sujet. Sur les Noirs canadiens. Et sur le chemin de fer clandestin.- Le musée virtuel du Canada, plus grande ressource numérique des musées du pays, offre une série de pages documentées sur « le voyage des Noirs vers la liberté au Canada ».- La société d’histoire des Noirs de l’Ontario, présidé par Natasha Henry, concentre sur son site informations récentes et historiques sur les communautés africaines-canadiennes de la province.- Des étudiants de Western University ont rassemblé de précieuses informations sur le chemin de fer clandestin au Canada. À découvrir en Ontario :- Le site historique de la Case de l’Oncle Tom tire son nom du fameux roman abolitionniste. C’est un point de départ idéal sur ce circuit. Situé à Dresden, ce musée permet de faire le point sur la réalité et les mythes qui entourent le chemin de fer. Surtout, il permet de mieux connaître la figure de Josiah Henson, leader de la communauté noire qu’il a contribué à fonder.- Le «John Freeman Walls Historic Site» situé non loin de Windsor, propose une expérience sensible et singulière du chemin de fer, mené par Bryan Walls, descendant de John Freeman arrivé au Canada au XIXème siècle. Le décor est surprenant et la rencontre forte.- Le « Niagara Bound Tours » de Lezlie Harper Wells permet de découvrir la région touristique de Niagara, hors des sentiers battus, à travers son histoire noire et au fil du chemin de fer clandestin. L’intarissable Lezlie est elle aussi, une descendante d’esclaves fugitifs arrivés au Canada au XIXe siècle.- À Sainte Catherines, base arrière de la célèbre « conductrice » Harriet Tubman, la Salem Chapel offre un hommage émouvant à Harriet et à tous ces freedom seekers qu’elle a guidés vers la liberté. Un lieu historique hélas peu connu.- Le « Buxton National Historic Site & Museum » est porté par une petite communauté encore très soudée, qui se rassemble autour d’un musée et d’une ancienne école. Ces lieux racontent la colonie noire modèle d’Elgin, fondée par un abolitionniste blanc et d’anciens esclaves venus des États-Unis. Ne manquez pas sur place les touchants passeurs de mémoire Shannon et Bryan Prince.- À Chatham, jadis cité noire de l’Ontario, il faut aller au Chatham-Kent BlackHistorical Society and Black Mecca Museum. Dans ce petit musée, on comprend mieux la vie des communautés noires au XIXème siècle et les combats qu’elles ont menés ensuite au XXème siècle pour l’égalité. On croise des figures historiques fortes comme Mary-Ann Shad Cary, première femme noire à avoir fondé un journal en Amérique du Nord ou John Brown, abolitionniste blanc qui avait fomenté « l’attentat » de Harpers Ferry pour mettre un terme à l’esclavage aux États-Unis. Dorothy Wallace, petite femme de plus de 76 ans est la voix puissante de ce musée pas comme les autres.- Sur les rives de la rivière Détroit, à Windsor, juste en face des États-Unis, une tour de la liberté vient honorer la mémoire du chemin de fer clandestin et des « freedom seekers » qui traversaient la rivière pour trouver la liberté.- À Windsor, il faut aller à l’incontournable Sandwich First Baptist Church, construite par d’anciens esclaves et terminus du chemin de fer où les nouveaux arrivants trouvaient refuge. Les lieux historiques sont portés par une petite communauté noire, parmi les plus anciennes du Canada. Demandez sur place Lana Talbot.- Non loin de Windsor, l’Amherstburg Freedom Museum rappelle aussi l’histoire du chemin de fer et de ces fugitifs installés dans cette ville du Canada. À lire :- « The Underground railroad. Next stop Toronto » par Afua Cooper et Karolyn Smardz Frost. Éditions Natural Heritage Books. 2002L’ouvrage de référence sur le chemin de fer clandestin au Canada par deux historiennes de renom. En anglais.- « The Hanging of Angelique », d’Afua Cooper. Éditions Harper Perennia. 2006.L’historienne et poétesse, spécialiste de la question noire au Canada revient sur la figure et l’histoire d’Angélique, esclave pendue à Montréal au XVIIIè siècle. En anglais.- « Underground Railroad » de Colston Whitehead. Éditions Albin Michel. 2017.Un roman américain multi-primé qui file la métaphore du train jusqu’au bout. Puissant et inoubliable. Traduit en français.- « The Underground Railroad Records », de William Still. Éditions Modern Library. Réédité en 2019 avec une préface de Ta-Nehesi Coates.William Still est consacré père du chemin de fer. Historien abolitionniste et militant actif du réseau, ce Noir libre a accueilli de nombreux fugitifs et a publié un recueil de lettres et témoignages qui attestent de la réalité et la force du réseau. En anglais.- «A Shadow on the household» de Bryan Prince. Éditions McClelland & Stewart. 2010.L’histoire incroyable de la famille Weems qui a fui l’esclavage vers le Canada. Une histoire vraie exhumée par l’historien canadien et storyteller Bryan Prince. À voir :- Les spectacles de Leslie Mc Curdy, artiste-activiste et descendante d’esclaves fugitifs. Sa famille s’inscrit dans une longue lignée de lutte des droits civiques au Canada. Depuis des années, Leslie incarne Harriet Tubman dans son spectacle « L’esprit d’Harriet Tubman » et tourne un peu partout dans la région, au Canada comme aux États-Unis.- La série américaine « Underground » sortie en 2016 aux États-Unis et diffusée également au Canada.- Une biopic hollywoodienne sur Harriet Tubman est sortie aux États-Unis en novembre 2019. Elle est prévue en France en 2020. À écouter : - « Swing Low, swing Charriot », « Steal Away » et tous les gospels historiques qui servaient de messages codés pour les fugitifs qui prenaient la direction du Nord.Plus d’infos sur le site américain de la Library of Congress.
« Underground railroad », « chemin de fer clandestin »... Aux États-Unis, ces mots relèvent du mythe, fondateur presque. Mais en Europe, très peu le connaissent. Encore moins savent que le Canada a été au XIXème siècle, un terminus de ce chemin de fer, réseau secret abolitionniste de résistance et de fuite de milliers d’esclaves fugitifs vers le nord de l’Amérique. Terre de liberté pour ces « freedom seekers », qui fuyaient les plantations du Sud toujours plus au Nord, le Canada aurait accueilli, entre 1840 et 1860, près de 30 000 esclaves fugitifs venus des États-Unis. Là-bas, les personnes noires étaient libres, en droit de voter et d’acheter une terre. Ils étaient surtout plus en sécurité, à l’abri des chasseurs d’esclaves qui sillonnaient l’Amérique. Beaucoup d’entre eux se sont alors installés en Ontario, province canadienne anglophone, limitrophe des États-Unis. En voyage en Ontario, on retrouve des figures mythiques du chemin de fer clandestin, à commencer par la célèbre « conductrice » Harriet Tubman. On la surnommait « la Moïse Noire » pour avoir guidé des centaines d’esclaves vers la liberté. On y croise aussi le grand Josiah Henson, un esclave du Kentucky qui a fui en 1830 avec toute sa famille jusqu’au Canada et dont l’histoire dans le Sud a inspiré « La case de l'oncle Tom », le fameux roman abolitionniste. Et puis, il y a toutes ces trajectoires singulières et émouvantes de héros anonymes qui, par leur seule fuite, ont fait voler en éclats le système esclavagiste. Aujourd’hui, de Dresden à Windsor en passant par Buxton, Chatham ou la région de Niagara, les descendants de ces « freedom seekers » défendent la mémoire du chemin de fer à travers des musées et des sites historiques. Tous racontent l’héroïsme de leurs ancêtres, la complexité de ce réseau, composé de Noirs et d’abolitionnistes blancs qui aidaient les fugitifs en chemin, mais aussi la réalité de la présence noire en Ontario, et au Canada plus largement. Car, une fois libres au Canada, ces pionniers noirs ont connu le racisme et la ségrégation pendant des décennies. La lutte des droits civiques a également eu lieu dans cette partie de l’Amérique ! De nos jours, tous ces « enfants de l’Underground » portent cet héritage à bout de bras, plaident pour plus de vérité et de reconnaissance, et ce faisant interrogent le Canada, terre d’accueil. Une série radiophonique en 3 épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary.Épisode 1 : L’Underground, du mythe à la réalitéÉpisode 2 : Terminus Canada : libres mais pas égauxÉpisode 3 : L’Underground, un héritage en partage Pour préparer votre voyage sur la route du chemin de fer clandestin en Ontario : - Le site de Destination Ontario recense les lieux de l’Underground dans la province.- L’Ontario Heritage Trust revient sur l’histoire de la présence noire dans la province, de l’esclavage au XXe siècle en passant par le chemin de fer clandestin.- La région de Chatham Kent a édité une brochure utile sur les différents lieux de mémoire du chemin de fer.- L’encyclopédie canadienne propose de riches ressources sur le sujet. Sur les Noirs canadiens. Et sur le chemin de fer clandestin.- Le musée virtuel du Canada, plus grande ressource numérique des musées du pays, offre une série de pages documentées sur « le voyage des Noirs vers la liberté au Canada ».- La société d’histoire des Noirs de l’Ontario, présidé par Natasha Henry, concentre sur son site informations récentes et historiques sur les communautés africaines-canadiennes de la province.- Des étudiants de Western University ont rassemblé de précieuses informations sur le chemin de fer clandestin au Canada. À découvrir en Ontario :- Le site historique de la Case de l’Oncle Tom tire son nom du fameux roman abolitionniste. C’est un point de départ idéal sur ce circuit. Situé à Dresden, ce musée permet de faire le point sur la réalité et les mythes qui entourent le chemin de fer. Surtout, il permet de mieux connaître la figure de Josiah Henson, leader de la communauté noire qu’il a contribué à fonder.- Le «John Freeman Walls Historic Site» situé non loin de Windsor, propose une expérience sensible et singulière du chemin de fer, mené par Bryan Walls, descendant de John Freeman arrivé au Canada au XIXème siècle. Le décor est surprenant et la rencontre forte.- Le « Niagara Bound Tours » de Lezlie Harper Wells permet de découvrir la région touristique de Niagara, hors des sentiers battus, à travers son histoire noire et au fil du chemin de fer clandestin. L’intarissable Lezlie est elle aussi, une descendante d’esclaves fugitifs arrivés au Canada au XIXe siècle.- À Sainte Catherines, base arrière de la célèbre « conductrice » Harriet Tubman, la Salem Chapel offre un hommage émouvant à Harriet et à tous ces freedom seekers qu’elle a guidés vers la liberté. Un lieu historique hélas peu connu.- Le « Buxton National Historic Site & Museum » est porté par une petite communauté encore très soudée, qui se rassemble autour d’un musée et d’une ancienne école. Ces lieux racontent la colonie noire modèle d’Elgin, fondée par un abolitionniste blanc et d’anciens esclaves venus des États-Unis. Ne manquez pas sur place les touchants passeurs de mémoire Shannon et Bryan Prince.- À Chatham, jadis cité noire de l’Ontario, il faut aller au Chatham-Kent BlackHistorical Society and Black Mecca Museum. Dans ce petit musée, on comprend mieux la vie des communautés noires au XIXème siècle et les combats qu’elles ont menés ensuite au XXème siècle pour l’égalité. On croise des figures historiques fortes comme Mary-Ann Shad Cary, première femme noire à avoir fondé un journal en Amérique du Nord ou John Brown, abolitionniste blanc qui avait fomenté « l’attentat » de Harpers Ferry pour mettre un terme à l’esclavage aux États-Unis. Dorothy Wallace, petite femme de plus de 76 ans est la voix puissante de ce musée pas comme les autres.- Sur les rives de la rivière Détroit, à Windsor, juste en face des États-Unis, une tour de la liberté vient honorer la mémoire du chemin de fer clandestin et des « freedom seekers » qui traversaient la rivière pour trouver la liberté.- À Windsor, il faut aller à l’incontournable Sandwich First Baptist Church, construite par d’anciens esclaves et terminus du chemin de fer où les nouveaux arrivants trouvaient refuge. Les lieux historiques sont portés par une petite communauté noire, parmi les plus anciennes du Canada. Demandez sur place Lana Talbot.- Non loin de Windsor, l’Amherstburg Freedom Museum rappelle aussi l’histoire du chemin de fer et de ces fugitifs installés dans cette ville du Canada. À lire :- « The Underground railroad. Next stop Toronto » par Afua Cooper et Karolyn Smardz Frost. Éditions Natural Heritage Books. 2002.L’ouvrage de référence sur le chemin de fer clandestin au Canada par deux historiennes de renom. En anglais.- « The Hanging of Angelique », d’Afua Cooper. Éditions Harper Perennia. 2006.L’historienne et poétesse, spécialiste de la question noire au Canada revient sur la figure et l’histoire d’Angélique, esclave pendue à Montréal au XVIIIè siècle. En anglais.- « Underground Railroad » de Colston Whitehead. Éditions Albin Michel. 2017.Un roman américain multi-primé qui file la métaphore du train jusqu’au bout. Puissant et inoubliable. Traduit en français.- « The Underground Railroad Records », de William Still. Éditions Modern Library. Réédité en 2019 avec une préface de Ta-Nehesi Coates.William Still est consacré père du chemin de fer. Historien abolitionniste et militant actif du réseau, ce Noir libre a accueilli de nombreux fugitifs et a publié un recueil de lettres et témoignages qui attestent de la réalité et la force du réseau. En anglais.- «A Shadow on the household» de Bryan Prince. Éditions McClelland & Stewart. 2010.L’histoire incroyable de la famille Weems qui a fui l’esclavage vers le Canada. Une histoire vraie exhumée par l’historien canadien et storyteller Bryan Prince. À voir :- Les spectacles de Leslie Mc Curdy, artiste-activiste et descendante d’esclaves fugitifs. Sa famille s’inscrit dans une longue lignée de lutte des droits civiques au Canada. Depuis des années, Leslie incarne Harriet Tubman dans son spectacle « L’esprit d’Harriet Tubman » et tourne un peu partout dans la région, au Canada comme aux États-Unis.- La série américaine « Underground » sortie en 2016 aux États-Unis et diffusée également au Canada.- Une biopic hollywoodienne sur Harriet Tubman est sortie aux États-Unis en novembre 2019. Elle est prévue en France en 2020. À écouter : - « Swing Low, swing Charriot », « Steal Away » et tous les gospels historiques qui servaient de messages codés pour les fugitifs qui prenaient la direction du Nord.Plus d’infos sur le site américain de la Library of Congress.
Thanks SO so much for everyone that did tune in; I promise next live event I will DEFINITELY RAISE THE BAR!!! I’ve fixed most of the audio issues and I believe we’ll revisit this conversation again the very near future! LAST WEEK USP announced the proposed revisions of 797. Join Jon Pritchett, Bryan Prince and I for a SPECIAL EDITION of the Pharmacy Inspection Podcast where we’ll discuss some of the changes that may impact you if accepted. Of course, this also opens up a new comment period; after the show if there’s something you’d like to voice to the USP about their proposed revision PLEASE DO SO HERE (CLICK HERE): --- Support this podcast: https://anchor.fm/pharmacy-inspection/support
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Thanks SO so much for everyone that did tune in; I promise next live event I will DEFINITELY RAISE THE BAR!!! I've fixed most of the audio issues and I believe we'll revisit this conversation again the very near future! LAST WEEK USP announced the proposed revisions of 797. Join Jon Pritchett, Bryan Prince and I for a SPECIAL EDITION of the Pharmacy Inspection Podcast where we'll discuss some of the changes that may impact you if accepted. Of course, this also opens up a new comment period; after the show if there's something you'd like to voice to the USP about their proposed revision PLEASE DO SO HERE (CLICK HERE): Do you have a question or comment for the show? Leave us a VOICEMAIL, right on our site! SUBSCRIBE: [caption id="attachment_16757" align="alignleft" width="32"] You Tube[/caption] [caption id="attachment_16745" align="alignleft" width="32"] Stitcher[/caption] [caption id="attachment_16746" align="alignleft" width="32"] Anchor FM[/caption] [caption id="attachment_16741" align="alignleft" width="32"] iHeart[/caption] [caption id="attachment_16740" align="alignleft" width="32"] Spotify[/caption] [caption id="attachment_16739" align="alignleft" width="32"] Radio Public[/caption] [caption id="attachment_16738" align="alignleft" width="32"] Pocket Casts[/caption] [caption id="attachment_16737" align="alignleft" width="32"] over cast[/caption] [caption id="attachment_16736" align="alignleft" width="32"] Cast box[/caption] [caption id="attachment_16777" align="alignleft" width="33"] Podcast App[/caption] [caption id="attachment_16735" align="alignleft" width="32"] Breaker[/caption] [caption id="attachment_16734" align="alignleft" width="32"] Google Podcasts[/caption] [caption id="attachment_16733" align="alignleft" width="32"] iTunes[/caption] [caption id="attachment_16795" align="alignleft" width="32"] Podbean[/caption]
In Episode 1 of the Pharmacy Inspection Podcast, Bryan Prince and Seth DePasquale introduce themselves and how they entered into the compounding arena. They also open up a discussion about they delay of USP , the most recent standard that attempts to protect personnel against the hazardous chemicals they handle and compound with. --- Support this podcast: https://anchor.fm/pharmacy-inspection/support
In our third episode we welcome Shawn Valandra, owner of SV Environmental Consulting and SVE Filtration. Shawn has experience in providing clean air solutions to GMP Environments for the last 20 years. Bryan Prince and Shawn have consulted on and built several USP compliant cleanrooms. We discuss various issues that pharmacies will typically see with building new cleanroom environments. We also talk about some of the obstacles they’ve encountered on projects they were called on to finish. When we recorded this it actually went a little long so we turned this conversation into a two part series, check out the conclusion of this discussion in episode 4. --- Support this podcast: https://anchor.fm/pharmacy-inspection/support
In our fourth episode we welcome back Shawn Valandra, owner of SV Environmental Consulting and SVE Filtration. Shawn has experience in providing clean air solutions to GMP Environments for the last 20 years. Bryan Prince and Shawn have consulted on and built several USP compliant cleanrooms. We continue our discussion on various issues that pharmacies will typically see with building new cleanroom environments. We also talk about some of the obstacles they've encountered on projects they were called on to finish. If you like the podcast follow us on twitter @PharmacyInspect and share the podcast with those who might find it helpful. We're just getting warmed up; there's SO many more topics to cover! Stay tuned for what's to come! Thanks for listening. Do you have a question or comment for the show? Leave us a VOICEMAIL, right on our site! --- Support this podcast: https://anchor.fm/pharmacy-inspection/support
This week Seth DePasquale and Bryan Prince discuss the differences between endotoxin and endospores; diving a little deeper into the post from last week. Seth & Bryan talk about the basics of these two, why they're important and how to kill or deactivate them. https://pharmacyinspection.com/pharmacy-inspection-podcast-episode-20-endotoxin-vs-endospores/ CONTACT the SHOW: https://pharmacyinspection.com/contact/ See omnystudio.com/listener for privacy information.
This week Seth DePasquale and Bryan Prince discuss the differences between endotoxin and endospores; diving a little deeper into the post from last week. Seth & Bryan talk about the basics of these two, why they’re important and how to kill or deactivate them. https://pharmacyinspection.com/pharmacy-inspection-podcast-episode-20-endotoxin-vs-endospores/ CONTACT the SHOW: https://pharmacyinspection.com/contact/
Pharmacy Inspection's 9th episode, Bryan Prince, MBA, and Seth DePasquale, RPh., speak with Joe Cabaliero and Bill Mixon. Both of these gentlemen have a history in compounding pharmacy that is interesting and impressive. Recently, they have submitted a proposal to include sterile compounding as one of the Board of Pharmacy Specialties (BPS). In this episode we discuss how the idea came about and some of the work that went into getting the specialty to be considered.
Pharmacy Inspection's 9th episode, Bryan Prince, MBA, and Seth DePasquale, RPh., speak with Joe Cabaliero and Bill Mixon. Both of these gentlemen have a history in compounding pharmacy that is interesting and impressive. Recently, they have submitted a proposal to include sterile compounding as one of the Board of Pharmacy Specialties (BPS). In this episode we discuss how the idea came about and some of the work that went into getting the specialty to be considered. Sign up for updates from PharmacyInspection.com The Pharmacy Inspection Podcast is the leading Compouding audio blog part of the Pharmacy Podcast Network. See omnystudio.com/listener for privacy information.
In our fourth episode we welcome back Shawn Valandra, owner of SV Environmental Consulting and SVE Filtration. Shawn has experience in providing clean air solutions to GMP Environments for the last 20 years. Bryan Prince and Shawn have consulted on and built several USP compliant cleanrooms. We continue our discussion on various issues that pharmacies will typically see with building new cleanroom environments. We also talk about some of the obstacles they've encountered on projects they were called on to finish. If you like the podcast follow us on twitter @PharmacyInspect and share the podcast with those who might find it helpful. We're just getting warmed up; there's SO many more topics to cover! Stay tuned for what's to come! Thanks for listening. Do you have a question or comment for the show? Leave us a VOICEMAIL, right on our site! Subscribe to our email list for updates! [mc4wp_form id="14886"]
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Show Notes In our third episode we welcome Shawn Valandra, owner of SV Environmental Consulting and SVE Filtration. Shawn has experience in providing clean air solutions to GMP Environments for the last 20 years. Bryan Prince and Shawn have consulted on and built several USP compliant cleanrooms. We discuss various issues that pharmacies will typically see with building new cleanroom environments. We also talk about some of the obstacles they've encountered on projects they were called on to finish. When we recorded this it actually went a little long so we turned this conversation into a two part series, check out the conclusion of this discussion in episode 4. If you like the podcast follow us on twitter @PharmacyInspect and share the podcast with those who might find it helpful. We're just getting warmed up; there's SO many more topics to cover! Stay tuned for what's to come! Thanks for listening. Do you have a question or comment for the show? Leave us a VOICEMAIL, right on our site! Subscribe to our email list for updates! [mc4wp_form id="14886"]
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