POPULARITY
Categories
Carmen Martín Gaite (Salamanca, 1925-Madrid, 2000). Es la autora de las novelas 'Ritmo lento', 'Retahílas', 'El cuarto de atrás', 'Nubosidad variable', 'Caperucita en Manhattan', 'Entre visillos', 'Lo raro es vivir' o 'Fragmentos de interior', y de ensayos como 'El proceso de Macanaz' o 'Usos amorosos del XVIII en España'. Fue la primera mujer en obtener, en 1978, el Premio Nacional de Literatura. Fue premiada también con el Príncipe de Asturias en 1988, o el Premio Nacional de las Letras en 1994. La primera edición de 'El balneario', que había ganado el Premio Café Gijón en 1954, aparece en 1955.
L'expression française « noyer le poisson » signifie détourner l'attention, embrouiller volontairement une explication ou éviter de répondre franchement à une question. Mais l'image, elle, provient d'un geste très concret… et très ancien.À l'origine, l'expression appartient au monde de la pêche. Avant l'industrialisation, les poissons fraîchement pêchés étaient conservés vivants dans un seau ou une cuve d'eau. Lorsqu'un poissonnier voulait vendre un poisson abîmé, déjà mourant ou de mauvaise qualité, une petite astuce consistait à… le plonger dans beaucoup d'eau et le brasser. Le mouvement de l'eau donnait l'illusion d'un animal encore vif. En « noyant » littéralement le poisson sous un flot d'eau, on masquait sa faiblesse pour tromper l'acheteur.Très vite, cette image est devenue métaphorique : on « noie le poisson » quand on crée un flux d'informations, de paroles ou de détails pour dissimuler l'essentiel, comme l'eau qui dissimule l'état réel de l'animal.L'expression apparaît dans la langue au XVIIIᵉ siècle, période où la pêche fraîche est très présente dans les villes. Les dictionnaires du XIXᵉ siècle confirment déjà son sens figuré : « embarrasser une affaire au point de la rendre inextricable » ou « fatiguer un adversaire en l'empêchant d'y voir clair ».On y voit aussi un lien avec la rhétorique politique : lorsqu'un orateur répond par des détours, qu'il multiplie les digressions ou qu'il ajoute des détails superflus pour éviter une réponse directe, il « noie le poisson ».En somme : noyer le poisson, c'est noyer la vérité.Le mot « snob » apparaît en Angleterre à la fin du XVIIIᵉ siècle, mais son origine reste l'un de ces petits mystères linguistiques savoureux. L'explication la plus souvent citée renvoie aux universités britanniques, notamment Oxford et Cambridge. À l'époque, on inscrivait parfois les étudiants issus de familles modestes en notant à côté de leur nom l'abréviation s.nob., pour sine nobilitate, c'est-à-dire « sans noblesse ».Ces étudiants, exclus des privilèges aristocratiques, auraient parfois essayé d'imiter les attitudes, les goûts et les codes de la haute société pour paraître plus distingués. Peu à peu, « snob » aurait désigné quelqu'un qui singeaient les élites, qui voulait paraître plus important qu'il ne l'était réellement.Une autre explication, moins académique mais amusante, affirme que snob viendrait du vieux dialecte anglais snob, qui signifiait « cordonnier » ou « roturier ». Là encore, l'idée de quelqu'un de modeste cherchant à imiter les classes supérieures se retrouve.Dans tous les cas, au XIXᵉ siècle, le mot prend son sens moderne : une personne qui admire exagérément ce qu'elle croit supérieur, qui méprise ce qu'elle juge vulgaire, ou qui s'efforce d'adopter les comportements « à la mode ».Aujourd'hui, dire de quelqu'un qu'il est « snob », c'est dire qu'il préfère l'apparence au naturel, et la distinction au bon sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partout sur la planète, le ballon rond suscite des vocations de joueurs, attise les convoitises et déchaîne les passions, au point d'être considéré aujourd'hui comme le sport le plus pratiqué sur la planète. Sur le continent africain, le football a également été un moyen de lutte anticoloniale au moment des indépendances tout en perpétrant son esprit festif face aux difficultés du quotidien et des conflits guerriers, comme en témoigne à notre micro l'ancien international congolais, Saïo Mokili. Apparu dans sa forme moderne dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, le football a eu immédiatement un succès populaire qui dépasse l'entendement !!! Au point d'être rapidement considéré par l'Église et le patronat comme un instrument idéal pour combattre les vices de la jeunesse, en améliorant la condition physique des ouvriers et en calmant leurs élans contestataires. Passion contagieuse impossible à contrôler, le football est alors récupéré par le clergé et les grands patrons de la révolution industrielle pour créer les premiers grands clubs. Ce modèle s'exporte à travers le monde et plus particulièrement sur le continent africain au temps de la colonisation. Mais si le sport est un outil d'influence pour tous les États, nombre de footballeurs ont su mobiliser leur talent et leur position sociale pour soutenir la cause des luttes nationalistes et des indépendances… mais n'ont-ils pas été instrumentalisés à leur tour ? La Marche du monde vous invite à découvrir une histoire africaine du football à travers l'épopée des indépendances du Congo et de l'Algérie, au son de nos archives et de nos témoignages inédits. Un documentaire signé Valérie Nivelon et David Allias, réalisé par Sophie Janin. Sont intervenus dans l'émission : - Paul Dietschy, docteur en histoire, historien du sport, auteur et directeur de la revue « Football(s) ». Bibliographie sélective : Paul Dietschy, Du sportsman à l'histrion : les cultures sportives de trois leaders africains (Nnamdi Azikiwe, Nelson Mandela et Joseph Désiré Mobutu), (2014), Centre d'histoire de Sciences Po. Paul Dietschy, Histoire du football (2010), aux éditions Perrin Paul Dietschy, Paul Kemo-Keimbou, David Claude, Le football et l'Afrique (2008), aux éditions EPA Patrick Clastres et Paul Dietschy, Sport, culture et société en France du 19è siècle à nos jours (2006), aux éditions Hachette Education Paul Dietschy, Yvan Gastaut, Stéphane Mourlane, Histoire politique des coupes du monde de football (2006), aux éditions Vuibert. - Michel Naït-Challal, écrivain et ancien journaliste, auteur de Dribbleurs de l'indépendance : l'incroyable histoire de l'équipe du FLN (2008), aux éditions Albin Michel. - Annie Gasnier, journaliste et animatrice de «Radio Foot Internationale» sur RFI, auteure de Brésil : le réveil du géant latino-américain (2008), aux éditions du Cygne. - Saïo Mokili, ancien joueur de foot, international congolais, vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 1968 avec «Les léopards» et joueur du FC Dragons (1963-1972). À lire également : - Javu Rey, Bertrand Galic et Kris, avec Marina Martin Serrano : «Un maillot pour l'Algérie» (2009), bande dessinée aux éditions Aire Libre - Deveney, Correia, Bonaccorso : «Une histoire populaire du football», La Découverte Delcourt.
À première vue, il meurt comme beaucoup d'hommes de son âge : à 83 ans, affaibli, dans son lit, à Paris, en mai 1778. Mais l'histoire est plus complexe. Sa mort est entourée de confusions, de récits contradictoires, d'enjeux religieux… et, plus récemment, d'une découverte scientifique qui rebat les cartes.D'abord, les circonstances immédiates. Voltaire revient à Paris après des années passées à Ferney. Il est accueilli comme une rockstar du siècle des Lumières : foule énorme au théâtre, visites incessantes, soirées mondaines… À tel point qu'il s'épuise. Il souffre de douleurs violentes, de troubles digestifs, de vomissements. Les médecins parlent alors de « faiblesse générale », de troubles pulmonaires, ou d'« obstruction des viscères ». On ne sait pas vraiment.À cela s'ajoute un élément politique et religieux : Voltaire est l'ennemi juré de l'intolérance religieuse. L'Église, qui l'a combattu toute sa vie, veut éviter le scandale d'une mort « impie ». Les récits divergent : selon certains prêtres, il aurait refusé les sacrements ; selon d'autres, il les aurait acceptés. Ces contradictions nourrissent immédiatement une légende noire. Pour certains, Voltaire meurt en blasphémateur ; pour d'autres, il garde son esprit critique jusqu'au bout. Cette bataille idéologique a longtemps pollué l'interprétation médicale.Ensuite, il y a un mystère anatomique. Son cœur a été prélevé, comme il était d'usage pour les grands hommes, puis conservé. Et c'est là que la science moderne entre en scène. Des analyses très récentes, réalisées sur ce cœur embaumé et conservé à la Bibliothèque nationale de France, révèlent la présence d'une protéine spécifique associée à certains types de tumeurs. Les chercheurs concluent qu'il souffrait probablement d'un cancer – très vraisemblablement un cancer de la vésicule biliaire, souvent déclenché par des crises répétées de calculs biliaires. Or Voltaire avait justement une longue histoire de douleurs abdominales et de coliques hépatiques.Ces données reshappent totalement les hypothèses anciennes. Voltaire ne serait donc pas mort d'un « épuisement général », ni d'une pneumonie, ni d'un malaise cardiaque, comme on l'a longtemps écrit, mais d'un cancer avancé, ignoré des médecins du XVIIIᵉ siècle.Enfin, la controverse vient aussi du traitement de son corps. Refusé de sépulture chrétienne à Paris, on l'inhume en urgence à l'abbaye de Scellières, presque clandestinement. Des rumeurs circulent même sur l'enlèvement de sa dépouille. Tout cela a amplifié le mythe.En résumé : la mort de Voltaire est controversée parce qu'elle mêle politique, religion, incertitudes médicales… et aujourd'hui révélations scientifiques. Une mort à l'image de sa vie : disputée, débattue, passionnément commentée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Día de la Medicina Latinoamericana — Natalicio de Carlos J. Finlay) «La fiebre amarilla fue una enfermedad que trajo desolación y muerte en las colonias españolas de América. Era conocida en la región de Yucatán como cocolitzlé [antes de] la llegada de los conquistadores.... El historiador López de Gómara en el siglo XVI se refería a la enfermedad diciendo: “Poníanse los españoles de color de tiricia, o mal amarillo”1.... En el siglo XVIII fue denominada enfermedad del vómito negro, y por último, los ingleses la denominaron [fiebre amarilla].» Así reza la introducción de la doctora argentina Alicia M. Damiani a su artículo sobre la impronta de Carlos J. Finlay en el Canal de Panamá, publicado en la Revista de la Asociación Médica Argentina en marzo de 2016.2 Por su parte, el historiador médico cubano José López Sánchez, en su obra titulada Finlay: el hombre y la verdad científica, considera que «la fiebre amarilla fue el problema más serio que tuvieron que enfrentar los constructores del Canal de Panamá». Para comprobarlo, relata que «cuando le preguntaron a [William Henry] Aspinwall, el contratista del primer ferrocarril, cuántas vidas había costado la obra, Aspinwall respondió: “De los 82 mil empleados, 52 mil padecieron de vómito negro y 22 mil fallecieron de fiebre amarilla o paludismo”.»3 Tal vez la muerte de aquellos no haya sido en vano debido a la impronta que dejó el eminente médico cubano Carlos J. Finlay en la construcción del canal. La doctora Damiani la resume explicando que Finlay «dedicó su vida al estudio de la fiebre amarilla y descubrió que su agente transmisor era el mosquito Aedes aegypti. Si bien durante veinte años su descubrimiento no fue tenido en cuenta por el mundo académico de la época, su teoría fue confirmada y permitió el saneamiento de la isla de Cuba, que fue liberada de nuevas epidemias. A fines del siglo XIX, la fiebre amarilla fue una de las causas del fracaso de la compañía francesa que intentó construir sin éxito un canal interoceánico en Panamá. En 1904, los estadounidenses, teniendo en cuenta estos antecedentes y llevando a la práctica lo aprendido con Finlay en el saneamiento de Cuba, lograron con éxito la construcción del Canal de Panamá.»4 De ahí las siguientes palabras del estadista panameño José Daniel Crespo inscritas en el monumento a Finlay en la Plaza de Francia en la Ciudad de Panamá: «El descubrimiento de la trasmisión del germen de la fiebre amarilla por el Dr. Carlos J. Finlay en 1881 no sólo marca una época en la historia científica del mundo, sino que es de especial significación para Panamá. Sin este descubrimiento que hizo posible el saneamiento de las zonas tropicales, la gran obra del Canal de Panamá no habría podido hacerse sin ingente sacrificio de vidas. El pueblo y el gobierno de Panamá, agradecidos del ilustre sabio cubano, perpetúan su recuerdo.» Ahora sólo nos queda a nosotros agradecer a Dios por haber dotado al doctor Finlay de semejante sabiduría y por habernos dado a su Hijo Jesucristo para sanear nuestra alma de la epidemia del pecado.5 Carlos ReyUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net 1 Francisco López de Gómara, Historia general de las Indias y vida de Hernán Cortés (Caracas: Fundación Biblioteca Ayacucho, 1991), p. 102 En línea 25 junio 2025. 2 Alicia M. Damiani, «Carlos J. Finlay (1833-1915): Su impronta en el Canal de Panamá en el centenario de su muerte», Revista de la Asociación Médica Argentina, Vol. 129, Número 1 (marzo) de 2016, p. 33 y En línea 25 junio 2025. 3 José López Sánchez, Finlay: el hombre y la verdad científica, Instituto Cubano del Libro (La Habana: Editorial Científico-Técnica, 1986, 2007, 2024), Edición Kindle, pp. 32-33. 4 Damiani 5 Mt 1:21; Jn 1:29; 3:16; 1Jn 1:7-9; 3:5
La compania ha abandonado en esta ocasion el Teatro Luis del Olmo para viajar en el tiempo y el espacio hasta la Viena del s. XVIII, alli Sergio del Molino ha podido hablar con uno de los compositores mas famosos de la historia.
Nuevo capítulo de Gastromovidas desde el nuevo epicentro fermentador de Robert en Barcelona, Janus. Probamos una pechuga de pollo inoculada con el hongo del fuet, un lomo macerado en Jägermeister y un licor de pepino… todo delicioso. Sandra nos habla de cómo la patata tardó más de doscientos años en popularizarse en Europa. Robert ha encontrado un nuevo patrón: lo mismo que pasó con las bebidas fermentadas y la destilación, le ocurrió a la hoja de coca y a la cocaína sintética. Comentamos una colección de libros que reeditan antiguos recetarios catalanes.
Marcos Zurita, concejal de Cultura de San Sebastián de los Reyes, nos habla de la XVIII Muestra de Cine de la localidad
Notre escapade urbaine du dimanche nous emmène à LyonL'édition de la Fête des Lumières commence vendredi prochain… plus précisément, elle se tiendra du 5 au 8 décembre. Les Lyonnais installeront une nouvelle fois des lumignons à leurs fenêtres et dans toute la ville pour célébrer la Vierge Marie, qui aurait sauvé Lyon de la Peste noire en 1643. Cette tradition, née au XVIIᵉ siècle, perdure et a inspiré il y a une trentaine d'années la Fête des Lumières : des créations artistiques et lumineuses investissent désormais les monuments et les places de la ville.Parmi les lieux phares, la place des Terreaux, qui proposera un spectacle à la fois gourmand et historique. Un Miam Miam mapping mettra à l'honneur cinq mères lyonnaises et leurs plats emblématiques. Les mères lyonnaises — comme la célèbre Mère Brazier — sont à l'origine de la gastronomie locale et des fameux bouchons. Au programme du vidéo mapping : la cervelle de canut, les têtons de Vénus, mais aussi des plats plus rares comme les matelotes d'anguilles, la poularde demi-deuil (noire et blanche) ou la langouste Belle Aurore. Petite info : des visites guidées permettent de découvrir les créations entre 18 h et 22 h.Vous avez des bons plans à nous conseiller pour ce week-end de fête ?Une adresse incontournable : la chocolaterie Voisin, célèbre pour ses pralines et ses papillotes. Ces dernières sont nées grâce à l'apprenti du chef Papillot, qui glissait des mots doux dans les confiseries destinées à la fille du chef. Une initiative qui lui valut d'abord les reproches de Papillot avant que celui-ci ne saisisse le potentiel de l'idée.Autre suggestion : un festival insolite dans l'ancienne gare Perrache — splendide, soit dit en passant. Les habitants du quartier ont été invités à déposer un objet, de la paire de skis au simple vase. Les artistes se sont approprié ces objets pour créer des œuvres aussi politiques que poétiques : le Festival Airt de Famille.Un hôtel à nous recommander ?Office du tourisme de Lyon https://www.visiterlyon.com/Fête des Lumières 5/8 décembre 2025 : https://www.fetedeslumieres.lyon.fr/fr/page/horaires-et-dates-fete-des-lumieres-2025 Chocolaterie Voisin : https://www.chocolats-voisin.fr/Hébergements : Quartier Perrache : Hôtel de Verdun 1882 https://www.hoteldeverdun1882.com/ La cour des Loges : https://courdesloges.com/fr/Restaurant : Le café terroir : https://www.cafeterroir.fr/La soupe à l'oignonPlat emblématique des bistrots parisiens ou des fins de soirées festives / ses origines sont bien plus modestes.Née au Moyen Âge dans les foyers paysans, la soupe à l'oignon servait à nourrir et réchauffer les populations rurales avec des ingrédients simples et économiques. On la préparait avec des oignons cuits dans l'eau et du pain rassi. Au fil des siècles, elle s'est sophistiquée : au XVIIᵉ siècle, on y ajoute bouillon et beurre, et au XVIIIᵉ siècle, les restaurants parisiens popularisent la version gratinée, devenue aujourd'hui incontournable.Ingrédients (4 personnes)· 6 gros oignons jaunes· 40 g de beurre· 1 c. à soupe de farine· 1 litre de bouillon (bœuf ou légumes)· Sel, poivre· 8 tranches de pain rassi· 100 g de gruyère râpéCouper les oignons en fines lamelles / Les faire revenir les dans le beurre et l'huile 25 min, jusqu'à ce qu'ils soient dorés / Ajouter la farine et mélanger 1 min / Verser le bouillon, saler, poivrer et laisser cuire 20 min / Griller le pain. / Servir la soupe dans des bols, poser le pain dessus, parsemer de gruyère et passer 5 min sous le gril jusqu'à ce que le fromage fonde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salimos de Vimbodí i Poblet, con el maletero lleno de jarrones de vidrio deformes que hemos intentado soplar nosotros, y ponemos rumbo sur. Vamos a cruzar la Terra Alta, pasamos Gandesa y nos adentramos en la Comunidad Valenciana por el interior de Castellón. Tras unos 160 kilómetros de carreteras de esas que le gustan a nuestro 131, llegamos a la comarca de Els Ports, concretamente a Cinctorres. Cinctorres tiene una población de 391 habitantes, lo que entra perfectamente en nuestro canon de "pueblo familiar donde el alcalde es primo del panadero". Su gentilicio es cinctorrà o cinctorrana. El nombre, Cinctorres, parece venir de "Cinco Torres". ¡Premio a la originalidad! Hace referencia a las cinco torres defensivas que tenía el municipio en la época medieval, de las cuales quedan... bueno, quedan las que quedan. Este pueblo está muy cerca de Morella, que es la capital de la comarca y se lleva toda la fama, pero Cinctorres tiene algo que Morella no tiene: Dinosaurios. Sí amigos, aquí se han encontrado yacimientos del Cretácico y tienen un dinosaurio propio, el . Suena a nombre de registrador de la propiedad, pero es un bicho de hace millones de años. Históricamente, tras la reconquista (otra vez con la familia Blasco de Alagón de por medio, que debían ser los terratenientes de media costa este), el pueblo perteneció a Morella hasta que en 1691 se independizó. Se ve que se cansaron de pagar el IBI a los vecinos. El pueblo tiene una tradición industrial curiosa: la fabricación de fajas (faixes). Durante el siglo XIX y XX, los riñones de media España no pasaban frío gracias a las fajas de Cinctorres. Se dice que los arrieros del pueblo, los faixeros, eran los Amazon de la época, repartiendo fajas por toda la península. Su patrimonio destaca por: Palacio de los San Juan (Palau dels Sanjoans): Un palacio gótico civil espectacular que ahora alberga el museo de los dinosaurios. Ver un fémur de dinosaurio dentro de un palacio gótico es una mezcla que ni en las películas de serie B. Iglesia de San Pedro Apóstol: Barroca del siglo XVIII. Tiene dos torres, así que nos faltan tres para completar el nombre del pueblo. Ermita de la Mare de Déu de Gràcia: Patrona del municipio, sitio de peregrinación y de meriendas. Las fiestas son un punto fuerte. A finales de agosto celebran las fiestas patronales, pero la joya de la corona es la Santantonà, que se celebra en invierno por San Antonio Abad. Es una fiesta medieval declarada de interés turístico donde representan la vida del santo y aparecen los demonios (els dimonis) persiguiendo a la gente, queman una barraca gigante en la plaza y bendicen animales. Fuego, demonios corriendo detrás de ti y animales de granja... lo que viene siendo un fin de semana tranquilo en el interior de Castellón. En la gastronomía, destacan las coquetes y el tombet (carne con caracoles), ideal para coger fuerzas.
Réplica de una galería del siglo XVIII, con el entibado de madera típico de la época. Parque Minero de Almadén.
Durante el siglo XVIII, las mujeres comenzaron a desplazar a los antiguos artistas masculinos en Japón y dieron forma a una figura única: la geisha, literalmente “persona del arte”. Lejos del mito occidental que las vincula con la prostitución, las geishas eran maestras de la conversación, la danza, la música y el refinamiento. Formadas desde niñas en casas especializadas llamadas okiya, su vida era tan estricta como prestigiosa. Y descubre más historias curiosas en el canal National Geographic y en Disney +. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Você já parou pra pensar quem traduz os livros que você lê e como esse trabalho molda a forma como entende o mundo? Neste episódio, Lívia Mendes e Lidia Torres irão nos conduzir em uma viagem no tempo para entendermos como os textos gregos e latinos chegam até nós. Vamos descobrir por que traduzir é sempre também interpretar, criar e disputar sentidos. Conversamos com Andrea Kouklanakis, professora permanente na Hunter College, Nova York, EUA, e Guilherme Gontijo Flores, professor da Universidade Federal do Paraná. Eles compartilharam suas trajetórias no estudo de línguas antigas, seus desafios e descobertas com o mundo da tradução e as questões políticas, históricas e estéticas que a prática e as teorias da tradução abarcam. Esse episódio faz parte do trabalho de divulgação científica que a Lívia Mendes desenvolve no Centro de Estudos Clássicos e Centro de Teoria da Filologia, vinculados ao Instituto de Estudos da Linguagem e ao Instituto de Estudos Avançados da Unicamp, financiado pelo projeto Mídia Ciência da FAPESP, a quem agradecemos pelo financiamento. O roteiro foi escrito por Lívia Mendes e a revisão é de Lidia Torres e Mayra Trinca. A edição é de Daniel Rangel. Se você gosta de literatura, história, tradução ou quer entender novas formas de aproximar o passado do presente, esse episódio é pra você. __________________________________________________________________ ROTEIRO [música, bg] Lívia: Quem traduziu o livro que você está lendo? Lívia: E se você tivesse que aprender todas as línguas dos clássicos que deseja ler? Aqueles livros escritos em russo, alemão ou qualquer outra língua diferente da sua? Lívia: E aqueles livros das literaturas que foram escritas em línguas que chamamos antigas, como o latim e o grego? Lidia: A verdade é que, na maioria das vezes, a gente não pensa muito sobre essas questões. Mas, no Brasil, boa parte dos livros que lemos, tanto literários quanto teóricos, não chegaria até a gente se não fossem os tradutores. Lidia: Essas obras, que fazem parte de todo um legado social, filosófico e cultural da nossa sociedade, só chegaram até nós por causa do trabalho cuidadoso de pesquisadores e tradutores dessas línguas, que estão tão distantes, mas ao mesmo tempo, tão próximas de nós. [música de transição] Lívia: Eu sou a Lívia Mendes. Lidia: E eu sou a Lidia Torres. Lívia: Você já conhece a gente aqui do Oxigênio e no episódio de hoje vamos explorar como traduzimos, interpretamos e recebemos textos da Antiguidade greco-romana. Lidia: E, também vamos pensar por que essas obras ainda hoje mobilizam debates políticos, culturais e estéticos. Lívia: Vem com a gente explorar o mundo da antiguidade greco-romana que segue tão presente na atualidade, especialmente por meio da tradução dos seus textos. [vinheta O2] Andrea [1:05-2:12]: Então, meu nome é Andrea Kouklanakis e, eu sou brasileira, nasci no Brasil e morei lá até 21 anos quando eu emigrei para cá. Lívia: O “cá” da Andrea é nos Estados Unidos, país que ela se mudou ainda em 1980, então faz um tempo que ela mora fora do Brasil. Mas mesmo antes de se mudar, ela já tinha uma experiência com o inglês. Andrea Kouklanakis: Quando eu vim pra cá, eu não tinha terminado faculdade ainda, eu tinha feito um ano e meio, quase dois anos na PUC de São Paulo. Ah, e mas chegou uma hora que não deu mais para arcar com a responsabilidade financeira de matrícula da PUC, de mensalidades, então eu passei um tempo trabalhando só, dei aulas de inglês numa dessas escolas assim de business, inglês pra business people e que foi até legal, porque eu era novinha, acho que eu tinha 18, 19 anos e é interessante que todo mundo era mais velho que eu, né? Os homens de negócios, as mulheres de negócio lá, mas foi uma experiência legal e que também, apesar de eu não poder estar na faculdade daquela época, é uma experiência que condiz muito com o meu trabalho com línguas desde pequena. Lívia: Essa que você ouviu é a nossa primeira entrevistada no episódio de hoje, a professora Andrea Kouklanakis. Como ela falou ali na apresentação, ela se mudou ainda jovem pros Estados Unidos. Lidia: E, como faz muito tempo que ela se comunica somente em inglês, em alguns momentos ela acaba esquecendo as palavras em português e substitui por uma palavra do inglês. Então, a conversa com a Andrea já é um início pra nossa experimentação linguística neste episódio. Andrea Kouklanakis: Eu sou professora associada da Hunter College, que faz parte da cidade universitária de Nova York, City University of New York. E eles têm vários campus e a minha home college é aqui na Hunter College, em Manhattan. Eh, eu sou agora professora permanente aqui. Lívia: A professora Andrea, que conversou com a gente por vídeo chamada lá de Nova Iorque, contou que já era interessada por línguas desde pequena. A mãe dela trabalhava na casa de uma professora de línguas, com quem ela fez as primeiras aulas. E ela aprendeu também algumas palavras da língua materna do seu pai, que é grego e mais tarde, estudou francês e russo na escola. Lidia: Mas, além de todas essas línguas, hoje ela trabalha com Latim e Grego.Como será que essas línguas antigas entraram na vida da Andrea? Andrea Kouklanakis: Então, quando eu comecei aqui na Hunter College, eu comecei a fazer latim porque, bom, quando você tem uma língua natal sua, você é isenta do requerimento de línguas, que todo mundo tem que ter um requerimento de língua estrangeira na faculdade aqui. Então, quando eu comecei aqui, eu fiquei sabendo, que eu não precisava da língua, porque eu tinha o português. Mas, eu falei: “É, mas eu peguei pensando a língua é o que eu quero, né?” Então, foi super assim por acaso, que eu tava olhando no catálogo de cursos oferecidos. Aí eu pensei: “Ah, Latim, OK. Why not?. Por que não, né? Uma língua antiga, OK. Lívia: A professora Andrea, relembrando essa escolha por cursar as disciplinas de Latim, quando chegou na Hunter College, percebeu que ela gostou bastante das aulas por um motivo afetivo e familiar com a maneira com que ela tinha aprendido a língua portuguesa aqui no Brasil, que era diferente da forma como seus colegas estadunidenses tinham aprendido o inglês, sem muita conexão com a gramática. Lidia: Ela gostava de estudar sintaxe, orações subordinadas e todas essas regras gramaticais, que são muito importantes pra quem quer estudar uma língua antiga e mais pra frente a gente vai entender bem o porquê. [som de ícone] Lívia: sintaxe, é a parte da gramática que estuda como as palavras se organizam dentro das frases pra formar sentidos. Ela explica quem é o sujeito, o que é o verbo, quais termos completam ou modificam outros, e assim por diante. [som de ícone]: Lívia: Oração subordinada é uma frase que depende de outra para ter sentido completo. Ela não “anda sozinha”: precisa da oração principal pra formar o significado total. [música de transição] Lidia: E, agora, você deve estar se perguntando, será que todo mundo que resolve estudar língua antiga faz escolhas parecidas com a da professora Andrea? Lidia: É isso que a gente perguntou pro nosso próximo entrevistado. Guilherme Gontijo: Eu sou atualmente professor de latim na UFPR, no Paraná, moro em Curitiba. Mas, eu fiz a minha graduação em letras português na UFES, na Federal do Espírito Santo. E lá quando eu tive que fazer as disciplinas obrigatórias de latim, eu tinha que escolher uma língua complementar, eu lembro que eu peguei italiano porque eu estudava francês fora da universidade e eu tinha que estudar o latim obrigatório. Estudei latim com Raimundo Carvalho. Lívia: Bom, parece que o Guilherme teve uma trajetória parecida com a da Andrea e gostar de estudar línguas é uma das premissas pra se tornar um estudioso de latim e de grego. Lidia: O professor Raimundo de Carvalho, que o Guilherme citou, foi professor de Latim da Federal do Espírito Santo. Desde a década de 80 ele escreve poesias e é um importante estudioso da língua latina. Ele quem traduziu a obra Bucólicas, do Vírgílio, um importante poeta romano, o autor da Eneida, que talvez você já deva ter ouvido falar. O professor Raimundo se aposentou recentemente, mas segue trabalhando na tradução de Metamorfoses, de outro poeta romano, o Ovídio. Lívia: O Guilherme contou o privilégio que foi ter tido a oportunidade de ser orientado de perto pelo professor Raimundo. Guilherme Gontijo: Eu lembro que eu era um aluno bastante correto, assim, eu achava muito interessante aprender latim, mas eu estudei latim pensando que ele teria algum uso linguístico pras pessoas que estudam literatura brasileira. E quando ele levou Catulo pra traduzir, eu lembro de ficar enlouquecido, assim, foi incrível e foi a primeira vez na minha vida que eu percebi que eu poderia traduzir um texto de poema como um poema. E isso foi insistivo pra mim, eu não tinha lido teoria nenhuma sobre tradução. Lívia: Um episódio sobre literatura antiga traz esses nomes diferentes, e a gente vai comentando e explicando. O Catulo, que o Guilherme citou, foi um poeta romano do século I a.C.. Ele é conhecido por escrever odes, que são poemas líricos que expressam admiração, elogio ou reflexão sobre alguém, algo ou uma ideia. A obra do Catulo é marcada pelos poemas que ele dedicou a Lésbia, figura central de muitos dos seus versos. Guilherme Gontijo: Eu fiz as duas disciplinas obrigatórias de latim, que é toda a minha formação oficial de latim, acaba aí. E passei a frequentar a casa do Raimundo Carvalho semanalmente, às vezes duas vezes por semana, passava a tarde inteira tendo aula de latim com ele, lendo poetas romanos ou prosa romana e estudava em casa e ele tirava minhas dúvidas. Então, graças à generosidade do Raimundo, eu me tornei latinista e eu não tinha ideia que eu, ainda por cima, teria ali um mestre, porque ele é poeta, é tradutor de poesia. Lidia: Essa conexão com a língua latina fez o Guilherme nunca mais abandonar a tradução. Ele disse que era uma forma natural de conseguir conciliar o seu interesse intelectual acadêmico e o lado criativo, já que desde o início da graduação ele já era um aspirante a poeta. Lívia: É importante a gente lembrar que o Guilherme tem uma vasta carreira como autor, poeta e tradutor e já vamos aproveitar pra deixar algumas dicas dos livros autorais e dos autores que ele traduziu. Lívia: Guilherme é autor dos poemas de carvão :: capim (2018), Todos os nomes que talvez tivéssemos (2020), Arcano 13 em parceria com Marcelo Ariel. Ele também escreveu o romance História de Joia (2019) e os livros de ensaios Algo infiel: corpo performance tradução (2017) em parceria com Rodrigo Gonçalves e A mulher ventriloquada: o limite da linguagem em Arquíloco (2018). Se aventurou pelo infanto-juvenil com os livros A Mancha (2020) e o Coestelário (2021), ambos em parceria com Daniel Kondo. E traduziu autores como Safo, Propércio, Catulo, Horácio, Rabelais e Whitman. Lidia: Os poetas Rabelais e Whitman são autores modernos, viveram nos séculos XVI e XIX, já os outros poetas são da antiguidade romana, aquele período aproximadamente entre o século IV a.C. e o século V d.C. Lívia: Então, o Guilherme traduz tanto textos de línguas modernas quanto de línguas antigas. E, a gente perguntou pra ele se existe alguma diferença no trabalho do tradutor quando vai traduzir um texto de uma língua moderna, que está mais próxima de nós no tempo, e quando vai traduzir do latim ou do grego, que são línguas mais distantes temporalmente. Lívia: O Guilherme falou que quando ele vai traduzir de uma língua moderna pra outra língua moderna existem duas possibilidades: traduzir diacronicamente, que é quando o tradutor escreve o texto na língua produzida como se fosse da época mesmo que ele foi escrito. E a outra possibilidade é traduzir deslocando o autor temporalmente, e fazendo a linguagem do texto conversar com a linguagem contemporânea. Lidia: Pode parecer um pouco confuso de início, mas ouve só o exemplo do Guilherme da experiência de tradução que ele teve com o Rimbaud, que é um autor francês. Guilherme Gontijo: Por exemplo, fui traduzir Rimbaud, o Rimbaud do século XIX. Quando eu vou traduzir, eu posso tentar traduzir pensando diacronicamente e aí eu vou tentar traduzir o Rimbaud pra ele parecer um poeta do século XIX em português. E aí eu vou dar essa sensação de espaço temporal pro leitor contemporâneo agora. É, o Guilherme de Almeida fez um experimento genial assim, traduzindo o poeta francês François Villon para uma espécie de pastiche de galego-português, botando a linha temporal de modo que é isso, Villon é difícil para um francês ler hoje, que a língua francesa já sofreu tanta alteração que muitas vezes eles leem numa espécie de edição bilíngue, francês antigo, francês moderno. A gente também tem um pouco essa dificuldade com o galego-português, que é a língua literária da Península ali pra gente, né? Ah, então essa é uma abordagem. Outra abordagem, eu acho que a gente faz com muito menos frequência, é tentar deslocar a relação da temporalidade, ou seja, traduzir Rimbaud, não para produzir um equivalente do Rimbaud, século XIX no Brasil, mas pra talvez criar o efeito que ele poderia criar nos seus contemporâneos imediatos. Lívia: Ou seja, a ideia aqui seria escrever um texto da maneira como se escreve hoje em dia, meio que transpondo a história no tempo. Lidia: Pra quem não conhece, fica aqui mais uma dica de leitura: o poeta francês Arthur Rimbaud, que o Guilherme citou, viveu entre 1854 e 1891 e escreveu quase toda sua obra ainda adolescente. Ele renovou a poesia moderna com imagens ousadas, experimentação formal e uma vida marcada pela rebeldia. Abandonou a literatura muito jovem e passou o resto da vida viajando e trabalhando na África. Lívia: Mas, e pra traduzir da língua antiga, será que esse dois caminhos também são possíveis? Guilherme Gontijo: Quando eu vou traduzir do latim, por exemplo, eu não tenho esse equivalente. Não existe o português equivalente de Propércio. O português equivalente de Propércio como língua literária é o próprio latim. Lívia: Ou seja, o que o Guilherme quis dizer é que não existe uma possibilidade de traduzir um texto latino como ele soava na antiguidade, porque o latim é a língua que originou as línguas modernas latinas, e a língua portuguesa é uma delas, junto com o espanhol, o francês e o italiano. Lidia: Mas, o que pode acontecer é uma classicização dos textos antigos e o Guilherme enfatizou que acontece muito nas traduções que a gente tem disponível do latim pro português. A classicização, nesses casos, é traduzir os textos da antiguidade com o português do século XVIII ou XIX, transformando esses textos em clássicos também pra nós. Guilherme Gontijo:Curiosamente, a gente, quando estuda os clássicos, a gente sempre fala: “Não, mas isso é moderno demais. Será que ele falaria assim?” Acho curioso, quando, na verdade, a gente vendo que os clássicos tão falando sobre literatura, eles parecem não ter esses pudores. Aliás, eles são bem menos arqueológicos ou museológicos do que nós. Eles derrubavam um templo e botavam outro templo em cima sem pensar duas vezes enquanto nós temos muito mais pudores. Então, a minha abordagem atual de traduzir os clássicos é muito tentar usar as possibilidades do português brasileiro, isso é muito marcado pra mim, uma das variedades do português brasileiro, que é a minha, né? De modo ativo. Lívia: Só pra dar um exemplo do que faz a língua soar clássica, seria o uso do pronome “tu” ao invés de “você”, ou, os pronomes oblíquos como “eu te disse” ou “eu te amo”, porque ninguém fala “eu lhe amo” no dia a dia. Lidia: E esse é justamente o ponto quando a gente fala de tradução do texto antigo. Eles não vão ter um equivalente, e a gente não tem como traduzir por algo da mesma época. Guilherme Gontijo: Então, a gente precisa fazer um exercício especulativo, experimental, pra imaginar os possíveis efeitos daqueles textos no seu mundo de partida, né? A gente nunca vai saber o sabor exato de um texto grego ou romano, porque por mais que a gente tenha dicionário e gramática, a gente não tem o afeto, aquele afeto minucioso da língua que a gente tem na nossa. Lívia: Essas questões de escolhas de tradução, que podem aproximar ou afastar a língua da qual vai se traduzir pra língua que será traduzida se aproximam das questões sociais e políticas que são intrínsecas à linguagem. [música de transição] Lidia: Assim como qualquer outro texto, os escritos em latim ou grego nunca serão neutros. Mesmo fazendo parte de um mundo tão distante da gente, eles reproduzem projetos políticos e identitários tanto da antiguidade quanto dos atuais. Andrea Kouklanakis: Eu acho que esse aspecto político e histórico dos estudos clássicos é interessante porque é uma coisa quando você tá fazendo faculdade, quando eu fiz pelo menos, a gente não tinha muita ideia, né? Você tava completamente sempre perdida no nível microscópico da gramática, né? De tentar a tradução, essas coisas, você tá só, completamente submersa nos seus livros, no seu trabalho de aula em aula, tentando sobreviver ao Cícero. Lívia: Como a Andrea explicou, os estudos que chamamos de filológicos, soam como uma ciência objetiva. Eles tentam achar a gênese de um texto correto, como uma origem e acabam transformando os estudos clássicos em um modelo de programa de império ou de colonização. Andrea Kouklanakis: Então, por exemplo, agora quando eu dou aula sobre o legado dos estudos clássicos na América Latina Agora eu sei disso, então com os meus alunos a gente lê vários textos primários, né, e secundários, que envolvem discurso de construção de nação, de construção de império, de construção do outro, que são tecidos com os discursos clássicos, né, que é essa constante volta a Atenas, a Roma, é, o prestígio dos estudos clássicos, né? Então, a minha pesquisa se desenvolveu nesse sentido de como que esses latino afro brasileiros, esses escritores de várias áreas, como que eles lidaram na evolução intelectual deles, na história intelectual deles, como que eles lidaram com um ramo de conhecimento que é o centro do prestígio. Eles mesmo incorporando a falta de prestígio completa. O próprio corpo deles significa ausência total de prestígio e como que eles então interagem com uma área que é o centro do prestígio, sabe? Lidia: Então, como você percebeu, a Andrea investiga como os escritores afro-latino-americanos negociaram essa tradição clássica, símbolo máximo de prestígio, com suas histórias incorporadas a um lugar sem prestígio, marcadas em seus corpos pelo tom de pele. Lívia: Esse exercício que a professora Andrea tem feito com seus alunos na Hunter College tem sido uma prática cada vez mais presente nos Estudos Clássicos da América Latina e aqui no Brasil. É um exercício de colocar um olhar crítico pro mundo antigo e não apenas como uma forma de simplesmente celebrar uma antiguidade hierarquicamente superior a nós e a nossa história. Lidia: Nesse ponto, é importante a gente pontuar que a professora Andrea fala de um lugar muito particular, porque ela é uma mulher negra, brasileira, atuando em uma universidade nos Estados Unidos e em uma área de estudos historicamente tradicional. Lívia: Ela relatou pra gente um pouco da sua experiência como uma das primeiras mulheres negras a se doutorar em Estudos Clássicos em Harvard. Andrea Kouklanakis: Eu também não queria deixar de dizer que, politicamente, o meu entendimento como classista foi mais ou menos imposto de fora pra mim, sobre mim como uma mulher de cor nos estudos clássicos, porque eu estava exatamente na década de final de 90, meio final de 90, quando eu comecei a fazer os estudos clássicos na Harvard e foi coincidentemente ali quando também saiu, acho que o segundo ou terceiro volume do Black Athena, do Bernal. E, infelizmente, então, coincidiu com eu estar lá, né? Fazendo o meu doutorado nessa época. E na época existiam esses chat rooms, você podia entrar no computador e é uma coisa estranha, as pessoas interagiam ali, né? O nível de antipatia e posso até dizer ódio mesmo que muitas pessoas expressavam pela ideia de que poderia existir uma conexão entre a Grécia e a África, sabe? A mera ideia. Era uma coisa tão forte sabe, eu não tinha a experiência ou a preparação psicológica de receber esse tipo de resposta que era com tantos ânimos, sabe? Lidia: Com esse relato, a professora Andrea revelou pra gente como o preconceito com a população negra é tão explícita nos Estados Unidos e como ela, mesmo tendo passado a infância e a adolescência no Brasil, sentiu mais os impactos disso por lá. Lívia: Mas, fora o preconceito racial, historicamente construído pelas nossas raízes de colonização e escravização da população negra, como estudiosa de Estudos Clássicos, foi nessa época que a Andrea percebeu que existia esse tipo de discussão e que ainda não estava sendo apresentada pra ela na faculdade. Andrea Kouklanakis: Depois que eu me formei, eu entrei em contato com a mulher que era diretora de admissão de alunos e ela confirmou pra mim que é eu acho que eu sou a primeira pessoa de cor a ter um doutorado da Harvard nos Estudos Clássicos. E eu acho que mesmo que eu não seja a primeira pessoa de cor fazendo doutorado lá, provavelmente eu sou a primeira mulher de cor. Lidia: Vamos destacar agora, alguns pontos significativos do relato da professora Andrea. [som de ícone] Lívia: O livro que ela citou é o Black Athena, do estudioso de história política Martin Bernal. A teoria criada pelo autor afirmava que a civilização clássica grega na realidade se originou de culturas da região do Crescente Fértil, Egito, Fenícia e Mesopotâmia, ao invés de ter surgido de forma completamente independente, como tradicionalmente é colocado pelos historiadores germânicos. [som de ícone] Lívia: Ao propor uma hipótese alternativa sobre as origens da Grécia antiga e da civilização clássica, o livro fomentou discussões relevantes nos estudos da área, gerando controvérsias científicas, ideológicas e raciais. [som de ícone] Lidia: Em contrapartida às concepções racistas vinda de pesquisadores, historiadores e classicistas conservadores, a professora Andrea citou também um aluno negro de Harvard, o historiador e classicista Frank Snowden Jr.. [som de ícone] Lívia: Entre seus diversos estudos sobre a relação de brancos e negros na antiguidade, está o livro Before Color Prejudice: The Ancient View of Black, em português, Antes do Preconceito Racial: A Visão Antiga dos Negros. Um aprofundamento de suas investigações sobre as relações entre africanos e as civilizações clássicas de Roma e da Grécia e demonstra que os antigos não discriminavam os negros por causa de sua cor. [som de ícone] Lidia: O livro lança luz pra um debate importantíssimo, que é a diferença de atitudes dos brancos em relação aos negros nas sociedades antigas e modernas, além de observar que muitas das representações artísticas desses povos se assemelham aos afro-americanos da atualidade. Andrea Kouklanakis: Mas, então é isso, então essa coisa política é uma coisa que foi imposta, mas a imposição foi até legal porque aí me levou a conhecer e descobrir e pesquisar essa área inteira, que agora é uma coisa que eu me dedico muito, que é olhar qual que é a implicação dos estudos clássicos na política, na raça, na história e continuando dando as minhas aulas e traduzindo, fazendo tradução, eu adoro tradução, então, esse aspecto do estudo clássico, eu sempre gostei. [música de transição] Lívia: O Guilherme também falou pra gente sobre essa questão política e histórica dos Estudos Clássicos, de que ficar olhando pro passado como objeto desvinculado, nos impede de poder articular essas discussões com a política do presente. Guilherme Gontijo: E acho que o resultado quando a gente faz isso é muitas vezes colocar os clássicos como defensores do status quo, que é o que o um certo império brasileiro fez no período de Dom Pedro, é o que Mussolini fez também. Quer dizer, vira propaganda de estado. Lidia: Mas, ao contrário, quando a gente usa os clássicos pra pensar as angústias do presente, a gente percebe que é uma área de estudos que pode ser super relevante e super viva pra qualquer conversa do presente. Lívia: E, na tradução e na recepção desses textos antigos, como será que essas questões aparecem? O Guilherme deu um exemplo pra gente, de uma tradução que ele fez do poeta romano Horácio. [som de ícone] Lidia: Horácio foi um poeta romano do século I a.C., famoso por escrever poesias nos formatos de Odes, Sátiras e Epístolas, e defendia a ideia do “justo meio” — evitar excessos e buscar a medida certa na vida. Guilherme Gontijo: Tô lembrando aqui de uma ode de Horácio, acho que esse exemplo vai ser bom. Em que ele termina o poema oferecendo um vai matar um cabrito pra uma fonte, vai oferendar um cabrito para uma fonte. E quando eu tava traduzindo, vários comentadores lembravam de como essa imagem chocou violentamente o século XIX na recepção. Os comentadores sempre assim: “Como assim, Horácio, um homem tão refinado vai fazer um ato tão brutal, tão irracional?” Quer dizer, isso diz muito mais sobre a recepção do XIX e do começo do XX, do que sobre Horácio. Porque, assim, é óbvio que Horácio sacrificaria um cabrito para uma fonte. E nisso, ele não está escapando em nada do resto da sua cultura. Agora, é curioso como, por exemplo, o nosso modelo estatal coloca a área de clássicas no centro, por exemplo, dos cursos de Letras, mas acha que práticas do Candomblé, que são análogas, por exemplo, você pode oferecer animais para divindades ou mesmo para águas, seriam práticas não não não racionais ou não razoáveis ou sujas ou qualquer coisa do tipo, como quiserem. Né? Então, eu acho que a gente pode e esse é o nosso lugar, talvez seja nossa missão mesmo. Lívia: Como o Guilherme explicou, nós no Brasil e na América Latina temos influência do Atlântico Negro, das línguas bantas, do candomblé, da umbanda e temos um aporte, tanto teórico quanto afetivo, pra pensar os clássicos, a partir dessas tradições tão próximas, que a própria tradição europeia tem que fazer um esforço gigantesco pra chegar perto, enquanto pra gente é natural. Lidia: E não podemos nos esquecer também da nossa convivência com várias etnias indígenas, que possuem comparações muito fortes entre essas culturas. Guilherme Gontijo: Eu diria, eu entendo muito melhor o sentido de um hino arcaico, grego, ouvindo uma cantiga de terreiro no Brasil, do que só comparando com literatura. Eu acho que é relevante para a área de clássicas, não é uma mera curiosidade, sabe? Então, eu tenho cada vez mais lido gregos e romanos à luz da antropologia moderna, contemporaneíssima, sabe? Eu acho que muitos frutos aparecem de modo mais exemplar ou mais óbvio quando a gente faz essa comparação, porque a gente aí tira de fato os clássicos do lugar de clássicos que lhes é dado. [música de transição] Lívia: Pra além dessas discussões teóricas e políticas, a tradução é também um ato estético e existem algumas formas de repensar a presença da poesia antiga no mundo contemporâneo a partir de uma estética aplicada na linguagem e nos modos de traduzir. Lidia: No caso do Guilherme, ele vem trabalhando há um tempo com a tradução como performance. Guilherme Gontijo: E aí eu pensei: “Não, eu poderia traduzir Horácio para cantar”. Eu vou aprender a cantar esses metros antigos e vou cantar a tradução na mesmíssima melodia. Quer dizer, ao invés de eu pensar em metro no sentido do papel, eu vou pensar em metro no sentido de uma vocalidade. E foi isso que eu fiz. Foi o meu o meu doutorado, isso acabou rendendo a tradução de Safo. Lívia: Além das traduções publicadas em livros e artigos, o Guilherme também coloca essas performances na rua com o grupo Pecora Loca, que desde 2015 se propõe a fazer performances de poemas antigos, medievais e, às vezes, modernos, como um modo de ação poética. Lidia: Inclusive a trilha sonora que você ouviu ali no início deste trecho é uma das performances realizada pelo grupo, nesse caso do poema da Ode 34 de Horácio, com tradução do próprio Guilherme e música de Guilherme Bernardes, que o grupo gentilmente nos passou. Guilherme Gontijo: Isso pra mim foi um aprendizado teórico também muito grande, porque você percebe que um poema vocal, ele demanda pra valorizar a sua ou valorar a sua qualidade, também a performance. Quer dizer, o poema não é só um texto no papel, mas ele depende de quem canta, como canta, qual instrumento canta. Lívia: O Guilherme explicou que no início eles usavam instrumentos antigos como tímpano, címbalo, lira e até uma espécie de aulos. Mas, como, na verdade, não temos informações precisas sobre como era a musicalidade antiga, eles resolveram afirmar o anacronismo e a forma síncrona de poesia e performance, e, atualmente, incorporaram instrumentos modernos ao grupo como a guitarra elétrica, o baixo elétrico, o teclado e a bateria. Guilherme Gontijo: Então, a gente tem feito isso e eu acho que tem um gesto político, porque é muito curioso que a gente vai tocar num bar e às vezes tem alguém desavisado e gosta de Anacreonte. Olha, caramba, adorei Anacreonte. É, é, e ela percebe que Anacreonte, ela ouviu a letra e a letra é basicamente: “Traga um vinho para mim que eu quero encher a cara”. Então ela percebe que poesia antiga não é algo elevado, para poucos eleitos capazes de depreender a profundidade do saber grego. Ó, Anacreonte é poema de farra. Lidia: A partir da performance as pessoas se sentem autorizadas a tomar posse dessa herança cultural e a se relacionar com ela. O que cria uma forma de divulgar e difundir os Estudos Clássicos a partir de uma relação íntima, que é a linguagem musical. Guilherme Gontijo: E a experiência mais forte que eu tive nisso, ela é do passado e foi com o Guilherme Bernardes. Lembro que dei uma aula e mostrei a melodia do Carpe Diem, do Horácio. Da Ode. E tava lá mostrando o poema, sendo bem técnico ali, como é que explica o metro, como é que põe uma melodia, etc, etc. E uns três dias depois ele me mandou uma gravação que ele fez no Garage Band, totalmente sintética. De uma versão só instrumental, quer dizer, o que ele mais curtiu foi a melodia. E a gente às vezes esquece disso, quer dizer, um aspecto da poesia arcaica ou da poesia oral antiga romana é que alguém poderia adorar a melodia e nem prestar tanta atenção na letra. E que continuariam dizendo: “É um grande poeta”. Eu senti uma glória quando eu pensei: “Caraca, um asclepiadeu maior tocou uma pessoa como melodia”. A pessoa nem se preocupou tanto que é o poema do Carpe Diem, mas a melodia do asclepiadeu maior. [som de ícone] Lívia: Só por curiosidade, “asclepiadeu maior” é um tipo de verso poético greco-latino composto por um espondeu, dois coriambos e um iambo. Você não precisa saber como funcionam esses versos na teoria. Essa forma poética foi criada pelo poeta lírico grego Asclepíades de Samos, que viveu no século III a.C., por isso o nome, o mais importante é que foi o verso utilizado por Horácio em muitas de suas odes. [música de transição] Lidia: Agora, já encaminhando para o final do nosso episódio, não podemos ir embora sem falar sobre o trabalho de recepção e tradução realizado pela professora Andrea, lá na Hunter College, nos EUA. Lívia: Além do seu projeto sobre a presença dos clássicos nas obras de escritores afro-latino-americanos, com foco especial no Brasil, de autores como Lima Barreto, Luís Gama, Juliano Moreira e Auta de Sousa. A professora também publicou o livro Reis Imperfeitos: Pretendentes na Odisseia, Poética da Culpa e Sátira Irlandesa, pela Harvard University Press, em 2023, e as suas pesquisas abarcam a poesia homérica, a poética comparada e as teorias da tradução. Lidia: A professora Andrea faz um exercício muito importante de tradução de autores negros brasileiros pro inglês, não somente das obras literárias, mas também de seus pensamentos teóricos, pra que esses pensamentos sejam conhecidos fora do Brasil e alcance um público maior. Lívia: E é muito interessante como a relação com os estudos da tradução pra professora Andrea também tocam em um lugar muito íntimo e pessoal, assim como foi pro Guilherme nas suas traduções em performances. Lidia: E ela contou pra gente um pouco dessa história. Andrea Kouklanakis: Antes de falar da língua, é eu vou falar que, quando eu vejo a biografia deles, especialmente quando eu passei bastante tempo com o Luiz Gama. O que eu achei incrível é o nível de familiaridade de entendimento que eu tive da vida corriqueira deles. Por exemplo, Cruz e Souza, né? A família dele morava no fundo lá da casa, né? Esse tipo de coisa assim. O Luiz Gama também quando ele fala do aluno lá que estava na casa quando ele foi escravizado por um tempo, quando ele era criança, o cara que escravizou ele tinha basicamente uma pensão pra estudantes, que estavam fazendo advocacia, essas coisas, então na casa tinham residentes e um deles ensinou ele a ler, a escrever. O que eu achei interessantíssimo é que eu estou há 100 anos separada desse povo, mas a dinâmica social foi completamente familiar pra mim, né? A minha mãe, como eu te falei, ela sempre foi empregada doméstica, ela já se aposentou há muito tempo, mas a vida dela toda inteira ela trabalhou como empregada doméstica. E pra mim foi muito interessante ver como que as coisas não tinham mudado muito entre a infância de alguém como Cruz e Souza e a minha infância, né? Obviamente ninguém me adotou, nada disso, mas eu passei muito tempo dentro da casa de família. que era gente que tinha muito interesse em ajudar a gente, em dar, como se diz, a scholarship, né? O lugar que a minha mãe trabalhou mais tempo assim, continuamente por 10 anos, foi, aliás, na casa do ex-reitor da USP, na década de 70 e 80, o Dr. Orlando Marques de Paiva. Lívia: Ao contar essa história tão íntima, a Andrea explicou como ela tenta passar essa coincidência de vivências, separada por cem anos ou mais no tempo, mas que, apesar de todo avanço na luta contra desigualdades raciais, ainda hoje refletem na sua memória e ainda são muito estáticas. Lidia: Essa memória reflete na linguagem, porque, como ela explicou, esses autores utilizam muitas palavras que a gente não usa mais, porque são palavras lá do século XVIII e XIX, mas o contexto chega pra ela de uma forma muito íntima e ainda viva, por ela ter vivenciado essas questões. Andrea Kouklanakis: Eu não sou poeta, mas eu tô dando uma de poeta, sabe? E quando eu percebo que tem algum estilo assim, a Auta de vez em quando tem um certo estilo assim, ambrósia, não sei do quê, sabe? Eu sei que ela está querendo dizer perfume, não sei o quê, eu não vou mudar, especialmente palavras, porque eu também estou vindo da minha perspectiva é de quem sabe grego e latim, eu também estou interessada em palavras que são em português, mas são gregas. Então, eu preservo, sabe? Lívia: Então, pra Andrea, no seu trabalho tradutório ela procura mesclar essas duas questões, a sua relação íntima com os textos e também a sua formação como classicista, que pensa a etimologia das palavras e convive com essa multiplicidade de línguas e culturas, caminhando entre o grego, o latim, o inglês e o português. [música de transição] [bg] Lidia: Ao ouvir nossos convidados de hoje, a Andrea Koclanakis e o Guilherme Gontijo Flores, percebemos que traduzir textos clássicos é muito mais do que passar palavras de uma língua pra outra. É atravessar disputas políticas, revisitar o passado com olhos do presente, reconstruir memórias coloniais e imaginar novos modos de convivência com as tradições antigas. Lívia: A tradução é pesquisa, criação, crítica e também pode ser transformação. Agradecemos aos entrevistados e a você que nos acompanhou até aqui! [música de transição] [créditos] Livia: O roteiro desse episódio foi escrito por mim, Lívia Mendes, que também fiz a locução junto com a Lidia Torres. Lidia: A revisão foi feita por mim, Lidia Torres e pela Mayra Trinca. Lidia: Esse episódio faz parte do trabalho de divulgação científica que a Lívia Mendes desenvolve no Centro de Estudos Clássicos e Centro de Teoria da Filologia, vinculados ao Instituto de Estudos da Linguagem e ao Instituto de Estudos Avançados da Unicamp, financiado pelo projeto Mídia Ciência da FAPESP, a quem agradecemos pelo financiamento. Lívia: Os trabalhos técnicos são de Daniel Rangel. A trilha sonora é de Kevin MacLeod e também gentilmente cedida pelo grupo Pecora Loca. A vinheta do Oxigênio foi produzida pelo Elias Mendez. Lidia: O Oxigênio conta com apoio da Secretaria Executiva de Comunicação da Unicamp. Você encontra a gente no site oxigenio.comciencia.br, no Instagram e no Facebook, basta procurar por Oxigênio Podcast. Lívia: Pra quem chegou até aqui, tomara que você tenha curtido passear pelo mundo da antiguidade greco-romana e entender um pouco de como os textos antigos chegam até nós pela recepção e tradução. Você pode deixar um comentário, na sua plataforma de áudio favorita, contando o que achou. A gente vai adorar te ver por lá! Até mais e nos encontramos no próximo episódio. [vinheta final]
Série histórica Nossas Origens, um recorrido desde os primórdios até o tempo dos nossos tataravós. Com produção e apresentação de Martim Cesar Gonçalves. Inéditos, quintas feiras, às 11:15h na Radiosul.net
"Art of clarino - Sztuka clarino w XVIII-wiecznym Gdańsku" to album, który przywraca do życia blask barokowej trąbki naturalnej. Zebrane na nim wokalno-instrumentalne perły epoki nie tylko przypominają o zapomnianej wirtuozerii clarino, lecz także wpisują się w rosnącą modę na wykonywanie muzyki dawnej na historycznych, pieczołowicie rekonstruowanych instrumentach. Z trębaczem dr. Pawłem Huliszem rozmawia Monika Zając.
Se transmitió en vivo por Youtube el día 24 de noviembre de 2025
Se transmitió en vivo por Youtube el día 10 de Noviembre de 2025
Se transmitió en vivo por Youtube el día 28 de Octubre de 2025
Se transmitió en vivo por Youtube el día 20 de Octubre de 2025
Se transmitió en vivo por Youtube el día 13 de Octubre de 2025
Encerrando a Temporada de Óperas 2025 e celebrando o Ano Cultural Brasil-França, o Theatro Municipal de São Paulo, em parceria com o Instituto Francês, propõe o encontro entre passado e presente com uma produção grandiosa: Les Indes Galantes, de Jean-Philippe Rameau, com direção cênica e coreografia de Bintou Dembélé, figura icônica do movimento hip-hop francês, e direção musical de Leonardo García-Alarcón, maestro especialista em música barroca e fundador da Cappella Mediterranea.O espetáculo será presentado pelos corpos artísticos franceses Cappella Mediterranea, Structure Rualité e o Choeur de Chambre de Namur, ao lado do Coral Paulistano e com participação de bailarinos e músicos brasileiros convidados.Nesta montagem, apresentada em diversos teatros europeus, a obra marcante do barroco francês e da ópera-ballet, que revela a visão europeia do século XVIII sobre diferentes povos e culturas, é reinventada para o século XXI, fundindo a música barroca e as danças urbanas em um espetáculo que reflete sobre o amor, o encontro de culturas e o colonialismo.Participam deste episódio:Bintou Dembelé - encenadora e coreógrafaJuliana Kis - bailarina e assistente Feroz Sahoulamide - bailarino e assistentePaulo Kuhl - musicólogo e professor da UnicampMaya Suemi Lemos - musicóloga e professora da UERJLeonardo Garcia Alarcon - maestro e diretor musical
Además, recupera una columna de opinión publicada por Martínez Tornel en 'El Liberal' el 15 de julio de 1908.
Se transmitió en vivo por Youtube el día 17 de noviembre de 2025
En este episodio de Calamares en su Tinta, cerramos la tercera temporada con una ancheta navideña de recomendaciones bibliográficas para los amantes de la historia.Hablamos de dos obras monumentales:
Send us a textHay esperas que parecen eternas y estar en una fila puede parecer aburrido, pero contiene una civilización en miniatura: cooperación, egoísmo, esperanza y miedo. Hoy seguimos el rastro del orden más frágil y más antiguo del mundo, desde las panaderías del siglo XVIII hasta las autopistas químicas de las hormigas, donde el instinto de esperar y avanzar comenzó mucho antes que nosotros. Support the show
durée : 00:03:31 - Le Fil philo - Vous voulez savoir ce qu'il faut faire pour être quelqu'un de bien ? Emmanuel Kant, philosophe du XVIIIᵉ siècle, vous répondrait que chaque dilemme moral est une expérience intime de liberté. Vraiment ? - réalisation : Françoise Le Floch
No episódio #402 do Baião de Dois, Gil Luiz Mendes volta aos estúdios Gerd Wenzel para mais uma conversa sobre cinema — e, desta vez, o destino é o Piauí, para revisitar uma história do século XVIII.Gil recebe o diretor Fernando Weller e a roteirista e atriz Naywá Moura Carvalho para falar sobre Arrenego, filme recém-lançado que mergulha em documentos históricos da inquisição e revela um caso de bruxaria investigado no interior nordestino.A obra costura temas como a causa LGBTQIA+, religiosidade, violência institucional, resistência e memória — tudo a partir de uma pesquisa minuciosa transformada em narrativa cinematográfica. O papo passa pelo processo criativo, pelo desafio de retratar um Brasil profundo e pouco contado, pelas referências que moldaram o filme e pelas camadas que fazem de Arrenego uma obra provocadora e urgente.
El Archivo Histórico Provincial tiene decenas de miles de documentos que esconden innumerables historias aún por descubrir. Archivos que datan, algunos de ellos, del siglo XVI, que se mezclan con registros notariales más recientes y que componen un apasionante almacén de la historia gaditana. Los martes, en Hoy por Hoy Cádiz nos adentramos en los secretos que guarda la Casa las Cadenas, sede del AHPC, para descubrir ‘Lo que esconden los archivos'.
ReferencesGuerra, DJ. 2025. Unpublished LecturesAm J Hum Genet. 2016 Jun 2;98(6):1235–1242Dylan, B. 1967 All Along the Watchtower Hendrix Experiencehttps://music.youtube.com/watch?v=TLV4_xaYynY&si=LGtC0fR4Pk1wbFgDJennings/Nelson/Colter. 1976 Wanted: Outlaws.https://music.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_n1Kuc0es0T2OWzFnrBgmlHkGn1PB_nFGI&si=nMY8KDw0CrlxsAjHFarrow, JO. 1970. Fresh Air. QMShttps://music.youtube.com/watch?v=7ejj81Y2ZlM&si=oX-d6tImr_kkfzPN
durée : 01:04:27 - LSD, la série documentaire - par : Aurélie Bambuck - Le Havre est discret sur la carte des anciens ports négriers français, pourtant il est responsable de la déportation de 150 000 africains au XVIIIème siècle. Trois descendantes s'unissent pour porter cette mémoire en pensant aux générations futures. - réalisation : David Jacubowiez
Esta semana falamos de um projecto sobre as valas comuns do regime Franquista, em Espanha, e da mítica Besta de Gévaudan, que aterrorizou a França do séc. XVIII.Sugestões da semana1. Wilfred Burchett - O Golpe dos Capitães. Da Ditadura à Democracia em Portugal (1974-1976). Editado por Daniela F. Melo e Timothy D. Walker. Almedina, 2025.2. El país de las 6.000 fosas: https://www.rtve.es/noticias/fosas-guerra-civil-franquismo----Obrigado aos patronos do podcast:André Silva, Bruno Figueira, Cláudio Batista, Gustavo Fonseca, Isabel Yglesias de Oliveira, Joana Figueira, Manuel Prates, Miguel Vidal, NBisme, Oliver Doerfler;Alessandro Averchi, Alexandre Carvalho, Andre Oliveira, Carla Pinelas, Carlos Castro, Civiforum, Lda., Cláudia Conceição, Daniel Murta, Domingos Ferreira, É Manel, Francisco, Hugo Picciochi, João Cancela, João Carreiro, João Pedro Tuna Moura Guedes, Jorge Filipe, José Beleza, Luís André Agostinho, Patrícia Gomes, Pedro Almada, Pedro Alves, Pedro Ferreira, Rui Roque, Tiago Pereira, Vera Costa; Adriana Vazão, Ana Gonçalves, Ana Sofia Agostinho, André Abrantes, Andre de Oliveira, André Silva, António Farelo, António J. R. Neto, António Silva , Bruno Luis, Carlos Afonso, Carlos Ribeiro, Carlos Ribeiro, Catarina Ferreira, Diogo Freitas, Eugenia Capela, Fábio Videira Santos, Francisco Fernandes, Gn, Gonçalo Pedro, Hugo Palma, Hugo Vieira, Igor Silva, João Barbosa, João Canto, João Carlos Braga Simões, João Diamantino, João Félix, João Ferreira, Joao Godinho, João Pedro Mourão, Joel José Ginga, Johnniedee, José Santos, Mafalda Trindade, Miguel Brito, Miguel Gama, Miguel Gonçalves Tomé, Miguel Oliveira, Miguel Salgado, Nuno Carvalho, Nuno Esteves, Nuno Moreira, Nuno Silva, Orlando Silva, Parte Cóccix, Paulo Ruivo, Paulo Silva, Pedro, Pedro Cardoso, Pedro Oliveira, Pedro Simões, Ricardo Pinho, Ricardo Santos, Rodrigo Candeias, Rui Curado Silva, Rui Rodrigues, Simão, Simão Ribeiro, Sofia Silva, Thomas Ferreira, Tiago Matias, Tiago Sequeira, Tomás Matos Pires, Vitor Couto.-----Ouve e gosta do podcast?Se quiser apoiar o Falando de História, contribuindo para a sua manutenção, pode fazê-lo via Patreon: https://patreon.com/falandodehistoria-----Música: "Hidden Agenda” de Kevin MacLeod (incompetech.com); Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License, http://creativecommons.org/licenses/by/4.0Edição de Marco António.
Le groupe Feu ! Chatterton a sorti son quatrième album studio Labyrinthe, le 12 septembre 2025. Du ciel, tombent des cordes… Faut il y grimper ou s'y pendre… Allons voir ce que la vie nous réserve… N'ayons peur de rien, peut-on entendre dans la chanson Allons voir sur le nouvel album du groupe Feu ! Chatterton. Feu ! Chatterton est un groupe de rock français originaire de Paris, formé en 2011. Le nom du groupe rend hommage au poète anglais du XVIIIè siècle, Thomas Chatterton, «poète maudit» qui se donna la mort à l'âge de 17 ans. Cette référence reflète bien leurs inspirations littéraires, mais aussi leur côté mélancolique : profondément mélancolique, mais aussi optimiste, précise Arthur Teboul, l'auteur des textes et chanteur du groupe. Dans ce nouvel album Labyrinthe, ce sont en effet 13 chansons qui sont présentées comme un éloge du chemin, donc du mouvement «faire des chansons, c'est un artisanat, on se perd dans notre pratique. Si on ne laisse pas une idée germer, on l'étouffe tout de suite dans un monde tyrannisé par l'urgence. C'est une pratique salvatrice». Invités : Arthur Teboul, auteur et chanteur du groupe Feu ! Chatterton et Sébastien Wolf, guitariste du groupe. Ils se sont rencontrés au lycée. Arthur Teboul vient également de publier Que savions-nous faire de nos mains qui rassemble toutes les paroles du groupe aux éditions Seghers. Titres diffusés : - Le labyrinthe - Ce qu'on devient - L'étranger (d'après un poème de Louis Aragon). Et la chronique Ailleurs nous emmène à Dakar, au Sénégal où le conteur Massamba Gueye nous parlera du podcast Mémoires de Tirailleurs, conçu et réalisé par de la Maison de l'Oralité et du Patrimoine «KËR LEYTI» à Dakar, en collaboration avec l'Ambassade de France à Dakar.
Le groupe Feu ! Chatterton a sorti son quatrième album studio Labyrinthe, le 12 septembre 2025. Du ciel, tombent des cordes… Faut il y grimper ou s'y pendre… Allons voir ce que la vie nous réserve… N'ayons peur de rien, peut-on entendre dans la chanson Allons voir sur le nouvel album du groupe Feu ! Chatterton. Feu ! Chatterton est un groupe de rock français originaire de Paris, formé en 2011. Le nom du groupe rend hommage au poète anglais du XVIIIè siècle, Thomas Chatterton, «poète maudit» qui se donna la mort à l'âge de 17 ans. Cette référence reflète bien leurs inspirations littéraires, mais aussi leur côté mélancolique : profondément mélancolique, mais aussi optimiste, précise Arthur Teboul, l'auteur des textes et chanteur du groupe. Dans ce nouvel album Labyrinthe, ce sont en effet 13 chansons qui sont présentées comme un éloge du chemin, donc du mouvement «faire des chansons, c'est un artisanat, on se perd dans notre pratique. Si on ne laisse pas une idée germer, on l'étouffe tout de suite dans un monde tyrannisé par l'urgence. C'est une pratique salvatrice». Invités : Arthur Teboul, auteur et chanteur du groupe Feu ! Chatterton et Sébastien Wolf, guitariste du groupe. Ils se sont rencontrés au lycée. Arthur Teboul vient également de publier Que savions-nous faire de nos mains qui rassemble toutes les paroles du groupe aux éditions Seghers. Titres diffusés : - Le labyrinthe - Ce qu'on devient - L'étranger (d'après un poème de Louis Aragon). Et la chronique Ailleurs nous emmène à Dakar, au Sénégal où le conteur Massamba Gueye nous parlera du podcast Mémoires de Tirailleurs, conçu et réalisé par de la Maison de l'Oralité et du Patrimoine «KËR LEYTI» à Dakar, en collaboration avec l'Ambassade de France à Dakar.
Pendant des siècles, le homard n'a pas été ce mets raffiné qu'on savoure aujourd'hui dans les restaurants étoilés. Bien au contraire : il fut longtemps considéré comme le “poulet du pauvre”, un aliment de misère réservé aux marginaux, aux prisonniers et aux domestiques. L'histoire de ce renversement de prestige est à la fois sociale, économique et culturelle.Au XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècle, sur les côtes d'Europe comme d'Amérique du Nord, le homard abondait. Tellement abondait, en réalité, qu'il s'échouait parfois en masse sur les plages après les tempêtes. En Nouvelle-Angleterre, certaines villes de pêcheurs voyaient ces crustacés s'entasser par milliers dans les filets. Ils étaient si nombreux qu'on les utilisait comme engrais pour les champs ou nourriture pour les cochons. Autant dire qu'ils n'avaient rien de rare ni de noble.Pour les colons et les populations pauvres, le homard représentait la solution facile : riche en protéines, gratuit, facile à pêcher. Dans les prisons du Massachusetts, les détenus s'en plaignaient ouvertement : certains règlements interdisaient même d'en servir plus de trois fois par semaine, tant les prisonniers s'en disaient écœurés. En Europe aussi, sur les côtes bretonnes ou irlandaises, le homard faisait partie de la ration des serviteurs ou des marins les plus modestes.Alors, que s'est-il passé pour qu'il devienne un produit de luxe ?Au XIXᵉ siècle, plusieurs changements s'opèrent. D'abord, le rail et la conservation permettent de transporter le homard vivant ou en conserve vers les grandes villes. Le crustacé devient exotique pour les citadins. Ensuite, la raréfaction naturelle due à la surpêche en fait un produit moins commun. Et surtout, la montée de la gastronomie française transforme son image : les grands chefs le cuisinent avec des sauces riches, des présentations spectaculaires, et le homard devient synonyme de raffinement.En quelques décennies, il passe du rôle de “nourriture du pauvre” à celui de “symbole du luxe”. Son prix grimpe, sa consommation se raréfie, et le regard social s'inverse totalement.Aujourd'hui encore, ce contraste fascine : un même animal qui, jadis, symbolisait la misère, incarne désormais l'élégance et la réussite. Manger du homard, c'est goûter à une ironie de l'histoire — celle d'un crustacé qui, sans changer de carapace, a changé de monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Carlos Iribarren | Tras el especial que le dedicamos a Dinamarca hace año y medio, hoy nos centramos en sus óperas, casi absolutas desconocidas para el común de los aficionados al género. Comenzaron a estrenarse en la segunda mitad del siglo XVIII y tuvieron su auge durante el XIX gracias a autores como Weyse, Kuhlau, Nielsen, Kunzen, Hartmann y Heise, los 6 protagonistas del programa. Para comentar con nosotros cada una de las obras, vuelve a visitarnos el tenor y pianista danés afincado en Madrid Tue Stordeur, quien nos explica las claves de este mundo a descubrir y que incluye momentos musicales extraordinarios. Así de apasionante es la nueva entrega de Hoy Toca, el programa de Clásica FM que te quiere sorprender.
Avant les Etats-Unis, il y avait Treize colonies britanniques implantées en Amérique du Nord depuis le XVIème siècle. Et avant de devenir ces Etats-Unis qui prennent tant de place dans l'histoire et l'actualité planétaire, elles ont fait une révolution et une guerre pour arracher leur indépendance. Cinq épisodes pour comprendre comment s'est construit cette démocratie qui veut tant faire modèle pour le reste du monde. Parmi les Treize colonies britanniques d'Amérique du Nord, la Nouvelle Angleterre est particulièrement remuante au XVIIIème siècle. A Boston, sa capitale, les tentatives de la métropole pour rendre son empire colonial nord-américain plus lucratif ne passent pas. Avec Agnès Delahaye, professeure d'histoire et de civilisation américaines, autrice de Aventuriers, pèlerins, puritains: Les mythes fondateurs de l'Amérique (Editions Passés composés). Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation et d'histoire des Etats-Unis à l'Université de Paris 8, spécialiste des Treize Colonies et de la Révolution américaine. Auteur de L'Amérique avant les États-Unis: Une histoire de l'Amérique anglaise, 1497-1776 (Editions Flammarion) et Histoire des États-Unis - De 1492 à nos jours (Editions Tallandier).
Entre os séculos XV e XVIII, a Europa viveu um dos episódios mais sombrios de sua história: a caça às bruxas. Alimentada por disputas religiosas, crises políticas, pestes e transformações culturais, a perseguição levou à morte de dezenas de milhares de pessoas — em sua maioria mulheres acusadas de pactos demoníacos e práticas mágicas. Obras como o Malleus Maleficarum, publicado em 1487, ajudaram a consolidar uma visão misógina e persecutória, transformando curandeiras, parteiras e dissidentes em inimigas da fé. Ao mesmo tempo, o fenômeno revela muito sobre o medo, o controle social e os limites do pensamento racional na transição entre a Idade Média e a Modernidade. Convidamos Lívia Torquetti para discutir as origens e os desdobramentos da caça às bruxas na Europa, o papel das instituições religiosas e políticas nesse processo e o que esse episódio nos revela sobre gênero, poder e a construção do imaginário ocidental.Caça às Bruxas, de Livia Torquetti: ADQUIRA AQUI usando o cupom AMIGO20 para o melhor desconto.Ouça Caça às Bruxas: uma história de terror real CLICANDO AQUIAdquira o curso História: da pesquisa à escrita por apenas R$ 49,90 CLICANDO AQUIAdquira o curso A Operação Historiográfica para Michel de Certeau por apenas R$ 24,90 CLICANDO AQUIAdquira o curso O ofício do historiador para Marc Bloch por apenas R$ 29,90 CLICANDO AQUIColabore com nosso trabalho em apoia.se/obrigahistoriaCOMEÇOU O BLACK NOVEMBER! Com meu cupom você leva 15% de desconto e, somando com os descontos do site você pode levar até 50%! Basta acessar pelo meu link https://creators.insiderstore.com.br/HISTORIAFMBF OU usar o cupom HISTORIAFM. #insiderstoreGRUPO DE WHATSAPP: https://creators.insiderstore.com.br/HISTORIAFMWPPBF
Benjamin Franklin, figure emblématique du XVIIIᵉ siècle, fut à la fois écrivain, philosophe, inventeur et homme politique. Diplomate en visite en France, il obtient l'appui de Louis XVI lors de la guerre d'indépendance américaine, puis participe à la rédaction de la Constitution des États-Unis. Passionné de sciences, il invente le paratonnerre et prouve que le génie peut tomber du ciel. Découvrez la vie fascinante d'un des pères fondateurs du pays de l'oncle Sam. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La escritora y traductora María Belmonte da inicio a este ciclo destacando la importancia cultural de los viajes de los aristócratas del norte al sur de Europa. La visita a los lugares de la Antigüedad clásica, que permitía absorber el legado grecolatino y contemplar su belleza in situ, se consideraba parte de la educación de un joven caballero. Pero lo que comenzara como un viaje de formación a Italia, con Roma como centro, terminaría por convertirse en un viaje iniciático y de regeneración y en uno de los fenómenos culturales y artísticos más relevantes de Europa entre los siglos XVIII y XIX. Más información de este acto
Carlos Iribarren | Las sinfonías clásicas llaman la atención de nuestros oyentes y tras haber grabado episodios con obras alemanas, checas, francesas e italianas, hoy es el turno de algunas joyas compuestas en España entre mediados del siglo XVIII y comienzos del XIX. Sus autores son conocidos en algunos casos: Juan Crisóstomo Arriaga es el mejor ejemplo y se le conoció, por varios motivos, como “El Mozart español”. Por otra parte, escucharemos piezas destacadas de compositores menos famosos como Luis Misón, Josep Nonó, Francisco Javier Moreno y María Luisa de Borbón, quien aparece en el célebre cuadro de Goya “La familia de Carlos IV”, pues era hija del rey de aquel momento en España. Así de variada y sorprendente es la nueva entrega de Hoy Toca, el programa de Clásica FM que te quiere sorprender.
Virginie Girod vous fait découvrir une pionnière de la lutte pour l'émancipation féminine : Olympe de Gouges !Femmes de lettres, Olympe de Gouges a mis sa plume au service de ses convictions. En 1791, elle publie sa fameuse Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne.Ce n'est d'ailleurs pas son seul combat : Olympe de Gouges lutte pour l'égalité de manière générale. Opposée à l'esclavage et la traite négrière, elle réfléchit aussi à la place des personnes âgées et des indigents dans notre société, ce qui là encore, est révolutionnaire.Elle n'aura cependant pas réussi à faire triompher ses idées de son vivant. Olympe de Gouges est guillotinée sous la Terreur pour sa proximité avec les Girondins. Longtemps, la pionnière des féministes françaises est restée dans l'ombre de l'Histoire, victime de critiques acerbes. Aujourd'hui, son buste trône à l'Assemblée nationale.En compagnie de Cécile Berly, historienne spécialiste du XVIIIème siècle et auteure du livre "Guillotinées" (éditions Passés Composés), Virginie Girod revient sur les nombreux combats qu'a menés cette héroïne de la Révolution française longtemps tombée dans l'oubli. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Nathan Laporte - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de 67 kg engloutis par an et par personne aux États-Unis, 50 kg au Canada, 37 kg en France et au Brésil, Voici la quantité de sucre engloutie autour de la planète. D'un produit rare et luxueux aux XVIIIème et XIXème siècle, le sucre est devenu omniprésent dans notre alimentation. Comment le monde en est arrivé à se gaver de sucre ? Au-delà de sa présence dans les fruits ou les légumes, par exemple, c'est plutôt celui qu'on ajoute dans les sodas, gâteaux, sauces, céréales, plats préparés... qui interroge. Car avec son côté rassurant, son petit goût de «reviens-y», le sucre est capable de relever le plat le plus insipide. Elle est aussi la calorie la moins chère du marché, une aubaine pour l'industrie de l'agro-alimentaire qui, pour réduire ses coûts, choisit d'injecter du sucre à ses plats ultra-transformés, au détriment de la qualité des ingrédients. Et pour répondre à une telle demande de sucre, il faut bien sûr le produire. Mais à quel prix et dans quelles conditions ? Quel impact notre dépendance au sucre a-t-il sur les hommes et les sols qui le produisent ? Avec : • Mathilde Damoisel, réalisatrice du documentaire Le sucre, pour la douceur et pour le pire, disponible sur arte.tv. Un entretien avec Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil, premier producteur mondial de sucre. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, on parle de Bemi Oru juogun, une créatrice de contenu venue du Nigeria, plus connue sous le nom de Bus Aunty ( la Tantie du bus). Une égérie de mode pas comme les autres, qui casse les codes de la haute couture. Programmation musicale : ► Candy Shop - 50 Cent ► Aha Nihe ? - Kirikou Akili.
Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien : Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence. Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde. Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses. Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas ! Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain. Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary. Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization. À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.
Bienvenidos a un nuevo capítulo de nuestra serie de los pueblos patrimonio de Colombia. Hoy exploramos tres joyas coloniales: Barichara, Villa de Leyva y Mongu. Descubriremos este legado histórico, arquitectónico y cultural. Barichara, uno de los pueblos más lindos de nuestro país, Villa de Leyva, un tesoro colonial en el corazón de Boyacá y Monguí, una población que junta naturaleza, saber artesanal y devoción. Caminaremos por las calles de piedra que nos hablan de los siglos XVII y XVIII, y sentiremos cómo las leyendas, el arte y paisajes de cada lugar los convierten en espacios vivos de nuestra identidad nacional. Agradecimientos a Laura Fuya (Villa de Leyva), Wilson Morales (Monguí), Alejandra Espinosa Uribe (Barichara) Notas del episodio: La página de la Red de pueblos patrimonio de Colombia Un acercamiento al mundo de la cultura Guante Aquí una reseña sobre los muiscas, uno de los pueblos "raíces" del altiplano cundiboyacense Barichara: un pueblo de encanto Villa de Leyva: la "ciudad madre" Monguí: "el pueblo más lindo de Boyacá" Sigue mis proyectos en otros lugares: YouTube ➔ youtube.com/@DianaUribefm Instagram ➔ instagram.com/dianauribe.fm Facebook ➔ facebook.com/dianauribe.fm Sitio web ➔ dianauribe.fm Twitter ➔ x.com/DianaUribefm LinkedIn ➔ www.linkedin.com/in/diana-uribe Agradecimientos a: la Red de Pueblos Patrimonio de Colombia Fontur Ministerio de Comercio, Industria y Turismo Gracias de nuevo a nuestra comunidad de patreon por apoyar la producción de este episodio. Si quieres unirte, visita www.dianauribe.fm/comunidad
Dvestoštitiintrideseta epizoda podkasta O.B.O.D. je osemnajsta epizoda v živo in je posvečena filmu Back to the Future oziroma Nazaj v prihodnost, ki letos praznuje 40 let. Agenti Mito, Igor in Aljoša so se tokrat na povabilo Art kino Odeon oziroma Erika Totha pripeljali v Izolo, kjer so si najprej pogledali film, nato pa pred živim in […]
Гомеопатию разоблачали с момента её появления в XVIII веке, но эти лекарства по-прежнему отлично продаются. Может быть, она все-таки работает? А что там с эффектом плацебо? И почему Елена Малышева готова драться с гомеопатами? В первом эпизоде седьмого сезона разбираемся в одном из самых удивительных медицинских явлений, которое за двести лет своего существования так и не получило однозначного и всех устраивающего легального статуса.Эксперт эпизода: Вика Буева, провизор, кандидат фармацевтических наук, автор блога в телеграме https://t.me/buewa Слушать подкаст «Время и деньги»: https://music.yandex.ru/album/18837614
ReferencesProc Natl Acad Sci U S A. 2023 Jan30;120(6):e2219630120.Cells. 2023 Mar 14;12(6):896Guerra, DJ. 2025. Unpublished LecturesHunter, R. 1974 Tales of the Great Rum Runnershttps://music.youtube.com/watch?v=E7Dc_cJQzKw&si=EpCSXN61dFWr5K0ZIbid. Dry Dusty Road.https://music.youtube.com/watch?v=Jj7VoM6LvVw&si=U1geVxRp_-5ZYtFRMozart, WA, 1778. Concerto for Flute Harp and Orchestra in C Major K.299https://music.youtube.com/watch?v=nheif2BuFz0&si=NKLWDFAzlA8ztX8e
Em meio ao turbilhão político e cultural do final do século XVIII e início do XIX, destaca-se Benjamin Constant de Rebecque (1767–1830) como uma voz que buscou o equilíbrio entre os extremos da tirania monárquica e do radicalismo revolucionário. Nascido na Suíça e educado na tradição protestante, Constant tornou-se um dos mais refinados pensadores do liberalismo — não como ideologia política de mercado, mas como fundamento espiritual e institucional da convivência civilizada. Sua relevância não é apenas histórica, mas profundamente eclesiológica e escatológica. Diante dos desafios contemporâneos enfrentados pela Igreja Adventista do Sétimo Dia, o pensamento de Constant oferece paralelos, mas também limites: sua defesa das liberdades formais precisa ser complementada por um impulso bíblico, espiritual, apostólico e profético — algo essencial para uma igreja que vive sob a expectativa do breve retorno de Cristo e que estrutura sua liderança de forma representativa e missionária. A tensão entre liberdade e ordem, entre instituição e carisma, entre prudência e profecia, exige mais do que equilíbrio político: exige fidelidade escatológica.
** Trigger warning - We talk about death, the occult, phobias and other adult themes in this episode. It's spooky season and Cheesy and Fondue learn about ominous writings and trials by cheese. We talk death cheese, and curses that turn travelers into beasts. We find out some tall cheese tales, phobias and of course, we tell a very cheesy joke!Find us at www.justcheesy.com and everywhere you enjoy social media! https://linktr.ee/JustCheesy***Newsly is the sponsor of this episode! Go to https://newsly.me to download the free app and listen to articles, podcasts and digital radio! Get a FREE 1-Month Premium Subscription by using promo code CHEESY. Start listening today! ***Why is cheddar the most dangerous of all the cheeses? Because it is very sharp!Show Notes https://culturecheesemag.com/cheese-iq/witchy-wheys-cast-spells-and-predict-the-future-with-cheese/https://jag.journalagent.com/ejm/pdfs/EJM-89577-CASE_REPORT-SONMEZ.pdfhttps://burialsandbeyond.com/2020/03/24/death-cheese-a-short-history/https://www.ccel.org/ccel/schaff/npnf102.iv.XVIII.18.html?highlight=cheese#highlighthttps://en.wikipedia.org/wiki/Trial_by_ordeal#:~:text=By%20ingestion,-Main%20articles:%20Corsned&text=Franconian%20law%20prescribed%20that%20an,by%20Regino%20of%20Prüm%20ca.https://www.wearethemighty.com/mighty-history/craziest-medieval-germanic-ordeals/?utm_source=chatgpt.comhttps://www.pcrm.org/news/blog/five-frightful-facts-about-cheesehttps://share.upmc.com/2016/11/treating-foot-odor/https://www.dimockdairy.com/ecommerce/ghost-pepper-cheese.htmlhttps://www.worldoftales.com/European_folktales/Dutch_folktale_2.htmlhttps://www.oddlyweirdfiction.com/2016/02/welsh-rarebit-tales-by-harle-oren.html