Bonjour et bienvenue dans « Hajime », le podcast de L’Esprit du Judo. Un magazine, un site web, une grosse communauté judo et désormais un podcast qui donne la parole à ceux qui font le judo français et mondial : professeurs experts, entraîneurs, champions d’hier et d’aujourd’hui, judokas anonymes mais engagés qui ont des choses à dire…
Hajime, entretiens sur et en dehors des tatamis
Au sein de cette équipe de France masculine new look proposée par le staff national pour les premiers championnats du monde de cette olympiade nous menant tout droit aux Jeux olympiques de Paris, Romain Valadier-Picard, Joan-Benjamin Gaba et Kenny Liveze ne sont pas du genre à attendre leur tour. Tout juste débarqués en seniors, ils comptent bien marquer leur territoire en Ouzbékistan.
Judoka issu de la belle école du JC Cognac, Michel Rolland est le créateur et le directeur du festival de musique Cognac Blues Passions. Un homme entier, au long parcours de combattant, résolument positif, qui met le partage au centre de sa vie, sur les tatamis comme dans la musique entre lesquels il fait le lien autour du rythme, du partage, de la vibration et de la fraternité. Le festival fête sa 29e édition début juillet avec une programmation encore sublime. À L'Esprit du Judo, on aime, on vous en parle.
Judo et études supérieures… et si on changeait d'optique ? Notamment pour tous ceux et celles, très nombreux qui, passés ou non par un pôle, veulent continuer à pratiquer avec intensité tout en poursuivant leurs études, parfois de très haut niveau. C'est la proposition renouvelée de l'Université de Montpellier. Pour évoquer le sujet, Mounir Mouh, professeur d'EPS à l'UFR Staps et co-responsable, avec Jean-Yves Cassan, de ce nouveau Pôle Universitaire Judo. Entraînement, recherche d'excellence, le judo comme dynamique des universités et des grandes écoles, pratique pour étudiants débutants, la ceinture noire comme diplôme… Autant de sujets de fond pour notre discipline que nous évoquons avec ce professeur passionné.
Médaillé olympique à Sydney en 2000 et champion du monde en 2001, Frédéric Demontfaucon, reconnu mondialement pour son expertise technique, sert depuis août dernier le judo français en tant que directeur de l'enseignement. Avec quel état d'esprit ? Pour quels objectifs ? Paroles pleines de sens de l'un des plus brillants techniciens de sa génération.
Cette semaine, Hajime vous donne rendez-vous à presque dix-mille kilomètres de Paris. Et pour cause, notre invité est Tokyoïte depuis bientôt vingt ans. Polytechnicien, membre de la chambre de commerce japonaise, et directeur de groupes internationaux, Pascal Gerbert-Gaillard nous partage sa vision de la société japonaise et ses vecteurs d'intégration. Le sien ? Le judo, évidemment. De l'école primaire aux buildings de Ginza, en passant par une parenthèse hongkongaise, c'est souvent en judogi que l'homme a su tisser ses liens personnels et professionnels. Désormais pratiquant de kendo, il possède une solide expérience des budo.
… « Pas l'inverse » complète la médaillée mondiale 1997, qui a fait une carrière dans la préparation mentale. Secrétaire générale de la fédération, elle est réputée pour son efficacité et sa rigueur. Dossier des violences, démocratisation de la gouvernance de la fédération, féminisation, préparation de la génération des dirigeants de demain, ce qui a été accompli, ce qui a été raté aussi… Magali Baton n'esquive aucune question et porte l'enthousiasme d'une nouvelle équipe dirigeante qui a lancé de nombreux projets depuis son élection.
Excellent technicien en judo, professeur depuis plus de quinze ans, il s'est pris de passion pour le jujitsu au point de monter sur les podiums mondiaux. Presque déjà deux vies de combattant à trente-six ans, toujours de la passion, mais aussi des responsabilités au sein de Sucy Judo et de Pontault-Combault. Franck Party fait partie de ces judokas qui font le judo français. Un parcours qui méritait bien un coup de chapeau.
Innovateur, fondateur, hyperactif et généreux, Anthony Dangre est l'une des figures incontournables des tournois vétérans. Après onze ans aux commandes de l'Eurométropole Masters, il a quitté ses fonctions en 2019 pour se consacrer à son club de toujours, le JC Sainghin-en-Mélantois. Rencontre avec un éducateur jamais rassasié, qui créera à nouveau l'événement le 9 avril prochain à l'occasion du 28e Tournoi Christophe-Maquet organisé par l'association nordiste.
Judo, mobilité, taïso, apprendre à respirer, à ralentir pour compléter et allonger le temps de pratique. Bref, enrichir son parcours de judoka quel que soit son niveau et peut-être aussi ne pas passer à côté du projet initial de Jigoro Kano… Nous recevons cette semaine Arthur Clerget, nouveau chroniqueur de L'Esprit du Judo. Un entretien qui en annonce d'autres pour agrandir notre profondeur de champ.
À 23 ans, la jeune Gardoise du Flam91 a déjà fait un joli bout de chemin. Depuis 2020, c'est l'explosion, pas l'explosion en vol, mais la vraie, celle que tout jeune sportif rêverait de connaître. Première victoire en Grand Chelem, premiers championnats d'Europe, dont elle repartira avec le titre et même premiers Jeux olympiques, l'été dernier. Il y a quelques jours, pour sa première sortie en 2022, Shirine Boukli remportait le Grand Chelem de Tel Aviv, devenant au passage numéro une mondiale des -48kg. Comment elle le vit, ce qu'elle attend de sa carrière de judoka, en quoi ses aînées en équipe de France féminine l'inspire ? Entretien très frais.
L'Institut Louis Lumière qu'il dirige à Lyon, Los Angeles d'où il revient tout juste, Cannes dont il délégué général du Festival, mais d'abord et surtout les Minguettes, où tout a commencé et les tatamis qu'il n'a jamais vraiment quittés, Thierry Frémaux est d'abord et avant tout un judoka. Un judoka bien décidé à passer son 5e dan, qui soigne actuellement son épaule pour mieux revenir sur le tapis. Un an après la sortie de son livre « Judoka », un hommage sincère à notre pratique aux éditions Stock dont nous vous avons évidemment déjà parlé, petite séance très amicale, très judo, très inspirante aussi sur ce que la pratique peut révéler en nous.
À 30 ans, la Lorraine licenciée à l'USO vient d'annoncer la fin de sa carrière. Après de multiples blessures, après quatre titres de championne de France aussi et surtout sans aigreur. Une trajectoire marquée par la résilience, l'effort, un sourire aussi qui lui permet déjà de regarder devant. Une nouvelle vie, et à nouveau une autre version d'elle-même.
Double médaillé d'argent au Championnat d'Europe en 2017 et 2019 puis de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo, Hélios Latchoumanaya est loin d'en avoir fini avec le judo de compétition. Ce tout jeune judoka tout droit venu du Gers vise les Jeux de Paris, de Los Angeles, voire d'Australie. Journaliste en formation, il nous fait l'honneur de rejoindre l'équipe de L'Esprit du Judo pour cette olympiade qui promet d'être d'autant plus excitante qu'elle est courte. Avec nous pour parler de son retour de Tokyo aux prochaines compétitions, Hélios Latchoumanaya.
Figure du professeur, confrontation face à soi-même, importance des partenaires, projet de Kano, Japon, gestion de l'énergie, fixation d'objectifs, lien humain et quête d'excellence… À notre micro, Michaël Trabbia. Ce judoka passionné, calme et posé, homme brillant et polytechnicien, est le Chief Technology & Innovation Officer du Groupe Orange. Il y a notamment la mission de renforcer la data et l'IA. Ce qu'il faut entendre ? La vision du judo par l'un des plus grands dirigeants français de sa génération. Tout sauf anecdotique.
Il est le Directeur Général de France Judo derrière le Président Stéphane Nomis, l'homme qui engage en chef d'orchestre les équipes fédérales à l'assaut des nombreux projets et sujets lancés par les équipes et les élus. Où en est la fédération après un an d'exercice ? Quel est l'état des finances ? Des licences ? Sur quoi s'est concentrée l'équipe nouvellement élue ? Mille dojos ? Ligue pro ? Mais aussi la dramatique affaire Pinot – Schmitt ? Sébastien Nolesini aborde tout avec précision et sincérité.
Bataille, un nom prédestiné, prénom Matthieu, avec deux "t", l'homme que le judo français aime comme un grand-frère. Il a participé aux Jeux olympiques de 2004 et à trois championnats du monde des poids lourds, ramenant trois médailles de bronze, et cela sous l'ère du grand Teddy Riner. Ce judoka aussi combatif que sympathique, a décidé de prolonger l'aventure en devenant l'un des meilleurs arbitres du monde. Pourquoi ? Que trouve-t-il dans ce projet ? Et que pense-t-il de l'affection que le monde du judo lui porte ? Allons à la rencontre de Matthieu Bataille.
Il y a quelques années, Luka Mkheidze était encore le jeune fils de réfugiés Géorgiens qui se préparait à trouver, dans les clubs français qui l'accueillent, les ressources pour un accomplissement formidable. Il nous renvoie l'image d'un tempérament d'exception, fait à la fois d'inépuisable énergie et d'une grande douceur apparente. Il reflète aussi la valeur du judo français qui a su l'aider à devenir ce qu'il est pour nous tous désormais : le premier médaillé olympique français de Tokyo cet été. Où en est-il aujourd'hui ? Que retient-il de cette formidable histoire après quelques mois de repos ? Et que reste-t-il encore à faire pour lui dans le judo ?
Président de Sainte-Geneviève Sports depuis près de trente ans, ce Rouge et Blanc dans l'âme sera évidemment parmi les siens ce week-end aux championnats de France, où le club comptera quelque trente engagés. Le haut niveau… mais pas que. Intarissable sur le judo et ses enjeux, défenseur sans concession de la discipline quitte à faire grincer, nous l'avons interrogé sur ce que représente être président de club aujourd'hui, sur le diagnostic qu'il fait du judo français, sur la façon dont il trouve des partenaires et sur ce qui le guide.
Désormais médaillée européenne, mondiale et olympique depuis son quasi sans-faute de Tokyo, Amandine Buchard s'avance comme libérée devant les prochaines batailles à mener. Franche, sincère et épanouie pour se réinventer et cueillir l'or à Paris en 2024.
Celle qui possède l'un des plus beaux palmarès du judo français est engagée sur plusieurs fronts. Vice présidente de France Judo en charge de l'international et de Paris 2024, elle est également un membre influent de la commission des athlètes pour les JO de Paris… qui auront lieu dans 1000 jours exactement. Entretien avec une femme de convictions.
Il n'est pas judoka mais bien un combattant né. International avec le XV de France à 27 reprises, rugbyman de haut niveau durant 20 ans, l'engagement n'a pas quitté Julien Pierre depuis ses premiers pas. Élevé en étant à l'écoute de la nature, le solide 2e ligne a mis ses convictions au service d'une cause qui lui est chère : l'écologie et plus précisément l'écologie par et pour le sport. Son message ? Chaque action simple, mais concrète, peut contribuer à la préservation de la planète. Et, là aussi, le judo peut-être exemplaire.
Il est l'homme derrière Luka Mkheidze, Axel Clerget, Loïc Pietri… Stéphane Auduc est un entraîneur discret, mais invariablement au cœur de la haute performance du judo français. Entraînement ? Entraîneur ? Parlons-en avec lui…
Le médaillé olympique en 2016, six fois médaillé européen et sextuple médaillé au tournoi de Paris dont trois victoires en 2014, 2015 et 2016, remet le couvert ce week-end pour le 50e anniversaire du tournoi de Paris. Face à lui, la jeune -52kg Léonie Gonzalez qui disputera, elle, son premier Grand Chelem. Discussion intime avec un combattant qui joue volontiers le rôle d'aîné bienveillant.
Nous recevons cette semaine Blandine Pont, jeune combattante de l'équipe de France qui était partenaire d'entraînement aux derniers Jeux olympiques et qui assume un double projet ambitieux : être la titulaire des grands championnats à venir en -48kg et terminer sa formation de dentiste.