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Pack de Potes Rugby Podcast
Ep. 169: Opération Portes Ouvertes - France vs Fidji / Autumn Nations 2025

Pack de Potes Rugby Podcast

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 44:04


Ep. 169: Opération Portes Ouvertes - France vs Fidji / Autumn Nations 2025On craignait un match piège pour les bleus, et s'ils ont gagné, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'ont rassuré personne, même pas eux mêmes. A part les rares satisfactions Deporteere et Ollivon, le spectacle offert par les deux équipes fut décevant et surtout marqué par des faiblesses défensives criantes de part et d'autre. Vite, la suite ! Pour ne pas finir la tête a l'envers il faudra venir à bout d'australiens déboussolés qui ont pris la marée verte à Dublin et s'avancent à Paris pour tenter de se racheter d'une tournée catastrophique... malheur au vaincu !Ce match sera le dernier des bleus avant un six nations qui programme la réception des anglais et des irlandais à Paris... perspective quelque peu angoissante au vu du niveau de jeu affiché ce WE outre Manche... Notamment par les anglais qui ont su mater des all blacks trop imprécis pour s'imposer face à un quinze de Rose plein de convictions. De quoi mobiliser les troupes : Aux Armes, Citoyens !! Bon mercredi avec le Pack de Potes!N'oubliez pas que c'est MOVEMBER ! Chaque mois de novembre, les moustaches fleurissent pour une bonne cause : sensibiliser à la santé masculine. Au-delà de la prévention des cancers de la prostate et des testicules, Movember met aussi en lumière la santé mentale et l'importance de rester actif. Vous pouvez apprendre plus sur leur site web ici, l'Instagram ici ou dans notre entretien de l'année dernière avec l'Ambassadeur Movember France Stephane Beaumont ici Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastNotre instagram: Packdepotes_podcastmusique par Manu Rodier Art grâce à Albane BorelHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - L'interview d'actualité
«Nos élites politiques ne maîtrisent plus l'histoire de France, notamment le chef de l'Etat » déplore D.Casali

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 10:47


Invités :Thomas Cazenave, député EPR de Gironde, candidat à la mairie de Bordeaux, auteur de Péril sur la démocratie. Refonder l'EtatDimitri Casali, écrivain et essayiste, auteur de Quand la France perd la mémoire. Les récits fondateurs de notre histoireChroniqueurs : Georges Fenech, ancien magistrat et député honoraire du RhôneJules Torres, journaliste politique au JDDXenia Fedorova, journaliste et chroniqueuse sur CNewsVictor Eyraud, journaliste politique à Valeurs ActuellesHélène Roué, journaliste politique au JDDHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Les marques de luxe chinoises font vaciller les maisons européennes.

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:20


Après des mois de morosité, les consommateurs chinois se tournent à nouveau vers le luxe. Mais si le rebond est net, ce n'est pas encore une reprise complète tant attendue. Pourquoi cela ? Les tensions sur le marché immobilier et la baisse de la confiance des ménages ont pesé sur ces dépenses non essentielles ces dernières années. Et ce notamment chez les consommateurs à revenus moyens. Aujourd'hui, un vent nouveau souffle pour le secteur du luxe en Chine. On est certes encore loin de la période pré-Covid où la Chine était sur le point de devenir le premier marché mondial du luxe. Mais les résultats des grandes marques sont encourageants. Les ventes de Burberry ont progressé de 3% au dernier trimestre. Le géant suisse Richemont, propriétaire notamment de la marque Cartier, a vu ses ventes se stabiliser. LVMH, de son côté, renoue avec une légère croissance, mais croissance tout de même. Mais les grandes marques occidentales font face à un nouveau défi, l'émergence du luxe made in China. Celles-ci, en effet, observent la concurrence accrue de la part des marques chinoises. Les marques haut de gamme à des prix abordables Leurs noms ne vous disent probablement rien, mais leurs ventes explosent. Citons Laopu Gold, un joaillier chinois surnommé « le Hermès de l'or ». Fondé en 2009, par un ancien fonctionnaire, aujourd'hui installé dans de gigantesques centres commerciaux, le groupe a fait il y a un an son entrée en Bourse à Hong Kong et vient d'ouvrir sa première boutique à Singapour. Parmi d'autres marques on retrouve Songmont, un pionnier des sacs innovants présentés comme d'authentiques compagnons de vie. La marque a déjà défilé deux fois à la Fashion Week de Paris. Ou encore le magnat des cosmétiques haut de gamme Mao Geping. Récemment, cette maison a levé 280 millions de dollars. Le marché du luxe chinois pèse pour près de 50 milliards de dollars. C'est 15% du marché mondial du luxe. Ce dernier devrait peser pour 328 milliards de dollars en 2025. Certaines sociétés chinoises font le double du chiffre d'affaires des marques tricentenaires installées Place Vendôme à Paris. Alors qu'elles n'ont pas vingt ans d'âge. Les points forts du made in China Leurs ventes ont explosé grâce aux plateformes. Leurs chiffres d'affaires ont été multipliés par deux, par trois, voire par quatre ces derniers trimestres. Alors que les grands noms du luxe internationaux ont vu leurs ventes chuter de moitié pendant la même période. Ce qui compte pour les consommateurs et les consommatrices chinoises c'est l'esthétique orientale traditionnelle, l'approche responsable, les circuits durables ainsi que l'innovation. Une image haut de gamme à des prix abordables, cela compte aussi. Quelle sera la prochaine étape ? Sans doute l'expansion de ces acteurs à l'international. Mais pour y parvenir, ces entreprises devront assurer leur croissance. Notamment en renforçant leur gouvernance. Et en s'inscrivant dans une vision à long terme qui leur permettra de durer. À lire aussiLVMH, Gucci, Prada: le luxe touché par le ralentissement des achats touristiques

Invité Afrique
Les propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:28


Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ?   Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable   Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ?   C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ?  Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive.  C'est ce visa qui vient d'être annulé ?  Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ?   D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème.   Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis.   Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ?   Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques.  Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?

Accents d'Europe
En Slovaquie, Robert Fico s'attaque aux symboles

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 21:10


Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire.   Les Tchèques et les Slovaques manifestent  Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava.   «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances)  - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025).   Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques.  Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.

Accents d'Europe
En Slovaquie, Robert Fico s'attaque aux symboles

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 21:10


Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire.   Les Tchèques et les Slovaques manifestent  Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava.   «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances)  - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025).   Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques.  Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.

Stephen Time
A la découverte du métier d'agent de joueurs de basket avec Olivier Mazet, agent de Guershon Yabusele et Nadir Hiffi notamment - 16/11

Stephen Time

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 20:50


C'est la libre-antenne du dimanche midi ! Attablez-vous et venez débattre avec la joyeuse bande de Stephen Brun tous les dimanches entre 13h00 et 15h00. Durant deux heures, les auditeurs sont au cœur de l'émission pour échanger avec Stephen Brun, Alexandre Biggerstaff, Maxime Pauty, Erwan Abautret et tous leurs invités.

C'est mon boulot
Coach indépendant en reconversion professionnelle : un métier passion, mais souvent précaire

C'est mon boulot

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 2:20


durée : 00:02:20 - C'est mon boulot - Le coaching professionnel s'est fortement développé ces dernières années. Notamment le coaching spécialisé en reconversion professionnelle, porté par les nouvelles aspirations au travail depuis la crise sanitaire. Mais parmi ceux qui exercent cette activité indépendante et non réglementée, la précarité est souvent au rendez-vous. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

TOPFM MAURITIUS
Journée mondiale du diabète : une progression alarmante à Maurice, notamment chez les jeunes

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 1:07


Journée mondiale du diabète : une progression alarmante à Maurice, notamment chez les jeunes by TOPFM MAURITIUS

Entendez-vous l'éco ?
Sanctions sur le pétrole russe : les États-Unis mettent la pression sur Moscou

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 5:54


durée : 00:05:54 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Moins d'un mois après leur annonce, les sanctions américaines contre les deux principales compagnies pétrolières russes ont déjà des effets sur les volumes et les prix des exportations opérées depuis la Russie. Notamment en raison de la détermination affichée de Washington à les appliquer. - invités : Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou

Invité Afrique
Lancement de la mine de Simandou: «Un jour historique pour la Guinée», estime Bouna Sylla

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 11:44


Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou

Reportage France
L'Institut Pasteur face au défi du financement de la recherche

Reportage France

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:30


Il y a six mois, l'Union européenne et la France lançaient l'initiative « Choose Europe for Science », en réponse à la dégradation des conditions de travail des chercheurs américains. La France avait alors annoncé débloquer 100 millions d'euros pour accueillir ces scientifiques. Une annonce qui avait fait bondir une partie du monde de la recherche en France, qui dénonce le manque d'investissement de l'Etat. Pour équilibrer leur budget, certains centres de recherches biomédicaux s'appuient de plus en plus sur d'autres sources de revenus. C'est le cas notamment de l'Institut Pasteur, un centre de référence internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses, qui a vu son budget augmenter de 38% en sept ans - atteignant aujourd'hui presque 400 millions d'euros. Reportage dans l'un des laboratoires de l'Institut Pasteur.  « Là, c'est le sas où on va se préparer. On va juste mettre une paire de gants, des petits chaussons pour pas salir le laboratoire. » Pendant qu'il enfile une blouse en coton jetable, le Dr Olivier Schwarz, directeur de l'unité de virologie, indique une ligne rouge scotchée au sol. Au-delà, interdiction de marcher sans équipement de protection. C'est ici que sont manipulés des cellules humaines infectées par des virus. « On peut rentrer là si… j'arrive à ouvrir cette porte… Oui, là c'est une hotte à flux laminaire. Donc on peut cultiver des cellules à l'abri. Ici, on a des étuves, donc ce sont des incubateurs à 37 degrés, comme la température du corps. Et quand on ouvre la porte, on peut voir toutes nos cultures cellulaires. On partage tout cet équipement, tout ce laboratoire avec deux autres unités de recherche. On a beaucoup d'équipements mutualisés. » À écouter aussiPourquoi l'Institut Pasteur? Des équipements coûteux et qu'il faut renouveler tous les cinq ans, voir tous les ans. Pour absorber ces coûts, les centres de recherches nationaux sont financés grâces à des dons, des contrats privés et des subventions publics. Notamment les appels d'offres qui mettent les laboratoires en concurrence. « Je pense que c'est sain qu'il y ait une partie de la recherche qui soit faite sous forme d'appel d'offres compétitif, mais c'est important également qu'il y ait des financements suffisamment importants. Il faut laisser le temps à chaque unité de générer des résultats, de faire des découvertes, et ça ne se fait pas en quelques semaines ou quelques mois. C'est pour ça qu'il faut que les financements soient sur trois ans ou cinq ans, pour laisser le temps justement de produire de la recherche de qualité. » À lire aussiAvec «Choose France for Science», Emmanuel Macron veut attirer les chercheurs étrangers L'arrivée au pouvoir de Donald Trump et ses attaques répétées contre le monde scientifique, ont fragilisé les centres de recherches internationaux comme l'Institut Pasteur. « Les conséquences directes, c'est que même à l'Institut Pasteur, il y a des grands programmes de recherche internationaux qui impliquent les États-Unis qui ne sont plus financés. D'un point de vue indirect, on va pouvoir accueillir certains chercheurs qui travaillent aux États-Unis, à l'Institut Pasteur, mais nos capacités sont quand même modestes par rapport à l'ampleur des chercheurs qui risquent d'être démobilisés. » Aujourd'hui, la France investit 0,3% de son PIB dans la recherche. C'est moins que la moyenne européenne qui s'élève à 0,9%. À lire aussiÉtats-Unis: face à Donald Trump, les scientifiques font de la résistance

Reportage International
À Gaza, l'humour malgré l'horreur: un père et sa fille racontent leur quotidien en vidéos

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 2:30


Ibrahim Farahajallah, un habitant de la ville de Khan Younès, connaît depuis deux ans la famine et le quotidien sous les bombes israéliennes. Pourtant, avec sa fille, ils tournent des vidéos comiques qui font des millions de vues. En mélangeant poésie et humour, ils dépeignent le quotidien dramatique des Gazaouis. Notre correspondant à Gaza, Rami El Meghari, l'a rencontré.  De notre correspondant à Gaza et de notre envoyé spécial à Jérusalem  Un sac de farine sur l'épaule, Ibrahim Farahajallah rejoue sur internet une scène qu'il a vécue dans les rues de Gaza. Une vidéo qui a fait 18 millions de vues sur Facebook. « Je rentrais chez moi, je portais mon sac de farine, et quelqu'un m'a demandé si je pouvais le vendre. On était au plus fort de la famine. Alors, je lui ai répondu immédiatement : "Mais si je vends ma farine, je vends ma propre personne, parce que la faim de mes enfants me coupe les veines" », raconte-t-il. Depuis l'horreur qui s'est abattue sur Gaza dans la foulée du massacre du 7 octobre 2023, Ibrahim n'a cessé de créer, dans sa tente de la banlieue de Khan Younès. La boucherie familiale détruite par les bombes, la peur, la vie, les habitants entassés les uns sur les autres... Il raconte le quotidien de l'enclave sur les réseaux sociaux en reprenant notamment des extraits de films cultes, accompagné de sa fille Reem. « Honnêtement, ma vidéo que je préfère, parmi celles qu'on a faites avec ma fille, c'est celle sur le partage de l'aide. Pour nous, l'aide est tellement rare, et à la fin, il ne nous reste presque rien », confie Ibrahim Farahajallah. Inspiré d'une scène d'un film égyptien où les acteurs se partagent un bout de fromage, il a dû adapter la vidéo avec les moyens du bord. « Je suis allé chercher un biscuit, il coûtait 20 shekels. Tu t'imagines ? Ce biscuit coûtait plus de dix dollars ! », s'exclame-t-il. À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition À force de diviser le biscuit entre lui et sa fille, Ibrahim se retrouve sans rien. Une métaphore des conditions de vie qu'ils connaissent depuis plus de deux ans. « C'était le moment où on n'avait pas d'aide. La famine s'était intensifiée et il ne nous restait que des miettes. Même si on nous apportait quelque chose, en réalité, il ne nous restait presque rien. C'était insignifiant, inexistant », se désole-t-il. Les millions de vues, ainsi que le soutien apporté par les médias et les internautes du monde entier ont, en partie, adouci ce quotidien marqué par la faim et les bombardements. Mais cela n'a pas atténué l'espoir de construire une vie ailleurs. Notamment pour Reem, âgée de 10 ans. « Mon rêve, c'est de devenir dentiste pour pouvoir soigner les dents de ma mère. Si je vais en Égypte, je ferai aussi des vidéos et prendrai des cours de comédie. Mon rêve, tout de suite, c'est que la guerre s'arrête, qu'on reprenne une vie normale, quand au moins, on avait de la bonne nourriture », confie la fillette. Le niveau d'aide humanitaire qui entre dans l'enclave reste nettement inférieur au niveau prévu par l'accord de cessez-le-feu. À lire aussi«From Ground Zero», 22 courts métrages de Gazaouis

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Sécurité sociale : «Il faut redéfinir le rôle de l'hôpital public, notamment pour les gens qui y travaillent», explique le médecin Martin Blachier

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 17:56


Invités : - Martin Blachier, médecin de santé publique et épidémiologiste. Auteur de “Les 12 travaux d'Hippocrate, vers un nouveau contrat social” aux éditions du Cerf - Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD  - Antoine Fenech, journaliste et chroniqueur  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage international
À Gaza, l'humour malgré l'horreur: un père et sa fille racontent leur quotidien en vidéos

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 2:30


Ibrahim Farahajallah, un habitant de la ville de Khan Younès, connaît depuis deux ans la famine et le quotidien sous les bombes israéliennes. Pourtant, avec sa fille, ils tournent des vidéos comiques qui font des millions de vues. En mélangeant poésie et humour, ils dépeignent le quotidien dramatique des Gazaouis. Notre correspondant à Gaza, Rami El Meghari, l'a rencontré.  De notre correspondant à Gaza et de notre envoyé spécial à Jérusalem  Un sac de farine sur l'épaule, Ibrahim Farahajallah rejoue sur internet une scène qu'il a vécue dans les rues de Gaza. Une vidéo qui a fait 18 millions de vues sur Facebook. « Je rentrais chez moi, je portais mon sac de farine, et quelqu'un m'a demandé si je pouvais le vendre. On était au plus fort de la famine. Alors, je lui ai répondu immédiatement : "Mais si je vends ma farine, je vends ma propre personne, parce que la faim de mes enfants me coupe les veines" », raconte-t-il. Depuis l'horreur qui s'est abattue sur Gaza dans la foulée du massacre du 7 octobre 2023, Ibrahim n'a cessé de créer, dans sa tente de la banlieue de Khan Younès. La boucherie familiale détruite par les bombes, la peur, la vie, les habitants entassés les uns sur les autres... Il raconte le quotidien de l'enclave sur les réseaux sociaux en reprenant notamment des extraits de films cultes, accompagné de sa fille Reem. « Honnêtement, ma vidéo que je préfère, parmi celles qu'on a faites avec ma fille, c'est celle sur le partage de l'aide. Pour nous, l'aide est tellement rare, et à la fin, il ne nous reste presque rien », confie Ibrahim Farahajallah. Inspiré d'une scène d'un film égyptien où les acteurs se partagent un bout de fromage, il a dû adapter la vidéo avec les moyens du bord. « Je suis allé chercher un biscuit, il coûtait 20 shekels. Tu t'imagines ? Ce biscuit coûtait plus de dix dollars ! », s'exclame-t-il. À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition À force de diviser le biscuit entre lui et sa fille, Ibrahim se retrouve sans rien. Une métaphore des conditions de vie qu'ils connaissent depuis plus de deux ans. « C'était le moment où on n'avait pas d'aide. La famine s'était intensifiée et il ne nous restait que des miettes. Même si on nous apportait quelque chose, en réalité, il ne nous restait presque rien. C'était insignifiant, inexistant », se désole-t-il. Les millions de vues, ainsi que le soutien apporté par les médias et les internautes du monde entier ont, en partie, adouci ce quotidien marqué par la faim et les bombardements. Mais cela n'a pas atténué l'espoir de construire une vie ailleurs. Notamment pour Reem, âgée de 10 ans. « Mon rêve, c'est de devenir dentiste pour pouvoir soigner les dents de ma mère. Si je vais en Égypte, je ferai aussi des vidéos et prendrai des cours de comédie. Mon rêve, tout de suite, c'est que la guerre s'arrête, qu'on reprenne une vie normale, quand au moins, on avait de la bonne nourriture », confie la fillette. Le niveau d'aide humanitaire qui entre dans l'enclave reste nettement inférieur au niveau prévu par l'accord de cessez-le-feu. À lire aussi«From Ground Zero», 22 courts métrages de Gazaouis

Le Pack des sports de France Bleu Pays Basque
Pépito Elhorga : « Biarritz, c'est une équipe difficile à jouer, notamment à domicile » – le défi BO-Agen à l'horizon

Le Pack des sports de France Bleu Pays Basque

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 38:50


durée : 00:38:50 - Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique :retour sur les matchs du week-end - Ce soir dans 100% Rugby, l'ex-international Pepito Elhorga nous rejoint pour analyser la rencontre Biarritz / Agen, un duel historique du championnat de ProD2. On reviendra également sur les enjeux du XV de France à l'aube de la Tournée d'automne, avec un focus sur le choc face à l'Afrique du Sud. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: Shein ou la tactique du rouleau compresseur

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:01


« Indignation à Paris », s'exclame le Guardian à Londres. « La France menace d'interdire Shein pour la vente de poupées sexuelles “à l'allure enfantine“ », titre le New York Times qui constate que « cette polémique vient s'ajouter à la grogne croissante en France contre le géant chinois du commerce en ligne, qui s'apprête à ouvrir demain mercredi son premier magasin physique à Paris. » « C'est comme si un obscur monde souterrain aux implications morales, économiques et environnementales problématiques jaillissait en pleine Ville-Lumière, souffle Le Temps à Genève. Ce début de semaine est marqué en France par la conjonction de deux polémiques qui se nourrissent l'une l'autre : celle de l'ouverture à Paris du premier magasin Shein au monde, au sein du mythique BHV, le Bazar de l'Hôtel de Ville, et celle des poupées pédopornographiques en vente sur la plateforme en ligne du même Shein. » Certains consommateurs s'y retrouvent, certes, mais, relève le quotidien suisse, « face à la jungle de l'e-commerce low cost, les politiques, eux, désemparés, ne peuvent qu'agiter les bras ». Pourtant, « quelles que soient les raisons du succès de Shein, il y a des trous dans les filets législatifs qu'il faut à tout prix colmater rapidement pour empêcher l'essor d'un commerce dont les aspects contraires aux lois et aux valeurs européennes sont évidents », estime encore Le Temps. Énième provocation Libération à Paris fulmine : « Un mois de vive polémique, de grèves, de pétitions, de fuite des marques et des investisseurs… Mais rien n'a arrêté le patron du BHV, Frédéric Merlin, soupire le journal. Demain mercredi, le géant chinois de la mode ultra-éphémère Shein ouvrira son tout premier magasin physique au BHV. Une “première mondiale“ s'enthousiasme son gérant qui s'affiche avec le président exécutif de Shein en façade du bâtiment. Une énième provocation, s'indigne Libération, alors que, le même week-end, la découverte de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur le site d'e-commerce a fait bondir jusqu'au plus haut sommet de l'État. Le ministre de l'Économie a assuré qu'en cas de récidive, il demanderait "à ce qu'on interdise l'accès à la plateforme Shein en France". Les faits sont graves, pointe encore Libération, et pourtant insuffisants à bannir le site d'e-commerce du territoire ou même des moteurs de recherche comme Google. La France semble incapable de stopper le rouleau compresseur chinois. La finalisation de la proposition de loi visant à réduire l'impact environnemental de l'industrie textile attend toujours. Et sans l'aide de l'Europe, le bras de fer paraît perdu d'avance. » La Croix fustige également la marque chinoise : « S'il est compréhensible, dans un contexte économique très difficile, l'attrait pour cette profusion d'objets et de vêtements à bas coûts n'en est pas moins désolant. Le modèle que promeuvent ces entreprises qui poussent à une consommation sans limites au mépris de l'environnement, des normes et de la loi, est néfaste en tout point. Il faut y résister collectivement. » Interdire Shein ? Une procédure « longue et fastidieuse » Ou, mais comment ? D'après Le Figaro, « une seule solution existe aujourd'hui pour bannir Shein du territoire français : elle consisterait, une fois toutes les sanctions possibles épuisées - et si le danger persiste malgré tout -, à ce que la Commission européenne somme le gendarme du numérique de l'État où est hébergée la plateforme de demander à la justice d'ordonner le blocage d'accès à Shein. Étant donné que le siège européen de Shein se trouve à Dublin, pointe Le Figaro, cette charge reviendrait alors au régulateur irlandais. Une procédure “longue et fastidieuse“, précise Bercy, et qui n'a en outre “jamais été employée“. » En tout cas, le ton monte un peu partout en Europe contre la mode jetable… « Bientôt, il sera trop tard, prévient La Repubblica à Rome. La société high-tech est passée, en un clin d'œil, du prêt-à-porter traditionnel à la “fast fashion“, puis à “l'ultra-fast fashion“. Une tendance alimentée par des sites web venus de Chine et de Hong Kong. D'immenses plateformes en ligne qui comptent au moins 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels au sein de l'Union européenne. » Alors, constate La Repubblica, « de l'Allemagne à l'Italie, en passant par la France, les gouvernements et les autorités de la concurrence étudient des contre-mesures. » Notamment pour lutter contre les contrefaçons. Mais pour l'instant, donc, sans grands résultats…

Revue de presse internationale
À la Une: un test grandeur nature pour les démocrates aux États-Unis

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 3:45


Jour d'élection mardi 4 novembre en Amérique : « un an après la réélection de Trump à la présidence, les électeurs se rendent aux urnes », pointe le Washington Post, pour plusieurs scrutins. Notamment pour le poste de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey et pour les municipales à New York. « Les démocrates, qui sont en tête dans plusieurs sondages, espèrent que ces élections marqueront une défaite cinglante pour Trump », relève le Post. À New York, on pouvait voter par anticipation. Un vote anticipé qui s'est achevé hier soir avec « au total plus de 735 000 bulletins », note le New York Times. Et avec une forte progression du nombre de jeunes électeurs, moins de 35 ans. Un vote qui pourrait profiter à Zohran Mamdani, déjà largement en tête dans les derniers sondages. Mamdani : un « socialiste démocratique » Libération à Paris consacre un long portrait à ce nouveau venu sur la scène politique américaine : « Mamdani, 34 ans, élu “socialiste démocratique“ du Queens, naturalisé américain en 2018, pourrait devenir demain mardi le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Presque 25 ans après le 11-Septembre, dans le temple du capitalisme mondial, cela ressemble à une révolution, s'exclame Libération. D'autant plus incroyable que le trentenaire n'était crédité que de 1 % des intentions de vote l'an passé lorsqu'il a démarré sa campagne pour la primaire démocrate. Il l'a finalement gagnée haut la main, fort d'une utilisation fine des réseaux sociaux et d'une stratégie politique résolument tournée vers le terrain. (…) Un an presque jour pour jour après l'élection de Donald Trump pour un second mandat, face à un Parti démocrate moribond, l'éventuel succès de Zohran Mamdani serait aussi celui d'une promesse, pointe encore Libération : celle de tenir tête au milliardaire républicain. » New York : ville de tous les paradoxes Alors suspense, pointe le New York Times : « les élections municipales de demain, qui s'annoncent explosive, semblent sur le point de bouleverser les structures de pouvoir établies de longue date dans une ville qui, bien souvent, donne le ton politique, culturel et financier bien au-delà de ses limites géographiques. » Paradoxe, souligne le New York Times, « la capitale du monde capitaliste est désormais l'épicentre d'une rébellion socialiste, avec comme thème central l'accessibilité au logement, la question de savoir qui a le droit de vivre dans le New York qui a vu naître à la fois les financiers de Wall Street et les contestataires du mouvement Occupy Wall Street — et où l'on trouve aujourd'hui des anciens et des figures emblématiques des deux camps qui affirment de manière crédible que l'avenir leur appartient. » Autre paradoxe : « la ville symbole de l'immigration aux États-Unis est désormais un lieu où de nombreux étrangers se sentent de plus en plus menacés, sur le qui-vive, face à la présence des agents fédéraux de l'immigration, dont le siège est situé à environ un kilomètre à vol d'oiseau des ferries pour Liberty Island et Ellis Island, lieux emblématiques de l'arrivée des migrants. » Enfin, relève encore le New York Times, « la ville du 11-Septembre et de l'après-11-Septembre, avec toutes ses peurs, sa recherche d'unité et sa méfiance envers l'islam, est sur le point d'élire son premier maire musulman, une perspective qui à la fois enthousiasme et stupéfie les nombreuses communautés musulmanes politiquement influentes de New York. » Quelle voie pour les démocrates ? Alors, certes, pointe le Wall Street Journal, « les démocrates partent favoris demain pour reconquérir le poste de gouverneur de Virginie, conserver celui de gouverneur du New Jersey et pour s'emparer de la mairie de New York. Mais, même s'ils l'emportent, ils se réveilleront avec de sérieux maux de tête politiques. » Car, « ces victoires électorales ne suffiront pas à apaiser les troubles d'un parti divisé. » Avec cette question centrale, relève le quotidien financier : « les démocrates doivent-ils être plus modérés ou plus progressistes s'ils veulent gagner les élections de mi-mandat de l'année prochaine et au-delà ? »

La Martingale
La recette du portefeuille idéal - Allo La Martingale #30

La Martingale

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 70:52


Émission du 28/10 2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Camil MIKOLAJCZACK, CEO TheWealthOffice. Comme en cuisine, la réussite d'un portefeuille repose sur le bon dosage : rendement, risque et liquidité. Actions, ETF, obligations, immobilier… Quels ingrédients choisir pour une recette équilibrée et performante ?Cette semaine, on passe derrière les fourneaux de l'investissement pour concocter le portefeuille idéal.Vos questions en live : - Avec des marchés sur des niveaux records, faut-il continuer son DCA ? -Or, Bitcoin ... encore des valeurs "refuges" ? -Quelle est la meilleure allocation à avoir aujourd'hui ? Notamment dans son assurance vie ?-Quels placements privilégier sur le court terme sans prendre trop de risques ?-Que se passe-t-il si la société qui conserve mes actions / ETF fait faillite ?-Comment avoir des revenus passifs sans prendre trop de risques ?Les questions CASH : l'investissement casino et à 10 ans

Un jour dans le monde
Athénaïs (3) : enregistre les préparatifs d'un sommet européen (depuis sa cuisine notamment)

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 6:07


durée : 00:06:07 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les sommets des 27 c'est des rares moments où les choses peuvent aller vite, disons plus vite que d'habitude. Athénaïs Cazalis vit ces sommets de l'intérieur, elle raconte via des notes vocales. Voilà donc les négociations comme si vous y étiez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Km42 - Running - Trail - Lifestyle
Courir sur tapis : avantages et inconvénients — Les bases en course à pied #9

Km42 - Running - Trail - Lifestyle

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 18:13


S'entraîner sur tapis est une pratique très répandue et vous permet de rester au chaud et en sécurité. Le tapis de running a des bénéfices mais aussi des inconvénients. Donc je pense qu'il faut savoir en descendre pour aller courir dehors. Notamment pour préparer une course.Liens :Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolekm42Le Programme FlowFit (tarif de lancement spécial) : https://go.soulier.xyz/flowfitkm42Rejoindre le Hamsters Running Club : https://km42.soulier.xyz/hrcTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/383Cet épisode est sponsorisé par Nutripure :Vous bénéficiez de 10% de réduction sur votre première commande avec le code HAMSTERS. Ou en cliquant sur le lien suivant : https://go.soulier.xyz/NutripureKm42Dans ces épisodes les bases de l'entraînement, je vous propose de décrypter certains termes et stratégies qui peuvent vous paraitre étrange quand vous débutez ou que vous voulez progresser. Forcément en cette saison vous allez voir beaucoup plus de personnes courir sur tapis roulant. Soit en salle soit chez elles. Car c'est un outil qui se généralise. Mais pour autant faut-il faire toutes ses séances dessus ?Dans cet épisode :les avantages du tapis : sécurité, conditions climatiques, éclairage, organisationpourquoi c'est intéressant après un retour de blessurepourquoi certaines personnes aiment faire du fractionné sur tapisles inconvénients du tapispourquoi il faut savoir en descendre surtout pour préparer une courseune alternance intéressante entre tapis et course en extérieurpourquoi régler la pente de votre tapis sur 1%et pourquoi vos tendons d'Achille vous remercieront de ne pas dépasser les 3% d'inclinaisonNouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici

Politique, le choix de la semaine
Retraites: la suspension qui fait mal au camp Macron

Politique, le choix de la semaine

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 2:44


Sébastien Lecornu a finalement réussi à échapper à la censure au prix d'une concession majeure, la suspension de la réforme des retraites que le Parti socialiste réclamait pour l'épargner. Cette décision fait mal au bloc central et divise les macronistes. Il y a ceux qui comprennent et ceux qui vivent le choix de céder aux exigences du PS comme le renoncement ultime. La réforme des retraites, c'était, en effet, la seule réforme structurelle dont pouvaient se vanter les macronistes, un totem autour duquel ils montaient la garde. Et puis Sébastien Lecornu a utilisé la « carte blanche » qu'Emmanuel Macron lui avait donné, il a abattu son seul atout pour éviter la censure, la dissolution et le retour aux urnes qui promettait un désastre aux députés du bloc central, sacrifiant sur l'autel de la stabilité politique, le réalisme budgétaire jusque-là invoqué pour justifier les efforts demandés aux Français. De quoi hérisser les pourfendeurs des déficits. Un macroniste historique s'étouffe en en parlant : « Cette suspension évite la dissolution, fait gagner trois mois, mais combien on perd à terme en image de la France et vis-à-vis des prêteurs », sous-entendu ça va coûter cher en point d'intérêt sur la dette. À lire aussiFrance: retraites, fiscalité, censure… ce qu'il faut retenir du discours de politique générale de Lecornu « Une grosse bêtise de renvoyer le débat à 2027 » Et il y a aussi une autre crainte qui s'exprime, que le débat sur les retraites vampirise à nouveau l'élection présidentielle de 2027. Car la réforme des retraites est en effet suspendue jusqu'à janvier 2028. Et si aucun accord n'est possible à l'issue de la conférence avec les partenaires sociaux annoncée par le Premier ministre, la question des retraites sera forcément au cœur de la prochaine campagne présidentielle et de la bataille entre les potentiels candidats du bloc central. Notamment entre Edouard Philippe qui veut repousser l'âge de départ et Gabriel Attal qui défend la retraite à points. Attention danger, s'inquiète un observateur syndical : « C'est une grosse bêtise de renvoyer le débat à 2027, ça dira que le pays est embourbé » et poursuit-il, ça profitera au Rassemblement national. « Le président ne veut à aucun prix de la dissolution » Pourquoi, dans ce contexte, Emmanuel Macron a-t-il laissé Sébastien Lecornu sacrifier cette réforme ? Il n'avait plus le choix. « C'est la preuve que le président ne veut à aucun prix de la dissolution », explique un parlementaire Renaissance qui pense qu'Emmanuel Macron a envisagé le scénario catastrophe, celui d'une nouvelle législative où le RN n'aurait pas la majorité absolue et refuserait d'aller à Matignon, ne lui laissant plus d'autre solution que la démission. Une extrémité à laquelle il ne veut pas arriver. Mieux valait alors lâcher sur les retraites, quitte à fâcher son camp et à devoir faire lui-même le service après-vente auprès des députés lors d'une réunion à l'Élysée. À lire aussiFrance : « La dissolution créerait du chaos sur le chaos », avertit François Patriat, sénateur RDPI

iWeek (la semaine Apple)
Vision Pro ou Apple Glasses ? Très chère hésitation stratégique

iWeek (la semaine Apple)

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 78:14


Rejoignez la communauté iWeek et soutenez-nous sur patreon.com/iweek!Voici l'épisode 250 d'iWeek (la semaine Apple).Vision Pro ou Apple Glasses ? Très chère hésitation stratégique.Enregistré en streaming, mardi 14 octobre 2025 à 18h30 sur X, Twitch, LinkedIn et YouTube.Présentation : Benjamin Vincent, journaliste, producteur et présentateur de Les Voix de la Tech avec la participation d'Elie Abitbol, ex-président des Apple Premium Resellers en France et Thibault Bisson, spécialiste des platesformes de streaming vidéo et ex-éditeur du compte AppleTVPlusFra sur X.Au sommaire de cet épisode 250 : Toujours pas d'annonces autour du M5, c'est le sujet de notre retour sur... et au moment où nous terminons l'enregistrement, Greg Joswiak, vice-président en charge du marketing mondial lance ce post sur X : “Mmmmm... Un truc puissant arrive“ accompagné d'une vidéo qui affiche “Coming soon" puis le contour d'un MacBook Pro qui dessine un “V“... comme le 5 de M5. Tous les problèmes que nous posons restent d'actualité. Notamment celui de l'hésitation coupable de Tim Cook, incapable de choisir entre le projet Vision Pro et le projet dit "Apple Glasses“. Un coup à gauche, un coup à droite : rien de pire pour progresser. Résultat : Apple devrait avoir au moins un an de retard sur Meta, si ce n'est trois, avec ses lunettes connectées à conditionL'autre sujet de la semaine, c'est la disparition du “+“ d'Apple TV+ qui devient donc Apple TV, comme le boitier qui se branche sur un écran ou un vidéoprojecteur, comme l'application... Ca commence à faire beaucoup de “Apple TV“. Et si Apple préparait quelque chose autour du lancement du nouvel “Apple TV“ à brancher en HDMI ?Enfin, ne manquez pas le bonus hebdo exclusif réservé à nos soutiens Patreon sur Patreon.com/iweek : cette semaine, en ce 14 octobre, cela fait 20 ans jour pour jour que Tim Cook a été nommé COO (Chief Operating Officer) d'Apple par Steve Jobs : la reconnaissance de qualités exceptionnelle pour organiser les flux logistiques en avant et en sortie des usines. C'est ainsi qu'il a gagné ses galons de futur CEO.Merci à tous nos soutiens Patreon, rejoignez-les et aidez-nous à développer iWeek en cette 6è saison en allant sur patreon.com/iweek.Rendez-vous mardi 21 octobre 2025 à partir de 18h30 (nouvel horaire) en direct sur X, YouTube, Twitch et LinkedIn pour l'épisode 251 !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Gel de la part collective du Pass culture : l'accès à la culture pour tous les élèves est menacé

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 4:29


durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.

Le Reportage de la rédaction
Gel de la part collective du Pass culture : l'accès à la culture pour tous les élèves est menacé

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 4:29


durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.

Reportage Afrique
Cameroun: au nord, les femmes toujours reléguées au second plan

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 2:15


Dans le nord du pays les femmes peinent encore à imposer leurs opinions et sont souvent reléguées au second plan, une injustice pour ces petites mains qui permettent à la société de fonctionner. En marge de cette élection présidentielle, quelques voix de femmes s'élèvent... Elles sont commerçantes, mères célibataires ou sont à la tête des associations qui militent pour l'épanouissement de la femme.  Sous son hangar au marché palar Maman Didi vend les mets locaux, le lalo, folere, gubdo... Il y a quelques mois, les autorités de la ville de Maroua l'ont contraint de quitter son premier stand, pour l'installer dans ce secteur de la ville, où l'eau se fait rare. « Depuis qu'on nous a déplacé ici, au carrefour Para au marché du dimanche, nous manquons d'eau. Notamment en saison sèche où les difficultés d'accès à l'eau se multiplient, il y a qu'un seul puits ici et un particulier est en train de construire autour, si jamais il finit l'élévation, on aura plus d'eau ici, il n'y aura aucun point d'eau dans la zone. Il faut que les autorités regarde cette affaire d'eau et nous viennent en aide. Si on installe ne serait ce qu'une seule pompe, ça va nous aider », dit-elle. « Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre » À l'autre bout de la ville, au quartier Domayo une autre femme s'affaire à servir des clients. Longtemps au chômage, C'est grâce à une association que Nafi, à décroché ce travail de serveuse. En cette période de campagne, des militants s'arrêtent ici pour manger. La mère célibataire les écoute d'une oreille, car il n'y a pas place pour les femmes dans leur programme selon elle. « Je ne vois pas de candidat qui parle de questions de femmes. Chacun ne pense pas qu'à son intérêt personnel, surtout les hommes. Personne ne pense qu'il y a une femme quelque part qui souffre avec les enfants. Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre pour l'éducation des enfants, pour l'inscription des enfants à l'école, pour la nutrition des enfants. Personne ne pense à ça ».  Esther, 28 ans, dirige l'association Perles du Sahel, qui aide les femmes à trouver du travail auprès des particuliers. Son combat : rendre les femmes et les jeunes filles du nord du pays autonomes. « On aimerait outiller vraiment la jeune fille, la femme. On aimerait que peut-être notre "woman weeks" où on fait la promotion de la femme, de ses œuvres, de son bien-être et de son leadership, qu'on puisse être en mesure de mobiliser encore plus qu'on ne le fait déjà » explique-t-elle. Esther en est consciente, le combat pour l'autonomisation de la jeune fille est encore long. Il faut entre autre lutter contre la sous scolarisation, les mariages précoces et plusieurs stéréotypes culturels qui limite grandement le potentiel des jeunes fille et femmes du septentrion.

À propos
Mission économique en Californie : à quoi ça sert ? - « À propos », le podcast du Soir

À propos

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 9:00


Depuis samedi dernier, toute une série d'entreprises belges actives dans le secteur de la Défense sont en Californie…dans le cadre d'une mission économique menée par la Princesse Astrid. Une mission au cours de laquelle de nouvelles importantes ont été annoncées. Notamment les investissements futurs de deux géants. Google et Amazon devraient investir respectivement 1 et 5 milliards d'euros dans les prochaines années en Wallonie.Ugo Santkin du pôle international est notre envoyé spécial en Californie. Il accompagne cette mission. On l'a appelé pour qu'il nous raconte.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be

Revue de presse Afrique
À la Une: un pouvoir militarisé à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 4:24


Face au mouvement de contestation de la Gen Z, le président Andry Rajoelina entend jouer l'apaisement et le retour à la sécurité. Notamment avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, en l'occurrence… un militaire. Le général Fortunat Ruphin Zafisambo aura fort à faire… « Outre le rétablissement de l'ordre public, pointe L'Express à Antananarivo, les axes de priorité du général sont de résoudre rapidement les problèmes d'eau et d'électricité, de redresser l'économie, d'améliorer les conditions de vie des jeunes, notamment dans les universités ». Le tout avec « un accent particulier sur "une lutte rigoureuse contre la corruption sous toutes ses formes, l'assainissement de l'administration publique et la mise en place d'une gestion transparente des affaires publiques" ». Commentaire du journal : « le général Zafisambo devra surtout convaincre l'opinion publique, notamment ceux qui descendent quotidiennement dans la rue depuis le 25 septembre. Convaincre qu'il incarne vraiment la rupture avec des pratiques jugées désuètes et inefficaces ». Rétablir la confiance ? Sitôt arrivé à la primature, le nouveau Premier ministre « s'est engagé dans une véritable manœuvre de consolidation de son pouvoir, relève pour sa part Madagascar Tribune, autre quotidien malgache. Moins de 24 heures après sa désignation, trois figures issues des corps militaires et policiers ont été nommées à des postes clés. Une stratégie claire, affirme le journal : placer la sécurité au centre de l'action politique, dans un contexte où les tensions sociales et les manifestations continuent d'ébranler la capitale et le pays. (…) Le chef de l'État veut reprendre la main sur une situation critique et tenter de redresser la barre, poursuit Madagascar Tribune. Il a fixé comme priorité de lever le couvre-feu, actuellement en vigueur de 20 heures à 4 heures du matin dans la capitale, une mesure qu'il estime préjudiciable à l'économie nationale, notamment au secteur du tourisme. L'objectif officiel : rétablir la confiance, permettre à chacun de travailler et circuler librement, et donner un signal d'apaisement. (…) Reste à savoir si cette stratégie de fermeté ramènera la stabilité… ou renforcera la défiance. » La Gen Z toujours aussi déterminée… Pas sûr que l'arrivée de militaires à la tête et au sein du gouvernement soit un signal positif en direction de la jeunesse contestataire… C'est ce que souligne Afrik.com : « depuis plusieurs semaines, la jeunesse malgache, menée par le collectif Gen Z, réclame des réponses concrètes : eau potable, accès à l'électricité, fin de la corruption et surtout, respect du droit de manifester. En retour, elle reçoit des gaz lacrymogènes, des arrestations, et désormais, un général aux commandes. (…) Ce que veut la Gen Z, c'est du respect, pas des matraques, affirme encore Afrik.com. (…) Opposer un général à une génération, c'est faire le choix de la confrontation plutôt que de la réforme. C'est risquer l'escalade, alors que la tension est déjà maximale dans plusieurs villes du pays ». D'ailleurs, le mouvement Gen Z a appelé à la grève générale et à manifester ce jeudi. Hier, il a boycotté une rencontre avec le chef de l'État et réclame toujours sa démission… Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « sous quel jour vont se réveiller les Malgaches ce matin ? La grève générale sera-t-elle suivie ? L'étau de la Gen Z se resserre autour du président. Quelle manœuvre emploiera-t-il pour sauver son fauteuil ? Et quelle sera la posture de l'armée, laquelle jusqu'à présent ne s'en est pas mêlée ? » L'économie malgache en berne… En attendant, l'économie malgache tourne au ralenti… C'est ce que constate Le Monde Afrique : « les commerçants et la myriade de marchands ambulants qui, chaque jour, sillonnent les rues pour gagner quelques milliers d'ariary ne sont pas les seuls à subir le ralentissement de l'activité provoquée par la crise qui secoue la Grande Ile. Le couvre-feu instauré à 20 heures à Antananarivo et dans d'autres villes de province, le spectacle de la répression des manifestants et des rues enfumées par les tirs de gaz lacrymogène a provoqué d'importantes annulations dans le secteur touristique, dont le pays tire l'une de ses principales sources de devises étrangères ». Et Le Monde Afrique de citer cette remarque désabusée de la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France- Madagascar : « depuis la crise du Covid-19, un travail important avait été mené pour relancer l'attractivité de Madagascar. Pour des secteurs comme le tourisme, tout s'est effondré d'un seul coup, affirme-t-elle, et il va falloir recommencer ».

Les Grandes Gueules
La difficulté du jour - Marc Trévidic, ancien juge : "On est tellement dans le boulot qu'on a du mal à prendre du recul... notamment sur les décisions qu'on prend. C'est sûr qu'on juge mal à cause de ça" - 03/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:01


Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Didier Giraud, éleveur de bovin, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les matins
Gel de la part collective du Pass culture : l'accès à la culture pour tous les élèves est menacé

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:21


durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.

Le Reportage de la rédaction
Gel de la part collective du Pass culture : l'accès à la culture pour tous les élèves est menacé

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:21


durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.

Radio foot internationale
Invité : Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur le 69è Ballon d'Or

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:30


Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.   Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.

Radio Foot Internationale
Invité : Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur le 69è Ballon d'Or

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 48:29


Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.   Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.

Revue de presse Afrique
À la Une: manifestations, pillages et répression à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 4:17


C'est l'Express de Madagascar qui nous raconte la journée de jeudi 25 septembre : « De la contestation aux pillages », titre le journal qui précise : « La manifestation anti-délestage a dégénéré dans la capitale, laissant place à des affrontements, des pillages et des incendies. Face au chaos, le préfet d'Analamanga a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin. » « Antananarivo s'est embrasée hier », poursuit l'Express de Madagascar, qui détaille les moments forts de la journée : « Vers 10h45, les premiers heurts éclatent du côté de Mandrosoa lorsque les forces de l'ordre repoussent les manifestants à coups de gaz lacrymogène. En riposte, des jets de pierre pleuvent ». La journée est très tendue et à la tombée de la nuit, rapporte l'Express de Madagascar, « la situation échappe totalement au contrôle. Les protestations laissent place à une succession de pillages éclairs (…) Les infrastructures ne sont pas épargnées. À Anosibe, le chantier de la future gare du train urbain est incendié, tout comme une banque voisine ». « Sur le terrain, ajoute le journal, l'organisation des forces de sécurité paraît vacillante. Plusieurs arrestations sont néanmoins recensées ». Journée très tendue donc, qui se termine par l'instauration d'un couvre-feu. « L'objectif, précise l'Express de Madagascar, est de limiter les attroupements et de prévenir de nouveaux débordements après la vague de violences et de pillages qui a secoué la ville. » Vengeance post-mortem Dans la presse africaine également ce matin, des commentaires sur la condamnation à cinq ans de prison de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Notamment dans les quotidiens burkinabés, toujours inspirés lorsqu'il s'agit d'interpréter l'actualité internationale. « Entre jubilation, abus de la République des juges et vengeance post-mortem de [Mouammar] Kadhafi » titre Aujourd'hui au Faso qui interroge : « Qu'en pensent les Africains, notamment dans les ex-post-colonies » ? « On évoque mezza-voce, une sorte de vengeance post mortem de Kadhafi, car sous nos cieux, si c'est le même Sarkozy qui était copain-copain avec l'auteur du Livre Vert, qui lui a permis d'implanter sa tente à Paris lors de sa visite le 10 décembre 2007 (…) si c'est ce même [Nicolas] Sarkozy qui a aussi aiguillonné la révolution onusienne et ameuté d'autres pays occidentaux pour chasser Kadhafi, qui a trouvé la mort, alors pour certains Africains, c'est ni plus ni moins qu'un retour de la manivelle outre-tombe, genre malédiction de celui qu'on a tué le 20 octobre 2011 et dont nul ne sait où se trouve exactement la sépulture ». Trahison impardonnable En Guinée, Ledjely ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de l'ancien président français.  « Pour les Africains, Nicolas Sarkozy représente la duplicité et la trahison (…) de Conakry à Djibouti, et de Rabat au Cap, tout le monde croit que de l'argent a circulé entre les hommes de Kadhafi et l'équipe de campagne de l'ancien président français (…) l'idée que le séjour XXL de l'ancien guide libyen en France, en 2007, était la contrepartie des transferts de fonds entre Tripoli et Paris est très largement partagée au sein de l'opinion publique africaine. » Et Ledjely aboutit à la même conclusion qu'Aujourd'hui au Faso, le journal guinéen nous dit : « Dès lors, la volte-face de Nicolas Sarkozy qui avait consisté à prendre la tête de la coalition internationale ayant fini par tuer Kadhafi en février 2011, passe pour une trahison impardonnable. Moins que la corruption en tant que telle, c'est cette façon de se retourner de manière aussi inique contre son bienfaiteur d'hier, que les Africains abhorrent chez l'ancien président français. » Conclusion du journal guinéen : « Il ne faut guère s'attendre à ce qu'en Afrique, on s'apitoie sur le sort de l'ancien président. Tout au contraire, ce qui lui arrive aujourd'hui devrait servir de leçon à ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. »

Les journaux de France Culture
Près d'un million et demi de Français touchés par des maladies dégénératives, notamment Alzheimer

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 4:57


durée : 00:04:57 - Journal de 10h - La maladie d'Alzheimer dont c'est aujourd'hui la journée mondiale. Au début du mois, le gouvernement Bayrou a présenté une feuille de route pour mieux la prévenir et la diagnostiquer.

Pause Vélo - le podcast qui redonne envie de monter sur un vélo

Le "Cycle ! Magazine" n°25 nous fourni de beaux articles. Notamment un voyage à Milan et une visite de Montmartre. On ira également du côté de Torres vedras au Portugal. Et si vous voulez savoir s'il est légal ou pas de faire du vélo avec une minerve, c'est ici qu'il faut écouter !! Pour se procurer le magazine en entier, c'est là : www.cyclemagazine.fr Liens : @cycle_magazine @pausevelo

L'entretien de Sonia Mabrouk
Policier agressé à Tourcoing : «Ça appelle à des modifications législatives, notamment sur les peines minimales», considère Maud Bregeon

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 2:57


Invitée : Maud Bregeon, députée EPR (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
La honte du jour - Olivier, technicien, au 3216 : "Il devrait démissionner. À la place, il nous met son petit garçon. La responsabilité vient aussi des électeurs, notamment les LFI qui hurlent après avoir fait un barrage" - 10/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 0:53


Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 6 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d'abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée.   Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux  Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.  Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou  Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable.  Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.      

Le podcast de Blond Story
Édition papier v007 + on prend des nouvelles!

Le podcast de Blond Story

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 53:15


Dans cet épisode hors série, je vous présente en mode solo la nouvelle édition papier v007 et je vous donne des petites nouvelles! Moi qui pensais n'avoir rien à dire, me voici à vous présenter un épisode d'une heure! Merci d'être là!   Notamment, il sera question de :   Le thème du v007 ; Pourquoi ce thème (versus le v001)? ; Survol de la table des matières, des thèmes et des spécialistes qui ont collaboré au volume ; Les étapes de création d'un édition papier ; La distribution en épiceries et pharmacies ; Les adhérants mensuel recevront un code promo de 20% ! Abonnez-vous! ; Mise à jour des projets à venir et de la suite pour Infuse ; Dévoilement des ateliers bien-être 2025/2026 ; Dévoilement d'un (gros) projet personnel ; Et plus encore! Bonne écoute!   À écouter directement via le lecteur multimédia ci-haut ou sur Spotify, Google Podcasts et Itunes.   Soutenez Infuse magazine et la production de ce podcast! Si le podcast et nos contenus vous plaisent et vous inspirent, adhérez à notre abonnement mensuel (5$/mois, sans engagement), afin de nous permettre de poursuivre notre mission, soit celle d'infuser l'envie de prendre soin de soi au quotidien. Tous les détails et exclusivités : https://infusemagazine.ca/produit/abonnement-mensuel/   || Et si vous avez des questions ou des commentaires, écrivez-nous au info@infusemagazine.ca

Grand reportage
Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 19:30


Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils.  « Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux », c'est un grand reportage de Carol Valade, réalisé par Pauline Leduc.  Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.

Journal d'Haïti et des Amériques
Aux États-Unis, Donald Trump en guerre contre le vote par correspondance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 30:00


Donald Trump répète qu'il faut modifier les modalités de vote. Il veut surtout interdire le vote par correspondance. Il l'a déclaré récemment, on ne peut pas avoir une vraie démocratie avec le vote par correspondance. Une méthode corrompue pour le président américain, qui va même jusqu'à citer Vladimir Poutine pour appuyer son propos. Bannir ce système, c'est la lubie du président américain, persuadé de s'être fait voler l'élection de 2020 remportée par Joe Biden. Le principe du vote par correspondance est simple, comme nous l'explique Vincent Souriau, notre correspondant permanent à Washington. Les Américains reçoivent les tracts, les professions de foi et les bulletins à domicile. Au lieu de se rendre dans l'isoloir le jour J, ils cochent la case de leur candidat, mettent le bulletin dans une enveloppe scellée et signée et l'expédient par la poste avant le scrutin. Un système qui irrite le président américain et qui alimente des théories du complot dans le pays. Pour notre invité Olivier Richomme, professeur à l'université Lyon 2 et chercheur au laboratoire Triangle, il n'y a pourtant aucune raison d'avoir des soupçons sur le fonctionnement du vote par correspondance. Une frappe américaine tue 11 « narcoterroristes » en mer Mardi soir, le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social que l'armée du pays avait bombardé une embarcation qui transportait des « stupéfiants illégaux à destination des États-Unis », tuant sur le coup onze narcotrafiquants. D'après la Maison Blanche, l'embarcation était partie du Venezuela. Et les images aériennes de la frappe sont partout dans la presse du continent sud-américain. Côté vénézuélien, le quotidien Diario 2001 revient sur les propos du gouvernement de Caracas, qui dénonce une vidéo générée par l'intelligence artificielle. Le média péruvien El Comercio titre ce mercredi : « Les États-Unis détruisent une embarcation de "narcoterroristes" qui quittaient le Venezuela » en mettant narcoterroristes entre guillemets, comme de nombreux autres titres de presse. Et en Colombie, le quotidien El Espectador pose une question suite à ces frappes : « Peut-on parler d'un crime en mer ? » Le média colombien nuance la portée et la signification de cette attaque et rappelle que ce genre d'opérations américaines de lutte contre le trafic de drogue est courant dans la région, et qu'il ne date pas de l'ère Trump. Cependant, il ajoute que ces frappes ont eu lieu dans les eaux internationales, des eaux où aucun navire ne peut être attaqué.  À lire aussiÉtats-Unis : Trump annonce avoir tué onze trafiquants de drogue dans une frappe au large du Venezuela Deuxième journée du procès de Jair Bolsonaro Avant la plaidoirie de la défense de Jair Bolsonaro qui se tient ce mercredi, le quotidien O Globo rappelle les arguments de ses avocats : « Bolsonaro nie les faits qui lui sont reprochés et a répété que le procès est motivé politiquement. » O Globo relève que le procureur a utilisé les mots de Jair Bolsonaro lui-même dans l'accusation contre l'ancien président. Notamment une déclaration de 2021, dans laquelle il avait prévenu que l'armée serait prête à agir en cas de résultats contestables lors des élections. Le quotidien de Brasilia, le ​​​​​​​Correio Braziliense, revient sur la portée historique du procès. « Il est impossible d'oublier que l'impunité a un lourd tribut sur la démocratie. » Le journal rappelle qu'après la dictature militaire, le pays a promulgué une loi d'amnistie, qui a empêché toute enquête et poursuite pour les crimes commis pendant des décennies. Enfin, le quotidien ​​​​​​​Folha de São Paulo souligne une singularité de la première journée d'audience. Le juge en charge du procès, Alexandre de Moraes, a ouvert l'audience avec une déclaration surprenante. Au lieu de commencer en lisant le rapport descriptif de la procédure en cours, il a fait une déclaration que le journal qualifie de politique : « La pacification du pays ne pourra pas se faire impunément. » La décision des juges doit être rendue le 12 septembre.  ReportageL'ex-président Jair Bolsonaro jugé pour tentative de coup d'État, un procès historique pour le Brésil Au Honduras, l'affaire du meurtre d'un militant pour l'environnement devant la cour d'assises Le meurtre du militant et conseiller municipal Juan Lopez sera jugé en assises. Il a été tué violemment en septembre 2024, alors qu'il militait pour la mise à l'arrêt d'une mine de fer à ciel ouvert située dans une réserve forestière. Comme le rappelle le quotidien ​​​​​​​El Heraldo, le procès des trois accusés avait été repoussé plusieurs fois. Le média ​​​​​​​La Prensa indique qu'après une décision de la justice hondurienne, ils seront désormais jugés pour meurtre et association de malfaiteurs, au détriment de la victime et des droits fondamentaux de la société. La date du procès n'a pas encore été communiquée. L'organisation de défense des droits humains ​​​​​​​Global Witness rappelle qu'au Honduras la situation des défenseurs de l'environnement est encore très préoccupante.  Journal de la 1ère En Martinique, depuis trois nuits, casseurs et forces de l'ordre s'affrontent à Fort-de-France.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Education : «D'ici 2030, il manquera 70.000 professeurs, notamment de mathématiques», déplore Jean-Baptiste Nouailhac

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 20:29


Invités : - Jean-Baptiste Nouailhac, cofondateur et directeur général d'Excellence Ruralités - Eliott Mamane, journaliste - Charlotte D'Ornellas, journaliste au JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rothen s'enflamme
Steve Savidan : "Ousmane Dembélé peut encore progresser, dans la passe notamment" – 22/08

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 10:41


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Comme un poisson dans l'eau
[Échange d'été] Le Club VG #38 - Je deviens co-responsable de mon groupe local AVF

Comme un poisson dans l'eau

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 37:35


Coucou, ce mois-ci je vous propose de découvrir d'autres podcasts engagés qui abordent également la question du spécisme.Et aujourd'hui, je vous parle du Club VG, le podcast qui démocratise l'alimentation végétale et le mode de vie vegan… sans pression, mais avec passion !  Il est animé par Maxime qui fait du super taf pour donner envie et rendre plus facile / accessible la transition notamment alimentaire qu'implique le véganisme. Il interviewe notamment des créateur·ices de contenu, des fondateur·ices de marques, de restaurants ou d'entreprises, des athlètes ou encore des activistes. Moi j'ai notamment beaucoup aimé l'épisode avec Franck qui tient le compte Vegan Tourist Paris et qui est hyper gentil. Il n'y a pas plus compétent que lui pour faire découvrir toutes les meilleures adresses véganes à Paname. J'ai aussi adoré l'épisode avec Lucie Nayak « dédier sa vie aux animaux rescapés des élevages ». C'est une personne formidable qui avait raconté la vie de Charlotte, une truie, dans Comme un poisson dans l'eau, et là elle parle plus généralement de son parcours vers l'antispécisme et le véganisme et du quotidien des sanctuaires antispécistes. Mais Maxime enregistre aussi parfois des épisodes ‘solo', c'est-à-dire sans invités, et c'est aussi très chouette. Notamment l'épisode que je vous diffuse aujourd'hui m'a paru important : il y raconte son engagement dans une association locale. Et je trouve que c'est des témoignages qu'on n'a pas souvent mai qui peuvent encourager à passer le pas et se mettre à militer, donc j'avais envie de vous le faire découvrir. Voilà abonnez-vous au Club VG, suivez son travail, et bonne écoute !_______________Je deviens co-responsable de mon groupe local de l'AVF : je te raconte tout !À l'occasion du Podcasthon 2025, j'ai choisi de mettre en lumière une association qui me tient à cœur : l'AVF (Association Végétarienne de France), qui accompagne avec bienveillance et sans jugement celles et ceux qui souhaitent découvrir une alimentation plus végétale — grâce à l'information, au partage et à des actions locales conviviales.-Le Podcasthon est le premier événement caritatif mondial qui rassemble plus de 1500 podcasteurs et podcasteuses. À travers un épisode dédié, le but est de tendre notre micro à une association afin de la soutenir et de renforcer la solidarité. Pour en savoir plus sur l'initiative : podcasthon.org-L'AVF compte 22 groupes locaux à travers la France qui contribuent à faire rayonner l'association en région et à animer une dynamique locale. En décembre 2024, je suis devenu co-responsable du groupe local AVF79 (Deux-Sèvres).Dans cet épisode solo, je te partage :- Ce qu'est vraiment l'AVF et le rôle essentiel des groupes locaux- Mon chemin (pas du tout prévu !) vers ce rôle de co-responsable- Les actions qu'on a mises en place pour relancer la dynamique de notre groupe- Les coulisses de l'organisation locale et du bénévolat- Les activités qu'on a déjà réussi à organiser- Mon retour d'expérience authentique et sincère — avec les réussites et les défisTu vas plonger dans les coulisses du monde associatif et du bénévolat… et qui sait, peut-être que ça te donnera envie de t'engager à ton tour ?

Invité Afrique
Bokar Ture: «Pour mon père Stokely Carmichael, la Guinée était le coin le plus révolutionnaire d'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 18:12


De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ?  Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes.  Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America.  Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis.  En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ?  Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre.  Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. »  Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba.  Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ?  Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale.  Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde.  Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ?  Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début.  Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ?  On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie.  Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel.  Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres.  Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.  Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ?  Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville.  Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ?  C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste.  À tout prix ? À tout prix.  En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ?  Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot.    À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé !  Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée.  … Et de rester fidèle à ses convictions.  Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous…  C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour.  Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ?  Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité.  Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier.  Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ?  Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»

Maintenant, vous savez
Quelles sont les 3 astuces pour vraiment se débarrasser des moustiques ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 4:56


En été, les moustiques sont de sortie ! Ils adorent la chaleur et l'humidité que leur apporte cette saison. L'Organisation Mondiale de la Santé estime que les moustiques tuent 1 million de personnes par an dans le monde. Notamment parce qu'ils peuvent transmettre plusieurs maladies, comme le paludisme, la dengue ou le chikungunya. En France, les autorités sanitaires du pays avaient mis 71 départements en vigilance rouge en 2023 à cause de ces insectes. Voyons ensemble les meilleures techniques pour passer des nuits tranquilles à la belle étoile. Comment limiter le nombre de moustiques chez moi ? Les huiles essentielles fonctionnent-elles vraiment ? Quelles sont les techniques les plus efficaces pour piéger les moustiques ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso.  À écouter aussi : ⁠Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été ?⁠ ⁠Comment conserver une température agréable chez soi en été ?⁠ ⁠Quelles sont les 3 idées reçues pour lutter contre la chaleur ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Première diffusion le 1/07/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Reportage International
«Avec un, c'est déjà difficile»: en Turquie, la situation socio-économique alimente l'inexorable chute de la natalité

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:47


« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales

Envolées Contées
Episode 1/2 - Mamina et la cabane fabuleuse - Une drôle de cabane

Envolées Contées

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 14:23


Découvrez le PREMIER ÉPISODE de notre 29ème histoire audio pour enfants : Mamina et la cabane fabuleuse !C'est l'été ! Agathe, Chloé et Robin partent en vacances chez leurs grands-parents Mamina et Papino. Les enfants retrouvent les délicieux beignets aux pommes de leur grand-père, et les folles inventions de leur grand-mère ! Notamment cette étrange cabane au fond du jardin...Une histoire originale d'Envolées Contées, écrite par Lucile Petit, co-réalisée par Suzanne Jolys et Héloïse Pierre ; illustrée par Marie Brd. Pour en savoir plus, rdv sur :SARBAKANE, kits de construction de cabanes pour enfants : https://sarbakane.com/notre site : https://www.clap.audio/envoleesconteesnotre compte instagram @envoleesconteesPour soutenir notre podcast et profiter de nos histoires sans génériques et sans sponsors, rdv sur :notre patreon (3€/mois) : https://www.patreon.com/envoleescontees Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
« C'est Nicolas qui paie » : l'amorce d'un conflit intergénérationnel

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 61:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 juillet 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.C'EST NICOLAS QUI PAIE » : L'AMORCE D'UN CONFLIT INTERGÉNÉRATIONNELTravail, écologie, sexualité, politique, racisme, laïcité, tant autour des questions sociales que dans le champ des valeurs, tout séparerait les jeunes de leurs aînés. Les « boomers » auraient « cramé la caisse » et la planète. Leurs successeurs seraient paresseux, instables, égoïstes, trop radicaux. L'expression « OK, boomer », apparue en 2018 et largement répandue sur les réseaux sociaux, résume à elle seule ce « clash intergénérationnel ». En cause : la montée de l'individualisme, l'accélération des changements technologiques et l'inversion opérée dans la transmission traditionnelle des savoirs. Avec le Covid, la génération Z - née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010 – se serait sentie sacrifiée pour protéger les boomers. La crise écologique a créé des éco-anxieux qui demandent des comptes. C'est sur le front des conditions économiques que les tensions sont les plus vives : dans un État consacrant plus de budget à la retraite (379 milliards d'euros en 2023, 13,4 % du PIB, selon le rapport du Conseil d'orientation des retraites) qu'à sa jeunesse (190 milliards d'euros pour l'éducation en 2023, 6,7 % du PIB), celle-ci est contrainte de composer avec un chômage structurel, des inégalités sociales croissantes et un État de moins en moins providence et protecteur, constate Salomé Saqué, dans son livre Sois jeune et tais-toi.Alors que la CFDT comme le Medef commencent à s'inquiéter d'un risque de conflit intergénérationnel, dans son rapport d'avril, la Cour des comptes a alerté sur la nécessité de veiller à l'équité intergénérationnelle des systèmes de retraites. Compte tenu du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité, pour éviter que les écarts ne se creusent, la Cour note l'intérêt de mieux piloter le système global avec des clauses de revoyure. Le rapport entre actifs et retraités ne cesse de se dégrader : de trois actifs pour un retraité au début des années 1980, ce ratio est passé à 2,1 actifs pour un retraité en 2000 et à 1,7 cotisant pour un retraité en 2021. Il devrait encore décliner d'ici à 2050 pour passer à 1,5 cotisant pour un retraité. Dans un tel contexte, le système de retraites par répartition apparaît de moins en moins à même de générer un niveau de pensions suffisant.Depuis quelques mois, Nicolas, trente ans, un personnage fictif devenu un mème populaire sur les réseaux sociaux incarne le « ras-le-bol fiscal » d'une partie de la jeune génération. Notamment sur X et à droite, dès qu'un article de presse relaie une information impliquant une dépense de l'État, le commentaire surgit : « C'est Nicolas qui paie. » Nicolas (prénom le plus donné aux garçons en 1995) se veut emblématique de la génération des jeunes actifs trentenaires, supposés écrasés d'impôts pour financer les croisières de « Bernard et Chantal », retraités de 70 ans, et le RSA de « Karim », jeune immigré de 25 ans, autres personnages fictifs. « Il n'y a pas de caractère inédit concernant les contestations fiscales, souligne l'économiste Erwann Tison. Ce qui est nouveau, c'est le côté générationnel ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.