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Tout commence en 1780, à Londres. Un certain William Addis, entrepreneur prospère dans la papeterie et la vente de chiffons, est arrêté, accusé à tort d'avoir déclenché une émeute. Jeté en prison, il est confronté aux problèmes liés à la détention. Notamment l'hygiène. Lui qui, par son éducation et son statut social, y est très sensible, a notamment du mal à se nettoyer les dents... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
Franck Alexandre nous entraine avec l'armée française en manœuvre en Roumanie, sur la frontière est de cette Europe où l'Ukraine est sous la menace de Moscou. Un exercice grandeur nature de l'Otan avec la France aux commandes, il vient de se refermer, il a duré un mois. En seconde partie d'émission, la France avec les familles monoparentales, le papa ou la maman, dans la grande majorité des cas, élève son enfant ou ses enfants seule, et les difficultés s'accumulent. Un reportage de Lou Ecalle. Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. Un Grand reportage de Lou Ecalle qui s'entretient avec Jacques Allix.
L'hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigaprojets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L'hydrogène, miracle ou mirage ? (Rediffusion du 28 mars 2025) L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l'eau ? C'est… H2O ! Car combiner 2 atomes d'hydrogène à un atome d'oxygène et vous obtiendrez… une molécule d'eau ! Il y a quelques années, ce gaz était présenté comme magique pour la transition énergétique de l'économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l'industrie. Résultat : il n'y a pas un continent qui n'a pas de projets d'exploitation d'hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production «d'hydrogène vert». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses ? Reportage de Quentin Bleuzen sur l'hydrogène vert en Uruguay. Avec Aline Nippert, journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites «vertes» -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage.
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Dans les sports collectifs, on cherche souvent LA star.Au football américain, la star est sans doute le quarterback. Il est le visage d'une équipe, et celui qui guide ses coéquipiers vers les succès.Le quarterback doit tout faire. Passer évidemment, courir, mais il n'y a pas que ça. Le travail qu'il doit mettre en place est énorme entre les tactiques, l'entente et la synchronisation avec ses coéquipiers sur le terrain.Mais, par rapport à d'autres postes dans d'autres sports, a-t-il plus de responsabilités, de tâches à faire ? Notamment par rapport à gardien de hockey sur glace, un des postes les plus difficiles dans les sports collectifs.Nithinya Simuong et Kevin Renaudet au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ep. 169: Opération Portes Ouvertes - France vs Fidji / Autumn Nations 2025On craignait un match piège pour les bleus, et s'ils ont gagné, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'ont rassuré personne, même pas eux mêmes. A part les rares satisfactions Deporteere et Ollivon, le spectacle offert par les deux équipes fut décevant et surtout marqué par des faiblesses défensives criantes de part et d'autre. Vite, la suite ! Pour ne pas finir la tête a l'envers il faudra venir à bout d'australiens déboussolés qui ont pris la marée verte à Dublin et s'avancent à Paris pour tenter de se racheter d'une tournée catastrophique... malheur au vaincu !Ce match sera le dernier des bleus avant un six nations qui programme la réception des anglais et des irlandais à Paris... perspective quelque peu angoissante au vu du niveau de jeu affiché ce WE outre Manche... Notamment par les anglais qui ont su mater des all blacks trop imprécis pour s'imposer face à un quinze de Rose plein de convictions. De quoi mobiliser les troupes : Aux Armes, Citoyens !! Bon mercredi avec le Pack de Potes!N'oubliez pas que c'est MOVEMBER ! Chaque mois de novembre, les moustaches fleurissent pour une bonne cause : sensibiliser à la santé masculine. Au-delà de la prévention des cancers de la prostate et des testicules, Movember met aussi en lumière la santé mentale et l'importance de rester actif. Vous pouvez apprendre plus sur leur site web ici, l'Instagram ici ou dans notre entretien de l'année dernière avec l'Ambassadeur Movember France Stephane Beaumont ici Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastNotre instagram: Packdepotes_podcastmusique par Manu Rodier Art grâce à Albane BorelHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Thomas Cazenave, député EPR de Gironde, candidat à la mairie de Bordeaux, auteur de Péril sur la démocratie. Refonder l'EtatDimitri Casali, écrivain et essayiste, auteur de Quand la France perd la mémoire. Les récits fondateurs de notre histoireChroniqueurs : Georges Fenech, ancien magistrat et député honoraire du RhôneJules Torres, journaliste politique au JDDXenia Fedorova, journaliste et chroniqueuse sur CNewsVictor Eyraud, journaliste politique à Valeurs ActuellesHélène Roué, journaliste politique au JDDHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après des mois de morosité, les consommateurs chinois se tournent à nouveau vers le luxe. Mais si le rebond est net, ce n'est pas encore une reprise complète tant attendue. Pourquoi cela ? Les tensions sur le marché immobilier et la baisse de la confiance des ménages ont pesé sur ces dépenses non essentielles ces dernières années. Et ce notamment chez les consommateurs à revenus moyens. Aujourd'hui, un vent nouveau souffle pour le secteur du luxe en Chine. On est certes encore loin de la période pré-Covid où la Chine était sur le point de devenir le premier marché mondial du luxe. Mais les résultats des grandes marques sont encourageants. Les ventes de Burberry ont progressé de 3% au dernier trimestre. Le géant suisse Richemont, propriétaire notamment de la marque Cartier, a vu ses ventes se stabiliser. LVMH, de son côté, renoue avec une légère croissance, mais croissance tout de même. Mais les grandes marques occidentales font face à un nouveau défi, l'émergence du luxe made in China. Celles-ci, en effet, observent la concurrence accrue de la part des marques chinoises. Les marques haut de gamme à des prix abordables Leurs noms ne vous disent probablement rien, mais leurs ventes explosent. Citons Laopu Gold, un joaillier chinois surnommé « le Hermès de l'or ». Fondé en 2009, par un ancien fonctionnaire, aujourd'hui installé dans de gigantesques centres commerciaux, le groupe a fait il y a un an son entrée en Bourse à Hong Kong et vient d'ouvrir sa première boutique à Singapour. Parmi d'autres marques on retrouve Songmont, un pionnier des sacs innovants présentés comme d'authentiques compagnons de vie. La marque a déjà défilé deux fois à la Fashion Week de Paris. Ou encore le magnat des cosmétiques haut de gamme Mao Geping. Récemment, cette maison a levé 280 millions de dollars. Le marché du luxe chinois pèse pour près de 50 milliards de dollars. C'est 15% du marché mondial du luxe. Ce dernier devrait peser pour 328 milliards de dollars en 2025. Certaines sociétés chinoises font le double du chiffre d'affaires des marques tricentenaires installées Place Vendôme à Paris. Alors qu'elles n'ont pas vingt ans d'âge. Les points forts du made in China Leurs ventes ont explosé grâce aux plateformes. Leurs chiffres d'affaires ont été multipliés par deux, par trois, voire par quatre ces derniers trimestres. Alors que les grands noms du luxe internationaux ont vu leurs ventes chuter de moitié pendant la même période. Ce qui compte pour les consommateurs et les consommatrices chinoises c'est l'esthétique orientale traditionnelle, l'approche responsable, les circuits durables ainsi que l'innovation. Une image haut de gamme à des prix abordables, cela compte aussi. Quelle sera la prochaine étape ? Sans doute l'expansion de ces acteurs à l'international. Mais pour y parvenir, ces entreprises devront assurer leur croissance. Notamment en renforçant leur gouvernance. Et en s'inscrivant dans une vision à long terme qui leur permettra de durer. À lire aussiLVMH, Gucci, Prada: le luxe touché par le ralentissement des achats touristiques
C'est une affaire qui enflamme les États-Unis depuis plusieurs années. L'affaire Epstein, du nom de ce financier, jet-setteur et présumé délinquant sexuel. Epstein est mort en prison, avant son procès, en 2019 mais les rumeurs et les fantasmes n'ont jamais cessé car le milliardaire avait ses entrées auprès des dirigeants du monde entier. Notamment de Donald Trump.La publication du dossier complet lié à l'affaire pourrait donc amener un peu de lumière sur les faits. Donald Trump y était opposé mais la nuit dernière, il a changé d'avis. On va vous expliquer tout ca avec Bertrand Morain, correspondant à Washington.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ? Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ? C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ? Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive. C'est ce visa qui vient d'être annulé ? Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ? D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème. Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis. Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ? Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques. Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
C'est une affaire qui enflamme les États-Unis depuis plusieurs années. L'affaire Epstein, du nom de ce financier, jet-setteur et présumé délinquant sexuel. Epstein est mort en prison, avant son procès, en 2019 mais les rumeurs et les fantasmes n'ont jamais cessé car le milliardaire avait ses entrées auprès des dirigeants du monde entier. Notamment de Donald Trump.La publication du dossier complet lié à l'affaire pourrait donc amener un peu de lumière sur les faits. Donald Trump y était opposé mais la nuit dernière, il a changé d'avis. On va vous expliquer tout ca avec Bertrand Morain, correspondant à Washington.
C'est la libre-antenne du dimanche midi ! Attablez-vous et venez débattre avec la joyeuse bande de Stephen Brun tous les dimanches entre 13h00 et 15h00. Durant deux heures, les auditeurs sont au cœur de l'émission pour échanger avec Stephen Brun, Alexandre Biggerstaff, Maxime Pauty, Erwan Abautret et tous leurs invités.
durée : 00:02:20 - C'est mon boulot - Le coaching professionnel s'est fortement développé ces dernières années. Notamment le coaching spécialisé en reconversion professionnelle, porté par les nouvelles aspirations au travail depuis la crise sanitaire. Mais parmi ceux qui exercent cette activité indépendante et non réglementée, la précarité est souvent au rendez-vous. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Journée mondiale du diabète : une progression alarmante à Maurice, notamment chez les jeunes by TOPFM MAURITIUS
durée : 00:05:54 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Moins d'un mois après leur annonce, les sanctions américaines contre les deux principales compagnies pétrolières russes ont déjà des effets sur les volumes et les prix des exportations opérées depuis la Russie. Notamment en raison de la détermination affichée de Washington à les appliquer. - invités : Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou
Il y a six mois, l'Union européenne et la France lançaient l'initiative « Choose Europe for Science », en réponse à la dégradation des conditions de travail des chercheurs américains. La France avait alors annoncé débloquer 100 millions d'euros pour accueillir ces scientifiques. Une annonce qui avait fait bondir une partie du monde de la recherche en France, qui dénonce le manque d'investissement de l'Etat. Pour équilibrer leur budget, certains centres de recherches biomédicaux s'appuient de plus en plus sur d'autres sources de revenus. C'est le cas notamment de l'Institut Pasteur, un centre de référence internationale dans la lutte contre les maladies infectieuses, qui a vu son budget augmenter de 38% en sept ans - atteignant aujourd'hui presque 400 millions d'euros. Reportage dans l'un des laboratoires de l'Institut Pasteur. « Là, c'est le sas où on va se préparer. On va juste mettre une paire de gants, des petits chaussons pour pas salir le laboratoire. » Pendant qu'il enfile une blouse en coton jetable, le Dr Olivier Schwarz, directeur de l'unité de virologie, indique une ligne rouge scotchée au sol. Au-delà, interdiction de marcher sans équipement de protection. C'est ici que sont manipulés des cellules humaines infectées par des virus. « On peut rentrer là si… j'arrive à ouvrir cette porte… Oui, là c'est une hotte à flux laminaire. Donc on peut cultiver des cellules à l'abri. Ici, on a des étuves, donc ce sont des incubateurs à 37 degrés, comme la température du corps. Et quand on ouvre la porte, on peut voir toutes nos cultures cellulaires. On partage tout cet équipement, tout ce laboratoire avec deux autres unités de recherche. On a beaucoup d'équipements mutualisés. » À écouter aussiPourquoi l'Institut Pasteur? Des équipements coûteux et qu'il faut renouveler tous les cinq ans, voir tous les ans. Pour absorber ces coûts, les centres de recherches nationaux sont financés grâces à des dons, des contrats privés et des subventions publics. Notamment les appels d'offres qui mettent les laboratoires en concurrence. « Je pense que c'est sain qu'il y ait une partie de la recherche qui soit faite sous forme d'appel d'offres compétitif, mais c'est important également qu'il y ait des financements suffisamment importants. Il faut laisser le temps à chaque unité de générer des résultats, de faire des découvertes, et ça ne se fait pas en quelques semaines ou quelques mois. C'est pour ça qu'il faut que les financements soient sur trois ans ou cinq ans, pour laisser le temps justement de produire de la recherche de qualité. » À lire aussiAvec «Choose France for Science», Emmanuel Macron veut attirer les chercheurs étrangers L'arrivée au pouvoir de Donald Trump et ses attaques répétées contre le monde scientifique, ont fragilisé les centres de recherches internationaux comme l'Institut Pasteur. « Les conséquences directes, c'est que même à l'Institut Pasteur, il y a des grands programmes de recherche internationaux qui impliquent les États-Unis qui ne sont plus financés. D'un point de vue indirect, on va pouvoir accueillir certains chercheurs qui travaillent aux États-Unis, à l'Institut Pasteur, mais nos capacités sont quand même modestes par rapport à l'ampleur des chercheurs qui risquent d'être démobilisés. » Aujourd'hui, la France investit 0,3% de son PIB dans la recherche. C'est moins que la moyenne européenne qui s'élève à 0,9%. À lire aussiÉtats-Unis: face à Donald Trump, les scientifiques font de la résistance
Ibrahim Farahajallah, un habitant de la ville de Khan Younès, connaît depuis deux ans la famine et le quotidien sous les bombes israéliennes. Pourtant, avec sa fille, ils tournent des vidéos comiques qui font des millions de vues. En mélangeant poésie et humour, ils dépeignent le quotidien dramatique des Gazaouis. Notre correspondant à Gaza, Rami El Meghari, l'a rencontré. De notre correspondant à Gaza et de notre envoyé spécial à Jérusalem Un sac de farine sur l'épaule, Ibrahim Farahajallah rejoue sur internet une scène qu'il a vécue dans les rues de Gaza. Une vidéo qui a fait 18 millions de vues sur Facebook. « Je rentrais chez moi, je portais mon sac de farine, et quelqu'un m'a demandé si je pouvais le vendre. On était au plus fort de la famine. Alors, je lui ai répondu immédiatement : "Mais si je vends ma farine, je vends ma propre personne, parce que la faim de mes enfants me coupe les veines" », raconte-t-il. Depuis l'horreur qui s'est abattue sur Gaza dans la foulée du massacre du 7 octobre 2023, Ibrahim n'a cessé de créer, dans sa tente de la banlieue de Khan Younès. La boucherie familiale détruite par les bombes, la peur, la vie, les habitants entassés les uns sur les autres... Il raconte le quotidien de l'enclave sur les réseaux sociaux en reprenant notamment des extraits de films cultes, accompagné de sa fille Reem. « Honnêtement, ma vidéo que je préfère, parmi celles qu'on a faites avec ma fille, c'est celle sur le partage de l'aide. Pour nous, l'aide est tellement rare, et à la fin, il ne nous reste presque rien », confie Ibrahim Farahajallah. Inspiré d'une scène d'un film égyptien où les acteurs se partagent un bout de fromage, il a dû adapter la vidéo avec les moyens du bord. « Je suis allé chercher un biscuit, il coûtait 20 shekels. Tu t'imagines ? Ce biscuit coûtait plus de dix dollars ! », s'exclame-t-il. À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition À force de diviser le biscuit entre lui et sa fille, Ibrahim se retrouve sans rien. Une métaphore des conditions de vie qu'ils connaissent depuis plus de deux ans. « C'était le moment où on n'avait pas d'aide. La famine s'était intensifiée et il ne nous restait que des miettes. Même si on nous apportait quelque chose, en réalité, il ne nous restait presque rien. C'était insignifiant, inexistant », se désole-t-il. Les millions de vues, ainsi que le soutien apporté par les médias et les internautes du monde entier ont, en partie, adouci ce quotidien marqué par la faim et les bombardements. Mais cela n'a pas atténué l'espoir de construire une vie ailleurs. Notamment pour Reem, âgée de 10 ans. « Mon rêve, c'est de devenir dentiste pour pouvoir soigner les dents de ma mère. Si je vais en Égypte, je ferai aussi des vidéos et prendrai des cours de comédie. Mon rêve, tout de suite, c'est que la guerre s'arrête, qu'on reprenne une vie normale, quand au moins, on avait de la bonne nourriture », confie la fillette. Le niveau d'aide humanitaire qui entre dans l'enclave reste nettement inférieur au niveau prévu par l'accord de cessez-le-feu. À lire aussi«From Ground Zero», 22 courts métrages de Gazaouis
Invités : - Martin Blachier, médecin de santé publique et épidémiologiste. Auteur de “Les 12 travaux d'Hippocrate, vers un nouveau contrat social” aux éditions du Cerf - Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD - Antoine Fenech, journaliste et chroniqueur Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ibrahim Farahajallah, un habitant de la ville de Khan Younès, connaît depuis deux ans la famine et le quotidien sous les bombes israéliennes. Pourtant, avec sa fille, ils tournent des vidéos comiques qui font des millions de vues. En mélangeant poésie et humour, ils dépeignent le quotidien dramatique des Gazaouis. Notre correspondant à Gaza, Rami El Meghari, l'a rencontré. De notre correspondant à Gaza et de notre envoyé spécial à Jérusalem Un sac de farine sur l'épaule, Ibrahim Farahajallah rejoue sur internet une scène qu'il a vécue dans les rues de Gaza. Une vidéo qui a fait 18 millions de vues sur Facebook. « Je rentrais chez moi, je portais mon sac de farine, et quelqu'un m'a demandé si je pouvais le vendre. On était au plus fort de la famine. Alors, je lui ai répondu immédiatement : "Mais si je vends ma farine, je vends ma propre personne, parce que la faim de mes enfants me coupe les veines" », raconte-t-il. Depuis l'horreur qui s'est abattue sur Gaza dans la foulée du massacre du 7 octobre 2023, Ibrahim n'a cessé de créer, dans sa tente de la banlieue de Khan Younès. La boucherie familiale détruite par les bombes, la peur, la vie, les habitants entassés les uns sur les autres... Il raconte le quotidien de l'enclave sur les réseaux sociaux en reprenant notamment des extraits de films cultes, accompagné de sa fille Reem. « Honnêtement, ma vidéo que je préfère, parmi celles qu'on a faites avec ma fille, c'est celle sur le partage de l'aide. Pour nous, l'aide est tellement rare, et à la fin, il ne nous reste presque rien », confie Ibrahim Farahajallah. Inspiré d'une scène d'un film égyptien où les acteurs se partagent un bout de fromage, il a dû adapter la vidéo avec les moyens du bord. « Je suis allé chercher un biscuit, il coûtait 20 shekels. Tu t'imagines ? Ce biscuit coûtait plus de dix dollars ! », s'exclame-t-il. À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition À force de diviser le biscuit entre lui et sa fille, Ibrahim se retrouve sans rien. Une métaphore des conditions de vie qu'ils connaissent depuis plus de deux ans. « C'était le moment où on n'avait pas d'aide. La famine s'était intensifiée et il ne nous restait que des miettes. Même si on nous apportait quelque chose, en réalité, il ne nous restait presque rien. C'était insignifiant, inexistant », se désole-t-il. Les millions de vues, ainsi que le soutien apporté par les médias et les internautes du monde entier ont, en partie, adouci ce quotidien marqué par la faim et les bombardements. Mais cela n'a pas atténué l'espoir de construire une vie ailleurs. Notamment pour Reem, âgée de 10 ans. « Mon rêve, c'est de devenir dentiste pour pouvoir soigner les dents de ma mère. Si je vais en Égypte, je ferai aussi des vidéos et prendrai des cours de comédie. Mon rêve, tout de suite, c'est que la guerre s'arrête, qu'on reprenne une vie normale, quand au moins, on avait de la bonne nourriture », confie la fillette. Le niveau d'aide humanitaire qui entre dans l'enclave reste nettement inférieur au niveau prévu par l'accord de cessez-le-feu. À lire aussi«From Ground Zero», 22 courts métrages de Gazaouis
durée : 00:38:50 - Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique :retour sur les matchs du week-end - Ce soir dans 100% Rugby, l'ex-international Pepito Elhorga nous rejoint pour analyser la rencontre Biarritz / Agen, un duel historique du championnat de ProD2. On reviendra également sur les enjeux du XV de France à l'aube de la Tournée d'automne, avec un focus sur le choc face à l'Afrique du Sud. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Indignation à Paris », s'exclame le Guardian à Londres. « La France menace d'interdire Shein pour la vente de poupées sexuelles “à l'allure enfantine“ », titre le New York Times qui constate que « cette polémique vient s'ajouter à la grogne croissante en France contre le géant chinois du commerce en ligne, qui s'apprête à ouvrir demain mercredi son premier magasin physique à Paris. » « C'est comme si un obscur monde souterrain aux implications morales, économiques et environnementales problématiques jaillissait en pleine Ville-Lumière, souffle Le Temps à Genève. Ce début de semaine est marqué en France par la conjonction de deux polémiques qui se nourrissent l'une l'autre : celle de l'ouverture à Paris du premier magasin Shein au monde, au sein du mythique BHV, le Bazar de l'Hôtel de Ville, et celle des poupées pédopornographiques en vente sur la plateforme en ligne du même Shein. » Certains consommateurs s'y retrouvent, certes, mais, relève le quotidien suisse, « face à la jungle de l'e-commerce low cost, les politiques, eux, désemparés, ne peuvent qu'agiter les bras ». Pourtant, « quelles que soient les raisons du succès de Shein, il y a des trous dans les filets législatifs qu'il faut à tout prix colmater rapidement pour empêcher l'essor d'un commerce dont les aspects contraires aux lois et aux valeurs européennes sont évidents », estime encore Le Temps. Énième provocation Libération à Paris fulmine : « Un mois de vive polémique, de grèves, de pétitions, de fuite des marques et des investisseurs… Mais rien n'a arrêté le patron du BHV, Frédéric Merlin, soupire le journal. Demain mercredi, le géant chinois de la mode ultra-éphémère Shein ouvrira son tout premier magasin physique au BHV. Une “première mondiale“ s'enthousiasme son gérant qui s'affiche avec le président exécutif de Shein en façade du bâtiment. Une énième provocation, s'indigne Libération, alors que, le même week-end, la découverte de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur le site d'e-commerce a fait bondir jusqu'au plus haut sommet de l'État. Le ministre de l'Économie a assuré qu'en cas de récidive, il demanderait "à ce qu'on interdise l'accès à la plateforme Shein en France". Les faits sont graves, pointe encore Libération, et pourtant insuffisants à bannir le site d'e-commerce du territoire ou même des moteurs de recherche comme Google. La France semble incapable de stopper le rouleau compresseur chinois. La finalisation de la proposition de loi visant à réduire l'impact environnemental de l'industrie textile attend toujours. Et sans l'aide de l'Europe, le bras de fer paraît perdu d'avance. » La Croix fustige également la marque chinoise : « S'il est compréhensible, dans un contexte économique très difficile, l'attrait pour cette profusion d'objets et de vêtements à bas coûts n'en est pas moins désolant. Le modèle que promeuvent ces entreprises qui poussent à une consommation sans limites au mépris de l'environnement, des normes et de la loi, est néfaste en tout point. Il faut y résister collectivement. » Interdire Shein ? Une procédure « longue et fastidieuse » Ou, mais comment ? D'après Le Figaro, « une seule solution existe aujourd'hui pour bannir Shein du territoire français : elle consisterait, une fois toutes les sanctions possibles épuisées - et si le danger persiste malgré tout -, à ce que la Commission européenne somme le gendarme du numérique de l'État où est hébergée la plateforme de demander à la justice d'ordonner le blocage d'accès à Shein. Étant donné que le siège européen de Shein se trouve à Dublin, pointe Le Figaro, cette charge reviendrait alors au régulateur irlandais. Une procédure “longue et fastidieuse“, précise Bercy, et qui n'a en outre “jamais été employée“. » En tout cas, le ton monte un peu partout en Europe contre la mode jetable… « Bientôt, il sera trop tard, prévient La Repubblica à Rome. La société high-tech est passée, en un clin d'œil, du prêt-à-porter traditionnel à la “fast fashion“, puis à “l'ultra-fast fashion“. Une tendance alimentée par des sites web venus de Chine et de Hong Kong. D'immenses plateformes en ligne qui comptent au moins 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels au sein de l'Union européenne. » Alors, constate La Repubblica, « de l'Allemagne à l'Italie, en passant par la France, les gouvernements et les autorités de la concurrence étudient des contre-mesures. » Notamment pour lutter contre les contrefaçons. Mais pour l'instant, donc, sans grands résultats…
Jour d'élection mardi 4 novembre en Amérique : « un an après la réélection de Trump à la présidence, les électeurs se rendent aux urnes », pointe le Washington Post, pour plusieurs scrutins. Notamment pour le poste de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey et pour les municipales à New York. « Les démocrates, qui sont en tête dans plusieurs sondages, espèrent que ces élections marqueront une défaite cinglante pour Trump », relève le Post. À New York, on pouvait voter par anticipation. Un vote anticipé qui s'est achevé hier soir avec « au total plus de 735 000 bulletins », note le New York Times. Et avec une forte progression du nombre de jeunes électeurs, moins de 35 ans. Un vote qui pourrait profiter à Zohran Mamdani, déjà largement en tête dans les derniers sondages. Mamdani : un « socialiste démocratique » Libération à Paris consacre un long portrait à ce nouveau venu sur la scène politique américaine : « Mamdani, 34 ans, élu “socialiste démocratique“ du Queens, naturalisé américain en 2018, pourrait devenir demain mardi le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Presque 25 ans après le 11-Septembre, dans le temple du capitalisme mondial, cela ressemble à une révolution, s'exclame Libération. D'autant plus incroyable que le trentenaire n'était crédité que de 1 % des intentions de vote l'an passé lorsqu'il a démarré sa campagne pour la primaire démocrate. Il l'a finalement gagnée haut la main, fort d'une utilisation fine des réseaux sociaux et d'une stratégie politique résolument tournée vers le terrain. (…) Un an presque jour pour jour après l'élection de Donald Trump pour un second mandat, face à un Parti démocrate moribond, l'éventuel succès de Zohran Mamdani serait aussi celui d'une promesse, pointe encore Libération : celle de tenir tête au milliardaire républicain. » New York : ville de tous les paradoxes Alors suspense, pointe le New York Times : « les élections municipales de demain, qui s'annoncent explosive, semblent sur le point de bouleverser les structures de pouvoir établies de longue date dans une ville qui, bien souvent, donne le ton politique, culturel et financier bien au-delà de ses limites géographiques. » Paradoxe, souligne le New York Times, « la capitale du monde capitaliste est désormais l'épicentre d'une rébellion socialiste, avec comme thème central l'accessibilité au logement, la question de savoir qui a le droit de vivre dans le New York qui a vu naître à la fois les financiers de Wall Street et les contestataires du mouvement Occupy Wall Street — et où l'on trouve aujourd'hui des anciens et des figures emblématiques des deux camps qui affirment de manière crédible que l'avenir leur appartient. » Autre paradoxe : « la ville symbole de l'immigration aux États-Unis est désormais un lieu où de nombreux étrangers se sentent de plus en plus menacés, sur le qui-vive, face à la présence des agents fédéraux de l'immigration, dont le siège est situé à environ un kilomètre à vol d'oiseau des ferries pour Liberty Island et Ellis Island, lieux emblématiques de l'arrivée des migrants. » Enfin, relève encore le New York Times, « la ville du 11-Septembre et de l'après-11-Septembre, avec toutes ses peurs, sa recherche d'unité et sa méfiance envers l'islam, est sur le point d'élire son premier maire musulman, une perspective qui à la fois enthousiasme et stupéfie les nombreuses communautés musulmanes politiquement influentes de New York. » Quelle voie pour les démocrates ? Alors, certes, pointe le Wall Street Journal, « les démocrates partent favoris demain pour reconquérir le poste de gouverneur de Virginie, conserver celui de gouverneur du New Jersey et pour s'emparer de la mairie de New York. Mais, même s'ils l'emportent, ils se réveilleront avec de sérieux maux de tête politiques. » Car, « ces victoires électorales ne suffiront pas à apaiser les troubles d'un parti divisé. » Avec cette question centrale, relève le quotidien financier : « les démocrates doivent-ils être plus modérés ou plus progressistes s'ils veulent gagner les élections de mi-mandat de l'année prochaine et au-delà ? »
Émission du 28/10 2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Camil MIKOLAJCZACK, CEO TheWealthOffice. Comme en cuisine, la réussite d'un portefeuille repose sur le bon dosage : rendement, risque et liquidité. Actions, ETF, obligations, immobilier… Quels ingrédients choisir pour une recette équilibrée et performante ?Cette semaine, on passe derrière les fourneaux de l'investissement pour concocter le portefeuille idéal.Vos questions en live : - Avec des marchés sur des niveaux records, faut-il continuer son DCA ? -Or, Bitcoin ... encore des valeurs "refuges" ? -Quelle est la meilleure allocation à avoir aujourd'hui ? Notamment dans son assurance vie ?-Quels placements privilégier sur le court terme sans prendre trop de risques ?-Que se passe-t-il si la société qui conserve mes actions / ETF fait faillite ?-Comment avoir des revenus passifs sans prendre trop de risques ?Les questions CASH : l'investissement casino et à 10 ans
durée : 00:06:07 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Les sommets des 27 c'est des rares moments où les choses peuvent aller vite, disons plus vite que d'habitude. Athénaïs Cazalis vit ces sommets de l'intérieur, elle raconte via des notes vocales. Voilà donc les négociations comme si vous y étiez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
S'entraîner sur tapis est une pratique très répandue et vous permet de rester au chaud et en sécurité. Le tapis de running a des bénéfices mais aussi des inconvénients. Donc je pense qu'il faut savoir en descendre pour aller courir dehors. Notamment pour préparer une course.Liens :Le Protocole Perte de Gras : https://go.soulier.xyz/protocolekm42Le Programme FlowFit (tarif de lancement spécial) : https://go.soulier.xyz/flowfitkm42Rejoindre le Hamsters Running Club : https://km42.soulier.xyz/hrcTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/383Cet épisode est sponsorisé par Nutripure :Vous bénéficiez de 10% de réduction sur votre première commande avec le code HAMSTERS. Ou en cliquant sur le lien suivant : https://go.soulier.xyz/NutripureKm42Dans ces épisodes les bases de l'entraînement, je vous propose de décrypter certains termes et stratégies qui peuvent vous paraitre étrange quand vous débutez ou que vous voulez progresser. Forcément en cette saison vous allez voir beaucoup plus de personnes courir sur tapis roulant. Soit en salle soit chez elles. Car c'est un outil qui se généralise. Mais pour autant faut-il faire toutes ses séances dessus ?Dans cet épisode :les avantages du tapis : sécurité, conditions climatiques, éclairage, organisationpourquoi c'est intéressant après un retour de blessurepourquoi certaines personnes aiment faire du fractionné sur tapisles inconvénients du tapispourquoi il faut savoir en descendre surtout pour préparer une courseune alternance intéressante entre tapis et course en extérieurpourquoi régler la pente de votre tapis sur 1%et pourquoi vos tendons d'Achille vous remercieront de ne pas dépasser les 3% d'inclinaisonNouveau : Le protocole Perte de Gras 2025 ❤️ Me suivre Tous les liens sont ici
Rejoignez la communauté iWeek et soutenez-nous sur patreon.com/iweek!Voici l'épisode 250 d'iWeek (la semaine Apple).Vision Pro ou Apple Glasses ? Très chère hésitation stratégique.Enregistré en streaming, mardi 14 octobre 2025 à 18h30 sur X, Twitch, LinkedIn et YouTube.Présentation : Benjamin Vincent, journaliste, producteur et présentateur de Les Voix de la Tech avec la participation d'Elie Abitbol, ex-président des Apple Premium Resellers en France et Thibault Bisson, spécialiste des platesformes de streaming vidéo et ex-éditeur du compte AppleTVPlusFra sur X.Au sommaire de cet épisode 250 : Toujours pas d'annonces autour du M5, c'est le sujet de notre retour sur... et au moment où nous terminons l'enregistrement, Greg Joswiak, vice-président en charge du marketing mondial lance ce post sur X : “Mmmmm... Un truc puissant arrive“ accompagné d'une vidéo qui affiche “Coming soon" puis le contour d'un MacBook Pro qui dessine un “V“... comme le 5 de M5. Tous les problèmes que nous posons restent d'actualité. Notamment celui de l'hésitation coupable de Tim Cook, incapable de choisir entre le projet Vision Pro et le projet dit "Apple Glasses“. Un coup à gauche, un coup à droite : rien de pire pour progresser. Résultat : Apple devrait avoir au moins un an de retard sur Meta, si ce n'est trois, avec ses lunettes connectées à conditionL'autre sujet de la semaine, c'est la disparition du “+“ d'Apple TV+ qui devient donc Apple TV, comme le boitier qui se branche sur un écran ou un vidéoprojecteur, comme l'application... Ca commence à faire beaucoup de “Apple TV“. Et si Apple préparait quelque chose autour du lancement du nouvel “Apple TV“ à brancher en HDMI ?Enfin, ne manquez pas le bonus hebdo exclusif réservé à nos soutiens Patreon sur Patreon.com/iweek : cette semaine, en ce 14 octobre, cela fait 20 ans jour pour jour que Tim Cook a été nommé COO (Chief Operating Officer) d'Apple par Steve Jobs : la reconnaissance de qualités exceptionnelle pour organiser les flux logistiques en avant et en sortie des usines. C'est ainsi qu'il a gagné ses galons de futur CEO.Merci à tous nos soutiens Patreon, rejoignez-les et aidez-nous à développer iWeek en cette 6è saison en allant sur patreon.com/iweek.Rendez-vous mardi 21 octobre 2025 à partir de 18h30 (nouvel horaire) en direct sur X, YouTube, Twitch et LinkedIn pour l'épisode 251 !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.
durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.
Dans le nord du pays les femmes peinent encore à imposer leurs opinions et sont souvent reléguées au second plan, une injustice pour ces petites mains qui permettent à la société de fonctionner. En marge de cette élection présidentielle, quelques voix de femmes s'élèvent... Elles sont commerçantes, mères célibataires ou sont à la tête des associations qui militent pour l'épanouissement de la femme. Sous son hangar au marché palar Maman Didi vend les mets locaux, le lalo, folere, gubdo... Il y a quelques mois, les autorités de la ville de Maroua l'ont contraint de quitter son premier stand, pour l'installer dans ce secteur de la ville, où l'eau se fait rare. « Depuis qu'on nous a déplacé ici, au carrefour Para au marché du dimanche, nous manquons d'eau. Notamment en saison sèche où les difficultés d'accès à l'eau se multiplient, il y a qu'un seul puits ici et un particulier est en train de construire autour, si jamais il finit l'élévation, on aura plus d'eau ici, il n'y aura aucun point d'eau dans la zone. Il faut que les autorités regarde cette affaire d'eau et nous viennent en aide. Si on installe ne serait ce qu'une seule pompe, ça va nous aider », dit-elle. « Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre » À l'autre bout de la ville, au quartier Domayo une autre femme s'affaire à servir des clients. Longtemps au chômage, C'est grâce à une association que Nafi, à décroché ce travail de serveuse. En cette période de campagne, des militants s'arrêtent ici pour manger. La mère célibataire les écoute d'une oreille, car il n'y a pas place pour les femmes dans leur programme selon elle. « Je ne vois pas de candidat qui parle de questions de femmes. Chacun ne pense pas qu'à son intérêt personnel, surtout les hommes. Personne ne pense qu'il y a une femme quelque part qui souffre avec les enfants. Personne ne pense qu'il y a une mère célibataire quelque part qui souffre pour l'éducation des enfants, pour l'inscription des enfants à l'école, pour la nutrition des enfants. Personne ne pense à ça ». Esther, 28 ans, dirige l'association Perles du Sahel, qui aide les femmes à trouver du travail auprès des particuliers. Son combat : rendre les femmes et les jeunes filles du nord du pays autonomes. « On aimerait outiller vraiment la jeune fille, la femme. On aimerait que peut-être notre "woman weeks" où on fait la promotion de la femme, de ses œuvres, de son bien-être et de son leadership, qu'on puisse être en mesure de mobiliser encore plus qu'on ne le fait déjà » explique-t-elle. Esther en est consciente, le combat pour l'autonomisation de la jeune fille est encore long. Il faut entre autre lutter contre la sous scolarisation, les mariages précoces et plusieurs stéréotypes culturels qui limite grandement le potentiel des jeunes fille et femmes du septentrion.
Face au mouvement de contestation de la Gen Z, le président Andry Rajoelina entend jouer l'apaisement et le retour à la sécurité. Notamment avec la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, en l'occurrence… un militaire. Le général Fortunat Ruphin Zafisambo aura fort à faire… « Outre le rétablissement de l'ordre public, pointe L'Express à Antananarivo, les axes de priorité du général sont de résoudre rapidement les problèmes d'eau et d'électricité, de redresser l'économie, d'améliorer les conditions de vie des jeunes, notamment dans les universités ». Le tout avec « un accent particulier sur "une lutte rigoureuse contre la corruption sous toutes ses formes, l'assainissement de l'administration publique et la mise en place d'une gestion transparente des affaires publiques" ». Commentaire du journal : « le général Zafisambo devra surtout convaincre l'opinion publique, notamment ceux qui descendent quotidiennement dans la rue depuis le 25 septembre. Convaincre qu'il incarne vraiment la rupture avec des pratiques jugées désuètes et inefficaces ». Rétablir la confiance ? Sitôt arrivé à la primature, le nouveau Premier ministre « s'est engagé dans une véritable manœuvre de consolidation de son pouvoir, relève pour sa part Madagascar Tribune, autre quotidien malgache. Moins de 24 heures après sa désignation, trois figures issues des corps militaires et policiers ont été nommées à des postes clés. Une stratégie claire, affirme le journal : placer la sécurité au centre de l'action politique, dans un contexte où les tensions sociales et les manifestations continuent d'ébranler la capitale et le pays. (…) Le chef de l'État veut reprendre la main sur une situation critique et tenter de redresser la barre, poursuit Madagascar Tribune. Il a fixé comme priorité de lever le couvre-feu, actuellement en vigueur de 20 heures à 4 heures du matin dans la capitale, une mesure qu'il estime préjudiciable à l'économie nationale, notamment au secteur du tourisme. L'objectif officiel : rétablir la confiance, permettre à chacun de travailler et circuler librement, et donner un signal d'apaisement. (…) Reste à savoir si cette stratégie de fermeté ramènera la stabilité… ou renforcera la défiance. » La Gen Z toujours aussi déterminée… Pas sûr que l'arrivée de militaires à la tête et au sein du gouvernement soit un signal positif en direction de la jeunesse contestataire… C'est ce que souligne Afrik.com : « depuis plusieurs semaines, la jeunesse malgache, menée par le collectif Gen Z, réclame des réponses concrètes : eau potable, accès à l'électricité, fin de la corruption et surtout, respect du droit de manifester. En retour, elle reçoit des gaz lacrymogènes, des arrestations, et désormais, un général aux commandes. (…) Ce que veut la Gen Z, c'est du respect, pas des matraques, affirme encore Afrik.com. (…) Opposer un général à une génération, c'est faire le choix de la confrontation plutôt que de la réforme. C'est risquer l'escalade, alors que la tension est déjà maximale dans plusieurs villes du pays ». D'ailleurs, le mouvement Gen Z a appelé à la grève générale et à manifester ce jeudi. Hier, il a boycotté une rencontre avec le chef de l'État et réclame toujours sa démission… Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « sous quel jour vont se réveiller les Malgaches ce matin ? La grève générale sera-t-elle suivie ? L'étau de la Gen Z se resserre autour du président. Quelle manœuvre emploiera-t-il pour sauver son fauteuil ? Et quelle sera la posture de l'armée, laquelle jusqu'à présent ne s'en est pas mêlée ? » L'économie malgache en berne… En attendant, l'économie malgache tourne au ralenti… C'est ce que constate Le Monde Afrique : « les commerçants et la myriade de marchands ambulants qui, chaque jour, sillonnent les rues pour gagner quelques milliers d'ariary ne sont pas les seuls à subir le ralentissement de l'activité provoquée par la crise qui secoue la Grande Ile. Le couvre-feu instauré à 20 heures à Antananarivo et dans d'autres villes de province, le spectacle de la répression des manifestants et des rues enfumées par les tirs de gaz lacrymogène a provoqué d'importantes annulations dans le secteur touristique, dont le pays tire l'une de ses principales sources de devises étrangères ». Et Le Monde Afrique de citer cette remarque désabusée de la présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France- Madagascar : « depuis la crise du Covid-19, un travail important avait été mené pour relancer l'attractivité de Madagascar. Pour des secteurs comme le tourisme, tout s'est effondré d'un seul coup, affirme-t-elle, et il va falloir recommencer ».
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Didier Giraud, éleveur de bovin, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.
durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - Un mois après la rentrée, collèges et lycées s'inquiètent de la baisse des enveloppes budgétaires allouées aux projets culturels. Notamment à cause du gel de la part collective du Pass culture, en janvier dernier. Depuis, la promesse d'un accès à la culture pour tous est menacée.
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
C'est l'Express de Madagascar qui nous raconte la journée de jeudi 25 septembre : « De la contestation aux pillages », titre le journal qui précise : « La manifestation anti-délestage a dégénéré dans la capitale, laissant place à des affrontements, des pillages et des incendies. Face au chaos, le préfet d'Analamanga a instauré un couvre-feu de 19h à 5h du matin. » « Antananarivo s'est embrasée hier », poursuit l'Express de Madagascar, qui détaille les moments forts de la journée : « Vers 10h45, les premiers heurts éclatent du côté de Mandrosoa lorsque les forces de l'ordre repoussent les manifestants à coups de gaz lacrymogène. En riposte, des jets de pierre pleuvent ». La journée est très tendue et à la tombée de la nuit, rapporte l'Express de Madagascar, « la situation échappe totalement au contrôle. Les protestations laissent place à une succession de pillages éclairs (…) Les infrastructures ne sont pas épargnées. À Anosibe, le chantier de la future gare du train urbain est incendié, tout comme une banque voisine ». « Sur le terrain, ajoute le journal, l'organisation des forces de sécurité paraît vacillante. Plusieurs arrestations sont néanmoins recensées ». Journée très tendue donc, qui se termine par l'instauration d'un couvre-feu. « L'objectif, précise l'Express de Madagascar, est de limiter les attroupements et de prévenir de nouveaux débordements après la vague de violences et de pillages qui a secoué la ville. » Vengeance post-mortem Dans la presse africaine également ce matin, des commentaires sur la condamnation à cinq ans de prison de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. Notamment dans les quotidiens burkinabés, toujours inspirés lorsqu'il s'agit d'interpréter l'actualité internationale. « Entre jubilation, abus de la République des juges et vengeance post-mortem de [Mouammar] Kadhafi » titre Aujourd'hui au Faso qui interroge : « Qu'en pensent les Africains, notamment dans les ex-post-colonies » ? « On évoque mezza-voce, une sorte de vengeance post mortem de Kadhafi, car sous nos cieux, si c'est le même Sarkozy qui était copain-copain avec l'auteur du Livre Vert, qui lui a permis d'implanter sa tente à Paris lors de sa visite le 10 décembre 2007 (…) si c'est ce même [Nicolas] Sarkozy qui a aussi aiguillonné la révolution onusienne et ameuté d'autres pays occidentaux pour chasser Kadhafi, qui a trouvé la mort, alors pour certains Africains, c'est ni plus ni moins qu'un retour de la manivelle outre-tombe, genre malédiction de celui qu'on a tué le 20 octobre 2011 et dont nul ne sait où se trouve exactement la sépulture ». Trahison impardonnable En Guinée, Ledjely ne ménage pas non plus ses critiques à l'égard de l'ancien président français. « Pour les Africains, Nicolas Sarkozy représente la duplicité et la trahison (…) de Conakry à Djibouti, et de Rabat au Cap, tout le monde croit que de l'argent a circulé entre les hommes de Kadhafi et l'équipe de campagne de l'ancien président français (…) l'idée que le séjour XXL de l'ancien guide libyen en France, en 2007, était la contrepartie des transferts de fonds entre Tripoli et Paris est très largement partagée au sein de l'opinion publique africaine. » Et Ledjely aboutit à la même conclusion qu'Aujourd'hui au Faso, le journal guinéen nous dit : « Dès lors, la volte-face de Nicolas Sarkozy qui avait consisté à prendre la tête de la coalition internationale ayant fini par tuer Kadhafi en février 2011, passe pour une trahison impardonnable. Moins que la corruption en tant que telle, c'est cette façon de se retourner de manière aussi inique contre son bienfaiteur d'hier, que les Africains abhorrent chez l'ancien président français. » Conclusion du journal guinéen : « Il ne faut guère s'attendre à ce qu'en Afrique, on s'apitoie sur le sort de l'ancien président. Tout au contraire, ce qui lui arrive aujourd'hui devrait servir de leçon à ceux qui seraient tentés de suivre son exemple. »
durée : 00:04:57 - Journal de 10h - La maladie d'Alzheimer dont c'est aujourd'hui la journée mondiale. Au début du mois, le gouvernement Bayrou a présenté une feuille de route pour mieux la prévenir et la diagnostiquer.
Pause Vélo - le podcast qui redonne envie de monter sur un vélo
Le "Cycle ! Magazine" n°25 nous fourni de beaux articles. Notamment un voyage à Milan et une visite de Montmartre. On ira également du côté de Torres vedras au Portugal. Et si vous voulez savoir s'il est légal ou pas de faire du vélo avec une minerve, c'est ici qu'il faut écouter !! Pour se procurer le magazine en entier, c'est là : www.cyclemagazine.fr Liens : @cycle_magazine @pausevelo
Invitée : Maud Bregeon, députée EPR (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène tout d'abord sur le continent africain. À cheval sur Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad, le lac qui diminuait comme peau de chagrin ces dernières décennies, a regagné de la surface au gré d'un pluvieux changement climatique. C'est une région reculée en crise alimentaire, en proie aux raids de la secte islamiste et aux opérations militaires. En deuxième partie, nous irons en Chine. Notre envoyée spéciale permanente nous dira tout de l'industrie du bambou, bambou qui se veut en concurrence avec le plastique. Le bambou plus écologique, mais la bataille n'est pas gagnée. Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International. Un Grand reportage de Carol Valade qui s'entretient avec Jacques Allix. Usine à ciel ouvert, le pari du bambou Le bambou en Chine n'est plus seulement un symbole culturel : il devient une arme verte, un levier pour relever le défi écologique. À Anji, au cœur du Zhejiang, cette plante façonne le paysage, mais aussi l'économie. Artisanat, tourisme, architecture, ustensiles du quotidien… La grande et souple plante s'impose partout, portée par une stratégie nationale baptisée « Bamboo for Plastic ». Ici, traditions et innovations se croisent pour bâtir un « made in China » plus durable. Un Grand reportage de Cléa Broadhurst qui s'entretient avec Jacques Allix.
Vu du ciel, le lac Tchad se profile en de petites flaques, de plus en plus larges jusqu'à l'émergence d'une limite entre l'eau et la terre. Des contours flous pour une vaste étendue marécageuse entre sables et ilots de verdure aux confins du Niger, du Nigéria, du Cameroun et du Tchad. Le lac n'est pas en train de s'assécher, comme on l'a longtemps cru. Il s'étend. Notamment sous l'effet du changement climatique, aggravant la crise alimentaire et sécuritaire sur ses rivages martyrisés depuis plus d'une décennie par Boko Haram. La secte islamiste et ses deux factions rivales a été affaiblie par les opérations militaires, mais elle marque encore la région par ses attentats suicides, rapts, viols et raids contre des civils. « Sur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux », c'est un grand reportage de Carol Valade, réalisé par Pauline Leduc. Avec la participation de Joris Bolomey et le soutien logistique du CICR, d'Acted, Concern et Handicap International.
Donald Trump répète qu'il faut modifier les modalités de vote. Il veut surtout interdire le vote par correspondance. Il l'a déclaré récemment, on ne peut pas avoir une vraie démocratie avec le vote par correspondance. Une méthode corrompue pour le président américain, qui va même jusqu'à citer Vladimir Poutine pour appuyer son propos. Bannir ce système, c'est la lubie du président américain, persuadé de s'être fait voler l'élection de 2020 remportée par Joe Biden. Le principe du vote par correspondance est simple, comme nous l'explique Vincent Souriau, notre correspondant permanent à Washington. Les Américains reçoivent les tracts, les professions de foi et les bulletins à domicile. Au lieu de se rendre dans l'isoloir le jour J, ils cochent la case de leur candidat, mettent le bulletin dans une enveloppe scellée et signée et l'expédient par la poste avant le scrutin. Un système qui irrite le président américain et qui alimente des théories du complot dans le pays. Pour notre invité Olivier Richomme, professeur à l'université Lyon 2 et chercheur au laboratoire Triangle, il n'y a pourtant aucune raison d'avoir des soupçons sur le fonctionnement du vote par correspondance. Une frappe américaine tue 11 « narcoterroristes » en mer Mardi soir, le président américain Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social que l'armée du pays avait bombardé une embarcation qui transportait des « stupéfiants illégaux à destination des États-Unis », tuant sur le coup onze narcotrafiquants. D'après la Maison Blanche, l'embarcation était partie du Venezuela. Et les images aériennes de la frappe sont partout dans la presse du continent sud-américain. Côté vénézuélien, le quotidien Diario 2001 revient sur les propos du gouvernement de Caracas, qui dénonce une vidéo générée par l'intelligence artificielle. Le média péruvien El Comercio titre ce mercredi : « Les États-Unis détruisent une embarcation de "narcoterroristes" qui quittaient le Venezuela » en mettant narcoterroristes entre guillemets, comme de nombreux autres titres de presse. Et en Colombie, le quotidien El Espectador pose une question suite à ces frappes : « Peut-on parler d'un crime en mer ? » Le média colombien nuance la portée et la signification de cette attaque et rappelle que ce genre d'opérations américaines de lutte contre le trafic de drogue est courant dans la région, et qu'il ne date pas de l'ère Trump. Cependant, il ajoute que ces frappes ont eu lieu dans les eaux internationales, des eaux où aucun navire ne peut être attaqué. À lire aussiÉtats-Unis : Trump annonce avoir tué onze trafiquants de drogue dans une frappe au large du Venezuela Deuxième journée du procès de Jair Bolsonaro Avant la plaidoirie de la défense de Jair Bolsonaro qui se tient ce mercredi, le quotidien O Globo rappelle les arguments de ses avocats : « Bolsonaro nie les faits qui lui sont reprochés et a répété que le procès est motivé politiquement. » O Globo relève que le procureur a utilisé les mots de Jair Bolsonaro lui-même dans l'accusation contre l'ancien président. Notamment une déclaration de 2021, dans laquelle il avait prévenu que l'armée serait prête à agir en cas de résultats contestables lors des élections. Le quotidien de Brasilia, le Correio Braziliense, revient sur la portée historique du procès. « Il est impossible d'oublier que l'impunité a un lourd tribut sur la démocratie. » Le journal rappelle qu'après la dictature militaire, le pays a promulgué une loi d'amnistie, qui a empêché toute enquête et poursuite pour les crimes commis pendant des décennies. Enfin, le quotidien Folha de São Paulo souligne une singularité de la première journée d'audience. Le juge en charge du procès, Alexandre de Moraes, a ouvert l'audience avec une déclaration surprenante. Au lieu de commencer en lisant le rapport descriptif de la procédure en cours, il a fait une déclaration que le journal qualifie de politique : « La pacification du pays ne pourra pas se faire impunément. » La décision des juges doit être rendue le 12 septembre. ReportageL'ex-président Jair Bolsonaro jugé pour tentative de coup d'État, un procès historique pour le Brésil Au Honduras, l'affaire du meurtre d'un militant pour l'environnement devant la cour d'assises Le meurtre du militant et conseiller municipal Juan Lopez sera jugé en assises. Il a été tué violemment en septembre 2024, alors qu'il militait pour la mise à l'arrêt d'une mine de fer à ciel ouvert située dans une réserve forestière. Comme le rappelle le quotidien El Heraldo, le procès des trois accusés avait été repoussé plusieurs fois. Le média La Prensa indique qu'après une décision de la justice hondurienne, ils seront désormais jugés pour meurtre et association de malfaiteurs, au détriment de la victime et des droits fondamentaux de la société. La date du procès n'a pas encore été communiquée. L'organisation de défense des droits humains Global Witness rappelle qu'au Honduras la situation des défenseurs de l'environnement est encore très préoccupante. Journal de la 1ère En Martinique, depuis trois nuits, casseurs et forces de l'ordre s'affrontent à Fort-de-France.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Coucou, ce mois-ci je vous propose de découvrir d'autres podcasts engagés qui abordent également la question du spécisme.Et aujourd'hui, je vous parle du Club VG, le podcast qui démocratise l'alimentation végétale et le mode de vie vegan… sans pression, mais avec passion ! Il est animé par Maxime qui fait du super taf pour donner envie et rendre plus facile / accessible la transition notamment alimentaire qu'implique le véganisme. Il interviewe notamment des créateur·ices de contenu, des fondateur·ices de marques, de restaurants ou d'entreprises, des athlètes ou encore des activistes. Moi j'ai notamment beaucoup aimé l'épisode avec Franck qui tient le compte Vegan Tourist Paris et qui est hyper gentil. Il n'y a pas plus compétent que lui pour faire découvrir toutes les meilleures adresses véganes à Paname. J'ai aussi adoré l'épisode avec Lucie Nayak « dédier sa vie aux animaux rescapés des élevages ». C'est une personne formidable qui avait raconté la vie de Charlotte, une truie, dans Comme un poisson dans l'eau, et là elle parle plus généralement de son parcours vers l'antispécisme et le véganisme et du quotidien des sanctuaires antispécistes. Mais Maxime enregistre aussi parfois des épisodes ‘solo', c'est-à-dire sans invités, et c'est aussi très chouette. Notamment l'épisode que je vous diffuse aujourd'hui m'a paru important : il y raconte son engagement dans une association locale. Et je trouve que c'est des témoignages qu'on n'a pas souvent mai qui peuvent encourager à passer le pas et se mettre à militer, donc j'avais envie de vous le faire découvrir. Voilà abonnez-vous au Club VG, suivez son travail, et bonne écoute !_______________Je deviens co-responsable de mon groupe local de l'AVF : je te raconte tout !À l'occasion du Podcasthon 2025, j'ai choisi de mettre en lumière une association qui me tient à cœur : l'AVF (Association Végétarienne de France), qui accompagne avec bienveillance et sans jugement celles et ceux qui souhaitent découvrir une alimentation plus végétale — grâce à l'information, au partage et à des actions locales conviviales.-Le Podcasthon est le premier événement caritatif mondial qui rassemble plus de 1500 podcasteurs et podcasteuses. À travers un épisode dédié, le but est de tendre notre micro à une association afin de la soutenir et de renforcer la solidarité. Pour en savoir plus sur l'initiative : podcasthon.org-L'AVF compte 22 groupes locaux à travers la France qui contribuent à faire rayonner l'association en région et à animer une dynamique locale. En décembre 2024, je suis devenu co-responsable du groupe local AVF79 (Deux-Sèvres).Dans cet épisode solo, je te partage :- Ce qu'est vraiment l'AVF et le rôle essentiel des groupes locaux- Mon chemin (pas du tout prévu !) vers ce rôle de co-responsable- Les actions qu'on a mises en place pour relancer la dynamique de notre groupe- Les coulisses de l'organisation locale et du bénévolat- Les activités qu'on a déjà réussi à organiser- Mon retour d'expérience authentique et sincère — avec les réussites et les défisTu vas plonger dans les coulisses du monde associatif et du bénévolat… et qui sait, peut-être que ça te donnera envie de t'engager à ton tour ?