Il y a eu le lycée, les vacances, les amis, l'ennui, la famille, les plats rituels, le quartier, l'appartement ou la maison, les cours de solfège et les entraînements de sport. Il y a eu les premières fois aussi. Les premiers baisers, les premières fêtes, les premières vraies brouilles, et aussi, les premières grandes épreuves. Est-ce ce mélange de banalité et d'exceptionnel qui a rendu nos adolescences si marquantes ? Comment nous sommes-nous construit.e.s autour de ce mélange d'expériences et d'émotions contradictoires ? Cette nostalgie, que nous éprouvons parfois, est-elle réellement honnête ? Un jeudi par mois, des adultes racontent des souvenirs de leurs 16 ans sur un thème sans cesse renouvelé. Â
Sylvia Hansel a 41 ans et dans cet épisode, elle nous parle de la musique qui a marqué son adolescence. Mon invitée ne s'en cache pas : l'adolescence n'a pas été une période facile. Entre déménagements, famille recomposée et moqueries, l'équilibre s'est parfois trouvé vacillant. Pourtant la musique a constitué un point d'appui déterminant. Sylvia aime le rock dès le collège, et elle partage cette passion avec sa meilleure amie. En grandissant, elle approfondit ses connaissances en lisant la presse musicale à fond, puis en apprenant à jouer de la guitare. Plus tard, elle devient musicienne (le rêve !), et écrivaine (la classe !). Son roman Cannonball est d'ailleurs étroitement lié à l'adolescence et à la musique. Elle y parle des 50 chansons qui ont marqué sa vie lorsqu'elle était plus jeune. Un bijou ! Et si Sylvia rêve un peu moins qu'avant, elle n'en mène pas moins la vie qu'elle s'était souhaitée lorsqu'elle avait 16 ans ! Bonne écoute
Freddy a 46 ans, et dans cet épisode il nous parle du quartier de son adolescence. Dans cette deuxième partie, il est question de la fête de printemps de Bonneuil-sur-Marne, où Freddy habitait. Un souvenir marquant pour l'adolescent qu'il a été. Mon invité parle aussi, avec gravité, de la drogue qui circulait dans son quartier et qui a fait de nombreuses victimes parmi les jeunes qu'il côtoyait. Aujourd'hui adulte, Freddy souhaite contribuer à la vie de cette ville qui l'a vu grandir. Il parle donc de ses activités, et de son roman, Itinéraire bis, qu'il a écrit dans l'espoir de sensibiliser les jeunes aux dangers de la délinquance. C'est enfin sur une note de funk que nous terminons l'épisode ! Bonne écoute
Freddy a 46 ans, et dans cet épisode il nous parle du quartier de son adolescence. Dans cette première partie, on plante le décor de la cité Flemming, à Bonneuil-sur-Marne. C'est là, dans ses grands ensembles de région parisienne, que Freddy a tous ses souvenirs. Il raconte donc la géographie des lieux, de l'aire de jeu à la MJC en passant par les quartiers avoisinants qu'il sillonnait en scooter avec ses copains quand il était ado ! Il est aussi question de Paris où mon invité aimait se rendre quand il avait du temps libre. Freddy évoque aussi les relations avec les autres, et notamment avec les "grands" qui l'entouraient avec bienveillance. Bonne écoute !
Macha a 40 ans, et dans cet épisode elle ouvre sa mémoire pour nous parler de sa crise d'adolescence. Cette deuxième partie est d'abord consacrée à son rapport aux adultes qui, à ses yeux, ont rarement constitué des modèles. Elle nous explique d'ailleurs qu'en dépit des années, elle continue de se sentir "comme une ado". Mais si les crises, les questionnements, et les émotions fortes la poursuivent, ce n'est pas un hasard. C'est parce qu'à l'instar de celle qu'elle était à 16 ans, Macha ne craint pas d'expérimenter ! Aujourd'hui mère, elle s'intéresse de près aux questions de parentalité, et s'attache à accompagner son fils au mieux pour qu'il se sente épaulé, quoi qu'il arrive. Si vous n'avez pas écouté la première partie, rendez-vous dans l'épisode précédent ! Bonne écoute
Macha a 40 ans et dans cet épisode, elle ouvre sa mémoire pour nous parler de sa crise d'adolescence. Dans cette première partie, elle évoque d'abord l'ennui du 15e arrondissement de Paris, où elle a grandi entre ses deux parents : Paris, c'est beau, mais de cet appartement et de ce quartier, elle a furieusement envie de "se barrer". C'est le lycée, et elle entre alors de plain-pied dans l'adolescence. Heureusement, ses ami.e.s, si important.e.s à ses yeux, sont là pour l'aider à s'évader et pour apprendre à transgresser : théâtre, fêtes et cigarettes, c'est alors d'une première forme de liberté, cachée des parents, que Macha s'éprend. Car on sent bien que pour elle, la crise d'adolescence c'est avant tout cela : une expérience première de la liberté. Bonne écoute
Fanny a 29 ans, et dans cet épisode, elle nous parle de ses souvenirs d'adolescence liés au théâtre d'improvisation. Elle évoque d'abord Casablanca, ville côtière du Maroc qui l'a vue grandir, avant de nous expliquer comment elle a commencé le théâtre, un peu par hasard, au lycée. Tout en revenant sur certains des grands principes de l'improvisation, elle parle des rôles, souvent fantasques, qu'elle a créés et joués. Au théâtre, et au sein de la troupe, Fanny a aussi appris le collectif : avec enthousiasme, elle raconte le regard des autres, et le jeu bâti à plusieurs voix. Aujourd'hui journaliste, elle revient enfin sur la manière dont le théâtre et l'improvisation l'aident dans son travail, au quotidien. Car oui, oui, la vie est un théâtre… Bonne écoute
Guillaume a 27 ans et il grandi dans une famille traditionnellement catholique. Pour autant, s'il est croyant aujourd'hui, ce n'est pas en raison d'une injonction de son milieu d'origine. En effet, Guillaume a le sentiment de vivre sa religion de manière personnelle et authentique. Dans cet épisode, il nous raconte les Noëls de son adolescence : les préparatifs, la messe, les cadeaux, et puis ce père Noël qui a enchanté sa petite enfance. Guillaume nous parle aussi, bien sûr, de sa foi, et de la manière dont celle-ci est née. Véritable pilier dans sa vie, elle s'est révélée importante dans la période parfois troublée qu'est l'adolescence. Bonne écoute
Yoko, 28 ans, a grandi à Angers et dans cet épisode, elle nous parle de ses amours d'adolescence. Jeune fille plutôt confiante et entourée, elle vit ses premières histoires autour de 14 ans. Au lycée, Yoko tombe amoureuse plusieurs fois ; elle se qualifie d'ailleurs volontiers de "cœur d'artichaut". Toutefois, cette nature généreuse ne l'empêche pas d'être parfois blessée ou de blesser à son tour, comme elle nous le raconte au cours de l'épisode. Accompagnée, comme beaucoup, par "le doc" de Fun Radio, c'est par les ondes qu'elle découvre d'abord la sexualité. Les livres constituent aussi une ressource importante dans la construction d'une relation saine à elle-même et aux autres. Des discussions entre copines aux relations avec les parents, Yoko nous dresse le tableau joyeux et flou de ses amours passés. -------------------------------- Instagram : nosadolescences_podcast Contact : nosadolescences@gmail.com ---------------------------------- Citations musicales : Four Play Clarinet, Lean on cover (Major Lazer ; écrit par Karen Ørsted, Thomas Pentz, William Griachine, Philip Meckseper & Martin Bresso, 2015, Mad Decent) LEJ, Summer 2015, 2015, Mercury Records Aya Nakamura, Djadja, Aya Nakamura, Le Side, 2018, Rec. 118 Jingle Fun Radio, « De l'amour, du sexe et du fun », 2020
Rachida, 44 ans, a grandi en région parisienne, et dans cet épisode, elle nous parle des lectures de son adolescence. Passionnée dès son plus jeune âge par les histoires, elle dévore, au fil des ans, les grands romans de la littérature, de Flaubert à Victor Hugo, en passant par Shakespeare et Kennedy Toole. Ce retour dans les livres qui ont marqué ses 16 ans est aussi l'occasion pour mon invitée d'évoquer sa famille, le bibliobus, qu'elle fréquentait assidument, et la manière dont elle s'est construite autour des romans et des personnages qu'elle aimait. Dans cet épisode, Rachida nous parle enfin de ses projets d'écriture, liés au sentiment de honte sociale dont elle a été marquée, en tant qu'enfant d'une famille marocaine venue s'installer en France au début des années 80. Bonne écoute
Thomas a grandi en Ardèche. Quand il était ado, c'est là, chez lui, qu'il a passé une partie de ses étés. Mais avec ses parents, puis avec ses copains du rugby, c'est dans le sud qu'il partait généralement en vacances. Dans cet épisode, il nous raconte donc ses souvenirs : les odeurs, les soirées, et le sentiment de grande liberté auquel il a goûté à cette époque-là. Entre mémoire sensorielle et réflexions sur l'adolescence, 30 minutes de soleil à savourer sous le ciel capricieux d'automne. Bonne écoute
Depuis que j'ai commencé ce projet de podcast, on m'a souvent demandé d'où venait cette idée de parler d'adolescence, et je dois dire qu'il ne m'a pas été facile de répondre à cette question. J'ai donc décidé de commencer par là : par une tentative d'éclaircissement de mes propres interrogations. Dans ce premier épisode, je vous parle donc du regard que je porte sur la vie, sur l'adolescence, et sur mes propres souvenirs : mes trajets en bus, mes premières manifs, mes matchs de hand, et mes rêves d'amoureuse… Certains disent que c'était mieux "avant"… Mais comme je veux encore croire encore au "maintenant", je tente ici de retrouver la recette du regard émerveillé sur le monde qui était le mien lorsque j'avais 16 ans. Bonne écoute
Découvrez la bande annonce de Nos adolescences, le podcast qui invite les adultes à se replonger dans leurs souvenirs d'ado ! Ensemble, remémorerons-nous nos 16 ans, et tentons de comprendre ce qu'il nous en reste dans le cœur et dans la tête. Rendez-vous le 16 septembre pour le premier épisode !