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« L'exceptionnalité humaine est une dangereuse illusion ». C'est ce que déclare le grand anthropologue français Philippe Descola. Ses recherches sont aujourd'hui une source d'inspiration importante pour celles et ceux qui font de l'urgence climatique et écologique une véritable priorité. Descola démontre dans ses travaux que le mot « nature » est une invention humaine relativement récente et locale. Selon lui, la séparation entre « nature » et « culture » abîme la Terre et ses habitants humains et non humains. Philippe Descola nous invite à repenser nos liens et nos relations avec l'ensemble du vivant. Il estime aussi que les sciences sociales ont pour mission de se tourner vers le futur. Alors, que nous indique-t-il pour cette année 2025 naissante ? Philippe Descola est notre invité, cette semaine. Un Cahier de L'Herne dirigé par Grégory Delaplace et Salvatore D'Onofrio lui est consacré. Dans son billet « A quoi tu penses ? », la philosophe et écrivaine Camille Moreau se penche sur le sort des Afghanes alors que les talibans interdisent les fenêtres dans les pièces occupées par des femmes. Enfin, dans « En toutes lettres ! », l'historien et écrivain Gil Bartholeyns écrit à l'anthropologue Nicolas Nova, mort à l'âge de 47 ans, après un malaise lors d'un trek. La playlist de Philippe Descola : - Pérotin le Grand – Beata Viscera - Ana Firmino - Chico Malandro - Les Gnossiennes d'Erik Satie Les choix culturels : - Philippe Descola : le roman d'Olga Tokarczuk, « Les Livres de Jacob » aux éditions Noir sur Blanc - Camille Moreau : le livre de Claire Dutrait, « Vivre en arsenic » chez Actes Sud - Gil Bartholeyns : le livre de Nicolas Nova, « Persistance du merveilleux » au Première Parallèle - Pascal Claude : « 12 », le dernier album de Ryūichi Sakamoto Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Cette semaine, La Grande Librairie vous fait découvrir certains des plus beaux livres de la rentrée d'hiver avec : Vanessa Springora, Lola Lafon, Sabri Louatah, Constantin Alexandrakis, Clothilde Salelles, Riss & Richard Malka.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 04 janvier 2025.
Si vous aimez mon univers, sachez que je propose des réflexions personnelles sur les sujets abordés ici (à savoir l'amour, la nourriture, la sexualité…) dans une newsletter qui s'intitule La vie gourmande.Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Le sel de la vie » de Françoise Héritier, qui est paru en 2012 chez Odile Jacob.Françoise Héritier est une anthropologue, ethnologue et militante féministe française qui est née en 1933 à Veauche et morte en 2017 à Paris.Elle s'est démarquée en mettant le corps humain au cœur de sa discipline, afin d'éclairer, notamment, la domination masculine. Elle a écrit plusieurs livres sur le sujet et plus généralement les différences des sexes.Le sel de la vie n'est pas un écrit anthropologique mais bien un exquis petit ouvrage né d'une lettre que Françoise Héritier a adressée à un ami. Voulant lui montrer qu'il escamotait chaque jour ce qui fait le sel de la vie à s'épuisant physiquement et moralement dans son travail, elle a commencé à énumérer pêle-mêle des sensations, des perceptions, des émotions, des petits plaisirs, des grandes joies, des profondes désillusions parfois et même des peines, qui sont les jalons goûteux de notre vie et qui la rendent tellement plus riche et plus intéressante que ce que l'on croit.Cette réponse est devenue un petit livre qui a connu un immense succès. Son propos, c'est qu'il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d'exister, au-delà des occupations, au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements politiques et de tous ordres.L'invitation de Françoise Héritier est la suivante : « Il nous faut tout faire pour conserver au fil de l'existence cette faculté créatrice de sens : voir, écouter, observer, entendre, toucher, caresser, sentir, humer, goûter, avoir du « goût » pour tout, pour les autres, pour la vie. »Elle écrit encore cette phrase sublime : « "Je" n'est pas seulement celui qui pense et qui fait, mais celui qui ressent et éprouve selon les lois d'une énergie souterraine sans cesse renouvelée ».
Ecoutez Les livres ont la parole avec Laurent Marsick du 28 décembre 2024.
Chaque samedi dans CLAP !, Laurie Cholewa revient sur l'actualité du Septième art, en compagnie d'invités.
À quelques jours de Noël, Laurent Marsick vous présente des idées cadeaux de lecture qui feront mouche à tous les coups...
Répétez après moi : "Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux". Maintenant répétez cette phrase chaque matin et peut-être que vous irez vraiment mieux. C'est en tout cas ce que pensent les adeptes de la méthode Coué, inventée par Emile Coué, dont Etienne Kern a fait le personnage principal de son roman.
Un édito aiguisé chaque matin à 7h10. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 07 décembre 2024.
Où l'on parle de snobisme, mais aussi de Matthieu Chédid.
durée : 00:04:17 - La main verte - par : Alain Baraton - Alain Baraton nous donne des conseils cadeaux pour les livres de nature et jardinage à offrir pour les fêtes.
durée : 00:04:34 - La main verte - par : Alain Baraton - Alain Baraton nous donne des conseils cadeaux pour les livres de nature et jardinage à offrir pour les fêtes.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 30 novembre 2024.
1 jeune sur 4 ne lit jamais dans le cadre de ses loisirs !Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:16 - Être et savoir - par : Louise Tourret - Véritable enjeu éducatif et culturel, la démocratisation de la lecture est un vrai défi à l'heure où le temps consacré aux écrans est dix fois supérieur à celui passé dans les livres. Pourtant, de nouvelles pistes existent pour inciter à lire. État des lieux. - réalisation : Peire Legras - invités : Sylvie Vassallo Directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse; Régine Hatchondo Présidente du Centre National du Livre; Laetitia Veniat Editrice, maître de conférence associée en littérature de jeunesse (Le Mans Université)
En juillet dernier, en réaction à la menace d'une prise de pouvoir par le RN, de nombreuses organisations ont annoncé le début d'une campagne intitulée Désarmer l'empire Bolloré. Il s'agissait de trouver des leviers contre la fascisation en cours qui ne se limitent pas à l'isoloir. C'est dans ce contexte que plus de 80 libraires indépendants viennent de signer une tribune la semaine dernière : « Ne laissons pas Bolloré et ses idées prendre le pouvoir sur nos librairies ! ». Il s'agit pour eux de ne pas se rendre complices du « combat civilisationnel » mené par le magnat en faisant disparaître, autant que faire se peut, les livres du groupe Hachette de leurs étales.Outre la prise de position politique que représente cette tribune, elle a aussi le mérite d'ouvrir des questions et des contradictions particulièrement épineuses pour les libraires, signataires ou non. Dans un secteur aussi concentré où cinq gros groupes détiennent l'immense majorité des titres publiés ainsi que toute la logistique de production et de mise en circulation qui va avec, est-ce si facile de tenir une promesse de « boycott » sans se tirer soi-même une balle dans l'étale ? Si Bolloré concentre toutes les attentions de par son empire tentaculaire mis au service de l'extrême droite et de la fascisation des esprits, n'oublie-t-on pas un peu vite les dégâts que produisent aussi ses concurrents ? Et que faire de ces livres (et éditeurs) chers, pris dans les griffes de cette industrie culturelle ? Parce qu'il n'existe aucune réponse simple à toutes ces questions, nous avons invité cinq libraires indépendants pour en discuter, Nicolas de Libertalia, Anaïs du Rideau Rouge, Natacha de L'Atelier, Alexis de Petite Egypte et Martin de Michèle Firk. . Certains ont signé la tribune, d'autres non, mais tous nous éclairent sur leurs techniques et stratégies pour résister et faire que le livre ne puisse être réduit à une simple marchandise.
Cette semaine, on fait un tour d'horizon des livres à ne pas manquer en littérature étrangère, à l'occasion de la remise du Booker Prize 2024, l'équivalent du Prix Goncourt en langue anglaise qui était remis cette semaine à Londres.
L'Association nationale des éditeurs de livres accueille positivement la proposition du gouvernement canadien d'exempter les livres de taxes, une excellente nouvelle à l'approche des fêtes. Entrevue avec Jean Paré, membre du conseil d'administration de l'ANEL. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Un roman merveilleux de douceur, court, délicat qui raconte les retrouvailles sur une île japonaise entre un père et sa fille. Elle l'attend un jour à la sortie de son usine, ça fait plus de 10 ans qu'ils ne se sont pas vus, elle est architecte, il est ouvrier.
L'auteur de bande dessinée et réalisateur franco-syrien Riad Sattouf est notre invité pour sa BD "Moi, Fadi, le frère volé Tome 1 (1986-1994)" (Les Livres du futur). Riad Sattouf revient avec une nouvelle série de bandes dessinées, qui replonge le lecteur dans l'univers de sa série à succès L'Arabe du futur. Ce nouveau projet repose sur les histoires que Riad Sattouf a recueillies en 2011 et 2012 auprès de son frère Fadi Sattouf. Dans ce récit, c'est Fadi le narrateur : il retrace son parcours incroyable, de son enfance heureuse en Bretagne auprès de sa mère adorée et de ses grands frères, Riad et Yahya, jusqu'à la Syrie de son père, rude et inconnue pour lui... Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 09 novembre 2024.
durée : 00:37:41 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Mathias Enard, écrivain goncourisé en 2015 pour "Boussole" fait paraître "Nord", une balade en automne à Berlin, le premier opus d'une cartographie personnelle en quatre volumes, "La Mélancolie des confins". En parallèle, Marie Sorbier nous rapporte les premiers échos du prix Goncourt 2024. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Mathias Énard Ecrivain et producteur de radio français
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 02 novembre 2024.
Au menu du débat livres. Par Geneviève Bridel et Ivan Garcia. Sandrine Collette, Madelaine avant lʹaube, éditions Lattès. Thomas Pfenninger, Avis de passage, éditions dʹEn Bas. Riad Sattouf, Moi Fadi enfant volé, éditions Les Livres du futur. Et les Coups de cœur : (Geneviève Bridel) Limberlost, de Robbie Arnott, éditions Gaia (2 octobre). (Ivan Garcia) Junil, de Joan-Lluís LLuís, Les Argonautes Éditeur (23 août).
En introduction de l'épisode, je mentionne l'ouverture d'un compte pro en ligne Propulse by CA, dont je suis particulièrement satisfaite. Voici le lien d'inscription à suivre si vous souhaitez vous y essayer et bénéficier d'un mois d'essai gratuit : https://bit.ly/RessentirxPropulseLe livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Une nuit particulière » de Grégoire Delacourt, qui est paruen 2023 chez Grasset.Grégoire Delacourt est né en 1960 à Valenciennes. Il a d'abord été publicitaire et a publié son premier roman à 50 ans. « L'Écrivain de la famille » et a été récompensé par 5 prix littéraires, dont le prix Marcel Pagnol. Les romans suivants ont confirmé l'engouement à la fois critique et de librairie autour de son écriture. « Une nuit particulière » est son onzième roman.« Une nuit particulière », c'est l'histoire de la rencontre d'Aurore et de Simeone un soir d'automne. Ils sont tous les deux au bord du précipice du désespoir et tous les deux capables de se jeter dans le vide par amour.Est-ce le hasard qui les réunit, y a-t-il vraiment un hasard dans la vie ? Toujours est-il que nous les suivons tout au long de la nuit qui les mènera au lendemain matin, un lendemain où tout sera différent pour chacun d'eux.Cette fameuse nuit particulière est tour à tour racontée du point de vue d'Aurore et de Simeone.J'ai toujours été fascinée par le récit qu'on fait de nos rencontres amoureuses et par la manière dont ce récit diffère de celui qu'en fait celui ou celle qu'on a rencontré.Quels sont les éléments que chacun identifie comme des points de basculement, qu'est-ce que je passe sous silence et que l'autre souligne, qu'est-ce que je modifie, consciemment ou non dans le déroulé des évènements ?Et qu'est-ce que tout cela dit de nos envies, de nos fragilités, de nos fantasmes respectifs ?
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 26 octobre 2024.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 19 octobre 2024.
Vincent Trémolet de Villers aborde les récentes attaques contre la France et ses valeurs, notamment la laïcité. Il evient sur les assassinats de Dominique Bernard et Samuel Paty, symboles d'une guerre contre l'esprit critique, la liberté de penser et l'enseignement de l'histoire de France.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 12 octobre 2024.
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 12 octobre 2024.
Trois questions à l'auteur d'un livre important, qui ne vous lâche pas, auquel on revient, qui laisse en vous les traces de son passage. Un très grand livre qui ne se donne pas facilement...
Un roman à la fois très dur et très délicat. L'histoire d'une femme que son fils de 15 ans appelle un soir, alors qu'il n'est pas rentré depuis 3 jours, pour lui demander de venir le chercher là, maintenant, tout de suite...
Un roman à la fois très dur et très délicat. L'histoire d'une femme que son fils de 15 ans appelle un soir, alors qu'il n'est pas rentré depuis 3 jours, pour lui demander de venir le chercher là, maintenant, tout de suite...
Grand Prix RTL-Lire il y a 10 ans pour « réparer les vivants », et en lice pour le prix Goncourt avec « Jour de ressac » aux éditions Verticales, Maylis de Kerangal raconte le Havre, son Havre.
Le Moyen-Âge est rempli de clichés. Côté nourriture, on est plusieurs à avoir l'image de Jacquouille la fripouille qui se goinfre de nourriture en mangeant par terre. ERRATUM: 9:07, cardamome et non cardamone;12:26, queux comme dans maître-queux; et 13:55, asseoir bien sûr, comme s'asseoir, merci aux fidèles abonnés qui scrutent tout! Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: @SorcierAmbulant Avec l'aide de @LesHistovores Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Histoire de l'alimentation, Paris, Fayard, 1996, ouvrage collectif codirigé avec Massimo Montanari. Alban Gautier, Alimentations médiévales. Ve – XVIe siècles, Paris, Ellipses Marketing, coll. « Le monde : une histoire », 2009 Jean Verdon, Boire au Moyen Âge, Perrin, coll. « Pour l'histoire », 2002. Odile Redon, Françoise Sabban et Silvano Serventi, La Gastronomie au Moyen Âge. 150 recettes de France et d'Italie, Stock, 333 p. Florent Quellier (dir.), Histoire de l'alimentation : de la Préhistoire à nos jours, Paris, Belin, 2021. Carole Lambert, Du manuscrit à la table. Essais sur la cuisine au Moyen Âge, Montréal/Paris, Presses de l'Université de Montréal/Champion, 1992 Bruno Laurioux, Les Livres de cuisine médiévaux, Turnhout, Belgique, 1997, 86 p. (ISBN 978-2503360775). Bruno Laurioux, Manger au Moyen Âge. Pratiques et discours alimentaires en Europe aux xive et xve siècles, Paris, Hachette, 2002 Bruno Laurioux, Une histoire culinaire du Moyen Âge, Paris, Honoré Champion, coll. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen ge à l'aube des Lumières », 2005. Que mangeait-on au Moyen Âge ? - Entretien avec Fabian Müllers, Nota Bonus, 4 avril 2023. https://youtu.be/oufXfQ0crNE?si=zo543bHA2_SY4NgM Fabian Müllers, Cuisine historique: le Moyen Âge, La Muse, 2018. C. M. Woolgar, Food in Medieval England : Diet and Nutrition, Oxford University Press, 2006. James Hancock, L'histoire ancienne du clou de girofle, de la noix de muscade et du macis, traduit par Babeth Étiève-Cartwright, publié le 13 octobre 2021, World history encyclopedia en français James Hancock, traduit en français par Babeth Étiève-Carwright, « Commerce mondial au 13e siècle », World history encyclopedia, 2022, Commerce Mondial au 13e Siècle - Encyclopédie de l'Histoire du Monde (worldhistory.org) Marin Wagda, « Les croisades comme facteur d'échanges gastronomiques en Europe », Hommes & Migrations, 1997, p. 160-163. Old Cook, La cuisine du Haut Moyen Age, Marie Josèphe Moncorgé https://www.oldcook.com/histoire-cuisine_haut_moyen_age Le vivandier de Taillevent, 1326-1395 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62367s# Le littré, « assiette », définition https://www.littre.org/definition/assiette Pourquoi, pendant des années, le Vatican a-t-il utilisé le mot "poissons" pour désigner castors et capybaras ? CHARLINE VERGNE , 20/02/2024 à 8h21 - Mis à jour le 20/02/2024 https://www.geo.fr/histoire/pourquoi-pendant-des-annees-le-vatican-a-t-il-utilise-le-mot-poissons-pour-designer-castors-et-capybaras-viande-careme-amerindiens-218897 Manger chrétien, BNF, exposition https://expositions.bnf.fr/gastro/arret_sur/chretien/texte.htm Pain du Moyen-Âge : tout savoir sur le pain médiéval, Anecdotes historiques https://anecdoteshistoriques.com/histoire-medievale/pain-moyen-age/ Des terres et cours impériales, Capitulaire de Charlemagne, Marie Josèphe Moncorgé https://www.oldcook.com/medieval-capitulaire_charlemagne Les épices au Moyen-Âge par Greg de Wal, 30 oct 2019 https://recettemedievale.fr/les-epices-au-moyen-age/ Que mangeait-on au temps des Seigneurs ? Le patrimoine oublié, association du vieux château de Noyers-sur-Serein, 1998-2024 https://lepatrimoineoublie.fr/que-mangeait-on-au-temps-des-seigneurs Wikipedia, la cuisine médiévale https://fr.wikipedia.org/wiki/Cuisine_m%C3%A9di%C3%A9vale Wikipedia, medieval cuisine https://en.wikipedia.org/wiki/Medieval_cuisine Éric Birlouez, Petite et grande histoire des légumes, Versailles, Quæ, coll. « Carnets de sciences », 2020. Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #cuisine #cuisinemedievale #moyenage #middleage
Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Mon Mari » de Maud Ventura, qui est paru en 2021 aux éditions de l'Iconoclaste.Le milieu de la littérature parle de ce livre comme d'un véritable phénomène et pour cause : il a été sélectionné par plus de 10 prix littéraires, a été finaliste du prix Médicis et lauréat du prix du Premier Roman. Il est aujourd'hui traduit dans une dizaine de pays.« Mon mari », c'est l'histoire d'une femme de 40 ans qui mène une vie en apparence parfaite, à tout le moins la vie dont elle rêvait. Elle est belle, vit dans une belle maison, a deux beaux enfants, fruit d'un bel amour qui dure depuis 15 ans avec son mari… Plus qu'un bel amour, c'est d'un amour fou dont il s'agit. Elle est littéralement folle amoureuse de son mari. Et on la suit pendant une semaine dans les méandres de son dévouement total, dans les travers obscurs de son obsession.C'est un livre sur la dépendance, la folie amoureuse, la jalousie et que l'on se reconnaisse dans le personnage principal ou qu'on le lise avec curiosité, « Mon mari » est une superbe occasion de s'interroger sur les insécurités, les peurs, les blessures que l'on infuse dans nos couples, jusqu'à commettre, parfois, l'irréparable.
Un roman magnifique, sur plus de 100 ans. Depuis le jour de la naissance d'Antonio, abandonné sur les marches de l'Eglise de Maracahibo, un village pauvre du Vénézuela, jusqu'à sa mort quelques temps après l'inauguration d'une rue à son nom...
« Le Rwanda est arrivé dans ma vie par la télévision, que nous regardions religieusement à l'heure du dîner. Chez nous, la sensibilité du spectateur était avalée comme une bouchée de silence. Ce qui finissait par m'infliger de terribles maux de ventre. »
durée : 00:03:42 - Philosophie - par : Thibaut de Saint-Maurice - Coup de projecteur sur ces millions de manuels scolaires qui ont été distribués aux élèves en cette semaine de rentrée…
Ecoutez Les livres ont la parole avec Antoine Leiris du 31 août 2024.
Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « La Rencontre » de Charles Pépin, qui est paru en 2021 chez Allary Editions. Charles Pépin est né en 1973 à Saint-Cloud. Il est philosophe et romancier. Il est notamment l'auteur, outre du livre qui nous occupe aujourd'hui, de « La joie », « Les Vertus de l'échec », « La Confiance en soi » ou encore « Vivre avec son passé, une philosophie pour aller de l'avant », tous publiés chez Allary Editions, mais il est aussi l'auteur, avec l'illustrateur Jul, des bandes dessinées « La Planète des sages » et « 50 nuances de Grecs », parus chez Dargaud. Charles Pépin partage une philosophie pratique, qui soutient le quotidien, invite à le vivre plus intensément, plus intelligemment sans doute aussi. Sa philosophie pratique, on peut y accéder grâce à ses livres, mais aussi grâce aux émissions qu'il anime sur France Inter – à savoir, « La question philo » tous les samedis à 8h50 et « Sous le soleil de Platon » tous les matins pendant les vacances scolaires – dans son podcast diffusé sur Spotify ou encore à l'occasion de ses conférences au Mk2 Odéon qui s'intitulent les « lundis philos » et qu'il dispense depuis 10 ans au crépuscule de chaque premier jour de la semaine. Je suis ce qu'on appelle une fan, j'écoute ses podcasts, je vais à ses conférences, je lis ses livres et pour en revenir à « La Rencontre », je l'ai lu pour la première fois alors que je venais de rencontrer un homme dont j'étais follement amoureuse. Et s'il n'est pas question que de la rencontre amoureuse dans ce livre, mais aussi de la rencontre amicale ou professionnelle, le processus d'identification avait fonctionné à plein régime, et je me revois allongée sur la plage, un surligneur dans ma main gauche et l'objet de ma passion sur ma droite, exaltée de retrouver en moi, en lui, en notre relation, tout ce que Charles Pépin décrit dans ce livre comme étant les signes d'une vraie rencontre. Et si la vraie rencontre est si importante, c'est qu'elle modèle notre personnalité. Il écrit ainsi : « Elle n'a pas simplement le pouvoir de nous faire découvrir l'amour, l'amitié ou de nous conduire au succès, elle nous révèle à nous-mêmes et nous ouvre au monde. C'est là sa force et son mystère : j'ai besoin de l'autre, de rencontrer l'autre pour me rencontrer. Il me fait rencontrer ce qui n'est pas moi pour devenir moi. » Et parmi les signes de la rencontre qui sont détaillés dans ce livre, il y a l'impression de reconnaitre l'autre plutôt que de le rencontrer, l'envie de découvrir tout de lui et de son monde, le fait d'être habité d'une énergie inédite nous permettant, par exemple, de de nouveaux projets ou encore l'insufflation d'une volonté et d'une force pour affronter nos démons et changer. L'extrait que j'ai choisi de vous lire est issu de la première partie du livre relative aux signes de la rencontre. Il s'agit en particulier des premières pages de la première sous-partie qui s'intitule « Je suis troublé - Je suis troublé Quand se fissure ma carapace »
Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Nagori » de Ryoko Sekiguchi, qui est paru en 2018 aux Éditions P.O.L. Ryoko est née à Tokyo en 1970 et elle vit à Paris. Elle est écrivaine, traductrice, journaliste, poétesse… Elle est l'autrice de nombreux ouvrages, dont, pour ne citer qu'eux (parce que je les ai particulièrement adorés) « La Terre est une marmite » chez Bayard, « Sentir » chez Jean Boîte, ou encore « 961 heures à Beyrouth » et « L'appel des odeurs » chez P.O.L. Ryoko écrit beaucoup sur les cinq sens, les cultures culinaires et tout ce qui nous nourrit, de sorte qu'elle se qualifie parfois comme étant « traiteur littéraire ». Elle possède l'une des plumes les plus fines et les plus poétiques sur ces sujets et ce livre, Nagori, en est une démonstration éclatante. Ce que le terme Nagori désigne, c'est la nostalgie de la saison qui vient de nous quitter. Tout au long du livre, Ryoko évoque la cuisine et cette évocation permet de ressentir pleinement le goût, puis l'arrière-goût des saisons que l'on traverse et qui nous quittent, ainsi que les textures et les émotions dont elles nous imprègnent. C'est une dialectique de l'attachement et de la séparation qui se dessine en filigrane ainsi qu'une réflexion particulièrement intéressante sur la notion de saison ou encore sur ce que c'est, au juste, qu'un produit de saison… J'ai choisi de vous en lire le 4ème chapitre, qui s'intitule « Saisons qui se répètent, saisons qui ne peuvent plus revenir ». *** Pour terminer sur une note musicale, je vous propose d'écouter « One Summer Day » de Joe Hisaishi.
Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « L'île des gauchers » d'Alexandre Jardin, qui est paru en 1995 chez Gallimard. Alexandre Jardin est né en 1965 à Neuilly-sur-Seine. Il est l'un des auteurs de langue française les plus lus. Il a publié une vingtaine de romans et une vingtaine d'albums jeunesse. L'histoire de « L'île des gauchers » débute en Angleterre, où un homme, Lord Jeremy Cigogne, tombe éperdument amoureux d'une femme, Emily Pendleton, qui n'éprouve quant à elle rien de tel, face à la physionomie ingrate et l'intériorité proche du néant de Cigogne. Déterminé à conquérir le cœur d'Emily, Cigogne entreprend de se façonner, de se remanier, de s'instruire, et ce, pendant 14 ans. 14 ans plus tard, il retrouve Emily, parvient à ses fins et ils se marient. On les retrouve ensuite 7 ans après leur mariage avec un constat navrant : ils n'ont pas su métamorphoser leur passion en un amour véritable. Et c'est bien de l'amour conjugal dont il est question dans ce livre avec cette question posée d'emblée : « Chacun sait à peu près comment faire l'amant ; les romans sont riches de bons exemples. Mais comment pratique-t-on l'art d'être un mari ? » C'est alors que Cigogne découvre l'existence d'un archipel du Pacifique Sud éclipsé de la carte du monde, sur lequel un petit peuple de gauchers a choisi d'organiser son existence de manière à répondre à une unique - et colossale - question : comment fait-on pour aimer ? Comment fait-on pour bien aimer ? Jeremy, Emily, leurs enfants et leur majordome décident de s'installer sur cette île et on découvre au fil du roman un calendrier, des rites et des libertés imaginées comme autant d'expérimentations pour se libérer de la spirale d'incompréhensions réciproques et de manœuvres de l'inconscient qui abîment l'amour… Et pour permettre, enfin, la vraie rencontre de l'autre, tel qu'il est et non tel que l'on aurait voulu qu'il soit, dans, je cite, « ses aspirations obscures, ses ressentiments inavouables, toutes ces palpitations intimes qui forment la vérité d'un être ». Que l'on adhère ou non au mode de vie et aux fantaisies de cette civilisation (que je vous laisse découvrir en lisant ce roman), il y a quelque chose d'exaltant dans cette approche de l'amour comme d'un laboratoire d'expérimentations continues. La promesse n'est pas celle de sentiments clairs et d'un horizon dégagé mais d'années d'improvisations amoureuses et d'invention d'une grammaire sentimentale bien à soi. J'ai choisi de vous en lire deux extraits, le premier débutant avec les premières lignes du roman et le second, une vingtaine de pages plus loin.
Le livre que je vous propose de Ressentir aujourd'hui est « Liv Maria » de Julia Kerninon, qui est paru en 2020 aux éditions de l'Iconoclaste. Julia Kerninon est née en 1987 à Nantes. Liv Maria est son 5ème roman. Avant cela, elle a publié « Buvard », « Le dernier amour d'Attila Kiss », « Une activité respectable » et « Ma dévotion ». Après Liv Maria, elle a publié « Toucher la terre ferme » en 2022 et « Sauvage » en 2023, et j'aurais pu faire un épisode de cette série sur chacun de ces livres. Mais j'ai choisi « Liv Maria » parce qu'il a été ma porte d'entrée vers Julia Kerninon et qu'il me suit intimement depuis sa première lecture, il y a 4 ans. Liv Maria, c'est le nom de l'héroïne libre, passionnée, courageuse dont ce livre raconte l'histoire, en débutant par sa conception sur une petite île au large de la Bretagne, par une mère tenancière du café sur l'île et un père marin norvégien, et en poursuivant avec son enfance insulaire, l'évènement qui va pousser sa mère à l'envoyer à Berlin à 17 ans, sa découverte de l'amour et de la langue sur place, puis un voyage et une nouvelle vie en Amérique du Sud, jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'un homme qui la fera rentrer dans les rangs, déménager en Irlande et avoir deux enfants. A ce moment-là, quelque chose que Liv Maria a fait dans sa jeunesse va devenir un immense caillou dans sa chaussure et se pose la question du secret, de la temporalité pour le révéler ou non, ainsi que de ce qu'il peut y avoir de dévorant mais aussi de réconfortant à en posséder un. Ce qui est éblouissant dans ce livre, c'est de voir à quel point une femme dont la vie peut paraitre ordinaire vu de l'extérieur possède en réalité une vie intérieure extraordinaire, et puis de réaliser à quel point nous sommes chacune, chacun, une multitude d'identités, une multitude de visages qui, loin de s'effacer au fil de notre vie au profit des suivants, s'accumulent en nous. Nous sommes cette multitude de personnes et nous ne se débarrassons d'aucune d'elles. Se pose alors cette question, sublime : « Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes ses vies contradictoires ? » L'extrait que j'ai choisi de vous lire se situe à la fin du premier quart du livre, peu après que Liv Maria est arrivée à Berlin.
Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « L'art de nourrir » de Bruno Verjus, qui est paru en 2021 chez Flammarion. Bruno Verjus est né en 1959 à Roanne. Il a suivi des études de médecine à Lyon, puis a eu une première vie d'entrepreneur et s'est établi pendant près de 20 ans en Chine, avant d'entamer une autre vie, celle de bloggeur – l'un des tous premiers – et de journaliste culinaire, animant l'excellente émission de radio intitulée « Ne parlez pas la bouche pleine » sur France Culture pendant 9 ans. En 2013, il a 54 ans et décide d'ouvrir son propre restaurant nommé Table, en parfait autodidacte. Table, qui est situé rue de Prague dans le 12ème arrondissement de Paris, s'est vu décerner deux étoiles par le Guide Michelin en 2022 et s'est hissé à la 3ème place de la liste des 50 meilleurs restaurants au monde en 2024 établie par le classement 50 Best. Je n'ai pas encore eu la chance de m'y attabler mais il me semble que ce livre – « L'art de nourrir » – est une très belle manière de goûter à la poésie culinaire de Bruno Verjus, à sa cuisine du vivant et des émotions. Sa Table comme son livre prennent leur source dans un aphorisme, dont il dit qu'il lui est venu spontanément, un an avant l'ouverture de son restaurant et qui est : « La façon dont on se nourrit décide du monde dans lequel on vit ». Dans ce livre, Bruno Verjus partage les onze facettes qui constituent selon lui l'esprit de cuisine, parmi lesquelles figurent la générosité, l'émerveillement, les couleurs, le geste ou encore l'humilité, et puis il livre également des recettes de mousselines, tempura et autres crèmes glacées à exécuter avec le cœur comme boussole. Chez Verjus, l'expérience se partage comme du pain, les recettes se racontent comme des histoires rocambolesques, les modes de cuisson prennent la musicalité de symphonies, le repas lie comme un trait d'union. Tout cela met immensément en gourmandise et pour vous en donner un aperçu, je vais vous en lire le début de la première partie intitulée « L'esprit de cuisine ».
Je suis Jessica Troisfontaine et vous écoutez le podcast Ressentir. Cet épisode fait partie d'une série qui s'intitule "Ressentir les livres", à travers laquelle je vous propose de découvrir ou de redécouvrir des livres dont les mots, le style et le propos ont fleuri dans mon cœur avec le plus d'émotions à travers une lecture à voix haute d'un extrait particulièrement coloré. Le livre que je vous propose de ressentir aujourd'hui est « Rendez-vous à la Porte Dorée » d'Agathe Ruga, qui est paru en 2024 chez Flammarion. Agathe Ruga est née à Nancy en mai 1986 et elle vit en Bourgogne. Elle est autrice et dentiste. Je l'ai reçue à ce micro pour lui poser des questions sur son parcours, sur son processus d'écriture et plus généralement sur sa manière d'habiter le monde. Je ne saurais suffisamment vous recommander d'écouter son interview, que vous retrouverez un peu plus bas sur le chaîne de ce podcast, pour découvrir la femme formidable derrière la plume passionnée. Agathe a publié trois romans, qui relèvent tous de l'auto-fiction : « Sous le soleil de tes cheveux blonds » d'abord, publié chez Stock et en poche ; Puis « L'homme que je ne devais pas aimer », publié chez Flammarion et en poche ; Et enfin « Rendez-vous à la Porte Dorée », dont il s'agit aujourd'hui. « Rendez-vous à la Porte Dorée », c'est l'histoire de la désillusion d'une épouse, d'une mère, après sa fuite du foyer familial. C'est l'histoire d'Anne, qui a quitté son mari Joachim et une vie qui avait l'air parfaite mais dans laquelle elle étouffait intensément. C'était 3 ans auparavant et aujourd'hui, la liberté tant promise (celle d'écrire, celle de vivre) n'advient pas, et elle regrette sa fuite. Anne a oublié pourquoi elle a quitté son mari mais elle se rappelle pourquoi elle l'a tant aimé et décide d'entreprendre sa reconquête en partant sur les traces de leur amour. J'aime la manière très personnelle que possède Agathe Ruga de retourner le sentiment amoureux dans tous les sens au fil de ses romans, et d'en manipuler les blocs à la manière d'un Rubik's cube, donnant à voir des nouvelles associations de couleurs, d'émotions, de nouvelles définitions. J'ai choisi de vous lire l'introduction et les premières pages de la première partie, intitulée « La grande désillusion ».
durée : 00:03:18 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - L'édition de la première pièce de théâtre de Copi, inédite en français, est l'occasion d'une petite réflexion sur le succès renouvelé de cet auteur né en Argentine, exilé en France, figure du Paris homosexuel dans les années soixante-dix.
durée : 00:19:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Photo-portrait - César", en 1995, trois avant sa disparition le sculpteur César se racontait. L'artiste marseillais avec humour se revendique autodidacte et rusé au micro de Gérard-Julien Salvy. - invités : César Sculpteur (1921-1998)