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Olivier Assayas évoque son amitié avec Hou Hsiao-hsien et sa passion pour l'œuvre du cinéaste taïwanais, à qui il a consacré en 1997 un portrait filmé : HHH, un portrait de Hou Hsiao-hsien. Rencontre animée par Bernard Benoliel.
À l'occasion de l'avant-première de son film The Assassin (Nie yin niang, 2014), Hou Hsiao-hsien dialogue avec Frédéric Bonnaud et Jean-François Rauger.
Rencontre avec János Kende et Marina Vlady à l'occasion de la rétrospective Miklós Jancsó à la Cinémathèque française.
Mathieu Amalric et Arnaud Desplechin dialoguent à la suite de la projection du film Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, 1994). Rencontre animée par Serge Toubiana.
Mathieu Amalric et Sophie Fillières dialoguent à la suite de la projection du film Arrête ou je continue (Sophie Fillières, 2013). Rencontre animée par Bernard Benoliel.
À la suite de la projection des films Le Stade de Wimbledon et Malus, dialogue avec Mathieu Amalric et l'actrice Jeanne Balibar, animé par Bernard Benoliel.
À la suite de la projection de son film Tournée (2009), Mathieu Amalric dialogue avec ses collaborateurs : Elsa Amiel (assistante réalisatrice), Christophe Beaucarne (directeur de la photographie), Florence Ben Sadoun (actrice), Philippe Di Folco (scénariste), Annette Dutertre (monteuse), Laetitia Gonzalez (productrice), Marcelo Novais Teles (scénariste), Christophe Offret (accessoiriste), Aurélia Petit (actrice), Laurent Roth (acteur) et Simon Roth (acteur). La discussion est animée par Bernard Benoliel.
Dans le cadre du Ciné-club Jean Douchet, Cédric Anger et Jean Douchet dialoguent à la suite de la projection d'Orange mécanique (Stanley Kubrick, 1971).
Dialogue avec Abel Ferrara à propos de son film Pasolini.
À l'occasion de l'avant-première des Ascensions de Werner Herzog (regroupant ses deux films La Soufrière et Gasherbrum), le 17 novembre 2014 à la Cinémathèque française, Werner Herzog s'entretient avec Serge Toubiana.
Truffaut-Gruault : cinq films en commun qui viennent tous de source écrites (romans, rapport, journal, nouvelles), nombre d'autre projets développés et non tournés, une écriture à quatre mains pendant plus de vingt ans. Jean Gruault témoigne d'un compagnonnage d'exception, en compagnie d'Arnaud Desplechin (La Vie des morts, Esther Kahn, Jimmy P.). Dialogue animé par Serge Toubiana.
François Porcile, conseiller musical de Truffaut pour quatre films, le compositeur Raymond Alessandrini et Stéphane Lerouge reviennent sur la relation d'exception entre Georges Delerue et le cinéaste (onze films partagés), l'étonnante « collaboration posthume » avec Maurice Jaubert (quatre films d'affilée) et les rendez-vous plus orageux avec Bernard Herrmann ou Antoine Duhamel. Où il sera question de la culture musicale de Truffaut, de ses goûts en équilibre entre music-hall et musique baroque, avec l'idée de répondre à une interrogation précise : quel statut attribue-t-il à la musique dans son écriture cinématographique ?
Truffaut, lecteur acharné dès l'enfance, a vécu avec une haute conception de la littérature. C'est pour cela qu'il s'est toujours refusé à adapter Proust ou Balzac ; pour cela encore qu'il s'est attaqué à une certaine tendance française de l'adaptation au cinéma ; pour cela enfin qu'il a toujours pris l'écriture romanesque à bras le corps, jusqu'au corps-à-corps. Il a célébré la littérature qu'il aimait en la saignant et pour en tirer une émotion vive.
Grande directrice de la photographie française, Caroline Champetier a été formée à l'IDHEC avant de devenir assistante de William Lubtschansky. Depuis le milieu des années 80, elle a signé l'image des films de nombreux cinéastes parmi lesquels Chantal Akerman, Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Philippe Garrel, Benoit Jacquot ou Xavier Beauvois. Dialogue animé par Bernard Benoliel et Céline Bozon (directrice de la photographie).
Dialogue avec Jean-François Rauger à la suite de la projection du film Some Call It Loving (Sleeping Beauty) (1972).
Dialogue animé par Serge Toubiana.
Dialogue entre Claude Lanzmann, Caroline Champetier et Serge Toubiana autour du film Shoah et de sa restauration.
Dialogue animé par Serge Toubiana.
Dialogue animé par Sylvain Bourmeau.
Dialogue animé par Alain Bergala.
Wed, 16 Oct 2013 00:00:00 +0000
À la suite de la projection du film Une étrange affaire le 7 septembre 2013 à la Cinémathèque française, dialogue avec Michel Piccoli animé par Serge Toubiana.
Cinéaste underground ayant marqué de nombreuses générations d'artistes et de cinéphiles, Kenneth Anger traverse l'histoire de la contre-culture de l'après Seconde Guerre mondiale. Il a à peine vingt ans lorsqu'il réalise, en 1947, son premier film, Fireworks. L'énergie poétique et la singularité visuelle de ce film évoquent Méliès, Cocteau, Genet et le cinéma mytho-poétique américain des années 1940. Il annonce les thèmes principaux de son œuvre : ambivalence du sexuel, représentation des marges de la société, caractère magique voire ésotérique de son cinéma (Anger admire Histoire de la magie d'Eliphas Levy et la philosophie occultiste d'Aleister Crowley).
À l'issue de la projection du film de Thierry Jousse Je suis un no man's land (2011), dans lequel Philippe Katerine interprète un chanteur, retour avec eux sur ce film et sur la question de la chanson au cinéma. Une rencontre organisée dans le cadre de la formation « Cinéma en chansons » pour les enseignants de l'académie de Créteil en avril 2013.
À la suite de la projection d'À nos amours, rencontre avec Yann Dedet et Jacques Loiseleux, animée par Serge Toubiana. Monteur, Yann Dedet a travaillé avec François Truffaut, Philippe Garrel ou Cédric Kahn. Pour Pialat, il a monté Loulou, À nos amours, Police, Sous le soleil de Satan et Van Gogh. Jacques Loiseleux est directeur de la photographie. Il a tourné avec Yves Boisset, Jean-Luc Godard, Tony Gatlif, et à cinq reprises avec Pialat (Loulou, À nos amours, Police, Sous le soleil de Satan, Van Gogh).
Présentation d'À nos amours par Sandrine Bonnaire en compagnie d'Elsa Charbit (Cinémathèque française) et en présence de Yann Dedet, monteur.
Dialogue animé par Vincent Deville, dans le cadre d'une formation pour des enseignants. Le monteur Yann Dedet commente longuement son travail sur le film Van Gogh, à partir d'un document rare qu'il projette : les commentaires de Pialat à l'issue des projections de versions de travail du montage du film. Il élargit son propos à l'ensemble de sa collaboration avec le cinéaste.
Dialogue animé par Serge Toubiana. « Ce que j'ai le plus aimé au cinéma, c'est d'être l'incarnation d'un personnage différent de moi et réaliste. C'est pour cela que je suis devenu acteur. Je suis curieux des autres. Il n'y a pas de façon plus intime pour rentrer dans leur peau(...) En général, je trouve que les acteurs surjouent toujours un peu. On devrait être plus simples, mettre moins d'intentions. En avançant en âge, je m'efforce d'intérioriser mon jeu. Il faut ressentir les choses, et c'est l'œil de la caméra qui vient chercher les sentiments que l'on ressent. » (Jean-Louis Trintignant)
Patrice Rollet est membre du comité de rédaction de la revue Trafic depuis sa création, en 1991. Il mène l'édition la plus complète de l'œuvre de Serge Daney sous le titre La Maison cinéma et le monde, aux éditions P.O.L, dont le troisième volume est paru en juin 2012.
À l'occasion de sa venue à Paris, rencontre avec Ettore Scola pour évoquer ses débuts comme dessinateur satirique, son travail de scénariste (Le Fanfaron de Dino Risi, par exemple), ses films (Une journée particulière, Affreux, sales et méchants, Nous nous sommes tant aimés, Le Bal...) et son trajet dans le cinéma italien. Dialogue animé par Costa-Gavras, Serge Toubiana et Jean A. Gili.
Dialogue animé par Bernard Benoliel. « Mon parcours, ce n'est que cela : des rebondissements comme dans un feuilleton, des ricochets, des circulations intenses entre des images et des personnes (...). De toute façon, même pour les spectateurs, il ne faut pas se répéter. Deux fois le même regard, impossible. Il faut avoir envie de donner autre chose. Sinon ce n'est pas honnête, d'autant que je sais très bien resservir la même chose. Vous ne faites pas toujours un film pour alimenter une industrie. » (Bulle Ogier)
Jean-Pierre Beauviala est ingénieur, architecte, électronicien et inventeur. Après un passage chez Éclair, il crée et dirige la société Aaton, à Grenoble. Il est actuellement le seul fabricant français de caméras professionnelles. Il est l'auteur de caméras révolutionnaires, portables, silencieuses, miniatures, équipées du fameux time-code, et est aussi le concepteur d'un enregistreur de son numérique. Il a travaillé étroitement avec Jean-Luc Godard, Jean Rouch, Raymond Depardon.
"Nous sommes à la fin de l'été 1972, je sors du lycée et je dois décider de ce que je vais faire dans la vie. Je me souviens d'une conversation avec un ami qui me demande ce que je veux faire. En devenant tout rouge, je lui réponds : "Je voudrais faire du cinéma". Il insiste : "Mais quoi exactement, acteur ou réalisateur ?" Et moi, encore plus embarrassé : "Les deux"." (Nanni Moretti)
Dialogue avec Shirley MacLaine à l'occasion de la programmation hommage qui lui a été consacrée à la Cinémathèque française du 29 août au 5 septembre 2011.
Dialogue animé par Michel Ciment, Costa-Gavras et Serge Toubiana. "Je respecte le scénario mais j'invente dès que c'est possible et j'ajoute l'épaisseur que la scène filmée doit avoir par rapport à la scène écrite. C'est, je crois, un peu une caractéristique des réalisateurs italiens. Nous laissons une marge pour le travail sur le plateau. Si je décrivais tout dans mon script, si tout était prévu, peut-être qu'ensuite je n'aurais plus envie de le tourner. Il faut laisser une ouverture pour l'imagination ou la situation du moment." - Francesco Rosi, 1986
À la suite de la projection du film Les Sabots en or pour l'ouverture de la rétrospective qui lui est consacrée, dialogue avec Nouri Bouzid animé par Serge Toubiana.