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Pierre Haski, journaliste, chroniqueur à France Inter et surtout ancien président de Reporters Sans Frontières.Je ne vais pas y aller par 4 chemins, j'adore écouter Pierre sur France Inter, je le trouve didactique, clair et surtout il garde son courage.L'épisode a été enregistré à la toute fin décembre 2024 afin de vous donner le contexte de notre conversation.Si vous suivez l'actualité avec un soupçon de perplexité, vous le connaissez sans doute pour sa capacité à rendre la géopolitique intelligible dans un monde toujours plus complexe. Pierre est aussi l'auteur d'un ouvrage sur la Palestine, sujet brûlant s'il en est, qu'il aborde avec la profondeur d'un expert mais aussi l'humilité de l'homme de terrain.Dans cet épisode, j'ai voulu aller plus loin que les simples flashs d'info ou les réactions épidermiques. J'ai questionné Pierre sur ce qu'il appelle “la marge du monde” – ces zones que l'on regarde peu, mais où se jouent les équilibres de demain. Nous avons évoqué la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la position ambigüe de la France, l'émergence du Sud global, le rôle grandissant de la Chine… et surtout les fractures qui nous empêchent souvent de comprendre ce que vivent “les autres”.Ce qui m'a profondément marqué dans cet échange, c'est cette manière qu'a Pierre de relier ses expériences personnelles – à Zanzibar, à Jérusalem, en Afrique du Sud – à la grande Histoire. Il ne prétend pas avoir toutes les réponses, mais il sait poser les bonnes questions et nous invite à décentrer notre regard.Dans cet épisode, nous parlons aussi de l'aveuglement occidental, de la montée des nationalismes, des tensions internes à l'Europe, de la puissance des narratifs et des dangers d'un monde où plus personne ne croit en rien. Passionnant, percutant, nécessaire.5 citations marquantes“Il y a le réel, et il y a des réalités – chacun a la sienne.”“Les témoignages contradictoires, c'est là où commence le travail du journaliste.”“Le monde n'est plus unipolaire, il devient confus et conflictuel.”“Si on ne comprend pas comment pensent les autres, on ne résoudra aucune crise.”“Quand un peuple ne croit plus en rien, on peut lui faire faire n'importe quoi.” – citation d'Hannah Arendt citée par Pierre10 questions structurées posées dans l'interviewComment passe-t-on de correspondant à France Inter ?Quelle est l'origine de ton intérêt pour la géopolitique ?En quoi consiste ton travail de vulgarisation à France Inter ?Pourquoi l'Occident ne comprend plus le Sud global ?Que signifie l'accusation d'apartheid portée par l'Afrique du Sud contre Israël ?Quelle est la portée symbolique du Sud global dans le nouvel ordre mondial ?Pourquoi l'ONU ne reflète-t-elle plus les rapports de force actuels ?Quelle est la position réelle de la France dans le monde multipolaire ?Comment expliquer les sympathies pro-russes en Europe et ailleurs ?En quoi les médias jouent-ils un rôle dans la polarisation et la désinformation ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 Introduction et présentation de Pierre Haski02:00 Zanzibar : la révélation du journalisme05:30 La pédagogie géopolitique sur France Inter08:00 Fractures de perception entre Nord et Sud12:00 Israël, Palestine et l'hypocrisie occidentale16:00 Le nouvel ordre mondial en gestation20:00 La France et son rôle européen affaibli28:00 L'OTAN, Trump et les risques de retrait américain36:00 Pourquoi certains sont pro-russes ?48:00 La Russie, la religion et les narratifs conservateurs53:00 TikTok, manipulations électorales et algorithmes58:00 France, médias et polarisation1:01:00 Israël-Palestine : l'impossibilité de l'unanimité morale Suggestion d'autres épisodes à écouter : #312 Les défis géopolitiques d'un monde hors de contrôle avec Thomas Gomart (https://audmns.com/jscnrns) #321 (partie 1) Israël-Palestine : Comprendre et décrypter le conflit avec Vincent Lemire (https://audmns.com/FvEjGWR) #299 Une autre histoire de l'humanité avec Christian Grataloup (https://audmns.com/AuGwnAl)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pierre Haski, journaliste, chroniqueur à France Inter et surtout ancien président de Reporters Sans Frontières.Je ne vais pas y aller par 4 chemins, j'adore écouter Pierre sur France Inter, je le trouve didactique, clair et surtout il garde son courage.L'épisode a été enregistré à la toute fin décembre 2024 afin de vous donner le contexte de notre conversation.Si vous suivez l'actualité avec un soupçon de perplexité, vous le connaissez sans doute pour sa capacité à rendre la géopolitique intelligible dans un monde toujours plus complexe. Pierre est aussi l'auteur d'un ouvrage sur la Palestine, sujet brûlant s'il en est, qu'il aborde avec la profondeur d'un expert mais aussi l'humilité de l'homme de terrain.Dans cet épisode, j'ai voulu aller plus loin que les simples flashs d'info ou les réactions épidermiques. J'ai questionné Pierre sur ce qu'il appelle “la marge du monde” – ces zones que l'on regarde peu, mais où se jouent les équilibres de demain. Nous avons évoqué la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, la position ambigüe de la France, l'émergence du Sud global, le rôle grandissant de la Chine… et surtout les fractures qui nous empêchent souvent de comprendre ce que vivent “les autres”.Ce qui m'a profondément marqué dans cet échange, c'est cette manière qu'a Pierre de relier ses expériences personnelles – à Zanzibar, à Jérusalem, en Afrique du Sud – à la grande Histoire. Il ne prétend pas avoir toutes les réponses, mais il sait poser les bonnes questions et nous invite à décentrer notre regard.Dans cet épisode, nous parlons aussi de l'aveuglement occidental, de la montée des nationalismes, des tensions internes à l'Europe, de la puissance des narratifs et des dangers d'un monde où plus personne ne croit en rien. Passionnant, percutant, nécessaire.5 citations marquantes“Il y a le réel, et il y a des réalités – chacun a la sienne.”“Les témoignages contradictoires, c'est là où commence le travail du journaliste.”“Le monde n'est plus unipolaire, il devient confus et conflictuel.”“Si on ne comprend pas comment pensent les autres, on ne résoudra aucune crise.”“Quand un peuple ne croit plus en rien, on peut lui faire faire n'importe quoi.” – citation d'Hannah Arendt citée par Pierre10 questions structurées posées dans l'interviewComment passe-t-on de correspondant à France Inter ?Quelle est l'origine de ton intérêt pour la géopolitique ?En quoi consiste ton travail de vulgarisation à France Inter ?Pourquoi l'Occident ne comprend plus le Sud global ?Que signifie l'accusation d'apartheid portée par l'Afrique du Sud contre Israël ?Quelle est la portée symbolique du Sud global dans le nouvel ordre mondial ?Pourquoi l'ONU ne reflète-t-elle plus les rapports de force actuels ?Quelle est la position réelle de la France dans le monde multipolaire ?Comment expliquer les sympathies pro-russes en Europe et ailleurs ?En quoi les médias jouent-ils un rôle dans la polarisation et la désinformation ?Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 Introduction et présentation de Pierre Haski02:00 Zanzibar : la révélation du journalisme05:30 La pédagogie géopolitique sur France Inter08:00 Fractures de perception entre Nord et Sud12:00 Israël, Palestine et l'hypocrisie occidentale16:00 Le nouvel ordre mondial en gestation20:00 La France et son rôle européen affaibli28:00 L'OTAN, Trump et les risques de retrait américain36:00 Pourquoi certains sont pro-russes ?48:00 La Russie, la religion et les narratifs conservateurs53:00 TikTok, manipulations électorales et algorithmes58:00 France, médias et polarisation1:01:00 Israël-Palestine : l'impossibilité de l'unanimité moraleDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:13 - L'invité d'un jour dans le monde - Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à France Inter est l'invité d'Un jour dans le monde, pour décrypter la très attendue conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet de l'Ukraine, ce mardi 18 mars.
durée : 00:21:37 - L'invité de 8h20 - Ce dimanche, le Grand entretien était consacré aux États-Unis, autour du documentaire “l'Amérique en guerre”, réalisé par les historiens Farid Abdelouahab et Pascal Blanchard et le journaliste Pierre Haski.
durée : 03:00:28 - Le 6/9 - par : Ali Baddou, Marion L'hour, Benjamin Dussy, Mathilde Khlat, Elodie Royer - Aujourd'hui dans le 6/9, nous recevons la comédienne et réalisatrice Julie Gayet à 7h50, pour évoquer la fiction “Olympe, une femme dans la révolution“, diffusé à 21h10 sur France 2 lundi et à 8h20, nous rejoignent les historiens Farid Abdelouahab et Pascal Blanchard, et le journaliste Pierre Haski. - réalisé par : Marie MéRIER
L'émission 28 minutes du 25/02/2025 L'Europe, l'Ukraine, la Chine ou les Américains : qui peut tenir tête à Donald Trump ?Emmanuel Macron était attendu, lundi 24 février, à la Maison Blanche pour sa première visite d'État depuis l'entrée en poste de Donald Trump au bureau ovale. Alors que la nature des relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine semble être de plus en plus courtoise, le président français partait à Washington pour convaincre son homologue de ne pas abandonner l'Ukraine. Dans le même temps, les États-Unis ont voté, au conseil de sécurité de l'ONU, contre une résolution déposée par l'Ukraine et ses alliés européens exigeant de la Russie qu'elle “retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien”, une première depuis le début du conflit. Les États-Unis ont alors suivi le vote de la Russie, de la Hongrie ou encore de la Corée du Nord. À ce stade, qui semble être en capacité de s'opposer à Donald Trump ? La Chine, deuxième puissance mondiale, a déjà fait savoir qu'elle ne se laisserait pas faire face aux droits de douane de 10 % que Washington veut lui imposer. Pékin a répliqué par une série de mesures ciblées, à commencer par l'ouverture d'une enquête anti-monopole à l'encontre de Google. Si des forces extérieures ne peuvent pas lui tenir tête, le peuple américain en est-il capable ? Bien qu'une majorité d'électeurs a voté pour le président républicain, les opposants à sa politique sont nombreux.On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à France Inter et au “Nouvel Obs” ; Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis et Amy Greene, politologue et spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 25/02/2025 Un journaliste franco-afghan infiltré au pays des mollahs et des talibansMortaza Behboudi est né à Kaboul en 1994 et fuit le régime des talibans avec ses parents lorsqu'il a deux ans pour se réfugier en Iran. Il retourne en Afghanistan pour y étudier et travailler en tant que journaliste. Mais alors qu'il enquête sur le marché de l'opium, il est menacé de mort et contraint de fuir une nouvelle fois son pays natal. Arrivé en France en 2015 et nationalisé en 2020, c'est désormais à travers son travail qu'il entend servir de porte-voix. Son nouveau livre “Femme, vie, liberté. Un reporter infiltré au cœur de la révolte iranienne” (éditions du Rocher), coécrit avec Marine Courtade, revient sur la révolte inédite survenue après la mort de Mahsa Amini, décédée trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs iranienne. Le grand reporter et réalisateur indépendant souhaitait donner la parole aux “activistes de l'ombre”, “ces femmes incroyablement courageuses qui se battent, qui inventent, qui forment d'autres résistances.”L'Europe, l'Ukraine, la Chine ou les Américains : qui peut tenir tête à Donald Trump ?Emmanuel Macron était attendu, lundi 24 février, à la Maison Blanche pour sa première visite d'État depuis l'entrée en poste de Donald Trump au bureau ovale. Alors que la nature des relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine semble être de plus en plus courtoise, le président français partait à Washington pour convaincre son homologue de ne pas abandonner l'Ukraine. Dans le même temps, les États-Unis ont voté, au conseil de sécurité de l'ONU, contre une résolution déposée par l'Ukraine et ses alliés européens exigeant de la Russie qu'elle “retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien”, une première depuis le début du conflit. Les États-Unis ont alors suivi le vote de la Russie, de la Hongrie ou encore de la Corée du Nord. À ce stade, qui semble être en capacité de s'opposer à Donald Trump ? La Chine, deuxième puissance mondiale, a déjà fait savoir qu'elle ne se laisserait pas faire face aux droits de douane de 10 % que Washington veut lui imposer. Pékin a répliqué par une série de mesures ciblées, à commencer par l'ouverture d'une enquête anti-monopole à l'encontre de Google. Si des forces extérieures ne peuvent pas lui tenir tête, le peuple américain en est-il capable ? Bien qu'une majorité d'électeurs a voté pour le président républicain, les opposants à sa politique sont nombreux.On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à France Inter et au “Nouvel Obs” ; Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis et Amy Greene, politologue et spécialiste de la politique des États-Unis.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du Salon de l'agriculture, alors que sa 61e édition a ouvert ses portes samedi 22 février. Marjorie Adelson nous raconte comment le gymnaste américain Frederick Richard veut en finir avec le justaucorps moulant imposé aux hommes lors des compétitions.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Xung đột thương mại Mỹ - Trung lần thứ hai thay đổi theo từng ngày. Bắc Kinh sử dụng lại đúng chiến lược của Washington trong các đòn đáp trả. Trong hơn 20 ngày đầu cuộc chiến, đôi bên trong thế « vừa đánh vừa nghe » : đó là chiến thuật câu giờ để chuẩn bị cho một cuộc giao tranh dài hơi và khốc liệt hơn ? Trung Quốc có không ít vũ khí để lao vào một cuộc đọ sức mà Nhà Trắng đã khơi mào. Trung Quốc là mục tiêu hàng đầu mà tổng thống Donald Trump nhắm tới trong các cuộc chiến thương mại do Nhà Trắng mở ra. Ở màn 1 khi loan báo tăng thuế nhập khẩu nhắm vào Trung Quốc, Canada và Mêhicô tổng thống Mỹ đã nhẹ tay hơn với Trung Quốc. Để rồi Washington đến giờ chót đã « tạm tha » cho hai nước láng giềng sát cạnh tại Bắc Mỹ nhưng với Trung Quốc thì không. Từ ngày 04/02/2024 hàng made in China nhập khẩn vào Mỹ bị đánh thuế thêm 10 %. Lập tức Bắc Kinh tuyên bố đáp trả « một cách tương xứng ». Dầu hỏa và khí đốt của Mỹ xuất khẩu sang Hoa Lục bị áp thuế thêm 10 và 15 %. Nhưng thuế hải quan không là công cụ duy nhất chủ tịch Tập Cận Bình có trong tay để đối phó với « trận bão Donald Trump ». Những diễn biến bất ngờ trong cuộc đấuMột điểm đáng chú ý khác, là trong suốt thời gian gần ba tuần qua, có nhiều tin trái ngược về một cuộc điện đàm giữa lãnh đạo hai siêu cường kinh tế thế giới này. Một quan chức của Nhà Trắng loan báo các ông Trump và Tập dự trù một cuộc họp trong ngày 04/02/2025 để rồi lập tức sau đó tổng thống Hoa Kỳ tuyên bố « ông không vội » trao đổi với phía Bắc Kinh. Nhưng khi Bắc Kinh đánh thuế hàng của Mỹ, thì Donald Trump cho biết ông đã « trao đổi » với ông Tập Cận Bình. Không thấy Trung Quốc đề cập đến một cuộc trao đổi ở cấp cao như vậy.Chỉ biết rằng hôm 09/02/2025 Bắc Kinh loan báo « đánh thuế vào 14 tỷ đô la hàng Mỹ xuất khẩu sang Hoa Lục » và biện pháp này có hiệu lực ngay vài giờ sau đó, tức là không để cho đối phương có nhiều thời gian « kịp trở tay ». Nhìn kỹ vào danh sách trừng phạt, 2 tờ báo tài chính Financial Times (Anh) và Nikkei Asia (Nhật Bản) cùng ghi nhận Trung Quốc mạnh tay hơn một chút so với những biện pháp đã được bộ Thương Mại Trung Quốc thông báo trước đó.Như đã được báo trước, than đá và khí hóa lỏng của Mỹ xuất khẩu sang Trung Quốc bị tăng thuế 15 %. Riêng dầu thô của Hoa Kỳ, các thiết bị nông nghiệp, xe chở hàng và ô tô có lượng phát thải lớn bị tăng thuế thêm 10%. Ngoài dự báo, Trung Quốc không chỉ sử dụng biện pháp thuế quan để đáp trả, mà còn « kiểm soát các hoạt động xuất khẩu liên quan đến 25 khoáng sản và công nghệ sang » của Trung Quốc sang Hoa Kỳ. Trung Quốc đồng thời mở rộng thêm danh sách các tập đoàn của Hoa Kỳ bị điều tra với lý do đó những công ty « không đáng tin cậy ». Google, hai tập đoàn may mặc Calvin Klein, Tommy Hilfiger và công ty Illumina trong lĩnh vực công nghệ sinh học bị Trung Quốc điều tra.Washington và Bắc Kinh cùng dùng đòn « giơ cao đánh khẽ » Tờ Financial lưu ý độc giả trong các thông cáo chính thức, Bắc Kinh khéo léo nhắc nhở Nhà Trắng « với 5 loại đất hiếm cần thiết cho công nghiệp sản xuất vũ khí, pin mặt trời, bình điện cho xe ô tô điện của Mỹ, Trung Quốc đang làm chủ chuỗi cung ứng ». Trung Quốc sản xuất 60 % kim loại hiếm sử dụng trên thế giới và 90 % đất hiếm được sàng lọc và chế biến để có thể được đưa vào các nhà máy ở bất kỳ nơi nào trên thế giới đều phải qua tay Trung Quốc.Nhà báo Pierre Haski từng là thông tín viên của nhật báo Libération tại Bắc Kinh và hiện đặc trách mục địa chính trị trên đài phát thanh France Inter, phân tích về chiến lược « giơ cao đánh khẽ » của cả đôi bên : « Chúng ta chớ bị đánh lừa : trong trận chiến thương mại lần này, Mỹ nhẹ tay với Trung Quốc hơn là với hai nước bạn là Canada và Mêhicô khi tăng thuế nhập khẩu. Trước đây ông Trump từng tuyên bố sẽ đánh thuế 60 %, thậm chí là 100 % hàng Trung Quốc bán sang Hoa Kỳ, để rồi hiện tại chỉ tăng thêm 10 % mà thôi. Donald Trump muốn chứng minh rằng ông nói là làm và có thể giáng mạnh vào kinh tế của đối phương. Về phía Trung Quốc cũng vậy : Bắc Kinh đã phản ứng một cách chừng mực. Hiện tại Trung Quốc vẫn bán đất hiếm cho Mỹ, tức là tránh đụng vào một tử huyệt của nền công nghiệp Hoa Kỳ. Nhưng đòn này nhằm nhắc nhở Washington rằng, Bắc Kinh có nhiều là chủ bài trong tay. Cùng lúc Trung Quốc loan báo đánh thuế 10-15 % nhắm vào dầu và khí đốt của Mỹ, nhưng Hoa Kỳ không là nguồn cung cấp chính của Trung Quốc và như vậy không phương hại gì nhiều đến các nhà sản xuất ở Mỹ mà bản thân tăng trưởng của Trung Quốc cũng không bị thiệt hại. Về thứ ba là Bắc Kinh mở lại điều tra nhắm vào một vài tập đoàn Mỹ nhưng đó mới chỉ là một vài tín hiệu Trung Quốc ngầm nhắn gửi đến Washington ».Về thực chất đôi bên cùng chỉ đưa ra những biện pháp trả đũa mang tính tượng trưng nhưng tránh gây tổn thất quá lớn cho đối phương và cho chính mình, thí dụ như Trung Quốc tránh đánh vào nông phẩm của Mỹ vì đây là nguồn cung cấp 20 % đậu tương cho Hoa Lục (theo Nikkei Asia). Nhà báo Anthony Bellange, đài France Inter, cho rằng cả Washington lẫn Bắc Kinh cùng để ngỏ khả năng đối thoại.« Phản ứng của Trung Quốc rất chừng mực và thông minh : Washington cần hiểu rằng nếu cần Bắc Kinh sẵn sàng tấn vào những tử huyệt của đối thủ. Động đến Google, một tập đoàn mà chỉ có 1 % doanh thu được thực hiện ở Hoa Lục, nhưng qua đó Trung Quốc cho thấy khi cần, họ sẵn sàng trừng phạt các tập đoàn công nghệ cao của Mỹ. Trong số các tập đoàn đó thì có hãng xe Tesla của Elon Musk. Một thí dụ khác: Trung Quốc tăng thuế nhập khẩu đánh vào dầu và khí đốt của Mỹ để Washington hiểu rằng Bắc Kinh sẵn sàng ngừng nhập khẩu lương thực, thực phẩm của Hoa Kỳ và Bắc Kinh biết rõ đây là một chủ đề nhậy cảm đối với Donald Trump do các nông dân Mỹ là thành phần cử tri ủng hộ ông ». Trung Quốc còn nắm giữ nhiều vũ khí lợi hại Song trong cách đáp trả Washington, Bắc Kinh khéo léo cho thấy Trung Quốc còn nhiều vũ khí trong tay. Nếu như phía Mỹ có thể mạnh tay hơn nhắm vào những công nghệ mũi nhọn mà Trung Quốc đang cần, thì ông Tập Cận Bình cũng có thể khởi động lá chủ bài « kim loại hiếm ». Hơn thế nữa Trung Quốc còn là một chủ nợ của Hoa Kỳ. Theo một nghiên cứu của ngân hàng Pháp Crédit Agricole, tính đến cuối tháng 4/2024 tổng nợ công của nước Mỹ lên tới 34.700 tỷ đô la, Riêng Trung Quốc hiện đang làm chủ 770 tỷ đô la công trái phiếu của Hoa Kỳ, số tiền này tương đương với gần 10 % nợ của Mỹ trong tay các chủ nợ nước ngoài. Pierre Haski nhắc lại thuế hải quan chỉ là một trong số nhiều vũ khí ông Tập Cận Bình có thể huy động nhưng chưa chắc đã là phương tiện nguy hiểm nhất.« Trung Quốc có nhiều cách để trả đũa Hoa Kỳ. Bắc Kinh nắm giữ công trái phiếu của Mỹ và đây được ví như một quả bom nguyên tử, dù vậy biện pháp này chỉ là một dạng vũ khí răn đe vì sử dụng vũ khí này thì Trung Quốc sẽ đánh sập hệ thống tài chính toàn cầu mà Trung Quốc sẽ là một trong những nạn nhân đầu tiên. Phương cách thứ hai là Bắc Kinh có thể ngừng xuất khẩu đất hiếm sang Mỹ. Chúng ta biết trên thị trường này Trung Quốc nắm giữ gần như thế độc quyền mà Mỹ thì cần đất hiếm để phát triển công nghệ tiên tiến. Chính vì thế mà tổng thống Trump có ý định nhòm ngó đến đất hiếm của Ukraina ».Đôi bên cùng biết nhau khá rõ Cả Washington lẫn Bắc Kinh mỗi bên đều biết khá rõ đối thủ đang đứng trước mặt mình. Nhóm cộng sự của Donald Trump tỏ ra quyết liệt vì biết rằng xuất khẩu là một trong những động lực tăng trưởng chính của Trung Quốc. Hiện tại đối thủ của nước Mỹ đang khó nhọc để giữ được mục tiêu tăng trưởng 5 %.Ở góc đài bên kia, ông Tập Cận Bình thừa hiểu tổng thống Mỹ đang chật vật kềm hãm lạm phát. « Phạt » hàng rẻ hay nhôm thép của Trung Quốc đẩy chỉ giá tiêu dùng ở Hoa Kỳ lên cao và đó là điều mà Nhà Trắng khó giải thích được với thành phần cử tri đã bầu cho ông Trump. Dù vậy, tổng thống Mỹ thứ 47 luôn cần « ghi những bàn thắng trong công luận » và đó là một lợi thế để Trung Quốc mặc cả với chính quyền Trump. Pierre Haski nhắc lại trận chiến thương mại lần thứ nhất giữa hai cường quốc kinh tế trên thế giới hồi 2019-2020 :« Cần nhắc lại là trong chiến tranh thương mại lần thứ nhất với Trung Quốc hồi 2019, một cuộc chiến mà chính Hoa Kỳ đã gây nên trong nhiệm kỳ đầu của tổng thống Donald Trump, màn một là Nhà Trắng nhắm vào giám đốc tài chính của tập đoàn trang thiết bị viễn thông Hoa Vi cuối 2018. Đến cuối năm 2019 thì ông Trump ký hiệp định đình chiến với Bắc Kinh : Washington ngừng đánh thuế nhập khẩu vào hàng Trung Quốc. Đổi lại, Bắc Kinh cam kết mua thêm 100 tỷ đô la nông phẩm của Hoa Kỳ để thu hẹp xuất siêu với Mỹ. Chúng ta biết là kế hoạch này không được thực hiện vì những tác động của đại dịch Covid gây nên. Tất cả đã dừng lại ở đó, nhưng Trump vẫn cho rằng ông đã thành công và đã đạt được thỏa thuận với đối phương ».Kinh tế trưởng đặc trách khu vực châu Á thuộc ngân hàng HSBC thẩm định : Mỹ tăng thêm 10 % thuế nhập khẩu, Trung Quốc đủ sức « chịu đựng ». Theo nghiên cứu của Nikkei Asia, nếu chiến tranh thương mại Mỹ-Trung dừng lại ở mức thuế 10 %, GDP của Trung Quốc bị giảm đi mất 0,1 điểm, (tức là mục tiêu tăng trưởng của Bắc Kinh hiện là 5 % trong năm 2025 sẽ bị đẩy xuống còn 4,9 %).Nguy hiểm ở đây là biện pháp trừng phạt đó « mới chỉ là khúc dạo đầu », là « màn đầu tiên » như chính tổng thống Trump đã tuyên bố. Tuy nhiên, tính đến ngày 10/02/2025 chỉ số chứng khoán trên thế giới, nhất là ở Hoa Kỳ và Trung Quốc, Hồng Kông có mất giá đôi chút trong một, hai phiên giao dịch để rồi đã nhanh chóng khởi sắc trở lại. Đó là dấu hiệu các nhà đầu tư tin vào những tính toán thực tiễn của cả Washington lẫn Bắc Kinh. Nhưng ở « hiệp đầu » Mỹ và Trung Quốc cùng trong thế « dàn binh bố trận ».Trước ngày nhậm chức, Donald Trump đã có một cuộc điện đàm với Tập Cận Bình. Nhà Trắng đang gây hỏa mù về một cuộc trao đổi thứ nhì giữa tổng thống Mỹ và chủ tịch Trung Quốc. Một số nguồn tin thông thạo được các báo tài chính Anh Mỹ trích dẫn cho rằng « yếu tố Deepseek » gây bất ngờ trong thế giới công nghệ cao là nguyên nhân « làm trật đường rày » chiến lược của Hoa Kỳ trong cuộc đọ sức với Trung Quốc. Theo ngân hàng Barclays chẳng hạn, Trump và cánh tay mặt của ông Elon Musk khó có thể tỏ ra hòa hoãn với Bắc Kinh ».Về phía Trung Quốc, bộ Ngoại Giao nước này chỉ nhắc tới nguyên tắc chung chung là « đối thoại trên cơ sở bình đẳng và tôn trọng lẫn nhau ». Bắc Kinh không để lộ những nước cờ trước khi lao vào cuộc song đấu với Washington. Các chuyên gia của ngân hàng Anh Barclays chờ đợi, Trung Quốc sẽ có một số cử chỉ hòa hoãn ra vẻ nhượng bộ Hoa Kỳ chẳng hạn như là đồng ý bán lại mạng xã hội TikTok một chi nhánh của tập đoàn ByteDance cho một hãng Mỹ nào đó, giả vờ mở cửa thị trường Trung Quốc với các doanh nhân Trung Quốc và khuyến khích các doanh nghiệp quốc gia cộng sản này đầu tư thêm vào « thị trường tự do » ở Hoa Kỳ…Trái lại một số nhà quan sát khác, như Michael Hirson thuộc văn phòng tư vấn 22VResearch, trụ sở tại New York, thì cho rằng, còn quá sớm để dám khẳng định Mỹ và Trung Quốc đã bước vào đàm phán.Theo chuyên gia này, Bắc Kinh đang « chờ đợi Nhà Trắng có chính sách thương mại rõ ràng và trên cơ sở đó ông Tập Cận Bình mới bật đèn xanh cho các tiến trình thương lượng ». Dù vậy trong cuộc chiến thương mại, Trung Quốc và Hoa Kỳ có một lá chủ bài quan trọng cho phép đôi bên tránh được « kịch bản xấu nhất ». Đó là nhà máy lắp ráp ô tô điện khổng lồ của Tesla tại Thượng Hải mà chủ nhân là Elon Musk, cánh tay mặt của tổng thống Trump. Musk hiện được cho là nhân vật được lãnh đạo ở Nhà Trắng lắng nghe nhất hiện tại.Cho đến nay chủ tich Trung Quốc, Tập Cận Bình chỉ mới đích thân tiếp hai chủ doanh nghiệp Mỹ. Người thứ nhất là chủ tịch tổng giám đốc Apple Tim Cook và người thứ hai là ông chủ Tesla, người đang tham gia nội các Donald Trump.
Hello :)Je ne sais pas si vous êtes abonnés à ma newsletter (hop), sinon voici le lien, c'est bimensuel et c'est gratuit : https://hop.kessel.media/Plutôt que de vous faire un long discours, je voulais vous la proposer ici en vous la lisant.Le sujet de la semaine dernière était celui de la joie rebelle qui me semble essentielle et que je traite ici.Dans cette newsletter vous trouverez aussi les prochains invités de Vlan et Ping mais aussi 3 liens vers des articles que j'ai trouvé passionnant et que je vous résume.Voici le texte :Quand je dis que je regarde demain avec beaucoup de joie, j'obtiens souvent des regards incrédules. Comment peut-on être joyeux face au changement climatique qui s'accélère, à la "mort" de la DEI (diversité, équité, inclusion) aux États-Unis, à l'emprise grandissante de l'extrême droite en Europe, au triomphe de l'anti-intellectualisme ?Le grand basculement : nous sommes dans l'entre-deux mondesDepuis les années 1980, le sociologue Michel Maffesoli nous alerte : nous vivons une transformation aussi profonde que le passage du Moyen Âge à la Renaissance. La modernité née avec les lumières - et tout son système de valeurs et de croyances - est en train de mourir."Une étoile morte éclaire pendant longtemps encore avant de disparaître intégralement", m'a-t-il expliqué quand je l'interrogeais sur la lenteur de cette transformation.Pour filer la métaphore de l'étoile, je crois que ce que nous vivons actuellement ressemble à l'explosion finale de cette étoile mourante – Une explosion, un dernier éclat spectaculaire avant l'extinction.Les Trump, Musk, Zuckerberg et leurs semblables en sont les ultimes ambassadeurs, brandissant désespérément les valeurs d'un monde déjà révolu :L'individualisme triomphantLe succès mesuré à l'accumulation (argent, notoriété, biens)La toute-puissance de la rationalité et de l'analyse (ce besoin de tout découper en morceaux pour tout expliquer)La croyance aveugle dans le progrès linéaire (notamment le techno-solutionnisme)La sacralisation des grandes institutions comme garantes de l'ordre socialNous vivons tous plus ou moins dans ce monde dans lequel nous sommes nés et qui régit encore, de manière tacite, nos modes de fonctionnement.Les contours du monde qui vientMaffesoli appelle timidement cette nouvelle ère la "post-modernité" car elle n'a pas encore vraiment de nom (elle sera défini par les historiens dans quelques centaines d'années).Ce qui est évident c'est qu'on la sent très fort et qu'elle se dessine autour de 6 grandes mutations :1. Le retour au tribalisme : l'émergence de petites communautés affectives et identitaires2. La réhabilitation de la sensibilité et de l'émotion : la raison n'est plus l'unique boussole3. La valorisation du présent : la fin de la dictature du projet et de la projection perpétuelle4. Le triomphe du nomadisme : la fluidité remplace la stabilité, y compris dans nos identités5. La réinvention du sacré : de nouveaux rituels contemporains émergent6. La vision holistique : afin de prendre en considération la complexité du monde et de sortir de l'analyse pureJe suis certain que vous pouvez ressentir ce monde qui vient doucement.Par essence, ce moment, cette croisée des chemins entre 2 moments, nous amène a beaucoup de contradictions internes d'ailleurs.Parfois je suis surpris de voir des personnes qui sont encore à 200% dans ce monde déjà mort mais je ne juge pas, j'y étais encore il y a quelques années et je sais que c'est un chemin à faire.D'ailleurs, je suis encore partiellement là moi aussi bien entendu.C'est passionnant à observer par ailleurs.L'âge des turbulencesÉvidemment, la modernité ne s'éteint pas sans combattre.Elle montre même son visage le plus terrible, avec une violence inédite. On parle souvent du "retour de la force brute" en évoquant le masculinisme agressif des Zuckerberg, Bezos, Musk ou Trump.Je regarde à nouveau actuellement "The Handmaid's Tale" (la servante écarlate), 8 ans après et les parallèles avec notre présent sont troublants : rejet des personnes LGBTQ+, chute de la natalité (on en parle bientôt sur Vlan ! et qui sera je pense accélérée par les microplastiques dans nos organismes), montée des fondamentalismes.Non, nous n'en arriverons probablement pas dans la dystopie de la série, mais ces échos sont édifiants et on voit ici et là des choses qui résonnent – en particulier, j'ai vu des fondamentalistes forcer des femmes à donner leurs enfants.Je pense que cette période va durer un petit moment, sans doute 10 ou 15 ans mais vous allez voir pourquoi je vous parle de joie !De l'optimisme forcené à l'optimisme lucideLes discussions avec des experts en géopolitique comme Luis Amado (ancien ministre des Affaires Étrangères portugais) que j'ai eu la chance de recevoir chez moi ou Pierre Haski, qui sera bientôt sur Vlan !, m'ont fait évoluer d'un optimisme parfois naïf vers ce que j'appelle un "optimisme-réaliste", certains parlent d'optimalisme.Je ne vais pas vous raconter n'importe quoi pour vous faire plaisir, la période qui s'ouvre est complexe.Il ne s'agit pas de rejoindre Harari qui évoque une potentielle 3ème guerre mondiale, mais d'accepter que certains combats aillent, probablement mais temporairement, dans le sens inverse de l'histoire.Féminisme, démocratie, égalité, racisme, respect des droits de l'Homme…Pour ceux qui en ont envie et qui se sentent déjà dans cette «postmodernité », ce temps doit nous servir à dépasser nos différences, à nous serrer les coudes autour de ce qui nous rassemble.Arrêter de critiquer ceux qui ne sont pas parfaits, arrêter de parler des risques mais construire un programme qui donne envie comme le propose Arthur Auboeuf : se concentrer sur le bonheur et réaliser que cette utopie est aussi écologique.Bien sûr, comme vous, je suis choqué à chaque fois que le monde bascule un peu plus dans l'horreur des excès de la modernité mais nous n'allons pas pouvoir y échapper donc utilisons notre énergie pour construire demain.Je vous l'ai dit : optimisme mais réaliste.La joie comme acte de résistanceC'est ici qu'intervient la joie dont je parle (enfin oui je sais ça aura pris un moment à venir).Comme l'expliquait Camus dans "L'Homme révolté" (1951), la révolte, même ancrée dans la souffrance, procure une forme de joie existentielle. Le bonheur n'est pas le but du combat mais réside dans l'acte même de résister.Le "Programme du Conseil National de la Résistance" pendant la seconde guerre mondiale n'était pas appelé par hasard "Les jours heureux".Il illustrait cette idée que le combat collectif - même dans les heures les plus sombres - porte en lui une forme de bonheur partagé.C'est intéressant de lire des auteurs de cette période.René Char est l'exemple parfait de cette joie dans la résistance et la création d'un nouvel espoir.Se battre, c'est refuser l'absurde, c'est affirmer la liberté contre l'oppression et c'est d'ailleurs de cette période qu'est tirée cette citation de René Char que nous utilisons tous : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. ».Le combat même s'il est dur est une source de fierté et de joie car il redonne du sens à l'existence.Agir sur le monde c'est déjà une source de bonheur d'ailleurs (Charles Pepin – la confiance en soi)Un de mes auteurs favoris, le psychologue Viktor Frankl, enfermé dans les camps nous explique peu ou prou la même chose dans son ouvrage « Man search for meaning » et il va même plus loin puisque toute sa théorie se fait autour du « sens ».Lui explique qu'il a survécu aux camps car le sens ultime était son amour pour sa femme, son désir de finir un travail psychologique et surtout son engagement à témoigner de ce qu'il voyait.Il observe que dans les camps de concentration, ceux qui avaient un but, une mission à accomplir après la guerre, ou même une simple raison de survivre résistaient mieux psychologiquement.Ainsi, lutter n'est pas seulement une action extérieure mais aussi une transformation intérieure.Il observe que même dans l'horreur, certains détenus trouvaient du sens en aidant les autres, en récitant de la poésie, en trouvant des petites victoires sur la déshumanisation.Finalement Frankl insistait sur le fait que, même dans des conditions extrêmes, l'humain garde une liberté fondamentale : celle de choisir son attitude face à l'adversité.Comme Gramsci, il nous dit que l'optimisme de la volonté permet de surmonter le pessimisme de la réalité.La joie est déjà làCette période de contraintes nous permet paradoxalement de redécouvrir l'essentiel. Comme l'écrivait Nietzsche : "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort."La difficulté forge non seulement notre résilience mais aussi notre capacité à apprécier les petites victoires, les moments de solidarité, la beauté des choses simples.Ma joie n'est donc pas celle d'un optimiste qui nie la réalité.C'est la joie lucide de celui qui voit dans la tempête actuelle non pas la fin du monde, mais la fin d'un monde.Et dans cette transformation douloureuse mais nécessaire, je trouve une raison profonde d'espérer car je sais que l'histoire nous donnera raison.Le réconfort comme acte de résistanceIl se trouve que je viens de partager sur Vlan ! une conversation incroyable avec Marie Robert. Elle développe dans son livre une idée qui résonne profondément avec notre époque : le réconfort n'est pas un repli douillet mais une nécessité vitale, presque un acte politique."On a tous et toutes un chagrin à raconter", dit-elle.Cette vérité universelle prend une résonance particulière dans notre monde hypernumérisé où les algorithmes nous abreuvent de catastrophes en continu, nous laissant paralysés devant nos écrans, incapables d'agir.Le réconfort dont parle Marie Robert n'est pas celui du plaid et du thé chaud (quoique en février on aime l'idée...). C'est avant tout une invitation à "retrouver le courage d'agir".Dans un monde qui nous pousse à l'individualisme et à la paralysie, se réconforter devient un acte de résistance.Comment ? En réapprenant à lever la tête.Littéralement. Sortir le nez de nos écrans pour croiser le regard des autres, pour redécouvrir l'émerveillement.Ce n'est pas un hasard si ce monde anxiogène nous pousse à baisser les yeux - regarder l'autre, c'est déjà commencer à retisser du lien.Il y a une forme d'audace, aujourd'hui, à oser la disponibilité.À ne pas optimiser chaque seconde de notre temps, à accepter ce que Trevor Noah appelle le "liming" : simplement être là, avec d'autres, sans autre but que d'être présent. Cela fait aussi écho à l'otium dont j'ai tant parlé ici.Cette disponibilité est le terreau du réconfort.Elle nous permet de renouer avec ce qui nous nourrit vraiment : l'amitié vraie (celle où l'on peut déposer son chagrin sans attendre de solution), le rire partagé (qui devient de plus en plus rare à mesure qu'on vieillit), l'émerveillement devant la beauté (même celle d'un simple trombone, comme le raconte une petite fille à Marie).Alors oui, je maintiens ma joie face à ce monde qui change.Mais j'y ajoute cette dimension essentielle du réconfort comme acte politique. Dans une société qui nous pousse à la performance et à l'urgence permanente, oser prendre le temps de se réconforter - et de réconforter les autres - devient un acte révolutionnaire.Ce n'est pas un hasard si les pouvoirs autoritaires commencent toujours par isoler les individus.À l'inverse, tisser des liens de réconfort, c'est déjà commencer à résister.C'est peut-être même la première étape pour retrouver ce courage d'agir dont nous avons tant besoin. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SERIE] Coeur Brisé (https://audmns.com/jJlExgH) [HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO) [HORS-SERIE] 80h de conversation en 2024 résumées en 15 leçons de vie (https://audmns.com/YmITnWV)
Nos invités du jeudi 13 février 2025 : Jordan Bardella, président du Rassemblement National, député européen. Guerre en Ukraine : On en parle avec Pierre Haski, éditorialiste géopolitique sur France Inter et chroniqueur au magazine L'Obs.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, La story de Mohamed Bouhafsi, Le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Guerre en Ukraine : Donald Trump et Vladimir Poutine conviennent des négociations "immédiates" sur l'Ukraine. On en parle avec Pierre Haski, éditorialiste géopolitique sur France Inter et chroniqueur au magazine L'Obs. Le documentaire "L'Amérique en guerre", dirigé par Pierre Haski, sera diffusé le 11 mars 2025 sur Arte. Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
« Donald Trump, Xi Jinping, Vladimir Poutine… cherchez l'erreur. En fait, il n'y en a pas », nous dit le Nouvel Obs : « le 47ème président des États-Unis a rejoint la liste des dirigeants qui veulent renverser l'ordre international », constate Pierre Haski, dans son éditorial, et il précise : « les États-Unis, la Chine et la Russie, grandes puissances nucléaires, sont déterminées à abattre un ordre mondial dont ils sont censés être les garants en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Les autres membres permanents, la France et le Royaume-Uni, sont bien solitaires pour défendre l'idée du multilatéralisme et celle d'un monde fondé sur le droit, et non sur la force ». Une inquiétude à laquelle fait écho, celle de Marion Van Renterghem, dans l'Express : « Ça y est », dit-elle, « les États-Unis de Trump nous ont quittés. « Nous », c'est l'Occident dans sa définition politico-culturelle et non géographique »… Elle aussi, évoque « l'attachement à la démocratie libérale, à la primauté du droit sur la force et au multilatéralisme ». Va-t-il nous écraser ?Dans ce contexte, la presse s'interroge sur l'avenir de l'Europe…« Ni Poutine, ni Trump, allez l'Europe », lance, dans la Tribune Dimanche, François Clémenceau, qui s'interroge : « Comment l'Europe doit-elle gérer Trump ? » « Il ne s'agit pas », explique-t-il, « d'avoir une position sur l'absence totale de valeurs du monde de Trump, ni de débattre de la cruauté absolue de Poutine. La cohésion des Européens doit se bâtir autour de la défense de ce que nous sommes et du rôle que l'on veut jouer aux yeux du reste du monde ». Trump « va-t-il nous écraser ? » se demande le Point qui demande : « pourquoi la France et l'Europe se laissent faire ? » Le Point qui juge durement le fonctionnement de l'Union européenne, et de ses « 27 autorités financières différentes, 27 systèmes de défense, de 27 droits du travail ». Le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, n'est pas plus optimiste. Interrogé par le Point, il estime « que l'Europe court le risque de devenir un acteur secondaire, voire de sombrer dans un rôle de figurant ». « Deux options s'ouvrent à nous », ajoute-t-il, « réagir ou subir ». « Que ce soit face à la Russie, dans les négociations sur le climat, ou pour se défendre contre le protectionnisme des autres, l'Europe devrait jouer un rôle majeur. Ne pas agir serait dramatique ».Retraité et combattantDans la presse hebdomadaire également, un reportage en Ukraine sur des combattants particulièrement motivés. Très motivés, malgré leur âge ! Car ces combattants, qui se font appeler « les Loups des steppes », sont des « seniors volontaires ». « Les retraités montent au front », s'exclame le Point. Certes, ils ne sont pas très nombreux, (16 pour le moment) « mais les demandes pour rejoindre le groupe affluent », explique l'hebdomadaire, qui dresse leur portrait : « théoriquement inaptes à l'armée, en raison de leur âge avancé ou d'un handicap, mais ne pouvant se résoudre à regarder leur pays se faire détruire, ces hommes ont rejoint l'unité d'Alexandre, un blessé de guerre de 67 ans, qui préfère que les vieux se sacrifient, plutôt que les jeunes qui pourraient être ses petits-enfants ». Alexandre explique ainsi : « Si quelqu'un de plus de 60 ans veut se battre, pourquoi ne pas l'accepter ? Il ne peut sans doute pas tout faire, fantassin, c'est difficile. Mais officier, ou affecté à des tâches spécifiques, c'est possible. Il faut préserver les jeunes. Les Européens accepteraient-ils d'envoyer leurs enfants à la guerre ? ». Alexandre qui avec ses collègues n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Devant l'envoyé spécial du Point, ils s'en vont avec un van « chargé de roquettes » tirer, avec succès, sur une position russe, signe que la guerre ne leur fait pas peur.DécompressionEnfin, le magazine Society évoque le phénomène de « l'afterwork », « l'après-travail », « cet événement officieux », nous dit Society, qui parle d'un « sas de décompression, fédérateur des équipes, devenu un incontournable des entreprises » et qui nous offre un rapide tour du monde sur la question. Le cas le plus connu est celui du Royaume-Uni, où « dès 19 heures, les pubs grouillent d'employés de bureau et de patrons aux cravates flottantes et cols de chemise déboutonnés ». Au Japon, rendez-vous dans les « izakayas », sorte de « bars à tapas », « pour partager une bière et un verre de saké ». L'afterwork au Japon, est, nous dit Society, « un moment crucial de décompression ». Enfin, les pays du nord de l'Europe offrent une version encore plus décontractée. « Faire des affaires, nu (e) comme un ver, sur un banc de sauna, avec son / sa chef(fe) n'a rien de surprenant », explique Society. Encore faut-il ne pas avoir froid aux yeux !
Débat : Israël - Gaza : et maintenant, la paix ? avec Denis CHARBIT, Professeur de science politique à l'université ouverte d'Israël, auteur de « Israël , l'impossible état normal » aux éditions Calmann-Levy (18.09.24)Ofer BRONCHTEIN, Président du Forum international pour la paixJudith COHEN-SOLAL, Psychanalyste et psychologue clinicienne, écrivaineSandrine LEFRANC, Directrice de recherche au CNRS, spécialiste des questions de justice et de mémoire collective, autrice de « Comment sortir de la violence ? Enjeux et limites de la justice transitionnelle » aux éditions CNRS (05.05.22)Agnès LEVALLOIS, Vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Institut iReMMO), autrice de « Le Livre noir de Gaza » aux éditions du Seuil (04.10.2024)Jean-Maurice RIPERT, Diplomate, ancien ambassadeur de France en Chine (2017-2019) et en Russie (2013-2017)Pierre HASKI, Chroniqueur Géopolitique sur France Inter, président de RSF, auteur de « Une terre doublement promise - Israel-Palestine, un siècle de conflit » aux éditions Stock (24.01.24)
Cuối năm 2024, đầu năm 2025, chính giới châu Âu đối mặt với một diễn biến chưa từng có. Tỉ phú Mỹ Elon Musk, người đã đóng góp nhiều cho chiến thắng của Donald Trump và dự kiến đảm nhiệm vị trí quan trọng trong tân chính quyền Mỹ, liên tục cổ vũ nhiều đảng cực hữu châu Âu, trực tiếp đả kích chính phủ các nước châu Âu như Đức, Anh, Tây Ban Nha. Hàng loạt tiếng nói trong chính giới châu Âu tố cáo Musk sử dụng mạng X để tung « tin giả », gieo rắc thù hận, thao túng công luận, tấn công nền dân chủ châu Âu. Các hành động của Elon Musk nhằm những mục đích gì ? Châu Âu có khả năng đáp trả ra sao ?***Trong những ngày đầu năm 2025, tỉ phú Mỹ, chủ nhân mạng X, cáo buộc thủ tướng Anh Keir Starmer, thuộc Công Đảng, đã « đồng lõa » với mạng lưới tội phạm lạm dụng tình dục trẻ em, khi ông là lãnh đạo cơ quan công tố Hoàng gia. Elon Musk đòi bỏ tù nữ bộ trưởng Anh Jess Phillips, bị cáo buộc « phạm tội mang tính diệt chủng » đối với trẻ em gái Anh. Thủ tướng Starmer đã phải lên tiếng tố cáo Musk bóp méo thông tin để phục vụ lợi ích cá nhân, khi nữ bộ trưởng bị đe dọa tính mạng.Đọc thêmVì sao Elon Musk công kích dữ dội thủ tướng Anh ?Nước Đức là mục tiêu khác của Musk. Trong những ngày cuối năm 2024, tỉ phú Mỹ liên tục lên án thủ tướng Olaf Scholz và tổng thống Đức Walter Steinmeier là « bất tài », « độc tài », khẳng định đảng cực hữu AfD là lối thoát cho nước Đức, đang « bên bờ vực sụp đổ về kinh tế và văn hóa ».Can thiệp bầu cử: Nắn gân Liên Âu trước khi Trump nhậm chức Trong cả hai trường hợp Đức và Anh, mục đích trực tiếp của Elon Musk là tác động đến tiến trình bầu cử, cổ vũ cho các đảng cực hữu tại hai nước này. Tỉ phú Mỹ quyết định ủng hộ Tommy Robinson, một chính trị gia cực hữu Anh hiện đang ngồi tù vì bất tuân lệnh tòa án không cho phép lặp lại các lời lẽ sỉ nhục nhắm vào một người tị nạn. Tommy Robinson cũng là người sáng lập một băng nhóm chủ trương các hành động bạo lực chống người nhập cư, người Hồi Giáo tại Anh. Ngày 06/01, Musk tung lên mạng X câu hỏi : « Nước Mỹ có nên giải phóng người dân Anh khỏi chính quyền tàn bạo của nước này ? ». Ngày 09/01, Musk có cuộc thảo luận trên mạng X với lãnh đạo đảng cực hữu Đức Alice Weidel, ít tuần trước cuộc bầu cử Quốc Hội trước thời hạn tại quốc gia trụ cột của Liên Âu.Đọc thêmChia rẽ, vu khống, tin giả: Năm 2025 và những thách thức lớn với các nền dân chủNhà báo Pierre Haski, phụ trách mục Địa-chính trị của tuần báo Le Nouvel Obs, hiện là chủ tịch hiệp hội Phóng viên Không biên giới, trên đài truyền hình Pháp Public Sénat, ghi nhận hành xử mang tính hệ thống của Elon Musk : « Thoạt tiên, mọi người tưởng đây chỉ là một đòn gây ấn tượng, nhưng sau đó, Musk đã lặp lại cùng một hành động chống lại thủ tướng Anh Keir Starmer, và ủng hộ đảng cực hữu Reform UK. Khi lãnh đạo đảng cực hữu Reform UK không chấp nhận đi theo, Musk yêu cầu thay thế nhà lãnh đạo này. Báo Anh Financial Times có bài ‘‘Musk tìm cách lật đổ Starmer trước cuộc bầu cử lần tới''. Rõ ràng là chúng ta không phải đang đứng trước một biến cố bất thường, với riêng đảng cực hữu AfD Đức. Chúng ta đứng trước một nỗ lực triệt để ủng hộ các đảng chống hệ thống tại châu Âu, hoặc nói chung là các đảng phái đi theo chủ trương bài châu Âu giống với Musk. Reform UK chính là đảng đã cổ vũ cho việc Anh rời khỏi Liên Hiệp Châu Âu. AfD là đảng thân chế độ Putin, chống Bruxelles. Đảng này cực đoan đến mức mà ngay cả lãnh đạo đảng cực hữu Pháp RN Marine Le Pen cũng không chấp nhận cho tham gia vào nhóm nghị sĩ của RN ở Nghị Viện Châu Âu. »Loạt tấn công của Elon Musk đã bị tổng thống Pháp Emmanuel Macron lên án là nằm trong chiến lược của một « International réactionnaire » (Liên minh quốc tế các thế lực phản động). Thủ tướng Tây Ban Nha Pedro Sánchez, trong phát biểu tại lễ kỉ niệm 50 năm ngày qua đời của nhà độc tài Franco hôm 08/01/2025, đã cực lực chỉ trích ông Musk: « Liên minh Quốc tế các thế lực phản động, như tổng thống Macron đã nói cách đây ít ngày, hay liên minh các thế lực siêu cực hữu, mà chúng tôi đã liên tục lên án từ nhiều năm nay tại Tây Ban Nha, do người giầu nhất hành tinh đứng đầu, đã trực tiếp tấn công vào các định chế của chúng ta, kích động hận thù, công khai kêu gọi ủng hộ các thế lực hậu thân của chủ nghĩa phát xít Đức trong cuộc bầu cử Quốc Hội sắp diễn ra tại nền kinh tế số một của châu Âu. »Chế độ « gia đình trị » tấn công Nhà nước Pháp quyền: Cuộc đọ sức giữa 2 mô hình ? Đối với nhà báo Pierre Haski, liên minh Musk – Trump có kẻ thù chung là « chủ nghĩa đa phương quốc tế ». Châu Âu là mục tiêu « triệt hạ » bởi vì xã hội châu Âu dựa trên luật pháp, không chấp nhận tham vọng tái lập « uy quyền tuyệt đối » của nước Mỹ theo tư tưởng Trump:« Chúng ta có liên minh giữa Trump và Elon Musk – người muốn tái lập uy quyền tuyệt đối của nước Mỹ, chống lại chủ nghĩa đa phương. Musk căm ghét chủ nghĩa đa phương, tức là quản lý tập thể các vấn đề của thế giới, với Liên Hiệp Quốc, với các tổ chức chuyên trách. Các tập đoàn công nghệ muốn ít quy định hơn, muốn ít trở ngại hơn đối với các hoạt động của họ. Có sự liên kết giữa hai thế lực, quyền lực chính trị với quyền lực kinh tế - công nghệ, như trong thế giới hiện tại. Trọng tâm của chủ nghĩa tư bản hiện nay đang chuyển dịch về phía họ. Châu Âu là một cản lực, bởi châu Âu được xây dựng dựa trên luật pháp, dựa trên các quy tắc. Trong con mắt của họ, cản lực này cần phải bị triệt hạ. » Musk và Trump hứa hẹn nhiều thay đổi lớn, nhưng theo nhà chính trị học, chuyên gia về địa chính trị và công nghệ Asma Mhalla, mục tiêu của cặp bài trùng này là xây dựng một chế độ « gia đình trị », bất chấp luật pháp. Trong một cuộc tọa đàm trên đài France Inter, thành viên LAP - Trung tâm nghiên cứu Nhân học Địa-Chính trị của l'EHESS/CNRS - nhận định :« Những lời hứa hẹn của họ đối với chúng ta, đó là sự thay đổi cách mạng, là sự đoạn tuyệt với quá khứ. Trên thực tế, họ hoàn toàn không phải là như vậy. Ngược lại, họ chính là sự tiếp nối của những gì sai lạc của xã hội chúng ta. Cái mà họ đưa ra hoàn toàn không phải là tự do, cho dù là tự do tuyệt đối hay không. Hoàn toàn không phải như vậy, mà thực chất là : Các vị thích đi theo ông chủ nào ? Bộ máy cầm quyền nào ? Bộ máy của họ hay bộ máy trước đó ? Đây hoàn toàn không phải là mang lại một cái mới, mà là cùng một cơ chế, nhưng đã trở nên tồi tệ hơn. Tôi tin rằng, với Trump và Musk, chúng ta đang chuyển từ một Nhà nước pháp quyền của nền dân chủ phương Tây – dĩ nhiên với rất nhiều khuyết tật, với những lệch lạc méo mó đáng bị lên án… đặc biệt là từ đại dịch Covid - sang một chế độ chính trị rất khác, một chế độ ‘‘hậu - pháp quyền'', tức một chế độ gia đình trị, chế độ của cánh hẩu, với một luận điệu cực kỳ nguy hiểm. Chế độ đó là: Nếu đi với ta, các người sẽ được hưởng lợi, nếu chống lại ta, các người sẽ bị trấn áp ! ». Hướng đến một xã hội bất cần « sự thật » … Để áp đặt một chế độ chính trị kiểu như vậy, cần phải thao túng được công luận. Chuyên gia về địa-chính trị và công nghệ Asma Mhalla chú ý đến việc những người chủ trương quan điểm này hướng đến một hệ thống tuyên truyền phủ nhận ý nghĩa của « sự thật », thái độ tôn trọng các sự kiện - vốn là nền tảng căn bản của một nhà nước pháp quyền, của chế độ dân chủ :« Tôi nhớ lại nhà báo Katharine Viner, trưởng ban biên tập The Guardian, hồi năm 2016, đã sử dụng khái niệm ‘‘Hậu-sự thật'' (post-truth). Đây chính là cái mà họ tiếp tục theo đuổi hiện nay. Chính sách ‘‘Hậu-sự thật'' đi liền với phổ biến những điều dối trá. Tất cả các kỹ thuật dối trá mà họ sử dụng - dù là fake news (tin giả), deepfake (tin giả với trợ giúp kỹ thuật số - trí thông minh nhân tạo), tin đồn hay thông tin tách khỏi bối cảnh… - tất cả đều là những chiến thuật bao vây, nhằm nhào nặn nhận thức của con người, nhằm thao túng công luận và các phương tiện truyền thông. Họ không còn quan tâm đến vấn đề ‘‘sự thật'', hay chính xác hơn là ‘‘tiến trình xác định sự thật'' (régime de vérité) nữa. Đọc thêmMạng truyền thông QAnon, ‘‘đồng minh'' trong bóng tối của TrumpTrong khi đó, việc kiểm tra tính chất chân thực của các sự kiện, được thuật lại trên truyền thông, lại chính là điều cần phải tiếp tục được thực hiện, bởi đây chính là một tiêu chuẩn, khẳng định sự tồn tại của nền dân chủ chúng ta. Tính chân thực của sự kiện, dựa trên các dữ liệu, cho phép Nhà nước pháp quyền vận hành được, ví dụ như trong trường hợp có các khiếu kiện, khiếu nại... » … Từ « mạng xã hội mở » trở thành cỗ máy tung tin giả, tuyên truyền cho TrumpTheo nhiều nhà quan sát, mạng xã hội Twitter, được Musk mua lại với 44 tỉ đô la cuối năm 2022, đã được sử dụng để phục vụ mục tiêu này. Năm 2024, mạng X (tên gọi mới của Twitter) có hơn 400 triệu người dùng, trong đó gần một phần tư là dân Mỹ. Hơn 200 triệu người theo dõi Musk trên X. Tháng 7/2024, Musk chính thức ủng hộ Trump. Trong thời gian 5 tháng trước cuộc bầu cử tổng thống Mỹ, các thông điệp của Musk trên X được hơn 130 tỉ lượt người xem, nhiều gấp 15 lần Trump.Theo điều tra của Center for Countering Digital Hate – CCDH (Trung tâm chống hận thù kỹ thuật số), trụ sở tại Anh, được công bố hồi tháng 11/2024, chủ nhân X trong năm 2024 đã công bố 87 thông điệp về bầu cử Mỹ, bị những người kiểm tra tin giả xác định là sai lạc. 87 thông điệp của Musk, vẫn được đăng tải trên X, thu hút 2 tỷ lượt xem.Khi tiếp quản mạng xã hội X, Musk xác lập « Community Notes » (các báo động của cộng đồng người sử dụng), thay cho tính năng « Birdwatch », về danh nghĩa là để phát hiện tin giả, thay vì nhờ đến dịch vụ thẩm định bên ngoài. Tuy nhiên, theo một khảo sát của CCDH, có đến hơn 70% thông tin sai lạc về bầu cử Mỹ được đăng tải mà không đi kèm với « báo động của cộng đồng ». Và ngay cả khi có « báo động của cộng đồng », các tin giả, tin sai lạc thu hút số người xem đông gấp 13 lần các « báo động của cộng đồng » đi kèm. Nhiều tài khoản tung tin giả, thuyết âm mưu, bị đóng cửa dưới thời Twitter, nay được Musk cho trở lại.Tung hô « tự do ngôn luận tuyệt đối » và đè bẹp các quan điểm khác X dưới quyền của kiểm soát của Musk đã trở thành một kênh tung tin giả, vận động tranh cử cho Donal Trump. Một nhóm phóng viên điều tra chuyên mục « L'Œil du 20 Heures » của đài Pháp France Info mới đây đã thử mở một tài khoản trên mạng X và đã chứng kiến thực tế là tài khoản này ngay lập tức bị hút vào quỹ đạo thông tin do chủ nhân mạng X, Elon Musk, chủ trương. Tài khoản mới lập, của phóng viên France Info, được mời theo dõi các doanh nghiệp của Musk, theo dõi tài khoản của Trump.Về mặt chính thức, tỉ phú Elon Musk cổ vũ « tự do ngôn luận tuyệt đối », đặc biệt là tự do trên mạng X, lên án chính quyền nhiều nước châu Âu kiểm duyệt, đàn áp tự do ngôn luận. Trên thực tế, X bị cáo buộc đã sử dụng « các thuật toán » giúp cho các quan điểm mà Musk ủng hộ trở nên áp đảo trên mạng này.Hai nhà nghiên cứu Laurence Grondin-Robillard và Nadia Seraiocco, Đại học Québec (Canada), trong bài « De Twitter à X : Comment Elon Musk façonne la conversation politique américaine » (tạm dịch là : Từ Twitter đến X : Elon Musk nhào nặn đối thoại chính trị Mỹ như thế nào), đã tố cáo mạng X của Musk từ bỏ chính sách « minh bạch về thuật toán » của Twitter một thời trước đây, cho phép người sử dụng lựa chọn giữa « các thông tin theo trật tự thời gian hoặc các thông điệp được nhiều người coi nhất ». Giờ đây các thuật toán - quyết định sự hiện diện của thông tin trên dòng sự kiện của người sử dụng - trở thành « hộp đen » đối với các nhà quan sát.Đạo luật DSA bảo vệ đa nguyên chính trị: Phương tiện tự vệ chính của Liên ÂuBài « L'interférence d'Elon Musk dans les élections en Allemagne : quel rôle pour le Digital Services Act ? » (Can thiệp của Elon Musk vào bầu cử ở Đức : Luật về Dịch vụ Kỹ thuật Số của châu Âu có vai trò gì ?), trên trang mạng Le Club des Juristes, nêu bật khả năng chính quyền châu Âu sử dụng Luật về Dịch vụ Kỹ thuật Số DSA, có hiệu lực từ năm 2023 (sau ba năm chuẩn bị), để chấn chỉnh các mạng xã hội nằm trong phạm vi điều chỉnh của đạo luật này.Trong số khoảng 10.000 nền tảng trên mạng đang hoạt động tại thị trường châu Âu, chỉ có hơn 20 nền tảng là đối tượng của DSA (theo Touteleurope.eu). Ngoài X, còn có 16 nền tảng « rất lớn » khác, với hơn 45 triệu người sử dụng, chiếm 10% dân số châu Âu (như Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Facebook, Google Play, Instagram, TikTok, Wikipedia, Youtube…) và hai công cụ tìm kiếm Bing và Google Search.DSA không chỉ loại trừ các thông tin « bất hợp pháp », ngăn ngừa các thông tin « có hại » phổ biến rộng rãi (tin giả, tin bóp méo…), mà còn bảo vệ đa nguyên chính trị trên truyền thông. Theo đạo luật này, các nền tảng mạng xã hội « rất lớn » như X có nghĩa vụ bảo đảm cho người sử dụng « có thể lựa chọn và làm chủ thực sự các luồng thông tin mà họ cần, đồng thờitôn trọng sự đa dạng và tính đa nguyên về quan điểm với tư cách phương tiện truyền thông » (điều khoản 35, đoạn 3 của DSA). Theo tác giả bài viết trên Le Club des Juristes, giáo sư luật công Anastasia Iliopoulou-Penot (Đại học Paris II Panthéon-Assas), một số thẩm định ban đầu cho thấy các hệ thống định hướng thông tin của X dường như đã không tuân thủ đòi hỏi này. Không tuân thủ quy định của DSA, mạng xã hội X có thể bị phạt đến 6% doanh thu toàn cầu và thậm chí bị loại khỏi thị trường châu Âu.Bị đẩy vào chân tường, Liên Âu có dám mạnh tay với « cánh tay phải» của Trump ?Giới chuyên gia về kỹ thuật số và chính trị ắt hẳn không quên vụ công ty Anh Cambridge Analytica bị cáo buộc sử dụng thông tin về hàng trăm triệu người dùng Facebook để tác động đến thái độ của cử tri Anh về Brexit (chia tay với Liên Âu) và quyết định bầu cho Donald Trump hồi 2016 của cử tri Mỹ (Bài « Comment Cambridge Analytica est devenue une arme de destruction démocratique massive / Cambridge Analytica đã trở thành một vũ khí hủy diệt hàng loạt với nền dân chủ như thế nào », L'Express, ngày 04/03/2020). Nỗ lực can thiệp vào bầu cử châu Âu của Musk đã quá rõ ràng. Việc chấn chỉnh và thậm chí loại trừ mạng xã hội X của Elon Musk bắt đầu được một số chính trị gia châu Âu đặt ra khẩn thiết.Đọc thêmKhi Facebook không bảo vệ được dữ liệu cá nhânNgoại trưởng Pháp Jean-Noël Barrot hôm 08/01 cảnh báo nếu Ủy Ban Châu Âu không áp dụng luật đã có để « bảo vệ không gian công », thì Bruxelles phải để các quốc gia thành viên « rảnh tay hành động ». Nghị sĩ châu Âu Aurore Lalucq, hôm 09/01 cho biết đã khiếu nại lên Arcom, cơ quan phụ trách thực thi đạo luật DSA ở cấp độ nước Pháp, đồng thời gửi thư đến Ủy Ban Châu Âu nhấn mạnh phải ngăn chặn X nếu công ty của Elon Musk ngoan cố, để « cứu nguy các nền dân chủ ».Về vấn đề này, nhà nghiên cứu độc lập Ophélie Coelho, chuyên gia về địa chính trị và kỹ thuật số, trong một cuộc tọa đàm trên kênh truyền hình TF1, hoàn toàn không tin vào khả năng Liên Âu có thể ngăn chặn X : « Về mặt kỹ thuật, ở cấp độ châu Âu, hay thậm chí ở quy mô từng nước, chúng ta có thể ngăn chặn hoàn toàn việc tiếp cận với nền tảng X. Ngăn chặn cả việc tiếp cận với X thông qua các phần mềm lách kiểm duyệt VPN. Vấn đề phức tạp hơn, đó là : Các nhà hoạch định chính sách có muốn làm hay không? Về mặt chính trị, và nhất là về mặt địa-chính trị, họ có sẵn sàng gánh lấy những rủi ro, trong bối cảnh căng thẳng, khủng hoảng, chiến tranh như chúng ta biết hiện nay, khi đối đầu với Mỹ hay không? Đối đầu với Hoa Kỳ cũng có nghĩa là ảnh hưởng đến liên minh NATO. Chúng ta vốn rất phuộc vào Mỹ về khí hỏa lỏng. Có rất nhiều thứ cần phải cân nhắc. Về mặt địa - chính trị, theo tôi, họ sẽ không làm ».Trong một số cuộc trả lời báo chí Đức (Frankfurter Allgemeine Zeitung) và Phần Lan (đài phát thanh - truyền hình quốc gia Đài Loan Yln) tuần lễ thứ hai của tháng 1/2025, phó chủ tịch Ủy Ban Châu Âu, chính trị gia Phần Lan Henna Virkkunen, phụ trách lĩnh vực Chủ quyền công nghệ, An ninh và Dân Chủ, đã tỏ rõ thái độ cứng rắn với cảnh báo : nếu phạm luật, công ty X sẽ phải « nộp phạt và gánh chịu nhiều trừng phạt đáng kể ». Ngày 24/01, giới chức châu Âu phụ trách kỹ thuật số có sẽ cuộc họp với các lãnh đạo Đức. Việc mạng X của Elon Musk can thiệp bầu cử châu Âu ắt sẽ là chủ đề trọng tâm (công ty của tỉ phú Musk đang bị châu Âu điều tra từ cuối năm 2023, do nghi ngờ vi phạm luật DSA).
L'émission 28 minutes du 08/01/2025 Faut-il faire confiance au nouveau pouvoir en Syrie ? La France et l'Allemagne ont ouvert de nouvelles relations diplomatiques avec la Syrie vendredi 3 janvier. Elles étaient rompues depuis 13 ans à cause de la guerre civile syrienne. Les ministres des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock ont ainsi rencontré Ahmed al-Charaa, chef du groupe islamiste HTC et connu sous son ancien nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani. À la suite de leurs échanges, Paris et Berlin ont affirmé qu'elles jugeraient le nouveau pouvoir en place “sur les actes”. Depuis leur prise de la Syrie, les “rebelles” syriens multiplient les signes d'ouverture et promettent de respecter les minorités ainsi que la liberté de la presse et d'expression. Les Occidentaux doivent-ils y croire ? Vendredi dernier, devant les caméras, Ahmed al-Charaa a refusé de serrer la main de la ministre allemande (contrairement à son homologue français), provoquant de vives réactions en Allemagne. Dans le même temps, le profil du nouveau ministre de la Justice suscite des inquiétudes : des vidéos sur internet le montrent assistant à la mise à mort de femmes pour “corruption et prostitution” alors qu'il était encore juge dans les années 2010. On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à “France Inter” et au “Nouvel Obs”, Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient et Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise. Enregistrement : 8 janvier 2025 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 08/01/2025 Nicolas Dubreuil, l'explorateur tombé amoureux du pôle Nord et des Inuits Nicolas Dubreuil consacre sa vie aux expéditions polaires depuis 35 ans. Il vit dans une maison à Kullorsuaq, un petit village au nord-ouest du Groenland, l'un des plus isolés du territoire. Dans cette région, les populations sont très respectueuses des animaux et suivent un ensemble de rituels lorsqu'elles chassent. “Quand on part à la chasse là-bas, on ne dit pas qu'on part à la chasse car c'est manquer de respect à l'animal car c'est se placer comme être supérieur à lui en le tuant”, explique le spécialiste des milieux polaires. Le narval, un mammifère marin, est central dans la cosmogonie inuite car il incarne un lien entre le monde spirituel et le monde humain. Sa chasse “incarne un savoir ancestral, une manière de vivre en harmonie avec la nature tout en répondant aux besoins vitaux de la communauté”, affirme l'explorateur Nicolas Dubreuil. En février, il repart en expédition au Groenland, sur des terres qui n'apparaissent pas sur les cartes du monde, pour montrer le recul des glaciers. Faut-il faire confiance au nouveau pouvoir en Syrie ? La France et l'Allemagne ont ouvert de nouvelles relations diplomatiques avec la Syrie vendredi 3 janvier. Elles étaient rompues depuis 13 ans à cause de la guerre civile syrienne. Les ministres des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock ont ainsi rencontré Ahmed al-Charaa, chef du groupe islamiste HTC et connu sous son ancien nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani. À la suite de leurs échanges, Paris et Berlin ont affirmé qu'elles jugeraient le nouveau pouvoir en place “sur les actes”. Depuis leur prise de la Syrie, les “rebelles” syriens multiplient les signes d'ouverture et promettent de respecter les minorités ainsi que la liberté de la presse et d'expression. Les Occidentaux doivent-ils y croire ? Vendredi dernier, devant les caméras, Ahmed al-Charaa a refusé de serrer la main de la ministre allemande (contrairement à son homologue français), provoquant de vives réactions en Allemagne. Dans le même temps, le profil du nouveau ministre de la Justice suscite des inquiétudes : des vidéos sur internet le montrent assistant à la mise à mort de femmes pour “corruption et prostitution” alors qu'il était encore juge dans les années 2010. On en débat avec Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique à “France Inter” et au “Nouvel Obs”, Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient et Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise.Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire du mobilier royal alors qu'une table datant du 19e siècle a été vendue à Emmaüs pour la modique somme de 30 euros. Marie Bonnisseau nous explique la décision prise hier par Mark Zuckerberg, fondateur de Meta, de mettre fin au fact-checking sur Facebook et Instagram à quelques jours de l'investiture de Donald Trump. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 8 janvier 2025 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:14:21 - L'invité d'un jour dans le monde - Quels espoirs, quelles craintes pour notre avenir géopolitique en 2025 ? Pierre Haski nous remettra le monde en perspective
5 minutes pour comprendre : des soldats nord-coréens se battent aujourd'hui aux côté des Russes dans la région de KOURSK, région en partie occupée par les Ukrainiens. On en parle avec le journaliste Pierre Haski. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:34:56 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - À 11h35, les résultats sont tombés : Donald Trump sera (de nouveau) le président des États-Unis. Une issue qui met fin au suspense de l'élection mais qui laisse percevoir de nouvelles incertitudes . - invités : Sébastien Berriot, Sébastien Baer, Pierre Haski, Sylvain Tronchet, Rym MOMTAZ - Sébastien Berriot : Correspondant de Radio France en Chine, Sébastien Baer : Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, correspondant à Berlin, Pierre Haski : Journaliste, chroniqueur géopolitique à France Inter, Sylvain Tronchet : Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou, Rym Momtaz : Chercheuse en relations internationales à l'International Institute for Strategic Studies - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:34:56 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - À 11h35, les résultats sont tombés : Donald Trump sera (de nouveau) le président des États-Unis. Une issue qui met fin au suspense de l'élection mais qui laisse percevoir de nouvelles incertitudes . - invités : Sébastien Berriot, Sébastien Baer, Pierre Haski, Sylvain Tronchet, Rym MOMTAZ - Sébastien Berriot : Correspondant de Radio France en Chine, Sébastien Baer : Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, correspondant à Berlin, Pierre Haski : Journaliste, chroniqueur géopolitique à France Inter, Sylvain Tronchet : Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou, Rym Momtaz : Chercheuse en relations internationales à l'International Institute for Strategic Studies - réalisé par : Thomas Lenglain
L'émission 28 minutes du 31/10/2024 Soldats nord-coréens envoyés en Russie : à quoi joue Kim Jong-un ? Les États-Unis ont confirmé l'envoi par la Corée du Nord de plus de 10 000 soldats pour s'entraîner dans l'est de la Russie. Ce mardi 29 octobre, les Américains ont été encore plus précis en annonçant avoir décelé un "petit nombre" de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk, frontalière avec l'Ukraine. 2 000 hommes supplémentaires seraient sur le point de d'arriver dans cette zone. Selon les services de renseignements sud-coréens, Pyongyang enverra même des généraux sur la ligne de front. Bien que la Corée du Nord n'ait pas confirmé ces présences, la communauté internationale est préoccupée par les intentions de Kim Jong-un. Le pays a déjà fourni plusieurs millions d'obus à la Russie et a signé, en juin dernier, un traité sur le "partenariat stratégique global" avec Vladimir Poutine. Ce pacte vise notamment à éviter les sanctions de l'ONU, après les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord, grâce au veto russe. On en débat avec Christine Dugoin-Clément, chercheuse à la Chaire Risques de l'IAE Paris-Sorbonne, Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et à "L'Obs" et le général Nicolas Richoux, ancien commandant de la 7ème brigade blindée. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:10:30 - L'invité de 7h50 du week-end - par : Ali Baddou, Marion L'hour - A la tête de Reporters sans frontières (RSF) depuis douze ans, Christophe Deloire est mort samedi à 53 ans, laissant derrière lui un long combat pour la liberté de la presse. Pierre Haski, chroniqueur géopolitique sur France Inter et président de Reporters Sans Frontières, lui rend hommage.
« Rafah, l'horreur de trop », titre L'Express. Pour l'hebdomadaire, « les frappes sur un camp de réfugiés, le 26 mai, illustrent le cynisme et la cruauté du gouvernement de Netanyahu ». Netanyahu, poursuit l'Express, qui « entraîne neuf millions d'Israéliens dans sa chute. Il sait bien que les massacres commis par le Hamas le 7 octobre et les dizaines d'otages toujours captifs dans la bande de Gaza ont rendu une partie d'Israël aveugle à la violence infligée aux civils palestiniens et sourde aux critiques de ses alliés. Les conséquences seront écrasantes ». « Israël face au monde », titre de son côté le Nouvel Obs. Le journaliste et éditorialiste Pierre Haski s'interroge : « Les Israéliens réalisent-ils l'étendue du désastre ? Ils ont perdu la bataille des opinions publiques mondiales, alors que le 7 octobre, la planète partageait leur choc face à l'ampleur et la barbarie de l'attaque du Hamas sur des civils et leur émotion face aux images des jeunes filles et des personnes âgées emmenées en otage à Gaza. Près de huit mois plus tard, poursuit Pierre Haski, l'État hébreu accuse le coup, face à des décisions humiliantes de la justice internationale, à la clameur hostile des mouvements étudiants aux États-Unis et en Europe... Le premier réflexe (...) est de blâmer un monde par nature hostile, un antisémitisme renaissant. Mais cette attitude, ajoute Pierre Haski, s'accompagne d'un refus de voir la raison, sans doute dominante de cette hostilité croissante : la révulsion que suscitent les images sorties de Rafah, les témoignages des rares humanitaires qui s'y sont rendus, l'ampleur de la catastrophe tout simplement humaine qui s'y déroule. »Une catastrophe dont Paris-Match se fait l'écho en publiant des images sorties de Gaza. Des corps ensanglantés, une mère qui fuit en criant les bombardements, serrant dans ses bras une petite fille apeurée, ou encore une famille qui prend son repas, assise au milieu des ruines. Des photos prises par le photographe palestinien Ali Jadallah. « Deux jours avant de perdre une partie de sa famille », explique Paris-Match, il déclarait : « Pendant des années, j'ai documenté la douleur de mon peuple. Aujourd'hui, c'est ma propre histoire, de tragédie et de peine, que je dois raconter. »Fin des élections en IndeDes élections dans le pays le plus peuplé du monde, et dont le Premier ministre Narendra Modi va, sans surprise, sortir gagnant, à l'issue « d'une campagne étrange, souligne le Nouvel Obs, une campagne étrange où tout semble joué, les sondeurs annonçant depuis des mois, la victoire de Modi pour son troisième mandat ». Il faut dire que tout est fait pour assurer la popularité du Premier ministre, jusqu'à la création d'un musée qui lui est en grande partie consacré. « Il doit être le seul dirigeant au monde à avoir, en plein exercice, érigé un musée qui contribue à sa propre gloire. » L'Inde qui présente deux visages, dont l'hebdomadaire dessine le profil. « D'un côté, l'Inde de demain qui a fait atterrir une sonde sur la Lune en 2023, ne jure que par le libéralisme effréné et la vie téléguidée par appli sur smartphone (...). Et de l'autre, l'Inde millénaire des castes qui s'emploie à réécrire l'Histoire à l'aune d'un mythique "âge d'or hindou", et veut effacer l'apport culturel des musulmans, cette minorité qui représente 15 % de la population. » Une minorité discriminée, pourchassée, qui est, nous dit-on, « le bouc émissaire », « le seul ennemi impur ».Une femme présidente au MexiqueM, le supplément du Monde, dresse le portrait de la grande favorite à l'élection présidentielle au Mexique, Claudia Sheinbaum, « la féministe en chef du Mexique. À 61 ans, l'ex-maire de gauche de Mexico est portée par ses actions en faveur du droit des femmes, dans un pays où le nombre de féminicides bat des records. Ma position a toujours été celle de notre mouvement "Pour le bien de tous, les pauvres d'abord." Mais je suis consciente que nous avons une dette envers les femmes de ce pays et que nous devons entendre les revendications. » La présidente du Parquet de Mexico témoigne : « Avant Claudia Sheinbaum à la tête de Mexico, toute une série de meurtres de femmes avaient été classés comme des suicides, alors qu'il s'agissait de féminicides. J'ai obtenu un soutien total, financier et politique, de sa part, afin de créer un véritable bureau d'investigation. »« Éternel »« Les intouchables », titre l'Équipe, pour saluer la victoire du Real Madrid en Ligue des champions face à Dortmund. Une nouvelle victoire, une quinzième, avec un scénario toujours identique, résumé par le journal : « C'est un film de série, toujours le même, avec le générique "We are the Champions", un virage qui chante Campeones, et une coupe aux grandes oreilles qui rentre à la maison. » Pour l'Équipe, le Real Madrid est « éternel ».
L'émission 28 Minutes du 30/05/2024 Élections en Afrique du sud : que reste-t-il de la nation arc-en-ciel de Mandela ? Chômage massif, criminalité record, corruption : les élections générales en Afrique du Sud se sont déroulées, ce mercredi, sur fond de crise profonde. Selon un rapport publié en 2022 par la Banque mondiale, l'Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde : 10 % de la population y détient 80 % des richesses. Il y a tout juste trente ans, le 10 mai 1994, l'heure était pourtant à l'euphorie : le plus célèbre ancien prisonnier politique au monde était élu à la tête de ce pays parmi les plus peuplés et les plus prospères d'Afrique. La sombre page de l'apartheid se tournait ; l'équipe nationale de rugby gagnait, l'année suivante, le Mondial organisé sur son sol. Aujourd'hui, un tiers des Sud-Africains est au chômage, dont 60 % de jeunes, et il serait quatre fois plus important dans la population noire que blanche. Si l'ANC — le Congrès national africain, parti historique de Nelson Mandela et fer de lance de la lutte contre les discriminations — monopolise le pouvoir depuis trente ans, son prestige a considérablement pâli auprès de la jeune génération. Il a aussi “ouvert les vannes de la corruption au plus haut niveau” — propos du journaliste Pierre Haski — en 2009 avec l'arrivée au pouvoir de Jacob Zuma. Pourtant leader du “Sud global”, à l'origine de la saisine de la Cour internationale de justice contre les actes génocidaires d'Israël à Gaza, que reste-t-il de la nation arc-en-ciel rêvée par Nelson Mandela ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 30 mai 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 Minutes du 30/05/2024 L'historien Olivier Wieviorka dévoile la face cachée du Débarquement du 6 juin 44 Elle est la plus vaste opération aéronavale de l'histoire : le 6 juin 1944, 130 000 hommes majoritairement nord-américains et britanniques, à bord de plus de 4 000 navires, barges de transports et avions, ont accosté sur les côtes normandes. L'opération Overlord contribuera à assurer la victoire des Alliés contre l'Allemagne nazie. Et elle fête déjà, la semaine prochaine, ses 80 ans. Si quelques vétérans assisteront aux célébrations du “D-Day”, 25 chefs d'État sont aussi attendus à Omaha Beach, parmi lesquels Joe Biden, Charles III ou encore Volodymyr Zelensky, invités par Emmanuel Macron. Comme tout grand événement historique, le débarquement est devenu un instrument politique. Quelles sont ses idées reçues ? A-t-il vraiment changé le cours de l'histoire ? Dans “Le Débarquement. Son histoire par l'infographie”, Olivier Wieviorka, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, publie une version illustrée d'Overlord “pour découvrir la vérité”. “Il faut donc déchirer le masque des apparences, ce qui invite à se garder des mythes, aussi enracinés soient-ils.” Il est notre invité. Élections en Afrique du sud : que reste-t-il de la nation arc-en-ciel de Mandela ? Chômage massif, criminalité record, corruption : les élections générales en Afrique du Sud se sont déroulées, ce mercredi, sur fond de crise profonde. Selon un rapport publié en 2022 par la Banque mondiale, l'Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde : 10 % de la population y détient 80 % des richesses. Il y a tout juste trente ans, le 10 mai 1994, l'heure était pourtant à l'euphorie : le plus célèbre ancien prisonnier politique au monde était élu à la tête de ce pays parmi les plus peuplés et les plus prospères d'Afrique. La sombre page de l'apartheid se tournait ; l'équipe nationale de rugby gagnait, l'année suivante, le Mondial organisé sur son sol. Aujourd'hui, un tiers des Sud-Africains est au chômage, dont 60 % de jeunes, et il serait quatre fois plus important dans la population noire que blanche. Si l'ANC — le Congrès national africain, parti historique de Nelson Mandela et fer de lance de la lutte contre les discriminations — monopolise le pouvoir depuis trente ans, son prestige a considérablement pâli auprès de la jeune génération. Il a aussi “ouvert les vannes de la corruption au plus haut niveau” — propos du journaliste Pierre Haski — en 2009 avec l'arrivée au pouvoir de Jacob Zuma. Pourtant leader du “Sud global”, à l'origine de la saisine de la Cour internationale de justice contre les actes génocidaires d'Israël à Gaza, que reste-t-il de la nation arc-en-ciel rêvée par Nelson Mandela ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marjorie Adelson. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 30 mai 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Israël seul contre tous : malgré les mises en garde de son allié américain, de l'Union européenne et de l'ONU qui redoutent un carnage de civils, Benyamin Netanyahou reste inflexible : l'armée israélienne, appuyée par des hélicoptères et l'artillerie, va intensifier son offensive terrestre lancée le 7 mai sur Rafah, cette ville du sud de la bande de Gaza où se sont agglutinés 1 400 000 Palestiniens, en majorité déplacés par la guerre. Objectif du Premier ministre israélien : anéantir les derniers bataillons du Hamas qui s'abriteraient à Rafah… Objectifs jugés irréalisables par la plupart des experts militaires.Quoi qu'il en soit, il n'est plus question aujourd'hui de cessez-le-feu ni de libération des 128 otages israéliens encore captifs à Gaza. Les pourparlers sont dans l'impasse… Et le bilan humain ne cesse de s'alourdir après 7 mois de guerre menée par l'État hébreu en représailles aux 1 170 Israéliens massacrés le 7 octobre par des commandos du Hamas. Plus de 35 000 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont 56 à 60% de femmes et d'enfants estime l'ONU.Une tragédie qui souligne à quel point il est urgent de sortir de cette logique de guerre. Même si la tâche s'annonce titanesque : Qui pour gérer « l'après » dans une Bande de Gaza totalement ravagée par des mois de bombardements ? Des dissensions sont apparues cette semaine au sein du gouvernement israélien sur les possibles scénarios.Et au-delà de Gaza, c'est le sort de tous les Palestiniens qui est jeu. Alors qui pour imposer aux deux camps la solution à deux États, formule incantatoire avant le 7 octobre devenue la seule option envisageable pour éviter un conflit sans fin ? Sur quelles bases juridiques ? Avec quelles garanties de sécurité pour l'État hébreu et le futur État palestinien ? 3 invités :- Denis Charbit, Franco-Israélien, professeur de Sciences politiques à l'Open University of Israël, auteur de « Israël et ses paradoxes », paru en 2023 aux éditions Le Cavalier bleu - Johann Soufi, avocat spécialisé en droit pénal international, et ancien chef du Bureau juridique de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens - Pierre Haski, éditorialiste de Géopolitique à France Inter, chroniqueur au Nouvel Obs, correspondant en Israël du journal Libération, au moment des accords d'Oslo en 93, auteur de « Une terre doublement promise. Israël-Palestine ; un siècle de conflit », paru chez Stock en janvier.
durée : 00:03:32 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski
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durée : 00:03:07 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:04 - Géopolitique - par : Pierre Haski - .
durée : 00:03:05 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 25 ans après les accords de paix du Vendredi saint, l'Irlande du Nord a une cheffe du gouvernement catholique et républicaine, dont le père a fait de la prison en tant que membre de l'IRA. Un jour historique qui montre que le processus de paix fonctionne malgré le Brexit, malgré les peurs.
durée : 00:03:05 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 25 ans après les accords de paix du Vendredi saint, l'Irlande du Nord a une cheffe du gouvernement catholique et républicaine, dont le père a fait de la prison en tant que membre de l'IRA. Un jour historique qui montre que le processus de paix fonctionne malgré le Brexit, malgré les peurs.
durée : 00:03:39 - Géopolitique - par : Pierre Haski - l'histoire ne se répète pas mais elle bégaye parfois...une formule qui s'applique à l'histoire récente des Etats Unis en Irak. Washington annonce, à nouveau, envisager de se re-retirer du pays.
durée : 00:03:39 - Géopolitique - par : Pierre Haski - l'histoire ne se répète pas mais elle bégaye parfois...une formule qui s'applique à l'histoire récente des Etats Unis en Irak. Washington annonce, à nouveau, envisager de se re-retirer du pays.
durée : 00:23:45 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - A 8h20, un Grand entretien consacré à la situation au Proche-Orient avec Vincent Lemire, historien et maître de conférences en histoire contemporaine, Pierre Haski, éditorialiste géopolitique et Frédéric Encel, docteur en géopolitique. - invités : Vincent Lemire, Pierre Haski, Frédéric Encel - Vincent Lemire : Historien, maître de conférences en histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire du conflit israélo-palestinien, et de la ville de Jérusalem, Pierre Haski : Journaliste, chroniqueur géopolitique à France Inter, Frédéric Encel : Docteur HDR en géopolitique, professeur à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:03:23 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:02:40 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:02:52 - Géopolitique - par : Pierre Haski - 10 000. C'est le chiffre que tout le monde a retenu la semaine dernière lorsque les autorités italiennes ont annoncé le nombre de personnes arrivées illégalement sur la petite île sicilienne de Lampedusa, en Méditerranée.
durée : 00:02:48 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:02:39 - Géopolitique - par : Pierre Haski
durée : 00:55:23 - Les décolonisations africaines - par : Pierre Haski - Voyage à l'extrême sud du continent noir, à la rencontre d'une icône de la lutte anti apartheid : Nelson Mandela. Pierre Haski se souvient de ses années passées à Johannesburg comme correspondant de l'AFP. Un récit émaillé d'archives et de musiques, éclairé par l'historien Amzat Boukari-Yabara. - invités : Amzat Boukari-Yabara - Amzat Boukari-Yabara : Docteur du Centre d'études africaines de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste du panafricanisme - réalisé par : Helene Bizieau
durée : 00:57:40 - Les décolonisations africaines - par : Pierre ASKI - Voyage au sud-ouest du continent africain à la rencontre d'Agostinho Neto, poète, médecin et premier président de l'Angola. Un récit de Pierre Haski émaillé d'archives et de musiques, éclairé par l'historien Yves Léonard.