Genocide of the European Jews by Nazi Germany and other groups
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L'essai Le Monde après Gaza de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra s'ouvre sur les derniers jours de l'insurrection dans le ghetto de Varsovie en 1943, réprimée dans le sang par les nazis. Comparant l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à l'anéantissement de Gaza par Israël sous le regard complice des puissances démocratiques occidentales, Mishra pointe du doigt la radicalisation de la société israélienne et s'inquiète de l'effondrement moral généralisé. Puisant sa réflexion aussi bien chez Primo Levi, Hannah Arendt, Edward Said que James Baldwin, ce livre relit l'histoire contemporaine à travers une grille morale et invite ses lecteurs à construire le monde d'après en s'appuyant sur une nouvelle conscience politique et éthique. RFI : C'est le sentiment de découragement face à l'effondrement moral généralisé qui vous a conduit à vous lancer dans l'écriture du Monde après Gaza. J'aimerais que vous nous expliquiez les raisons de votre découragement ? Pankaj Mishra : Je me suis retrouvé dans la situation de nombreuses personnes complètement déconcertées par la réaction d'Israël au 7-Octobre. Nous avons vécu des mois d'extermination de masse diffusés en direct, quelque chose de sans précédent dans l'histoire de l'humanité. En même temps, ce qui a été également inédit ces derniers mois, c'est de voir les démocraties occidentales qui prétendent défendre un ordre international fondé sur des règles, qui prétendent se battre pour la démocratie et les droits humains, appuyer Israël en lui apportant leur soutien tant diplomatique, militaire que moral. En conséquence, tout un système de normes, tout un système de lois, toute une manière de comprendre le monde, notre place en son sein, notre perception de nous-mêmes, de nos possibilités, et de ce que nos sociétés pourraient être à l'avenir, désormais tout cela est remis en cause. C'est de cela que je parle quand je vous dis que nous assistons à un effondrement moral généralisé. Je suis étonné de votre réaction. Vous semblez avoir oublié les violences des guerres coloniales, les atrocités commises en Corée et au Vietnam, la mauvaise foi qui a conduit à la guerre en Irak… Je pense que les gens de ma génération n'ont pas oublié les longues guerres et les atrocités de l'impérialisme. Je n'avais pas vraiment beaucoup d'illusions sur la nature de la démocratie occidentale ni sur cette rhétorique des droits de l'homme. Mais je dois admettre que, même pour des personnes comme moi, formées à l'histoire mondiale, les événements de Gaza - au cours desquels on a vu les gens abandonner leurs principes pour se ranger du côté des auteurs d'un génocide - ont été un choc immense. À quand situez-vous la corrosion morale dans la société israélienne que vous pointez et que vous n'êtes d'ailleurs pas le seul à évoquer ? Pour la plupart des observateurs, cette corrosion morale commence avec l'endoctrinement de la population israélienne et la construction d'une identité nationale fondée sur la Shoah et l'expérience juive en Europe. Pendant les premières années de l'existence d'Israël, la Shoah ne faisait pas partie de l'image que ce pays se faisait de lui-même. Les premiers dirigeants israéliens méprisaient les survivants de l'Holocauste : ils les voyaient comme des êtres faibles qui déshonoraient le pays parce qu'ils étaient allés à la mort sans résistance. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1960, que le récit de la Shoah a été redécouvert et élaboré afin d'imposer une identité nationale cohérente. Ainsi, plusieurs générations d'Israéliens ont été endoctrinées avec ce message très dangereux selon lequel le monde qui les entoure serait rempli de gens cherchant à les tuer et à les éradiquer. Dans votre ouvrage, vous revenez longuement sur les mises en garde lancées en leur temps par d'éminents philosophes tels que Hannah Arendt et Primo Lévi contre cet endoctrinement. Pourquoi n'ont-ils pas été écoutés? C'est parce que le récit de l'Holocauste a d'abord été confisqué par l'État d'Israël, puis perverti pour servir les intérêts d'un État violent et expansionniste. Des penseurs comme Hannah Arendt, qui avaient vu en Europe les pires excès du nationalisme, étaient très conscients du risque de voir ressurgir ces dangers dans un nouvel État-nation tenté par le fascisme, le suprémacisme ethnique et racial. C'est pourquoi elle s'est farouchement opposée à l'idée du sionisme comme doctrine constitutive de l'Etat d'Israël. Primo Levi, lui, qui croyait en l'idée d'un Israël socialiste, fut totalement horrifié en découvrant les preuves des atrocités israéliennes commises contre les Libanais et les Palestiniens. Ces penseurs ne pouvaient concevoir que la Shoah serve de fondement à la légitimité d'Israël. Pour eux, cette légitimité ne pouvait reposer que sur le comportement éthique d'Israël dans l'ici et maintenant. C'est pourquoi je crois qu'il est de notre devoir, d'une certaine manière, de sauver la mémoire de la Shoah des mains de ceux qui l'ont tant instrumentalisée en Israël. Ne me méprenez pas : il n'est nullement question d'oublier la Shoah, mais il est seulement question de la délivrer de l'emprise de l'État d'Israël. Comment voyez-vous le monde après Gaza, qui est le titre de votre essai ? Vous savez, lorsque je songe à l'avenir, ce qui m'inspire véritablement de l'espoir, c'est la façon dont la jeunesse a su incarner à travers le monde une forme rare d'empathie et de compassion envers les victimes de la violence à Gaza. Ils l'ont fait en se levant, en se mobilisant, en donnant voix à leur indignation, et, ce faisant, ils nous ont renvoyé à nos propres manquements — nous, les aînés, ceux qui détenons le pouvoir, dans la politique, les affaires ou les médias. Ils nous ont rappelé, parfois avec sévérité, combien nous nous étions compromis, soit en tolérant ce génocide, soit en gardant le silence face à lui. Ces jeunes manifestants, ces étudiants sont descendus dans la rue, ils ont dénoncé les atrocités, nous poussant à écouter davantage la voix de notre conscience. J'espère qu'à mesure qu'ils vieilliront, accédant à leur tour à des positions d'influence et de responsabilité, ils se souviendront des positions profondément morales qu'ils ont su adopter dans ces temps sombres que nous venons de vivre. Et j'espère qu'ils trouveront le moyen de perpétuer ces valeurs de compassion et de solidarité qu'ils ont su si magnifiquement incarner au cours de ces 15 derniers mois marqués par la brutalité et la souffrance. Oui, on peut dire qu'il y a de l'espoir. Le Monde après Gaza, par Pankaj Mishra. Essai traduit de l'anglais par David Fauquemberg. Editions Zulma, 304 pages, 22,50€
L'essai Le Monde après Gaza de l'écrivain indo-britannique Pankaj Mishra s'ouvre sur les derniers jours de l'insurrection dans le ghetto de Varsovie en 1943, réprimée dans le sang par les nazis. Comparant l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à l'anéantissement de Gaza par Israël sous le regard complice des puissances démocratiques occidentales, Mishra pointe du doigt la radicalisation de la société israélienne et s'inquiète de l'effondrement moral généralisé. Puisant sa réflexion aussi bien chez Primo Levi, Hannah Arendt, Edward Said que James Baldwin, ce livre relit l'histoire contemporaine à travers une grille morale et invite ses lecteurs à construire le monde d'après en s'appuyant sur une nouvelle conscience politique et éthique. RFI : C'est le sentiment de découragement face à l'effondrement moral généralisé qui vous a conduit à vous lancer dans l'écriture du Monde après Gaza. J'aimerais que vous nous expliquiez les raisons de votre découragement ? Pankaj Mishra : Je me suis retrouvé dans la situation de nombreuses personnes complètement déconcertées par la réaction d'Israël au 7-Octobre. Nous avons vécu des mois d'extermination de masse diffusés en direct, quelque chose de sans précédent dans l'histoire de l'humanité. En même temps, ce qui a été également inédit ces derniers mois, c'est de voir les démocraties occidentales qui prétendent défendre un ordre international fondé sur des règles, qui prétendent se battre pour la démocratie et les droits humains, appuyer Israël en lui apportant leur soutien tant diplomatique, militaire que moral. En conséquence, tout un système de normes, tout un système de lois, toute une manière de comprendre le monde, notre place en son sein, notre perception de nous-mêmes, de nos possibilités, et de ce que nos sociétés pourraient être à l'avenir, désormais tout cela est remis en cause. C'est de cela que je parle quand je vous dis que nous assistons à un effondrement moral généralisé. Je suis étonné de votre réaction. Vous semblez avoir oublié les violences des guerres coloniales, les atrocités commises en Corée et au Vietnam, la mauvaise foi qui a conduit à la guerre en Irak… Je pense que les gens de ma génération n'ont pas oublié les longues guerres et les atrocités de l'impérialisme. Je n'avais pas vraiment beaucoup d'illusions sur la nature de la démocratie occidentale ni sur cette rhétorique des droits de l'homme. Mais je dois admettre que, même pour des personnes comme moi, formées à l'histoire mondiale, les événements de Gaza - au cours desquels on a vu les gens abandonner leurs principes pour se ranger du côté des auteurs d'un génocide - ont été un choc immense. À quand situez-vous la corrosion morale dans la société israélienne que vous pointez et que vous n'êtes d'ailleurs pas le seul à évoquer ? Pour la plupart des observateurs, cette corrosion morale commence avec l'endoctrinement de la population israélienne et la construction d'une identité nationale fondée sur la Shoah et l'expérience juive en Europe. Pendant les premières années de l'existence d'Israël, la Shoah ne faisait pas partie de l'image que ce pays se faisait de lui-même. Les premiers dirigeants israéliens méprisaient les survivants de l'Holocauste : ils les voyaient comme des êtres faibles qui déshonoraient le pays parce qu'ils étaient allés à la mort sans résistance. Ce n'est que plus tard, à partir des années 1960, que le récit de la Shoah a été redécouvert et élaboré afin d'imposer une identité nationale cohérente. Ainsi, plusieurs générations d'Israéliens ont été endoctrinées avec ce message très dangereux selon lequel le monde qui les entoure serait rempli de gens cherchant à les tuer et à les éradiquer. Dans votre ouvrage, vous revenez longuement sur les mises en garde lancées en leur temps par d'éminents philosophes tels que Hannah Arendt et Primo Lévi contre cet endoctrinement. Pourquoi n'ont-ils pas été écoutés? C'est parce que le récit de l'Holocauste a d'abord été confisqué par l'État d'Israël, puis perverti pour servir les intérêts d'un État violent et expansionniste. Des penseurs comme Hannah Arendt, qui avaient vu en Europe les pires excès du nationalisme, étaient très conscients du risque de voir ressurgir ces dangers dans un nouvel État-nation tenté par le fascisme, le suprémacisme ethnique et racial. C'est pourquoi elle s'est farouchement opposée à l'idée du sionisme comme doctrine constitutive de l'Etat d'Israël. Primo Levi, lui, qui croyait en l'idée d'un Israël socialiste, fut totalement horrifié en découvrant les preuves des atrocités israéliennes commises contre les Libanais et les Palestiniens. Ces penseurs ne pouvaient concevoir que la Shoah serve de fondement à la légitimité d'Israël. Pour eux, cette légitimité ne pouvait reposer que sur le comportement éthique d'Israël dans l'ici et maintenant. C'est pourquoi je crois qu'il est de notre devoir, d'une certaine manière, de sauver la mémoire de la Shoah des mains de ceux qui l'ont tant instrumentalisée en Israël. Ne me méprenez pas : il n'est nullement question d'oublier la Shoah, mais il est seulement question de la délivrer de l'emprise de l'État d'Israël. Comment voyez-vous le monde après Gaza, qui est le titre de votre essai ? Vous savez, lorsque je songe à l'avenir, ce qui m'inspire véritablement de l'espoir, c'est la façon dont la jeunesse a su incarner à travers le monde une forme rare d'empathie et de compassion envers les victimes de la violence à Gaza. Ils l'ont fait en se levant, en se mobilisant, en donnant voix à leur indignation, et, ce faisant, ils nous ont renvoyé à nos propres manquements — nous, les aînés, ceux qui détenons le pouvoir, dans la politique, les affaires ou les médias. Ils nous ont rappelé, parfois avec sévérité, combien nous nous étions compromis, soit en tolérant ce génocide, soit en gardant le silence face à lui. Ces jeunes manifestants, ces étudiants sont descendus dans la rue, ils ont dénoncé les atrocités, nous poussant à écouter davantage la voix de notre conscience. J'espère qu'à mesure qu'ils vieilliront, accédant à leur tour à des positions d'influence et de responsabilité, ils se souviendront des positions profondément morales qu'ils ont su adopter dans ces temps sombres que nous venons de vivre. 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As a third generation Holocaust survivor, this was an important conversation with a second generation survivor. Marty has been conducting workshops on writing memory for quite a while and that's where we met - in his workshops with Jewish Ethiopians in Israel. Son of the Shoah: Poems from a Second-Generation Holocaust Survivor is his emotional reckoning with his parents and the world as being born into a world of pain and distance. At times I saw my own parents in the discussion and at times I would hear my friend whose family is descended from Jews tortured in the Inquisitions. This was an intimate and powerful discussion which will help the field of memory and Holocaust studies. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
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Help us take Unpacked podcasts further by supporting our crowdfunding campaign: https://unpacked.bio/podgift2025 In the final episode of the Family miniseries, Rabbi Josh Feigelson reflects on family, ancestry, and legacy through the Jewish image of a tree planted by a river, drawing on his own family's genealogy, stories of loss and recovery after the Shoah, and the Hebrew ideas of nachal (stream) and nachalah (inheritance) to explore how knowing where we come from helps us understand where we are—and where we're headed. Weaving together themes from across the series, including chosen family, intergenerational connection, forgiveness, and responsibility to future generations, Josh closes with a guided mindfulness practice that invites listeners to see themselves as rooted in an ongoing stream of family and values, intentionally passing meaning, love, and legacy downstream. --------------- This podcast was brought to you by Unpacked, an OpenDor Media Brand. For other podcasts from Unpacked, check out: Jewish History Nerds Stars of David with Elon Gold Unpacking Israeli History Wondering Jews
durée : 00:58:46 - Les Grandes Traversées - par : Romain de Becdelièvre - Pendant l'entre-deux-guerres, Jef affine aux quatre coins du monde sa pratique du journalisme. Ses articles s'arrachent dans les kiosques, et il en prolonge l'écriture dans le roman. Mais, le climat politique s'assombrit. De nouveaux orages d'acier approchent, et Jef est aux premières loges. - réalisation : Julie Beressi - invités : Serge Linkès Maître de conférences à l'université de La Rochelle, chercheur à l'Institut des textes et manuscrits modernes, il a dirigé l'édition des deux tomes de Romans et récits, de Joseph Kessel, dans « La Pléiade »; Gilles Heuré Journaliste et écrivain; Joann Sfar Dessinateur, auteur de bandes dessinées et réalisateur; Jean-Claude Zylberstein Éditeur; Michèle Kahn Écrivaine et fondatrice à la SCAM du prix Joseph-Kessel; François Heilbronn Professeur à Sciences Po et vice-président du Mémorial de la Shoah; Marie-Eve Thérenty Professeure de littérature française et directrice du centre de recherche RIRRA21 à l'université de Montpellier 3.; Matthieu Letourneux Professeur de littérature à l'université Paris-Nanterre. Rédacteur en chef de Belphégor.; Marie-Astrid Charlier Maîtresse de conférence en littérature française du XIXe siècle à l'université Paul Valéry Montpellier-3; Olivier Weber Ecrivain-voyageur, grand reporter; Alfred de Montesquiou Réalisateur de documentaires; Dominique Missika Historienne, éditrice, productrice; François Sureau Avocat, écrivain, poète, membre de l'Académie française
Was sorgt dafür, dass wir uns „einheimisch“ fühlen? Sind es Orte, Häuser, ist es die Natur oder ein Land? Für den deutsch-israelischen Autor Tomer Dotan-Dreyfus wurde die Frage nach seinem eigenen “Einheimischkeit” in den vergangenen zwei Jahren immer dringlicher. Seit 2011 lebt er in Berlin, schon lange sieht er die Regierung Netanjahu sehr kritisch und äußert dies auch deutlich in seinen Texten oder auf Social Media. Spätestens seit dem Beginn der Gaza-Offensive, mit der die israelische Regierung auf den brutalen Überfall der Hamas am 7. Oktober 2023 auf Israel reagierte, gehört er zu den prominentesten Kritikern der israelischen Regierung, aber auch der deutschen. Dotan-Dreyfus‘ Fragen sind unbequem, für ihn selbst, aber auch für das israelische und das deutsche Selbstverständnis. Um all das geht es im Gespräch mit Tomer Dotan-Dreyfus, der kürzlich zu diesen Themen sein neues, sehr persönliches Buch „Keinheimisch“ veröffentlicht hat. Es ist das zweite nach seinem Debütroman „Birobidschan“, mit dem er 2023 auch auf der Longlist des deutschen Buchpreises stand. Von und mit Andrea Geißler. Titelbild © Shai Levy / Propyläenverlag / hr Grafik Hörtipp: „Der letzte Himmel“ - Alena Jabarine und die Suche nach Palästina https://www.ardaudiothek.de/episode/urn:ard:episode:92452b095cb8f50a/
durée : 00:33:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Quelle postérité pour le procès de Nuremberg ? Comment achever l'œuvre de justice due aux millions de morts de la Shoah ? C'est ce qu'aborde en en 2005 ce 4e volet de la série "Nuremberg, le tribunal et l'histoire" des "Chemins de la connaissance" avec l'avocat Serge Klarsfeld. - réalisation : Rafik Zénine - invités : Serge Klarsfeld Avocat, fondateur de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France.
In der neuen Folge von «Echo in die Zukunft» spricht David Dambitsch mit dem Pianisten Sir András Schiff. Der in Ungarn geborene Künstler, Sohn von Shoah-Überlebenden, reflektiert seine Kindheit…
Au sein même des 27 États de l'UE, il reste beaucoup à faire pour lutter contre la prévarication et les pratiques mafieuses. Exemple en Bulgarie, et en Grèce voisine. Corruption :En pleine crise politique, la Bulgarie s'apprête à rejoindre la monnaie européenne le 1er janvier 2026... Le pays a connu 7 élections en 4 ans, et le mécontentement populaire face au projet de budget a de nouveau fait tomber le gouvernement la semaine dernière. Dans les manifestations, la population dit aussi son ras-le-bol de la corruption qui ronge la société du pays le plus pauvre de l'Union européenne. Parmi les pratiques mafieuses qui deviennent monnaie courante, l'accaparement d'entreprises. Témoignage dans la station balnéaire de Sunny Beach, Damian Vodenitcharov.En Grèce, plus de huit citoyens sur dix considèrent que la corruption fait «assez largement» ou «très largement» partie du paysage politique selon une enquête publiée ce mois-ci. L'ONG Transparency International place d'ailleurs le pays derrière l'ensemble de ses voisins européens du Nord et de l'Ouest, même si Malte et la Hongrie ferment la marche. Les précisions à Athènes, de Joël Bronner. Guerre en Ukraine :Comment la Russie continue-t-elle à financer la guerre ? Moscou a dépensé en 2024, 11 trillions de roubles en budget défense, selon Reuters, soit à peu près à une centaine de milliards d'euros. À comparer avec 343 milliards pour les dépenses européennes. D'où vient encore cet argent, comment se porte l'économie ? Les explications de Denis Strelkov, journaliste à la rédaction russe de RFI. Exposition : «Shoah de Claude Lanzmann, les enregistrements inédits» À l'occasion du centenaire de la naissance de Claude Lanzmann et des 40 ans du film Shoah, le musée Juif de Berlin, et le Mémorial de la Shoah à Paris, proposent une exposition qui permet d'entendre les enregistrements sonores qui ont servi de base à son film Shoah. Le journaliste a réalisé plus de 200 heures d'enregistrements pendant ses années de travail préparatoire au film. Ces expositions, en présentant une courte sélection d'entretiens, laissent entrevoir l'immensité des recherches conduites par un réalisateur français. À Berlin, les explications de Delphine Nerbollier. Il y a 70 ans, le Staatsoper de Vienne rouvrait ses portes. Aujourd'hui, le regard sur l'époque a évoluéAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche annexée par le régime nazi, et bombardée, doit se reconstruire et se réinventer. Pour cela, elle met la culture à contribution. Symbole de raffinement, l'opéra de Vienne rouvre ses portes en 1955. Et s'il reste aujourd'hui une gloire nationale, le Staatsoper est cependant considéré avec un regard plus nuancé. Céline Béal a assisté aux préparatifs de ce 70è anniversaire.
Au sein même des 27 États de l'UE, il reste beaucoup à faire pour lutter contre la prévarication et les pratiques mafieuses. Exemple en Bulgarie, et en Grèce voisine. Corruption :En pleine crise politique, la Bulgarie s'apprête à rejoindre la monnaie européenne le 1er janvier 2026... Le pays a connu 7 élections en 4 ans, et le mécontentement populaire face au projet de budget a de nouveau fait tomber le gouvernement la semaine dernière. Dans les manifestations, la population dit aussi son ras-le-bol de la corruption qui ronge la société du pays le plus pauvre de l'Union européenne. Parmi les pratiques mafieuses qui deviennent monnaie courante, l'accaparement d'entreprises. Témoignage dans la station balnéaire de Sunny Beach, Damian Vodenitcharov.En Grèce, plus de huit citoyens sur dix considèrent que la corruption fait «assez largement» ou «très largement» partie du paysage politique selon une enquête publiée ce mois-ci. L'ONG Transparency International place d'ailleurs le pays derrière l'ensemble de ses voisins européens du Nord et de l'Ouest, même si Malte et la Hongrie ferment la marche. Les précisions à Athènes, de Joël Bronner. Guerre en Ukraine :Comment la Russie continue-t-elle à financer la guerre ? Moscou a dépensé en 2024, 11 trillions de roubles en budget défense, selon Reuters, soit à peu près à une centaine de milliards d'euros. À comparer avec 343 milliards pour les dépenses européennes. D'où vient encore cet argent, comment se porte l'économie ? Les explications de Denis Strelkov, journaliste à la rédaction russe de RFI. Exposition : «Shoah de Claude Lanzmann, les enregistrements inédits» À l'occasion du centenaire de la naissance de Claude Lanzmann et des 40 ans du film Shoah, le musée Juif de Berlin, et le Mémorial de la Shoah à Paris, proposent une exposition qui permet d'entendre les enregistrements sonores qui ont servi de base à son film Shoah. Le journaliste a réalisé plus de 200 heures d'enregistrements pendant ses années de travail préparatoire au film. Ces expositions, en présentant une courte sélection d'entretiens, laissent entrevoir l'immensité des recherches conduites par un réalisateur français. À Berlin, les explications de Delphine Nerbollier. Il y a 70 ans, le Staatsoper de Vienne rouvrait ses portes. Aujourd'hui, le regard sur l'époque a évoluéAu lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Autriche annexée par le régime nazi, et bombardée, doit se reconstruire et se réinventer. Pour cela, elle met la culture à contribution. Symbole de raffinement, l'opéra de Vienne rouvre ses portes en 1955. Et s'il reste aujourd'hui une gloire nationale, le Staatsoper est cependant considéré avec un regard plus nuancé. Céline Béal a assisté aux préparatifs de ce 70è anniversaire.
Émission mémoires, mensonges et garder la foi. Une vie blessée, tout se déchire on se perd. C'était pas pour l'éternité, on se retrouve le cœur à terre, sans se faire d'illusion, comme un défi on regarde en arrière. L'amour est déjà loin, on ne ressent plus rien, alors on tombe sans savoir que ce n'est jamais la fin. Enfin bref, il est 19h...Dispo également sur des plateformes en voulez-vous y'en aura, et sur le tube notamment :Au programme cette semaine :* Je n'avais que le néant : "Shoah" par Lanzmann, réalisé par Guillaume Ribot * Segundo Premio, de Isaki Lacuesta et Pol Rodriguez* L'Œuf de l'ange, de Mamoru Oshii______PUBLIC SERVICE ANNOUNCEMENT: Le Film du Dimanche Soir, dimanche 11 janvier, on va vous raconter des histoires de fantômes chinois !______Coups de cœurs:THOMAS: À 2000 mètres d'Andriivka (Mstyslav Chernov)THIBAUT: Los Planetas - Una semana en el motor de un autobúsDOC ERWAN: Charles Mingus, Duke Ellington et Max Roach - Money JungleMARGAUX: Tokyo Godfather (Satoshi Kon)PLAYLISTPrégénérique / Extrait Je n'avais que le néantExtrait / Je n'avais que le néantLos Planetas / DesaparecerExtrait / Last Action Hero
durée : 00:58:46 - Les Grandes Traversées - par : Romain de Becdelièvre - Où commence l'aventure pour Jef ? Dans la Russie des cosaques, dans la France de la Belle époque finissante, dans un avion de la Première Guerre mondiale, dans les bars des années folles et dans un sanatorium suisse. Dès sa jeunesse, il boucle un premier tour du monde, et du malheur... - réalisation : Julie Beressi - invités : Joann Sfar Dessinateur, auteur de bandes dessinées et réalisateur; Jean-Claude Zylberstein Éditeur; Alfred de Montesquiou Réalisateur de documentaires; François Sureau Avocat, écrivain, poète, membre de l'Académie française; Marie-Eve Thérenty Professeure de littérature française et directrice du centre de recherche RIRRA21 à l'université de Montpellier 3.; Dominique Bona Membre de l'Académie française; François Heilbronn Professeur à Sciences Po et vice-président du Mémorial de la Shoah; Michèle Kahn Écrivaine et fondatrice à la SCAM du prix Joseph-Kessel; Gilles Heuré Journaliste et écrivain; Olivier Weber Ecrivain-voyageur, grand reporter; Philippe Baudorre Professeur de littérature à l'université Bordeaux-3; Serge Linkès Maître de conférences à l'université de La Rochelle, chercheur à l'Institut des textes et manuscrits modernes, il a dirigé l'édition des deux tomes de Romans et récits, de Joseph Kessel, dans « La Pléiade »; Marie-Astrid Charlier Maîtresse de conférence en littérature française du XIXe siècle à l'université Paul Valéry Montpellier-3
Die Themen der Sendung: Heranwachsen als Kind eines Shoah-Überlebenden Interview mit Agnieszka Lessmann über ihren Roman „Aga“ Almut Engelien Thora-Auslegung: Rabbiner Jonathan Magonet, London
Un secret d'Auschwitz, c'est l'histoire d'un homme qui remonte le fil de sa famille pour comprendre ce que la Shoah, les silences et une judéité cabossée ont fait à plusieurs générations. Nicolas Vidal-Naquet ouvre les portes d'un passé longtemps verrouillé, et soudain tout s'éclaire autrement.
Shoah, le film fleuve de Lanzmann au Grütli à Genève. Le Petit Prince à Beaulieu Lausanne. Ruben Östlund exposé à Sion. La guerre de Troie en mois de deux à Neuchâtel.
Dans sa famille, toutes les filles de sa génération s'appellent Lisa, en souvenir d'une grand-mère, mais ses parents à elle ont voulu faire un peu différent. Ils t'appelèrent Élisa.Élisa nait le 1ᵉʳ février 1934, dans le 14ᵉ arrondissement de Paris et grandit dans une famille venue de Pologne : un père originaire de Varsovie, qui attendra longtemps avant d'obtenir la nationalité française, qu'il ne recevra qu'après la guerre, et une mère née dans un petit village voisin, Slodovicz; un lieu dont il ne reste presque aucune trace aujourd'hui.S'ils se sont connus en Pologne, c'est en france qu'ils se marient, juste avant la naissance de leur premier enfant, le frère d'Elisa, en 1927.Ouvrier dans la chaussure, le père d'Elisa finit par s'installer comme petit artisan dans le quartier de Belleville–Ménilmontant.Dès le début de la guerre, en 1939, il s'engage volontairement au 21ᵉ régiment de volontaires étrangers. Élisa n'a alors que cinq ans et demi.Ce premier épisode, le premier d'une série de trois, est consacré à l'histoire de ce père engagé : son parcours, son départ, et ce que cela a représenté pour sa petite fille. Voici le témoignage d'Elisa, 5 ans 1/2, enfant de la Shoah--------.
Am 19. November war Peter Jordan zu Gast in der Mark-Twain-Bibliothek und stellte sein Buch „Kein schöner Land – Papas Krieg, meine Nazis und die deutsche Kultur“ vor.Er sagt von sich selbst, es gebe keinen Tag, an dem er nicht an Krieg und Shoah denke. Der 1967 geborene Schauspieler, Hörspiel- und Hörbuchsprecher sowie Theaterregisseur und Autor ringt bis heute um ein für ihn richtiges Verhältnis zur deutschen Kultur. In den jungen Jahren galt ihm, wie vielen seiner Generation, alles Deutsche als verdächtig und muffig. Das Buch ist ein autobiographischer, erzählender Essay von hoher Aktualität, denn die Frage, was Deutschland ist und sein kann, wird im Inneren von Rechtsradikalen und auch international mit zunehmender Schärfe gestellt. Klar ist: Wegducken können wir uns nicht mehr. Peter Jordan wagt eine so persönliche wie angstfreie Antwort.(Diese Beschreibung ist in Auszügen dem Verlagstext entnommen.)Sie hören Ausschnitte aus der eindringlichen Lesung und Diskussion, die zeigt, wie wichtig es ist, sich mit Vergangenheit und Gegenwart auseinanderzusetzen.Moderation: Renate Zimmermannhttps://www.dtv.de/autor/peter-jordan-9042Besuchen Sie uns gerne auch unseren Literaturempfehlungspodcast "LesBar im Stern-Zimmer"!https://www.spreaker.com/show/4263765http://www.berlin.de/bibliotheken-mh
Enjoy this episode? Please share it with at least ONE friend who you think needs to hear it!Sabbatean-Frankist historian Leo Zagami joins Faust Checho to expose the Frankist elite, Zionism's hidden history, and the Jeffrey Epstein network in episode 227 of Far Out with Faust.Leo Zagami is a historian of Sabbatean and Frankist movements whose research traces how 17th-century messianic sects evolved into influential esoteric and political networks. His work uncovers how the teachings of Sabbatai Zevi, the Dönmeh, Jacob Frank, and Lurianic Kabbalah shaped European aristocracies, early Zionist strategy, and the covert alliances behind modern geopolitical power. Through decades of archival work, Leo has become a leading voice documenting how these ideological currents survive inside elite structures today.In this conversation, Faust and Leo unravel the hidden lineage behind Epstein's rise — from the Mega Group and Les Wexner to the intelligence relationships that shielded his operation for decades. They break down how Sabbatean and Frankist ideology diverged from Judaism, how these sects embedded themselves in Ottoman and European politics, and how their influence resurfaced in early Zionist negotiations and 20th-century geopolitical maneuvering. Leo explains the Haavara transfer agreement, the role of the Asiatic Brethren, the philosophical roots found in the Zohar and Lurianic Kabbalah, and how these threads connect to today's push toward technocracy and consolidated global power.In this episode:
durée : 00:58:23 - Plan large - par : Antoine Guillot - Ce samedi, nous recevons Kaouther Ben Hania pour son film "La voix de Hind Rajab" et Guillaume Ribot qui, avec "Je n'avais que le néant", retrace la genèse de "Shoah" de Claude Lanzmann, et aussi N.T.Binh. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Kaouther Ben Hania Cinéaste; Guillaume Ribot Réalisateur de documentaire et photographe; N.T. Binh Journaliste, critique, enseignant de cinéma (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
durée : 00:58:24 - Plan large - par : Antoine Guillot - Ce samedi, nous recevons Kaouther Ben Hania pour son film "La voix de Hind Rajab" et Guillaume Ribot qui, avec "Je n'avais que le néant", retrace la genèse de "Shoah" de Claude Lanzmann, et aussi N.T.Binh. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Anne-Vanessa Prévost - invités : Kaouther Ben Hania Cinéaste, Guillaume Ribot Réalisateur de documentaire et photographe, N.T. Binh Journaliste, critique, enseignant de cinéma (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France
durée : 00:58:23 - Plan large - par : Antoine Guillot - Ce samedi, nous recevons Kaouther Ben Hania pour son film "La voix de Hind Rajab" et Guillaume Ribot qui, avec "Je n'avais que le néant", retrace la genèse de "Shoah" de Claude Lanzmann, et aussi N.T.Binh. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Anne-Vanessa Prévost - invités : Kaouther Ben Hania Cinéaste, Guillaume Ribot Réalisateur de documentaire et photographe, N.T. Binh Journaliste, critique, enseignant de cinéma (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France
durée : 00:07:41 - Les sorties cinéma de la semaine - par : Christine Masson, Laure DELMAS - Une satire du complotisme, un fixeur pris au piège, dans les coulisses de "Shoah", des chansons de Noël revisitées... Coup de projecteur sur les films à voir cette semaine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
In this special episode taped live onstage in New York, John interviews his pal Jonathan Freedland – Guardian political columnist and co-host of the Unholy podcast – about his new book, “The Traitor's Circle: The True Story of a Secret Resistance Network in Nazi Germany – and the Spy Who Betrayed Them.” Freedland, the author of nine thrillers under the pen name Sam Bourne, describes how "The Traitor's Circle," like its predecessor “The Escape Artist,” marries rigorous research with the techniques of genre fiction to create a serious work of historical non-fiction that reads like an Agatha Christie mystery. The two also discuss how pop culture has processed the Holocaust, from “Shoah” to “The Odessa Files” and “Inglorious Bastards.” To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices
durée : 02:57:08 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1989, Elisabeth Huppert s'entretenait pendant trois heures avec Claude Lanzmann dont le film événement "Shoah" était sorti quatre ans auparavant. Il en racontait la genèse, sa radicalité, les épreuves rencontrées durant les cinq années de tournage et le soutien sans faille de Simone de Beauvoir. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Claude Lanzmann Journaliste, écrivain et cinéaste français
Engelbrecht, Sebastian www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit
durée : 00:11:01 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - En explorant les rushes inédits et les mémoires de Claude Lanzmann, Guillaume Ribot dévoile dans "Je n'avais que le néant – “Shoah” par Lanzmann" les coulisses de la création de "Shoah", œuvre monumentale forgée au terme d'une enquête obsessionnelle et éprouvante sur la mémoire du génocide. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Philippe Azoury Journaliste, critique et auteur; Charlotte Garson Rédactrice en chef adjointe des Cahiers du cinéma
durée : 00:27:18 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Aujourd'hui, au menu de notre débat critique comme tous les mercredis du cinéma avec deux films : "Bugonia" de Yórgos Lánthimos & "Je n'avais que le néant : "Shoah" par Lanzmann" de Guillaume Ribot - réalisation : Laurence Malonda - invités : Charlotte Garson Rédactrice en chef adjointe des Cahiers du cinéma; Philippe Azoury Journaliste, critique et auteur
Zum 100. Geburtstag von Claude Lanzmann erinnert sich seine frühere Mitarbeiterin Irena Steinfeldt-Levy an die Dreharbeiten zu „Shoah“. Der neunstündige Film habe ihr Leben verändert.
After Jews: Essays on Political Theology, Shoah and the End of Man (Anthem Press, 2025) is an attempt to describe and critically interpret the condition of man living in the shadow of the Shoah, in the world "after Jews". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
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After Jews: Essays on Political Theology, Shoah and the End of Man (Anthem Press, 2025) is an attempt to describe and critically interpret the condition of man living in the shadow of the Shoah, in the world "after Jews". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/critical-theory
On les appelle les « Chasseurs de Nazis ». Beate et Serge Klarsfeld ont consacré leur vie à la reconnaissance des crimes de la Shoah et à la mémoire des victimes. Leur soif de justice, leur courage, les a liés, elle l'Allemande, et lui le fils de déporté, pour la vie, pour l'Histoire. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Guillaume Ribot présente son documentaire Je n'avais que le Néant au festival du film juif en Australie. Il y dévoile les coulisses des rushs du chef d'œuvre Shoah et ravive la mémoire de Claude Lanzmann pour mieux transmettre cette histoire aux nouvelles générations.
durée : 00:14:06 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Présenté à Un Certain Regard 2025, "Eleanor the Great" marque le premier long-métrage de Scarlett Johansson. June Squibb y incarne une nonagénaire confrontée au deuil et à une mystification qui la dépasse, dans un film mêlant humour, émotion et hommage aux rescapés de la Shoah. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sandra Onana Critique française de cinéma; Thierry Chèze Journaliste, critique de cinéma, directeur de la rédaction du magazine Première, animateur de télévision et de radio
En dix ans, entre 1939 et 1949, l'URSS passe du rang de nation isolée au statut de superpuissance faisant jeu égal avec les États-Unis.Pour ses dirigeants, la Seconde Guerre mondiale est marquée par l'esprit de sacrifice et l'héroïsme. Pour le peuple, cette période est synonyme de grandes catastrophes : Shoah, famine de 1946-1947, guerre civile en Ukraine et dans les pays baltes. Cette « Grande Guerre patriotique », que Staline et ses successeurs s'emploient à glorifier, fait plus de 26 millions de victimes.Dans cette fresque historique, Alexandre Sumpf revient sur tous les aspects du conflit, s'attachant à retracer les événements militaires comme à comprendre cette décennie de guerre à travers ceux qui l'ont vécue, du Soviet Suprême aux ravins de Babyn Yar.Un travail considérable et sans équivalent, qui s'appuie sur de nombreux témoignages et archives inédites.Alexandre Sumpf est notre invité en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
But There Was Love―Shaping the Memory of the Shoah (de Gruyter, 2025) proposes a new paradigm for Shoah remembrance in today's cultural and political reality. It derives from the four-year workings of a group of researchers and artists at The Van Leer Jerusalem Institute led by Michal Govrin. The group positions the extraordinary Jewish and non-Jewish human struggle in facing dehumanization and extermination as the essence of the Shoah, challenging us with a profound ethical call. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
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But There Was Love―Shaping the Memory of the Shoah (de Gruyter, 2025) proposes a new paradigm for Shoah remembrance in today's cultural and political reality. It derives from the four-year workings of a group of researchers and artists at The Van Leer Jerusalem Institute led by Michal Govrin. The group positions the extraordinary Jewish and non-Jewish human struggle in facing dehumanization and extermination as the essence of the Shoah, challenging us with a profound ethical call. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/van-leer-institute
Nous sommes en 1940, dans les coulisses de la débâcle de l'armée française. Jean, modeste père de famille pas bien courageux et déserteur de la première heure, entend dire que les Juifs passent en zone libre moyennant finance et évitent ainsi les désagréments de la guerre. Ne sachant rien de la Shoah, notre homme se dit que se faire passer pour Juif n'est pas une mauvaise idée. La suite va évidemment lui donner tort et changer son destin pour toujours... Vous y croiserez Pascal Elbé, mais aussi Audrey Lamy, Zabou Brietman et celui qui tient le rôle principal du film, Benoît Poelvoorde. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Stéphane Boudsocq du 12 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoire et mémoire sont omniprésentes dans la vie des États comme sur la scène internationale. Elles se déploient toutes deux sur le territoire du passé qu'elles ressuscitent chacune à sa manière, mais à des fins qui peuvent paraître opposées. Individuelle, collective, la mémoire peut être aussi refoulée, comme l'a été celle de la guerre d'Algérie, ou celle des «disparus» sous la dictature argentine. Elle peut être également manipulée ou «obligée» au travers de ce «devoir de mémoire» devenu omniprésent dans les années 1990, souvent invoqué pour la Shoah. À côté de la mémoire ou des mémoires, l'histoire a non seulement toute sa place, mais elle a un rôle, celui de sentinelle de la vérité, chargée de mettre le passé à bonne distance afin d'apaiser les éventuelles tensions. La réalité est parfois autre à constater combien l'histoire peut demeurer une arme de guerre fatale entre les mains de dictateurs qui y cherchent et leur légitimité et la justification de leur politique de conquête. Pour cette édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATIONALES et son numéro intitulé « Le passé kidnappé ? », Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions Internationales, professeure de Relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Paul Max Morin, docteur en Sciences politiques, chercheur au Center for the Sciences of Place and Memory de l'Université de Stirling au Royaume-Uni et associé au CEVIPOF de Sciences Po. Co-auteur avec Sébastien Ledoux de «L'Algérie de Macron. Les impasses d'une politique mémorielle», PUF Alexandre Sumpf, historien, professeur à l'Université de Strasbourg. «Les Soviétiques en guerre. 1939-1949», éd. Tallandier 2025.
durée : 00:58:42 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - L'histoire d'une lettre retrouvée en 1945 à Auschwitz dans une bouteille en verre enterrée près d'un crématoire, et qui fut mal attribuée pendant 75 ans. Elle est lue ici pour la première fois à la radio par Liliane Rovère. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Karen Taieb Responsable des archives au Mémorial de la Shoah; Tal Bruttmann Historien, spécialiste de l'histoire de la Shoah et de l'antisémitisme en France; Laurent Muntlak Petit-fils de l'auteur d'une lettre écrite à Birkenau le 6 novembre 1944 nommé Hersz-Hermann Strasfogel
durée : 00:58:48 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Juive polonaise rescapée de la Shoah, Anna Langfus a raconté, à travers une littérature de fiction, son expérience de la destruction. Pour elle, le roman était capable de décrire l'indicible. Portrait d'une écrivaine émigrée France en 1946 et récompensée par le prix Goncourt en 1962. - réalisation : Laure-Hélène Planchet
Le rôle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale reste l'un des sujets les plus controversés de l'histoire contemporaine. Né Eugenio Pacelli, élu pape en 1939, il fut confronté dès le début de son pontificat à la montée des totalitarismes et, surtout, à l'extermination des Juifs d'Europe. Pourtant, beaucoup lui reprochent un « lourd silence » face à la Shoah.Dès les années 1930, Pacelli, alors nonce apostolique en Allemagne, avait négocié le concordat avec Hitler pour protéger les droits de l'Église catholique. Certains y voient un signe d'accommodement. Une fois pape, Pie XII exprima certes son hostilité envers les idéologies racistes et totalitaires, notamment dans son encyclique Summi Pontificatus en 1939, mais il ne cita jamais explicitement le nazisme ni le sort des Juifs.Pendant la guerre, les informations sur les massacres atteignent Rome : les déportations, les ghettos, les exécutions massives. En octobre 1943, quand les nazis arrêtent plus d'un millier de Juifs à Rome, sous les fenêtres du Vatican, Pie XII ne proteste pas publiquement. Il ordonne en revanche d'ouvrir des couvents et des institutions religieuses pour cacher des persécutés. Ces gestes humanitaires, bien réels, sauvèrent plusieurs milliers de vies. Mais la parole solennelle du pape, sa condamnation claire et publique du génocide, ne vinrent jamais.Pourquoi ce silence ? Les défenseurs de Pie XII avancent qu'il voulait rester « neutre » pour protéger les catholiques dans les pays occupés, éviter de provoquer des représailles encore plus terribles et préserver la diplomatie du Saint-Siège. Ils rappellent qu'une protestation trop directe, comme celle de l'évêque néerlandais face aux déportations, entraîna une répression accrue contre les Juifs baptisés. Le pape aurait donc choisi la prudence pour limiter les dégâts.Ses critiques, eux, estiment que cette prudence fut une faute morale. Dans un monde en feu, face à un génocide unique dans l'histoire, le silence du chef spirituel de millions de fidèles équivalait à une abdication. Son autorité morale aurait pu galvaniser la résistance des consciences. Au lieu de cela, l'absence de dénonciation claire fut perçue comme une forme d'indifférence, ou au minimum comme un calcul politique.Depuis l'ouverture progressive des archives du Vatican, les historiens continuent de débattre. Mais l'image d'un pape resté muet devant l'horreur reste gravée. « Le silence de Pie XII » est devenu un symbole : celui des dilemmes, des compromissions et des manques de courage qui entourèrent la plus grande tragédie du XXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
How do the tears of our ancestors guide our prayers today? In this episode, Zvi Hirschfield and Rabbanit Shalhevet Cahana prepare for Rosh Hashanah through the lens of Parshat Netzavim and the holiday's Torah readings. They explore the sound of the shofar as both coronation and weeping, and how the Torah highlights the tears of women—Sarah, Chana, and Rachel—as models of prayer. Against the backdrop of October 7 and its aftermath, they ask what it means to cry in a way that leads to resilience, protest, and hope. This Rosh Hashana podcast is sponsored by Ricki and Dr. David I. Bernstein in memory of Ricki's parents, Beatrice and Murray Kirschblat z”l, survivors of Auschwitz and Buchenwald, respectively. Beatrice and Murray were each the sole survivors of large families which perished in the Shoah.