Podcasts about shoah

Genocide of the European Jews by Nazi Germany and other groups

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shoah

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ENFANT DE LA SHOAH
JACQUES - 12 ANS - "IL Y A ONZE PERSONNES DE MA FAMILLE QUI NE SONT JAMAIS REVENUS"

ENFANT DE LA SHOAH

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 18:51 Transcription Available


Son père, juif roumain né en 1893, arrive en France en 1923.Sa mère juive roumaine elle aussi, née 11 ans plus tard, en 1904, a grandi en Palestine avant de venir en France, vers 1906.Ils se rencontrent à Paris, et de cette union naît Jacques, le 16 mars 1928La famille s'installe d'abord à Bagnolet, puis dans le 12e. Le père de Jacques est tailleur.La vie est simple, paisible. Jusqu'en 1937. Cette année-là, son père meurt d'un cancer. Jacques n'a que neuf ans.La même année, un second événement va bouleverser sa vie, mais dans le bon sens cette fois-ci. Il va même la sauver.Sa mère l'inscrit aux Éclaireurs neutres, un groupe de scouts laïcs. Le début d'une passion qui deviendra essentielle dans la vie de jacques.Désormais seuls, Jacques et sa mère s'installent dans une toute petite pièce, proche de la famille maternelle. En juin 1940, tout bascule.Les Allemands avancent, l'armée recule.Voici le témoignage de Jacques, 12 ans, Enfant de la Shoah---------.

Nonobstant
Plus jamais je ne visiterai Auschwitz

Nonobstant

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 2:45


« Plus jamais je ne visiterai Auschwitz » de Ari Richter.
C'est une bande dessinée-mémoire publiée en français, qui mélange autobiographie, histoire familiale et témoignage

Géopolitique, le débat
Histoire et mémoires dans les relations internationales

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 48:29


Histoire et mémoire sont omniprésentes dans la vie des États comme sur la scène internationale. Elles se déploient toutes deux sur le territoire du passé qu'elles ressuscitent chacune à sa manière, mais à des fins qui peuvent paraître opposées. Individuelle, collective, la mémoire peut être aussi refoulée, comme l'a été celle de la guerre d'Algérie, ou celle des «disparus» sous la dictature argentine. Elle peut être également manipulée ou «obligée» au travers de ce «devoir de mémoire» devenu omniprésent dans les années 1990, souvent invoqué pour la Shoah. À côté de la mémoire ou des mémoires, l'histoire a non seulement toute sa place, mais elle a un rôle, celui de sentinelle de la vérité, chargée de mettre le passé à bonne distance afin d'apaiser les éventuelles tensions. La réalité est parfois autre à constater combien l'histoire peut demeurer une arme de guerre fatale entre les mains de dictateurs qui y cherchent et leur légitimité et la justification de leur politique de conquête. Pour cette édition en partenariat avec la revue QUESTIONS INTERNATIONALES et son numéro intitulé « Le passé kidnappé ? »,  Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions Internationales, professeure de Relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Paul Max Morin, docteur en Sciences politiques, chercheur au Center for the Sciences of Place and Memory de l'Université de Stirling au Royaume-Uni et associé au CEVIPOF de Sciences Po. Co-auteur avec Sébastien Ledoux de «L'Algérie de Macron. Les impasses d'une politique mémorielle», PUF   Alexandre Sumpf, historien, professeur à l'Université de Strasbourg. «Les Soviétiques en guerre. 1939-1949», éd. Tallandier 2025.

Nonobstant
La Disparition de Josef Mengele

Nonobstant

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 3:05


aujourd'hui, on plonge dans un film qui fout les frissons… « La Disparition de Josef Mengele », réalisé par Kirill Serebrennikov. On est loin du divertissement léger, on est dans le lourd, le glaçant, le nécessaire.

Les chemins de la philosophie
Comment fait-on l'histoire ? : L'extraordinaire histoire d'une lettre retrouvée à Auschwitz

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 58:42


durée : 00:58:42 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - L'histoire d'une lettre retrouvée en 1945 à Auschwitz dans une bouteille en verre enterrée près d'un crématoire, et qui fut mal attribuée pendant 75 ans. Elle est lue ici pour la première fois à la radio par Liliane Rovère. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Karen Taieb Responsable des archives au Mémorial de la Shoah; Tal Bruttmann Historien, spécialiste de l'histoire de la Shoah et de l'antisémitisme en France; Laurent Muntlak Petit-fils de l'auteur d'une lettre écrite à Birkenau le 6 novembre 1944 nommé Hersz-Hermann Strasfogel

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La question info
Mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah: pourquoi l'ombre de la Russie plane-t-elle sur le procès?

La question info

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:14


4 bulgares sont jugés cette fin de semaine pour avoir tagué des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Les faits remontent au mois de mai 2024 est pourrait avoir été téléguidés par le Kremlin. Pourquoi l'ombre d'une ingérence russe plane sur le procès ? On pose la question à Thierry Arnaud, éditorialiste de politique internationale à BFMTV.

Timbuctu
Ep. 377 - Che posto avrà la memoria degli ebrei

Timbuctu

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 12:00


Possono le immagini da Gaza cambiare il nostro rapporto con il passato, con la storia delle persecuzioni e della Shoah? Raccontare le discriminazioni e le leggi razziali nella concretezza delle singole vite ci mette nelle condizioni di ascoltare cosa è davvero accaduto, nella grande Storia e nelle piccole storie. Una cosa da niente di Mario Pacifici, Gallucci Questo e gli altri podcast gratuiti del Post sono possibili grazie a chi si abbona al Post e ne sostiene il lavoro. Se vuoi fare la tua parte, ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠abbonati al Post⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Nonobstant
Un livre

Nonobstant

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:01


Avec « Un livre », le nouveau (et très court) récit de Fabrice Gaignault, l'auteur nous raconte comment Primo Levi, au milieu de l'enfer d'Auschwitz, trouve refuge dans un exemplaire de Remorques de Roger Vercel. À travers des paragraphes ciselés, l'auteur tisse cette “tranquille épouvante” : d'un côté, la souffrance indicible du camp, de l'autre, la tempête bretonne, anecdotique mais ô combien libératrice du récit.

Les matinales
Arthur Essebag pour son livre « J'ai perdu un bédouin dans Paris » aux éditions Grasset

Les matinales

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025


ESSENTIEL, le rendez-vous culture Sandrine Sebbane reçoit l'animateur Arthur Essebag pour son livre « J'ai perdu un bédouin dans Paris » aux éditions Grasset. À propos du livre : « J'ai perdu un bédouin dans Paris » paru aux éditions Grasset Je m'appelle Arthur Essebag. Depuis toujours, je vous divertis à la télévision. Je ne vous ai jamais parlé d'autre chose, car j'ai toujours considéré que ce n'était pas mon rôle. Jusqu'à ce matin où l'impensable a surgi. Des milliers de terroristes. Des villages anéantis. En quelques heures : 1 200 vies sauvagement brisées. D'autres traînées dans des tunnels, en otages. Si le monde allait bien, il aurait pleuré. Comme moi j'ai souvent pleuré pour le monde. Mais ce jour-là, une partie de la planète s'est tue. C'était le 7 octobre 2023. Le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah. Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j'ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable. Je voyais dans leurs yeux ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance. Alors j'ai pensé à ma mère. À mes racines. À cette Histoire tatouée dans mon sang. Et mon ADN s'est mis à hurler : j'ai dit “Je” et j'ai dit “juif” . Presque malgré moi. Je suis devenu une voix, dans le vacarme et le mensonge. Et j'ai écrit. Parce que je n'avais plus d'air. Pour survivre. Pour transformer la douleur en action. De mes voyages en Israël, sous les missiles du Hamas, de mes amis perdus et de ceux retrouvés, entre les larmes et les rires, est né ce livre. Un cri qui traverse les frontières. De Tel Aviv à Gaza. Un cri qui nous demande : où est passée notre humanité ? J'ai perdu un Bédouin dans Paris est mon premier livre. Et ce Bédouin, finalement… c'est moi.

Toute une vie
Anna Langfus (1920-1966), vivre et écrire après la Shoah

Toute une vie

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 58:48


durée : 00:58:48 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Juive polonaise rescapée de la Shoah, Anna Langfus a raconté, à travers une littérature de fiction, son expérience de la destruction. Pour elle, le roman était capable de décrire l'indicible. Portrait d'une écrivaine émigrée France en 1946 et récompensée par le prix Goncourt en 1962. - réalisation : Laure-Hélène Planchet

Le journal de 9H00
Non, l'antisémitisme, ce n'était pas mieux avant

Le journal de 9H00

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 4:04


durée : 00:04:04 - Va savoir - par : Chloé Leprince - Les voyages scolaires à Auschwitz nuisent-ils à la respectabilité de l'extrême droite et du fascisme ? Eugenia Maria Roccella, ministre de Meloni, s'insurge qu'on assimile extrême droite et antisémitisme quand on fait l'histoire de la Shoah. Pour elle, l'antisémitisme est une idée de gauche.

Ö1 Gedanken für den Tag
Julya Rabinowich über Ruth Klüger - Leben, weiter

Ö1 Gedanken für den Tag

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 2:21


Aus Anlass des 5. Todestages der Schriftstellerin Ruth Klüger macht sich Julya Rabinowich diese Woche „Gedanken für den Tag“. Bekannt geworden ist Ruth Klüger vor allem durch ihr autobiographisches Werk „Weiter leben. Eine Jugend“, in dem sie eindringlich über ihre Erfahrungen in der Shoah berichtet. Gestaltung: Alexandra Mantler – Eine Eigenproduktion des ORF, gesendet in Ö1 am 11.10 .2025

ACTUABD - bande dessinée, manga, comics, webtoons, livres, BD
INTERVIEW - Jérémie Dres : « Les Fantômes de la rue Freta racontent le Ghetto de Varsovie »

ACTUABD - bande dessinée, manga, comics, webtoons, livres, BD

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 26:19


Alors que les agressions antisémites ont atteint en France, depuis le 7 octobre 2023, des proportions inouïes jusqu'à ces derniers jours, Jérémie Dres publie une nouvelle enquête sur sa famille. Un album apaisé qui raconte le destin de sa propre famille, et notamment sa grand-tante qui habitait avec les siens rue Freta, dans le Ghetto de Varsovie. Un magnifique livre de transmission qui illustre de façon sensible l'un des moments les plus tragiques de la Shoah.Une production ActuaBD.com - Interview : Didier Pasamonik - Montage : Didier Pasamonik — Photo : Didier Pasamonik - Musique : We March Together — Courtesy of Patrick Patrikios — Youtube Audio Library

Ö1 Gedanken für den Tag
Ruth Klüger - Das eigene Wort das fremde Wort

Ö1 Gedanken für den Tag

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 2:21


Aus Anlass des 5. Todestages der Schriftstellerin Ruth Klüger macht sich Julya Rabinowich diese Woche „Gedanken für den Tag“. Bekannt geworden ist Ruth Klüger vor allem durch ihr autobiographisches Werk „Weiter leben. Eine Jugend“, in dem sie eindringlich über ihre Erfahrungen in der Shoah berichtet. Gestaltung: Alexandra Mantler – Eine Eigenproduktion des ORF, gesendet in Ö1 am 08.10 .2025

Homo Swipiens
[HORS-SERIE 1/3] STILL et fracas - ce n'est pas nous qui libérons la Palestine, c'est elle qui nous libère

Homo Swipiens

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 70:26


Le 7 octobre 2023 a bouleversé le monde et agi comme un révélateur : celui de traumatismes collectifs que l'on préfère taire, quitte à répéter sans fin les mêmes violences.Cet épisode commence dans une ville que je croyais connaître : libre, vibrante, solidaire. À Berlin, depuis ce jour, tout a changé. Ou était-ce simplement le voile qui pesait sur mon regard qui s'est levé ?En Allemagne, plus qu'ailleurs, exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien est un crime. Le 7 octobre 2023, et le génocide que poursuit Israël depuis deux ans, ont mis en lumière les limites du “travail de mémoire” que l'Allemagne prétend avoir accompli depuis la Shoah.Et parce que la vérité est tue, j'ai senti qu'il fallait à tout prix la faire entendre.Omar, Emilia Roig et Lionel ont tous les trois vécu dans leur chair ce moment de bascule, cet instant où, une fois que l'on a vu, il devient impossible de ne plus voir que l'histoire finit toujours par se répéter. C'est ce dévoilement à la fois douloureux et salvateur que je souhaite partager ici.STILL et Fracas pour briser le silence coupable” est un hors-série de Homo Swipiens qui le refuse justement, ce silence banal et complice. Berlin, ville idéalisée, romantisée, “cool” et multikulti, la"pauvre mais sexy” de tant de récits, n'est plus qu'une façade.Aujourd'hui, ce qui s'y passe - politiquement, culturellement, socialement - relève moins d'une régression que d'une continuitée logique d'une société qui a du mal à se regarder en face. Neuf décennies après le nazisme, l'Allemagne n'a jamais eu le temps de se transformer profondément : les vieux démons ressurgissent, plus sournois que jamais.À travers trois épisodes, je souhaite raconter ce qui se vit dans la chair de ceux qui subissent les politiques racistes et l'idéologie fascisante d'un État qui n'a pas totalement assumé sa dénazification. Habillage sonore, musique originale et postproduction : Lionel Gustave (https://soundcloud.com/pianopianosano @_pianopian0)Jacquette : Nicolas Fernandez (https://nicolasfernandez.fr/)Musique : Sommermärchen by Shadore Voix off : Juliette Roussennac (@juliette_deretour)Doublage Omar : Virgile Tissot Et merci à vous tous et toutes, qui avaient permis à ce projet de prendre vie et à ces mots d'être énoncés : Abib, Adrien F., Adriana N., Alexandre D., Aline D., Amelie B., Amn B., Andrea E., Antonin G., Apobel, Arthur P., Ash 13, Audrey L., Axelle M., Balint E., Bapt P., Beatrice T., Benjamin S., Birte R., Benoit R., C. Barriere, C. Guiot, Camille G., Camille H., Carole K., Chacdst, Chantal S., Christiane V., Christophe R. A., Claire B., Cora C., Coline M., Dani C., Danielle I., David G., David P., Denis. A., E. Planchet, Elif G., Elisab D., Elisa L., Emilie G., Emma C., Eglantine R., Ekidjo, Fred M., Galaxypink C., Hafssa J., Helena W., Hugo H., Ipol 92, Iliana T., Jeniffer V., Joe S., Juliette D., Juliette L. G., Juliette P., Julia C., Khaled B., Korentine L., Kevin M. L., Kungl 1, Laetitia R., Laure I., Lea H., Lea J., Leila N., Lina B. C., Loulouty , Louis, Lucas H., Lucie B., Lucie L., Lucie V., Lucile O., Luce D., Lyonnais, Magali R., Magnierfred, Margot J., Margritt 16, Marina C., Marie B., Marie G. D., Marie R., Marion F., Marta S., Max G., Mojay, Morgane B., Miaddax, Mnabba, Myra4am, Nadege C., Nelissanne, Neza H., Noemie P., Noémie G., Noémie R., Nicolas E., Niloufar Y., Oghonima N., Omar M., Orlane P., Paul B., Paul G., Paul J., Polo, Philippe P., Raphael S., Rebecca L., Roseline H., S. Chantepy, Sab A., Sanna T., Sara M., Sarina B., Schollaert-Latifa, Silva Ludivine, Skelomey 1, Sophia B., Stefan H., Suzi 4, Tasnim E., Théo G., Thibaud S., Thibault C., Thiboum, Torpen K., Valentine, Valentine G., Wilfried B. B., Zoefelmy...

ENFANT DE LA SHOAH
LÉON - 7 ANS - "DANS LA NUIT, JE BUTE CONTRE QUELQUE CHOSE. JE CROIS QUE C'EST UNE BRANCHE D'ARBRE. C'ÉTAIT UN CADAVRE"

ENFANT DE LA SHOAH

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 19:39 Transcription Available


Léon a six ans quand la guerre éclate. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, est fait prisonnier. Avec sa mère et son frère Max, tout d'abord protégé par la convention de Geneve, Léon sera finalement déporté au camp de Bergen-Belsen. Non en tant que juif, mais en tant que fils de prisonnier de guerre. Un camp sans chambre à gaz, mais ravagé par la faim, le typhus, l'abandon…Un récit bouleversant d'un enfant sauvé de l'extermination… mais plongé dans l'horreurVoici le témoignage de Léon, 7 ans, Enfant de la Shoah---------.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi accuse-t-on le pape Pie XII d'un lourd silence ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:15


Le rôle du pape Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale reste l'un des sujets les plus controversés de l'histoire contemporaine. Né Eugenio Pacelli, élu pape en 1939, il fut confronté dès le début de son pontificat à la montée des totalitarismes et, surtout, à l'extermination des Juifs d'Europe. Pourtant, beaucoup lui reprochent un « lourd silence » face à la Shoah.Dès les années 1930, Pacelli, alors nonce apostolique en Allemagne, avait négocié le concordat avec Hitler pour protéger les droits de l'Église catholique. Certains y voient un signe d'accommodement. Une fois pape, Pie XII exprima certes son hostilité envers les idéologies racistes et totalitaires, notamment dans son encyclique Summi Pontificatus en 1939, mais il ne cita jamais explicitement le nazisme ni le sort des Juifs.Pendant la guerre, les informations sur les massacres atteignent Rome : les déportations, les ghettos, les exécutions massives. En octobre 1943, quand les nazis arrêtent plus d'un millier de Juifs à Rome, sous les fenêtres du Vatican, Pie XII ne proteste pas publiquement. Il ordonne en revanche d'ouvrir des couvents et des institutions religieuses pour cacher des persécutés. Ces gestes humanitaires, bien réels, sauvèrent plusieurs milliers de vies. Mais la parole solennelle du pape, sa condamnation claire et publique du génocide, ne vinrent jamais.Pourquoi ce silence ? Les défenseurs de Pie XII avancent qu'il voulait rester « neutre » pour protéger les catholiques dans les pays occupés, éviter de provoquer des représailles encore plus terribles et préserver la diplomatie du Saint-Siège. Ils rappellent qu'une protestation trop directe, comme celle de l'évêque néerlandais face aux déportations, entraîna une répression accrue contre les Juifs baptisés. Le pape aurait donc choisi la prudence pour limiter les dégâts.Ses critiques, eux, estiment que cette prudence fut une faute morale. Dans un monde en feu, face à un génocide unique dans l'histoire, le silence du chef spirituel de millions de fidèles équivalait à une abdication. Son autorité morale aurait pu galvaniser la résistance des consciences. Au lieu de cela, l'absence de dénonciation claire fut perçue comme une forme d'indifférence, ou au minimum comme un calcul politique.Depuis l'ouverture progressive des archives du Vatican, les historiens continuent de débattre. Mais l'image d'un pape resté muet devant l'horreur reste gravée. « Le silence de Pie XII » est devenu un symbole : celui des dilemmes, des compromissions et des manques de courage qui entourèrent la plus grande tragédie du XXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nonobstant
Le Photographe d'Auschwitz

Nonobstant

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 2:44


Les éditions Litos viennent de rééditer Le Photographe d'Auschwitz, de Luca Crippa et Maurizio Onnis— l'histoire de l'homme qui Sauveur, 40 000 clichés photographiques des flammes qui servir à documenter les horreurs nazis
Wilhelm Brasse est photographe. Un jour, la guerre le rattrape. Il est arrêté, déporté à Auschwitz. Là, on l'affecte au service d'identification : son travail, prendre des portraits. Ces images, glacées, servent la machine documentaire du camp. Elles deviennent aussi la preuve. Brasse survit en faisant ce qu'il sait faire — cadrer, déclencher — tout en gardant au fond de lui l'horreur de ce qu'il photographie. Le livre retrace sa vie dans le camp, sa façon de résister à la contrainte, et comment, après la guerre, ses tirages serviront aux procès et à la mémoire.

Nonobstant
Les justes Schindler et Lutz

Nonobstant

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 4:11


Aujourd'hui une nouvelle collection qui fait respirer l'histoire : Les Justes, lancée par le label Grand Angle de Bamboo — des bandes dessinées dédiées à celles et ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont risqué leur vie pour sauver des Juifs.

Nonobstant
Les fantômes de la rue Freta

Nonobstant

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 4:05


Les fantômes de la rue Freta, le roman graphique de Jérémie Dres — une enquête intime qui remet en lumière l'histoire d'une famille marquée par la Shoah.Tout commence par une découverte : dans les affaires de sa grand-mère, Dres tombe sur une carte postale écrite en 1941, depuis le ghetto de Varsovie. Cette simple lettre « vient réveiller une culpabilité endormie, celle de ne pas avoir honoré la mémoire des disparus de la famille. » C'est le point de départ d'un voyage qui mêle archives, témoignages et souvenirs personnels.

L'Heure H
Mike Brant : De Tel-Aviv à Paris, jusqu'au vide

L'Heure H

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 42:33


Le 25 janvier 1970, à Cannes, un inconnu monte sur scène : il s'appelle Mike Brant. En quelques minutes, sa voix bouleverse la salle et révèle au monde une future légende. Né Moshé Brand à Chypre dans une famille juive marquée par la Shoah, Mike grandit en Israël, habité par une douleur silencieuse. Sa voix exceptionnelle le propulse rapidement en France, grâce à une rencontre avec Sylvie Vartan et Carlos. Avec "Laisse-moi t'aimer", il explose. Beau, magnétique, vulnérable, Mike devient une icône. Mais le poids du succès, les moqueries sur son accent, la guerre du Kippour et ses démons intérieurs l'épuisent. Le 25 avril 1975, à 28 ans, il se jette du 6e étage. Suicide ou mystère ? Sa mort choque et alimente les doutes. Mike Brant reste, à jamais, l'étoile filante de la chanson française. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Lost in Criterion
Spine 633: Shoah Additional Materials

Lost in Criterion

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 130:17


In addition to Shoah (1985), the Criterion release contains three of the five additional films Claude Lanzmann has made from the footage he shot for his landmark documentary. A Visitor from the Living (1997) is an interview with Maurice Rossel in which Lanzmann swings hard at Rossel's report for the Red Cross on conditions in the "potemkin ghetto" of Theresienstadt. In Sobibor, October 14, 1943, 4 p.m. (2001) Lanzmann speaks with Yehuda Lerner about his participation in the Sobibor revolt. While Jan Karski is interviewed in a significant portion of Shoah, The Karski Report (2010) is day two of that interview, wherein Karski recounts his heroic efforts to inform Allied officials, including FDR, about the Nazis' extermination of the Jewish people of Europe, hoping to force the Allies to act to save them. As Karski said in a later interview with Hannah Rosen in 1995: "The Allies considered it impossible and too costly to rescue the Jews, because they didn't do it." Ending genocidal authoritarianism seems impossible until we act. And we must act, from Cop City to Gaza City we must act.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Siège de Gaza par Israël : l'accusation de génocide est-elle encore contestable ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 23:44


L'émission 28 minutes du 17/09/2025 Siège de Gaza par Israël : l'accusation de génocide est-elle encore contestable ?Le 16 septembre au matin, l'armée israélienne a lancé une opération terrestre majeure sur Gaza-ville. Plus de 100 personnes ont été tuées, selon l'agence de presse palestinienne WAFa. Cette offensive intervient au lendemain du départ d'Israël de Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, venu assurer les Israéliens du “soutien indéfectible” de son pays. Ce soutien est essentiel pour Israël mais il est de plus en plus marginal tant la guerre menée par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou est décriée. Selon le journal “Les Échos”, l'Union européenne devrait proposer des sanctions commerciales contre Israël cette semaine, comme le réclament depuis longtemps des pays tels que l'Espagne ou encore la Belgique. Le 22 septembre, la France, entre autres, devrait reconnaître l'État palestinien à l'ONU. Une commission d'enquête indépendante missionnée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a rendu un rapport le 16 septembre dans lequel ses membres disent être arrivés “à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de se produire”. Selon elle, sur les cinq critères retenus en 1948 pour qualifier le crime de génocide, quatre sont aujourd'hui remplis par Israël. On en débat avec Iannis Roder, historien, responsable des formations au Mémorial de la Shoah, Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia et Julia Grignon, directrice scientifique à l'Irsem, spécialiste du droit international humanitaire.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 17 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Pardes from Jerusalem
Netzavim 5785: Tears of Hope

Pardes from Jerusalem

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 35:39


How do the tears of our ancestors guide our prayers today? In this episode, Zvi Hirschfield and Rabbanit Shalhevet Cahana prepare for Rosh Hashanah through the lens of Parshat Netzavim and the holiday's Torah readings. They explore the sound of the shofar as both coronation and weeping, and how the Torah highlights the tears of women—Sarah, Chana, and Rachel—as models of prayer. Against the backdrop of October 7 and its aftermath, they ask what it means to cry in a way that leads to resilience, protest, and hope. This Rosh Hashana podcast is sponsored by Ricki and Dr. David I. Bernstein in memory of Ricki's parents, Beatrice and Murray Kirschblat z”l, survivors of Auschwitz and Buchenwald, respectively. Beatrice and Murray were each the sole survivors of large families which perished in the Shoah.

Idées
Astrid von Busekist: «Pourquoi vouloir être un autre que soi-même ?»

Idées

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 40:32


Dans son dernier essai en date, « L'ère des impostures », Astrid von Busekist, professeure de Théorie politique à Sciences Po, propose une nouvelle fois une analyse précise de notre société occidentale en s'intéressant aux dérives contemporaines liées aux identités. À l'heure où chacun revendique le droit de se définir librement, l'auteure interroge les limites de cette liberté : peut-on vraiment choisir son origine, sa race, sa mémoire ? Et que se passe-t-il lorsque cette revendication devient mensonge ? Ce sont les questions qu'elle traite au fil des pages de ce livre publié aux éditions Albin Michel. Elle est l'invitée d'IDÉES cette semaine. À travers des exemples littéraires, historiques et médiatiques, Astrid von Busekist que nous retrouvons avec plaisir dans l'émission explore avec sa clarté et sa précision habituelles, le phénomène de l'imposture identitaire — ces cas où des individus s'approprient une histoire ou une appartenance qui ne leur revient pas. De Coleman Silk, personnage de Philip Roth dans son roman « La tâche », aux faux rescapés de la Shoah, en passant par les controverses autour de figures se disant autochtones ou racisées, l'essai met en lumière une tension fondamentale : entre le désir d'émancipation individuelle et les exigences de vérité et de justice. Mais « L'ère des impostures » ne se contente pas de dénoncer. Le livre invite à réfléchir sur la manière dont nos sociétés construisent et verrouillent les identités, parfois au détriment de la complexité humaine. La philosophe critique une vision « carcérale » de l'appartenance, où l'origine devient une frontière infranchissable, et où toute tentative de déplacement est perçue comme une trahison. Astrid von Busekist interroge les fondements de notre rapport à nous-mêmes et aux autres. Son essai, à la fois philosophique et politique, s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre les enjeux profonds de notre époque : entre quête de soi, mémoire collective et vérité partagée. Elle en parle avec pertinence, clarté, et énergie au micro de Pierre-Édouard Deldique dans ce nouveau numéro d'IDÉES, le magazine qui interroge celles et ceux qui pensent le monde.   Programmation musicale - Jowee Omicil - Cry 4 Help - Arnaud Dolmen, Jowee Omicil et Michel Alibo - Silent Echoes.

Idées
Astrid von Busekist: «Pourquoi vouloir être un autre que soi-même ?»

Idées

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 40:32


Dans son dernier essai en date, « L'ère des impostures », Astrid von Busekist, professeure de Théorie politique à Sciences Po, propose une nouvelle fois une analyse précise de notre société occidentale en s'intéressant aux dérives contemporaines liées aux identités. À l'heure où chacun revendique le droit de se définir librement, l'auteure interroge les limites de cette liberté : peut-on vraiment choisir son origine, sa race, sa mémoire ? Et que se passe-t-il lorsque cette revendication devient mensonge ? Ce sont les questions qu'elle traite au fil des pages de ce livre publié aux éditions Albin Michel. Elle est l'invitée d'IDÉES cette semaine. À travers des exemples littéraires, historiques et médiatiques, Astrid von Busekist que nous retrouvons avec plaisir dans l'émission explore avec sa clarté et sa précision habituelles, le phénomène de l'imposture identitaire — ces cas où des individus s'approprient une histoire ou une appartenance qui ne leur revient pas. De Coleman Silk, personnage de Philip Roth dans son roman « La tâche », aux faux rescapés de la Shoah, en passant par les controverses autour de figures se disant autochtones ou racisées, l'essai met en lumière une tension fondamentale : entre le désir d'émancipation individuelle et les exigences de vérité et de justice. Mais « L'ère des impostures » ne se contente pas de dénoncer. Le livre invite à réfléchir sur la manière dont nos sociétés construisent et verrouillent les identités, parfois au détriment de la complexité humaine. La philosophe critique une vision « carcérale » de l'appartenance, où l'origine devient une frontière infranchissable, et où toute tentative de déplacement est perçue comme une trahison. Astrid von Busekist interroge les fondements de notre rapport à nous-mêmes et aux autres. Son essai, à la fois philosophique et politique, s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre les enjeux profonds de notre époque : entre quête de soi, mémoire collective et vérité partagée. Elle en parle avec pertinence, clarté, et énergie au micro de Pierre-Édouard Deldique dans ce nouveau numéro d'IDÉES, le magazine qui interroge celles et ceux qui pensent le monde.   Programmation musicale - Jowee Omicil - Cry 4 Help - Arnaud Dolmen, Jowee Omicil et Michel Alibo - Silent Echoes.

JBS: Jewish Broadcasting Service
In the Spotlight: Menachem Rosensaft

JBS: Jewish Broadcasting Service

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 27:49


Abby speaks with Menachem Z. Rosensaft, attorney, human rights advocate and Second Generation leader, about his book "Burning Psalms," a poetic reckoning with God, memory and moral responsibility in the aftermath of the Shoah.

Lost in Criterion
Spine 663: Shoah Era 2

Lost in Criterion

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 111:50


The second half of Claude Lanzmann's Shoah (1985) focuses on explicit details of how the Nazi's machinery of mass murder worked, on the industrialization and logistics of the business end of it. Lanzmann also focuses on just how incomprehensible the scale of violence was, how no one who had not seen it with their own eyes could believe that humans were capable of such inhumanity, how even victims mere moments from their death could scarcely believe it. And we end with stories of resistance and revolt. Shoah doesn't deal with the "why" of the Holocaust, but the "how", and Lanzmann presses his interviewees - victims, witnesses, and perpetrators - on that "how" to explicit and horrifying detail. But this detail must be seen, must be known, must be believed, to truly never let it happen again, to be able to stand against genocide no matter where it takes place now, from the US's deportation machines to the murder of thousands of children in Gaza.

il posto delle parole
Sara Kaminski "Il palazzo dell'ebraico"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 33:58


Sarah Kaminski, Maria Teresa Milano"Il palazzo dell'ebraico"Claudiana Editricewww.claudiana.itQuesto libro racconta di illustri protagonisti di cammini e di snodi culturali e artistici nella millenaria storia del popolo ebraico e fantastica sull'incontro virtuale di personaggi storici e mitologici, uniti da un comune denominatore: la lingua ebraica. Il palazzo dell'ebraico sorge in un giardino e ha un'ampia terrazza sul tetto in cui si celebrano le feste. A ogni piano, dietro ogni porta, troviamo storie personali e collettive di epoche e geografie diverse, che conducono il lettore alla conoscenza di una lingua arcaica e, allo stesso tempo, in continuo divenire. Dal Re Salomone alle poetesse israeliane dell'ultimo secolo, passando per Rashi, Rabbi Nachman di Breslav, il Dybbuk e il padre dell'ebraico contemporaneo Eliezer Ben Yehuda, il testo offre un patrimonio di parole e di pensieri, che ha ispirato ogni arte, dal klezmer dei villaggi esteuropei all'America di Woody Allen."L'ebraico è una lingua viva e antica di tremila anni, che ha percorso itinerari imprevedibili, sacri e profani ed è stata la linfa culturale di un gran numero di comunità nel mondo. Lungo i secoli le persone hanno scritto, parlato, sognato e cantato in ebraico; i redattori della Bibbia, i maestri e i pensatori hanno creato un universo di parole e di immagini che qui si incontrano aldilà del tempo, in un intreccio di suggestioni, facendo incontrare gli antichi testi sacri, le esegesi rabbiniche e le narrazioni contemporanee, con un tocco di poesia e un guizzo d'ironia».Sarah Kaminski,israeliana, di lingua madre polacca, lingua dei nonni yiddish, lingua della vita ebraico e italiano. Ha studiato letteratura, arte e didattica della Shoah, è traduttrice, esperta di civiltà israeliana e cucina ebraica.Maria Teresa Milano,ebraista, scrittrice e musicista. Ama la montagna, la musica, i libri e il cinema e ha sempre una valigia a portata di mano, pronta a partire per scoprire nuovi angoli di mondo e nuove lingue.Diventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/

il posto delle parole
Raffaele Mantegazza "O capitano! Mio capitano!"

il posto delle parole

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 26:48


Raffaele Mantegazza"O Capitano! Mio capitano!"Festival Filosofiawww.festivalfilosofia.itFestival Filosofia, SassuoloVenerdì 19 settembre 2025, ore 15:00Raffaele MantegazzaO capitano! Mio capitano!Il congedo tra insegnanti e allieviNella formazione, che importanza riveste il congedo dei docenti dagli allievi?Questa lezione riflette sul momento della separazione come passaggio educativo decisivo, analizzando i tre possibili rapporti didattici — imposizione, ribellione e collaborazione — per comprendere come ciascuno influenzi la trasmissione del sapere e la crescita personale degli studenti.Raffaele Mantegazza insegna Scienze pedagogiche presso l'Università di Milano-Bicocca e presso l'Istituto Universitario Salesiano Torino-Rebaudengo. Collabora con numerose scuole all'organizzazione di corsi di aggiornamento per insegnanti e incontri di formazione per un pubblico ampio: insegnanti, studenti, genitori, personale sanitario, educatori. Le sue ricerche sono caratterizzate da una forte interdisciplinarità, si occupano di relazione educativa e di didattica, di crescita e fragilità adolescenziale nell'era digitale, di pedagogia interculturale, della memoria e del lutto e anche di spiritualità, sogno, sport come contesti formativi. I suoi studi spaziano dalla pedagogia della Shoah alla mistica giudaico-cristiana, con esperienze di ricerca interculturale in paesi come Senegal, Kosovo, Giappone e Israele. Tra i suoi libri: La scuola dopo il coronavirus (Roma 2020); Sopravvivere alla DAD. Scuola a distanza: vademecum per docenti e studenti (Roma 2020); Imparare a resistere. Per una pedagogia della resistenza (Milano 2021); Il sogno e la pedagogia. In ascolto, la notte (Roma 2023); Elogio dell'Italia. Meticcia, aperta, inclusiva, plurale, anarchica, ironica e tanto altro (Roma 2024); Arrivederci ragazzi. L'educatore e il congedo: fine della relazione e gestione del lutto (Roma 2024); Con la maglia numero sette. Le potenzialità educative dello sport nell'adolescenza. Nuova ed. (Milano 2025, 1a ed. 1999).IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarewww.ilpostodelleparole.itDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/il-posto-delle-parole--1487855/support.IL POSTO DELLE PAROLEascoltare fa pensarehttps://ilpostodelleparole.it/

Le 13/14
Eric Feldman et Raphaël Sigal

Le 13/14

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 16:53


durée : 00:16:53 - L'invité du 13/14 - Comment se transmet la mémoire de la Shoah, le génocide des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazi, 80 ans après la libération des camps ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le 13/14
L'écrivain Raphaël Sigal et le comédien Eric Feldman

Le 13/14

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 59:54


durée : 00:59:54 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Le traumatisme de la Shoah raconté par les descendants. Ceux dont les parents ou grands-parents l'ont vécu...l'écrivain Raphaël Sigal et le comédien Eric Feldman sont avec nous. Ils signent en cette rentrée un récit pour l'un, un seul en scène pour l'autre bouleversants Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Lost in Criterion
Spine 663: Shoah Era 1

Lost in Criterion

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 112:57


Claude Lanzmann was hired to make a 120 minute documentary about the Holocaust and turn it in within about 18 months. He did not do this. Instead, acknowledging the truth of the matter, that one could not begin to grasp the inhuman enormity of the Nazi's decimation of the Jewish people of Europe, Lanzmann spent the next decade interviewing survivors of the camps, non-Jewish Poles who lived and worked around the camps, Nazis who ran things, and other witnesses - over 350 hours of footage - and editing it down to the nine and a half hour documentary Shoah (1985) and a number of other shorter documentaries in the decades since.  Because of the emotional (and temporal) magnitude of the film we'll be spending the next three weeks covering this to better give it the time it deserves. Week one is on Shoah Era 1, the first four and a half hours of Shoah, week two will cover the rest of Shoah, and week three will cover the additional materials on the Criterion release including three additional shorter documentaries made by Lanzmann from his original footage.

Les Racines du présent
Comment enseigner la Shoah aujourd'hui ?

Les Racines du présent

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 58:39


Un jour, alors qu'il étudiait la Shoah par balles en classe d'histoire-géographie, Frédéric Sallée, a été interpellé par une élève : "Pourquoi ne pas étudier une photographie où l'on sait qui sont les personnes ?" Après vingt ans à enseigner l'histoire, cela a été un déclic. Et s'il était lui-même déconnecté de l'histoire qu'il transmet pourtant avec passion ? En replongeant dans l'histoire du "cousin Georges" raflé en 1944, il a repensé sa façon d'enseigner la Shoah aujourd'hui. Il raconte cette aventure d'enseignant et d'historien dans "Les Enfants du pays - Histoire intime d'une rafle" (éd. Flammarion, 2025).Retrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de culture ci-dessous :Visages : https://audmns.com/YNRfPcJJuste ciel · RCF Cœur de Champagne : https://audmns.com/TyoHCKoLa suite de l'Histoire : https://audmns.com/IlGYVbxLa suite de l'Histoire, l'intégrale : https://audmns.com/vwgmJNuTous mélomanes : https://audmns.com/oZJUpqCMarche & rêve : 8 personnalités transformées par la marche : https://audmns.com/fLjYOLLEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
« Storyteller » / Sud global réuni en Chine : vers un nouvel ordre mondial ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 45:57


L'émission 28 minutes du 01/09/2025 Pinochet et un nazi de Patagonie au cœur d'un thriller juridiquePhilippe Sands est un avocat spécialisé dans le droit international. Il publie "38, rue de Londres. De l'impunité, Pinochet et le Nazi de Patagonie", troisième opus d'une série de livres qui explorent la "révolution" qu'a été l'application du droit international depuis 1945. Dans ce thriller juridique, l'auteur se penche sur les destins croisés du dictateur chilien Augusto Pinochet et du nazi Walter Rauff, réfugié au Chili. Ce dernier avait théorisé le système des camions à gaz, qui a asphyxié plus de 100 000 Juifs lors de la Shoah. Au Chili, il a fait mine d'avoir laissé ces crimes derrière lui, mais nul ne doute de sa participation aux opérations les plus sombres du régime de Pinochet. Le chef d'État chilien est justement arrêté à Londres en 1998, et a failli être défendu par Philippe Sands. Sommet OCS en Chine : vers un nouvel ordre mondial anti-occidental ?Du 31 août au 1er septembre, Xi Jinping réunit une vingtaine de pays, dont les principales puissances asiatiques, ainsi que Vladimir Poutine, à Tianjin pour le sommet annuel de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). "Le rôle de la Chine dans la défense du multilatéralisme est fondamental", a assuré Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies, en marge du sommet. L'épisode des droits de douanes aura terni les relations américaines avec nombre de pays, qui cherchent depuis des partenaires stables. C'est par exemple le cas du Premier ministre indien, Narendra Modi, qui, courroucé par l'imposition de 50 % de droits de douanes sur les produits indiens par les États-Unis, a traversé l'Himalaya pour retrouver son voisin chinois. Une première depuis 7 ans pour les deux puissances rivales qui étaient en froid depuis des affrontements entre leurs soldats dans une région himalayenne en 2020. "Le dragon et l'éléphant doivent mener ensemble un pas de deux", a déclaré Xi Jinping, qui semble vouloir faire de la Chine un nouveau pôle de stabilité, en se positionnant comme leader du multilatéralisme. Assiste-t-on à l'aube d'un nouvel ordre mondial ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire des musées d'Orsay et de l'Orangerie, suite au décès brutal de Sylvain Amic, leur président. Puis, Marie Bonnisseau nous fait découvrir un trompettiste brésilien, qui traque l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro pour lui jouer des sérénades : l'hymne antifasciste “Bella Ciao”, ou “La Marche funèbre” de Chopin. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Wondering Jews with Mijal and Noam
Holocaust Education is Broken. Dara Horn knows how to fix it (Re-release)

Wondering Jews with Mijal and Noam

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 44:39


Mijal and Noam sit down with award-winning author Dara Horn (People Love Dead Jews) to tackle one of the most urgent questions today: What's wrong with Holocaust education—and how do we fix it? Together, they explore why most American students meet Jews only as Holocaust victims, how teaching the Shoah without Jewish civilization erases the very culture the Nazis tried to destroy, and why that erasure actually fuels antisemitism rather than combating it. From Holocaust denial to October 7th, from the “big lie” at the heart of Jew-hatred to the paradox of Jewish sovereignty, Dara doesn't hold back. This episode, originally released on Yom HaShoah (Holocaust Remembrance Day) isn't just a history lesson—it's a call to rethink how we talk about Jews, Judaism, and antisemitism. Click ⁠here⁠ to read more about Dara Horn and her work, including 7 books. BOOK TICKETS for Unpacking Israeli History LIVE in NYC - Sep 7 at 92nd St Y with special guest Dan Senor: ⁠⁠⁠⁠⁠https://unpacked.bio/uihny25⁠⁠⁠⁠⁠ Use Promo code UIH20 to get 20% off your tickets Get in touch at our new email address: WonderingJews@unpacked.media and call us, 1-833-WON-Jews. Follow @unpackedmedia on Instagram and check out Unpacked on ⁠youtube⁠. ------------ This podcast was brought to you by Unpacked, a division of OpenDor Media. For other podcasts from Unpacked, check out: ⁠Jewish History Nerds⁠ ⁠Unpacking Israeli History⁠ ⁠Soulful Jewish Living⁠ ⁠Stars of David with Elon Gold 

Du grain à moudre
"Génocide" à Gaza : quels débats persistent encore sur le terme ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 38:26


durée : 00:38:26 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Alors que l'ONU a officiellement déclaré, vendredi 22 août 2025, l'état de famine dans la bande de Gaza, les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité imputés à Israël s'accumulent. La question d'un génocide en cours à Gaza se pose de plus en plus. - invités : Raphaël Maurel Maître de conférences en droit international à l'Université Bourgogne Europe, membre de l'Institut universitaire de France et auteur de « La Cour internationale de Justice » (PUF, que sais-je?, 2024).; Alban Perrin Historien, spécialiste des génocides du XXème siècle, chargé de cours à Sciences Po Bordeaux et formateur au Mémorial de la Shoah.; Julia Grignon Professeure associée en droit international humanitaire à Paris Panthéon Assas et membre du CRDH (Centre de recherche sur les droits de l'homme et le droit humanitaire). 

Past Present Future
PPF+: A Taste of What You've Been Missing!

Past Present Future

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 55:27


Today's episode is something a little bit different – it is nearly 18 months since we started PPF+ and there are now 34 bonus episodes waiting for you as soon as you sign up. It costs £5 per month or £50 per year and you will get two new bonus episodes every month along with ad-free listening, automatic sign-up to our newsletter and access to the whole archive. It's easy and we would really value your support https://www.ppfideas.com/join-ppf-plus In this episode you'll hear some PPF+ highlights: David talking to Helen Thompson about Apocalypse Now, David exploring Mary Shelley's Frankenstein, unpicking the relationship between The Futurist Manifesto and fascism, reflecting on Claude Lanzmann's epic Holocaust documentary Shoah and in conversation with historian Chris Clark about 1848 and the future of liberal politics. All these episodes and many more are available as soon as you sign up. If you would like to gift a 6-month or 12-month PPF+ subscription to someone you know who is starting college or university or a new school or who you think might be interested in what we do for whatever reason, it's also easy: sign them up here https://ppf.supportingcast.fm/gifts Next time in Politics on Trial: Fintan O'Toole on The Trials of the Easter Rising 1916. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

NDR Kultur - Klassik à la carte
"Treppe aus Papier": Henrik Szántó über seinen neuen Roman

NDR Kultur - Klassik à la carte

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 54:39


Schauplatz seines neuen Romans ist ein Treppenhaus. Das Mädchen Nele begegnet der 90-jährigen Irma Thon. Sie kommen ins Gespräch und langsam fächert sich die Geschichte eines Jahrhunderts auf, die in den Mauern, Wänden, Dielen und Rohren steckt. Das Haus hat die Geschichten der Bewohner erlebt: Irma hat mit ihren nazitreuen Eltern im ersten Stock gewohnt. In der Wohnung von Neles Eltern wohnte früher Familie Sternheim, deren Schicksal Irma mitzuverantworten hat. Das ist das Setting, das Henrik Szántó in seinem neuen Roman „Treppe aus Papier“ verwebt. 1988 geboren, halb Ungar, halb Finne, lebt der Schriftsteller, Moderator, Slam-Poet, Spoken Word-Künstler heute in Hannover. In NDR Kultur à la carte spricht er mit Andrea Schwyzer über den Umgang mit Geschichte, das Verdrängen und Schweigen, über die Dynamik der Sätze und den Rhythmus des Schreibens.

Paroles d'histoire
395. L'attentat contre Marx Dormoy en 1941 (Un meurtre, une société 5)

Paroles d'histoire

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 29:00


Montélimar, nuit du 25 au 26 juillet 1941. L'explosion d'une bombe secoue le tranquille hôtel Le relais de l'empereur. L'ancien ministre du front populaire Marx Dormoy, assigné à résidence sur place par Vichy, haï par toutes les composantes du fascisme français, est tué sur le coup. Dans ce cinquième épisode de la série d'été « Un meurtre, une société », l'historien de la Shoah et de l'antisémitisme Tal Bruttmann explique l'arrière-plan et les responsabilités, personnelles et idéologiques, de cet assassinat politique de premier plan sous l'Occupation, trois ans avant ceux de Jean Zay et Georges Mandel. Pour aller plus loin : Gayle K. Brunelle et Annette Finley-Croswhite, L'assassinat de Marx Dormoy : enquête sur la Cagoule, Paris, Nouveau Monde éditions, coll. « Histoire », 2024. Une série de Paroles d'histoire, podcast créé et produit par André Loez, distribué par Binge audio. Contact pub : project@binge.audioMusique de générique : Neil Young, Cortez the Killer.Titre de la série en référence au livre de Bernard Guénée sur 1407. Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Gaza : comment la justice internationale caractérise un génocide [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 27:24


« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été initialement diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Nota Bene
ENTRETIEN - La République de Weimar, c'est quoi ? - Avec Nicolas Patin

Nota Bene

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 111:42


Mes chers camarades, bien le bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel entretien historique dans lequel j'ai eu le plaisir d'accueillir Nicolas Patin, qui est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne de 1914 à 1945, du nazisme, de la Shoah, et de la République de Weimar. Et si vous avez lu le titre, vous le savez : Weimar, on va en parler aujourd'hui ! Parce que cette république, à part savoir qu'elle a été en place entre la chute de l'Empire allemand et l'arrivée au pouvoir des nazis, au final on n'en sait pas forcément grand chose, et l'émission d'aujourd'hui va permettre de rectifier un peu le tir ! Alors ne faisons pas plus long, je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin :➜ Découvrez le livre “Le monde nazi : 1919 - 1945” que Nicolas a coécrit avec Christian Ingrao et Johann Chapoutot : https://www.tallandier.com/livre/le-monde-nazi/ ➜ Retrouvez le passage de Nicolas chez le camarade Rivenzi : https://youtu.be/JtXm_i2TU3g

La marche du monde
Hitler et les nazis : comment la haine est arrivée au pouvoir ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 48:29


Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? (Rediffusion) Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale. Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard. Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin. Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée. C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard. « Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. » À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée      

Ojai: Talk of the Town
Hidden, Hunted, Unbroken: Beth Lane on Truth, Memory, and Moral Courage

Ojai: Talk of the Town

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 87:49


When Beth Lane was six years old, her mother let slip a family mystery: she had six siblings, all adopted. That cryptic admission set Lane on a decades-long journey to uncover the truth — a journey that culminated in UnBroken, a powerful documentary about how her mother and six siblings, all Jewish children in Nazi Germany, survived the Holocaust with the help of a courageous German farmer and his wife. Hidden in a cramped laundry hut for nearly two years, the Weber children, ages six to eighteen, endured lice, starvation, cold, and constant fear. Their story, once nearly lost to time, now shines as a beacon of resilience and compassion.In this episode, Lane, an actor, writer, and first-time director based in Ojai, shares the extraordinary path from family secret to cinematic revelation. After reconnecting with the German farmer's grandson on a research trip, Lane was galvanized to make the film. Drawing inspiration from Shoah and animated Holocaust shorts, she wove archival material, survivor interviews, and gentle visual storytelling into a deeply human narrative. UnBroken premiered at the Heartland Film Festival in 2023, won the Best Documentary Feature Premiere award, and went on to screen internationally before its 2025 Netflix release, where it quickly became a top-five hit.But more than just a personal project, UnBroken is a call to empathy in an age of division. All profits from the film support the Weber Family Arts Foundation, which Lane founded to combat antisemitism through education and storytelling. As she tells it, the film asks a single, haunting question of viewers: “Would you hide me?” Tune in for this moving conversation about memory, legacy, and the quiet courage that can change the course of history.Check out the Weber Family Foundation at https://www.theweberfamilyartsfoundation.com/mission

Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manquée : « Jamais frères », Ukraine - Russie, une tragédie post-soviétique (thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 61:29


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 20 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Pologne, sur le camp nazi d'extermination d'Auschwitz-Birkenau dont c'est le 80è anniversaire de la libération par l'armée russe en 1945... Des collégiens ou des familles de déportés font souvent le voyage pour un «travail» de mémoire et un hommage aux victimes de la Shoah. En seconde partie, direction le Pérou, où l'approvisionnement en eau potable demeure difficile notamment pour les personnes démunies. (Rediffusion) Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre ?  C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. Un Grand reportage de Baptiste Coulon qui s'entretient avec Jacques Allix. L'accès à l'eau dans la capitale péruvienne : avant tout le combat des pauvres À Lima, au Pérou, 1 million et demi de personnes n'ont pas accès à l'eau courante… Leur seul moyen d'approvisionnement est le passage d'un camion citerne, à la venue aléatoire et dont la qualité de l'eau est critique... ; et critiquée. Et si les pouvoirs publics ne s'emparent pas rapidement du sujet, de plus en plus de Péruviens risquent d'être concernés. Selon une étude d'Aquafondo, le Pérou ne disposera, en effet, d'ici 40 ans, que de 60% de ses ressources actuelles en eau. Un Grand reportage de Marion Bellal qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

WDR ZeitZeichen
Israels Premier in Bonn: Der erste Besuch im Land der Täter

WDR ZeitZeichen

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 14:49


Willy Brandt war als erster Bundeskanzler 1973 auf Staatsbesuch in Israel. Zwei Jahre später, am 8.7.1975, folgt Jitzchak Rabins Gegenbesuch. Von Almut Finck.

Affaires sensibles
Venger la Shoah

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:22


durée : 00:48:22 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Allemagne vient de capituler, ils sont nombreux à ressentir au fond de leur cœur un profond désir de vengeance contre l'ennemi nazi. Et notamment parmi les femmes et les hommes juifs, qui ont vécu l'horreur de la Shoah. - réalisé par : Stéphane COSME Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Au cœur de l'histoire
Les orphelins du camp de Buchenwald

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 15:46


En 1945, il y a 80 ans, les camps de concentration nazis étaient libérés. Alors que le monde découvrait l'horreur du système concentrationnaire, les rescapés, eux, devaient, tant bien que mal, reprendre vie. À Buchenwald, un millier d'enfants, pour la plupart orphelins, étaient pris en charge. 426 d'entre eux étaient accueillis en France, dans la commune d'Ecouis, en Normandie. Le temps d'un été, ces enfants devaient réapprendre à vivre, malgré le traumatisme. Cette histoire, l'éditrice, journaliste et historienne Dominique Missika nous la raconte dans une bande-dessinée, "Les enfants de Buchenwald", réalisée avec Anaïs Depommier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.