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Genocide of the European Jews by Nazi Germany and other groups

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shoah

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Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manquée : « Jamais frères », Ukraine - Russie, une tragédie post-soviétique (thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 61:29


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 20 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Pologne, sur le camp nazi d'extermination d'Auschwitz-Birkenau dont c'est le 80è anniversaire de la libération par l'armée russe en 1945... Des collégiens ou des familles de déportés font souvent le voyage pour un «travail» de mémoire et un hommage aux victimes de la Shoah. En seconde partie, direction le Pérou, où l'approvisionnement en eau potable demeure difficile notamment pour les personnes démunies. (Rediffusion) Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre ?  C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. Un Grand reportage de Baptiste Coulon qui s'entretient avec Jacques Allix. L'accès à l'eau dans la capitale péruvienne : avant tout le combat des pauvres À Lima, au Pérou, 1 million et demi de personnes n'ont pas accès à l'eau courante… Leur seul moyen d'approvisionnement est le passage d'un camion citerne, à la venue aléatoire et dont la qualité de l'eau est critique... ; et critiquée. Et si les pouvoirs publics ne s'emparent pas rapidement du sujet, de plus en plus de Péruviens risquent d'être concernés. Selon une étude d'Aquafondo, le Pérou ne disposera, en effet, d'ici 40 ans, que de 60% de ses ressources actuelles en eau. Un Grand reportage de Marion Bellal qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

Un jour, une histoire
Aharon Appelfeld

Un jour, une histoire

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 7:14


Haim Musicant a choisi d'évoquer un géant de la littérature israélienne voire mondiale, Aharon Appelfeld.Une vie marquée par la Shoah, un parcours miraculeux, Aharon Appelfeld a consacré son oeuvre à la transmission de l'intransmissible.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un jour, une histoire
Ginette Kolinka

Un jour, une histoire

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 6:18


Haïm Musicant nous parle de Ginette Kolinka, qui vient de fêter ses 100 ans.Ginette Kolinka qui fait partie des derniers survivants de la Shoah, avait été déportée dans le même convoi que Simone Veil.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Fazit - Kultur vom Tage - Deutschlandfunk Kultur
Shoah-Leugnung auf X: Berliner Kammergericht lehnt Klage gegen Plattform ab

Fazit - Kultur vom Tage - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 7:35


Ballon, Josephine www.deutschlandfunkkultur.de, Fazit

SOUVENIRS D'ENFANT
FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"

SOUVENIRS D'ENFANT

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 13:54 Transcription Available


voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici

BELLUMARTIS PODCAST
EL HOLOCAUSTO; UNA HISTORIA INACABADA: 80 tras la liberación de Auschwitz *Hugo Cañete* - Acceso anticipado

BELLUMARTIS PODCAST

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 112:07


Agradece a este podcast tantas horas de entretenimiento y disfruta de episodios exclusivos como éste. ¡Apóyale en iVoox! Acceso anticipado para Fans - *** VIDEO EN NUESTRO CANAL DE YOUTUBE **** https://youtube.com/live/ZnFpC_AgRTQ +++++ Hazte con nuestras camisetas en https://www.bhmshop.app +++++ #historia #SegundaGuerraMundial «Solo se necesitaba un puñado de miembros sádicos de las SS para golpear a un judío o cortarle la barba, pero en la matanza de millones tenían que participar millones». Abba Kovner, combatiente de la resistencia. Gracias a Hugo Cañete, hitoriador y traductor del #libro "El Holocausto: Una historia inacabada" ** https://amzn.to/42zXpUx ** veremos como fue realmente la SHOAH. COMPRA EN AMAZON CON EL ENLACE DE BHM Y AYUDANOS ************** https://amzn.to/3ZXUGQl ************* Si queréis apoyar a Bellumartis Historia Militar e invitarnos a un café o u una cerveza virtual por nuestro trabajo, podéis visitar nuestro PATREON https://www.patreon.com/bellumartis o en PAYPALhttps://www.paypal.me/bellumartis o en BIZUM 656/778/825 Escucha este episodio completo y accede a todo el contenido exclusivo de BELLUMARTIS PODCAST. Descubre antes que nadie los nuevos episodios, y participa en la comunidad exclusiva de oyentes en https://go.ivoox.com/sq/618669

WDR ZeitZeichen
Israels Premier in Bonn: Der erste Besuch im Land der Täter

WDR ZeitZeichen

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 14:49


Willy Brandt war als erster Bundeskanzler 1973 auf Staatsbesuch in Israel. Zwei Jahre später, am 8.7.1975, folgt Jitzchak Rabins Gegenbesuch. Von Almut Finck.

The Nightmare of Reason with Roger Rudenstein
The CIA and the Murder of John F. Kennedy

The Nightmare of Reason with Roger Rudenstein

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 24:23


Dear friends,'Have you seen my free movie "Conspiracy" yet? The movie has been accepted at 16 film festivals so far. It concerns the JFK assassination, Watergate and the death of Marilyn Monroe. In each the CIA played an important role. With the release of over 77,000 documents from that period, with the redactions removed, we see that the CIA and FBI knew a great deal about Oswald and were tracking his movements long before the Kennedy assassination day. They lied about this to the Warren commission and to subsequent congressional inquiries.I go into this in more detail in my podcast 'The CIA and the murder of John F. Kennedy' which you can listen to above.To view the free Conspiracy movie click here.Meanwhile, the attempt to ethnically cleanse Gaza and the genocide against the Palestinian people continues unabated. The latest assault is an attempt to starve them to death. Over 33,000 children have been murdered by the insane right-wing Israeli government with the full support of the Israeli people with weapons supplied by our government, both Democrats and Republicans.This cannot help but remind me of the original genocide carried out by the Nazis against the Jews of Europe. Tragically, the same silence prevails by the corporate and CIA controlled main stream media today as it did during the original Holocaust.During that time even the major Jewish leaders, who knew about the Shoah, kept silent supposedly not wanting to provoke American anti-semitism or embarrass President Roosevelt who had several notable anti-semites in his cabinet. Zionist organizations played a big role in hushing up the Holocaust and preventing Jews from going to the United States and Britain since their focus was getting them to go to Palestine to build the nascent state of Israel. As a result few Jews fleeing Hitler were admitted to the U.S. And shamefully the rail lines to the concentration camps were never cut. lnstead, our bombers were tasked with dropping bombs on German civilians in a failed attempt to demoralize them.As a Jewish person who was educated in the Zionist system I became aware that Zionism is a supremacist system like that formerly used in South Africa and whose purpose is to destroy and/or segregate the indigenous peoples (in this case the Palestinians) in order for fanatical settlers to grab their land.More on this is in an upcoming podcast including my individual path from Zionism to opposition to Zionism.Meanwhile, I urge you to protest Israel's genocide in Gaza with U.S. supplied weapons and the terror attacks on Iran by Israel and Trump. Support the organizations resisting this like Jewish Voice for Peace, an organization of Jews for a just peace in the Middle East and open to people of all faiths. Urge your Congressman and any organizations you belong to help stop this genocide.Regards,Roger This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit rogerrudenstein.substack.com

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le Plan Madagascar du IIIe Reich ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 5:02


Lorsque l'on évoque la Shoah, on pense immédiatement aux camps de la mort comme Auschwitz ou Dachau, symboles glaçants de la "solution finale" : l'extermination systématique des Juifs d'Europe par le régime nazi.  Mais avant d'en arriver à cette barbarie industrielle, plusieurs pistes ont été explorées par les Nazis pour déplacer les juifs hors d'Europe. Parmi elles, un projet aussi absurde qu'effrayant : expulser tous les Juifs vers une île lointaine. Ce plan, c'est le projet Madagascar. Pourquoi avoir choisi Madagascar ? Quels événements ont fait émerger cette idée ? Pourquoi ce projet a-t-il été abandonné ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que changerait la reconnaissance de la Palestine ? D'où vient le mythe de la gauche antisémite ? Quel est le premier génocide du XXe siècle ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Affaires sensibles
Venger la Shoah

Affaires sensibles

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 48:22


durée : 00:48:22 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Allemagne vient de capituler, ils sont nombreux à ressentir au fond de leur cœur un profond désir de vengeance contre l'ennemi nazi. Et notamment parmi les femmes et les hommes juifs, qui ont vécu l'horreur de la Shoah. - réalisé par : Stéphane COSME Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La Papoterie
La politique : faut-il y croire ? x Yann Soulier

La Papoterie

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 51:28


aaaaaah la politique, vaste sujet.bon, quand on voit tout ce qui se passe dans le monde, on a un peu envie de se foutre en l'air, c'est clair.MAIS faut-il pour autant baisser les bras ? faut-il se désintéresser du monde qui nous entoure ? faut-il lâcher l'affaire et ne plus s'intéresser à la politique qui nous entoure ? ou alors s'y intéresser, débattre, comprendre, s'informer ? et si s'informer, comment ?tant de questions me direz-vous. mais c'est tout ce que je pose depuis des années, je suis végétarienne, écolo comme je peux, féministe, engagée pour la cause animale, bénévole dans des assos, bref je me considère comme engagée MAIS parfois, c'est lourd, c'est angoissant, toutes ces vidéos, ces articles, ces notifs, tout le monde qui brûle autour de nous, bref.la réalité du monde me révolte mais m'angoisse.et je pense que je suis pas la seule.mais la politique est au centre de tout, tout est politique : notre société, nos relations au autres, nos études, les entreprises dans lesquelles on bosse, …dans un monde remplit de fake news et d'angoisses, comment s'informer ? comment ne pas répéter l'Histoire ?on en parle avec Yann Soulier, professeur d'Histoire Géographie, que j'ai rencontré dans mes années lycées et qui a marqué ma scolarité, par ses cours ou par le voyage organisé sur la Shoah par balles.N'hésitez pas à me retrouver sur Instagram pour pouvoir me faire vos retours ou savoir en exclu les prochains sujets !(ou checker mes illustrations que je me casse le fiak à faire, ce serait cool)bisou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

ChrisCast
Manufactured Dissent

ChrisCast

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 10:56


How old ghosts, new lines, and our hungry machines keep us replaying the same painSome family stories hum so loudly through the floorboards you never need to tell them out loud. My pop-pop thought he could outrun a ghost when he moved my nana to the end of a dead-end road in Spring Lake, New Jersey — hoping she'd stop drinking if she couldn't walk to the bar. But the bottle came anyway. The phone line was always there. She'd drink and call people she thought were betraying the family. That's how ghosts work: you can trap the body, but the pain finds the switchboard.I grew up with the soundtrack of ice cubes knocking against cheap glasses. Gin, whiskey, hush. My parents carried their ghosts the way their parents did — from Ireland, Budapest, Prague, the Atlantic — each migration another attempt to bury the coal seam deeper. But buried carbon never disappears. It waits. And someone always knows how to stoke it when they need the heat.This is what I mean by manufactured dissent. It's not a conspiracy theory about trolls. It's older than any algorithm. It's the trick of pulling old grief — real, legitimate grief — back to the surface when it suits a bigger agenda. The trauma is genuine. The switchboard is what makes it dangerous.Look at Ukraine: the Holodomor — Stalin's forced famine that starved millions — never went cold. It shaped a whole nation's suspicion of Moscow. That wound was waiting. The West didn't invent it, but knew exactly how to stoke it: promise “Never Again,” promise safety, promise revenge. And the carbon burns twice — once when it happens, again when it's hooked up to a pipeline.Same story in Hawaii. The kingdom was stolen, the lands seized, the monarchy overthrown — real, raw memory buried under generations who mostly carried it in uncle-and-auntie stories, quiet anger, backyard beers. Now, that old coal seam is stoked again. Hashtags, TED talks, Duolingo lessons. Meanwhile, the rent climbs, the kids move away, and the ghost sells nicely for soft power points while the real problem festers.This isn't blame. It's confession. I quit drinking in 2020, but the hum never left my house. It just moved from glass to fridge to late-night scrolling. The ghost wants you to dial out. Someone always wants to pick up the other line.It's the same with the Shoah. The Holocaust didn't just scar history — it etched a commandment: Never Again. That moral line holds. But it's also stoked, sometimes by the same people who'll sell fear like fuel: politicians, arms dealers, settlers, true believers. The wound stays open because the machine needs it.None of this means the grief should be forgotten. It means you need to see the switchboard. Not every ghost wants to be a billboard. Some want a grave. Some want a witness. Some want silence. The hinge is knowing the difference before someone sells you to yourself.May you watch your floorboards. May you guard your line out. May you drink your own story, not the cheap boxed wine your enemies would brand for you. The ghost never dies — but you don't have to keep stoking it for someone else's war.

Au cœur de l'histoire
Les orphelins du camp de Buchenwald

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 15:46


En 1945, il y a 80 ans, les camps de concentration nazis étaient libérés. Alors que le monde découvrait l'horreur du système concentrationnaire, les rescapés, eux, devaient, tant bien que mal, reprendre vie. À Buchenwald, un millier d'enfants, pour la plupart orphelins, étaient pris en charge. 426 d'entre eux étaient accueillis en France, dans la commune d'Ecouis, en Normandie. Le temps d'un été, ces enfants devaient réapprendre à vivre, malgré le traumatisme. Cette histoire, l'éditrice, journaliste et historienne Dominique Missika nous la raconte dans une bande-dessinée, "Les enfants de Buchenwald", réalisée avec Anaïs Depommier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (1/5) : Paris occupé

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 28:39


La Libération de Paris en 1944 est un des grands symboles de la défaite du nazisme, avec ses défilés de militaires vainqueurs salués par une foule reconnaissante en liesse. Mais que se passe-t-il quand un territoire est occupé, qu'une guerre se termine et que les habitants reviennent pour récupérer ce qui leur appartient ? Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Formulaire de déclaration de "Locaux israélites" (copyright : Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 6H16).

Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (2/5) : Pillages et nouveaux locataires

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 27:32


L'adresse est un outil puissant d'identification à un quartier, que ce soit pour être trouvé ou pour appartenir à la cité. Dès 1943, on a du mal à démêler les responsabilités dans la spoliation des appartements parisiens sous l'Occupation et c'est au 2, rue Pernelle, dans une annexe de l'Hôtel de Ville que ceux-ci sont réaffectés, au service de la spoliation des appartements des locataires juifs absents. Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Immeuble du 2, rue Pernelle, Paris IV, siège du Service du logement de la Préfecture de la Seine (copyright : Métais / Direction de l'Urbanisme / Ville de Paris / Archives de Paris).

Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (3/5) : Sinistrés contre déportés

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 28:53


A Paris, dans les bureaux de la rue Pernelle où l'on avait organisé la redistribution des appartements dits juifs pendant l'Occupation, on voit arriver les rescapés de la Shoah. Ils et elles reviennent de leur cachette, de déportation, parfois du front, et veulent retrouver leurs appartements. Mais il y a aussi les relogés, souvent sinistrés, qui se considèrent chez eux. Entre les anciens et les nouveaux locataires, on trouve parfois des arrangements mais les conflits sont fréquents entre les victimes de guerre. Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Après avoir survécu à la guerre, la famille Cohen tentera en vain de récupérer son logement dont les clefs ont été transmises au nouveau locataire en mars 1944 (Copyright : Archives de Paris, 133W12).

Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (4/5) : L'Etat prend parti contre les locataires

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 28:53


Si, dans les premiers temps après la Libération, le droit commun s'applique à tous dans les décisions du gouvernement provisoire et des administrations, cela ne va pas durer. Les nouveaux occupants, réputés sinistrés par les bombardements et relogés dans les appartements de Juifs de France, cachés, prisonniers ou déportés pendant la guerre, ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent être. C'est le cas dans l'affaire Gustave Cornu - Meyer Cohen. Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Un ancien occupant juif tente de récupérer son appartement, courrier de l'administration municipale à ce sujet (Copyright : Archives de Paris, 133W22).

Histoire Vivante - La 1ere
Rentrer chez soi après la guerre (5/5) : L'antisémitisme après la guerre

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 29:51


A la date du 18 mai 1945, on trouve dans les archives de la police du IVème arrondissement de Paris ce rapport : "Expulsion de M. Jean Marie, 33 rue des Francs Bourgeois, en vertu d'une décision de justice […] provoquant la réintégration à un M Rosenfeld, précédent locataire . Alors que l'opération était terminée, une centaine d'individus force le triple barrage établi et envahit l'immeuble. Les individus s'introduisent par la force dans le logement pendant que d'autres remontent pièces par pièces le mobilier. […] Ces individus déclarent qu'il est inadmissible de mettre des français à la porte pour réintégrer parfois des étrangers. Ils n'ont reçu aucune convocation et n'appartiennent à aucune organisation." Ce jour-là on assiste donc à une manifestation contre la restitution d'un appartement à son ancien locataire. Sarah Gensburger, sociologue au CNRS/Sciences Po Paris, Isabelle Backouche, historienne à l'EHESS et Eric Le Bourhis, historien à l'Inalco, ont mené une grande enquête pour comprendre comment les rescapés de la Shoah ont subi la nouvelle épreuve de retrouver leur appartement, à leur retour à Paris. Dans leur livre Appartements témoins, la spoliation des locataires juifs à Paris, 1940-1946, (Editions La Découverte, 2025) il et elles nous racontent une autre histoire de l'Occupation et surtout de la Libération. Photo : Rue des Francs-Bourgeois, Paris IIIème, 1945, théâtre d'une manifestation antisémite le 18 mai 1945 (Copyright : Toulouse / Direction de l'Urbanisme / Ville de Paris / Archives de Paris).

NachDenkSeiten – Die kritische Website

Am heutigen 13. Juni beginnt in Wien ein Ereignis, das lange als undenkbar galt: Jüdinnen und Juden aus aller Welt versammeln sich – Rabbiner, Shoah-Überlebende, Intellektuelle, Mizrachi-Aktivisten, linke Diaspora-Stimmen –, um öffentlich, selbstbewusst und organisiert den Zionismus zu kritisieren. Nicht aus Hass, sondern aus Verantwortung. Nicht als Tabubruch, sondern als Rückbindung an das Ethos jüdischerWeiterlesen

Un Jour dans l'Histoire
Yvonne Nèvejean, directrice de l'O.N.E et résistante

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 38:31


Nous sommes le 16 février 1965. Yvonne Nèvejean est déclarée « Juste parmi les Nations », un statut honorifique attribué à celles et ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah au péril de leur vie. Cette distinction, instaurée deux ans plus tôt, est un témoignage de la reconnaissance du peuple juif, comme le souligne la mention : « Quiconque sauve une vie, sauve l'univers tout entier ». Pourtant, à l'époque, l'événement est à peine médiatisé : pas un seul article dans la presse belge. Cette reconnaissance couronne pourtant des années d'engagement à la tête de l'Œuvre Nationale de l'Enfance (ONE), dont Yvonne Nèvejean fut la première directrice générale dès 1940. Ce qui l'amena, durant l'Occupation, à utiliser sa position pour organiser le sauvetage de milliers d'enfants juifs. Elle a également joué un rôle crucial dans la Résistance en cachant des archives de services de renseignement et des messages destinés au gouvernement de Londres. Elle sera d'ailleurs reconnue comme « Agent de renseignement et d'action » et décorée de la Croix de guerre ainsi que de celle de Chevalier de l'Ordre de Léopold Après la Libération, Yvonne Nèvejean continue de se mobiliser pour l'enfance, au niveau national et international jusqu'à sa retraite en 1968 et s'efforcera, avec obstination, jusqu'aux dernières années de sa vie, à délivrer un message de paix et de tolérance. Un engagement exemplaire dont il ne faut toutefois pas taire les zones d'ombres, revenons sur le parcours d'Yvonne Nèvejean… Avec nous : Romane Carmon, historienne, autrice deaux éditions Racine. Sujets traités : Yvonne Nèvejean, O.N.E, Shoah, Juste parmi les nations, Enfance, Ocupation, Résistance , Libération, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De kamer van Klok
Luisterverhaal: Gaza verandert de westerse blik op de Shoah – kun je Israël loslaten zonder het verleden te verraden?

De kamer van Klok

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 22:44


Toen Alex Burghoorn twintig jaar geleden correspondent in Israël werd, was de herinnering aan de Shoah nooit ver weg. Nu, met de verwoestingen in Gaza, voelt hij de betekenis van de Holocaust verschuiven. Dit verhaal verscheen eerder in de Volkskrant. Geschreven en voorgelezen door: Alex BurghoornMontage en sounddesign: Tiemen HagemanEindredactie: Lotte GrimbergenBeeld: Mark HarrisSee omnystudio.com/listener for privacy information.

L’Heure du Monde
Gaza : comment la justice internationale caractérise un génocide

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 27:24


« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 02/06/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 8:36


Dans cette édition :Retour sur les célébrations des joueurs du PSG après leur victoire en Ligue des Champions, avec un défilé sur les Champs-Élysées, une réception à l'Élysée et une fête au Parc des Princes devant 48 000 supporters en liesse.Malgré la joie des supporters, des scènes de chaos se sont déroulées aux abords du Parc des Princes, avec des barrières jetées sur le périphérique, des voitures incendiées et des affrontements avec les forces de l'ordre.Bilan mitigé des forces de l'ordre avec 202 gardes à vue, 7 sapeurs-pompiers blessés et 22 policiers et gendarmes, dont un placé dans le coma.Condamnation unanime et enquêtes en cours après une série de dégradations et de tags antisémites à Lyon et Paris, visant notamment la Fondation pour la mémoire de la Shoah.Actualités sportives avec la belle surprise de la Française Loïse Boisson, qui atteint les huitièmes de finale de Roland-Garros, et les matchs à venir de Djokovic et Sinner.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 7h du 02/06/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 8:36


Dans cette édition :Retour sur les célébrations des joueurs du PSG après leur victoire en Ligue des Champions, avec un défilé sur les Champs-Élysées, une réception à l'Élysée et une fête au Parc des Princes devant 48 000 supporters en liesse.Malgré la joie des supporters, des scènes de chaos se sont déroulées aux abords du Parc des Princes, avec des barrières jetées sur le périphérique, des voitures incendiées et des affrontements avec les forces de l'ordre.Bilan mitigé des forces de l'ordre avec 202 gardes à vue, 7 sapeurs-pompiers blessés et 22 policiers et gendarmes, dont un placé dans le coma.Condamnation unanime et enquêtes en cours après une série de dégradations et de tags antisémites à Lyon et Paris, visant notamment la Fondation pour la mémoire de la Shoah.Actualités sportives avec la belle surprise de la Française Loïse Boisson, qui atteint les huitièmes de finale de Roland-Garros, et les matchs à venir de Djokovic et Sinner.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Paris : ce que l'on sait sur les jets de peintures ciblant des lieux de la communauté juive, dont le mémorial de la Shoah

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 1:22


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Paris : ce que l'on sait sur les jets de peintures ciblant des lieux de la communauté juive, dont le mémorial de la Shoah

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 1:22


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

4ème de couverture
235. Florence Schulmann "L'oiseau de Bergen-Belsen" (Grasset)

4ème de couverture

Play Episode Listen Later May 26, 2025 25:15


Florence Schulmann "L'oiseau de Bergen-Belsen" (Grasset)Florence Schulmann est une miraculée : son premier cri résonne à Bergen-Belsen au coeur de la désolation, trois semaines avant l'arrivée des forces britanniques. N'ayant pu avorter, sa mère est parvenue à cacher sa grossesse et à obtenir l'aide d'une kapo peu de temps avant de  perdre les eaux.Florence est donc une rescapée, mais une rescapée sans souvenirs. Et une enfant hantée  : tous les soirs, blottie dans son lit, elle entend ses parents murmurer et pleurer de l'autre côté de la cloison. De leur traumatisme, elle ignore tout - la liquidation du ghetto de Brzeziny, la perte d'un premier fils dans d'effroyables circonstances, leur séparation dans deux camps distincts, leurs retrouvailles inespérées, l'impossibilité de rentrer en Pologne.C'est à l'adolescence que Florence se dessille, à l'occasion d'un premier voyage en Israël où les gens se bousculent pour la rencontrer. Ce jour-là elle comprend qu'elle n'est pas une jeune fille comme les autres.A 80 ans, elle accepte enfin de se raconter  : après être retournée à Bergen-Belsen, après avoir participé à des groupes de paroles, ressorti photos et archives. Née entre  nuit et brouillard, Florence remonte ici le fil de son histoire, car elle sait que les mots sauvent, que la transmission est une boussole, un devoir, pour ses petits-enfants et les générations suivantes. Un livre remarquable, un témoignage rare.Musique : Charles Aznavour "Les deux guitares"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Annette Wieworka : parcours d'une historienne de la Shoah

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 22, 2025 38:40


Nous sommes le 30 août 1980. C'est ce jour-là, qu'Annette Wieviorka rend sa première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine, à Paris. Cette visite a lieu juste après son retour de New York où la jeune femme a suivi un stage accéléré de yiddish. Lors de cette première visite au CDJC, Annette Wieviorka remplit une fiche de lecture sur laquelle elle indique être « professeur d'histoire ». Elle y précise aussi le sujet de ses recherches : « Wolf Wieviorka, écrivain et journaliste yiddish (Girardow 1896-Auschwiz janvier 1945) ». Cette première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine est un moment fondateur qui marque le début d'un lien intime avec cette institution et avec la mémoire de la Shoah. Une mémoire sur laquelle, pendant plus de quarante années, jusqu'à aujourd'hui, Annette Wieviorka ne va cesser de s'interroger. Un travail centré sur l'expérience et la documentation des victimes. Une réflexion constante sur la mémoire et sa transmission à travers le temps, les lieux et les sources. Revenons sur l'itinéraire d'une historienne, celui d'Annette Wieviorka… Avec les Lumières de Annette Wieviorka.« Itinérances » ; A.Michel. Sujets traités : Annette Wieviorka, Shoah, yiddish, juifs, mémoire, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Talmudiques
Après la Shoah : la littérature et le défi de l'effacement 2/2 Jusqu'au bout de la mémoire et au-delà.

Talmudiques

Play Episode Listen Later May 18, 2025 32:10


durée : 00:32:10 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - ... - réalisation : Alexandra Malka

jusqu litt shoah moire marc alain ouaknin alexandra malka
JBS: Jewish Broadcasting Service
A Special Look: Dani Dayan (Yad Vashem)

JBS: Jewish Broadcasting Service

Play Episode Listen Later May 16, 2025 28:23


The chairman of Yad Vashem discusses the new complex being built there, the mission to preserve the memory of the Shoah, his participation at the Tree of Life groundbreaking, October 7th and more with Teisha Bader.

Reportage International
Présidentielle en Roumanie: les minorités menacées par les groupuscules d'extrême droite

Reportage International

Play Episode Listen Later May 14, 2025 2:33


En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour

Histoire Vivante - La 1ere
ONU, les débuts (3/5) : 1947 le partage de la Palestine

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later May 12, 2025 29:24


En 1947, l'ONU existe depuis à peine deux ans. Elle s'empare d'un dossier qui reste résolument d'actualité aujourd'hui : le partage de la Palestine - alors encore sous mandat britannique - en deux états : Arabe et Juif. En 1947, la Deuxième guerre mondiale est à peine terminée, les camps d'extermination nazis ont été libérés, on déplore les morts mais il faut surtout s'occuper des survivants. Pour expliquer ce partage de la Palestine qui a échoué, on invoque souvent la culpabilité des Alliés après la Shoah. Il y a bien un lien entre les deux évènements, mais pas celui qu'on croit. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).

WDR ZeitZeichen
Flucht, Dichtung und der Schmerz der Shoah: Nelly Sachs

WDR ZeitZeichen

Play Episode Listen Later May 12, 2025 14:28


In ihren Gedichten thematisiert sie Leiden und Hoffnung des jüdischen Volkes nach dem Holocaust: die Schriftstellerin Nelly Sachs. Am 12.5.1970 stirbt sie mit 78 Jahren. Von Monika Buschey.

Toute une vie
Anna Langfus (1920-1966), vivre et écrire après la Shoah

Toute une vie

Play Episode Listen Later May 11, 2025 58:48


durée : 00:58:48 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Juive polonaise rescapée de la Shoah, A. Langfus est une combattante pour la vie qui raconte, à travers une littérature de fiction, son vécu destructeur. Pour elle, le romanesque peut décrire l'indicible. Brillante écrivaine, elle s'installe en France en 1946, et décroche le prix Goncourt en 1962. - réalisation : Laure-Hélène Planchet

Talmudiques
Après la Shoah : la littérature et le défi de l'effacement.

Talmudiques

Play Episode Listen Later May 11, 2025 32:21


durée : 00:32:21 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - 1/2 "Essayer-savoir". - réalisation : Alexandra Malka

litt shoah essayer marc alain ouaknin alexandra malka
Un Jour dans l'Histoire
Le génocide des Herero : matrice de la Shoah ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 11, 2025 31:28


Nous sommes le 2 octobre 1904. Neuf jours avant la bataille de « Waterberg » du nom du plateau ainsi baptisé par les Allemands, en Namibie. La puissance coloniale est en guerre contre les Herero commandés par le chef Samuel Maharero. Berlin a décidé de l'envoi massif de troupes placées sous le commandement du général Lothar von Trotha. Celui-ci a rédigé un ordre dit d'extermination. Il écrit : « Moi, le général des troupes allemandes, adresse cette lettre au peuple herero. Les Herero ne sont plus dorénavant des sujets allemands. Ils ont tué, volé, coupé des nez, des oreilles, et d'autres parties de soldats blessés et maintenant, du fait de leur lâcheté, ils ne se battent plus. Je dis au peuple : quiconque nous livre un Herero recevra 1.000 marks. Celui qui me livrera Samuel Maharero recevra 5.000 marks. Tous les Herero doivent quitter le pays. S'ils ne le font pas, je les y forcerai avec mes grands canons. Tout Herero découvert dans les limites du territoire allemand, armé comme désarmé, avec ou sans bétail, sera abattu. Je n'accepte aucune femme ou enfant. Ils doivent partir ou mourir. Telle est ma décision pour le peuple Herero ». Plus d'un siècle plus tard, et pour la première fois, le 27 mai 2021, l'Allemagne a reconnu avoir commis “un génocide” en Namibie. “À la lumière de la responsabilité historique et morale de l'Allemagne, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes pour les atrocités commises ». Quelles sont les raisons et les conditions de « ce premier génocide du terrible vingtième siècle », selon l'expression d'Albert Camus ? Peut-il être vu comme une sorte de matrice de la Shoah ? Invité : Joël KOTEK, professeur à l'Université Libre de Bruxelles et enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris Auteur de : « COLONIALISME ET RACISME COMME MATRICE DE LA SHOAH: LE CAS DU GENOCIDE DES HERERO ». Sujets traités : génocide, Herero,Shoah, Allemagne, Namibie, Samuel Maharero, Lothar von Trotha, extermination, Heiko Maas, Albert Camus Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
En Autriche, le camp oublié de Gusen

Reportage International

Play Episode Listen Later May 9, 2025 2:30


En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Le magazine de la rédaction
80 ans après, comment parler de la Shoah au musée ?

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later May 9, 2025 58:21


durée : 00:58:21 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - La médiation de l'histoire de la Shoah a longtemps buté sur un imaginaire bancal et les angles morts de l'historiographie. Sur place, au plus près des sites historiques qui sont autant de cimetières, ou à distance, dans des musées partout dans le monde, la transmission et ses outils posent question. - réalisation : Annie Brault

Les Grandes Gueules
L'émotion du jour - Christophe, commerçant au 3216 : "Il ne faut pas oublier, des gens se sont fait trouer la peau pour que nous soyons libres. Certains gamins ne connaissent pas ou nient la Shoah" - 08/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 8, 2025 2:03


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jean-Loup Bonnamy et Fatima Aït-Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

C dans l'air
Elsa Guiol - Sur la piste des agents de Poutine

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 4, 2025 10:29


C dans l'air l'invitée du 3 mai 2025 avec Elsa Guiol, journaliste, réalisatrice du documentaire "La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine", diffusé ce dimanche 4 mai, à 21h05 sur France 5.Entre l'automne 2023 et l'été 2024, plusieurs actions étonnantes ont eu lieu dans les rues de Paris. Des centaines d'étoiles de David bleues taguées sur les murs de plusieurs arrondissements de Paris, des mains rouges peintes sur le mur des Justes au sein du Mémorial de la Shoah, des cercueils vides déposés au pied de la tour Eiffel... Dans un contexte de montée de l'antisémitisme en France, de nombreuses personnes n'ont pas vu la manipulation derrière ces actions. Pourtant, les autorités françaises vont découvrir un plan sophistiqué qui fait appel à un nouveau genre d'espion à la solde de Moscou."La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine" remonte la piste de ces agents qui œuvrent pour le Kremlin, parfois sans le savoir... Le documentaire nous emmène de Paris à Chisinau, en Moldavie en passant par l'Estonie ou la Transnistrie, région séparatiste pro-russe en Moldavie, pour découvrir qui se cache derrière ces opérations.Une enquête qui résonne avec l'actualité : cette semaine, la France a accusé pour la première fois les renseignements russes d'être derrière le piratage de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017.

Yalla Israel with Leontine & Alan
Holocaust Remembrance Day At The Western Wall

Yalla Israel with Leontine & Alan

Play Episode Listen Later May 4, 2025 26:40


This episode was recorded April 24 on Yom Hashoah or Holocaust Remembrance Day in Israel at the Western Wall in Jerusalem. The Western Wall is also sometimes referred to as the Wailing Wall. We talk about the meaning and manner of observance of this solemn day in Israel and around the world. The episode ends with 2 minutes of silence remembering the six million Jewish men, women and children who were murdered by the Nazis during the Shoah as the sirens wail across Israel.

La marche du monde
Hitler et les nazis : comment la haine est arrivée au pouvoir ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later May 3, 2025 48:29


Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale.Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard.Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin.Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée.C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard.« Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. »À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée

Let’s Talk Memoir
166. What's Ours to Tell featuring Julie Brill

Let’s Talk Memoir

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 33:18


Julie Brill joins Let's Talk Memoir for a conversation about growing up the daughter of a Holocaust survivor and her journey to understand the unexamined childhood stories she grew up with, being a reluctant memoirist and leaning into telling the story of an ordinary person figuring things out, the Holocaust and the history of the Jews of Serbia, inherited memories, making ourselves the central character, when our parents'  foundational stories become ours, finding our place, permission to tell a story if you didn't live through it, and her new memoir HIdden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia.   Also in this episode: -the missing missing -the unthought known -making research readable   Books mentioned in this episode: Three Minutes in Poland by Glenn Kertz Paper Love by Sarah Wildman Plunder by Menachem Kaiser Big Magic by Liz Gilbert The Creative Process by Twyla Tharp   As a child, Julie Brill held two conflicting beliefs. She knew Germans had murdered her Jewish grandfather in occupied Yugoslavia, yet she somehow believed the Holocaust had never come to his hometown of Belgrade. The family anecdotes her father passed down, a blend of his early memories and what his mother told him, didn't match what Julie had heard about Germany, Poland, and Anne Frank in Holland during World War II. Even frequent readers of Holocaust history likely do not understand the Serbian story. Destruction there came early and fast. Without cattle cars, gas chambers, or distant camps, the Nazis murdered almost the entire Jewish population before the plan for the Final Solution was even set. With so few Jewish survivors and descendants from Serbia, the story of the Shoah there has gone untold. Julie's quest to understand and share what she learned led to Hidden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia. Julie has written for Haaretz, the Forward, Kveller, The Times of Israel, Balkan Insight, and elsewhere. She shares her family's experiences in the Holocaust in middle and high school classrooms through Living Links.  Additionally, Julie is a lactation consultant, doula, childbirth educator, and the author of the anthology Round the Circle: Doulas Share Their Experiences. She began attending births and teaching childbirth classes in 1992 and has supported thousands of families in the childbearing year. She graduated from Tufts University with a degree in Sociology and Gender Studies and completed the Massachusetts Midwifery Alliance Apprenticeship Course. She is the mother of two adult daughters.   Connect with Julie: Website: https://juliebrill.com/ Instagram: https://www.instagram.com/juliesbrill/ Bluesky: https://bsky.app/profile/juliebrill.bsky.social Facebook: https://www.facebook.com/julie.brill1 X: https://www.Twitter.com/juliebrill8 Get her book: https://mybook.to/irl0   – Ronit's writing has appeared in The Atlantic, The Rumpus, The New York Times, Poets & Writers, The Iowa Review, Hippocampus, The Washington Post, Writer's Digest, American Literary Review, and elsewhere. Her memoir WHEN SHE COMES BACK about the loss of her mother to the guru Bhagwan Shree Rajneesh and their eventual reconciliation was named Finalist in the 2021 Housatonic Awards Awards, the 2021 Indie Excellence Awards, and was a 2021 Book Riot Best True Crime Book. Her short story collection HOME IS A MADE-UP PLACE won Hidden River Arts' 2020 Eludia Award and the 2023 Page Turner Awards for Short Stories.  She earned an MFA in Nonfiction Writing at Pacific University, is Creative Nonfiction Editor at The Citron Review, and teaches memoir through the University of Washington's Online Continuum Program and also independently. She launched Let's Talk Memoir in 2022, lives in Seattle with her family of people and dogs, and is at work on her next book. More about Ronit: https://ronitplank.com Subscribe to Ronit's Substack: https://substack.com/@ronitplank Follow Ronit: https://www.instagram.com/ronitplank/ https://www.facebook.com/RonitPlank https://bsky.app/profile/ronitplank.bsky.social   Background photo credit: Photo by Patrick Tomasso on Unsplash Headshot photo credit: Sarah Anne Photography Theme music: Isaac Joel, Dead Moll's Fingers

I Am Refocused Podcast Show
Julie Brill - Hidden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia

I Am Refocused Podcast Show

Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 26:39


As a child, Julie held two conflicting beliefs. She knew Germans had murdered her Jewish grandfather in occupied Yugoslavia, yet she somehow believed the Holocaust had never come to his hometown of Belgrade. The family anecdotes her father passed down, a blend of his early memories and what his mother told him, didn't match what Julie had heard about Germany, Poland, and Anne Frank in Holland during World War II.With so few Jewish survivors and descendants from Serbia, the story of the Shoah there has gone untold. Julie's quest to understand and share what she learned led to Hidden in Plain Sight.Julie's numerous short pieces related to this larger project appear in Haaretz, The Forward, Balkan Insight, Kveller, Cognoscenti, Alma, the Globe Post, and elsewhere. Julie is a contributor to the Read650 Anthology Jew-ish: True Stories of Love, Latkes, and L'Chaim and has been featured on Memoir Mondays. She shares her family's Holocaust experiences in classrooms through Living Links.Additionally, Julie is a lactation consultant, doula, birth educator at WellPregnancy. She is the author of the anthology Round the Circle: Doulas Share their Experiences. She lives near Boston and is the mother of two adult daughters.Hidden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia (Holocaust Heritage)Discover a powerful, untold chapter of Holocaust history and a daughter's enduring quest to know the story that began a generation before her birth. From childhood, Julie Brill struggled to understand how her father survived as a young Jewish boy in Belgrade, where Nazis murdered 90 percent of the Jewish population without gas chambers or cattle cars. Through exacting research, a bit of luck, and three emotional trips to Serbia, she pieces together her family's lost past, unearths secrets, and returns to her father a small part of what the Nazis stole: his own family history.https://juliebrill.com/Get the book:https://a.co/d/bdHtCyZBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/i-am-refocused-radio--2671113/support.

The Virtual Memories Show
Episode 635 - Ari Richter

The Virtual Memories Show

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 91:18


Artist, professor and now like-it-or-not cartoonist Ari Richter joins the show to talk about his fantastic book, Never Again Will I Visit Auschwitz: A Graphic Family Memoir of Trauma & Inheritance (Fantagraphics). We talk about how he he began this project in the wake of the Tree of Life massacre in 2018, how it helped him exorcise the demons of his imagination after a lifetime of hearing his family's stories about the Holocaust, and how the book centered around intergenerational trauma and collaboration. We get into how he incorporated his grandfathers' holocaust memoirs into the book, why he found different styles for each section of the book, what he had to learn about comics storytelling after a career in fine arts, the revelation of reading Miriam Katin's memoirs and why he avoided rereading MAUS during the 5 years he worked on this book. We also discuss how drawing comics has changed his brain, why he was stunned by the commercialism of Auschwitz, why he's glad he got a German passport, why comics folks seem friendlier than fine arts people, the insanity of composing his comics pages in Photoshop (and what happens when he forgets to label his layers), and a lot more. Follow Ari on Instagram • More info at our site • Support The Virtual Memories Show via Stripe, Patreon, or Paypal, and subscribe to our e-newsletter

The Meaning of Catholic
025 - the Jews' Return to Israel as an Eschatological Sign w/ Dr. Larry Feingold [PREVIEW]

The Meaning of Catholic

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 16:41


Contemporary Catholic Approaches to the People, Land, and State of Israel https://www.cuapress.org/9780813234861/contemporary-catholic-approaches-to-the-people-land-and-state-of-israel/This is a preview. Join the Guild for full access: https://meaningofcatholic.com/registerONGOING JEWISH QUESTION SERIES AVAILABLE for GUILD MEMBERS ONLY 000 - INTRODUCTION - the Most Censored Topic on YouTube?PART 1 Terminology and Basic Historical SketchPART 2 Bannister's history with Messianic JudaismPART 3 The Second Temple PeriodPART 4 The Birkat Ha-Minim and the Jewish Virtue of Hate(Flanders' history with Messianic Judaism)PART 5 Jesus and the Talmud: Contextual Introduction to Oral TraditionPART 6 Jesus and the Talmud pt. 1PART 7 Modern Jewish Apologetics with Mr. G. LazarPART 8 Jesus and the Talmud pt. 2PART 9: Kabbalah and Jewish Occultism w/ Mr. M. JosephPART 10: The Jewish Revolutionary Spirit with Mr. J. BannisterPART 11: Survey of Jewish History 33 AD-presentIncluding: Jews in the modern world, the Shoah, Vatican II and the Liturgical WarsPART 12: Jewish Influence on Liturgical Reform and Benedict XVI with Dr. R. DeCluePART 15: Seeking the Roots of Anti-SemitismPART 16: Israel-Hamas War: Catholic Views on Zionism, PalestinePART: 22: History of Zionism: Origins-1967 with Lt. Col. Gary Taphorn (ret.)PART 25: ZIONISM DEBATE

The Meaning of Catholic
024 - Catholic Zionism with Dr. André Villeneuve [PREVIEW]

The Meaning of Catholic

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 13:58


Why Israel Matters: The Biblical Roots of Catholic Zionism https://www.catholicsforisrael.com/articles/israel-and-the-church/276-why-israel-matters-the-biblical-roots-of-catholic-zionismThis is a preview. Join the Guild for full access: https://meaningofcatholic.com/registerONGOING JEWISH QUESTION SERIES AVAILABLE for GUILD MEMBERS ONLY 000 - INTRODUCTION - the Most Censored Topic on YouTube?PART 1 Terminology and Basic Historical SketchPART 2 Bannister's history with Messianic JudaismPART 3 The Second Temple PeriodPART 4 The Birkat Ha-Minim and the Jewish Virtue of Hate(Flanders' history with Messianic Judaism)PART 5 Jesus and the Talmud: Contextual Introduction to Oral TraditionPART 6 Jesus and the Talmud pt. 1PART 7 Modern Jewish Apologetics with Mr. G. LazarPART 8 Jesus and the Talmud pt. 2PART 9: Kabbalah and Jewish Occultism w/ Mr. M. JosephPART 10: The Jewish Revolutionary Spirit with Mr. J. BannisterPART 11: Survey of Jewish History 33 AD-presentIncluding: Jews in the modern world, the Shoah, Vatican II and the Liturgical WarsPART 12: Jewish Influence on Liturgical Reform and Benedict XVI with Dr. R. DeCluePART 15: Seeking the Roots of Anti-SemitismPART 16: Israel-Hamas War: Catholic Views on Zionism, PalestinePART: 22: History of Zionism: Origins-1967 with Lt. Col. Gary Taphorn (ret.)PART 25: ZIONISM DEBATE

Making Gay History | LGBTQ Oral Histories from the Archive
The Nazi Era: Episode 11: Fredy Hirsch

Making Gay History | LGBTQ Oral Histories from the Archive

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 30:59


Charismatic German Jewish athlete Fredy Hirsch dedicated himself to inspiring and protecting children imprisoned by the Nazis. In this episode, survivors of Theresienstadt and Auschwitz whose lives were made tolerable, sometimes even joyful, thanks to his selfless efforts share their memories. Visit our episode webpage for additional resources, archival photos, and a transcript of the episode. For exclusive Making Gay History bonus content, join our Patreon community. ——— -The following interview segments are from the archive of the USC Shoah Foundation – The Institute for Visual History and Education:  Dina Gottliebova-Babbitt, © 1998 USC Shoah Foundation  Michael Honey, © 1997 USC Shoah Foundation  Peter Mahrer, © 1998 USC Shoah Foundation  Helga Ederer, © 1997 USC Shoah Foundation  Yehudah Bakon, © 1996 USC Shoah Foundation  Melitta Stein, © 1996 USC Shoah Foundation  Eva Gross, © 1996 USC Shoah Foundation  Chava Ben-Amos, © 1997 USC Shoah Foundation   For more information about the USC Shoah Foundation, go here. -The following interview segments are from the United States Holocaust Memorial Museum Collection, Washington, D.C., courtesy of the Jeff and Toby Herr Foundation: RG-50.030.0488, oral history interview with Ursula Pawel RG-50.477.0497, oral history interview with John Steiner, gift of Jewish Family and Children's Services of San Francisco, the Peninsula, Marin and Sonoma Counties RG-50.106.0061, oral history interview with Rene Edgar Tressler For more information about the United States Holocaust Memorial Museum, go here. -The Rudolf Vrba audio was drawn from footage created by Claude Lanzmann during the filming of Shoah. Used by permission of the United States Holocaust Memorial Museum and Yad Vashem, the Holocaust Martyrs and Heroes' Remembrance Authority, Jerusalem. ——— To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices