Genocide of the European Jews by Nazi Germany and other groups
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Nel nuovo episodio di Vitamina L, Marco Palagi è in compagnia di Franca Pellizzari e del suo libro “La ragazza dai due nomi”.Romanzo emozionante, tra passato e presente. Marie Arzhela è una adolescente parigina timida e poco sicura di sé con la passione per il canto nel coro, interrotta bruscamente dalla pandemia. Nella sua vita, intanto, si affaccia una nuova presenza, quella della nonna paterna, Josette, donna brillante dal passato misterioso. L'incontro fa bene a entrambe: ma soprattutto consentirà a Josette di rivelare il segreto che custodisce nel suo cuore e che affonda le radici nella Parigi occupata dai Tedeschi.Giovane Holden Edizioni | www.giovaneholden.it
Am heutigen 13. Juni beginnt in Wien ein Ereignis, das lange als undenkbar galt: Jüdinnen und Juden aus aller Welt versammeln sich – Rabbiner, Shoah-Überlebende, Intellektuelle, Mizrachi-Aktivisten, linke Diaspora-Stimmen –, um öffentlich, selbstbewusst und organisiert den Zionismus zu kritisieren. Nicht aus Hass, sondern aus Verantwortung. Nicht als Tabubruch, sondern als Rückbindung an das Ethos jüdischerWeiterlesen
Nous sommes le 16 février 1965. Yvonne Nèvejean est déclarée « Juste parmi les Nations », un statut honorifique attribué à celles et ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Shoah au péril de leur vie. Cette distinction, instaurée deux ans plus tôt, est un témoignage de la reconnaissance du peuple juif, comme le souligne la mention : « Quiconque sauve une vie, sauve l'univers tout entier ». Pourtant, à l'époque, l'événement est à peine médiatisé : pas un seul article dans la presse belge. Cette reconnaissance couronne pourtant des années d'engagement à la tête de l'Œuvre Nationale de l'Enfance (ONE), dont Yvonne Nèvejean fut la première directrice générale dès 1940. Ce qui l'amena, durant l'Occupation, à utiliser sa position pour organiser le sauvetage de milliers d'enfants juifs. Elle a également joué un rôle crucial dans la Résistance en cachant des archives de services de renseignement et des messages destinés au gouvernement de Londres. Elle sera d'ailleurs reconnue comme « Agent de renseignement et d'action » et décorée de la Croix de guerre ainsi que de celle de Chevalier de l'Ordre de Léopold Après la Libération, Yvonne Nèvejean continue de se mobiliser pour l'enfance, au niveau national et international jusqu'à sa retraite en 1968 et s'efforcera, avec obstination, jusqu'aux dernières années de sa vie, à délivrer un message de paix et de tolérance. Un engagement exemplaire dont il ne faut toutefois pas taire les zones d'ombres, revenons sur le parcours d'Yvonne Nèvejean… Avec nous : Romane Carmon, historienne, autrice deaux éditions Racine. Sujets traités : Yvonne Nèvejean, O.N.E, Shoah, Juste parmi les nations, Enfance, Ocupation, Résistance , Libération, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
Toen Alex Burghoorn twintig jaar geleden correspondent in Israël werd, was de herinnering aan de Shoah nooit ver weg. Nu, met de verwoestingen in Gaza, voelt hij de betekenis van de Holocaust verschuiven. Dit verhaal verscheen eerder in de Volkskrant. Geschreven en voorgelezen door: Alex BurghoornMontage en sounddesign: Tiemen HagemanEindredactie: Lotte GrimbergenBeeld: Mark HarrisSee omnystudio.com/listener for privacy information.
« Au bonheur des livres », l'émission littéraire de Public Sénat, célèbre l'arrivée de la chaîne sur le Canal 8 avec un rendez-vous exceptionnel : 80 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, Claire Chazal évoquera cette mémoire partagée en compagnie de l'historien Johann Chapoutot, dont le nouvel essai, « Les irresponsables » (Ed. Gallimard), revient sur les origines de l'arrivée d'Hitler au pouvoir, et la romancière Valérie Zenatti, qui évoquera la figure du grand écrivain Aharon Appelfeld (1932-2018) dont elle fut l'amie et demeure la traductrice.L'occasion en est donnée par la publication en français de « La ligne » (Ed. de l'Olivier), un livre de 1991 où l'auteur israélien revient encore une fois sur le traumatisme de la Shoah et la question de la culpabilité, individuelle et collective, à laquelle la littérature lui a permis, tout au long de son œuvre, de répondre de façon à la fois nuancée et bouleversante. Cette question de la culpabilité est évidemment au cœur du travail d'historien de Johann Chapoutot qui, dans « Les irresponsables », étudie en détail la période 1930-1933 en Allemagne, et la façon dont la classe dirigeante conservatrice s'est laissée avec complaisance dévorée par le nazisme.Elle-même écrivaine, Valérie Zenatti connaît bien ces questions, si bien que le dialogue s'annonce passionnant, entre littérature et Histoire, sur des enjeux dont on comprend qu'ils restent plus que jamais d'actualité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président américain et son désormais ex-allié, chargé jusqu'à peu de tailler à la tronçonneuse dans les dépenses publiques, se sont violemment écharpés jeudi 5 juin. Donald Trump traite Elon Musk de « fou », il se dit « déçu » des commentaires acerbes du patron de Tesla et X quelques jours plus tôt sur un projet de loi budgétaire actuellement débattu au Congrès. « Sans moi… Trump aurait perdu l'élection présidentielle en 2024 », grince Elon Musk dans sa réponse, « quelle ingratitude ».Et ce n'est qu'un extrait des messages postés par réseaux interposés : « Un choc des titans, […] mesquin, lyrique, enfantin, désordonné », liste le New York Times, sur des sujets « importants et insignifiants » note le Guardian. En France, Le Figaro ose même comparer la joute à « une lutte digne de deux héros de Marvel avec leurs superpouvoirs ».« Presque aussi célèbre que lui, nettement plus riche, et disposant avec son réseau social X d'un porte-voix médiatique capable de rivaliser avec celui dont dispose le président des États-Unis, [Elon] Musk est presque aussi vindicatif et rancunier que Trump ». Celui-ci, écrit Le Figaro,« voit se retourner contre lui ses propres méthodes : le tweet vengeur et l'insinuation fielleuse, avec quelques émoticônes en plus ».« Il y a exactement une semaine, tout allait bien »Die Welt en Allemagne rappelle pourtant, « qu'il y a exactement une semaine, tout allait bien : c'était le dernier jour du milliardaire de la tech en tant qu'assistant spécial du gouvernement, et Trump voulait lui faire ses adieux lors d'une conférence de presse spécialement organisée pour lui ».Le Washington Post analyse : « pendant des mois, [...] la question de savoir combien de temps un duo entre deux hommes habitués à jouer en solo pouvait rester en suspens. Les échanges houleux de jeudi ont apporté une réponse définitive ».« Dommage que nous n'ayons pas organisé de pari en janvier », sourit le Wall Street Journal, en référence à l'investiture de Donald Trump.« Et comme ces types ne savent que faire monter les enchères », ajoute le journal économique, l'homme le plus riche du monde a lancé l'idée d'un nouveau parti pour destituer les Républicains. Le locataire de la Maison Blanche a rétorqué et brandi une menace majeure : la suspension des crédits gouvernementaux, « dont dépend l'empire commercial de Musk » selon le Washington Post.Le quotidien de la capitale américaine qui avance un chiffre de « 38 milliards de dollars de fonds publics reçus par les entreprises »d'Elon Musk. Donald Trump ironise, le voilà, « le moyen le plus simple d'économiser dans notre budget ».Des piques et des noms d'oiseaux qui ont eu des conséquences notables puisque le titre de l'action Tesla a chuté de près de 15 % jeudi en Bourse.Une détente amorcée entre Donald Trump et Xi JinpingLe président américain et son homologue chinois ont décroché leur téléphone pour « sortir de l'impasse » jeudi. C'est ce qu'écrit le South China Morning Post après cet entretien téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping pour tenter d'apaiser les tensions entre les deux pays liés aux droits de douanes. La première prise de contact par téléphone « depuis le déclenchement de la guerre commerciale début avril », souligne le China Daily.« Dans ce qui peut être interprété comme une main tendue », selon le quotidien espagnol El Pais, le dirigeant chinois a proposé à Donald Trump de se rendre en Chine. Une invitation acceptée et retournée par le républicain au n°1 de l'État chinois.Quatre juges de la CPI sanctionnés par les États-UnisWashington a sanctionné ce jeudi quatre magistrats de la Cour Pénale Internationale qui estiment qu'il y a des « motifs raisonnables » à soupçonner le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de crimes de guerre et crime contre l'humanité.Actualité qui entre en résonance avec cette tribune de plusieurs historiens publiée dans Le Monde vendredi matin. « Le silence sur Gaza met à nu de façon dramatique un point aveugle de nos cultures mémorielles », écrivent les chercheurs qui précisent que, pourtant, « les sociétés européennes sont éduquées à la prévention des crimes de masse, en particulier par la mémoire de la Shoah ».« Les dirigeants européens ont une responsabilité historique alors que [...] le piège de la mémoire s'est refermé dans les décombres et sur les corps déchiquetés de Gaza ».
« Ce n'est pas à un responsable politique d'employer ces termes, c'est aux historiens, en temps voulu. » Questionné, sur le plateau de TF1, sur son refus de qualifier la situation à Gaza de génocide, Emmanuel Macron a botté en touche, le 13 mai. Depuis, le ton du président de la République à l'égard des responsables israéliens s'est fait plus menaçant, mais il n'a pour l'heure pas changé de vocabulaire pour caractériser la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza.Une lourde charge historique pèse sur les responsables politiques lorsqu'ils invoquent cette notion, inventée après la seconde guerre mondiale par Raphaël Lemkin, juriste polonais d'origine juive réfugié aux Etats-Unis. En créant ce mot, Lemkin voulait empêcher la reproduction « de l'innommable » : la Shoah. L'interdiction du génocide a ensuite été adoptée par l'Organisation des Nations unies comme un « principe fondamental qui s'applique en tout et sans exception à toute l'humanité ».Les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont estimé, dès le 26 janvier 2024, qu'il existait un risque « plausible » de génocide à Gaza. Alors, quels sont les critères juridiques d'un génocide ? Pourquoi une large partie de la communauté internationale refuse d'employer ce terme pour qualifier le sort des Gazaouis ? Que font les instances juridiques mondiales, telle que la CIJ, face à ce conflit ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Stéphanie Maupas, journaliste spécialiste de la justice internationale au Monde, fait la lumière sur cette notion aussi sensible que complexe.Un épisode de Marion Bothorel et Claire Leys, réalisé par Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits de l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 le 13 mai 2025 ; d'une intervention de Raphaël Lemkin dans l'émission « Heure du Culture française » diffusée le 21 octobre 1948 ; d'une émission de l'Université Radiophonique internationale diffusée le 20 janvier 1949 ; des prises de parole du ministre israélien Bezalel Smotrich les 5 et 6 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou postée sur ses réseaux sociaux le 19 mai 2025 ; de la déclaration devant le Conseil de sécurité du responsable des affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, le 13 mai 2025 et d'un discours d'Emmanuel Macron prononcé le 30 mai 2025.Cet épisode a été diffusé le 4 juin 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Frania naît en 1926 à Tarnów, une ville polonaise où la communauté juive représente près de la moitié de la population. Issue d'une famille de musiciens, elle grandit dans une atmosphère joyeuse et insouciante. Mais en 1939, tout bascule : la guerre éclate, et Tarnów est frappée de plein fouet par les bombardements allemands.Les persécutions antisémites s'intensifient rapidement. Son père fuit, ses frères sont arrêtés pour des travaux forcés, et Frania se retrouve seule avec sa mère. Pour échapper aux rafles, elles vivent dans la clandestinité, se cachant de cave en grenier. En 1941, le ghetto de Tarnów est créé, et la ville devient un lieu de terreur permanente : exécutions publiques, déportations, vie dans la faim et la peur.En septembre 1943, alors que le ghetto est liquidé, après un trajet éprouvant dans des wagons plombés, Frania est déportée avec son frère ainé au camp de Płaszów, au sud de la Pologne, à coté de Cracovie. Un camp ou l'espérance de vie ne dépasse pas quelques semaines, un camp dirigé par le terrifiant Amon Goeth, qui chaque matin, de son balcon, tire au hasard avec sa carabine.Frania y restera 8 mois dans des conditions de vie inhumaines : pas d'hygiène, pas de lumière, des maladies contagieuses et des poux corporels gigantesques. Frania tombera malade à plusieurs reprises, mais travaillera malgré tout sans faillir, tout d'abord dans une carrière à entasser des pierres dans des wagonnets, puis dans un atelier de confection d'uniformes pour officiers allemands. VOICI la 2ème partie du témoignage de Frania 17 ans, Enfant de la Shoah
Phénomène littéraire aussi troublant qu'inattendu : les « Stalag Fiction », ces romans pulp érotiques israéliens qui ont fait sensation au début des années 1960...Installez-vous, car voici une histoire à la croisée de l'horreur, du désir et de la mémoire collective.
Dans cette édition :Retour sur les célébrations des joueurs du PSG après leur victoire en Ligue des Champions, avec un défilé sur les Champs-Élysées, une réception à l'Élysée et une fête au Parc des Princes devant 48 000 supporters en liesse.Malgré la joie des supporters, des scènes de chaos se sont déroulées aux abords du Parc des Princes, avec des barrières jetées sur le périphérique, des voitures incendiées et des affrontements avec les forces de l'ordre.Bilan mitigé des forces de l'ordre avec 202 gardes à vue, 7 sapeurs-pompiers blessés et 22 policiers et gendarmes, dont un placé dans le coma.Condamnation unanime et enquêtes en cours après une série de dégradations et de tags antisémites à Lyon et Paris, visant notamment la Fondation pour la mémoire de la Shoah.Actualités sportives avec la belle surprise de la Française Loïse Boisson, qui atteint les huitièmes de finale de Roland-Garros, et les matchs à venir de Djokovic et Sinner.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Retour sur les célébrations des joueurs du PSG après leur victoire en Ligue des Champions, avec un défilé sur les Champs-Élysées, une réception à l'Élysée et une fête au Parc des Princes devant 48 000 supporters en liesse.Malgré la joie des supporters, des scènes de chaos se sont déroulées aux abords du Parc des Princes, avec des barrières jetées sur le périphérique, des voitures incendiées et des affrontements avec les forces de l'ordre.Bilan mitigé des forces de l'ordre avec 202 gardes à vue, 7 sapeurs-pompiers blessés et 22 policiers et gendarmes, dont un placé dans le coma.Condamnation unanime et enquêtes en cours après une série de dégradations et de tags antisémites à Lyon et Paris, visant notamment la Fondation pour la mémoire de la Shoah.Actualités sportives avec la belle surprise de la Française Loïse Boisson, qui atteint les huitièmes de finale de Roland-Garros, et les matchs à venir de Djokovic et Sinner.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le personnage de Monsieur Gouevo, homme sans visage ni mémoire, voit sa vie bouleversée lorsqu'un pirate juif du XVIe siècle, Sinan Le Juif, le renvoie à ses origines et à sa mission : guérir de la Shoah. Mais comment guérir d'un traumatisme collectif et silencieux, surtout quand on croit y avoir échappé ?
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Florence Schulmann "L'oiseau de Bergen-Belsen" (Grasset)Florence Schulmann est une miraculée : son premier cri résonne à Bergen-Belsen au coeur de la désolation, trois semaines avant l'arrivée des forces britanniques. N'ayant pu avorter, sa mère est parvenue à cacher sa grossesse et à obtenir l'aide d'une kapo peu de temps avant de perdre les eaux.Florence est donc une rescapée, mais une rescapée sans souvenirs. Et une enfant hantée : tous les soirs, blottie dans son lit, elle entend ses parents murmurer et pleurer de l'autre côté de la cloison. De leur traumatisme, elle ignore tout - la liquidation du ghetto de Brzeziny, la perte d'un premier fils dans d'effroyables circonstances, leur séparation dans deux camps distincts, leurs retrouvailles inespérées, l'impossibilité de rentrer en Pologne.C'est à l'adolescence que Florence se dessille, à l'occasion d'un premier voyage en Israël où les gens se bousculent pour la rencontrer. Ce jour-là elle comprend qu'elle n'est pas une jeune fille comme les autres.A 80 ans, elle accepte enfin de se raconter : après être retournée à Bergen-Belsen, après avoir participé à des groupes de paroles, ressorti photos et archives. Née entre nuit et brouillard, Florence remonte ici le fil de son histoire, car elle sait que les mots sauvent, que la transmission est une boussole, un devoir, pour ses petits-enfants et les générations suivantes. Un livre remarquable, un témoignage rare.Musique : Charles Aznavour "Les deux guitares"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 30 août 1980. C'est ce jour-là, qu'Annette Wieviorka rend sa première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine, à Paris. Cette visite a lieu juste après son retour de New York où la jeune femme a suivi un stage accéléré de yiddish. Lors de cette première visite au CDJC, Annette Wieviorka remplit une fiche de lecture sur laquelle elle indique être « professeur d'histoire ». Elle y précise aussi le sujet de ses recherches : « Wolf Wieviorka, écrivain et journaliste yiddish (Girardow 1896-Auschwiz janvier 1945) ». Cette première visite au Centre de Documentation Juive Contemporaine est un moment fondateur qui marque le début d'un lien intime avec cette institution et avec la mémoire de la Shoah. Une mémoire sur laquelle, pendant plus de quarante années, jusqu'à aujourd'hui, Annette Wieviorka ne va cesser de s'interroger. Un travail centré sur l'expérience et la documentation des victimes. Une réflexion constante sur la mémoire et sa transmission à travers le temps, les lieux et les sources. Revenons sur l'itinéraire d'une historienne, celui d'Annette Wieviorka… Avec les Lumières de Annette Wieviorka.« Itinérances » ; A.Michel. Sujets traités : Annette Wieviorka, Shoah, yiddish, juifs, mémoire, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il Giorno della Memoria, celebrato il 27 gennaio, commemora le vittime della Shoah e invita a riflettere sugli orrori dell'Olocausto e della discriminazione.
durée : 00:32:10 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - ... - réalisation : Alexandra Malka
The chairman of Yad Vashem discusses the new complex being built there, the mission to preserve the memory of the Shoah, his participation at the Tree of Life groundbreaking, October 7th and more with Teisha Bader.
Streit um Gaza-Hilfen, ein Haftbefehl gegen Netanjahu und Trumps Comeback stellen die deutsch-israelischen Beziehungen auf eine harte Probe. Wie belastbar sind Erinnerungskultur und Solidarität aktuell? Darüber diskutieren wir. Reuschenbach, Julia www.deutschlandfunkkultur.de, Wortwechsel
Oskar Schindler: biografia e storia della Schindler's List, con cui l'imprenditore salvò tra i 1000 ed i 1300 ebrei dall'olocausto.
Seconda Guerra Mondiale: cronologia degli eventi, protagonisti e approfondimento su cause e conseguenze del conflitto iniziato nel 1939 e concluso nel 1945.
La lettura di tre poesie dell'autrice ungherese si unisce alle nostre esplorazioni musicali al chiaro di luna.Moon Safari, esplorazioni musicali e poetiche al chiaro di luna - Stagione 12.Un programma di e con Claudio Petronella in onda su RBE radio TV ogni sabato alle 23 in replica ogni domenica alle 22. Info su podcast, frequenze FM, DAB, TV e audio video streaming su www.rbe.it
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
In dieser Folge sind die Brüder Jacques und Jan Tenné zu Gast bei Dr. Michael Blume und erinnern gemeinsam an ihren Vater Meinhard. Meinhard Tenné wurde 1923 in Berlin geboren und musste 1938 vor den Nazis in die Schweiz fliehen. Nach der Shoah ließ er sich 1970 in Stuttgart nieder und prägte ab dann maßgeblich das jüdische Leben in der Landeshauptstadt. In seiner Tätigkeit als Tourismusexperte konnte er die frühen diplomatischen Beziehungen zwischen Deutschland und Israel unterstützen. Zeit seines Lebens setzte er sich für Versöhnung und den Dialog der Religionen ein. Gemeinsam mit Jacques und Jan Tenné spricht Dr. Blume über die Lebensgeschichte dieses besonderen Mannes und darüber, welchen Einfluss er auf das Leben unseres Podcast-Hosts und seiner Gäste hatte.
Hitler e il nazismo portarono alla dittatura in Germania, influenzando la politica, la società e dando origine alla Seconda Guerra Mondiale.
En 1947, l'ONU existe depuis à peine deux ans. Elle s'empare d'un dossier qui reste résolument d'actualité aujourd'hui : le partage de la Palestine - alors encore sous mandat britannique - en deux états : Arabe et Juif. En 1947, la Deuxième guerre mondiale est à peine terminée, les camps d'extermination nazis ont été libérés, on déplore les morts mais il faut surtout s'occuper des survivants. Pour expliquer ce partage de la Palestine qui a échoué, on invoque souvent la culpabilité des Alliés après la Shoah. Il y a bien un lien entre les deux évènements, mais pas celui qu'on croit. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).
In ihren Gedichten thematisiert sie Leiden und Hoffnung des jüdischen Volkes nach dem Holocaust: die Schriftstellerin Nelly Sachs. Am 12.5.1970 stirbt sie mit 78 Jahren. Von Monika Buschey.
durée : 00:58:48 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Juive polonaise rescapée de la Shoah, A. Langfus est une combattante pour la vie qui raconte, à travers une littérature de fiction, son vécu destructeur. Pour elle, le romanesque peut décrire l'indicible. Brillante écrivaine, elle s'installe en France en 1946, et décroche le prix Goncourt en 1962. - réalisation : Laure-Hélène Planchet
durée : 00:32:21 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - 1/2 "Essayer-savoir". - réalisation : Alexandra Malka
Nous sommes le 2 octobre 1904. Neuf jours avant la bataille de « Waterberg » du nom du plateau ainsi baptisé par les Allemands, en Namibie. La puissance coloniale est en guerre contre les Herero commandés par le chef Samuel Maharero. Berlin a décidé de l'envoi massif de troupes placées sous le commandement du général Lothar von Trotha. Celui-ci a rédigé un ordre dit d'extermination. Il écrit : « Moi, le général des troupes allemandes, adresse cette lettre au peuple herero. Les Herero ne sont plus dorénavant des sujets allemands. Ils ont tué, volé, coupé des nez, des oreilles, et d'autres parties de soldats blessés et maintenant, du fait de leur lâcheté, ils ne se battent plus. Je dis au peuple : quiconque nous livre un Herero recevra 1.000 marks. Celui qui me livrera Samuel Maharero recevra 5.000 marks. Tous les Herero doivent quitter le pays. S'ils ne le font pas, je les y forcerai avec mes grands canons. Tout Herero découvert dans les limites du territoire allemand, armé comme désarmé, avec ou sans bétail, sera abattu. Je n'accepte aucune femme ou enfant. Ils doivent partir ou mourir. Telle est ma décision pour le peuple Herero ». Plus d'un siècle plus tard, et pour la première fois, le 27 mai 2021, l'Allemagne a reconnu avoir commis “un génocide” en Namibie. “À la lumière de la responsabilité historique et morale de l'Allemagne, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes pour les atrocités commises ». Quelles sont les raisons et les conditions de « ce premier génocide du terrible vingtième siècle », selon l'expression d'Albert Camus ? Peut-il être vu comme une sorte de matrice de la Shoah ? Invité : Joël KOTEK, professeur à l'Université Libre de Bruxelles et enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris Auteur de : « COLONIALISME ET RACISME COMME MATRICE DE LA SHOAH: LE CAS DU GENOCIDE DES HERERO ». Sujets traités : génocide, Herero,Shoah, Allemagne, Namibie, Samuel Maharero, Lothar von Trotha, extermination, Heiko Maas, Albert Camus Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Viele Jugendliche wissen 80 Jahre nach Kriegsende mit dem Begriff „Holocaust“ nichts oder wenig anzufangen. Wir zeigen, warum das so ist und warum dich und uns alle das Thema heute mehr denn je betrifft. Und wie spannende und zeitgemäße Erinnerungskultur funktionieren kann.
En Autriche, une cérémonie se tient ce samedi 10 mai dans l'ancien camp de concentration de Gusen, au nord du pays, pour commémorer les 80 ans de sa libération. Quelque 71 000 personnes y furent déportées, originaires de près de 30 nationalités différentes, dont de nombreux Polonais. Plus de la moitié y ont trouvé la mort, faisant de Gusen le camp le plus meurtrier d'Autriche. Pourtant, il est longtemps resté oublié après la guerre. Aujourd'hui, 80 ans plus tard, des efforts sont enfin en cours pour créer un véritable mémorial sur ce site, désormais occupé en partie par des habitations privées. De notre correspondante à Vienne,Érigé comme camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, Gusen fut le plus meurtrier des camps autrichiens, surnommé « l'enfer des enfers » en raison des conditions de détention extrêmement dures. Mais on est surpris, en arrivant à Gusen, par le peu de vestiges restants. On aperçoit quelques stèles, le four crématoire, et, à quelques mètres seulement de celui-ci, derrière un mur fin, plusieurs maisons.Un lieu de mémoire longtemps effacéCela s'explique par le fait qu'au lendemain de la guerre, ni les Soviétiques, qui occupèrent la zone jusqu'en 1955, ni l'Autriche, qui récupéra le terrain à cette date, n'ont voulu faire de Gusen un lieu de mémoire. Des parcelles du camp furent ainsi vendues, explique Bernhard Mühleder, en charge du mémorial de Gusen. « À partir du milieu des années 1950, il était possible d'acheter des terrains ici, ce que de nombreuses personnes ont fait, d'abord parce que c'était bon marché, et aussi parce que ce n'était pas très loin de la ville de Linz, où il y avait du travail, se souvient-il. Aujourd'hui, beaucoup de gens vivent ici depuis deux ou trois générations. Cela veut dire que, pour eux, cet endroit est devenu leur foyer d'une certaine manière. Mais bien sûr, l'histoire nazie du lieu reste là ».Renate Erbst s'est rendue de nombreuses fois à Gusen avec son père, qui y fut déporté. Il est décédé en 2020, mais elle continue, à 76 ans, à faire ce pèlerinage mémoriel. Et chaque fois, elle revoit son père se recueillir dans ce lieu où, dit-elle, trop peu d'éléments rappellent les milliers de victimes. « Je pense qu'il voulait s'y rendre pour ne pas oublier, parce que l'homme a tendance à refouler les mauvaises choses. Il ne parlait pas de ce qu'il ressentait, mais je vois encore cet homme, petit et mince, se tenir voûté et laisser couler ses larmes... Moi, je ressentais moins de la tristesse que de la colère et de l'incompréhension ».À lire aussiLili Leignel, rescapée de la Shoah: «À la Libération, on ne nous croyait pas !»Une mémoire tardive, mais essentielleEn 2021, l'Autriche a enfin pu racheter certaines parcelles du camp d'importance historique, notamment celle où se trouvait la place d'appel. Un concours à l'échelle européenne pour la conception d'un nouveau mémorial doit s'achever cet été ; il sera construit dans les prochaines années. Si Renate Erbst salue ce projet, elle regrette que son père ne puisse jamais le voir concrétisé, car tout cela vient trop tard.« Il n'y a plus personne. Tout le monde est déjà mort. Alors qui va s'y rendre pour vraiment commémorer les victimes ? Une poignée de personnes. Mon père dirait sûrement que si déjà cinq personnes pensent différemment après, c'est déjà ça. Ce serait pour moi aussi, bien sûr, une satisfaction si cela ressemblait un peu plus à un mémorial, qui commémorerait vraiment les victimes. Et j'espère devenir aussi indulgente que mon père l'est devenu avec l'âge ».Le nouveau mémorial devrait être achevé en 2031.À écouter aussiMémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?
durée : 00:58:21 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - La médiation de l'histoire de la Shoah a longtemps buté sur un imaginaire bancal et les angles morts de l'historiographie. Sur place, au plus près des sites historiques qui sont autant de cimetières, ou à distance, dans des musées partout dans le monde, la transmission et ses outils posent question. - réalisation : Annie Brault
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jean-Loup Bonnamy et Fatima Aït-Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
C dans l'air l'invitée du 3 mai 2025 avec Elsa Guiol, journaliste, réalisatrice du documentaire "La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine", diffusé ce dimanche 4 mai, à 21h05 sur France 5.Entre l'automne 2023 et l'été 2024, plusieurs actions étonnantes ont eu lieu dans les rues de Paris. Des centaines d'étoiles de David bleues taguées sur les murs de plusieurs arrondissements de Paris, des mains rouges peintes sur le mur des Justes au sein du Mémorial de la Shoah, des cercueils vides déposés au pied de la tour Eiffel... Dans un contexte de montée de l'antisémitisme en France, de nombreuses personnes n'ont pas vu la manipulation derrière ces actions. Pourtant, les autorités françaises vont découvrir un plan sophistiqué qui fait appel à un nouveau genre d'espion à la solde de Moscou."La Fabrique du mensonge - Sur la piste des agents de Poutine" remonte la piste de ces agents qui œuvrent pour le Kremlin, parfois sans le savoir... Le documentaire nous emmène de Paris à Chisinau, en Moldavie en passant par l'Estonie ou la Transnistrie, région séparatiste pro-russe en Moldavie, pour découvrir qui se cache derrière ces opérations.Une enquête qui résonne avec l'actualité : cette semaine, la France a accusé pour la première fois les renseignements russes d'être derrière le piratage de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017.
This episode was recorded April 24 on Yom Hashoah or Holocaust Remembrance Day in Israel at the Western Wall in Jerusalem. The Western Wall is also sometimes referred to as the Wailing Wall. We talk about the meaning and manner of observance of this solemn day in Israel and around the world. The episode ends with 2 minutes of silence remembering the six million Jewish men, women and children who were murdered by the Nazis during the Shoah as the sirens wail across Israel.
Comment Hitler et les nazis sont-ils arrivés au pouvoir en 1933 ? Était-ce inéluctable ? Pourquoi Hitler a-t-il été nommé chancelier alors que son discours était anti-démocratique, inégalitaire et haineux à l'égard des juifs ? Était-ce inéluctable ? Qui sont « les irresponsables » qui ont porté Hitler au pouvoir ? C'est le titre de l'enquête historique de Johann Chapoutot menée dans les archives des années 20 et 30 en Allemagne qui reconstitue minutieusement les rôles joués par le président Hindenburg, son entourage et le chancelier Von Papen. L'un des plus grands spécialistes du nazisme fait rimer le mot histoire avec le mot espoir en démontrant qu'un autre scénario aurait pu aboutir, épargnant au monde l'horreur de la Shoah et de la Deuxième Guerre mondiale.Quelle langue parlaient les nazis et comment la décrypter ? C'est toute la réflexion menée par Olivier Mannoni, traducteur de l'édition critique du livre Mein Kampf intitulé Historiciser le mal aux éditions Fayard.Comment cette violence des mots s'est-elle traduite en actes ? C'est ce que nous dit Ulrich Baumann, directeur adjoint et scientifique du Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin.Dans cet épisode, nous remettons en question les idées reçues selon lesquelles Hitler serait arrivé au pouvoir par les urnes dans une république de Weimar qui se serait suicidée.C'est tout le contraire, nous dit Johann Chapoutot dans son enquête historique Les irresponsables parue aux éditions Gallimard.« Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire, imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable. »À lire aussiLa propagande nazie au quotidien: appauvrir la langue pour contrôler la pensée
durée : 00:25:06 - Musicopolis - par : Anne-Charlotte Rémond - Malgré les difficultés qui persistent, alors que le pays tente de se relever, une question demeure : après tant de massacres, de bombardements, après la Shoah et la découverte des camps d'extermination, quelle musique peut-on encore composer et écouter ? - réalisé par : Philippe Petit
Julie Brill joins Let's Talk Memoir for a conversation about growing up the daughter of a Holocaust survivor and her journey to understand the unexamined childhood stories she grew up with, being a reluctant memoirist and leaning into telling the story of an ordinary person figuring things out, the Holocaust and the history of the Jews of Serbia, inherited memories, making ourselves the central character, when our parents' foundational stories become ours, finding our place, permission to tell a story if you didn't live through it, and her new memoir HIdden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia. Also in this episode: -the missing missing -the unthought known -making research readable Books mentioned in this episode: Three Minutes in Poland by Glenn Kertz Paper Love by Sarah Wildman Plunder by Menachem Kaiser Big Magic by Liz Gilbert The Creative Process by Twyla Tharp As a child, Julie Brill held two conflicting beliefs. She knew Germans had murdered her Jewish grandfather in occupied Yugoslavia, yet she somehow believed the Holocaust had never come to his hometown of Belgrade. The family anecdotes her father passed down, a blend of his early memories and what his mother told him, didn't match what Julie had heard about Germany, Poland, and Anne Frank in Holland during World War II. Even frequent readers of Holocaust history likely do not understand the Serbian story. Destruction there came early and fast. Without cattle cars, gas chambers, or distant camps, the Nazis murdered almost the entire Jewish population before the plan for the Final Solution was even set. With so few Jewish survivors and descendants from Serbia, the story of the Shoah there has gone untold. Julie's quest to understand and share what she learned led to Hidden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia. Julie has written for Haaretz, the Forward, Kveller, The Times of Israel, Balkan Insight, and elsewhere. She shares her family's experiences in the Holocaust in middle and high school classrooms through Living Links. Additionally, Julie is a lactation consultant, doula, childbirth educator, and the author of the anthology Round the Circle: Doulas Share Their Experiences. She began attending births and teaching childbirth classes in 1992 and has supported thousands of families in the childbearing year. She graduated from Tufts University with a degree in Sociology and Gender Studies and completed the Massachusetts Midwifery Alliance Apprenticeship Course. She is the mother of two adult daughters. Connect with Julie: Website: https://juliebrill.com/ Instagram: https://www.instagram.com/juliesbrill/ Bluesky: https://bsky.app/profile/juliebrill.bsky.social Facebook: https://www.facebook.com/julie.brill1 X: https://www.Twitter.com/juliebrill8 Get her book: https://mybook.to/irl0 – Ronit's writing has appeared in The Atlantic, The Rumpus, The New York Times, Poets & Writers, The Iowa Review, Hippocampus, The Washington Post, Writer's Digest, American Literary Review, and elsewhere. Her memoir WHEN SHE COMES BACK about the loss of her mother to the guru Bhagwan Shree Rajneesh and their eventual reconciliation was named Finalist in the 2021 Housatonic Awards Awards, the 2021 Indie Excellence Awards, and was a 2021 Book Riot Best True Crime Book. Her short story collection HOME IS A MADE-UP PLACE won Hidden River Arts' 2020 Eludia Award and the 2023 Page Turner Awards for Short Stories. She earned an MFA in Nonfiction Writing at Pacific University, is Creative Nonfiction Editor at The Citron Review, and teaches memoir through the University of Washington's Online Continuum Program and also independently. She launched Let's Talk Memoir in 2022, lives in Seattle with her family of people and dogs, and is at work on her next book. More about Ronit: https://ronitplank.com Subscribe to Ronit's Substack: https://substack.com/@ronitplank Follow Ronit: https://www.instagram.com/ronitplank/ https://www.facebook.com/RonitPlank https://bsky.app/profile/ronitplank.bsky.social Background photo credit: Photo by Patrick Tomasso on Unsplash Headshot photo credit: Sarah Anne Photography Theme music: Isaac Joel, Dead Moll's Fingers
As a child, Julie held two conflicting beliefs. She knew Germans had murdered her Jewish grandfather in occupied Yugoslavia, yet she somehow believed the Holocaust had never come to his hometown of Belgrade. The family anecdotes her father passed down, a blend of his early memories and what his mother told him, didn't match what Julie had heard about Germany, Poland, and Anne Frank in Holland during World War II.With so few Jewish survivors and descendants from Serbia, the story of the Shoah there has gone untold. Julie's quest to understand and share what she learned led to Hidden in Plain Sight.Julie's numerous short pieces related to this larger project appear in Haaretz, The Forward, Balkan Insight, Kveller, Cognoscenti, Alma, the Globe Post, and elsewhere. Julie is a contributor to the Read650 Anthology Jew-ish: True Stories of Love, Latkes, and L'Chaim and has been featured on Memoir Mondays. She shares her family's Holocaust experiences in classrooms through Living Links.Additionally, Julie is a lactation consultant, doula, birth educator at WellPregnancy. She is the author of the anthology Round the Circle: Doulas Share their Experiences. She lives near Boston and is the mother of two adult daughters.Hidden in Plain Sight: A Family Memoir and the Untold Story of the Holocaust in Serbia (Holocaust Heritage)Discover a powerful, untold chapter of Holocaust history and a daughter's enduring quest to know the story that began a generation before her birth. From childhood, Julie Brill struggled to understand how her father survived as a young Jewish boy in Belgrade, where Nazis murdered 90 percent of the Jewish population without gas chambers or cattle cars. Through exacting research, a bit of luck, and three emotional trips to Serbia, she pieces together her family's lost past, unearths secrets, and returns to her father a small part of what the Nazis stole: his own family history.https://juliebrill.com/Get the book:https://a.co/d/bdHtCyZBecome a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/i-am-refocused-radio--2671113/support.
Artist, professor and now like-it-or-not cartoonist Ari Richter joins the show to talk about his fantastic book, Never Again Will I Visit Auschwitz: A Graphic Family Memoir of Trauma & Inheritance (Fantagraphics). We talk about how he he began this project in the wake of the Tree of Life massacre in 2018, how it helped him exorcise the demons of his imagination after a lifetime of hearing his family's stories about the Holocaust, and how the book centered around intergenerational trauma and collaboration. We get into how he incorporated his grandfathers' holocaust memoirs into the book, why he found different styles for each section of the book, what he had to learn about comics storytelling after a career in fine arts, the revelation of reading Miriam Katin's memoirs and why he avoided rereading MAUS during the 5 years he worked on this book. We also discuss how drawing comics has changed his brain, why he was stunned by the commercialism of Auschwitz, why he's glad he got a German passport, why comics folks seem friendlier than fine arts people, the insanity of composing his comics pages in Photoshop (and what happens when he forgets to label his layers), and a lot more. Follow Ari on Instagram • More info at our site • Support The Virtual Memories Show via Stripe, Patreon, or Paypal, and subscribe to our e-newsletter
durée : 00:59:12 - Toute une vie - par : Anaïs Kien - Claude Lanzmann a signé avec Shoah, le plus grand témoignage sur la destruction des juifs d'Europe, une oeuvre monumentale réalisée par un engagement viscéral et une grande détermination, caractéristique de celui qui dirigea Les Temps Modernes pendant plus de trente ans. - réalisation : Yvon Croizier - invités : Juliette Simont Docteure en philosophie, Maîtresse de recherche au Fonds National de la Recherche de Belgique, co-directrice de la revue Les Temps Modernes; Laura Koeppel Animatrice du ciné-club du cinéma Le Vincennes; Caroline Champetier Directrice de la photographie; Ruth Zylberman Écrivaine et réalisatrice; Annette Wieviorka Historienne, directrice de recherche honoraire au CNRS et vice-présidente du Conseil supérieur des Archives; Corinna Coulmas Philosophe et autrice
Contemporary Catholic Approaches to the People, Land, and State of Israel https://www.cuapress.org/9780813234861/contemporary-catholic-approaches-to-the-people-land-and-state-of-israel/This is a preview. Join the Guild for full access: https://meaningofcatholic.com/registerONGOING JEWISH QUESTION SERIES AVAILABLE for GUILD MEMBERS ONLY 000 - INTRODUCTION - the Most Censored Topic on YouTube?PART 1 Terminology and Basic Historical SketchPART 2 Bannister's history with Messianic JudaismPART 3 The Second Temple PeriodPART 4 The Birkat Ha-Minim and the Jewish Virtue of Hate(Flanders' history with Messianic Judaism)PART 5 Jesus and the Talmud: Contextual Introduction to Oral TraditionPART 6 Jesus and the Talmud pt. 1PART 7 Modern Jewish Apologetics with Mr. G. LazarPART 8 Jesus and the Talmud pt. 2PART 9: Kabbalah and Jewish Occultism w/ Mr. M. JosephPART 10: The Jewish Revolutionary Spirit with Mr. J. BannisterPART 11: Survey of Jewish History 33 AD-presentIncluding: Jews in the modern world, the Shoah, Vatican II and the Liturgical WarsPART 12: Jewish Influence on Liturgical Reform and Benedict XVI with Dr. R. DeCluePART 15: Seeking the Roots of Anti-SemitismPART 16: Israel-Hamas War: Catholic Views on Zionism, PalestinePART: 22: History of Zionism: Origins-1967 with Lt. Col. Gary Taphorn (ret.)PART 25: ZIONISM DEBATE
Why Israel Matters: The Biblical Roots of Catholic Zionism https://www.catholicsforisrael.com/articles/israel-and-the-church/276-why-israel-matters-the-biblical-roots-of-catholic-zionismThis is a preview. Join the Guild for full access: https://meaningofcatholic.com/registerONGOING JEWISH QUESTION SERIES AVAILABLE for GUILD MEMBERS ONLY 000 - INTRODUCTION - the Most Censored Topic on YouTube?PART 1 Terminology and Basic Historical SketchPART 2 Bannister's history with Messianic JudaismPART 3 The Second Temple PeriodPART 4 The Birkat Ha-Minim and the Jewish Virtue of Hate(Flanders' history with Messianic Judaism)PART 5 Jesus and the Talmud: Contextual Introduction to Oral TraditionPART 6 Jesus and the Talmud pt. 1PART 7 Modern Jewish Apologetics with Mr. G. LazarPART 8 Jesus and the Talmud pt. 2PART 9: Kabbalah and Jewish Occultism w/ Mr. M. JosephPART 10: The Jewish Revolutionary Spirit with Mr. J. BannisterPART 11: Survey of Jewish History 33 AD-presentIncluding: Jews in the modern world, the Shoah, Vatican II and the Liturgical WarsPART 12: Jewish Influence on Liturgical Reform and Benedict XVI with Dr. R. DeCluePART 15: Seeking the Roots of Anti-SemitismPART 16: Israel-Hamas War: Catholic Views on Zionism, PalestinePART: 22: History of Zionism: Origins-1967 with Lt. Col. Gary Taphorn (ret.)PART 25: ZIONISM DEBATE
Charismatic German Jewish athlete Fredy Hirsch dedicated himself to inspiring and protecting children imprisoned by the Nazis. In this episode, survivors of Theresienstadt and Auschwitz whose lives were made tolerable, sometimes even joyful, thanks to his selfless efforts share their memories. Visit our episode webpage for additional resources, archival photos, and a transcript of the episode. For exclusive Making Gay History bonus content, join our Patreon community. ——— -The following interview segments are from the archive of the USC Shoah Foundation – The Institute for Visual History and Education: Dina Gottliebova-Babbitt, © 1998 USC Shoah Foundation Michael Honey, © 1997 USC Shoah Foundation Peter Mahrer, © 1998 USC Shoah Foundation Helga Ederer, © 1997 USC Shoah Foundation Yehudah Bakon, © 1996 USC Shoah Foundation Melitta Stein, © 1996 USC Shoah Foundation Eva Gross, © 1996 USC Shoah Foundation Chava Ben-Amos, © 1997 USC Shoah Foundation For more information about the USC Shoah Foundation, go here. -The following interview segments are from the United States Holocaust Memorial Museum Collection, Washington, D.C., courtesy of the Jeff and Toby Herr Foundation: RG-50.030.0488, oral history interview with Ursula Pawel RG-50.477.0497, oral history interview with John Steiner, gift of Jewish Family and Children's Services of San Francisco, the Peninsula, Marin and Sonoma Counties RG-50.106.0061, oral history interview with Rene Edgar Tressler For more information about the United States Holocaust Memorial Museum, go here. -The Rudolf Vrba audio was drawn from footage created by Claude Lanzmann during the filming of Shoah. Used by permission of the United States Holocaust Memorial Museum and Yad Vashem, the Holocaust Martyrs and Heroes' Remembrance Authority, Jerusalem. ——— To learn more about listener data and our privacy practices visit: https://www.audacyinc.com/privacy-policy Learn more about your ad choices. Visit https://podcastchoices.com/adchoices