POPULARITY
Laura Prince et Maxime Delpierre #SessionLive Africolor 2024. À l'occasion de la 35ème édition du festival nomade francilien Africolor (15 novembre-24 décembre), nous invitons Sébastien Lagrave, Laura Prince, Agata Johnson et Maxime Delpierre #SessionLive. L'édito de Sébastien Lagrave : En 2024, Africolor fête ses 35 ans et si le monde de 1989 a disparu, il faut encore et toujours marteler les esprits et les balafons, pincer les rêves et les cordes, frotter les cordes et les mains, pour rappeler aux âmes congelées dans la peur, que l'Afrique est partout et que c'est une bonne nouvelle. La part d'africanités de chacun, nous l'accueillons joyeusement cette année avec la présence des créolités caribéennes : Les frères Cippe, grande famille de tambouyés de Guyane, rencontrent François Ladrezeau (Akiyo) et Samy Thiébault, tandis que Maxime Delpierre, fou de zouk, présente Mini-Jazz-Ouragan cependant que L'Afrique en-chante Kassav' revisite le répertoire mythique avec des instruments africains. L'Afrique est aussi au Nord, quand s'élève la spiritualité rock tunisienne de Nidhal Yahyaoui (Tunisie), quand les chants de transe de Lemma (Algérie) se mêlent au piano-marteau cubain d'Omar Sosa ou quand Mazalda invite la chorale berbère de Bagnolet. Aussi disséminée dans l'océan Indien, elle imprègne la création de Siti Amina (Zanzibar) et Siân Pottok ou encore les mélodies suaves de la révélation Marco Klarck. Mais avant tout, l'Afrique est ici chez elle comme quand Senny Camara rencontre Sequenza 9.3 ou quand la Litanie des Cimes invite Mah Damba. Toutes les Afriques d'Africolor dessinent de nouveaux « nouveaux mondes », où les ailleurs sont ici, les géographies façonnées selon de nouveaux plis, où les points cardinaux se rejoignent en un centre créatif, éruptif, radicalement joyeux et décidé à imprimer ici l'Afrique partout. Laura Prince (concert 22 novembre Maison de la Musique de Nanterre)Assister à un concert de Laura Prince, c'est un peu comme regarder le monde avec un filtre de douceur et d'authenticité. La révélation jazz de ces dernières années revient avec un nouveau projet en hommage à la terre de ses ancêtres, le Togo. Ce retour aux sources la conduit sur les rives de son village familial, au cœur des traditions d'Afrique de l'Ouest, là où les cérémonies vaudou, le tintement rituel des cloches et les chants d'initiés lui inspirent un album à la mémoire de son peuple. Entourée de ses musiciens, Laura Prince chante avec son âme et livre un set aux sonorités métissées, cousu d'improvisations jazzy et pulsé par les percussions traditionnelles. Un voyage introspectif sur ses rives-racines, où l'on navigue volontiers, enveloppé par le velours de sa voix.Auteure, compositrice, interprète, Laura Prince défend une musique épurée qui parle de la mixité de ses racines, de son enfance. Fille du Togo et de la France, elle est bercée depuis toujours par la salsa cubaine de Celia Kruz, l'afrobeat de Fela Kuti et le makossa de Manu Dibango, mais aussi Piaf, Barbara, Brel et Aznavour. Vers 13 ans, elle apprend à lire la musique et s'accompagne au piano. Elle compose et joue ses premiers morceaux. En 2021, elle sort un premier album, Peace of mine. « Révélation Jazz » d'après Jazz Magazine la même année, elle se produit aujourd'hui dans les grands festivals de jazz en France : Marciac, Jazz à Sète, Jazz à Vienne, ainsi qu'en Europe et en Afrique. Maxime Delpierre et le Mini-Jaz Ouragan (concert 23 novembre à Rosny-Sous-Bois) Jazz Pop Caribbéen Créer un groupe de zouk ? C'est un vieux rêve pour le compositeur et guitariste nantais Maxime Delpierre, bercé par le kompa, le dub et la musique afro-cubaine. De Haïti à la Martinique en passant par la Jamaïque, les sonorités caribéennes l'accompagnent depuis de nombreuses années. Sous l'influence des orchestres haïtiens des années 60 appelés « Mini-Jazz », Maxime Delpierre poursuit son voyage en empruntant un son de guitare à la surf music des orchestres américains et en mélangeant les rythmes du bèlè, de la rumba et du kompa pour créer un jazz-pop teinté de soul. Toujours partant pour étirer le temps en laissant la part belle à l'improvisation et à la transe, Maxime Delpierre et sa team de rêve sont la promesse d'une soirée où « zouker » rime avec évidence.Maxime Delpierre est un compositeur, réalisateur et guitariste français né à Nantes en mai 1975. Après une carrière en tant que guitariste au sein de nombreuses formations de jazz et aussi réalisateur sur certains projets. Il a fait partie du trio Limousine aux côtés de Laurent Bardainne et David Aknin, imprégné des musiques des films de Jim Jarmusch, Win Wenders ou Sergio Leone, mais aussi Neil Young et Ry Cooder. C'est avec son ami d'enfance Thomas de Pourquery (artiste pluridisciplinaire) qu'il crée le groupe VKNG, dont le premier EP est sorti en avril 2015 sur le label Naïve. En 2020, il sort Naõned, un album portant le nom de sa ville de cœur (Nantes en breton), qui condense tout l'imaginaire sonore du guitariste convoité par la crème de la scène hexagonale : Jeanne Added, Rachid Taha, Louis Sclavis, Joakim. Titres joués au grand studio- Évigné Laura Prince Live RFI- Carnaval Maxime Delpierre Live RFI. + Sélection de Sébastien Lagrave :- Siti and the Band - Fulu Miziki Kolektiv- Nidhal Yahyaoui - Mah Damba Africolor site. Laura PrinceSite - YouTube - Facebook - Instagram. Maxime DelpierreInstagram.
Laura Prince et Maxime Delpierre #SessionLive Africolor 2024. À l'occasion de la 35ème édition du festival nomade francilien Africolor (15 novembre-24 décembre), nous invitons Sébastien Lagrave, Laura Prince, Agata Johnson et Maxime Delpierre #SessionLive. L'édito de Sébastien Lagrave : En 2024, Africolor fête ses 35 ans et si le monde de 1989 a disparu, il faut encore et toujours marteler les esprits et les balafons, pincer les rêves et les cordes, frotter les cordes et les mains, pour rappeler aux âmes congelées dans la peur, que l'Afrique est partout et que c'est une bonne nouvelle. La part d'africanités de chacun, nous l'accueillons joyeusement cette année avec la présence des créolités caribéennes : Les frères Cippe, grande famille de tambouyés de Guyane, rencontrent François Ladrezeau (Akiyo) et Samy Thiébault, tandis que Maxime Delpierre, fou de zouk, présente Mini-Jazz-Ouragan cependant que L'Afrique en-chante Kassav' revisite le répertoire mythique avec des instruments africains. L'Afrique est aussi au Nord, quand s'élève la spiritualité rock tunisienne de Nidhal Yahyaoui (Tunisie), quand les chants de transe de Lemma (Algérie) se mêlent au piano-marteau cubain d'Omar Sosa ou quand Mazalda invite la chorale berbère de Bagnolet. Aussi disséminée dans l'océan Indien, elle imprègne la création de Siti Amina (Zanzibar) et Siân Pottok ou encore les mélodies suaves de la révélation Marco Klarck. Mais avant tout, l'Afrique est ici chez elle comme quand Senny Camara rencontre Sequenza 9.3 ou quand la Litanie des Cimes invite Mah Damba. Toutes les Afriques d'Africolor dessinent de nouveaux « nouveaux mondes », où les ailleurs sont ici, les géographies façonnées selon de nouveaux plis, où les points cardinaux se rejoignent en un centre créatif, éruptif, radicalement joyeux et décidé à imprimer ici l'Afrique partout. Laura Prince (concert 22 novembre Maison de la Musique de Nanterre)Assister à un concert de Laura Prince, c'est un peu comme regarder le monde avec un filtre de douceur et d'authenticité. La révélation jazz de ces dernières années revient avec un nouveau projet en hommage à la terre de ses ancêtres, le Togo. Ce retour aux sources la conduit sur les rives de son village familial, au cœur des traditions d'Afrique de l'Ouest, là où les cérémonies vaudou, le tintement rituel des cloches et les chants d'initiés lui inspirent un album à la mémoire de son peuple. Entourée de ses musiciens, Laura Prince chante avec son âme et livre un set aux sonorités métissées, cousu d'improvisations jazzy et pulsé par les percussions traditionnelles. Un voyage introspectif sur ses rives-racines, où l'on navigue volontiers, enveloppé par le velours de sa voix.Auteure, compositrice, interprète, Laura Prince défend une musique épurée qui parle de la mixité de ses racines, de son enfance. Fille du Togo et de la France, elle est bercée depuis toujours par la salsa cubaine de Celia Kruz, l'afrobeat de Fela Kuti et le makossa de Manu Dibango, mais aussi Piaf, Barbara, Brel et Aznavour. Vers 13 ans, elle apprend à lire la musique et s'accompagne au piano. Elle compose et joue ses premiers morceaux. En 2021, elle sort un premier album, Peace of mine. « Révélation Jazz » d'après Jazz Magazine la même année, elle se produit aujourd'hui dans les grands festivals de jazz en France : Marciac, Jazz à Sète, Jazz à Vienne, ainsi qu'en Europe et en Afrique. Maxime Delpierre et le Mini-Jaz Ouragan (concert 23 novembre à Rosny-Sous-Bois) Jazz Pop Caribbéen Créer un groupe de zouk ? C'est un vieux rêve pour le compositeur et guitariste nantais Maxime Delpierre, bercé par le kompa, le dub et la musique afro-cubaine. De Haïti à la Martinique en passant par la Jamaïque, les sonorités caribéennes l'accompagnent depuis de nombreuses années. Sous l'influence des orchestres haïtiens des années 60 appelés « Mini-Jazz », Maxime Delpierre poursuit son voyage en empruntant un son de guitare à la surf music des orchestres américains et en mélangeant les rythmes du bèlè, de la rumba et du kompa pour créer un jazz-pop teinté de soul. Toujours partant pour étirer le temps en laissant la part belle à l'improvisation et à la transe, Maxime Delpierre et sa team de rêve sont la promesse d'une soirée où « zouker » rime avec évidence.Maxime Delpierre est un compositeur, réalisateur et guitariste français né à Nantes en mai 1975. Après une carrière en tant que guitariste au sein de nombreuses formations de jazz et aussi réalisateur sur certains projets. Il a fait partie du trio Limousine aux côtés de Laurent Bardainne et David Aknin, imprégné des musiques des films de Jim Jarmusch, Win Wenders ou Sergio Leone, mais aussi Neil Young et Ry Cooder. C'est avec son ami d'enfance Thomas de Pourquery (artiste pluridisciplinaire) qu'il crée le groupe VKNG, dont le premier EP est sorti en avril 2015 sur le label Naïve. En 2020, il sort Naõned, un album portant le nom de sa ville de cœur (Nantes en breton), qui condense tout l'imaginaire sonore du guitariste convoité par la crème de la scène hexagonale : Jeanne Added, Rachid Taha, Louis Sclavis, Joakim. Titres joués au grand studio- Évigné Laura Prince Live RFI- Carnaval Maxime Delpierre Live RFI. + Sélection de Sébastien Lagrave :- Siti and the Band - Fulu Miziki Kolektiv- Nidhal Yahyaoui - Mah Damba Africolor site. Laura PrinceSite - YouTube - Facebook - Instagram. Maxime DelpierreInstagram.
La colonialité fut et est un phénomène mondial, lié à l'expansion du système-monde capitaliste moderne depuis le xve siècle. Elle n'est pas uniforme puisque liée aux historicités de chaque territoire, imposant néanmoins des rapports sociaux de type colonial indépendamment du statut du territoire concerné. La colonialité est un concept fondamental dans les approches postcoloniales et décoloniales et de sa définition découlent celles d'autres concepts liés : post-colonial et postcolonial, décolonial, décolonialité, subalternité, universalisme, pluriversalisme, « sud global »...Les colonialités du savoir, de la nature, de l'être, sont désormais plus étudiées et dénoncées que la colonialité du pouvoir dont découlent pourtant tous les autres aspects de la colonialité. Ce tournant épistémique donne au décolonial une forte orientation idéaliste : c'est de la « déprise » mentale avec l'« Occident » et la « Modernité » que viendrait l'émancipation des subalternes. Or, jamais les mouvements sociaux réels ne séparent ainsi l'ontologie de la vie socio-économique. Ce décolonial, de fait idéaliste, réifie l'« Occident » et la « Modernité » en un orientalisme à rebours, survalorise considérablement l'expérience hispano-américaine sans accorder d'importance à l'expansion portugaise vers l'Asie, tout aussi productrice de système-monde et plus rentable, au départ, que l'Amérique.Ce latino centrisme s'écarte, chez nombre d'auteurs, de la critique du capitalisme globalisé et pointe l'« Occident », sans jamais le définir précisément, comme l'ennemi. Il dessine un « campisme anti-occidental » qui met souvent ces auteurs en fâcheux voisinage, comme l'ont montré des prises de positions bienveillantes, envers la Russie dans sa guerre de conquête de l'Ukraine. Contre le décolonial idéaliste, Michel Cahen prône un décolonial matérialiste et ne « jette pas le bébé avec l'eau du bain ».Michel Cahen, directeur de recherche émérite du CNRS au centre de recherche « les Afriques dans le monde » de Sciences Po Bordeaux, est historien de la colonisation portugaise et analyste politique des actuels Pays africains de langue officielle portugaise.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La colonialité fut et est un phénomène mondial, lié à l'expansion du système-monde capitaliste moderne depuis le xve siècle. Elle n'est pas uniforme puisque liée aux historicités de chaque territoire, imposant néanmoins des rapports sociaux de type colonial indépendamment du statut du territoire concerné. La colonialité est un concept fondamental dans les approches postcoloniales et décoloniales et de sa définition découlent celles d'autres concepts liés : post-colonial et postcolonial, décolonial, décolonialité, subalternité, universalisme, pluriversalisme, « sud global »...Les colonialités du savoir, de la nature, de l'être, sont désormais plus étudiées et dénoncées que la colonialité du pouvoir dont découlent pourtant tous les autres aspects de la colonialité. Ce tournant épistémique donne au décolonial une forte orientation idéaliste : c'est de la « déprise » mentale avec l'« Occident » et la « Modernité » que viendrait l'émancipation des subalternes. Or, jamais les mouvements sociaux réels ne séparent ainsi l'ontologie de la vie socio-économique. Ce décolonial, de fait idéaliste, réifie l'« Occident » et la « Modernité » en un orientalisme à rebours, survalorise considérablement l'expérience hispano-américaine sans accorder d'importance à l'expansion portugaise vers l'Asie, tout aussi productrice de système-monde et plus rentable, au départ, que l'Amérique.Ce latino centrisme s'écarte, chez nombre d'auteurs, de la critique du capitalisme globalisé et pointe l'« Occident », sans jamais le définir précisément, comme l'ennemi. Il dessine un « campisme anti-occidental » qui met souvent ces auteurs en fâcheux voisinage, comme l'ont montré des prises de positions bienveillantes, envers la Russie dans sa guerre de conquête de l'Ukraine. Contre le décolonial idéaliste, Michel Cahen prône un décolonial matérialiste et ne « jette pas le bébé avec l'eau du bain ».Michel Cahen, directeur de recherche émérite du CNRS au centre de recherche « les Afriques dans le monde » de Sciences Po Bordeaux, est historien de la colonisation portugaise et analyste politique des actuels Pays africains de langue officielle portugaise.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur une nouvelle ville prise par le M23 dans l'est de la RDC, l'échange de prisonniers entre la Russie et l'Occident, et l'ex-président sud-africain exclu de l'ANC. Attentats du 11-septembre : le ministre de la Défense révoque un accord de peine Alors que le Pentagone avait négocié un accord de peine avec le cerveau des attentats du 11-septembre et deux autres prévenus, afin de leur éviter la peine de mort, le ministre de la Défense américaine, a décidé de le révoquer. Comment expliquer cette intervention de la part du ministre ? Pourquoi les accusés n'ont-ils toujours pas été jugés, plus de 20 ans après l'attentat ? Avec Jean-Claude Beaujour, avocat international, spécialiste des États-Unis. RDC : le M23 s'empare d'une nouvelle ville malgré un accord de cessez-le-feu Les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la ville d'Ishasha, frontalière avec l'Ouganda, dans l'est de la RDC, alors que le cessez-le-feu signé entre Kinshasa et Kigali était déjà entré en vigueur. Comment les rebelles soutenus par le Rwanda ont-ils pu s'emparer de cette nouvelle ville face à l'armée congolaise, et sans combats ? Pourquoi ne respectent-ils pas le cessez-le-feu ? Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group. Échange de prisonniers : pourquoi la libération de Vadim Krasikov en Allemagne fait-elle débat ? Vingt-six prisonniers ont été échangés entre la Russie et l'Occident, dont Vadim Krasikov, condamné à perpétuité en Allemagne. Pourquoi sa libération suscite-t-elle tant de controverses ? Quels sont les termes de l'accord pour que l'Allemagne, d'abord très réticente, finisse par accepter ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Afrique du Sud : Jacob Zuma exclu de l'ANC L'ancien président sud-africain, Jacob Zuma, a été exclu du Congrès national africain (ANC). Comment l'ANC justifie-t-il cette exclusion ? Quelles sont les chances de Jacob Zuma de réintégrer l'ANC s'il fait appel, alors qu'il a créé son propre parti, l'uMkhonto We Sizwe ? Avec Marianne Séverin, politologue, chercheuse associée au laboratoire des «Afriques dans le Monde» (LAM) de Sciences Po Bordeaux.
Bonjour à tous
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Née dans les années 90 à Lagos, l'industrie du cinéma nigérian "Nollywood" a longtemps été cantonnée aux films de série Z. Trente ans plus tard, Nollywood, devenu le deuxième producteur de films au monde, connait un succès phénoménal en Afrique, en Europe ou aux Etats-Unis. - invités : Françoise Ugochukwu Africaniste et professeur à l'Open University de Milton Keynes, au Royaume-Uni; Alessandro Jedlowski Enseignant-chercheur en sociologie politique au Laboratoire des Afriques dans le Monde (LAM)-Sciences Po Bordeaux.; Kingsley Charles Journaliste culturel nigérian
Norman Ajari est venu nous présenter son Manifeste afro-décolonial, paru il y a quelques jours. Œuvre dont le sous-titre, Le rêve oublié de la politique radicale noir, annonce quelque chose comme un projet politique de refondation. Il y a un déjà-là de l'autonomie noire, qu'il s'agirait de ranimer. Quelle forme a-t-elle pris, quel visage nouveau pourrait-elle se donner ?En 2019, le philosophe annonçait dans l'introduction de La dignité ou la mort. Ethique et politique de la race : « Ce livre fait l'hypothèse qu'il existe – transcendant le partage entre les Afriques et leurs diasporas – une condition noire et une histoire noire essentiellement modernes, définies par une surexposition structurelle à la violence sociale et politique, et par une constante invention contrainte de stratégies de survie. » Dans le Manifeste, il s'agit de « poser les bases d'une nouvelle idéologie panafricaine, sociale et révolutionnaire », destinée à fédérer ces « stratégies de survie » – pour les changer en une politique de l'autonomie noire qui serait à même d'en finir avec l'esclavage, la colonisation, la ségrégation raciale, ces passés qui ne passent pas.D'abord, il faut poser un diagnostic à propos de cette violence négrophobe, analysée à partir de trois concepts : aliénation, expropriation, génocide. Puis il faut critiquer les options politiques antiracistes les plus en vue actuellement, qui nourrissent une forme de « libéralisme identitaire ». Et il reste enfin à annoncer les perspectives concrètes d'une politique d'autonomie noire. Celle-ci pourrait-elle véritablement prendre la forme d'un « Etat fédéral panafricain et communiste » ? Le concept de souveraineté peut-il encore connaître un horizon révolutionnaire ? Les politiques de l'identité méritent-elles d'être taxées de libéralisme ? Voilà les questions que nous soumettent la politique radicale noire.
Un long rapport a été rendu public ce mercredi par la commission de Défense de l'Assemblée nationale et des Forces armées sur la stratégie de la France en Afrique, à l'heure où le continent est courtisé par de nombreuses autres puissances. Thomas Gassilloud, député Renaissance et président de cette Commission, a tenu une série d'auditions avec les partis politiques français et des personnalités où ils ont évoqué la nécessité de changer de vocabulaire pour parler « des Afriques ».
durée : 00:58:47 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - En quoi le cinéma nigérian est-il le reflet de la réalité sociale et économique du pays ? - invités : Alessandro Jedlowski Enseignant-chercheur en sociologie à l'université de Rome 3, chercheur-associé au Laboratoire des Afriques dans le Monde (LAM) à Sciences Po Bordeau, spécialiste du cinéma nigérian; Françoise Ugochukwu Africaniste et professeur à l'Open University de Milton Keynes, au Royaume-Uni
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les relations entre Pékin et Taipei, sur les élections législatives et locales au Togo et sur l'éradication du paludisme au Cap-Vert. Taïwan : le nouveau président en faveur de la souveraineté de l'île William Laï, le président élu, est favorable à la souveraineté de l'île. Quelle sera sa marge de manœuvre pour résister à la menace chinoise ? Avec Heike Schmidt, envoyée spéciale à Taipei.CAN 2024 : des favoris en souffrance ? Plusieurs des équipes favorites de la CAN 2024 comme l'Égypte, l'Algérie ou le Cameroun ont débuté leur compétition par des matchs nuls. Comment expliquer les difficultés de ces sélections ? Avec Antoine Grognet, envoyé spécial à la CAN 2024 en direct d'Abidjan.Togo : vers un nouveau report des élections législatives et locales ? Au Togo, le mandat des députés s'est achevé le 31 décembre 2023. Les élections législatives ont été reportées fin mars 2024, mais peu d'informations filtrent sur un éventuel calendrier. Où en sont les préparatifs ? Quels sont les obstacles ? Un nouveau report est-il possible ? Avec Bergès Mietté, docteur en Sciences politiques, chercheur associé au Laboratoire des Afriques dans le monde de Science Po Bordeaux. Santé : le Cap-Vert a relevé le défi d'éradiquer le paludisme L'Organisation mondiale de la Santé a certifié que le Cap-Vert avait éradiqué le paludisme. Comment les autorités cap-verdiennes y sont-elles parvenues ? À l'échelle du continent, le nombre de cas est-il en baisse ? Avec le docteur Daniel Kertesz, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé au Cap-Vert.
On part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Après nous avoir emmené sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, dans le monde lusophone, des Açores à Lisbonne, ou sur le continent africain, l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude publie aux Éditions Chandeigne son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes ». Pour ce livre, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec la photographe et ethnologue Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en voyage, en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563.Pour lui comme pour sa compagne Viviane, ce voyage va alors prendre des allures de jeu de pistes entre la France, le Portugal et l'Espagne, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits.Une rencontre initialement diffusée en octobre 2022En savoir plus :- Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne.- Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
On part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Après nous avoir emmené sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, dans le monde lusophone, des Açores à Lisbonne, ou sur le continent africain, l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude publie aux Éditions Chandeigne son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes ». Pour ce livre, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec la photographe et ethnologue Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en voyage, en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563.Pour lui comme pour sa compagne Viviane, ce voyage va alors prendre des allures de jeu de pistes entre la France, le Portugal et l'Espagne, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits.Une rencontre initialement diffusée en octobre 2022En savoir plus :- Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne.- Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
A l'horreur des massacres, des destructions et des drames humains, les guerres peuvent avoir des conséquences écologiques dont on peine souvent à mesurer l'ampleur. La destruction de sites industriels peut entrainer des pollutions, les mouvements de populations peuvent modifier le paysage, le danger sur le terrain peut interrompre les programmes de préservation.Peut-on alors parler d'écocide ? Comment limiter les effets à moyen et à long terme des guerres et mouvements de population sur la biodiversité ? Comment mieux la protéger ? Et comment le changement climatique exacerbe-t-il les conflits ? Autant de questions abordées dans le premier épisode de « La fabrique du savoir » (saison 3), un podcast du Monde réalisé en partenariat avec l'Institut Balanitès, une ONG qui promeut le travail des scientifiques autour de la Grande Muraille verte au Sahel.Avec : -Jean Noël Ferrié, politologue, sociologue et directeur de recherche au CNRS, membre du LAM, le Laboratoire des Afriques dans le Monde à l'Institut d'études politiques de Bordeaux ;-Agnès Michelot, maître de conférences HDR en droit public, directrice de la Fédération de recherche en environnement et développement durable à l'université de La Rochelle et vice-présidente du Centre international du droit comparé de l'environnement ;-Diatou Thiaw, géographe, directrice du laboratoire « population environnement et développement » et cheffe du département de géographie à l'Université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.Retrouvez tous les épisodes de "La fabrique du savoir" ici. Crédits : « La fabrique du savoir » est un podcast écrit et animé par Joséfa Lopez pour Le Monde. Réalisation : Eyeshot. Identité graphique : Mélina Zerbib. Partenariat : Sonia Jouneau, Victoire Bounine. Partenaire : Institut Balanitès.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les combats entre les milices à Tripoli, sur l'alliance des partis d'opposition en Afrique du Sud et sur la radiation d'Ousmane Sonko des listes électorales. Libye : recrudescence des combats entre milices à Tripoli Un cessez-le-feu négocié par le gouvernement de Tripoli a mis fin aux affrontements entre deux milices qui ont fait une cinquantaine de morts. Depuis le début de l'année 2023, Tripoli avait connu moins d'affrontements entre milices. Comment expliquer la reprise des violences ? Quelles sont les conditions du cessez-le-feu ? Le retour au calme pourra-t-il durer ? Ces dernières années, les milices sont devenues encore plus puissantes. Les élections préconisées par l'ONU cette année pourront-elles avoir lieu ? Avec Jalel Harchaoui, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres. Niger : Mahamadou Issoufou sort du silence L'ancien président du Niger Mahamadou Issoufou est sorti du silence pour s'exprimer sur le putsch. Comment expliquer ce long silence de 3 semaines de l'ancien président nigérien ? Mahamadou Issoufou a annoncé soutenir la restauration de Bazoum. L'ancien chef de l'État mène-t-il des actions en ce sens ? Peut-il contribuer à une solution diplomatique ? Quelle est sa position sur une éventuelle intervention armée de la Cédéao ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI basé au Sahel.Afrique du Sud : l'opposition forme une coalition en vue des élections de 2024 En Afrique du Sud, sept partis d'opposition ont créé une alliance pour les élections en 2024 afin de renverser le parti au pouvoir. Comment peut s'organiser leur campagne électorale ? Quelles sont les chances de cette coalition de déloger l'ANC, au pouvoir depuis près de 30 ans ? Comment expliquer l'absence du parti de Julius Malema, l'EFF, qui souhaitait pourtant se rapprocher des autres partis d'opposition ? Avec Marianne Séverin, experte de l'Afrique du Sud au Laboratoire les Afriques dans le monde (LAM), Sciences Po Bordeaux. Sénégal : Ousmane Sonko radié des listes électorales Ousmane Sonko a officiellement été radié des listes du fichier électoral sénégalais, l'empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle en 2024. Pourquoi certains juristes et le Pastef affirment-ils que cette radiation est illégale ? Est-il encore possible que l'opposant soit rétabli dans le fichier électoral ? Comment expliquer l'absence de contestations depuis cette annonce, alors qu'il avait reçu des vagues de soutien en juillet 2023 ? Avec Théa Ollivier, correspondante de RFI à Dakar.
Vent d'Ailleurs : Le Vent d'Ailleurs soufflait depuis Rio de Janeiro. La journaliste Véronique Mortaigne, spécialiste de musiques brésiliennes entre autres, nous envoyait une carte postale de l'ambiance de ce début de carnaval avec ces nombreux défilés lors desquels Mangueira rend hommage aux “Afriques que Bahia chante”. C'est aussi l'occasion de nous raconter la collaboration entre Maria Bethania et Nina Simone, qui avait eu lieu en 1990, pour fêter les 25 ans de carrière de Maria Bethania avec un album aux multiples invités. https://www.youtube.com/watch?v=csjrFW2HkiA&ab_channel=LUBOR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est le début d'une semaine particulièrement délicate pour le président sud-africain. Son parti, l'ANC, se réunit aujourd'hui pour évoquer le sort de Cyril Ramaphosa. Le Parlement, lui, se retrouvera demain (6 décembre 2022) pour une session extraordinaire afin de lancer ou non une procédure de destitution. Depuis plusieurs mois, le chef de l'Etat fait face à un scandale au parfum de corruption, lui qui était justement arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre la corruption. Que va-t-il se passer maintenant ? Peut-il rester à son poste ? Ou sera-t-il contraint de prendre la porte ? Décryptage avec : - Marianne Séverin, chercheuse spécialiste de l'Afrique du Sud, au Laboratoire des Afriques dans la monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux - Cécile Perrot, maîtresse de conférences à l'Université Rennes 2 spécialiste de l'enseignement supérieur en Afrique du Sud.
À l'occasion du Festival du documentaire et du livre « Le Grand Bivouac » qui vient de se tenir à Albertville, on part à la découverte d'un chemin original, tracé par la photographe Viviane Lièvre et l'écrivain nomade français Jean-Yves Loude, invité du festival. Ensemble, les deux ethnologues sont partis du Puy-en-Velay jusqu'en Galice en passant par le Portugal, en quête de vierges enceintes, faisant du voyage une quête de vérité, de justice et d'égalité. Pour sa 21ème édition qui vient de s'achever, le festival français d'Albertville a décidé de célébrer les « identités remarquables », mais aussi de « prendre le monde à témoin ». Témoin du monde et de ses coulisses, Jean-Yves Loude, en est un assurément, tant cet écrivain sillonne le monde -lusophone surtout- depuis plus de 30 ans pour le comprendre et surtout en témoigner à son retour. Depuis de nombreuses années, on le suit à Si loin si proche, avec sa compagne Viviane Lièvre, à travers des récits qui nous emmènent sur les traces des mémoires silenciées des Afriques, des Açores à Lisbonne en passant par le continent africain, ou encore dans l'Hindou Kouch où ils ont tous les deux longuement séjourné en tant qu'ethnologues. Pour son dernier récit « Le chemin des vierges enceintes », paru aux Éditions Chandeigne, Jean-Yves Loude s'est longuement plongé avec Viviane Lièvre dans les textes saints, dans le Nouveau Testament, ses évangiles canoniques mais aussi apocryphes, avant de se lancer physiquement en quête de représentations bien particulières de la Vierge Marie, le ventre rond, enceinte, allaitante ou parturiente. Des statuettes parfois disparues ou cachées car jugées « irregardables » par le Concile de Trente en 1563. Leur voyage long de 14 stations, entre la France, le Portugal et l'Espagne, prend alors des allures de jeu de pistes, en quête de ces statuettes qu'il faut aller chercher dans les recoins de l'histoire, dans des églises, des musées ou des chapelles isolées. Chemin faisant, sur cette voie de Compostelle bien à eux, nos deux inspecteurs-voyageurs remontent aux sources du discours misogyne de l'Église et interrogent la faiblesse du rôle dévolu aux femmes, à commencer par Marie, une figure pourtant populaire qui a su traverser les âges et les interdits. En savoir plus : - Sur le récit de Jean-Yves Loude, paru aux Éditions Chandeigne. - Sur le chemin des vierges enceintes, un site internet avec près de 450 photos de Viviane Lièvre vient compléter le livre.
Tìm đến những vần thơ để làm khuây khỏa nỗi lòng trong những ngày tháng mà con người phải sống cách biệt do đại dịch Covid-19, đó chính là bối cảnh ra đời của Hội những người yêu thơ, mà tuyển tập “Tình thơ không biên giới” có thể được coi là đứa con tinh thần đầu tiên của của họ. Như lời tựa của quyển sách, “Tình thơ không biên giới”, xuất bản tại Huế tháng 07/2021, không phải là tuyển tập của những thi sĩ chuyên nghiệp, mà thật ra là bao gồm sáng tác của “những người yêu thơ và những người đang tập làm thơ” từ mọi miền của Việt Nam và ở khắp các châu lục, trong đó có các bạn thơ từ Pháp, Brazil, Madagascar… Các bài thơ tiếng Việt được chuyển ngữ sang tiếng Pháp và ngược lại các bài thơ tiếng Pháp được dịch sang tiếng Việt. Nhân một cuộc họp mặt của hội những người yêu thơ tại Paris hôm 15/04/2022, RFI Việt ngữ đã có dịp gặp một số tác giả của tập thơ này, mà đầu tiên là ông Nguyễn Thái Sơn, chủ tịch Hội Interface Francophone Paris, một tổ chức mà ông đã thành lập từ năm 1994 để ủng hộ cho Thượng đỉnh khối Pháp ngữ ở Hà Nội 1997: “ Chúng tôi thấy phải làm sao cho tiếng Việt được thế giới biết đến, phải vận động cho tiếng Việt Nam. Cho nên tôi đã cùng với một số anh em tại Paris, trong nước, ở Úc, ở Hoa Kỳ bàn với nhau là mình làm một tuyển tập thơ của những người yêu thơ để phổ biến tiếng Việt. Hội Interface Francophone mới họp lại anh em và chúng tôi có đề nghị với đại sứ quán Pháp và Institut français ( Viện Pháp ) ở Việt Nam hỗ trợ chúng tôi đưa ra một tập thơ bằng tiếng Pháp và tiếng Việt. Sau đó, tôi đã tập hợp tổng cộng 35 thi sĩ vừa người Việt, vừa người Phi châu, Pháp, Úc, Mỹ, Brazil. Những người nào làm thơ tiếng Việt thì tôi dịch sang tiếng Pháp, những người nào đóng góp thơ bằng tiếng Pháp, tiếng Bồ Đào Nha, thì tôi dịch sang tiếng Việt. Đây là một nỗ lực để giúp đưa tiếng Việt Nam lên hàng thế giới, đi song song với tiếng Pháp, ngôn ngữ của văn chương, ngôn ngữ của một đất nước rất tiến bộ, rất văn minh. Nếu mà tiếng của nước ta đi song hành với tiếng Pháp, thì trong ý thức và tiềm thức của mọi người trên thế giới sẽ thấy rằng tiếng Việt là một thứ tiếng có giá trị. Trong tinh thần đó, đại sứ quán Pháp ủng hộ về tinh thần và về mọi phương tiện. Họ nói là nếu làm ra thì họ sẽ đưa tập thơ đến báo chí, đến Institut français để phổ biến trong những classes bilingues ( lớp song ngữ Pháp-Việt ) ở Việt Nam, đăng trên tờ Le Courrier du Vietnam. Institut français thì sẽ phát tập thơ cho những người đến sinh hoạt tại các cơ sở của Institut français trong nước. Còn về tài chính thì chúng tôi tự lực hết. Nhưng tôi phải bỏ thêm tiền để in tập thơ tại Huế.” Là một trong những người sáng lập hội người Việt yêu thơ, bà Nguyễn Hợp, chủ tịch công ty từ thiện Vicaris Việt Nam, kể lại sự ra đời của hội này trong bối cảnh đại dịch Covid-19 bắt đầu hoành hành tại Pháp: “ Ngày 17/03/2020, bắt đầu confinement (phong tỏa), mọi người đều phải ở trong nhà. Để làm sao chia sẻ những giây phút rất nhiều phiền muộn, vì nhiều người lo âu về một căn bệnh hoàn toàn mới lạ, anh Nguyễn Duy Tân, anh Nguyễn Thái Sơn, cùng với anh Thẩm Hoàng Long và tôi cùng nhau thành lập nhóm yêu thơ. Lúc đầu nhóm chỉ có bốn người, nhưng không sao, mình không phải là những nhà thơ, mà chỉ là những người yêu thơ, chỉ mong muốn được chia sẻ tiếng lòng của mình trong giai đoạn khó khăn này, để làm sao mọi người vững tinh thần chống lại căn bệnh thật sự là rất đáng sợ lúc đó. Từ 4 người, sau đó, người nọ chuyền tai người kia, nhóm bắt đầu lan rộng không chỉ ở Paris, mà còn ở Việt Nam và các nước như Úc, Mỹ, Thụy Sĩ, Canada, Bỉ. Hiện tại thì nhóm yêu thơ đã có khoảng 700 hội viên và thỉnh thoảng hội có tổ chức các buổi gặp gỡ, họp mặt.” Trong tập thơ “ Tình thơ không biên giới”, thi sĩ tự do Nguyễn Hợp đóng góp một bài thơ với tựa đề “ Tại sao? Tình yêu?”: “ Năm vừa rồi, trong một lần về Việt Nam, có tham gia một vài phong trào ở Việt Nam. Khi đứng trên chiếc cầu ở quận 4, tôi nhớ là vào ngày 17/03/2021, bổng nhiên tôi rất nhớ Paris và dĩ nhiên khi nhớ Paris thì mình sẽ nhớ những gì mà mình yêu thương nhất mình đã để lại Paris. Trong khoảng 15 phút mình đã viết ra bài thơ Tình yêu? Tại sao?. Đó là một câu hỏi, nhưng cũng không phải là câu hỏi. Mình chỉ muốn nói là trên đời này không có gì đẹp hơn tình yêu. Đó có thể là tình yêu quê hương, tình yêu lứa đôi, tình yêu của con người với cuộc sống. Thôi thì cũng như rất nhiều người khác, mình cũng làm thơ về tình yêu lứa đôi.” Là một bác sĩ, nhưng Thúy Nga Nina Nguyễn, chủ tịch Hội NINA Pháp Việt Paris, cũng là tác giả của nhiều tập thơ, CD thơ nhạc. Trong tuyển tập “ Tình thơ không biên giới”, Thúy Nga Nina Nguyễn giới thiệu đến độc giả hai bài thơ về hai mùa đông và mùa hè: “ Lần đầu tiên được tham gia tập thơ “ Tình thơ không biên giới, cảm xúc của Nina là rất vui và tự hào, bởi vì trong nhóm thơ tại Paris, mình được đóng góp những tình cảm, cảm xúc của mình bằng hai ngôn ngữ Pháp-Việt. Bên cạnh đó, mình cũng rất là vui vì có một số bạn thơ, nhà thơ ở Việt Nam gởi thơ sang và mình cũng được tham gia để dịch các bài thơ Việt sang tiếng Pháp. Mỗi người được hai bài, thì mình chọn một bài về mùa đông, một về mùa hè, nói lên những cảnh đẹp của Paris, cũng như tình cảm của những người con của Paris trong mùa đông và muốn mùa đông đó được nồng ấm, cũng như chia sẻ với các bạn bốn phương mùa hè rất đẹp của Paris, để mọi người thấy cảnh đẹp tuyệt vời của Paris, một thành phố mà từ lâu đã mang lại nhiều cảm hứng cho các nhà thơ và các nhà văn”. Trong giới thi sĩ tại Pháp, ông Nguyễn Duy Tân không phải là một tên tuổi xa lạ. Là một công chức nay đã hưu trí, luật gia Nguyễn Duy Tân là một chuyên gia Ngôn ngữ Pháp và cũng là thành viên của Hội Thi Nhân Pháp ( Société des Poètes de France ). Ông đã xuất bản nhiều tập thơ Việt và Pháp. Thơ của Nguyễn Duy Tân thì thâm thúy và ý nghĩa sâu xa, như 2 bài “Thơ là gì?” và “ Hồn thơ, tình và mộng” mà ông đóng góp cho tuyển tập “ Tình thơ không biên giới”: “ Hai bài thơ này là trong tập thơ thứ hai của tôi làm tại Hà Nội năm 2005. Tôi muốn mọi người hiểu “Thơ là gì?”. Nhưng họ in hơi sai, tức là thiếu những chữ in gras ( in đậm ). Hơi tiếc, bởi vì mỗi một câu thơ của tôi có chữ, chẳng hạn như: Thơ là gì? Là tiếng con tim rung động hoài Là tình lữ thứ đã phôi phai Là nhung nhớ cũ không về lại Là tiếc tuổi xuân đã một mai Những chữ “tiếng”, “tình” , “nhớ”, “tiếc”, tôi cho in đậm, nhưng họ lại quên! Bài thơ của tôi kết thúc là : “Vậy khi ai hỏi thơ là sao? Thì hãy trả lời với những chữ sau: Tình nhớ tiếc vui say mộng sắc Hương đàn ca hát hứng yêu đời” Còn về bài “ Hồn thơ, tình và mộng”, thơ thì bao giờ cũng có tình ái, tình yêu, mơ mộng, nhưng tôi thì thích mơ mộng, phải làm sao mà cho người đọc có cảm xúc như tôi. Tôi thấy cũng hơi khó, nhưng tôi cứ viết như thế. Tôi là người đi trong mộng, nhưng tôi muốn là ai cũng đi trong mộng như tôi: Hồn tôi mênh mông như trời đất Thơ là gió thoảng xôn xao Tình tôi là sóng biển dạt dào Năm, tháng, ngày ru gào nhân loại.” Như đã nói ở trên, ngoài các nhà thơ người Việt, “Tình thơ không biên giới” còn quy tụ những nhà thơ nước ngoài, mà tiêu biểu là Thierry Sinda, người Pháp gốc Congo, con của Martial Sinda, nhà thơ hàng đầu của vùng châu Phi nhiệt đới thuộc Pháp. Ông chính là người đã sáng lập Festival Mùa Xuân của những thi sĩ châu Phi và những nơi khác ( Printemps des Poètes des Afriques et d'Ailleurs ). Thierry Sinda cho biết ông rất vui vì trong tuyển tập thơ Pháp Việt, không chỉ có thơ của ông, mà còn có tác phẩm cha ông và của nhà thơ lớn Madagascar Jacques Rabemananjara: “ Tôi rất vui mừng được tham gia vào tập thơ này. Đây không phải là lần đầu tiên tôi tham gia vào một hoạt động thơ văn của Việt Nam, vì cách đây vài năm tôi cũng đã từng tham gia tại khu Little Saigon, California, với Hội Thơ Quốc Tế, vào một tập thơ Việt-Pháp-Anh. Còn bây giờ, ngay tại Paris, tôi quen biết nhiều người trong cộng đồng người Việt, nên rất vui khi được mời tham gia tập thơ song ngữ Pháp-Việt và tôi cũng mang theo tác phẩm của người bảo trợ trước đây cho festival của tôi, là nhà thơ lớn của Madagascar Jacques Rabemananjara và người bảo trợ hiện nay là cha tôi Martial Sinda. Tôi rất vui mừng là thơ của châu Phi được đến với độc giả Việt Nam. Trước đây đã từng có mối liên hệ giữa châu Phi với châu Á và châu Mỹ La tinh. Tôi rất vui khi thấy trong năm 2022 này, chúng ta trở ngược lại vết chân của ông cha ta. Ngoài ra, giữa hai nước Việt Nam và Congo còn có sự liên hệ thông qua khối Pháp ngữ, vì chúng ta đều từng là thuộc địa của Pháp. Nhưng nước Pháp cần phải làm hơn nữa, quan tâm hơn nữa đến khối Pháp ngữ, làm nhiều hơn nữa cho các thuộc địa cũ, dù là ở Đông Dương, hay châu Phi, vì tôi có cảm tưởng chúng ta bị nước Pháp hiện nay lãng quên.” Tham vọng của những người chủ trương “Tình thơ không biên giới” không dừng lại ở tập thơ Việt-Pháp, mà họ còn hướng đến việc ra một bản song ngữ Việt-Anh.
Tìm đến những vần thơ để làm khuây khỏa nỗi lòng trong những ngày tháng mà con người phải sống cách biệt do đại dịch Covid-19, đó chính là bối cảnh ra đời của Hội những người yêu thơ, mà tuyển tập “Tình thơ không biên giới” có thể được coi là đứa con tinh thần đầu tiên của của họ. Như lời tựa của quyển sách, “Tình thơ không biên giới”, xuất bản tại Huế tháng 07/2021, không phải là tuyển tập của những thi sĩ chuyên nghiệp, mà thật ra là bao gồm sáng tác của “những người yêu thơ và những người đang tập làm thơ” từ mọi miền của Việt Nam và ở khắp các châu lục, trong đó có các bạn thơ từ Pháp, Brazil, Madagascar… Các bài thơ tiếng Việt được chuyển ngữ sang tiếng Pháp và ngược lại các bài thơ tiếng Pháp được dịch sang tiếng Việt. Nhân một cuộc họp mặt của hội những người yêu thơ tại Paris hôm 15/04/2022, RFI Việt ngữ đã có dịp gặp một số tác giả của tập thơ này, mà đầu tiên là ông Nguyễn Thái Sơn, chủ tịch Hội Interface Francophone Paris, một tổ chức mà ông đã thành lập từ năm 1994 để ủng hộ cho Thượng đỉnh khối Pháp ngữ ở Hà Nội 1997: “ Chúng tôi thấy phải làm sao cho tiếng Việt được thế giới biết đến, phải vận động cho tiếng Việt Nam. Cho nên tôi đã cùng với một số anh em tại Paris, trong nước, ở Úc, ở Hoa Kỳ bàn với nhau là mình làm một tuyển tập thơ của những người yêu thơ để phổ biến tiếng Việt. Hội Interface Francophone mới họp lại anh em và chúng tôi có đề nghị với đại sứ quán Pháp và Institut français ( Viện Pháp ) ở Việt Nam hỗ trợ chúng tôi đưa ra một tập thơ bằng tiếng Pháp và tiếng Việt. Sau đó, tôi đã tập hợp tổng cộng 35 thi sĩ vừa người Việt, vừa người Phi châu, Pháp, Úc, Mỹ, Brazil. Những người nào làm thơ tiếng Việt thì tôi dịch sang tiếng Pháp, những người nào đóng góp thơ bằng tiếng Pháp, tiếng Bồ Đào Nha, thì tôi dịch sang tiếng Việt. Đây là một nỗ lực để giúp đưa tiếng Việt Nam lên hàng thế giới, đi song song với tiếng Pháp, ngôn ngữ của văn chương, ngôn ngữ của một đất nước rất tiến bộ, rất văn minh. Nếu mà tiếng của nước ta đi song hành với tiếng Pháp, thì trong ý thức và tiềm thức của mọi người trên thế giới sẽ thấy rằng tiếng Việt là một thứ tiếng có giá trị. Trong tinh thần đó, đại sứ quán Pháp ủng hộ về tinh thần và về mọi phương tiện. Họ nói là nếu làm ra thì họ sẽ đưa tập thơ đến báo chí, đến Institut français để phổ biến trong những classes bilingues ( lớp song ngữ Pháp-Việt ) ở Việt Nam, đăng trên tờ Le Courrier du Vietnam. Institut français thì sẽ phát tập thơ cho những người đến sinh hoạt tại các cơ sở của Institut français trong nước. Còn về tài chính thì chúng tôi tự lực hết. Nhưng tôi phải bỏ thêm tiền để in tập thơ tại Huế.” Là một trong những người sáng lập hội người Việt yêu thơ, bà Nguyễn Hợp, chủ tịch công ty từ thiện Vicaris Việt Nam, kể lại sự ra đời của hội này trong bối cảnh đại dịch Covid-19 bắt đầu hoành hành tại Pháp: “ Ngày 17/03/2020, bắt đầu confinement (phong tỏa), mọi người đều phải ở trong nhà. Để làm sao chia sẻ những giây phút rất nhiều phiền muộn, vì nhiều người lo âu về một căn bệnh hoàn toàn mới lạ, anh Nguyễn Duy Tân, anh Nguyễn Thái Sơn, cùng với anh Thẩm Hoàng Long và tôi cùng nhau thành lập nhóm yêu thơ. Lúc đầu nhóm chỉ có bốn người, nhưng không sao, mình không phải là những nhà thơ, mà chỉ là những người yêu thơ, chỉ mong muốn được chia sẻ tiếng lòng của mình trong giai đoạn khó khăn này, để làm sao mọi người vững tinh thần chống lại căn bệnh thật sự là rất đáng sợ lúc đó. Từ 4 người, sau đó, người nọ chuyền tai người kia, nhóm bắt đầu lan rộng không chỉ ở Paris, mà còn ở Việt Nam và các nước như Úc, Mỹ, Thụy Sĩ, Canada, Bỉ. Hiện tại thì nhóm yêu thơ đã có khoảng 700 hội viên và thỉnh thoảng hội có tổ chức các buổi gặp gỡ, họp mặt.” Trong tập thơ “ Tình thơ không biên giới”, thi sĩ tự do Nguyễn Hợp đóng góp một bài thơ với tựa đề “ Tại sao? Tình yêu?”: “ Năm vừa rồi, trong một lần về Việt Nam, có tham gia một vài phong trào ở Việt Nam. Khi đứng trên chiếc cầu ở quận 4, tôi nhớ là vào ngày 17/03/2021, bổng nhiên tôi rất nhớ Paris và dĩ nhiên khi nhớ Paris thì mình sẽ nhớ những gì mà mình yêu thương nhất mình đã để lại Paris. Trong khoảng 15 phút mình đã viết ra bài thơ Tình yêu? Tại sao?. Đó là một câu hỏi, nhưng cũng không phải là câu hỏi. Mình chỉ muốn nói là trên đời này không có gì đẹp hơn tình yêu. Đó có thể là tình yêu quê hương, tình yêu lứa đôi, tình yêu của con người với cuộc sống. Thôi thì cũng như rất nhiều người khác, mình cũng làm thơ về tình yêu lứa đôi.” Là một bác sĩ, nhưng Thúy Nga Nina Nguyễn, chủ tịch Hội NINA Pháp Việt Paris, cũng là tác giả của nhiều tập thơ, CD thơ nhạc. Trong tuyển tập “ Tình thơ không biên giới”, Thúy Nga Nina Nguyễn giới thiệu đến độc giả hai bài thơ về hai mùa đông và mùa hè: “ Lần đầu tiên được tham gia tập thơ “ Tình thơ không biên giới, cảm xúc của Nina là rất vui và tự hào, bởi vì trong nhóm thơ tại Paris, mình được đóng góp những tình cảm, cảm xúc của mình bằng hai ngôn ngữ Pháp-Việt. Bên cạnh đó, mình cũng rất là vui vì có một số bạn thơ, nhà thơ ở Việt Nam gởi thơ sang và mình cũng được tham gia để dịch các bài thơ Việt sang tiếng Pháp. Mỗi người được hai bài, thì mình chọn một bài về mùa đông, một về mùa hè, nói lên những cảnh đẹp của Paris, cũng như tình cảm của những người con của Paris trong mùa đông và muốn mùa đông đó được nồng ấm, cũng như chia sẻ với các bạn bốn phương mùa hè rất đẹp của Paris, để mọi người thấy cảnh đẹp tuyệt vời của Paris, một thành phố mà từ lâu đã mang lại nhiều cảm hứng cho các nhà thơ và các nhà văn”. Trong giới thi sĩ tại Pháp, ông Nguyễn Duy Tân không phải là một tên tuổi xa lạ. Là một công chức nay đã hưu trí, luật gia Nguyễn Duy Tân là một chuyên gia Ngôn ngữ Pháp và cũng là thành viên của Hội Thi Nhân Pháp ( Société des Poètes de France ). Ông đã xuất bản nhiều tập thơ Việt và Pháp. Thơ của Nguyễn Duy Tân thì thâm thúy và ý nghĩa sâu xa, như 2 bài “Thơ là gì?” và “ Hồn thơ, tình và mộng” mà ông đóng góp cho tuyển tập “ Tình thơ không biên giới”: “ Hai bài thơ này là trong tập thơ thứ hai của tôi làm tại Hà Nội năm 2005. Tôi muốn mọi người hiểu “Thơ là gì?”. Nhưng họ in hơi sai, tức là thiếu những chữ in gras ( in đậm ). Hơi tiếc, bởi vì mỗi một câu thơ của tôi có chữ, chẳng hạn như: Thơ là gì? Là tiếng con tim rung động hoài Là tình lữ thứ đã phôi phai Là nhung nhớ cũ không về lại Là tiếc tuổi xuân đã một mai Những chữ “tiếng”, “tình” , “nhớ”, “tiếc”, tôi cho in đậm, nhưng họ lại quên! Bài thơ của tôi kết thúc là : “Vậy khi ai hỏi thơ là sao? Thì hãy trả lời với những chữ sau: Tình nhớ tiếc vui say mộng sắc Hương đàn ca hát hứng yêu đời” Còn về bài “ Hồn thơ, tình và mộng”, thơ thì bao giờ cũng có tình ái, tình yêu, mơ mộng, nhưng tôi thì thích mơ mộng, phải làm sao mà cho người đọc có cảm xúc như tôi. Tôi thấy cũng hơi khó, nhưng tôi cứ viết như thế. Tôi là người đi trong mộng, nhưng tôi muốn là ai cũng đi trong mộng như tôi: Hồn tôi mênh mông như trời đất Thơ là gió thoảng xôn xao Tình tôi là sóng biển dạt dào Năm, tháng, ngày ru gào nhân loại.” Như đã nói ở trên, ngoài các nhà thơ người Việt, “Tình thơ không biên giới” còn quy tụ những nhà thơ nước ngoài, mà tiêu biểu là Thierry Sinda, người Pháp gốc Congo, con của Martial Sinda, nhà thơ hàng đầu của vùng châu Phi nhiệt đới thuộc Pháp. Ông chính là người đã sáng lập Festival Mùa Xuân của những thi sĩ châu Phi và những nơi khác ( Printemps des Poètes des Afriques et d'Ailleurs ). Thierry Sinda cho biết ông rất vui vì trong tuyển tập thơ Pháp Việt, không chỉ có thơ của ông, mà còn có tác phẩm cha ông và của nhà thơ lớn Madagascar Jacques Rabemananjara: “ Tôi rất vui mừng được tham gia vào tập thơ này. Đây không phải là lần đầu tiên tôi tham gia vào một hoạt động thơ văn của Việt Nam, vì cách đây vài năm tôi cũng đã từng tham gia tại khu Little Saigon, California, với Hội Thơ Quốc Tế, vào một tập thơ Việt-Pháp-Anh. Còn bây giờ, ngay tại Paris, tôi quen biết nhiều người trong cộng đồng người Việt, nên rất vui khi được mời tham gia tập thơ song ngữ Pháp-Việt và tôi cũng mang theo tác phẩm của người bảo trợ trước đây cho festival của tôi, là nhà thơ lớn của Madagascar Jacques Rabemananjara và người bảo trợ hiện nay là cha tôi Martial Sinda. Tôi rất vui mừng là thơ của châu Phi được đến với độc giả Việt Nam. Trước đây đã từng có mối liên hệ giữa châu Phi với châu Á và châu Mỹ La tinh. Tôi rất vui khi thấy trong năm 2022 này, chúng ta trở ngược lại vết chân của ông cha ta. Ngoài ra, giữa hai nước Việt Nam và Congo còn có sự liên hệ thông qua khối Pháp ngữ, vì chúng ta đều từng là thuộc địa của Pháp. Nhưng nước Pháp cần phải làm hơn nữa, quan tâm hơn nữa đến khối Pháp ngữ, làm nhiều hơn nữa cho các thuộc địa cũ, dù là ở Đông Dương, hay châu Phi, vì tôi có cảm tưởng chúng ta bị nước Pháp hiện nay lãng quên.” Tham vọng của những người chủ trương “Tình thơ không biên giới” không dừng lại ở tập thơ Việt-Pháp, mà họ còn hướng đến việc ra một bản song ngữ Việt-Anh.
Une interview avec Jean-Claude Fontanive , PDG NextSee, candidat aux élections législatives au 9e circonscription des Français à l'étranger. 1) Une vie entre les deux rives : il est né au Maroc, où il agrandi, où il a étudié et où il a acquis cette richesse d'une double culture. Son expérience est celle du secteur privé, de l'entreprise, de l'enseignement supérieur et des relations internationales. C'est à ce titre qu‘il a passé près de trente ans sur les territoires de cette circonscription, à bâtir des passerelles reliant l'Afrique à la France. 2) La France et la Francophonie en partage Là ou beaucoup s'égarent à parler d'une Afrique, il s'engage pour LES Afriques : Afriques plurielles, Afriques dynamiques, diverses, entreprenantes et innovantes, et avec ceux qui les font, avec cette immense énergie, cette immense créativité, cet immense potentiel, celui de ces hommes et de ces femmes qui ont la France et la Francophonie en partage. Changer de paradigme et mobilisons- nous pour développer de nouveaux rapports Sud- Nord et Sud-Sud. 3) Une communauté de projet sociétal, culturel et économique, au bénéfice de tous : Bâtir une nouvelle façon de commercer, d'entreprendre, de créer, d'inventer, de progresser ... une nouvelle façon de vivre ensemble. Courte bio : Né au Maroc, Jean-Claude Fontanive est diplômé de l'École supérieure d'ingénieurs (SUPINFO, 1982) et titulaire du MBA de l'IAE- Paris-Sorbonne (1983). Il est expert en affaires publiques-privées, dans le développement des relations économiques internationales et spécialiste reconnu en géopolitique en « business diplomacy » et en « stra- tégie d'influence » dans les pays de la « Grande Méditerranée » et de l'Afrique de l'Ouest. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/mediterranean-sustainable/message
Unser Gast im Podcast „Meine Lieblingsszene“ ist diesmal DoP Anne Misselwitz aus Berlin. Erneut steht ein Dokumentarfilm im Mittelpunkt unseres Gesprächs. In „Afriques: comment ça va avec la douleur“ von Raymond Depardon bat der Regisseur Nelson Mandela um eine Minute Schweigen. Anne Misselwitz und Gastgeber Timo Landsiedel sprechen über dieses außergewöhnliche Bild.
12h00 : début de l'événement et ouverture des trois expositions : - Le prix de l'aventure : ce travail photographique présente des portraits de femmes et d'hommes racontant leur voyage hors de leur pays natal qui tourne parfois au cauchemar. Le poète Maras a composé des textes en lien avec chaque témoignage et propose 2 visites slamées pendant la journée. - Le Théajisme : Jean-Pierre Théa est un jeune voyageur qui raconte ses aventures et ses rencontres à travers la peinture. Un voyage à travers le monde qui rapproche sur beaucoup de points mais qui éloigne aussi, de ses racines et de sa famille. Le Théajisme est une doctrine familiale pleine de signification. - Œuvres collectives de Belle Vie : comme pour chaque événement, l'association la Pangée travaille en amont avec les communautés concernées et organise des ateliers artistiques pour réaliser des œuvres collectives. Ce sont les habitants du squat de Belle Vie à Pessac, accompagnés des artistes Maureen Castera et Joël Degbo, qui ont réalisé cette exposition. 12h30-13h00 : Visite slamée de l'exposition "le prix de l'aventure" par Maras 13h00-13h30 : projection du film "Ici là-bas" (28 min) réalisé par les jeunes de la MECS d'Arcachon, dans le cadre du dispositif "Je raconte l'Afrique" de l'Institut des Afriques 14h00-15h00 : projection du film Et si Babel n'était qu'un mythe de Sandrine Loncke (54 min). D'après l'ONU, une langue disparaît de la surface de la terre toutes les deux semaines. Florian Lionnet, un jeune linguiste, documente le láàl, un isolat linguistique du Sud du Tchad qui risque de disparaître. Les habitants de cette région parlent tous entre 5 et 7 langues différentes. Le multilinguisme serait-il l'état "naturel" de l'humanité ? Et pour combien de temps encore ? 14h30-15h00 : contes africains et poésies récités par Cheikh Tijaan Sow 15h00-15h45 : discussion autour du film Et si Babel n'était qu'un mythe avec plusieurs intervenants : - Florian Lionnet, spécialiste en linguistique africaine et professeur à l'Université de Princeton (USA). - Virginie Andriamirado, journaliste et présidente de l'Institut des Afriques. 15h00-16h00 : concert du groupe Sow : trois musiciens mélangeant des influences afro-cubaines aux rythmes de leurs créations ou de leur improvisation 16h00-16h30 : visite slamée de l'exposition "le prix de l'aventure" par Maras 16h00-17h00 : Asney Team : trio musical (guitare/chant, percussions, saxophone) mélangeant les influences Afro-soul & Reggae. 17h00-19h00 : scène ouverte sonorisée par Anh Onym Défilé de mode de Koumba Créa Performance musicales de Miguel, Moussa et Simayti Uzi Concert de DKH & Starboy Défilé de mode de Pako (Caméléon Art) avec une performance de live painting 19h00-19h45 : Jam session, venez avec vos talents, votre motivation et vos instruments 20h00 : fin de l'événement. nom de la photo Pass sanitaire obligatoire Evènement Facebook Photo de Une : Méderic Fournier
durée : 00:12:15 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - L'ancien président sud africain Jacob Zuma comparait ce matin devant la justice de son pays pour des faits de corruption alors qu'il était vice-président. Derrière ce procès, c'est le Congrès National africain (ANC) au pouvoir sans discontinuer depuis la fin de l'Apartheid qui est mis en cause. - invités : Marianne Séverin politologue, chercheuse associée au laboratoire des "Afriques dans le Monde" (LAM) de Sciences Po Bordeaux
Considéré comme le meilleur représentant de la littérature de son pays, le Mali, Moussa Konaté travaille à la diffusion du savoir au sein du monde rural, grâce à la diffusion de livres en langues nationales. Codirecteur du festival Etonnants Voyageurs de Bamako, il est le père du commissaire Habib, enquêteur malien à la frontière des Afriques traditionnelle et occidentalisée. Moussa Konaté s'est éteint à l'âge de 62 ans en 2013. Les chaos de l'histoire se sont emparés de Tombouctou, l'ont saisie et vidée, et puis le temps se refait. Mais pour nous, certains noms sont des mythes. Et pour celui--ci, le nom de la ville du désert, certainement. C'est pour cela qu'il faut lire Moussa Konaté, et emprunter avec lui les chemins du commissaire Habib, déjà une légende de l'univers noir à la rencontre du continent africain. On est en 2010, on est juste avant... On est dans cette agitation, ce monde totalement neuf pour nous dans le rapport à l'espace, à la nature. Alors d'accord, avec le commissaire Habib c'est le dessous des affaires et des gens qu'on aperçoit. Les crimes au couteau, les affaires louches et la corruption, l'écho encore palpable du colonialisme en déroute. Mais c'est aussi la langue et les paroles, la façon dont s'exprime ici l'amitié, l'amour ou la famille dans le grand brassement des villes, Rien de tel qu'un polar, un sacré bon polar, pour nous refaire à l'idée que Tombouctou c'est la ville voisine. Source : decitre.fr Références : Moussa Konaté, "En route pour Tombouctou", " Les enquêtes du Commissaire Habib ", Publie.net, 2013 Miles Davis, "All blues", par le groupe malien Kora Jazz Band sur son album "Kora Jazz Band And Guests" (Celluloid, 2011)
Durée : 10:30 - Dans le cadre du festival AfriqueS à Nantes, La Maison de l'Afrique à Nantes et Tissé Métisse s'associent pour créer une journée festive autour des cultures africaines : Rencontre d'AfriqueS. Elle a lieu demain et on parle de sa programmation avec Mari-Am Demba Sao vice présidente de La Maison de l'Afrique à Nantes et Cyrille Prévaud, directeur adjoint de l'association Tissé Métisse.
Dans ce 52ème Runway Series Originals, je reçois Hassan Bourgi, Co-Founder & CEO @ Djamo (YC W21) qui crée la première néobanque en Afrique francophone. - - - [ CODE PROMO À SUIVRE ] Cet épisode est un extrait de l'épisode que tu peux retrouver en intégralité avec les shownotes pour nos membres premium sur VentureNotes.co. Être un membre premium de «Venture Notes» c'est 1) des épisodes entiers + shownotes détaillées, 2) des invitations à des live podcasts et des events, 3) un chat privé réservé à la communauté des membres premium, 4) un get-together mensuel online réservé aux membres premium, 5) des perks et 6) possiblement un syndicat d'investissement! Pour te remercier d'avoir écouté cet épisode, on t'offre 20% OFF sur le plan 12 mois premium (€72 au lieu de €90) - - - Selon le site neobanks.app il y aurait 200 néobanques dans le monde: 70 en Europe (par exemple Curve ou Revolut au UK, Kard ou Pixpay en France, N26 en Allemagne), 48 en Amérique du Nord (avec Chime ou Current), une 40 et une 30 aine respectivement en Asie Pacifique et au Latam et seulement 11 en Afrique et Moyen Orient. J'aurais pu citer d'autres sources plus fiables, plus reconnues mais ce que toute source va démontrer est la réalité suivante: l'écosystème Africain est peu représenté malgré des taux de pénétration croissant du mobile en particulier dans l'Afrique de l'ouest notamment francophone. Alors quand j'ai rencontré lors du demo day de Y Combinator W21 Hassan Bourgi, co-founder et CEO de Djamo la super app financière pour les consommateurs d'Afrique francophone, j'ai tout de suite voulu en savoir plus sur cet état de fait et les solutions qu'il souhaite développer avec Djamo. Dans cet épisode 52 de Runway Series Originals, j'ai eu le grand plaisir de recevoir Hassan Bourgi, Co-Founder & CEO de Djamo et repeat founder. Djamo est la fintech ivoirienne qui veut proposer une meilleure alternative à la banque et est la première startup ivoirienne à avoir intégré Y Combinator. Djamo a pour objectif de renforcer la bancarisation dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, inférieure à 20% selon l'agence Ecofin. Djamo offre entre autres services, une carte d'accès pour des transactions en ligne et bientôt des solutions d'épargne et d'investissements regroupées dans une même application en ne se limitant néanmoins pas qu'aux transactions mobiles. Dans ce super épisode, Hassan revient sur - son parcours entre la Côte d'Ivoire, la France, le Pérou, la Colombie - comment il a lancé, scalé et exit sa première startup en Amerique Latine et ses 2 apprentissages-clé - pourquoi il est revenu en Côte d'Ivoire, les différences de marchés en Afriques - sa compréhension du besoin des digital natives en Afrique de l'Ouest francophone - ce que Djamo fait et veut devenir ainsi que son passage chez Y Combinator et ses levées de fonds Et plein d'autres sujets passionnants. Je remercie vraiment Hassan et je suis certain que vous allez adorer cet épisode. Très bonne écoute! - - - Les podcasts Runway Series Originals, AMA VC, Human Factor, No-Code VC / Fit & Venture Talks sont produits par UPCOMINGVC® (www.upcoming.vc), imaginés, animés par Raphael Grieco.
Du 2 au 11 juillet, le Labo 148 était au festival Pile au rendez-vous organisé par la Condition Publique à Roubaix. L'équipe a conclu cet événement dédié à l'Afrique, aux Afriques et à ses diasporas par une émission animée en direct par Imane et Asma, en partenariat avec Radio Boomerang. A réécouter ici. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/labo-148/message
Pour cette émission spéciale Bande Dessinée, l'équipe de VMDN s'est rendue à Angoulême au cœur de l'exposition « Kubuni, les bandes dessinées d'Afrique.s ». Avec trois auteurs de BD tous très talentueux : Annick Kamkang, Gaspard Ndjock et Joëlle Epée-Mandengue. Saviez-vous ce que signifie le mot « Kubuni » ? C'est un mot swahili qui signifie « création imaginaire ». Et c'est ce mot que la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l'Image a choisi de mettre en avant pour nous présenter une exposition consacrée aux bandes dessinées d'Afrique, dans le cadre de la saison Africa 2020. Ici à Angoulême, le visiteur peut ainsi découvrir le travail de près de 60 autrices ou auteurs, vivant en Afrique, établis en France ou ailleurs. Et l'on découvre une production foisonnante et d'une étonnante vitalité, qui, à travers des langues, des styles et des genres extrêmement variés, nous parle en images du passé, du présent et du futur des Afriques et d'ailleurs. Avec nous, pour en parler trois auteurs de BD : Annick Kamkang, Gaspard Ndjock et Joëlle Epée-Mandengue (alias Elyon's) qui est aussi l'une des deux commissaires de cette exposition. « Kubuni, les bandes dessinées d'Afrique.s », c'est à Angoulême, à la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l'Image, dans le cadre de l'année de la BD et de la saison Africa2020 jusqu'au 25 septembre 2021. Reportage d'Amélie Beaucour qui a rencontré autre autrice camerounaise : Reine Dibussi formée à l'École Émile Cohl de Lyon et dont on peut découvrir le travail au sein de cette exposition.
Notre invitée du jour est Joëlle Épée Mandengue, alias Elyon's, est Camerounaise, dessinatrice, autrice de bande dessinée, autrice notamment de "La vie d'Ebène Duta" (éd. maduta). Elle a monté le Bilili Festival à Brazzaville et conçu l'exposition "Kubuni, les bandes dessinées d'Afrique.s" à voir à Angoulême jusqu'au 24 juillet.
Flore Agnès Nda Zoa, fondatrice de l'association La CENE Littéraire, est d'origine camerounaise, avocate et réside en Suisse. Flore Agnès est une femme qui sait déplacer les montages. En 2016, elle crée l'association La CENE Littéraire et lance le prix littéraire Les Afriques, un prix littéraire qui prime des auteurs afrodescendants d'un montant de 6000 Franc suisse et d'une oeuvre d'art du Dr Momar Seck, artiste, peintre et sculpteur, d'une valeur de 3000 Franc suisse. Dans les activités et projets de l'association la CENE littéraire, on compte, entre autres, des dizaines de cafés littéraires dans une dizaine de pays en Afrique sub-saharienne, une résidence littéraire au Cameroun ou encore des aides financières aux porteurs de projets dans le domaine du livre. Avec sa maison d'édition créée il y a quelques mois et qui porte son nom, les éditions Flore Agnès Nda Zoa, Flore Agnès vient de frapper un grand coup dans le monde littéraire africain francophone il y a quelques jours, en rachetant les droits de 3 classiques africains du célèbre auteur camerounais Ferdinand Oyono à la maison d'édition française Les Éditions Julliard. Il s'agit des romans - Une vie de boy, publié en 1956. - Le vieux nègre et la médaille, publié en 1956. - Chemin d'Europe, publié en 1960. Comment Flore Agnès Nda Zoa est-elle partie d'une simple idée pour arriver à monter ce beau et vaste projet qu'est la CENE littéraire? Comment gère-t-elle l'organisation du prix Les Afriques et celle des autres activités de l'association? Comment finance-t-elle toutes ces activités et comment gère-t-elle ses collaborateurs? Flore Agnès Nda Zoa nous l'explique dans cet épisode avec beaucoup de fraîcheur et d'authenticité.
Les invitées : Nathalie Kouamé (PR Université Paris), Aurélia Michel (MCF Université Paris), Anne Viguier (MCF Inalco) Le livre : Nathalie Kouamé, Éric P. Meyer et Anne Viguier (dir.), Encyclopédie des historiographies : Afriques, Amériques, Asies ; Volume 1 : sources et genres historiques (Tome 1 et Tome 2), Paris, Presses de l’Inalco, 2020. La discussion : Les origines … Continue reading "186. Historiographies d’ailleurs, avec Nathalie Kouamé, Aurélia Michel et Anne Viguier"
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice BoucheronCollège de FranceAnnée 2020-2021La peste noireRésuméDoit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l'épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l'Inde et de l'Afrique subsaharienne, on suggère d'appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d'une connaissance par traces.SommaireTout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialitéUn monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009)Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d'Avesbury) : la rumeur de Chine« 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l'absence de Xenopsylla cheopisLa peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge« En ces jours-là s'éleva contre tous les gens une peste telle qu'on ne peut la décrire » (Chronique de Zar'a Ya'eqob)Les « soldats du fléau » dans l'hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l'Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018)« Les têtes d'Ifé, abandonnées par « une population saisie d'effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L'Afrique ancienne, de l'Acacus au Zimbabwe, 2018)Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l'Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013)L'Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d'histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018)Le pic des années 1320, monde plein et système-mondeLa fin du Moyen Âge à l'âge de l'histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015)Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la "grande crise" à la "grande transition" : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019)Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ?A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétésL'irradiation solaire et l'ENSO comme déterminant de dernière instanceRabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d'un objet-monde (1342)Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d'histoire environnementale, 2016)Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science moraleEncore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d'attestations documentaires d'épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012)Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018)De l'optimisme méthodologique de l'histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015)Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaireEadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348)Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
durée : 00:11:06 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Le Sénégal, réputé pour être un ilot de stabilité politique, est traversé par un mouvement de protestation sans précédent. Ces manifestations font suite à l'arrestation de l'opposant Ousmane Sonko, qui a servi de déclencheur à l'explosion d'une colère qui exprime les frustrations de la population. - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Vincent Foucher Chercheur au CNRS au laboratoire Afriques dans le monde de Sciences-Po Bordeaux, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest
Interview avec Hichem Ben Yaïche LES AFRIQUES : Tentative de décryptage d'un continent multiple et singulier. Au retour de Congo-Brazzaville, ce grand expert en géopolitique, spécialiste de l'Afrique, sera interviewé par Ellen Wasylina, qui a eu le plaisir de vous convier le 8 décembre 2020 à 15h CET sur ZOOM. Hichem va nous livrer ses toutes dernières impressions et analyses sur les relations entre le continent et l'Europe, les Etats-Unis, la Chine , en toile de fond de la pandémie COVID19, qui nous affecte tous. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/mediterranean-sustainable/message
René Otayek présente la Semaine des Afriques
Retrouvez plus d'infos et toutes nos émissions sur https://www.lacledesondes.fr
Donner de la visibilité aux auteurs noirs vivant en Afrique ou dans sa diaspora : c'est la mission de la CENE littéraire, association active en Suisse romande et sur le continent africain. Découvrez cette association et son prix littéraire les Afriques avec Ariane Mawaffo :
Depuis l’immolation de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 en Tunisie, les trajectoires des pays concernés par lesdits printemps arabes ont été très contrastées. Entre une transition démocratique vaille que vaille en Tunisie et des guerres civiles au Yémen, en Libye et en Syrie en passant par une restauration autoritaire en Égypte. Sans oublier l’Irak, le Liban, l’Algérie, restés en retrait du mouvement de 2011 mais qui ont connu en 2019 une vague « dégagiste ». Dix ans après le début des printemps arabes, l’heure est-elle au bilan définitif ? Invités : Agnès Levallois, Maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Vice Présidente de l’IREMMO. Institut de recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen Orient. Ziad Majed, Chercheur et politiste. Professeur à l’université américaine de Paris. Auteur et co-auteur d’ouvrages et d’études sur les réformes, les transitions démocratiques au Liban, en Syrie et dans le monde arabe. Pierre Blanc, Professeur de Géopolitique à Bordeaux Sciences agro et Sciences Po Bordeaux. Chercheur au LAM, Laboratoire les Afriques dans le monde, et Rédacteur en Chef de Confluences Méditerranée. Révolutions et contrerévolutions dans le monde arabe, co-édition IREMMO-L’Harmattan.
L’agriculture occupe aujourd'hui près de 50% de la surface des terres émergées au niveau mondial, une surface qui n’a cessé d’augmenter depuis les années 60. Cette évolution résulte d’une transformation profonde de l’ensemble du système alimentaire avec des impacts environnementaux qui ne sont pas négligeables. Les surfaces gagnées par l’agriculture l’ont été au détriment des forêts tropicales détruisant au passage une biodiversité sans pareille… Également d’une augmentation considérable de la demande alimentaire du fait de la croissance démographique et des régimes faisant une place toujours plus importante aux protéines animales. L’agriculture est au cœur de la géopolitique mondiale. Révoltes de la faim, terres disputées, eau qui se raréfie, sécurité ou insécurité alimentaire. Regard sur les enjeux géopolitiques de l’agriculture alors que la crise de la Covid-19 et la peur du manque qui l’a accompagnée viennent nous rappeler son rôle pivot et réaffirmer qu’il n’y a pas de souveraineté ou de puissance sans sécurité alimentaire. Invités : - Sébastien Abis, directeur du club Déméter. Chercheur associé à l’Iris. Spécialiste de la sécurité alimentaire dans le monde. - Pierre Blanc, enseignant en Géopolitique à Bordeaux Sciences Agro et Sciences Po Bordeaux. Chercheur au LAM, les Afriques dans le Monde. Rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranées. Géopolitique de l'agriculture, éditions Eyrolles. (Rediffusion du 28 novembre 2020)
LES ENTRETIENS DE PO&SIE – EUROPE, CENTRALE Avec Michel Deguy, Xavier Galmiche, Isabelle Macor, Guillaume Métayer & Brankica Radic Fidèle à sa vocation de découverte des écritures du monde entier (Afriques, Corée, tout récemment Louise Glück…), la revue Po&Sie ouvre ici ses portes aux littératures de l'Europe centrale pour donner à entendre des voix nouvelles (de Pologne, Autriche, Hongrie, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Croatie, Serbie…), des voix méconnues (première plume féminine de Bosnie…), voire des inédits insolites (Kafka…). Après-midi de découvertes, en présence des contributeurs de ces deux numéros de la revue qui visent à remettre l'Europe du milieu au centre de notre continent intellectuel et littéraire. À lire – revue Po&sie n° 170 « Europe centrale 1 ». n° 171, « Europe centrale 2 », éd Belin, 2020.
L’agriculture occupe aujourd'hui près de 50% de la surface des terres émergées au niveau mondial, une surface qui n’a cessé d’augmenter depuis les années 60. Cette évolution résulte d’une transformation profonde de l’ensemble du système alimentaire avec des impacts environnementaux qui ne sont pas négligeables. Les surfaces gagnées par l’agriculture l’ont été au détriment des forêts tropicales détruisant au passage une biodiversité sans pareille… Également d’une augmentation considérable de la demande alimentaire du fait de la croissance démographique et des régimes faisant une place toujours plus importante aux protéines animales. L’agriculture est au cœur de la géopolitique mondiale. Révoltes de la faim, terres disputées, eau qui se raréfie, sécurité ou insécurité alimentaire. Regard sur les enjeux géopolitiques de l’agriculture alors que la crise de la Covid-19 et la peur du manque qui l’a accompagnée viennent nous rappeler son rôle pivot et réaffirmer qu’il n’y a pas de souveraineté ou de puissance sans sécurité alimentaire. Invités : - Sébastien Abis, directeur du club Déméter. Chercheur associé à l’Iris. Spécialiste de la sécurité alimentaire dans le monde. - Pierre Blanc, enseignant en Géopolitique à Bordeaux Sciences Agro et Sciences Po Bordeaux. Chercheur au LAM, les Afriques dans le Monde. Rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranées. «Géopolitique de l'agriculture», éditions Eyrolles.
durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Dans quelle mesure le souvenir de Nelson Mandela peut-il expliquer la pérennité de l'ANC, régulièrement décriée mais jamais détrônée dans les urnes ? Au-delà de la politique politicienne, comment la mémoire de Madiba est-elle perçue aujourd’hui par les citoyens sud-africains ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Marianne Séverin politologue, chercheuse associée au laboratoire des "Afriques dans le Monde" (LAM) de Sciences Po Bordeaux; Achille Mbembe Philosophe, politologue et historien, professeur à l’université du Witwatersrand de Johannesburg; Nestor Bidadanure intellectuel franco-burundais, Docteur en philosophie, écrivain et journaliste.
durée : 00:50:57 - Par Jupiter ! - Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek reçoivent Yaya Diomandé pour son nouveau livre « Abobo Marley » sorti le 16 septembre dernier aux éditions JC Lattès, pour lequel il est le premier lauréat du nouveau prix littéraire « Voix d’Afriques » coorganisé par RFI et les éditions JC Lattès.
durée : 00:04:05 - La chronique de Juliette Arnaud - Juliette Arnaud revient pour une nouvelle chronique littéraire sur le livre "Abobo Marley" de Yaya Diomandé, sorti le 16 septembre dernier aux éditions JC Lattès, et pour lequel il est le premier lauréat du nouveau prix littéraire « Voix d’Afriques » coorganisé par RFI et les éditions JC Lattès.
durée : 00:50:57 - Par Jupiter ! - Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek reçoivent Yaya Diomandé pour son nouveau livre « Abobo Marley » sorti le 16 septembre dernier aux éditions JC Lattès, pour lequel il est le premier lauréat du nouveau prix littéraire « Voix d’Afriques » coorganisé par RFI et les éditions JC Lattès.
durée : 00:04:05 - La chronique de Juliette Arnaud - Juliette Arnaud revient pour une nouvelle chronique littéraire sur le livre "Abobo Marley" de Yaya Diomandé, sorti le 16 septembre dernier aux éditions JC Lattès, et pour lequel il est le premier lauréat du nouveau prix littéraire « Voix d’Afriques » coorganisé par RFI et les éditions JC Lattès.
L'Afrique peut se targuer d’avoir globalement résisté mieux que d’autres parties du monde à la propagation du virus. À l’exception de quelques pays comme l’Afrique du Sud, la région a limité les dégâts sur le plan sanitaire. La catastrophe n’a pas eu lieu. Chacun la redoutait. Pour diverses raisons, notamment la jeunesse de sa population. Le continent est jusqu’ici celui qui s’en sort le mieux au monde. Plus inquiétantes, sans doute les conséquences économiques et politiques. La récession provoquée par la pandémie heurte les pays d’Afrique plus violemment que les autres. Plusieurs pays du continent espèrent un allègement de la dette. Faut-il alléger, annuler la dette des pays les plus pauvres ? Suspendre le remboursement ou restructurer ? Menacées de récession pour la première fois en un quart de siècle, les économies africaines doivent dénicher des ressources non seulement pour se relancer, mais aussi pour honorer leurs engagements vis-à-vis de leurs créanciers institutionnels et privés. Jamais, depuis la crise de la dette des années 1980, les économies africaines n’avaient été aussi nombreuses à craindre le défaut de paiement. Invités :- Kako Nubukpo, économiste, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’université de Lomé au Togo- René Otayek, directeur de Recherches émérite au CNRS-Laboratoire les Afriques dans le monde de Sciences-Po Bordeaux. Président de l'Institut des Afriques- Dominique Darbon, professeur de Sciences politiques à Sciences Po Bordeaux. Directeur du Laboratoire les Afriques dans le Monde.
Chronique culinaire du jour par Clara Delcroix : départ pour la Lituanie, à la découverte du Tinginys. Fatoumata Gassama, de la Compagnie Pih-Poh, vient nous présenter “A nos Afriques !”, rencontre participative et artistique, qui aura lieu le 25 novembre 2020, salle polyvalente du Sanitas, place neuve à Tours. Cet événement s’inscrit dans la programmation […] L’article La Méridienne – Fatoumata Gassama est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Une semaine d'actualité reçoit Maryline Baumard, directrice du Monde Afrique à propos de la parution de "l'Atlas des Afriques", un magazine hors-série conçu par les rédactions du Monde et de La Vie, dont RFI est partenaire.
durée : 00:03:03 - Renouvelable France Bleu Pays d'Auvergne
durée : 00:05:11 - Le Reportage H2O France Bleu Pays d'Auvergne
5e Semaine des Afriques : les villes africaines avec René Otayek
// S'abonner à la lettre de ressources du podcast : http://afrotopiques.mystrikingly.com/ Dans cet épisode on rencontre Alioune Sall, dit « Paloma ». Anarchiste révolutionnaire, Alioune Sall est passé de la critique par les armes qui le conduira en prison, au front des imaginaires et de la prospective, épicentre du combat dans lequel se joue l’emprisonnement du futur des multitudes. Il est le fondateur de l'Institut des Futurs Africains, un Think tank de prospective basée en Afrique du Sud. Tout commence dans le contexte post-indépendance où l’apparente décolonisation administrative se traduit en réalité par un renforcement de la colonisation des futurs envisageables pour les jeunes nations, à travers l’instrument de la Loi Cadre. Alioune Sall nous rappelle l’importance des idées, des imaginaires, et la nécessité de s’insurger devant la proposition obscène d’un avenir qui n’est pas autre chose que le passé indigne des autres. Insurrection qui doit également inventer ses propres grammaires et architectures et s’émanciper des imaginaires révolutionnaires qui ont été forgées à partir de réalités et rationalités organisationnelles différentes. Car si l’avenir des Afriques n’est pas le socialisme théorisé hier à l’Est, alors le futur du continent demeure un territoire à explorer et un domaine à construire. On découvre le rôle qu’ont joué les idées et les intellectuels radicaux du Sud, comme Samir Amin avec la théorie de la dépendance, qui ont influencé la marche du monde, creusé des failles dans la théorie économique dominante et dans le système des Nations Unies, qui a pu être infiltré par des militants qui ont occupé des espaces et créé des sortes d’Agences A Défendre, comme celle de l’IDEP à Dakar. l’IDEP a entamé la construction d’un avenir post-capitaliste dès les années 70’ et a donné naissance à ENDA, la première ONG de chercheurs hétérodoxes basée au Sud, qui a pensé l’alternative au développement à partir de la critique environnementale de la modernité. Il nous rappelle également que la préoccupation du développement est venue du Sud, à une époque où tout ce qui intéressait les grandes puissances étaient l’équilibre des forces du désordre. Alioune Sall nous invite à réinventer l’avenir, à partir d’une analyse renouvelée du présent. A observer les effets de 60 ans de développement qui se traduisent par un creusement inouï des inégalités économiques, territoriales, culturelles et une vulnérabilisation accentuée d’une partie toujours grandissante de la population. Les défis qui se posent aujourd’hui, c’est de construire une économie qui retrouve sa vocation originelle, qui est d’être le véhicule de la chaleur que produit la confiance en l’autre et la coopération. De renouveler la réflexion sur les nouveaux mécanismes de la dépendance, de retrouver l’audace de penser en dehors des paradigmes dominants, et de produire un langage commun pour construire un futur durable et désirable. Si possible, sans acronymes. Bonne écoute //
Lire 54 autrices africaines, de 54 pays d'Afrique, en 54 semaines. Tout a commencé par une question. Une question que je me suis posée à la suite du hashtag français bien connu #vendredilecture. Le fil de la conversation était joyeux lorsque je me suis demandée: "Marie-Alix, peux-tu nommer une écrivaine du Sud-Soudan ou de la Zambie? Il y a un an, la réponse était (honteusement):" Non ". Alors, j'en ai parlé autour de moi et tout d'un coup, je n'étais plus seule: mes proches, amis et collègues étaient dans la même situation. J'ai prolongé la discussion sur mon compte Twitter @madeputter et il est devenu évident que nous étions encore plus nombreux dans la meme situation. #MyReadingChallenge54 était né. Il est vrai que lorsque nous parlons d'auteurs des Afriques, les noms qui sont mentionnés mécaniquement sont souvent des écrivains masculins célèbres. Vous qui m'écoutez là-tout-de-suite-maintenant, combien de noms de femmes écrivaines africaines pouvez-vous citer spontanément? Si vous venez d'Afrique francophone, combien d'écrivaines anglophones et / ou lusophones pouvez-vous citer - et vice versa -? Savez-vous qu'il y a une écrivaine africaine qui a reçu le Prix Nobel de Littérature en 1991? Pour répondre à ces questions, j'ai sélectionné une autrice et un livre de tous les pays africains. Et, je dois admettre que lorsque certaines références sont rares, choisir une seule autrice / livre a été difficile pour certains pays (Cameroun, Sénégal, Nigéria, Ghana, Kenya). Dans MyReadingChallenge54, on trouve la Prix Nobel de Littérature, mais aussi des autrices moins connues, celles qui dérangent parce qu'elles contestent le statut quo et celles qui sont célébrées à l'unanimité; il y a des références standard mais aussi des choix de titres non consensuels, il y a des titres contemporains et des classiques …mais un seul objectif: lire et faire lire les autrices africaines. Ce sera donc notre sujet de cette conversation aujourd'hui avec Béatrice Lobé et Max Cuvellier. Les femmes parlent. Nous devons les écouter. Les femmes écrivent. Il est temps de les lire.
Tuesday Breakfast 25 June 2019 7.00 am Acknowledgement of Country7.05 am Chris Woods with news headlines7.30 am We speak to Hayley Cull, Advocacy Director of Plan International, about their recently released report regarding girls living in refugee communities in Beirut, Lebanon who are facing pervasive gender-based violence. 7.45 am We speak to Jessica Morrison from APAN to discuss Trump's economic plan for Palestine 8.00 am We speak to Emily Sexton, Arts House Artistic Director, about Future Assembly and how to envision decolonising the future through the arts. 8.15 am We speak to Asher Wolf about Progress 2019, disability rights, and accessibility issues in NGO-led conferences and spaces. Songssong: The Divine artist: Mwanjesong: Energyartist: Sampa the Great song: Garden Wall artist: Tasha Zappla song: Dombolo artist: Les Amazones D'Afriques
Stephan Eloise Gras est docteur en science de l’information et docteur en philosophie mais elle a également crée l’Oreille, un bureau d’innovation sur l’ Afrique. Et puis, elle a crée une conférence, Africa for Tech il y a quelques années (oui elle fait beaucoup de choses et elle est brillante). Je parle souvent du désintérêt pour la Chine mais l’Afrique est également l’un de ces zones que l’on connait mal voire que l'on regarde un peu de haut. Les médias nous en donne une image unique, celle de pays uniformes, ruinés, dépendants, sous le joug d’un dictateur et qui n’arrivent pas à s’aider eux même. La réalité est évidemment bien plus complexe et donc intéressante. Cela peut sembler étrange de parler d’innovation en Afrique sur un podcast marketing mais dans ma conception de notre métier, un marketer doit avoir une bonne compréhension du monde dans lequel il vit afin de faire son métier correctement. L’innovation frugale en Afrique: un modèle à suivre C’est la thèse de Stephane Eloise en tous cas: l’occident doit apprendre des modèles d’innovation africains, moins consommateurs en ressource et en capitaux s’il veut faire face aux challenges qui l’attendent: le réchauffement climatique, les migrations, l’accès à l’eau et l’énergie entre autres. Il y a 3 éléments fondateurs dans l’innovation africaine: 1. Un modèle non individualiste et profondément communautaire 2. Une innovation frugale: faire mieux avec moins 3. Une propriété intellectuelle totalement remise en question Afrique: l’invention d’un autre modèle décentralisé Il y a 54 pays en Afriques avec 3 zones d’innovation majeures: - Afrique de l’est: le Kenya en tête de pont puisque Mpesa y est né en 2007 (1ère monnaie mobile) et ce qui a valu au pays l’installation du centre de R&D mondial d’IBM. Mais aussi, en Afrique de l’Est anglophone on pourra noté également la Tanzanie mais aussi l’Ouganda. - L’Afrique du sud créé un bloc particulier à elle toute seule bien sur. Elle a des liens très forts avec la Chine en particulier - L’Afrique de l’Ouest avec le Nigeria qui est considéré par la C.I.A. comme le 1er pays du monde d’ici 2050 en terme de dynamisme. L’idée n’est pas d’encenser l’innovation africaine car la situation locale est loin d’être parfaite mais on est obligé de considérer ce qui s’y passe et apprendre d’eux car ils sont parfois plus en avance que nous simplement. Il faut absolument décentrer notre regard de l’occident. Afrique: le réservoir de croissance d’ici quelques années On n'y pense pas nécessairement en ces termes mais avec un continent qui représentera 30% de la population mondiale d’ici 7 ans dont 65% de moins de 25 ans, il est évident, que l’Afrique va être le réservoir de croissance et d’employés d’ici quelques années. D’ailleurs, il est intéressant de noter l’émergence d’une classe moyenne dans de nombreux pays du continent. Il y a une émergence de la décentralisation des réseaux, la blockchain en est l’une des ouvrières les plus déterminées (podcast à venir). Comme le souligne Stephan Eloise, il faut regarder en Afrique pour imaginer le monde de demain, un monde décentralisé, frugal, plus communautaire et responsable Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Episode 21: Le contact des langues au Sahara : Le cas du touareg et du haoussa Le touareg occupe une place particulière dans l’ensemble berbère. Il est parfois considéré par rapport au reste de la berbérophonie, comme une langue indépendante. Alors que depuis les premières actions de l’aménagement du lexique du berbère, dans les années 1940, sa place était centrale ; aux yeux des militants-aménageurs, le touareg était considéré comme la variante la plus authentique, raison pour laquelle il constituait la source principale dans la néologie berbère moderne. En s'appuyant sur ses observations et enquêtes de terrain, dans le Sahara algérien, concernant le contact linguistique entre les différents groupes touaregs d’une part, et ces derniers avec d’autres groupes berbérophones et étrangers (notamment haoussa), d’autre part, Ramdane Touati, doctorant en linguistiques à l'IREMAM a essayé dans ce podcast de répondre aux questions suivantes: Pour quelle raison le touareg parait-il si différent des autres variétés du berbère? Cela n’est-il pas une des incidences linguistiques et sociolinguistiques du contact permanent et très ancien entre la branche sud du berbère, que représente le touareg (ou ces différentes variétés), et les langues de l’Afrique subsaharienne, notamment le haoussa? L’étude de ce contact montre combien la dimension africaine de l’Afrique du Nord, sur le plan culturel et ethnique, reste essentielle, et cela grâce notamment à la double appartenance de l’aire touarègue, assumant le rôle d’un chaînant entre les « deux Afriques ». Ce podcast a été enregistré le 19 décembre 2017 au Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) à Oran, à l’occasion de la journée d'études « L'anthropologie linguistique du Sahara » organisée dans le cadre du cycle de conférences « Langues et sociétés au Maghreb ». Dr. Karim Ouaras, Sociolinguiste, Université de Mostaganem, Directeur adjoint au CEMA et chercheur associé au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC), a modéré le débat.
Plus de 50 ans après la création de l’Organisation de l’Unité Africaine et, malgré sa transformation en Union Africaine, on se pose toujours la question : l’Afrique existe-t-elle vraiment ? Et, qu’est-ce donc que l’Afrique ? Nakao Sakiko, une jeune historienne japonaise, se pose la question dans une thèse de doctorat très remarquée. Les réponses des témoins qu’elle a interrogés, acteurs de partis et de mouvements favorables à l’indépendance aujourd’hui retraités sont édifiants. Certains disent : « Oui, l’Afrique existe ! L’unité africaine est possible et nécessaire ! Pour d’autres, c’est « Non. L’Afrique n’existe pas ! Il y a des Afriques ». Un dossier passionnant.
Émission spéciale Festival international des Nuits d'Afriques 2017, on vous présente une petite sélection d'artistes à aller voir absolument ! =Playlist, les merveilleux titres que l'on vous a passé : ILAM - MI SOUSSI Dicko Fils-KIRI Las Cafeteras - If I was president Ben L'Oncle Soul - The Good Life Ben L'Oncle Soul - Hallelujah !!! (J'Ai Tant Besoin De Toi) Amadou & Mariam - Bofou Safou Kae Sun - Ship and The Globe The Dizzy Brains - Anao Inona Quantic - Fresh Rhythm ----------------------Une musique bonnus, un artiste qui ne passe malheureusement pas aux Nuits d'Afrique : Skeletons - Mulatu
Dialogue animé par Pierre Haski.
Dialogue animé par Pierre Haski.