"Les colères du Monde", le podcast de Pierre Boussel, votre pause quotidienne dans un monde qui va vite, beaucoup trop vite, prendre le temps d’écouter ses douleurs, ses espoirs et ses bouleversements. Pluggez-vous pour écouter ces colères dispersées sur les cinq continents qui nous alertent et nous émeuvent. Chaque jour, d'une escale à une autre, de colère en colère, soyez à l'écoute de notre monde qui se transforme...

Le pape Léon XIV est arrivé hier à Beyrouth pour une visite hautement symbolique, marquant sa première étape au Liban depuis son élection en mai dernier. Venu en "messager de paix", selon ses propres mots, il s'adresse à un pays en crise, encore meurtri par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah, et fragilisé par des années de troubles internes. Dans ce contexte tendu, le chef de l'Église catholique veut rappeler l'importance de la coexistence religieuse et du rôle des chrétiens dans l'avenir du Liban

Le ministre israélien de la Défense a donné au Liban jusqu'à la fin de l'année pour désarmer le Hezbollah. L'annonce intervient après l'assassinat de Haitham Tabatabai à Beyrouth. Israël évoque une situation sécuritaire favorable. Le ministre affirme que 360 membres du Hezbollah ont été tués depuis le cessez-le-feu signé en novembre 2024.

Les forces israéliennes ont mené mercredi une vaste opération militaire dans le gouvernorat de Tubas, dans le nord de la Cisjordanie occupée, arrêtant 32 Palestiniens après des interrogatoires menés dans des habitations préalablement évacuées. Dix personnes ont été grièvement blessées, selon le Croissant-Rouge palestinien, qui accuse l'armée d'avoir entravé l'évacuation de dizaines de patients, notamment des malades nécessitant une dialyse.

Des militants palestiniens à Gaza ont remis hier à la Croix-Rouge des restes humains destinés à être transférés à Israël dans le cadre du cessez-le-feu en cours. L'armée israélienne affirme que le cercueil d'un otage décédé est désormais sous la garde de l'organisation internationale et acheminé vers ses troupes.

L'armée israélienne a annoncé une série de sanctions internes visant plusieurs commandants, à la suite des conclusions d'un groupe d'experts chargé d'évaluer les défaillances ayant permis l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël. Le chef d'état-major Eyal Zamir a limogé plusieurs officiers supérieurs et réprimandé d'autres responsables, une décision relayée par plusieurs médias israéliens et arabes.

Alors qu'une délégation du Hamas arrivait au Caire pour discuter des violations persistantes de l'accord de cessez-le-feu, l'armée israélienne a annoncé dimanche avoir tué un dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza. Ces événements surviennent alors que le cessez-le-feu, conclu grâce à la médiation des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar, reste fragile.

Le bilan des frappes israéliennes menées entre mercredi soir et jeudi matin dans la bande de Gaza s'élève à 33 morts, selon plusieurs hôpitaux de Gaza. Ces frappes, décrites comme parmi les plus meurtrières depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu du 10 octobre, ont touché Khan Younis et Gaza-ville. À Khan Younis, quatre frappes contre des tentes abritant des déplacés ont fait 17 morts, tandis que deux frappes dans le nord ont tué 16 personnes, dont plusieurs femmes et enfants.

L'armée israélienne a lancé une nouvelle série de frappes aériennes dans le sud du Liban, ciblant ce qu'elle a décrit comme des « infrastructures » appartenant au Hezbollah.Ces opérations ont été précédées d'avertissements urgents diffusés dans plusieurs villages, où l'armée a exigé l'évacuation immédiate des bâtiments afin de préparer ses attaques. --

Le président Donald Trump a accueilli, hier, le prince héritier Mohammed ben Salmane à la Maison Blanche pour une visite officielle. Les deux dirigeants ont affiché une relation solide. Ils ont parlé sécurité, coopération stratégique et modernisation militaire. Ils ont également finalisé un accord majeur pour la vente d'avions américains à Riyad.

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz est arrivé lundi aux États-Unis. Il effectue une visite officielle sur instruction du roi Salmane. Cette visite répond à une invitation du président américain Donald Trump.

En Libye, la Haute Commission électorale nationale a annoncé ce week-end la fin du vote dans 16 municipalités, ouvrant ainsi la phase de dépouillement. Cette étape s'inscrit dans la troisième phase des élections municipales, avec un taux de participation de 68 %, soit plus de 63 000 électeurs. La reprise progressive des élections municipales en Libye représente un moment important pour un pays divisé depuis des années.

L'Algérie a annoncé la grâce présidentielle de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Il avait été arrêté en novembre 2024 à son arrivée à Alger. Il avait été condamné en mars 2025 à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale ».

Des colons israéliens ont été arrêtés mardi après des affrontements violents près de Tulkarem, en Cisjordanie. Selon l'armée israélienne, plusieurs civils israéliens masqués ont attaqué des Palestiniens et incendié des propriétés. Les forces de sécurité ont été déployées sur place pour disperser les affrontements.

La Syrie rejoint officiellement la Coalition internationale contre Daech, un tournant majeur rendu possible par des mois de coopération avec Washington. Ce rapprochement découle d'une série de gestes politiques et sécuritaires initiés par le gouvernement d'Ahmad al-Charia. Damas a expulsé plusieurs chefs de groupes palestiniens armés, intensifié ses opérations contre l'État islamique et engagé un dialogue direct avec le Commandement central américain.

Les élections législatives ont débuté en Égypte ce lundi 10 novembre 2025. Cette première phase du scrutin s'étend sur deux jours et concerne quatorze gouvernorats, parmi lesquels Alexandrie, Gizeh, Beheira, Fayoum et Matrouh. Au total, près de 63 millions d'électeurs sont appelés à renouveler les 596 sièges de la Chambre des représentants, dont 284 au scrutin uninominal et 284 au scrutin de liste.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution levant les sanctions contre le président syrien Ahmed al-Sharaa et le ministre de l'Intérieur Anas Khattab. Quatorze membres ont voté pour et un seul, la Chine, s'est abstenu. Le texte, présenté par les États-Unis, marque une évolution majeure dans la politique internationale envers la Syrie.

L'armée israélienne a annoncé que la Croix‑Rouge avait pris possession des restes d'un otage décédé. Ce transfert fait partie de l'accord de cesse‑z‑le‑feu avec Hamas. Le cercueil a été remis au CICR et est en route vers les troupes israéliennes dans la bande de Gaza. Selon les informations fournies par Hamas, 22 des 28 otages décédés ont déjà été remis, dont 19 Israéliens, un Thaïlandais et un Népalaise.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a averti que la guerre au Soudan est en train de « dérailler hors de tout contrôle ». Dans un communiqué publié le 4 novembre 2025, il a dénoncé la montée des violences à caractère ethnique et les « exécutions massives » observées dans le Nord-Darfour après la chute d'El Fasher.

Les États-Unis ont transmis aux membres du Conseil de sécurité un projet de résolution concernant la bande de Gaza. Le texte prévoit la création d'une force internationale de stabilisation. Son mandat initial serait de deux ans, avec une possible prolongation jusqu'à fin 2027. Cette force aurait pour mission d'assurer la sécurité et la gouvernance provisoire du territoire.

Hamas a transféré à Israël les dépouilles de trois personnes dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu. L'opération s'est déroulée dimanche à Gaza, sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge. Les corps ont été reçus par l'armée israélienne et transportés vers Israël pour identification.

200.000 hommes issus de la communauté ultra-orthodoxe ont bloqué les principaux accès à Jérusalem pour protester contre la conscription militaire. L'événement, présenté comme un rassemblement de prière, s'est rapidement transformé en une démonstration de force. Les manifestants, vêtus de leurs habits traditionnels, ont récité des prières collectives et scandé des slogans contre le projet de loi qui vise à étendre la conscription aux étudiants des yeshivot.

Israël a annoncé mercredi avoir mené une frappe ciblée dans le nord de la bande de Gaza, dans la zone de Beit Lahia. Selon l'armée israélienne, l'opération visait un dépôt d'armes destiné à une attaque imminente. Cette frappe est intervenue quelques heures après la nuit la plus meurtrière depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu soutenu par les États-Unis.

Au moins 50 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes nocturnes sur Gaza, selon la Défense civile. Environ 200 blessés ont été recensés. Israël évoque une riposte à une attaque du Hamas. Washington affirme que le cessez-le-feu reste « globalement respecté ». Depuis la mise en place du cessez-le-feu du 19 octobre, plusieurs accrochages avaient été signalés sans provoquer d'escalade majeure.

L'armée soudanaise (SAF) a officiellement reconnu son retrait de la ville stratégique d'El-Fasher, dans le nord du Darfour, après dix-huit mois de siège mené par les Forces de soutien rapide (RSF). Cette décision, confirmée par le général Abdel Fattah al-Burhan à la télévision nationale, marque un point de bascule dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de douze millions de civils.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé le retrait de ses forces du nord de l'Irak et la fin de sa lutte armée, en réponse à l'appel de son fondateur emprisonné, Abdullah Öcalan. Dans un communiqué relayé par l'agence Firat, le mouvement a déclaré qu'il se dissoudrait pour se recentrer sur l'action politique et la construction d'une « société démocratique et pacifique ».

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes aériennes dans la province de Deraa, ciblant une zone au nord-ouest du village de Koya, déjà bombardée en mars dernier. Selon les médias syriens, plusieurs types de munitions ont été utilisés, accompagnés de tirs nourris au sol.

Les Forces maritimes combinées (CMF) ont annoncé l'une des plus importantes saisies de drogue jamais réalisées dans la mer d'Arabie. U n navire de la marine pakistanaise a intercepté deux embarcations transportant de la méthamphétamine et de la cocaïne d'une valeur totale estimée à plus de 972 millions de dollars.

En quarante-huit heures, les frappes aériennes israéliennes ont de nouveau endeuillé la bande de Gaza. Selon les autorités locales, au moins quarante-cinq Palestiniens ont été tués dans plusieurs localités, du centre jusqu'au sud de l'enclave. Ces attaques, survenues malgré un cessez-le-feu proclamé le 11 octobre, ravivent les doutes sur la solidité de la trêve et sur la possibilité de ramener une paix durable.

La bande de Gaza a replongé dans la violence après une attaque contre des soldats israéliens à Rafah, qui a coûté la vie à deux d'entre eux. En représailles, Tsahal a mené une série de frappes aériennes contre des positions du Hamas, détruisant tunnels et dépôts d'armes. Selon les autorités locales, au moins vingt civils ont été tués. Le président américain Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu restait en vigueur, tout en appelant les deux camps à la retenue.

Le général de division Mohammed Abdulkarim al-Ghamari, chef d'état-major des forces armées houthis, est mort le 16 octobre 2025 des suites d'une frappe attribuée à Israël. Le mouvement a confirmé sa mort et nommé le général Yousef al-Madani comme successeur. Les autorités houthis ont salué « le martyre d'un héros de la nation », tandis que l'annonce a suscité des manifestations de soutien à Sanaa et dans plusieurs provinces.

Le président syrien Ahmed al-Sharaa effectue ce mercredi une visite officielle à Moscou pour redéfinir les termes de la relation russo-syrienne, dans un contexte marqué par la transition politique à Damas. Au cœur des discussions figurent deux dossiers sensibles : la possible extradition de l'ancien président Bachar al-Assad, aujourd'hui réfugié en Russie, et le sort des bases militaires russes installées depuis 2015 sur le territoire syrien.

Les dirigeants des États-Unis, de l'Égypte, de la Turquie et du Qatar ont signé lundi à Charm el-Cheikh un accord mettant officiellement fin à la guerre à Gaza. Le texte, soutenu par le président américain Donald Trump, prévoit un cessez-le-feu immédiat et un échange d'otages et de prisonniers entre Israël et le Hamas. Les signataires ont promis de soutenir la reconstruction de la bande de Gaza et d'ouvrir une nouvelle phase politique, consacrée à la gouvernance future de l'enclave.

La cérémonie officielle de l'accord de paix pour Gaza est prévue ce lundi dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh. L'événement a réuni le président américain Donald Trump, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que des représentants israéliens et palestiniens. Cet accord met officiellement fin à onze mois de conflit et prévoit la mise en place d'une autorité internationale chargée d'administrer la bande de Gaza pendant une période de transition.

Les États-Unis ont annoncé l'envoi d'environ deux cents soldats au Moyen-Orient pour encadrer la mise en œuvre du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Placée sous l'autorité du Commandement central américain, cette mission aura un rôle d'observation et de coordination, sans intervention directe à Gaza.

Israël et le Hamas ont annoncé ce mercredi avoir accepté la première phase d'un plan de paix soutenu par le président américain Donald Trump, marquant une possible rupture dans un conflit vieux de plusieurs décennies. L'accord, négocié en Égypte, prévoit un cessez-le-feu progressif, la libération des otages israéliens et le retrait partiel des troupes israéliennes de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a annoncé avoir intercepté, mardi 7 octobre, quatre drones lancés depuis le Yémen par la milice houthie. Trois engins ont été abattus au-dessus d'Eilat, dans le sud du pays, et un quatrième en dehors des frontières israéliennes. Aucun dégât ni blessé n'a été signalé. Cette attaque, la plus récente d'une série d'incursions aériennes menées depuis le début de la guerre à Gaza, illustre l'extension progressive du conflit vers la mer Rouge.

Ce 7 octobre 2025 marque le deuxième anniversaire du déclenchement de la guerre de Gaza. Deux ans ont passé depuis l'attaque du Hamas contre Israël et la riposte militaire massive qui a suivi. Le conflit, d'une intensité inédite, n'a toujours pas trouvé d'issue. Gaza reste en ruines, isolée et étranglée par le blocus. Les infrastructures sont détruites, les hôpitaux débordent, et des centaines de milliers de civils vivent toujours dans des abris de fortune.

Pour la première fois depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024, les Syriens ont renoué avec les urnes. L'élection parlementaire du 5 octobre 2025 marque une étape symbolique dans la transition post-régime.

L'Irak ouvre sa campagne pour les élections législatives . La Haute Commission électorale indépendante a lancé vendredi la campagne électorale en Irak, qui se poursuivra jusqu'au 8 novembre. Plus de 7 700 candidats sont en lice pour 329 sièges au Conseil des représentants, répartis dans les 18 provinces du pays. Des règles strictes encadrent le déroulement des campagnes, afin de limiter l'usage abusif des bâtiments publics et des symboles religieux, tandis que près de 30 millions d'Irakiens sont appelés aux urnes.

L'armée israélienne est intervenue en mer pour intercepter une flottille internationale qui tentait d'acheminer de la nourriture et des médicaments à Gaza. Plusieurs navires civils transportant des parlementaires, des militants et des personnalités publiques ont été abordés, et leurs passagers transférés vers un port israélien. Les organisateurs dénoncent une opération illégale menée en eaux internationales, tandis qu'Israël affirme appliquer un blocus naval instauré depuis 2007.

La Libye a annoncé le lancement d'une initiative visant à soutenir directement les opérations de retour volontaire des migrants, en coordination avec les ambassades de leurs pays d'origine. Cette annonce a été faite lors d'une visite à un centre d'accueil en présence de responsables libyens et de l'ambassadeur de l'Union européenne à Tripoli. Le ministère de l'Intérieur a souligné l'importance de garantir que ces retours soient sûrs, volontaires et conformes aux normes humanitaires internationales.

Le président américain Donald Trump a présenté hier à Washington un plan en 20 points destiné à mettre fin au conflit israélo-palestinien. Ce projet prévoit un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages détenus par le Hamas dans un délai de 72 heures, le désarmement progressif du mouvement islamiste et un retrait par étapes de l'armée israélienne de Gaza.

La commission de la sécurité nationale de la Knesset a voté pour faire avancer un projet de loi imposant la peine de mort aux Palestiniens reconnus coupables d'avoir tué des Israéliens. Le texte, porté par le parti d'extrême droite Otzma Yehudit, doit encore franchir plusieurs étapes parlementaires avant une adoption définitive.

L'Arabie saoudite a dévoilé un engagement de 90 milliards de dollars en faveur de l'Autorité palestinienne, présenté comme une contribution directe à son fonctionnement. L'annonce a été faite à New York par le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, dans le cadre d'une coalition internationale visant à concrétiser la solution à deux États. Ce soutien intervient alors que le royaume réaffirme qu'aucune normalisation avec Israël ne sera envisagée sans la création d'un État palestinien

L'armée israélienne a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, avançant plus profondément dans les quartiers centraux de Gaza City. Les combats s'étendent désormais à des zones densément peuplées, où vivent encore de nombreux civils.

L'armée israélienne a franchi un nouveau seuil dans son offensive sur la bande de Gaza. Des chars ont progressé en profondeur dans la ville de Gaza, appuyés par de lourds bombardements aériens et terrestres. Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 36 personnes ont été tuées dans la journée, parmi lesquelles des civils, des femmes et des enfants.

La Conférence internationale sur la solution à deux États s'est ouverte à New York le 22 septembre 2025, en marge de la 80ᵉ session de l'Assemblée générale des Nations unies. Coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, cette rencontre réunit chefs d'État, diplomates et organisations internationales pour réaffirmer l'engagement en faveur de la création d'un État palestinien vivant en paix aux côtés d'Israël.

L'Assemblée générale des Nations unies s'ouvre aujourd'hui à New York sous le signe d'un tournant diplomatique. Le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont officiellement reconnu l'État palestinien, rejoignant ainsi une dynamique de soutien international. La France a annoncé qu'elle ferait de même dans la journée. --

L'armée israélienne a mené une incursion dans la province de Quneitra, au sud de la Syrie. Quinze véhicules militaires ont été signalés près du village de Kodna. Des bulldozers auraient participé à des travaux d'excavation et de nivellement. Des habitants redoutent des confiscations de terres et un renforcement de la présence israélienne dans cette zone frontalière sensible.

L'Arabie saoudite et le Pakistan ont signé un accord formel de défense mutuelle. Le texte prévoit qu'une attaque contre l'un sera considérée comme une attaque contre les deux. L'accord institutionnalise une coopération militaire ancienne mais informelle. Il intervient dans un climat de méfiance accrue vis-à-vis des garanties de sécurité américaines. Ce pacte pourrait redessiner les équilibres stratégiques au Moyen-Orient et en Asie du Sud.

Israël a lancé une offensive terrestre de grande ampleur contre Gaza City, marquant une nouvelle étape dans le conflit avec le Hamas. Trois divisions de l'armée sont mobilisées pour pénétrer dans les quartiers centraux de la ville, avec l'objectif affiché de libérer les otages et de détruire l'organisation armée. Les combats urbains, parmi les plus violents depuis le début de la guerre, provoquent l'exode de milliers de civils et soulèvent de nouvelles inquiétudes humanitaires.