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President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012

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vladimir poutine

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C dans l'air
J-9 : l'ultimatum de Trump à Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 67:08


C dans l'air du 30 juillet 2025 : J-9 : l'ultimatum de Trump à PoutineDonald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine. Le président américain a décidé de raccourcir le délai de son ultimatum : lundi, il a donné "10 à 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi de lourdes sanctions seront imposées. Le 14 juillet, il lui avait pourtant accordé un délai de 50 jours. Deux semaines plus tard, le Républicain estime qu'"il n'y a aucune raison d'attendre", déplorant l'absence de "progrès".Mardi, Donald Trump a confirmé n'avoir reçu aucune réponse de la part de Vladimir Poutine. "Je n'ai aucune réponse. C'est dommage", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses". Avant d'ajouter : "Je ne sais pas si cela affectera la Russie, car de toute évidence, il [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue".Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un "ralentissement" dans le processus de normalisation entre Moscou et Washington. Il a assuré son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine.Cet ultimatum n'est pas une première de la part de la Maison-Blanche. Aucun, jusqu'à présent, n'a véritablement infléchi la position de Moscou. Donald Trump commence-t-il à perdre patience ? Que signifie ce changement de calendrier ? Quelles sanctions les États-Unis pourraient-ils mettre en œuvre ? Et où en est réellement la situation sur le terrain ukrainien ?Alors que la Russie intensifie ses frappes, le président américain a annoncé dimanche l'envoi imminent de systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. Cette annonce survient deux semaines après que Washington a suspendu certaines livraisons d'armes. De son côté, Kiev a signé un accord avec Swift Beat – la nouvelle entreprise d'Éric Schmidt, ex-PDG de Google – pour la livraison de « centaines de milliers » de drones intercepteurs kamikazes d'ici la fin de l'année. Ces engins sont destinés à contrer les drones iraniens Shahed, massivement utilisés par la Russie.Face à une grave pénurie de soldats, Volodymyr Zelensky a également promulgué une loi autorisant le recrutement de volontaires de plus de 60 ans dans l'armée. Ces personnes, à condition d'être médicalement aptes et approuvées par les autorités militaires, pourront servir dans des fonctions non combattantes.Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé le dépôt imminent d'un projet de loi garantissant l'indépendance des agences anti-corruption et une "véritable protection" contre l'ingérence russe. Une initiative qui fait suite aux critiques venues de la rue et de l'Union européenne. Quelques jours plus tôt, une loi controversée supprimant l'indépendance de deux agences anti-corruption, officiellement pour les protéger de l'influence de Moscou après l'arrestation de deux hauts responsables, avait déclenché d'importantes manifestations à Kiev. L'UE avait exprimé sa "profonde préoccupation", y voyant un "sérieux recul" pour l'Ukraine dans sa lutte contre la corruption.Nos journalistes ont récemment pu suivre le travail des enquêteurs de ces agences anti-corruption. Leur reportage est à retrouver dans notre émission du jour. Nous reviendrons également, dans #cdanslair, sur les enjeux de l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, ainsi que sur la situation à Gaza et en Cisjordanie.LES EXPERTS : - NICOLAS TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- BERTRAND GALLICHER- Journaliste, spécialiste des questions internationales- JEAN-MAURICE RIPERT - Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence  Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix  Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.     Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique  En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président  Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 - 29/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 10:51


Dans cette édition :Le gouvernement français critique vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de 'soumission' face à Donald Trump et de 'déséquilibre profond' servant les intérêts nationaux américains plutôt que l'intérêt global de l'Europe.Les secteurs français du vin, de l'automobile et du luxe s'inquiètent des conséquences des surtaxes douanières américaines de 15% sur leurs exportations, menaçant leurs marges bénéficiaires.La France annonce son intention de reconnaître un État palestinien lors d'une conférence à l'ONU, une initiative rejetée par Israël et les États-Unis qui la jugent 'improductive et inopportune'.Donald Trump donne un ultimatum de 10 à 12 jours à Vladimir Poutine pour faire cesser la guerre en Ukraine, menaçant de sanctions économiques contre les pays achetant des produits russes.Un homme armé a ouvert le feu dans un quartier d'affaires de New York, faisant 5 morts dont un policier, avant de se suicider, la police évoquant des antécédents psychiatriques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h30 - 29/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 10:51


Dans cette édition :Le gouvernement français critique vivement l'accord conclu entre l'Union Européenne et les États-Unis, le qualifiant de 'soumission' face à Donald Trump et de 'déséquilibre profond' servant les intérêts nationaux américains plutôt que l'intérêt global de l'Europe.Les secteurs français du vin, de l'automobile et du luxe s'inquiètent des conséquences des surtaxes douanières américaines de 15% sur leurs exportations, menaçant leurs marges bénéficiaires.La France annonce son intention de reconnaître un État palestinien lors d'une conférence à l'ONU, une initiative rejetée par Israël et les États-Unis qui la jugent 'improductive et inopportune'.Donald Trump donne un ultimatum de 10 à 12 jours à Vladimir Poutine pour faire cesser la guerre en Ukraine, menaçant de sanctions économiques contre les pays achetant des produits russes.Un homme armé a ouvert le feu dans un quartier d'affaires de New York, faisant 5 morts dont un policier, avant de se suicider, la police évoquant des antécédents psychiatriques.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de la nuit
Donald Trump donne «10 à 12 jours» à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit avec l'Ukraine

Le journal de la nuit

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:16


Invités : - Nathan Devers, écrivain et philosophe - Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Avoir 25 ans en Estonie: Mihkel, ingénieur dans une start-up de défense

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:22


À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense.  De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense.  « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis

Reportage international
Avoir 25 ans en Estonie: Mihkel, ingénieur dans une start-up de défense

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:22


À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense.  De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense.  « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis

Babel - RTS
Cyrille et Poutine, des amis à couteaux tirés

Babel - RTS

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 30:00


Invité : Sergueï Jirnov. En apparence, ils sont comme les deux doigts de la main. Vladimir Poutine et le patriarche Cyrille de Moscou semblent unis, quʹils parlent de valeurs traditionnelles ou de la guerre en Ukraine. Mais derrière cette entente de façade se cacherait une rivalité à mort pour le pouvoir. Cʹest la thèse que défend Sergueï Jirnov, ancien espion du KGB, au micro de Christine Mo Costabella. Réf. bibliographique : "Les pires amis", Serguei Jirnov, Istya & Cie Editions, 349 p., juin 2024. Photo : Sergueï Jirnov, ancien espion du KGB (DR)

Les dessous de l'infox
Enquête sur la SDA: les dessous d'une entreprise russe de désinformation, dangers et limites

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 29:30


Gros plan sur l'une des principales officines russes dans le domaine des ingérences numériques : la Social Design Agency s'est fait dérober une masse de données en ligne. Ces fuites en disent long sur le dispositif informationnel du Kremlin. Elle révèle l'évolution d'une PME de « technologie politique » devenue prestataire du Kremlin pour ses opérations d'ingérence en Europe, et au-delà.  Comment une petite entreprise de conseil politique devient un acteur majeur d'intoxication informationnelle, de l'échelon provincial russe à l'international. C'est ce que nous explique le chercheur Kevin Limonier. Une fuite de données massive émanant de la Social Design Agency, permet de mettre en lumière les activités nocives de ce maillon du dispositif d'ingérence russe, mais aussi ses limites.  Kévin Limonier, professeur des universités en géographie et en études slaves, co-dirige le laboratoire GEODE, pour Géopolitique de la data sphère, partenaire de cette émission. Il est l'auteur de La guerre numérique de Vladimir Poutine : enquête sur les hackers d'Etat en Russie dans la revue Le Grand Continent.  À lire aussiLes élections européennes ciblées par une vaste campagne de désinformation   Modeste officine opérant depuis 2017, la SDA de Ilia Gambashidze s'est habillement positionnée dans le sillage de Evgueni Prigojine, à la disparition de ce dernier. L'entreprise a ainsi vu son chiffre d'affaires dopé à partir de 2022, par les commandes liées à la guerre en Ukraine. À titre d'exemple, l'opération « Doppelgänger » et la publication de sites-miroir usurpant l'identité de grands médias européens pour diffuser le narratif du Kremlin, lui ont été officiellement attribuées par la France. Mais sa mise sous sanction n'a pas eu d'incidence majeure sur son activité.  La chronique d'Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Moldavie, la cause LGBT utilisée comme vecteur de la désinformation anti-UE, à deux mois des élections dans ce pays. 

Les dessous de l'infox
Enquête sur la SDA: les dessous d'une entreprise russe de désinformation, dangers et limites

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 29:30


Gros plan sur l'une des principales officines russes dans le domaine des ingérences numériques : la Social Design Agency s'est fait dérober une masse de données en ligne. Ces fuites en disent long sur le dispositif informationnel du Kremlin. Elle révèle l'évolution d'une PME de « technologie politique » devenue prestataire du Kremlin pour ses opérations d'ingérence en Europe, et au-delà.  Comment une petite entreprise de conseil politique devient un acteur majeur d'intoxication informationnelle, de l'échelon provincial russe à l'international. C'est ce que nous explique le chercheur Kevin Limonier. Une fuite de données massive émanant de la Social Design Agency, permet de mettre en lumière les activités nocives de ce maillon du dispositif d'ingérence russe, mais aussi ses limites.  Kévin Limonier, professeur des universités en géographie et en études slaves, co-dirige le laboratoire GEODE, pour Géopolitique de la data sphère, partenaire de cette émission. Il est l'auteur de La guerre numérique de Vladimir Poutine : enquête sur les hackers d'Etat en Russie dans la revue Le Grand Continent.  À lire aussiLes élections européennes ciblées par une vaste campagne de désinformation   Modeste officine opérant depuis 2017, la SDA de Ilia Gambashidze s'est habillement positionnée dans le sillage de Evgueni Prigojine, à la disparition de ce dernier. L'entreprise a ainsi vu son chiffre d'affaires dopé à partir de 2022, par les commandes liées à la guerre en Ukraine. À titre d'exemple, l'opération « Doppelgänger » et la publication de sites-miroir usurpant l'identité de grands médias européens pour diffuser le narratif du Kremlin, lui ont été officiellement attribuées par la France. Mais sa mise sous sanction n'a pas eu d'incidence majeure sur son activité.  La chronique d'Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Moldavie, la cause LGBT utilisée comme vecteur de la désinformation anti-UE, à deux mois des élections dans ce pays. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: l'ancien Premier ministre empêché de voyager

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager  Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani  Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ?  Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo.  Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul  Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.  France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français  La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ?   Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».

L'édito du Figaro
«Guerre en Ukraine, Donald Trump l'Apprenti»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:04


Le président américain a enfin compris ce qui était une évidence pour tous : il se faisait manipuler. En Ukraine, Vladimir Poutine veut tout.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Thierry Vircoulon: depuis le rapprochement France-RCA, «la propagande anti-française a diminué»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 4:28


Après des années de brouille, la Centrafrique et la France ont repris leur partenariat en avril 2024 et une feuille de route a été signée entre les deux pays. Le président centrafricain s'est rendu en France à plusieurs reprises en 2024 et le 10 juillet dernier, le général français Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique, s'est rendu à Bangui. Il a évoqué avec le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameau Bireau le partenariat entre les deux armées, en matière de formation. L'armée française accueille en ce moment une quinzaine d'officiers et sous-officiers centrafricains. Qu'est-ce qui a poussé Bangui à reprendre ses relations avec Paris ? Thierry Vircoulon est chercheur au centre Afrique de l'IFRI. RFI: c'est une première depuis neuf ans. Un général français s'est rendu à Bangui. Pascal Ianni qui est à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique a fait le déplacement pour évoquer le partenariat entre les deux armées en matière de formation. C'est là un symbole fort, surtout quand on se rappelle le rôle joué par l'armée française dans le pays. Thierry Vircoulon : Oui, c'est en effet un retour après une longue période d'éclipse puisque la coopération militaire entre la France et la Centrafrique avait été réduite drastiquement et avait même quasiment disparu, alors que, en effet, la France a pendant longtemps, je pense surtout au 20ᵉ siècle, joué le rôle à la fois de créateur et de formateur de l'armée centrafricaine. Paris et Bangui ont relancé leurs relations en avril 2024. Après plusieurs visites du président Touadéra en France, ce déplacement, c'était là un moyen, côté français, d'acter en quelque sorte ce rapprochement ? C'est-à-dire qu'il y a eu une feuille de route qui a été signée entre Paris et Bangui pour reprendre les relations qui avaient été rompues. Enfin pas rompues officiellement, mais en tout cas qui étaient très mauvaises pendant plusieurs années. Et donc la feuille de route qui a été signée avait plusieurs axes et impliquait en effet qu'un certain nombre de coopérations soient renouées. Et on voit avec la visite du général Ianni que la coopération militaire fait partie de ces coopérations qui devaient être renouées. Qu'est-ce qui a poussé les autorités centrafricaines à reprendre ce partenariat avec la France ? Je ne sais pas. Et je me demande même, qu'est-ce qui a poussé les autorités françaises à reprendre ce partenariat avec Bangui ? Puisque que dans le fond, on ne voit pas cette feuille de route qui a été signée l'année dernière, on ne voit pas quel était son objectif stratégique dans la mesure où Paris n'a plus aucun intérêt en Centrafrique. Total et Bolloré sont partis. Ils ont vendu leurs actifs en Centrafrique depuis quelques années et donc il y a quasiment plus de société française là-bas. Il y a une communauté française qui est très limitée, donc on ne voit pas vraiment qu'est-ce qui a pu motiver Paris à vouloir renouer comme ça avec un régime qui est à bout de souffle. Est-ce qu'il n'y a pas un enjeu stratégique pour la France de ne pas laisser la Russie seule là-bas ? On sait que la France a été un petit peu, on ne va pas dire chassée, mais… Si, il faut dire chasser, oui, il faut dire chasser. La France a été chassée par la Russie, est-ce qu'il n'y a pas aussi un enjeu stratégique pour Paris ? Oui, alors on peut dire que c'est ça l'enjeu stratégique. Mais pour le moment, on n'a pas vraiment vu la perte d'influence de la Russie sur le régime centrafricain. Au contraire, le président Touadéra a été voir Vladimir Poutine au début de cette année. Les échanges continuent, si je puis dire. Mais surtout, la mainmise de Wagner reste totale sur l'appareil sécuritaire centrafricain. Donc, on ne voit pas ce que cette politique a amené pour le moment. La feuille de route a permis d'une part de libérer un citoyen français qui était dans les geôles centrafricaines, ça, c'est clair. On voit aussi, quand on monitore un peu les médias centrafricains, que la propagande anti-française a diminué. Donc, il y a eu des signes du gouvernement centrafricain en quelque sorte. Mais par contre, il n'y a aucun signe de diminution de l'emprise russe sur le régime centrafricain. Il y a un scrutin présidentiel qui se profile à l'horizon en décembre 2025. Est-ce que côté centrafricain, le président Touadéra ne cherche-t-il pas quand même des appuis avant cette échéance importante ? Il cherche des appuis, mais pas du côté français en tout cas. Puisque premièrement, la contribution financière de la France aux élections dont vous parlez devrait être extrêmement modeste, s'il y en a une. Et en fait, sa garantie de réélection, il est allé la chercher à Moscou et également aux Émirats arabes unis. Et surtout en introduisant des modifications de la Constitution qui mettent hors-jeu la plupart de ses adversaires politiques parce qu'avec les nouvelles règles juridiques qui ont été mises dans la Constitution la candidature de beaucoup d'entre eux ne devrait pas pouvoir être validée par la Commission électorale. À lire aussiCentrafrique: Paris et Bangui envisagent une reprise de leur coopération militaire

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 du 22/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 9:07


Dans cette édition :Des couvre-feux sont instaurés dans plusieurs communes françaises pour lutter contre la délinquance et les incivilités, notamment à Triel-sur-Seine où les mineurs de moins de 16 ans n'ont pas le droit de sortir entre 23h et 5h.La pétition contre la "loi Duplomb", qui vise à autoriser l'utilisation temporaire d'un pesticide interdit, a franchi la barre du million et demi de signatures, malgré les inquiétudes des militants écologistes.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau souhaite durcir le ton face à l'Algérie concernant la détention du militant Boualem Sansal et envisage des mesures de rétorsion.Les Européens tentent de négocier un accord avec les États-Unis pour limiter les dommages des taxes douanières, mais les conditions posées par Washington semblent difficilement acceptables.Les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine se poursuivent à Istanbul dans l'espoir de mettre fin au conflit, tandis que la France continue d'accroître la pression sur Vladimir Poutine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'édito du Figaro
«Guerre en Ukraine, un été décisif»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:05


La survie de l'Ukraine se joue à pile ou face, selon les humeurs de Donald Trump. Lui qui avait promis d'imposer la paix en 24 heures est de plus en plus frustré par Vladimir Poutine.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Marie Jégo - Sanctions européennes: Quel impact pour l'économie Russe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 10:35


C dans l'air l'invitée du 19 juillet 2025 - Marie Jégo, journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Alors que l'Union européenne a adopté un 18e paquet de sanctions contre Moscou, avec notamment l'abaissement du prix plafond imposé au pétrole russe exporté, ces nouvelles mesures visent à accentuer la pression économique sur le pays. Vendredi 20 juin, au Forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a reconnu le risque d'"une stagnation et même une récession". L'économie russe montre des signes de ralentissement : inflation persistante, croissance en berne. L'économie russe est-elle en train de fléchir ? Quel est l'impact réel des sanctions aujourd'hui ?

Livre international
«L'objectif séculaire de la Russie est de détruire l'Otan», estime l'analyste militaire Carlo Masala

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:23


Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.

Livre international
«L'objectif séculaire de la Russie est de détruire l'Otan», estime l'analyste militaire Carlo Masala

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:23


Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.

Accents du monde
États-Unis: Donald Trump annonce des livraisons d'armes en faveur de Kiev

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 19:30


Une fois n'est pas coutume, depuis son accession à la Maison Blanche, son retour,  c'est bien des décisions du président américain dont nous allons parler. L'imprévisible Donald Trump est l'auteur d'une nouvelle volte-face sur le dossier ukrainien en annonçant, cette semaine, des livraisons d'armes en faveur de Kiev... Il s'agit sans doute d'une conséquence de son exaspération vis-à-vis du refus de Vladimir Poutine de conclure un accord.   Avec Cristina Teacca de la rédaction en roumain Pisey Mam de la rédaction cambodgienne Hermine Roumilhac pour la rédaction en chinois.

Les histoires de 28 Minutes
Guerre en Ukraine, Jean-Michel Othoniel, jours fériés supprimés... : le Club 28' !

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 46:25


L'émission 28 minutes du 18/07/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : la rédactrice en chef au "Point" Géraldine Woessner, l'historien Pascal Blanchard, l'écrivain et philosophe Nathan Devers ainsi que le dessinateur de presse Soulcié. Guerre en Ukraine : Trump peut-il faire plier Poutine ? Lundi 14 juillet, Donald Trump a lancé un ultimatum à Vladimir Poutine : il donne à ce dernier 50 jours pour conclure un cessez-le-feu en Ukraine. Depuis, la relation entre le président américain et son homologue russe ne cesse de décliner et le ton s'est durci :  en l'absence d'accord “d'ici 50 jours” Donald Trump a brandi la menace de “droits de douane très sévères” contre les alliés de Moscou. Il a également annoncé que les États-Unis aideront d'ores et déjà l'Ukraine à se procurer des missiles anti-aériens Patriot. François Bayrou fait-il « le sale boulot » avant 2027 ? Dans son discours pour réduire le déficit public, le Premier ministre François Bayrou n'a pas hésité à aligner les mesures de rigueur. Depuis, les critiques pleuvent, venues de tous bords. Mais cette baisse de popularité ne fait-elle pas les affaires de certains ? Les forces politiques vont-elles encore faire tomber un Premier ministre à l'heure du vote du budget, à l'instar de Michel Barnier l'année précédente, ou préféreront-elles laisser le soin à François Bayrou de gérer cette tâche délicate ? Nous recevons sur notre plateau le plasticien et membre de l'Académie des Beaux-Arts, Jean-Michel Othoniel, le « papa » de la bouche de métro Palais Royal à Paris et d'un bassin dans les jardins du Château de Versailles, entre autres œuvres. L'artiste a investi dix lieux emblématiques d'Avignon pour célébrer les 25 ans de la nomination de la ville en tant que Capitale européenne de la Culture. En présentant son budget 2028-2034, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, s'est vue vertement critiquée par les quatre principaux groupes politiques du Parlement européen, et notamment par son collègue roumain Siegfried Muresan, le représentant budgétaire du Parti populaire européen. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Deux jours fériés supprimés : cette potion amère annoncée par François Bayrou lors des annonces faites afin de réduire le déficit public a suscité l'ironie des internautes. C'est le Point com de Marjorie Adelson. À 114 ans, il était considéré comme le plus vieux marathonien du monde. L'Indien Fauja Singh est mort, percuté par une voiture. C'est l'histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les frappes aériennes israéliennes qui visent le QG de la défense syrienne à Damas; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Epstein, Poutine, droits de douane… Trump lâché par les siens ? 

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 66:25


C dans l'air du 17 juillet 2025 : Epstein, Poutine, droits de douane… Trump lâché par les siens ? Emission présentée par LORRAIN SÉNÉCHALLa base électorale de Donald Trump est-elle en train de le lâcher ? Depuis quelques semaines, certains partisans du président des États-Unis lui reprochent le bombardement de l'Iran ou l'envoi d'armes supplémentaires à l'Ukraine. D'autres critiquent sa grande loi budgétaire et sa politique migratoire. Mais aucun sujet n'a provoqué autant de divisions au sein de la sphère "MAGA" (Make America Great Again) que le dossier Jeffrey Epstein, depuis la publication par les autorités, le 7 juillet dernier, d'un mémorandum concluant à l'absence d'éléments susceptibles de relancer l'enquête.Jeffrey Epstein, financier américain accusé d'avoir exploité sexuellement des mineures pendant des années, avait été retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019, avant d'être jugé. Depuis, l'affaire alimente de nombreuses théories complotistes. Donald Trump avait promis de faire toute la lumière sur ce qu'il qualifiait de dossier "répugnant", s'il revenait à la Maison-Blanche. Mais l'annonce récente de la justice affirmant qu'"aucune liste de clients" secrète n'existe a été perçue par une partie de ses soutiens comme une trahison.Sur les réseaux sociaux, certains internautes vont jusqu'à se filmer en train de brûler leur casquette rouge "Make America Great Again". Des photos d'Epstein aux côtés de Trump refont surface et sont largement partagées. La gêne gagne même certains élus républicains, tandis que la polémique enfle.Face aux critiques, Donald Trump accuse les démocrates de manipuler l'opinion publique et s'en prend à ses anciens soutiens qui s'écartent de sa ligne. "Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates (…) je ne veux plus de leur soutien !", a-t-il lancé. "Ils sont stupides", a-t-il insisté mercredi depuis le Bureau ovale.Dans le même temps, le président a relancé la guerre commerciale, menaçant d'imposer des taxes supplémentaires de 30 % sur les biens en provenance de l'Union européenne et du Mexique à partir du 1er août, à défaut d'accord commercial d'ici là. Donald Trump a également annoncé avoir lancé un ultimatum à Vladimir Poutine, donnant 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions économiques sévères.LES EXPERTS : - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV/ Spécialiste des questions internationales- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques/ German Marshall Fund- Lauric HENNETON- Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin- Marie-Cécile NAVES - Politologue, directrice de recherche - IRIS, spécialiste des États-Unis

C dans l'air
Laure Mandeville - Poutine, droits de douane: Trump passe à l'offensive

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 12:24


C dans l'air l'invitée du 15 juillet 2025 : Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, ancienne correspondante à Moscou et à Washington.Dans la série "le retour des surtaxes", un nouvel épisode : Donald Trump lance un ultimatum à Vladimir Poutine, cinquante jours pour avancer sur un accord de paix avec l'Ukraine, sous peine de surtaxes à 100 % sur les alliés de Moscou. Il promet également des armes à l'Ukraine à la condition que ce soit l'Otan et donc les Européens qui paient. En parallèle, Donald Trump accentue la pression sur l'Union européenne et le Mexique : à partir du 1er août, leurs importations pourraient être taxées à 30 %.Donald Trump applique sa méthode de négociation favorite : menacer, puis négocier. Une stratégie héritée de son passé de promoteur immobilier à New York, qu'il a théorisée dans son livre "L'Art du Deal". Pourquoi ce revirement face à Vladimir Poutine ? Et, face à cette offensive commerciale, comment l'Union européenne peut-elle réagir ?Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, décryptera le bras de fer entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que la stratégie de négociation du président américain sur les droits de douane.

Tout un monde - La 1ere
L'interdiction des réseaux sociaux aux enfants est un casse-tête

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 20:08


(00:00:41) L'interdiction des réseaux sociaux aux enfants est un casse-tête (00:07:20) Il en faudra plus pour avoir de l'effet sur Vladimir Poutine (00:14:59) Un crash qui fragilise les ambitions aéronautiques de l'Inde

Les histoires de 28 Minutes
Terrenoire, un duo engagé / Ukraine : Trump est-il prêt à punir Poutine ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 45:34


L'émission 28 minutes du 16/07/2025 Le duo Terrenoire, composé des frères Raphaël et Théo Herrerias, puise son nom dans leur ville d'origine de Saint-Étienne, symbole du passé charbonnier. Révélés en 2022 aux Victoires de la Musique, ils ont, depuis, enchaîné 120 concerts avant de faire une pause pour concevoir leur deuxième album, “Protégé.e”. Ce disque intime et engagé aborde l'amour, la maladie, la mort et l'écologie, avec cette volonté constante qui leur est propre de créer du lien. Fidèles à une démarche artistique ancrée dans le social, les deux frères multiplient les échanges avec leur public lors de leurs tournées. Lundi 14 juillet, Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum : il donne 50 jours à Vladimir Poutine pour conclure un cessez-le-feu en Ukraine. Faute de quoi la Russie serait frappée par une hausse de 100 % des droits de douane et Kiev bénéficierait d'un soutien militaire renforcé. Mais la crédibilité de Trump interroge, tant ses positions sur l'Ukraine ont été fluctuantes. Quant aux sanctions commerciales, leur impact reste limité : les importations russes aux États-Unis sont passées de 29 à 2 milliards de dollars depuis 2022. Le délai de 50 jours, critiqué par l'UE, pourrait permettre à la Russie de poursuivre son offensive estivale, alors que les frappes sur les civils ukrainiens s'intensifient. Ces annonces américaines peuvent-elles réellement freiner Poutine, ou l'Ukraine risque-t-elle de perdre du terrain, voire la guerre ?Enfin, Théophile Cossa nous parle de la nouvelle application pour vérifier en ligne l'âge des internautes et Marjorie Adelson nous emmène à Portofino, commune la plus riche d'Italie, qui a décidé d'interdire la mendicité. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Ukraine : dans quelle mesure Trump est-il prêt à punir Poutine ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 22:34


L'émission 28 minutes du 16/07/2025 Lundi 14 juillet, Donald Trump a lancé un nouvel ultimatum : il donne 50 jours à Vladimir Poutine pour conclure un cessez-le-feu en Ukraine. Faute de quoi la Russie serait frappée par une hausse de 100% des droits de douane et Kiev bénéficierait d'un soutien militaire renforcé. Ces annonces américaines peuvent-elles réellement freiner Poutine ?On en débat avec Muriel Domenach,ancienne ambassadrice de France auprès de l'OTAN (2019-2024), Florian Louis, historien des relations internationales, et Régis Genté, correspondant de RFI dans l'ancien espace soviétique.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : L'ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine - 15/07

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 3:12


Ce mardi 15 juillet, l'ultimatum lancé par le président américain Donald Trump, qui, dans son impatience de mettre fin à la guerre, donne 50 jours à son homologue russe pour boucler le dossier ukrainien, a été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

RTL Matin
UKRAINE - Donald Trump fixe un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'invasion russe

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 1:22


Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 15 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 du 15/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 9:39


Dans cette édition :Donald Trump lance un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions économiques sévères, et annonce un réarmement de Kiev financé par l'OTAN.Le Premier ministre français, François Bayrou, présente les grandes lignes de son budget 2026, qui vise à réduire le déficit public à 4,6% en 2026 grâce à 40 milliards d'euros d'économies.Plusieurs villes, y compris de gauche, choisissent d'armer leur police municipale, comme à Annonay où les 12 agents seront équipés de pistolets 9mm.La Fédération des entreprises de la beauté alerte sur les risques pour la santé liés à l'achat de contrefaçons de produits cosmétiques, notamment de crèmes solaires, sur des plateformes en ligne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Le monde de Trump : histoire d'un divorce avec l'Europe (4/5)

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 28:18


Dans ce quatrième épisode, Sylvie Kauffmann, directrice éditoriale au Monde et spécialiste en relations internationales, raconte le divorce entre les Etats-Unis et l'Europe, au grand dam de ses alliés historiques. Une séparation commencée bien avant l'arrivée de Donald Trump au pouvoir.La « Nuit de la géopolitique » est un événement du Monde Ateliers organisé par Kévin Hurtaud, Estelle Lavielle, Joséfa Lopez, Yoanna Sultan-R'bibo, Camille Bailly Barthez, Lucie Adam, Xemartin Laborde et Frame Mates.Un épisode produit avec Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Introduction : Adèle Ponticelli avec l'aide de Joséfa Lopez. Dans cet épisode : extrait d'un entretien entre le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 28 février 2025.Retrouvez ici les cours du soir de Sylvie Kauffmann « La Russie contemporaine » Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "La révélation Montchalin" et "Trump-Poutine, 'wait and see'"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 13:15


Amélie de Montchalin est la ministre des Comptes Publics. Alors que tout le monde lui prédisait l'apocalypse, elle est toujours restée optimiste. Elle ne veut pas entendre parler de la troïka et, pour défendre la souveraineté, elle promet une solution et un chemin pour le pays. On se demande si cette Jeanne d'Arc de l'économie va pouvoir lever le siège d'Orléans, qui sont tous les opposants de l'annonce sur le budget de ce 15 juillet. Son parcours est un exploit et selon Valérie Lecasble, c'est une révélation. Pour Stéphane Manigold, elle a beaucoup de qualités. Alors que Donald Trump s'est dit "déçu" et donne 50 jours à la Russie pour qu'elle puisse trouver un accord avec l'Ukraine, Vladimir Poutine lui indique une nouvelle offensive au cours des 60 prochains jours. Pour François Heisbourg, l'affaire avec l'Ukraine est loin d'être terminée. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Doukhan apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h30 du 15/07/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 9:39


Dans cette édition :Donald Trump lance un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de sanctions économiques sévères, et annonce un réarmement de Kiev financé par l'OTAN.Le Premier ministre français, François Bayrou, présente les grandes lignes de son budget 2026, qui vise à réduire le déficit public à 4,6% en 2026 grâce à 40 milliards d'euros d'économies.Plusieurs villes, y compris de gauche, choisissent d'armer leur police municipale, comme à Annonay où les 12 agents seront équipés de pistolets 9mm.La Fédération des entreprises de la beauté alerte sur les risques pour la santé liés à l'achat de contrefaçons de produits cosmétiques, notamment de crèmes solaires, sur des plateformes en ligne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Sécurité et défense de l'UE, Vladimir Poutine, musique raï… : Best of Club International

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 45:39


L'émission 28 minutes du 12/07/2025 Le meilleur des Clubs 28' dans une émission spéciale best of Club !Découvrez ou redécouvrez le meilleur de nos débats entre nos experts internationaux, invités de la semaine et chroniqueurs. Pour commencer, retour sur deux temps forts qui ont récemment marqué l'actualité : 1 an après la dissolution, où en est la clarification promise par Emmanuel Macron ? Puis, sur Londres qui signe un partenariat de sécurité et de défense avec l'UE. Le Royaume-Uni est-il en train d'effacer le Brexit ?Poursuivez ensuite en compagnie des chroniques “Très chers voisins” sur les réseaux sociaux qui s'offrent une tranche de Napolitaine, “L'employé de la semaine” sur Warren Buffett, le milliardaire qui voulait payer plus d'impôts, “La télé des autres”, qui revient sur Vladimir Poutine se mettant en scène pour ses 25 ans au Kremlin, “À méditer” sur la chanson paillarde et enfin, l'Intéressant de David-Castello Lopes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 12 juillet 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Un air d'amérique
RUSSIE - Konstantin Strokov dépossédé de son entreprise d'extraction d'or

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 1:34


Konstantin Strokov, troisième milliardaire russe, a été dépossédé de son entreprise d'extraction d'or. C'est un oligarque, il est membre du parti de Vladimir Poutine, mais il est accusé de corruption. C'est le troisième milliardaire russe depuis le début de l'année à être victime d'une sorte de nationalisation forcée. Et c'est pourtant un proche de Vladimir Poutine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Poutine fait la sourde oreille à Trump - 10/07

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 3:35


Ce jeudi 10 juillet, la grande conférence internationale sur l'Ukraine s'ouvre à Rome aujourd'hui, dans l'objectif de trouver des financements pour la reconstruction du pays, sachant que la guerre continue et que Vladimir Poutine enchaîne les provocations vis-à-vis de Donald Trump, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les histoires de 28 Minutes
Cerveau en action / Pourquoi rompre le silence avec Vladimir Poutine ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 46:30


L'émission 28 minutes du 07/07/2025 Et si nos ancêtres étaient aussi malins (voire plus) que nous ?Ce n'est pas la taille qui compte, mais l'utilisation que l'on en fait ! Antoine Balzeau, paléoanthropologue au CNRS et au Muséum d'Histoire Naturelle, s'intéresse au fonctionnement cognitif et à l'évolution du cerveau de nos ancêtres. Il révèle dans son ouvrage passionnant, “Dans la tête de nos ancêtres” (éditions Belin), que nous ne sommes finalement pas plus intelligents que l'homme de Néandertal. Cette découverte relève de l'exploit, tant elle est complexe : 4 années de recherches ont été nécessaires afin de mettre au point le projet “PaléoBRAIN”. Grâce aux dernières méthodes d'imagerie, à l'intelligence artificielle, et à partir de ce qu'on appelle l'endocrâne – le moule interne du crâne –, tout un ensemble d'empreintes, de petits creux et de reliefs qui correspondent aux sillons du cerveau ont pu être observés. À partir de là, Antoine Balzeau a sollicité 75 volontaires qui ont subi des IRM poussées, afin de reconstituer le cerveau de nos ancêtres. Et les découvertes sont édifiantes !Un clic et un nouveau parti : Musk peut-il faire vaciller Trump ? C'est un nouveau rebondissement dans le divorce le plus suivi des États-Unis. Alors qu'Elon Musk et Donald Trump semblaient partis pour une collaboration productive, une guerre d'égo, de pouvoir et d'intérêts fait rage par médias interposés depuis le départ fin mai du milliardaire du département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE). Le 4 juillet dernier, surfant sur la tendance déjà observée en 2024 par l'institut de sondage américain Gallup, qui montrait qu'une nette majorité de personnes interrogées (58 % contre 37 %) jugeait “nécessaire” la création d'un troisième parti, Elon Musk lançait un sondage sur sa plateforme X pour demander aux internautes s'ils souhaitaient la création de son “Parti de l'Amérique”. Donald Trump a qualifié de “ridicule” cette initiative et s'est dit “peiné de voir Elon Musk dérailler complètement” et “devenir une catastrophe”. À ce duel verbal se sont ajoutées des piques sur la fameuse “BBB” (Big Beautiful Bill, ou “grande et belle loi”) qualifiée d“abomination dégoûtante” par Musk, et la disparition à terme des subventions aux voitures électriques qui pourrait faire perdre jusqu'à 3 milliards de dollars de profits à Tesla. Donald Trump a-t-il les moyens de ruiner son opposant ? Elon Musk peut-il contrer la politique de son adversaire avec la création de son parti ?Qui dit canicule, dit incendie. Mais la flotte de Canadairs française possède-t-elle de quoi dompter les flammes ? Théophile Cossa nous explique comment la France se prépare, en fabriquant de nouveaux bombardiers d'eau plus performants. Marjorie Adelson nous emmène à Cardiff, au Pays de Galles, où le groupe Oasis signe son grand retour, seize ans après une séparation explosive. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les journaux de France Culture
Ouverture aujourd'hui à Rio du sommet des pays émergents, les BRICS

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 10:04


durée : 00:10:04 - Journal de 9h - Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les BRICS, les grands pays émergents, se réunissent à partir d'aujourd'hui à Rio. Tous contestent l'hégémonie occidentale mais les crises diplomatiques créent des tensions.

Revue de presse française
À la Une: l'inquiétude pour Boualem Sansal et Christophe Gleizes

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 4:31


Tous deux sont emprisonnés en Algérie, l'écrivain franco-algérien, et le journaliste français. Boualem Sansal espérait une grâce présidentielle, vendredi 5 juillet, jour de l'indépendance. Il n'en a rien été. Alors que l'écrivain de 80 ans, qui souffre d'un cancer, vient d'être condamné à cinq ans de prison ferme, « Paris attend maintenant un geste humanitaire pour qu'il soit libéré », annonce La Tribune Dimanche. Mais « depuis quelques mois », remarque le journal, « une seule thèse a droit de cité dans le pays : l'auteur algérien, naturalisé français l'an dernier, est un "traître" qu'il faut maintenir en prison ». Boualem Sansal est accusé d'avoir remis en cause les frontières de l'Algérie. « Il n'a pas bonne presse dans l'opinion publique », ajoute la Tribune Dimanche, pour qui « le maintien en détention de Boualem Sansal n'arrangera pas les relations algéro-françaises, déjà au point mort ». Une autre affaire ravive les tensions entre les deux pays… Le journaliste sportif français Christophe Gleizes vient d'être condamné à sept ans de détention en Algérie pour « apologie du terrorisme ». « Il paie les mauvaises relations entre la France et l'Algérie, disent ses soutiens, qui veulent mobiliser le monde du football » explique la Tribune Dimanche qui voit en Christophe Gleizes, « une victime collatérale ». Il est poursuivi pour avoir interviewé un dirigeant aujourd'hui en exil de la Jeunesse Sportive de Kabylie, également à la tête d'une organisation considérée comme « terroriste » par les autorités algériennes. Christophe Gleizes était en résidence surveillée depuis 13 mois, mais les autorités françaises avaient demandé à ses proches « de rester discrets ». « Ce silence n'aura en rien été payant », constate la Tribune Dimanche. « Les soutiens du reporter de 36 ans ont donc décidé de passer à un ton plus offensif. » L'ONG Reporters sans frontières, « qui suit l'affaire depuis le début », « veut mobiliser le monde du football, sport roi en Algérie ». » Quelques clubs, comme l'OGC Nice ou le Paris FC, ont déjà apporté leur soutien au journaliste (…) La famille du reporter en appelle aussi à une implication de Zinédine Zidane, qui est d'origine algérienne ».  « Un coup de gueule » dans l'Express Celui de la journaliste Marion Van Renterghem, spécialiste de l'Europe, une Europe qui, dit-elle, « ne sait plus où elle habite ». « Chez elle, sur son propre continent, elle n'a pas les moyens militaires pour empêcher Vladimir Poutine d'envahir une nation souveraine et d'avoir des visées sur d'autres pays au-delà de l'Ukraine (…) Au Moyen-Orient (…) elle est exclue des négociations qui la concernent par son grand allié transatlantique lui-même, dont le président la méprise. » « Elle peine à trouver sa place dans un monde sans droit », regrette encore Marion Van Renterghem, « l'Europe de plus en plus dépassée par les rapports de force, un monde dans lequel les relations entre états ne dépendent plus de quelques grands prédateurs désinhibés (…) l'Europe se retrouve seule à prêcher dans un monde de brutes. » A-t-elle un moyen de renverser la vapeur ? Elle qui a « eu besoin de Trump et Poutine » pour prendre conscience de sa « paresse militaire » s'indigne encore la journaliste qui voit là « une dialectique diabolique » : « si l'Europe de demain devient enfin la puissance militaire qu'elle doit être pour assurer sa sécurité et le droit international, elle le devra à Trump et à Poutine - les prédateurs en chef - de ce même droit international ».  Des cochons qui donnent de l'espoir  Ce sont « des animaux médicaments », nous explique le Point, élevés « dans une porcherie ultramoderne de 4 000 mètres carrés, quelque part en Bretagne ». « Deux petites modifications génétiques les ont fait se rapprocher - un peu - de l'espèce humaine. Elles ont permis de transformer la descendance de porcs tout à fait ordinaires, en une lignée produisant dans son sang des anticorps qui soignent les humains ». Et ce n'est pas tout : ces cochons peuvent aussi devenir donneurs d'organes, même si la technique reste à perfectionner. Bref, l'humain a tout intérêt à regarder d'un œil nouveau, ces animaux roses à la queue en tire-bouchon.     Première baignades dans la Seine, à Paris C'était hier, et selon La Tribune Dimanche, « il régnait en fin de matinée une joyeuse effervescence, au pied de la Tour Eiffel ».  Il a tout de même fallu patienter 40 minutes, « la capacité de l'aire de baignade étant fixée à 150 personnes » explique le journal. Les baigneurs sont ravis, comme cette femme de 54 ans, qui s'exclame : « l'eau est chaude et on voit nos pieds ».  De quoi oublier la canicule de ces derniers jours... 

Les matins
Aucun progrès sur l'Ukraine lors de l'entretien téléphonique de jeudi soir entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 15:02


durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.

Le journal de 8H00
Aucun progrès sur l'Ukraine lors de l'entretien téléphonique de jeudi soir entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 15:02


durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.

Les journaux de France Culture
Aucun progrès sur l'Ukraine lors de l'entretien téléphonique de jeudi soir entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 15:02


durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.

Reporters
Enquête exclusive : l'Église russe en Suède, un nid d'espions ?

Reporters

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 17:01


Espionnage, guerre hybride... France 24 est parti sur la piste des agents d'influence russe en soutane. Nos reporters se sont rendus en Suède pour enquêter sur une église orthodoxe russe soupçonnée de servir d'avant-poste au renseignement russe. Ils ont découvert, à travers des témoignages et trois affaires de bras de fer autour de lieux de culte, comment la Russie de Vladimir Poutine et du patriarche Kirill utilise l'église orthodoxe russe pour tenter d'étendre son influence en Suède. Ils ont notamment enquêté sur l'église de Vasteras, située à proximité d'un aéroport stratégique.

Le débat
L'Ukraine peut-elle encore tenir ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 42:46


Alors que les Etats-Unis ont annoncé mardi suspendre une partie de son aide militaire à Kiev, la Russie intensifie ses frappes sur les villes ukrainiennes. Huit personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans plusieurs frappes russes. Aujourd'hui, Volodymyr Zelensky a rencontré la Première ministre du Danemark qui prend la présidence tournante de l'Union européenne. Mette Frederiksen s'engage à soutenir l'Ukraine et veut faire de la sécurité le centre de sa présidence européenne. 

Un air d'amérique
DIPLOMATIE - Macron et Poutine se sont parlés pour la première fois depuis trois ans

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 1:43


Pour la première fois depuis trois ans, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont parlé, mardi 1er juillet. L'entretien téléphonique entre les deux hommes a duré plus de deux heures. L'occasion pour les deux Présidents d'aborder la confrontation entre l'Iran et Israël, mais aussi le rôle des Etats-Unis dans cette crise, comme la situation en Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 67:45


C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

L'Edito Politique
UKRAINE - Vladimir Poutine n'a renoncé à rien du tout

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:49


Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 02 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine   Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste  L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas.     Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien?    Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri).      Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers   C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne. 

Le débat
Trump - Zelensky : une rencontre décisive ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 42:02


En marge du sommet de l'OTAN, Volodymyr Zelensky a évoqué avec Donald Trump la possible livraison de missiles et système Patriot. Le président américain a affirmé qu'il allait examiner cette possibilité même si les Patriot sont "très difficile à obtenir". D. Trump considère la guerre en Ukraine comme "plus compliquée que d'autres". Dans un même temps, Volodymyr Zelensky a signé un accord avec le Conseil de l'Europe pour la création d'un tribunal spécial pour juger Vladimir Poutine.

Un jour dans le monde
Anna (8) : enquête sur l'interdiction du gaz russe

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Ca fait des années que l'UE tente d'interdire le gaz russe dans ses sanctions contre Vladimir Poutine. Mais ces mesures sont bloquées par les Hongrois. Anna Hubert de la revue en ligne 'Contexte' nous raconte. Elle est en reportage au Conseil des ministres des affaires étrangères. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 64:42


C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie

Journal de l'Afrique
Le président malien Assimi Goïta en visite d'État en Russie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 13:29


Le président malien Assimi Goïta, a rencontré lundi au Kremlin le président Vladimir Poutine, lors d'une visite officielle en Russie destinée à "renforcer" les liens entre son pays et Moscou.