President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012
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durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 02 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
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durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors que Vladimir Poutine qualifie le pouvoir de Volodymyr Zelensky d'« illégitime », le chef de la diplomatie française affirme qu'il a « toute la légitimité pour conduire son pays vers la paix ». Affaibli, le président ukrainien est aujourd'hui à Paris à un moment décisif du conflit. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors que Vladimir Poutine qualifie le pouvoir de Volodymyr Zelensky d'« illégitime », le chef de la diplomatie française affirme qu'il a « toute la légitimité pour conduire son pays vers la paix ». Affaibli, le président ukrainien est aujourd'hui à Paris à un moment décisif du conflit. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Volodymyr Zelensky a été reçu à l'Élysée aujourd'hui par Emmanuel Macron alors que des discussions diplomatiques se poursuivent entre Américains, Ukrainiens et émissaires proches de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Le Président français a réaffirmé son soutien à l'Ukraine, tandis que Zelensky fait face à la pression militaire russe et à un scandale de corruption qui a entrainé la démission de son bras droit. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine.
Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les grandes manœuvres diplomatiques se poursuivent autour du plan de paix pour l'Ukraine. Les délégations américaines et ukrainiennes se sont rencontrées ce dimanche, en Floride. Ce lundi, l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, critiqué pour sa proximité avec les Russes, doit présenter à Vladimir Poutine un texte amendé. Texte qui sera très certainement rejeté par le maître du Kremlin. Et pendant ce temps, que fait l'Europe ? Elle marche sur des œufs. C'est ce que souligne le Monde à Paris : « le devoir diplomatique des Européens consiste à ne pas provoquer de rupture transatlantique, mais à tout faire pour tirer l'administration américaine par la manche, afin de la ramener vers des positions plus favorables à la victime de l'agression russe. » Les bras ballants Reste que les Européens sont « marginalisés », déplore le Figaro. « Donald Trump est le maître des horloges et Vladimir Poutine est le maître du feu, résume un diplomate européen. (…) Face à la nouvelle machine de guerre américano-russe, l'Europe reste les bras ballants. Après quatre ans de promesses non tenues vis-à-vis de Kiev, de lenteurs dans les livraisons d'armes, de frilosité et de mots en l'air, elle continue à hésiter et à se diviser, elle qui n'a jamais donné aux Ukrainiens les moyens de gagner la guerre. » Et le Figaro s'interroge : « les Européens consentiront-ils l'effort nécessaire, y compris en s'opposant aux Américains, pour éviter que les Ukrainiens ne soient acculés à une paix injuste qui récompense l'agresseur ? » Le Soir à Bruxelles ne prend pas de gants pour fustiger les atermoiements européens : « ridiculisés par les États-Unis de Trump, ignorés par la Russie de Poutine, les dirigeants européens, à tous les étages de l'édifice, sont devenus un bouchon dans l'océan du monde. Ils sont incapables de tenir leurs promesses à Zelensky et au peuple ukrainien et potentiellement, d'empêcher Poutine de poursuivre sa conquête, une fois la capitulation de l'Ukraine engrangée. Le Vieux Continent n'a en fait jamais aussi bien mérité son nom. (…) Son futur ?, s'interroge Le Soir. Dicté de l'extérieur par l'ogre chinois, le diable américain et le dictateur russe. Son présent ? Miné de l'intérieur par les sondages qui font de Bardella et de l'AfD, les prochains maîtres de la France et de l'Allemagne et les futurs alliés du couple Meloni-Orban. Comment arrêter cette descente aux enfers ? La réponse, urgente, fait aujourd'hui totalement défaut. » Des financements et des armes Pour le Guardian à Londres, l'Europe doit impérativement faire plus et mieux. « Après quatre années de résistance, de sacrifices et de souffrances, l'Ukraine ne doit pas céder à un démembrement cynique qui la rendrait durablement vulnérable à l'agression russe, mettrait en péril la sécurité future de l'Europe et inspirerait des régimes autoritaires à travers le monde. Il incombe à l'Europe, affirme le quotidien britannique, d'empêcher une telle situation. (…) En s'engageant à fournir à Kiev les ressources financières et militaires nécessaires pour résister à moyen terme, les dirigeants européens peuvent commencer à infléchir la dynamique des négociations actuelles. Que cette aide prenne la forme d'un “prêt de réparation“ garanti par des avoirs russes gelés, d'un financement du budget de l'UE ou d'un emprunt commun des États membres, il est urgent de trancher après des mois d'atermoiements. Il faut adresser un message clair à MM. Poutine et Trump, conclut le Guardian : l'Europe défendra résolument le droit de l'Ukraine à une paix juste. » Réformer les mécanismes de décision El Pais à Madrid renchérit : « Plus personne ne peut feindre l'ignorance. La dernière initiative de Trump concernant l'Ukraine a servi d'électrochoc. L'UE doit agir selon son propre plan. Et avec toute la célérité que permet la lenteur légendaire de Bruxelles, car il lui reste encore à débattre de la réforme de ses mécanismes de décision entre ses 27 États membres. La majorité ne peut se laisser systématiquement paralyser par le boycott de gouvernements illibéraux qui, dénonce El Pais, à l'instar de celui d'Orban, siègent un jour au Conseil et le lendemain au Kremlin. (…) Plus que des initiatives isolées, l'Europe a besoin de plans et d'actions coordonnées. Ce n'est qu'ainsi qu'elle pourra contrer l'expansionnisme de Poutine et faire comprendre à Trump qu'elle n'est pas un pion passif à la table des négociations. »
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Léon XIV au défi de la paix », titre le Parisien-Dimanche, qui précise qu'après trois jours en Turquie, le souverain pontife arrive ce dimanche à Beyrouth. « Un voyage très attendu, dans une région meurtrie par les guerres », ajoute le journal. Pourtant, « nul ne s'attend à ce que le pape fasse la paix au Proche-Orient, de telles rodomontades n'appartenant qu'à Trump », remarque le Parisien-Dimanche selon lequel, à Beyrouth, « Léon XIV s'adressera peut-être autant au Hezbollah, dont le désarmement est le sujet crucial au Liban, qu'à Israël qui poursuit ses bombardements. Au-delà, dans cette région essentielle à ses yeux – la Terre sainte – l'Église de Rome prône avec constance une solution à deux états, Israël et Palestine, avec un statut international pour Jérusalem ». Et ce n'est pas rien. Aux yeux du Parisien-Dimanche, « les paroles du natif de Chicago, plutôt discret depuis mai dernier, loin du tumulte des années François, n'ont jamais été aussi attendues dans un monde chaotique où prime la loi du plus fort, où la culture du clash attisée par les réseaux sociaux mine l'espace public et où grandit le spectre d'une troisième guerre mondiale ». « Perdre ses enfants » Le spectre d'une troisième guerre mondiale agite les pays européens et notamment la France. Emmanuel Macron a annoncé cette semaine le retour du service militaire en France, sur la base du volontariat, sur fond de guerre en Ukraine et de pression croissante de la Russie, après la déclaration très remarquée du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon : « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants (…) alors nous sommes en risque ». Il n'en faut pas plus à Marianne pour décréter en Une que « Macron nous prépare au pire ». « En marche vers la guerre », clame l'hebdomadaire, avec la photo de Vladimir Poutine en toile de fond. S'ensuivent les déclarations alarmistes du général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, qui affirme : « Si l'Ukraine tombe, puis la Moldavie, alors nous ne sommes plus rien ». Un autre général, le général Christophe Gomart, député les Républicains au Parlement européen estime, lui, que « le président Macron instille la peur, pire ennemi d'une nation ». Il n'en déclare pas moins « qu'il faut montrer notre détermination et nous réarmer massivement en munitions, chars, avions, frégates, drones. La dissuasion est d'abord une question de crédibilité ». Et il ajoute : « N'oublions jamais que le réarmement dissuadera toute attaque, créera un rapport de force crédible, et surtout, préparera la guerre pour préserver la paix. » Plan de paix et corruption En Ukraine, la guerre est bien réelle. Et elle est l'objet d'une correspondance entre deux sœurs ukrainiennes, régulièrement publiée par M, le supplément du Monde. L'une, Sasha, vit à Kiev, l'autre Olga vit à Paris. Cette semaine, Olga confie « qu'elle a eu un haut-le-cœur en découvrant "le plan de paix de Trump". Ce pseudo-plan n'est, à mon avis, qu'une façon de dire à Zelensky : " Rends-toi maintenant, ne tarde pas" ». « Cela signifie-t-il aussi que les États-Unis ne vont plus du tout donner d'armes à l'Ukraine ? » interroge Olga. « Qu'ils nous laissent tomber définitivement ? Je n'arrive pas à croire que la première puissance du monde se comporte comme une autruche » conclut-elle. À Kiev, sa sœur Sasha, elle, s'indigne du scandale de corruption qui frappe l'entourage du président Zelensky. Elle cite Timur Mindich, accusé « d'être le cerveau d'un système de rétrocommissions dans des contrats liés à Energoatom, la compagnie nucléaire d'État ». « L'histoire me fait vomir », ajoute Sasha, « quand je lis que cet homme a quitté le pays quelques heures avant les perquisitions, quand je regarde les photos de ses sacs remplis de dollars et d'euros, quand je découvre les toilettes en plaqué or de son appartement ». « Un appartement qui se trouve dans le même immeuble que celui de notre président. Nausée ! s'exclame Sasha, qui ajoute même : On aimerait penser que Zelensky n'y est pour rien, mais ça va contre le bon sens ». Endorphines Courrier International s'intéresse cette semaine à notre santé mentale. « Votre médecin veut que vous fassiez la fête, et certains prescrivent même des concerts », titre l'hebdomadaire, qui s'est promené à travers le monde pour voir ce qu'il en est. On apprend ainsi qu'au Canada, « les médecins peuvent désormais prescrire à leurs patients des billets pour des concerts de musique classique ». C'est la chaîne canadienne CBC qui l'a annoncé. Pourquoi une telle prescription ? « Parce qu'écouter de la musique libère des endorphines, qui sont des antalgiques et des régulateurs d'humeur naturels, ainsi que de la dopamine, l'hormone du bien-être liée au plaisir (…) ». Et pourquoi pas une visite dans un musée ? C'est ce que recommande le Japon : « un bain muséal », une étude assure en effet « que le taux de mortalité des personnes fréquentant régulièrement des musées, serait plus faible que celui des personnes qui n'en ont pas l'habitude. »
C dans l'air l'invité du 29 novembre 2025 Bernard Guetta, député européen Renew Europe.Une équipe de négociateurs ukrainiens est partie samedi pour les Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a annoncé le président Volodymyr Zelensky. Présenté la semaine dernière, le plan de paix américain a été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin. Ce texte a été amendé le week-end dernier après des consultations avec les Ukrainiens et doit désormais être présenté à Moscou. "Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés (par l'Ukraine selon lui, NDLR), nous cesserons les hostilités. Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire", a déclaré jeudi Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizistan.Sur le front, des attaques de drones navals ont fortement endommagé samedi une infrastructure pétrolière dans un port russe en mer Noire, ont annoncé les autorités, tandis que Kiev a revendiqué des frappes contre deux pétroliers de la flotte fantôme qui permet au Kremlin de contourner les sanctions occidentales. Ces attaques interviennent alors que l'Ukraine fait face à une forte pression sur le front militaire et politique: l'armée russe progresse dans l'est du pays, tandis que l'administration de Volodymyr Zelensky est secouée par un grave scandale de corruption qui a poussé le président ukrainien à limoger vendredi son chef de cabinet, Andriï Iermak, bras droit extrêmement influent. Parallèlement, de nouvelles frappes russes sur l'Ukraine, dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait au moins trois morts.Bernard Guetta, député européen Renew, est notre invité. Il analysera avec nous la situation de l'Ukraine, après la présentation du plan de paix américain, et la démission du bras droit de Volodymyr Zelensky, dans le cadre d'un scandale de corruption. Il nous dira aussi quel doit être le rôle de l'Europe auprès de l'Ukraine, lui qui appelle à un "G5 européen", face aux impérialismes russe et américain.
C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)
« Faire de l'argent, pas la guerre : tel est le véritable plan de Trump pour la paix en Ukraine », annonce le Wall Street Journal, selon lequel « le Kremlin a présenté à la Maison Blanche une stratégie de paix par le commerce », « stratégie à laquelle le président Trump et son envoyé spécial Steve Witkoff ont adhéré, pour la plus grande consternation de l'Europe », poursuit le quotidien américain. Le Wall Street Journal raconte ainsi que lors d'une rencontre à Miami Beach, le mois dernier, « Steve Witkoff, promoteur immobilier milliardaire devenu envoyé spécial de Donald Trump, Kirill Dmitriev directeur du fonds souverain russe et négociateur choisi par Vladimir Poutine, ainsi que Jared Kushner, le gendre du président, se sont retrouvés pour élaborer en secret une stratégie pour sortir la Russie de l'isolement économique, avec des entreprises américaines prioritaires, pour devancer leurs concurrentes européennes et ainsi bénéficier des dividendes ». Visiblement, les Américains et les Russes ont de l'appétit. Il est notamment question « d'une reconstruction de l'Ukraine par les États-Unis » ou encore « d'une association entre les entreprises américaines et russes pour exploiter les vastes richesses minières de l'Arctique. » Conclusion du Wall Street journal : « Le tableau qui se dessine est celui de chefs d'entreprise, œuvrant hors des circuits diplomatiques traditionnels pour consolider un accord de paix par le biais d'opérations commerciales ». Des nouveau-nés dans le froid et la pluie Le journal La Croix publie un article sur l'hiver à Gaza. « À Gaza, les habitants sont dans l'eau, le froid et l'abandon », titre le quotidien français. « À l'aube d'un troisième hiver marqué par les déplacements, les destructions et une aide humanitaire résiduelle, les Palestiniens de Gaza subissent depuis plusieurs jours les conséquences d'une pluie froide qui rend invivable le quotidien sous des tentes ou dans des immeubles en ruines » poursuit le journal qui a interrogé Caroline Seguin, coordinatrice de Médecins sans Frontières, sur place depuis cinq semaines. Elle explique : « Comme l'armée israélienne occupe encore 50% du territoire, la population n'a pas d'autre choix que de rester dans des zones inondables. C'est la misère et le désespoir ». « La situation est d'autant plus préoccupante », nous dit la Croix, « que la Bande de Gaza enregistre actuellement un pic de naissances, correspondant au cessez-le-feu d'il y a 9 mois. » La coordinatrice de Médecins sans Frontières s'inquiète : « Tous ces nouveau-nés vont passer des mois dans le froid et la pluie. Je ne sais pas quelles conséquences cela va avoir sur la mortalité infantile, d'autant qu'il y a beaucoup de prématurés à cause de la malnutrition des femmes enceintes. » Trafic perturbé Des perturbations à prévoir dans le ciel : 6 000 Airbus A320 sont rappelés pour une modification technique. Toute la presse européenne en parle ce matin. « 6 000 A320 doivent arrêter immédiatement les vols pour changer d'urgence un logiciel de commandes vulnérables aux radiations solaires », explique le Parisien. C'est à la suite d'un incident survenu le 30 octobre que ce rappel a été décidé. Le Monde raconte : « Un A320 de Jet Blue était en phase de croisière entre Cancun, au Mexique, et Newark aux États-Unis, lorsque l'appareil a soudainement piqué vers le bas, sans intervention des pilotes », qui ont tout de même réussi à poser l'avion à Tampa, en Floride. La solution pour remédier à cette situation, « consiste principalement à revenir à une version antérieure du logiciel et c'est relativement simple », explique le Guardian, à Londres. Selon le Soir, à Bruxelles, ce changement de logiciel « ne prendra que quelques heures », pour la plupart des avions. Mais il aura bien sûr des conséquences sur le trafic. Air France a annulé 35 vols dès vendredi soir. Un mauvais moment à passer pour les voyageurs et pour l'avion le plus vendu au monde.
En juin 2024, le chercheur français Laurent Vinatier a été arrêté en Russie, accusé d'être un espion. Il risque jusqu'à 20 ans de prison. Depuis, la France demande sa libération dans un contexte de relations particulièrement tendues avec Vladimir Poutine et affirme qu'il n'est pas un espion. Sa fille, Camille et ses parents témoignent dans la Story de Paul Larrouturou -Tous les vendredi et samedi vers 19h20 sur France 5, Paul Larrouturou vous raconte une des histoires qui a fait l'actualité dans sa “Story”.
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est le plan de paix pour l'Ukraine présenté par Donald Trump. A la consternation générale, et notamment en Europe, l'administration américaine a négocié en secret avec la Russie. La plupart des 28 points allaient à l'encontre des intérêts ukrainiens mais aussi européens. Sous le choc, les alliés de Kiev se sont réunis en urgence pour faire des contre-propositions. Mais au-delà de la fin de la guerre en Ukraine, c'est un moment crucial pour l'Europe, l'heure de faire ses preuves face à Donald Trump et Vladimir Poutine, comme nous l'explique Luc de Barochez, éditorialiste et spécialiste des questions internationales à L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules KrotRédaction en chef : Thibauld MathieuCrédits : Times News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, est-il sur le point d'arracher un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie ? Ou s'est-il fait, une fois de plus, manipuler par son homologue russe, Vladimir Poutine, bien décidé à poursuivre la guerre ? Mercredi 19 novembre, les Ukrainiens et leurs alliés européens ont tous été surpris par la publication, sur le site Axios, d'un « plan de paix » destiné à mettre un terme aux combats en Ukraine.Immédiatement après les révélations de la presse américaine, ce document en 28 points a alimenté de nombreuses spéculations sur son origine, tant il reprend tous les objectifs de guerre poursuivis depuis plus de trois ans par le maître du Kremlin.Dès sa publication, le texte a choqué les Ukrainiens et les Européens, qui n'y ont vu rien de moins que la « capitulation » de l'Ukraine face à la Russie. S'ils sont parvenus à en amender certains points après discussions avec le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, ce nouveau plan rééquilibré peut-il être accepté par Vladimir Poutine ?Cette séquence diplomatique intense marque-t-elle un tournant dans la guerre ? Ou met-elle en évidence l'impossibilité de trouver, à ce stade, une résolution à ce conflit ? Editorialiste et spécialiste des questions internationales au Monde, Sylvie Kauffmann revient, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », sur les enjeux inhérents à ce « plan de paix ».Un épisode de Garance Muñoz et de Marion Bothorel. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une allocution télévisée prononcée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 21 novembre 2025 ; d'une déclaration de Donald Trump, le 22 novembre 2025 ; d'une prise de parole de Marco Rubio, à Genève, le 24 novembre 2025 ; et d'une lecture d'un enregistrement téléphonique d'une conversation entre Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, le 14 octobre 2025.Cet épisode a été publié le 28 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 28/11/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Noémie Halioua, essayiste, et le dessinateur de presse Thibault Soulcié.Bardella à l'Élysée : un sondage en forme d'électrochoc ?Les chiffres sont à manier avec précaution mais pour la première fois une enquête d'opinion donne Jordan Bardella favori à l'élection présidentielle. Réalisé un an et demi avant le scrutin, ce sondage de l'institut Odoxa montre que face à n'importe quel de ses adversaires (Édouard Philippe, Gabriel Attal, Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon) au second tour, le président du RN l'emporterait largement. Service militaire volontaire : un facteur de cohésion nationale ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi le retour du service militaire en France, qui avait disparu depuis 1997. Ce service national volontaire (SNV), d'une durée de 10 mois, entrera en vigueur l'été prochain. Les volontaires, entre 18 à 25 ans, serviront “exclusivement sur le territoire national”. Cette décision semble séduire les citoyens : 8 Français sur 10 approuvent le nouveau dispositif, selon un sondage Odoxa.Nous recevons Laurent Galmot, auteur, producteur en pop culture. Il nous plonge dans l'histoire des objets et jouets phares de notre enfance dans “Phénomènes de cour de récré. Encyclopédie des jouets qui ont été à la mode...un jour” (Ynnis Editions).Qui mène la diplomatie américaine aujourd'hui ? Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump chargé de négocier la paix en Ukraine et de connivence avec le Kremlin, selon Bloomberg, ou Marco Rubio, secrétaire d'État américain, plus sceptique face à Vladimir Poutine ? C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris qui s'affiche en jean, talons et gilet jaune d'éboueur, pour dénoncer la saleté dans les rues parisiennes. Cette vidéo a été visionnée plus de 5 millions de fois à ce jour et a fait l'objet de nombreuses parodies sur les réseaux sociaux : c'est le "Point com" de Natacha Triou.Enfin, ne manquez pas la une internationale sur le suspect de la fusillade à Washington contre des gardes nationaux, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités ainsi que le Monde des choses de David Castello-Lopes sur le basilic. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
C'est le dernier épisode en date d'une série d'ingérences russes visant la France : ces derniers jours, 3 personnes ont été mises en examen pour “intelligence avec une puissance étrangère”. 3 membres de l'association humanitaire SOS Donbass, soupçonnés d'avoir mené des actions de propagande et de déstabilisation pilotées directement par Moscou. Le moment n'est pas anodin : ces interpellations interviennent au moment même où Emmanuel MACRON alerte sur la menace russe, appelle à “réarmer les esprits”... Alors quelle est la nature et l'étendue de cette menace ? On en débat ce jeudi 27 novembre avec nos invités : - Andreï KOZOVOÏ Professeur d'histoire russe et soviétique à l'Université de Lille, auteur du livre Les Exilés. Pasternak et les miens (Grasset,15 octobre 2025)- Nicolas QUÉNEL Journaliste d'investigation à Intelligence Online- Kévin LIMONIER Professeur de géopolitique à l'Universite Paris VIII, spécialiste du cyberespace russophone- Pascal CONFAVREUX Porte-parole du ministère de l'Europe et des affaires étrangères- Elena VOLOCHINE Journaliste à France 24, ancienne correspondante en Russie, prix Albert-Londres 2025 pour son livre Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine (éditions Autrement, 2 octobre 2024)- Sabine DULLIN Professeure d'histoire contemporaine à Sciences Po, spécialiste de l'histoire de l'Empire russe et soviétique, autrice du livre Réflexions sur le despotisme impérial de la Russie (éditions Payot, 1er octobre 2025)
« J'ai peur qu'un jour on ne puisse plus dire “ceci est un mensonge”. C'est pourquoi je défendrai l'Europe chaque fois qu'on la menace. » Voilà ce qu'écrit Barbara Cassin. La philosophe et philologue décode comment, avec le vocabulaire et la grammaire, Donald Trump et Vladimir Poutine façonnent un monde qui correspond à leurs désirs. Leur novlangue leur permet de réécrire l'histoire et de dessiner les contours de l'avenir. Dans ce contexte, comment l'Europe peut-elle réagir ? Pour Barbara Cassin, « la culture est, doit être, résistance et antidote ». Elle signe La guerre des mots. Trump, Poutine et l'Europe (Flammarion) et elle est notre invitée, cette semaine. Après trois jours de grève nationale en Belgique, le journaliste et prof de philo Simon Brunfaut relit Albert Camus et interroge le sens de la révolte. C'est à retrouver dans son billet « À quoi tu penses ? ». Enfin, dans « En toutes lettres ! », la journaliste et écrivaine Juliette Goudot s'adresse au « backlash ». Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ? Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ? Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ? Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ? Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron officialise le retour du service militaire sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un service de 10 mois incluant une formation initiale d'un mois.Deux nouvelles évasions de prison ont eu lieu, l'une à la maison d'arrêt de Dijon où les détenus ont scié les barreaux, et l'autre à Rennes où un détenu s'est évadé lors d'une sortie au planétarium.Vladimir Poutine fixe ses conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine, exigeant le retrait des troupes ukrainiennes des territoires occupés par la Russie.Une élue locale de Loire-Atlantique a été tuée chez elle par un homme qu'elle hébergeait.Des salariés d'ArcelorMittal manifestent pour empêcher la mise en œuvre d'un plan social prévoyant 600 suppressions de postes.La Fédération Internationale de Judo décide de réintégrer les judokas russes dans les compétitions internationales, malgré les protestations de l'Ukraine.Le musée du Louvre augmente le prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens afin de régler ses problèmes structurels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron officialise le retour du service militaire sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un service de 10 mois incluant une formation initiale d'un mois.Deux nouvelles évasions de prison ont eu lieu, l'une à la maison d'arrêt de Dijon où les détenus ont scié les barreaux, et l'autre à Rennes où un détenu s'est évadé lors d'une sortie au planétarium.Vladimir Poutine fixe ses conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine, exigeant le retrait des troupes ukrainiennes des territoires occupés par la Russie.Une élue locale de Loire-Atlantique a été tuée chez elle par un homme qu'elle hébergeait.Des salariés d'ArcelorMittal manifestent pour empêcher la mise en œuvre d'un plan social prévoyant 600 suppressions de postes.La Fédération Internationale de Judo décide de réintégrer les judokas russes dans les compétitions internationales, malgré les protestations de l'Ukraine.Le musée du Louvre augmente le prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens afin de régler ses problèmes structurels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la Une de la presse ce jeudi 27 novembre, la conversation entre Steve Witkoff, l'émissaire spécial de Donald Trump et un conseiller de Vladimir Poutine, suscite la controverse et est dénoncé de Kiev à Washington. Le Liban se prépare à toutes les éventualités après les menaces du ministre israélien de la Défense. Et la victoire du Paris Saint-Germain hier face à Tottenham en Ligue des champions.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
C dans l'air du 26 novembre 2025 - Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de TrumpAprès un week-end de pourparlers à Genève sur le plan de paix de Donald Trump, Ukrainiens et Américains se seraient mis d'accord sur un document remanié. Donald Trump a estimé mardi soir qu'il ne restait que « quelques points de désaccord » à régler pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. L'émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie pour discuter directement avec Vladimir Poutine de ce plan, réécrit ce week-end avec les Européens. Le Kremlin a confirmé ce mercredi la rencontre la « semaine prochaine », tout en soulignant qu'il est « encore trop tôt » pour parler d'un accord de paix.Parallèlement, aux États-Unis, le média Bloomberg a révélé cette nuit — retranscription téléphonique à l'appui — que Steve Witkoff avait donné des conseils, en octobre dernier, à un conseiller de Vladimir Poutine sur la meilleure manière de présenter au président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine. De quoi relancer outre-Atlantique les débats sur l'origine réelle de ce plan de paix qui, même s'il a été amendé ces derniers jours, a mis le feu au Parti républicain.Des sénateurs républicains, dont Roger Wicker et Mike Rounds, dénoncent un plan de paix qu'ils jugent contraire à la tradition américaine de fermeté face à la Russie et l'accusent de légitimer l'agression de Vladimir Poutine. À la Chambre des représentants, d'autres élus, comme Don Bacon, fustigent un texte perçu comme une capitulation imposée à l'Ukraine et affirment qu'il expose Kiev à de nouvelles menaces. Une fronde qui révèle une fracture idéologique majeure au sein du camp Trump, déjà fragilisé par le dossier Epstein. Des divisions au sein du camp présidentiel sont apparues sur fond de cette affaire, au point que Donald Trump a même publiquement rompu avec l'une des figures du mouvement « Make America Great Again », Marjorie Taylor Greene.Alors, quel est le contenu de l'accord de paix en discussion ? Quelles sont les relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le président américain est-il en train de vivre la première crise politique de son second mandat ? Que sait-on également des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Qu'est-ce que Jmail, la copie de la boîte mail de Jeffrey Epstein consultable en ligne ?À l'approche de Thanksgiving, si le président américain continue de faire le show, d'insulter ses adversaires politiques et de se moquer de journalistes, il semble aller de contrariété en contrariété, y compris devant les tribunaux. La dernière en date a une connotation toute personnelle : les inculpations de deux de ses adversaires politiques honnis, la procureure de New York, Letitia James, et l'ancien patron du FBI, James Comey, ont été annulées lundi 24 novembre pour vice de procédure. Un revers majeur pour le département de la Justice.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour le monde libre- Régis GENTE - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Notre homme à Washington- Richard WERLY - Éditorialiste international - Blick.ch, auteur de Cette Amérique qui nous déteste
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que les négociations sur un "plan de paix" entre la Russie et l'Ukraine se poursuivent, Bloomberg a révélé des échanges entre Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, et Iouri Outchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, révélant une certaine proximité, qui interroge sur l'origine du plan proposé par le Président américain. La coalition des volontaires s'est réunie hier en présence de Volodymyr Zelensky pour poursuivre les modifications du texte américain.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les États-Unis sont-ils en train de renouer avec l'expansion territoriale ? La stratégie de Poutine a-t-elle trouvé un soutien dans l'administration américaine ? Selon Vladislav Sourkov, longtemps éminence grise du Kremlin, avec la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a ouvert à l'échelle planétaire une nouvelle ère impériale : celle de la Russie, de la Chine, de la Turquie, d'Israël, et maintenant des États-Unis de Trump. Comment l'Union européenne peut-elle faire face au retour des logiques impériales ? Avec Ludovic Tournès, professeur à l'Université de Genève et Elsa Vidal, rédactrice en chef de RFI en langue russe. Rencontre enregistrée le samedi 22 novembre 2025 aux Champs Libres, animée par Pierre Ramond, de la revue Le Grand Continent, en partenariat avec Le Grand Continent.
Complaisant, au mieux naïf, au pire complice ? « Mardi après-midi, relate Le Monde à Paris, l'agence Bloomberg publiait des révélations retentissantes, donnant un aperçu inédit de la relation entre les États-Unis et la Russie ces derniers mois. Il s'agit de deux conversations téléphoniques distinctes, entièrement retranscrites sur la base d'un enregistrement audio. La première est entre l'émissaire américain Steve Witkoff et le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, qui fut ambassadeur russe à Washington. La seconde est entre ce dernier et le président du Fonds d'investissement direct russe et principal négociateur au nom du Kremlin, Kirill Dmitriev ». Des conversations qui, résume Le Monde, « illustrent la grande proximité entre le conseiller de la Maison Blanche et ses interlocuteurs à Moscou, à qui il apporte des conseils sur la meilleure manière d'aborder le président américain ». Steve Witkoff qui se fait même « l'avocat zélé de l'agresseur », pointe encore le journal, et qui affiche auprès de ses interlocuteurs russes son « plus grand respect pour le président Poutine ». Manipulé ? Commentaire sans appel du Times à Londres : « Steve Witkoff a été manipulé par Poutine. Il doit partir. (…) Ses erreurs flagrantes sont trop importantes pour être ignorées. Il a une connaissance très limitée des territoires ukrainiens réellement occupés par la Russie, il ne s'est d'ailleurs jamais rendu sur place. Et il reprend à son compte le discours officiel du Kremlin sur l'appartenance de l'Ukraine à la Russie. Sa principale source d'information sur le pays semble provenir de son partenaire de négociation russe Kirill Dmitriev ». Et le Times de s'adresser directement au président américain : « Monsieur Trump, mettez fin à cette diplomatie à la volée et, dans un premier temps, limogez Steve Witkoff. Il est dépassé par les événements ». Aux États-Unis, le camp républicain est en plein doute. C'est ce que pointe le New York Times : « le sénateur Mitch McConnell et plusieurs autres parlementaires accusent l'équipe du président Trump de faire des concessions au Kremlin, et avertissent que cela ne conduira pas à une paix durable ». Mitch McConnell qui avait récemment affirmé, rapporte encore le New York Times que « le président russe Vladimir Poutine avait "passé toute l'année à essayer de prendre le président Trump pour un imbécile", et que "si les principaux négociateurs de Donald Trump étaient plus soucieux d'apaiser Poutine que d'assurer une paix véritable, alors le président devrait trouver de nouveaux conseillers" ». Vers un nouveau « niet » des russes… C'est dans ce contexte de suspicion quasi-général que l'émissaire du président américain doit se rendre à Moscou la semaine prochaine pour rencontrer Vladimir Poutine. Et autant dire qu'il n'y a sans doute pas grand-chose à attendre de cette visite. Pour Le Soir à Bruxelles, il y a fort à parier que « Moscou rejettera la version actuelle de l'accord (modifié à Genève) et qu'on revienne ainsi à la case zéro. (…) Rien n'indique en effet à ce stade, pointe le quotidien belge, que la Russie acceptera un accord prenant en compte les intérêts de Kiev, et renoncera à son objectif de domination totale de l'Ukraine. Il semble que c'est le scénario qu'entrevoient les Européens. Le président français Emmanuel Macron a certes salué des avancées, soulignant qu'il y avait "enfin une chance de réaliser des progrès vers une bonne paix entre l'Ukraine et la Russie", avant de mettre de l'eau dans son vin, estimant qu'il n'y avait "clairement pas de volonté russe d'avoir un cessez-le-feu" ». Les européens « à la ramasse » ? Les européens qui tentent de faire front… Mais ont-ils les moyens de peser ? « Avec l'aide de l'Europe, Zelensky pourrait avoir de meilleures cartes en main », pointe le Guardian à Londres. Et bien non, soupire Libération à Paris : « il est désespérant de voir une nouvelle fois l'Union européenne totalement à la ramasse face à un Donald Trump, dont elle peine à admettre la brutalité mafieuse et le mépris qu'il lui porte comme le montre le "plan de paix" russe endossé par Washington. (…) Si les Européens avaient osé tenir tête à l'administration américaine (…) en s'engageant militairement en Ukraine, notamment en décrétant une zone d'interdiction aérienne couvrant tout l'ouest du pays (pas pour abattre des avions russes, mais des missiles et des drones), cela aurait changé du tout au tout la situation géopolitique, affirme Libération. L'Europe serait en position de force face à la Russie et aux États-Unis ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix américain présenté à l'Ukraine, la visite du prince héritier saoudien à la Maison Blanche et les frappes israéliennes au Sud-Liban. Guinée/Chine : la mine Simandou entre en action Après vingt ans de blocage, la Chine a débuté ses importations de fer du site minier de Simandou, lancé officiellement, il y a quelques semaines. En quoi consiste l'accord d'exploitation des mines entre Pékin et Conakry ? Pourquoi ce gisement est-il considéré comme stratégique pour la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Guerre en Ukraine : un plan de paix américain équilibré ? Washington a présenté un plan de paix à l'Ukraine, mais qui reprend beaucoup de demandes formulées par le Kremlin. Quelles concessions majeures ce plan demande-t-il à Kiev ? Il y a un mois, Donald Trump sanctionnait deux compagnies pétrolières russes. Pourquoi les Américains se rangent-ils de nouveau du côté des Russes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. MPS/Trump : retour de l'Arabie Saoudite à la Maison Blanche Pour la première fois depuis sept ans, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, a été reçu à la Maison Blanche. Pourquoi l'Arabie saoudite cherche-t-elle à renforcer ses liens avec Washington maintenant après des années de tensions ? Les deux chefs d'État ont évoqué la livraison d'armes à l'Arabie saoudite. Est-ce une manière pour Riyad de se lancer dans la course aux armements ? Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques. Sud-Liban : intensification des frappes israéliennes Israël a de nouveau frappé le sud du Liban, ciblant des positions qu'il affirme liées au Hezbollah, en représailles à ce qu'il qualifie d'«implantation illégale» dans la région. Sur quelles preuves s'appuient les autorités israéliennes pour affirmer que des infrastructures du mouvement libanais étaient présentes dans les villages bombardés ? Existe-t-il encore des moyens de pression pour obliger le Hezbollah à se désarmer ? Avec Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais francophone «L'Orient-Le Jour».
« Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est désormais confronté au choix le plus déchirant de son mandat, relève le Washington Post. S'il accepte de céder Donetsk, certains Ukrainiens ne lui pardonneront jamais. S'il refuse, cette guerre tragique se poursuivra. Malgré tout son courage, Zelensky n'aura peut-être jamais connu de moment plus douloureux. » « Peut-être plus que jamais dans une situation délicate, renchérit le New York Times, Volodymyr Zelensky doit décider de la fermeté à adopter face à une proposition de règlement (américano-russe) qui, tout en instaurant une trêve, compromettrait la survie à long terme de l'Ukraine. Pour trouver une solution, il aura besoin du soutien indéfectible de ses partenaires européens et de l'opinion publique ukrainienne. » L'histoire bégaierait-elle ? Justement, Ukrainiens, Américains et Européens sont réunis à Genève pour tenter de se mettre d'accord sur ce fameux plan de paix qui fait la part belle à la Russie. « Genève est habituée de longue date à accueillir des pourparlers. Mais en coulisses, ceux-là ressemblent en fait davantage à une bataille, s'exclame Le Temps : celle de l'Ukraine et de l'Europe pour dire non à Washington. Car pour mettre fin à la guerre avec la Russie, l'administration Trump exige de Kiev qu'il renonce à sa souveraineté sur certains territoires, diminue son armée de moitié et abandonne son vœu d'intégrer l'OTAN. “Un retour aux heures les plus sombres de l'Europe“, ose le directeur général du Centre pour le dialogue humanitaire de Genève, David Harland, interrogé par le quotidien suisse. “La proposition américano-russe, poursuit-il, est quelque chose que l'Europe n'avait pas vu depuis les accords de Munich en 1938 et le pacte germano-soviétique Molotov-Ribbentrop en 1939. L'Europe paie le prix de trente ans de négligence en matière de puissance militaire. Et pourtant, sa population et son économie sont plus importantes que celles des Etats-Unis et de la Russie réunies !“ » « L'histoire bégaie », soupire Le Monde à Paris. « Les Européens doivent continuer à refuser la perspective d'un plan imposé à l'Ukraine, qui aurait les allures d'une “capitulation“, comme l'a déclaré, jeudi, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Une capitulation qui serait aussi celle de l'Europe, déplore encore Le Monde, tant ses intérêts de sécurité sont désormais liés à ceux de l'Ukraine face à la Russie de Vladimir Poutine. » Des avancées ? Rien n'est encore officiel, mais apparemment, les négociations ont progressé hier à Genève… C'est ce que pointe la presse internationale ce matin, à l'instar d'El Pais à Madrid qui annonce que « les États-Unis et l'Ukraine sont sur le point de conclure un accord sur le plan de paix. » Le principe de cet accord, précise le quotidien espagnol, d'après des sources proches des négociations, serait de « protéger l'Ukraine par de solides garanties de sécurité lui permettant de se défendre en cas de nouvelle agression (ce qui aurait un effet dissuasif sur la Russie), ainsi que par la promesse que Kiev ne sera pas contrainte de réduire drastiquement la taille de son armée et son armement, comme le prévoit le plan américano-russe. Les ukrainiens et les européens chercheraient également à affiner et à minimiser les clauses contraignant le pays envahi à céder des territoires. » Pour sa part, « Donald Trump a assoupli sa position sur l'Ukraine, du bout des lèvres », note Le Figaro à Paris. « Trump a semblé samedi prendre quelques distances avec un plan qu'il voulait la veille voir accepter par l'Ukraine pour mettre fin à la guerre avec la Russie. “Non, ce n'est pas mon offre finale“, a déclaré le président américain. » Poutine observe… Bref, résume Libération à Paris, « Trump recule, les négociateurs avancent, Poutine observe. » En effet, pointe le journal, « le seul au milieu de toute cette agitation à ne pas s'exprimer publiquement est une fois de plus Vladimir Poutine. Retranché derrière les murs du Kremlin, le président russe jubile sans doute, lui qui a laissé entendre que la poursuite de la guerre ne le gênerait pas, qui ne souhaite pas vraiment signer un accord de paix avec une Ukraine qu'il n'a toujours pas renoncé à conquérir et avec un dirigeant, Volodymyr Zelensky, qu'il n'a jamais cessé de traiter d'“illégitime“. »
À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand fait le point sur les négociations visant à arrêter la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Le président américain Donald Trump a élaboré un plan de paix en 28 points qui inclut entre autres une réduction de l’armée ukrainienne, le renoncement de se joindre à l’OTAN tout en promettant des garanties de sécurité occidentales. Salué par le président russe Vladimir Poutine, il suscite de fortes critiques parmi les alliés de l’Ukraine et même au sein de la classe politique américaine, plusieurs élus le jugeant trop favorable au Kremlin. Rappelons que le président Trump a donné à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky jusqu'au 27 novembre pour accepter son plan de paix. Autres sujets abordés Les chicanes de familles chez les libéraux et Québec solidaire; Deux jeunes meurent fauchés par un train du REM; Chantale Petitclerc se casse la gueule à cause d’un nid-de-poule. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Nous sommes en octobre 1941, en pleine débâcle de l'armée soviétique. C'est alors qu'un rapport confidentiel révèle qu'une « organisation insurrectionnelle contre-révolutionnaire fut constituée par des trotskystes internés ». Les détenus auraient avoué que leur projet d'évasion visait à la « réalisation d'un soulèvement armé contre-révolutionnaire au camp forestier de Liessoreid et à son extension à tous les camps de la république des Komis, au nord-ouest de la Russie, pour renverser le pouvoir soviétique ». Deux mois après l'incident, un responsable du Goulag accuse un groupe de cent détenus du camp de Norilsk de vouloir s'insurger, à son tour, et de projeter de prendre la ville voisine, en s'appuyant sur la sympathie supposée des habitants. Ces accusations, ces soupçons démontre que le pouvoir soviétique craint qu'une insurrection, menée par une poignée d'individus, puisse catalyser le mécontentement social latent dans la population en temps de guerre. D'autant que, en dehors des camps, à l'extérieur du goulag, la résistance s'exprime également, comme l'illustre les nombreuses lettres adressées aux autorités. Ainsi celle d'un travailleur de l'usine Profintern qui, en janvier 1940, écrit au chef du gouvernement, Viatcheslav Molotov, dénonçant ses conditions de vie et concluant par cet avertissement : « Chez les ouvriers règne un état d'esprit insurrectionnel. Les ouvriers peuvent tenir longtemps, mais leur patience peut vite craquer. (...) Le mécontentement des masses grandit. Cela ne peut plus continuer comme cela ». Quels ont été les actes de résistance en URSS, sous Staline et après, jusqu'à la dissolution en 1991 ? A l'intérieur du goulag mais aussi dans la société prétendument libre ? De quelles manières le pouvoir y a-t-il fait face ? Comment le régime de Vladimir Poutine contrôle-t-il, aujourd'hui, le récit de cette histoire ? Avec nous : Jean-Jacques Marie, historien spécialiste de l'histoire de l'URSS et de la Russie. « Les mutins du Goulag et du quotidien » ; éd. Maurice Nadeau. Sujets traités : tradition, insurrection, armée soviétique, trotskystes, Russie, Goulag , Staline, Vladimir Poutine Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 17/11/2025 Zelensky à Paris : la guerre en Ukraine est-elle à un tournant majeur ?Lundi 17 novembre, Volodymyr Zelensky, en visite à Paris, et Emmanuel Macron, ont signé une déclaration d'intention qui porte sur "la coopération relative à l'acquisition par l'Ukraine d'équipements de défense français". Qualifiée d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine, les deux chefs d'États, s'accordent sur l'achat futur par Kiev, d'une centaine de Rafale. Cette neuvième visite du président ukrainien en France se déroule dans un moment critique de la guerre. La pression n'a jamais été aussi forte sur le front est, dans la ville de Pokrovsk. Située en plein Donbass, la prise de la commune serait un symbole pour témoigner de l'avancée de Vladimir Poutine, dans une région dont Moscou revendique l'annexion depuis 2022. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 17 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 17/11/2025 Francesca Albanese, la voix qui interpelle le monde sur sort des palestiniens "C'est quand le monde dort que naissent les monstres. [...] Le premier d'entre eux : notre indifférence". Francesca Albanese, juriste en droit international, publie "Quand le monde dort. Récits, voix et blessures de la Palestine" (éditions Mémoire d'Encrier). Rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés depuis 2022, elle associe sa voix à dix destins qui témoignent, pour elle, de la situation en Palestine afin d'interpeller la communauté internationale. Lundi 17 novembre, le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer sur le plan de paix de Donald Trump autorisant une force internationale à Gaza.Zelensky à Paris : la guerre en Ukraine est-elle à un tournant majeur ?Lundi 17 novembre, Volodymyr Zelensky, en visite à Paris, et Emmanuel Macron, ont signé une déclaration d'intention qui porte sur "la coopération relative à l'acquisition par l'Ukraine d'équipements de défense français". Qualifiée d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine, les deux chefs d'États, s'accordent sur l'achat futur par Kiev, d'une centaine de Rafale. Cette neuvième visite du président ukrainien en France se déroule dans un moment critique de la guerre. La pression n'a jamais été aussi forte sur le front est, dans la ville de Pokrovsk. Située en plein Donbass, la prise de la commune serait un symbole pour témoigner de l'avancée de Vladimir Poutine, dans une région dont Moscou revendique l'annexion depuis 2022. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire de la tartiflette qui vient de voir le record du plus gros plat être "pulvérisé" en Savoie. Marie Bonnisseau nous emmène en Inde, à Vantara, dans le plus grand zoo privé du monde, détenu par l'homme le plus riche d'Asie. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 17 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
« Je crois être apprécié en Algérie » : une petite phrase signée Laurent Nunez, le ministre français de l'Intérieur, que n'aurait certainement pas prononcée son prédécesseur Bruno Retailleau, très remonté contre l'Algérie. Laurent Nunez, interrogé par La Tribune Dimanche, après la libération cette semaine de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Cette libération a-t-elle été facilitée par le départ de Bruno Retailleau ? », lui demande d'emblée La Tribune Dimanche. « Je ne dirais pas ça, répond diplomatiquement Laurent Nunez, ce qui a permis de renouer avec l'Algérie, c'est d'abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter ». « Vos liens personnels ont-ils pu jouer dans le changement d'attitude d'Alger ? », demande encore le journal au ministre de l'Intérieur qui répond : « Peut-être. J'ai des origines pieds-noirs et je crois être apprécié en Algérie, pays avec lequel j'ai toujours beaucoup travaillé. » Peut-on alors parler de « normalisation » des relations avec l'Algérie ? Évoquant la libération de Boualem Sansal, le ministre parle d'un « geste d'humanité » et « d'un geste d'apaisement ». Évoquant aussi, la situation du journaliste français Christophe Gleize, toujours emprisonné en Algérie, Laurent Nunez explique que « son souhait le plus fort est qu'il soit, lui aussi, libéré ». Résister à Vladimir Poutine « Les résistants de l'ombre » : c'est ainsi que L'Express appellent celles et ceux qui résistent encore au régime de Vladimir Poutine. Pas question toutefois d'aller à leur rencontre et de les interviewer sur place. « Les conversations, nous dit L'Express, ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal. » Deux de ces résistants, « ont préféré garder leur caméra éteinte, au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leur interview, pour s'assurer qu'il n'y restait aucune information risquant de les identifier ». L'Express a ainsi interrogé Sofia, une activiste qui a rejoint l'ONG Mémorial, désormais dissoute… mais toujours vivante. Après l'invasion de l'Ukraine, raconte Sofia, « j'ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : "C'est important de continuer à protester depuis la Russie. Si tout le monde s'en va, qui va agir ici ?" » « Avec Mémorial, raconte encore Sofia, j'organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l'activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue. » Par exemple, « apporter des fleurs à la pierre des Solovki », dédiée aux victimes du totalitarisme. Ceci étant, Sofia ne se berce pas d'illusions et reconnaît « qu'il est peu probable que l'État russe s'effondre bientôt. » Pagaille « Ailleurs aussi… C'est le bordel », titre l'hebdomadaire Marianne, « l'instabilité gouvernementale et le désordre parlementaire ne touchent pas seulement Paris. La vie politique à Madrid, à Berlin, à Londres ou à la Haye, apparaît tout aussi tumultueuse ». En France, rappelle Marianne, « les députés français s'écharpent à coups d'amendements et d'invectives, menacent à chaque séance de renverser le quatrième gouvernement depuis septembre 2024, montent et démontent des coalitions plus ou moins baroques au gré des lois proposées. » Mais ce n'est guère mieux ailleurs, estime Marianne, qui prend pour exemple « le blocage budgétaire en Espagne », ou encore « les négociations qui s'étirent pendant des mois, aux Pays-Bas ou en Autriche, pour former des gouvernements stables ». Alors comment expliquer cette instabilité ? L'hebdomadaire rappelle d'abord que « depuis une quarantaine d'années, le continent européen vit à l'heure du néolibéralisme. » Et pour Marianne, pas de doute : « Le refus de prendre en compte les préoccupations de la majorité populaire, diabolisée, a abouti en Europe à l'émergence de forces politiques populistes qui ont remis en cause le traditionnel bipartisme gauche-droite ». D'où une instabilité croissante. Insaisissable Courrier international nous conseille la lecture d'un article du journal colombien El Malpensante, au sujet d'un célèbre voleur de livres. « John Alexander Cordona Peluza est connu comme le loup blanc à Bogota, raconte Courrier international. Voleur de livres en plein jour, pratiquement au vu et au su de tous, il tient un commerce clandestin d'ouvrages qui questionnent la société et prônent la rupture. » El Malpensante le décrit comme un homme « au cuir épais tanné par la rue », avec « aux oreilles deux anneaux en métal » et « un double piercing à la bouche ». Alors pourquoi cet homme vole-t-il des livres ? Selon le journaliste d'El Malpensante qui s'est penché sur la question, « il ne vole pas par conviction idéologique. Il ne se voit pas en justicier de la culture, en grand saboteur du système. Les témoignages que j'ai recueillis concordent (précise le journaliste). Pour lui, le vol est une farce conçue au millimètre près. Un mélange de calcul, d'invisibilité et d'adrénaline ». Bref, un voleur littéralement insaisissable... À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La ville stratégique de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, fait l'objet d'une bataille intense entre les attaquants russes et les défenseurs ukrainiens. Un test important alors que Vladimir Poutine veut s'imposer sur le terrain, vis-à-vis de l'Ukraine mais au-delà, de l'Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les États-Unis ont imposé de vastes sanctions aux géants russes du pétrole. Le président Vladimir Poutine les qualifie « d'acte hostile », mais affirme que l'économie tiendra.Traduction: The U.S. imposed sweeping sanctions on Russia's major oil firms. President Putin called it an “unfriendly act,” yet claimed Russia's economy would remain resilient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a ordonné la reprise des tests des armes nucléaires, tandis que Vladimir Poutine vante les mérites de ses missiles et drones sous-marins à capacité nucléaire. Pourquoi cette agitation autour de l'arme nucléaire ? Il s'agit d'abord d'une arme psychologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.