Podcast appearances and mentions of vladimir poutine

President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012

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vladimir poutine

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L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 11h du 27/10/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:26


Dans cette édition :Le trafic des TGV est fortement perturbé entre Lyon et Avignon suite à un incendie sur des câbles de signalisation, entraînant de nombreuses suppressions de trains.Le Rassemblement National n'a pas encore pris position sur le vote de la taxe Zucman-Light, qui prévoit un impôt sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.Deux hommes ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur le vol de joyaux estimés à 88 millions d'euros au musée du Louvre la semaine dernière.Dix personnes sont jugées pour cyberagression à l'encontre de Brigitte Macron, accusées d'avoir propagé la rumeur selon laquelle elle serait née homme.Donald Trump juge inappropriée l'annonce de Vladimir Poutine sur le test réussi d'un missile de croisière à propulsion nucléaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 10h30 du 27/10/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 2:52


Chaque jour, retrouvez le journal de 10h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La question info
Que sait-on du nouveau missile russe à propulsion nucléaire?

La question info

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:12


La Russie a présenté ce weekend un missile nouvelle génération. Cette nouvelle arme serait capable de parcourir des milliers de kilomètres et frapper n'importe quelle cible. Que sait-on de ce nouveau missile russe? On pose la question à Igor Sahiri, grand reporter à BFMTV.

Lignes de défense
La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 16:07


Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales, l'Ifri.  RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr,  Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, ndlr), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, ndlr) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023/2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, ndlr). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, ndlr) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'OTAN et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles

C dans l'air
Marie Jégo - Trump hausse le ton, Poutine sort les missiles

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 11:34


C dans l'air l'invitée du 23 octobre 2025 avec Marie Jégo, journaliste au quotidien Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Hier, les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, le groupe d'Etat Rosneft et la compagnie privée Lukoil, qui représentent près de la moitié des exportations de pétrole russe. " A chaque fois que je parle à Vladimir, nous avons de bonnes conversations, a souligné Donald Trump mercredi, et puis elles ne débouchent sur rien." De quoi pousser l'administration américaine à prendre "des sanctions énormes" comme les qualifie le président américain. C'est d'ailleurs une première depuis son arrivée au pouvoir. "J'ai juste senti qu'il était temps" a-t-il précisé, espérant que cela affectera suffisamment l'économie russe pour forcer Vladimir Poutine à "devenir raisonnable". Les sanctions américaines impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis, ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux compagnies pétrolières russes. Volodymyr Zelenzky a salué le "message fort" envoyé par Washington. Il peut également se réjouir du vote par l'Union européenne d'un 19e train de sanctions visant à interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe à partir de 2027 et de nouveaux navires de sa flotte fantôme.L'impact sur les cours du pétrole ne s'est pas fait attendre : ils ont bondi de 5% ce matin. Côté Moscou, Dimitri Medvedev, ancien président russe, vice-président du Conseil de Sécurité, est allé jusqu'à dire sur Telegram que "les décisions prises constituent un acte de guerre contre la Russie", ajoutant que "Trump s'est complètement aligné sur l'Europe folle". Quant à Vladimir Poutine il a supervisé hier un exercice des forces nucléaires stratégiques, impliquant des tirs de missiles balistiques et de croisière. Une posture de chef de guerre qui n'augure pas d'un futur accord de paix. Marie Jégo reviendra sur la décision américaine de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, et ses conséquences. Son dernier article « Privé de sommet avec Donald Trump à Budapest, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre » est disponible sur le site internet du Monde.

Revue de presse internationale
À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:56


« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu'à présent s'était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d'y renoncer, car il continuait de croire qu'il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. » « Mais la patience du président a fini par s'émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ». La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d'acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. » Un vote qui fait polémique À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d'un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l'on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l'État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l'administration américaine s'indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S'il persiste, il va faire capoter l'accord sur Gaza. Et s'il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ». De son côté, le journal d'opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu'agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l'administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d'Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l'administration Trump ne peut s'en charger seule. Israël doit y renoncer s'il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. » Expérimentation originale en Inde C'est Libération qui nous en parle aujourd'hui : « L'Inde expérimente pour la première fois l'ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l'Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d'un avion un produit chimique, dont la nature n'a pas été précisée. Si l'essai s'avère concluant, l'opération en elle-même commencera le 29 octobre. » L'ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

Ici l'Europe
L'extrême droite continue de monter en Europe : l'Union européenne fragilisée ?

Ici l'Europe

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 17:14


Nous regardons cette semaine à la droite toute de l'hémicycle du Parlement européen, et de ceux des 27 pays de l'Union européenne, car les rangs de l'extrême droite grossissent d'élection en élection. Le 29 octobre, les Néerlandais pourraient renvoyer en première position le PVV de Geert Wilders, qui a fait échouer sa propre coalition conclue il y a un an avec le centre droit. Il y a quelques semaines, la République tchèque a vu le retour au pouvoir du milliardaire populiste Andrej Babis dont le parti ANO a opéré un net virage à droite. Il rejoint d'autres gouvernements de droite radicale en Europe, avec l'Italie de Giorgia Meloni, la Hongrie de Viktor Orban, et la Slovaquie de Robert Fico. Tous s'affirment trumpistes et les deux derniers sont aussi des amis du président russe Vladimir Poutine.

Dans la presse
Des scandales de paris illégaux éclaboussent la NBA

Dans la presse

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 4:25


À la Une de la presse, ce vendredi 24 octobre : des sanctions américaines contre les pétroliers russes Rosneft et Lukoil, des paris illégaux qui secouent la NBA, et un concours de photographie animalière, les Nikon Comedy Wildlife Awards, qui met en lumière les moments les plus cocasses et surprenants du règne animal.

Le débat
Trump sévit, Poutine sous pression ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 42:20


Donald Trump a décidé d'imposer des sanctions sur deux grosses compagnies pétrolières russes, Loukoil et Rosneft, une première depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier. Ces sanctions envoient un "message fort" à la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre, a affirmé Volodymyr Zelensky. Pourquoi Donald Trump a-t-il une nouvelle fois changé d'avis ? Quel impact sur l'économie russe ?

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "LR ne sait plus où il habite !", “Pétrole, l'arme fatale de Trump contre Poutine" et "La Génération Z enflamme le monde"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 20:40


La droite se trouve à nouveau face aux démons de la division. Selon Ruth Elkrief, LR ne sait où il habite. Les six ministres au gouvernement ont appris mercredi soir qu'ils seront suspendus et non exclus. Ceux qui sont restés contre l'avis de Bruno Retailleau, président du parti, ont bénéficié d'un sursis. Si on s'arrête à cette décision, elle a déjà fait l'objet d'une grande cacophonie. Ruth Elkrief pense que cet imbroglio marque bien le retour des fragmentations et des tempêtes au sein de ce parti. Selon Donald Trump, Vladimir Poutine refuse d'arrêter la guerre insensée contre l'Ukraine. Alors, les Américains prennent un certain nombre de sanctions, notamment contre les deux principales compagnies pétrolières russes qui selon Scott Bessent, secrétaire au Trésor, financent l'effort de guerre de la Russie. Pascal Perri estime que ces mesures économiques prises par les États-Unis peuvent avoir des conséquences temporaires sur notre vie quotidienne. On enregistre déjà un coup chaud sur les prix du baril du pétrole. C'est un mouvement que l'on n'a pas vu venir partout dans le monde. De l'Amérique latine à l'Asie en passant par l'Afrique, la Génération Z fait entendre sa voix. Selon Abnousse Shalmani, l'année 2025 est celle de la protestation des centaines de millions de jeunes qui réclament un avenir meilleur et plus juste. Pour elle, cela fait potentiellement de ces soulèvements la plus grande vague de révolte de l'histoire humaine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Grand Invité
La méthode Habsbourg peut-elle renouveler la diplomatie européenne ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 16:51


Édouard de Habsbourg-Lorraine, archiduc de la maison de Habsbourg, ambassadeur de la Hongrie auprès du Saint-Siège et de l'Ordre de Malte, romancier, auteur de livres pour la jeunesse. Auteur de la Méthode Habsbourg - 7 principes pour traverser des temps troublés (Salvator)La rencontre de Budapest entre Donald Trump et Vladimir Poutine n'est pas annulée, juste reportée, et des préparatifs sont toujours en cours, indique Édouard de Habsbourg-Lorraine, ambassadeur de la Hongrie auprès du Saint-Siège et de l'Ordre de Malte. Ce grand empire défunt qu'a pu être celui des Habsbourg, englouti par la Première Guerre mondiale – qui était en partie destinée à renverser cette monarchie catholique – livre encore une leçon de vie et de politique, dans un esprit de foi et de service qu'illustre cette méthode de gouvernement dont les sept principes s'appliquent aussi bien à la personne qu'à la société toute entière, pour peu que l'un et l'autre recherchent l'harmonie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : en prison, Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il de privilèges particuliers ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le fragile cessez-le-feu à Gaza, les tensions entre Washington et Bogota et le report de la rencontre Trump-Poutine. France : en prison, Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il de privilèges particuliers ?  Condamné à cinq ans de prison dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy a été écroué à la prison de La Santé à Paris ce mardi (21 octobre 2025). Dans quelles conditions l'ancien président de la République est-il détenu ? Sa demande de remise en liberté peut-elle aboutir ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI.       Gaza : le cessez-le-feu peut-il tenir ?  En vigueur depuis le 10 octobre, le cessez-le-feu conclu entre le Hamas et Israël a déjà été mis à mal. Lundi, au lendemain de frappes israéliennes dans la bande de Gaza qui ont fait près de 50 morts, Benyamin Netanyahu a affirmé que «153 tonnes de bombes» ont été larguées sur l'enclave palestinienne. Comment expliquer la reprise des frappes malgré la trêve ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem.       Colombie : vers une opération militaire américaine ?   Après le Venezuela, Donald Trump menace désormais la Colombie d'une intervention américaine si Bogota n'arrête pas «immédiatement» la production de drogue. Pourquoi cette montée des tensions ? Un conflit armé entre les États-Unis et la Colombie est-il envisageable ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.       Guerre en Ukraine : pourquoi le sommet Trump-Poutine est-il reporté ?  Annoncée la semaine dernière par Donald Trump après s'être entretenu au téléphone avec Vladimir Poutine, la rencontre entre les deux hommes a finalement été reportée. Comment expliquer ce retournement de situation ?  Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

Dans la presse
Otan : "Des méga-contrats truqués ?"

Dans la presse

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 5:41


À la une de la presse, ce mercredi 22 octobre, une enquête sur de présumés marchés truqués de ventes d'armes au sein de l'Otan. L'annulation du sommet prévu à Budapest entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui dit ne pas vouloir de "réunion inutile" sur l'Ukraine. Un improbable "accord de paix" entre l'Algérie et le Maroc. Et une démonstration de force du PSG.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens   Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ?   Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.    Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad   Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ?    Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou.     RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition   Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ?   Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.

Le Grand Invité
Entre Poutine et Zelensky, Donald Trump a-t-il choisi son camp ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 17:24


Un sommet très attendu pourrait bientôt avoir lieu à Budapest : une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine. La date n'est pas encore confirmée, mais Volodymyr Zelensky s'est déjà dit prêt à y participer s'il était invité. Au cœur des discussions, l'avenir du conflit russo-ukrainien, un possible gel des lignes de front et d'éventuelles concessions territoriales. Pour en parler, Cyrille Bret, expert à l'Institut Montaigne, est l'invité de RCF et Radio Notre Dame.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: quels sont les visionnaires d'hier et d'aujourd'hui?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 4:50


Qui sont les visionnaires ? La question est posée par l'Express, qui publie un numéro spécial sur ces  « visionnaires » d'hier et d'aujourd'hui. En photo en Une : Giuliano da Empoli, essayiste et auteur du Mage du Kremlin, ouvrage qui donnait à voir l'ascension de Vladimir Poutine, de l'intérieur. Pourquoi Giuliano da Empoli est-il un visionnaire ? Parce que, nous dit l'Express, il avance l'idée que « nous avons besoin d'une nouvelle génération de leaders, prêts à en découdre et à insuffler une énergie politique dans le projet européen ». « Nous vivons aujourd'hui, dit-il, comme ce fut le cas à d'autres moments de l'Histoire, dans une société qui donne la primauté à l'agresseur. »   « Conquistadors de la tech » Parmi les « prédateurs politiques », Giuliano da Empoli, cite Donald Trump ou encore Mohammed ben Salman. Pourquoi sont-ils à ses yeux si dangereux ? Parce que, assure-t-il, « ces dirigeants qui n'obéissent qu'à une seule loi, l'action, se sont alliés avec un nouveau type de prédateurs, plus nouveaux et plus contemporains : les seigneurs de la tech ». Or, remarque Giuliano da Empoli, « ces conquistadors de la tech », « ont intérêt, comme les prédateurs politiques, à combattre la démocratie libérale et ses contre-pouvoirs, tels les médias traditionnels et l'université… ». Bonne nouvelle, toutefois, selon l'auteur du Mage du Kremlin, il y a encore de l'espoir : « le défi est de démontrer que les problèmes – pouvoirs d'achat, criminalité, immigration – que les prédateurs prétendent régler à coups de miracles peuvent se traiter de façon plus efficace et durable dans le cadre de l'État de droit. » À lire aussiGiuliano da Empoli: l'heure des prédateurs a sonné La méthode Trump Donald Trump fait la Une du Parisien-Dimanche. Avec une photo où on le voit, poing levé, le regard déterminé. « C'est le maître du monde », assure le Parisien-Dimanche. « Libération des otages », mais aussi « guerre en Ukraine », « toute la semaine, le président des États-Unis s'est montré omniprésent sur la scène internationale (…) son retour à la Maison-Blanche force les dirigeants du monde entier à composer avec ses humeurs ». Et cela ne semble pas déplaire au journal : dans son éditorial, Nicolas Charbonneau s'exclame : « Quoi qu'on en pense, les résultats sont là. Et même si le cessez-le-feu à Gaza est fragile, Trump aura réussi à faire libérer tous les otages retenus depuis le 7 Octobre, en faisant pression sur Netanyahu et en menaçant de l'apocalypse les terroristes du Hamas ». « Sa méthode peut-elle s'appliquer en Ukraine ? », interroge encore le Parisien-Dimanche, qui avoue son scepticisme : « Le dossier est plus délicat », remarque le journal, « celui qui devait arrêter la guerre en vingt-quatre heures n'a finalement jamais clairement pris position entre Kiev et Moscou ». À lire aussiDonald Trump parviendra-t-il à arracher la paix en Ukraine ? Nicolas Sarkozy incarcéré dans 48 heures La Tribune Dimanche a choisi pour sa Une, une photo de Nicolas Sarkozy. Un Nicolas Sarkozy, les bras croisés, presque souriant, qui affirme : « Je n'ai pas peur de la prison (…) je n'ai demandé aucun privilège ». L'ancien président pour lequel la Tribune Dimanche prend fait et cause, a été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il doit être incarcéré mardi. Dans son éditorial, Bruno Jeudy, le directeur délégué de la rédaction, s'insurge contre cette incarcération décidée par le tribunal, avant que Nicolas Sarkozy ait pu faire appel. « Pourquoi cette précipitation, cette rigueur sans délai ? Dans un pays déjà fracturé politiquement, estime Bruno Jeudy, cette décision jette de l'huile sur le feu. La France n'avait pas besoin de ça ». À lire aussiFrance: l'ancien président Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé Colère et indignation Un avis que ne partagent sans doute pas les familles des victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA en 1989. Familles qui publient une tribune dans le Nouvel Obs, intitulée : « Nous avons été trahis par celui qui aspirait à présider la France ». En effet, rappellent ces familles, le principal condamné pour l'attentat du DC 10 d'UTA (jugé en son absence en 1999) « est Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens et beau-frère du dictateur Mouammar Khadafi ». Or, précisent encore les familles, Nicolas Sarkozy et ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux « ont œuvré clandestinement » « afin de répondre aux exigences » des deux hommes « au lieu de contribuer à nous rendre justice et à rendre justice à la France, véritable cible de l'attentat du 19 septembre 1989 ». Les familles des victimes se disent également « choquées et outrées des propos de Nicolas Sarkozy (qui clame toujours son innocence) et de ses soutiens à l'issue du jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Paris ». « La position victimaire » de l'ancien président, disent-elles encore, « est inique, infondée et offensante pour les familles des victimes décédées dans l'attentat du DC-10 d'UTA ».

C dans l'air
Laurence Haim - Trump-Poutine: du dialogogue à la menace

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 11:06


C dans l'air l'invité du 17 octobre 2025 avec Laurence Haim, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu à la Maison Blanche aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Il aura fort à faire pour convaincre le président américain de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue. Lors de leur première entrevue en février, Donald Trump avait asséné brutalement à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait "pas les cartes en main". La seconde, en août, avait été beaucoup plus cordiale.Suite à un entretien téléphonique, hier, avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé qu'il le rencontrera "dans les deux prochaines semaines". Sur son réseau Truth Social, Donald Trump il a jugé "très productif" son échange avec le président russe. "Nous voyons déjà que Moscou se précipite pour reprendre le dialogue dès qu'ils entendent parler de Tomahawk", a de son côté commenté sur X Volodymyr Zelensky, à son arrivée jeudi à Washington.Très actif à l'international, Donald Trump est confronté à des mobilisations à l'intérieur du pays. De New York à San Francisco, de Chicago à Atlanta, des millions de manifestants sont une nouvelle fois annoncés à travers les Etats-Unis demain pour protester contre la politique de Donald Trump et "défendre la démocratie" à l'appel du mouvement "No Kings" (Pas de rois).Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv., est notre invitée. Elle décryptera avec nous la portée de la rencontre du jour entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, et l'annonce d'une future rencontre avec Vladimir Poutine. Elle analysera aussi les mouvements "No Kings", ces protestations contre la politique de Donald Trump, et pour "défendre la démocratie".

Affaires étrangères
Zelensky, Trump, Poutine : état du front

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 58:44


durée : 00:58:44 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que Trump annonce un sommet surprise à Budapest avec Vladimir Poutine, sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi se solde par un recul : Washington ne livrera pas les fameux missiles Tomahawk. Qu'en est-il, sur le front, pour l'armée ukrainienne ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Céline Marangé Chercheuse sur la Russie, l'Ukraine et le Belarus à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Vera Grantseva Politiste Enseignante à Sciences Po Paris; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI; Hugo Dixon Journaliste, éditorialiste à Reuters

On n'arrête pas l'éco
Les recettes gazières et pétrolières : un enjeu majeur pour la Russie

On n'arrête pas l'éco

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 3:06


durée : 00:03:06 - L'Éco en VO - La Russie va, selon Vladimir Poutine, produire en 2025 à peu près la même quantité de pétrole qu'en 2024, soit 10% de la production mondiale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Brief
EXTRAIT - Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine sommés d'arrêter la guerre par Donald Trump, qui refuse la livraison de Tomahawks à Kiev

Le Brief

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 1:44


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine à Budapest

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:53


durée : 00:19:53 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest dans les deux prochaines semaines avec toujours pour objectif de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Le journal de 12h30
Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine à Budapest

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:53


durée : 00:19:53 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest dans les deux prochaines semaines avec toujours pour objectif de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Esprits Libres
Guerre en Ukraine : « Trump refuse de passer au stade des sanctions militaires vis-à-vis de la Russie » analyse Jean-Marie Colombani

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 11:58


Alors qu'il s'entretient aujourd'hui avec Volodymyr Zelensky, le président américain a d'ores et déjà annoncé un rendez-vous avec Vladimir Poutine dans 15 jours. La rédactrice en chef au Point, Géraldine Woessner, et l'éditorialiste Jean-Marie Colombani analysent le double jeu de Donald Trump Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le Hamas exécute ses rivaux dans la bande de Gaza et réaffirme son pouvoir

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:59


C'est une information rapportée ce matin par le Times. Le quotidien britannique annonce « qu'après le retrait israélien, le Hamas tue ses rivaux et reprend le contrôle du territoire (…) la guerre est peut-être terminée, mais le Hamas mène un combat d'arrière-garde sanglant pour obtenir la paix ». « Pour les Palestiniens, les évènements des sept derniers jours ont fait naître une nouvelle menace, faisant planer le spectre d'une guerre civile. La violence interne, le chaos et l'anarchie règnent désormais là où les forces israéliennes se sont retirées »poursuit le Times. Parmi les images qui ont le plus marqué, ces derniers jours, celles de « combattants du Hamas, ouvrant le feu sur des rivaux palestiniens agenouillés au milieu d'une rue bondée (…) parmi les personnes exécutées figuraient les membres d'un clan, la famille Doghmosh, rivale de longue date, des militants islamistes. »  « Même maintenant, après le cessez-le-feu, je ne me sens absolument pas en sécurité », témoigne un jeune homme de Khan Younès, alors qu'un autre habitant de la bande de Gaza, assure « que ceux que le Hamas a exécutés étaient corrompus, peut-être des collaborateurs ou des voleurs. Au moins, dit-il, le Hamas essaie de reprendre le contrôle et de mettre fin au chaos ». « La paix en Ukraine viendra-t-elle après Gaza ? »  Question posée par die Welt. « Trump, précise le journal allemand, souhaite profiter de son succès au Moyen -Orient pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Kiev l'espère également ». Le président américain, qui doit recevoir aujourd'hui Volodymyr Zelensky, a annoncé une prochaine rencontre avec Vladimir Poutine, d'ici à deux semaines, à Budapest. Au cœur des négociations désormais, l'éventuelle livraison à l'Ukraine de missiles Tomahawk américains, explique le Guardian. «Trump, nous dit le quotidien britannique, a laissé entendre à plusieurs reprises, qu'il pourrait livrer ces missiles, capables de frapper Moscou avec des munitions précises et destructrices ».  « Toutefois, a ajouté récemment le président américain, nous aussi nous en avons besoin, donc je ne sais pas ce que nous pouvons faire à ce sujet ». Une petite phrase qui n'a pas échappé au Moskovski Komsomolets, à Moscou, qui s'exclame ainsi : « Trump a déclaré qu'ils avaient besoin de missiles Tomahawk pour les États-Unis, et non pour les envoyer à Kiev ». En Ukraine, le Kiev Post n'appuie toutefois pas particulièrement l'utilisation des Tomahawk, estimant que l'armée ukrainienne ne serait pas véritablement à même de les utiliser, notamment parce que « l'option de lancements de Tomahawk depuis la mer est hautement improbable » pour des raisons techniques. Sébastien Lecornu provisoirement hors de danger Sébastien « Lecornu échappe à la censure, mais reste sous la menace du Parti Socialiste » titre le Figaro, qui ajoute : « le Premier ministre a obtenu un sursis à l'Assemblée, qui n'a pas adopté les deux motions de censures examinées hier ». Mais cela ne fait pas le bonheur du quotidien conservateur. « Sur le champ de bataille politique », estime l'éditorialiste Yves Thréard, « Sébastien Lecornu et son gouvernement ont sauvé leur peau, mais pour combien de temps ? Ils risquent fort désormais d'être les otages de la soixantaine de députés PS à qui ils doivent leur survie ». Libération, de son côté, accorde une « motion passable » pour Lecornu. « Il a manqué 18 voix seulement à La France Insoumise pour faire passer sa motion, hier, à l'Assemblée ». « Le premier ministre dispose désormais d'une semaine de répit, avant de replonger dans l'enfer budgétaire », ajoute le quotidien de gauche, selon lequel « le Parlement s'offre donc quelques semaines au moins de stabilité a priori et va, enfin, pouvoir entamer sa session après avoir été quasiment à l'arrêt technique depuis la mi-juillet ».

Le débat
Trump et l'Ukraine : virage à 180 degrès ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 41:41


Volodymyr Zelensky s'entretient demain à la Maison Blanche avec Donald Trump qui a laisser entendre qu'il pourrait livrer des missiles Tomahawk à Kiev. Ces missiles de longue portées permettraient en théorie aux Ukrainiens d'atteindre Moscou. A Bruxelles, hier, les ministres de la Défense de l'Otan, eux, se sont retrouvés pour discuter des moyens afin de renforcer la riposte de l'Alliance après les multiples incursions russes dans le ciel européen.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "E. Macron, les leçons d'une semaine folle ”, “En avion, désormais tout se paye ” et “Assad, l'étrange nouvelle vie d'un dictateur ”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 16:21


Comment se sent Emmanuel Macron après cette semaine agitée ? Ruth Elkrief, affirme que finalement, aujourd'hui, il y a la prise de conscience que c'est un président qui ne peut plus faire la même chose, qui ne peut plus être le même président, qu'un président n'est qu'une majorité, relative ou même absolue. Et pour conclure, elle ne pense pas que la crise soit réglée. La compagnie canadienne WestJet introduit une option payante que Pascal Perri n'a pas pensé lui-même, celle d'une inclinaison du siège passager. Pour lui, ce n'est pas très étonnant, parce que c'est le modèle du low cost qui est poussé à l'extrême. Le président syrien Bachar al-Assad a trouvé refuge à Moscou, selon les médias russes. Pour Dominique Moïsi, le plus important, c'est que Vladimir Poutine a invité son successeur. Il demande le retour de Bachar al-Assad en Syrie afin qu'il soit jugé par le peuple syrien. Il est peu probable que Poutine réponde de manière favorable à la demande du président syrien Ahmed al-Charaa. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
La guerre des mots : comment Trump et Poutine manipulent le langage

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 29:00


Dans son nouvel essai, la philosophe Barbara Cassin analyse les pratiques langagières de Donald Trump et Vladimir Poutine.  Selon la philosophe et académicienne Barbara Cassin, Trump et Poutine accordent une importance capitale au langage ! Comment parlent Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le premier parle comme un môme de 14 ans avec très peu de mots, l'autre comme un malfrat, nous dit Barbara Cassin.  L'un comme l'autre semble inventer une novlangue. Mais qu'attaquent-ils au-delà des mots  ? Comment se déroule cette «guerre des mots» ?  «Un livre urgent et nécessaire», selon Barbara Cassin Depuis sa prise de fonction en janvier 2025, le président Donald Trump a banni des sites officiels, documents administratifs, des centaines de mots : woke, activisme, non-binaire, golfe du Mexique, injustice. Donald Trump utilise un pouvoir performatif inversé du langage : il pense qu'en supprimant les mots, il supprime les choses.  Quant à Vladimir Poutine, il utilise des mots à la place d'autres mots :  Il va utiliser l'expression «opération spéciale en Ukraine» à la place de «guerre».   Invitée : Barbara Cassin, philologue, philosophe et académicienne. «La guerre des mots» est publié chez Flammarion. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Et cette semaine, elle nous dit les choses «de but en blanc !»  Une chronique en partenariat avec Benjamin Rouxel, des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris !   Programmation musicale :  L'artiste Solann en duo avec Yoa avec le titre Thelma et Louise.  

De vive(s) voix
La guerre des mots : comment Trump et Poutine manipulent le langage

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 29:00


Dans son nouvel essai, la philosophe Barbara Cassin analyse les pratiques langagières de Donald Trump et Vladimir Poutine.  Selon la philosophe et académicienne Barbara Cassin, Trump et Poutine accordent une importance capitale au langage ! Comment parlent Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le premier parle comme un môme de 14 ans avec très peu de mots, l'autre comme un malfrat, nous dit Barbara Cassin.  L'un comme l'autre semble inventer une novlangue. Mais qu'attaquent-ils au-delà des mots  ? Comment se déroule cette «guerre des mots» ?  «Un livre urgent et nécessaire», selon Barbara Cassin Depuis sa prise de fonction en janvier 2025, le président Donald Trump a banni des sites officiels, documents administratifs, des centaines de mots : woke, activisme, non-binaire, golfe du Mexique, injustice. Donald Trump utilise un pouvoir performatif inversé du langage : il pense qu'en supprimant les mots, il supprime les choses.  Quant à Vladimir Poutine, il utilise des mots à la place d'autres mots :  Il va utiliser l'expression «opération spéciale en Ukraine» à la place de «guerre».   Invitée : Barbara Cassin, philologue, philosophe et académicienne. «La guerre des mots» est publié chez Flammarion. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Et cette semaine, elle nous dit les choses «de but en blanc !»  Une chronique en partenariat avec Benjamin Rouxel, des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris !   Programmation musicale :  L'artiste Solann en duo avec Yoa avec le titre Thelma et Louise.  

Les histoires de 28 Minutes
Le vin français au régime sec ? / La Russie, une menace militaire directe pour l'Europe ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 46:19


L'émission 28 minutes du 15/10/2025 Changement climatique, baisse de la consommation : le vin français au régime sec ?La géographie du vin est en train d'être bouleversée par le changement climatique. En France, des régions, qui restaient jusque-là à l'écart de la production viticole, commencent à développer une véritable filière comme la Bretagne, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais. Si ces nouveaux développements peuvent donner l'impression d'une activité viticole vivace sur le territoire, ils sont surtout les conséquences d'un secteur en crise. La sécheresse et la canicule affectent la production, cette année encore, notamment dans le Bordelais et en Languedoc-Roussillon. La production française devrait atteindre cette année 36 millions d'hectolitres, soit 16 % de moins que la production moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. En parallèle, la consommation de vin diminue. En 1960, un Français consommait en moyenne 127 litres de vin par an contre 40 litres aujourd'hui. Pour en parler nous recevons la journaliste et historienne du vin Laure Gasparotto qui publie “Le vin. Un peu, beaucoup, passionnément”, aux éditions Le Robert. L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'installation d'un nouveau câble sous-marin, le plus long de la Méditerranée, qui relie Marseille à Bizerte, en Tunisie, afin de renforcer la connectivité entre les deux continents. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'affaire de la “fausse” disparue du régime Pinochet, au Chili, dont certains nostalgiques du dictateur profitent pour nier la réalité des disparitions pendant la dictature.  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] La Russie, une menace militaire directe pour l'Europe ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 23:05


L'émission 28 minutes du 15/10/2025 L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Un jour dans le monde
Dmytro Loubinets : "Les enfants ukrainiens sont les futurs soldats de l'armée russe"

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 14:50


durée : 00:14:50 - L'invité d'un jour dans le monde - Un canal de discussion s'est ouvert entre Mélania Trump et Vladimir Poutine. Mais pour combien de temps au regard des 20.000 enfants qui restent encore à retrouver ? Dmytro Loubinets, commissaire auprès du Parlement Ukrainien revient sur les contraintes de les retrouvés dans un jour dans le monde Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un jour dans le monde
Guerre en Ukraine : Peut-il y avoir un espoir de récupérer les enfants ukrainiens enlevés par les russes ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:10


durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Guerre en Ukraine : Peut-il y avoir un espoir de récupérer les enfants ukrainiens enlevés par les russes ?

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:10


durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Trump: la paix par la force à Gaza...et en Ukraine? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 63:48


C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l'armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l'Autorité palestinienne et veiller à ce qu'elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d'achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis

Aujourd'hui l'économie
En Asie centrale, Vladimir Poutine cherche à sauver l'influence économique russe face à la Chine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 3:23


En visite à partir de ce jeudi en Asie centrale, Vladimir Poutine participe à un sommet avec les cinq dirigeants de cette région riche en ressources naturelles. Un déplacement à forte portée économique pour une Russie sous sanctions, qui cherche à préserver son influence face à la montée en puissance de la Chine et d'autres partenaires. Le président russe est au Tadjikistan à l'occasion d'un sommet réunissant les cinq pays d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Tadjikistan. Longtemps considérée comme le cœur de l'influence soviétique, puis russe, cette région stratégique tente depuis la chute de l'URSS de diversifier ses partenariats. Désormais, ces États multiplient les liens économiques avec la Chine, la Turquie et plusieurs pays occidentaux, notamment la France. Une évolution que Moscou observe avec attention. Sous le coup de lourdes sanctions depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie cherche dans cette région un moyen de compenser ses pertes économiques et d'affirmer qu'elle reste un acteur incontournable. L'énergie, au cœur de la stratégie économique russe Le principal levier de cette visite est énergétique. Le sous-sol de ces pays regorge de ressources naturelles — pétrole, gaz et uranium — qui attirent les convoitises. Le Kazakhstan, par exemple, est l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures de la région, mais son pétrole transite à 80 % par les oléoducs russes. L'uranium, essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires, constitue un autre enjeu majeur. Plusieurs puissances se positionnent sur ce marché, dont la France. Emmanuel Macron s'est rendu en Ouzbékistan au printemps dernier pour signer de nouveaux partenariats. Moscou, de son côté, veut consolider sa place en proposant sa technologie nucléaire et en négociant de nouveaux contrats énergétiques. Mais Vladimir Poutine avance désormais sur un terrain où la Chine a pris une longueur d'avance. Pékin, Paris, Ankara… la Russie n'est plus seule à la table Derrière ce déplacement, c'est aussi une bataille d'influence qui se joue. Avec son vaste projet des « Nouvelles routes de la soie », Pékin a transformé l'Asie centrale en un couloir commercial entre la Chine et l'Europe, y investissant massivement dans les infrastructures et les technologies. Cette présence chinoise offre aux États centrasiatiques une alternative crédible à Moscou, qui voit son influence se réduire. Dans ce contexte, la visite de Vladimir Poutine apparaît comme une tentative de démontrer que la Russie peut encore peser économiquement malgré la guerre et l'isolement international. Mais le centre de gravité économique de la région s'est déplacé. Les capitaux viennent désormais de Pékin, d'Ankara, parfois même de Paris. Si Moscou demeure un acteur historique et symbolique, elle doit désormais composer avec d'autres puissances bien installées. L'Asie centrale, forte de cette rivalité, tient un rôle d'arbitre, profitant de cette compétition pour renforcer sa souveraineté sans sacrifier son autonomie.

Géopolitique
La crise française vue par Poutine, Xi ou Trump : l'Europe affaiblie

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mettez-vous un instant dans la tête de Vladimir Poutine : quelle satisfaction de voir la France, co-leader, avec le Royaume Uni, de la « coalition des volontaires » formée en soutien à l'Ukraine, s'enfoncer dans la crise politique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
La crise française vue par Poutine, Xi ou Trump : l'Europe affaiblie

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mettez-vous un instant dans la tête de Vladimir Poutine : quelle satisfaction de voir la France, co-leader, avec le Royaume Uni, de la « coalition des volontaires » formée en soutien à l'Ukraine, s'enfoncer dans la crise politique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La Revue de Presse
Poutine l'immortel ! La nouvelle obsession inquiétante du président russe

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 6:49


Loin de lui l'idée de devenir un élu de l'Académie Française, Vladimir Poutine rêve d'immortalité. Discussion avec Xi Jinping et annonce publique, le sujet a été abordé à de multiples reprises par l'homme de 73 ans. Cette quête de l'immortalité se traduit concrètement par des recherches scientifiques russes, dont une pilotée par une femme proche du maître du Kremlin.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Poutine contre la « militarisation de l'Europe » - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 65:15


C dans l'air du 3 octobre 2025 - Poutine contre la « militarisation de l'Europe »« J'observe la militarisation de l'Europe et promets une réponse aux menaces ». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l'aéroport de Munich durant la nuit.Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l'Europe de mener « une escalade permanente » du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l'interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c'est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l'égard des États-Unis, même s'il a estimé que l'envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington.Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire. Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu'il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d'un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l'intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur : les immigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais "au plus haut standard masculin".Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine ? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump ? Qui sont ces « ennemis de l'intérieur » pointés du doigt par le président américain ?LES EXPERTS :- Anthony Bellanger - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Marie Jégo - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Michel Goya - Colonel, expert en stratégie militaire

C dans l'air
Cargo russe à Saint-Nazaire: la France réplique - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 64:18


C dans l'air du 2 octobre 2025 - L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d'obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l'endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L'Express, auteur de Les scénarios noirs de l'armée française

Le sept neuf
Pierre Lévy : "La Russie est sans doute le sujet le plus diviseur depuis longtemps" entre Européens

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 9:03


durée : 00:09:03 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Pierre Lévy, ambassadeur de France en Russie de 2020 à 2024 et auteur de “Au cœur de la Russie en guerre” (Tallandier), est notre invité, alors que le régime de Vladimir Poutine teste de plus en plus les limites de la défense commune européenne. - invités : Pierre Lévy - Pierre Levy : ancien ambassadeur de France à Moscou (2020-2024) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Pierre Lévy : "La Russie est sans doute le sujet le plus diviseur depuis longtemps" entre Européens

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 9:03


durée : 00:09:03 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Pierre Lévy, ambassadeur de France en Russie de 2020 à 2024 et auteur de “Au cœur de la Russie en guerre” (Tallandier), est notre invité, alors que le régime de Vladimir Poutine teste de plus en plus les limites de la défense commune européenne. - invités : Pierre Lévy - Pierre Levy : ancien ambassadeur de France à Moscou (2020-2024) Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Histoires du monde
Vladimir Poutine et l'ex-patronne du MI5

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:32


durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Aujourd'hui, un podcast très particulier : le rendez-vous officiel de la chambre des Lords et de son président John McFall, qui reçoit dans un salon cosy (façon Blake et Mortimer), une ambiance on ne peut plus british… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Vladimir Poutine et l'ex-patronne du MI5

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:32


durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Aujourd'hui, un podcast très particulier : le rendez-vous officiel de la chambre des Lords et de son président John McFall, qui reçoit dans un salon cosy (façon Blake et Mortimer), une ambiance on ne peut plus british… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Géopolitique
En Moldavie, le parti pro-européen en tête après une campagne électorale agitée

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le parti proeuropéen de la présidente Maia Sandu est en tête du dépouillement des élections législatives en Moldavie, devant le camp prorusse. Ces élections constituaient un test dans la confrontation plus large entre Vladimir Poutine et les soutiens de l'Ukraine, aux confins de l'Union européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
En Moldavie, le parti pro-européen en tête après une campagne électorale agitée

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le parti proeuropéen de la présidente Maia Sandu est en tête du dépouillement des élections législatives en Moldavie, devant le camp prorusse. Ces élections constituaient un test dans la confrontation plus large entre Vladimir Poutine et les soutiens de l'Ukraine, aux confins de l'Union européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une: les pays du Sahel claquent la porte de la Cour pénale internationale

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 4:11


Les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé lundi leur retrait immédiat du traité de la Cour pénale internationale (CPI). Une décision radicale, justifiée par la dénonciation d'une « justice sélective » et d'un « instrument de répression néocoloniale. » « Ce retrait s'inscrit dans la stratégie souverainiste des trois pays sahéliens et leur rupture assumée avec les institutions occidentales, relève Afrik.com. Ces derniers mois, le Burkina, le Mali et le Niger se sont rapprochés de partenaires alternatifs, en particulier la Russie, dont le président Vladimir Poutine fait lui-même l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, depuis le début du conflit en Ukraine. » Qui plus est, souligne encore Afrik.com, « l'annonce de ce retrait a lieu à un moment où les armées de l'AES sont accusées, par des ONG internationales, de graves violations des droits humains dans leur lutte contre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique. » Dans l'ombre de Moscou L'influence de la Russie est manifeste, pointe Le Monde Afrique : « l'initiative des trois pays sahéliens a trouvé un écho sous la plume d'Oleg Nesterenko, décrit par Reporters sans frontières comme un “entrepreneur de l'influence russe à l'international“. Peu après l'annonce du retrait des trois pays de la CPI, il saluait la décision sur un site malien en ligne. “L'ère des puissances occidentales, autrefois campées en suzeraines vis-à-vis d'États africains réduits au statut de vassaux, est révolue et ne doit en aucun cas se reproduire“, écrivait-il. » « Fin avril, rappelle Le Monde Afrique, le vice-président du conseil de sécurité de Russie Dmitri Medvedev, envisageait la création d'un “organe juridique alternatif à la CPI“, qui serait établi par exemple dans le cadre des BRICS, disait-il, après avoir critiqué le mandat d'arrêt pour crimes de guerre émis en mars 2023 par la CPI contre Vladimir Poutine et cinq autres responsables russes de la guerre en Ukraine. » Une Cour pénale sahélienne des droits de l'Homme ? En attendant, poursuit Le Monde Afrique, « les trois États (de l'AES) ont annoncé la création d'une Cour pénale sahélienne des droits de l'homme pour y juger les crimes de masse, le terrorisme et le crime organisé, et la construction d'une prison de haute sécurité ». « Une Cour pénale sahélienne ! Pourquoi pas ? », s'exclame le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « L'idée fait son bonhomme de chemin. Elle pourrait d'ailleurs s'inspirer des Cours africaines de Dakar qui ont jugé Hissène Habré ou de la version des Gacaca du Rwanda ; en tout cas une justice endogène qui tiendrait compte des us et coutumes et des réalités sahéliennes. Loin des salles froides et aseptisées de la CPI, pourrait se substituer une justice rendue d'abord par les Africains sur le sol africain », martèle Aujourd'hui. En effet, pointe encore le quotidien burkinabé, « la CPI n'a jamais pu se défaire de cette image qui lui colle à la peau : celle d'une justice internationale pour juger les Africains. Jamais un Occidental n'a été devant les juges de La Haye à fortiori dans les 9 m² d'une cellule de Scheveningen. Ça fait tout de même bizarre ! », clame-t-il erronément. Désamorcer toute enquête gênante ? Reste, tempère Le Monde Afrique, que « la CPI n'enquête ni au Niger, ni au Burkina Faso, mais seulement au Mali. C'est Bamako qui l'avait saisi en juillet 2012, lors de l'occupation de Tombouctou et du nord du pays par les groupes jihadistes. Depuis, deux ex-cadres de la police du groupe Ansar Eddine ont été jugés et condamnés pour des crimes commis après la prise de Tombouctou en 2012. Et un mandat d'arrêt a été émis en 2017 contre Iyad Ag Ghali, l'émir du GSIM, l'un des plus puissants groupes jihadistes sahéliens. » « Mais les soupçons ne concernent pas seulement les groupes jihadistes, relève pour sa part Le Point Afrique : ONG et experts de l'ONU accusent aussi les forces armées burkinabè et maliennes d'exécutions sommaires de civils. Et pour WakatSéra, à Ouagadougou, cette rupture avec La Haye apparaît ainsi comme une façon de “désamorcer toute enquête gênante“ visant les armées locales. Human Rights Watch a, en effet, documenté plusieurs massacres imputés à ces forces, que la CPI aurait pu être amenée à examiner. »

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 63:08


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

C dans l'air
Manon Loizeau - "Politzek", la résistance Russe filmée en secret

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 11:54


C dans l'air l'invitée du 20 septembre 2025 avec Manon Loizeau, réalisatrice du documentaire « Politzek, les voix qui défient le Kremlin », co-réalisé avec Ekaterina Mamontova, et diffusé ce dimanche 21 septembre sur France 5 dans « Le monde en face »."En Russie, critiquer la guerre en Ukraine ou le régime de Vladimir Poutine est devenu un crime.

 Des milliers de citoyens ordinaires sont arrêtés, jugés, emprisonnés. On les appelle les “Politzek” : les prisonniers politiques.

Tourné clandestinement pendant près d'un an, Politzek, les voix qui défient le Kremlin donne la parole à celles et ceux qui, malgré la peur, refusent et dénoncent la Russie répressive de Vladimir Poutine. À travers les histoires croisées d'un adolescent condamné à cinq ans de prison pour avoir critiqué le pouvoir sur les réseaux sociaux, d'une jeune artiste emprisonnée pour avoir collé des étiquettes contre la guerre, d'un militant des droits humains et d'une metteuse en scène de théâtre subissant des procès kafkaïens, le film décrypte la machine répressive de l'État russe. 

Des images rares, des voix brisées mais debout, et un récit profondément humain sur la résistance étouffée."Manon Loizeau, réalisatrice, prix Albert Londres et ancienne correspondance à Moscou viendra partager les coulisses de ce récit clandestin et décrypter les enjeux d'une résistance qui, au prix de la liberté et parfois de la vie, ose encore défier le Kremlin.

Les Grosses Têtes
BLAGUE - Les histoires drôles du lundi 15 septembre 2025

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 3:07


Vladimir Poutine visite une école, un petit garçon curieux aimerait connaitre l'origine des êtres humains et une mère rend visite à ses trois filles et les découvre nues... Découvrez les 3 histoires drôles du jour ! Tous les jours, en podcast, retrouvez une compilation des 3 meilleures blagues de vos Grosses Têtes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.