President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012
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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 29 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LE PS PEUT-IL S'AFFRANCHIR ? Le prochain congrès du PS devrait avoir lieu au printemps 2025. Elu depuis 2018, Olivier Faure remettra son mandat de premier secrétaire en jeu. Sa gouvernance est contestée par ceux qui lui reprochent de coller au pas et aux humeurs de Jean-Luc Mélenchon et d'avoir réduit le PS à une annexe de La France insoumise au lieu de profiter de la force acquise lors des européennes et même des législatives pour être en mesure de faire émerger un candidat socialiste présidentiable. Les partisans du député de Seine et Marne plaident pour la survie, à tout prix, de l'union de la gauche, tout en menant à l'Assemblée une bataille larvée contre LFI pour obtenir le leadership de la gauche. Un combat rendu possible par le retour en force des socialistes à l'Assemblée : les troupes du patron du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris Vallaud, comptent 66 parlementaires, contre 71 mélenchonistes.Cette crise entre le PS et LFI a éclaté au grand jour après la proposition de pacte de « non-censure » évoqué dimanche dernier sur France Inter par Boris Vallaud qui a proposé à « tous les présidents de groupes du Sénat et de l'Assemblée de l'arc républicain de poser la question des conditions d'une non-censure ». Il a, en outre, dit vouloir « reprendre le fil » de ce que « les groupes du Nouveau Front populaire » à l'Assemblée et au Sénat avaient « commencé à faire à la mi-août en disant "nous sommes prêts à des compromis texte par texte, nous sommes prêts à discuter des priorités de politique budgétaire" ». « Le PS cherche des alliés. Mais ça sera sans LFI », a assuré Jean-Luc Mélenchon, accusant le PS de « tendre la main » au-delà de la gauche.La mésentente affichée entre LFI et le PS est également apparue à propos d'une proposition de loi déposée le 19 novembre, à l'initiative du député « insoumis » du Nord Ugo Bernalicis, qui vise à « abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal ». Ce délit, créé par une loi de 2014, consiste à « présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis ». Bernard Cazeneuve avait défendu ce texte comme « nécessaire » face à « la stratégie médiatique » des groupes djihadistes et au fait qu'« Internet offre aux thèses les plus extrêmes une caisse de résonance démultipliée ». L'objectif consiste selon la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, à cantonner à nouveau l'apologie du terrorisme au droit de la presse afin de garantir « la liberté d'expression ». La proposition a suscité une vague de critiques. A gauche le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé qu'il suffisait en la matière d'affiner « la définition » du délit « pour en éviter les dérives ». Plus clairement, le patron des députés PS, Boris Vallaud, a affirmé ne pas soutenir « la proposition de LFI ».LA SITUATION EN UKRAINE Après des mois de refus, le 17 novembre, les Etats-Unis ont donné aux Ukrainiens le feu vert pour frapper la Russie en profondeur avec leurs missiles balistiques sol-sol d'une portée allant jusqu'à 300 kilomètres. Washington a justifié cette autorisation par le récent déploiement de soldats nord-coréens dans la région frontalière russe de Koursk. Alors que le conflit passait le cap des 1.000 jours, le 19 novembre, Kyiv a frappé un poste de commandement russe dans la région de Koursk. En réponse, le président russe a annoncé l'adoption d'une nouvelle doctrine nucléaire qui élargit la possibilité d'un recours à l'arme atomique en cas d'attaque « massive » par un pays non nucléaire mais soutenu par une puissance nucléaire. Une référence claire à l'Ukraine et aux États-Unis. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont dénoncé « une rhétorique irresponsable » de la part de la Russie.Alors que la Russie pousse son avantage sur la ligne de front, en s'emparant de territoires, dans l'est du pays, à une rapidité inédite, les Etats-Unis ont annoncé, le 20 novembre, que pour aider l'Ukraine à freiner l'avancée des Russes, ils allaient fournir à Kyiv des « mines antipersonnel non-persistantes », c'est-à-dire équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation. Une mesure dénoncée non seulement par la Russie, et jugée « désastreuse » par la Campagne internationale pour interdire les mines, une organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1997. L'Ukraine est aujourd'hui le pays le plus miné au monde, avec 23 % de son territoire pollué par des mines terrestres et des munitions non explosées, indiquait dans un rapport en octobre, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).Le 21 novembre Vladimir Poutine a déclaré que Moscou « avait lancé un nouveau missile balistique de portée intermédiaire sur l'Ukraine, en réponse à l'utilisation récente par ce pays d'armes américaines et britanniques pour frapper plus en profondeur » le territoire russe. Il a précisé que l'engin était un nouveau type de missile balistique hypersonique baptisé « Orechnik » - « noisetier », en russe -, dans sa « configuration dénucléarisée ». Le tir a visé un « site du complexe militaro-industriel ukrainien » dans la ville de Dnipro, a-t-il ajouté. C'est une première dans l'histoire du nucléaire militaire. Il n'était pas chargé – d'où l'absence d'explosion au sol –, mais, avec un tel tir, les Russes ont franchi un pas dans l'escalade avec les Occidentaux. Face aux risques importants de méprise, donc de riposte et d'escalade nucléaire, la Russie a indiqué avoir prévenu les Etats-Unis de son tir. Une annonce confirmée par Washington.Face aux nouvelles menaces du président russe, qui prévient qu'il pourrait désormais les frapper directement, les Occidentaux hésitent, vis-à-vis de l'Ukraine, entre un soutien réitéré mais assorti de limites (Joe Biden), des promesses verbales (Otan, France, Royaume-Uni et Suède), et la « prudence » (Allemagne).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Ils sont journalistes, militants, intellectuels : tous ont dit non à la guerre contre l'Ukraine. Quinze opposants russes ont accepté de témoigner dans un ouvrage collectif — certains sous le sceau de l'anonymat —, quinze récits pour comprendre leur parcours, leurs luttes, et le courage qui leur a fallu pour dire non à la guerre, dans un pays où le simple usage de ce mot peut conduire en prison. Ces Russes qui s'opposent à la guerre est paru cet automne aux éditions Les Petits matins et l'un de ses auteurs, Olga Prokopieva, présidente de l'association Russie-Libertés, répond aux questions de RFI. À écouter dans Pourquoi RFI dit ça ?Comment RFI parle-t-elle de la Russie et de Vladimir Poutine : la guerre des récits ?
Plus de deux ans après le début de la guerre en Ukraine, le monde est plongé dans une crise d'une ampleur inédite depuis des décennies. Ce conflit, marqué par des violences inouïes, des déplacements massifs de populations, et une escalade militaire inquiétante, menace de s'étendre bien au-delà des frontières ukrainiennes et de bouleverser l'ordre mondial.L'Ukraine, autrefois un pays indépendant et souverain, est aujourd'hui le théâtre d'une guerre dévastatrice. Marioupol, Boutcha, Kherson : autant de noms qui résonnent désormais comme des symboles de souffrance et de résistance. La situation géopolitique est tout aussi préoccupante. Les tensions entre la Russie et les pays occidentaux, soutenant massivement l'Ukraine, ont atteint un niveau critique. Les livraisons d'armes sophistiquées, les sanctions économiques étouffantes, et la rhétorique belliqueuse des deux camps augmentent le risque d'un conflit global. Le spectre de l'utilisation d'armes nucléaires, brandi à plusieurs reprises par Moscou, plane comme une menace terrible sur l'humanité tout entière. Dans cette escalade de violence, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, semble prêt à des concessions pour aboutir enfin à un cessez-le-feu. Ce vendredi 29 novembre 2023, ce dernier s'est exprimé sur la chaîne Sky News pour porter un message empreint d'espoir. « C'est la voix de la raison. C'est une bonne chose et c'est bien la preuve que la guerre n'est pas le chemin possible. Une perspective de paix contrairement à ce que certains nous expliquaient parfois est une perspective possible pour l'Ukraine et pour la Russie » affirme Ian Brossat, sénateur de Paris et co-président du groupe communiste au Conseil de Paris. Si Volodymyr Zelensky pourrait consentir à céder une partie de son territoire à la Russie sous gouvernance de Vladimir Poutine, qu'en pensent les pays alliés ? « Je souhaiterai que ça inspire d'autres dirigeants. Quand on voit le carnage qu'il y a en ce moment à Gaza, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on aimerait qu'un cessez-le-feu soit possible là bas aussi » tempère le porte-parole du PCF. Michel Barnier : le PCF voit rouge Sur ce terrain glissant de compromis, Michel Barnier tente lui aussi d'adopter cette posture consensuelle pour sauver son gouvernement. En effet, la grogne des agriculteurs marque la première grande crise du gouvernement Barnier. Les réformes ambitieuses proposées par l'exécutif, visant à restructurer les subventions et à promouvoir une transition écologique dans le secteur auxquelles s'ajoutent les accords du Mercosur, ont été perçues par de nombreux agriculteurs comme une attaque directe contre leurs revenus et leur mode de vie. Des milliers d'exploitants, déjà fragilisés par des années de crises économiques et climatiques, sont descendus dans la rue pour protester. Barrages routiers, tracteurs bloquant les centres-villes et manifestations bruyantes ont rapidement placé le gouvernement sous pression. Le dialogue semblait rompu, et la colère des campagnes se heurtait à l'inflexibilité affichée par le Premier ministre Barnier, soucieux de maintenir son programme de réformes.Face à cette fronde, l'opposition et une partie de sa propre majorité ont critiqué sa gestion jugée rigide et déconnectée des réalités rurales. De quoi agiter l'opposition sur les bancs de l'Assemblée nationale. De leur côté, le PCF appelle à voter dans les semaines à venir, une motion de censure pour faire tomber le gouvernement Barnier. « Le Premier ministre écoute pour l'essentiel les propositions du Rassemblement National (cf, la baisse de la taxe sur l'électricité). Ce budget est un mauvais budget. Il y aura 4000 suppressions de postes d'enseignants, il y aura l'augmentation du prix des consultations médicales et des médicaments. Au final, ça n'est pas un bon budget pour les classes populaires et moyennes, pour tous ceux qui travaillent. Il faut censurer ce gouvernement pour tourner la page de ces politiques qui ont été rejetées par les électeurs aux dernières élections » fustige notre invité sur le plateau des 4V. Si le budget fait débat, il a cependant les faveurs du Sénat. Avec une majorité à droite, cette institution ne semble pas aller contre les propositions du Premier ministre, comme celle des sept heures de travail gratuit, retoquée in extremis par le gouvernement lui-même. « On a un gouvernement qui ne tient aucun compte de ce que les Français ont majoritairement dit à l'occasion des élections législatives » martèle Ian Brossat. Malgré une économie dans le rouge avec un déficit béant, l'agence de notation américain S&P a décidé maintenir la note de la France à « AA -». Toutefois, cette décision s'accompagne souvent de réserves : les agences mettent en garde contre la nécessité de maîtriser la dette publique, qui continue de croître, et d'accélérer les réformes structurelles. La persistance des déficits budgétaires et la lenteur de certaines adaptations économiques pourraient, à terme, fragiliser cette note. Pour le gouvernement, c'est un soulagement temporaire, mais aussi un rappel de l'importance de maintenir une discipline budgétaire tout en soutenant la croissance. Une éventuelle dégradation de la note aurait des répercussions importantes, notamment sur les taux d'intérêt des emprunts de l'État, augmentant le coût de la dette et pesant sur les finances publiques. « Pour ce qui est de la situation économique, elle est extrêmement préoccupante. On parle de 250 plans sociaux, de 200 000 emplois menacés. C'est la raison pour laquelle avec les parlementaires communistes, on dit qu'il faut interdire les licenciements boursiers […] il y a besoin de remettre un peu de rationalité dans tout ça » explique le sénateur communiste de Paris. Dans la refonte hypothétique du gouvernement, celui d'un modèle à gauche fait de l'œil à l'opposition de ce côté de l'échiquier politique. Le nom de Bernard Cazeneuve a de nouveau été suggéré. Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, propose d'ailleurs un gouvernement avec une clause de non-censurabilité. Le PCF pourrait-il reconnaître un gouvernement socialiste ? « Il faut tenir compte que nous n'avons pas la majorité absolue de l'Assemblée nationale. Mais il faut des mesures d'urgence, signe qu'on tourne la page : c'est l'abrogation de la réforme des retraites voulue par 80% des Français, l'augmentation du SMIC et de salaires, le retour du service public, l'école, l'hôpital qui sont aujourd'hui sacrifiés. Un certain nombre de mesures fondamentales qui montrent aux Français qu'on a entendu le message des dernières législatives » affirme Ian Brossat.
Ils sont journalistes, militants, intellectuels : tous ont dit non à la guerre contre l'Ukraine. Quinze opposants russes ont accepté de témoigner dans un ouvrage collectif — certains sous le sceau de l'anonymat —, quinze récits pour comprendre leur parcours, leurs luttes, et le courage qui leur a fallu pour dire non à la guerre, dans un pays où le simple usage de ce mot peut conduire en prison. Ces Russes qui s'opposent à la guerre est paru cet automne aux éditions Les Petits matins et l'un de ses auteurs, Olga Prokopieva, présidente de l'association Russie-Libertés, répond aux questions de RFI. À écouter dans Pourquoi RFI dit ça ?Comment RFI parle-t-elle de la Russie et de Vladimir Poutine : la guerre des récits ?
La guerre en Ukraine vient de franchir le cap des 1000 jours et le pays traverse une mauvaise passe : la Russie grignote du du terrain à l'Est. Les troupes de Vladimir Poutine ont conquis près de 500 km² durant le seul mois d'octobre, un record depuis mars 2022.Le long de la ligne de front, il reste des civils qui refusent de partir, pour aider un proche, par manque de moyens, ou tout simplement par principe. Ils survivent au rythme des attaques aériennes russes sur leurs villages fantômes.Une équipe de l'AFP est allée à leur rencontre, dans l'oblast de Donetsk. Sur place le moral est bas et certains avouent ouvertement attendre avec impatience l'arrêt des combats, sans croire véritablement à la paix promise par Donald Trump. Pour ce Sur le fil, on part le long de la ligne de front, dans l'est de Ukraine, à 600 km de Kiev, avec sur le terrain Florent Vergnes et Maryke Vermaak.Réalisation : Emmanuelle Baillon, avec Maxime Mamet.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le rouble est à son plus bas niveau depuis février 2022 et le début de l'offensive militaire terrestre russe en Ukraine, un peu plus de 110 roubles pour 1 dollar. Et malgré les sanctions occidentales, l'économie russe « semble » tenir le coup. Pourtant, plusieurs signaux laissent entendre l'inverse. Décryptage. Officiellement, tout va bien puisque la Russie partage de moins en moins de données. Dans les grandes lignes, l'économie du pays semble avoir bien résisté aux sanctions, mais des faiblesses apparaissent. Ce qui est le plus frappant, c'est l'inflation galopante. Toujours d'après les chiffres officiels, la hausse du niveau général des prix est de 9%, mais d'après plusieurs médias et instituts indépendants, l'inflation est plutôt dans les alentours de 20%-21%. Cela se traduit très concrètement dans le quotidien des Russes. Le prix d'un kilo de pommes de terre a augmenté de 73% depuis le début de l'année, pratiquement le double pour le beurre. À écouter aussiComment expliquer l'étonnante résilience de l'économie russe?Comment expliquer ces hausses impressionnantes ? Déjà, les sanctions occidentales. Elles viennent peser sur la santé financière russe, notamment en raison des limitations d'importations. Elles font nécessairement augmenter les prix des produits de base comme le lait, le pain, la viande ou le poisson. Mais aussi pour des raisons propres à la situation dans laquelle se trouve la Russie. Elle est dans une économie de guerre et dépense beaucoup pour son offensive en Ukraine. Environ 40% de son budget est consacré au fonctionnement de son industrie militaire et à la rémunération de ses soldats. En tout cas, les autorités veulent se montrer à la manœuvre. Le procureur général a notamment ordonné une enquête sur cette hausse des prix et il s'engage à apporter une réponse pour apaiser l'inquiétude de l'opinion publique. À lire aussiRussie: un braquage pour 20 kilos de beurre illustre l'explosion des prixTaux directeur de 21% Une voix s'élève et s'inquiète de cette tendance, celle du patron de Rostec. Rostec, c'est le plus grand conglomérat industriel russe. Il produit pratiquement toutes les armes et équipements destinés à la guerre en Ukraine. Son directeur met en garde contre un ralentissement de la production et parle de risque de faillite. La raison, c'est le taux directeur de la Banque centrale russe. Il est aujourd'hui de 21%. À titre de comparaison, celui des États-Unis est de 4,75%. Ce qui a comme conséquences la difficulté pour l'industrie russe d'exporter et d'emprunter tant ce taux est important. Une croissance qui ralentit La croissance russe reste certes positive, mais elle ralentit. Le Fonds monétaire international table pour le moment sur une croissance de 3,4% pour cette année, un peu plus de 1% pour 2025. Ralentissement de la croissance expliqué par la pénurie de main-d'œuvre. En effet, les travailleurs sont au front, environ 500 000 Russes ont été tués au combat, d'autres ont fui le pays. Mais surtout, la Russie fait face à un déclin démographique. À plus de 1 000 jours de guerre, Moscou semble ainsi arriver à un tournant. Il est économique, avec une croissance faible et une inflation importante, ce qu'on appelle la stagflation. Cette situation, c'est bien l'autre front pour Vladimir Poutine, à savoir « trouver un équilibre entre le beurre et les canons » !
L'Ukraine a donc encore tiré hier des missiles longue portée américain en territoire russe. Cela fait 13 depuis que les Etats-Unis ont donné leur feu vert. Quelle sera la réponse de Moscou ? Vladimir Poutine ne va en tout cas pas en rester là...
C dans l'air l'invitée du 26 novembre avec Marion van Renterghem, grand reporter et chroniqueuse à l'Express, auteure du documentaire "Recherche Merkel désespérément", et de l'ouvrage "C'était Merkel", publié aux éditions Les Arènes.Angela Merkel, chancelière allemande pendant 16 ans, publie ses mémoires. Sous le titre "Liberté", elle revient sur sa jeunesse en RDA, et sur ses 16 années au pouvoir. Un livre publié dans une trentaine de pays, et particulièrement attendu. La "femme la plus puissante du monde" au début du 21e siècle assume des choix qui lui sont aujourd'hui reprochés. Comme celui de ne pas appuyer la demande d'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, en 2008. "Nous aurions assisté à un conflit militaire encore plus tôt (...) Poutine ne serait pas resté les bras croisés", affirme-t-elle. Elle n'est d'ailleurs pas tendre avec le président russe, qu'elle décrit comme "toujours prêt à infliger des punitions".Durant ses années au pouvoir, l'Allemagne et ses grandes industries gourmandes en énergie sont devenues dépendantes de Moscou. Le pays a construit deux gazoducs directement reliés à la Russie mais Angela Merkel se défend. Elle avait deux priorités en tête à l'époque : les intérêts commerciaux de l'Allemagne et le maintien de relations pacifiques avec le Kremlin. Marion Van Renterghem, grand reporter, et auteure du livre "C'était Merkel", est notre invitée. Elle décryptera les mémoires de l'ex-chancelière allemande, et notamment ses prises de décision sur l'accueil des migrants, le gaz russe, la fin du nucléaire, ou le maintien d'une relation avec Vladimir Poutine. "Merkel, c'est l'image d'une Allemagne heureuse, peut-être la dernière époque d'un Occident fort", explique Marion Van Renterghem. Des mémoires qui resonnent fortement avec la situation actuelle de l'Allemagne, qui fait face aux difficultés économiques.
L'Otan et l'Ukraine se retrouvent à Bruxelles. Kiev dit attendre des décisions concrètes de la part de ses alliés, alors que Vladimir Poutine parle désormais de "conflit mondial". L'idée d'envoyer des soldats européens sur le sol ukrainien est sur la table.
C dans l'air du 26 novembre - Missile américain, riposte russe… Affolement général À l'approche de l'investiture de Donald Trump en janvier, la guerre que livre la Russie à l'Ukraine est entrée dans une nouvelle phase d'escalade. Alors que sur le terrain les combats sont de plus en plus intenses, l'arrivée massive de soldats nord-coréens en Russie a été confirmée par Kiev et ses alliés occidentaux, dont les Etats-Unis. En réponse Washington a autorisé les forces ukrainiennes à frapper des cibles militaires en territoire russe à l'aide des missiles à longue portée américains, autorisation mise immédiatement en pratique la semaine dernière.Moscou a riposté par le tir d'un missile balistique à moyenne portée (IRBM) de dernière génération, baptisé Orechnik sur la ville ukrainienne de Dnipro. Dans une allocution solennelle à la télévision, le président Vladimir Poutine, qui a modifié sa doctrine nucléaire pour abaisser le seuil d'utilisation de cette arme, a affirmé que "le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie. Il a par la suite ordonné de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, lors d'une réunion avec des responsables militaires diffusée à la télévision. Moscou a par ailleurs annoncé ce mardi expulser un diplomate britannique, accusé d'espionnage.De leur côté, les États-Unis ont indiqué ce week-end s'attendre à ce que les milliers de soldats nord-coréens stationnés en Russie combattent "bientôt" les forces ukrainiennes. L'Ukraine a également fait savoir ce mardi qu'elle avait été la cible durant la nuit d'une attaque russe record, avec un nombre de 188 drones de combat. C'est dans ce contexte de fortes tensions que se réunit dans la journée, à la demande de Kiev, le Conseil Otan-Ukraine, instance créée en 2023 pour faciliter le dialogue entre Kiev et l'Alliance atlantique. Parallèlement, selon le quotidien Le Monde, les discussions sur l'envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien, auraient été réactivées entre la France et le Royaume-Uni dans la perspective d'un éventuel désengagement américain du soutien à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump, aux Etats-Unis, le 20 janvier 2025. "Ces échanges concerneraient la coopération en matière de défense, notamment dans le but de créer un noyau dur entre alliés en Europe, axé sur l'Ukraine et la sécurité européenne au sens large" explique le quotidien.Une question de sécurité qui inquiète de plus en plus en Europe, en particulier l'Allemagne. Après le tir du missile balistique à moyenne portée russe, capable en théorie de toucher une ville européenne, les autorités allemandes ont annoncé qu'elles étaient en train de répertorier bunkers et abris où la population pourrait trouver refuge en cas d'attaque. La ministre allemande des Affaires étrangères a également exprimé lundi des doutes sur les causes du crash d'un avion-cargo en Lituanie. "Nous devons nous demander sérieusement si c'était un accident ou, comme la semaine passée, à nouveau un incident hybride", a déclaré Annalena Baerbock en marge d'une réunion du G7 à Fiuggi, en Italie. La ministre faisait référence aux récentes ruptures suspectes de câbles de télécommunication sous-marins en mer Baltique, pour lesquelles un sabotage n'est pas écarté. La Suède qui enquête sur l'affaire a demandé à un cargo chinois suspect de gagner les eaux territoriales suédoises afin "de coopérer pour comprendre ce qu'il s'est passé". En première ligne face à la Russie, ce pays scandinave a commencé à envoyer la semaine dernière cinq millions de brochures à ses habitants, les exhortant à se préparer à un potentiel conflit, aussi bien mentalement que d'un point de vue logistique. Localisation des abris antiatomiques, choix des aliments, sources d'informations fiables, le document de 32 pages décrit, à l'aide d'illustrations simples, les menaces qui pèsent sur la Suède et donne des conseils tels que la constitution de stocks de denrées alimentaires et d'eau. Le gouvernement de la Finlande, pays voisin qui partage une frontière de 1.340 kilomètres avec la Russie, a également mis à la disposition de ses administrés ce lundi un site web rassemblant des conseils pour se préparer en cas de crise.Une crainte de l'extension de la guerre qui semble avoir joué un rôle important dans les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie. Le candidat d'extrême droite prorusse Călin Georgescu, opposé à l'aide à l'Ukraine voisine et pourfendeur de l'OTAN, a pris tout le monde de court en arrivant en tête du premier tour du scrutin ce dimanche, avec 22,94 % des suffrages exprimés, devant Elena Lasconi, 52 ans, maire centre-droit d'une petite ville (19,17 %). Alors comment Călin Georgescu, pro-Poutine affiché, a-t-il a fait mentir des sondages qui lui créditait 8 % d'intentions de vote en Roumanie ? Faut-il craindre une extension de la guerre ? Comment l'Europe se prépare-t-elle ? Enfin quelle est la situation en Ukraine, et notamment dans la centrale nucléaire de Zaporijjia ? Nos journalistes ont pu recueillir le témoignage d'un opérateur ukrainien qui a travaillé dans la centrale, devenue une base militaire russe.Les experts : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique - ÉLISE VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique de moyenne portée sur une ville ukrainienne, c'est-à-dire en théâtre de guerre. Cette arme est conçue pour transporter une tête nucléaire. L'usage d'un tel missile est pris très au sérieux, au point qu'une réunion entre l'OTAN et l'Ukraine est prévue mardi 26 novembre.Depuis l'élection du président américain, Donald Trump, le 5 novembre, la tension monte entre la Russie d'un côté et l'Ukraine et ses alliés de l'autre : autorisation de tir en profondeur sur le sol russe avec des armes occidentales, modification de la doctrine nucléaire russe… Tout se passe comme si les deux camps s'étaient engagés dans une course contre la montre avant l'investiture de Donald Trump. Le président élu avait déclaré durant sa campagne qu'il trouverait un accord avec le président russe, Vladimir Poutine, et mettrait fin à la guerre « en vingt-quatre heures ».Comment expliquer cette escalade ? Jusqu'où peut-elle aller et prépare-t-elle de futures négociations ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Chloé Hoorman, journaliste en charge des questions de défense et spécialiste du conflit ukrainien, nous explique les ressorts de cette escalade.Un épisode d'Adèle Ponticelli et Adélaïde Tenaglia. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Cet épisode a été publié le 26 novembre 2024.---Abonnez-vous à la chaîne Whatsapp du "Monde" : https://lemde.fr/4eMPTJd Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 26/11/2024 Quelles valeurs les Européens ont-ils encore en commun ? En Roumanie, le candidat populiste prorusse Calin Georgescu a créé la surprise en se plaçant en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Avec 22,94 % des voix, il devance la candidate de centre droit Elena Lasconi (19,17 %) et le Premier ministre sortant pro-européen Marcel Ciolacu (19,15 %). Admirateur de Vladimir Poutine, Calin Georgescu a déclaré que le peuple roumain avait "crié pour la paix", après une campagne marquée par la mobilisation des jeunes notamment sur le réseau social TikTok. Il a notamment appelé à cesser le soutien à l'Ukraine. La percée du candidat pro-russe, très critique envers l'Otan, inquiète l'alliance transatlantique car la Roumanie, qui abrite plusieurs sites militaires otaniens, est pour elle un pilier majeur. Face aux dissidences prorusses qui émanent au sein de l'Europe, l'Union européenne est-elle condamnée à l'impuissance ? On en débat avec Max-Erwann Gastineau, essayiste, spécialiste des relations internationales ; Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes et Caroline de Camaret, rédactrice en chef Europe à France 24. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 26 novembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 26/11/2024 "Ultra violet" : grandeur et décadence des rois de la bronzette La bronzette : un art de vivre, même une philosophie pour la mère de notre invitée, l'auteure Margaux Cassan. Une telle obsession qui l'a conduite à faire installer à son domicile une machine à UV. Mais une exposition aussi fréquente aux rayons ultraviolets n'a pas été sans conséquence : on lui diagnostique un cancer de la peau. Elle ne change pas ses habitudes pour autant, comme le raconte notre invitée : "le lendemain de l'opération, alors qu'elle avait littéralement un trou sur le visage, elle est retournée s'exposer au soleil de midi". Alors comment expliquer cette obsession ? C'est à cette question que tente de répondre Margaux Cassan dans son nouveau livre “Ultra Violet”. La philosophe revient sur l'histoire du bronzage, ce "fait social total" — prôné par la médecine au début du 20e siècle pour ses vertus prétendument curatives — devenu un standard à partir des premiers congés payés, avant de symboliser une forme de réussite sociale. Quelles valeurs les Européens ont-ils encore en commun ? En Roumanie, le candidat populiste prorusse Calin Georgescu a créé la surprise en se plaçant en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Avec 22,94 % des voix, il devance la candidate de centre droit Elena Lasconi (19,17 %) et le Premier ministre sortant pro-européen Marcel Ciolacu (19,15 %). Admirateur de Vladimir Poutine, Calin Georgescu a déclaré que le peuple roumain avait "crié pour la paix", après une campagne marquée par la mobilisation des jeunes notamment sur le réseau social TikTok. Il a notamment appelé à cesser le soutien à l'Ukraine. La percée du candidat pro-russe, très critique envers l'Otan, inquiète l'alliance transatlantique car la Roumanie, qui abrite plusieurs sites militaires otaniens, est pour elle un pilier majeur. Face aux dissidences prorusses qui émanent au sein de l'Europe, l'Union européenne est-elle condamnée à l'impuissance ? Enfin, Xavier Mauduit revient sur les casques à pointe, symboles de l'Allemagne impériale et Marie Bonnisseau nous parle d'une chapelle suisse dans laquelle un Jésus version IA est mis à disposition des fidèles pour se confesser. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 26 novembre 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Moscou et Kiev ont échangé des frappes de drones et de missiles. De nouvelles attaques russes contre des zones urbaines ukrainiennes ont fait des dizaines de blessés notamment dans les centres-villes de Kharkiv et d'Odessa. La Russie a frappé la semaine dernière l'Ukraine avec un missile balistique de portée intermédiaire. Vladimir Poutine a présenté ce tir comme un signal fait aux Occidentaux et à Kiev après l'utilisation de missiles américains et britanniques par les Ukrainiens. Le G7 s'est également réuni pour évoquer le conflit. Poutine est-il en guerre contre l'Occident ? Et quid des Européens : doivent-ils anticiper un retrait de la présence américaine ?
Et si le président russe se prêtait au jeu de la valise RTL ? Les "Grosses Têtes" s'amusent à imaginer cette scène improbable... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Philippe de Villiers analyse les risques d'une escalade en Ukraine pouvant conduire à un conflit mondial. Avec lucidité et érudition, il décrypte les tensions géopolitiques, les menaces nucléaires de Vladimir Poutine, et les parallèles inquiétants avec la crise des missiles de Cuba. Aux côtés de Geoffroy Lejeune, il met en garde contre une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, tout en questionnant le rôle ambigu de l'Europe et les décisions de Joe Biden. L'émission aborde également l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal en Algérie et revient sur le drame de Crépole, un an après l'assassinat du jeune Thomas, qui a profondément marqué Philippe de Villiers.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Frédéric Taddeï revient sur les faits marquants de la semaine, mêlant géopolitique, économie et culture.Le géopolitologue Frédéric Ancel analyse les dernières évolutions du conflit russo-ukrainien, qui dépasse les 1000 jours. Il explore les liens entre la situation sur le terrain, l'éventuel retour de Donald Trump au pouvoir, et les menaces nucléaires brandies par Vladimir Poutine. Une discussion éclairante sur une guerre qui s'enlise.En politique française, l'économiste Olivier Babaud décrypte les tensions autour du budget, avec un gouvernement tiraillé entre réduction des dépenses et pressions des lobbies. Une analyse claire des luttes internes qui compliquent la recherche de l'intérêt général.Enfin, place à la musique avec Denis Briand, qui dévoile son album "Seventies".. À travers des morceaux empreints de nostalgie pour les années 70 et critiques envers notre époque hyperconnectée, il propose une pause musicale réfléchie et engageante.Un épisode captivant qui mêle réflexion stratégique, décryptage économique et parenthèse culturelle pour mieux comprendre les enjeux de notre temps.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Vladimir Poutine a franchi un nouveau cap dans le conflit ukrainien en évoquant la possibilité d'un conflit mondial, suite au lancement d'un missile balistique à longue portée.
C dans l'air du 22 novembre - Poutine : "le conflit a pris un caractère mondial"C'est une première sur le front ukrainien. Jeudi 21 novembre, la Russie a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Ce nouveau missile baptisé "Orechnik", selon Moscou, avait jusqu'à présent seulement été testé dans le cadre d'essais. Cette fois, il a été utilisé pour frapper une usine de la ville de Dnipro, dans l'est de l'Ukraine. Une réponse à l'utilisation par Kiev, pour la première fois, des missiles de longue portée américains sur son territoire. Une "escalade" selon le président russe qui s'est exprimé dans la soirée lors d'une allocution télévisée. "Le conflit en Ukraine a désormais pris des caractéristiques mondiales", a également affirmé Vladimir Poutine, prévenant qu'il n'excluait pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l'Ukraine en Russie.Kiev a tiré mardi des missiles ATACMS contre des cibles russes dans la région de Briansk, puis britanniques, Storm Shadow, mercredi. Le même jour, comme en riposte, le Kremlin avait annoncé la signature du décret, annoncé en septembre par Vladimir Poutine, d'actualisation de la doctrine nucléaire russe. Il était mis en avant le fait qu'il élargissait les conditions d'emploi de l'arme ultime, mais de manière très marginale puisque le recours à des bombes atomiques restait conditionné à une menace existentielle sur la Russie.Aux États-Unis, l'administration Biden a reconnu une "escalade" mais impute la faute à la Russie. "L'escalade majeure à laquelle on assiste c'est que la Russie s'est tournée vers un autre pays, une autre partie du monde. La Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats sur les lignes de front et les a intégrés dans cette guerre. L'escalade a chaque étape vient de la Russie. Nous sommes évidemment au courant du lancement par la Russie d'un missile balistique à moyenne portée contre l'Ukraine. Nous n'avons aucune indication qui laisserait croire que la Russie se prépare à utiliser une arme nucléaire en Ukraine. Il n'y a aucune raison pour nous de modifier notre doctrine", a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a appelé dans un message publié sur les réseaux sociaux, la communauté internationale à réagir, dénonçant un "voisin fou" qui utilise l'Ukraine comme "un terrain d'essai". Alors que se passe-t-il sur le front ukrainien ? Jusqu'où ira l'escalade ? Dans l'affaire des câbles sous-marins endommagés en mer Baltique, pourquoi l'étau se resserre-t-il autour du bateau chinois "Yi-Peng 3" ? Donald Trump a affirmé qu'il ne lui faudrait pas plus d'une journée pour convaincre Vladimir Poutine d'arrêter la guerre. Comment compte-t-il mettre fin au conflit ? Selon le Washington Post, le président russe et son homologue américain, élu début novembre, ont discuté ces derniers jours. Le Kremlin a démenti. Donald Trump et Vladimir Poutine ont-ils vraiment échangé au téléphone ? Les discussions ont-elles déjà débuté ? Enfin quel est aujourd'hui l'état d'esprit des Ukrainiens ?Les experts : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste - Ouest France - MARIE JEGO - Journaliste Le Monde -ancienne correspondante à Moscou- ELSA VIDAL ( en duplex) - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI
durée : 00:14:32 - Journal de 7 h - Le président russe confirme qu'il a utilisé ce jeudi matin sur l'Ukraine un nouveau missile hypersonique capable d'emporter des têtes nucléaires. Et se dit prêt à frapper les pays qui fournissent à Kiev des missiles tirés vers la Russie.
C'est la première fois que Vladimir poutine menace aussi directement l'Occident: le président russe a estimé jeudi que le conflit en Ukraine avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays occidentaux. Ces menaces font suite à l'utilisation d'armes occidentales par l'armée Ukrainienne pour attaquer la Russie. Le Kremlin n'a pas attendu pour répliquer : il a utilisé hier pour la première fois le missile Orchnik sur le territoire ukrainien, missile hypersonique inarrêtable selon Poutine. Alors faut-il prendre cette menace au sérieux ? Écoutez l'analyse du général Dominique Trinquant.
"La Russie ne cèdera pas" : Vladimir Poutine a estimé jeudi soir que le conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et n'exclut pas des frappes contre les Occidentaux. Pour en parler, Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine et vice-président de l'institut de formation Themiis. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 22 novembre 2024.
"Troisième guerre mondiale", "tournant dans la guerre", "paix inévitable", tant de formules qui inondent les récents récits médiatiques autour de la guerre en Ukraine menée par la Russie depuis le 22 février 2022. Le paradoxe est le suivant : jamais une guerre n'avait autant été médiatisée, surtout durant sa première année. Avec une particularité : tout et son contraire sur ce qu'il se passe réellement en Ukraine a aussi été rapporté. La faute à la seule propagande de gue ...
Dans cette édition :Vigilance orange maintenue dans une trentaine de départements en raison de la neige et du verglas, avec de nombreux automobilistes et camions bloqués sur les routes.La tempête Caetano a privé 270 000 personnes d'électricité dans l'ouest de la France, avec plus d'un millier d'agents Enedis mobilisés pour rétablir le courant.La cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris accueillera des invités prestigieux comme les présidents américains Joe Biden et Donald Trump, ainsi que plusieurs autres chefs d'État.Le président russe Vladimir Poutine a confirmé l'utilisation d'un missile balistique conçu pour emporter des têtes nucléaires contre l'Ukraine, alimentant les craintes d'une escalade du conflit.Le ministre français de la Défense appelle à la prudence face aux déclarations de Poutine, tout en rappelant que la Russie instrumentalise régulièrement la menace nucléaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Fortes perturbations météorologiques dans le nord de la France avec de la neige et du verglas entraînant de nombreux blocages routiers et ferroviaires, ainsi que des coupures d'électricité.Invitation de Donald Trump et Joe Biden à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris le 7 décembre, un événement diplomatique de haut niveau.Menaces de Vladimir Poutine envers les pays occidentaux, le conflit en Ukraine prenant une dimension mondiale avec la possibilité d'une escalade militaire.Mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, provoquant une vive réaction de la classe politique israélienne.Inquiétudes sur la disparition de l'écrivain algérien Boualem Sansal, possiblement arrêté par les autorités algériennes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Sur la scène mondiale, Vladimir Poutine durcit le ton en menaçant les pays occidentaux qui soutiennent l'Ukraine, une escalade qui inquiète les observateurs et pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques. Pendant ce temps, la mobilisation des agriculteurs français perturbe le quotidien : des blocages routiers et portuaires sont organisés pour protester contre les difficultés économiques qui pèsent sur le secteur.
Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire, avertissant les pays occidentaux tout en modernisant rapidement son arsenal : sous-marins, missiles et bombes tactiques déployées au Bélarus.Des armes comme la torpille Poseidon inquiètent particulièrement, tout comme la disponibilité accrue de bombes tactiques capables de frapper en quelques heures. Cette course à l'armement redéfinit la dissuasion nucléaire et exacerbe les tensions avec l'Occident. Une analyse essentielle des enjeux de sécurité internationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Dans cette édition : La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes le 7 décembre après 50 mois de travaux, avec une cérémonie de réouverture à laquelle l'Élysée souhaite donner une résonance mondiale en invitant de nombreuses personnalités internationales, dont les présidents américains Donald Trump et Joe Biden.La moitié nord de la France est placée en vigilance orange neige et verglas, ce qui pourrait donner un aspect hivernal à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame.La Russie, par la voix de son président Vladimir Poutine, menace de frapper les pays occidentaux qui autoriseraient l'Ukraine à utiliser leurs armes pour attaquer la Russie, dans un contexte de modernisation accélérée de l'arsenal nucléaire russe.L'écrivain franco-algérien Boalem Sansal a été arrêté à son arrivée à Alger, suscitant de vives réactions politiques en France.Le XV de France affronte l'Argentine ce soir pour son dernier match d'automne, avec un effectif remanié par le sélectionneur Fabien Galtier. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
"La Russie ne cèdera pas" : Vladimir Poutine a estimé jeudi soir que le conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et n'exclut pas des frappes contre les Occidentaux. Pour en parler, Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine et vice-président de l'institut de formation Themiis. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 22 novembre 2024.
C'est la première fois que Vladimir poutine menace aussi directement l'Occident: le président russe a estimé jeudi que le conflit en Ukraine avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et prévenu qu'il n'excluait pas de frapper les pays occidentaux. Ces menaces font suite à l'utilisation d'armes occidentales par l'armée Ukrainienne pour attaquer la Russie. Le Kremlin n'a pas attendu pour répliquer : il a utilisé hier pour la première fois le missile Orchnik sur le territoire ukrainien, missile hypersonique inarrêtable selon Poutine. Alors faut-il prendre cette menace au sérieux ? Écoutez l'analyse du général Dominique Trinquant.
durée : 00:14:32 - Journal de 7 h - Le président russe confirme qu'il a utilisé ce jeudi matin sur l'Ukraine un nouveau missile hypersonique capable d'emporter des têtes nucléaires. Et se dit prêt à frapper les pays qui fournissent à Kiev des missiles tirés vers la Russie.
Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire, avertissant les pays occidentaux tout en modernisant rapidement son arsenal : sous-marins, missiles et bombes tactiques déployées au Bélarus.Des armes comme la torpille Poseidon inquiètent particulièrement, tout comme la disponibilité accrue de bombes tactiques capables de frapper en quelques heures. Cette course à l'armement redéfinit la dissuasion nucléaire et exacerbe les tensions avec l'Occident. Une analyse essentielle des enjeux de sécurité internationale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette édition :Vigilance orange maintenue dans une trentaine de départements en raison de la neige et du verglas, avec de nombreux automobilistes et camions bloqués sur les routes.La tempête Caetano a privé 270 000 personnes d'électricité dans l'ouest de la France, avec plus d'un millier d'agents Enedis mobilisés pour rétablir le courant.La cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris accueillera des invités prestigieux comme les présidents américains Joe Biden et Donald Trump, ainsi que plusieurs autres chefs d'État.Le président russe Vladimir Poutine a confirmé l'utilisation d'un missile balistique conçu pour emporter des têtes nucléaires contre l'Ukraine, alimentant les craintes d'une escalade du conflit.Le ministre français de la Défense appelle à la prudence face aux déclarations de Poutine, tout en rappelant que la Russie instrumentalise régulièrement la menace nucléaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Sur la scène mondiale, Vladimir Poutine durcit le ton en menaçant les pays occidentaux qui soutiennent l'Ukraine, une escalade qui inquiète les observateurs et pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques. Pendant ce temps, la mobilisation des agriculteurs français perturbe le quotidien : des blocages routiers et portuaires sont organisés pour protester contre les difficultés économiques qui pèsent sur le secteur.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Dans cette édition : La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes le 7 décembre après 50 mois de travaux, avec une cérémonie de réouverture à laquelle l'Élysée souhaite donner une résonance mondiale en invitant de nombreuses personnalités internationales, dont les présidents américains Donald Trump et Joe Biden.La moitié nord de la France est placée en vigilance orange neige et verglas, ce qui pourrait donner un aspect hivernal à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame.La Russie, par la voix de son président Vladimir Poutine, menace de frapper les pays occidentaux qui autoriseraient l'Ukraine à utiliser leurs armes pour attaquer la Russie, dans un contexte de modernisation accélérée de l'arsenal nucléaire russe.L'écrivain franco-algérien Boalem Sansal a été arrêté à son arrivée à Alger, suscitant de vives réactions politiques en France.Le XV de France affronte l'Argentine ce soir pour son dernier match d'automne, avec un effectif remanié par le sélectionneur Fabien Galtier. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La presse haïtienne réagit vivement aux déclarations du président français Emmanuel Macron, qui a critiqué le limogeage du Premier ministre Garry Conille par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Lors d'un échange avec un Haïtien à Rio de Janeiro, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre le président déclarant : « Ils sont complètement cons ». ⇒ Déclarations du président français Emmanuel Macron.Le journal Gazette Haïti qualifie ces propos de « scandaleux », dénonçant leur caractère « déplacé » envers le CPT et, plus largement, envers les Haïtiens. Pour Vant Bèf Info, ces déclarations acerbes risquent de provoquer une forte réaction en Haïti, où les critiques étrangères sont souvent mal perçues. Cependant, le site souligne que cette intervention met en lumière les défis persistants de gouvernance et de stabilité dans le pays.Mise en garde contre un « génocide massif »Avec le directeur du Nouvelliste, Frantz Duval, nous évoquons, comme tous les jeudis, la Une du journal de Port-au-Prince. Le Nouvelliste publie une interview avec le Dr Jean William Pape, l'un des médecins les plus influents d'Haïti. Il plaide pour transformer la MMAS (Mission Multinationale d'Appui en Sécurité) en une mission onusienne de maintien de la paix. Face à l'aggravation de la crise sécuritaire et humanitaire, il appelle le Conseil de sécurité à intervenir pour rétablir la sécurité et éviter un « génocide massif ».Le journal aborde également la question du trafic d'armes. En Haïti, les gangs sont largement alimentés par des munitions provenant des États-Unis et de la République dominicaine. Une enquête récente révèle que 900 000 cartouches ont été détournées du stock de la police dominicaine par un gradé et ses complices. Le Nouvelliste interroge : quelles mesures concrètes peuvent stopper ce fléau et sauver des vies ?Nicaragua : Ortega renforce son empriseMercredi (20 novembre 2024), le président Daniel Ortega a présenté une réforme constitutionnelle controversée. Selon le journal d'opposition La Prensa, cette réforme vise à accroître son contrôle sur les institutions et à désigner son épouse, Rosario Murillo, comme « coprésidente ».Le site Confidencial souligne que cette réforme légalise également la création de la « Police volontaire », un groupe armé impliqué dans la répression des manifestations de 2018, qui avaient fait plus de 300 morts. La Prensa qualifie Ortega de dictateur et dénonce une réforme entérinant des abus depuis son retour au pouvoir en 2007.États-Unis : renforcement des sanctions contre le VenezuelaLa Chambre des représentants a adopté une loi bipartisane, la « loi Bolivar », qui interdit au gouvernement américain de collaborer avec des entreprises liées au régime de Nicolás Maduro. Washington, qui considère Maduro comme illégitime, a reçu une réponse virulente du président vénézuélien. Ce dernier qualifie cette loi de « sale et criminelle ».Malgré ces tensions, Maduro semble chercher un rapprochement diplomatique avec Donald Trump, le président élu. Selon Folha de São Paulo, ce revirement s'inscrit dans une stratégie visant à tirer parti de la propension de Trump à dialoguer avec des leaders autoritaires, comme Kim Jong-un ou Vladimir Poutine.Guatemala : préserver les forêts grâce aux communautés localesAu Guatemala, un système de foresterie communautaire, expérimenté depuis 25 ans dans la réserve de la biosphère maya, prouve que l'implication des populations locales peut protéger les écosystèmes. Treize communautés exploitent durablement la forêt tout en la protégeant, grâce à des accords conclus avec le gouvernement après la guerre civile.Ce modèle a permis de réduire quasiment à zéro le taux de déforestation dans cette région, contrairement aux parcs nationaux voisins, mal préservés par l'État. Un reportage signé Gwendolina Duval.Journal de la 1ereUne carte interactive pour connaître les taux de pesticidesAdonis, une carte interactive développée par l'association Solagro, permet désormais de visualiser les taux de pesticides, non seulement en France métropolitaine, mais aussi en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique.
«Le conflit régional provoqué par l'Occident en Ukraine a pris une dimension mondiale», voici les mots de Vladimir Poutine hier lors d'une brève allocution télévisée. Le chef de l'état russe a mis une nouvelle fois en garde les occidentaux, agitant par la même occasion la menace nucléaire après son tir de missile Orechnik. Alors comment faut-il l'analyser? On en discute avec Nicolas Barotte, journaliste internation au Figaro et spécialiste des questions de Défense.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - Vladimir Poutine a signé un décret afin d'élargir ses possibilités de recours à l'arme nucléaire, après que Washington a autorisé Kiev à utiliser ses missiles de longue portée pour frapper des cibles en Russie.
durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - Vladimir Poutine a signé un décret afin d'élargir ses possibilités de recours à l'arme nucléaire, après que Washington a autorisé Kiev à utiliser ses missiles de longue portée pour frapper des cibles en Russie.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des suites de la guerre en Ukraine alors que Vladimir Poutine vient de signer un décret élargissant l'utilisation de l'arme nucléaire au moment où les États-Unis renforcent leur aide militaire à l'Ukraine.
durée : 00:15:04 - Journal de 8 h - Vladimir Poutine a signé un décret afin d'élargir ses possibilités de recours à l'arme nucléaire, après que Washington a autorisé Kiev à utiliser ses missiles de longue portée pour frapper des cibles en Russie.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des suites de la guerre en Ukraine alors que Vladimir Poutine vient de signer un décret élargissant l'utilisation de l'arme nucléaire au moment où les États-Unis renforcent leur aide militaire à l'Ukraine.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron appelle le président russe Vladimir Poutine à la raison face à la menace nucléaire brandie par la Russie, alors que les tensions s'intensifient autour du conflit en Ukraine.L'humoriste Pierre Palmade est jugé pour blessures involontaires sous l'emprise de stupéfiants, suite à un grave accident de la route ayant entraîné de lourds dommages, dont la perte d'un fœtus de 6 mois.Les agriculteurs poursuivent leur mobilisation, la coordination rurale affirmant vouloir provoquer le chaos et des pénuries alimentaires pour se faire entendre.La chef de la police de Berlin recommande la prudence aux juifs et aux homosexuels dans certains quartiers de la capitale, ravivant les craintes d'une montée de l'antisémitisme et de l'intolérance.Le tennisman Rafael Nadal a disputé son dernier match en Coupe Davis, mettant fin à une carrière exceptionnelle de 22 titres du Grand Chelem.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Dans cette édition : Des agriculteurs de la Coordination rurale bloquent des centrales d'achat et des zones d'approvisionnement dans le sud-ouest de la France pour protester contre le manque de soutien du gouvernement, menaçant même d'affamer la région.Le procès de l'humoriste Pierre Palmade, jugé pour blessures involontaires après un grave accident de la route sous l'emprise de stupéfiants, s'ouvre aujourd'hui au tribunal de Melun.Le président russe Vladimir Poutine a élargi par décret les possibilités d'utilisation de l'arme nucléaire, alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase critique.La police de Berlin recommande aux juifs et aux homosexuels d'éviter certains quartiers de la capitale allemande en raison de la recrudescence des actes antisémites et d'agressions.Hommage à la légende du tennis Rafael Nadal qui a pris sa retraite hier soir après 23 ans de carrière et 22 titres du Grand Chelem. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Vingt-quatre heures après le feu vert de Joe Biden, Kiev aurait, d'après plusieurs agences russes, utilisé les missiles américains longue portée ATACMS pour frapper le territoire russe. Quels impacts cette escalade pourrait-elle avoir, après 1 000 jours de guerre ? Volodymyr Zelensky sera-t-il contraint de s'asseoir à la table des négociations ? Et alors que Donald Trump va bientôt retrouver la Maison Blanche, les Européens ont-ils encore leur mot à dire ?
C dans l'air du 18 novembre - Ukraine : feu vert américain pour frapper la RussieLa Russie a lancé dimanche "l'une des plus grandes attaques aériennes" sur l'Ukraine depuis le début de la guerre, selon Kiev. Environ 120 missiles et 90 drones ont été lancés sur l'est de l'Ukraine, dont un tiers ont atteint leur cible, faisant plusieurs morts et des dizaines de blessés. De nombreuses infrastructures énergétiques ont notamment été visées. À un moins du début de l'hiver, Moscou veut saper le moral de la population ukrainienne et teste par la même occasion la solidité du dispositif anti-aérien ennemi. Côté occidentaux, la réponse ne s'est pas fait attendre. Quelques heures après l'attaque, Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser ses missiles longue portée, capables d'atteindre des cibles à 300 kilomètres, une demande à laquelle Washington s'était jusqu'alors opposée. Avec ces missiles, Kiev espère repousser la contre-attaque russe dans la région de Koursk lancée au mois d'août. Au même moment, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé s'être entretenu avec Vladimir Poutine, le premier échange formel entre un dirigeant occidental et le président russe depuis deux ans. La démarche a irrité Volodymyr Zelenski qui craint de longue date un effritement du soutien occidental, alors même que la réélection de Donald Trump plonge Kiev dans l'incertitude quant à l'avenir de l'aide militaire américaine.Lors de sa discussion avec Vladimir Poutine, Olaf Scholz a "condamné la guerre d'agression russe contre l'Ukraine", et surtout demandé à la Russie de démontrer qu'elle serait "prête à des négociations sérieuses avec l'Ukraine dans le but de parvenir à une paix juste et durable". Le chancelier allemand, qui travaille à sa réélection en février 2025, marche sur une ligne de crête, lui qui dirige une coalition fortement divisée sur la question du soutien à l'Ukraine. Le gouvernement allemand est le deuxième fournisseur d'armes à l'Ukraine derrière les Etats-Unis, mais Olaf Scholz doit composer avec une population allemande de plus en plus hostile au soutien à l'Ukraine, notamment dans les Länder de l'est. En Thuringe, les dernières élections régionales de septembre ont donné lieu à une percée de du parti d'extrême droite (AFD), qui promeut l'arrêt des livraisons d'armes. À gauche aussi, l'ancienne élue Die linke Sahra Wagenknecht, et admiratrice de Vladimir Poutine, impose son narratif prorusse dans ces territoires.Pendant ce temps, l'Ukraine continue de vivre au rythme des bombardements russes. Pour soulager les hôpitaux de l'est, dont beaucoup ont été détruits ou endommagés par la guerre, l'Ukraine a décidé d'évacuer un maximum de blessés par train, vers les villes de l'ouest comme Kiev. Un train a été entièrement modifié pour accueillir un maximum de blessés. À bord, des médecins militaires et infirmiers pratiquent la médecine de guerre. L'itinéraire et les horaires sont gardés secrets pour éviter tout risque de frappe aérienne. En parallèle de ces trains, une équipe de C dans l'air a pu monter à bord d'un bus médicalisé qui rapatrie également les blessés du front.La décision de Joe Biden sur l'utilisation des missiles longue portée en Ukraine peut-elle changer le cours de la guerre ? Pourquoi le chancelier allemand Olaf Scholz change-t-il de ton sur l'aide à l'Ukraine ? Et comment l'État-major ukrainien évacue-t-il ses blessés du front ?Les experts : - Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Diana FILIPPOVA - Essayiste franco-russe- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie - Le Figaro- (Par skype) Emmanuelle CHAZE - Correspondante en Ukraine - France 24/RFIPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:10:24 - Journal de 18h - Menés par Ioulia Navalnaïa, un millier d'opposants et d'exilés russes ont défilé dans les rues de la capitale allemande ce dimanche.
Avant d'être élu, le 5 novembre, 47ème président des États-Unis, Donald Trump s'est targué à maintes reprises de pouvoir en 24h imposer la paix en Ukraine… Sans jamais préciser comment, mais en critiquant l'ampleur de l'aide américaine versée à Kiev pour se défendre face à l'invasion russe... Le milliardaire de Mar A Lago s'est, par ailleurs, plusieurs fois vanté d'entretenir de très bonnes relations avec Vladimir Poutine. De quoi inquiéter Volodymyr Zelensky dont l'armée n'arrive pas à stopper la progression des troupes russes sur le front Est tandis que les grandes villes d'Ukraine subissent, depuis des semaines, des attaques massives de missiles et de drones kamikazes lancées par Moscou…De quoi inquiéter également les Européens alliés de Kiev : réussiront-ils à pallier le désengagement américain si les États-Unis cessent leurs livraisons d'armes à l'Ukraine ? Quel plan de paix Donald Trump a-t-il en tête ? Quel deal veut-il imposer à Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ? Le maître du Kremlin, en position de force actuellement, a-t-il vraiment un intérêt à renoncer à la guerre ? Le président ukrainien, lui, peut-il accepter de céder des pans de territoires en échange de la paix ? Le sort de l'Ukraine est-il scellé ?Avec- Isabelle Lasserre, rédactrice en chef adjointe au Service international du Figaro, ancienne correspondante à Moscou , auteure de « Macron-Poutine : les liaisons dangereuses », paru aux éditions de l'Observatoire en 2023.- Ulrich Bounat, analyste géopolitique et spécialiste de l'Europe centrale et orientale, auteur de « La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ?», aux éditions du Cygne.- Nicolas Tenzer, politologue, enseignant à Sciences Po et auteur de « Notre Guerre. Le Crime et l'Oubli : Pour une pensée stratégique », paru à l'Observatoire en janvier 2024.
durée : 00:10:24 - Journal de 18h - Menés par Ioulia Navalnaïa, un millier d'opposants et d'exilés russes ont défilé dans les rues de la capitale allemande ce dimanche.
L'équipe qui entourera Donald Trump dans quelques mois commence à se préciser. Le président élu n'a cessé d'affirmer qu'il réglerait les dossier internationaux les plus épineux en quelques jours dès son élection. Un projet d'accord avec Vladimir Poutine concernant l'Ukraine serait donc possible. Mais à quel prix ? La COP 29 elle, s'est ouverte en Azerbaïdjan. De nombreux dirigeants sont absents : Joe Biden, Emmanuel Macron, Xi Jinping, Lula, pour ne citer qu'eux. Comment l'expliquer ?