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President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012

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vladimir poutine

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Lignes de défense
Le missile Bourevestnik, «l'arme de fin du monde» de Vladimir Poutine

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:51


« L'atmosphère sur le nucléaire est préoccupante » a jugé mercredi le plus haut gradé français, le général Mandon, pointant devant la commission de la défense du Sénat, « un niveau de discours et d'agressivité assez exceptionnel ». Washington tout comme le Kremlin menacent de reprendre les essais nucléaires et l'escalade a débuté il y a 15 jours avec le tir en Russie d'un missile à propulsion nucléaire, une arme invincible selon Vladimir Poutine. Code Otan Skyfall, mais les russes l'appellent Bourevestnik, ce qui littéralement signifie « annonciateur de tempête ». Et c'est vêtu d'un treillis militaire que le 26 octobre dernier, Vladimir Poutine a annoncé, le tir réussi de cette arme fatale. « Un missile de fin du monde », a précisé le maitre du Kremlin, un « Tchernobyl volant » ont corrigé de nombreux scientifiques. Car aucun autre pays au monde ne s'est jamais risqué à développer un missile à propulsion nucléaire, bien trop dangereux. À lire aussiRussie: essai final réussi d'un missile de croisière à propulsion nucléaire, le «Bourevestnik» Un missile aux trajectoires originales Le Bourevestnik, comme le missile hypersonique Kinjal ou l'Iskander fait partie des six projets d'armes stratégiques dévoilés par Moscou en 2018. S'il ne vole pas très vite, sous la vitesse du son, son moteur nucléaire lui permet en revanche de voler presque indéfiniment. Et c'est une nouvelle menace pour les États-Unis décrypte Héloïse Fayet chercheuse à l'Ifri, l'institut français des relations Internationales : « Il peut voler sur de très longues distances et avec des manœuvres et une trajectoire assez originale. Il pourrait arriver sur le territoire américain via le sud des États-Unis, alors que la majorité des radars et des systèmes de défense antimissile sont situés dans le nord des États-Unis et en Alaska. Parce qu'en fait, le chemin le plus court entre la Russie et les États-Unis, ce n'est évidemment pas via l'Amérique latine, ni même l'Atlantique Nord, c'est par l'Arctique ». Lors de l'essai, ce missile a volé plus d'une dizaine d'heure, « cela permet d'atteindre des distances extraordinaires » s'est inquiété le général Mandon devant les sénateurs, ajoutant « Un cœur nucléaire qui vole dans une arme, ce n'est pas anodin ». Un missile destiné à effrayer les Occidentaux « Un tir inapproprié », avait également rétorqué Donald Trump, au lendemain de l'annonce, laissant entendre en réponse que les États-Unis pourraient reprendre des essais nucléaires. L'heure est à l'escalade, à la compétition et à une atmosphère de guerre froide souligne Héloïse Fayet, « La Russie veut déjà démontrer qu'elle a toujours des capacités d'ingénierie malgré la guerre en Ukraine. Et puis il y a toujours eu un intérêt de la Russie pour des armes un peu exotiques. D'autant plus quand Poutine sait que ça va avoir des conséquences psychologiques, en Occident. Et puis également, ce missile est tout de même intéressant dans sa capacité à saturer potentiellement une défense anti-missile. On sait que Donald Trump est très intéressé par la défense antimissile avec son projet de Golden Dôme. Et donc en fait, on peut voir ce missile comme une façon d'encourager le projet de la défense antimissile de Donald Trump. Un projet qui, là aussi, est extrêmement coûteux, alors même que la modernisation de la dissuasion nucléaire américaine a pris du retard avec des budgets qui ont explosé ». Le Bourevestnik, toujours à l'état expérimental, est exclusivement destiné à armer la dissuasion nucléaire russe, il a aussi pour but d'effrayer les occidentaux. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine répliquera par des mesures similaires si les États-Unis reprennent les essais nucléaires

Géopolitique
En Ukraine, bataille décisive au cœur de la ville de Pokrovsk

Géopolitique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La ville stratégique de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, fait l'objet d'une bataille intense entre les attaquants russes et les défenseurs ukrainiens. Un test important alors que Vladimir Poutine veut s'imposer sur le terrain, vis-à-vis de l'Ukraine mais au-delà, de l'Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Invité Afrique
États-Unis/Nigeria: «Les propos de Trump s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion en Amérique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 11:43


Au Nigeria, c'est la stupeur après les propos explosifs de Donald Trump, qui a menacé d'y mener une action militaire si le pays n'arrêtait pas ce qu'il appelle « les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ». Pourquoi cet intérêt soudain du Président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Le lobbying à Washington des associations évangéliques y est-il pour quelque chose ? Niagalé Bagayoko vient de publier une enquête sur les relations États-Unis/Afrique pour l'African Security Sector Network et pour la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Niagalé Bagayoko, est-ce que vous êtes surprise par les propos menaçants de Donald Trump contre le gouvernement du Nigeria ? Niagalé Bagayoko : Les propos de Donald Trump, tout comme les prises de position des parlementaires américains, s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion aux États-Unis, qui est matérialisé par l'instauration d'un bureau de la foi et des tenants d'un christianisme extrêmement radical, ultra-conservateur, notamment sur le plan sociétal. Et l'un des courants les plus influents est celui du pentecôtisme, qui a été notamment diffusé par les méthodistes noirs américains à travers ce qu'on appelle les Assemblées de Dieu, qui sont très présentes, notamment en Afrique de l'Ouest. Ce que répond le président nigérian Bola Tinubu, qui espère une rencontre dans les prochains jours avec Donald Trump, c'est qu'il remercie le président américain d'avoir autorisé la vente d'armes à son pays et qu'il veut tirer parti de cette opportunité dans la lutte contre le terrorisme, et qu'il espère obtenir des résultats considérables. D'abord, il est, à mon avis, très important de rappeler à quel groupe on a affaire au Nigeria en matière terroriste. Ils sont actifs, notamment au nord-est du Nigeria. C'est contre eux que le gouvernement du Nigeria a mobilisé des moyens opérationnels importants. Ces actions ont eu un certain effet, mais absolument pas dans les zones rurales où ces groupes sont extrêmement implantés. Donc, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'envisager un électorat américain qui accepterait de perdre un seul soldat sur le sol africain. Donc, un éventuel soutien aérien pourrait éventuellement avoir un effet d'affaiblissement momentané, mais ne changerait absolument pas cette dynamique d'enracinement de ce type de groupes, dans le contexte du Nigeria ou ailleurs d'ailleurs, non plus. Ce que vous dites dans une étude parue au printemps dernier, c'est que cette nouvelle alliance entre chrétiens ultra-conservateurs des États-Unis d'un côté, chrétiens du Nigeria, du Ghana, de l'Ouganda de l'autre côté, elle ne vise pas seulement à combattre les islamistes, elle vise aussi ce qu'ils appellent « l'homosexualité occidentale ». Oui, bien sûr, il y a vraiment une vision extrêmement morale qui a tendance à cibler des courants woke. Par exemple, il y a Monseigneur Robert Sarah, de Conakry, qui est très proche du cardinal Burke, très influent au sein de l'Église catholique américaine et proche de JD Vance, qui a fait de la lutte contre le wokisme et les courants LGBT l'une de ses thématiques favorites. Et vous allez plus loin : vous dites dans votre article que ces chrétiens d'Afrique entrent en résonance avec les souverainistes du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Alors justement, uniquement sur ces questions d'ordre sociétal, puisqu'on voit que, sur le continent africain, ce sont des visions très conservatrices de la société qui tendent à s'imposer, et cela aussi bien dans les pays à majorité chrétienne que dans les pays à majorité musulmane. C'est pour ça que l'opposition entre les deux religions n'est pas nécessairement pertinente. Mais ces souverainistes africains qui font alliance avec les trumpistes américains, est-ce qu'ils ne sont pas quand même plus sensibles au message d'un Vladimir Poutine que d'un Donald Trump ? Je ne parle pas véritablement d'alliance entre les pays du Sahel et les États-Unis. Je parle d'une convergence sur un certain nombre de remises en cause du modèle démocratique libéral, aussi bien d'un point de vue politique que d'un point de vue sociétal. Pour ce qui est de la Russie, je pense qu'on est finalement dans le même type de scénario : c'est-à-dire que je pense que cette convergence de valeurs, notamment religieuses, est extrêmement importante, et j'en veux pour preuve le retour de l'Église orthodoxe dans les pays comme le Kenya ou l'Ouganda. Ça, ça fait également partie du soft power de la Russie, qui est à la fois politique mais aussi, à mon avis, moral.   À lire aussiDonald Trump-Nigeria: la diplomatie comme outil de politique intérieure À lire aussiLe Nigeria propose une rencontre à Donald Trump après des menaces proférées par le président américain

InterNational
En Ukraine, bataille décisive au cœur de la ville de Pokrovsk

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La ville stratégique de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, fait l'objet d'une bataille intense entre les attaquants russes et les défenseurs ukrainiens. Un test important alors que Vladimir Poutine veut s'imposer sur le terrain, vis-à-vis de l'Ukraine, mais au-delà, de l'Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Learn French with daily podcasts
Nouvelles sanctions (New Sanctions)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:36


Les États-Unis ont imposé de vastes sanctions aux géants russes du pétrole. Le président Vladimir Poutine les qualifie « d'acte hostile », mais affirme que l'économie tiendra.Traduction: The U.S. imposed sweeping sanctions on Russia's major oil firms. President Putin called it an “unfriendly act,” yet claimed Russia's economy would remain resilient. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: «De la Tyrannie en Amérique»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:52


« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016  analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.

Les histoires de 28 Minutes
Victoire RN à l'Assemblée, escalade nucléaire ?, Noël… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 01/11/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Isabelle Durant, présidente du think tank Friends of Europe et experte au Conseil des droits de l'Homme, Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien “The Guardian”, Daniel Borrillo, juriste, professeur à l'université Paris-Nanterre et le dessinateur de presse Pierre Kroll. Victoire du RN à l'Assemblée nationale : la fin du cordon sanitaire ?C'est une victoire courte, à une voix près, mais symbolique. Le 30 octobre 2025, une proposition de loi émanant du Rassemblement national, visant à dénoncer l'accord migratoire franco-algérien de 1968, a été votée à l'Assemblée nationale, avec le concours des députés Horizons et Républicains. Nucléaire : risque d'escalade entre Poutine et Trump ?La Russie et les États-Unis se regardent en chien de faïence : en cause, les annonces croisées sur la dissuasion nucléaire de Donald Trump et Vladimir Poutine. Alors que le président russe s'est félicité de tests militaires pour un missile de croisière et un drone sous-marin pouvant porter des charges nucléaires, Donald Trump s'est empressé d'ordonner à son ministre de la Défense de reprendre des essais d'armes nucléaires. Nous recevons Hélène Tierchant, qui publie une réédition de son ouvrage "Les 100 plantes qui ont fait l'histoire, du lotus bleu de Cléopâtre à l'absinthe de Toulouse-Lautrec" (éditions Ulmer). Elle y revient sur la place de choix occupée par les plantes dans l'histoire. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins roumains, où l'inauguration de la plus grande cathédrale orthodoxe au monde fait polémique. Celle-ci a été financée en grande partie par l'État, alors que le pays manque d'écoles et d'hôpitaux et affiche un déficit conséquent. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Candace Owens, influenceuse complotiste de la sphère MAGA. Suivie par des millions d'abonnés en ligne, elle a donné un écho planétaire à la rumeur sur la transidentité de Brigitte Macron.Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision nippone, où l'armée à été déployée pour lutter contre des attaques … d'ours, de plus en plus fréquentes et qui ont tué 10 personnes depuis le début de l'année.Natacha Triou nous invite à méditer : alors qu'Halloween est à peine passé, voilà que commencent déjà les préparatifs de Noël, un moment qui semble s'avancer d'année en année. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard pour son édition spéciale en cette fête de la Toussaint : en fait-on assez avec les morts ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 01 novembre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

Géopolitique
Pourquoi Trump et Poutine reparlent tant de leurs armes nucléaires

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 3:20


durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Donald Trump a ordonné la reprise des tests des armes nucléaires, tandis que Vladimir Poutine vante les mérites de ses missiles et drones sous-marins à capacité nucléaire. Pourquoi cette agitation autour de l'arme nucléaire ? Il s'agit d'abord d'une arme psychologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Pourquoi Trump et Poutine reparlent tant de leurs armes nucléaires

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 3:20


durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Donald Trump a ordonné la reprise des tests des armes nucléaires, tandis que Vladimir Poutine vante les mérites de ses missiles et drones sous-marins à capacité nucléaire. Pourquoi cette agitation autour de l'arme nucléaire ? Il s'agit d'abord d'une arme psychologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Nucléaire: l'arsenal de Poutine , la menace de Trump

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 65:12


C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre

Un air d'amérique
OTAN : la Norvège alerte l'alliance politique sur les manœuvres militaires russes dans le cercle polaire arctique

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 1:30


La Norvège, qui constitue les deux yeux de l'OTAN dans le cercle polaire arctique, s'inquiète des dernières manœuvres militaires de la Russie. La flotte du nord de Vladimir Poutine continue de se renforcer avec des sous-marins nucléaires. De plus, les Russes ont récemment effectué des essais balistiques dans cette zone, en mer de Barents. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : nouvelle démonstration de force de Moscou

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les FSR dans la ville d'El-Fasher, l'élection d'une nouvelle présidente en Irlande et les manœuvres américaines à proximité du Venezuela. Guerre en Ukraine : nouvelle démonstration de force de Moscou  La Russie a annoncé un essai final réussi de nouveaux missiles « uniques » appelés « Bourevestnik ». Comment ces nouveaux missiles se distinguent-ils des autres types de missiles ? Sont-ils aussi « uniques » comme l'assure Vladimir Poutine ? Avec Guillaume Ancel, ancien officier et auteur du blog « Ne pas subir ».     Soudan : la ville d'El-Fasher entre les mains des paramilitaires  Le général al-Burhan a reconnu que son armée s'est retirée de son dernier bastion du Darfour du Nord, la ville d'El-Fasher, maintenant contrôlé par les paramilitaires des FSR. Comment les paramilitaires sont-ils parvenus à prendre le contrôle de cette localité ? Pourquoi est-ce une ville stratégique ? Avec Alice Franck, géographe, chercheuse à Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste du Soudan.      Irlande : une candidate indépendante de gauche remporte la présidentielle  L'Irlande avait élu sa nouvelle présidente de gauche, Catherine Connolly. Qui est-elle ? Pourrait-elle rouvrir le débat sur une réunification de la République d'Irlande et l'Irlande du Nord ?   Avec Clémence Pénard, correspondante permanente de RFI à Dublin.      Venezuela : les inquiétantes manœuvres américaines à Trinité-et-Tobago  Actuellement à Trinité-et-Tobago, les troupes américaines stationnées en mer des Caraïbes depuis déjà deux mois pour « officiellement » lutter contre le narcotrafic se rapproche du Venezuela. L'armée vénézuélienne est-elle vraiment prête à contrer une intervention américaine ? Le pays a-t-il des alliés capables de l'aider à se défendre ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine. 

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 10h30 du 27/10/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 2:52


Chaque jour, retrouvez le journal de 10h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 11h du 27/10/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:26


Dans cette édition :Le trafic des TGV est fortement perturbé entre Lyon et Avignon suite à un incendie sur des câbles de signalisation, entraînant de nombreuses suppressions de trains.Le Rassemblement National n'a pas encore pris position sur le vote de la taxe Zucman-Light, qui prévoit un impôt sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.Deux hommes ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur le vol de joyaux estimés à 88 millions d'euros au musée du Louvre la semaine dernière.Dix personnes sont jugées pour cyberagression à l'encontre de Brigitte Macron, accusées d'avoir propagé la rumeur selon laquelle elle serait née homme.Donald Trump juge inappropriée l'annonce de Vladimir Poutine sur le test réussi d'un missile de croisière à propulsion nucléaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 10h30 du 27/10/2025

Le journal - Europe 1

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Le journal de 11h du 27/10/2025

Le journal - Europe 1

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Dans cette édition :Le trafic des TGV est fortement perturbé entre Lyon et Avignon suite à un incendie sur des câbles de signalisation, entraînant de nombreuses suppressions de trains.Le Rassemblement National n'a pas encore pris position sur le vote de la taxe Zucman-Light, qui prévoit un impôt sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.Deux hommes ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur le vol de joyaux estimés à 88 millions d'euros au musée du Louvre la semaine dernière.Dix personnes sont jugées pour cyberagression à l'encontre de Brigitte Macron, accusées d'avoir propagé la rumeur selon laquelle elle serait née homme.Donald Trump juge inappropriée l'annonce de Vladimir Poutine sur le test réussi d'un missile de croisière à propulsion nucléaire.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La question info
Que sait-on du nouveau missile russe à propulsion nucléaire?

La question info

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:12


La Russie a présenté ce weekend un missile nouvelle génération. Cette nouvelle arme serait capable de parcourir des milliers de kilomètres et frapper n'importe quelle cible. Que sait-on de ce nouveau missile russe? On pose la question à Igor Sahiri, grand reporter à BFMTV.

C dans l'air
Marie Jégo - Trump hausse le ton, Poutine sort les missiles

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 11:34


C dans l'air l'invitée du 23 octobre 2025 avec Marie Jégo, journaliste au quotidien Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Hier, les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, le groupe d'Etat Rosneft et la compagnie privée Lukoil, qui représentent près de la moitié des exportations de pétrole russe. " A chaque fois que je parle à Vladimir, nous avons de bonnes conversations, a souligné Donald Trump mercredi, et puis elles ne débouchent sur rien." De quoi pousser l'administration américaine à prendre "des sanctions énormes" comme les qualifie le président américain. C'est d'ailleurs une première depuis son arrivée au pouvoir. "J'ai juste senti qu'il était temps" a-t-il précisé, espérant que cela affectera suffisamment l'économie russe pour forcer Vladimir Poutine à "devenir raisonnable". Les sanctions américaines impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis, ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux compagnies pétrolières russes. Volodymyr Zelenzky a salué le "message fort" envoyé par Washington. Il peut également se réjouir du vote par l'Union européenne d'un 19e train de sanctions visant à interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe à partir de 2027 et de nouveaux navires de sa flotte fantôme.L'impact sur les cours du pétrole ne s'est pas fait attendre : ils ont bondi de 5% ce matin. Côté Moscou, Dimitri Medvedev, ancien président russe, vice-président du Conseil de Sécurité, est allé jusqu'à dire sur Telegram que "les décisions prises constituent un acte de guerre contre la Russie", ajoutant que "Trump s'est complètement aligné sur l'Europe folle". Quant à Vladimir Poutine il a supervisé hier un exercice des forces nucléaires stratégiques, impliquant des tirs de missiles balistiques et de croisière. Une posture de chef de guerre qui n'augure pas d'un futur accord de paix. Marie Jégo reviendra sur la décision américaine de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, et ses conséquences. Son dernier article « Privé de sommet avec Donald Trump à Budapest, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre » est disponible sur le site internet du Monde.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Kiev renforce sa souveraineté économique - 23/10

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 2:52


Ce jeudi 23 octobre, la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui n'avance pas a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le débat
Trump sévit, Poutine sous pression ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 42:20


Donald Trump a décidé d'imposer des sanctions sur deux grosses compagnies pétrolières russes, Loukoil et Rosneft, une première depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier. Ces sanctions envoient un "message fort" à la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre, a affirmé Volodymyr Zelensky. Pourquoi Donald Trump a-t-il une nouvelle fois changé d'avis ? Quel impact sur l'économie russe ?

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "LR ne sait plus où il habite !", “Pétrole, l'arme fatale de Trump contre Poutine" et "La Génération Z enflamme le monde"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 20:40


La droite se trouve à nouveau face aux démons de la division. Selon Ruth Elkrief, LR ne sait où il habite. Les six ministres au gouvernement ont appris mercredi soir qu'ils seront suspendus et non exclus. Ceux qui sont restés contre l'avis de Bruno Retailleau, président du parti, ont bénéficié d'un sursis. Si on s'arrête à cette décision, elle a déjà fait l'objet d'une grande cacophonie. Ruth Elkrief pense que cet imbroglio marque bien le retour des fragmentations et des tempêtes au sein de ce parti. Selon Donald Trump, Vladimir Poutine refuse d'arrêter la guerre insensée contre l'Ukraine. Alors, les Américains prennent un certain nombre de sanctions, notamment contre les deux principales compagnies pétrolières russes qui selon Scott Bessent, secrétaire au Trésor, financent l'effort de guerre de la Russie. Pascal Perri estime que ces mesures économiques prises par les États-Unis peuvent avoir des conséquences temporaires sur notre vie quotidienne. On enregistre déjà un coup chaud sur les prix du baril du pétrole. C'est un mouvement que l'on n'a pas vu venir partout dans le monde. De l'Amérique latine à l'Asie en passant par l'Afrique, la Génération Z fait entendre sa voix. Selon Abnousse Shalmani, l'année 2025 est celle de la protestation des centaines de millions de jeunes qui réclament un avenir meilleur et plus juste. Pour elle, cela fait potentiellement de ces soulèvements la plus grande vague de révolte de l'histoire humaine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : en prison, Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il de privilèges particuliers ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le fragile cessez-le-feu à Gaza, les tensions entre Washington et Bogota et le report de la rencontre Trump-Poutine. France : en prison, Nicolas Sarkozy bénéficie-t-il de privilèges particuliers ?  Condamné à cinq ans de prison dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy a été écroué à la prison de La Santé à Paris ce mardi (21 octobre 2025). Dans quelles conditions l'ancien président de la République est-il détenu ? Sa demande de remise en liberté peut-elle aboutir ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI.       Gaza : le cessez-le-feu peut-il tenir ?  En vigueur depuis le 10 octobre, le cessez-le-feu conclu entre le Hamas et Israël a déjà été mis à mal. Lundi, au lendemain de frappes israéliennes dans la bande de Gaza qui ont fait près de 50 morts, Benyamin Netanyahu a affirmé que «153 tonnes de bombes» ont été larguées sur l'enclave palestinienne. Comment expliquer la reprise des frappes malgré la trêve ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem.       Colombie : vers une opération militaire américaine ?   Après le Venezuela, Donald Trump menace désormais la Colombie d'une intervention américaine si Bogota n'arrête pas «immédiatement» la production de drogue. Pourquoi cette montée des tensions ? Un conflit armé entre les États-Unis et la Colombie est-il envisageable ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.       Guerre en Ukraine : pourquoi le sommet Trump-Poutine est-il reporté ?  Annoncée la semaine dernière par Donald Trump après s'être entretenu au téléphone avec Vladimir Poutine, la rencontre entre les deux hommes a finalement été reportée. Comment expliquer ce retournement de situation ?  Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens   Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ?   Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.    Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad   Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ?    Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou.     RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition   Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ?   Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.

Revue de presse française
À la Une: quels sont les visionnaires d'hier et d'aujourd'hui?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 4:50


Qui sont les visionnaires ? La question est posée par l'Express, qui publie un numéro spécial sur ces  « visionnaires » d'hier et d'aujourd'hui. En photo en Une : Giuliano da Empoli, essayiste et auteur du Mage du Kremlin, ouvrage qui donnait à voir l'ascension de Vladimir Poutine, de l'intérieur. Pourquoi Giuliano da Empoli est-il un visionnaire ? Parce que, nous dit l'Express, il avance l'idée que « nous avons besoin d'une nouvelle génération de leaders, prêts à en découdre et à insuffler une énergie politique dans le projet européen ». « Nous vivons aujourd'hui, dit-il, comme ce fut le cas à d'autres moments de l'Histoire, dans une société qui donne la primauté à l'agresseur. »   « Conquistadors de la tech » Parmi les « prédateurs politiques », Giuliano da Empoli, cite Donald Trump ou encore Mohammed ben Salman. Pourquoi sont-ils à ses yeux si dangereux ? Parce que, assure-t-il, « ces dirigeants qui n'obéissent qu'à une seule loi, l'action, se sont alliés avec un nouveau type de prédateurs, plus nouveaux et plus contemporains : les seigneurs de la tech ». Or, remarque Giuliano da Empoli, « ces conquistadors de la tech », « ont intérêt, comme les prédateurs politiques, à combattre la démocratie libérale et ses contre-pouvoirs, tels les médias traditionnels et l'université… ». Bonne nouvelle, toutefois, selon l'auteur du Mage du Kremlin, il y a encore de l'espoir : « le défi est de démontrer que les problèmes – pouvoirs d'achat, criminalité, immigration – que les prédateurs prétendent régler à coups de miracles peuvent se traiter de façon plus efficace et durable dans le cadre de l'État de droit. » À lire aussiGiuliano da Empoli: l'heure des prédateurs a sonné La méthode Trump Donald Trump fait la Une du Parisien-Dimanche. Avec une photo où on le voit, poing levé, le regard déterminé. « C'est le maître du monde », assure le Parisien-Dimanche. « Libération des otages », mais aussi « guerre en Ukraine », « toute la semaine, le président des États-Unis s'est montré omniprésent sur la scène internationale (…) son retour à la Maison-Blanche force les dirigeants du monde entier à composer avec ses humeurs ». Et cela ne semble pas déplaire au journal : dans son éditorial, Nicolas Charbonneau s'exclame : « Quoi qu'on en pense, les résultats sont là. Et même si le cessez-le-feu à Gaza est fragile, Trump aura réussi à faire libérer tous les otages retenus depuis le 7 Octobre, en faisant pression sur Netanyahu et en menaçant de l'apocalypse les terroristes du Hamas ». « Sa méthode peut-elle s'appliquer en Ukraine ? », interroge encore le Parisien-Dimanche, qui avoue son scepticisme : « Le dossier est plus délicat », remarque le journal, « celui qui devait arrêter la guerre en vingt-quatre heures n'a finalement jamais clairement pris position entre Kiev et Moscou ». À lire aussiDonald Trump parviendra-t-il à arracher la paix en Ukraine ? Nicolas Sarkozy incarcéré dans 48 heures La Tribune Dimanche a choisi pour sa Une, une photo de Nicolas Sarkozy. Un Nicolas Sarkozy, les bras croisés, presque souriant, qui affirme : « Je n'ai pas peur de la prison (…) je n'ai demandé aucun privilège ». L'ancien président pour lequel la Tribune Dimanche prend fait et cause, a été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Il doit être incarcéré mardi. Dans son éditorial, Bruno Jeudy, le directeur délégué de la rédaction, s'insurge contre cette incarcération décidée par le tribunal, avant que Nicolas Sarkozy ait pu faire appel. « Pourquoi cette précipitation, cette rigueur sans délai ? Dans un pays déjà fracturé politiquement, estime Bruno Jeudy, cette décision jette de l'huile sur le feu. La France n'avait pas besoin de ça ». À lire aussiFrance: l'ancien président Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé Colère et indignation Un avis que ne partagent sans doute pas les familles des victimes de l'attentat du DC 10 d'UTA en 1989. Familles qui publient une tribune dans le Nouvel Obs, intitulée : « Nous avons été trahis par celui qui aspirait à présider la France ». En effet, rappellent ces familles, le principal condamné pour l'attentat du DC 10 d'UTA (jugé en son absence en 1999) « est Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens et beau-frère du dictateur Mouammar Khadafi ». Or, précisent encore les familles, Nicolas Sarkozy et ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux « ont œuvré clandestinement » « afin de répondre aux exigences » des deux hommes « au lieu de contribuer à nous rendre justice et à rendre justice à la France, véritable cible de l'attentat du 19 septembre 1989 ». Les familles des victimes se disent également « choquées et outrées des propos de Nicolas Sarkozy (qui clame toujours son innocence) et de ses soutiens à l'issue du jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Paris ». « La position victimaire » de l'ancien président, disent-elles encore, « est inique, infondée et offensante pour les familles des victimes décédées dans l'attentat du DC-10 d'UTA ».

C dans l'air
Laurence Haim - Trump-Poutine: du dialogogue à la menace

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 11:06


C dans l'air l'invité du 17 octobre 2025 avec Laurence Haim, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu à la Maison Blanche aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Il aura fort à faire pour convaincre le président américain de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue. Lors de leur première entrevue en février, Donald Trump avait asséné brutalement à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait "pas les cartes en main". La seconde, en août, avait été beaucoup plus cordiale.Suite à un entretien téléphonique, hier, avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé qu'il le rencontrera "dans les deux prochaines semaines". Sur son réseau Truth Social, Donald Trump il a jugé "très productif" son échange avec le président russe. "Nous voyons déjà que Moscou se précipite pour reprendre le dialogue dès qu'ils entendent parler de Tomahawk", a de son côté commenté sur X Volodymyr Zelensky, à son arrivée jeudi à Washington.Très actif à l'international, Donald Trump est confronté à des mobilisations à l'intérieur du pays. De New York à San Francisco, de Chicago à Atlanta, des millions de manifestants sont une nouvelle fois annoncés à travers les Etats-Unis demain pour protester contre la politique de Donald Trump et "défendre la démocratie" à l'appel du mouvement "No Kings" (Pas de rois).Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv., est notre invitée. Elle décryptera avec nous la portée de la rencontre du jour entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, et l'annonce d'une future rencontre avec Vladimir Poutine. Elle analysera aussi les mouvements "No Kings", ces protestations contre la politique de Donald Trump, et pour "défendre la démocratie".

Affaires étrangères
Zelensky, Trump, Poutine : état du front

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 58:44


durée : 00:58:44 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que Trump annonce un sommet surprise à Budapest avec Vladimir Poutine, sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche ce vendredi se solde par un recul : Washington ne livrera pas les fameux missiles Tomahawk. Qu'en est-il, sur le front, pour l'armée ukrainienne ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Céline Marangé Chercheuse sur la Russie, l'Ukraine et le Belarus à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Vera Grantseva Politiste Enseignante à Sciences Po Paris; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI; Hugo Dixon Journaliste, éditorialiste à Reuters

On n'arrête pas l'éco
Les recettes gazières et pétrolières : un enjeu majeur pour la Russie

On n'arrête pas l'éco

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 3:06


durée : 00:03:06 - L'Éco en VO - La Russie va, selon Vladimir Poutine, produire en 2025 à peu près la même quantité de pétrole qu'en 2024, soit 10% de la production mondiale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine à Budapest

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:53


durée : 00:19:53 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest dans les deux prochaines semaines avec toujours pour objectif de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.

Le journal de 12h30
Donald Trump rencontrera Vladimir Poutine à Budapest

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:53


durée : 00:19:53 - Journal de 12h30 - Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest dans les deux prochaines semaines avec toujours pour objectif de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine.

À la une
Donald Trump redouble d'efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

À la une

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 22:57


À la suite du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, Donald Trump intensifie ses démarches pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. Il accueille le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche et annonce la tenue d'un second sommet avec le président russe Vladimir Poutine.

Esprits Libres
Guerre en Ukraine : « Trump refuse de passer au stade des sanctions militaires vis-à-vis de la Russie » analyse Jean-Marie Colombani

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 11:58


Alors qu'il s'entretient aujourd'hui avec Volodymyr Zelensky, le président américain a d'ores et déjà annoncé un rendez-vous avec Vladimir Poutine dans 15 jours. La rédactrice en chef au Point, Géraldine Woessner, et l'éditorialiste Jean-Marie Colombani analysent le double jeu de Donald Trump Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Trump et l'Ukraine : virage à 180 degrès ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 41:41


Volodymyr Zelensky s'entretient demain à la Maison Blanche avec Donald Trump qui a laisser entendre qu'il pourrait livrer des missiles Tomahawk à Kiev. Ces missiles de longue portées permettraient en théorie aux Ukrainiens d'atteindre Moscou. A Bruxelles, hier, les ministres de la Défense de l'Otan, eux, se sont retrouvés pour discuter des moyens afin de renforcer la riposte de l'Alliance après les multiples incursions russes dans le ciel européen.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "E. Macron, les leçons d'une semaine folle ”, “En avion, désormais tout se paye ” et “Assad, l'étrange nouvelle vie d'un dictateur ”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 16:21


Comment se sent Emmanuel Macron après cette semaine agitée ? Ruth Elkrief, affirme que finalement, aujourd'hui, il y a la prise de conscience que c'est un président qui ne peut plus faire la même chose, qui ne peut plus être le même président, qu'un président n'est qu'une majorité, relative ou même absolue. Et pour conclure, elle ne pense pas que la crise soit réglée. La compagnie canadienne WestJet introduit une option payante que Pascal Perri n'a pas pensé lui-même, celle d'une inclinaison du siège passager. Pour lui, ce n'est pas très étonnant, parce que c'est le modèle du low cost qui est poussé à l'extrême. Le président syrien Bachar al-Assad a trouvé refuge à Moscou, selon les médias russes. Pour Dominique Moïsi, le plus important, c'est que Vladimir Poutine a invité son successeur. Il demande le retour de Bachar al-Assad en Syrie afin qu'il soit jugé par le peuple syrien. Il est peu probable que Poutine réponde de manière favorable à la demande du président syrien Ahmed al-Charaa. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
La guerre des mots : comment Trump et Poutine manipulent le langage

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 29:00


Dans son nouvel essai, la philosophe Barbara Cassin analyse les pratiques langagières de Donald Trump et Vladimir Poutine.  Selon la philosophe et académicienne Barbara Cassin, Trump et Poutine accordent une importance capitale au langage ! Comment parlent Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le premier parle comme un môme de 14 ans avec très peu de mots, l'autre comme un malfrat, nous dit Barbara Cassin.  L'un comme l'autre semble inventer une novlangue. Mais qu'attaquent-ils au-delà des mots  ? Comment se déroule cette «guerre des mots» ?  «Un livre urgent et nécessaire», selon Barbara Cassin Depuis sa prise de fonction en janvier 2025, le président Donald Trump a banni des sites officiels, documents administratifs, des centaines de mots : woke, activisme, non-binaire, golfe du Mexique, injustice. Donald Trump utilise un pouvoir performatif inversé du langage : il pense qu'en supprimant les mots, il supprime les choses.  Quant à Vladimir Poutine, il utilise des mots à la place d'autres mots :  Il va utiliser l'expression «opération spéciale en Ukraine» à la place de «guerre».   Invitée : Barbara Cassin, philologue, philosophe et académicienne. «La guerre des mots» est publié chez Flammarion. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Et cette semaine, elle nous dit les choses «de but en blanc !»  Une chronique en partenariat avec Benjamin Rouxel, des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris !   Programmation musicale :  L'artiste Solann en duo avec Yoa avec le titre Thelma et Louise.  

De vive(s) voix
La guerre des mots : comment Trump et Poutine manipulent le langage

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 29:00


Dans son nouvel essai, la philosophe Barbara Cassin analyse les pratiques langagières de Donald Trump et Vladimir Poutine.  Selon la philosophe et académicienne Barbara Cassin, Trump et Poutine accordent une importance capitale au langage ! Comment parlent Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le premier parle comme un môme de 14 ans avec très peu de mots, l'autre comme un malfrat, nous dit Barbara Cassin.  L'un comme l'autre semble inventer une novlangue. Mais qu'attaquent-ils au-delà des mots  ? Comment se déroule cette «guerre des mots» ?  «Un livre urgent et nécessaire», selon Barbara Cassin Depuis sa prise de fonction en janvier 2025, le président Donald Trump a banni des sites officiels, documents administratifs, des centaines de mots : woke, activisme, non-binaire, golfe du Mexique, injustice. Donald Trump utilise un pouvoir performatif inversé du langage : il pense qu'en supprimant les mots, il supprime les choses.  Quant à Vladimir Poutine, il utilise des mots à la place d'autres mots :  Il va utiliser l'expression «opération spéciale en Ukraine» à la place de «guerre».   Invitée : Barbara Cassin, philologue, philosophe et académicienne. «La guerre des mots» est publié chez Flammarion. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Et cette semaine, elle nous dit les choses «de but en blanc !»  Une chronique en partenariat avec Benjamin Rouxel, des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris !   Programmation musicale :  L'artiste Solann en duo avec Yoa avec le titre Thelma et Louise.  

Les histoires de 28 Minutes
Le vin français au régime sec ? / La Russie, une menace militaire directe pour l'Europe ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 46:19


L'émission 28 minutes du 15/10/2025 Changement climatique, baisse de la consommation : le vin français au régime sec ?La géographie du vin est en train d'être bouleversée par le changement climatique. En France, des régions, qui restaient jusque-là à l'écart de la production viticole, commencent à développer une véritable filière comme la Bretagne, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais. Si ces nouveaux développements peuvent donner l'impression d'une activité viticole vivace sur le territoire, ils sont surtout les conséquences d'un secteur en crise. La sécheresse et la canicule affectent la production, cette année encore, notamment dans le Bordelais et en Languedoc-Roussillon. La production française devrait atteindre cette année 36 millions d'hectolitres, soit 16 % de moins que la production moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. En parallèle, la consommation de vin diminue. En 1960, un Français consommait en moyenne 127 litres de vin par an contre 40 litres aujourd'hui. Pour en parler nous recevons la journaliste et historienne du vin Laure Gasparotto qui publie “Le vin. Un peu, beaucoup, passionnément”, aux éditions Le Robert. L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'installation d'un nouveau câble sous-marin, le plus long de la Méditerranée, qui relie Marseille à Bizerte, en Tunisie, afin de renforcer la connectivité entre les deux continents. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'affaire de la “fausse” disparue du régime Pinochet, au Chili, dont certains nostalgiques du dictateur profitent pour nier la réalité des disparitions pendant la dictature.  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] La Russie, une menace militaire directe pour l'Europe ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 23:05


L'émission 28 minutes du 15/10/2025 L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Un jour dans le monde
Dmytro Loubinets : "Les enfants ukrainiens sont les futurs soldats de l'armée russe"

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 14:50


durée : 00:14:50 - L'invité d'un jour dans le monde - Un canal de discussion s'est ouvert entre Mélania Trump et Vladimir Poutine. Mais pour combien de temps au regard des 20.000 enfants qui restent encore à retrouver ? Dmytro Loubinets, commissaire auprès du Parlement Ukrainien revient sur les contraintes de les retrouvés dans un jour dans le monde Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un jour dans le monde
Guerre en Ukraine : Peut-il y avoir un espoir de récupérer les enfants ukrainiens enlevés par les russes ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:10


durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Guerre en Ukraine : Peut-il y avoir un espoir de récupérer les enfants ukrainiens enlevés par les russes ?

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:10


durée : 00:38:10 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Le 10 octobre dernier, Mélania Trump affirmait à la Maison Blanche avoir ouvert un canal de discussion avec Vladimir Poutine sur le sort des enfants ukrainiens enlevés par la Russie. Vendredi, le président américain Donald Trump s'apprête à recevoir Volodymyr Zelensky. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Trump: la paix par la force à Gaza...et en Ukraine? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 63:48


C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l'armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l'Autorité palestinienne et veiller à ce qu'elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d'achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis

Aujourd'hui l'économie
En Asie centrale, Vladimir Poutine cherche à sauver l'influence économique russe face à la Chine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 3:23


En visite à partir de ce jeudi en Asie centrale, Vladimir Poutine participe à un sommet avec les cinq dirigeants de cette région riche en ressources naturelles. Un déplacement à forte portée économique pour une Russie sous sanctions, qui cherche à préserver son influence face à la montée en puissance de la Chine et d'autres partenaires. Le président russe est au Tadjikistan à l'occasion d'un sommet réunissant les cinq pays d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Tadjikistan. Longtemps considérée comme le cœur de l'influence soviétique, puis russe, cette région stratégique tente depuis la chute de l'URSS de diversifier ses partenariats. Désormais, ces États multiplient les liens économiques avec la Chine, la Turquie et plusieurs pays occidentaux, notamment la France. Une évolution que Moscou observe avec attention. Sous le coup de lourdes sanctions depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie cherche dans cette région un moyen de compenser ses pertes économiques et d'affirmer qu'elle reste un acteur incontournable. L'énergie, au cœur de la stratégie économique russe Le principal levier de cette visite est énergétique. Le sous-sol de ces pays regorge de ressources naturelles — pétrole, gaz et uranium — qui attirent les convoitises. Le Kazakhstan, par exemple, est l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures de la région, mais son pétrole transite à 80 % par les oléoducs russes. L'uranium, essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires, constitue un autre enjeu majeur. Plusieurs puissances se positionnent sur ce marché, dont la France. Emmanuel Macron s'est rendu en Ouzbékistan au printemps dernier pour signer de nouveaux partenariats. Moscou, de son côté, veut consolider sa place en proposant sa technologie nucléaire et en négociant de nouveaux contrats énergétiques. Mais Vladimir Poutine avance désormais sur un terrain où la Chine a pris une longueur d'avance. Pékin, Paris, Ankara… la Russie n'est plus seule à la table Derrière ce déplacement, c'est aussi une bataille d'influence qui se joue. Avec son vaste projet des « Nouvelles routes de la soie », Pékin a transformé l'Asie centrale en un couloir commercial entre la Chine et l'Europe, y investissant massivement dans les infrastructures et les technologies. Cette présence chinoise offre aux États centrasiatiques une alternative crédible à Moscou, qui voit son influence se réduire. Dans ce contexte, la visite de Vladimir Poutine apparaît comme une tentative de démontrer que la Russie peut encore peser économiquement malgré la guerre et l'isolement international. Mais le centre de gravité économique de la région s'est déplacé. Les capitaux viennent désormais de Pékin, d'Ankara, parfois même de Paris. Si Moscou demeure un acteur historique et symbolique, elle doit désormais composer avec d'autres puissances bien installées. L'Asie centrale, forte de cette rivalité, tient un rôle d'arbitre, profitant de cette compétition pour renforcer sa souveraineté sans sacrifier son autonomie.

Géopolitique
La crise française vue par Poutine, Xi ou Trump : l'Europe affaiblie

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mettez-vous un instant dans la tête de Vladimir Poutine : quelle satisfaction de voir la France, co-leader, avec le Royaume Uni, de la « coalition des volontaires » formée en soutien à l'Ukraine, s'enfoncer dans la crise politique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
La crise française vue par Poutine, Xi ou Trump : l'Europe affaiblie

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mettez-vous un instant dans la tête de Vladimir Poutine : quelle satisfaction de voir la France, co-leader, avec le Royaume Uni, de la « coalition des volontaires » formée en soutien à l'Ukraine, s'enfoncer dans la crise politique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Poutine contre la « militarisation de l'Europe » - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 65:15


C dans l'air du 3 octobre 2025 - Poutine contre la « militarisation de l'Europe »« J'observe la militarisation de l'Europe et promets une réponse aux menaces ». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l'aéroport de Munich durant la nuit.Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l'Europe de mener « une escalade permanente » du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l'interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c'est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l'égard des États-Unis, même s'il a estimé que l'envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington.Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire. Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu'il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d'un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l'intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur : les immigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais "au plus haut standard masculin".Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine ? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump ? Qui sont ces « ennemis de l'intérieur » pointés du doigt par le président américain ?LES EXPERTS :- Anthony Bellanger - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Marie Jégo - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Michel Goya - Colonel, expert en stratégie militaire

C dans l'air
Cargo russe à Saint-Nazaire: la France réplique - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 64:18


C dans l'air du 2 octobre 2025 - L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d'obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l'endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L'Express, auteur de Les scénarios noirs de l'armée française

Histoires du monde
Vladimir Poutine et l'ex-patronne du MI5

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 2:32


durée : 00:02:32 - Regarde le monde - Aujourd'hui, un podcast très particulier : le rendez-vous officiel de la chambre des Lords et de son président John McFall, qui reçoit dans un salon cosy (façon Blake et Mortimer), une ambiance on ne peut plus british… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Géopolitique
En Moldavie, le parti pro-européen en tête après une campagne électorale agitée

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le parti proeuropéen de la présidente Maia Sandu est en tête du dépouillement des élections législatives en Moldavie, devant le camp prorusse. Ces élections constituaient un test dans la confrontation plus large entre Vladimir Poutine et les soutiens de l'Ukraine, aux confins de l'Union européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Face à Poutine, l'incroyable volte-face de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 63:08


C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille

Les Grosses Têtes
BLAGUE - Les histoires drôles du lundi 15 septembre 2025

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 3:07


Vladimir Poutine visite une école, un petit garçon curieux aimerait connaitre l'origine des êtres humains et une mère rend visite à ses trois filles et les découvre nues... Découvrez les 3 histoires drôles du jour ! Tous les jours, en podcast, retrouvez une compilation des 3 meilleures blagues de vos Grosses Têtes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.