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President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012

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vladimir poutine

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Le Nouvel Esprit Public
Le nouveau rapport de force entre la Chine et l'Europe / Le bloc central s'effondre-t-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 63:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Atelier des médias
Patrick Chauvel, rapporteur de guerre : le choix de l'image et de la transmission

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 58:29


Le journaliste français Patrick Chauvel est dans L'atelier des médias pour un grand entretien. De la guerre du Vietnam à celle menée actuellement par la Russie en Ukraine, il a couvert des dizaines de conflits. Avec Steven Jambot, il revient sur son parcours, l'évolution du métier de reporter de guerre, l'archivage de ses photos au Mémorial de Caen et sa démarche auprès de tous les publics pour raconter la guerre et ses effets. Patrick Chauvel, 76 ans, aime rappeler qu'il est issu d'une famille de « conteurs ». Il a très tôt choisi la voie du reportage, pour vivre les récits qui avaient bercé son enfance. Après un passage formateur à France-Soir, où il a notamment travaillé pour la rubrique Les potins de la commère, une altercation avec Roman Polanski lui a valu d'être renvoyé. Le patron du quotidien, Pierre Lazareff, lui offrit cependant l'argent nécessaire pour s'envoler vers le Vietnam où il arrive juste avant l'offensive du Têt, en 1968. Face au scepticisme de son père qui lui prédisait des difficultés financières et lui rappelait que « la reconnaissance c'est pour les photographes morts », Patrick Chauvel était arrivé à Saïgon muni d'un aller simple.  L'évolution du métier et la peur de rater l'histoire Travaillant en argentique avec peu de pellicules, Chauvel a développé une précision extrême, loin de la « gâchette facile » du numérique actuel. L'envoi des films vers Paris était une épreuve logistique, nécessitant parfois de confier les précieux paquets à des passagers d'avion ou même d'utiliser un cheval pour atteindre un point de rapatriement (comme il l'a fait au Salvador). Ce reporter tout terrain a été blessé à de multiples reprises, des cicatrices pour autant d'« incidents de parcours ». Il cite d'ailleurs une phrase de Napoléon : « Se faire blesser ne prouve qu'une chose, c'est qu'on est maladroit ». Son angoisse principale n'est pas la blessure physique, mais de rater l'histoire en étant immobilisé, car « ​​​l'histoire qui est importante continue ». Au Vietnam, sa naïveté sur la guerre et ses enjeux s'est brisée lors d'une discussion avec un prisonnier nord-vietnamien francophone, qui lui a exposé l'idéologie de « l'ennemi ».  Le rôle de « sentinelle » face au déni Pour Patrick Chauvel, son métier a une dimension essentielle de transmission, car il travaille pour la « mémoire collective » et les livres d'histoire. Son cheval de bataille est de forcer le public à savoir, d'où son titre de « rapporteur de guerre », qu'il a donné à un de ses livres et un documentaire. Concernant les œillères du grand public, il est catégorique : « On ne savait pas, c'est pas recevable du tout. Si vous voulez pas savoir, c'est que vous n'avez pas envie de savoir ». Il considère que les journalistes agissent comme des sentinelles, alertant sur les dangers environnants. Les conflits récents, notamment la guerre menée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, ont bouleversé l'approche des terrains où il a tant travaillé. En Ukraine se mélangent les combats de tranchées – rappelant la Première Guerre mondiale – et la « guerre des étoiles » menée par les drones. Ces derniers sont désormais responsables de 80 % des pertes sur le front, rappelle Patrick Chauvel, rendant l'accès aux premières lignes extrêmement difficile et dangereux, notamment pour les médias et leurs fixeurs. La transmission aux nouvelles générations Patrick Chauvel a fait don de son fonds gigantesque (480 000 photos, 1 000 heures de films) au Mémorial de Caen pour assurer la pérennité de son œuvre. Il voit dans cette transmission un rôle essentiel auprès des jeunes, notamment à travers des conférences dans les écoles, collèges et prisons. Le journaliste, décoré de la Légion d'honneur en 2025, appelle la jeune génération à ne pas tenir la paix pour acquise. « L'élément naturel de l'homme, c'est la guerre, c'est pas la paix. La paix, c'est un travail, c'est une éducation ». À ce titre, Patrick Chauvel a été sollicité par la Ligue de l'enseignement pour un projet itinérant intitulé « Décrypter la guerre, penser la paix », qui cherche encore des partenaires. Il résume ainsi son rôle et celui de ses confrères : « Les photos qui vont être dans les livres d'histoire sont les nôtres. Nos récits sont dans les livres d'histoire. Et donc il faut absolument qu'on transmette ça. On peut pas garder ça pour nous. » Son message aux aspirants reporters est de ne pas attendre d'être financés, mais d'aller sur le terrain et de s'y installer en optant pour un pseudonyme afin d'être moins exposés.

Géopolitique
Poutine en Inde, Macron en Chine… Un monde en recomposition

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La visite du président russe en Inde est notable car Vladimir Poutine voyage peu depuis le mandat d'arrêt de la CPI ; mais elle est aussi significative des grandes manœuvres qui visent à redéfinir l'ordre mondial, tout comme la visite d'Emmanuel Macron en Chine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Real Life French
Listening Practice - Les récentes déclarations de Vladimir Poutine

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 2:10


Aujourd'hui, on fait le point sur les récentes déclarations de Vladimir Poutine. Today, we take stock of the recent statements by Vladimir Putin.Le président russe a fait des déclarations vraiment contradictoires. The Russian President made truly contradictory statements.D'un côté, il menace d'une guerre, et de l'autre, il discute d'un plan de paix. On the one hand, he threatens war, and on the other, he discusses a peace plan.En fait, sa stratégie semble se jouer en trois temps, très clairement. In fact, his strategy seems to unfold in three stages, very clearly.Premièrement, il y a l'avertissement, très direct, à l'Europe. Firstly, there is the warning, very direct, to Europe.Il dit que la Russie est prête pour une guerre, même si assure ne pas la chercher. He says that Russia is ready for a war, even though he assures that he is not seeking it.Le message c'est : arrêtez de rêver à une défaite russe et revenez à la réalité du terrain. The message is: stop dreaming of a Russian defeat and return to the reality on the ground.Deuxièmement, l'accusation, et là, il ne mâche pas ses mots. Secondly, the accusation, and here, he doesn't mince his words.Il accuse les dirigeants européens de vouloir faire capoter les efforts de paix américains. He accuses European leaders of wanting to sabotage American peace efforts.Et enfin, le plus fascinant, c'est le double jeu diplomatique. And finally, the most fascinating is the diplomatic double game.Il tient ses propos menaçants au moment même où il reçoit au Kremlin l'un des émissaires américains. He makes these threatening remarks at the very moment he receives one of the American envoys at the Kremlin.La France, bien sûr, a répliqué en disant que c'est la Russie qui a commencé et qui continue la guerre, mais le coup de pression est bien réel.France, of course, retorted by saying that it is Russia that started and is continuing the war, but the pressure play is very real. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 65:36


C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou

InterNational
Poutine en Inde, Macron en Chine… Un monde en recomposition

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La visite du président russe en Inde est notable car Vladimir Poutine voyage peu depuis le mandat d'arrêt de la CPI ; mais elle est aussi significative des grandes manœuvres qui visent à redéfinir l'ordre mondial, tout comme la visite d'Emmanuel Macron en Chine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Real Life French
Diplomatie en ébullition (Diplomatic Turmoil)

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:46


Le président russe Vladimir Poutine se dit prêt à négocier avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, reconnaissant le droit de l'Ukraine à adhérer à l'Union européenne.Traduction:Russian President Vladimir Putin expresses readiness to negotiate with Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky, acknowledging Ukraine's right to join the European Union. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?   Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ».  Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ?    Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan).     Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ?   Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de  Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.  

Louis French Lessons
Diplomatie en ébullition (Diplomatic Turmoil)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:46


Le président russe Vladimir Poutine se dit prêt à négocier avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, reconnaissant le droit de l'Ukraine à adhérer à l'Union européenne.Traduction:Russian President Vladimir Putin expresses readiness to negotiate with Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky, acknowledging Ukraine's right to join the European Union. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Le monde qui bouge - L'Interview : Poutine en visite pendant deux jours en Inde - 04/12

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 7:04


Ce jeudi 4 décembre, Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'Iris et spécialiste de l'Inde, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice. Il s'est exprimé sur la visite officielle de deux jours de Vladimir Poutine en Inde pour discuter d'affaires, en particulier dans les domaines de l'énergie et de la défense. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Un air d'amérique
Rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff : une "discussion constructive" mais "aucun compromis sur l'essentiel"

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 1:21


Un rendez-vous de près de cinq heures à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Poutine. Une discussion constructive selon le Kremlin, mais aucun compromis sur l'essentiel, à savoir l'avenir des territoires occupés par la Russie en Ukraine. À Washington, on essaie de rester optimiste. Écoutez RTL autour du monde du 03 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Poutine "prêt" à la guerre avec l'Europe - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 66:04


C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House

L'Echo du monde
Ukraine : pourquoi Poutine s'en est-il pris à l'Europe ?

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 4:04


Alors que les émissaires américains ont rencontré Vladimir Poutine hier soir à Moscou, la mise en garde du président russe aux Européens ne va pas dans le sens de l'apaisement des tensions. Des déclarations qui font notamment suite aux propos maladroits de l'amiral italien Cavo Dragone. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
L'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine : vers un deal pour la paix en Ukraine ?

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 15:25


durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.

C dans l'air
Bernard-Henri Levy - Ukraine: un scandale qui tombe mal

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 12:28


C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.

L'oeil de...
"Que va faire Jordan Bardella face à Vladimir Poutine si devant 'papy jaune d'œuf', il a fait 'Sécurité ! Sécurité !'"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 5:42


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 02 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Si l'Europe veut "la guerre" avec la Russie, "nous sommes prêts", lance Vladimir Poutine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 20:16


durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Le président russe s'est montré particulièrement menaçant avec les Européens, juste avant de recevoir l'émissaire de Donald Trump au Kremlin. La Russie est prête à riposter militairement, même si Vladimir Poutine se défend de vouloir faire la guerre à l'Europe.

Un jour dans le monde
Ukraine, le jeu de Poutine

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 13:37


durée : 00:13:37 - L'invité d'un jour dans le monde - Steve Witkoff et Jared Kushner se déplacent à Moscou pour discuter du plan de paix avec Vladimir Poutine. Mais un accord du Kremlin semble incertain. On en parle avec Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et conseiller géopolitique à l'institut Montaigne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le journal de 8H00
L'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine : vers un deal pour la paix en Ukraine ?

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 15:25


durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.

Les journaux de France Culture
L'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine : vers un deal pour la paix en Ukraine ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 15:25


durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.

RTL Humour
L'œil de Philippe Caverivière - "Que va faire Jordan Bardella face à Vladimir Poutine si devant 'papy jaune d'œuf', il a fait 'Sécurité ! Sécurité !'"

RTL Humour

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 5:42


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 02 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique
Volodymyr Zelensky à Paris pour contrer le procès en « illégitimité »

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Alors que Vladimir Poutine qualifie le pouvoir de Volodymyr Zelensky d'« illégitime », le chef de la diplomatie française affirme qu'il a « toute la légitimité pour conduire son pays vers la paix ». Affaibli, le président ukrainien est aujourd'hui à Paris à un moment décisif du conflit. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 65:05


C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales

InterNational
Volodymyr Zelensky à Paris pour contrer le procès en « illégitimité »

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Alors que Vladimir Poutine qualifie le pouvoir de Volodymyr Zelensky d'« illégitime », le chef de la diplomatie française affirme qu'il a « toute la légitimité pour conduire son pays vers la paix ». Affaibli, le président ukrainien est aujourd'hui à Paris à un moment décisif du conflit. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le débat
L'Ukraine a-t-elle son mot à dire ?

Le débat

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 41:52


Volodymyr Zelensky a été reçu à l'Élysée aujourd'hui par Emmanuel Macron alors que des discussions diplomatiques se poursuivent entre Américains, Ukrainiens et émissaires proches de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Le Président français a réaffirmé son soutien à l'Ukraine, tandis que Zelensky fait face à la pression militaire russe et à un scandale de corruption qui a entrainé la démission de son bras droit. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 11h du 01/12/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:03


Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 11h du 01/12/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:03


Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: à quand le réveil de l'Europe sur l'Ukraine?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:00


Les grandes manœuvres diplomatiques se poursuivent autour du plan de paix pour l'Ukraine. Les délégations américaines et ukrainiennes se sont rencontrées ce dimanche, en Floride. Ce lundi, l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, critiqué pour sa proximité avec les Russes, doit présenter à Vladimir Poutine un texte amendé. Texte qui sera très certainement rejeté par le maître du Kremlin. Et pendant ce temps, que fait l'Europe ? Elle marche sur des œufs. C'est ce que souligne le Monde à Paris : « le devoir diplomatique des Européens consiste à ne pas provoquer de rupture transatlantique, mais à tout faire pour tirer l'administration américaine par la manche, afin de la ramener vers des positions plus favorables à la victime de l'agression russe. » Les bras ballants Reste que les Européens sont « marginalisés », déplore le Figaro. « Donald Trump est le maître des horloges et Vladimir Poutine est le maître du feu, résume un diplomate européen. (…) Face à la nouvelle machine de guerre américano-russe, l'Europe reste les bras ballants. Après quatre ans de promesses non tenues vis-à-vis de Kiev, de lenteurs dans les livraisons d'armes, de frilosité et de mots en l'air, elle continue à hésiter et à se diviser, elle qui n'a jamais donné aux Ukrainiens les moyens de gagner la guerre. » Et le Figaro s'interroge : « les Européens consentiront-ils l'effort nécessaire, y compris en s'opposant aux Américains, pour éviter que les Ukrainiens ne soient acculés à une paix injuste qui récompense l'agresseur ? » Le Soir à Bruxelles ne prend pas de gants pour fustiger les atermoiements européens : « ridiculisés par les États-Unis de Trump, ignorés par la Russie de Poutine, les dirigeants européens, à tous les étages de l'édifice, sont devenus un bouchon dans l'océan du monde. Ils sont incapables de tenir leurs promesses à Zelensky et au peuple ukrainien et potentiellement, d'empêcher Poutine de poursuivre sa conquête, une fois la capitulation de l'Ukraine engrangée. Le Vieux Continent n'a en fait jamais aussi bien mérité son nom. (…) Son futur ?, s'interroge Le Soir.  Dicté de l'extérieur par l'ogre chinois, le diable américain et le dictateur russe. Son présent ? Miné de l'intérieur par les sondages qui font de Bardella et de l'AfD, les prochains maîtres de la France et de l'Allemagne et les futurs alliés du couple Meloni-Orban. Comment arrêter cette descente aux enfers ? La réponse, urgente, fait aujourd'hui totalement défaut. » Des financements et des armes Pour le Guardian à Londres, l'Europe doit impérativement faire plus et mieux. « Après quatre années de résistance, de sacrifices et de souffrances, l'Ukraine ne doit pas céder à un démembrement cynique qui la rendrait durablement vulnérable à l'agression russe, mettrait en péril la sécurité future de l'Europe et inspirerait des régimes autoritaires à travers le monde. Il incombe à l'Europe, affirme le quotidien britannique, d'empêcher une telle situation. (…) En s'engageant à fournir à Kiev les ressources financières et militaires nécessaires pour résister à moyen terme, les dirigeants européens peuvent commencer à infléchir la dynamique des négociations actuelles. Que cette aide prenne la forme d'un “prêt de réparation“ garanti par des avoirs russes gelés, d'un financement du budget de l'UE ou d'un emprunt commun des États membres, il est urgent de trancher après des mois d'atermoiements. Il faut adresser un message clair à MM. Poutine et Trump, conclut le Guardian : l'Europe défendra résolument le droit de l'Ukraine à une paix juste. » Réformer les mécanismes de décision El Pais à Madrid renchérit : « Plus personne ne peut feindre l'ignorance. La dernière initiative de Trump concernant l'Ukraine a servi d'électrochoc. L'UE doit agir selon son propre plan. Et avec toute la célérité que permet la lenteur légendaire de Bruxelles, car il lui reste encore à débattre de la réforme de ses mécanismes de décision entre ses 27 États membres. La majorité ne peut se laisser systématiquement paralyser par le boycott de gouvernements illibéraux qui, dénonce El Pais, à l'instar de celui d'Orban, siègent un jour au Conseil et le lendemain au Kremlin. (…) Plus que des initiatives isolées, l'Europe a besoin de plans et d'actions coordonnées. Ce n'est qu'ainsi qu'elle pourra contrer l'expansionnisme de Poutine et faire comprendre à Trump qu'elle n'est pas un pion passif à la table des négociations. »

Le Nouvel Esprit Public
Redressement italien, déclin français : un parallèle en trompe-l'œil / Le plan de paix de Trump pour l'Ukraine

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 61:55


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: la visite du pape Léon XIV en Turquie et au Liban

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 5:06


« Léon XIV au défi de la paix », titre le Parisien-Dimanche, qui précise qu'après trois jours en Turquie, le souverain pontife arrive ce dimanche à Beyrouth. « Un voyage très attendu, dans une région meurtrie par les guerres », ajoute le journal. Pourtant, « nul ne s'attend à ce que le pape fasse la paix au Proche-Orient, de telles rodomontades n'appartenant qu'à Trump », remarque le Parisien-Dimanche selon lequel, à Beyrouth, « Léon XIV s'adressera peut-être autant au Hezbollah, dont le désarmement est le sujet crucial au Liban, qu'à Israël qui poursuit ses bombardements. Au-delà, dans cette région essentielle à ses yeux – la Terre sainte – l'Église de Rome prône avec constance une solution à deux états, Israël et Palestine, avec un statut international pour Jérusalem ».   Et ce n'est pas rien. Aux yeux du Parisien-Dimanche, « les paroles du natif de Chicago, plutôt discret depuis mai dernier, loin du tumulte des années François, n'ont jamais été aussi attendues dans un monde chaotique où prime la loi du plus fort, où la culture du clash attisée par les réseaux sociaux mine l'espace public et où grandit le spectre d'une troisième guerre mondiale ». « Perdre ses enfants » Le spectre d'une troisième guerre mondiale agite les pays européens et notamment la France. Emmanuel Macron a annoncé cette semaine le retour du service militaire en France, sur la base du volontariat, sur fond de guerre en Ukraine et de pression croissante de la Russie, après la déclaration très remarquée du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon : « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants (…) alors nous sommes en risque ». Il n'en faut pas plus à Marianne pour décréter en Une que « Macron nous prépare au pire ». « En marche vers la guerre », clame l'hebdomadaire, avec la photo de Vladimir Poutine en toile de fond. S'ensuivent les déclarations alarmistes du général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, qui affirme : « Si l'Ukraine tombe, puis la Moldavie, alors nous ne sommes plus rien ». Un autre général, le général Christophe Gomart, député les Républicains au Parlement européen estime, lui, que « le président Macron instille la peur, pire ennemi d'une nation ». Il n'en déclare pas moins « qu'il faut montrer notre détermination et nous réarmer massivement en munitions, chars, avions, frégates, drones. La dissuasion est d'abord une question de crédibilité ». Et il ajoute : « N'oublions jamais que le réarmement dissuadera toute attaque, créera un rapport de force crédible, et surtout, préparera la guerre pour préserver la paix. »  Plan de paix et corruption En Ukraine, la guerre est bien réelle. Et elle est l'objet d'une correspondance entre deux sœurs ukrainiennes, régulièrement publiée par M, le supplément du Monde. L'une, Sasha, vit à Kiev, l'autre Olga vit à Paris. Cette semaine, Olga confie « qu'elle a eu un haut-le-cœur en découvrant "le plan de paix de Trump". Ce pseudo-plan n'est, à mon avis, qu'une façon de dire à Zelensky : " Rends-toi maintenant, ne tarde pas" ». « Cela signifie-t-il aussi que les États-Unis ne vont plus du tout donner d'armes à l'Ukraine ? » interroge Olga. « Qu'ils nous laissent tomber définitivement ? Je n'arrive pas à croire que la première puissance du monde se comporte comme une autruche » conclut-elle. À Kiev, sa sœur Sasha, elle, s'indigne du scandale de corruption qui frappe l'entourage du président Zelensky. Elle cite Timur Mindich, accusé « d'être le cerveau d'un système de rétrocommissions dans des contrats liés à Energoatom, la compagnie nucléaire d'État ». « L'histoire me fait vomir », ajoute Sasha, « quand je lis que cet homme a quitté le pays quelques heures avant les perquisitions, quand je regarde les photos de ses sacs remplis de dollars et d'euros, quand je découvre les toilettes en plaqué or de son appartement ». « Un appartement qui se trouve dans le même immeuble que celui de notre président. Nausée ! s'exclame Sasha, qui ajoute même : On aimerait penser que Zelensky n'y est pour rien, mais ça va contre le bon sens ». Endorphines Courrier International s'intéresse cette semaine à notre santé mentale. « Votre médecin veut que vous fassiez la fête, et certains prescrivent même des concerts », titre l'hebdomadaire, qui s'est promené à travers le monde pour voir ce qu'il en est. On apprend ainsi qu'au Canada, « les médecins peuvent désormais prescrire à leurs patients des billets pour des concerts de musique classique ». C'est la chaîne canadienne CBC qui l'a annoncé. Pourquoi une telle prescription ? « Parce qu'écouter de la musique libère des endorphines, qui sont des antalgiques et des régulateurs d'humeur naturels, ainsi que de la dopamine, l'hormone du bien-être liée au plaisir (…) ». Et pourquoi pas une visite dans un musée ? C'est ce que recommande le Japon : « un bain muséal », une étude assure en effet « que le taux de mortalité des personnes fréquentant régulièrement des musées, serait plus faible que celui des personnes qui n'en ont pas l'habitude. » 

C dans l'air
Bernard Guetta - Face à Trump et Poutine, l'Europe est-elle impuissante?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 11:49


C dans l'air l'invité du 29 novembre 2025 Bernard Guetta, député européen Renew Europe.Une équipe de négociateurs ukrainiens est partie samedi pour les Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a annoncé le président Volodymyr Zelensky. Présenté la semaine dernière, le plan de paix américain a été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin. Ce texte a été amendé le week-end dernier après des consultations avec les Ukrainiens et doit désormais être présenté à Moscou. "Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés (par l'Ukraine selon lui, NDLR), nous cesserons les hostilités. Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire", a déclaré jeudi Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizistan.Sur le front, des attaques de drones navals ont fortement endommagé samedi une infrastructure pétrolière dans un port russe en mer Noire, ont annoncé les autorités, tandis que Kiev a revendiqué des frappes contre deux pétroliers de la flotte fantôme qui permet au Kremlin de contourner les sanctions occidentales. Ces attaques interviennent alors que l'Ukraine fait face à une forte pression sur le front militaire et politique: l'armée russe progresse dans l'est du pays, tandis que l'administration de Volodymyr Zelensky est secouée par un grave scandale de corruption qui a poussé le président ukrainien à limoger vendredi son chef de cabinet, Andriï Iermak, bras droit extrêmement influent. Parallèlement, de nouvelles frappes russes sur l'Ukraine, dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait au moins trois morts.Bernard Guetta, député européen Renew, est notre invité. Il analysera avec nous la situation de l'Ukraine, après la présentation du plan de paix américain, et la démission du bras droit de Volodymyr Zelensky, dans le cadre d'un scandale de corruption. Il nous dira aussi quel doit être le rôle de l'Europe auprès de l'Ukraine, lui qui appelle à un "G5 européen", face aux impérialismes russe et américain.

C dans l'air
Poutine, immigration, inflation: Trump en échec? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 64:26


C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)

C dans l'air
Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 65:51


C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense

La Loupe
L'actu à La Loupe : Trump, Poutine et l'Europe, le moment de vérité

La Loupe

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 7:51


L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est le plan de paix pour l'Ukraine présenté par Donald Trump. A la consternation générale, et notamment en Europe, l'administration américaine a négocié en secret avec la Russie. La plupart des 28 points allaient à l'encontre des intérêts ukrainiens mais aussi européens. Sous le choc, les alliés de Kiev se sont réunis en urgence pour faire des contre-propositions. Mais au-delà de la fin de la guerre en Ukraine, c'est un moment crucial pour l'Europe, l'heure de faire ses preuves face à Donald Trump et Vladimir Poutine, comme nous l'explique Luc de Barochez, éditorialiste et spécialiste des questions internationales à L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules KrotRédaction en chef : Thibauld MathieuCrédits : Times News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Ukraine : faut-il croire au « plan de paix » de Donald Trump ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 23:00


Le président des Etats-Unis, Donald Trump, est-il sur le point d'arracher un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie ? Ou s'est-il fait, une fois de plus, manipuler par son homologue russe, Vladimir Poutine, bien décidé à poursuivre la guerre ? Mercredi 19 novembre, les Ukrainiens et leurs alliés européens ont tous été surpris par la publication, sur le site Axios, d'un « plan de paix » destiné à mettre un terme aux combats en Ukraine.Immédiatement après les révélations de la presse américaine, ce document en 28 points a alimenté de nombreuses spéculations sur son origine, tant il reprend tous les objectifs de guerre poursuivis depuis plus de trois ans par le maître du Kremlin.Dès sa publication, le texte a choqué les Ukrainiens et les Européens, qui n'y ont vu rien de moins que la « capitulation » de l'Ukraine face à la Russie. S'ils sont parvenus à en amender certains points après discussions avec le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, ce nouveau plan rééquilibré peut-il être accepté par Vladimir Poutine ?Cette séquence diplomatique intense marque-t-elle un tournant dans la guerre ? Ou met-elle en évidence l'impossibilité de trouver, à ce stade, une résolution à ce conflit ? Editorialiste et spécialiste des questions internationales au Monde, Sylvie Kauffmann revient, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », sur les enjeux inhérents à ce « plan de paix ».Un épisode de Garance Muñoz et de Marion Bothorel. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'une allocution télévisée prononcée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 21 novembre 2025 ; d'une déclaration de Donald Trump, le 22 novembre 2025 ; d'une prise de parole de Marco Rubio, à Genève, le 24 novembre 2025 ; et d'une lecture d'un enregistrement téléphonique d'une conversation entre Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, le 14 octobre 2025.Cet épisode a été publié le 28 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Service militaire, Rachida Dati en éboueuse, Bardella à l'Élysée ? … : Le Club 28'

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 45:14


L'émission 28 minutes du 28/11/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Pascal Blanchard, historien, Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Noémie Halioua, essayiste, et le dessinateur de presse Thibault Soulcié.Bardella à l'Élysée : un sondage en forme d'électrochoc ?Les chiffres sont à manier avec précaution mais pour la première fois une enquête d'opinion donne Jordan Bardella favori à l'élection présidentielle. Réalisé un an et demi avant le scrutin, ce sondage de l'institut Odoxa montre que face à n'importe quel de ses adversaires (Édouard Philippe, Gabriel Attal, Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon) au second tour, le président du RN l'emporterait largement. Service militaire volontaire : un facteur de cohésion nationale ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi le retour du service militaire en France, qui avait disparu depuis 1997. Ce service national volontaire (SNV), d'une durée de 10 mois, entrera en vigueur l'été prochain. Les volontaires, entre 18 à 25 ans, serviront “exclusivement sur le territoire national”. Cette décision semble séduire les citoyens : 8 Français sur 10 approuvent le nouveau dispositif, selon un sondage Odoxa.Nous recevons Laurent Galmot, auteur, producteur en pop culture. Il nous plonge dans l'histoire des objets et jouets phares de notre enfance dans “Phénomènes de cour de récré. Encyclopédie des jouets qui ont été à la mode...un jour” (Ynnis Editions).Qui mène la diplomatie américaine aujourd'hui ? Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump chargé de négocier la paix en Ukraine et de connivence avec le Kremlin, selon Bloomberg, ou Marco Rubio, secrétaire d'État américain, plus sceptique face à Vladimir Poutine ? C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Rachida Dati, candidate à la mairie de Paris qui s'affiche en jean, talons et gilet jaune d'éboueur, pour dénoncer la saleté dans les rues parisiennes. Cette vidéo a été visionnée plus de 5 millions de fois à ce jour et a fait l'objet de nombreuses parodies sur les réseaux sociaux : c'est le "Point com" de Natacha Triou.Enfin, ne manquez pas la une internationale sur le suspect de la fusillade à Washington contre des gardes nationaux, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités ainsi que le Monde des choses de David Castello-Lopes sur le basilic. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?     Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ?  Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ?    Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.       Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix   Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille.       Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ?  Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ?  Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 20h - 27/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 10:51


Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron officialise le retour du service militaire sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un service de 10 mois incluant une formation initiale d'un mois.Deux nouvelles évasions de prison ont eu lieu, l'une à la maison d'arrêt de Dijon où les détenus ont scié les barreaux, et l'autre à Rennes où un détenu s'est évadé lors d'une sortie au planétarium.Vladimir Poutine fixe ses conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine, exigeant le retrait des troupes ukrainiennes des territoires occupés par la Russie.Une élue locale de Loire-Atlantique a été tuée chez elle par un homme qu'elle hébergeait.Des salariés d'ArcelorMittal manifestent pour empêcher la mise en œuvre d'un plan social prévoyant 600 suppressions de postes.La Fédération Internationale de Judo décide de réintégrer les judokas russes dans les compétitions internationales, malgré les protestations de l'Ukraine.Le musée du Louvre augmente le prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens afin de régler ses problèmes structurels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 20h - 27/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 10:51


Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron officialise le retour du service militaire sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un service de 10 mois incluant une formation initiale d'un mois.Deux nouvelles évasions de prison ont eu lieu, l'une à la maison d'arrêt de Dijon où les détenus ont scié les barreaux, et l'autre à Rennes où un détenu s'est évadé lors d'une sortie au planétarium.Vladimir Poutine fixe ses conditions pour mettre fin à la guerre en Ukraine, exigeant le retrait des troupes ukrainiennes des territoires occupés par la Russie.Une élue locale de Loire-Atlantique a été tuée chez elle par un homme qu'elle hébergeait.Des salariés d'ArcelorMittal manifestent pour empêcher la mise en œuvre d'un plan social prévoyant 600 suppressions de postes.La Fédération Internationale de Judo décide de réintégrer les judokas russes dans les compétitions internationales, malgré les protestations de l'Ukraine.Le musée du Louvre augmente le prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens afin de régler ses problèmes structurels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu à Moscou : vers un plan de paix en Ukraine ?

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.

C dans l'air
Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 65:26


C dans l'air du 26 novembre 2025 - Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de TrumpAprès un week-end de pourparlers à Genève sur le plan de paix de Donald Trump, Ukrainiens et Américains se seraient mis d'accord sur un document remanié. Donald Trump a estimé mardi soir qu'il ne restait que « quelques points de désaccord » à régler pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. L'émissaire spécial américain Steve Witkoff doit se rendre en Russie pour discuter directement avec Vladimir Poutine de ce plan, réécrit ce week-end avec les Européens. Le Kremlin a confirmé ce mercredi la rencontre la « semaine prochaine », tout en soulignant qu'il est « encore trop tôt » pour parler d'un accord de paix.Parallèlement, aux États-Unis, le média Bloomberg a révélé cette nuit — retranscription téléphonique à l'appui — que Steve Witkoff avait donné des conseils, en octobre dernier, à un conseiller de Vladimir Poutine sur la meilleure manière de présenter au président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine. De quoi relancer outre-Atlantique les débats sur l'origine réelle de ce plan de paix qui, même s'il a été amendé ces derniers jours, a mis le feu au Parti républicain.Des sénateurs républicains, dont Roger Wicker et Mike Rounds, dénoncent un plan de paix qu'ils jugent contraire à la tradition américaine de fermeté face à la Russie et l'accusent de légitimer l'agression de Vladimir Poutine. À la Chambre des représentants, d'autres élus, comme Don Bacon, fustigent un texte perçu comme une capitulation imposée à l'Ukraine et affirment qu'il expose Kiev à de nouvelles menaces. Une fronde qui révèle une fracture idéologique majeure au sein du camp Trump, déjà fragilisé par le dossier Epstein. Des divisions au sein du camp présidentiel sont apparues sur fond de cette affaire, au point que Donald Trump a même publiquement rompu avec l'une des figures du mouvement « Make America Great Again », Marjorie Taylor Greene.Alors, quel est le contenu de l'accord de paix en discussion ? Quelles sont les relations entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Le président américain est-il en train de vivre la première crise politique de son second mandat ? Que sait-on également des liens entre Donald Trump et Jeffrey Epstein ? Qu'est-ce que Jmail, la copie de la boîte mail de Jeffrey Epstein consultable en ligne ?À l'approche de Thanksgiving, si le président américain continue de faire le show, d'insulter ses adversaires politiques et de se moquer de journalistes, il semble aller de contrariété en contrariété, y compris devant les tribunaux. La dernière en date a une connotation toute personnelle : les inculpations de deux de ses adversaires politiques honnis, la procureure de New York, Letitia James, et l'ancien patron du FBI, James Comey, ont été annulées lundi 24 novembre pour vice de procédure. Un revers majeur pour le département de la Justice.Nos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour le monde libre- Régis GENTE - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Notre homme à Washington- Richard WERLY - Éditorialiste international - Blick.ch, auteur de Cette Amérique qui nous déteste

Débat du jour
L'Ukraine doit-elle accepter le plan américain?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 29:30


Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec :  - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.

Le journal de 8H00
L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu à Moscou : vers un plan de paix en Ukraine ?

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.

Le sept neuf
Salomé Zourabichvili : "La Russie continue d'avancer sur le front, mais aussi de perdre la guerre"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 9:05


durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le débat
Ukraine : plan de paix ou jeu de dupes ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 41:59


Alors que les négociations sur un "plan de paix" entre la Russie et l'Ukraine se poursuivent, Bloomberg a révélé des échanges entre Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, et Iouri Outchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, révélant une certaine proximité, qui interroge sur l'origine du plan proposé par le Président américain. La coalition des volontaires s'est réunie hier en présence de Volodymyr Zelensky pour poursuivre les modifications du texte américain.

Les journaux de France Culture
L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu à Moscou : vers un plan de paix en Ukraine ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.

Débat du jour
L'Ukraine doit-elle accepter le plan américain?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 29:30


Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec :  - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.

Les interviews d'Inter
Salomé Zourabichvili : "La Russie continue d'avancer sur le front, mais aussi de perdre la guerre"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 9:05


durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée/Chine : la mine Simandou entre en action

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix américain présenté à l'Ukraine, la visite du prince héritier saoudien à la Maison Blanche et les frappes israéliennes au Sud-Liban. Guinée/Chine : la mine Simandou entre en action  Après vingt ans de blocage, la Chine a débuté ses importations de fer du site minier de Simandou, lancé officiellement, il y a quelques semaines. En quoi consiste l'accord d'exploitation des mines entre Pékin et Conakry ? Pourquoi ce gisement est-il considéré comme stratégique pour la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.    Guerre en Ukraine : un plan de paix américain équilibré ?  Washington a présenté un plan de paix à l'Ukraine, mais qui reprend beaucoup de demandes formulées par le Kremlin. Quelles concessions majeures ce plan demande-t-il à Kiev ? Il y a un mois, Donald Trump sanctionnait deux compagnies pétrolières russes. Pourquoi les Américains se rangent-ils de nouveau du côté des Russes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.    MPS/Trump : retour de l'Arabie Saoudite à la Maison Blanche  Pour la première fois depuis sept ans, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, a été reçu à la Maison Blanche. Pourquoi l'Arabie saoudite cherche-t-elle à renforcer ses liens avec Washington maintenant après des années de tensions ? Les deux chefs d'État ont évoqué la livraison d'armes à l'Arabie saoudite. Est-ce une manière pour Riyad de se lancer dans la course aux armements ?  Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.    Sud-Liban : intensification des frappes israéliennes  Israël a de nouveau frappé le sud du Liban, ciblant des positions qu'il affirme liées au Hezbollah, en représailles à ce qu'il qualifie d'«implantation illégale» dans la région. Sur quelles preuves s'appuient les autorités israéliennes pour affirmer que des infrastructures du mouvement libanais étaient présentes dans les villages bombardés ? Existe-t-il encore des moyens de pression pour obliger le Hezbollah à se désarmer ?  Avec Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais francophone «L'Orient-Le Jour». 

Un Jour dans l'Histoire
Une tradition d'insurrection ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 40:04


Nous sommes en octobre 1941, en pleine débâcle de l'armée soviétique. C'est alors qu'un rapport confidentiel révèle qu'une « organisation insurrectionnelle contre-révolutionnaire fut constituée par des trotskystes internés ». Les détenus auraient avoué que leur projet d'évasion visait à la « réalisation d'un soulèvement armé contre-révolutionnaire au camp forestier de Liessoreid et à son extension à tous les camps de la république des Komis, au nord-ouest de la Russie, pour renverser le pouvoir soviétique ». Deux mois après l'incident, un responsable du Goulag accuse un groupe de cent détenus du camp de Norilsk de vouloir s'insurger, à son tour, et de projeter de prendre la ville voisine, en s'appuyant sur la sympathie supposée des habitants. Ces accusations, ces soupçons démontre que le pouvoir soviétique craint qu'une insurrection, menée par une poignée d'individus, puisse catalyser le mécontentement social latent dans la population en temps de guerre. D'autant que, en dehors des camps, à l'extérieur du goulag, la résistance s'exprime également, comme l'illustre les nombreuses lettres adressées aux autorités. Ainsi celle d'un travailleur de l'usine Profintern qui, en janvier 1940, écrit au chef du gouvernement, Viatcheslav Molotov, dénonçant ses conditions de vie et concluant par cet avertissement : « Chez les ouvriers règne un état d'esprit insurrectionnel. Les ouvriers peuvent tenir longtemps, mais leur patience peut vite craquer. (...) Le mécontentement des masses grandit. Cela ne peut plus continuer comme cela ». Quels ont été les actes de résistance en URSS, sous Staline et après, jusqu'à la dissolution en 1991 ? A l'intérieur du goulag mais aussi dans la société prétendument libre ? De quelles manières le pouvoir y a-t-il fait face ? Comment le régime de Vladimir Poutine contrôle-t-il, aujourd'hui, le récit de cette histoire ? Avec nous : Jean-Jacques Marie, historien spécialiste de l'histoire de l'URSS et de la Russie. « Les mutins du Goulag et du quotidien » ; éd. Maurice Nadeau. Sujets traités : tradition, insurrection, armée soviétique, trotskystes, Russie, Goulag , Staline, Vladimir Poutine Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.