Podcast appearances and mentions of vladimir poutine

President of Russia from 2000 to 2008 and again since 2012

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vladimir poutine

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Les matins
Aucun progrès sur l'Ukraine lors de l'entretien téléphonique de jeudi soir entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 15:02


durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.

Le journal de 8H00
Aucun progrès sur l'Ukraine lors de l'entretien téléphonique de jeudi soir entre Donald Trump et Vladimir Poutine

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 15:02


durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.

Un air d'amérique
DIPLOMATIE - Macron et Poutine se sont parlés pour la première fois depuis trois ans

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 1:43


Pour la première fois depuis trois ans, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont parlé, mardi 1er juillet. L'entretien téléphonique entre les deux hommes a duré plus de deux heures. L'occasion pour les deux Présidents d'aborder la confrontation entre l'Iran et Israël, mais aussi le rôle des Etats-Unis dans cette crise, comme la situation en Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 67:45


C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

L'Edito Politique
UKRAINE - Vladimir Poutine n'a renoncé à rien du tout

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 2:49


Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 02 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

UFE Berlin
Donald unique objet de notre ressentiment !

UFE Berlin

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 5:04


Revue de presse du 17 au 25 juin 2025 : Quelle semaine ! Entre un sommet du G-7 au Canada, une frappe éclair américaine en Iran pour éradiquer le programme nucléaire militaire des Mollahs, un sommet européen à Bruxelles chargé de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine et last, but not least, un sommet de l'OTAN ce 25 juin qui se serait « bien passé », quel bilan peut-on dresser pour nos chefs d'États ? Certains propos, tenus par le président Trump lors de sa conférence de presse, ont infirmé certaines craintes sur l'avenir de l'OTAN et sur le bouclier américain tel que nous l'avons connu pendant 80 années de prospérité et de sécurité commune. Demain à Bruxelles, réunis pour un nouveau sommet, le Européens vont pouvoir se poser les questions qui fâchent... Une occasion pour le chancelier Merz de participer à son premier Conseil européen après une séquence diplomatique intense ! Certains prédisent déjà : Germany is back !

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine   Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste  L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas.     Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien?    Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri).      Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers   C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne. 

Le débat
Trump - Zelensky : une rencontre décisive ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 42:02


En marge du sommet de l'OTAN, Volodymyr Zelensky a évoqué avec Donald Trump la possible livraison de missiles et système Patriot. Le président américain a affirmé qu'il allait examiner cette possibilité même si les Patriot sont "très difficile à obtenir". D. Trump considère la guerre en Ukraine comme "plus compliquée que d'autres". Dans un même temps, Volodymyr Zelensky a signé un accord avec le Conseil de l'Europe pour la création d'un tribunal spécial pour juger Vladimir Poutine.

Les 80'' de Nicolas Demorand
Le second volume de la revue AOC interroge "le fascisme 2.0"

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 1:28


durée : 00:01:28 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Une revue qui s'intéresse à Donald Trump, Javier Milei, Giorgia Meloni, Vladimir Poutine ou encore Recep Tayyip Erdoğan, et posant la question "comment nommer ces situations politiques, décrire ces réalités singulières, mais qui partagent un air de famille". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “2027, à droite toute !", “Retraites, Bayrou dévoile son jeu” et “Poutine, le tribunal de l'impuissance”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 18:24


À deux ans de l'élection présidentielle de 2027, et selon un sondage Harris Interactive pour CommStrat et l'Opinion, les sept premiers qui ont été désignés par les Français sont tous à droite ou à l'extrême droite. Il ne s'agit pas des intentions de vote, mais des possibilités de vote, du potentiel de chaque candidat. Ruth Elkrief estime que ce qu'on cherche pendant ces deux années, puis ces derniers mois, c'est de trouver des moyens d'avoir la température de l'opinion, de mesurer le potentiel électoral de chaque candidat. Elle se demande pourquoi la gauche ne se trouve qu'en huitième rang dans ce sondage. François Bayrou a tiré les leçons du conclave et annoncé ses arbitrages ce jeudi. Pour Pascal Perri, le Premier ministre veut passer avec cette réforme des retraites, quoi qu'il arrive. Il rappelle que le locataire de Matignon a fait la liste des sujets sur lesquels il y a un accord. Mais il estime qu'aucune avancée n'a été constatée sur les points de désaccord, comme la prise en compte de la question de la pénibilité, notamment. L'Union européenne, via le Conseil de l'Europe, a accepté de constituer un tribunal spécial pour juger les auteurs de crime de guerre ou de crime contre l'humanité. Abnousse Shalmani constate que, globalement, le Vieux Continent a tendance à étouffer sous les symboles. Elle rappelle que même si les Européens s'en réjouissent, cette institution judiciaire spécifique ne peut juger ni Vladimir Poutine ni son Premier ministre Mikhaïl Michoustine ni son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, tant qu'ils sont en fonction. Pour elle, il s'agit d'un tribunal de l'impuissance européenne. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Anna (8) : enquête sur l'interdiction du gaz russe

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 5:39


durée : 00:05:39 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Ca fait des années que l'UE tente d'interdire le gaz russe dans ses sanctions contre Vladimir Poutine. Mais ces mesures sont bloquées par les Hongrois. Anna Hubert de la revue en ligne 'Contexte' nous raconte. Elle est en reportage au Conseil des ministres des affaires étrangères. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Accents d'Europe
Augmenter les dépenses de défense: les Européens ne sont pas tous au diapason

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 19:30


Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier.     L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil...  À Madrid, Diane Cambon.     Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN».   Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ?   Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?  

Accents d'Europe
Augmenter les dépenses de défense: les Européens ne sont pas tous au diapason

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 19:30


Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier.     L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil...  À Madrid, Diane Cambon.     Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN».   Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ?   Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?  

C dans l'air
Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 64:42


C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie

Journal de l'Afrique
Le président malien Assimi Goïta en visite d'État en Russie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 13:29


Le président malien Assimi Goïta, a rencontré lundi au Kremlin le président Vladimir Poutine, lors d'une visite officielle en Russie destinée à "renforcer" les liens entre son pays et Moscou.

La balado de Fred Savard
S07-EP37- L'Inconvénient des fréquentations douteuses

La balado de Fred Savard

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 111:48


En ouverture d'épisode, Philippe de Grosbois porte son regard de sociologue des médias sur le parcours de Stéphan Bureau mais surtout sur ses fréquentations politico-médiatiques des dernières années. Le constat est troublant. On aborde aussi l'importante question de la souveraineté numérique avec Dominique Peschard de la Ligue des droits et libertés qui vient nous présenter l'initiative Reprenons le contrôle de nos données.Et en compagnie des profs Mathieu Bélisle et Isabelle Arseneault, on présente le 100ème numéro de l'Inconvénient !

Les histoires de 28 Minutes
Sommet de l'Otan, Ali Khamenei, reconnaissance de la Palestine : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 46:18


L'émission 28 minutes du 21/06/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité internationale avec nos clubistes : Isabelle Durant, experte droit au développement au Conseil des droits de l'homme , Maya Khadra, enseignante et journaliste franco-libanaise, Daniele Zappalà, correspondant du quotidien "Avvenire" et docteur en géopolitique, et la dessinatrice de presse, Dorthe Landschulz. La reconnaissance d'un État palestinien reportée sine die ?Cette semaine, une conférence organisée par la France et l'Arabie saoudite devait avoir lieu à New York, durant laquelle Emmanuel Macron aurait pu reconnaître un État palestinien. Cette dernière a été reportée à cause du conflit entre Israël et l'Iran qui ne permettait pas à plusieurs dirigeants arabes de se rendre aux États-Unis. 148 des 193 membres de l'ONU reconnaissent déjà officiellement la Palestine, mais comme simple membre observateur. La reconnaissance d'un État palestinien par un membre du conseil de sécurité de l'ONU serait hautement symbolique mais pourrait aussi avoir des conséquences diplomatiques importantes. Depuis quelques semaines, certains pays semblent prendre de la distance vis-à-vis de cette initiative. Sommet de l'OTAN : les pays européens prêts à se réarmer face à Poutine ?Kiev a été la cible lundi 16 juin d'une violente attaque de drones et de missiles russes, faisant 30 morts et 172 blessés parmi les civils. L'armée russe a également annoncé avoir pris le contrôle de nouveaux villages dans la région de Soumy, au nord-est de l'Ukraine. Vladimir Poutine s'est déclaré “prêt” à rencontrer son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, uniquement dans le cadre de la “dernière étape” des négociations entre Moscou et Kiev. La semaine prochaine se tient à La Haye le sommet de l'Otan durant lequel les pays membres devraient acter le principe d'une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5 % de leur PIB, d'ici 2032. À l'occasion de la fête de la musique, nous recevons le violoniste Théotime Langlois de Swarte qui présente un album hommage à l'œuvre de Vivaldi : “Le Quattro Stagioni, concerti armonici e incentivi”. Pour le 300e anniversaire de la publication de la partition des “Quatre Saisons” de Vivaldi, il propose une interprétation de l'œuvre avec son ensemble Le Consort, dont il a pris la direction.Marion L'Hour nous emmène au Royaume-Uni où les députés ont voté pour décriminaliser l'avortement, une brêche juridique qui existait depuis 1967. Au-delà de 24 semaines de grossesse, l'IVG était considérée comme un crime. En 2023, le cas de Carla Foster, une femme de 44 ans emprisonnée pour un avortement tardif, avait ému le pays.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Ali Khamenei, le guide suprême iranien. Donald Trump l'a directement visé le 17 juin en appelant à la reddition de l'Iran et en assurant que les États-Unis “savent exactement où [il] se cache”, même s'ils ne comptent pas “l'éliminer, du moins pour le moment”.  Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision américaine pour s'intéresser au nouveau projet de Donald Trump : commercialiser ses propres téléphones “made in USA”. Paola Puerari se demande pourquoi les seins nus font peur alors que la pratique du topless sur les plages disparaît. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi les chansons sont-elles de plus en plus courtes ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 21 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les conséquences des essais nucléaires de la France en Polynésie et la guerre Israël-Iran. RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix   Après plusieurs jours de discussions à Washington, experts congolais et rwandais ont paraphé un document préparatoire pour un accord de paix dans l'est de la RDC. Quel est le contenu de ce document ? Quelle est la suite pour que cet accord puisse entrer en vigueur ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Essais nucléaires : la France sommée de demander pardon à la Polynésie   Près de trente ans après la fin des essais nucléaires français en Polynésie, une commission d'enquête parlementaire recommande à l'État de présenter des excuses officielles à la population locale. Quelles sont aujourd'hui les conséquences de ces essais nucléaires ? Que pourrait impliquer cette demande de pardon ?   Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI.     Guerre Israël-Iran : Ali Khamenei met en garde Donald Trump    En réponse aux menaces de Donald Trump, l'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de « dommages irréparables » en cas d'intervention militaire dans le conflit. Que signifie cette déclaration ? l'Iran en a-t-il les moyens ?   Guerre Israël-Iran : vers une médiation de la Russie ?   Vladimir Poutine a proposé de jouer un rôle de médiateur dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran. Si dans un premier temps Donald Trump était favorable à cette idée, il semble maintenant s'y opposer. Comment expliquer cette volte-face ? Avec Général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les sujets du brevet en Guinée, dont un qui a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux...

Les dessous de l'infox
«Protocole chaos», l'opération d'influence russe derrière le trumpisme, de la fiction au réel

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 29:30


Dans son roman « Protocole Chaos », J.R. Dos Santos retrace un demi-siècle de manipulations orchestrées depuis Moscou pour aboutir à l'effondrement des démocraties libérales, à commencer par les États-Unis. À partir de faits réels, sourcés et documentés, le journaliste écrivain met en lumière le rôle des réseaux sociaux et les manœuvres russes derrière le phénomène Trump.  Vrais et faux complots, réalité tronquée, manœuvres électorales sur fond de polarisation de la société, dans son roman « Protocole Chaos », le journaliste José Rodrigues dos Santos dresse le tableau d'une démocratie libérale fragilisée, dans le viseur d'une Russie autocratique, prête à tout pour imposer son modèle sous la houlette de Vladimir Poutine. L'écrivain journaliste portugais, évoque les faits dont il s'inspire, et le rôle joué par les réseaux sociaux dans le chaos ambiant. Il consacre notamment plusieurs chapitres à l'émergence du mouvement conspirationniste QAnon qui a massivement soutenu l'arrivée aux affaires de Donald Trump. Et l'on comprend comment ce groupe agrégeant toutes les colères d'un électorat blanc du Sud-américain rejeté aux marges de la société, a pu se muer en force politique, grâce à l'amplification artificielle de leurs publications sur les réseaux sociaux et certaines plateformes particulièrement propices à la radicalisation de ses membres, jusqu'à l'épisode du 6 janvier 2021 et l'intrusion des inconditionnels de Trump au Capitole. Le roman, publié au Portugal dès octobre 2024, soit un mois avant l'élection de Trump à un nouveau mandat, s'avère tout à fait prémonitoire. Sa traduction en français et sa note finale réactualisée, nous aide à décrypter un présent lourd de menaces : « Une mauvaise information conduit à de mauvaises décisions »- écrit l'auteur. «C'est ce qui est en train de se passer dans les régimes libéraux, du fait de la manipulation des réseaux sociaux par des acteurs antilibéraux. Mais à terme, les gens vont se rendre compte que ces informations sont fausses, ils vont commencer à remettre en question tout ce qu'ils entendent et lisent. Le résultat final, ainsi que cela a été constaté tout au long de l'histoire dans les régimes dictatoriaux en général, et totalitaires en particulier, ce sera la naissance d'une conviction généralisée qu'il n'y a pas de vérité. » « Protocole Chaos » traduit en français par Catherine Leterrier, HC éditions Hervé Chopin. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Nathan Gallo des Observateurs de France 24 : Désinformation iranienne au sujet des F35 israéliens. 

C dans l'air
Israël-Iran: un conflit hors de contrôle? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 63:43


C dans l'air du 16 juin 2025 : Guerre Israël-IranL'escalade se poursuit entre Israël et l'Iran. Tandis que l'armée israélienne affirme avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens et que ses frappes ont fait plus de 200 morts depuis vendredi, les missiles balistiques iraniens ont, dans le même temps, fait au moins 24 morts en Israël. Alors que chef du renseignement iranien a été tué ce week-end, le régime des mollah tente, de se protéger des ennemis de l'intérieur. La justice iranienne a annoncé avoir pendu lundi un homme arrêté en 2023 et reconnu coupable d'être un agent du Mossad. Pendant ce temps, la communauté internationale observe avec inquiétude ce nouveau conflit. L'Iran a demandé à ce que les Européens condamnent les attaques israéliennes. Donald Trump, lui, a appelé dimanche Vladimir Poutine pour aborder le sujet. C'est lors de cette conversation que le président russe s'est porté volontaire pour jouer le rôle de médiateur. Une proposition qui ne convient évidemment pas aux Européens : "La Russie n'a aucune crédibilité. (…) La Russie viole en permanence le droit international", a estimé le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni.C'est dans ce contexte brûlant et hautement indécis que les Européens se retrouvent en Alberta (Canada) dès cet après-midi, et pour trois jours, pour le sommet du G7. Donald Trump sera attendu de pied ferme par ses homologues européens et canadien après des mois de guerre commerciale. Mais les discussions seront forcément perturbées par le nouveau conflit en Iran. Le président américain joue un jeu trouble, jugeant à la fois l'opération israélienne "excellente", tout en appelant l'Iran à conclure un accord avec lui sur le nucléaire "avant qu'il ne reste plus rien". Donald Trump a-t-il autorisé Israël a frappé ? Là encore, le doute subsiste. Le président américain était au courant des plans d'Israël, mais avait publiquement appelé les Israéliens à la retenue sous peine de "tout faire capoter". L'opération israélienne pourrait lui permettre de contraindre l'Iran à accepter un accord, même si l'Iran ne semble pour l'instant pas prête à négocier.Alors que les missiles israéliens pleuvent sur l'Iran, touchant même un hôpital dans l'ouest du pays, la famille de Cécile Kohler, otage française emprisonnée depuis plus de trois ans dans la prison d'Evin avec son compagnon Jacques Paris, craint le pire. "C'est un cauchemar depuis plus de trois ans. Et là, en deux jours, l'horreur et la terreur ont augmenté brutalement de plusieurs crans", a réagi Noémie Kohler, sœur de l'otage au micro de RTL. Face à cette situation, Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian : "Mon premier message a été d'exiger la libération immédiate de nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris", a-t-il ensuite écrit sur X. Noémie Kohler s'est félicité de l'engagement de l'Élysée sur le dossier mais craint désormais que la prison soit touchée par les bombardements. Selon elle, une frappe israélienne est récemment tombée à 2 kilomètres d'Evin.Jusqu'où peut aller l'escalade du conflit en Israël et l'Iran ? Que cherche vraiment Donald Trump à travers ses déclarations ? Et que vont devenir les deux otages français dans une Iran désormais en guerre ?LES EXPERTS :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - Conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, vice-président de l'institut Thémis, auteur de Poutine, lord of war (éditions Mareuil)- Meriem AMELLAL - Journaliste spécialiste du Moyen-Orient - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération

C dans l'air
Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'Europe

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 90:57


Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeEn humiliant Volodymir Zelensky devant les caméras du monde entier dans le bureau oval le 28 février dernier, Donald Trump a provoqué un séisme en Europe. Pour la première fois, le président américain menace de lâcher l'Ukraine. Washington et Moscou semblent parler d'une seule voix. Avec un objectif commun : mener le Vieux Continent à sa perte.Alors qu'à l'Est, Vladimir Poutine gagne du terrain en Ukraine et poursuit son entreprise de déstabilisation à coup de sabotages, d'assassinats ciblés, d'ingérences électorales et d'infiltration des partis extrémistes, à l'Ouest, Washington trahit les alliances historiques et encourage les populismes, semant la division en Europe.Au milieu, des européens hébétés, qui tentent de reprendre leur souffle dans ce nouvel ordre mondial.Jusqu'où iront Poutine et Trump ?Cette nouvelle enquête de C dans l'Air révèle comment l'appareil de propagande russe infiltre les médias conservateurs européens mais aussi américains, influence des figures politiques majeures et construit une alliance discrète mais toxique entre les extrêmes. A l'aide de témoignages et d'entretiens exclusifs menés par Caroline Roux, elle nous fait découvrir les dessous d'un nouveau conflit mondial qui ne dit pas son nom. Une guerre silencieuse mais implacable, où les lignes de front traversent les institutions, les alliances et les esprits. Et où l'Europe, plus que jamais, doit choisir : se soumettre ou se relever.Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon

C dans l'air
C dans l'air spécial : Trump-Poutine : au coeur du chaos

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 37:12


C dans l'air soirée spéciale du 15 juin 2025 : Trump-Poutine : au coeur du chaosEn humiliant Volodymir Zelensky devant les caméras du monde entier dans le bureau Ovale le 28 février dernier, Donald Trump a provoqué un séisme en Europe. Pour la première fois, le président américain menace de lâcher l'Ukraine. Washington et Moscou semblent parler d'une seule voix. Avec un objectif commun : mener le Vieux Continent à sa perte.Alors qu'à l'Est, Vladimir Poutine gagne du terrain en Ukraine et poursuit son entreprise de déstabilisation à coup de sabotages, d'assassinats ciblés, d'ingérences électorales et d'infiltration des partis extrémistes, à l'Ouest, Washington trahit les alliances historiques et encourage les populismes, semant la division en Europe.Au milieu, des Européens hébétés, qui tentent de reprendre leur souffle dans ce nouvel ordre mondial. Jusqu'où iront Poutine et Trump ?À l'aide de témoignages et d'entretiens exclusifs menés par Caroline Roux, cette édition spéciale nous fait découvrir les dessous d'un nouveau conflit mondial qui ne dit pas son nom. Une guerre silencieuse mais implacable, où les lignes de front traversent les institutions, les alliances et les esprits. Et où l'Europe, plus que jamais, doit choisir : se soumettre ou se relever.Un débat pour faire suite au documentaire, pour tenter de décrypter ce nouveau (dés)ordre mondial qui, à travers la guerre en Ukraine, menace toute l'Europe. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Élise VINCENT - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de défense- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe prépa, chroniqueur aux Jours, spécialiste des États-Unis- Pierre HAROCHE - Maître de conférences - Politique européenne et internationale – Université catholique de Lille

Reporters
Les tirailleurs de Poutine : enquête sur ces Africains dans les rangs de l'armée russe en Ukraine

Reporters

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 12:52


Ils sont surnommés “les Wagners noirs” et sont des centaines à avoir été recrutés par l'armée russe pour se battre contre l'Ukraine. Attirés par des salaires mirobolants, des promesses d'emploi ou encore l'obtention de la nationalité russe, ces ressortissants africains ont volontairement rejoint les rangs de l'armée de Vladimir Poutine. Mais pour d'autres, l'histoire est plus compliquée : ils seraient des dizaines d'Africains à avoir été manipulés et enrôlés de force. Enquête de Lucile Chaussoy, Marc Kouho et Saloum Sané.

L'oeil de...
"Pauvre Vladimir Poutine, il est comme tous les parents dépassés"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:27


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

Invité Afrique
Mali: «Quand on fait la balance, l'action de Wagner est mitigée voire négative»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 7:51


Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance.  Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent.  Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.

RTL Matin
"Pauvre Vladimir Poutine, il est comme tous les parents dépassés"

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:27


Ecoutez Le 2ème œil de Philippe Caverivière du 11 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: quel bilan pour Wagner au Mali?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:14


« Son remplacement était en cours depuis des mois. Il est désormais officiellement finalisé, pointe Le Monde Afrique. Vendredi dernier, le groupe russe Wagner a annoncé sur sa principale chaîne Telegram son "retour chez lui" après avoir "accompli" sa mission au Mali, où ses mercenaires étaient présents depuis décembre 2021. Ce départ ne signifie pas la fin de la présence russe dans le pays pour autant : elle est dorénavant incarnée par Africa Corps, le dispositif mis en place par le ministère de la Défense russe pour gérer ses intérêts en Afrique depuis la mort, en août 2023, de l'influent Evgueni Prigojine, fondateur de Wagner, qui avait osé défier le pouvoir de Vladimir Poutine deux mois plus tôt. »Mission accomplie…Alors « mission accomplie », claironne Wagner… « Ce succès affiché est pourtant très relatif, relève Le Monde Afrique. Trois ans et demi après l'arrivée au Mali des mercenaires russes – qui ont pu être jusqu'à 2 500 –, de larges pans du territoire restent sous contrôle des groupes djihadistes. Ces dernières semaines, le GSIM, affilié à al-Qaïda, est à l'offensive et a infligé d'importantes défaites à l'armée malienne, notamment à Boulikessi, dans le centre du pays, où il a revendiqué avoir tué au moins une centaine de militaires le 1er juin. S'il a remporté une victoire symbolique en reprenant Kidal, fief des rebelles touaregs, dans le nord du Mali, en novembre 2023, Wagner a aussi essuyé huit mois plus tard une de ses pires défaites dans la zone voisine de Tin Zaouatine, où au moins 84 de ses hommes ont été tués, selon les rebelles. Les "musiciens", ainsi que les hommes de Wagner se surnomment, se sont aussi illustrés par leurs nombreux massacres de civils, à commencer par celui de Moura, dans le centre du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées fin mars 2022, d'après un bilan établi par les Nations unies. »Dans la presse malienne, le départ de Wagner n'est pas commenté. Les opérations menées par les mercenaires russes étaient passées sous silence la plupart du temps. La part belle revenant aux Fama, aux Forces armées maliennes, au fil des déclarations de l'état-major, reprises scrupuleusement par les médias locaux. Dernière information en date délivrée par l'armée malienne : le démantèlement par bombardement aérien de cinq bases terroristes dans l'ouest du pays ce week-end. Les détails de l'opération sont à lire dans Malijet.… ou échec ?A contrario, la presse algérienne commente largement ce départ de Wagner. Et pour elle, le bilan est largement négatif.Témoin ce commentaire de Mabrouk Kahi, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'université de Ouargla (sud algérien), dans les colonnes d'El Khabar et dont les propos sont repris dans Le Point Afrique : « Les conditions internes au Mali montrent que Wagner a échoué dans sa mission, affirme-t-il, subissant de lourdes défaites aux côtés de l'armée malienne face aux groupes armés touaregs et même terroristes. De nombreux éléments de Wagner ont été tués ou capturés, ce qui a gravement porté atteinte à la réputation du groupe. Les conditions naturelles n'étaient pas non plus favorables au groupe russe, dont les équipements sophistiqués sont difficiles à utiliser dans des régions désertiques hostiles. À cela s'ajoute le manque d'adaptation aux terrains locaux. Toutes ces raisons ont fait du retrait une nécessité, fruit d'un échec et de l'incapacité à atteindre les objectifs fixés. »Brutalité…Interrogé par le site algérien TSA, Akram Kharief, fondateur du site Menadefense, est sur la même ligne : certes, reconnait-il, « les mercenaires de Wagner ont fait ce que personne n'a pu faire avant, c'est-à-dire ramener le calme dans la région des trois frontières et prendre plusieurs villes du nord, y compris le bastion des Azawadiens, Kidal. Mais en réalité, ils ont agi avec tellement de brutalité que la majorité des Maliens du nord aujourd'hui ont basculé dans le camp séparatiste. De plus, la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée, Bamako est encerclée par Katiba Macina, les attaques contre les bases des Fama au nord sont quotidiennes et Wagner a échoué par deux fois à prendre Tinzaouatène. Leur bilan est donc mince. Ils quittent le Mali sans victoire. »Scepticisme…Enfin, on revient au Monde Afrique qui constate qu'à Bamako, ce passage de témoin entre Wagner et Africa Corps « suscite le scepticisme de certains militaires, qui voyaient en Wagner un instrument plus efficace, plus flexible, et dont ils connaissaient les chefs et les rouages – en plus d'en tirer de probables gains financiers. "Le Mali perd au change, estime un officier malien sous couvert d'anonymat. Entre les hommes de Wagner et ceux d'Africa Corps, ce ne sera pas le même degré d'engagement ni d'intensité. Les premiers connaissaient bien notre terrain. Les seconds seront sous la tutelle, forcément plus lourde et bureaucratique, de l'armée russe". »

C dans l'air
Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 64:01


C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Donald Trump a-t-il un poids sur Vladimir Poutine ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 13:11


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la guerre en Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Ukraine : où se décide la paix ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 41:54


Depuis dimanche, les Ukrainiens multiplient les actions coup de poing envers la Russie. Notamment avec l'opération baptisée "Toile d'araignée" qui visait des bases aériennes russes. Plusieurs bombardiers ont été détruits à l'aide de drones. Une prouesse de Kiev, et un coup dur pour l'aviation russe.

Ça s'explique
Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine, maître du jeu

Ça s'explique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 16:55


Aucun répit en vue pour le peuple ukrainien : coûte que coûte, à l'approche du 1200e jour de conflit, la Russie maintient le cap sur ses objectifs militaires. Malgré les rapprochements apparents entre les belligérants, les progrès réels se font attendre, la Russie étend son contrôle territorial et le nombre de victimes civiles de ce sanglant conflit continue de s'accroître. De Moscou, le correspondant pour Radio France Sylvain Tronchet décortique la stratégie actuelle du Kremlin.

La Loupe
L'actu à La Loupe : Comment arrêter Vladimir Poutine ?

La Loupe

Play Episode Listen Later May 30, 2025 7:19


L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe cette semaine, c'est la Russie qui semble déterminée à poursuivre coûte que coûte son offensive en Ukraine. Alors que les alliés de Kiev augmentent la pression sur Moscou, l'armée russe poursuit et intensifie même ses frappes. De quels leviers les Occidentaux disposent-ils encore pour inciter Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu ? On reçoit Charles Haquet, rédacteur-en-chef du service Monde de L'Express, pour en parler. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Aude Villiers-MoriaméMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : TV5 Monde, Sky News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Merz met "la pression sur Poutine" - 29/05

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later May 29, 2025 3:05


Ce jeudi 29 mai, l'Ukraine qui se dit prêt à des pourparlers avec la Russie lundi et la pression du chancelier allemand sur Vladimir Poutine ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Learn French with daily podcasts
"Trump et la paix" ("Trump and peace")

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:30


Donald Trump annonce son intention de contacter Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit en Ukraine, promettant une initiative diplomatique majeure.Traduction:Donald Trump announces plans to contact Vladimir Putin to end the Ukraine conflict, promising a major diplomatic initiative. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une lettre d'Amérique
Trump-Poutine : quand la "bromance" se brise

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 17:30


"Une lettre d'Amérique" revient sur le lien si particulier entre le président des États-Unis, Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. De la fascination au désamour en passant par les alliances de circonstances ou les frustrations, Bénédicte Tassart, cheffe du service Étranger de RTL et notre correspondant aux États-Unis, Arnaud Tousch, explorent cette relation très particulière.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un air d'amérique
DÉCOUVERTE - Trump-Poutine : quand la "bromance" se brise

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 17:30


"Une lettre d'Amérique" revient sur le lien si particulier entre le président des États-Unis, Donald Trump et son homologie russe Vladimir Poutine. De la fascination au désamour en passant par les alliances de circonstances ou les frustrations, Bénédicte Tassart, cheffe du service Étranger de RTL et notre correspondant aux États-Unis, Arnaud Tousch, explorent cette relation très particulière.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump menace... Poutine "joue avec le feu" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 28, 2025 64:01


C dans l'air du 28 mai 2025 : Trump menace... Poutine "joue avec le feu"Alors que la Russie a indiqué avoir abattu 300 drones qui se dirigeaient cette nuit vers Moscou, le président ukrainien est ce mercredi en déplacement à Berlin. Dans la capitale allemande, Volodymyr Zelensky rencontre le nouveau chancelier, Friedrich Merz (CDU), qui vient d'annoncer que son gouvernement levait toute "limitation de la portée des armes livrées". "Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie, (…) ce qu'elle ne faisait pas il y a peu, à des exceptions près. Elle peut le faire maintenant", a expliqué lundi le dirigeant allemand sur la chaîne de télévision publique WDR.Jusqu'alors, l'Allemagne avait seulement donné des armes d'une portée supérieure à 70 kilomètres. Certains s'interrogent désormais sur les missiles longue portée Taurus, d'une portée de plus de 500 kilomètres. Friedrich Merz s'était dit favorable à leur mise à disposition de l'Ukraine avant sa prise de fonctions. Depuis, l'Allemagne ne détaille plus la liste des armes envoyées à Kiev.Moscou a immédiatement dénoncé une "décision assez dangereuse" qui va "absolument à l'encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique".Cette déclaration de l'Allemagne survient alors l'Ukraine subit depuis plusieurs jours des attaques massives de drones et que des mouvements de troupes russes ont été observés dans la région de Soumy et en Biélorussie. Plus encore, le chancelier allemand a indiqué que sa décision s'inscrivait dans un contexte où, d'après lui, le maître du Kremlin considérerait les discussions pour aboutir à un cessez-le-feu comme une "faiblesse".Une attitude de la Russie qui commence également à agacer Donald Trump. Hier, sur son réseau Truth Social, le président américain a laissé éclater sa colère contre son homologue russe : "Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c'est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu !", a écrit Donald Trump. Ce message arrive après celui posté dimanche dans lequel il estimait que le dirigeant russe était "devenu complètement fou !". Depuis son retour au pouvoir, le milliardaire républicain misait plutôt sur un rapprochement avec le maître du Kremlin, avec lequel il se flattait jusqu'ici d'avoir une relation privilégiée, pour mettre fin au conflit. Désormais, Donald Trump menace la Russie de sanctions. Mais ira-t-il au-delà des mots ? L'Allemagne a décidé d'armer l'Ukraine pour frapper loin. Qu'est-ce ça change ? Est-ce un tournant dans la guerre en Ukraine ? Cyberattaques, ingérences et sabotage…Le Kremlin mène des opérations discrètes, et parfois low-cost, afin de faire payer le prix fort aux alliés de l'Ukraine. Comment la France se protège-t-elle face à cette guerre hybride russe ? Enfin quelle est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international – AFP PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Donald Trump accuse Vladimir Poutine de «jouer avec le feu»

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later May 28, 2025 13:04


Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des suites du conflit entre la Russie et l'Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique
Pourquoi Trump estime soudain que Poutine est « devenu complètement fou »

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors qu'il avait annoncé des négociations russo-ukrainiennes après son appel téléphonique avec Vladimir Poutine, Donald Trump a vivement réagi hier à l'escalade des bombardements russes de l'Ukraine. Emmanuel Macron l'a encouragé à transformer sa « colère » en actes.

InterNational
Pourquoi Trump estime soudain que Poutine est « devenu complètement fou »

InterNational

Play Episode Listen Later May 27, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Alors qu'il avait annoncé des négociations russo-ukrainiennes après son appel téléphonique avec Vladimir Poutine, Donald Trump a vivement réagi hier à l'escalade des bombardements russes de l'Ukraine. Emmanuel Macron l'a encouragé à transformer sa « colère » en actes.

C dans l'air
Trump : Poutine "est devenu complètement fou" - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 26, 2025 63:28


C dans l'air du 26 mai 2025 : Trump : Poutine "est devenu complètement fou"Donald Trump a durci le ton contre le maître du Kremlin après un week-end d'attaques russes meurtrières en Ukraine malgré les pourparlers engagés pour arriver à un cessez-le-feu. Le président des États-Unis dit vouloir une fin rapide de la guerre mais, malgré son optimisme affiché lundi dernier après un appel de près de deux heures avec son homologue russe, les bombardements se sont intensifiés ces derniers jours. La nuit dernière, 355 drones ont été lancés sur l'Ukraine, un record depuis le début de l'invasion russe en février 2022.Un peu plus tôt dans la journée Donald Trump a fait part de son mécontentement vis-à-vis de Vladimir Poutine, qui "envoie des roquettes sur des villes et tue des gens" en Ukraine alors que "nous sommes en pleines discussions" pour parvenir à un éventuel cessez-le-feu. "J'ai toujours eu de très bonnes relations avec (le président) russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU", a écrit Donald Trump sur le réseau social Truth Social. "J'ai toujours dit qu'il voulait TOUTE l'Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste mais s'il le fait, cela mènera à la chute de la Russie !", a-t-il ajouté.Ces attaques russes ont poussé Kiev et ses alliés européens à appeler à punir Moscou et à exercer une plus forte pression internationale sur la Russie, pour notamment limiter ses exportations de pétrole et le gaz, essentiels à son effort de guerre. Mais Donald Trump reste évasif sur toute action concrète visant la Russie alors que dans le même temps il multiplie les volte-face vis-à-vis de l'Union européenne. Ainsi après avoir menacé l'UE, vendredi, de lui imposer des droits de douane à hauteur de 50 % à partir du 1er juin, le président américain a rétropédalé, dimanche soir. Il a annoncé reculer cet ultimatum au 9 juillet prochain, soit plus ou moins un retour à la date initiale. Celle de la fin de la période de trois mois qu'il a laissé au monde entier, début avril, avant l'entrée en vigueur de ses "droits de douane réciproques".En déplacement en Asie du sud-est, Emmanuel Macron s'est dit ce lundi "confiant" au sujet des discussions commerciales entre l'Union européenne et les États-Unis. Il a, par ailleurs, estimé que "le président Trump réalise que lorsque le président Poutine lui a dit qu'il était prêt à la paix, il lui a menti". Lors de ce point presse, le chef d'État a également réagi aux images le montrant recevant dans le visage une main de son épouse dans l'avion, à leur arrivée à Hanoï dimanche soir et qui ont suscité de très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. "On se chamaillait, on plaisantait", a assuré le chef de l'Etat. "Nous sommes surpris de voir que ça devient une espèce de catastrophe planétaire. C'est un peu n'importe quoi, il faut que tout le monde se calme". Les vidéos sont vraies mais on fait dire aux vidéos beaucoup de bêtise", a ajouté Emmanuel Macron alors qu'une autre vidéo du chef de l'Etat dans un train pour Kiev, avait agité ces dernières semaines les milieux complotistes, le voyant cacher un mouchoir usagé, interprété comme étant un sachet de cocaïne.LES EXPERTS :- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Iles Chagos : le Royaume-Uni reconnait la souveraineté de Maurice

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 26, 2025 19:28


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ du footballeur Luka Modric du Real Madrid, les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger et les nouvelles sanctions adoptées par l'UE contre la Russie. Iles Chagos : le Royaume-Uni reconnait la souveraineté de MauriceAprès un bras de fer de plus d'un demi-siècle, les îles Chagos ont été rétrocédées par le Royaume-Uni à l'île Maurice. Mais les Britanniques garderont la base militaire de Diego Garcia, moyennant un loyer annuel de 120 millions d'euros, durant 99 ans. Pourquoi les Britanniques veulent-ils à tout prix garder cette base ? Les 2 000 personnes qui avaient été expulsées dans les années 1960 et 1970 vont-elles pouvoir revenir sur les îles et si oui, qui prendra en charge leur retour ? Avec Abdoollah Earally, correspondant de RFI à Port-Louis.  Football : le milieu de terrain croate Luka Modric signe son départ  Une page se tourne au Real Madrid. Le milieu de terrain croate Luka Modric quittera le club après la Coupe du monde clubs, en juillet 2025. Il aura porté le maillot des Merengues durant 13 ans, comment expliquer une telle longévité ? Sait-on quelle est sa prochaine destination ?  Avec Antoine Grognet, journaliste au service des Sports de RFI.  Niger : les expulsions massives de migrants depuis l'Algérie se multiplient Les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger soulèvent de vives inquiétudes chez les ONG. Quelle est la position des autorités nigériennes concernant ces pratiques ? Comment le Niger compte-t-il négocier avec ses voisins pour le rapatriement de leurs ressortissants ? Avec Florence Boyer, chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, membre de l'Unité de Recherche Migration et Société.  Guerre en Ukraine : l'UE sanctionne les navires «fantômes» russes  L'Union européenne vient d'imposer un nouveau train de sanctions contre la Russie en ciblant sa flotte «fantôme». Que sait-on de ces navires et pourquoi sont-ils traqués par l'UE? Ces nouvelles sanctions peuvent vraiment avoir un impact sur le conflit et pousser la Russie à « vouloir la paix » ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Guerre en Ukraine : Trump perd-il patience avec Poutine ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later May 26, 2025 5:18


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos de Donald Trump à l'égard de Vladimir Poutine sur le sujet de la guerre en Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
"Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoiles - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 23, 2025 63:28


C dans l'air du 23 mai 2025 : "Dôme d'or" : Trump relance la guerre des étoilesUn "dôme d'or", reposant sur un réseau de satellites capables d'intercepter des missiles jusque dans l'espace : tel est le projet titanesque porté par Donald Trump pour renforcer la défense des États-Unis d'ici la fin de son mandat."Une fois opérationnel, le Golden dome pourra intercepter des missiles, même s'ils sont tirés depuis l'autre bout de la planète ou depuis l'espace", a déclaré le président des Etats-Unis mardi, lors d'un briefing médiatisé depuis le Bureau ovale.Le secrétaire à la Défense a ensuite précisé que le système visait à protéger le territoire américain contre toute attaque de missiles – qu'ils soient de croisière, balistiques, hypersoniques – ainsi que de drones, qu'ils soient armés de charges conventionnelles ou nucléaires.Ces annonces marquent un tournant dans la militarisation de l'espace, longtemps considérée comme un tabou. Elles suscitent scepticisme et inquiétudes. Les experts jugent le calendrier irréaliste, et le budget annoncé – 175 milliards de dollars – largement sous-estimé. Certains spécialistes estiment que le coût réel pourrait être multiplié par dix, vingt, voire trente. Certains redoutent déjà que ce Dôme d'or ne se transforme en "passoire dorée".L'Amérique se dirige-t-elle vers un "Dôme de fer" à l'image d'Israël ? Que recouvre précisément ce dôme d'or voulu par Trump ?Le projet rappelle le programme avorté de "guerre des étoiles" de l'ancien président Ronald Reagan, en 1983, à savoir le bouclier spatial qui devait détecter les missiles balistiques russes, et qui n'a jamais été mis au point. Mais les Soviétiques n'avaient pas pu suivre, à l'époque, cette course à l'armement, et cela avait marqué le début de la fin pour l'URSS. Surtout, le point commun entre les projets de Donald Trump et de Ronald Reagan, c'est une démonstration de force qui relance la course aux armements, impliquant cette fois une militarisation de l'espace et, potentiellement, la fin de la dissuasion nucléaire.Un "Dome d'or" qui symbolise aussi un recentrage des États-Unis sur eux-mêmes, alors que les négociations sur la guerre en Ukraine peinent à aboutir. Lors d'un appel avec des dirigeants européens, Donald Trump a admis que Vladimir Poutine ne cherchait pas la paix, convaincu de pouvoir encore remporter le conflit. Il a toutefois écarté toute nouvelle sanction contre Moscou.Dans le même temps, Donald Trump a pris ses distances avec Benjamin Netanyahu, en pleine tourmente internationale et confronté à une contestation grandissante en Israël.Ce vendredi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé a appelé l'État hébreu à mettre un terme aux opérations militaires à Gaza, avertissant que plus de deux millions de personnes y sont "en danger de mort imminente".LES EXPERTS :- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Anne BAUER - Grand Reporter, en charge des questions spatiales et de défense – Les Echos - Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Caroline BRUNEAU ( en duplex) – Journaliste Industrie – Aérospatium

Géopolitique
L'Europe face au défi du lâchage de l'Ukraine par Donald Trump

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - A la suite de son appel avec Vladimir Poutine lundi, Donald Trump a donné le sentiment de se laver les mains de la suite, renvoyant Russes et Ukrainiens à une négociation sans les États-Unis. Les Européens restent au côté de l'Ukraine et ont décidé d'un 17ème paquet de sanctions contre la Russie.

Les matins
Guerre en Ukraine : Donald Trump affirme que Moscou et Kiev vont "démarrer immédiatement des négociations"

Les matins

Play Episode Listen Later May 20, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Le point dans ce journal sur la longue conversation téléphonique lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine consacrée à l'Ukraine. L'Ukraine où en zone occupée des prisonniers ont subi de la torture sexuelle, témoignage dans cette édition.

SBS French - SBS en français
Le journal du 20/05/2025: Donald Trump s'est entretenu avec Vladimir Poutine sur l'Ukraine.

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later May 20, 2025 12:00


Le président Donald Trump a déclaré que la Russie était prête à négocier un cessez-le-feu avec l'Ukraine, après un entretien téléphonique de deux heures entre lui et Vladimir Poutine.

C dans l'air
Patricia Allémonière - Istanbul: Russes et Ukrainiens se parlent...

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 17, 2025 9:42


C dans l'air l'invité du 16 mai 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Les délégations ukrainienne et russe, sous médiation turque, ont entamé vendredi à Istanbul leurs premières négociations directes depuis le printemps 2022 pour trouver une issue à la guerre. Mais en l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels sont jugés minces. La délégation russe est emmenée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, qualifié la veille par le président Zelensky de "pure façade". Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine. "Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur ce rendez-vous manqué entre les présidents russe et ukrainien, et sur les espoirs de paix en Ukraine. Des négociations directes pourraient-elles avoir lieu ? A quoi joue Vladimir Poutine ? Des avancées pourraient-elle sortir des discussions entre les délégations ?

Affaires étrangères
Ukraine : le noeud diplomatique

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later May 17, 2025 59:53


durée : 00:59:53 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Les manœuvres diplomatiques au sujet de l'Ukraine ont resserré le nœud entre Poutine, Trump, Zelensky et les Européens sans aboutir à un cessez-le-feu. Vladimir Poutine a-t-il l'intention d'arrêter la guerre ou les moyens de la poursuivre ? Jusqu'où les Ukrainiens peuvent-ils continuer à se battre ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Tatiana Kastouéva-Jean Directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Constantin Sigov Directeur du Centre Européen à l'université de Kiev et Directeur des éditions « L'esprit et la lettre »; Sylvain Kahn Professeur au Centre d'histoire de Sciences Po