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Constanza de Sicilia y Pedro de Aragón estuvieron casados más de 20 años, desde 1262 a 1285, cuando la muerte de Pedro puso fin a un matrimonio que pasó separado los últimos años, él en la península, ella en Sicilia. Entre ellos hubo, según cuentan las crónicas, un clima de entendimiento y confianza mutua a lo largo de los años y de hecho, Constanza tendría un papel clave en el día a día del reino. El matrimonio tuvo como fruto al menos seis hijos que han pasado a la historia: Alfonso, que reinaría como Alfonso III de Aragón, Jaime que sucedería a su hermano como Jaime II, Federico que fue rey de Sicilia, Isabel, Violante y Pedro. Pero además, Pedro tuvo una larga lista de hijos fuera del matrimonio que los historiadores han rastreado e identificado. De ellos y de vida íntima en la corte hablamos en este capítulo de Reinas, Damas y Señoras, mujeres en las sombras de la Casa Real de Aragon.
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TRIGGER WARNING this podcast speaks about suicide and mental health. a podcast that i have been waiting to do! i have the beautiful Valentina Damas as she walks us through her life growing up, battling mental health, being in the psych-ward and experiencing the love of God over her life and now as a mother and married. finding the balance as life starts throwing waves at her. See omnystudio.com/listener for privacy information.
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Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
On the Final Las Damas of the Season, your 100% Unofficial SSE Airtricity Women's Premier Division PodcastWhat is going on at Dalymount?We Review he 2025 Season"That's because they don't watch the games"The Las Damas Team Of The Year Decky's Cycle, The West Wing, Brain Rot, Dumbing Down & a Whole Lot More
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En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
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En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
“GIACOMETTI / MARWAN” Obsessionsà l'Institut Giacometti, Parisdu 21 octobre 2025 au 25 janvier 2026Entretien avecFrançoise Cohen,directrice artistique de l'Institut Giacometti, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 21 octobre 2025, durée 28'51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/23/3658_giacometti-marwan_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire de l'expositionFrançoise Cohen, directrice artistique de l'Institut GiacomettiL'Institut Giacometti présente à l'automne prochain l'exposition « GIACOMETTI / MARWAN OBSESSIONS », une rencontre inédite de deux artistes qui, ayant choisi de créer dans un pays autre que leur pays de naissance, — la France et l'Allemagne —, interrogent les questions de la modernité à partir de deux espaces culturels différents : l'Europe et le Moyen-Orient. Giacometti et MARWAN ont fait de la représentation de la tête le coeur d'une recherche obstinée qui fonde leur position d'artiste. Cette exposition est la première présentation commune de leurs oeuvres.Marwan Kassab-Bachi dit MARWAN est né à Damas en 1934. Après des études de Littérature arabe à l'Université de Damas, déterminé à embrasser une carrière artistique, engagé politiquement et hautement conscient des mutations à l'oeuvre dans son pays au sortir de la colonisation, il s'installe en 1957 à Berlin, épicentre de la Guerre froide. Comme Georg Baselitz et Eugen Schönebeck, aussi élèves à la Hochschule für Bildende Kunst de Berlin, il opte en rupture avec l'art informel dominant alors en Allemagne de l'Ouest pour la figuration. Celle-ci est pour lui non le lieu où affronter les traumas de l'histoire européenne récente, mais un théâtre de l'intime.Dans les années 1950 et 60, Giacometti résiste lui aussi à l'attraction de l'abstraction informelle, en réitérant son engagement du côté de la figuration et de la représentation humaine. Dès 1919, et plus encore à partir de 1935, où il revient au travail d'après modèle, les têtes concentrent ses interrogations sur la perception du réel. De 1985 à sa mort en 2016, MARWAN fait des Têtes son seul sujet. Avant cela, après son arrivée à Berlin en 1957, ses premières œuvres (1962-1972) étaient des portraits et des scènes intimes, dont les cadrages et la gestuelle exprime une difficulté à être qui n'est pas sans écho avec les oeuvres de Giacometti telles que Mère et fille, La Cage ou La Femme qui marche de 1932.De 1964 à 1972, les premières oeuvres de MARWAN sont centrées sur des figures aux corps déformés, des « portraits » d'icônes de la modernité arabe : le poète irakien Badr Shakir al Sayyab, le penseur politique Munif al-Razzaz, exilés de leur pays, persécutés pour leurs idées. Tous semblent teintés d'une étrange mélancolie. Son année de résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1973 marque une rupture. Il s'engage alors dans un nouvel ensemble de peintures de grandes dimensions, où des têtes peintes à grandes touches sinueuses jaugent le visiteur.MARWAN relie ces Têtes-Paysages aux contours et aux couleurs de la campagne syrienne. Les natures mortes et les marionnettes qui viennent après poursuivent l'expérimentation de la couleur tout en mettant à distance l'humain. A partir de 1983, il retourne à de hautes Têtes, au caractère cosmique, couvrant la totalité du support, une série ininterrompue jusqu'à sa mort.MARWAN a peu travaillé avec des modèles, ses Têtes monumentales sont de l'ordre de l'apparition. Il se dégage un singulier accord avec les plâtres et les bronzes de Giacometti de l'après-guerre, remarquables pour leur matière hérissée. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Grandes cantantes estadounidenses con clásicos brasileños: Shirley Horn ('Love dance', 'The island'/'Começar de novo'), Sarah Vaughan ('Bonita', 'Copacabana', 'Dreamer'/'Vivo sonhando'), Carmen McRae ('Dindi', 'Like a lover'/'O cantador'), Ella Fitzgerald ('Fotograph'/'Fotografia', 'Wave', 'Triste') y Helen Merrill ('So many stars', 'Vera Cruz'). Escuchar audio
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Le rayonnement de la Syrie médiévale - Épisode 1 Conférence publique du 9 octobre 2025 Mathilde Boudier (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, Orient & Méditerranée) Gregory Vandamme (FNRS, UCLouvain). Modération : Philippe Pétriat, Directeur de l'IISMM (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Dans cette conférence, Mathilde Boudier dessine le paysage politique, religieux et culturel de la Syrie depuis la fin de l'époque byzantine et le début de la dynastie omeyyade jusqu'à la fin de l'époque abbasside. Elle explique en particulier l'évolution religieuse (diversité de la présence chrétienne, islamisation très progressive) et linguistique (plurilinguisme et arabisation) de la Syrie. Dans le cadre de ces transformations, Damas devient une métropole renommée qui attire savants et intellectuel aux XIIe et XIIIe siècles. Grégroy Vandamme nous présente l'un des plus célèbres d'entre eux, Ibn ʿArabī, qui s'installe à Damas en 1223 après une vie de pérégrinations. À travers lui, il explique le rôle intellectuel du soufisme et les débats qu'il suscite parmi les savants damascènes. Programmation : Sophie Bilardello (CNRS, IISMM)
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Le président syrien Ahmed al-Sharaa effectue ce mercredi une visite officielle à Moscou pour redéfinir les termes de la relation russo-syrienne, dans un contexte marqué par la transition politique à Damas. Au cœur des discussions figurent deux dossiers sensibles : la possible extradition de l'ancien président Bachar al-Assad, aujourd'hui réfugié en Russie, et le sort des bases militaires russes installées depuis 2015 sur le territoire syrien.
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En este episodio exploramos el fascinante y oscuro mundo de las asesinas seriales a través del libro “Damas Asesinas” de Tori Telfer. Analizamos historias reales de mujeres que dejaron una huella criminal en la historia, así como los contextos sociales y psicológicos que rodearon sus actos.Acompáñanos en esta charla llena de curiosidad literaria y un toque de suspenso.Recursos mencionados en este episodio:
Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh
Depuis des siècles, l'acier de Damas fascine. On raconte qu'une lame forgée avec ce métal pouvait trancher un foulard de soie en plein vol, ou encore couper en deux une plume ou une armure. Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette réputation presque mythique ?Une origine mystérieuseContrairement à ce que son nom laisse penser, l'acier de Damas n'a pas forcément été inventé à Damas, en Syrie. Le terme désigne plutôt des lames produites entre le IIIᵉ et le XVIIᵉ siècle au Moyen-Orient, réputées pour leur résistance et leur tranchant exceptionnels. Elles étaient forgées à partir d'un acier venu d'Inde et du Sri Lanka, appelé wootz. Ce matériau contenait une quantité élevée de carbone, ce qui conférait à la lame une dureté remarquable.Des motifs uniquesL'une des caractéristiques les plus célèbres de ces lames, ce sont les motifs en surface, semblables à des vagues ou à des arabesques. Ils apparaissaient naturellement lors du travail du métal, en raison de la microstructure de l'acier, faite de bandes de carbures de fer. Ces motifs n'étaient pas qu'esthétiques : ils signalaient une organisation interne du métal qui contribuait à ses qualités mécaniques.Le secret perduMais comment exactement ces forgerons parvenaient-ils à obtenir un tel acier ? Le mystère reste entier. Dès le XVIIIᵉ siècle, la filière indienne du wootz s'est éteinte, et avec elle le savoir-faire. Les tentatives européennes de reproduction n'ont jamais donné un résultat équivalent.Au XXᵉ siècle, des analyses microscopiques modernes ont révélé que l'acier de Damas contenait parfois des nanotubes de carbone et des structures à l'échelle nanométrique, formées accidentellement lors de la forge. Ces structures renforçaient la solidité et la flexibilité de la lame. Or, les forgerons médiévaux ignoraient évidemment la nanotechnologie ! Ils suivaient simplement des recettes empiriques très précises : températures de chauffe, vitesse de refroidissement, proportion d'impuretés… Un savoir transmis oralement, et perdu avec le temps.Mythe et renaissanceAujourd'hui, de nombreux couteliers fabriquent ce qu'on appelle de « l'acier damassé ». Mais il s'agit souvent d'une autre technique : souder et replier des couches d'acier de qualité différente pour obtenir un beau motif. Résultat : l'esthétique rappelle l'acier de Damas, mais ce n'est pas la même chose.En conclusionL'acier de Damas reste une énigme partiellement résolue. On sait qu'il devait sa supériorité à la composition particulière du wootz indien et à des procédés de forge complexes. Mais l'alchimie exacte, celle qui donnait à ces lames leur réputation presque magique, demeure insaisissable. Et c'est peut-être cela qui fait tout son charme : un mélange de science, d'art et de légende. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Today we're going to learn some new nouns to describe people, including some religious words such as “God”, “devil”, and “saint”, as well as how to say “ladies and gentlemen” in Spanish! Practice all of today's Spanish for free at LCSPodcast.com/149
Este es el episodio #126 de “Tradiciones Sabias”, el podcast en español de la Fundación Weston A. Price. Algunos de los temas de este episodio - -Qué problemas hay con narrativas oficiales como que las vacas emiten gases metano y que compactan los terrenos -Cómo se diferencia la ganadería regenerativa y racional, holística, de la industrial -Cómo se ve un rancho bien manejado y qué beneficios aporta al ecosistema -Cuáles son las condiciones adecuadas para un buen manejo de ganado Datos del invitado - Alejandro Carrillo es un ganadero de cuarta generación en el desierto de Chihuahua en México. El rancho de Alejandro, conocido como Las Damas, ha sido parte de múltiples documentales y estudios como “Common Ground”, “Sacred Cow”, “Which We Belong” y “Water in Plain Sight”, enfocados en ganadería regenerativa y "reverdecer el desierto" utilizando ganado. La empresa del Proyecto de Regeneración de Pastizales de Alejandro ayuda a ganaderos y organizaciones en proyectos de pastoreo regenerativo en América del Norte, América del Sur, Europa, África, Australia y Asia. También participa como delegado en la Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación en varios países. Antes de unirse al rancho, Alejandro trabajó como ingeniero de software en varios países. Tiene una maestría en Gestión Técnica de la Universidad Johns Hopkins y una licenciatura en Ciencias de la Computación del Instituto Tecnológico de Monterrey. Contacto - Instagram: Las Damas Cattle Ranch Página web: www.desertgrasslands.com Facebook: Alejandro Carrillo Linkedin: Alejandro Carrillo Preguntas, comentarios, sugerencias - tradicionessabias@gmail.com Recursos en español de la Fundación Weston A. Price - Página web WAPF en Español: https://www.westonaprice.org/espanol/ Cuenta de Instagram: westonaprice_espanol Guía alimentación altamente nutritiva, saludable y placentera: 11 principios dietéticos Paquete de Materiales GRATIS: https://secure.westonaprice.org/CVWEBTEST_WESTON/cgi-bin/memberdll.dll/openpage?wrp=customer_new_infopak_es.htm Folleto "La Leche Real", de Sally Fallon: https://www.westonaprice.org/wp-content/uploads/La-leche-real.pdf Música de Pixabay - Sound Gallery y SOFRA
Today we're going to learn some new nouns to describe people, including some religious words such as “God”, “devil”, and “saint”, as well as how to say “ladies and gentlemen” in Spanish! Practice all of today's Spanish for free at LCSPodcast.com/149
durée : 00:04:47 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs.
durée : 00:04:41 - Le Reportage de la rédaction - Le nouveau gouvernement syrien de transition est accusé de massacre contre plusieurs minorités. Les Alaouites, minorité dont était issu Bachar Al-Assad, mais aussi les Druzes. Rencontre en périphérie de Damas avec de jeunes Druzes qui voient désormais leur vie ailleurs. - réalisation : Benjamin Thuau
L'expression « travailler pour des prunes » signifie « travailler pour rien », « sans résultat » ou « sans être payé ». L'explication la plus répandue situe l'origine de l'expression au XIIe siècle, après la Deuxième Croisade (1147–1149). À cette époque, les Croisés européens, en particulier les Français, sont partis en Terre sainte pour libérer Jérusalem. L'expédition fut un échec militaire retentissant. Mais les Croisés ne sont pas revenus totalement les mains vides : ils ont rapporté avec eux, entre autres, des pruniers de Damas, un fruit jusque-là inconnu en Occident. C'est ainsi que la prune de Damas, ou prune damassine, est introduite en France.Or, ramener des pruniers alors qu'on visait la conquête de lieux saints fut vite tourné en dérision : on disait qu'ils avaient « fait la guerre pour des prunes », autrement dit, pour pas grand-chose. L'expression est donc née sur un fond d'échec militaire, mais elle a peu à peu glissé vers un usage plus général : faire quelque chose pour rien, sans profit.« Travailler pour des prunes » vient donc d'une moquerie lancée contre les Croisés revenus bredouilles de Damas.Deuxième expression.L'expression « un choix cornélien » désigne une décision extrêmement difficile à prendre, où chaque option implique un sacrifice ou un dilemme moral. Elle vient directement du nom du dramaturge Pierre Corneille (1606–1684), l'un des grands auteurs du théâtre classique français.Une origine littéraire : les tragédies de CorneillePierre Corneille est célèbre pour ses tragédies dans lesquelles les personnages sont confrontés à des conflits déchirants entre le devoir et les sentiments, entre l'honneur et l'amour, ou encore entre la fidélité à sa patrie et ses liens personnels.Le meilleur exemple est sa pièce Le Cid (1637), où le héros, Rodrigue, doit venger l'honneur de son père en tuant le père de la femme qu'il aime, Chimène. Ce choix impossible — devoir filial ou amour passionné — incarne ce qu'on appelle désormais un choix cornélien.Caractéristiques d'un choix cornélienUn vrai choix cornélien se distingue par :L'absence de « bonne » solution : chaque issue entraîne une perte importante.Un conflit moral ou affectif profond.Une tension dramatique : le personnage est tiraillé entre deux valeurs nobles (et non entre le bien et le mal).C'est donc le poids de la grandeur d'âme ou de l'héroïsme qui rend le choix cornélien particulièrement cruel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.