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Une évocation printanière de la rose et de ses légendes, autour d'un roman, Liber Rosae, où Philippe Séguy raconte l'acclimatation à Provins de la rose de Damas. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Institut Giacometti à Paris aime confronter les œuvres d'artistes contemporains avec celles du sculpteur auquel le musée est dédié. En ce moment, les peintures de l'artiste syrien Marwan, décédé en 1972, dialoguent avec les sculptures du Suisse Alberto Giacometti. Les artistes partagent une même obsession pour la figure humaine qu'on retrouve dans les œuvres. Une exposition qui prend place dans le très bel hôtel particulier où s'est établi le musée entre art nouveau et art déco. L'exposition Giacometti / Marwan Obsessions, c'est au musée Giacometti jusqu'au 25 janvier 2026. Dès l'entrée de l'exposition, on est accueilli par trois peintures grand format de Marwan représentant des figures. Elles font face à des têtes et bustes de Giacometti. « Ce qui a suscité notre envie, c'étaient les grandes têtes de la fin de l'œuvre de Marwan, qui, bien sûr, évoquaient un certain écho avec la façon dont Giacometti, lui aussi, faisait des bustes, des têtes et s'est attaché à la figure humaine pendant une très très grande partie de sa carrière », explique Françoise Cohen, co-commissaire de l'exposition. Marwan met en avant dans sa peinture des humains anti-héros. Des êtres fragiles, silhouettes androgynes, se tenant parfois dans un coin du tableau, délaissant la place centrale. Ils font ainsi naturellement pendant aux sculptures diaphanes toutes en longueur de Giacometti. Les deux artistes sont reliés aussi par leur rapport à la matière. « Giacometti est connu pour utiliser le plâtre de façon complètement personnelle, un peu comme de la terre. C'est-à-dire, qu'il va ajouter des parcelles de plâtre. Quand on est proche, on voit bien la trace de ses doigts. Dans l'oeuvre de Marwan, les tableaux sont souvent des huiles sur toile. Avec une certaine transparence, on a comme ça une construction de touches, les unes au-dessus des autres. Sans que la matière soit très très épaisse, mais qui montre une construction dans le temps », raconte Françoise Cohen. Et si Marwan a fait toute sa carrière à Berlin où il s'est établi, il est toujours en lien avec son pays. Il peint les intellectuels syriens, mais aussi son ami le poète irakien Badr Chaker el Sayyab. Quant à sa ville Damas, c'est une source continuelle d'inspiration, notamment dans les visages-paysages où l'abstraction est un leurre. « Le visage est étalé comme un paysage, dans lequel il incite le spectateur à rentrer. Pour lui, il s'exprime en disant, que toutes les bosses, les volumes qui apparaissent pour rendre les cheveux, le front, etc, sont en fait les reliefs, les collines de la ville de Damas, sa ville d'origine », précise la co-commissaire de l'exposition. Une peinture puissante qui nous happe et qui dialogue avec beaucoup de justesse avec les sculptures de Giacometti. Les deux artistes ayant en partage une quête constante de la condition humaine, vulnérable et fragile.
L'Institut Giacometti à Paris aime confronter les œuvres d'artistes contemporains avec celles du sculpteur auquel le musée est dédié. En ce moment, les peintures de l'artiste syrien Marwan, décédé en 1972, dialoguent avec les sculptures du Suisse Alberto Giacometti. Les artistes partagent une même obsession pour la figure humaine qu'on retrouve dans les œuvres. Une exposition qui prend place dans le très bel hôtel particulier où s'est établi le musée entre art nouveau et art déco. L'exposition Giacometti / Marwan Obsessions, c'est au musée Giacometti jusqu'au 25 janvier 2026. Dès l'entrée de l'exposition, on est accueilli par trois peintures grand format de Marwan représentant des figures. Elles font face à des têtes et bustes de Giacometti. « Ce qui a suscité notre envie, c'étaient les grandes têtes de la fin de l'œuvre de Marwan, qui, bien sûr, évoquaient un certain écho avec la façon dont Giacometti, lui aussi, faisait des bustes, des têtes et s'est attaché à la figure humaine pendant une très très grande partie de sa carrière », explique Françoise Cohen, co-commissaire de l'exposition. Marwan met en avant dans sa peinture des humains anti-héros. Des êtres fragiles, silhouettes androgynes, se tenant parfois dans un coin du tableau, délaissant la place centrale. Ils font ainsi naturellement pendant aux sculptures diaphanes toutes en longueur de Giacometti. Les deux artistes sont reliés aussi par leur rapport à la matière. « Giacometti est connu pour utiliser le plâtre de façon complètement personnelle, un peu comme de la terre. C'est-à-dire, qu'il va ajouter des parcelles de plâtre. Quand on est proche, on voit bien la trace de ses doigts. Dans l'oeuvre de Marwan, les tableaux sont souvent des huiles sur toile. Avec une certaine transparence, on a comme ça une construction de touches, les unes au-dessus des autres. Sans que la matière soit très très épaisse, mais qui montre une construction dans le temps », raconte Françoise Cohen. Et si Marwan a fait toute sa carrière à Berlin où il s'est établi, il est toujours en lien avec son pays. Il peint les intellectuels syriens, mais aussi son ami le poète irakien Badr Chaker el Sayyab. Quant à sa ville Damas, c'est une source continuelle d'inspiration, notamment dans les visages-paysages où l'abstraction est un leurre. « Le visage est étalé comme un paysage, dans lequel il incite le spectateur à rentrer. Pour lui, il s'exprime en disant, que toutes les bosses, les volumes qui apparaissent pour rendre les cheveux, le front, etc, sont en fait les reliefs, les collines de la ville de Damas, sa ville d'origine », précise la co-commissaire de l'exposition. Une peinture puissante qui nous happe et qui dialogue avec beaucoup de justesse avec les sculptures de Giacometti. Les deux artistes ayant en partage une quête constante de la condition humaine, vulnérable et fragile.
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Dans une interview au média Brut, Brigitte Macron assure qu'elle est "désolée" si elle a "blessé les femmes victimes" qui avaient perturbé un spectacle d'Ary Abittan. Selon Ruth Elkrief, le message aux femmes victimes sera entendu par certaines, peut-être pas du tout. Ensuite, il y a eu les propos de Jean-Luc Mélenchon sur les migrants, qu'elle n'a pas trop aimé non plus. Ce mardi 16 décembre, en fin de journée, la Commission européenne renonce à interdire la vente de voitures neuves thermiques dès 2035. D'après François Lenglet, cette flexibilité a été évaluée de manière assez intelligente. Le quotidien britannique le Guardian a publié une enquête sur la vie de la famille Bachar al-Assad à Moscou. Depuis sa chute le 8 décembre 2024, il vit à Moscou avec sa famille. Le boucher de Damas est donc devenu ophtalmologue. Pour Abnousse Shalmani, c'est du Kundera, c'est du tragique et de l'absurde. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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L'émission 28 minutes du 09/12/2025 Surdité, fraternité et besoin d'être entendue : le combat de ManonDepuis plus de 25 ans, la réalisatrice et scénariste Dominique Fischbach documente la vie de Manon Altazin-Raimbault, première et unique femme sourde pilote d'avion en France, et de sa famille. Après trois documentaires qui racontent déjà l'handicap vécu par Manon, Dominique Fischbach revient avec "Elle entend pas la moto", prévu en salles le 10 décembre. Elle retrace l'histoire tourmentée de cette famille mêlant images d'archives et images filmées par la réalisatrice. Les deux femmes sont nos invitées ce soir. Syrie, un an après : transition démocratique ou dérive autocratique ?Il y a un an, en décembre 2024, le règne de la dynastie al-Assad, marqué par 14 ans de guerre civile et plus de cinquante ans d'oppression, a pris fin. À l'occasion de ce premier anniversaire, les Syriens sont descendus dans les rues de Damas. C'est en tenue militaire que le président par intérim Ahmed al-Charaa, autoproclamé en mars dernier, a pris la parole ce lundi 8 décembre pour exhorter son peuple à s'unir afin de rebâtir un pays. Il a évoqué “l'inauguration d'une aube radieuse basée sur la justice, la coexistence et la bienveillance”. Les premières élections législatives ont eu lieu en octobre dernier, mais sont jugées tronquées par de nombreux observateurs en raison de l'absence de vote des communautés druzes et kurdes. Les électeurs et les élus ont été, en partie, choisis par le pouvoir en place. Enfin, seulement deux Conseils des ministres ont été réunis depuis la constitution du gouvernement syrien.On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO et spécialiste du Proche-Orient, Omar Youssef Souleimane, écrivain franco-syrien et Anthony Samrani, rédacteur en chef du quotidien libanais “L'Orient-Le Jour”.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire de dinosaures après que la France a restitué des fossiles à la Mongolie au terme d'un long processus judiciaire. Marie Bonnisseau revient sur la nouvelle inauguration de la Vierge de la Macarena de Séville après un premier fiasco.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 09/12/2025 Syrie, un an après : transition démocratique ou dérive autocratique ? Il y a un an, en décembre 2024, le règne de la dynastie al-Assad, marqué par 14 ans de guerre civile et plus de cinquante ans d'oppression, a pris fin. À l'occasion de ce premier anniversaire, les Syriens sont descendus dans les rues de Damas. C'est en tenue militaire que le président par intérim Ahmed al-Charaa, autoproclamé en mars dernier, a pris la parole ce lundi 8 décembre pour exhorter son peuple à s'unir afin de rebâtir un pays. Il a évoqué “l'inauguration d'une aube radieuse basée sur la justice, la coexistence et la bienveillance”. Les premières élections législatives ont eu lieu en octobre dernier, mais sont jugées tronquées par de nombreux observateurs en raison de l'absence de vote des communautés druzes et kurdes. Les électeurs et les élus ont été, en partie, choisis par le pouvoir en place. Enfin, seulement deux Conseils des ministres ont été réunis depuis la constitution du gouvernement syrien.On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO et spécialiste du Proche-Orient, Omar Youssef Souleimane, écrivain franco-syrien et Anthony Samrani, rédacteur en chef du quotidien libanais “L'Orient-Le Jour”.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
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durée : 01:22:28 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Bachar al-Assad a fui la Syrie il y a un an jour pour jour. Et en ce jour d'anniversaire, Un jour dans le monde est parti à la rencontre des Syriens pour deux heures d'émission spéciale mêlant reportages et discussions avec nos invités sur place. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:11:41 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Il y a un an, les troupes d'al-Charaa entraient dans Damas et Bachar al-Assad quittait le palais présidentiel pour Moscou, où il vit aujourd'hui en exil. Aujourd'hui, alors qu'al-Charaa demeure à la tête de son gouvernement provisoire, quel bilan tirer de la Syrie post-Assad ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Anthony Samrani Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour
Après plus d'un demi-siècle de dictature des Assad et près de quatorze ans de guerre civile, la Syrie est entrée dans une nouvelle ère, le 8 décembre 2024. En pénétrant dans Damas, la capitale, les rebelles du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham ont libéré le peuple syrien. Ces insurgés étaient menés par un ancien djihadiste, Ahmed Al-Charaa, devenu depuis le président par intérim de la République arabe syrienne.En quelques mois, cet homme de 43 ans est parvenu à se défaire de son passé islamiste et à s'imposer, y compris sur la scène diplomatique. Ahmed Al-Charaa a, par exemple, été reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron ainsi que par Donald Trump à la Maison Blanche, après avoir représenté la Syrie à la tribune des Nations unies – une première depuis 1967.Mais Ahmed Al-Charaa a-t-il réussi à unifier son pays, malgré des violences continues et particulièrement meurtrières entre plusieurs communautés ? Quel chemin lui reste-t-il à parcourir pour permettre à sa population de se relever du traumatisme engendré par des décennies de guerre civile et de dictature ? Enfin, le pays s'oriente-t-il vers un exercice démocratique du pouvoir ? Madjid Zerrouky, journaliste au service International du Monde et auteur de nombreux reportages dans le pays, analyse les débuts de cette nouvelle ère syrienne.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits d'un sujet diffusé par RFI, le 10 novembre 2025 ; d'un direct de France 24, le 24 septembre 2025 ; d'un reportage de TV5Monde, le 15 octobre 2025 ; d'un sujet diffusé au « 20 heures » de France 2, le 7 mai 2025 ; de la chronique « 18 h 50 » de France Inter du 6 mai 2025 ; d'un reportage de TF1 et d'un autre de Franceinfo du 8 décembre 2024. Cet épisode a été publié le 8 décembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:42 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Un an jour pour jour après la chute de Bachar el-Assad, le 18-20 de France Inter, vous propose ce soir une émission spéciale en direct de Damas, où nous attend Fabienne Sintes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il y a un an tout juste, en Syrie, les rebelles islamistes et leur coalition prenaient le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de dictature du clan Assad. Ahmed El Charaa s'installait à Damas, en promettant de garder toutes les communautés qui composent la Syrie. Un an plus tard, l'ancien rebelle a obtenu de véritables victoires diplomatiques. Cependant, les divisions persistent en Syrie et les affrontements armés sont réguliers, notamment dans le nord-est. C'est là que se trouvent les Kurdes syriens. Ils ont eu un rôle déterminant en luttant contre l'organisation de l'État islamique en 2019. Ils ont gagné des territoires. Mais l'autonomie dont ils rêvent n'est pas venue avec la signature de l'accord de mars 2025. Les Kurdes craignent d'être absorbés sans droits dans un État centralisé. Et ils n'ont pas pu voter aux élections d'octobre. Avec : - Iris Lambert, doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS), elle fait une thèse sur le PKK, journaliste indépendante en Irak et envoyée spéciale en Syrie, de retour de Syrie.
Il y a un an chutait la dynastie Assad en Syrie, après une offensive éclaire des combattants du groupe Hayat Tahrir al Cham (HTC). Nous nous souvenons de l'émotion et l'immense espoir des Syriens à l'époque, après plus de 50 ans de dictature. Mais où en est cette nouvelle Syrie aujourd'hui, un an après ? Parlons-en avec Arthur Sarradin, journaliste, Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour et Dana Alboz, correspondante de France 24 à Damas.
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En Syrie, un an après la chute de la dictature de Bachar el-Assad, près de trois millions de familles déplacées par la guerre ont fait le choix de rentrer dans leur ville d'origine. À leur retour, nombre d'entre elles font face à des logements occupés et à des terres expropriées, le plus souvent par des familles alaouites, minorité accusée d'être liée au clan Assad. À Moadamiyeh, dans la Ghouta occidentale, ces expropriations participent à la montée des tensions communautaires. De notre envoyée spéciale à Damas, De l'autre côté d'un barbelé, deux hommes regardent les étendues de terres qui appartenaient autrefois à leurs grands-parents. Des terres expropriées il y a 40 ans par l'ancien régime Assad, avant d'accueillir la macabre prison de l'aéroport militaire de Mezzeh. « Ma plus grande blessure, c'est que mon frère et mon fils, qui étaient propriétaires de ces terres, y ont été emmenés, torturés, écrasés, puis tués. Tués sur leurs propres terres ! », raconte le premier. « Voler la terre d'un être humain, c'est comme voler son âme », renchérit le second. À (re)lire aussiBachar el-Assad amende une loi qui menaçait d'exproprier des millions de Syriens 83% des habitants expropriés de leurs terres À Moadamiyeh, ville historiquement révolutionnaire de Syrie, les expropriations auraient concerné, selon ses habitants, 83% des terres. À l'époque, elles visaient à loger des familles d'officiers du régime et à construire des infrastructures militaires. « Le régime a fait ça partout, tout autour de Damas. Pour que, si jamais une révolution éclate – comme ce fut le cas –, ils puissent nous assiéger », poursuit l'un de nos interlocuteurs. Au total, ces deux hommes affirment avoir été privés de 22 000 m², pour une valeur estimée, disent-ils, à près de 15 millions de dollars, soit plus de 12 millions d'euros. Une partie de ces terres est aujourd'hui recouverte par les maisons de tôle du quartier alaouite de Somoriyeh : « Le quartier commence au niveau de cette gare jusqu'à la route qui mène à Beyrouth, là-bas. Ce sont tous des partisans de l'ancien régime. À l'époque, ils arrêtaient les habitants de Moadamiyeh et de Daraya pour les ramener ici, les torturer, voire les tuer. » Tout autour du quartier, une clôture a été érigée il y a une dizaine de jours par les autorités. Officiellement, elle vise à séparer les familles alaouites des logements destinés aux nouveaux officiers. Une version à laquelle les habitants ne croient pas. « C'est une manière de nous compliquer la vie, pour qu'on quitte nos maisons par nous-mêmes », avance un habitant alaouite. À écouter aussiSyrie : après la chute de Bachar el-Assad, la difficile unification du pays « À l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! » La plupart redoutent d'être délogés, voire de subir des représailles. « Cet été, des hommes sont venus en nous disant que ces terres appartenaient aux familles de Moadamiyeh. Ils criaient et essayaient de nous dégager. Ils avaient des armes et ils sont entrés dans nos maisons », raconte un second habitant. Ahmad – prénom d'emprunt –, âgé de 25 ans, affirme avoir été interpellé par la Sécurité générale : « Ils m'ont frappé avec des bâtons dans le dos et à la tête. » Sa mère, assise à ses côtés, se balance nerveusement sur sa chaise : « J'ai peur qu'ils me sortent de chez moi. Je n'ai pas d'autre maison. » À ses côtés, un vieil homme sort alors un document, se disant propriétaire de son logement depuis 40 ans. En réalité, sur la feuille, une décision non officielle d'un comité lié à l'ancien régime. « Je les ai achetées à un homme dans la rue qui disait vendre des terrains. Je ne comprends pas : à l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! », assure-t-il. Pour tenter d'apaiser les tensions, le gouverneur de Damas a assuré que personne ne serait expulsé tant qu'une solution de relogement n'aura pas été trouvée. À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
Le 8 décembre 2024, il y a un an, Bachar al-Assad le dictateur syrien quittait Damas pour Moscou, après la prise de la capitale syrienne par les rebelles de Hayat Tahrir al Cham. Surnommé le «boucher de Damas», Bachar al-Assad dirigeait le pays depuis juillet 2000, succédant à son père Hafez al-Assad, dictateur non moins sanguinaire à la tête du pays depuis 1971. Un chapitre de plus d'un demi-siècle d'horreur, de massacres et d'oppressions se refermait pour le peuple syrien. Non sans séquelles. À la surprise générale, l'opération des rebelles se déroula en un éclair. Il ne leur fallut pas plus de dix jours pour faire tomber le régime que l'on pensait inébranlable, après 12 années de guerre, plus de deux millions de morts, environ 500.000 disparus et 12 millions de Syriens déplacés à cause de la violence liée au conflit, soit la moitié de la population. Regard sur la Syrie du président Ahmad al-Charaa. Difficultés économiques et sociales, séparation des communautés, insécurité, les défis sont nombreux. Luttes internes, ingérences régionales, pression d'Israël. La Syrie reste un espace stratégique central pour les grandes puissances : sa position géographique, ses accès aux routes régionales, son rôle dans l'équilibre du Levant et les multiples présences militaires en font un territoire où intérêts géopolitiques et enjeux de sécurité internationale s'entrecroisent. Quelles perspectives démocratiques en Syrie, pays au centre des rivalités régionales ? Invités : Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient. «Les leçons de la crise syrienne», éd. Odile Jacob, ouvrage récompensé par le prix du livre Géopolitique. Hakim Khaldi du Département des Opérations de Médecins sans Frontières à Paris. Spécialiste du Moyen-Orient à MSF où il a effectué de nombreuses missions. «Carnets de bord. Dans la Syrie post-Assad», éd. L'Harmattan.
C'est à un duel au grand jour que se livrent France Télévision et Radio France et les médias du milliardaire Vincent Bolloré, la chaîne CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche, qui s'accusent mutuellement de partialité. Ce matin, la Tribune Dimanche braque ses projecteurs sur l'audiovisuel public. « En pleine zone de turbulences, nous dit-on, les PDG de France Télévision et Radio France seront auditionnées à partir de mercredi par une commission d'enquête parlementaire, voulue par le groupe UDR, allié du Rassemblement National ». Cette commission est chargée de « faire toute la lumière sur d'éventuels dysfonctionnements au sein du service public ». La Tribune Dimanche publie un sondage dont elle conclut « qu'il révèle un attachement réel – transversal de gauche comme de droite – aux chaînes et stations publiques ». Mais, souligne le journal, « cet attachement n'efface pas les enjeux : un budget de près de 4 milliards d'euros, avec un déficit croissant pointé par la Cour des comptes, et des attentes fortes en matière de pluralisme, d'efficacité et de rigueur dans l'information ». Interrogé, le directeur de l'information de France Télévision Alexandre Kara, assure « qu'aucun programme n'est utilisé à des fins partisanes ». Précisions apportées après la diffusion d'une enquête de France 2, sur CNews. Enquête qui a fait couler beaucoup d'encre… « On traite tous les sujets, affirme Alexandre Kara, mais l'écho n'est pas le même ». Immigration et insécurité Le Nouvel Obs se penche lui sur le cas de CNews et de Pascal Praud, son présentateur vedette. « Pascal Praud, profession propagandiste », titre l'hebdomadaire qui détaille : « Omniprésent sur CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche, l'ancien journaliste sportif polarise le débat sur l'immigration et l'insécurité, jusqu'à devenir un porte-parole de l'extrême droite. Comment en est-il arrivé là ? Par conviction ou pour plaire à son patron Vincent Bolloré ? » interroge le Nouvel Obs, qui en veut pour preuve « l'accueil de VIP », réservé au président du Rassemblement National Jordan Bardella, à l'occasion de la sortie de son livre « Ce que veulent les Français ». « Vingt-six minutes, sur CNews, durant lesquelles Jordan Bardella n'est presque jamais interrompu, tandis que la couverture de son livre occupe la moitié de l'écran ». « Une interview promotionnelle en bonne et due forme », accuse le Nouvel Obs, qui ajoute : « L'accueil réservé à Bardella sert la stratégie arrêtée au sommet du groupe par Bolloré lui-même. À dix-huit mois de la présidentielle, le propriétaire de CNews, Europe 1, Le JDD ou encore du groupe Hachette s'affaire à réaliser l'union des droites, en réalité la fusion entre la droite et l'extrême droite. Seule capable à ses yeux de réagir, pendant qu'il est encore temps, au péril civilisationnel que feraient courir à la France, l'immigration, l'islam et la gauche ». Hommage douloureux M, le supplément du Monde, a assisté aux funérailles de l'un des derniers otages du Hamas. « Be'eri a fini d'enterrer ses morts », nous dit M. « Situé à 5 kilomètres de Gaza, le village a payé le plus lourd tribut humain des attaques du 7 octobre 2023, avec 102 victimes. Le 30 novembre, les funérailles de Dror Or, ont réuni plusieurs milliers de personnes ». « Dror Or, poursuit le magazine, faisait partie des trois derniers otages défunts, encore retenus dans la bande de Gaza ». Cet homme de 48 ans avait été tué le 7 octobre 2023, et son corps avait « été emmené dans l'enclave palestinienne ». M a interrogé Sharon Shmuel, amie d'enfance du défunt. Elle explique : « Dror est le dernier de sa communauté à revenir sur sa terre, quelque chose se clôture enfin aujourd'hui ». Sont venus ce jour-là, « des proches, des familles de victimes du massacre, d'anciens otages libérés (…) des bénévoles d'associations, des anonymes, qui affluent et forment peu à peu un cercle de silence autour de la tombe de l'otage défunt », raconte M. « Sa mère et ses trois enfants désormais orphelins, son frère et ses plus proches amis clament "l'incompréhension et la douleur de la perte"(…) le drame des uns réveille celui des autres, et ravive la conscience qu'une tragédie collective s'est produite ici, il y a deux ans et deux mois ». Une drogue bon marché Le Nouvel Obs s'intéresse aux ravages du captagon, en Syrie. « Le trafic de cette drogue de la famille des amphétamines déployé par l'ancien régime de Damas a plongé de nombreux syriens dans la dépendance », explique l'hebdomadaire, qui a visité « à Afrin, près de la frontière turque, un centre de réhabilitation, appelé le Hope Center ». Là-bas, Le Nouvel Obs a rencontré Ali. Le jeune homme de 21 ans, consomme du captagon, et explique sa situation : « J'ai détruit ma vie et fait souffrir mes proches. Je dois 7 000 dollars à ma famille. Les dealers venaient chez moi réclamer leur dû : soit je payais, soit ils me tuaient ». Ali est loin d'être le seul, qui aujourd'hui encore consomme cette drogue « bon marché ». Le Nouvel Obs cite « les anciens soldats, les étudiants, les combattants de tous bords (...) qui faute d'échappatoire, prennent des pilules pour refouler leur trauma ».
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En Syrie, un an après la chute de la dictature de Bachar el-Assad, près de trois millions de familles déplacées par la guerre ont fait le choix de rentrer dans leur ville d'origine. À leur retour, nombre d'entre elles font face à des logements occupés et à des terres expropriées, le plus souvent par des familles alaouites, minorité accusée d'être liée au clan Assad. À Moadamiyeh, dans la Ghouta occidentale, ces expropriations participent à la montée des tensions communautaires. De notre envoyée spéciale à Damas, De l'autre côté d'un barbelé, deux hommes regardent les étendues de terres qui appartenaient autrefois à leurs grands-parents. Des terres expropriées il y a 40 ans par l'ancien régime Assad, avant d'accueillir la macabre prison de l'aéroport militaire de Mezzeh. « Ma plus grande blessure, c'est que mon frère et mon fils, qui étaient propriétaires de ces terres, y ont été emmenés, torturés, écrasés, puis tués. Tués sur leurs propres terres ! », raconte le premier. « Voler la terre d'un être humain, c'est comme voler son âme », renchérit le second. À (re)lire aussiBachar el-Assad amende une loi qui menaçait d'exproprier des millions de Syriens 83% des habitants expropriés de leurs terres À Moadamiyeh, ville historiquement révolutionnaire de Syrie, les expropriations auraient concerné, selon ses habitants, 83% des terres. À l'époque, elles visaient à loger des familles d'officiers du régime et à construire des infrastructures militaires. « Le régime a fait ça partout, tout autour de Damas. Pour que, si jamais une révolution éclate – comme ce fut le cas –, ils puissent nous assiéger », poursuit l'un de nos interlocuteurs. Au total, ces deux hommes affirment avoir été privés de 22 000 m², pour une valeur estimée, disent-ils, à près de 15 millions de dollars, soit plus de 12 millions d'euros. Une partie de ces terres est aujourd'hui recouverte par les maisons de tôle du quartier alaouite de Somoriyeh : « Le quartier commence au niveau de cette gare jusqu'à la route qui mène à Beyrouth, là-bas. Ce sont tous des partisans de l'ancien régime. À l'époque, ils arrêtaient les habitants de Moadamiyeh et de Daraya pour les ramener ici, les torturer, voire les tuer. » Tout autour du quartier, une clôture a été érigée il y a une dizaine de jours par les autorités. Officiellement, elle vise à séparer les familles alaouites des logements destinés aux nouveaux officiers. Une version à laquelle les habitants ne croient pas. « C'est une manière de nous compliquer la vie, pour qu'on quitte nos maisons par nous-mêmes », avance un habitant alaouite. À écouter aussiSyrie : après la chute de Bachar el-Assad, la difficile unification du pays « À l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! » La plupart redoutent d'être délogés, voire de subir des représailles. « Cet été, des hommes sont venus en nous disant que ces terres appartenaient aux familles de Moadamiyeh. Ils criaient et essayaient de nous dégager. Ils avaient des armes et ils sont entrés dans nos maisons », raconte un second habitant. Ahmad – prénom d'emprunt –, âgé de 25 ans, affirme avoir été interpellé par la Sécurité générale : « Ils m'ont frappé avec des bâtons dans le dos et à la tête. » Sa mère, assise à ses côtés, se balance nerveusement sur sa chaise : « J'ai peur qu'ils me sortent de chez moi. Je n'ai pas d'autre maison. » À ses côtés, un vieil homme sort alors un document, se disant propriétaire de son logement depuis 40 ans. En réalité, sur la feuille, une décision non officielle d'un comité lié à l'ancien régime. « Je les ai achetées à un homme dans la rue qui disait vendre des terrains. Je ne comprends pas : à l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! », assure-t-il. Pour tenter d'apaiser les tensions, le gouverneur de Damas a assuré que personne ne serait expulsé tant qu'une solution de relogement n'aura pas été trouvée. À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
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Le 8 décembre dernier, la Syrie entrait dans une nouvelle ère avec la chute de Bachar al-Assad. Un moment historique, mais aussi le début d'une transition longue, fragile et pleine d'incertitudes. Ce jeudi, Le Soir publie avec ses partenaires une enquête d'ampleur internationale : le “Damascus Dossier”, qui révèle de nouvelles informations sur les rouages du régime déchu, ses crimes et ses réseaux. Un an après la fin d'une dictature sanglante et d'une guerre civile longue de 13 ans, comment la société syrienne se porte-t-elle ? Quel bilan tirer de cette année de transition ? Comment le nouveau président Ahmed al-Charaa a-t-il réussi à s'affirmer comme un interlocuteur crédible à l'international ? Et comment les différentes communautés syriennes vivent-elles ce tournant historique ? Pauline Hofmann, journaliste au pôle international et spécialiste du Proche-Orient revient de reportage à Damas. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
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durée : 00:05:11 - La BO du monde - Il y a quinze ans, elle défiait Bachar al-Assad en chantant pour les rebelles. La grande chanteuse syrienne, qui a quitté son pays depuis la guerre civile, envisage de revenir se produire à Damas. Un rêve pour ses fans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure. À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale
Rubrique:religions Auteur: jacques-de-voragine Lecture: Christiane-JehanneDurée: 31min Fichier: 28 Mo Résumé du livre audio: Barlaam, dont l'histoire nous est racontée par Jean de Damas, convertit à la foi chrétienne le roi Josaphat. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005. En Syrie, sur les traces de l'État islamique Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.
REDIFF - Figure incontournable de la résistance algérienne face à la conquête française, l'émir Abd el-Kader ne fut pas seulement un chef de guerre. Stratège redoutable, il fédéra les tribus et opposa une résistance acharnée avant de se rendre en 1847. Exilé en France, il gagna le respect de Napoléon III, qui le libéra en 1852. Réfugié en Syrie, il s'illustra en 1860 en protégeant les chrétiens de Damas, prouvant que son combat était avant tout guidé par l'honneur et la foi. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. « En Syrie, sur les traces de l'État islamique », un Grand reportage de Manon Chapelain.
Este es el episodio #133 de "Tradiciones Sabias", el podcast en español de la Fundación Weston A. Price. Algunos de los temas de este episodio - -Cómo la ganadería regenerativa puede ayudar a la captura de agua en el suelo -Beneficios de comer carne de vacas saludables y qué son los fitonutrientes -Qué tener en cuenta al comparar etiquetas de distintas carnes en los supermercados -Cuán viable es transformar plantaciones de monocultivo por ganadería regenerativa Datos del invitado - Alejandro Carrillo es un ganadero de cuarta generación en el desierto de Chihuahua en México. El rancho de Alejandro, conocido como Las Damas, ha sido parte de múltiples documentales y estudios como "Common Ground", "Sacred Cow", "Which We Belong" y "Water in Plain Sight", enfocados en ganadería regenerativa y "reverdecer el desierto" utilizando ganado. La empresa del Proyecto de Regeneración de Pastizales de Alejandro ayuda a ganaderos y organizaciones en proyectos de pastoreo regenerativo en América del Norte, América del Sur, Europa, África, Australia y Asia. También participa como delegado en la Convención de las Naciones Unidas de Lucha contra la Desertificación en varios países. Antes de unirse al rancho, Alejandro trabajó como ingeniero de software en varios países. Tiene una maestría en Gestión Técnica de la Universidad Johns Hopkins y una licenciatura en Ciencias de la Computación del Instituto Tecnológico de Monterrey. Contacto - Instagram: Las Damas Cattle Ranch Página web: www.desertgrasslands.com Facebook: Alejandro Carrillo Linkedin: Alejandro Carrillo 0500Preguntas, comentarios, sugerencias - tradicionessabias@gmail.com Recursos en español de la Fundación Weston A. Price - Página web WAPF en Español: https://www.westonaprice.org/espanol/ Cuenta de Instagram: westonaprice_espanol Guía alimentación altamente nutritiva, saludable y placentera: 11 principios dietéticos Paquete de Materiales GRATIS: https://secure.westonaprice.org/CVWEBTEST_WESTON/cgi-bin/memberdll.dll/openpage?wrp=customer_new_infopak_es.htm Folleto "La Leche Real", de Sally Fallon: https://www.westonaprice.org/wp-content/uploads/La-leche-real.pdf Música de Pixabay - Sound Gallery y SOFRA
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TRIGGER WARNING this podcast speaks about suicide and mental health. a podcast that i have been waiting to do! i have the beautiful Valentina Damas as she walks us through her life growing up, battling mental health, being in the psych-ward and experiencing the love of God over her life and now as a mother and married. finding the balance as life starts throwing waves at her. See omnystudio.com/listener for privacy information.