Podcasts about cisjordanie

Territory claimed by the State of Palestine

  • 205PODCASTS
  • 834EPISODES
  • 18mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Nov 14, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about cisjordanie

Show all podcasts related to cisjordanie

Latest podcast episodes about cisjordanie

Invité de la mi-journée
Cisjordanie occupée: les attaques de colons sont le fruit d'«une politique d'État»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:50


Les attaques de colons israéliens sont de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes dans les territoires palestiniens, selon l'ONU. Une recrudescence qui pèse sur la récolte des olives en Cisjordanie occupée, où une mosquée a été vandalisée par des colons qui sont « souvent accompagnés ou protégés par des soldats israéliens ». Deux adolescents palestiniens de 15 ans ont été tués par l'armée israélienne qui les présente comme des « terroristes en passe de perpétrer une attaque ». Ce nouvel incident intervient alors que de plus en plus de voix dénoncent les violences qui ont atteint en octobre un pic inédit en près de deux décennies. Entretien avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président d'honneur de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement. RFI : Comment expliquer cette recrudescence des violences en Cisjordanie occupée ces dernières semaines ? Est-ce qu'il y a un lien avec le cessez-le-feu, qui est fragile, mais qui tient parallèlement à Gaza ? Jean-Paul Chagnollaud : Je crois qu'il faut d'abord rappeler le contexte. C'est vrai que maintenant, depuis plus de deux ans, les Nations unies montrent à quel point, dans leurs statistiques, le nombre d'attaques a très sensiblement augmenté. Il y a vraiment des violences terribles, et en particulier par des milices de jeunes colons, souvent religieux, ou en tout cas liés à des organisations ou des associations religieuses, et qui sont particulièrement dans une violence débridée. Je crois que votre hypothèse du lien avec le cessez-le-feu a sans doute du sens, c'est difficile à vérifier. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on a le sentiment que tout pourrait aller mieux à Gaza, ce qui est évidemment une illusion absolue. Le cessez-le-feu est fragile et l'avenir est pour le moins incertain. Mais en tout cas, on oublie complètement la Cisjordanie, dont je rappelle d'ailleurs que la Cisjordanie n'est pas mentionnée dans le plan Trump. Comme si, au fond, la colonisation qui y est établie pourrait se poursuivre. Donc, les plus déterminés parmi les colons violents ont une espèce d'espace assez libre pour agir comme ils le souhaitent. Ils savent qu'ils ont le soutien du gouvernement et de l'armée. Justement, ils sont de plus en plus jeunes, c'est ce que dit l'ONU. Il y a cette stratégie du fait accompli. Mais très peu d'auteurs finalement de ces attaques ont été poursuivis par les autorités israéliennes. Ils sont effectivement protégés ? C'est extrêmement clair. On ne peut même pas parler de deux poids, deux mesures, entre ce que subissent les Palestiniens comme punition quand ils s'engagent dans la violence, et les Israéliens et les colons israéliens quand ils le font. Les colons israéliens ont toujours été dans l'impunité la plus totale. De temps en temps, il y a une vague commission d'enquête qui n'aboutit jamais à aucun résultat. C'est extrêmement clair. Alors que, en ce qui concerne les Palestiniens, la moindre intervention peut leur coûter très cher, y compris d'ailleurs la mort. Je rappelle qu'en deux ans, il y a eu pratiquement 1 000 victimes. Ce sont encore les chiffres des Nations unies, 1 000 Palestiniens qui ont été tués soit par l'armée, soit par les colons. Donc, on voit bien la différence. Il y a un projet de loi qui est en discussion à la Knesset, qui est dans une première lecture sur le rétablissement de la peine de mort contre les terroristes. En fait, c'est une peine de mort, non pas en soi, mais uniquement contre les Palestiniens. Donc, c'est à suivre de très près et ça rentre malheureusement dans ce schéma d'une radicalisation constante du gouvernement israélien et d'une partie, malheureusement, de la société israélienne. Ce qu'on évoque là, c'est bien la société israélienne elle-même. Vous dénoncez l'impunité, mais comment est-ce que vous interprétez la déclaration du chef de l'armée israélienne ? Il a affirmé mercredi 12 novembre vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée. L'armée est accusée par les Palestiniens de plutôt fermer les yeux, voire d'encourager ces colons israéliens. Comment vous avez perçu cette déclaration ? Je crois qu'il y a deux interprétations possibles. La première, c'est qu'il estime effectivement qu'il faudrait arrêter ces violences. Mais ça, malheureusement, ça n'a pas beaucoup de sens parce que c'est une politique d'État qui est derrière, ce n'est pas seulement quelques colons. Ou bien, il le fait pour des raisons purement tactiques, en faisant semblant de penser qu'il puisse y avoir une impunité, que ces personnages puissent être, disons, freinés, voire punis. Donc, c'est un geste dont l'interprétation est ambivalente, parce que si vraiment on voulait y mettre un terme, c'est toute une politique qu'il faudrait remettre en question, et c'est exactement l'inverse qui se passe. Ces colons violents ne sont que la pointe avancée d'une colonisation systématique et extrêmement dense. Je rappelle juste un élément important : c'est le gouvernement qui a décidé de lancer ce fameux projet E1, qui est une colonisation qui se trouve entre Ma'aleh Adumim et Jérusalem et qui aboutirait à couper en deux la Cisjordanie. Et ça, ce ne sont pas les colons violents, c'est le gouvernement qui l'a décidé. C'est un projet qui date des années 1990 et qui a toujours été empêché par la communauté internationale et les États-Unis en particulier. Et là, c'est l'inverse, l'administration Trump a donné son feu vert. Quand le président israélien Isaac Herzog, lui aussi, condamne une descente particulièrement violente de colons, ces derniers jours, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie. Est-ce que ça peut avoir un effet, selon vous ? Je ne crois pas, malheureusement. Parce qu'une fois encore, si vraiment il allait au bout de son discours, il faudrait dire : "On remet en question la colonisation", ce qui est absolument exclu puisque c'est une politique d'État depuis très longtemps. Donc, ce sont des paroles qui tendent à montrer, du point de vue de la communauté internationale, qu'on est en désaccord avec ces violences. Mais en réalité, c'est un cadre plus global de la politique israélienne de colonisation qui permet ces violences-là. Je crois que c'est ça la réalité, malheureusement. Une manifestation d'associations israéliennes a été empêchée ce matin, avec des organisations comme Peace Now (« La Paix maintenant »). Ce sont des voix, il faut le dire, minoritaires dans la société israélienne. Mais cette mobilisation, le fait que ces associations aient tenté de se mobiliser, c'est déjà important pour vous ? Le camp de la paix tel qu'il existait, disons à l'époque d'Oslo, ça nous ramène à il y a très longtemps, a presque disparu. Mais il y a encore des gens courageux qui essaient de reprendre ce flambeau. Peace Now et quelques autres. Et c'est vrai qu'il y a une fraction de la société israélienne qui se rend bien compte des impasses où conduit cette politique de colonisation. Et malheureusement, ils sont, comme vous le dites, assez minoritaires, et donc, eux aussi, subissent une répression de la part des autorités israéliennes. C'est ça le schéma qui perdure. À lire aussiDes habitants de villages palestiniens voient leur statut de résidence modifié par Israël

Les colères du monde
Journal 12/11/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025


Des colons israéliens ont été arrêtés mardi après des affrontements violents près de Tulkarem, en Cisjordanie. Selon l'armée israélienne, plusieurs civils israéliens masqués ont attaqué des Palestiniens et incendié des propriétés. Les forces de sécurité ont été déployées sur place pour disperser les affrontements.

Les matins
Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas à Paris

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 18:02


durée : 00:18:02 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas ce mardi. Les négociations sur la prochaine autorité qui administrera Gaza sont loin d'être simples. Nous irons également en Cisjordanie occupée avec notre correspondant, où les violences des colons israéliens sont toujours plus fortes.

Le journal de 8H00
Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas à Paris

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 18:02


durée : 00:18:02 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas ce mardi. Les négociations sur la prochaine autorité qui administrera Gaza sont loin d'être simples. Nous irons également en Cisjordanie occupée avec notre correspondant, où les violences des colons israéliens sont toujours plus fortes.

Les journaux de France Culture
Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas à Paris

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 18:02


durée : 00:18:02 - Journal de 8 h - Emmanuel Macron reçoit Mahmoud Abbas ce mardi. Les négociations sur la prochaine autorité qui administrera Gaza sont loin d'être simples. Nous irons également en Cisjordanie occupée avec notre correspondant, où les violences des colons israéliens sont toujours plus fortes.

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
S05E27 Des colons israéliens brûlent et arrachent les oliviers des Palestiniens

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 8:43


En 2025, près de 20 000 oliviers ont été arrachés ou brûlés par des colons israéliens en Cisjordanie. Lourd symbole si l'on considère que l'olivier était jadis un symbole de paix.Ces crimes me rappellent les bisons que les colons étatsuniens et leurs sbires ont exterminés pour voler les terres des Amérindiens... et les exterminer aussi. Bien sûr, comparaison n'est pas raison.Mais l'histoire avec un très petit h se répète.Les attaques de colons israéliens contre des agriculteurs palestiniens se multiplient, au moins 150 depuis début octobre. Pendant ce temps, la Knesset (le parlement israélien) étudie une extension de la souveraineté israélienne dans ces territoires occupés. Washington est en colère, ainsi que tous les doux rêveurs qui recherchent la paix et la solution à deux États.___

Vous m'en direz des nouvelles
«L'Algérie, ma mère et moi», de Smain Laacher: l'incompréhension entre une mère et son fils

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 48:20


Dans son livre L'Algérie, ma mère et moi, Smaïn Laacher nous livre une histoire personnelle, celle de la relation avec sa mère. Il en fait aussi un objet d'études pour brosser le portrait d'une génération d'immigrés algériens. Dans ce livre intime qui prend des allures d'enquête sociologique, l'auteur explore la distance qui s'est créée entre sa mère, arrivée d'Algérie au début des années 1950, mais qui n'a jamais vraiment quitté ce pays et ses traditions, et lui, élevé en France. Smaïn Laacher était l'invité de Nathalie Amar. L'Algérie, ma mère et moi est disponible aux éditions Grasset.   ► Chronique Les pionnières de la culture Marjorie Bertin s'intéresse à la poétesse et documentariste iranienne Forough Farrokhzad.   ► Reportage Amira Souilem est allé à Ramallah en Cisjordanie occupée visiter une galerie de la ville qui consacre une exposition à un artiste gazaoui.   ► Playlist du jour - Rachid Taha  - Écoute-moi Camarade - Samira Brahmia - Dzeoudji ou Quilini - Zeyne - Hilwa.

Vous m'en direz des nouvelles !
«L'Algérie, ma mère et moi», de Smain Laacher: l'incompréhension entre une mère et son fils

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 48:20


Dans son livre L'Algérie, ma mère et moi, Smaïn Laacher nous livre une histoire personnelle, celle de la relation avec sa mère. Il en fait aussi un objet d'études pour brosser le portrait d'une génération d'immigrés algériens. Dans ce livre intime qui prend des allures d'enquête sociologique, l'auteur explore la distance qui s'est créée entre sa mère, arrivée d'Algérie au début des années 1950, mais qui n'a jamais vraiment quitté ce pays et ses traditions, et lui, élevé en France. Smaïn Laacher était l'invité de Nathalie Amar. L'Algérie, ma mère et moi est disponible aux éditions Grasset.   ► Chronique Les pionnières de la culture Marjorie Bertin s'intéresse à la poétesse et documentariste iranienne Forough Farrokhzad.   ► Reportage Amira Souilem est allé à Ramallah en Cisjordanie occupée visiter une galerie de la ville qui consacre une exposition à un artiste gazaoui.   ► Playlist du jour - Rachid Taha  - Écoute-moi Camarade - Samira Brahmia - Dzeoudji ou Quilini - Zeyne - Hilwa.

Learn French with daily podcasts
Listening Practice - Une plainte contre Airbnb

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 1:51


Petit point rapide sur la plainte contre Airbnb concernant leurs locations en Cisjordanie. A quick update on the complaint against Airbnb concerning their rentals in the West Bank.Alors, de quoi il s'agit? So, what is it about?D'une action en justice lancée à Paris contre ces géants de la réservation en ligne. It's a lawsuit launched in Paris against these online booking giants.Le truc, c'est qu'ils proposent des logements dans des colonies israéliennes, en Cisjordanie, donc. The thing is, they offer accommodation in Israeli settlements, in the West Bank, therefore.Et ça, bah c'est considéré comme illégal par le droit international. And that, well, is considered illegal under international law.La Ligue des droits de l'homme et d'autres associations disent : ces plateformes listent des biens dans les territoires palestiniens occupés sans dire clairement ce qu'il en est. The Human Rights League and other associations say: these platforms list properties in the occupied Palestinian territories without clearly stating what they are.Du coup, ça pourrait non seulement tromper les voyageurs, mais aussi banaliser la situation illégale de ces colonies. As a result, it could not only mislead travelers but also normalize the illegal status of these settlements.Les plaignants espèrent créer un précédent juridique ici en France. The plaintiffs hope to set a legal precedent here in France.Une sorte de rappel, quoi. A kind of reminder, you know.Les entreprises, même les plateformes, doivent respecter le droit international humanitaire. Companies, even platforms, must respect international humanitarian law.Et ça relance tout le débat éthique. And that relaunches the whole ethical debate.Est-ce qu'une plateforme peut vraiment rester neutre si elle tire profit économiquement de zones d'occupation ou de conflit ? Can a platform truly remain neutral if it profits economically from areas of occupation or conflict? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Cisjordanie occupée : la nouvelle Nakba des réfugiés de Jénine

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 4:36


durée : 00:04:36 - Le Reportage de la rédaction - Quel avenir pour les 20 000 déplacés du camp de Jénine ? En février, l'armée israélienne a vidé ce camp, créé pour les réfugiés de la Nakba. Plus de 500 familles vivent aujourd'hui dans les dortoirs d'une université, menacées d'en être expulsées.

Le Reportage de la rédaction
Cisjordanie occupée : la nouvelle Nakba des réfugiés de Jénine

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 4:36


durée : 00:04:36 - Le Reportage de la rédaction - Quel avenir pour les 20 000 déplacés du camp de Jénine ? En février, l'armée israélienne a vidé ce camp, créé pour les réfugiés de la Nakba. Plus de 500 familles vivent aujourd'hui dans les dortoirs d'une université, menacées d'en être expulsées.

Les matins
Cisjordanie occupée : la nouvelle Nakba des réfugiés de Jénine 

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 4:17


durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Quel avenir pour les 20 000 déplacés du camp de Jénine ? En février, l'armée israélienne a vidé ce camp, créé pour les réfugiés de la Nakba. Plus de 500 familles vivent aujourd'hui dans les dortoirs d'une université, menacées d'en être expulsées.

Le Reportage de la rédaction
Cisjordanie occupée : la nouvelle Nakba des réfugiés de Jénine 

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 4:17


durée : 00:04:17 - Le Reportage de la rédaction - Quel avenir pour les 20 000 déplacés du camp de Jénine ? En février, l'armée israélienne a vidé ce camp, créé pour les réfugiés de la Nakba. Plus de 500 familles vivent aujourd'hui dans les dortoirs d'une université, menacées d'en être expulsées.

Dans la presse
En Cisjordanie occupée, ces villages "laboratoires de l'annexion rampante" israélienne

Dans la presse

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 5:05


À la Une de la presse lundi : direction la Cisjordanie occupée où les autorités israéliennes imposent désormais un "permis de résidence" aux habitants de certains villages ; une enquête de la presse britannique sur l'exploitation sexuelle des centaines de milliers de Colombiennes et la nouvelle passion de plus en plus de joueurs de NBA : les échecs.

Géopolitique
Au Proche-Orient, le cessez-le-feu n'est pas la paix, pas même l'ébauche de la paix

Géopolitique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Au Liban, la question n'est pas de savoir si une nouvelle guerre avec Israël est possible mais quand elle aura lieu ; même impasse à Gaza où le Hamas a repris le contrôle, et en Cisjordanie où la violence des colons redouble. L'absence de solution politique alimente le risque de nouvelles violences. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les nouvelles discussions entre le Rwanda et la RDC à Washington, l'augmentation des traversées illégales dans la Manche et le débat autour de l'annexion de la Cisjordanie en Israël. Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée.  Au Mali, trois hauts gradés de l'armée ont été limogés. Que leur reproche-t-on exactement ? Ces changements peuvent-ils réellement apaiser les tensions internes dans l'armée ? Peut-on s'attendre à d'autres remaniements dans les prochains jours ?  Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     RDC-Rwanda : quel bilan de nouvelles discussions à Washington ?   Les délégations congolaises et rwandaises étaient à Washington à l'occasion de la troisième rencontre du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, le JSCM. Que retenir de ces discussions ? Pourquoi une autre rencontre était prévue en parallèle au Qatar ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC.     Royaume-Uni : augmentation des traversées illégales de la Manche  Le nombre des traversées illégales de la Manche ont déjà dépassé celui de l'année 2024. Comment expliquer cette situation malgré l'accord migratoire signé entre la France et le Royaume-Uni ? Avec Aurélien Antoine, professeur de droit public à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et fondateur de l'Observatoire du Brexit.      Israël : vers une annexion de la Cisjordanie ?  Le Parlement israélien a approuvé en lecture préliminaire des projets de loi pour annexer la Cisjordanie. Le vice-président américain dit ne pas approuver cette décision. Peut-on parler d'un début de tension entre Washington et Jérusalem ? Avec la condamnation de Washington et des pays arabes voisins, est-ce qu'une annexion de la Cisjordanie a vraiment des chances d'aboutir ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).

InterNational
Au Proche-Orient, le cessez-le-feu n'est pas la paix, pas même l'ébauche de la paix

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 3:19


durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Au Liban, la question n'est pas de savoir si une nouvelle guerre avec Israël est possible mais quand elle aura lieu ; même impasse à Gaza où le Hamas a repris le contrôle, et en Cisjordanie où la violence des colons redouble. L'absence de solution politique alimente le risque de nouvelles violences. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
"Ils voulaient me tuer" : la paix est toujours fragile à Gaza, malgré le cessez-le-feu

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 1:34


La paix à Gaza, toujours très fragile, avec ce projet de loi en Israël visant à étendre sa souveraineté en Cisjordanie occupées. Une zone dans laquelle les violences se sont intensifiées depuis le cessez-le-feu. Écoutez RTL autour du monde du 24 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:56


« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu'à présent s'était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d'y renoncer, car il continuait de croire qu'il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. » « Mais la patience du président a fini par s'émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ». La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d'acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. » Un vote qui fait polémique À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d'un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l'on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l'État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l'administration américaine s'indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S'il persiste, il va faire capoter l'accord sur Gaza. Et s'il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ». De son côté, le journal d'opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu'agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l'administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d'Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l'administration Trump ne peut s'en charger seule. Israël doit y renoncer s'il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. » Expérimentation originale en Inde C'est Libération qui nous en parle aujourd'hui : « L'Inde expérimente pour la première fois l'ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l'Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d'un avion un produit chimique, dont la nature n'a pas été précisée. Si l'essai s'avère concluant, l'opération en elle-même commencera le 29 octobre. » L'ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

Invité de la mi-journée
Pression américaine sur Israël: «Trump déjoue les sympathies et les hostilités qu'il suscitait»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 6:33


La pression est très forte des États-Unis sur Israël. Quatre hauts responsables en visite en quelques jours et Donald Trump qui avertit qu'Israël perdrait le soutien américain en cas d'annexion de la Cisjordanie, territoire déjà en grande partie occupé et sur lequel l'État hébreu veut étendre sa souveraineté. Les députés ont voté en ce sens cette semaine, résultat : Benyamin Netanyahu se retrouve entre une assemblée qui pousse pour la colonisation et un puissant allié qui a indiqué son opposition. Pour en parler, Denis Charbit, professeur de science politique à l'université ouverte d'Israël. Son prochain ouvrage, Yitzhak Rabin, la paix assassinée ? paraîtra le 29 octobre aux éditions JC Lattès. À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie

Reportage International
En Cisjordanie, le poids psychologique de la colonisation israélienne

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 2:29


En Cisjordanie occupée, plus de 40 000 personnes ont été déplacées de force depuis le début de l'année. Expulsions, arrestations, check-points, tout cela concourt à mettre les Palestiniens sous haute pression. L'impact psychologique, l'une des faces invisibles de la colonisation, touche enfants comme adultes et inquiète les praticiens sur place. De notre correspondante de retour de Bethléem,  Lever aux aurores pour Razzan Quran. Elle est psychologue itinérante. Ce matin, elle est attendue à Bethléem, à seulement 30 kilomètres de chez elle, à Ramallah. Elle est sortie près de trois heures avant son rendez-vous. « Chaque jour, chaque heure, ils ouvrent ou ferment un nouveau check-point, se plaint-elle. Personnellement, je ne peux jamais prévoir avec certitude à quel moment je vais arriver. Votre boussole interne est littéralement déréglée. Être dans un véhicule avec d'autres Palestiniens me procure un sentiment de protection et de confiance. » Si elle se sent protégée dans l'habitacle de ce taxi collectif, Razzan évoque le stress que représente le moindre trajet sur les routes de Cisjordanie occupée. Check-points, murs, barbelés, drapeaux israéliens, tours de contrôle, colonies… Tout sur le chemin rappelle l'occupation : « Un État colonial a besoin de s'imposer avec ce type de symboles. De grands drapeaux israéliens, c'est pour dire : "Je suis là !", "C'est à moi !". Ce besoin frénétique de dire "c'est à moi" raconte qu'en fait tu sais que ce n'est pas à toi… » Les blessures invisibles de l'occupation Parce qu'elle est psychologue, Razzan a les moyens de mettre à distance cette pression. Mais tous les Palestiniens n'ont pas cette chance. Dans cette cellule d'écoute psychologique à Bethléem, elle et ses confrères peinent parfois à apaiser la douleur de leurs patients. L'assistante sociale souhaite attirer aujourd'hui l'attention de Razzan sur le cas d'une petite fille de 10 ans qui s'est renfermée sur elle-même depuis peu. « Elle était dans le champ avec sa famille en train de travailler la terre, raconte l'assistante sociale. L'armée israélienne a débarqué. Les soldats ont lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes et la petite fille a eu peur. Depuis, elle n'accepte de sortir qu'après avoir demandé exactement où va sa famille. Si elle estime qu'ils peuvent tomber sur l'armée, elle ne sort pas, elle reste à la maison. » « L'aspect psychologique est un tribut invisible pour le monde extérieur, ajoute-t-elle. Mais quelqu'un comme notre assistante sociale qui est en poste ici depuis 23 ans est bien placée pour voir à quel point ce phénomène augmente. » Face à ce futur toujours plus angoissant, Razzan Quran applique à elle-même le conseil qu'elle donne à ses patients : tenter autant que possible de se concentrer sur l'instant présent. Une forme de « résistance », dit-elle.

Reportage International
Prisonniers palestiniens libérés vers l'Égypte: «L'exil reste 10000 fois plus enviable que la prison»

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:34


Dans le cadre de l'échange des 250 prisonniers palestiniens condamnés à des peines de prison à vie contre les derniers otages détenus par le Hamas ce lundi 13 octobre 2025, de nombreuses familles palestiniennes espéraient retrouver leurs proches avant de découvrir qu'ils avaient été envoyés en Égypte. C'est le cas de cette femme rencontrée à Naplouse, en Cisjordanie, et dont le frère avait été incarcéré en 2006 pour avoir préparé un attentat contre Israël. De notre correspondant de retour de Naplouse, D'abord, la désillusion… Nour a attendu que le dernier des 88 prisonniers libérés ce lundi à Ramallah descende du bus pour comprendre que son frère n'en était pas : « On est restés jusque dans l'après-midi. Tous ceux qui étaient dans les bus sont partis, on est restés encore un peu puis on a abandonné pour rentrer à Naplouse. » Ensuite le soulagement, il serait en route pour l'Égypte, exilé, mais libre : « L'un des prisonniers a appelé sa famille avec le téléphone du chauffeur de leur bus, j'ai appris que mon frère était parmi eux, c'est là que la peur a disparu. » Dans un coin de la pièce, le sac de voyage est prêt. S'il ne peut pas revenir en Palestine, alors elle ira le voir en Égypte. D'ici là, il faut l'appeler comme pour se rassurer à nouveau, rien d'évident après plus de vingt-ans en prison : « Mon fils est resté en ligne avec lui jusqu'à trois heures du matin, pour essayer de lui créer des comptes Facebook et WhatsApp. Le lendemain, on a pu lui parler en appel vidéo. Et hier soir, depuis le dîner jusqu'à deux heures du matin, on était encore avec lui, mon fils, mes enfants qui sont à l'étranger, mon mari et moi. C'était vraiment une belle conversation, chacun parlait un peu à son tour. » À lire aussiGaza: faim, entrave, torture... les otages du Hamas racontent leurs terribles conditions de détention « C'était un déchaînement de violence » Dans une chambre d'hôtel du Caire, c'est un visage émacié, drapeau de la Palestine sur les épaules, qui s'affiche sur l'écran et déroule le récit de sa sortie de prison : « Nous avons été humiliés, c'était un déchaînement de violence, les services de renseignements israéliens nous ont interrogés. Ils nous ont menacés, ils expliquaient qu'ils allaient nous tuer pour tout un tas de raisons incroyables, ou qu'ils nous re-arrêteraient. » Les prisonniers sont finalement embarqués pour un long périple. Par les fenêtres, ils découvrent les destructions de Gaza au moment de passer la frontière avec l'Égypte. C'est seulement là, au point de passage de Rafah, qu'on le libèrera des liens qui ont laissé des plaies à vif sur ses poignets :  « Le pays de mon cœur, c'est la Palestine, et c'est là-bas que j'espérais être libéré, et j'aimerais pouvoir y revenir un jour pour y retrouver ma famille. Mais l'exil reste 10 000 fois plus enviable que la prison. » Plus enviable que la prison, et peut-être moins dangereux qu'un retour en Cisjordanie occupée, voudrait croire Nour : « Nos prisonniers, même libres, restent menacés. Au lendemain des libérations, ils ont fait irruption dans les maisons de certains détenus libérés et ont tout cassé. Mon frère était menacé avant même sa libération, ils lui ont dit que s'il s'écartait des clous, ils allaient le retrouver et qu'ils savaient tout de ses moindres faits et gestes. » Ce harcèlement des anciens prisonniers par les forces israéliennes sont documentées par plusieurs ONG investies dans le soutien juridique des détenus palestiniens dont la plupart, refusent de s'exprimer par peur de représailles. À lire aussiPrisonniers palestiniens : Israël « commet des disparitions forcées contre des détenus originaires de Gaza »

Le débat
Otages libérés, cessez-le-feu à Gaza... La fin d'une "ère de terreur" ?

Le débat

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 42:19


En cette journée qualifiée d'historique, les 20 derniers otages israéliens vivants détenus à Gaza par le Hamas ont été libérés ce lundi matin et ont retrouvé leurs familles en Israël. Cette libération a été négociée contre celle de près de 2000 prisonniers palestiniens arrivés à Gaza ou en Cisjordanie. À Charm el-Cheikh en Égypte, une vingtaine de pays se sont réunis en présence de Donald Trump : les pays arabes mais aussi la Turquie et plusieurs pays européens dont la France et le Royaume-Uni. Benjamin Netanyahu a quant à lui décliné l'invitation du président américain, qui s'est exprimé devant la Knesset plus tôt dans la journée en évoquant un "nouvel âge d'or au Moyen-Orient". La phase I du plan Trump est-elle achevée ? Est-ce la fin d'une "ère de terreur" à Gaza ?

Journal d'Haïti et des Amériques
Accord de paix: «Il fallait un triomphe pour Donald Trump»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 30:00


C'est l'événement majeur de la journée : les vingt derniers otages israéliens encore en vie, retenus par le Hamas, ont été libérés et sont désormais de retour en Israël. Une libération obtenue dans le cadre d'un échange sans précédent : près de 2 000 prisonniers palestiniens ont été relâchés, envoyés pour certains en Cisjordanie ou à Gaza, et pour beaucoup, expulsés vers des pays tiers de la région. Cet accord spectaculaire marque la première phase du plan américain pour Gaza, porté par Donald Trump. Invité exceptionnel au Parlement israélien, le président américain a été accueilli par de longues ovations. Lors de son discours, il s'est félicité du succès de cette opération, qualifiée par les autorités israéliennes de « moment historique », et l'a présentée comme le fruit d'un engagement diplomatique de longue haleine. Donald Trump capitalise sur cet événement à fort impact émotionnel. Mais comment cette initiative est-elle perçue de l'autre côté de l'Atlantique ? Pourquoi un tel revirement ? « Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar » Pendant des mois et des mois, les États-Unis ont apporté un soutien inconditionnel à Israël notamment les Républicains et Donald Trump. D'après Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, plusieurs choses ont changé. D'abord, l'opinion américaine, a été affectée - bien que deux ans après - par les images de la famine à Gaza. « Il y a eu effectivement à ce moment-là une inflexion au sein de l'opinion », estime le chercheur. Ensuite, Donald Trump. « Tout est spectacle et Donald Trump n'a pas réussi à obtenir ce qu'il souhaitait en Ukraine. Il lui fallait un triomphe, essentiellement en vue du Nobel, ou pour montrer qu'il n'avait pas besoin d'un Nobel pour être un grand architecte de la paix », précise le chercheur. Enfin, et c'est sans doute la raison principale, Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar. Dans le même temps, depuis déjà, une bonne quinzaine d'années, il y a une distanciation de la nouvelle génération vis-à-vis de la politique israélienne. Pour Romuald Sciora : « Il y a eu des manifestations massives, dans la rue et dans les universités. Même si la répression du gouvernement américain à l'encontre des universités et de ses manifestants n'aura fait qu'accentuer la chose, Trump sait au fond que l'isolement israélien pouvait mener à un isolement américain. » En revanche, avec cet accord, « nous assistons aujourd'hui à un cessez-le-feu, mais nous revenons à la situation qui était celle d'avant le 7 octobre » poursuit-t-il. Surtout, « il n'y a aucun plan d'ensemble pour le conflit israélo-palestinien, et à l'heure qu'il est, Netanyahu a encore les mains libres pour le reste de ses projets ».  « Ce plan est l'acceptation tacite de la colonisation et du statu quo politique israélien » « Surtout, il n'y a pas de paix possible sous le poids d'un génocide. » C'est le titre d'un éditorial à lire dans la Jornada, quotidien mexicain de gauche. Le journaliste ne mâche pas ses mots et pour lui, la « paix » n'existera qu'entre guillemets. Ce plan est surtout « l'acceptation tacite de la perpétuation de la colonisation et du statu quo politique israélien » Et à l'auteur de mettre en garde : « personne dans le monde n'est à l'abri de ces guerres d'extermination » estime-t-il, élargissant la situation aux Zapatistes au Mexique, aux réfugiés climatiques, aux demandeurs d'asile « tous les invisibles en tant que sujets politiques qui deviennent de plus en plus vulnérable dans ce système ». Vulnérables, comme par exemple, les participants à la flottille pour Gaza. Dans El Pais, vous pourrez lire les chroniques d'une arrestation : celle d'un documentariste mexicain qui avait embarqué et explique comment l'armée israélienne les a séquestrés en mer après 32 jours de navigation en direction de Gaza. C'est un récit à la première personne, détaillé, vivant, collectif, illustrant dans le même temps les questionnements internes des participants. « Pourquoi, ne serait-ce qu'un instant, avons-nous pensé que nous pouvions y arriver ? » écrit Carlos Pérez Osorio. Il revient surtout sur cet épisode : lorsqu'il est dans un camion en train d'être expulsé vers la Jordanie avec, à ses cotés, Mandla Mandela, le petit- fils de Nelson Mandela. Ce dernier s'adresse aux gardes israéliens et leur dit : « Souvenez-vous de mon visage car je reviendrai. » L'un d'eux se moque, répond qu'il perd son temps. « Pour cela j'ai tout le temps du monde » rétorque le petit-fils de Mandela. « C'est à ce moment que j'ai compris que cette phrase ne parlait pas seulement de lui, écrit l'auteur, mais aussi des Palestiniens, qui ont mené ce combat bien avant notre naissance. Car la Palestine n'a jamais cessé de revenir : dans la mémoire, dans les rues, dans chaque tentative de reconstruire ce que d'autres détruisent ». « À Gaza, ce sont 90% des habitations qui ont été détruites », rappelle un éditorialiste de Sin Embargo. Alors au moment où Donald Trump se réjouit devant la Knesset, le parlement israélien, avec la mise en œuvre de l'accord de paix, le journaliste insiste sur la complicité des États-Unis. Car « sans leur soutien militaire, financier et diplomatique, Israël ne pourrait continuer à occuper la Palestine et à maintenir sa suprématie militaire ». Aux États-Unis, la répression de Donald Trump s'intensifie à Chicago  C'est le New York Times qui explique comment tout s'est accéléré en à peine quelques semaines à Chicago. Les journalistes ont analysé une centaine de vidéos tournées le mois dernier, examinant l'action de la Garde nationale. « Les arrestations se sont intensifiées, un clandestin a été abattu, des agents de la police des frontières ont patrouillé dans le centre-ville de Chicago » lit-on, « toute la ville est sur le qui-vive ». Alors que dans le même temps, 56 % des habitants de Chicago estiment que ce recours à l'armée américaine et à la Garde nationale pour aider la police locale est inacceptable - c'est le résultat d'un sondage publié dans The Chicago Sun Times. En Haïti, un basculement silencieux dans l'économie politique avec les gangs  Dans un dossier du Nouvelliste, dans leur édition du week-end, on apprend que les gangs haïtiens ne se contentent pas de la violence ou de la simple prise de territoires mais qu'ils ont créé dans le même temps une nouvelle monnaie d'échange que l'auteur appelle « l'attention ». Visibilité, peur, présence médiatique, rumeurs, contrôle social, et ainsi plus d'extorsions. Plusieurs éléments clés expliquent ce changement : d'abord, nous apprend l'article, il y a eu la fusion de deux gangs majeurs, consolidant alors leur emprise sur 90% du territoire haïtien. Ensuite, car ces gangs distribuent des services et imposent alors des taxes, offrant une forme de « gouvernance » là où l'État a déserté. « Les pertes pour l'économie nationale sont immenses », écrit le journaliste. Le problème, c'est que la population finit par s'adapter. Pire, « par tolérer ». Impossible de savoir, en revanche, si c'est par peur ou par nécessité.

Débat du jour
Colons : un État dans l'État en Israël ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 29:30


Deux ans jour pour jour après les attaques du Hamas, leur rôle s'est accru considérablement : les colons harcèlent les Palestiniens vivant dans les villages voisins de Cisjordanie occupée et multiplient les exactions. Avec la complicité des autorités israéliennes qui y voient là un rempart contre la création d'un État palestinien. Jusqu'où le pouvoir des colons israéliens peut-il aller ? Que répond de la communauté internationale ? Pour en débattre : - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraître Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Shlomo Sand, historien, auteur du livre « Deux peuples pour un État ? », aux éditions du Seuil.

Débat du jour
Colons : un État dans l'État en Israël ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 29:30


Deux ans jour pour jour après les attaques du Hamas, leur rôle s'est accru considérablement : les colons harcèlent les Palestiniens vivant dans les villages voisins de Cisjordanie occupée et multiplient les exactions. Avec la complicité des autorités israéliennes qui y voient là un rempart contre la création d'un État palestinien. Jusqu'où le pouvoir des colons israéliens peut-il aller ? Que répond de la communauté internationale ? Pour en débattre : - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraître Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Shlomo Sand, historien, auteur du livre « Deux peuples pour un État ? », aux éditions du Seuil.

Le débat
Édition spéciale : Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche

Le débat

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 59:02


Donald Trump reçoit, lundi 29 septembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Le président américain a promis un "accord" pour Gaza et a exclu toute annexion de la Cisjordanie, tandis que Benjamin Netanyahu maintient un discours très offensif.

Reportage International
Cisjordanie: à Ramallah, la vie malgré la douleur de Gaza et les incertitudes de l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:40


Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah.  De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été.  Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Entendez-vous l'éco ?
Le fonds souverain de Norvège, le plus riche au monde, se désengage de certains actifs, en particulier israéliens

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le fonds souverain de Norvège a annoncé avoir décidé d'exclure de son portefeuille six entreprises liées à Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, à la suite d'un examen de ses investissements en Israël.

Un air d'amérique
Reconnaissance de la Palestine : des habitants "heureux" mais craintifs de "subir plus d'attaques" israéliennes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 1:44


Y aura-t-il des représailles des israéliennes après la reconnaissance de la Palestine ? C'est toute la crainte de la population palestinienne en Cisjordanie. Une crainte toute particulière dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah, où la population vit aujourd'hui au rythme des affrontements entre Palestiniens et Israéliens.Ecoutez RTL autour du monde du 24 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Israël a-t-il perdu la bataille de l'opinion?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 29:30


Ces derniers jours ont été marqués par des reconnaissances en cascade d'un État palestinien. La France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal notamment ont franchi le cap, comme 150 autres pays. Point d'orgue de cette séquence : le discours du président français Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. Pendant ce temps-là, Israël poursuit une guerre sanglante à Gaza ainsi que la colonisation en Cisjordanie. La reconnaissance d'un État de Palestine est-elle d'abord un rejet de la politique israélienne ? Quelles conséquences ? Les opinions sont-elles en adéquation avec les dirigeants ? Qu'est-ce qui pourrait infléchir Israël ? Pour en débattre - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraitre Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor - Alain Dieckhoff, sociologue, directeur recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? éditions Armand Colin.

Débat du jour
Israël a-t-il perdu la bataille de l'opinion?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 29:30


Ces derniers jours ont été marqués par des reconnaissances en cascade d'un État palestinien. La France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal notamment ont franchi le cap, comme 150 autres pays. Point d'orgue de cette séquence : le discours du président français Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. Pendant ce temps-là, Israël poursuit une guerre sanglante à Gaza ainsi que la colonisation en Cisjordanie. La reconnaissance d'un État de Palestine est-elle d'abord un rejet de la politique israélienne ? Quelles conséquences ? Les opinions sont-elles en adéquation avec les dirigeants ? Qu'est-ce qui pourrait infléchir Israël ? Pour en débattre - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraitre Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor - Alain Dieckhoff, sociologue, directeur recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? éditions Armand Colin.

Géopolitique
L'annexion de la Cisjordanie, la menace suprême de Netanyahou

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Premier ministre israélien menace d'annexer tout ou partie de la Cisjordanie occupée en représailles à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et d'autres pays ; mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et Netanyahou demande le feu vert de… Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
Emmanuel Macron à l'ONU : un discours largement suivi en Cisjordanie

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 1:30


Le discours d'Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU, lundi 22 septembre 2025, a largement été suivi dans un bar de Ramallah, en Cisjordanie. Le président de la République a reconnu au nom de la France l'État de Palestine. Écoutez RTL autour du monde du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

InterNational
L'annexion de la Cisjordanie, la menace suprême de Netanyahou

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Premier ministre israélien menace d'annexer tout ou partie de la Cisjordanie occupée en représailles à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et d'autres pays ; mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et Netanyahou demande le feu vert de… Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
La reconnaissance de la Palestine par la France est désormais officielle

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 14:57


durée : 00:14:57 - Journal de 7 h - Reconnaissance hier soir à l'ONU. Emmanuel Macron a tenu sa promesse avec une dizaine d'autres pays. Reconnaissance symbolique car sur le terrain la situation empire. Retour sur cet acte diplomatique historique et sur les réactions qu'il provoque en Cisjordanie occupée et en Israël.

L’Heure du Monde
Cisjordanie : comment Israël anéantit la perspective d'un Etat palestinien

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 23:57


Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de riposter à la décision de la France et d'autres pays, notamment le Royaume-Uni et le Canada, de reconnaître un Etat palestinien. « Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain. Nous avons doublé les implantations juives en Judée-Samarie [nom donné par Israël à la Cisjordanie] et nous continuerons sur cette voie », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée dimanche 21 septembre.La population de colons israéliens y croît en effet sans discontinuer depuis cinquante ans, un phénomène qui s'est accentué depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. L'objectif du gouvernement israélien est clair : entraver la continuité territoriale entre les centres urbains palestiniens, et donc empêcher, de fait, la création d'un Etat palestinien.Comment les Israéliens procèdent-ils pour annexer, morceau par morceau, la Cisjordanie ? Comment les Palestiniens y vivent-ils aujourd'hui ? Et de quelle manière la guerre à Gaza a-t-elle dégradé leurs conditions d'existence ? Raphaëlle Rérolle, grande reporter au Monde, de retour de reportage en Cisjordanie, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz, réalisé par Amandine Robillard et Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une prise de parole du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 21 septembre 2025 ; de l'émission C dans l'air, diffusée sur France 5 le 22 août 2025 ; d'un reportage diffusé au journal télévisé de France 2, le 26 octobre 2023 (archive INA) ; d'une prise de parole d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 23 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Géopolitique
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 63:23


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

Le journal de 18h00
Malgré les critiques israéliennes, la France reconnaît l'Etat de Palestine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 20:20


durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Un moment historique et polémique à l'ONU : Emmanuel Macron va reconnaître l'Etat de Palestine. En représailles, Israël n'exclut pas d'annexer la Cisjordanie. Le président français durcit le ton avec l'Etat hébreu alors qu'il avait proposé une coalition militaire internationale contre le Hamas.

InterNational
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
Malgré les critiques israéliennes, la France reconnaît l'Etat de Palestine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 20:20


durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Un moment historique et polémique à l'ONU : Emmanuel Macron va reconnaître l'Etat de Palestine. En représailles, Israël n'exclut pas d'annexer la Cisjordanie. Le président français durcit le ton avec l'Etat hébreu alors qu'il avait proposé une coalition militaire internationale contre le Hamas.

Revue de presse française
À la Une: le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 5:18


Difficile actuellement de savoir ce qui se passe dans la ville de Gaza, que les Palestiniens sont sommés d'évacuer vers le sud, par l'armée israélienne. Difficile, parce qu'Israël interdit toujours à la presse internationale de se rendre dans la bande de Gaza et de témoigner de ce qui s'y passe. On dispose donc de peu d'informations, actuellement, sur la situation à Gaza. Mais les journalistes palestiniens continuent de faire leur travail, au péril de leur vie. Et parmi les rares articles parus ces derniers jours, on a trouvé celui du site égyptien Mada Masr, repris par Courrier international, qui nous explique que fuir Gaza coûte cher, et devient parfois « impossible, faute de moyens ». Un obstacle de plus. 1 000 à 1 500 dollars la tente C'est une réalité à laquelle sont confrontés les Palestiniens, raconte Thaer Abu Aoun, l'auteur de l'article. « Même une simple tente, le seul toit dont disposent des milliers de familles coûte désormais très cher, de 1 000 à 1 500 dollars, selon la taille et la qualité », explique le journaliste. « Et une fois qu'on l'a acquise », poursuit-il, « il faut encore trouver un terrain disponible pour la monter. Or, les terrains sont contrôlés par des gangs armés, qui louent chaque parcelle au prix fort ». Israël assure pourtant avoir mis à disposition des Palestiniens « des zones vides à Al Mawasi où il est possible de s'installer ». Mais selon Philippe Lazzarini, Commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'UNWRA, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Al Mawasi est « un immense camp en pleine expansion qui concentre des Palestiniens affamés et désespérés ». Les difficultés sont telles que certains renoncent à quitter la ville de Gaza. D'autant, explique le journaliste Thaer Abu Aoun, « que beaucoup de Gazaouis considèrent que la totalité des zones de la bande de Gaza sont soumises aux bombardements, y compris les zones prétendument "humanitaires" ».  Un geste diplomatique fort C'est dans ce contexte, que la France s'apprête à reconnaître la Palestine. « Emmanuel Macron va reconnaître demain à l'ONU l'État Palestinien » annonce en Une la Tribune Dimanche, avec ce titre : « Le défi de l'histoire ». En illustration, la photo d'Emmanuel Macron et de Benyamin Netanyahu, ensemble mais la mine sévère, elle date de leur dernière rencontre à Jérusalem le 24 octobre 2023. La reconnaissance de l'État palestinien, c'est, pour la Tribune Dimanche, « un geste diplomatique fort pour dire stop aux massacres dans la bande de Gaza et porter l'espoir d'une paix entre Israéliens et Palestiniens, en relançant la solution à deux États ».  Mais, se demande le journal, « comment mettre en œuvre une telle feuille de route, alors qu'Israël vient de se lancer dans la conquête de la ville de Gaza et qu'en Cisjordanie, l'Autorité Palestinienne est plus affaiblie que jamais ? ». « Il y a dix jours », poursuit la Tribune Dimanche, Benyamin Netanyahu l'a encore affirmé : « Il n'y aura pas d'État palestinien ». Interrogé, l'un de ses prédécesseurs, Ehud Olmert, lui, ne s'y oppose pas, mais se demande : « La reconnaissance d'un État qui n'existe pas, est-elle plus constructive qu'un effort de la communauté internationale pour forcer dirigeants israéliens et palestiniens à s'assoir autour d'une table et mener un dialogue qui contribuerait à la création d'un État palestinien dans le cadre d'une solution globale ? ». « Plaie toujours ouverte » Un autre des prédécesseurs de Benyamin Netanyahu, Ehud Barak, est lui aussi interrogé, mais cette fois-ci par l'hebdomadaire le Point. Ehud Barak qui est franchement opposé à la reconnaissance de la Palestine. « La décision de la France renforce le Hamas » assure-t-il, estimant « qu'une paix durable ne peut être imposée de l'extérieur ». Ehud Barak rappelle encore « que le 7 octobre est une plaie toujours ouverte, une déflagration qui continue de résonner dans chaque foyer israélien ». De son côté, Marianne a rencontré le militant pacifiste israélien Ofer Bronchtein, c'est lui qui aurait convaincu Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine. « Reconnaître la Palestine c'est, dit-il, combattre les extrémismes ». « S'il y avait eu un État palestinien, poursuit-il, le 7 octobre ne se serait pas produit (…) S'il y avait une souveraineté palestinienne, la responsabilité viendrait avec : le Hamas n'est pas une organisation responsable, c'est l'ennemi des Palestiniens ».   Avant qu'il soit trop tard Enfin, comment les Israéliens accueillent-ils la reconnaissance de la Palestine par la France ? Selon le Point « l'initiative française suscite un rejet massif et transpartisan ». L'hebdomadaire cite également une « source officielle israélienne », selon laquelle « S'il n'y avait pas eu le 7-Octobre, il n'y aurait pas eu de reconnaissance de l'État palestinien ». C'est dans le Point, également, que l'on peut lire l'interview de l'ex-négociateur palestinien Ghaith al-Omari. Et rares sont les responsables palestiniens interviewés par les hebdomadaires français cette semaine. Comment Ghaith al-Omari interprète-t-il l'initiative de la France ? « Il voit dans cette décision, le signe d'une inquiétude profonde, celle de voir s'évanouir, peut-être définitivement, la perspective d'une solution à deux États ». Une décision qui, dit-il également, « repose surtout sur une conviction : si rien n'est fait, il sera bientôt peut-être trop tard ». 

Reportage International
En Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 2:34


La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine lundi 22 septembre dans l'enceinte des Nations unies à New York. Un geste diplomatique salué par les Palestiniens, qui s'empressent souvent de dire qu'il devrait être accompagné de mesures fortes contre la colonisation. Celle-ci grignote, en effet, de plus en plus le territoire de la Cisjordanie occupée. Illustration de ce phénomène aux abords de la future colonie de Sa-Nur, dans le nord de ce territoire palestinien. Reportage de notre envoyée spéciale à Tarsala, future colonie de Sa-Nur, C'est une visite qui est encore sur toutes les lèvres : Bezalel Smotrich, ministre des Finances suprémaciste d'Israël, débarquant en personne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un peu plus d'un mois plus tard, les riverains palestiniens restent marqués par cette visite qui a drainé un déploiement massif de soldats dans leur localité. Ceux qui acceptent d'en parler veulent rester anonymes. « On a peur. On a peur d'être arrêté. » « Tant que l'armée est dans le coin, on a l'interdiction de parler ou de prendre des photos. Ils ont posé des caméras en haut. Ils voient ce qu'il se passe ici. » À lire aussiDix pays, dont la France, décidés à reconnaître l'État palestinien à l'ONU En haut : Sa-Nur, une ancienne colonie israélienne évacuée en 2005 et que Bezalel Smotrich entend désormais faire renaître de ses cendres. Une revanche sur l'histoire, 20 ans plus tard. Mais aussi un message clair passé à la France, qui s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Bezalel Smotrich : « Quiconque dans le monde tentera de reconnaître un État palestinien recevra une réponse de notre part, sur le terrain. Cette réalité finira par enterrer l'idée d'un État palestinien. Tout simplement parce qu'il n'y a rien à reconnaître et personne à reconnaître. » Ces déclarations tonitruantes du ministre d'extrême droite israélien commencent à lasser sur le terrain. Depuis son bureau, Ghassan Qararya, le maire de Sa-Nur – appelée Tarsala par les Palestiniens – a une vue plongeante sur la future colonie : « On voit tout d'ici. On voit l'armée. On voit l'avancée des travaux préliminaires. Il n'y a pas longtemps, il y avait des bulldozers. Ils sont en train de nettoyer le site. Ils disent qu'ils veulent construire 126 logements. Mais que je sache, la mère de ce Smotrich, elle n'a pas accouché de lui ici. Il faudrait que moi, je parte d'ici pour laisser cette terre à des gens qui débarquent d'Irlande, d'Ukraine, d'Allemagne, d'Éthiopie ou de je ne sais où ? On ne se laissera pas faire, ce pays est notre pays. Où voulez-vous qu'on aille ? Vous nous accepteriez en France, vous ? » Une seule issue, insiste le maire : la solution à deux États prônée et acceptée par l'Autorité palestinienne dont il dépend, mais qui semble de moins en moins crédible sur le terrain.  À lire aussiIsraël annonce la création de 22 nouvelles colonies illégales en Cisjordanie occupée

Les matins
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Les journaux de France Culture
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Les matins
Gaza, Cisjordanie : l'avenir suspendu des territoires palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 40:01


durée : 00:40:01 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont redessiné la carte des territoires palestiniens. Le siège de Gaza s'intensifie tandis qu'Israël accélère l'annexion de la Cisjordanie. Alors que plusieurs pays s'apprêtent à reconnaître l'État palestinien, une solution à deux États est-elle viable ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po Paris; Sandra Mehl Photographe

Affaires étrangères
Jérusalem, Gaza, Washington : la fuite en avant

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 59:16


durée : 00:59:16 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que les autorités israéliennes viennent d'approuver un plan de conquête de Gaza-ville et de colonisation en Cisjordanie, le soutien américain ne faiblit pas. Trump laissera-t-il Netanyahou enterrer définitivement l'idée d'un État palestinien ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Alain Dieckhoff Sociologue français; Denis Charbit Professeur de science politique à l'université libre d'Israël; Emile Hokayem Directeur des études de sécurité au Moyen-Orient à l'International Institute for Strategic Studies

Code source
La France reconnaît l'État de Palestine : les coulisses d'une décision historique

Code source

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 20:24


Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.