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Territory claimed by the State of Palestine

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Invité du jour
Plan Trump pour Gaza : à l'épreuve du réel ? Parlons-en avec E. Danon, O. Bronchtein et A. Arefi

Invité du jour

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 46:08


Nous nous intéressons au plan pour Gaza présenté lundi par le président américain Donald Trump au Hamas comme une proposition à prendre ou à laisser pour mettre fin à une guerre qui a fait plus de 66 000 morts. Un plan qui laisse une infinité de questions sans réponses sur l'avenir politique et sécuritaire de l'enclave comme celui d'Israël mais aussi sur celui de la Cisjordanie. Un plan – accompagné d'une myriade de superlatifs dans la bouche du président américain – qui vient se confronter au réel. Que dit ce réel ? Questions posées à Éric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix et Armin Arefi, grand reporter au Point et spécialiste du Moyen-Orient.

Le débat
Édition spéciale : Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche

Le débat

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 59:02


Donald Trump reçoit, lundi 29 septembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. Le président américain a promis un "accord" pour Gaza et a exclu toute annexion de la Cisjordanie, tandis que Benjamin Netanyahu maintient un discours très offensif.

Invité de la mi-journée
Accord de paix pour Gaza: «Donald Trump a toujours été hostile à toute annexion»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 6:50


Donald Trump reçoit ce lundi le Premier ministre israélien à la Maison Blanche, peu après avoir promis un « accord » sur Gaza et mis son veto à une annexion de la Cisjordanie occupée. Le président américain est optimiste, il pense pourvoir lui arracher un accord qui prévoit un cessez-le-feu permanent dans le territoire palestinien, la libération des otages israéliens, un retrait israélien ainsi qu'une future gouvernance de la bande de Gaza sans le Hamas. C'est la quatrième fois que les deux hommes se rencontrent depuis le début de l'année, signe d'une relation forte, mais cette fois, Benyamin Netanyahu ne devrait pas s'y entendre les mots qu'il était venu chercher. L'analyse de l'ancien ambassadeur de France Yves Aubin de La Messuzière, auteur de Gaza, analyse d'une tragédie et Israël-Palestine : le déni du droit international, aux éditions Maisonneuve.

Reportage International
Cisjordanie: à Ramallah, la vie malgré la douleur de Gaza et les incertitudes de l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:40


Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah.  De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été.  Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Reportage international
Cisjordanie: à Ramallah, la vie malgré la douleur de Gaza et les incertitudes de l'occupation

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:40


Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah.  De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été.  Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Le monde dans tous ses États
État palestinien : un premier pas, et maintenant ?

Le monde dans tous ses États

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 28:17


C'est un geste qui se veut décisif. La France a reconnu cette semaine la Palestine en tant qu'État, entraînant à sa suite une dizaine de pays. Dans le même temps, Israël continue de bombarder Gaza et projette d'étendre sa présence en Cisjordanie. À quoi sert l'initiative du président français Emmanuel Macron ? Sortir de l'impasse et permettre d'enclencher une dynamique comme l'assure désormais Paris ? Pour en parler, notre invitée : Yasmina Asrarguis, chercheuse associée à l'université de Princeton, spécialiste des normalisations israélo-arabes.

Entendez-vous l'éco ?
Le fonds souverain de Norvège, le plus riche au monde, se désengage de certains actifs, en particulier israéliens

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Le fonds souverain de Norvège a annoncé avoir décidé d'exclure de son portefeuille six entreprises liées à Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, à la suite d'un examen de ses investissements en Israël.

RTSreligion - La 1ere
RTSreligion - Marseille annonce son jumelage avec la ville palestinienne de Bethléem en Cisjordanie

RTSreligion - La 1ere

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 2:29


Un air d'amérique
Reconnaissance de la Palestine : des habitants "heureux" mais craintifs de "subir plus d'attaques" israéliennes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 1:44


Y aura-t-il des représailles des israéliennes après la reconnaissance de la Palestine ? C'est toute la crainte de la population palestinienne en Cisjordanie. Une crainte toute particulière dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah, où la population vit aujourd'hui au rythme des affrontements entre Palestiniens et Israéliens.Ecoutez RTL autour du monde du 24 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Israël a-t-il perdu la bataille de l'opinion?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 29:30


Ces derniers jours ont été marqués par des reconnaissances en cascade d'un État palestinien. La France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal notamment ont franchi le cap, comme 150 autres pays. Point d'orgue de cette séquence : le discours du président français Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. Pendant ce temps-là, Israël poursuit une guerre sanglante à Gaza ainsi que la colonisation en Cisjordanie. La reconnaissance d'un État de Palestine est-elle d'abord un rejet de la politique israélienne ? Quelles conséquences ? Les opinions sont-elles en adéquation avec les dirigeants ? Qu'est-ce qui pourrait infléchir Israël ? Pour en débattre - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraitre Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor - Alain Dieckhoff, sociologue, directeur recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? éditions Armand Colin.

Débat du jour
Israël a-t-il perdu la bataille de l'opinion?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 29:30


Ces derniers jours ont été marqués par des reconnaissances en cascade d'un État palestinien. La France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal notamment ont franchi le cap, comme 150 autres pays. Point d'orgue de cette séquence : le discours du président français Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. Pendant ce temps-là, Israël poursuit une guerre sanglante à Gaza ainsi que la colonisation en Cisjordanie. La reconnaissance d'un État de Palestine est-elle d'abord un rejet de la politique israélienne ? Quelles conséquences ? Les opinions sont-elles en adéquation avec les dirigeants ? Qu'est-ce qui pourrait infléchir Israël ? Pour en débattre - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraitre Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor - Alain Dieckhoff, sociologue, directeur recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? éditions Armand Colin.

TsugiMag
Place des Fêtes avec Mau P et Lola Avril

TsugiMag

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 41:17


Lundi dernier, Emmanuel Macron a, au nom de la France, reconnu l'état palestinien devant l'assemblée générale des nations unies. Un événement historique qu'il n'était pas le premier Président de la République à avoir annoncé. Pour autant, on peut légitimement s'interroger sur cette déclaration tardive qui ne va sans doute rien changer à l'horreur que connaissent les Palestiniennes et les Palestiniens confrontés à un gouvernement israélien déterminé à annexer la Bande de Gaza et à coloniser la Cisjordanie. Nous avons régulièrement parlé sur Tsugi Radio de la situation des artistes en Palestine, aujourd'hui en fin d'émission, Lola Avril, chercheuse au CNRS et docteure en sciences politiques, évoque dans sa chronique les travaux de Giulia Fabbiano, Charlotte Schwarzinger et Marion Slitine qui expliquent comment, je cite, « l'art éclaire les dynamiques et les transformations politico-sociales » et pourquoi on peut parler de culturicide en Palestine et que ça ne date pas d'octobre 2023. Dans un grand écart totalement assumé même si un peu osé, aujourd'hui Place des Fêtes se délocalise à Ibiza. La semaine dernière, j'ai pu traîner mon micro au Pacha. Club historique et mythique de l'Île Blanche, ouvert en 1973, et qui n'a jamais désempli. Pacha c'est aujourd'hui un empire avec des clubs un peu partout sur la planète, Espagne, Allemagne, Maroc… des boutiques de produits dérivés, des hôtels et resort de luxe. Difficile quand on débarque à Ibiza d'échapper à ces deux cerises rouge carmin, le logo du club, décliné en néons lumineux, en animations sur écrans LED, en sculptures ou en porte-clés. Et pourtant, le clubber que je suis et qui y mettait les pieds pour la première fois la semaine dernière, confirme que la réputation du Pacha n'est pas galvaudée. Cela tient sans doute en partie aux Espagnols qui savent si bien faire la fête, aux double income-no kids qui peuvent se payer des vacances à Ibiza au mois de septembre… et surtout au savoir-faire du Pacha. Le son est impeccable, l'accueil au top, les lumières sont fun : tout est fait pour que le clubber s'amuse et profite de la musique et du dancefloor. Si je suis allé à Ibiza c'est pour rencontrer un DJ néerlandais de 27 ans, Mau P. Fils d'un saxophoniste de jazz assez réputé et d'une chanteuse, Mau P tombe dans les musiques électroniques à l'adolescence. Il écume les clubs d'Amsterdam s'imprégnant de l'énergie des clubs house et techno underground. Il commence à mixer, sort ses premières productions, et en 2022, déboule avec ce titre, fusion de hard house et d'EDM, un titre qui va tout changer pour lui : Drugs from Amsterdam.

Géopolitique
L'annexion de la Cisjordanie, la menace suprême de Netanyahou

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Premier ministre israélien menace d'annexer tout ou partie de la Cisjordanie occupée en représailles à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et d'autres pays ; mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et Netanyahou demande le feu vert de… Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
Emmanuel Macron à l'ONU : un discours largement suivi en Cisjordanie

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 1:30


Le discours d'Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU, lundi 22 septembre 2025, a largement été suivi dans un bar de Ramallah, en Cisjordanie. Le président de la République a reconnu au nom de la France l'État de Palestine. Écoutez RTL autour du monde du 23 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

InterNational
L'annexion de la Cisjordanie, la menace suprême de Netanyahou

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 3:25


durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le Premier ministre israélien menace d'annexer tout ou partie de la Cisjordanie occupée en représailles à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France et d'autres pays ; mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et Netanyahou demande le feu vert de… Donald Trump. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
La reconnaissance de la Palestine par la France est désormais officielle

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 14:57


durée : 00:14:57 - Journal de 7 h - Reconnaissance hier soir à l'ONU. Emmanuel Macron a tenu sa promesse avec une dizaine d'autres pays. Reconnaissance symbolique car sur le terrain la situation empire. Retour sur cet acte diplomatique historique et sur les réactions qu'il provoque en Cisjordanie occupée et en Israël.

L’Heure du Monde
Cisjordanie : comment Israël anéantit la perspective d'un Etat palestinien

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 23:57


Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de riposter à la décision de la France et d'autres pays, notamment le Royaume-Uni et le Canada, de reconnaître un Etat palestinien. « Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain. Nous avons doublé les implantations juives en Judée-Samarie [nom donné par Israël à la Cisjordanie] et nous continuerons sur cette voie », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée dimanche 21 septembre.La population de colons israéliens y croît en effet sans discontinuer depuis cinquante ans, un phénomène qui s'est accentué depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. L'objectif du gouvernement israélien est clair : entraver la continuité territoriale entre les centres urbains palestiniens, et donc empêcher, de fait, la création d'un Etat palestinien.Comment les Israéliens procèdent-ils pour annexer, morceau par morceau, la Cisjordanie ? Comment les Palestiniens y vivent-ils aujourd'hui ? Et de quelle manière la guerre à Gaza a-t-elle dégradé leurs conditions d'existence ? Raphaëlle Rérolle, grande reporter au Monde, de retour de reportage en Cisjordanie, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz, réalisé par Amandine Robillard et Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une prise de parole du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 21 septembre 2025 ; de l'émission C dans l'air, diffusée sur France 5 le 22 août 2025 ; d'un reportage diffusé au journal télévisé de France 2, le 26 octobre 2023 (archive INA) ; d'une prise de parole d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 23 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Le journal de 7h00
La reconnaissance de la Palestine par la France est désormais officielle

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 14:57


durée : 00:14:57 - Journal de 7 h - Reconnaissance hier soir à l'ONU. Emmanuel Macron a tenu sa promesse avec une dizaine d'autres pays. Reconnaissance symbolique car sur le terrain la situation empire. Retour sur cet acte diplomatique historique et sur les réactions qu'il provoque en Cisjordanie occupée et en Israël.

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Reconnaissance de l'État de Palestine : un tournant majeur ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 22:37


L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre des Affaires étrangères en Espagne (2020-2021).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Hakim Arezki / Reconnaissance de l'État de Palestine : un tournant majeur ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 46:22


L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Le cécifoot comme lumière : la renaissance d'Hakim ArezkiLe 7 septembre 2024, Hakim Arezki marque, de son pied droit, le premier tir au but de l'équipe de France de cécifoot en finale des Jeux Paralympiques, à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Ce même pied qui a failli être amputé 23 ans plus tôt. En 2001, le jeune Hakim participe à une manifestation pacifique en Kabylie pour la défense de la langue et de l'identité berbère. Il reçoit deux balles dans le corps : une dans le tendon d'Achille, une autre sous le crâne. La  deuxième le rendra aveugle en sectionnant neuf nerfs optiques. Son père, qui vit en région parisienne, le retrouve en Algérie et parvient à l'évacuer en cachette pour le faire hospitaliser en France. Dans sa biographie “Renaître dans la nuit” (XO éditions), il revient sur sa traversée du désert qui dura deux ans, d'hôpital en hôpital, d'opérations en opérations, l'acceptation de son nouveau handicap puis, enfin, sa reconstruction progressive. Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères dans le gouvernement de Pedro Sanchez (2020-2021).Enfin, Xavier Mauduit revient sur les travaux de la nouvelle salle de bal de la Maison Blanche qui viennent de débuter, rappelant l'époque du “Gilded Age”. Marie Bonnisseau nous présente un nouveau produit d'hygiène : le déodorant pour tout le corps, créé par un gynécologue américain qui voyait ses patients s'inquiéter de l'odeur de leurs parties intimes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Revue de presse internationale
À la Une: réactions, commentaires et opinions en cascade après la reconnaissance de la Palestine par la France

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 4:00


Après la reconnaissance officielle de la Palestine par la France ce 22 septembre 2025 lors de l'Assemblée Générale de l'ONU à New York, suivie par le Luxembourg, Malte, Monaco et Andorre, l'évènement fait couler beaucoup d'encre dans la presse française et internationale. L'objectif de Paris, derrière cette reconnaissance, est d' « empêcher la stratégie de Netanyahu qui est de rendre impossible la solution à deux États » souligne un billet politique du journal Libération, qui précise qu'un tel scénario est dangereux et ne peut mener qu' « à une guerre sans fin ». En Europe, cette reconnaissance fait aussi réagir et commenter la presse. L'Espagne a reconnu la Palestine en mai 2024, aux côtés de l'Irlande et de la Norvège, et depuis Madrid s'impose comme le fer de lance du soutien à la Palestine en Europe. Ce matin dans les colonnes du journal espagnol El Pais, on qualifie ainsi « d'évènement majeur » la reconnaissance de l'État palestinien par la France : « Cet acte décisif aurait été plus difficile à réaliser si l'Espagne – et son peuple – n'avaient pas fait le premier pas l'an dernier. (…) La décision française n'a certes pas été facile à prendre. Elle aurait été évidente à l'époque des présidents Charles de Gaulle et François Mitterrand, mais elle ne l'est plus aujourd'hui » affirme un politologue espagnol. À Rome, la presse réagit à cette reconnaissance de la Palestine avec un peu moins d'enthousiasme. Selon La Reppublica, quotidien de centre gauche : « L'Italie maintient son soutien à la solution à deux États, mais ne suit pas la même démarche que les autres, car, comme l'a déclaré Trump, "ce serait un cadeau au Hamas" ». Reconnaître la Palestine alors qu'elle disparaît de la carte, est pourtant un « acte indispensable » estime de son côté en Suisse, la rédactrice en chef du journal Le Temps dans un article d'opinion. La question centrale étant la suivante : « Comment peut-on promouvoir une solution à deux États, si l'un d'entre eux disparaît sous les bombardements, l'occupation et la colonisation ? ». La reconnaissance de l'État de Palestine est aujourd'hui l'engagement minimum pour le Conseil fédéral, explique la journaliste suisse, et notamment  « (...) Pour obliger le maintien d'un espace diplomatique... que le Premier ministre israélien a réduit à sa plus misérable expression ». Derrière ces déclarations et reconnaissances officielles, des actions concrètes limitées « L'Europe parle beaucoup de Gaza, mais peine à agir » souligne, de l'autre côté de l'Atlantique, le New York Times. « Alors que de hauts responsables condamnent largement les actions d'Israël à Gaza, et même si certains ont commencé à qualifier cette guerre de "génocide", les grandes paroles n'ont pas encore débouché sur de grandes actions ». Toujours dans la presse américaine, Time, résume en un titre la situation cette semaine aux Nations unies : « Trump et Netanyahu s'opposent au reste du monde sur la question palestinienne ». Le magazine rappelle les déclarations et le spectre des menaces formulées dimanche par le ministre israélien des Finances et d'extrême droite, Bezalel Smotrich : « la seule réponse à cette initiative anti-israélienne, c' est la souveraineté sur la patrie du peuple juif en Judée-Samarie », c'est-à-dire la Cisjordanie. La guerre à Gaza se poursuit Selon une partie de la presse internationale, les reconnaissances officielles de la Palestine occultent également la réalité de la guerre dans la Bande de Gaza. Le journal israélien Haaretz, critique du gouvernement et favorable à l'existence d'un État palestinien, rapporte notamment les propos d'un économiste gazaoui déplacé : « Le monde continue de nous vendre des rêves et des illusions, alors que des enfants sont tués et des maisons détruites ». Le journal explique dans son analyse que « la reconnaissance d'un État palestinien n'est rien d'autre qu'une victoire symbolique et le restera si elle n'est pas suivie de mesures concrètes. (...) Le fossé entre l'enthousiasme officiel et le pessimisme populaire ne pourra être comblé que si l'Occident est prêt à recourir, à la force et à changer de politique ». En résumé, écrit L'Orient le Jour, cette reconnaissance « Ne doit pas être un sparadrap que l'on pose sur la plaie palestinienne. Ni un objet que l'on instrumentalise pour des questions de politique intérieure... Mais plutôt le début d'un processus qui doit aller crescendo... Et les sanctions doivent suivre. (...) ». Au-delà du symbole : « L'histoire retiendra peut-être qu'une première pierre a été posée ce 22 septembre. Ou qu'au contraire, l'espoir palestinien a été une nouvelle fois déçu, sinon trahi ».

Géopolitique
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 63:23


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

Le journal de 18h00
Malgré les critiques israéliennes, la France reconnaît l'Etat de Palestine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 20:20


durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Un moment historique et polémique à l'ONU : Emmanuel Macron va reconnaître l'Etat de Palestine. En représailles, Israël n'exclut pas d'annexer la Cisjordanie. Le président français durcit le ton avec l'Etat hébreu alors qu'il avait proposé une coalition militaire internationale contre le Hamas.

InterNational
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
Malgré les critiques israéliennes, la France reconnaît l'Etat de Palestine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 20:20


durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Un moment historique et polémique à l'ONU : Emmanuel Macron va reconnaître l'Etat de Palestine. En représailles, Israël n'exclut pas d'annexer la Cisjordanie. Le président français durcit le ton avec l'Etat hébreu alors qu'il avait proposé une coalition militaire internationale contre le Hamas.

Esprits Libres
Reconnaissance de la Palestine par la France : « Paradoxalement, ça renforce Netanyahu dans sa volonté de coloniser » déplore Luc Ferry

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 11:47


L'ancien ministre de l'Education estime que cette décision d'Emmanuel Macron conforte le Premier ministre israélien dans son intention de coloniser la Cisjordanie et Gaza pour empêcher définitivement la solution à deux états Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Israël face à la mobilisation occidentale pour reconnaître l'État de Palestine

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 7:22


Ce lundi 22 septembre, la France devait franchir le pas historique de reconnaitre unilatéralement l'État de Palestine. Un symbole au siège des Nations unies où une dizaine de pays s'apprêtent à le faire, parfois sous conditions. Ils rejoignent les 150 États dans le monde qui reconnaissent déjà la Palestine, l'aboutissement d'une réflexion menée depuis les années 1960 par la diplomatie française mais qui suscite le courroux de l'État hébreu et des États-Unis. Le Premier ministre israélien a répété dimanche qu'il n'y aura pas d'État palestinien et a menacé d'étendre la colonisation en Cisjordanie. Entretien avec Shlomo Ben Ami, ancien ministre des Affaires étrangères israélien et vice-président du Centre international de Tolède pour la paix.

Info éco
Les économies de Gaza et de la Cisjordanie exsangues après deux ans de guerre

Info éco

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:14


Au lendemain des attaques terroristes du 7-Octobre, le gouvernement de Benjamin Netanyahou a imposé des mesures drastiques aux territoires palestiniens. Alors que la France et d'autres pays reconnaissent ce lundi 22 septembre l'Etat de Palestine devant les Nations unies, la réalité économique de Gaza et de la Cisjordanie est celle de territoires qui vivent une crise économique majeure. Dans la bande de Gaza, la pauvreté touche presque 100% de la population, 80% des actifs sont au chômage et le PIB s'est contracté de 80% environ. En Cisjordanie, c'est moins mauvais : "seulement" 35% de chômage et un recul du PIB de 14,5%. 

Revue de presse française
À la Une: le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 5:18


Difficile actuellement de savoir ce qui se passe dans la ville de Gaza, que les Palestiniens sont sommés d'évacuer vers le sud, par l'armée israélienne. Difficile, parce qu'Israël interdit toujours à la presse internationale de se rendre dans la bande de Gaza et de témoigner de ce qui s'y passe. On dispose donc de peu d'informations, actuellement, sur la situation à Gaza. Mais les journalistes palestiniens continuent de faire leur travail, au péril de leur vie. Et parmi les rares articles parus ces derniers jours, on a trouvé celui du site égyptien Mada Masr, repris par Courrier international, qui nous explique que fuir Gaza coûte cher, et devient parfois « impossible, faute de moyens ». Un obstacle de plus. 1 000 à 1 500 dollars la tente C'est une réalité à laquelle sont confrontés les Palestiniens, raconte Thaer Abu Aoun, l'auteur de l'article. « Même une simple tente, le seul toit dont disposent des milliers de familles coûte désormais très cher, de 1 000 à 1 500 dollars, selon la taille et la qualité », explique le journaliste. « Et une fois qu'on l'a acquise », poursuit-il, « il faut encore trouver un terrain disponible pour la monter. Or, les terrains sont contrôlés par des gangs armés, qui louent chaque parcelle au prix fort ». Israël assure pourtant avoir mis à disposition des Palestiniens « des zones vides à Al Mawasi où il est possible de s'installer ». Mais selon Philippe Lazzarini, Commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'UNWRA, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Al Mawasi est « un immense camp en pleine expansion qui concentre des Palestiniens affamés et désespérés ». Les difficultés sont telles que certains renoncent à quitter la ville de Gaza. D'autant, explique le journaliste Thaer Abu Aoun, « que beaucoup de Gazaouis considèrent que la totalité des zones de la bande de Gaza sont soumises aux bombardements, y compris les zones prétendument "humanitaires" ».  Un geste diplomatique fort C'est dans ce contexte, que la France s'apprête à reconnaître la Palestine. « Emmanuel Macron va reconnaître demain à l'ONU l'État Palestinien » annonce en Une la Tribune Dimanche, avec ce titre : « Le défi de l'histoire ». En illustration, la photo d'Emmanuel Macron et de Benyamin Netanyahu, ensemble mais la mine sévère, elle date de leur dernière rencontre à Jérusalem le 24 octobre 2023. La reconnaissance de l'État palestinien, c'est, pour la Tribune Dimanche, « un geste diplomatique fort pour dire stop aux massacres dans la bande de Gaza et porter l'espoir d'une paix entre Israéliens et Palestiniens, en relançant la solution à deux États ».  Mais, se demande le journal, « comment mettre en œuvre une telle feuille de route, alors qu'Israël vient de se lancer dans la conquête de la ville de Gaza et qu'en Cisjordanie, l'Autorité Palestinienne est plus affaiblie que jamais ? ». « Il y a dix jours », poursuit la Tribune Dimanche, Benyamin Netanyahu l'a encore affirmé : « Il n'y aura pas d'État palestinien ». Interrogé, l'un de ses prédécesseurs, Ehud Olmert, lui, ne s'y oppose pas, mais se demande : « La reconnaissance d'un État qui n'existe pas, est-elle plus constructive qu'un effort de la communauté internationale pour forcer dirigeants israéliens et palestiniens à s'assoir autour d'une table et mener un dialogue qui contribuerait à la création d'un État palestinien dans le cadre d'une solution globale ? ». « Plaie toujours ouverte » Un autre des prédécesseurs de Benyamin Netanyahu, Ehud Barak, est lui aussi interrogé, mais cette fois-ci par l'hebdomadaire le Point. Ehud Barak qui est franchement opposé à la reconnaissance de la Palestine. « La décision de la France renforce le Hamas » assure-t-il, estimant « qu'une paix durable ne peut être imposée de l'extérieur ». Ehud Barak rappelle encore « que le 7 octobre est une plaie toujours ouverte, une déflagration qui continue de résonner dans chaque foyer israélien ». De son côté, Marianne a rencontré le militant pacifiste israélien Ofer Bronchtein, c'est lui qui aurait convaincu Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine. « Reconnaître la Palestine c'est, dit-il, combattre les extrémismes ». « S'il y avait eu un État palestinien, poursuit-il, le 7 octobre ne se serait pas produit (…) S'il y avait une souveraineté palestinienne, la responsabilité viendrait avec : le Hamas n'est pas une organisation responsable, c'est l'ennemi des Palestiniens ».   Avant qu'il soit trop tard Enfin, comment les Israéliens accueillent-ils la reconnaissance de la Palestine par la France ? Selon le Point « l'initiative française suscite un rejet massif et transpartisan ». L'hebdomadaire cite également une « source officielle israélienne », selon laquelle « S'il n'y avait pas eu le 7-Octobre, il n'y aurait pas eu de reconnaissance de l'État palestinien ». C'est dans le Point, également, que l'on peut lire l'interview de l'ex-négociateur palestinien Ghaith al-Omari. Et rares sont les responsables palestiniens interviewés par les hebdomadaires français cette semaine. Comment Ghaith al-Omari interprète-t-il l'initiative de la France ? « Il voit dans cette décision, le signe d'une inquiétude profonde, celle de voir s'évanouir, peut-être définitivement, la perspective d'une solution à deux États ». Une décision qui, dit-il également, « repose surtout sur une conviction : si rien n'est fait, il sera bientôt peut-être trop tard ». 

Reportage International
En Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 2:34


La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine lundi 22 septembre dans l'enceinte des Nations unies à New York. Un geste diplomatique salué par les Palestiniens, qui s'empressent souvent de dire qu'il devrait être accompagné de mesures fortes contre la colonisation. Celle-ci grignote, en effet, de plus en plus le territoire de la Cisjordanie occupée. Illustration de ce phénomène aux abords de la future colonie de Sa-Nur, dans le nord de ce territoire palestinien. Reportage de notre envoyée spéciale à Tarsala, future colonie de Sa-Nur, C'est une visite qui est encore sur toutes les lèvres : Bezalel Smotrich, ministre des Finances suprémaciste d'Israël, débarquant en personne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un peu plus d'un mois plus tard, les riverains palestiniens restent marqués par cette visite qui a drainé un déploiement massif de soldats dans leur localité. Ceux qui acceptent d'en parler veulent rester anonymes. « On a peur. On a peur d'être arrêté. » « Tant que l'armée est dans le coin, on a l'interdiction de parler ou de prendre des photos. Ils ont posé des caméras en haut. Ils voient ce qu'il se passe ici. » À lire aussiDix pays, dont la France, décidés à reconnaître l'État palestinien à l'ONU En haut : Sa-Nur, une ancienne colonie israélienne évacuée en 2005 et que Bezalel Smotrich entend désormais faire renaître de ses cendres. Une revanche sur l'histoire, 20 ans plus tard. Mais aussi un message clair passé à la France, qui s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Bezalel Smotrich : « Quiconque dans le monde tentera de reconnaître un État palestinien recevra une réponse de notre part, sur le terrain. Cette réalité finira par enterrer l'idée d'un État palestinien. Tout simplement parce qu'il n'y a rien à reconnaître et personne à reconnaître. » Ces déclarations tonitruantes du ministre d'extrême droite israélien commencent à lasser sur le terrain. Depuis son bureau, Ghassan Qararya, le maire de Sa-Nur – appelée Tarsala par les Palestiniens – a une vue plongeante sur la future colonie : « On voit tout d'ici. On voit l'armée. On voit l'avancée des travaux préliminaires. Il n'y a pas longtemps, il y avait des bulldozers. Ils sont en train de nettoyer le site. Ils disent qu'ils veulent construire 126 logements. Mais que je sache, la mère de ce Smotrich, elle n'a pas accouché de lui ici. Il faudrait que moi, je parte d'ici pour laisser cette terre à des gens qui débarquent d'Irlande, d'Ukraine, d'Allemagne, d'Éthiopie ou de je ne sais où ? On ne se laissera pas faire, ce pays est notre pays. Où voulez-vous qu'on aille ? Vous nous accepteriez en France, vous ? » Une seule issue, insiste le maire : la solution à deux États prônée et acceptée par l'Autorité palestinienne dont il dépend, mais qui semble de moins en moins crédible sur le terrain.  À lire aussiIsraël annonce la création de 22 nouvelles colonies illégales en Cisjordanie occupée

Reportage international
En Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 2:34


La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine lundi 22 septembre dans l'enceinte des Nations unies à New York. Un geste diplomatique salué par les Palestiniens, qui s'empressent souvent de dire qu'il devrait être accompagné de mesures fortes contre la colonisation. Celle-ci grignote, en effet, de plus en plus le territoire de la Cisjordanie occupée. Illustration de ce phénomène aux abords de la future colonie de Sa-Nur, dans le nord de ce territoire palestinien. Reportage de notre envoyée spéciale à Tarsala, future colonie de Sa-Nur, C'est une visite qui est encore sur toutes les lèvres : Bezalel Smotrich, ministre des Finances suprémaciste d'Israël, débarquant en personne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un peu plus d'un mois plus tard, les riverains palestiniens restent marqués par cette visite qui a drainé un déploiement massif de soldats dans leur localité. Ceux qui acceptent d'en parler veulent rester anonymes. « On a peur. On a peur d'être arrêté. » « Tant que l'armée est dans le coin, on a l'interdiction de parler ou de prendre des photos. Ils ont posé des caméras en haut. Ils voient ce qu'il se passe ici. » À lire aussiDix pays, dont la France, décidés à reconnaître l'État palestinien à l'ONU En haut : Sa-Nur, une ancienne colonie israélienne évacuée en 2005 et que Bezalel Smotrich entend désormais faire renaître de ses cendres. Une revanche sur l'histoire, 20 ans plus tard. Mais aussi un message clair passé à la France, qui s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Bezalel Smotrich : « Quiconque dans le monde tentera de reconnaître un État palestinien recevra une réponse de notre part, sur le terrain. Cette réalité finira par enterrer l'idée d'un État palestinien. Tout simplement parce qu'il n'y a rien à reconnaître et personne à reconnaître. » Ces déclarations tonitruantes du ministre d'extrême droite israélien commencent à lasser sur le terrain. Depuis son bureau, Ghassan Qararya, le maire de Sa-Nur – appelée Tarsala par les Palestiniens – a une vue plongeante sur la future colonie : « On voit tout d'ici. On voit l'armée. On voit l'avancée des travaux préliminaires. Il n'y a pas longtemps, il y avait des bulldozers. Ils sont en train de nettoyer le site. Ils disent qu'ils veulent construire 126 logements. Mais que je sache, la mère de ce Smotrich, elle n'a pas accouché de lui ici. Il faudrait que moi, je parte d'ici pour laisser cette terre à des gens qui débarquent d'Irlande, d'Ukraine, d'Allemagne, d'Éthiopie ou de je ne sais où ? On ne se laissera pas faire, ce pays est notre pays. Où voulez-vous qu'on aille ? Vous nous accepteriez en France, vous ? » Une seule issue, insiste le maire : la solution à deux États prônée et acceptée par l'Autorité palestinienne dont il dépend, mais qui semble de moins en moins crédible sur le terrain.  À lire aussiIsraël annonce la création de 22 nouvelles colonies illégales en Cisjordanie occupée

Kan en Français
Nouvelle attaque meurtrière au passage Allenby

Kan en Français

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 5:36


Un attentat a coûté la vie à deux Israéliens cet après-midi au principal point de transit entre la Cisjordanie et la Jordanie. Les forces de sécurité disent avoir neutralisé un assaillant. Ce drame relance les inquiétudes sur la sécurité de ce passage hautement stratégique, déjà frappé il y a un an.

C à vous
Attentat de la rue des rosiers : le témoignage d'un rescapé

C à vous

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 5:04


Attentat de la rue des Rosiers : 43 ans après, un suspect arrêté en Cisjordanie. On reçoit Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint au Parisien, spécialiste questions politiques et internationales et Xavier Yon, survivant de l'attentat de la rue des Rosiers.Le vendredi et le samedi à partir de 18h57 sur France 5, Mohammed Bouhafsi et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

Les matins
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Les journaux de France Culture
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Les matins
Gaza, Cisjordanie : l'avenir suspendu des territoires palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 40:01


durée : 00:40:01 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont redessiné la carte des territoires palestiniens. Le siège de Gaza s'intensifie tandis qu'Israël accélère l'annexion de la Cisjordanie. Alors que plusieurs pays s'apprêtent à reconnaître l'État palestinien, une solution à deux États est-elle viable ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po Paris; Sandra Mehl Photographe

Affaires étrangères
Jérusalem, Gaza, Washington : la fuite en avant

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 59:16


durée : 00:59:16 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que les autorités israéliennes viennent d'approuver un plan de conquête de Gaza-ville et de colonisation en Cisjordanie, le soutien américain ne faiblit pas. Trump laissera-t-il Netanyahou enterrer définitivement l'idée d'un État palestinien ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Alain Dieckhoff Sociologue français; Denis Charbit Professeur de science politique à l'université libre d'Israël; Emile Hokayem Directeur des études de sécurité au Moyen-Orient à l'International Institute for Strategic Studies

Géopolitique, le débat
Reconnaissance d'un État palestinien : quelles conséquences ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:30


Jamais un membre du G7 n'a encore franchi le pas : la France a finalement annoncé, en juillet dernier, qu'elle allait reconnaître l'État de Palestine. C'est déjà fait par une très grande majorité de pays membres de l'Organisation des Nations unies… mais la récente initiative française a entraîné une dynamique, du côté des puissances occidentales : le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni ou encore la Belgique ont également annoncé, par la suite, vouloir reconnaître (sous certaines conditions) un État palestinien. Cela doit être officialisé à la fin de l'Assemblée générale de l'ONU, qui débute le 9 septembre, au moment où l'armée israélienne durcit son offensive à Gaza et accélère la colonisation de la Cisjordanie. D'un point de vue symbolique, juridique, politique, mais aussi régional, quelles conséquences cette reconnaissance d'un État palestinien par plusieurs pays occidentaux peut-elle avoir ? Invités :  Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), coauteur de l'Atlas des Palestiniens (éditions Autrement) Alain Dieckhoff, sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (éditions Dunod)

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La France reconnaît l'État de Palestine : les coulisses d'une décision historique

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Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 20:24


Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Un Etat palestinien est-il encore possible ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 17:30


Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Histoires du monde
La route vers la guérison

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:39


durée : 00:02:39 - Regarde le monde - Ce travail est pour lui « un havre de paix », l'occasion de rencontrer des gens « de l'autre côté ». C'est ainsi, qu'une à deux fois par semaine, Avi Zilberstein se lève à 5h du matin, prend sa voiture et roule vers la Cisjordanie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
La route vers la guérison

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:39


durée : 00:02:39 - Regarde le monde - Ce travail est pour lui « un havre de paix », l'occasion de rencontrer des gens « de l'autre côté ». C'est ainsi, qu'une à deux fois par semaine, Avi Zilberstein se lève à 5h du matin, prend sa voiture et roule vers la Cisjordanie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les enjeux internationaux
Gaza, Cisjordanie : quel avenir pour le projet national palestinien ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 11:03


durée : 00:11:03 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Une réponse de Benyamin Netanyahou à la proposition de trêve du Hamas est attendue dans les prochains jours, une semaine après l'annonce de la “prise de contrôle” de la ville de Gaza et de l'extension massive des colonies en Cisjordanie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amélie Férey Politiste, responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l'IFRI

C dans l'air
Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 68:44


C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza L'étau se resserre dans l'enclave palestinienne. Dans le cadre du plan de Netanyahu visant à conquérir Gaza, les autorités israéliennes ont détaillé comment elles étendront leur emprise sur la population gazaouie. L'armée se préparerait à une « opération prolongée de plusieurs mois ». Selon Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, Tsahal aurait déjà entamé les opérations militaires en périphérie de Gaza-ville.Si le Hamas a accepté un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar, le gouvernement israélien n'y a toujours pas répondu. Les préparations militaires actuelles laissent peu d'espoir. D'autant que l'État hébreu a donné son accord à un projet de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait plus encore la création d'un État palestinien. Ce qui n'est pas pour plaire à Emmanuel Macron, qui reconnaitra en septembre cet état. Netanyahu l'accuse de nourrir l'antisémitisme. Pendant ce temps, le carnage continu, et la situation humanitaire est désastreuse. C dans l'air est allé à la rencontre d'une coordinatrice de Médecins sans Frontières. De retour de Gaza, elle décrit une famine et une urgence sanitaire extrême, avec un grand manque de moyen dans les hôpitaux. Les Gazouis sont surtout incapables de fuir, et la communauté internationale semble impuissante.En France, les actes antisémites se multiplient depuis le début du conflit. La semaine dernière, c'est un arbre à la mémoire d'Ilan Halimi qui a été coupé de façon malveillante. Ce jeune homme de confession juive avait été torturé à mort en 2006. La France insoumise, elle, est pointée du doigt pour ses dérapages à répétitions. Le député socialiste Jérôme Guedj dénonce une dérive de Jean-Luc Mélenchon, qui attiserait volontairement l'antisémitisme. Alors, peut-on stopper Netanyahu dans son plan de conquête de Gaza ? Quelle est la situation humanitaire en Palestine ? Les Insoumis attisent-ils l'antisémitisme ?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO

Reportage International
Les attaques de colons, quotidien des Palestiniens de Cisjordanie occupée

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 2:25


Alors qu'Israël poursuit le massacre à Gaza depuis le 7-Octobre 2023, la situation continue de se détériorer pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée, territoire palestinien occupé et colonisé par Israël en violation du droit International. On observe notamment une augmentation des attaques menées par certains colons israéliens violents. Dégradations de biens appartenant à des Palestiniens, harcèlement et impunité. Reportage de notre envoyé spécial dans le village de Turmus Aya. De notre envoyé spécial à Turmus Aya,  Le 4×4 de Wadi Al Kam rebondit sur la piste caillouteuse qui serpente entre les champs d'oliviers. Paysage escarpé, autour du village palestinien de Turmus Aya. Nous voici arrivés devant la maison que l'ingénieur à la retraite a fait construire au milieu des terres de sa famille. La grille métallique que Wadi nous ouvre n'a pas suffi à protéger le bâtiment, des traces d'effraction sont bien visibles. À l'intérieur, une épaisse couche de suie recouvre le sol, les murs, le plafond, tout le mobilier : « Tout est brûlé » déplore Wadi Al Kam. Les incendiaires ont signé sur le mur extérieur de la maison, en lettres de peinture rouge, le mot hébreu « Nekama », (« Vengeance ») et la formule « Prix à payer » que l'on retrouve si souvent lors de ces attaques sur des biens appartenant à des villageois palestiniens. Sur la colline d'en face, la colonie israélienne de Shilo. Et à l'écart, on distingue aussi des tentes à flanc de collines. Wadi Al Kam les désigne du doigt : « Ils ne sont qu'à un kilomètre et demi, deux kilomètres », nous explique le villageois palestinien. « Ils », ce sont de très jeunes colons radicaux, ceux que l'on appelle les « jeunes des collines »  à l'origine du harcèlement, du vandalisme et des agressions physiques contre des Palestiniens de Cisjordanie. Comme ici à Turmus Aya où des habitants du village sont nombreux à avoir filmé des vidéos comme celle-ci où l'on voit ces jeunes colons israéliens provoquer les villageois en clamant que tout appartient aux Israéliens ici. « Vous êtes censés nous protéger » Des images qui documentent des agressions et des dégradations quotidiennes en toute impunité. « Les soldats et les policiers israéliens sont venus ici », raconte Wadi Al Kam qui nous a montré sa maison incendiée. « Et je leur ai dit : " C'est vous les occupants, n'est-ce pas ? vous êtes censés nous protéger, pourquoi vous ne le faites pas ?  Ils nous ont attaqué tant de fois, vous êtes venus et vous les avez vus ! " Les policiers israéliens savent très bien qui fait cela, mais ils ne font rien, ils les protègent. » Les attaques sont plus fréquentes depuis octobre 2023, elles ont coûté la vie à des Palestiniens, ici et dans toute la Cisjordanie, lors d'accrochages qui ont parfois aussi impliqué l'armée israélienne.« Et une vie perdue, on ne peut pas la réparer comme une maison incendiée ou la replanter comme un olivier arracher » se désole Wadi Al Kam. En 2024, l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions visant des colons israéliens radicaux. Les mesures américaines ont été levées par l'administration Trump au début de cette année. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien

Les matins
Une journaliste britannique assiste à une attaque de colons israéliens en Cisjordanie

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 5:05


durée : 00:05:05 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - En Cisjordanie occupée, les colons israéliens mènent l'une des campagnes d'intimidation et d'accaparement de terres les plus violentes depuis 1967.

Reportage International
«Ils veulent nous faire disparaître»: les familles expulsées des camps en Cisjordanie occupée témoignent

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:39


Depuis plusieurs mois, les camps de réfugiés en Cisjordanie occupée sont devenus le théâtre d'opérations militaires israéliennes d'une intensité inédite. À Tulkarem, l'un des camps les plus anciens, les bulldozers ont tout emporté : les maisons, les souvenirs, les vies ancrées dans la terre. Les familles expulsées s'entassent désormais dans des salles de classe d'une école dans des conditions difficiles avec la crainte de ne plus retourner chez eux. De notre correspondante à Tulkarem, Il n'y a plus âme qui vive dans le camp de Tulkarem éventré par les bulldozers sous la surveillance des drones israéliens. Le bourdonnement des drones résonne jusqu'à cette école, installée en périphérie de la ville, qui accueille les réfugiés expulsés du camp. Moussa Abu Shanab, employé de la municipalité, est responsable des lieux :  « C'est dur de se dire que tous les gens ici ont leurs maisons qui ont été détruites et dont les affaires sont restées là-bas ». Les 125 personnes, chassées du camp par l'armée, occupent l'école. Osman vit dans l'une des salles de classe : « Je suis ici avec ma femme et mes deux filles. Et nous attendons un enfant qui naîtra dans quelques semaines. » La température dépasse les 40 degrés.  « Il fait une chaleur étouffante, les conditions sont très difficiles. Je rêve de changer d'air, d'un peu de calme ». Son épouse, Rowan, arrive en fin de grossesse :  « Il y a 125 personnes pour quatre salles de bains mixtes. C'est très difficile, pas comme si nous étions à la maison, avec notre propre salle de bains, tranquilles dans notre maison. Nous sommes quatre dans cette pièce et, bientôt, nous serons cinq ». « Ils détruisent toutes les maisons » L'armée israélienne a récemment annoncé qu'elle occuperait les camps jusqu'à la fin de l'année. Le désespoir s'empare de la jeune femme :  « Notre tour est déjà passé, ma maison a disparu. Que reste-t-il du camp ? Le camp est désormais isolé de tout. Nous pensions y retourner et planter une tente sur le tas de terre qui est à la place de notre maison. Cela fait six mois que nous sommes hors du camp, nous ne savons pas si nous y retournerons, si nous retournerons chez nous ». À l'étage supérieur de l'école, une famille de onze personnes s'entasse dans une pièce dont le sol est jonché de matelas. Hiba redoute, elle aussi, de ne jamais pouvoir retourner dans le camp :  « Ils ne veulent plus rien qui soit lié aux camps ou aux réfugiés, ils veulent nous faire disparaître. Ce sont des menteurs, ils disent qu'ils ne détruisent que les maisons des résistants, mais ils détruisent toutes les maisons. » Après la disparition des camps du nord de la Cisjordanie, Hiba redoute que l'armée s'en prenne à tous les camps du territoire. Et avec eux, le droit au retour des Palestiniens sur leurs terres. À lire aussiCisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l'armée et des colons israéliens