Podcasts about cisjordanie

Territory claimed by the State of Palestine

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Les matins
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Les matins
Gaza, Cisjordanie : l'avenir suspendu des territoires palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 40:01


durée : 00:40:01 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont redessiné la carte des territoires palestiniens. Le siège de Gaza s'intensifie tandis qu'Israël accélère l'annexion de la Cisjordanie. Alors que plusieurs pays s'apprêtent à reconnaître l'État palestinien, une solution à deux États est-elle viable ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po Paris; Sandra Mehl Photographe

Affaires étrangères
Jérusalem, Gaza, Washington : la fuite en avant

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 59:16


durée : 00:59:16 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que les autorités israéliennes viennent d'approuver un plan de conquête de Gaza-ville et de colonisation en Cisjordanie, le soutien américain ne faiblit pas. Trump laissera-t-il Netanyahou enterrer définitivement l'idée d'un État palestinien ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Alain Dieckhoff Sociologue français; Denis Charbit Professeur de science politique à l'université libre d'Israël; Emile Hokayem Directeur des études de sécurité au Moyen-Orient à l'International Institute for Strategic Studies

Géopolitique, le débat
Reconnaissance d'un État palestinien : quelles conséquences ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:30


Jamais un membre du G7 n'a encore franchi le pas : la France a finalement annoncé, en juillet dernier, qu'elle allait reconnaître l'État de Palestine. C'est déjà fait par une très grande majorité de pays membres de l'Organisation des Nations unies… mais la récente initiative française a entraîné une dynamique, du côté des puissances occidentales : le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni ou encore la Belgique ont également annoncé, par la suite, vouloir reconnaître (sous certaines conditions) un État palestinien. Cela doit être officialisé à la fin de l'Assemblée générale de l'ONU, qui débute le 9 septembre, au moment où l'armée israélienne durcit son offensive à Gaza et accélère la colonisation de la Cisjordanie. D'un point de vue symbolique, juridique, politique, mais aussi régional, quelles conséquences cette reconnaissance d'un État palestinien par plusieurs pays occidentaux peut-elle avoir ? Invités :  Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), coauteur de l'Atlas des Palestiniens (éditions Autrement) Alain Dieckhoff, sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (éditions Dunod)

Code source
La France reconnaît l'État de Palestine : les coulisses d'une décision historique

Code source

Play Episode Listen Later Sep 5, 2025 20:24


Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Un Etat palestinien est-il encore possible ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 17:30


Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Maintenant Vous Savez - Culture
Que changerait la reconnaissance de la Palestine ?

Maintenant Vous Savez - Culture

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 5:29


Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.  Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Quels sont les tableaux classiques les plus pornographiques ? Qu'est-ce que le tourisme de ghetto ? Comment le Japon lutte-t-il contre l'inflation ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Histoires du monde
La route vers la guérison

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:39


durée : 00:02:39 - Regarde le monde - Ce travail est pour lui « un havre de paix », l'occasion de rencontrer des gens « de l'autre côté ». C'est ainsi, qu'une à deux fois par semaine, Avi Zilberstein se lève à 5h du matin, prend sa voiture et roule vers la Cisjordanie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
La route vers la guérison

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:39


durée : 00:02:39 - Regarde le monde - Ce travail est pour lui « un havre de paix », l'occasion de rencontrer des gens « de l'autre côté ». C'est ainsi, qu'une à deux fois par semaine, Avi Zilberstein se lève à 5h du matin, prend sa voiture et roule vers la Cisjordanie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: le projet de Trump pour Gaza refait surface…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 4:08


Great… super en anglais… C'est l'un des mots préférés de Donald Trump et c'est aussi l'acronyme de son projet de reconstruction pour Gaza. GREAT, pour Gaza Reconstruction Economic Acceleration and Transformation… Ce plan, présenté sous forme d'un prospectus de 38 pages, circule depuis ces derniers mois au sein de l'administration Trump et a été publié hier par le Washington Post. Que prévoit-il ? « Gaza, précise le journal, passerait sous tutelle américaine pendant au moins 10 ans, le temps de transformer le territoire en une station touristique huppée et en centre de production de haute technologie. Ce plan envisagerait également la relocalisation temporaire des plus de 2 millions d'habitants de Gaza, soit par ce qu'il appelle des départs “volontaires“ vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l'intérieur de l'enclave pendant la reconstruction. Les propriétaires fonciers se verraient offrir un jeton numérique en échange du droit de réaménager leur propriété, qui servirait à financer une nouvelle vie ailleurs ou, à terme, à acquérir un appartement dans l'une des six à huit nouvelles “villes intelligentes alimentées par l'IA“ qui seront construites à Gaza. Chaque Palestinien choisissant de partir recevrait 5.000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu'un an de nourriture. » Déjà en préparation ? « Trente-huit pages aux plans futuristes bien léchés, s'exclame Libération à Paris. La mer, le ciel bleu, des bateaux, des immeubles futuristes et des espaces verts à gogo, parcs et, évidemment, terrains de golf, des plans financiers précisément chiffrés : le plan trumpien de reconstruction de Gaza pour la transformer en zone touristique de premier choix et centre d'excellence pour l'industrie de la tech n'a pas disparu, bien au contraire. Le document publié hier par le Washington Post, rendu public en février et violemment critiqué alors, semble toujours d'actualité. Au moins dans l'esprit du président américain et de ses alliés et acolytes. (…) » Et Libération de rappeler que « mercredi dernier, Donald Trump a présidé une réunion sur Gaza, officiellement pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre. Parmi les participants, le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, l'émissaire de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, mais aussi l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Selon la presse britannique, la fondation de ce dernier, le Tony Blair Institute, serait particulièrement intéressée par le projet de Riviera du Moyen-Orient. Autre participant à cette réunion, le gendre du Président, Jared Kushner, aux intérêts commerciaux bien connus dans la région. Rien n'a filtré des discussions, mais, la veille, Witkoff avait évoqué un “plan très complet“ de l'administration américaine pour Gaza. » Il pourrait donc s'agir du plan dévoilé par le Washington Post… Violation du droit international… Haaretz, quotidien israélien de gauche, s'insurge… « Ce plan, tel que révélé par le Washington Post, ne fait que confirmer les soupçons selon lesquels l'administration américaine se concentre uniquement sur des initiatives économiques illusoires, sans se soucier du bien-être des Palestiniens ou de la réalité sur le terrain, que ce soit à Gaza, en Israël, en Cisjordanie ou au Moyen-Orient au sens large. Ce plan envisage ce qu'il décrit comme une relocalisation temporaire de l'ensemble des deux millions d'habitants de Gaza, soit par des départs “volontaires“ vers d'autres pays, soit dans des zones sécurisées et restreintes de la bande de Gaza. Mais, ce projet fait fi de la réalité, s'exclame encore Haaretz : les transferts forcés de population violent le droit international, et aucun des pays proposés – Indonésie, Soudan du Sud, Somaliland, Libye, Éthiopie ou autres – n'a accepté d'y participer. » Journalistes réduits au silence… Et pendant ce temps, la guerre se poursuit à Gaza… « Jour après jour, déplore le Guardian à Londres, le bilan des morts s'alourdit, les crimes de guerre se multiplient et l'indignation grandit. » Le Guardian qui s'insurge plus particulièrement dans son éditorial sur le sort réservé aux journalistes gazaoui. « Il s'agit de la guerre la plus meurtrière que les médias aient connue ces derniers temps, dénonce le quotidien britannique. Une génération entière de journalistes est en voie d'extinction. (…) Israël pourrait mettre fin à la condamnation internationale en mettant un terme à sa campagne d'anéantissement. Au lieu de cela, soupire le Guardian, Israël tente de nous empêcher d'en entendre parler, en réduisant au silence ceux qui témoignent. »

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Điểm lại lịch sử tranh đấu vì độc lập: Từ "20 năm bị xóa sổ" đến Nhà nước Palestine

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 9:43


Cuộc chiến tranh tại dải Gaza giữa quân đội Israel và lực lượng Hamas, bùng lên sau vụ tấn công khủng bố của Hamas trên đất Israel khiến hơn một nghìn người chết, và hơn 250 người bị bắt làm con tin, đã kéo dài gần hai năm. Vùng lãnh thổ rộng hơn 40 km² của người Palestine bị tàn phá tan hoang, khiến hàng chục nghìn người chết, hàng trăm nghìn người bị thương, đa số dân cư phải sống trong cảnh màn trời chiếu đất. Tuy nhiên, việc công nhận Nhà nước Palestine một lần nữa trở thành một vấn đề nóng bỏng của thời sự quốc tế. Nhiều nước châu Âu, tuyên bố công nhận Nhà nước Palestine. Nước Pháp dự kiến sẽ chính thức công nhận Palestine trong dịp Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc vào tháng 9/2025. Nhà nước Palestine là một trong những vấn đề chính trị quốc tế đương đại phức tạp bậc nhất. Tạp chí Tiêu điểm thời sự điểm lại một số diễn biến chính trong tiến trình tranh đấu vì một Nhà nước độc lập của người Palestine. Nghị quyết LHQ năm 1947 về hai Nhà nước, thế giới Ả Rập không công nhận Về vấn đề Nhà nước độc lập của người Palestine, ngày 29/11/1947 mà một cái mốc lịch sử. « Nghị quyết của ủy ban lâm thời của Liên Hiệp Quốc về vấn đề Palestine đã được thông qua với 33 phiếu thuận, 13 phiếu chống và 10 phiếu trắng. » Theo Nghị quyết 181 của Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc, vùng lãnh thổ gọi là xứ Palestine, nằm dọc bờ biển đông Địa Trung Hải, phía bắc là Liban và phía nam là Ai Cập hiện nay, sẽ được chia thành hai Nhà nước, một Nhà nước của người Ả Rập và một của người Do Thái, và một khu vực do quốc tế kiểm soát, bao gồm các thánh địa như Jerusalem và thành Bethleem. Theo nghị quyết 181 của Liên Hiệp Quốc, nước Anh, quốc gia được Hội Quốc Liên – tiền thân của Liên Hiệp Quốc - giao trách nhiệm bảo trợ cho vùng đất này từ năm 1922, sau khi đế chế Ottoman giải thể, sẽ phải rút khỏi Palestine vào cuối năm 1948. Nghị quyết về hai Nhà nước liên quan đến vùng đất lịch sử Palestine được coi là một nguyên tắc pháp lý căn bản của Liên Hiệp Quốc về « vấn đề Palestine ». Năm 2000, Hội đồng Bảo an Liên Hiệp Quốc đã thông qua nghị quyết 1397 tái khẳng định « giải pháp hai Nhà nước ». Tuy nhiên, nghị quyết 181 của Liên Hiệp Quốc đã không được thực thi đầy đủ. Ngày 14/05/1948, Nhà nước Israel của người Do Thái chính thức ra đời. Nhưng đã không có một Nhà nước của người Ả Rập. Các đụng độ bùng phát dữ dội giữa các cộng đồng người Ả Rập cư trú lâu đời tại xứ Palestine, với người Do Thái, trong đó có rất nhiều người đến từ châu Âu, đặc biệt sau các cuộc diệt chủng người Do Thái của chế độ Đức Quốc xã. Ước tính từ khoảng 800.000 người đến hơn 1 triệu người Ả Rập tại Palestine đã phải rời bỏ quê hương trong biến cố được gọi là « Nakba », tiếng Ả Rập có nghĩa là đại thảm họa. Năm 2023, lần đầu tiên Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc chính thức tổ chức kỷ niệm thường niên biến cố « Nakba ». Cho đến nay, theo Liên Hiệp Quốc, có hơn 4 triệu người là người Palestine tị nạn sau biến cố Nakba, hoặc hậu duệ của họ. Thế giới Ả Rập không công nhận nhà nước Do Thái. Cuộc chiến tranh Ả Rập – Do Thái đầu tiên bùng nổ vào năm 1949. Sau cuộc chiến tranh này Jordanie kiểm soát vùng Cisjordanie và Đông Jerusalem, dải Gaza thuộc quyền kiểm soát của Ai Cập. Cũng năm này, Liên Hiệp Quốc công nhận Nhà nước Israel. Hai mươi năm « bị xóa sổ khỏi lịch sử » Nếu như trước khi Nhà nước Do Thái ra đời, các cộng đồng người Ả Rập Palestine từng có một vị thế nhất định, thì sau thời điểm này, người Palestine hoàn toàn « bị xóa sổ khỏi lịch sử », như ghi nhận của chuyên gia Jean-Paul Chagnollaud, giáo sư danh dự các trường Đại học, chủ tịch Viện nghiên cứu về vùng Trung Đông Địa Trung Hải (IREMMO) với đài France Culture : « Trong suốt 20 năm đó – từ 1949 đến cuộc chiến 1967 - có thể nói rằng người Palestine đã bị đẩy ra khỏi ‘‘lịch sử'' hoặc bị xóa sổ khỏi lịch sử như người ta thường nói, và chủ nghĩa dân tộc Palestine – vốn đang hình thành - đã bị suy yếu nghiêm trọng. Những người mang tinh thần dân tộc chủ nghĩa Palestine vào thời điểm đó chính là những người Palestine đã rời khỏi vùng đất nơi Nhà nước Israel được thành lập. Đó là những người tị nạn, những người sẽ đến Liban, đến Jordanie. Có rất nhiều người tị nạn ở Jordanie. Họ cũng đến dải Gaza, nơi đang nằm dưới sự quản lý của Ai Cập của thời điểm đó. Điều này khiến dân số dải Gaza vào những năm 1949 - 1950 gồm đến 90% là người tị nạn, tức là những người có quê hương tại các vùng đất ở Palestine, cách đó chỉ 10, 30, 50, 100 km, tức rất gần, vì Gaza là một vùng lãnh thổ rất nhỏ, chỉ bằng hai, ba tỉnh của nước Pháp. Như vậy là người Palestine biến mất và trên bình diện quốc tế, người ta chỉ còn nói đến ‘‘vấn đề người tị nạn''. Người ta thậm chí không còn dùng đến từ “Palestine” nữa. Để lấy một ví dụ cụ thể, có thể dễ dàng kiểm chứng về mặt pháp lý : Đó là nghị quyết đầu tiên sau cuộc chiến tranh năm 1967, nghị quyết 242 tháng 11/1967. Đây là một nghị quyết quan trọng, nghị quyết đầu tiên sau cuộc chiến năm 1967. Nghị quyết này nói rằng các lãnh thổ đã chiếm đoạt phải được trả lại cho các quốc gia, và khi nói về người tị nạn, thì chỉ có một dòng về họ. Người ta thậm chí không dùng từ “Palestine”, mà chỉ yêu cầu có ‘‘một giải pháp công bằng'', chỉ một dòng đó mà thôi (un juste règlement du problème des réfugiés). Nói cách khác, người Palestine đã biến mất. » Tổ chức Giải phóng Palestine ra đời dưới quyền kiểm soát của Ai Cập Tổ chức Giải phóng Palestine PLO được thành lập chính thức vào năm 1964. Tuy nhiên, trong giai đoạn đầu, tổ chức mang tôn chỉ giải phóng Palestine phục vụ trước hết cho quyền lợi của một số thế lực Ả Rập trong khu vực, đặc biệt là nước Ai Cập của Nasser (một cường quốc trong khu vực, đặc biệt sau cuộc chiến thắng lợi trước liên minh Anh, Pháp và Israel nhằm kiểm soát kênh đào Suez năm 1956), và vương quốc Jordanie, kiểm soát vùng Cisjordanie của người Palestine. Chuyên gia Jean-Paul Chagnollaud nhận định : « Lãnh đạo Palestine Arafat, với việc thành lập tổ chức Fatah (phong trào giải phóng dân tộc Palestine) năm 1959, đã xuất hiện trong bối cảnh đó, một bối cảnh bị chi phối bởi lãnh đạo Ai Cập Nasser. Còn người dân vùng Cisjordanie bị chi phối bởi quan điểm chính thống về dân tộc Jordan, với những gia tộc lớn gần gũi với hoàng gia Jordanie, các thế lực kiểm soát các thành phố Cisjordanie. Trong toàn bộ giai đoạn này, việc khẳng định tinh thần dân tộc Palestine là điều gần như bất khả thi. Làm sao có thể làm cho người Palestine cảm thấy mình là một dân tộc đang hình thành sau tất cả những sự kiện đã làm cho họ bị phân mảnh, tan tác, bị đập nát theo cả nghĩa đen lẫn nghĩa bóng. Tổ chức Giải phóng Palestine PLO được thành lập năm 1964. PLO được thành lập bởi ai ? Trong tổ chức này có người Palestine, nhưng PLO là do lãnh đạo Ai Cập Nasser lập ra, với sự ủng hộ của vua Jordanie Hussein. Tại sao họ lại thành lập PLO vào thời điểm đó ? Bởi vì họ biết rằng thực sự có một phong trào dân tộc đang manh nha, đang được xây dựng, đang định hình, đó là phong trào dân tộc chủ nghĩa Fatah, do Arafat lãnh đạo, từ đầu những năm 1960. Nasser không thể để mình bị vượt mặt. Và vì vậy, cần phải kiểm soát. Vậy làm sao để kiểm soát ? Bằng cách thành lập một tổ chức, Tổ chức Giải phóng Palestine, với sứ mệnh lúc đó là xác lập sự thống nhất của các nước Ả Rập, trước khi lo chuyện Palestine. Khối Ả Rập thống nhất sẽ cho phép giải phóng Palestine, đó là cách người ta nói vào thời điểm đó. Trong kịch bản đó, PLO không phải là của người Palestine, mặc dù người đứng đầu PLO là Ahmad Shukeiri. Ông ấy là một người Palestine, nhưng là một người Palestine làm bình phong cho Nasser. Nhân vật này từng làm việc tại Liên đoàn Ả Rập với Nasser. Lập ra PLO thực sự là một việc chủ yếu do Ai Cập chủ trương để cố gắng kiểm soát tình hình, và họ đã thành công. » Cuộc chiến « Sáu ngày » 1967 : Thất bại của khối Ả Rập và sự trỗi dậy của chủ nghĩa dân tộc Palestine Năm 1967, cuộc chiến tranh thứ ba giữa các nước Ả Rập và Israel bùng nổ. Cuộc chiến chỉ kéo dài 6 ngày nhưng để lại các hệ quả lớn. Israel giành lại dải Gaza và vùng Cisjordanie, nhưng thất bại của khối Ả Rập, cũng để ngỏ cơ hội cho sự trỗi dậy của phong trào dân tộc Palestine với vai trò hàng đầu của nhà lãnh đạo Arafat. Giáo sư Jean-Paul Chagnollaud nhận định : « Đối với chủ nghĩa dân tộc Palestine, vốn bị kìm hãm bởi chủ nghĩa dân tộc Ả Rập, điều này đã mở ra những triển vọng mới. Chủ nghĩa dân tộc Palestine có thể nói đã nhanh chóng lấp đầy khoảng trống, đột ngột mở ra do thất bại hoàn toàn của các nước Ả Rập, do thảm họa năm 1967. Việc thay đổi lãnh thổ như vậy đã mang lại thay đổi địa-chính trị to lớn, và tiếp đó là sự suy yếu của chủ nghĩa dân tộc Ả Rập, đã mở rộng đường cho chủ nghĩa dân tộc Palestine và cho Arafat. Tôi có thể nói thêm một điều này : Nếu như năm 1964 PLO đã bị Ai Cập, Nasser và Ahmad Shukeiri thao túng, thì ngay sau cuộc chiến, tức là vào những năm 1968-1969, người Palestine đã giành quyền kiểm soát PLO. Kể từ tháng 2/1969, PLO đã thực sự trở thành tổ chức của người Palestine kể từ năm 1968. » Phong trào Intifada đầu tiên, PLO tuyên bố thành lập Nhà nước Palestine Phong trào PLO dưới sự lãnh đạo của Arafat, để hướng tới khẳng định quyền tự quyết dân tộc, quyền của một Nhà nước độc lập của người Palestine, đã tiến hành cùng lúc hai cuộc chiến, cuộc tranh đấu vũ trang và cuộc tranh đấu về chính trị và ngoại giao. Năm 1974, Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc chính thức công nhận « quyền tự quyết » và « nền độc lập » của người Palestine, và công nhận vai trò quan sát viên của PLO tại Liên Hiệp Quốc.   Trong tiến trình tranh đấu của người Palestine, phong trào tranh đấu ôn hòa Intifada lần thứ nhất, bùng lên từ cuối năm 1987 trước hết tại Gaza, rồi lan rộng sang vùng Cisjordanie, có ý nghĩa đặc biệt quan trọng. Nhà nghiên cứu François Ceccaldi, đảm nhiệm môn lịch sử thế giới Ả Rập đương đại của Collège de France nhận định : « Phong trào Intifada là một giai đoạn lịch sử trong đó đã có rất nhiều biến chuyển, ít nhất là đã cho phép Arafat thay đổi phần nào chính sách của mình, thúc đẩy bởi những thành quả của phong trào Intifada và uy tín ngày càng tăng của tổ chức PLO. Ông đã quyết định thực hiện một chiến lược có thể gọi là tìm kiếm đồng thuận. Và ông đã đưa ra quyết định như vậy trong một cuộc họp của Hội đồng Quốc gia vào tháng 11/1988, tuyên bố Nhà nước Palestine độc lập với Jerusalem làm thủ đô. Arafat công nhận Nghị quyết 181 năm 1947 của Liên Hiệp Quốc, tức là kế hoạch phân chia đất đai xứ Palestine. Ông lên án việc sử dụng vũ lực. Đặc biệt là trong giai đoạn này, ông đã có hai bài phát biểu khá nổi tiếng tại Alger và Geneva năm 1988, và đặc biệt là bài phát biểu tại Geneva, có lẽ bị thúc đẩy bởi Mỹ. Đi xa hơn, trong một phiên họp của Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc tổ chức bất thường tại Genève năm 1988, Arafat công nhận hai nghị quyết 242 và 338 của Liên Hiệp Quốc và lên án hành động khủng bố. Điều quan trọng ở đây không phải là nội dung của các nghị quyết của Liên Hiệp Quốc, mà Arafat, cùng với ông phong trào dân tộc Paletine, cam kết hoặc chấp nhận tuân thủ pháp lý quốc tế và ngầm công nhận pháp lý này, do đó cũng ngầm công nhận Nhà nước Israel. Đương nhiên, điều này có những hệ quả khá quan trọng. Hai bài phát biểu tại Alger và Geneva cùng phong trào Intifada đã buộc Israel và Mỹ phải tái suy nghĩ về mối quan hệ với PLO, và mở đường cho các đàm phán Madrid rồi Oslo. » Các thỏa ước Oslo 1993 – 1995 với Israel : Nỗ lực dang dở Việc Tổ chức PLO của Arafat chuyển hẳn sang con đường tranh đấu khẳng định nền độc lập bằng biện pháp hòa bình đã dọn đường cho việc đúc kết với Israel hai thỏa ước Oslo, với sự bảo trợ của Mỹ. Thỏa ước Oslo I vào năm 1993 lập ra Cơ quan Quyền lực Palestine, dự kiến tồn tại cho đến năm 1999, sau khi một Nhà nước Palestine độc lập chính thức ra đời. Năm 1994, lãnh tụ Arafat lần đầu tiên trở về Palestine sau 27 năm sống lưu vong. Năm 1995, Israel và Arafat ra được thỏa ước Oslo II, chia vùng Cisjordanie làm ba phần, trong đó tiểu vùng A do người Palestine tự điều hành, tiểu vùng B, hai bên phối hợp quản lý, và vùng C dự kiến sẽ chuyển giao dần quyền quản lý do Palestine, nhưng Israel vẫn duy trì quân đội. Đọc thêm - Palestine – Israel: Hòa ước Oslo chết lâm sàng Các thỏa ước Oslo rút cục đã không dẫn đến việc thành lập một Nhà nước Palestine độc lập. Vì sao các thỏa ước Oslo thất bại, trả lời France Culture, nhà nghiên cứu François Ceccaldi, trường Collège de France, nêu bật một số lý do : « Thực ra có nhiều lý do, có lẽ đơn giản trước hết vì đây chỉ là một tuyên bố nguyên tắc như tên gọi của nó. Sau giai đoạn chuyển tiếp này, các vấn đề về ‘‘tình trạng thường trực'', là những vấn đề nhạy cảm nhất, sẽ phải được đàm phán. Tại sao đàm phán thất bại ? Tôi cảm thấy rằng có lẽ trong các hiệp định Oslo, có một số yếu tố có thể dự báo trước thất bại ngay từ đầu. Đương nhiên lúc ấy đa số đã ghi nhận hoặc ít nhất hy vọng rằng một nền hòa bình là có thể đạt được. Vào thời điểm đó, đã có một số ít người phản đối, tôi đặc biệt nghĩ đến nhà nghiên cứu Edward Said, là những người đã nhanh chóng nhìn thấy những khiếm khuyết của hiệp định này. Có lẽ cũng vì trong các hiệp định này, chẳng hạn về vấn đề nhà nước Palestine, người Palestine đã có một số cách hiểu khá mơ hồ. Tuyên bố nguyên tắc dự kiến thành lập ‘‘tình trạng thường trực'' sau giai đoạn chuyển tiếp 5 năm, dựa trên các nghị quyết 242 và 338. Trong diễn đạt mơ hồ về ‘‘tình trạng thường trực'' dựa trên nghị quyết 242 rõ ràng người Palestine đã thấy đó là việc thành lập một nhà nước trong các đường biên giới như trước cuộc chiến tranh năm 1967. Trên thực tế, vấn đề nhà nước Palestine đã không bao giờ được đề cập trực tiếp trong các hiệp định. Có rất nhiều sự mơ hồ mà tôi nghĩ là đặc trưng của tuyên bố mang tính nguyên tắc, cộng với tất cả những gì xảy ra từ năm 1993 đến 1999, 2000, cho thấy thực sự có một sự phá vỡ lòng tin dần dần giữa các bên.  Mối quan hệ tin cậy được cho là sẽ phải được xây dựng trong giai đoạn chuyển tiếp đã không xảy ra vì nhiều lý do, có lẽ vì cuối cùng là do việc xây dựng các khu định cư của người Do Thái không bao giờ ngừng, vì thủ tướng Israel Rabin - người cổ vũ cho các hiệp định – bị ám sát. Tổng thống Mỹ Clinton vào cuối nhiệm kỳ của mình đã cố gắng tổ chức một cuộc đàm phán cuối cùng giữa thủ tướng Israel Ehud Barak và lãnh đạo PLO Arafat, nhưng đã thất bại. » Nội bộ phương Tây ngày càng nghiêng về công nhận Palestine Đầu những năm 2000, tiến trình hướng đến một xứ sở Palestine độc lập có một số bước tiến, với việc quân đội Israel lần đầu tiên rút khỏi dải Gaza kể từ năm 1967. Tuy nhiên, tình hình thay đổi sau khi tổ chức Hồi giáo Hamas, không thừa nhận Israel và chủ trương dùng vũ lực, lên nắm quyền tại Gaza năm 2007 : Nội bộ Palestine chia rẽ sâu sắc. Việc Hamas kiểm soát Gaza đẩy người Palestine dấn sâu vào thế đối đầu một mất một còn với Israel. Con đường hướng đến hai nhà nước Palestine - Israel cùng tồn tại hòa bình, đã bắt đầu hé mở thời Arafat, ngày càng trở nên xa vời. Tuy nhiên, về mặt ngoại giao, nỗ lực của Cơ quan Quyền lực Palestine gặt hái một số thành công. Năm 2012, Liên Hiệp Quốc công nhận Palestine là « nhà nước quan sát viên không phải thành viên » Liên Hiệp Quốc. Năm 2024, Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc ra một nghị quyết mang tính biểu tượng, yêu cầu kết nạp Palestine làm thành viên chính thức. Điều không được chấp nhận do lá phiếu phủ quyết của Mỹ.  Kể từ tháng 5/2024, Palestine được Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc tiếp nhận gần như một thành viên chính thức của Liên Hiệp Quốc với vị trí được xếp theo thứ tự ABC, và được phép đề xuất các dự thảo nghị quyết, đồng chủ trì dự thảo nghị quyết (với 143 phiếu thuận, 9 phiếu chống và 25 vắng mặt). Theo chủ tịch Đại hội đồng Liên Hiệp Quốc « những sự kiện kinh hoàng trong bảy tháng qua chỉ làm tăng thêm tính cấp bách của việc đạt được một giải pháp hòa bình công bằng, toàn diện và lâu dài cho tình hình ở Trung Đông » và con đường khả thi duy nhất dẫn đến hòa bình ở Trung Đông là thông qua giải pháp hai nhà nước. Cho đến nay, Palestine đã được hơn 140 quốc gia công nhận, vượt 2/3 số thành viên Liên Hiệp Quốc. Trong nội bộ các nước phương Tây, ngày càng nhiều nước coi việc công nhận Palestine là biện pháp cần thiết để thực thi « giải pháp hai nhà nước », đã được Liên Hiệp Quốc đề ra hồi 1947. Công nhận nhà nước Palestine là « điều kiện để bảo đảm an ninh cho Israel », như một tuyên bố của Hội đồng Châu Âu năm 1999. 

Les enjeux internationaux
Gaza, Cisjordanie : quel avenir pour le projet national palestinien ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 11:03


durée : 00:11:03 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Une réponse de Benyamin Netanyahou à la proposition de trêve du Hamas est attendue dans les prochains jours, une semaine après l'annonce de la “prise de contrôle” de la ville de Gaza et de l'extension massive des colonies en Cisjordanie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amélie Férey Politiste, responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l'IFRI

Chez Kevin Razy
#105 CHEZ KEVIN RAZY : Intox Cnews, Nili Kupfer, famine à Gaza & CNews en roue libre

Chez Kevin Razy

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 120:55


Bienvenue dans le 105ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine :

Kan en Français
Raids en Cisjordanie : Tsahal cible un bureau de change à Ramallah

Kan en Français

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 7:12


Aujourd’hui, en plein jour, l’armée israélienne a mené un raid contre un bureau de change soupçonné de financer le Hamas.

Le Point J - RTS
Colonies israéliennes : que dit le droit ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 13:29


L'administration israélienne vient d'approuver un projet important de colonie en Cisjordanie. Cette décision relance le débat sur la légalité de la colonisation au regard du droit international. L'analyse d'Annyssa Bellal, directrice de la Geneva Peace Bulding Platform et professeure de droit international. Caroline Stevan Réalisation : Brian Lanni

Les histoires de 28 Minutes
Régis Jauffret, fils à perpétuité / État palestinien, l'arlésienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 44:21


L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Rentrée littéraire : Régis Jauffret décoche une lettre d'amour cruelle à sa mère décédéeRégis Jauffret, auteur multiprimé, persiste et signe dans l'exploration de son histoire familiale. Après "Papa" en 2020, un livre qui retrace l'énigmatique vie de son père, il publie désormais "Maman" (éditions Récamier). L'écrivain y raconte ce personnage ambigu qu'était sa mère. Il s'estime "trahi" par cette femme, qui n'était pas avare de mensonges pour le garder auprès d'elle, mais "quand une mère vous a tant aimée, il faut lui rendre hommage". Cette œuvre protéiforme, à mi-chemin entre le roman et la biographie, alterne férocité, amour maternel et humour, l'une des marques de fabrique de l'auteur. Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? Enfin, à l'occasion de la saint Louis, Xavier Mauduit revient sur le règne de Louis IX, souverain français considéré comme un saint dès son vivant. Marie Bonnisseau nous présente les toiles du peintre Jacob Ryan Reno : il propose des portraits volontairement bâclés, une expérience que le peintre juge "incroyablement humaine" à l'heure des IA génératives policées. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] État palestinien, l'arlésienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 23:45


L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? On en débat avec Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l'Autorité palestinienne, Michel Taubmann, journaliste franco-israélien et Amélie Férey, chercheuse à l'IFRI. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Revue de presse internationale
À la Une: la contestation prend de l'ampleur en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:05


« Un samedi comme un autre à Tel-Aviv, relève Libération à Paris. Des manifestations qui s'enchaînent et plusieurs dizaines de milliers de personnes dans la rue. Courant août, le mouvement social contre la guerre dans la bande de Gaza qui agite la capitale d'Israël depuis des mois a encore gagné du terrain, nourri par la nouvelle opération militaire dans la ville de Gaza annoncée par le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui menace d'aggraver encore le désastre humanitaire dans l'enclave palestinienne. Dimanche 17 août, rappelle le journal, une manifestation gigantesque avait rassemblé jusqu'à 500 000 personnes au niveau de la place des Otages, selon les organisateurs. Samedi, ils étaient encore près de 100 000 au même endroit. Et des milliers d'autres ailleurs ». Certes, pointe encore Libération, « ce mouvement social n'est pas unifié. Il est composé de plusieurs groupes avec leurs propres revendications ». Mais, « familles d'otages, réservistes, pacifistes de gauche dessinent la diversité, la multitude et parfois les contradictions d'un mouvement social qui ne cesse de prendre de l'ampleur ». Reste, constate le quotidien français, que « ce mouvement est minoritaire au sein de la société israélienne, en dépit de son expansion. Il peine toujours à mobiliser au-delà des classes moyennes et des classes moyennes supérieures, quand les classes populaires, dans l'ensemble, restent fidèles au gouvernement. Il y a 8 jours, la grève générale convoquée par le Forum des familles d'otages n'a eu un qu'un effet limité. Trop peu pour faire flancher Benyamin Netanyahu qui les balaye du revers de la main, pour le moment ». Israël ébranlé par le rapport de l'ONU sur la famine à Gaza Netanyahu qui contre-attaque après le rapport de l'ONU confirmant l'état de famine avancé à Gaza. Son argumentaire est repris par le Jerusalem Post : « c'est le Hamas qui est responsable du manque de nourriture, affirme le quotidien proche du pouvoir. Le Hamas qui pille l'aide pour la revendre à des prix exorbitants et qui manipule la couverture médiatique ». Faux, rétorque Haaretz. « Israël s'est empressé de discréditer le rapport de l'ONU établissant que Gaza souffrait d'une famine sans précédent. Mais les mensonges et les victimisations ne changent rien à un fait fondamental, affirme le quotidien de gauche israélien : Israël a affamé les Gazaouis jusqu'à l'intervention de la communauté internationale. (…) Depuis des mois, des camions chargés de nourriture attendent en Égypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël, prêts à entrer à Gaza pour nourrir la population. Le gouvernement israélien, mus par la vengeance et la survie politique, a sciemment créé cette catastrophe. La faim à Gaza est une réalité, conclut Haaretz. Et c'est de notre faute. » Dans une tribune publiée par Le Monde à Paris, les juristes Julia Grignon et Alexandre Miliani affirment que « la déclaration de famine de l'ONU à Gaza constitue une injonction à agir pour tous les États du monde. Parce qu'ils ont tous signé les conventions de Genève de 1949, les pays ont l'obligation de faire respecter le droit international humanitaire. (…) S'indigner est indispensable, mais, affirment encore les deux auteurs, c'est uniquement en prenant des mesures concrètes que des vies humaines pourront être sauvées ». Seule la chute de Netanyahu… Justement, au-delà d'éventuelles sanctions internationales, pour le Times à Londres, « il n'y a aucun espoir pour Gaza tant que Netanyahu est au pouvoir. Israël est une démocratie. Seul son électorat peut renverser son gouvernement. Par conséquent, avec ou sans le soutien des États-Unis, nous devons dire aux Israéliens ce que nous savons être vrai, s'exclame le Times : leur gouvernement salit la réputation de leur nation ; Israël est en train de devenir un État paria. (…) Nous devons parler franchement au peuple israélien. Il doit comprendre que nous ne sommes pas ses ennemis et que nous voulons contribuer à le défendre contre les mouvements terroristes meurtriers (…). Mais pas avant qu'il n'ait débarrassé son pays de la coalition gouvernementale actuelle ». Alors peut-être un début de solution avec la proposition formulée avant-hier par l'un des principaux opposants à Benyamin Netanyahu, Benny Gantz : la formation d'un gouvernement temporaire permettant de libérer tous les otages à Gaza, un gouvernement de centre-droit qui écarterait l'extrême droite du pouvoir. Et on revient à Libération pour qui cela pourrait être « un tournant politique majeur en Israël ». Mais pour l'instant, aucune réaction des dirigeants israéliens.

Aujourd'hui l'économie
Les grands boycotts de l'Histoire: «B.D.S», trois lettres pour faire pression sur Israël

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 2:56


Le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui fait pression sur les gouvernements et les entreprises les plus puissantes. Notre nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire s'arrête sur trois lettres : B.D.S. pour boycott, désinvestissements et sanctions. Un mouvement né il y a tout juste 20 ans, le 9 juillet 2005, pour inciter Israël à respecter les droits des Palestiniens et mettre fin à sa politique de colonisation. En 2005, c'est, à l'époque, du moins on l'espère, un moyen de parvenir à la paix. Cet été-là, Israël prépare son désengagement de la bande de Gaza : « Nous sommes là parce que ce retrait n'apportera aucune paix. Que ferez-vous le jour du retrait ?  - Que ferons-nous ? Attendez, vous verrez ! ». L'opposition des colons comme ici dans ce reportage sur France 2 n'y change rien : après 38 ans d'occupation, l'État hébreu se retire de l'enclave palestinienne.  Sauf que dans le même temps, les violences ne cessent pas et que la colonisation israélienne s'accélère sur un autre territoire palestinien : la Cisjordanie. Le mur construit depuis 2002 par l'État hébreu - dont le tracé est décrété illégal dans un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 juillet 2004 - déborde toujours un peu plus dans les territoires palestiniens. C'est dans ce contexte, le 9 juillet 2005, que 170 ONG et syndicats palestiniens lancent le mouvement « BDS ». Omar Barghouti, le fondateur du mouvement, énonce ses trois revendications : « Notre mouvement appelle Israël à mettre fin à l'occupation des territoires occupés depuis 1967, à se retirer des colonies et à détruire le mur de séparation. Notre deuxième exigence, c'est l'arrêt du système de discrimination racial contre les citoyens palestiniens à l'intérieur même d'Israël. Enfin, la troisième et la principale, c'est de reconnaître et de permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens. » BDS, pour Boycott-Désinvestissements-Sanctions Le mouvement, qui se veut « non violent » et s'inspire des méthodes héritées de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, appelle à boycotter les produits fabriqués en Israël et dans les colonies. Ses partisans réclament des sanctions contre l'État hébreu. Ils mènent des campagnes pour inciter des entreprises comme Orange ou Microsoft, impliquées dans les territoires occupés, à désinvestir. Des États-Unis à la Belgique, de la France au Royaume-Uni, le mouvement gagne les universités, les syndicats et le monde de la culture. Des institutions, comme le puissant fonds de pension de Norvège, se retirent de certaines entreprises liées à l'occupation des territoires palestiniens. Mais au-delà de ces cas très médiatisés, les conséquences économiques pour Israël restent limitées, comme le raconte en 2015, le correspondant à Jérusalem de Radio France : « Certes, l'agriculture israélienne dans la vallée du Jourdain a connu une baisse de chiffre d'affaires de 14 % l'an dernier, mais l'agriculture ne représente qu'à peine 1 % du PIB de l'État hébreux. Et parallèlement, les échanges commerciaux entre l'Europe et Israël ont doublé ces dix dernières années. » D'autant que le même temps, Israël accuse les activistes de nourrir l'antisémitisme et qu'un peu partout, c'est une autre bataille se livre, cette fois-ci devant les tribunaux : en France, l'appel au boycott d'Israël est même un temps décrété illégal. La décision sera désavouée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, qui vaut à l'État hébreu des accusations de génocide, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, le BDS note « une croissance sans précédent » de ses campagnes. Mais dans les faits, jamais depuis le début du mouvement il y a 20 ans, Israël n'aura semblé céder aux pressions. Le pays a même, au contraire, accentué sa politique d'occupation et d'annexion des territoires palestiniens, en violation du droit international. À lire aussiLes grands boycotts de l'Histoire: Martin Luther King et les bus de Montgomery

C dans l'air
Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 68:44


C dans l'air du 21 août 2025 - Netanyahu / Trump : leur plan pour Gaza L'étau se resserre dans l'enclave palestinienne. Dans le cadre du plan de Netanyahu visant à conquérir Gaza, les autorités israéliennes ont détaillé comment elles étendront leur emprise sur la population gazaouie. L'armée se préparerait à une « opération prolongée de plusieurs mois ». Selon Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, Tsahal aurait déjà entamé les opérations militaires en périphérie de Gaza-ville.Si le Hamas a accepté un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar, le gouvernement israélien n'y a toujours pas répondu. Les préparations militaires actuelles laissent peu d'espoir. D'autant que l'État hébreu a donné son accord à un projet de colonisation d'une zone située à l'est de Jérusalem, qui couperait la Cisjordanie en deux et compromettrait plus encore la création d'un État palestinien. Ce qui n'est pas pour plaire à Emmanuel Macron, qui reconnaitra en septembre cet état. Netanyahu l'accuse de nourrir l'antisémitisme. Pendant ce temps, le carnage continu, et la situation humanitaire est désastreuse. C dans l'air est allé à la rencontre d'une coordinatrice de Médecins sans Frontières. De retour de Gaza, elle décrit une famine et une urgence sanitaire extrême, avec un grand manque de moyen dans les hôpitaux. Les Gazouis sont surtout incapables de fuir, et la communauté internationale semble impuissante.En France, les actes antisémites se multiplient depuis le début du conflit. La semaine dernière, c'est un arbre à la mémoire d'Ilan Halimi qui a été coupé de façon malveillante. Ce jeune homme de confession juive avait été torturé à mort en 2006. La France insoumise, elle, est pointée du doigt pour ses dérapages à répétitions. Le député socialiste Jérôme Guedj dénonce une dérive de Jean-Luc Mélenchon, qui attiserait volontairement l'antisémitisme. Alors, peut-on stopper Netanyahu dans son plan de conquête de Gaza ? Quelle est la situation humanitaire en Palestine ? Les Insoumis attisent-ils l'antisémitisme ?LES EXPERTS :Anthony BELLANGER : Editorialiste à Franceinfo TV, spécialistes des questions internationalesAlexandra SCHWARTZBROD : Directrice adjointe de la rédaction de LibérationAlain PIROT : Journaliste et réalisateur, spécialiste des questions de défenseMay MAALOUF : Politologue, spécialiste du Moyen Orient, chercheure associée à l'iReMMO

Revue de presse internationale
À la Une: la marche forcée militaire et diplomatique d'Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:57


Le New York Times résume ainsi les dernières annonces du gouvernement de Benyamin Netanyahu : « Israël a approuvé » mercredi « l'implantation de nouvelles colonies en Cisjordanie et a annoncé poursuivre son projet de reprise de la ville de Gaza, faisant fi des critiques internationales et défiant le soutien croissant à la création d'un État palestinien indépendant ». À l'instar du Figaro à Paris, la presse internationale publie les premières images de l'offensive israélienne en périphérie de la ville de Gaza. Objectif : « s'emparer de cette ville et des camps de réfugiés du centre du territoire, considérés comme les derniers bastions du Hamas, prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages qui y sont toujours retenus », rapporte le journal. Fuite en avant. Non, s'exclame le Guardian à Londres, cette offensive n'est qu'une fuite en avant. « Netanyahu est aux abois. Il estime qu'une guerre sans fin pourrait le maintenir au pouvoir et lui éviter le procès pour corruption qui doit reprendre prochainement. (…) Israël doit mettre fin aux massacres, s'exclame le quotidien britannique. S'emparer de la ville de Gaza et l'occuper ne feraient qu'accentuer l'horreur. (…) Un cessez-le-feu est donc plus urgent que jamais. Donald Trump pourrait mettre un terme à cette extermination et mettre fin à l'impunité d'Israël. Au lieu de cela, hier, déplore le Guardian, les États-Unis ont sanctionné plusieurs responsables de la Cour pénale internationale dans le cadre de l'affaire contre le Premier ministre israélien. Mais, pointe encore le journal, si Donald Trump espère toujours un accord plus large au Moyen-Orient, celui-ci ne peut être construit sur les ruines de Gaza. D'autres États devraient aller au-delà de l'étape importante, mais symbolique, de la reconnaissance d'un État palestinien. » Le Haaretz, quotidien de gauche israélien, s'emporte contre la volte-face du chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Eyal Zamir, au départ opposé à cette offensive et qui a finalement plié. « Nous avons un gouvernement insensé, s'exclame Haaretz. Refuser d'obéir à ses ordres est non seulement permis, mais c'est un devoir. Les généraux qui planifient et exécutent une telle folie sont pleinement complices de ce crime. Un crime contre ce que signifie être israélien, un crime contre l'humanité, un crime contre l'État. » À lire aussi«La politique israélienne favorise l'antisémitisme», dit l'ex-ministre palestinien Anwar Abu Eisheh « Guerre, annexion, colonisation » Autre offensive menée par Netanyahu, mais diplomatique : le Premier ministre israélien s'en prend à la France et à l'Australie qui ont promis de reconnaître l'État de Palestine en septembre. « La perspective de ces reconnaissances est vécue comme une attaque par Israël, pointe Le Soir à Bruxelles. Reste que « depuis le début de la guerre, Benyamin Netanyahu n'a pas présenté de vision politique claire pour mettre fin au conflit ». Et le quotidien belge de citer Ofer Bronchtein, Franco-Israélien qui conseille Emmanuel Macron sur les affaires israélo-palestiniennes : « Netanyahu ne veut pas de l'État palestinien, affirme-t-il. Le seul plan concret, c'est celui de l'extrême droite israélienne : guerre, annexion, colonisation… Tout cela cause un préjudice énorme à la population. C'est en refusant d'arrêter sa guerre contre le Hamas, qui n'est désormais plus une menace militaire, que le gouvernement israélien nourrit l'antisémitisme. » Se ressaisir ? La colonisation qui s'intensifie justement. Mercredi 20 août, un plan controversé pour la création d'une nouvelle, à l'est de Jérusalem, a été validé, ouvrant la voie à la séparation physique entre le nord et le sud de la Cisjordanie occupée. Un plan qui « met ainsi fin au rêve d'un État palestinien », constate la Repubblica à Rome. Pour le Jerusalem Post, quotidien israélien pourtant proche du pouvoir, « Israël doit se ressaisir sur le plan diplomatique. (…) Nous devons enfin présenter un plan crédible pour le "jour d'après" que les autres capitales pourront soutenir, affirme le journal. Les grandes lignes ne sont pas un mystère : la libération de tous les otages comme point de départ de tout cessez-le-feu durable ; une Autorité palestinienne restructurée, réformée et démilitarisée qui puisse gouverner Gaza et la Cisjordanie avec un contrôle extérieur – ou un organisme international qui gouvernerait Gaza jusqu'à ce que les forces locales soient en mesure de le faire. (…) Il faut être lucide, s'exclame encore le Jerusalem Post. (…) Le mois de septembre approche. (…) Israël a besoin d'arriver avec un programme de reconnaissance de la Palestine. » À lire aussiIsraël: le ministre de la Défense rappelle 60 000 réservistes après l'approbation du plan de conquête de Gaza-ville

Reportage International
Les attaques de colons, quotidien des Palestiniens de Cisjordanie occupée

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 2:25


Alors qu'Israël poursuit le massacre à Gaza depuis le 7-Octobre 2023, la situation continue de se détériorer pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée, territoire palestinien occupé et colonisé par Israël en violation du droit International. On observe notamment une augmentation des attaques menées par certains colons israéliens violents. Dégradations de biens appartenant à des Palestiniens, harcèlement et impunité. Reportage de notre envoyé spécial dans le village de Turmus Aya. De notre envoyé spécial à Turmus Aya,  Le 4×4 de Wadi Al Kam rebondit sur la piste caillouteuse qui serpente entre les champs d'oliviers. Paysage escarpé, autour du village palestinien de Turmus Aya. Nous voici arrivés devant la maison que l'ingénieur à la retraite a fait construire au milieu des terres de sa famille. La grille métallique que Wadi nous ouvre n'a pas suffi à protéger le bâtiment, des traces d'effraction sont bien visibles. À l'intérieur, une épaisse couche de suie recouvre le sol, les murs, le plafond, tout le mobilier : « Tout est brûlé » déplore Wadi Al Kam. Les incendiaires ont signé sur le mur extérieur de la maison, en lettres de peinture rouge, le mot hébreu « Nekama », (« Vengeance ») et la formule « Prix à payer » que l'on retrouve si souvent lors de ces attaques sur des biens appartenant à des villageois palestiniens. Sur la colline d'en face, la colonie israélienne de Shilo. Et à l'écart, on distingue aussi des tentes à flanc de collines. Wadi Al Kam les désigne du doigt : « Ils ne sont qu'à un kilomètre et demi, deux kilomètres », nous explique le villageois palestinien. « Ils », ce sont de très jeunes colons radicaux, ceux que l'on appelle les « jeunes des collines »  à l'origine du harcèlement, du vandalisme et des agressions physiques contre des Palestiniens de Cisjordanie. Comme ici à Turmus Aya où des habitants du village sont nombreux à avoir filmé des vidéos comme celle-ci où l'on voit ces jeunes colons israéliens provoquer les villageois en clamant que tout appartient aux Israéliens ici. « Vous êtes censés nous protéger » Des images qui documentent des agressions et des dégradations quotidiennes en toute impunité. « Les soldats et les policiers israéliens sont venus ici », raconte Wadi Al Kam qui nous a montré sa maison incendiée. « Et je leur ai dit : " C'est vous les occupants, n'est-ce pas ? vous êtes censés nous protéger, pourquoi vous ne le faites pas ?  Ils nous ont attaqué tant de fois, vous êtes venus et vous les avez vus ! " Les policiers israéliens savent très bien qui fait cela, mais ils ne font rien, ils les protègent. » Les attaques sont plus fréquentes depuis octobre 2023, elles ont coûté la vie à des Palestiniens, ici et dans toute la Cisjordanie, lors d'accrochages qui ont parfois aussi impliqué l'armée israélienne.« Et une vie perdue, on ne peut pas la réparer comme une maison incendiée ou la replanter comme un olivier arracher » se désole Wadi Al Kam. En 2024, l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions visant des colons israéliens radicaux. Les mesures américaines ont été levées par l'administration Trump au début de cette année. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien

Reportage international
Les attaques de colons, quotidien des Palestiniens de Cisjordanie occupée

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 2:25


Alors qu'Israël poursuit le massacre à Gaza depuis le 7-Octobre 2023, la situation continue de se détériorer pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée, territoire palestinien occupé et colonisé par Israël en violation du droit International. On observe notamment une augmentation des attaques menées par certains colons israéliens violents. Dégradations de biens appartenant à des Palestiniens, harcèlement et impunité. Reportage de notre envoyé spécial dans le village de Turmus Aya. De notre envoyé spécial à Turmus Aya,  Le 4×4 de Wadi Al Kam rebondit sur la piste caillouteuse qui serpente entre les champs d'oliviers. Paysage escarpé, autour du village palestinien de Turmus Aya. Nous voici arrivés devant la maison que l'ingénieur à la retraite a fait construire au milieu des terres de sa famille. La grille métallique que Wadi nous ouvre n'a pas suffi à protéger le bâtiment, des traces d'effraction sont bien visibles. À l'intérieur, une épaisse couche de suie recouvre le sol, les murs, le plafond, tout le mobilier : « Tout est brûlé » déplore Wadi Al Kam. Les incendiaires ont signé sur le mur extérieur de la maison, en lettres de peinture rouge, le mot hébreu « Nekama », (« Vengeance ») et la formule « Prix à payer » que l'on retrouve si souvent lors de ces attaques sur des biens appartenant à des villageois palestiniens. Sur la colline d'en face, la colonie israélienne de Shilo. Et à l'écart, on distingue aussi des tentes à flanc de collines. Wadi Al Kam les désigne du doigt : « Ils ne sont qu'à un kilomètre et demi, deux kilomètres », nous explique le villageois palestinien. « Ils », ce sont de très jeunes colons radicaux, ceux que l'on appelle les « jeunes des collines »  à l'origine du harcèlement, du vandalisme et des agressions physiques contre des Palestiniens de Cisjordanie. Comme ici à Turmus Aya où des habitants du village sont nombreux à avoir filmé des vidéos comme celle-ci où l'on voit ces jeunes colons israéliens provoquer les villageois en clamant que tout appartient aux Israéliens ici. « Vous êtes censés nous protéger » Des images qui documentent des agressions et des dégradations quotidiennes en toute impunité. « Les soldats et les policiers israéliens sont venus ici », raconte Wadi Al Kam qui nous a montré sa maison incendiée. « Et je leur ai dit : " C'est vous les occupants, n'est-ce pas ? vous êtes censés nous protéger, pourquoi vous ne le faites pas ?  Ils nous ont attaqué tant de fois, vous êtes venus et vous les avez vus ! " Les policiers israéliens savent très bien qui fait cela, mais ils ne font rien, ils les protègent. » Les attaques sont plus fréquentes depuis octobre 2023, elles ont coûté la vie à des Palestiniens, ici et dans toute la Cisjordanie, lors d'accrochages qui ont parfois aussi impliqué l'armée israélienne.« Et une vie perdue, on ne peut pas la réparer comme une maison incendiée ou la replanter comme un olivier arracher » se désole Wadi Al Kam. En 2024, l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions visant des colons israéliens radicaux. Les mesures américaines ont été levées par l'administration Trump au début de cette année. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien

Les matins
Une journaliste britannique assiste à une attaque de colons israéliens en Cisjordanie

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 5:05


durée : 00:05:05 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - En Cisjordanie occupée, les colons israéliens mènent l'une des campagnes d'intimidation et d'accaparement de terres les plus violentes depuis 1967.

Reportage International
«Ils veulent nous faire disparaître»: les familles expulsées des camps en Cisjordanie occupée témoignent

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:39


Depuis plusieurs mois, les camps de réfugiés en Cisjordanie occupée sont devenus le théâtre d'opérations militaires israéliennes d'une intensité inédite. À Tulkarem, l'un des camps les plus anciens, les bulldozers ont tout emporté : les maisons, les souvenirs, les vies ancrées dans la terre. Les familles expulsées s'entassent désormais dans des salles de classe d'une école dans des conditions difficiles avec la crainte de ne plus retourner chez eux. De notre correspondante à Tulkarem, Il n'y a plus âme qui vive dans le camp de Tulkarem éventré par les bulldozers sous la surveillance des drones israéliens. Le bourdonnement des drones résonne jusqu'à cette école, installée en périphérie de la ville, qui accueille les réfugiés expulsés du camp. Moussa Abu Shanab, employé de la municipalité, est responsable des lieux :  « C'est dur de se dire que tous les gens ici ont leurs maisons qui ont été détruites et dont les affaires sont restées là-bas ». Les 125 personnes, chassées du camp par l'armée, occupent l'école. Osman vit dans l'une des salles de classe : « Je suis ici avec ma femme et mes deux filles. Et nous attendons un enfant qui naîtra dans quelques semaines. » La température dépasse les 40 degrés.  « Il fait une chaleur étouffante, les conditions sont très difficiles. Je rêve de changer d'air, d'un peu de calme ». Son épouse, Rowan, arrive en fin de grossesse :  « Il y a 125 personnes pour quatre salles de bains mixtes. C'est très difficile, pas comme si nous étions à la maison, avec notre propre salle de bains, tranquilles dans notre maison. Nous sommes quatre dans cette pièce et, bientôt, nous serons cinq ». « Ils détruisent toutes les maisons » L'armée israélienne a récemment annoncé qu'elle occuperait les camps jusqu'à la fin de l'année. Le désespoir s'empare de la jeune femme :  « Notre tour est déjà passé, ma maison a disparu. Que reste-t-il du camp ? Le camp est désormais isolé de tout. Nous pensions y retourner et planter une tente sur le tas de terre qui est à la place de notre maison. Cela fait six mois que nous sommes hors du camp, nous ne savons pas si nous y retournerons, si nous retournerons chez nous ». À l'étage supérieur de l'école, une famille de onze personnes s'entasse dans une pièce dont le sol est jonché de matelas. Hiba redoute, elle aussi, de ne jamais pouvoir retourner dans le camp :  « Ils ne veulent plus rien qui soit lié aux camps ou aux réfugiés, ils veulent nous faire disparaître. Ce sont des menteurs, ils disent qu'ils ne détruisent que les maisons des résistants, mais ils détruisent toutes les maisons. » Après la disparition des camps du nord de la Cisjordanie, Hiba redoute que l'armée s'en prenne à tous les camps du territoire. Et avec eux, le droit au retour des Palestiniens sur leurs terres. À lire aussiCisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l'armée et des colons israéliens

Les Nuits de France Culture
Nuit des Manuscrits 2/14 : Inestimables manuscrits de Qumrân

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 46:29


durée : 00:46:29 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En janvier 2009, Michel Cazenave et ses deux invités, examinaient à la loupe, quelques-uns des manuscrits de Qumran, découverts en 1947 sur la côte nord-ouest de la mer Morte, au sud de Jéricho (Cisjordanie). - réalisation : Virginie Mourthé

Reportage international
«Ils veulent nous faire disparaître»: les familles expulsées des camps en Cisjordanie occupée témoignent

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:39


Depuis plusieurs mois, les camps de réfugiés en Cisjordanie occupée sont devenus le théâtre d'opérations militaires israéliennes d'une intensité inédite. À Tulkarem, l'un des camps les plus anciens, les bulldozers ont tout emporté : les maisons, les souvenirs, les vies ancrées dans la terre. Les familles expulsées s'entassent désormais dans des salles de classe d'une école dans des conditions difficiles avec la crainte de ne plus retourner chez eux. De notre correspondante à Tulkarem, Il n'y a plus âme qui vive dans le camp de Tulkarem éventré par les bulldozers sous la surveillance des drones israéliens. Le bourdonnement des drones résonne jusqu'à cette école, installée en périphérie de la ville, qui accueille les réfugiés expulsés du camp. Moussa Abu Shanab, employé de la municipalité, est responsable des lieux :  « C'est dur de se dire que tous les gens ici ont leurs maisons qui ont été détruites et dont les affaires sont restées là-bas ». Les 125 personnes, chassées du camp par l'armée, occupent l'école. Osman vit dans l'une des salles de classe : « Je suis ici avec ma femme et mes deux filles. Et nous attendons un enfant qui naîtra dans quelques semaines. » La température dépasse les 40 degrés.  « Il fait une chaleur étouffante, les conditions sont très difficiles. Je rêve de changer d'air, d'un peu de calme ». Son épouse, Rowan, arrive en fin de grossesse :  « Il y a 125 personnes pour quatre salles de bains mixtes. C'est très difficile, pas comme si nous étions à la maison, avec notre propre salle de bains, tranquilles dans notre maison. Nous sommes quatre dans cette pièce et, bientôt, nous serons cinq ». « Ils détruisent toutes les maisons » L'armée israélienne a récemment annoncé qu'elle occuperait les camps jusqu'à la fin de l'année. Le désespoir s'empare de la jeune femme :  « Notre tour est déjà passé, ma maison a disparu. Que reste-t-il du camp ? Le camp est désormais isolé de tout. Nous pensions y retourner et planter une tente sur le tas de terre qui est à la place de notre maison. Cela fait six mois que nous sommes hors du camp, nous ne savons pas si nous y retournerons, si nous retournerons chez nous ». À l'étage supérieur de l'école, une famille de onze personnes s'entasse dans une pièce dont le sol est jonché de matelas. Hiba redoute, elle aussi, de ne jamais pouvoir retourner dans le camp :  « Ils ne veulent plus rien qui soit lié aux camps ou aux réfugiés, ils veulent nous faire disparaître. Ce sont des menteurs, ils disent qu'ils ne détruisent que les maisons des résistants, mais ils détruisent toutes les maisons. » Après la disparition des camps du nord de la Cisjordanie, Hiba redoute que l'armée s'en prenne à tous les camps du territoire. Et avec eux, le droit au retour des Palestiniens sur leurs terres. À lire aussiCisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l'armée et des colons israéliens

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les manuscrits de Tombouctou, une polémique sur le patrimoine au Sénégal et l'épidémie de choléra au Soudan. Israël : un plan de colonisation pour le découpage de la Cisjordanie  Israël relance un projet controversé de colonisation en Cisjordanie, à l'est de Jérusalem.  Pourquoi relancer ce plan maintenant alors qu'il avait été gelé en 2005 ? En quoi la zone E1 est-elle stratégique pour Israël ? Avec Nicolas Falez, envoyé spécial de RFI à Jérusalem.    Mali : les manuscrits de Tombouctou rapatriés sous haute sécurité  Au Mali, les autorités ont entamé le rapatriement des manuscrits de Tombouctou, plus de dix ans après leur exfiltration. Pourquoi le retour des manuscrits à Tombouctou a-t-il pris treize ans ? Quelles mesures ont été prises pour garantir la sécurité pendant le transfert ? Avec Diarouga Aziz Balde, journaliste au service Afrique de RFI.   Sénégal : polémique autour de la déclaration de patrimoine  Au Sénégal, l'opposition conteste un projet de loi sur la déclaration de patrimoine qui exclut le président en fin de mandat. Quelles sont les justifications avancées par le Pastef pour défendre le texte ? En quoi l'abaissement du seuil de déclaration de 1 milliard à 500 millions de francs CFA change-t-il la donne ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar.    Soudan : une grave épidémie de choléra frappe le pays  Le Soudan, et notamment la région du Darfour, est en train de vivre une de ses pires épidémies de choléra. Qu'est-ce qui rend cette épidémie de choléra particulièrement grave par rapport aux précédentes ? Quels sont les principaux obstacles à la prise en charge rapide des malades ? Avec Sylvain Pénicaud, coordinateur de MSF à Tawila dans le Darfour-Nord. 

Les matins
La revanche de l'extrême droite israélienne et son projet de colonie pour "enterrer" l'idée d'un État palestinien

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 6:54


durée : 00:06:54 - La Revue de presse internationale - par : Juliette Micheneau - Alors que de nombreux États ont annoncé leur intention de reconnaître l'État palestinien, le ministre d'extrême droite des finances d'Israël répond par un projet de colonisation qui couperait la Cisjordanie de Jérusalem-Est, rendant de fait impossible une solution à deux États.

Kan en Français
Ukraine : vers un “modèle Cisjordanie” ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 6:42


Selon la presse, Washington et Moscou envisageraient d’appliquer à certaines zones d’Ukraine un « modèle Cisjordanie ».L’écrivain et activiste ukrainien Bogdan Orbaz, réfugié en France, revient sur cette comparaison et ses implications pour la souveraineté ukrainienne.See omnystudio.com/listener for privacy information.

TOKIO RADIO
#4 Philomène Remy, Grand Reporter

TOKIO RADIO

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 45:30


De la douceur du cocon familial aux tranchées en Ukraine.Philomène Remy a fait un choix rare : quitter des certitudes pour affronter l'incertitude et l'âpreté du monde.Grand reporter, elle ne se contente pas de couvrir l'actualité, elle la construit au plus près du réel.Centrafrique, Cisjordanie, Liban, Gaza, Ukraine, autant de terrains sanglants qu'elle aborde non comme une simple liste de conflits, mais comme des lieux où des vies continuent, coûte que coûte. Sans fabriquer de sensationnel, sans aplatir les nuances, Philomène laisse au réel la place d'être complexe. Son travail donne au monde une chance de se dire.Elle signe aujourd'hui des reportages pour En société (France 5), après être passée par Ligne Rouge (BFM), France 24 et Channel 4. Ce qu'elle explore avant tout, ce sont les marges humaines des crises : l'éthique du regard, la confiance avec les témoins, et la responsabilité que porte chaque image.Pour réaliser « Russie, les enfants volés d'Ukraine », elle affronte l'enfer de la guerre avec son équipe de BFMTV, traverse tout le pays en voiture et tente de se rendre en Crimée. Son travail est primé au festival de télévision de Monte-Carlo par un jury prestigieux.Philomène Remy incarne un journalisme exigeant, respectueux, profondément humain, exactement ce dont on a besoin aujourd'hui.Dans cette conversation, on parle de cette ligne de crête où le métier rencontre l'éthique. Une ligne qu'elle ne lâche jamais.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Les journaux de France Culture
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

C dans l'air
J-9 : l'ultimatum de Trump à Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 67:08


C dans l'air du 30 juillet 2025 : J-9 : l'ultimatum de Trump à PoutineDonald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine. Le président américain a décidé de raccourcir le délai de son ultimatum : lundi, il a donné "10 à 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi de lourdes sanctions seront imposées. Le 14 juillet, il lui avait pourtant accordé un délai de 50 jours. Deux semaines plus tard, le Républicain estime qu'"il n'y a aucune raison d'attendre", déplorant l'absence de "progrès".Mardi, Donald Trump a confirmé n'avoir reçu aucune réponse de la part de Vladimir Poutine. "Je n'ai aucune réponse. C'est dommage", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses". Avant d'ajouter : "Je ne sais pas si cela affectera la Russie, car de toute évidence, il [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue".Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un "ralentissement" dans le processus de normalisation entre Moscou et Washington. Il a assuré son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine.Cet ultimatum n'est pas une première de la part de la Maison-Blanche. Aucun, jusqu'à présent, n'a véritablement infléchi la position de Moscou. Donald Trump commence-t-il à perdre patience ? Que signifie ce changement de calendrier ? Quelles sanctions les États-Unis pourraient-ils mettre en œuvre ? Et où en est réellement la situation sur le terrain ukrainien ?Alors que la Russie intensifie ses frappes, le président américain a annoncé dimanche l'envoi imminent de systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. Cette annonce survient deux semaines après que Washington a suspendu certaines livraisons d'armes. De son côté, Kiev a signé un accord avec Swift Beat – la nouvelle entreprise d'Éric Schmidt, ex-PDG de Google – pour la livraison de « centaines de milliers » de drones intercepteurs kamikazes d'ici la fin de l'année. Ces engins sont destinés à contrer les drones iraniens Shahed, massivement utilisés par la Russie.Face à une grave pénurie de soldats, Volodymyr Zelensky a également promulgué une loi autorisant le recrutement de volontaires de plus de 60 ans dans l'armée. Ces personnes, à condition d'être médicalement aptes et approuvées par les autorités militaires, pourront servir dans des fonctions non combattantes.Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé le dépôt imminent d'un projet de loi garantissant l'indépendance des agences anti-corruption et une "véritable protection" contre l'ingérence russe. Une initiative qui fait suite aux critiques venues de la rue et de l'Union européenne. Quelques jours plus tôt, une loi controversée supprimant l'indépendance de deux agences anti-corruption, officiellement pour les protéger de l'influence de Moscou après l'arrestation de deux hauts responsables, avait déclenché d'importantes manifestations à Kiev. L'UE avait exprimé sa "profonde préoccupation", y voyant un "sérieux recul" pour l'Ukraine dans sa lutte contre la corruption.Nos journalistes ont récemment pu suivre le travail des enquêteurs de ces agences anti-corruption. Leur reportage est à retrouver dans notre émission du jour. Nous reviendrons également, dans #cdanslair, sur les enjeux de l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, ainsi que sur la situation à Gaza et en Cisjordanie.LES EXPERTS : - NICOLAS TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- BERTRAND GALLICHER- Journaliste, spécialiste des questions internationales- JEAN-MAURICE RIPERT - Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie

C dans l'air
Gilles Kepel - Israël commet un "génocide" (ONG Israéliennes)

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 12:36


C dans l'air l'invité du 29 juillet avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient. Alors que la France et l'Arabie saoudite coprésident aujourd'hui une conférence à l'ONU visant à relancer le dialogue autour de la solution à deux États, la situation dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Les bombardements israéliens se poursuivent, l'aide humanitaire reste difficilement accessible. Deux ONG israéliennes parlent désormais de « génocide » pour qualifier la situation à Gaza, ce qui bouscule une partie de l'opinion publique israélienne. Dans ce contexte, la France prévoit « dans les prochains jours » des largages aériens d'aide humanitaire, selon une source diplomatique à l'AFP. La famine, qui menace une grande partie de la population, est décrite par certains comme un levier de guerre, visant à pousser les civils au départ.À cette crise humanitaire s'ajoutent des tensions croissantes en Cisjordanie. Ce lundi 28 juillet, le village chrétien de Taybeh, dont plusieurs habitants possèdent la double nationalité palestino-américaine, a été attaqué par des colons israéliens. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des « actes de terrorisme » en Cisjordanie, soulignant la gravité des violences. Ces attaques, qui visent désormais aussi des villages chrétiens, suscitent une vive inquiétude sur la scène diplomatique, notamment aux États-Unis.La France s'apprête à reconnaître officiellement l'État de Palestine. Dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a confirmé son intention de procéder à une « pleine reconnaissance », qui pourrait être officialisée en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies. Une initiative contestée par Benjamin Netanyahu, qui estime qu'elle reviendrait à « récompenser le terrorisme ». Près de 150 pays reconnaissent aujourd'hui l'État palestinien, et le Royaume-Uni pourrait bientôt s'ajouter à cette liste. Qu'attendre concrètement de cette conférence à l'ONU ? La paix reste-t-elle possible avec une solution à deux États, Israël et Palestine ?Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, analysera l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza et la montée des violences en Cisjordanie.

7 milliards de voisins
Croire en la paix : qu'en pensent les jeunes du Moyen-Orient

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 48:30


Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde.  Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ?   Avec :  • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah.   En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ?  Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.  

7 milliards de voisins
Croire en la paix : qu'en pensent les jeunes du Moyen-Orient

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 48:30


Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 3. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde.  Depuis le 7 octobre 2023, date des attaques commises par le Hamas en Israël, le monde vit de nouveau au rythme du conflit israélo-palestinien. Depuis l'offensive du mouvement islamiste palestinien, Israël a déclenché sa riposte militaire à coups de bombardements dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Iran, plongeant toute la région dans la guerre. Alors que des milliers de personnes ont perdu la vie, que Gaza souffre de la faim, que les économies dévissent, le reste de la population vit dans l'attente des pourparlers, des trêves et des négociations. Dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, 54% de la population a moins de 30 ans, selon les Nations unies. Dans ce contexte incertain, difficile de se projeter vers l'avenir pour cette nouvelle génération. Entre l'instabilité politique, les conflits récurrents, la vie chère et les taux de chômage élevés, comment croire en la paix quand on est jeune au Moyen-Orient ?   Avec :  • Marie Kortam, sociologue au département des Études contemporaines à l'Institut français du Proche-Orient, IFPO • Stéphanie Latte Abdallah, historienne, directrice de recherche au CNRS, co-autrice de Faire art, société et politique entre guerre et paix (Presses de l'Institut français du Proche-Orient, Ifpo / Diacritiques Éditions) • Anthony Samrani, co-rédacteur en chef à L'Orient-Le Jour et auteur de Vu du Liban : La fin d'un pays, la fin d'un monde ? dans la collection Tracts chez Gallimard en 2024. Des témoignages recueillis par Alice Moreno, correspondante de RFI à Ramallah.   En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, croire en la paix : qu'en pensent les jeunes ?  Programmation musicale : ► Shmaali Tarweeda (Nicolas Jaar Remix) - Yasmine Hamdan ► Corazon - JUL feat. GIMS.  

Cultures monde
Fonctionnaires à vif 2/4 : Autorité palestinienne : une administration détestée

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 58:34


durée : 00:58:34 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En juin 2024, 60% des habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza se prononçaient en faveur de la dissolution de l'Autorité palestinienne. Un chiffre qui témoigne de la désaffection profonde des Palestiniens pour cette administration, jugée illégitime, impuissante et largement corrompue. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; Taher Labadi Économiste, chercheur à l'institut français du Proche-Orient, en poste à Jérusalem; Samirah Jarrar Doctorante en anthropologie médicale à l'Université d'Aix-Marseille

Reportage International
En Cisjordanie occupée, le scepticisme de Palestiniens avant la conférence à l'ONU sur la solution à deux États

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:33


Les ministres des Affaires étrangères d'une quarantaine de pays se réunissent ce lundi et mardi à New York. Objectif : discuter de la solution à deux États, l'un israélien, l'autre palestinien. Une séquence de préparation avant l'Assemblée générale de l'ONU qui doit se tenir en septembre et au cours de laquelle la France va reconnaître l'État de Palestine. Mais les ambitions diplomatiques affichées sont-elles compatibles avec la réalité sur le terrain de l'occupation ? À Ramallah, nous avons posé la question aux jeunes Palestiniens de Cisjordanie occupée. De notre correspondante à Ramallah, Installée à la terrasse d'un café du centre-ville, Hala inhale de grandes bouffées de tabac à chicha. La jeune femme, férue de géopolitique, n'attend rien de la réunion à New York aujourd'hui. « Il est possible que l'on assiste à une représentation théâtrale, mais à rien de vrai. Les pays arabes et les pays du monde entier poursuivent des intérêts similaires à ceux d'Israël. Ici, nous n'avons aucune confiance », exprime-t-elle. Elle pointe notamment les liens économiques et militaires entre l'Occident et Israël : « L'occupation nous oppresse depuis une centaine d'années. S'ils avaient voulu créer un véritable État palestinien, cela se serait produit il y a 80 ou 90 ans. Cela nécessite des actions plus importantes que de simples conférences. » Sur le terrain, en Cisjordanie, les raids de l'armée israélienne, les arrestations, se multiplient. Une accélération de l'occupation qui inquiète Rami. « Il y a bien sûr le génocide en cours à Gaza et ces derniers jours, ce vote de la Knesset en faveur de l'annexion totale de la Cisjordanie. Ce qui implique l'abandon d'une solution à deux États, une fin complète et radicale », redoute-t-il. « En réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et annexe des parties de la Cisjordanie » Mercredi dernier, le Parlement israélien a effectivement voté une motion symbolique en faveur de l'annexion du territoire palestinien. « C'est un texte symbolique qui n'a pas de valeur. Mais en réalité, cela fait bien longtemps qu'Israël occupe et  annexe des parties de la Cisjordanie », affirme Rami. De toute façon, de nombreux Palestiniens refusent la solution à deux États, la cohabitation avec un État israélien. « En tant que palestinienne, je ne pense pas que la solution à deux États soit la solution appropriée pour nous. Parce qu'à la fin, c'est notre terre et nous voulons notre terre. Je suis désolée, mais cette idée des deux États, je ne peux pas la soutenir », explique Shatha. À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Les discussions à New York porteront aussi sur la démilitarisation des territoires palestiniens occupés. Une mesure que Mohammed, ingénieur informatique, considère dangereuse. « L'objectif d'Israël est de désarmer les Palestiniens, comme cela, après 5 ou 10 ans, ils pourront nous exterminer, nous bombarder, faire un génocide sans aucune sorte résistance. Leur cible principale pour l'instant, c'est Gaza. Quand ils auront fini avec Gaza, ils feront la même chose avec la Cisjordanie », estime-t-il. Depuis le 7 octobre 2023, près d'un millier de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par l'armée israélienne et les colons, selon l'ONU. À lire aussiAmande Bazerolle (MSF): «Nous espérons pouvoir réactiver la grande majorité des centres de distribution d'aide à Gaza»

Maintenant, vous savez
Que changerait la reconnaissance de la Palestine ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 5:29


Le vendredi 27 juin 2025, l'assemblée Corse a reconnu l'existance de la Palestine, dans une motion intitulée « soutien au peuple palestinien et violations du droit international par l'État israélien dans la bande de Gaza ». À travers cette motion la Corse « reconnaît officiellement l'Etat de la Palestine dans les frontières de 1967 ». La France, elle, ne reconnaît toujours pas cet état…. La Palestine coche bien toutes les cases pour être reconnue comme Etat. L'Autorité palestinienne se situe à Ramallah en Cisjordanie occupée… En 1988, le Président palestinnien, Yasser Arafat, avait accepté la solution à deux états en acceptant la résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.  Quelles sont les conditions pour être reconnu comme Etat ? Combien de pays reconnaissent aujourd'hui la Palestine ? Qu'est-ce que ça change si la France reconnaît la Palestine ?  Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Pourquoi le Rassemblement National est-il régulièrement accusé d'antisémitisme ? Qu'est-ce que le projet Périclès, pour donner le pouvoir à l'extrême droite ? Qu'est-ce que le “backlash” ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le zoom de la rédaction
En Cisjordanie, l'accélération de la colonisation israélienne

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 4:59


durée : 00:04:59 - Le Zoom de France Inter - La France reconnaîtra-t-elle l'État de Palestine ? Si oui, Israël répondra par "la construction d'un État juif israélien sur le terrain", a averti le ministre de la Défense. Dans les faits, le gouvernement n'a pas attendu, en légalisant 22 nouvelles colonies. Reportage en Cisjordanie occupée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
Le sort des Palestiniens empire à Gaza et en Cisjordanie, alors que le monde a les yeux rivés sur la guerre en Iran

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 5:58


durée : 00:05:58 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Iran a lancé une nouvelle salve de missiles sur Israël, qui a répliqué par des frappes, alors que Donald Trump a annoncé une trêve entre Ies deux pays. Pendant que le monde entier a les yeux rivés sur cette guerre, le sort des Palestiniens a empiré, à Gaza comme en Cisjordanie.

Le Nouvel Esprit Public
Situation des ex-partis dominants français / Guerre Israël-Iran

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 61:32


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Comment la colonisation s'accélère dans l'autre Territoire palestinien (Cisjordanie)

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 10:39


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Cultures monde
Regarder Gaza en face 3/4 : Occupation, colonisation : que reste-t-il de la Palestine ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 58:18


durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Une conférence internationale sur la solution à deux Etats doit avoir lieu du 17 au 20 juin à l'ONU. Pourtant sur le terrain, jamais l'existence d'un Etat palestinien n'a semblé aussi loin, entre le plan d'occupation de Gaza dévoilé en mai par Israël et la colonisation croissante de la Cisjordanie. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président honoraire de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO); Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques

Reportage International
Gaza: «+972», un média qui détonne

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:52


Comment raconter Gaza alors que l'enclave palestinienne reste fermée aux reporters étrangers et que le nombre de journalistes palestiniens tués dépasse désormais les 200, selon le syndicat des journalistes palestiniens ? Une tâche d'autant plus compliquée en Israël, qui semble rester bloqué au 7-Octobre. Un média détonne pourtant dans le paysage médiatique israélien, il s'agit du site d'information « +972 ». Il rassemble une vingtaine de journalistes israéliens et palestiniens, unis pour raconter au mieux l'actualité de cette terre qu'ils ont en partage. Du journalisme « from the river to the sea » comme ils aiment à dire. Depuis le 7-Octobre, l'affluence explose. De 20 000 lecteurs avant la guerre, les rédacteurs en chef du site d'information +972 disent être passés à 120 000 visiteurs par mois, avec des pics pouvant atteindre plus d'un million sur certaines enquêtes. Alors, à quoi ressemble le quotidien de cette rédaction mixte ? Est-ce un laboratoire ? Ou une utopie ? Amira Souilem est allée à la rencontre des équipes en Israël, mais aussi en Cisjordanie occupée.Ce soir encore à Tel Aviv, des centaines d'Israéliens manifestent pour demander la fin de la guerre à Gaza. Des photos d'enfants gazaouis à la main, ils espèrent créer un électrochoc dans l'opinion publique. Dans la foule, caché derrière son objectif, Oren Ziv, journaliste israélien : « La première semaine de la guerre, juste après le 7 octobre, le chef de la police a dit aux manifestants que si certains voulaient manifester en solidarité avec Gaza, il pouvait affréter des bus pour les envoyer là-bas. C'est important d'être là parce que cette mobilisation vise à faire en sorte que les Israéliens réalisent ce qu'il se passe à Gaza ». À lire aussiLes journalistes gazaouis réclament un statut de victimes à la Cour pénale internationaleOren Ziv travaille pour le site d'information +972, un clin d'œil à l'indicatif téléphonique d'Israël. Sa vocation est née pendant la seconde intifada au début des années 2000. Il cherche alors à comprendre pourquoi ses voisins jettent des pierres et s'engage dans une association israélo-palestinienne. L'engagement, c'est l'ADN de +972. Ses locaux sont basés à Tel Aviv. Ghousoon Bisharat, en est la rédactrice en chef. Elle est Palestinienne d'Israël. « Le génocide à Gaza et les atrocités du 7-Octobre, c'est du jamais vu. On n'a jamais vu autant de cruauté. On est tous encore traumatisés par ce qui se passe. On ne s'en remet pas encore. Je crois que la seule solution, c'est d'avoir un État, un État binational où Palestiniens comme Israéliens juifs vivent ensemble. Je sais que ça a l'air d'un rêve en ce moment, mais c'est dans cet endroit que j'aimerais que mes enfants vivent ». Le rêve de liberté pour tous semble bien loin pour le moment. À une centaine de kilomètres de là, en Cisjordanie occupée, Basel Adra est l'un des reporters palestiniens du site d'information. En mars dernier, il a remporté à Hollywood l'Oscar du meilleur documentaire pour son film No Other Land. Il y racontait le quotidien de son village soumis à la violence des colons israéliens. Parce qu'il travaille avec des Israéliens, le jeune homme a essuyé des critiques de la part de certains de ses compatriotes. Il tente de passer outre ces remarques qu'il juge déconnectées des réalités et binaires : « Hier, des activistes israéliens ont reçu des coups de la part de colons et la police n'a rien fait pour les protéger alors qu'ils sont Israéliens. Et ce type de militantisme qui tente de montrer la réalité, c'est important ».De Tel Aviv aux villages de Cisjordanie occupée, les membres de +972 continuent de penser que le cycle de la violence et de l'injustice peut être rompu. Eux, feront tout pour.À lire aussi«Ils ont vidé les maisons»: en Cisjordanie, l'armée israélienne détruit le village du film «No Other Land»À lire aussi«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s'aggrave

Affaires étrangères
Gaza-Cisjordanie : vers un État palestinien ?

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 59:18


durée : 00:59:18 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Au-delà d'une portée symbolique, en quoi la reconnaissance d'un État palestinien peut-elle contribuer à arrêter la guerre ? Que doit faire, que peut faire l'Europe ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Arancha Gonzáles Laya Doyenne de la Paris School of international Affairs (PSIA), ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères; Daniela Schwarzer Politologue, membre du directoire de la Fondation Bertelsmann et du conseil d'administration de l'Institut Jacques-Delors; Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Gérard Araud Diplomate français; David Khalfa Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum