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Tensions à Gaza, missiles des Houthis, pression militaire constante : la priorité reste la libération des otages.Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal, décrypte la situation stratégique et les enjeux sur le terrain.Un éclairage clair et sans détour.
L'émission du 21/03/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Iannis Roder, professeur agrégé d'histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis, Julie Graziani, essayiste, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et le dessinateur de presse, Eric Truant.“Non” au retour à la retraite à 62 ans : François Bayrou s'est-il auto-censuré ?Le Premier ministre François Bayrou a exprimé publiquement son opposition à un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans, dimanche 16 mars. Cette prise de parole a mis en péril le dialogue entamé depuis trois semaines par les partenaires sociaux au sein du conclave pour rediscuter de la réforme des retraites de 2023 “sans tabou” ni “totem” "Les 62 ans, c'est la question centrale. En disant cela, non seulement le Premier ministre trahit sa parole, mais il trahit des millions de salariés qui se sont mobilisés pour l'abrogation de la réforme des retraites pendant six mois", a réagi Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT qui a annoncé quitter la table des négociations. François Bayrou avait promis aux socialistes de renégocier les conditions de la réforme des retraites pour éviter la censure de son gouvernement en janvier dernier. Cette déclaration du Premier ministre peut-il lui coûter son poste ? Israël-Hamas : à Gaza, qui a voulu la fin de la trêve ?Un peu moins de deux mois après l'entrée en vigueur de la trêve entre l'armée israélienne et le Hamas, Tsahal a repris mardi 18 mars des frappes massives dans la bande de Gaza. Selon la Défense civile palestinienne, le bilan actuel est de 504 morts parmi lesquels 190 mineurs. L'accord initial de la trêve prévoyait une phase 2 qui incluait un cessez-le-feu permanent et un retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza contre la libération de tous les otages restants. Benyamin Nétanyahou justifie la reprise des hostilités par “le refus répété” du Hamas de libérer les 58 otages encore retenus à Gaza dont l'armée israélienne suppose que 34 sont morts. Le Premier ministre israélien “considère que “la pression militaire” est indispensable pour obtenir la libération des otages. Cette démarche a déclenché une vague de manifestations en Israël et la colère des familles d'otages encore en captivité.Le journaliste Jean-Paul Vespini publie “Zola à Bicyclette, libre et dans le vent” (éditions Arthaud). Il y raconte l'engouement général pour la “vélocipédie” qui saisit l'auteur Émile Zola et ses contemporains issus des élites intellectuelles à la fin du 19e siècle, de Guy de Maupassant à Colette, en passant par le prince de Sagan ou Maurice Leblanc. La bicyclette a eu plusieurs conséquences sur la société comme le développement de l'industrie ou la libération des femmes par le port du pantalon.Le gouvernement souhaite inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale l'étude d'une loi, déjà votée en février par le Sénat, prévoyant d'interdire le port du voile lors des compétitions sportives. Cette proposition est défendue par Bruno Retailleau qui estime qu'“un terrain de sport ne doit pas être un lieu d'entrisme religieux, d'entrisme politique”. La ministre des Sports Marie Barsacq a mis en garde contre les “confusions” et les “amalgames”, entre le port du voile et la radicalisation dans le sport. C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard.Lors d'un congrès de militants de son parti Place publique, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann, a appelé les États-Unis à rendre à la France la Statue de la liberté. Il juge que le pays n'est plus digne des valeurs du monument. Outre-Atlantique, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a souhaité lui rappeler, lors d'une conférence de presse, que “si les Français ne parlent pas allemand aujourd'hui, c'est uniquement grâce aux États-Unis”. C'est le Point com de Paola Puerari.Le dessinateur Jul s'est indigné en apprenant que l'Éducation nationale allait annuler l'impression des 900 000 exemplaires de sa BD reprenant le conte “La Belle et la Bête”. Initialement destiné à tous les CM2, l'ouvrage ne serait finalement “pas adapté à l'approche éducative attendue” pour des élèves de 10 à 11 ans, selon la directrice générale de l'enseignement scolaire, Caroline Pascal. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur l'entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 21 mars 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Alors que Tsahal intensifie ses opérations à Gaza et renforce son contrôle sur l’axe Salah ad-Din, la pression militaire est-elle la stratégie la plus efficace ?
C'est ce vendredi que le président ukrainien sera reçu par Donald Trump. Juste après Keir Starmer, le Premier ministre britannique qui était hier l'invité du président américain. L'occasion, suite à leur conférence de presse commune, d'évaluer les intentions de Donald Trump vis-à-vis de l'Ukraine. Pour le Wall Street Journal, le président américain a adopté un « ton plus favorable », « tempérant ses critiques les plus dures à l'égard de l'Ukraine », affirmant notamment « qu'il ne pouvait pas croire qu'il ait un jour qualifié le président ukrainien de "dictateur" ». De son côté, le Soir met l'accent sur une autre déclaration de Donald Trump : il a affirmé hier au sujet d'une trêve entre l'Ukraine et la Russie : « soit ce sera pour bientôt, soit ça n'aura pas lieu du tout », Keir Starmer appelant de son côté les États-Unis à « éviter tout accord qui récompense l'agresseur ». En Espagne, El Païs a retenu une autre des déclarations de Donald Trump, celle dans laquelle il déclare que l'accord économique qu'il signera aujourd'hui avec Volodymyr Zelensky, sera « une garantie de sécurité » pour l'Ukraine. « Ce sera très bon pour eux sur le plan économique », a ajouté le président américain comme toujours prolixe en matière de commentaires…Déni aux conséquences dramatiquesAu Proche-Orient, le Jerusalem Post revient sur les défaillances de l'armée israélienne le 7 octobre 2023. Défaillances révélées dans un rapport publié hier. Une source de Tsahal, rapportée par le quotidien israélien, résume ainsi la situation : « c'était comme si nous n'avions ni jambes ni yeux, et que nous essayions juste de savoir où il fallait courir ». L'enquête, réalisée par l'armée israélienne elle-même, met au jour le « déni du commandement », « ne pouvant admettre qu'il avait été vaincu ». « L'armée israélienne n'a pas réalisé, n'a pas pu imaginer que 157 de ses soldats aux frontières avaient été tués en seulement trois à cinq heures, et pour beaucoup au cours de la première heure de l'invasion », explique le Jerusalem Post. The Times of Israël, renchérit, précisant que les enquêtes « détaillent la "perception erronée" de l'armée à l'égard du Hamas depuis une décennie, son refus de reconnaître l'invasion imminente même dans les dernières heures et enfin le chaos qui a dramatiquement ralenti la riposte », le 7 octobre. « N'ayant pas réalisé en temps réel que la division de Gaza était tombée », ajoute The Times of Israel, « l'état-major n'a pas compris la gravité de l'attaque (…) L'enquête sur les combats a révélé que l'armée israélienne n'avait pas réussi à protéger les civils israéliens et n'était pas prête à faire face à une attaque surprise à grande échelle ».RenonciationEn France, le journal Libération s'intéresse à la manière dont le Vatican grès sa communication sur l'état de santé du Pape François. « Si l'état de santé du souverain pontife est publiquement documenté deux fois par jour en toute transparence », estime le quotidien français, « les rumeurs et incertitudes planent sur sa possible démission ». « Hospitalisé depuis le 14 février, le chef de l'Église catholique souffre d'une pneumonie bilatérale, potentiellement mortelle ». Et l'heure n'est pas aux cachoteries… si l'on en croit Libération. « Un premier virage a été pris au Vatican en juin 2023, lors de la deuxième opération du pape à l'abdomen. Son chirurgien Serge Alfieri, avait donné une conférence de presse, une première, longtemps impensable dans l'histoire de la papauté ». Quant à une éventuelle démission, elle n'est pas exclue. « Au regard de l'évolution dramatique de la santé du pape », explique le quotidien français, « les spéculations ont repris ». « Parmi les rares actes qu'il a signés pendant son hospitalisation figure la convocation (sans date pour le moment) d'un consistoire de cardinaux pour proclamer de nouveaux saints. C'est dans ce cadre que, le 11 février 2013, Benoît XVI avait annoncé sa renonciation.»
Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas tient à un fil, les tensions restent vives. Entre les déclarations ambiguës du Hamas, les frappes de Tsahal en Syrie et en Judée-Samarie, et la bataille médiatique contre la Croix-Rouge, où en est réellement la situation ?
Reportage officiel de notre 20ᵉ mission solidarité Israël ! Un grand repas grillade offert à 400 soldats de Tsahal, accompagné de la remise de 30 paires de Téfilines, dédiée à la 30ᵉ Hiloula du Rabbi de Loubavitch, s'est tenue en plein cœur de la guerre contre le Hamas, en janvier 2025 (Tevet 5785).Participez à cette magnifique et inestimable mitzva en cliquant ici: https://don-chabad77.org/israel (Cerfa instantané).Merci & Am Israel Hai !Rav Yossi & Tzal'ha AMARHabad Loubavitch 77
Raphaël Jerusalmy décrypte la nomination d’Eyal Zamir à la tête de Tsahal :⚔️ Quels défis sécuritaires l’attendent ?
À propos du documentaire : « Looking For Yotam » de Caroline Bongrand scénariste et auteure et Georges Benayoun réalisateur. Yotam Haïm, musicien israélien de 28 ans, est kidnappé le 7 octobre 2023. Alors qu'un mois et demi plus tard il s'échappe avec deux autres otages, ils sont, par erreur, pris pour une menace par les soldats de Tsahal et abattus, tous les trois. Ecrivaine et scénariste, Caroline Bongrand a passé trois semaines avec la famille et les amis de Yotam, pour marcher sur ses traces et comprendre qui il était. "J'ai découvert le visage de Yotam Haïm vers le 20 octobre, sur une affiche d'otages. Son regard m'a bouleversée, c'était comme si je le reconnaissais. Grâce aux réseaux sociaux, j'ai remonté le fil, et me suis rapprochée de ses amis et de sa famille. Grâce aux photos et vidéos qu'ils postaient, j'ai découvert un jeune homme aussi fragile que rayonnant. Après la tragédie du 15 décembre, je me suis dit que je devais faire quelque chose pour Yotam, un film. Je me suis tournée vers Georges Benayoun, réalisateur de documentaires et producteur. Il a accepté dans l'instant de faire ce film avec moi. Que le monde connaisse le visage de Yotam, sache qui il était. J'ai rencontré ses proches, et passé du temps avec eux. Ils m'ont tout raconté, depuis sa petite enfance, et m'ont emmenée partout, notamment à Kfar Aza, où il vivait. Comment un jeune homme trop sensible, accablé de problèmes de santé, confronté à la difficulté de vivre, a, dans les conditions les plus abominables, le 7 octobre et ce qui a suivi, révélé sa pleine force et un courage extraordinaire. Cela n'a fait que renforcer notre détermination : raconter Yotam, héros lumineux pris dans le feu tragique de la grande Histoire." Caroline Bongrand, auteure
durée : 00:02:08 - Le grand format - Alors que les négociations sur la deuxième phase de cessez-le-feu se poursuivent et que les armes se taisent dans la bande de Gaza, l'armée israélienne intensifie ses opérations à Jénine en Cisjordanie. Il y a deux semaines, les soldats de Tsahal sont entrés dans le camp de réfugiés de la ville.
L'espoir au Proche-Orient après l'accord trouvé entre Israël et le Hamas… un cessez-le-feu et des libérations de prisonniers contre les otages retenus depuis le 7 octobre… Alors cette trêve peut-elle durer ? Pourquoi maintenant ? Marque-t-elle le début de la fin de la guerre la plus sanglante dans la région depuis la création de l'Etat d'Israël ? Nous allons en débattre ce jeudi 16 janvier 2025 avec : ▶︎ Noam OHANA Réserviste de Tsahal, auteur de « Journal de guerre De Sciences Po aux unités d'élite de Tsahal» aux éditions Denoël (11.10.2007)▶︎ Nitzan HOROWITZ Ancien ministre de la Santé en Israël de 2021 à 2022, ancien journaliste à Haaretz, auteur de « Les assiégés - Dans l'enfer du 7 octobre» aux éditions Le Cherche Midi (03.10.2024)▶︎ Alexandra SCHWARTZBROD Journaliste, directrice adjointe de la rédaction de Libération, ancienne correspondante à Jérusalem (2000-2003), autrice de la trilogie « Balagan », « Adieu Jérusalem », « Les lumières de Tel-Aviv » aux éditions Rivages (17.03.2021) et « Éclats » aux éditions Mercure de France (11.04.2024)▶︎ Vincent LEMIRE Professeur à l'université Gustave Eiffel, auteur de la BD best-seller « Histoire de Jérusalem » aux éditions Les Arènes (27.10.22) et co-auteur de « Israël-Palestine, anatomie d'un conflit » avec Thomas Snégaroff aux éditions Les Arènes (04.04.24)▶︎ Amélie FÉREY Responsable du Laboratoire de recherche sur la défense (LRD) au Centre des Études de Sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI), autrice de « Les mots, armes d'une nouvelle guerre ? » aux éditions Robert Laffont (26.09.24)▶︎ Jadd HILAL, Écrivain, chercheur en littérature et philosophie
Le Dr. Eric Setton, directeur médical du Medical Center d’Herzliya et lieutenant-colonel de réserve, revient sur l’opération militaire menée par Tsahal hier soir à Jabaliya. Pourquoi le Hamas, malgré son affaiblissement, continue-t-il ses attaques ? Quelles sont les réponses envisagées par Israël ? Son analyse complète à écouter sur KAN en français.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Analyse approfondie avec Olivier Rafowicz, porte-parole de Tsahal, sur les tensions régionales et les défis sécuritaires.Décryptage des fronts menaçants et des stratégies israéliennes. Au micro de Yael BornsteinSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Myriam Shermer, journaliste pour KAN et i24 News, décrypte deux sujets brûlants : L’appel controversé du Rav Itshak Yossef demandant aux étudiants en Yeshiva de ne pas servir dans Tsahal. La décision d’Israël de fermer son ambassade en Irlande, face à une hostilité diplomatique grandissante. Un regard éclairé sur des enjeux qui secouent l’actualité israélienne et internationale.See omnystudio.com/listener for privacy information.
C dans l'air du 10 décembre - Syrie : des djihadistes au pouvoir ?Après la fuite de Bachar al-Assad et la prise de contrôle de la Syrie par les troupes rebelles, menées par Abu Mohamed Al-Jolani, il apparaît que des étrangers, dont des Français, ont participé à l'offensive. Dix jihadistes français ont été identifiés dans les rangs du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Ces combattants, on les voit et on les entend sur des vidéos publiées par le journaliste de France 24, Wassim Nasr, régulièrement expert dans notre émission. Mais que sait-on de ces Français ? D'où viennent-ils ? Probablement de la région d'Idlib, qui a échappé pendant des années au contrôle de Damas et qui était le bastion du groupe HTS. Selon les services de renseignement, 130 Français vivaient dans cette poche et sont désormais libres de tout mouvement. On y trouvait notamment des membres du groupe formé par une figure française du djihadisme, le niçois Omar Homsen, considéré un temps comme le recruteur numéro un de djihadistes en France, placé par les Etats-Unis sur une liste de terroristes internationaux.Emmanuel Macron exprimait la semaine dernière depuis Ryad son inquiétude face à la présence de personnes qui ne sont pas "sans représenter un certain danger". On en dénombre intégrées au dispositif qui a conduit à la chute du régime, d'autres feraient partie des détenus libérés des prisons syriennes. Selon les informations du Parisien, une demi-douzaine de ressortissants Français, dont des mineurs, auraient été libérés des geôles du régime au cours des derniers jours. Au nord-est du pays, des djihadistes français de Daech sont également présents dans des prisons kurdes, qui pourraient être visées dans les prochaines semaines par les troupes rebelles ou turques. Selon Olivier Christen, procureur national antiterroriste, estime qu'il y a "150 détenus (français) ou retenus dans le Nord-Est syrien et en Irak mais aussi 300 disparus". Une situation scrutée par les autorités françaises mais aussi américaines qui redoutent que la chute du régime de Bachar el-Assad ne favorise le retour de Daech. L'armée américaine dont 900 soldats sont toujours déployés en Syrie a fait savoir qu'elle a bombardé dimanche plus de 75 cibles de Daech dans le centre du pays. D'autres frappes ont été menées contre des dépôts d'armes et des positions du régime par Israël où Benyamin Netanyahou a ordonné dimanche à Tsahal de prendre le contrôle de la zone tampon du Golan, à la frontière avec la Syrie. Israël dont le rôle n'est pas négligeable dans la chute de Bachar el-Assad, en affaiblissant le Hezbollah, un des alliés du régime et en bombardant déjà depuis plusieurs semaines le territoire syrien. Une campagne militaire qui s'est intensifiée depuis dimanche pour détruire l'arsenal militaire de l'armée syrienne par crainte qu'il ne tombe entre les mains des rebelles islamistes. Plus de 250 frappes ont été menées contre des sites militaires dont un centre de recherches à Damas, des dépôts d'armes et des navires de la marine syrienne à Lattaquié, sur la côte, mais aussi des aéroports, radars, dépôts d'armes et de munitions.Pendant ce temps, à Damas, la chasse aux tortionnaires du régime est ouverte. Les rebelles syriens ont annoncé la publication d'une liste des plus hauts responsables impliqués dans des tortures et promis de les châtier, tout en préparant la prise formelle du pouvoir. Mohammad al-Bachir a été nommé Premier ministre d'un gouvernement de transition en Syrie, et ce, jusqu'au 1er mars 2025. Il était jusqu'ici président du "gouvernement de salut syrien", l'exécutif proclamé à Idleb par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La France et l'Allemagne se disent prêts à "coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions : respect des droits de l'homme, protection des minorités ethniques et religieuses. Plusieurs pays européens ont également annoncé suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens. De son côté, Paris réfléchit à suspendre l'examen des "dossiers d'asile en cours".Les experts : - GUILLAUME ANCEL - Ancien officier de l'armée française - Écrivain- GILLES KEPPEL - Politologue et spécialiste de l'islam et du monde arabe, auteur Le Bouleversement du monde : L'après-7 Octobre - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions- MERIEM AMELLAL - Journaliste - France 24- ISABELLE LASSERRE ( en duplex de Tel-Aviv ) - Correspondante diplomatique - Le Figaro
Olivier Rafowicz, colonel de Tsahal et expert stratégique, analyse l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Il nous explique les enjeux de ce répit de 60 jours, les implications pour la sécurité du nord d'Israël, et les stratégies futures du Hezbollah et d'Israël.See omnystudio.com/listener for privacy information.
L'armée israélienne est communément appelée Tsahal, un acronyme de l'hébreu "Tzva HaHagana LeYisrael" (צבא ההגנה לישראל), qui signifie littéralement "Armée de défense d'Israël". Créée en 1948, lors de la fondation de l'État d'Israël, cette force armée est le fruit de la fusion des principales organisations paramilitaires juives de l'époque, telles que la Haganah, l'Irgoun, et le Lehi. Le terme "Haganah," qui signifie "défense" en hébreu, reflète la philosophie première de l'armée israélienne : la protection de l'État d'Israël et de ses citoyens. Cette orientation défensive est ancrée dans l'histoire et les valeurs de l'État d'Israël, qui a dû faire face à des menaces existentielles depuis sa création. En intégrant le mot "défense" dans son nom, l'armée marque son engagement à ne prendre les armes que dans des circonstances où la sécurité de la nation est en jeu. Tsahal est structurée pour être une armée de conscription universelle, ce qui signifie que la majorité des citoyens israéliens, hommes et femmes, sont obligés de servir dans les forces armées à partir de l'âge de 18 ans, bien qu'il existe certaines exceptions. La conscription fait partie intégrante de la culture israélienne, renforçant l'idée que la défense de l'État est une responsabilité partagée par tous ses citoyens. L'acronyme Tsahal est devenu un terme courant, et au-delà de sa fonction militaire, l'armée joue un rôle social et éducatif important en Israël. L'armée de défense d'Israël se distingue par sa capacité à innover et à s'adapter rapidement aux défis modernes. Cela est en partie dû à l'obligation pour de nombreux citoyens de servir, ce qui amène de nouvelles idées, une énergie jeune, et une approche moderne à son fonctionnement. De plus, les valeurs de camaraderie, de discipline et de sens du devoir sont profondément ancrées dans la formation militaire. A propos de Tsahal, saviez-vous qu'elle possède une unité militaire spécialisée entièrement composée de soldats autistes, appelée "Roim Rachok" (qui signifie "Voir Loin" en hébreu). Créée en 2013, cette unité unique fait appel aux compétences spécifiques des personnes autistes pour des tâches de renseignement visuel et de cybersécurité. Les soldats autistes, souvent dotés d'une capacité remarquable à percevoir des détails et des schémas invisibles aux autres, sont particulièrement efficaces dans l'analyse d'images satellite, la reconnaissance de motifs et la surveillance. Les membres de l'unité Roim Rachok utilisent leurs capacités de concentration, de détection des détails et de mémoire visuelle exceptionnelle pour analyser des images provenant de drones et de satellites, souvent à la recherche d'infrastructures militaires, de mouvements de troupes, ou d'autres éléments stratégiques. Grâce à leurs compétences, ces soldats contribuent de manière significative aux opérations de renseignement de Tsahal. En intégrant des personnes autistes, Tsahal a non seulement innové dans l'utilisation des capacités neurodiverses, mais a également encouragé l'inclusion de cette communauté dans la société israélienne. Roim Rachok est devenu un modèle international, illustrant comment les forces armées peuvent exploiter des talents uniques et offrir des opportunités professionnelles à des personnes qui, autrement, pourraient rencontrer des difficultés à accéder à un emploi conventionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On peut le dire : la belligérance au Moyen-Orient s'est désormais installée au Liban, avec ce qui ressemble fort à une tentative d'occupation d'au moins une partie de ce pays par l'armée israélienne. Bien entendu, sous les ordres du Premier ministre Netanyahou. C'est le face-à-face entre Tsahal et Hezbollah, et il est meurtrier. Avec déjà des dizaines de milliers de morts et bien plus de familles déplacées. Et comme une forme de guerre dans la guerre, le pouvoir israélien s'en prend désormais aux Casques bleus de la FINUL, la Force intérimaire des Nations unies au Liban. Jusqu'ici la FINUL tient. Mais ce que l'on considérait comme un tabou d'après la Seconde guerre mondiale, l'inviolabilité des locaux des Nations unies et le devoir de non-agression vis à vis des soldats de la paix a volé en éclats. Israël veut-il en finir avec les Nations unies, et avec une certaine idée du multilatéralisme ? Puisque Tel-Aviv remet en cause non seulement les résolutions de l'ONU, mais l'UNRWA, la FINUL et même la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice ? Qui dans la communauté internationale défendra vraiment le système de “maintien de la paix” né après la Deuxième guerre mondiale et qui semble mourir chaque jour un peu plus ? Nous posons toutes ces questions à Bertrand Badie, politiste, professeur émérite à Sciences Po, auteur du récent “L'art de la paix” chez Flammarion. On évoquera également les récentes manœuvres militaires de la Chine à Taïwan. C'est l'heure de sa chronique internationale, “Le Monde n'a pas de centre” sur le Média.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 13 octobre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur, essayiste.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LA GAUCHE FAÇON PUZZLEAprès le bon score de Raphaël Glucksmann aux élections européennes de juin dernier, les socialistes pensaient qu'un espace s'entrouvrait entre le futur successeur d'Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. La dissolution surprise annoncée par le Président de la République est venue tout remettre à plat. Réalisé dans l'urgence, en quatre jours, face à la menace d'un Rassemblement national dont les sondages prédisaient une victoire écrasante, le Nouveau Front Populaire (NFP) a rassemblé La France Insoumise-LFI, le Parti communiste-PCF, Europe écologie les verts-EELV, le Parti socialiste-PS et le Nouveau Parti anticapitaliste-NPA. Sa mobilisation a permis à la gauche d'arriver en tête au second tour des législatives, le 7 juillet, avec 178 députés élus.Toutefois, au Parti socialiste comme à la France insoumise, la rentrée s'est déroulée en ordre dispersée avec une éclosion de mouvements et de clubs. Les 5 et 6 octobre, lors de la première université d'été de son mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann a officialisé son intention de se porter candidat aux présidentielles de 2027. Il souhaite incarner « une gauche sociale, européenne, humaniste, écologiste et féministe » et dessiné une voie « girondine », ni « succédané du macronisme », ni « populisme de gauche ». Le même jour, Olivier Faure s'est invité à Lomme près de Lille, là où les socialistes nordistes tenaient leur rentrée politique. L'occasion pour le premier secrétaire du PS de compter ses soutiens et de marquer à nouveau sa différence avec Raphaël Glucksmann et les figures de son propre parti, hostiles à une alliance avec le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon. La veille, le maire PS de Saint-Ouen, Karim Bouamrane lançait son propre mouvement, La France humaine et forte. Fin septembre, c'était la présidente du conseil régional de la nouvelle région OccitanieCarole Delga, PS, qui accueillait les quatrièmes rencontres de la gauche, avec notamment Bernard Cazeneuve qui a quitté le PS en 2022 pour fonder son club La Convention, ainsi que Benoit Hamon parti du PS dès 2017 pour créer Génération.s, à la gauche du parti. Du côté de LFI, les dissidents Alexis Corbière ou Raquel Garrido, qui se dénomment, « Les Insurgés » ont lancé L'Après, tandis que François Ruffin a créé Picardie debout, et que Gérard Filoche a lancé la Gauche démocratique et sociale.Cependant, malgré les crispations qui rythment le quotidien de la coalition de gauche, socialistes, insoumis, écologistes et communistes feront front commun dans le marathon budgétaire des prochaines semaines. Mercredi à l'Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire a présenté dix propositions fiscales, qui prendront la forme « d'amendements communs du NFP » et permettront, selon eux, de dégager 49 milliards d'euros de recettes supplémentaires.ISRAËL : SES RESPONSABILITÉS, SES ADVERSAIRES, SES ALLIÉSDes failles béantes sont apparues en Israël avant, pendant et même après la violente attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 : les services de renseignement israéliens ont fait défaut, les réponses dans les premières heures n'ont pas été à la hauteur, mais au-delà, c'est tout un système qui est interrogé. La poursuite de la guerre et son extension, aujourd'hui, à toute la région du Moyen-Orient, permettent au Premier ministre israélien, en se maintenant au pouvoir, de retarder aussi la mise en place d'une commission d'enquête, en Israël, devant établir les responsabilités dans les événements du 7 octobre.Depuis le 7 octobre 2023, un réseau de groupes paramilitaires, unis par leur opposition aux États-Unis et à Israël, a accentué ses attaques contre Israël : milices chiites en Irak et en Syrie, Hezbollah au Liban, Hamas et Jihad islamique à Gaza, Houthis au Yémen. Chacun entretenant des liens avec Téhéran. Si l'Iran ne semble pas avoir été prévenu par le Hamas de l'attaque du 7 octobre, il voit cependant ses « proxys » détruits les uns après les autres et ses deux frappes de missiles contre Israël - les 13/14 avril et le 1er octobre - guère efficaces, n'ont pas changé la donne. Le guide suprême, Ali Khamenei, a prévenu le 4 octobre que ses alliés, principalement le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, poursuivraient le combat contre Israël. Dimanche dernier, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a menacé l'Iran de frappes similaires à celles menées « à Gaza et Beyrouth ». Un an plus tard, l'Iran se retrouve donc en première ligne face à Israël, soutenu par les Occidentaux et la majorité des pays arabes.Les Etats arabes qui ont signé des accords de paix avec Israël, d'abord l'Egypte en 1978, puis la Jordanie en 1994, comme ceux qui ont signé les accords d'Abraham en 2020 (Émirats arabes unis, Barheïn, Maroc et Soudan), n'ont pas rompu leurs liens avec l'Etat hébreu. Bien au contraire, puisque certains ont participé même, comme la Jordanie, à la défense du ciel israélien contre l'Iran.Allié majeur d'Israël, les Etats-Unis se sont montrés incapables d'obtenir un accord de cessez-le-feu à Gaza en échange de la libération des otages. Pas plus qu'ils ne sont parvenus à imposer une solution au Liban. Protégeant avec ses propres moyens militaires le ciel israélien contre les missiles iraniens, Washington continue de fournir les armes à Tsahal. Elle tente de peser aujourd'hui pour calibrer la réponse israélienne au bombardement du 1er octobre, afin que Tsahal ne s'en prenne ni au programme nucléaire, ni aux installations pétrolières.Emmanuel Macron a appelé à stopper les livraisons d'armes utilisées par Israël à Gaza. La France « ne tolérera pas » que l'armée israélienne vise à nouveau « délibérément » les Casques bleus.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Au-delà de la guerre de Gaza et de l'extrême tension entre Israël et l'Iran, les recompositions en cours au Moyen-Orient voient apparaître depuis une dizaine d'années une affirmation certaine de l'autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales, de même qu'un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine. Dans quelle mesure la situation actuelle confirme et renforce cette évolution ? Invités : Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient. « Les leçons de la crise syrienne », éd. Odile Jacob, prix du livre Géopolitique du ministère des armées Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques. « Tsahal » également « La guerre Iran-Irak » chez Perrin.
durée : 00:10:37 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Les récentes frappes de Tsahal sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ravivent le souvenir traumatique des bombardements israéliens de 2006. Comment la guerre a-t-elle transformé Beyrouth ? Faut-il craindre que Beyrouth subisse le même sort que les villes de la bande de Gaza ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Eric Verdeil Chercheur au CERI (CEntre de Recherches Internationales), enseignant à l'Ecole urbaine de Sciences-Po.
Selon les autorités du Hamas, les frappes israéliennes ont fait au moins 40 000 victimes à Gaza depuis un an. Tsahal, l'armée israélienne, a bombardé également cette nuit la banlieue de Beyrouth au Liban. Mais d'où vient ce nom de l'armée israélienne ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête.
C dans l'air du 5 octobre - Proche-Orient : un an d'escaladeLe Liban, désormais soumis aux bombardements israéliens du nord au sud. La nuit dernière, Tel Aviv a frappé près de Tripoli, tuant l'un des commandants du Hamas et sa famille. Un an après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël au début de la guerre à Gaza, Tsahal poursuit donc son intensification du conflit au Liban, entamée le 23 septembre. Plus d'un millier de Libanais sont morts depuis cette date, et 1,2 million d'entre eux ont été déplacés, selon les autorités libanaises.Mardi, deux cents missiles iraniens avaient été lancés sur l'Etat hébreu. Une attaque justifiée par les Gardiens de la révolution comme une réaction « à la mort des chefs du Hezbollah et du Hamas ». Un an après le massacre du 7 octobre, l'escalade est donc bien réelle dans la région. La communauté internationale s'inquiète d'une guerre totale.La capacité militaire de l'Iran pose aussi question. Car si son armée est vieillissante, celle-ci a su démontrer sa force cette semaine avec son arsenal de missiles. Mais l'attaque a aussi mis en lumière les limites de la capacité de riposte d'une armée sans aviation, et sans défense antiaérienne ni antibalistique. Selon les renseignements américains, Téhéran ne serait aussi qu'à quelques semaines de disposer de l'arme atomique. Une option possible pour Israël serait donc d'essayer de détruire les installations du programme nucléaire iranien.Pendant ce temps, en Israël, certains citoyens jusque-là pacifistes soutiennent dorénavant la politique guerrière de Benjamin Netanyahu. C dans l'air est allé à la rencontre d'un avocat israélien dont les convictions ont été bouleversées depuis les événements du 7 octobre 2023.Alors, est-on au bord d'une guerre totale au Proche-Orient ? Quelle est la santé réelle de l'armée iranienne ? Un an après les attentats du 7 octobre, comment les événements en cours sont-ils perçus par la société israélienne ? Les experts :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur D'un monde à l'autre (Robert Lafont) Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient, auteure du Livre noir de Gaza (Seuil) Agnès VAHRAMIAN - Directrice de la radio Franceinfo, ancienne correspondante au Moyen-Orient Mariam PIRZADEH - journaliste à France 24, ancienne correspondante à Téhéran
L'émission 28 minutes du 03/10/2024 Pour la franco-sénégalaise Fatou Diome, la francophonie est une chanson douce La France accueille cette semaine le sommet de la Francophonie pour la première fois depuis 33 ans. Initié par l'Organisation internationale de la francophonie, il réunit environ 80 délégations dont une cinquantaine au niveau des chefs d'État et de gouvernement avec pour thème : “Créer, innover et entreprendre en français”. C'est un rendez-vous culturel mais aussi politique pour une communauté linguistique qui compte 321 millions de pratiquants dans le monde — une véritable “famille culturelle” pour notre invitée, l'écrivaine Fatou Diome. Née au Sénégal et naturalisée française en 2002, elle est l'auteure d'une douzaine de livres. Elle regarde “le français comme un trait d'union entre tous les peuples africains aujourd'hui”. L'an dernier, elle a été élue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et est élevée jeudi soir au grade de Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, qui récompense les contributions à l'épanouissement de la langue française. Un an après le 7 octobre, le Proche-Orient est-il figé dans l'impasse ? Un an après les massacres du 7 octobre — qui ont fait plus de 1 200 morts côté israélien, et ont entraîné une riposte d'ampleur de la part de son armée, tuant plus de 40 000 Palestiniens — le conflit est devenu régional. Au Liban, une attaque simultanée de bipeurs piégés a fait près de 40 morts et plus de 3 000 blessés. Cet épisode inédit a marqué un nouveau tournant dans le conflit entre Israël et "l'axe de la Résistance" (l'alliance politique entre le Hamas, le Hezbollah et l'État iranien entre autres). Tsahal, l'armée israélienne, multiplie les bombardements sur des sites occupés par le mouvement chiite libanais. La semaine dernière, Israël a asséné un coup critique au Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah. L'équivalent de 30 tonnes de bombes a explosé sur un bâtiment de la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement. En réponse, l'Iran, son puissant allié, a lancé 200 missiles vers Israël, en majorité interceptés par son système de défense, le dôme de fer. Les États-Unis ont aidé à la parade de cette offensive et ont promis des “conséquences graves”. Israël a entamé une opération terrestre “limitée, localisée, ciblée” dans le sud du Liban. À l'aube du premier anniversaire des massacres, cet embrasement est-il le signe d'une résolution impossible du conflit ? Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l'Open University of Israël, et Elias Sanbar, écrivain palestinien et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l'Unesco, sont nos invités. Enfin, Xavier Mauduit nous fait découvrir les crèches du 19e siècle et Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire de pochettes surprise qui contiennent tout sauf des bonbons. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 3 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 03/10/2024 Un an après le 7 octobre, le Proche-Orient est-il figé dans l'impasse ?Un an après les massacres du 7 octobre — qui ont fait plus de 1 200 morts côté israélien, et ont entraîné une riposte d'ampleur de la part de son armée, tuant plus de 40 000 Palestiniens — le conflit est devenu régional. Au Liban, une attaque simultanée de bipeurs piégés a fait près de 40 morts et plus de 3 000 blessés. Cet épisode inédit a marqué un nouveau tournant dans le conflit entre Israël et "l'axe de la Résistance" (l'alliance politique entre le Hamas, le Hezbollah et l'État iranien, entre autres). Tsahal, l'armée israélienne, multiplie les bombardements sur des sites occupés par le mouvement chiite libanais. La semaine dernière, Israël a asséné un coup critique au Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah. L'équivalent de 30 tonnes de bombes a explosé sur un bâtiment de la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement. En réponse, l'Iran, son puissant allié, a lancé 200 missiles vers Israël, en majorité interceptés par son système de défense, le Dôme de fer. Les États-Unis ont aidé à la parade de cette offensive et ont promis des “conséquences graves”. Israël a entamé une opération terrestre “limitée, localisée, ciblée” dans le sud du Liban. À l'aube du premier anniversaire des massacres, cet embrasement est-il le signe d'une résolution impossible du conflit ? Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l'Open University of Israël, et Elias Sanbar, écrivain palestinien et ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l'Unesco, sont nos invités. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 03 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Pierre Lellouche, ancien ministre et spécialiste des questions internationales, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la pluie de missiles balistiques iraniens sur Israël, de Tsahal qui promet une riposte, de la situation un an après les attaques du 7 octobre et d'une recomposition géopolitique globale déterminé à en finir avec la domination occidentale.
L'invitée de Matin Première est Elena AOUN, professeure et chercheuse en relations internationales à l'UCLouvain. Olivier RAFOWICZ, porte-parole de Tsahal, était également présent. Merci pour votre écoute N'héistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de MAtin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQ Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWME Les Clés : https://audmns.com/DvbCVrH Le Tournant : https://audmns.com/moqIRoC 5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssr Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 septembre 2024.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.David Djaïz, entrepreneur, essayiste et ancien secrétaire général du Conseil National de la Refondation.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LE GOUVERNEMENT FACE AU BUDGETLe nouveau Premier ministre a écarté une hausse des impôt et des taxes qui toucherait « l'ensemble des Français », mais non celles qui pourraient mettre à contribution « les plus aisés et les grandes entreprises ». Pour se justifier, Michel Barnier se dit l'héritier d'une situation financière qu'il qualifie de « très grave ». Mercredi, le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin a confirmé que le déficit public devrait dépasser cette année les 6% du PIB. Jusqu'alors, Bercy prévoyait 5,1% de déficit. Dans ces conditions, c'est toute la trajectoire budgétaire française qui se retrouve fragilisée. Alors que la France est actuellement sous le coup d'une procédure pour déficit excessif à Bruxelles, un respect a minima des nouvelles règles budgétaires européennes (3% de déficit) se traduirait par plus de 30 milliards d'euros d'économies en 2025. Signe de l'importance de ce dossier, Michel Barnier a souhaité que le ministre du Budget et des Comptes publics lui soit directement rattaché.Le prochain projet de loi de finances pour 2025 est présenté par Pierre Moscovici, le premier président de la Cour des comptes, comme « le plus compliqué à élaborer depuis le début de la Ve République ». Les pistes explorées porteraient sur la réduction de certaines niches fiscales, le retour d'une taxation sur les patrimoines les plus importants, le gel du barème des plus hautes tranches d'impôts sur le revenu, l'alourdissement de la « flat tax » sur les revenus du capital... Elles ne manquent pas pour récupérer des recettes sur les contribuables aisés. Du côté des entreprises, le premier ministre « envisage une surtaxe sur l'impôt sur les sociétés » - dont le taux a été ramené de 33,3 % à 25 % pendant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron -, selon un ancien conseiller gouvernemental.À droite, des voix se sont déjà élevées avec véhémence contre toute hausse d'impôt, de quelque nature qu'elle soit, comme celles de Marine Le Pen ou Éric Ciotti, mais également dans le camp macroniste. En revanche, de fins connaisseurs des comptes publics se montrent bien plus ouverts à cette idée, à l'image du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.Le chef du gouvernement, qui fera sa déclaration de politique générale « début octobre », envisage de présenter le projet de loi de finances au Parlement le 9 octobre, au lieu du 1er, comme le recommande pourtant la loi organique. L'utilisation du 49-3 pourrait faire partie des armes constitutionnelles brandie par le nouvel exécutif pour faire passer son budget dans un contexte éruptif. Les oppositions ont déjà annoncé qu'elles seraient prêtes à utiliser la censure au Parlement.LE LIBAN FACE À UNE POSSIBLE GUERREAprès les attaques aux bipeurs et aux talkies-walkies piégés les 17 et 18 septembre, l'armée israélienne a lancé ses plus importantes frappes contre le Hezbollah au Liban depuis onze mois. Sous la pression de quelques 80 000 Israéliens déplacés du nord du pays depuis octobre par les tirs de roquettes du mouvement chiite, le gouvernement israélien a fini par inscrire, lundi, le retour des populations dans les zones évacuées parmi les buts de guerre. Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a indiqué qu'après Gaza, « le centre de gravité se déplace vers le nord ». La campagne prévoit des frappes massives sur les infrastructures du Hezbollah, son arsenal (environ 150.000 roquettes, missiles et drones), pouvant être suivies d'une intervention terrestre pour installer une « zone tampon » au Liban sud. La doctrine de l'usage disproportionné de la force par Israël au Liban, théorisée en 2006 par le général Gadi Eisenkot, alors chef des opérations des forces israéliennes, sous le nom de Dahiya, une banlieue sud de Beyrouth qui héberge le fief du Hezbollah, continue visiblement à être appliquée. Les responsables militaires israéliens disent vouloir forcer le Hezbollah à mettre un terme à la guerre d'usure qu'il a déclenchée le 8 octobre 2023, en ouvrant un « front de soutien » avec le Hamas. Il s'agissait alors pour Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, de soulager son allié de Gaza en fixant des troupes israéliennes au nord et en semant la panique dans cette région.Depuis plus de quatre décennies, avec la création du mouvement chiite, en 1982, Israël et le Hezbollah s'affrontent sans discontinuer. À deux reprises récemment, ce dernier a pris l'avantage sur Tsahal. En 2000, lorsque l'armée israélienne s'est retirée du sud du Liban après 22 ans d'occupation. Et à l'été 2006, en stoppant son offensive terrestre, ses 40.000 militaires, ses blindés et ses armes de pointe, avec seulement 5.000 combattants très mobiles et efficacement protégés par un réseau de tunnels. Depuis, le Hezbollah n'a cessé de renforcer son recrutement, son organisation ainsi que son arsenal, principalement d'origine iranienne. Se targuant d'avoir tenu tête à Israël, et en tirant une partie de sa légitimité, le mouvement chiite se revendique, à la place de l'armée libanaise, comme le véritable défenseur du peuple libanais.Alors que le président iranien, Massoud Pezechkian a déclaré, mardi, que son allié le Hezbollah ne pouvait « pas rester seul » face à Israël, les mises en garde se sont multipliées de la part des chefs d'Etat et de gouvernement qui se succèdent cette semaine à la tribune de l'ONU. Son secrétaire général, Antonio Guterres s'est déclaré « inquiet de la possibilité que le Liban se transforme (en) un autre Gaza ». Tandis qu'Israël poursuit sa campagne de bombardements contre le Hezbollah, faisant plus de 600 morts en trois jours, et malgré l'appel de plusieurs pays à un arrêt des combats de vingt et un jours, Benyamin Nétanyahou a demandé jeudi à son armée de « poursuivre les combats avec toute la force nécessaire » au Liban.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air, l'invitée du 23 septembre : Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24. Ce matin, l'armée israélienne a prévenu qu'elle allait mener "des frappes plus importantes et plus précises" contre le Hezbollah, au Liban. Tsahal a dirigé une dizaine de frappes dans l'est et le sud du pays et l'agence de presse officielle libanaise a indiqué que "les avions de guerre ennemis avaient lancé plus de 80 frappes aériennes en une demi-heure." Dans un message vidéo, Daniel Hagari, le porte-parole de l'armée israélienne a annoncé que les frappes au Liban allaient "se poursuivre dans un avenir proche" contre le Hezbollah. Il conseille aux civils des villages libanais situés à l'intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisées par le Hezbollah à des fins militaires de se mettre immédiatement à l'abri pour leur propre sécurité. Depuis l'attaque du 7 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens entre Tsahal et le groupe terroriste, soutien du Hamas et allié de l'Iran. Mais les tensions entre les deux parties se sont particulièrement accrues ces derniers jours. Cette semaine a été marquée par d'importantes explosions de bipeurs et de talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah, causant la mort de 37 personnes mardi et mercredi.Hier, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s'est inquiété de la montée des tensions entre Israël et le Hezbollah et que le Liban devienne "un autre Gaza" à mesure que s'intensifie le conflit armé entre Israël et l'organisation chiite libanaise pro-iranienne Hezbollah.Mariam Pirzadeh, journaliste et ancienne correspondante à Téhéran pour France 24, reviendra sur la tension accrue entre Israël et le Hezbollah et sur les récentes déclarations de l'Organisation des Nations unies qui a averti ce week-end que la région était "au bord d'une catastrophe imminente", alors que les craintes d'une guerre totale s'intensifient.
C dans l'air du 24 septembre - Israël/Liban : "Nous sommes au bord d'une guerre totale"Le Liban sous les bombes israéliennes. Ce mardi, Tsahal poursuit ses frappes dans le sud du pays, au lendemain de l'offensive la plus meurtrière depuis la guerre de 2006. Le bilan de ces dernières 48 heures au Liban fait état de 550 morts, dont 50 enfants, près de 1 830 blessés et dizaines de milliers de personnes obligées de fuir sur les routes. Un nombre qui "ne cesse d'augmenter", a alerté ce mardi l'ONU.Depuis l'explosion de milliers de bipeurs et talkies-walkies piégés la semaine dernière au Liban, le conflit entre Israël et le Hezbollah a pris un nouveau tournant, suscitant l'inquiétude dans la région, comme dans le monde. A l'Assemblée générale de l'ONU, la crainte d'une "guerre totale" est dans toutes les têtes. "Ce qui m'inquiète (c'est) la possibilité que le Liban ne se transforme (en) un autre Gaza !" a mis en garde le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "Nous sommes au bord d'une guerre totale", a averti le chef de la diplomatie européenne. La France qui a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité a appelé "les partis et ceux qui les soutiennent à la désescalade" pour "éviter un embrasement régional qui serait dévastateur pour tous". En Israël, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s'est félicité, en revanche, d'avoir "inverser le rapport de forces" dans le nord d'Israël, encore frappé cette nuit par des missiles du Hezbollah. "Nous détruisons l'infrastructure militaire que le Hezbollah a construite depuis 20 ans. Nous allons accélérer les opérations offensives aujourd'hui et renforcer tous les dispositifs. La situation exige une action intensive continue sur tous les fronts", a- déclaré de son côté le chef d'état-major de l'armée israélienne ce mardi matin. Un message adressé au Hezbollah mais aussi aux Israéliens dont le traumatisme du 7 octobre s'est doublé d'une crise de confiance vis-à-vis des forces de sécurité israéliennes qui n'ont pas su anticiper l'attaque du Hamas et y répondre rapidement. Depuis les services de renseignement se retrouvaient mis au défi de rétablir la confiance en prouvant leur efficacité et leur supériorité technologique. Beaucoup d'experts voient dans l'assassinat du chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au cœur de Téhéran, le 31 juillet, et la double attaque ayant touché les bipeurs et talkies-walkies du Hezbollah, une revanche du Mossad, bien que ces opérations n'aient pas été revendiquées par Israël.Au Liban, le Hezbollah dit être entré dans une "nouvelle phase" dans la bataille qu'il mène contre Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Le président iranien Massoud Pezeshkian a, de son côté, affirmé ce mardi que son allié le Hezbollah ne pouvait "pas rester seul" face à Israël. "Nous ne devons pas permettre que le Liban devienne un autre Gaza", a-t-il également déclaré.Tous les regards se tournent désormais vers New-York où se tient l'Assemblée générale de l'ONU, et vers les deux alliés des belligérants : l'Iran et les Etats-Unis. Alors jusqu'où ira l'escalade militaire entre le Hezbollah et Israël ? Que se passe-t-il au Liban ? Quels sont les objectifs des bombardements lancés par Israël au Liban ? Que sait-on de l' "opération bipeurs" ? Et quelle est la situation à Gaza ? Actuellement, une dizaine d'enfants palestiniens blessés sont hospitalisés en France. Nos journalistes ont rencontré la maman de l'un d'entre eux. Pour l'accompagner, elle a dû laisser ses autres enfants dans la bande de Gaza.Les experts :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Mariam PIRZADEH - Journaliste, ancienne correspondante à Téhéran - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, autrice de "Ce qui nous attend"- Hélène SALLON (en duplex de Beyrouth) - Correspondante au Liban – Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le corridor de Philadelphie, une importante saisie de cocaïne en Guinée-Bissau et une intervention onusienne au Soudan rejetée par les autorités. Côte d'Ivoire : le FPI rompt son alliance avec le RHDPLe Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé rompre son partenariat avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir. Ce divorce affaiblit-il le RHDP en vue de la présidentielle de l'année prochaine ? Le FPI pourrait-il répondre favorablement à l'appel lancé par Laurent Gbagbo pour une coalition de l'opposition ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.Trêve à Gaza : le corridor de Philadelphie, obstacle majeur aux négociationsCette zone stratégique située entre Gaza et l'Égypte est actuellement contrôlée par l'armée israélienne. Le Hamas exige le retrait de Tsahal ce que refuse catégoriquement le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Pourquoi le contrôle de cette bande de terre freine toute avancée vers un accord de cessez-le-feu ? Sous la pression américaine, Israël peut-il finir par abandonner se retirer de ce couloir ?Avec Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI.Guinée-Bissau : près de 3 tonnes de cocaïne saisiesC'est la plus importante saisie de l'année de la police bissau-guinéenne : 2,6 tonnes de cocaïne ont été retrouvées dans un avion en provenance du Venezuela. Est-ce le signe que le pays redevient une plaque tournante de la drogue, entre l'Amérique du Sud et l'Europe ?Avec Vincent Foucher, chercheur au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), spécialiste de la Guinée-Bissau.Soudan : rejet d'une force d'intervention pour protéger les civilsDans un communiqué, les autorités soudanaises ont refusé la proposition des experts des Nations unies de déployer « sans délai une force impartiale » pour assurer la protection des civils. Comment expliquer cette décision ? Quelle efficacité une force extérieure pourrait-elle avoir sur le terrain ?Avec Jean-Baptiste Gallopin, chercheur principal à la division « Crises, conflits et armes » de Human Rights Watch.
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Matthieu Belliard.
L'émission 28 Minutes du 03/08/2024 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubbistes : la correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia” Eva Morletto, l'écrivain et journaliste franco-israélien Michel Taubmann, la journaliste turco-américaine et professeure à l'école de journalisme de Sciences Po Aysegul Sert et le dessinateur de presse, Pierre Kroll.La diplomatie américaine au Proche-Orient : l'impasse ? La semaine dernière, dans le Bureau ovale, Joe Biden a exhorté Benjamin Netanyahu, en visite officielle aux États-Unis, à s'efforcer de conclure rapidement un "cessez-le-feu" à Gaza. Cette semaine, c'est par téléphone que le président américain a réaffirmé "son engagement envers la sécurité d'Israël face aux menaces provenant de l'Iran, y compris de ses groupes terroristes mandataires, le Hamas, le Hezbollah et les Houthis". Ce soutien renouvelé survient alors qu'Israël se prépare à une riposte des alliés de l'Iran, après les frappes ciblées de Tsahal qui ont tué le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh. Si cette opération représente une victoire pour Netanyahu, elle cause un embarras pour les États-Unis. Antony Blinken a précisé que les États-Unis "n'étaient pas informés ni impliqués" dans l'opération israélienne. L'escalade rapide des tensions dans la région compromet les négociations de paix.Avec sa moisson de médailles, la France va-t-elle redorer son blason ? Pendant quelques minutes le 31 juillet au soir, la France s'est retrouvée en tête du classement des médailles aux Jeux olympiques, surpassant tous ses concurrents. Ce succès a amplifié l'euphorie qui règne actuellement dans le pays. La crise politique qui divise et fracture les Français, ainsi que le déclin économique et diplomatique de la nation, ont été momentanément oubliés. Depuis dix jours, la France montre un nouveau visage : celui d'un pays fier de lui-même, triomphant dans une compétition organisée de manière exemplaire jusqu'à présent. Cette période de succès est-elle durable ou passagère ? La réussite des Jeux olympiques peut-elle renforcer le soft power de la France et redonner au pays une voix plus forte sur la scène internationale ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction Madrid, en Espagne, où une initiative de “refuges climatiques” a vu le jour. La campagne "Réfugie-toi dans la Culture" lancée par la Mairie de la capitale offre aux visiteurs et aux habitants une opportunité de se protéger de la chaleur estivale en accédant gratuitement ou à tarif réduit aux musées, cinémas, bibliothèques et centres culturels participants.Fanny Weil zappe sur la télévision sud-coréenne. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un fatigue, ce qui pourrait bien accélérer sa succession. À peine âgé de 40 ans, il manœuvre déjà pour imposer sa fille à la tête de la Corée du Nord. Les services de renseignement sud-coréens ont révélé cette semaine des détails sur cet apprentissage. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à l'américano-canadien Paul Watson. Ce militant écologiste, parmi les plus connus au monde, a été arrêté au Groenland le 21 juillet dernier. Il est visé par un mandat d'arrêt international émis par les autorités japonaises, qui demandent son extradition. Son crime ? Son opposition acharnée aux chasseurs de baleines. La Haute Cour du Groenland devrait statuer sur son sort le 15 août prochain.Enfin, ne manquez pas la Une hexagonale, la chronique de Virgile Bellaiche et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 03 août 2024 - Présentation : Benjamin Sportouch - Production : KM, ARTE Radio
Alors que la guerre à Gaza fait toujours rage, l'autre front à la frontière entre le Liban et Israël menace de faire éclater une guerre régionale. Depuis le lendemain du 7 octobre 2023, des affrontements quotidiens ont lieu entre le mouvement libanais Hezbollah, allié de l'Iran, et Israël autour de la frontière. Matérialisée par une ligne bleue, cette frontière a été tracée par les Nations unies, qui assure une mission de maintien de la paix forte de plus de 10 000 casques bleus du monde entier. Si leur mandat ne leur permet pas d'intervenir, mais seulement de surveiller, ils se retrouvent pris en étau entre les feux croisés. RFI a pu suivre le contingent espagnol de cette Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui compte 670 soldats, lors d'une patrouille le long de cette frontière ultra-sensible. De notre envoyée spéciale Kfar Kila,La zone de surveillance de la Force intérimaire des Nations unies au Liban commence au sud du fleuve Litani. Nous embarquons à bord d'une patrouille dirigée par le lieutenant-colonel espagnol José Irisarri : « On va à Kfar Kila » indique-t-il. Direction : la ligne bleue, la frontière entre le Liban et Israël, au cœur des affrontements entre les combattants du Hezbollah et l'État hébreu. « Les patrouilles sont la seule manière d'empêcher une armée irrégulière de s'établir ouvertement dans la région, ce qui augmenterait le risque d'une guerre ouverte. »Un paysage dévasté par les bombardementsPar la fenêtre, nous apercevons une colonne de fumée provenant d'un bombardement israélien. « Ça, c'est la partie sud de Khiam, explique encore le lieutenant-colonel. Le risque principal, c'est qu'une bombe tombe à proximité de la patrouille en cas d'attaque. »Les Casques bleus nous emmènent plus loin le long de la frontière, à Kfar Kila. Les immeubles en ruines défilent. José Irisarri révèle que « ce village a été le plus attaqué par les Israéliens. Il n'y a plus personne ici ».À lire aussiÀ la frontière entre Israël et le Liban, la guerre qui s'annonce angoisse les habitantsSoudain, le premier véhicule blindé de la patrouille fait demi-tour : un ordre vient d'arriver, il faut se réfugier immédiatement dans la base la plus proche. Le lieutenant-colonel répond au talkie-walkie : « Mince, bien reçu. Niveau d'alerte 2. »Que se passe-t-il ? « En général, c'est à la demande de l'armée israélienne », nous informe le Casque bleu. Quelques minutes après notre départ, Kfar Kila sera de nouveau bombardée par l'armée israélienne, Tsahal.« Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix »De retour en lieux sûr, le chef de la base, le capitaine Alfonso Albar nous guide vers un point de surveillance : « Il y a de tout, des attaques aériennes, des attaques d'artillerie, des mortiers, le feu des mitrailleuses, il y a de tout. » Les Casques bleus sont les observateurs impuissants de cette guerre qui ne dit pas son nom. « Qu'est-ce qu'on peut faire ? demande le lieutenant-colonel Irisarri. Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix. »Malgré la présence de 10 000 casques bleus, cette zone frontalière est aujourd'hui une poudrière qui pourrait enflammer le Moyen-Orient.À lire aussi40 ans de présence onusienne au Sud Liban
Quatre otages ont été libérés par Tsahal dans la bande de Gaza mais le sort est incertain pour les 120 qui restent détenus par le Hamas. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Pascal Brunel font le point sur le conflit 9 mois après les attaques du 7 octobre.Retrouver l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2024. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Pascal Brunel (correspondant des « Echos » en Israël). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Israeli Army/AFP. Sons : TV5 Monde, Euronews, « Fauda » (2015), LCI, Europe 1, i24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Von Christa Zöchling. Israels Armee galt einmal als eine der besten der Welt - auch im ethischen Sinne. Jetzt steht sie unter dem Verdacht von Kriegsverbrechen. Wie kam das? Was ein Dokumentarfilm des französischen Regisseurs Claude Lanzmann aus den 1990er Jahren über das Verhalten der israelischen Armee im Gaza-Krieg heute erzählt. Die Dunkelkammer ist ein Stück Pressefreiheit. Unabhängigen Journalismus kannst Du auf mehreren Wegen unterstützen: Mit einem Premium-Abo bei Apple Podcasts https://shorturl.at/uDSTY Mit einer Mitgliedschaft bei Steady https://shorturl.at/guAD7 Mit einer direkten Spende https://shorturl.at/chJM8 Und ganz neu: Mit einem Merch-Artikel aus unserem Shop https://shorturl.at/uyB59 Vielen Dank!
Huit mois après l'attaque du 7 octobre, la pression d'Israël sur la bande de Gaza ne faiblit pas. Les frappes continuent sans relâche sur l'enclave et Tsahal a lancé une opération à Jénine, en Cisjordanie. Lundi 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan a réclamé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois hauts dirigeants du Hamas, provoquant la colère de Jérusalem mais aussi celle de Washington.Ce mercredi 22 mai, trois États européens, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, ont annoncé reconnaître officiellement l'État de Palestine, portant à 146 le nombre de pays membres de l'ONU ayant effectué cette démarche. Et la France dans tout ça? Paris n'a pas suivi Madrid, Dublin et Oslo et soutient l'initiative de la CPI. Israël se retrouve ainsi de plus en plus isolé, et on peut se demander combien de temps l'allié américain sera à ses côtés tant ce soutien coute cher, sur le plan intérieur, à Joe Biden.Enfin, un autre événement a marqué l'actualité de la région: la mort du président iranien Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian dans un accident d'hélicoptère survenu dimanche. Une disparition accidentelle, mais qui va provoquer de nouvelles élections à Téhéran, le 28 juin.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
C dans l'air du 11 mai 2024 - Eurovision : boycott, exclusion et chanson La participation d'Israël à l'Eurovision 2024 est très loin de faire l'unanimité. Depuis le mois de décembre dernier, les appels au boycott ou à l'exclusion de l'Etat hébreu du concours de chansons se sont multipliés. Plusieurs artistes et activistes propalestiniens s'opposent à la participation d'Israël à cette édition 2024. L'Union européenne de radiotélévision, qui chapeaute l'organisation du concours, a, de son côté, rappelé que l'Eurovision est un événement "apolitique". Eden Golan, la jeune chanteuse de vingt ans représentant le pays, s'est pourtant qualifiée pour la finale qui se tient ce soir à Malmö, en Suède. Jeudi, avant la demi-finale, des milliers de personnes ont défilé dans la ville hôte du concours, pour protester contre la participation d'Israël et soutenir le peuple palestinien. Dans la foule se trouvait notamment l'activiste du climat Greta Thunberg. Les mouvements de contestations se succèdent et la tension est montée ces derniers jours. Une nouvelle manifestation est en cours en ce moment. Eden Golan est entourée d'un dispositif de sécurité conséquent. En dehors de ses obligations pour le concours, elle est invitée à ne pas sortir de son hôtel. A des milliers de kilomètres de Malmö, au Proche Orient, le contexte est extrêmement tendu. Le drame humanitaire en cours pourrait encore s'amplifier. Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène en effet depuis mardi des incursions dans l'est de la ville de Rafah, dans la lisière sud de la bande de Gaza, où se massent 1,4 million de réfugiés. Tsahal annonce aujourd'hui qu'"environ 300 000" Palestiniens ont déjà quitté les quartiers est de la ville depuis l'ordre d'évacuation lancé lundi. Les réactions internationales ne se font pas attendre. La France demande à Israël de cesser "sans délai" son opération militaire à Rafah, les États-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a réclamé hier une enquête "indépendante" et "immédiate" après la découverte de fosses communes autour d'hôpitaux de Gaza. Coûte que coûte, Israël veut en découdre avec le Hamas, mouvement islamiste responsable d'avoir perpétré le 7 octobre dernier le plus grand massacre de juifs du XXIème siècle. L'Etat hébreu et l'organisation islamiste ont quitté les pourparlers en cours au Caire sans avoir trouvé d'accord de trêve. Aux Etats-Unis, alors que le scrutin présidentiel approche et que Donald Trump est en position favorable dans les enquêtes d'opinion, la chanteuse Taylor Swift pourrait-elle inverser la tendance ? Devenue en quinze ans de carrière un mastodonte incontesté de l'industrie musicale, la pop star a acquis une grande influence, avec ses 283 millions d'abonnés sur Instagram. Au point de faire pencher la balance en faveur des démocrates ? Elue par le magazine Time personnalité de l'année 2023, elle pourrait influencer 18 % des voix estime un sondage pour Newsweek. Celle qui sort progressivement de sa posture apolitique, sans se mouiller totalement, serait un soutien de poids pour le candidat démocrate. D'autant plus que Biden a perdu le soutien d'une partie de la jeunesse suite à ses prises de position sur la guerre menée par Israël en Palestine. Or, ce sont ces jeunes qui pourraient justement lui permettre d'assurer sa réélection. L'Eurovision va-t-elle rester "apolitique" ? Un cessez-le-feu est-il encore possible dans la bande de Gaza ? Taylor Swift va-t-elle se porter à la rescousse de Joe Biden ? LES EXPERTS : - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant - Spécialiste des enjeux internationaux - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis - Éditorialiste - « Ouest France » - DIDIER VARROD - Directeur musical des antennes - Radio France
Gros plan sur la nouvelle arme du pauvre : le drone à bas coût fabriqué par l'Iran est en train de bouleverser l'art et l'industrie de la guerre. C'est entre autres avec une myriade de drones Shaheb conçus et fabriqués en Iran que la République Islamique a mené sa première attaque directe contre Israël. La quasi-totalité de ces drones a été interceptée par Tsahal et ses alliés. Mais à quel prix ? La défense aérienne de l'Etat hébreu aurait coûté 1 milliard 500 millions de dollars. L'attaque quelques centaines de millions de dollars seulement. Téhéran a ainsi démontré sa capacité à épuiser les ressources de son ennemi. Autre exemple de cette asymétrie économique vertigineuse que le drone impose sur le champ de bataille : en Ukraine, en deux mois, 5 des 31 chars Abraham déployés par les Etats-Unis ont été détruits par ces drones iraniens lancés par l'armée russe. Une arme coûtant seulement quelques dizaines de milliers de dollars suffit pour anéantir un char à dix millions de dollars.À lire aussiL'Iran lance plus de 300 drones et missiles contre IsraëlL'industrie iranienne des drones dopée par les sanctionsL'Iran a été un précurseur dans cette industrie. C'est une conséquence directe des sanctions économiques. Comme elle n'avait plus les moyens financiers et matériels de développer son aviation, elle s'est repliée sur le drone de combat à bas coût. Le premier modèle développé par la société Shaheb a été présenté dans un salon iranien il y a dix ans de cela. 4 ans plus tard ce Shaheb 131 était employé contre l'Arabie Saoudite. Aujourd'hui on retrouve les deux versions les plus courantes de ce drone kamikaze de longue portée, le 131 et le 136, aussi bien au Yémen dans les mains des Houthis, qu'au Liban dans l'arsenal du Hezbollah qu'en Russie. Moscou a passé un accord avec Téhéran pour en produire sur son territoire.Le drone incontournable dans la guerre Russie-UkraineUn contrat à un milliard de dollars avec l'objectif d'en produire au moins 6000 dès 2025. L'Ukraine n'est pas en reste, elle n'avait que 400 drones en stock au début de la guerre, elle prévoit d'en fabriquer un million cette année. Cela fait deux ans que ces armes bon marché pallient la faiblesse des équipements des deux camps et permettent d'économiser les précieuses ressources humaines. A peu de frais les belligérants causent d'immenses pertes économiques. Les Russes ciblent ainsi les centrales thermiques ukrainiennes et les Ukrainiens les raffineries russes.À lire aussiL'Iran présente un nouveau drone militaire amélioréL'Europe à la traîneL'occident doit s'adapter à cette irruption des drones développés dans le grand Sud. Les grands fournisseurs de l'armée américaine capables de produire les drones de grande qualité mais assez chers comme le Reaper rechignent à produire des armes à bas coût à la rentabilité très limitée. Les start ups ont pris le relais grâce à des financements privés. Comme la société Anduril, l'une des plus rapides sur ce type d'armes, qui va livrer des drones de défense dès cette année à l'armée américaine. L'Europe est à la peine. La technologie est disponible mais les décisions sont longues à prendre. En France par exemple c'est seulement en février que le ministère a passé sa toute première commande de mini drone suicide.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la possible riposte de Tsahal en Iran après l'attaque en Israël.
C dans l'air du 11 avril 2024 - L'Amérique alerte... L'Iran va frapper Israël Les tensions montent encore d'un cran au Proche-Orient. Dans un article publié par l'agence Bloomberg mercredi 10 avril, les renseignements américains prédisent une "attaque massive imminente" de l'Iran et de ses groupes alliés contre Israël. La question ne serait plus de savoir si cette attaque va se dérouler mais quand... Selon le média américain Axios , le général américain Erik Kurilla devrait rencontrer le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant ainsi que des officiers de Tsahal ce jeudi. Le 1er avril dernier, Israël a attaqué le consulat iranien de Damas en Syrie, faisant 16 morts dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique. L'un des principaux généraux de la Force al-Qods iranienne, Mohammad Reza Zahedi, est mort dans l'attaque. Dans un discours prononcé ce mercredi 10 avril à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, le guide suprême, Ali Khamenei, a juré à plusieurs reprises que "le régime sioniste sera puni", qu'il "sera giflé" pour cette action. Le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim Safavi met lui aussi sous pression l'État hébreu : "Aucune ambassade israélienne n'est plus en sécurité", tonne-t-il. Le président américain Joe Biden a réaffirmé hier son soutien "inébranlable" à Israël. L'Iran "menace de lancer une attaque importante contre Israël", a-t-il confirmé lors d'une conférence de presse commune à la Maison-Blanche avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida. "Comme je l'ai dit au Premier ministre Benyamin Netanyahou, notre engagement pour la sécurité d'Israël, face à ces menaces de l'Iran et de ses alliés, est inébranlable". "Je répète : inébranlable. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. Alors le conflit israélo-palestinien pourrait-il encore s'étendre ? Alors que les actes de désobéissance civile à la République islamique sont de plus en plus récurrents au sein de la population iranienne et que les problèmes économiques jouent un rôle également très important dans la colère qui s'exprime dans le pays, le régime des mollahs mène une répression extrêmement violente et multiplie les offensives diplomatiques sur la scène internationale. Mais pourrait-il aller plus loin et décider d'attaquer Israël ? La Russie a lancé ce jeudi aux pays du Moyen-Orient un appel à la retenue pour éviter une "déstabilisation totale" de la région. La compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé d'interrompre ses vols vers Téhéran "à cause de la situation actuelle au Moyen-Orient". Israël, qui affirme qu'il ne permettra pas à l'Iran de s'implanter à sa frontière, a mené ces derniers jours des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens et des cibles militaires iraniennes. L'Etat hébreu poursuit également la guerre dans la bande de Gaza où la situation humanitaire est dramatique et est menacé d'un boycott économique. Pour protester, la Turquie a décidé d'imposer des restrictions à ses exportations vers Israël. Le fonds souverain irlandais a lui renoncé à ses investissements dans ce pays et la France n'exclut pas des sanctions. "Il faut qu'il y ait des leviers d'influence et il y a des leviers multiples, qui vont jusqu'aux sanctions pour que l'aide humanitaire franchisse les points de passage", a ainsi prévenu Stéphane Séjourné alors qu'en France le groupe insoumis à l'Assemblée nationale réclame que la France cesse toute vente d'armes à Israël. Jean-Luc Mélenchon a également appelé"les travailleurs dans les ports à ne pas transporter les armes" vers Israël. "Quiconque ne fait rien, ou quiconque laisse faire ce qui rend possible ce massacre, est soi-même un criminel de guerre", a-t-il ajouté. LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue, chercheur associé à l'IRIS - ARMIN AREFI - Grand reporter - Le Point - RYM MOMTAZ - Chercheuse en géopolitique à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Aujourd'hui dans "Punchline", Yoann Usaï et ses invités débattent de la situation en Israël, après les 7 humanitaires tués lors d'une opération de Tsahal, pour libérer des otages.
La création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948, n'est pas acceptée par ses voisins arabes, la Syrie, l'Égypte et la Jordanie. D'emblée, la cohabitation semble difficile, sinon impossible, entre ces pays et des habitants juifs souvent considérés comme des envahisseurs. Aussi, dès le début, les conflits vont-ils émailler l'histoire des relations israélo-arabes. Aussitôt proclamée l'indépendance d'Israël, en mai 1948, une première guerre éclate, qui se termine, l'année suivante, par une série de cessez-le-feu. Chacun des adversaires sait qu'ils ne règlent en rien la situation. Aussi Israël s'attend-il à un autre conflit, d'autant que l'Égypte, la Syrie et la Jordanie concluent, en 1966 et 1967, une alliance militaire. La guerre prévisible éclate le 5 juin 1967. A priori, Israël se retrouve dans une situation délicate. Malgré la qualité reconnue d'une armée dotée des matériels les plus modernes, l'État hébreu doit en effet lutter sur plusieurs fronts, ce qui ne peut que le placer dans une position périlleuse. Dans ces conditions, L'État-Major israélien va compter sur un élément décisif, l'effet de surprise. Devant la mobilisation des armées arabes et le blocus du détroit de Tiran, qui empêche les navires israéliens d'accéder à la mer Rouge, l'État hébreu décide de mener une attaque préventive. Le 5 juin, des raids aériens détruisent les avions égyptiens au sol. La coalition n'a donc plus la maîtrise du ciel, d'autant que les avions jordaniens, moins nombreux, sont anéantis à leur tour, deux jours plus tard, par de nouveaux bombardements israéliens. Disposant de la supériorité aérienne, Tsahal, nom donné à l'armée israélienne, n'a guère de mal à repousser les troupes jordaniennes et à atteindre le canal de Suez, ce qui oblige l'Égypte à capituler. Quant aux Syriens, ils doivent, devant l'avancée des troupes israéliennes, évacuer le plateau du Golan. En tout, la guerre n'aura duré que six jours, du 5 au 10 juin 1967, d'où son nom. Elle aura permis aux Israéliens d'occuper la totalité de la ville de Jérusalem, mais aussi la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Sinaï et le plateau du Golan. L'ONU demande à Israël de se retirer de ce qu'il considère comme des "territoires occupés". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La création de l'État d'Israël, le 14 mai 1948, n'est pas acceptée par ses voisins arabes, la Syrie, l'Égypte et la Jordanie. D'emblée, la cohabitation semble difficile, sinon impossible, entre ces pays et des habitants juifs souvent considérés comme des envahisseurs.Aussi, dès le début, les conflits vont-ils émailler l'histoire des relations israélo-arabes. Aussitôt proclamée l'indépendance d'Israël, en mai 1948, une première guerre éclate, qui se termine, l'année suivante, par une série de cessez-le-feu.Chacun des adversaires sait qu'ils ne règlent en rien la situation. Aussi Israël s'attend-il à un autre conflit, d'autant que l'Égypte, la Syrie et la Jordanie concluent, en 1966 et 1967, une alliance militaire.La guerre prévisible éclate le 5 juin 1967. A priori, Israël se retrouve dans une situation délicate. Malgré la qualité reconnue d'une armée dotée des matériels les plus modernes, l'État hébreu doit en effet lutter sur plusieurs fronts, ce qui ne peut que le placer dans une position périlleuse.Dans ces conditions, L'État-Major israélien va compter sur un élément décisif, l'effet de surprise. Devant la mobilisation des armées arabes et le blocus du détroit de Tiran, qui empêche les navires israéliens d'accéder à la mer Rouge, l'État hébreu décide de mener une attaque préventive.Le 5 juin, des raids aériens détruisent les avions égyptiens au sol. La coalition n'a donc plus la maîtrise du ciel, d'autant que les avions jordaniens, moins nombreux, sont anéantis à leur tour, deux jours plus tard, par de nouveaux bombardements israéliens.Disposant de la supériorité aérienne, Tsahal, nom donné à l'armée israélienne, n'a guère de mal à repousser les troupes jordaniennes et à atteindre le canal de Suez, ce qui oblige l'Égypte à capituler. Quant aux Syriens, ils doivent, devant l'avancée des troupes israéliennes, évacuer le plateau du Golan.En tout, la guerre n'aura duré que six jours, du 5 au 10 juin 1967, d'où son nom. Elle aura permis aux Israéliens d'occuper la totalité de la ville de Jérusalem, mais aussi la Cisjordanie, la bande de Gaza, le Sinaï et le plateau du Golan. L'ONU demande à Israël de se retirer de ce qu'il considère comme des "territoires occupés". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 janvier 2024. Avec cette semaine : Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique. François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. UN REMANIEMENT, POUR QUOI FAIRE ? Mardi, le président de la République a fait le choix de Gabriel Attal pour remplacer Elisabeth Borne à Matignon. Comme elle, issu du Parti socialiste, ce macroniste de la première heure a effectué une trajectoire gouvernementale fulgurante et, en moins de six mois Rue de Grenelle, une impressionnante ascension dans l'opinion. Sa nomination est un pari pour tenter de retrouver, avant les européennes, « l'audace » et le « mouvement » du début du premier quinquennat. Sur X (anciennement Twitter), Emmanuel Macron a défendu « la fidélité à l'esprit de 2017 : dépassement et audace ». Cette nomination s'inscrit dans la ligne de ses vœux aux Français, dans lesquels il insistait sur la nécessité d'un « réarmement » dans un certain nombre de domaines, « civique » notamment. L'Élysée précise qu'il s'agit d'« un choix de fond pour une nouvelle phase du quinquennat ». Gabriel Attal est attendu l'arme au pied par les oppositions qui n'ont vu en lui qu'un fac-similé du Président. Éric Ciotti (LR) dénonce « la communication permanente », Jean-Luc Mélenchon (LFI) moque un simple « porte-parole », le communiste Ian Brossat « un clone » et Olivier Faure (PS) juge qu'« Emmanuel Macron se succède à lui-même. » Dans la majorité, nombre de députés ont salué « l'élan » espéré via cette nomination. D'autres, tout en lui reconnaissant un grand sens politique et un « art consommé de la communication », estiment qu'il incarne le « désidéologisation de la politique ». Dans son discours d'arrivée à Matignon, Gabriel Attal a tenu à reprendre son thème fétiche des classes moyennes, de ceux « qui travaillent et qui financent nos services publics et notre modèle social » et qui « ne s'y retrouvent plus ». Le quotidien L'Opinion liste les douze travaux du tout nouveau chef du gouvernement : Vaincre le chômage ; Rembourser la dette ; Restaurer l'autorité ; Sauver la planète ; Réussir les Jeux Olympiques ; Assurer la survie du macronisme ; Vaincre le Rassemblement national ; Convaincre la droite ; Calmer l'aile gauche ; Relever le niveau à l'école ; Faire face aux urgences ; Apprivoiser les poids lourds. Le défi le plus proche est celui des élections européennes de juin prochain qui s'annoncent difficiles pour la majorité face au Rassemblement national et qui seront une étape majeure avant la présidentielle de 2027 et la succession d'Emmanuel Macron. *** ISRAËL, TOUJOURS PLUS LA GUERRE ? Trois mois après l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre, Israël est toujours plongé dans la guerre et rien ne semble indiquer une prochaine sortie de crise. Le conflit pourrait même entrer dans une nouvelle phase. L'assassinat ciblé le 2 janvier, à Beyrouth, de Saleh al-Arouri, numéro deux de la branche politique du Hamas, réveille la crainte qu'il ne prenne une dimension régionale avec l'ouverture d'un nouveau front au nord d'Israël. « Le crime que constitue l'assassinat de Saleh Al-Arouri au cœur de la banlieue sud de Beyrouth est une grave agression contre le Liban (…) et ne restera pas sans riposte ou impuni », a promis le Hezbollah. Le ministère iranien des affaires étrangères a déclaré que l'assassinat de Saleh Al-Arouri allait donner encore plus de motivation à l'« axe de résistance » contre Israël. Un porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que « Tsahal est prête à faire face à tous les scénarios », autrement dit à une guerre sur plusieurs fronts au sud à Gaza, au nord au Liban et en Syrie, sans compter de possibles tirs de missiles des Houthis yéménites alliés de Téhéran ou de milices pro-iraniennes depuis l'Irak. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant a rappelé les objectifs des forces de défense israéliennes : le retour des otages israéliens, le démantèlement militaire et opérationnel du Hamas, la suppression de la menace sécuritaire dans la bande de Gaza. Cependant, l'armée a besoin de clarifications, afin de réduire le nombre de ses troupes au sol. Un redéploiement attendu en janvier est déjà signalé. Tsahal souhaite préserver ses réservistes pour une guerre longue, qui coûte quelque 100 millions d'euros par jour, et préparer une éventuelle poursuite de la guerre au nord du pays, contre le Hezbollah libanais. D'importants renforts militaires ont été déployés en Cisjordanie ainsi qu'à la frontière avec le Liban. Le 6 janvier, l'armée israélienne annonçait avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza » : seules des bandes de miliciens isolés y agiraient encore. Plus de 80% de la population dans la bande de Gaza a dû abandonner ses foyers, plus de 22.000 personnes, civils et combattants, ont été tuées et 7.000 sont portées disparues, selon le ministère de la santé de Gaza. L'armée israélienne reconnaît implicitement que les deux tiers d'entre eux sont des civils, et non des combattants ennemis. De son côté, elle a perdu 175 soldats depuis le début de son offensive terrestre, le 27 octobre. En amont de la visite du secrétaire d'État américain Anthony Blinken dans la région, le ministre israélien de la Défense a présenté pour la première fois depuis le 7 octobre des pistes pour l'après-guerre. Dans son scénario, pas de retour des colons israéliens dans la bande de Gaza mais une administration locale validée par Israël, qui garderait le contrôle militaire du territoire. Ce plan est contesté au sein même du gouvernement israélien, dont les ministres ultra-nationalistes sont favorables à l'implantation de colonies. Benyamin Netanyahou, qui a besoin de leur soutien pour garder la majorité à la Knesset, ne s'est pas encore prononcé clairement.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:04:00 - Le Reportage de la Rédaction - Les affrontements entre le Hamas et Tsahal, l'armée israélienne continuent de faire rage. Les réfugiés palestiniens réunis dans le camp de Jénine, en Cisjordanie, subissent de nombreuses pertes. Les morts s'enchainent à un rythme tel que certains réfugiés qualifient ces pertes de "martyrs".