Commune in Occitanie, France
POPULARITY
Categories
Trois jours après les élections générales où la présidente Samia Suluhu Hassan est candidate sans réelle opposition, le pays a connu une nouvelle journée de heurts vendredi 31 octobre. Selon le parti de l'opposition Chadema, la répression de la contestation aurait fait 700 morts, des violences qui inquiètent la communauté internationale, mais réfutées par le gouvernement. Et ce matin, le Washington Post revient sur les difficultés rencontrées pour obtenir des informations de l'intérieur du pays. Interrogé par le journal, Tito Magoti, un avocat Tanzanien spécialisé dans les droits humains explique : « Nous ne pouvons pas encore vérifier le nombre exact de morts et de blessés, car la plupart des personnes sont admises dans les hôpitaux publics (...) mais les chiffres dont nous disposons jusqu'à présent sont alarmants. » Maria Sarungi, une militante tanzanienne des droits de l'Homme, elle aussi interrogée par le Washington Post, a transmis au journal américain une liste de plus de 100 personnes qui, selon elle, ont été enlevées, tuées ou ont disparu dans des circonstances mystérieuses depuis l'arrivée au pouvoir de la présidente Hassan. « Je continue de mettre cette liste à jour », précise-t-elle. À l'origine du mécontentement suscité par l'élection, The Washington Post souligne notamment « la multiplication des obstacles juridiques dressés contre les concurrents les plus crédibles de la présidente ». « Hassan a fait taire toutes les voix critiques », explique ainsi Tito Magoti – l'avocat spécialisé dans les droits de l'homme. « Maintenant, elle n'a plus personne avec qui négocier, car le peuple lui dit : "On ne peut pas nous tuer et nous diriger". » Au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, la presse mentionne les tentatives d'un groupe de Kényans de franchir illégalement la frontière tanzanienne pour rejoindre les manifestations. The Daily Nation revient ainsi sur les propos du premier secrétaire du Cabinet du Kenya : « Les jeunes [de la génération Z] qui souhaitent participer aux manifestations en Tanzanie violent les lois tanzaniennes (...) Notre Déclaration des droits est très solide, mais ne présumez pas que tous les pays suivent la même voie » Le journal Kenyan analyse ce discours : « Ses remarques font suite à des informations selon lesquelles les policiers kenyans aux postes frontières de Namanga et de Sirare avaient du mal à dissuader les Kenyans d'entrer illégalement en Tanzanie » Aux Pays-Bas, le parti centriste D66 a presque triplé son nombre de sièges À la Une également ce matin : les Pays-Bas et la victoire de Rob Jetten. Ce jeune libéral de 38 ans « a fait trembler l'extrême droite et aspire à gouverner », titre le journal espagnol El Pais. « Après deux années de turbulences politiques, marquées par le départ du gouvernement d'extrême droite, les élections de mercredi aux Pays-Bas offrent l'opportunité d'un retour à la stabilité », peut-on lire. La presse européenne brosse le portrait du leader centriste du parti D66. Précédemment ministre du Climat et de l'Énergie de 2022 à 2024, « son ascension fulgurante n'a pas été sans susciter des critiques, notamment en raison de ses nominations précoces à des fonctions publiques. » Rob Jetten a par ailleurs admis s'intéresser à toutes les religions pour leur capacité à créer des liens entre les gens, souligne El Pais. Le politique, issu de la communauté LGBT+, a par ailleurs « reconnu que faire son coming out avait été difficile, en raison de la pression sociale, plutôt que de raisons religieuses ». « Mais que va-t-il se passer maintenant ? » C'est la question principale du quotidien suisse Le Temps qui répond qu'il faut s'attendre à « des mois de discussions pendant lesquels les chefs de parti vont tenter de former une coalition viable et de négocier un programme gouvernemental acceptable pour tous. » Aux Pays-Bas, le parti majoritaire prend l'initiative de former un gouvernement. Aucun parti n'ayant obtenu de majorité absolue, Jetten est en bonne voie pour former le prochain gouvernement et devenir le plus jeune Premier ministre du pays. Ce qui est sûr, souligne le Washington Post, c'est que « L'élection s'est en quelque sorte transformée en test de popularité pour l'extrême droite après près de deux ans au pouvoir. Wilders, l'une des figures populistes les plus emblématiques et les plus virulentes d'Europe, est désormais quasiment exclu du gouvernement. »
Grand coup de balai à la FTQ-Construction. Une nouvelle confrontation se dessine avec les syndicats. Carmant: un dur coup pour le PM. Exode des médecins: le gouvernement prépare à un plan de contingence + 1-800-Doug-Ford. Aucun service de métro ni d’autobus demain. Fini le port de signes religieux dans les écoles. Les premiers ministres réclament une rencontre avec Carney. Un grand coup de barre dans le budget fédéral. Rencontre Carney-Xi Jinping. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Médecins: le privé va bénéficier du litige avec le gouvernement. Aucun service à la STM dès demain en raison de la grève. La rencontre Maréchal-Dumont avec Isabelle Maréchal et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La rencontre Mulroney-Dutrizac avec Ben Mulroney, animateur du Ben Mulroney show. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Grand coup de balai à la FTQ-Construction. Une nouvelle confrontation se dessine avec les syndicats. Carmant: un dur coup pour le PM. Exode des médecins: le gouvernement prépare à un plan de contingence + 1-800-Doug-Ford. Aucun service de métro ni d’autobus demain. La reprise de Thriller qui fait le tour du globe. Les Jays en action ce soir. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Et si un simple jeu vidéo pouvait rajeunir votre cerveau ? C'est la promesse inattendue d'une équipe de chercheurs de l'Université McGill et de l'Institut neurologique de Montréal, qui vient de franchir une étape décisive dans la compréhension du vieillissement cérébral.Depuis toujours, on pensait que le cerveau déclinait lentement avec l'âge, inexorablement. La mémoire se fragilise, l'attention se disperse, la vitesse de réflexion diminue. Et derrière ce lent effritement, une molécule joue un rôle crucial : l'acétylcholine. C'est elle qui permet aux neurones de communiquer, de se concentrer, d'apprendre. Or, sa production baisse naturellement à partir de 40 ans. Aucun médicament n'avait jamais réussi à la relancer. Jusqu'à aujourd'hui.Dans leur étude, les chercheurs ont recruté près d'une centaine de volontaires âgés de plus de 65 ans. Pendant dix semaines, certains ont suivi un programme d'entraînement cérébral intensif sous forme de jeu vidéo, conçu pour stimuler la rapidité, la mémoire de travail et la concentration. Les autres jouaient à des jeux classiques, sans visée thérapeutique. Avant et après l'expérience, tous ont passé des examens d'imagerie cérébrale permettant de mesurer l'activité du système cholinergique, celui qui produit justement l'acétylcholine.Les résultats ont surpris tout le monde. Chez les participants qui s'étaient réellement entraînés, la production naturelle d'acétylcholine a augmenté d'environ 2,3 %. C'est peu, mais c'est énorme : cela correspond à peu près à la perte naturelle observée au fil de dix années de vieillissement. Autrement dit, leur cerveau s'est comporté comme celui d'une personne dix ans plus jeune. Une première absolue dans l'histoire de la recherche sur le vieillissement cérébral.Ce qui fascine les scientifiques, c'est que cette amélioration n'est pas due à un médicament, mais à une stimulation cognitive ciblée. Le cerveau, même vieillissant, reste plastique : il est capable de se réorganiser, de relancer des circuits endormis, pour peu qu'on le pousse à sortir de sa routine.Bien sûr, l'étude doit encore être confirmée sur un plus grand nombre de personnes, et sur des durées plus longues. Mais elle ouvre une perspective vertigineuse : celle de pouvoir « réactiver » le cerveau par l'entraînement, comme on renforce un muscle. En d'autres termes, le vieillissement cérébral ne serait peut-être pas une fatalité — juste une question d'exercice. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. Et cette direction n'est pas aléatoire : ils s'inclinent vers l'équateur, qu'ils soient situés dans l'hémisphère Nord ou Sud. Un mystère botanique qui intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies.Ces arbres élancés, qui peuvent atteindre 60 mètres de haut, poussent naturellement droits dans la plupart des conditions. Pourtant, des mesures précises effectuées par une équipe de chercheurs australiens en 2017 (publiées dans Ecology) ont révélé un schéma troublant : plus les pins colonnaires sont éloignés de l'équateur, plus leur inclinaison vers celui-ci est marquée, jusqu'à 8 à 10 degrés. En d'autres termes, un pin situé dans l'hémisphère sud penchera vers le nord, et inversement.Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été explorées. La première évoque le champ magnétique terrestre, qui pourrait influencer la croissance de ces arbres, un peu comme il guide certains animaux migrateurs. Mais aucune preuve solide ne vient confirmer ce lien. D'autres chercheurs ont pensé à une réponse phototropique, c'est-à-dire à une croissance orientée vers la lumière. Comme la trajectoire apparente du Soleil diffère selon la latitude, les arbres pourraient orienter lentement leur tronc vers la zone où l'exposition solaire est la plus régulière : celle de l'équateur. Cette hypothèse semble la plus plausible, mais elle ne suffit pas à tout expliquer, car d'autres espèces voisines ne présentent pas le même comportement.Une troisième piste concerne la rotation terrestre. Selon certains modèles, la force de Coriolis pourrait influencer la distribution des hormones de croissance (les auxines) dans les tissus végétaux, entraînant une croissance asymétrique du tronc. Ce serait une sorte d'effet “invisible” de la dynamique terrestre sur la biologie des plantes.Les chercheurs de l'université James Cook, en Australie, ont confirmé que cette inclinaison est constante et reproductible, mais son origine exacte reste mystérieuse. Aucun facteur climatique local (vents dominants, sol, humidité) ne permet de l'expliquer complètement.Ainsi, ces pins colonnaires qui s'inclinent avec élégance rappellent que la nature cache encore des énigmes : même dans un monde où les satellites scrutent chaque forêt, un simple arbre peut défier notre compréhension. Et, quelque part dans le Pacifique, des forêts entières continuent de saluer silencieusement le Soleil — toujours en direction de l'équateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Didier Giraud, agriculteur de Saône-et-Loire, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Sir Réginald, un veuf anglais, vit isolé avec sa fille Edith qu'il méprise, et son majordome Arthur. Il passe son temps à créer des automates ingénieux qu'il expose dans une galerie de sa maison. Persuadé qu'il sera bientôt assassiné, il fait appel au Docteur Latimer Quadegann, un vieil ami qu'il n'a pas vu depuis 15 ans, pour lui demander de devenir le tuteur d'Edith. Aucun d'eux ne soupçonne qu'ils sont pris dans une machination diabolique.***Fiction radiophonique diffusée dans l'émission « Mystère Mystère », de Pierre Billard – « Entre le marteau et l'enclume » d'après un texte de Louis-Thomas Cervioni – Réalisation Pierre Billard - Musique originale André Popp – Première diffusion le 03/04/1973 sur France Inter – Avec : André Valmy, Maria Tamar, Henri Labussière, Edith Loria, Pierre Marteville, Jean Mauvais, Jean-Marie Fertey – Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».
Soutenez cette chaîne pour 3€ par mois et accédez en avant-première aux VOD de cette émission : https://fr.ulule.com/canardpc/Ces gens écrivent des trucs sur le jeu vidéo ! : https://www.canardpc.comTous nos magazines papiers et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com Les derniers numéro de Canard PC : https://boutique.canardpc.com/common/categories/4Et Canard PC Hardware : https://boutique.canardpc.com/common/categories/7 Ecoutez l'émission en podcast: https://linktr.ee/canardpc Retrouvez-nous aussi:► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Twitter : https://twitter.com/Canardpcredac► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Tiktok : @canardpcredac Replay de l'émission du 22/10/25. Crédits :Présenté par : Olivier ''ackboo'' PeronAvec la participation de : Arnaud "Caféine" Chaudron Réalisation : Jean-Ludovic " Monsieur Chat " Vignon. Musique : Stéphane "Fishbone" Hébert, alias FB-1, disponible sur BandCamp : https://fb-1.bandcamp.com/album/canardpc-tv Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
durée : 00:15:32 - Concierge, métier à risque - En avril 1969, le concierge de l'usine de chaussures Biarritz Shoes, à Anglet, est abattu de sang-froid par une équipe de cambrioleurs venue dérober le coffre-fort. Aucun indice n'est découvert sur place. Qui sont ces assassins pour qui le magot vaut davantage que la vie ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
" Cette fille d'Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? "Méditation de l'évangile (Lc 13, 10-17) par le père Joseph LeleuChant final : "Aucun autre que toi" par GloriousRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Soutenez cette chaîne pour 3€ par mois et accédez en avant-première aux VOD de cette émission : https://fr.ulule.com/canardpc/Cette émission vous est présentée par PC Spécialist : https://www.pcspecialist.fr/suivi/0wSZyeWDwn/Ces gens écrivent des trucs sur le jeu vidéo ! : https://www.canardpc.comTous nos magazines papiers et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com Les derniers numéro de Canard PC : https://boutique.canardpc.com/common/categories/4Et Canard PC Hardware : https://boutique.canardpc.com/common/categories/7 Ecoutez l'émission en podcast: https://linktr.ee/canardpc Retrouvez-nous aussi:► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Tiktok : @canardpcredac Replay de l'émission du 22/10/25. Crédits :Présenté par : Olivier ''ackboo'' Peron.Réalisation : Jean-Ludovic " Monsieur Chat " Vignon. Musique : Stéphane "Fishbone" Hébert, alias FB-1, disponible sur BandCamp : https://fb-1.bandcamp.com/album/canardpc-tv Invité : Valentin “Noddus” Cebo.Avec la participation dans le désordre de : Corentin "Kocobe" Benoit-Gonin.Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
durée : 00:11:38 - L'Invité d'On n'arrête pas l'éco - Economies tous azimuts sur la santé, taxation des mutuelles, prix des complémentaires... Comment sauver la sécu ? Le président de la Mutualité française est l'invité d'Alexandra Bensaid. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Voyages à tarif réduit des anciens employés d'Air Mauritius : « Aucun employé ne doit être intimidé pour avoir engagé une procédure légale en vue de faire valoir ses droits», affirme Me Satyajit Boolell by TOPFM MAURITIUS
C'est officiel, le Tour de France fera son retour en Alsace. Le samedi 18 juillet 2026, la 14ème étape de la Grande Boucle mènera les coureurs de Mulhouse au Markstein, dans le Haut-Rhin. Une étape courte mais de 155 kilomètres, au coeur du massif vosgien, avec plus de 3000 mètres de dénivelé positif. Au programme : le Grand Ballon, le Ballon d'Alsace et une nouveauté, le col du Page, sans oublier la montée du Haag, qualifié de “pépite” par le directeur du Tour. Désamorçage d'une bombe de la Seconde Guerre mondiale. Une bombe américaine a été retrouvée lors d'un chantier à Rastatt, en Allemagne, près de la frontière française. Près de 3000 Allemands vont devoir quitter temporairement leur domicile ce dimanche. C'est sur le chantier de la future piscine municipale qu'a été découverte la bombe, vraisemblablement larguée pendant la libération de l'Europe entre 1944 et 1945. D'après la ville, un périmètre de 500 mètres autour de l'engin explosif a été défini et toutes les personnes qui y vivent doivent évacuer avant 8h30 ce dimanche. L'espace aérien et la circulation sur la voie ferrée à proximité seront fermés à compter de 10h. Aucun train ne roulera entre Karlsruhe et Baden-Baden à partir de 11h. En Alsace, les professionnels de la santé scolaire tirent la sonnette d'alarme. Selon le syndicat Unsa Education, leurs conditions de travail se dégradent malgré les promesses du ministère de l'Education nationale. Dans l'Académie de Strasbourg, on ne compte que 9 médecins scolaires dans le Bas-Rhin et autant dans le Haut-Rhin. Résultat : les visites médicales, obligatoires en maternelle, ne peuvent plus être assurées correctement. Même constat du côté des psychologues scolaires, 1 pour 1600 élèves. Cette année, 14 établissements sont sans aucun professionnel de santé scolaire. Le syndicat réclame d'urgence un plan de recrutement. La commune de Châtenois possède maintenant sa Maison du tourisme et du patrimoine. Inauguré au début du mois, l'établissement, qui se situe dans une bâtisse du XIXe siècle, accueille le public aux horaires d'ouverture de l'Office du tourisme. Une partie musée y est d'ailleurs à découvrir. Les précisions de Luc Adoneth, maire de Châtenois. Une salle à destination des associations a aussi été mise en place à l'étage. Pour découvrir ce bâtiment, une journée portes ouvertes sera proposée le dimanche 23 novembre. En attendant, retrouvez notre reportage vidéo sur nos réseaux sociaux et la plateforme YouTube.Agression à Haguenau. Juste avant les vacances scolaires, un jeune homme de 25 ans a été arrêté pour une agression physique commise sur le proviseur du lycée Heinrich-Nessel. Alors qu'il effectuait un stage au sein de l'établissement, il avait réclamé une rémunération et la discussion avait dégénérée. Placé en garde à vue, il était retourné le lendemain au lycée et a alors agressé le proviseur, qui n'a pas été blessé. Il a été emmené au centre de rétention administrative de Metz, placé sous contrôle judiciaire et devra se présenter devant le tribunal correctionnel en avril 2026.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 23 octobre 2025 : Quatre jours après le spectaculaire cambriolage du Louvre, l'enquête se poursuit et une nouvelle vidéo, filmée par un témoin, est apparue sur les réseaux sociaux. Deux hommes y sont filmés en train de descendre calmement par un monte-charge de la galerie Apollon, tentant de mettre le feu à l'engin — en vain — avant de s'enfuir en scooter. Les malfaiteurs, au nombre de quatre, auraient laissé dans leur fuite deux disqueuses, un chalumeau, de l'essence, des gants, un talkie-walkie, une couverture, ainsi que la couronne de l'impératrice Eugénie et un gilet jaune, selon des sources policières. Un casque aurait également été retrouvé sur place.Auditionnée au Sénat mercredi, Laurence des Cars, présidente-directrice du Louvre depuis 2021, a reconnu des failles dans la sûreté du musée : notamment un manque de caméras sur les façades de l'établissement. « J'assume totalement que nous avons une faiblesse dans la protection périmétrique du Louvre », a-t-elle affirmé. « Nous n'avons pas repéré suffisamment à l'avance l'arrivée des voleurs », a-t-elle concédé. « Les faiblesses de notre protection périmétrique sont connues et identifiées », a indiqué Laurence des Cars, assurant que le futur plan de sécurité permettrait de couvrir « l'ensemble des façades ».La ministre de la Culture, de son côté, a dénoncé les fausses informations circulant à ce sujet :Le dispositif de sécurité « a fonctionné ». « Les systèmes d'alarme ont été déclenchés à chaque effraction, et dès l'intrusion dans la salle, de la fenêtre aux vitrines ! Aucun système n'a été défaillant », a expliqué Rachida Dati. Pourtant, a-t-elle ajouté, « non », tout n'a pas été parfait et « oui », des choses sont à améliorer. Emmanuel Macron a demandé mercredi, en Conseil des ministres, une « accélération » des « mesures de sécurisation » du Louvre. Le président de la République attend sur son bureau une liste de propositions « pour la semaine prochaine », alors que les critiques se multiplient.Ainsi, l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti (2012-2014) estime qu'« il y a aujourd'hui un défaut majeur dans le pilotage du ministère de la Culture (...). On a fait des choix de prestige, de communication souvent tape-à-l'œil, au détriment de l'entretien de base du musée (…) L'argent n'a pas été mis au bon endroit. Par exemple, depuis 2014, il y a eu une diminution de 14 % des personnels d'accueil et de surveillance du musée », a-t-elle expliqué mercredi sur le plateau de C dans l'air.Un rapport de la Cour des comptes pointe un retard « persistant » et « considérable » dans la mise en conformité des équipements de sécurité dans l'enceinte du Louvre. Il révèle notamment que 60 % des salles de l'aile Sully et 75 % de celles de l'aile Richelieu ne sont pas équipées de vidéosurveillance.Mais au-delà du Louvre, ce sont les débats autour de la sécurité des musées en France qui sont relancés. Nos journalistes sont allés à la rencontre de la directrice du musée du Hiéron, à Paray-le-Monial. Le 21 novembre 2024, ce musée d'art a été victime d'un braquage à main armée. Après avoir tiré des coups de feu, quatre individus, casqués, encagoulés et gantés, avaient fait main basse sur de précieux objets comportant de l'or, de l'ivoire et des pierres précieuses. Une partie seulement du butin a été retrouvée dans un sac, au fond de la rivière Arroux, en plein centre-ville de Gueugnon. Douze hommes ont été mis en examen jusqu'à présent dans cette affaire.LES EXPERTS :- Laurent Valdiguié - Journaliste d'investigation à Marianne- Christophe Barbier - Editorialiste politique, Conseiller de la rédaction Franc-Tireur - Didier Rykner - Directeur-fondateur, la Tribune de l'art- Caroline Pigozzi - Journaliste et écrivain- Anne-Elisabeth Moutet (en duplex) - Editorialiste au Daily Telegraph
Elle a quitté un job de rêve pour coder son propre LLM. Parce que même les meilleurs ingénieurs IA sont en train d'être dépassés. Et pour cause. Aucun domaine n'avance plus vite que l'IA générative. Chaque semaine, un nouveau modèle. Un qui code. Un qui traduit vos vidéos. Un qui les génère… Et un… Qui s'appelle ”Banana”
Le couperet est tombé à Sainte-Thérèse hier alors : 300 employés de l’usine du fabricant américain de camions Paccar ont été mis à pied et beaucoup voient dans ce symbole une autre victime de la guerre commerciale avec les États-Unis. Entrevue avec Madeleine Chenette, députée de Thérèse-De Blainville. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Invités : - Nicolas Pouvreau-Monti, co-fondateur et directeur de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie - Didier Rykner, directeur de La Tribune de l'Art Chroniqueurs : - Hadrien Mathoux, directeur adjoint de la rédaction de Marianne - Jean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communiquant - Jules Torres, journaliste politique au JDD - Victor Eyraud, journaliste politique à Valeurs Actuelles - Xenia Fedorova, journaliste et chroniqueuse sur CNews Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'ex-président Nicolas Sarkozy, incarcéré mardi, a immédiatement déposé une demande de mise en liberté, a déclaré à la presse l'un de ses avocats, Christophe Ingrain, à la sortie de la prison de la Santé où il a accompagné son client.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nicolas Sarkozy s'apprête à franchir dans quelques minutes les portes de la prison de la Santé à Paris. Une incarcération qui fait suite à sa condamnation à cinq ans de détention pour association de malfaiteurs. La presse française est partagée ce matin. « L'épreuve personnelle, le choc politique », s'exclame Le Figaro en première page. Le Figaro qui s'en prend… à la justice : « une instruction fondée sur un faux, un jugement aussi clément sur le fond que sévère dans la peine prononcée, si l'on y ajoute le mandat de dépôt et l'exécution provisoire, on cherche désespérément ce qu'il reste de la présomption d'innocence. (…) Cette histoire dépasse Nicolas Sarkozy, comme elle dépasse les magistrats qui ont prononcé la sentence, s'exclame encore Le Figaro. (…) Quand il passera les portes de la prison, Nicolas Sarkozy perdra temporairement sa liberté, mais l'autorité judiciaire, pour longtemps, perdra de sa crédibilité ». Une « bienveillance pleurnicharde inédite » « Nicolas Sarkozy : à l'ombre », réplique Libération en Une. « Un événement sans précédent, dramatisé à outrance jusqu'au sommet de l'État ». Il a été reçu vendredi dernier à l'Élysée par Emmanuel Macron. Pour Libération, « un ancien président coupable d'association de malfaiteurs n'a aucune raison d'échapper aux rigueurs de la loi ». Et le quotidien de gauche de s'insurger contre le fait que Nicolas Sarkozy ait « fait l'objet, dans certains journaux et sur certains plateaux de télé, d'une touchante attention plaintive, d'un traitement compassionnel dégoulinant, d'une bienveillance pleurnicharde inédite s'agissant d'un candidat à la présidentielle condamné pour avoir laissé ses deux plus proches conseillers contracter un pacte de corruption avec un terroriste international ». Le Monde pour sa part note que « Nicolas Sarkozy ne devrait pas voir ses affaires trop affectées par la décision du tribunal dont il a fait appel. (…) L'ex-chef de l'État garde la confiance du monde des affaires, malgré sa condamnation. Il s'était reconverti, depuis 2012, rappelle le journal, en consultant de luxe et en membre rémunéré de conseils d'administration de grands groupes cotés. Aucun n'envisage de revoir sa collaboration ». D'ailleurs, « aucune "interdiction de gérer" n'a été prononcée à son encontre lors de la décision du tribunal, le 25 septembre dernier ». Bientôt libéré ? Quelques échos dans la presse européenne : « Sarkozy est aujourd'hui en prison : à l'isolement, sous surveillance avec trois livres et dix photos », constate La Repubblica à Rome. Le Süddeutsche Zeitung remarque que l'ex-président « prévoit d'écrire un livre en prison. La question est de savoir s'il aura le temps de le faire, pointe le quotidien allemand. Ses avocats vont en effet exiger sa libération. La cour d'appel aura deux mois pour répondre à cette demande ». Mais « les choses pourraient s'accélérer, relève encore le Süddeutsche Zeitung : Sarkozy pourrait bientôt être libéré et purger sa peine chez lui à la Villa Montmorency jusqu'à l'ouverture de son procès en appel, avec un bracelet électronique à la cheville ». Le casse du Louvre : « rocambolesque » à l'instar de la situation politique… Outre-Atlantique, les journaux américains s'intéressent plus au braquage du Louvre qu'à l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy…« La police française est désormais engagée dans une course contre la montre, pointe le New York Times, pour retrouver les quatre voleurs qui ont commis ce casse audacieux. La police qui est bien consciente que les chances de récupérer les bijoux volés risquent de diminuer d'heure en heure. Ce braquage a stupéfié la France et a soulevé des questions plutôt embarrassantes sur la sécurité de l'une des institutions culturelles les plus célèbres du monde ». Le Washington Post, lui, établit un parallèle entre ce vol et la situation politique en France… « Ce vol rocambolesque montre à la fois le chaos, la fragilité et l'orgueil qui caractérisent la politique française aujourd'hui, affirme le quotidien américain. (…) Il montre clairement que les jours d'un président, qui n'est ni roi ni empereur mais Jupiter, sont comptés. Si Macron avait besoin d'un rappel, ses opposants politiques se sont empressés de lui rendre service : le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé que ce vol représentait "une humiliation insupportable pour notre pays". Une humiliation qu'il ne tolérerait sans doute pas une fois devenu Premier ministre sous la présidence de Marine Le Pen ». Et le Washington Post de conclure : « alors que les sondages témoignent de l'ascension apparemment irrésistible de ce parti xénophobe et autocratique, la France pourrait bien connaître un avenir qui n'aurait rien de rocambolesque ».
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Le panneau stop est une espèce disparue des rues parisiennes. Pour les automobilistes, c'est une aubaine. Vous aurez beau chercher, sillonner les nombreuses voies de la capitale, vous n'en trouverez aucun. Et pour cause, il n'y en a plus depuis 2016 ! Pour quelle(s) raison(s) ? Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Soutenez cette chaîne pour 3€ par mois et accédez en avant-première aux VOD de cette émission : https://fr.ulule.com/canardpc/Nos articles sont à lire ici : https://www.canardpc.comTous nos magazines papiers et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com Les derniers numéro de Canard PC : https://boutique.canardpc.com/common/categories/4Et Canard PC Hardware : https://boutique.canardpc.com/common/categories/7 Ecoutez l'émission en podcast: https://linktr.ee/canardpc Retrouvez-nous aussi:► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Twitter : https://twitter.com/Canardpcredac► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Tiktok : @canardpcredac Replay de l'émission du 15/10/25. Crédits :Présenté par : Julien ''Perco'' Loiseau.Réalisation : Jean-Ludovic " Monsieur Chat " Vignon. Musique : Stéphane "Fishbone" Hébert, alias FB-1, disponible sur BandCamp : https://fb-1.bandcamp.com/album/canardpc-tv Invité : Julien de @FrenchWargameStudioAvec la participation dans le désordre de : Arnaud "Tisseur de rêve" Gompertz & "Unt'" Margaria.Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
C dans l'air l'invité du 15 octobre 2025 avec Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT (Boston) et à la Paris School of economics, ancien économiste en chef du FMI.Sébastien Lecornu a annoncé mardi devant l'Assemblée nationale la suspension de la réforme des retraites, symbole de la présidence Macron. Lors de sa déclaration de politique générale, il a proposé la suspension de la réforme des retraites «jusqu'à l'élection présidentielle» de 2027, qui portera sur la mesure d'âge et la durée de cotisation, comme demandé par le PS, et proposé une conférence sociale sur «les retraites et le travail». «Aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028, comme l'avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d'assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028», a indiqué le Premier ministre. Selon Sébastien Lecornu, «le coût de la suspension pour notre système de retraite est de 400 millions d'euros en 2026 et de 1,8 milliard d'euros en 2027». Il a affirmé que «cette suspension bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français».La réforme «devra donc être compensée financièrement, y compris par des mesures d'économies» et ne pourra «pas se faire au prix d'un déficit accru», a toutefois prévenu Sébastien Lecornu, qui a souligné sa volonté de préserver «la crédibilité de notre pays» aux yeux des «prêteurs sur les marchés financiers».Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du FMI et professeur émérite au MIT, à Boston, et à la Paris School of economics, est notre invité. Il réagira à la suspension de la réforme des retraites, et analysera les conséquences pour le déficit, alors que le FMI annonce une prévision de croissance de 0,7% pour la France en 2025. Il nous donnera aussi ses préconisations en terme de justice fiscale et de taxation des plus riches, le jour où le socialiste Olivier Faure annonce qu'il souhaite proposer la taxe Zucman sous forme d'amendement au budget.
Le crash de l'A320 de la Germanwings le 24 mars 2015 dans les Alpes-de-Haute-Provence. L'avion décolle de Barcelone en direction de Düsseldorf en Allemagne à 10 heures 1 minute et 10 secondes, mais après 30 minutes de vol, les contrôleurs aériens de Marseille s'aperçoivent que l'avion a entamé une descente. Aucun des deux pilotes, le commandant Patrick SONDHEIMER et son jeune copilote de 27 ans Andréas LUBITZ, ne répond aux appels radio…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Né en 1879 à Hanovre en Allemagne, et exécuté le 15 avril 1925 dans la même ville, Fritz Haarmann, connu aussi comme « le Boucher de Hanovre » et « le Vampire de Hanovre », était un tueur en série considéré comme l'auteur des meurtres de vingt-sept garçons et jeunes hommes entre 1918 et 1924. Il fut déclaré coupable de vingt-quatre meurtres et guillotiné. L'affaire fit scandale, d'autant plus que Haarmann était indicateur de police.Il est six heures du matin, le 15 avril 1925. Dans la cour austère de la prison de Hanovre en Allemagne, l'ambiance pèse comme une chape de plomb. Le ciel est bas, les murs de pierre luisent sous l'humidité de la nuit. Le vent qui remonte de la Leine, chargé de brume et de froid, pénètre les manteaux et mord les os. Une quarantaine d'hommes sont là. Juges, gardiens, représentants de l'État. Aucun journaliste, tous tenus à l'écart. On murmure, on attend.
Abonnez-vous et soutenez cette chaîne : https://fr.ulule.com/canardpc/Tous nos magazines et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com/Notre édition web sur abonnement : https://www.canardpc.com/Notre newsletter sur les nouvelles technologies : lepavenumerique.substack.com/about ► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► X : https://twitter.com/Canardpcredac► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Tiktok : @canardpcredac Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 10 octobre 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LE CHAMBOULE-TOUT FRANÇAISQuatre gouvernements en treize mois, un président affaibli, une Assemblée fragmentée : la France semble prise dans un tourbillon sans fin. La présentation, dimanche soir, par Sébastien Lecornu d'une équipe « resserrée » de 18 membres, dans laquelle les traces de la rupture annoncée n'étaient pas très apparentes a été vivement critiquée à droite comme à gauche. Lundi, en quelques heures, les Français ont assisté à la démission d'un Premier ministre, Sébastien Lecornu, nommé vingt-sept jours plus tôt, puis, en fin d'après-midi, à la désignation par le président de la République du même Sébastien Lecornu pour une mission de quarante-huit heures ayant pour but de « définir une plateforme d'action et de stabilité »., soit précisément ce que Le Premier ministre démissionnaire n'avait pas réussi à faire. M. Lecornu a accepté tout en faisant savoir qu'il ne redeviendrait pas chef du gouvernement, même dans le cas, très hypothétique, d'une réussite des discussions.Estimant qu'il existe « une majorité absolue » de députés opposés à la dissolution, Sébastien Lecornu a affirmé mercredi sur France 2 que les conditions étaient réunies pour que le président nomme un nouveau premier ministre « dans les 48 heures ». La première option pour le président de la République est donc de nommer un nouveau Premier ministre. En cas d'échec, un deuxième scénario serait une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale et un retour aux urnes. Le troisième scénario est celui d'une démission du président de la République. Une demande exprimée par l'extrême-droite, LFI, mais aussi, après l'adoption d'un budget par l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.La situation est inédite, puisque les passations de pouvoir n'ont pas eu lieu entre les deux gouvernements démissionnaires. Dans ces cas-là, le décret publié au Journal officiel fait foi. Il a été publié dimanche soir, les ministres démissionnaires sont donc bien ceux qui ont été nommés le 5 octobre. Cette équipe devra gérer les « affaires courantes ». Aucun texte n'indique ce que peut faire, ou pas, un gouvernement démissionnaire, mais ses prérogatives sont limitées. Il s'agit de faire face aux urgences, d'assurer le fonctionnement minimal de l'État ainsi que sa continuité. Ce gouvernement peut mettre en application des lois déjà votées mais pas déposer de nouveaux projets de loi. Généralement, le Conseil des ministres ne se réunit pas en période démissionnaire.Si l'incertitude politique ne se traduit pas, à ce stade, par une crise économique aiguë, elle a toutefois déjà provoqué deux cassures dont les effets se feront sentir sur le long terme : le déclassement de la France sur les marchés, et la panne des investissements.LE MOUVEMENT GENZ AU MAROC (ET AU MADAGASCAR, AU NÉPAL …)Le Maroc est le théâtre depuis le 27 septembre de rassemblements quotidiens de jeunes protestataires − parfois mineurs − réclamant de meilleurs services d'éducation et de santé. Début octobre, des débordements violents à proximité d'Agadir ont causé la mort de trois manifestants. Face à une fièvre contestataire comme le Maroc n'en avait pas connu depuis la révolte du Rif en 2016-2017, le gouvernement semble pris de court. Parmi les jeunes urbains de 15-24 ans, la moitié est sans emploi et un quart a déserté l'école. Des marches spontanées avaient déjà eu lieu, début juillet, dans le Haut-Atlas pour l'accès à l'eau, poussant le roi Mohammed VI à manifester son refus d'un « Maroc à deux vitesses », lors de son discours du trône le 29 juillet.Le mouvement actuel est spontané, sans tête d'affiche et assez flou sur le plan des revendications. Il n'a pas de plateforme ni de programme politique, mais défend des grands thèmes sociaux. Né d'une indignation générale face à la mort de huit femmes à la mi-septembre dans un hôpital d'Agadir après des accouchements par césarienne, il s'est structuré une dizaine de jours plus tard sur le réseau social Discord sous la bannière d'un collectif GenZ 212. Une déclinaison locale (212 est l'indicatif téléphonique du Maroc) d'une génération Z − née entre 1997 et 2012 − qui a déjà fait vaciller le pouvoir au Sri Lanka, au Bangladesh et au Népal, et enfiévré plus récemment Madagascar. Connexion numérique, aspiration à la dignité et rejet de la vieille politique : la jeunesse marocaine se met au diapason d'un soulèvement transnational. Les jeunes Marocains se gardent toutefois bien de franchir une ligne rouge : la sacralité de l'institution royale. Si nombre d'entre eux réclament la démission du chef de gouvernement Aziz Akhannouch, un homme d'affaires richissime, symbole d'une oligarchie conquérante, nul n'appelle à la fin de la monarchie, malgré l'acuité des doléances sociales.Déjà électrique, le climat social n'a cessé de se tendre, à mesure que les prestigieux projets lancés dans la perspective de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui s'ouvre fin décembre, et de la Coupe du monde de 2030 − que le Maroc coorganisera avec l'Espagne et le Portugal −détournaient les financements des priorités sanitaires et éducatives. Le régime espérait désamorcer le ressentiment populaire dans le patriotisme sportif : il s'est trompé. « Des écoles et des hôpitaux, plutôt que des stades ! », clame en substance la jeunesse soulevée. La GenZ 212 braque une lumière crue sur l'envers de la vitrine scintillante d'un Maroc « émergent ». Le coup est rude pour l'image que le royaume aime à projeter de lui-même à l'étranger. Le roi Mohammed VI doit faire un discours d'ouverture de la session parlementaire, ce vendredi.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, en Suède, a lieu la « semaine de la préparation aux crises » ou « semaine de la résilience », organisée par l'Agence suédoise de protection civile. Le thème pour 2025 est « Tu fais partie de la défense totale de la Suède ». L'idée est de montrer que tout le monde a un rôle à jouer dans la sécurité et la préparation nationale en cas d'attaque, de crise ou de guerre. Dans les écoles, de nombreuses initiatives sont prises pour expérimenter des situations de crise de manière concrète. Notre correspondante à Stockholm s'est rendue dans une école qui a servi, un midi, ce qu'ils ont appelé un « repas de crise ». Amanda, 5 ans, assiette à la main, s'apprête à se servir une portion de couscous et de carottes. Elle raconte qu'elle est un petit peu déçue qu'il n'y ait pas de concombre aujourd'hui sur le buffet de la cantine. En effet, ce midi, tous les élèves de 5 à 16 ans dégustent un « déjeuner de crise » comme ils l'ont surnommé. Un défi inédit pour Patrick, le cuisinier de l'école. « Dans le scénario d'aujourd'hui, on a cuisiné avec des quantités limitées en eau et en électricité. Et en plus, toute la nourriture a été cuisinée avec ce qui se trouve dans notre stock de crise comme de la pâte de soja séchée, des haricots en conserve et des tomates concassées », raconte-t-il. Avec ces ingrédients, Patrick a tout de même réussi à concocter un chili sin carne, des pommes de terre et une soupe de poireaux. « Aucun légume frais aujourd'hui du coup, mais des carottes, du chou blanc qui peuvent se conserver longtemps. Le reste, c'est du congelé ou de la conserve », précise-t-il. Mais ça ne semble pas perturber les élèves outre mesure. « C'est super bon ! », réagit Amanda. « Franchement, c'est bon, je suis agréablement surpris », ajoute un autre élève. Mais le menu ne fait pas non plus l'unanimité, en tout cas pas auprès de Victoria : « C'est vrai que ça ne ressemble pas trop à ce qu'on a l'habitude d'avoir. On dirait un peu de la nourriture pour enfant, si je suis honnête. En général, on prend toujours des légumes, mais du coup, pas aujourd'hui. » À lire aussiLa Suède et la Finlande veulent préparer leurs habitants à une possible guerre Même si le chili sin carne made in 100% conserves n'est pas particulièrement ragoutant pour Victoria, ses camarades, comme Ruth, comprennent qu'il s'agit de sensibilisation. Et en Suède, de manière générale, on préfère toujours être préparé à toute éventualité. La pression exercée par le voisin russe ces dernières années a bien entendu fait accélérer les préparatifs. « C'est hyper, hyper important, insiste Ruth. Il pourrait y avoir la guerre, et dans ce cas-là, c'est bien que l'école sache comment faire à manger pour autant de monde et sans électricité, par exemple. » L'Agence de protection civile a aussi dit qu'il fallait avoir de quoi survivre chez soi une semaine sans électricité ni chauffage. Et si on leur demande s'ils sont préparés, chez eux, à la maison, ils répondent en chœur : « Oui, oui, oui. » Conserves, radio, réchaud, sacs de couchage, le chef cuisinier Patrick a aussi tout ce qu'il faut à la maison. Mais à l'école, c'est plus de 900 élèves qu'il doit savoir nourrir en cas de crise, d'attaque ou de guerre. « On a un classeur de crise avec des idées de recettes à l'intérieur. C'est la ville de Stockholm qui les distribue à toutes les écoles en donnant aussi des directives sur ce qu'il faut stocker comme nourriture, etc. À l'avenir, on va tenter de cuisiner sans aucune électricité, et pourquoi pas essayer une semaine entière de repas de crise », affirme Patrick. Les élèves se disent prêts à manger de la salade de pommes de terres à répétition, mais n'espèrent évidemment pas en arriver là. « Ça voudrait dire que ça va vraiment mal », disent-ils en rigolant, à moitié. À lire aussiL'Otan défend les câbles sous-marins en Baltique
Soutenez cette chaîne pour 3€ par mois et accédez en avant-première aux VOD de cette émission : https://fr.ulule.com/canardpc/Cette émission vous est présentée par PC Spécialist : https://www.pcspecialist.fr/suivi/0wSZyeWDwn/Ces gens écrivent des trucs sur le jeu vidéo ! : https://www.canardpc.comTous nos magazines papiers et nos offres d'abonnement : https://boutique.canardpc.com Les derniers numéro de Canard PC : https://boutique.canardpc.com/common/categories/4Et Canard PC Hardware : https://boutique.canardpc.com/common/categories/7 Ecoutez l'émission en podcast: https://linktr.ee/canardpc Retrouvez-nous aussi:► Twitch : https://www.twitch.tv/canardpc► Bluesky : https://bsky.app/profile/canardpc.com► Facebook : https://www.facebook.com/CanardPCmagazine► Instagram : https://www.instagram.com/canardpc/► Discord : https://discord.gg/nJJFe9r► Tiktok : @canardpcredac Replay de l'émission du 08/10/25. Crédits :Présenté par : Julie ''Ellen Replay'' Le Baron.Réalisation : Jean-Ludovic " Monsieur Chat " Vignon. Musique : Stéphane "Fishbone" Hébert, alias FB-1, disponible sur BandCamp : https://fb-1.bandcamp.com/album/canardpc-tv Invité : Valentin “Noddus” Cebo.Avec la participation dans le désordre de : Julien ''Perco'' Loiseau.Tous droits réservés Presse Non-Stop / Canard PC. Aucun youtubeur n'a été maltraité pendant le tournage.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l'histoire de France : la séparation de l'Église et de l'État. Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd'hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m'a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l'Église s'est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s'opposant ouvertement à la République, jusqu'à provoquer un tournant historique. J'ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d'Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n'est pas née d'un affrontement brutal, mais d'une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l'espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd'hui.5 citations marquantes« Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau« Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l'occasion. »« La loi de 1905, c'est la liberté pour tous, sans domination d'aucun. »« L'Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »« Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »10 questions posées dans l'interviewComment l'Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d'avec l'État ?Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l'État en France ?Quelle était la place de l'Église dans la République avant 1905 ?Quelles conséquences a eu le soutien de l'Église à la monarchie ?Quel rôle l'Église a-t-elle joué dans l'affaire Dreyfus ?Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?Timestamps clés (optimisé YouTube)00:00 – Introduction de l'épisode par Grégory Pouy00:28 – Le mélange religion/État sous l'Ancien Régime et Napoléon02:18 – L'implication politique de l'Église jusqu'à l'affaire Dreyfus03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand04:06 – L'incident diplomatique déclencheur avec le pape05:19 – Réaction de l'Église de France et opposition du Vatican06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée07:53 – L'hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques08:48 – Offensives contre l'école publique et ripostes légales Suggestion d'épisode à écouter : #207 Comprendre la tension autour de la laïcité avec Patrick Weil (https://audmns.com/oavleuD)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Moins d'une heure avant que le cabinet de sécurité israélien ne se prononce, l'accord conclu entre Israël et le Hamas fait la Une des médias internationaux. Ce texte prévoit un cessez-le-feu, négocié après un échange d'otages : tous les captifs détenus par le Hamas seraient libérés en contrepartie de 2 000 prisonniers palestiniens. Aux États-Unis, il représente aussi un vrai succès pour Donald Trump. Sans surprise, c'est à la Une de la presse américaine. Pour le New York Times, c'est presque un éloge appuyé : «Trump est sur le point de réaliser le plus grand accomplissement diplomatique de son second mandat». Et pourtant, nombreux sont les spécialistes du dossier qui avaient critiqué les tergiversations du locataire de la Maison Blanche. Le quotidien américain interroge l'un d'eux, le responsable d'un think tank basé à Washington DC, qui, après coup, confirme l'exploit : «Aucun président, républicain ou démocrate, n'a jamais été aussi sévère envers un Premier ministre israélien sur des questions aussi cruciales pour sa politique ou la sécurité de son pays», précise-t-il. Même si, rappelle le journal, «Benyamin Netanyahu a outrepassé ses limites» et la guerre fait toujours rage à Gaza. Qu'à cela ne tienne, Donald Trump surfe sur ce moment. Partout dans la presse, il y a cette image : le secrétaire d'État américain Marco Rubio qui chuchote à l'oreille du président dans la salle à manger d'État de la Maison Blanche alors que le président organisait une table ronde avec des influenceurs conservateurs. Politico revient sur cette histoire : «Marco Rubio avait des nouvelles pour le président, mais il fallait que les journalistes soient partis». Rubio a ensuite remis une note au président et un photographe de l'AP couvrant l'événement a zoomé sur l'écriture manuscrite sur le papier à en-tête de la Maison Blanche qui disait : «Vous devez approuver rapidement une publication sur Truth Social afin de pouvoir annoncer l'accord en premier.» Quelques minutes après, Trump annonçait la nouvelle. Et cette séquence en déclenche une seconde. Le journaliste du New-York Times insiste : «le succès de cette entreprise était, pour Donald Trump, le test ultime de son objectif autoproclamé de devenir un négociateur et un artisan de la paix - et une voie vers le prix Nobel de la paix qu'il convoite si ouvertement». «Trump veut un prix Nobel. Il saura vendredi si sa campagne a porté ses fruits», titre également le Washington Post. Hasard du calendrier, le prix doit être annoncé vendredi et, explique le quotidien américain, «Donald Trump a accumulé de multiples récompenses dorées : des statues, des baskets, même un bipeur doré donné par Benyamin Netanyahu», mais il lui manque encore un médaillon étincelant de Prix Nobel. Si ce dernier martèle qu'il ne fait pas de politique pour obtenir des prix, poursuit le Washington Post, on apprend dans l'article que le président américain mène «une campagne peu habituelle entrant un conflit radical avec les traditions du prix», prouvant un comportement «remarquablement égocentrique», écrit le journaliste, citant une source proche de l'histoire du Prix Nobel. Donald Trump souhaite se présenter comme un faiseur de paix à l'échelle mondiale, mais son attitude reste clairement provocatrice aux États-Unis Le président américain a confirmé son intention d'envoyer les militaires de la Garde nationale à Chicago. Ces soldats sont d'ailleurs actuellement en position d'attente, à quelques dizaines de kilomètres de la ville. Donald Trump veut qu'ils protègent les agents de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE), qui multiplient les raids contre les immigrés en situation irrégulière. Ces opérations, souvent choquantes, sont menées par des agents masqués circulant à bord de véhicules civils. Les quartiers où vivent de nombreux étrangers, notamment latino-américains, sont particulièrement affectés et plongés dans un climat de peur. Notre correspondant Vincent Souriau, s'y est rendu. «Les rues sont vides, les voitures garées bien comme il faut le long des trottoirs. Et les rares habitants qui acceptent de parler se tiennent le plus loin possible». Et selon un mécanicien, interrogé sur place, cette peur s'explique car «pour la majorité des Latinos à Chicago, personne n'a de papiers». Il le précise, «tous mes amis, ils vont au boulot, ils reviennent et ils s'enferment chez eux. Ils bossent sur des chantiers, dans des magasins, partout. Mais pourquoi ils ne s'en prennent pas aux voyous ? C'est eux qu'ils devraient arrêter. Au lieu de venir chercher les jardiniers ou les ouvriers du bâtiment... Ce sont des gens bien. C'est pas eux qu'il faudrait chasser». En Argentine, le Parlement argentin a une nouvelle fois défié le président Javier Milei En rognant un peu sur ses pouvoirs et en restreignant sa capacité à gouverner par décret. Dans un article de La Nacion qu'en raison de sa faible majorité, Javier Milei en raffole : 76 décrets depuis sa prise de fonction. «L'opposition a mis en échec le principal outil de gouvernance de Milei», résume le quotidien. Ces décrets de nécessité et d'urgence, c'est un sujet qui est beaucoup revenu ces derniers mois. Un éditorialiste de Pagina 12 avait d'ailleurs l'habitude, dans ses chroniques, de comparer les décrets du président argentin à des «coups d'État» parlant d'une «soumission brutale des pouvoirs du Congrès» et qualifiant cette gouvernance par décret de «cruelle et illégitime». Mais tempère Clarin, le journal argentin le plus connu, il y a encore une incertitude sur la portée effective des changements car il faudra aussi l'approbation du Sénat pour que la mesure entre en vigueur. Au Mexique, l'écriture inclusive interdite dans les écoles de l'État de Chihuahua C'est un débat qui revient souvent, mais qui s'est intensifié après une annonce du PAN - le parti des Démocrates Chrétiens, que ses adversaires placent plutôt à l'extrême droite - qui a décidé d'interdire son utilisation dans les écoles de l'État de Chihuaha. Dans la presse mexicaine, ça fait débat. «Le PAN applique une stratégie «Bukele» à Chihuahua», titre El Financiero qui compare cette décision à une approche autoritaire, en référence au président salvadorien Nayib Bukele. Il faut dire que le député conservateur défenseur de la réforme, rapporte el Periodico Correo, a justifié la décision en évoquant des «confusions woke» et en insistant sur l'importance d'enseigner l'espagnol «correctement». «C'est une forme de censure linguistique», critique le média indépendant Regeneracion qui avance dans le même temps qu'il s'agit d'un recul sur les droits des groupes minorisés, et un usage du langage comme instrument idéologique. En Haïti, la résurgence du choléra «C'est l'alerte de trop», précise Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. «N'est-ce pas la preuve que nous marchons à reculons quand on se rappelle que le pays avait vaincu l'épidémie du choléra, il y a quelques années ?», interroge-t-il. Car l'élimination du choléra, ayant causé quelque 10 000 morts à travers le pays entre 2010 et 2016, était saluée comme une victoire du système de santé et ses partenaires locaux et internationaux. Son retour est une preuve de plus de la dégradation des conditions de vie dans le pays. «Les camps de déplacés pullulent. Les conditions d'hygiène dans ces camps constituent un terrain fertile pour la propagation du choléra. Ce n'est pas tout. Le système de santé est à genoux.» Un cri d'alarme de Médecins sans frontières pour le système de santé est d'ailleurs repris dans le journal du jour. Et il n'y pas que le système de santé qui paie un lourd tribut à la crise. «L'insalubrité de nos rues saute aux yeux. Sans parler des villes de province, l'État n'arrive pas à assainir les quartiers qui sont toujours sous son autorité dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Faut-il s'étonner si le choléra revient ?».
Depuis le 21 juin 2024, Laure Zacchello, 43 ans, ancienne infirmière militaire et mère de trois jeunes enfants, n'a plus donné aucun signe de vie. Volatilisée dans le décor verdoyant des montagnes basques de la région d'Urrugne. Disparue dans des conditions les plus troubles qui soit, alors qu'elle était seule avec son mari dans leur maison isolée. L'époux, Alexis, professeur de mathématiques gagné par les thèses survivalistes et un isolement croissant, va aussitôt faire figure du suspect numéro un. Aucun corps retrouvé mais il a pourtant été immédiatement mis en examen pour meurtre sans passer, chose rare, par les traditionnelles cases. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Élina Dumont, intervenante sociale, Charles Consigny, avocat, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Au Tchad, le président Mahamat Idriss Déby s'ouvre la voie d'une présidence sans aucune limitation du nombre de mandats. En effet, le 13 octobre, l'Assemblée et le Sénat doivent se réunir en congrès à Ndjamena, en vue d'adopter une révision de la Constitution dans ce sens. Réaction aujourd'hui de Robert Gam, le secrétaire général du PSF, le Parti socialiste sans frontières. L'opposant tchadien – qui séjourne actuellement en France – témoigne d'abord sur ses huit mois de prison à Ndjamena, de septembre 2024 à juin 2025, sans la moindre procédure judiciaire. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un revenant. Après votre arrestation en septembre 2024 à Ndjamena, vous avez disparu pendant huit mois. Et une nuit du mois de juin dernier, un véhicule vous a déposé devant votre domicile de la capitale tchadienne. Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Robert Gam : Oui, comme vous le dites, « revenant », prenons-le comme tel. J'ai été enlevé le 20 septembre 2024 alors que je rentrais d'une réunion politique. J'ai été enlevé et déposé au siège de l'ANS pendant huit mois et quinze jours. L'Agence nationale de sécurité…. Très bien. J'ai été déposé là-bas. J'ai mis huit mois et quinze jours sans qu'on ne m'ait signifié pourquoi j'ai été arrêté. Et pendant les huit mois, j'ai été malade. J'ai demandé qu'on me soigne. On a également refusé. Et curieusement, le 3 juin à 17h30, une ambulance est venue me chercher et là, on m'a emmené au bureau de l'ANS où il y a eu des questions qui m'ont été posées. Et après ces questions, à 1 h du matin, ils ont décidé donc de me déposer chez moi. C'est-à-dire que du 20 septembre au 2 juin, vous êtes resté détenu sans que personne ne vous interroge sur quoi que ce soit ? Non, non, non, rien du tout. Aucun interrogatoire ? Non. Rien. Est-ce que vous avez été maltraité ? Oui, on était très maltraité. Vous savez que la première intention de l'ANS, quand ils m'ont arrêté, c'était d'abord de m'exécuter, parce que j'ai mis plus de 30 minutes à genoux. J'étais entre un commando cagoulé que vous ne pouvez pas voir, et dans la cellule, vous savez qu'il n'y a pas de fenêtre. C'est une cellule construite en béton coulé. Le haut, le bas, c'était coulé. Et là, c'était le calvaire puisqu'il faisait extrêmement chaud. On n'avait pas de moustiquaire, on n'avait pas d'électricité et le repas qu'on nous donnait était de mauvaise qualité. Et l'eau qu'on nous donnait, ce n'était pas une eau potable. Vous êtes donc le secrétaire général du PSF, le Parti socialiste sans frontières, dont le président Yaya Dillo a été tué à Ndjamena le 28 février 2024, suite officiellement à des affrontements avec les forces de sécurité tchadienne. Et aujourd'hui, vous demandez une enquête indépendante. Pourquoi ? Nous pensons que le président Yaya Dillo a été exécuté parce qu'il n'y avait pas eu d'affrontement. Il ne peut y avoir un affrontement que quand deux parties se combattent. Et dans ce cas de figure, le président Yaya n'était pas armé et nous étions en train d'organiser un congrès pour présenter la candidature de notre président. Et subitement, un plan a été orchestré par le système en place qui voulait coûte que coûte éliminer la personne de Yaya Dillo Djerou Betchi. Mais qu'est-ce qui prouve que Yaya Dillo a été exécuté comme vous le dites ? Oui, c'est une exécution barbare et lâche parce qu'il a été exécuté d'une balle dans la tempe. À lire aussiMort de l'opposant Yaya Dillo au Tchad: «S'il s'était rendu, on n'en serait pas arrivé à cette extrémité» Alors, en février dernier, au micro de RFI, le porte-parole du gouvernement, le ministre Gassim Cherif Mahamat, a déclaré « Je comprends que les familles puissent s'impatienter, mais la justice fera son travail. Une commission d'enquête va se mettre en place » … Aujourd'hui, la justice tchadienne est instrumentalisée. Il n'y a pas de justice au Tchad. Vous allez attendre pendant longtemps. Les événements du 20 octobre 2022, il n'y a jamais eu un rapport d'enquête sur ces événements. Déjà, une plainte a été déposée par nos avocats ici en France, et nous attendons que justice soit faite. Mais comment pouvez-vous saisir la justice française à propos d'un homme politique tchadien ? Oui, nous pensons que les personnalités ayant participé à l'exécution de Yaya Dillo, parmi ces personnalités, il y a des personnes de double nationalité, franco-tchadienne. À qui pensez-vous ? Ce n'est pas le moment de vous le dire ici et nous pensons que le moment venu, nous allons dévoiler tout ça. Le 13 octobre prochain, l'Assemblée nationale et le Sénat tchadien doivent se réunir en congrès pour modifier la Constitution et établir un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable sans aucune limitation. Quelle est votre réaction ? Nous avons rejeté en bloc ce projet parce que nous avons constaté que la motivation du gouvernement était tout simplement d'aller vers une dynastie. Et ces députés sont là pour faire la volonté d'une dynastie. Ils accompagnent tout simplement le pouvoir en place et ça ne nous surprend pas. Et là, nous déplorons cette attitude. Et que comptez-vous faire ? Les Tchadiens commencent à prendre conscience. Ils sont mobilisés. Nous allons nous battre par tous les moyens pour que le Tchad puisse vivre cette ère véritablement démocratique. À lire aussiMort de l'opposant Yaya Dillo au Tchad: retour sur le parcours d'un cousin trop gênant
Pour écouter l'épisode en entier tapez "[Hors-série Red Bull] - Sarah Renard - Festival Madame Loyal - 48 dates en 5 ans : mode d'emploi d'un festival qui cartonne" sur votre plateforme d'écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Didier Giraud, éleveur de bovin, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aucun élément décoratif n'a été volé pendant le tournage.Small Talk est diffusé le mercredi toutes les deux semaines sur Youtube et sur votre plateforme de podcasts préférée, abonnez vous pour ne rater aucun épisode : https://audmns.com/gATkzsACrédits : Animateur : David Castello-Lopes | Producteur, chef de projet et réalisateur : Robin Riccitiello | Direction de création : Raphaël Choyé | Direction de la rédaction : Camille Thebaut | Directeur artistique : Jordan Beline | Programmateur : Alexandre Duarte | Enregistré par Manuel Lormel chez Konbini et mixé par Sébastien Cannas et Maxime Vanderbeck chez Capitaine Plouf | Monteur, réalisateur vidéo : Tom Ferrer | Journaliste : Barbara Silvera Sonigo Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 29 septembre 2025 - La contre-attaque de Nicolas Sarkozy« Toutes les limites de l'État de droit ont été violées ». Pour sa première interview depuis l'annonce de sa peine, Nicolas Sarkozy se montre offensif dans les colonnes du JDD. L'ancien chef de l'État ne veut pas d'une « grâce » présidentielle mais que son « honnêteté » soit reconnue. Dans cet entretien fleuve, il évoque un « complot », et rappelle que le document publié par Mediapart en 2012, celui à l'origine de la procédure, semble faux aux yeux de la justice. «S'il y a eu des faussaires, il y a eu complot. Dans un monde normal, c'est l'ensemble de l'accusation qui aurait dû s'écrouler. »De leur côté, les syndicats de magistrats dénoncent les menaces de mort à l'encontre de la juge qui a condamné Sarkozy, ainsi que les attaques contre l'institution judiciaire. Depuis jeudi dernier, celle-ci est visée par la droite et l'extrême-droite. Emmanuel Macron a lui pris sa défense : « Que l'on s'interroge sur la décision est une chose, que l'on remette en cause l'indépendance de la justice me paraît inacceptable ».Si Sarkozy sera le premier président de la cinquième République à dormir en prison, plusieurs politiques sont déjà passé par la case prison, comme Patrick Balkany, Bernard Tapie ou Claude Guéant. Les incarcérations des personnalités politiques se déroulent en QPV (quartier des personnes vulnérables). Aucun traitement de faveur n'a cependant lieu, les cellules sont les mêmes que les autres. Si l'endroit où Sarkozy va être incarcéré n'est pas encore connu, il pourra toutefois demander la libération conditionnelle, étant âgé de 70 ans.Pendant ce temps, à Matignon, Sébastien Lecornu planche sur son gouvernement. Celui-ci devrait être annoncé cette semaine. Le Premier ministre devra ensuite rendre sa copie sur le budget 2026. Lecornu a expliqué ce week-end au Parisien qu'il ne mettra pas en place la taxe Zucman demandée par la gauche. Pour autant, il dit ne pas renoncer à la justice fiscale : « Je ferai une proposition de budget dans laquelle certains impôts augmenteront, et d'autres diminueront ».Alors, les reproches faits à la justice dans l'affaire Sarkozy sont-ils justifiés ? Comment se déroule l'incarcération d'une personnalité politique ? Quel budget Lecornu prépare-t-il ?LES EXPERTS :- Alain DUHAMEL - Editorialiste politique- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme- Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences à l'université Panthéon Assas
Tatiana Andujar, 17 ans. Il y a trente ans jour pour jour, le 24 septembre 1995, elle disparaissait près de la gare de Perpignan. Première femme à s'évaporer dans ce quartier, trois allaient suivre. Rien n'a jamais été retrouvé de l'adolescente. Aucun suspect arrêté. Le pôle des cold cases est désormais chargé de l'enquête, et la maman se bat, encore et toujours, pour savoir ce qui s'est passé. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tatiana Andujar, 17 ans. Il y a trente ans jour pour jour, le 24 septembre 1995, elle disparaissait près de la gare de Perpignan. Première femme à s'évaporer dans ce quartier, trois allaient suivre. Rien n'a jamais été retrouvé de l'adolescente. Aucun suspect arrêté. Le pôle des cold cases est désormais chargé de l'enquête, et la maman se bat, encore et toujours, pour savoir ce qui s'est passé. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.