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Revue de presse internationale
À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:56


« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu'à présent s'était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d'y renoncer, car il continuait de croire qu'il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. » « Mais la patience du président a fini par s'émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ». La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d'acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. » Un vote qui fait polémique À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d'un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l'on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l'État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l'administration américaine s'indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S'il persiste, il va faire capoter l'accord sur Gaza. Et s'il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ». De son côté, le journal d'opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu'agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l'administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d'Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l'administration Trump ne peut s'en charger seule. Israël doit y renoncer s'il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. » Expérimentation originale en Inde C'est Libération qui nous en parle aujourd'hui : « L'Inde expérimente pour la première fois l'ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l'Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d'un avion un produit chimique, dont la nature n'a pas été précisée. Si l'essai s'avère concluant, l'opération en elle-même commencera le 29 octobre. » L'ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

Invité de la mi-journée
À Gaza: les journalistes sont choisis par l'armée israélienne «dont les médias deviennent un instrument d'une propagande»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 6:20


Israël empêche toujours les journalistes étrangers d'entrer à Gaza. L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé ce jeudi 23 octobre sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté sa décision d'un mois supplémentaire, assurant que la situation sur place a changé. Depuis deux ans, les journalistes n'ont pu y entrer que sous escorte et donc sous contrôle de l'armée israélienne. La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire dévasté. Entretien avec la journaliste à Orient XXI, Sylvain Cypel, ancien directeur de la rédaction de Courrier international et rédacteur en chef au Monde. Auteur de « L'État d'Israël contre les Juifs », La Découverte. C'est toujours non. Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza, ne peuvent pas aller voir ce qui se passe et ne peuvent pas raconter au reste du monde. Ça fait plus de deux ans que ça dure, et Israël continuera de bloquer l'accès au territoire palestinien au moins pour un mois. La Cour suprême a reporté sa décision et nous en parlons avec Sylvain Cypel journaliste à Orient XXI, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, ancien rédacteur en chef au Monde. Vous avez aussi écrit le livre l'État d'Israël contre les Juifs, publié aux éditions La Découverte. Rfi :  Bonjour Sylvain Cypel. La Cour suprême a reconnu tout à l'heure en Israël que la situation avait changé. Est-ce que ça laisse entrevoir une ouverture selon vous ou pas du tout ? Sylvain Cypel : Comment dire, un tout petit peut-être ? Voilà, un tout petit peut-être… C'est-à -dire qu'il faut voir, il faut voir le background. Il faut voir dans quelles conditions ça se passe. Ça veut dire que ça fait deux ans que ça dure. Ce n'est pas la première fois qu'il y a un dépôt de plainte devant la Cour suprême. Il y en a eu sept. Il y a eu sept reports. À chaque fois, la Cour suprême s'est délestée de son devoir et, à chaque fois, l'État a expliqué des conditions de guerre, la sécurité... qu'il est impossible de laisser les journalistes entrer. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a des journalistes qui rentrent très peu. Ils sont quasi systématiquement Israéliens. Ils sont choisis par l'armée. Donc, la presse, les médias deviennent un instrument d'une propagande. Si vous voulez un instrument d'un récit où on ne voit rien, on ne vous dit pas, on voit juste ce qu'on autorise de voir. Et quelques personnes qui se disent journalistes et qui sont des affidés, sont prêts à répercuter ce que l'armée leur demande de faire. Vous nous disiez qu'à plusieurs reprises la justice s'était soustraite en quelque sorte à son rôle. Est-ce qu'elle pourrait contraindre le gouvernement israélien à autoriser l'accès des journalistes étrangers à Gaza ? Oui. Mais bien entendu, si elle donne raison à l'Association de la presse étrangère, qui est représentée par un avocat israélien qui est très connu, qui s'appelle Gilad Shaer qui a été en son temps un conseiller d'un Premier ministre qui s'appelait Barak. Et donc il suffit que la Cour suprême décrète, la requête est validée. Et là, en l'occurrence, ce qu'elle a dit, c'était qu'elle accordait un mois supplémentaire aux autorités israéliennes pour qu'elles préparent un plan d'accès à Gaza. Vous nous l'avez dit, elle l'a déjà fait à plusieurs reprises. Vous y croyez, là, pour cette fois-ci, dans le contexte un peu différent auquel on assiste avec le cessez-le-feu ? Alors, je vous dis, il y a un contexte un peu différent, vous avez raison. C'est-à-dire que ce n'est pas la paix, mais il y a une forme... On ne peut même pas dire que c'est un cessez-le-feu, parce qu'en réalité, tous les jours, il y a des Palestiniens qui sont assassinés. Donc, ce n'est pas vraiment une paix, mais ça n'est plus ce que c'était avant l'accord qui a été signé entre le Hamas et le gouvernement israélien. Et malgré ça, il n'y a toujours pas de journalistes étrangers qui rentrent. On entend assez peu de réactions internationales pourtant. Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'en parle pas sur le plan international ? Oui. D'abord, on en parle un peu. Il y a eu des papiers dans la presse américaine, il y a eu des papiers dans la presse française. Il y a eu des papiers, mais je veux dire des réactions de dirigeants, par exemple. Mais parce qu'il n'y a pas non plus de réactions de dirigeants sur la réalité de ce qui s'est passé à Gaza. C'est ça qu'il faut dire. Si vous voulez, il y a des gens qui ont commencé à bouger…. Les Européens ont commencé gentiment à dire que ça ne va pas, qu'on menace peut-être. Enfin,à ce jour, il y a 150 000 blessés, bientôt 70 000 morts et tous ceux qu'on découvrira le jour où on pourra les découvrir, si on les découvre sous les décombres. L'armée israélienne a tué à ce jour, les chiffres officiels, c'est 200 tués, dont 75% de Gazaouis et 25% de non-Gazaouis [parmi les journalistes, NDLR]. En général, ce sont des gens d'Al Jazeera, parce qu'ils étaient les seuls à être restés. Oui, c'est ça. Les derniers chiffres de Reporters sans frontières disent même plus de 210 journalistes tués. Les médias internationaux : 220. Même les médias internationaux ont beaucoup travaillé là depuis deux ans, avec des journalistes qui se trouvaient à Gaza. Mais donc beaucoup ont été tués, beaucoup sont partis. Comment est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore couvrir ce conflit ? Ben, on ne le peut pas. On le peut en ayant des correspondants. Moi, je suis à Orient XXI. Il y a quelqu'un qui, toutes les semaines, nous fait un papier que nous publions sur ce qui se passe à Gaza. C'est extrêmement intéressant. Rami Abou Jamous, je cite son nom parce qu'on l'a entendu à plusieurs reprises sur cette antenne et il faut le lire, en effet. Mais bien entendu. Et donc je vous dis, il a commencé chez nous et aujourd'hui c'est devenu, je dirais, entre guillemets, «une petite vedette». Et donc, si on dispose de gens à l'intérieur, on peut obtenir des choses. Les journalistes israéliens de Haaretz qui travaillent sur ce qui se passe... moi, je connais très bien, par exemple, Amira Hass, qui est une journaliste de Haaretz. Elle a un carnet d'adresses très important à Gaza et donc elle peut faire. Mais elle fait de l'information sur Gaza uniquement par téléphone. Elle ne peut pas y aller, c'est impossible. Or, ça, c'est tout à fait différent de faire un papier lorsqu'on vous parle d'un endroit et lorsque vous êtes sur le terrain, mais tous les journalistes connaissent ça par cœur. Et donc, évidemment, ça nuit considérablement. À la qualité de l'information et à la véracité de l'information. À lire aussiIsraël: la Cour suprême reporte l'examen d'un recours de la presse étrangère pour un accès à Gaza À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie

Radio Campus Angers
Zoom sur la situation en Palestine

Radio Campus Angers

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 59:13


Au programme de cette émission, retour sur la situation à Gaza. Cessez-le-feu, aides humanitaires, mobilisations… Quel futur pour les Palestiniens…

Les colères du monde
Journal 21/10/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025


En quarante-huit heures, les frappes aériennes israéliennes ont de nouveau endeuillé la bande de Gaza. Selon les autorités locales, au moins quarante-cinq Palestiniens ont été tués dans plusieurs localités, du centre jusqu'au sud de l'enclave. Ces attaques, survenues malgré un cessez-le-feu proclamé le 11 octobre, ravivent les doutes sur la solidité de la trêve et sur la possibilité de ramener une paix durable.

Revue de presse internationale
À la Une: le cessez-le-feu se fissure à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 3:54


« On craint le retour de la guerre » : les mots de Mahmoud, jeune Gazaoui de 29 ans, s'affichent à la Une de Libération à Paris. « Le calme, le soulagement, la joie, l'espoir auront duré au moins quelques jours au Proche-Orient, soupire le journal. Ce qui est déjà énorme après deux ans de guerre acharnée. À Gaza, les armes se sont tues une partie de la semaine jusqu'à ce que le Hamas profite du cessez-le-feu pour se livrer à de violents règlements de compte contre des clans rivaux ou des Palestiniens accusés d'être des “collabos“. Et hier dimanche, pointe Libération, c'est l'armée israélienne qui a mené des frappes sur le centre et le sud de l'enclave, accusant le Hamas d'avoir tiré en premier et tuant une trentaine de personnes. Bref, le cessez-le-feu ne tient plus à grand-chose, si ce n'est à la pression absolue des pays de la région, conscients qu'un retour de la guerre ne ferait pas leurs affaires. » Les prochaines étapes s'annoncent délicates… « La première étape du plan de paix se déroule dans un climat très tendu, renchérit Le Monde. Les Israéliens mettent en doute la bonne volonté du Hamas à propos des corps des 28 otages (…). D'un côté, le Hamas affirme avoir fait le maximum pour rendre les dépouilles en sa possession et pour retrouver les autres. De l'autre, l'armée et le gouvernement estiment que le Hamas a choisi de ne pas rendre tous les corps disponibles, violant ainsi la première étape du plan de paix de Donald Trump. » Alors désormais, poursuit Le Monde, « les prochaines étapes du plan en 20 points entré en vigueur le 10 octobre sous la pression du président américain apparaissent particulièrement délicates. Les belligérants et les médiateurs doivent notamment s'entendre sur la future gouvernance temporaire de Gaza et sur la démilitarisation du Hamas, censé abandonner son contrôle de l'enclave. Les envoyés spéciaux de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, rencontrent Benyamin Nétanyahou ce lundi. » À qui la faute ? Si le cessez-le-feu à Gaza est train de se fissurer, « la faute en revient au Hamas », estime pour sa part le Washington Post. « Avant même que l'encre du dernier accord de cessez-le-feu ne sèche, les hommes du Hamas sont sortis de leurs repaires souterrains, le visage frais, bien nourris et vêtus d'uniformes impeccables. » Et ils se sont livrés, donc, à de violents règlements de comptes. Qui plus est, poursuit le Post, « selon le Département d'État, le Hamas préparerait d'autres attaques contre des civils palestiniens. (…) Le groupe djihadiste attise (donc) les flammes d'une guerre civile palestinienne. » « Les interrogations sur l'avenir immédiat de Gaza s'accumulent », constate pour sa part Haaretz à Tel Aviv. Haaretz qui pointe du doigt, lui, le Premier ministre israélien. « Si Netanyahou veut réellement accélérer la localisation des otages, il doit laisser entrer les équipes de recherches turques prêtes à intervenir, actuellement bloquées au point de passage de Rafah. » À lire aussiAprès de nouveaux bombardements israéliens à Gaza, le fragile cessez-le-feu reprend Le « casse du siècle » au Louvre À la Une également, le vol spectaculaire d'hier matin au musée du Louvre à Paris. Tous les journaux publient les photos des bijoux dérobés et soulignent leur valeur inestimable… C'est le « casse du siècle » pour Le Soir à Bruxelles. « Les clés du braquage du Louvre : sept minutes, quatre assaillants et une échelle pour accéder aux joyaux de la Couronne », constate El Pais à Madrid. « La chasse aux voleurs est ouverte », s'exclame le Guardian à Londres. Le Louvre « trop vulnérable », pointe La Repubblica à Rome. En effet, « le Louvre a-t-il sous-estimé les alertes sur ses failles de sécurité ? », s'interroge Le Figaro à Paris. Oui, répond le journal, qui révèle qu'un récent « rapport de la Cour des comptes alertait sur le retard pris par le Louvre dans la mise en conformité des équipements de sûreté du musée. » Le journal qui cite aussi une gardienne du musée selon laquelle « 190 postes de surveillance ont été supprimés en dix ans, soit 15% des effectifs ». « Le problème n'est pas nouveau, souligne Le Figaro. En 1939 déjà, au moment du vol de L'Indifférent de Watteau au Louvre, la question de la sécurité avait fait couler beaucoup d'encre. L'un des plus grands quotidiens français d'avant-guerre, Le Journal, déplorait déjà “l'inefficacité des mesures de surveillance dans nos musées nationaux. Par raison d'économies, poursuivait-il, le personnel des gardiens a dû être réduit récemment dans des proportions relativement considérables“. L'histoire se répète. » À lire aussiCambriolage au Louvre: la revente en l'état des joyaux volés est impossible, selon les experts

Reportage International
En Cisjordanie, le poids psychologique de la colonisation israélienne

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 2:29


En Cisjordanie occupée, plus de 40 000 personnes ont été déplacées de force depuis le début de l'année. Expulsions, arrestations, check-points, tout cela concourt à mettre les Palestiniens sous haute pression. L'impact psychologique, l'une des faces invisibles de la colonisation, touche enfants comme adultes et inquiète les praticiens sur place. De notre correspondante de retour de Bethléem,  Lever aux aurores pour Razzan Quran. Elle est psychologue itinérante. Ce matin, elle est attendue à Bethléem, à seulement 30 kilomètres de chez elle, à Ramallah. Elle est sortie près de trois heures avant son rendez-vous. « Chaque jour, chaque heure, ils ouvrent ou ferment un nouveau check-point, se plaint-elle. Personnellement, je ne peux jamais prévoir avec certitude à quel moment je vais arriver. Votre boussole interne est littéralement déréglée. Être dans un véhicule avec d'autres Palestiniens me procure un sentiment de protection et de confiance. » Si elle se sent protégée dans l'habitacle de ce taxi collectif, Razzan évoque le stress que représente le moindre trajet sur les routes de Cisjordanie occupée. Check-points, murs, barbelés, drapeaux israéliens, tours de contrôle, colonies… Tout sur le chemin rappelle l'occupation : « Un État colonial a besoin de s'imposer avec ce type de symboles. De grands drapeaux israéliens, c'est pour dire : "Je suis là !", "C'est à moi !". Ce besoin frénétique de dire "c'est à moi" raconte qu'en fait tu sais que ce n'est pas à toi… » Les blessures invisibles de l'occupation Parce qu'elle est psychologue, Razzan a les moyens de mettre à distance cette pression. Mais tous les Palestiniens n'ont pas cette chance. Dans cette cellule d'écoute psychologique à Bethléem, elle et ses confrères peinent parfois à apaiser la douleur de leurs patients. L'assistante sociale souhaite attirer aujourd'hui l'attention de Razzan sur le cas d'une petite fille de 10 ans qui s'est renfermée sur elle-même depuis peu. « Elle était dans le champ avec sa famille en train de travailler la terre, raconte l'assistante sociale. L'armée israélienne a débarqué. Les soldats ont lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes et la petite fille a eu peur. Depuis, elle n'accepte de sortir qu'après avoir demandé exactement où va sa famille. Si elle estime qu'ils peuvent tomber sur l'armée, elle ne sort pas, elle reste à la maison. » « L'aspect psychologique est un tribut invisible pour le monde extérieur, ajoute-t-elle. Mais quelqu'un comme notre assistante sociale qui est en poste ici depuis 23 ans est bien placée pour voir à quel point ce phénomène augmente. » Face à ce futur toujours plus angoissant, Razzan Quran applique à elle-même le conseil qu'elle donne à ses patients : tenter autant que possible de se concentrer sur l'instant présent. Une forme de « résistance », dit-elle.

Reportage international
En Cisjordanie, le poids psychologique de la colonisation israélienne

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 2:29


En Cisjordanie occupée, plus de 40 000 personnes ont été déplacées de force depuis le début de l'année. Expulsions, arrestations, check-points, tout cela concourt à mettre les Palestiniens sous haute pression. L'impact psychologique, l'une des faces invisibles de la colonisation, touche enfants comme adultes et inquiète les praticiens sur place. De notre correspondante de retour de Bethléem,  Lever aux aurores pour Razzan Quran. Elle est psychologue itinérante. Ce matin, elle est attendue à Bethléem, à seulement 30 kilomètres de chez elle, à Ramallah. Elle est sortie près de trois heures avant son rendez-vous. « Chaque jour, chaque heure, ils ouvrent ou ferment un nouveau check-point, se plaint-elle. Personnellement, je ne peux jamais prévoir avec certitude à quel moment je vais arriver. Votre boussole interne est littéralement déréglée. Être dans un véhicule avec d'autres Palestiniens me procure un sentiment de protection et de confiance. » Si elle se sent protégée dans l'habitacle de ce taxi collectif, Razzan évoque le stress que représente le moindre trajet sur les routes de Cisjordanie occupée. Check-points, murs, barbelés, drapeaux israéliens, tours de contrôle, colonies… Tout sur le chemin rappelle l'occupation : « Un État colonial a besoin de s'imposer avec ce type de symboles. De grands drapeaux israéliens, c'est pour dire : "Je suis là !", "C'est à moi !". Ce besoin frénétique de dire "c'est à moi" raconte qu'en fait tu sais que ce n'est pas à toi… » Les blessures invisibles de l'occupation Parce qu'elle est psychologue, Razzan a les moyens de mettre à distance cette pression. Mais tous les Palestiniens n'ont pas cette chance. Dans cette cellule d'écoute psychologique à Bethléem, elle et ses confrères peinent parfois à apaiser la douleur de leurs patients. L'assistante sociale souhaite attirer aujourd'hui l'attention de Razzan sur le cas d'une petite fille de 10 ans qui s'est renfermée sur elle-même depuis peu. « Elle était dans le champ avec sa famille en train de travailler la terre, raconte l'assistante sociale. L'armée israélienne a débarqué. Les soldats ont lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes et la petite fille a eu peur. Depuis, elle n'accepte de sortir qu'après avoir demandé exactement où va sa famille. Si elle estime qu'ils peuvent tomber sur l'armée, elle ne sort pas, elle reste à la maison. » « L'aspect psychologique est un tribut invisible pour le monde extérieur, ajoute-t-elle. Mais quelqu'un comme notre assistante sociale qui est en poste ici depuis 23 ans est bien placée pour voir à quel point ce phénomène augmente. » Face à ce futur toujours plus angoissant, Razzan Quran applique à elle-même le conseil qu'elle donne à ses patients : tenter autant que possible de se concentrer sur l'instant présent. Une forme de « résistance », dit-elle.

Chez Kevin Razy
#128 CHEZ KEVIN RAZY : Sophia Aram, Rima Hassan, Arthur perd la mémoire

Chez Kevin Razy

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 109:58


Bienvenue dans le 128ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine, on revient sur :La petite news HMD (HAMDOULILAH)➡️ DARMANIN VERSION 2.0 :Le ministre de l'Intérieur annonce que les victimes seront désormais informées quand leur agresseur sortira de prison.Une mesure qui, sur le papier, paraît logique… sauf quand on se souvient que la Cour de cassation a confirmé le non-lieu pour l'affaire de viol qui le visait.Bienvenue dans la République de l'absurde.Au menu :ISRAËL TUE UN ENFANT DE 11 ANS.Mohammed Al-Hallaq, abattu par des soldats israéliens alors qu'il jouait au foot à Hébron.Les bombardements ont repris au Liban — officiellement contre le Hezbollah, officieusement contre les civils.BEN LE PATRIOTE DE LA DIVERSITÉUn influenceur musulman qui pensait pouvoir rallier les fachos. Spoiler : ils ne veulent pas de lui.Jean Messiha, MBC et compagnie l'ont recalé.

Revue de presse internationale
À la Une: le retour à Gaza des Palestiniens emprisonnés en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 3:57


C'est un article du Monde intitulé : « Le choc des Palestiniens renvoyés à Gaza après leur libération. » « Les centaines de Palestiniens relâchés dans le cadre de la première phase de l'accord Trump », précise le quotidien français, « ont découvert l'ampleur des destructions infligées à l'enclave côtière. Certains d'entre eux, croyant retrouver leurs proches, ont appris leur mort sous les bombardements ». Le Monde a ainsi pu joindre Haitham Salem, « qui se faisait une joie de retrouver son épouse et leurs trois enfants à Gaza (…) Mais à la descente du bus ramenant les prisonniers dans l'enclave, lundi dernier, Haitham a découvert que tous les quatre ont été tués le 9 septembre, dans un bombardement israélien. » « Vendredi », poursuit le Monde, « sa fille Layane aurait fêté ses deux ans. Il lui avait confectionné en prison un bracelet avec des morceaux de pain séché ». À lire aussiCessez-le-feu à Gaza: entre joie et déception, le retour de 88 détenus palestiniens à Ramallah Aspergés de gaz Également libéré, Anis Barhouma, 30 ans. « Au bout du fil », raconte le quotidien français, « sa voix chevrotante fait penser à celle d'une personne âgée. » Anis Barhouma parle de ses geôliers. « Ils nous disaient : « il n'y a plus de Gaza, c'est terminé. On a exterminé tout le monde. Ça nous terrorisait, on n'en dormait pas de la nuit ». Il raconte aussi les sévices : « ils se sont acharnés sur nous. Ils nous ont aspergés de gaz, même les vieux, puis ils nous ont laissé menottés au sol pendant des heures ». À lire aussiGaza: faim, entrave, torture... les otages du Hamas racontent leurs terribles conditions de détention Trente ans de prison À la Une également, l'épilogue provisoire, car un appel est en cours, d'un fait divers qui a passionné la France. Hier, Cédric Jubillar, accusé d'avoir tué son épouse en décembre 2020, a été condamné à 30 ans de prison. Pourtant, il n'a jamais avoué, et le corps de Delphine, sa femme, n'a jamais été retrouvé.  Mais tout ou presque le désignait coupable. « Delphine », titre le Parisien, « l'histoire d'une disparition désormais reconnue comme un féminicide ». Maître Laurent de Caunes, avocat de l'un des frères de Delphine, exprime « le sentiment du devoir accompli », « Delphine est morte », dit-il, « c'est un drame, la condamnation de son meurtrier ne suscite aucune satisfaction, mais c'est l'ordre naturel des choses. Il a commis un crime, il faut qu'il le paie ». À lire aussiFrance: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Le Monde, de son côté, remarque « que la main de la cour et des jurés n'a pas tremblé ». « Ce verdict », ajoute le quotidien, dit « qu'au terme de quatre semaines de débats, une majorité d'au moins sept voix – sur les six jurés citoyens et les trois magistrats professionnels composant la cour - a considéré que l'affaire Jubillar n'était qu'un tragique, mais ordinaire meurtre conjugal de plus. Et qu'un faisceau d'indices peut constituer une preuve suffisante ». Une affaire qui n'est toutefois pas totalement close, car l'accusé a fait appel de son jugement.   Deux millions d'emplois menacés « Un projet de loi américain sur les centres d'appels menace le boom de l'externalisation aux Philippines », nous apprend le South China Morning Post, selon lequel « près de 2 millions d'emplois philippins sont en jeu ». En effet, précise le quotidien anglophone, « les législateurs américains ont dévoilé en juillet un projet de loi (…) destiné à dissuader les entreprises américaines de délocaliser leurs activités de dépannage des clients ». Ainsi, « les entreprises américaines disposant de centres d'appels à l'étranger ne pourront plus bénéficier de subventions fédérales. » Toutefois, selon l'ambassadeur des Philippines à Washington, José Manuel Romualdez, « Manille travaille dur avec ses amis du Congrès américain pour exempter les Philippines des restrictions ». Mince espoir, donc, pour les Philippins qui travaillent dans les centres d'appel et dont la tâche est aussi menacée par l'intelligence artificielle. Autant dire que nombre d'entre eux sont assis sur un siège éjectable.  

Reportage International
Prisonniers palestiniens libérés vers l'Égypte: «L'exil reste 10000 fois plus enviable que la prison»

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:34


Dans le cadre de l'échange des 250 prisonniers palestiniens condamnés à des peines de prison à vie contre les derniers otages détenus par le Hamas ce lundi 13 octobre 2025, de nombreuses familles palestiniennes espéraient retrouver leurs proches avant de découvrir qu'ils avaient été envoyés en Égypte. C'est le cas de cette femme rencontrée à Naplouse, en Cisjordanie, et dont le frère avait été incarcéré en 2006 pour avoir préparé un attentat contre Israël. De notre correspondant de retour de Naplouse, D'abord, la désillusion… Nour a attendu que le dernier des 88 prisonniers libérés ce lundi à Ramallah descende du bus pour comprendre que son frère n'en était pas : « On est restés jusque dans l'après-midi. Tous ceux qui étaient dans les bus sont partis, on est restés encore un peu puis on a abandonné pour rentrer à Naplouse. » Ensuite le soulagement, il serait en route pour l'Égypte, exilé, mais libre : « L'un des prisonniers a appelé sa famille avec le téléphone du chauffeur de leur bus, j'ai appris que mon frère était parmi eux, c'est là que la peur a disparu. » Dans un coin de la pièce, le sac de voyage est prêt. S'il ne peut pas revenir en Palestine, alors elle ira le voir en Égypte. D'ici là, il faut l'appeler comme pour se rassurer à nouveau, rien d'évident après plus de vingt-ans en prison : « Mon fils est resté en ligne avec lui jusqu'à trois heures du matin, pour essayer de lui créer des comptes Facebook et WhatsApp. Le lendemain, on a pu lui parler en appel vidéo. Et hier soir, depuis le dîner jusqu'à deux heures du matin, on était encore avec lui, mon fils, mes enfants qui sont à l'étranger, mon mari et moi. C'était vraiment une belle conversation, chacun parlait un peu à son tour. » À lire aussiGaza: faim, entrave, torture... les otages du Hamas racontent leurs terribles conditions de détention « C'était un déchaînement de violence » Dans une chambre d'hôtel du Caire, c'est un visage émacié, drapeau de la Palestine sur les épaules, qui s'affiche sur l'écran et déroule le récit de sa sortie de prison : « Nous avons été humiliés, c'était un déchaînement de violence, les services de renseignements israéliens nous ont interrogés. Ils nous ont menacés, ils expliquaient qu'ils allaient nous tuer pour tout un tas de raisons incroyables, ou qu'ils nous re-arrêteraient. » Les prisonniers sont finalement embarqués pour un long périple. Par les fenêtres, ils découvrent les destructions de Gaza au moment de passer la frontière avec l'Égypte. C'est seulement là, au point de passage de Rafah, qu'on le libèrera des liens qui ont laissé des plaies à vif sur ses poignets :  « Le pays de mon cœur, c'est la Palestine, et c'est là-bas que j'espérais être libéré, et j'aimerais pouvoir y revenir un jour pour y retrouver ma famille. Mais l'exil reste 10 000 fois plus enviable que la prison. » Plus enviable que la prison, et peut-être moins dangereux qu'un retour en Cisjordanie occupée, voudrait croire Nour : « Nos prisonniers, même libres, restent menacés. Au lendemain des libérations, ils ont fait irruption dans les maisons de certains détenus libérés et ont tout cassé. Mon frère était menacé avant même sa libération, ils lui ont dit que s'il s'écartait des clous, ils allaient le retrouver et qu'ils savaient tout de ses moindres faits et gestes. » Ce harcèlement des anciens prisonniers par les forces israéliennes sont documentées par plusieurs ONG investies dans le soutien juridique des détenus palestiniens dont la plupart, refusent de s'exprimer par peur de représailles. À lire aussiPrisonniers palestiniens : Israël « commet des disparitions forcées contre des détenus originaires de Gaza »

Les matins
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Le journal de 8H00
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Les journaux de France Culture
À Ramallah, le plan de paix américain ne rassure pas les Palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 14:51


durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Au sixième jour du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, les Palestiniens rencontrés par notre envoyée spéciale à Ramallah (Cisjordanie occupée) se sentent oubliés par la communauté internationale et sont inquiets pour l'avenir.

Journal en français facile
Madagascar: les militaires prennent le pouvoir / France: Lecornu suspend la réforme des retraites / Israël: témoignages de prisonniers palestiniens...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mardi 14 octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C63h.A

Les matins
Archives du goulag / Soutien égyptien aux Palestiniens / Sommet de Charm el-Cheikh

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 150:13


durée : 02:30:13 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

C dans l'air
Arthur Essebag - Otages libérés: la fin du cauchemar?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 11:34


C dans l'air l'invité du 13 octobre 2025 avec Arthur Essebag, animateur de radio et télévision, homme d'affaires, et auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset.Dans ce livre, Arthur raconte comment sa vie a changé avec le drame des tueries du 7 Octobre et dénonce la montée de l'antisémitisme en France. Il décrit une descente aux enfers, et dénonce la solitude, le sentiment d'abandon et la peur ressentis par les Juifs français face à la montée de l'antisémitisme dans le contexte de la guerre à Gaza. « Je suis devenu une voix dans le vacarme et le mensonge », assure-t-il, "malgré moi".Dans ce "journal intime", il expose ses doutes, et se désole du manque de "nuance", et de l'injonction à choisir "un camp", alors-même qu'il dénonce à la fois le sort des victimes et des otages israéliens du 7 octobre, et les manoeuvres guerrières menées par le gouvernement israélien en Palestine pourraient susciter des réactions.Arthur Essebag, animateur et producteur de radio et de télévision, auteur de "J'ai perdu un bédouin dans Paris", aux éditions Grasset est notre invité. Aujourd'hui, les 20 derniers otages vivants du Hamas ont été libérés de la bande de Gaza, et ont regagné Israël peu avant la libération en échange de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. C'est la première étape du plan de Donald Trump pour mettre fin à deux ans de guerre.Les libérations des otages après 738 jours de captivité ont été accueillies par des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv, où s'étaient massées des milliers de personnes. En lien avec plusieurs familles d'otages, Arthur Essebag réagira à ces 20 libérations tant attendues, alors que 4 corps sur les 28 encore détenus par le Hamas devaient être rendus à leurs familles aujourd'hui.

Les journaux de France Culture
Après les accords de paix, Gaza en ruines

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 12:43


durée : 00:12:43 - Journal de 7 h - Pendant que la diplomatie internationale tente de mettre en place un plan de paix, des Palestiniens déplacés reviennent dans le nord de l'enclave et découvrent leurs habitations dévastées.

Le journal de 7h00
Après les accords de paix, Gaza en ruines

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 12:43


durée : 00:12:43 - Journal de 7 h - Pendant que la diplomatie internationale tente de mettre en place un plan de paix, des Palestiniens déplacés reviennent dans le nord de l'enclave et découvrent leurs habitations dévastées.

C dans l'air
Trump: la paix par la force à Gaza...et en Ukraine? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 63:48


C dans l'air du 13 octobre 2025 - Paix à Gaza : le plan de Trump peut commencer…"Un triomphe incroyable pour Israël et pour le monde". Donald Trump n'avait pas assez de superlatifs, ce midi, pour se féliciter de l'accord de paix entre Israël et le Hamas, devant les députés israéliens de la Knesset. Ce matin, les 20 derniers otages retenus par le Hamas ont été remis à la Croix-Rouge, puis à l'armée israélienne, après 738 jours de captivité. Dans l'autre sens, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens enfermés dans les geôles de l'État hébreu ont été libérés sur les 2 000 prévus. Pendant ce temps, une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France, mais pas l'Iran, se réunissent en Égypte pour un sommet sur l'avenir de Gaza. "Nous allons avoir un rôle tout particulier pour être aux côtés de l'Autorité palestinienne et veiller à ce qu'elle ait sa part", a notamment réagit Emmanuel Macron à son arrivée. Le cessez-le-feu et le retour des otages acquis, le plan de paix pour Gaza prévoit la démilitarisation du Hamas et la mise en place d'une force internationale de maintien de paix, puis la reconstruction de la bande de Gaza. Dès l'annonce du cessez-le-feu vendredi, près de 200 000 Palestiniens ont entamé leur retour dans le nord de l'enclave dévasté par deux ans de guerre. Reste à éclaircir plusieurs points de l'accord sur la future gouvernance du territoire palestinien : si le Hamas a exclu d'y participer, il refuse aussi sa démilitarisation.C'est dans un Gaza en ruine que des centaines de milliers de Palestiniens ont entamé leur retour ce week-end. Donald Trump et Benjamin Netanyahou, les architectes de l'accord de paix avec le Hamas, n'ont pas oublié leur projet de riviera de luxe évoqué il y a quelques mois. Interrogé à ce sujet, le président américain a répondu : "Il faut s'occuper des gens en premier, mais cela va commencer très rapidement." Parmi les futures personnalités qui devraient chapeauter la reconstruction de Gaza, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ou encore le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Celui qui est aussi son conseiller informel, a grandement œuvré au rapprochement entre Netanyahou et Washington. Artisan des accords d'Abraham en 2020, il est aussi connu pour être un redoutable homme d'affaires.Pendant que Donald Trump est accueilli en héros en Israël, la situation continue de se détériorer en Ukraine. Samedi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est d'ailleurs entretenu au téléphone avec son homologue américain au lendemain d'une des plus grandes attaques russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Un temps proche de Vladimir Poutine, Donald Trump est depuis revenu sur sa position : "Si cette guerre ne se termine pas, je vais leur [les Ukrainiens] envoyer des Tomahawks", a-t-il menacé dimanche dans l'avion qui l'emmenait en Israël. De son côté, Zelensky souhaite proposer aux Etats-Unis un accord d'achat de systèmes de défense aérienne et de lance-roquettes.Comment l'accord de paix entre Israël et le Hamas se met-il en place depuis ce week-end ? Quel rôle Jared Kushner a-t-il joué dans le rapprochement entre Israël et les États-Unis ? Et cet accord de paix peut-il avoir une influence sur la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Frédéric Encel - Géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, Professeur à Sciences po- Gallagher Fenwick - Grand reporter et spécialistes des questions internationales- Patricia Allemoniere - Grand reporter, ancienne correspondante permanente à Jérusalem- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis

Journal d'Haïti et des Amériques
Accord de paix: «Il fallait un triomphe pour Donald Trump»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 30:00


C'est l'événement majeur de la journée : les vingt derniers otages israéliens encore en vie, retenus par le Hamas, ont été libérés et sont désormais de retour en Israël. Une libération obtenue dans le cadre d'un échange sans précédent : près de 2 000 prisonniers palestiniens ont été relâchés, envoyés pour certains en Cisjordanie ou à Gaza, et pour beaucoup, expulsés vers des pays tiers de la région. Cet accord spectaculaire marque la première phase du plan américain pour Gaza, porté par Donald Trump. Invité exceptionnel au Parlement israélien, le président américain a été accueilli par de longues ovations. Lors de son discours, il s'est félicité du succès de cette opération, qualifiée par les autorités israéliennes de « moment historique », et l'a présentée comme le fruit d'un engagement diplomatique de longue haleine. Donald Trump capitalise sur cet événement à fort impact émotionnel. Mais comment cette initiative est-elle perçue de l'autre côté de l'Atlantique ? Pourquoi un tel revirement ? « Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar » Pendant des mois et des mois, les États-Unis ont apporté un soutien inconditionnel à Israël notamment les Républicains et Donald Trump. D'après Romuald Sciora, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris, plusieurs choses ont changé. D'abord, l'opinion américaine, a été affectée - bien que deux ans après - par les images de la famine à Gaza. « Il y a eu effectivement à ce moment-là une inflexion au sein de l'opinion », estime le chercheur. Ensuite, Donald Trump. « Tout est spectacle et Donald Trump n'a pas réussi à obtenir ce qu'il souhaitait en Ukraine. Il lui fallait un triomphe, essentiellement en vue du Nobel, ou pour montrer qu'il n'avait pas besoin d'un Nobel pour être un grand architecte de la paix », précise le chercheur. Enfin, et c'est sans doute la raison principale, Israël a commencé à aller beaucoup trop loin en bombardant le Qatar. Dans le même temps, depuis déjà, une bonne quinzaine d'années, il y a une distanciation de la nouvelle génération vis-à-vis de la politique israélienne. Pour Romuald Sciora : « Il y a eu des manifestations massives, dans la rue et dans les universités. Même si la répression du gouvernement américain à l'encontre des universités et de ses manifestants n'aura fait qu'accentuer la chose, Trump sait au fond que l'isolement israélien pouvait mener à un isolement américain. » En revanche, avec cet accord, « nous assistons aujourd'hui à un cessez-le-feu, mais nous revenons à la situation qui était celle d'avant le 7 octobre » poursuit-t-il. Surtout, « il n'y a aucun plan d'ensemble pour le conflit israélo-palestinien, et à l'heure qu'il est, Netanyahu a encore les mains libres pour le reste de ses projets ».  « Ce plan est l'acceptation tacite de la colonisation et du statu quo politique israélien » « Surtout, il n'y a pas de paix possible sous le poids d'un génocide. » C'est le titre d'un éditorial à lire dans la Jornada, quotidien mexicain de gauche. Le journaliste ne mâche pas ses mots et pour lui, la « paix » n'existera qu'entre guillemets. Ce plan est surtout « l'acceptation tacite de la perpétuation de la colonisation et du statu quo politique israélien » Et à l'auteur de mettre en garde : « personne dans le monde n'est à l'abri de ces guerres d'extermination » estime-t-il, élargissant la situation aux Zapatistes au Mexique, aux réfugiés climatiques, aux demandeurs d'asile « tous les invisibles en tant que sujets politiques qui deviennent de plus en plus vulnérable dans ce système ». Vulnérables, comme par exemple, les participants à la flottille pour Gaza. Dans El Pais, vous pourrez lire les chroniques d'une arrestation : celle d'un documentariste mexicain qui avait embarqué et explique comment l'armée israélienne les a séquestrés en mer après 32 jours de navigation en direction de Gaza. C'est un récit à la première personne, détaillé, vivant, collectif, illustrant dans le même temps les questionnements internes des participants. « Pourquoi, ne serait-ce qu'un instant, avons-nous pensé que nous pouvions y arriver ? » écrit Carlos Pérez Osorio. Il revient surtout sur cet épisode : lorsqu'il est dans un camion en train d'être expulsé vers la Jordanie avec, à ses cotés, Mandla Mandela, le petit- fils de Nelson Mandela. Ce dernier s'adresse aux gardes israéliens et leur dit : « Souvenez-vous de mon visage car je reviendrai. » L'un d'eux se moque, répond qu'il perd son temps. « Pour cela j'ai tout le temps du monde » rétorque le petit-fils de Mandela. « C'est à ce moment que j'ai compris que cette phrase ne parlait pas seulement de lui, écrit l'auteur, mais aussi des Palestiniens, qui ont mené ce combat bien avant notre naissance. Car la Palestine n'a jamais cessé de revenir : dans la mémoire, dans les rues, dans chaque tentative de reconstruire ce que d'autres détruisent ». « À Gaza, ce sont 90% des habitations qui ont été détruites », rappelle un éditorialiste de Sin Embargo. Alors au moment où Donald Trump se réjouit devant la Knesset, le parlement israélien, avec la mise en œuvre de l'accord de paix, le journaliste insiste sur la complicité des États-Unis. Car « sans leur soutien militaire, financier et diplomatique, Israël ne pourrait continuer à occuper la Palestine et à maintenir sa suprématie militaire ». Aux États-Unis, la répression de Donald Trump s'intensifie à Chicago  C'est le New York Times qui explique comment tout s'est accéléré en à peine quelques semaines à Chicago. Les journalistes ont analysé une centaine de vidéos tournées le mois dernier, examinant l'action de la Garde nationale. « Les arrestations se sont intensifiées, un clandestin a été abattu, des agents de la police des frontières ont patrouillé dans le centre-ville de Chicago » lit-on, « toute la ville est sur le qui-vive ». Alors que dans le même temps, 56 % des habitants de Chicago estiment que ce recours à l'armée américaine et à la Garde nationale pour aider la police locale est inacceptable - c'est le résultat d'un sondage publié dans The Chicago Sun Times. En Haïti, un basculement silencieux dans l'économie politique avec les gangs  Dans un dossier du Nouvelliste, dans leur édition du week-end, on apprend que les gangs haïtiens ne se contentent pas de la violence ou de la simple prise de territoires mais qu'ils ont créé dans le même temps une nouvelle monnaie d'échange que l'auteur appelle « l'attention ». Visibilité, peur, présence médiatique, rumeurs, contrôle social, et ainsi plus d'extorsions. Plusieurs éléments clés expliquent ce changement : d'abord, nous apprend l'article, il y a eu la fusion de deux gangs majeurs, consolidant alors leur emprise sur 90% du territoire haïtien. Ensuite, car ces gangs distribuent des services et imposent alors des taxes, offrant une forme de « gouvernance » là où l'État a déserté. « Les pertes pour l'économie nationale sont immenses », écrit le journaliste. Le problème, c'est que la population finit par s'adapter. Pire, « par tolérer ». Impossible de savoir, en revanche, si c'est par peur ou par nécessité.

Le journal de 18h00
Le compte à rebours commence avant la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 9:21


durée : 00:09:21 - Journal de 18h - Après le cessez-le-feu entré en vigueur à Gaza vendredi 10 octobre, le Hamas s'est dit prêt à libérer les derniers otages israéliens tôt lundi matin. - invités : Jean-Philippe Derosier Professeur de droit public à l'université Lille 2

Les journaux de France Culture
Le compte à rebours commence avant la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 9:21


durée : 00:09:21 - Journal de 18h - Après le cessez-le-feu entré en vigueur à Gaza vendredi 10 octobre, le Hamas s'est dit prêt à libérer les derniers otages israéliens tôt lundi matin. - invités : Jean-Philippe Derosier Professeur de droit public à l'université Lille 2

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 11 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 48:30


Dans le courant de la semaine, vous avez pu découvrir des reportages consacrés aux réfugiés gazaouis et à la capitale indienne. Nous avons rendez-vous avec leurs auteurs, Martin Dumas Primbault et Côme Bastin qui nous a fait découvrir l'étouffante ville de New Delhi entre chaleur et pollution, encore et toujours malgré l'engagement du Premier ministre d'en faire une vitrine en matière d'environnement. Égypte : la vie en suspens des exilés de Gaza  Il y a 2 ans, l'attaque terroriste du Hamas sur Israël à la frontière de Gaza va être le déclencheur d'une terrible spirale. La réplique d'Israël, à force d'offensives de chars, de bombardements aériens ; d'assauts de fantassins sur un petit territoire fort peuplé et bouclé, va conduire à une guerre d'anéantissement de la population de cette bande de Gaza. Malgré tout, au moins 100 000 Palestiniens ont pu trouver refuge en Égypte. Faisant du pays, celui qui accueille le plus de Gazaouis. Installés pour la plupart au Caire, ces exilés vivent sans statut légal : l'État égyptien ne leur accorde aucun permis de résidence. Indésirables et au quotidien précaire, ils sont partagés entre l'espoir de rentrer à Gaza quand les armes se tairont et le désir de reconstruire ailleurs une vie nouvelle. Un Grand reportage de Martin Dumas Primbault qui s'entretient avec Jacques Allix. À New Delhi, les nationalistes hindous s'improvisent écologistes  Des montagnes de déchets, l'air ambiant ultra-toxique, un fleuve empoisonné… New Delhi, la capitale indienne, fait face à une situation environnementale apocalyptique. Ses 30 millions d'habitants perdraient plus de 10 ans d'espérance de vie à cause de cette pollution. Les politiques publiques ont, pour l'instant, échoué à enrayer cette catastrophe écologique et sanitaire. Lors des élections municipales de mars 2025, le parti du Premier ministre Narendra Modi, le BJP, a été élu avec la promesse d'agir enfin. Mais ses solutions ou ces semblants de solutions peinent pour l'instant à convaincre les experts. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Jacques Allix.

Les histoires de 28 Minutes
Cessez-le-feu à Gaza, Robert Badinter, Prix Nobel… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 46:16


L'émission 28 minutes du 11/10/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Stefan de Vries, correspondant affaires européennes pour la radio néerlandaise BNR, Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Zyad Limam, directeur et rédacteur en chef d'”Afrique Magazine” ainsi que le dessinateur de presse Pierre Kroll. Accord de cessez-le-feu à Gaza : quelles conditions pour une paix durable ?Ce jeudi 9 octobre, le Hamas et Israël sont parvenus à signer un accord de cessez-le-feu qui met fin à deux ans de combats dans la bande de Gaza. Entré en vigueur vendredi 10 octobre à 11 heures selon l'armée israélienne, cet accord prévoit également la libération des otages israéliens détenus par le Hamas. En échange les Palestiniens détenus par Israël seront libérés et une arrivée plus conséquente de l'aide humanitaire, auparavant bloquée par Israël, sera permise. D'ores et déjà, les chancelleries arabes et occidentales s'affairent à préparer la suite, notamment la reconstruction de la bande de Gaza, méthodiquement rasée par Israël. Cet accord de cessez-le-feu est-il le préambule d'une paix plus durable, telle que prévue par le plan élaboré par l'administration Trump ? Quel rôle les pays arabes et occidentaux sont-ils amenés à jouer ? Robert Badinter, antidote ou antithèse de la France de 2025 ? Aux grands hommes, la patrie reconnaissante. Jeudi 9 octobre, feu Robert Badinter a fait son entrée au Panthéon, 22 mois après son décès. Ancien garde des sceaux et président du Conseil constitutionnel, il s'était illustré comme un des grands hommes de la Ve République par son combat vigoureux pour l'abolition de la peine de mort, couronnée de succès en 1981, suivi de la dépénalisation de l'homosexualité l'année suivante. Son entrée dans ce temple républicain par excellence marque sans ambiguïté la reconnaissance de ses combats. Mais que reste-t-il aujourd'hui de ses engagements pour l'universalisme, l'humanisme et pour la défense de l'État de droit et des libertés publiques ? Nous recevons la journaliste et écrivaine Christine Kerdellant qui publie "Prix Nobel, le prestige et l'imposture" aux Éditions de l'Observatoire. Bien que le prix Nobel de la Paix 2025 ait été décerné à la tête de file de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, et non à Donald Trump malgré ses demandes incessantes, l'autrice ne prend pas moins soin de dynamiter l'institution. Chimie, paix, économie, physique et médecine : chaque jury est loin de la perfection, et certains lauréats ne résistent parfois pas à l'épreuve du temps.  Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins d'outre-Manche. Shabana Mahmood, ministre de l'Intérieur travailliste, a annoncé vouloir restreindre l'organisation de manifestations récurrentes. Une manière explicite de viser les manifestations en soutien à la Palestine. Ces dernières ont suscité la controverse ces derniers jours, en raison du soutien apporté au groupe Palestine Action, classé terroriste par le gouvernement britannique. Elles interviennent alors que le Royaume-Uni fait face à un regain de l'antisémitisme, qui a endeuillé le pays le 2 octobre suite à l'assasinat de deux personnes de confession juivedevant une synagogue de Manchester. La restriction de ces manifestations est-elle un moyen de lutter contre l'antisémitisme ou une atteinte aux libertés publiques ?Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Khaled el-Enany. Ancien ministre des Antiquités et du Tourisme en Égypte, égyptologue réputé, l'homme devrait prendre la direction de l'Unesco, dès le 6 novembre. Une première pour un pays arabe. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision argentine, où le président Javier Milei a troqué sa tronçonneuse pour une guitare, à vingt jours des élections de mi-mandat. Il  a donné un concert de rock devant 15 000 personnes lundi 6 octobre en marge d'un meeting politique à l'occasion de la sortie de son livre vantant son “miracle” économique. Natacha Triou nous invite à méditer sur le syndrôme de l'indécision, de plus en plus prégnant face à la multitude de choix qui s'offrent à nous.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 octobre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Gilles Kepel: Hamas-Israël: bravo trump?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 12:10


C dans l'air l'invité du 9 octobre 2025 avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient, auteur du "Bouleversement du monde" (éditions Pocket), et de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"(éditions Plon).Un accord a été trouvé entre le Hamas et Israël pour un plan de paix à Gaza. Désormais, les deux camps doivent s'entendre pour procéder à des échanges d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, avant un retrait progressif des troupes israéliennes et un désarmement du Hamas. Mais le chemin est encore long.Pour Donald Trump, ce sont "les premières étapes vers une paix solide, durable et éternelle". Le président américain a annoncé, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, qu'Israël et le Hamas avaient "signé la première phase" de son plan de paix pour la bande de Gaza, presque intégralement détruite après deux ans d'offensive israélienne. L'accord a été conclu dans le cadre de pourparlers indirects en Egypte. L'annonce a suscité une vague d'espoir au Moyen-Orient et dans le monde, Emmanuel Macron disant son "espoir immense pour les otages et leurs familles, pour les Palestiniens de Gaza, pour la région", dans un message publié sur X dans lequel il "salue" les efforts diplomatiques et "appelle les parties à en respecter strictement les termes". Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, est notre invité. Il nous expliquera ce que contient ce plan, et nous dira, selon lui quelles sont ses forces et ses éventuelles faiblesses. Il nous éclairera aussi sur les prochaines étapes, avant d'atteindre la "paix durable" promise par le président américain. Leur reste encore floue. Le plan prévoit notamment la mise en place d'une "gouvernance temporaire de transition avec un comité palestinien technocratique et apolitique", sous la supervision d'un "conseil de la paix" dirigé par Donald Trump et incluant l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair.

Tout un monde - La 1ere
Comment le peuple palestinien a traversé l'histoire

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 21:57


(00:00:33) "All that's left of you": l'histoire d'une famille palestinienne qui traverse 75 ans d'exil et d'espoir. Interview de la réalisatrice Cherien Dabis (00:15:04) Le Nobel de la paix: comment ça marche?

Grand reportage
Égypte : la vie en suspens des exilés de Gaza

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 19:30


Il y a 2 ans, l'attaque terroriste du Hamas sur Israël à la frontière de Gaza va être le déclencheur d'une terrible spirale. La réplique d'Israël, à force d'offensives de chars, de bombardements aériens ; d'assauts de fantassins sur un petit territoire fort peuplé et bouclé, va conduire à une guerre d'anéantissement de la population de cette bande de Gaza. Malgré tout, au moins 100 000 Palestiniens ont pu trouver refuge en Égypte. Faisant du pays, celui qui accueille le plus de Gazaouis. Installés pour la plupart au Caire, ces exilés vivent sans statut légal : l'État égyptien ne leur accorde aucun permis de résidence. Indésirables et au quotidien précaire, ils sont partagés entre l'espoir de rentrer à Gaza quand les armes se tairont et le désir de reconstruire ailleurs une vie nouvelle. «Égypte : la vie en suspens des exilés de Gaza», un Grand reportage de Martin Dumas Primbault.

Reportage International
En Israël, la société se radicalise: le ministre de la Sécurité autorise le port d'armes à Yeroham

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 2:29


Les attaques du 7-Octobre et la guerre qui a suivi ont fait évoluer la société israélienne. Elle est plus conservatrice. Plus polarisée que jamais et radicale aussi. Reportage à Yeroham, dans le sud du pays, en plein désert du Néguev. De notre envoyée spéciale de retour de Yehoram, Si vous cherchez la ville de Yeroham, la blague locale dit : « C'est au bout du monde à gauche. ». Yehoram est une localité de 12 000 habitants construite au milieu du désert du Néguev, dans les années 1950. Elle est peuplée de descendants de juifs venus d'Afrique du Nord, un peu des pays de l'Est et aussi de populations bédouines. Aux dernières élections municipales, le parti de Benyamin Netanyahu a remporté la mise. Sur la place du centre-ville, Melloul un habitué du café, brosse un portrait plus qu'élogieux du Premier ministre israélien : « Nous avons un Premier ministre qui est fort, il est fort et nous transmet cette confiance en nous. » La maire de la ville a été élu avec les voix du parti d'extrême droite de Itamar Ben Gvir. Le ministre de la Sécurité était justement à Yehoram récemment et Melloul s'en souvient très bien : « Ben Gvir a fait le tour de la ville, il a vu la situation et a immédiatement autorisé les armes à feu. Les gens peuvent désormais acheter des armes. Alors, j'ai tout de suite soumis une demande et, bientôt, je recevrai une licence et un pistolet légal. C'est pour la légitime défense. Si, par malheur, il y a du terrorisme, alors je pourrais l'utiliser. » À lire aussiCe que le 7 octobre 2023 a changé Depuis le 7 octobre 2023, la société israélienne est devenue moins tolérante, plus conservatrice. Omer Yair le confirme, il est spécialiste de l'opinion à l'université de Haïfa : « On a vu un changement politique, idéologique, vers la droite, le conservatisme. Oui, c'est clair, ce changement a eu lieu après le 7-Octobre. Un accord de paix avec les Palestiniens ? La plupart des Israéliens sont de plus en plus sceptiques à ce sujet. En revanche, le soutien à un leader fort augmente. » La polarisation de la société israélienne, Avi, chef d'entreprise dans la tech, l'a constatée. Mais pour lui, ça ne date pas du 7-Octobre : « Les gens votent pour la communauté, la tribu à laquelle ils appartiennent. J'ai un ami, il est Bédouin et il m'explique qu'il a envie de voter pour le parti sioniste de gauche. Il me dit : " Je suis d'accord avec leur programme, mais je ne peux pas voter pour eux ". Et à la fin, il va voter pour un parti arabe et je crois que c'est la principale considération. » À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu, fragilisé par les négociations de paix, tente de rebondir

Débat du jour
Colons : un État dans l'État en Israël ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 29:30


Deux ans jour pour jour après les attaques du Hamas, leur rôle s'est accru considérablement : les colons harcèlent les Palestiniens vivant dans les villages voisins de Cisjordanie occupée et multiplient les exactions. Avec la complicité des autorités israéliennes qui y voient là un rempart contre la création d'un État palestinien. Jusqu'où le pouvoir des colons israéliens peut-il aller ? Que répond de la communauté internationale ? Pour en débattre : - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraître Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Shlomo Sand, historien, auteur du livre « Deux peuples pour un État ? », aux éditions du Seuil.

Débat du jour
Colons : un État dans l'État en Israël ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 29:30


Deux ans jour pour jour après les attaques du Hamas, leur rôle s'est accru considérablement : les colons harcèlent les Palestiniens vivant dans les villages voisins de Cisjordanie occupée et multiplient les exactions. Avec la complicité des autorités israéliennes qui y voient là un rempart contre la création d'un État palestinien. Jusqu'où le pouvoir des colons israéliens peut-il aller ? Que répond de la communauté internationale ? Pour en débattre : - Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, autrice du livre à paraître Israël après le 7 octobre une société fragmentée, éditions Presses universitaires de France - Shlomo Sand, historien, auteur du livre « Deux peuples pour un État ? », aux éditions du Seuil.

L’Heure du Monde
Comment expliquer la longévité politique de Benyamin Nétanyahou ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 24:24


Le 7 octobre 2023, le Hamas perpétrait l'attaque terroriste la plus sanglante de l'histoire d'Israël, tuant près de 1 200 personnes et prenant en otages 250 personnes. En guise de riposte, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mène depuis deux ans une guerre massive dans la bande de Gaza, qui, à ce jour, a provoqué la mort de près de 66 000 Palestiniens.Alors que les attentats du 7-Octobre représentent un échec sécuritaire majeur pour le pouvoir israélien et ses services de renseignement, comment expliquer que Benyamin Nétanyahou reste l'homme fort de l'Etat hébreu et semble indétrônable, malgré les critiques de plus en plus vives qu'il essuie dans son pays et sur la scène internationale ?Éléments de réponse dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » avec le correspondant du Monde à Jérusalem, Luc Bronner.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits d'un journal de France 24, diffusé le 7 octobre 2024 ; extrait d'une prise de parole de Benyamin Nétanyahou le 19 mai 2025 ; extrait de l'Assemblée générale de l'ONU, le 26 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 7 octobre 2025.---Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Ehpads / Manifestations au Maroc / Rebâtir le dialogue entre israéliens et palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 150:48


durée : 02:30:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Les matins
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Cultures monde
Où va Israël ? 2/4 : Une société entre traumatisme et déni

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 58:07


durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Deux ans après le 7 octobre, la société israélienne reste traumatisée par les massacres et les prises d'otages. La situation à Gaza et le sort des Palestiniens sont en revanche très peu présents dans le débat public. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Emmanuelle Elbaz-Phelps Journaliste indépendante, correspondante du Point en Israël et éditorialiste à la télévision israélienne ; Karine Lamarche Sociologue du politique, chargée de recherche au CNRS rattachée au Centre nantais de sociologie; Yuval Rozman Auteur-metteur en scène israélien

Le journal de 8H00
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Les journaux de France Culture
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Reportage International
Cisjordanie: à Ramallah, la vie malgré la douleur de Gaza et les incertitudes de l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:40


Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah.  De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été.  Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Revue de presse française
À la Une: la contre-attaque de l'ancien président Nicolas Sarkozy

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 4:56


Une photo qui circule ce matin sur de nombreux sites d'information, particulièrement celui du Parisien-Dimanche. Photo de Nicolas Sarkozy samedi soir, au Parc des Princes, dont l'ancien président est un habitué, et où le Paris-Saint-Germain (PSG) recevait Auxerre. « Derniers instants de liberté », commente le journal, alors qu'un peu plus tôt, l'ancien président s'est confié au JDD, l'ultra-conservateur Journal du Dimanche. Une interview-fleuve, dans laquelle l'ancien président revient sur sa condamnation à cinq ans de prison, dans l'affaire libyenne. Dans cette interview, Nicolas Sarkozy dénonce une décision qui selon lui « viole l'État de droit », « je m'attendais à tout, mais pas à cela », assure-t-il, précisant aussi qu'il ne s'avoue pas vaincu : « Je suis persuadé que je finirai par gagner, je ne plierai pas face au mensonge, au complot et à l'insulte. » À la question : « Espérez-vous une grâce du président Macron ? » Il répond : « En aucun cas. Pour être gracié, il faut accepter sa peine et donc reconnaître sa culpabilité. Jamais je ne reconnaîtrai ma culpabilité pour quelque chose que je n'ai pas fait ». Sévérité rare La Tribune-Dimanche revient, elle aussi, sur la condamnation de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme. Dans son éditorial, le directeur délégué du journal Bruno Jeudy parle d'un « coup de tonnerre judiciaire ». Il s'exclame : « La France, sidérée, regarde l'un de ses anciens chefs d'État faire face à l'incarcération pour association de malfaiteurs dans l'affaire libyenne, une peine lourde. Inédite. Sans précédent dans l'histoire contemporaine de notre démocratie ». Bruno Jeudy se défend de « vouloir contester la décision de justice dans son principe » : « Une décision qui soulève malgré tout de nombreuses interrogations : aucun flux financier n'a été établi, trois des quatre chefs d'accusation sont tombés, mais la condamnation est ferme, immédiate, sans appel ou presque. Une sévérité rare, presque brutale, qui jette le trouble, sinon sur la justice, du moins sur sa lisibilité », estime Bruno Jeudy. En page intérieure, la Tribune-Dimanche, précise qu'après l'énoncé du jugement, Nicolas Sarkozy a reçu de nombreuses marques de sympathie. Y compris de la part du premier ministre Sébastien Lecornu, qui « l'a appelé pour prendre de ses nouvelles ainsi que de celles de sa famille ». L'échange entre les jeunes israélienne Michelle et palestinienne Tala La presse hebdomadaire se penche également sur la reconnaissance de la Palestine par la France. « Palestine, la reconnaissance et après ? » interroge, en Une, le Nouvel Obs. « Le geste est symbolique, il n'en est pas moins historique », remarque l'hebdomadaire, qui craint toutefois « que cette décision ne change pas grand-chose sur le terrain ». Le Nouvel Obs qui a par ailleurs interrogé Michelle et Tala, une jeune israélienne et une jeune palestinienne de Gaza qui dialoguent régulièrement par correspondance, lettres publiées par l'hebdomadaire. Chacune d'entre elles tente de comprendre l'autre. Et à les lire, on voit que l'exercice n'a rien d'évident. Michelle explique ainsi « qu'elle n'avait jamais parlé et écrit à quelqu'un de Gaza, même si elle vit tout près de ce territoire ». Tala, elle, raconte : « J'avais peur de trahir les miens, mais j'ai décidé de le faire pour documenter ce qui se passait à Gaza, raconter notre vie, les enfants que je voyais, et leur donner une voix. » À la question : « Que souhaiteriez-vous qu'on retienne de votre correspondance ? » la Palestinienne Tala répond : « Qu'on ne peut rester figées d'un seul côté, sans prendre le temps d'écouter l'autre ». L'israélienne Michelle, elle, aimerait « que ceux qui se considèrent comme les amis d'Israël dans le monde, arrêtent de penser que parler avec des Palestiniens ou chercher à les comprendre, c'est antisémite ou anti-Israël ».  Taxe Zucman Enfin, le Point affiche en Une cette question : « Pourquoi la haine des riches ? » Le magazine nous promet de nous révéler « les origines historiques d'une passion triste », dans un long dossier de quatorze pages. Où il est une nouvelle fois question de la fameuse taxe Zucman, du nom de cet économiste français qui propose de « créer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros ». « Une incroyable opération qui méritera de figurer dans tous les manuels d'enfumage politique », fulmine Etienne Gernelle, le directeur de l'hebdomadaire. Nicolas Baverez assure que « cette taxe porterait le coup de grâce à notre pays exsangue ». L'essayiste ajoute même : « cette taxe est l'expression la plus aboutie de la préférence pour l'impôt, de l'ignorance de l'entreprise et de la haine des riches. » Et ce n'est pas tout : les Français n'y comprendrait tout simplement pas grand chose, car selon le Point, « ils restent parmi les plus incultes d'Europe en économie ». Un peu plus loin, l'hebdomadaire parle même de « nullité crasse ». Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de lutter contre « la haine des riches ».

Géopolitique
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d'un président palestinien sans autorité

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l'initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l'Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l' « après » à Gaza, au profit de Tony Blair. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d'un président palestinien sans autorité

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l'initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l'Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l' « après » à Gaza, au profit de Tony Blair. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
Reconnaissance de la Palestine : des habitants "heureux" mais craintifs de "subir plus d'attaques" israéliennes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 1:44


Y aura-t-il des représailles des israéliennes après la reconnaissance de la Palestine ? C'est toute la crainte de la population palestinienne en Cisjordanie. Une crainte toute particulière dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah, où la population vit aujourd'hui au rythme des affrontements entre Palestiniens et Israéliens.Ecoutez RTL autour du monde du 24 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Par Jupiter !
Palestine : quand le sage montre l'histoire, l'idiot regarde le drapeau

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, la France va reconnaitre l'Etat palestinien. Très bonne idée ça ! De le faire tant qu'il y a encore des Palestiniens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet de Charline
Palestine : quand le sage montre l'histoire, l'idiot regarde le drapeau

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, la France va reconnaitre l'Etat palestinien. Très bonne idée ça ! De le faire tant qu'il y a encore des Palestiniens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
L'impossible État palestinien 

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:23


durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Jour J à New York avec cette déclaration très attendue d'Emmanuel Macron et d'une dizaine d'autres dirigeants. En Israël, on prépare la riposte. L'État hébreu veut rendre impossible sur le terrain l'existence d'un État palestinien.

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non- Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:58


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonLES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 63:23


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

C'est en France
Les Palestiniens accueillis en France racontent l'enfer de Gaza

C'est en France

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 12:18


Depuis le début de la guerre à Gaza, la France a accueilli quelques centaines de Palestiniens sur son sol. Priorité a été donnée aux familles d'enfants grièvement blessés dans les bombardements, comme Ayham, qui, à 15 ans, a perdu ses deux jambes le 14 octobre 2023. Dans un deuxième temps, des artistes et des scientifiques ont pu être sortis de la bande de Gaza dans le cadre du programme Pause, qui soutient les intellectuels en exil. C'est le cas du Dr Fadel Afana qui a rejoint une équipe de psychiatres à l'hôpital Sainte-Anne à Paris. C'est également le cas d'Abu Joury, un rappeur gazaoui recruté par l'association Al Kamandjati à Angers, avec quatre autres musiciens de la bande de Gaza. Florence Gaillard et Mohamed Fahrat les ont rencontrés.

Les matins
Reconnaître l'état palestinien pour mieux "isoler le Hamas", dit Emmanuel Macron

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Reconnaître l'état palestinien est "la meilleure manière d'isoler le Hamas" sur la scène internationale. Emmanuel Macron était à la télévision israélienne ce jeudi soir, à quelques jours de l'assemblée générale de l'ONU où 15 pays reconnaîtront l'existence d'un tel état.