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Invité : - Nicolas Pouvreau Monti, directeur de l'Observatoire de l'immigration et de la démographie Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Paris et Londres signent un accord sans précédent », titre Le Figaro, « un accord essentiel pour le Premier ministre britannique, soumis à une forte pression alors que les chiffres de traversées clandestines de la Manche sont à la hausse ». Le principe de cet arrangement est celui-ci, explique le quotidien conservateur : « les migrants arrivés sur de petites embarcations seront détenus et renvoyés en France dans les plus brefs délais. En échange, pour chaque retour, une autre personne sera autorisée à entrer au Royaume-Uni par une voie contrôlée, sûre et légale ». Un accord qui ne choque pas le Figaro, mais qui suscite la colère de Libération : le quotidien de gauche parle d'un « accord de la honte » et de « cruauté ». « La France et le Royaume-Uni veulent s'échanger des vies humaines pour combattre l'immigration », dénonce de son côté Médiapart, qui rappelle que « depuis le début de l'année, près de 21 000 migrants ont réussi à traverser la Manche à bord d'embarcations non-adaptées ». Le journal Le Monde estime toutefois que cet accord n'aura qu'une ampleur limitée. Selon le quotidien, « le nombre de personnes concernées devrait s'établir autour de cinquante par semaine ». Un accord également commenté par la presse britannique Le Guardian, par exemple, qui sans être enthousiaste souligne tout de même que c'est « la première fois que le gouvernement britannique augmente le nombre de voies d'accès sûres, permettant aux demandeurs d'asile d'atteindre la Grande-Bretagne ». Mais cet accès sera réservé à certains profils de candidats : « À ceux qui n'ont pas tenté d'entrer illégalement au Royaume-Uni », a précisé le Premier ministre Keir Starmer. Le Times publie de son côté un éditorial sans concession, estimant que « l'annonce faite par Starmer, ne risque pas de faire trembler les migrants dans leurs petits bateaux ». « Dans un avenir proche » ironise le quotidien britannique, « le Royaume-Uni restituera à la France une cinquantaine de petits bateaux par semaine et en retour cinquante autres bateaux arriveront dans l'autre sens, en toute légalité ». « Il n'y a pas si longtemps », ajoute le Times, « le Premier ministre avait excellé à souligner le ridicule du plan du gouvernement pour le Rwanda (…) c'était la décision dénuée de sens et non dissuasive des conservateurs. Cette fois-ci c'était la décision de Starmer, avec l'air mièvre et sévère qui le caractérise », assène le Times. La rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens contre-attaque Francesca Albanese s'est attirée la foudre des États-Unis. « Le secrétaire d'État Marco Rubio », explique La Repubblica, a décidé de « lui imposer des sanctions » pour ses propos sur la situation à Gaza. Francesca Albanese estime « qu'on veut la faire taire alors que 60 000 personnes, dont 18 000 enfants, ont été tuées à Gaza. Il s'agit d'une tentative pour faire taire les accusations de génocide. Avec Israël, les États-Unis « utilisent des méthodes mafieuses pour m'intimider », accuse la rapporteure de l'ONU. En Israël justement, le quotidien Haaretz estime qu'Albanese « ne fait pas grand-chose, si ce n'est rédiger des rapports, faire du lobbying, prononcer des discours et publier des tweets ». « Elle cherche à créer un monde de bandes dessinées, opposant le bien au mal, où l'héroïsme palestinien affronte la violence et l'oppression israélienne. La date du 7 octobre 2023 », ajoute Haaretz, « n'apparait jamais dans son rapport. » Francesca Albanese, qui trouve plus de soutien, dans les colonnes de l'Orient le Jour. Le quotidien francophone libanais parle « d'une voix propalestinienne que les États-Unis cherchent à faire taire (…) son franc-parler et ses prises de position dérangent et polarisent largement ». « Mais elle incarne », nous dit l'Orient-le-Jour, « une voix internationale indispensable, aux yeux des Palestiniens, pour mettre la lumière sur les agissements de l'État hébreu dans les territoires occupés ».
L'émission 28 minutes du 08/07/2025 Netanyahu prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?Lundi 7 juillet, Benjamin Netanyahu a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump pour la troisième fois depuis janvier. Les deux homologues cherchent à s'entendre sur un possible accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui entre dans son 21e mois de guerre. Donald Trump, qui affirmait en février vouloir transformer la bande de Gaza "en Côte d'Azur du Moyen-Orient" et a apporté son concours à Israël dans sa guerre contre l'Iran, verrait d'un bon œil une trêve entre Israël et le Hamas, en cours de négociations au Qatar. Mais Benjamin Netanyahu est tiraillé entre la volonté de son inestimable allié américain et celle de son gouvernement, dont la toute aussi inestimable composante d'extrême droite préconise une poursuite des combats. Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza a tué 57 523 Palestiniens, selon un décompte du ministère de la Santé de Gaza, jugé fiable par l'ONU. Face à un bilan humain qui s'alourdit de jour en jour, Benjamin Netanyahu va-t-il enfin mettre en place un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ? On en débat avec Eléonore Weil, journaliste franco-israélienne, Jean-Paul Chagnollaud, président de l'Institut de Recherche et d'Etudes Méditerranée Moyen-Orient, et David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Ces propos, ils viennent de Paul O'Brien, directeur exécutif d'Amnesty International USA. Avec lui, nous faisons un bilan des premiers six mois de la présidence Trump sur le plan de la politique des droits humains. L'administration Trump a adopté une stratégie de confrontation directe contre les droits humains, les minorités et les contre-pouvoirs, selon Paul O'Brien. Les universités, la société civile et même certaines institutions religieuses sont ciblées, notamment si elles ne se conforment pas à une idéologie nationaliste chrétienne. En six mois, Donald Trump a signé plus de décrets que n'importe quel président, mais sans les faire adopter par le Congrès, contournant ainsi le débat démocratique. Contrairement à son premier mandat, il s'est entouré de loyalistes autoritaires pour mieux imposer son agenda. L'exemple de l'utilisation de l'armée contre des manifestants pacifiques à Los Angeles illustre, selon Paul O'Brien, une dérive extrêmement préoccupante. Il alerte sur le précédent que cela crée : que se passera-t-il si des étudiants, des syndicats ou des groupes antiracistes descendent à nouveau dans la rue ? Le fait que des militaires armés puissent viser des citoyens américains pour des actions démocratiques et non violentes marque un tournant inquiétant pour les libertés publiques aux États-Unis. Enfin, l'affaire de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, ayant perdu sa carte de résident pour avoir manifesté, incarne selon Amnesty une stratégie délibérée de dissuasion. En une seule décision, l'administration Trump envoie plusieurs messages menaçants : aux étudiants, aux universités, aux résidents permanents, et à ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Face à ce climat de peur, Amnesty affirme qu'une action classique auprès des responsables politiques, une sensibilisation à travers d'un dialogue, est inutile. L'organisation veut mobiliser la population américaine et internationale, pour dénoncer ces dérives et faire pression sur le gouvernement américain afin qu'il respecte les droits humains. Quatre ans après l'assassinat de Jovenel Moïse, des zones d'ombre demeurent Quatre ans après l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, l'affaire demeure entourée de nombreuses zones d'ombre. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Il relate l'interview avec l'ancien conseiller de Jovenel Moïse, Guichard Doré. Ce dernier insiste sur la nécessité de mener trois enquêtes complémentaires – judiciaire, institutionnelle et sociale – pour comprendre les circonstances du crime. Il déplore la lenteur de la procédure en Haïti, où aucune décision définitive n'a été rendue malgré l'incarcération de plus de 40 suspects. Pendant ce temps, aux États-Unis, plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, mais la coopération judiciaire entre les deux pays reste insuffisante. Guichard Doré s'interroge également sur les motivations profondes de l'assassinat, notamment le financement de l'opération et la manière dont les institutions haïtiennes ont été contournées. Il évoque une possible « conspiration institutionnelle » impliquant des organes de l'État qui auraient contribué à affaiblir Jovenel Moïse. Il appelle à une enquête institutionnelle pour éclaircir ces complicités internes, ainsi qu'à une enquête sociale sur le traitement médiatique et politique réservé au président, avant et après sa mort. Au-delà du crime lui-même, l'ancien conseiller dresse un constat alarmant de la déliquescence de l'État haïtien : institutions paralysées, sécurité effondrée, territoire contrôlé à 80% par des gangs. Il lance un appel à un sursaut des élites haïtiennes – intellectuels, secteur privé, presse, artistes – pour qu'elles sortent de leur passivité et participent activement à la refondation du pays. Selon lui, seule une mobilisation collective permettra de sortir Haïti de cette spirale de violence et de reconstruire un État légitime et fonctionnel. Au Texas, les victimes commencent à être identifiées et la presse relate leur histoire El Pais revient par exemple sur le destin tragique de Brooke et Blair Harber, deux sœurs de 11 et 13 ans, originaires de Dallas, retrouvées main dans la main dans un grenier. Peu avant leur mort, l'une d'elles avait envoyé un message à leur famille disant simplement : « Je vous aime ». Autre victime évoquée : Dick Eastland, propriétaire d'un camp de vacances touché par les inondations. Il a perdu la vie en tentant de sauver des enfants, souligne le journal. Son petit-fils, George, évoque un homme pieux, dévoué : « S'il ne devait pas mourir de causes naturelles, il fallait que ce soit en sauvant les filles qu'il chérissait. » Donald Trump évite la polémique sur les responsabilités de la catastrophe Lorsqu'un ouragan avait frappé la Caroline du Nord l'an dernie (2024)r, Donald Trump avait affirmé — sans preuve — que l'administration Biden refusait d'aider les habitants des zones républicaines. Quand des incendies ont ravagé Los Angeles en début d'année, il avait accusé les démocrates locaux et de l'État, avançant des critiques infondées sur la gestion de l'eau. Mais après les inondations catastrophiques qui ont dévasté le Texas, Donald Trump a appelé à ne pas chercher de coupables. Peut-être aussi parce que la Maison Blanche est sur la défensive, selon le New York Times. Les efforts du président pour réduire la bureaucratie fédérale ont laissé des traces : plusieurs postes-clé du Service national de météorologie, notamment dans les bureaux locaux, étaient vacants au moment où les inondations ont frappé. Et puis, l'ampleur de la réponse fédérale sur le terrain reste floue. Les autorités affirment avoir activé la FEMA, l'agence fédérale de gestion des urgences, mais sans préciser combien de personnes ont été déployées, ni quels moyens sont mobilisés. Rappelons que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son intention de démanteler cette agence. La presse se penche sur l'impact des raids anti-migrants aux États-Unis Dans un long reportage The New Yorker s'interroge sur la solidité du soutien hispanique à Donald Trump dans le sud du Texas, près de la frontière mexicaine. Longtemps bastion démocrate, la vallée du Rio Grande avait pourtant basculé en 2024. Mais la politique de l'immigration de Donald Trump, notamment les raids, font que même les républicains se détournent de leur président. Début juin 2025, des descentes massives de la police fédérale de l'immigration ont frappé la région, semant la panique dans les commerces, les restaurants et les entreprises. « C'est comme si une bombe avait explosé sur notre économie locale », témoigne un restaurateur dans le New Yorker. Face à l'ampleur du choc, certains élus républicains locaux osent critiquer Donald Trump Javier Villalobos, maire de McAllen, ancien démocrate devenu républicain, affirme : « On peut soutenir la loi, mais pas quand elle détruit nos familles et notre économie. » Dans les réunions publiques, la colère monte. Le New Yorker évoque une ambiance tendue, voire explosive : « Les électeurs qui avaient voté pour Donald Trump pour des raisons économiques ne veulent pas payer le prix de cette politique migratoire brutale. » Journal de la 1ère Le moucheron piqueur fait des dégâts dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.
Un projet controversé, censé transformer la bande de Gaza en destination de luxe, refait surface après des révélations du Financial Times. Au centre du scandale, le prestigieux cabinet de conseil Boston Consulting Group, accusé d'avoir joué un rôle bien plus large que prévu dans l'élaboration d'un plan visant à déplacer massivement la population palestinienne. Le projet « Gaza Riviera » refait parler de lui. Imaginé dans le cadre du plan de paix proposé par l'administration Trump, il ambitionnait de transformer la bande de Gaza en un centre touristique de luxe, avec hôtels haut de gamme, îles artificielles et pôles high-tech. Une vision digne de la Côte d'Azur, mais transposée au Moyen-Orient. Selon des révélations du Financial Times, l'un des cabinets de conseil les plus influents au monde, le Boston Consulting Group (BCG), aurait apporté un soutien technique et financier à ce projet. Le BCG aurait notamment développé des modèles financiers destinés à inciter jusqu'à 500 000 Palestiniens, soit environ 25 % de la population gazaouie, à quitter l'enclave. Coût estimé : 9 000 dollars par personne, soit près de cinq milliards de dollars au total. Un autre scénario étudié évoquait une prime de départ de 5 000 dollars, accompagnée d'un loyer subventionné pendant quatre ans et de nourriture gratuite pendant un an. Des calculs jugés troublants puisque le cabinet aurait conclu que déplacer les populations coûterait moins cher que de reconstruire sur place. BCG déjà fragilisé par une autre affaire à Gaza Ces révélations tombent à un moment délicat pour le Boston Consulting Group. Ces dernières semaines, l'entreprise avait déjà été éclaboussée par sa participation à la Fondation Humanitaire pour Gaza, un projet fortement critiqué pour sa gestion de l'aide humanitaire en dehors des cadres et institutions internationales, avec le soutien des États-Unis et d'Israël. Face à la polémique, BCG avait dû se retirer du projet, déclencher une enquête interne et présenter ses excuses. La découverte de son implication dans le « Gaza Riviera » tombe ainsi mal. Car selon le Financial Times, le rôle de BCG dans ce projet dépassait largement la simple modélisation financière. Le cabinet aurait été impliqué dans la stratégie commerciale, la conception opérationnelle et même les volets sécuritaires du plan. Un contrat de quatre millions de dollars aurait été signé, et une douzaine de consultants mobilisés. La direction affirme que ces travaux ont été réalisés sans validation officielle, mais les preuves montrent une implication interne structurée. Une affaire qui entache l'image du conseil international Le scandale ne s'arrête pas là. Deux membres de l'Institut Tony Blair, du nom de l'ancien Premier ministre britannique, sont également cités dans les documents, laissant entrevoir des ramifications bien plus larges que prévu. Face au tollé, le BCG a licencié deux associés seniors en charge du projet et a renoncé aux quatre millions de dollars d'honoraires. Le cabinet a également retiré précipitamment son équipe basée à Tel Aviv. Au-delà des répercussions financières et réputationnelles, cette affaire met en lumière les liens opaques entre cabinets de conseil, opérations militaires et projets humanitaires. Elle interroge profondément sur les limites éthiques de certaines interventions dans des zones de conflit, et sur le rôle officieux que peuvent jouer ces grandes entreprises dans la géopolitique mondiale.
L'émission 28 minutes du 08/07/2025 Vers la création d'un code minier sur les grands fonds marinsDu 7 au 15 juillet 2025 se tiennent des négociations de l'Autorité internationale des fonds marins sur l'exploitation minière en eaux profondes. Les 36 membres du conseil sont réunis afin d'établir un code minier. Ces négociations font suite à la signature par Donald Trump d'un décret autorisant l'exploitation à grande échelle des fonds marins. Une occasion dont s'est saisie l'entreprise canadienne The Metals Company, qui a déposé une demande auprès de l'administration américaine afin d'exploiter les métaux rares du plancher océanique. Un projet dont l'impact sur la vie marine a été pointé du doigt par plusieurs études. Pour décrypter ces enjeux marins, nous recevons Marina Levy, directrice de recherches au CNRS et océanographe spécialiste des relations entre climat, biodiversité marine et océans. La chercheuse, qui tente d'apporter des solutions, est aux premières loges "de la catastrophe", mais ne se dit pas pour autant "éco-dépressive".Netanyahu prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ?Lundi 7 juillet, Benjamin Netanyahu a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump pour la troisième fois depuis janvier. Les deux homologues cherchent à s'entendre sur un possible accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui entre dans son 21e mois de guerre. Donald Trump, qui affirmait en février vouloir transformer la bande de Gaza "en Côte d'Azur du Moyen-Orient" et a apporté son concours à Israël dans sa guerre contre l'Iran, verrait d'un bon œil une trêve entre Israël et le Hamas, en cours de négociations au Qatar. Mais Benjamin Netanyahu est tiraillé entre la volonté de son inestimable allié américain et celle de son gouvernement, dont la toute aussi inestimable composante d'extrême droite préconise une poursuite des combats. Depuis l'attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza a tué 57 523 Palestiniens, selon un décompte du ministère de la Santé de Gaza, jugé fiable par l'ONU. Face à un bilan humain qui s'alourdit de jour en jour, Benjamin Netanyahu va-t-il enfin mettre en place un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
C'est la troisième visite aujourd'hui du Premier ministre israélien aux États-Unis. Washington estime qu'un accord est proche entre Israël et le Hamas. Mais à Gaza, en pleine famine, les ONG dénoncent des distributions d'aides alimentaires meurtrières. Selon elles, plus de 600 Palestiniens ont été tués en moins de 4 semaines et près de 4.000 blessés, en tentant précisément d'accéder à cette aide humanitaire. Elles demandent la fin du système d'aide soutenu par Israël et les États-Unis.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 4 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Boc4.A
Comment vit-on et relate-t-on la pire attaque terroriste survenue dans le pays dans lequel on vit ? Comment témoigner ensuite d'une guerre quand l'accès au terrain est interdit, que les récits se percutent et que le choix de chaque mot devient un enjeu à part entière ? Le journaliste Samuel Forey a été confronté à toutes ces questions. Installé à Jérusalem entre 2020 et 2025, il y a assuré une partie de la correspondance du Monde à partir de l'été 2023.Depuis l'attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, il nous raconte la guerre à Gaza ainsi que ses conséquences pour les Palestiniens (57 000 d'entre eux ont péri) et pour les Israéliens, alors que 49 otages sont encore retenus à Gaza. Avant de clore ce chapitre et de s'installer au Caire, où il continuera à travailler pour Le Monde, il évoque, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », les coulisses d'une guerre, mais aussi d'un métier : journaliste en zone de conflit.Un épisode de Marion Bothorel. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Musiques originales : Amandine Robillard. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Dans cet épisode : extraits de deux journaux télévisés de TV5Monde diffusés les 24 décembre 2021 et 22 juin 2023 ; d'une vidéo d'Associated Press publiée le 27 mars 2023 ; du JT de 20 heures de France 2, de celui de 20 heures de TF1, des journaux de 8 heures et de 19 heures de France Inter et d'un direct à l'antenne de France 24, tous diffusés le 7 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 juillet 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Des pénuries de nourriture, de médicaments, de biens de première nécessité… et des approvisionnements en très grande partie bloqués par Israël. Depuis plusieurs mois, les Palestiniens de la bande de Gaza manquent de tout. Plus de deux millions de personnes confrontées à la faim, aux maladies, et qui risquent même leur vie face aux tirs et bombardements de l'armée israélienne, lors des rares distributions d'aide. Une situation chaotique qui souligne, une fois de plus, l'importance cruciale de l'action humanitaire, déployée aussi depuis l'invasion russe en Ukraine, la guerre civile au Soudan, indispensable pour aider les victimes de catastrophes naturelles ou d'une épidémie. De plus en plus sollicitées, les différentes organisations qui s'occupent de l'action humanitaire doivent s'adapter à des contextes violents, où le droit international humanitaire est de plus en plus fragile, et qui demandent des moyens importants malgré les baisses de financements. Invités : - Jean-François Corty, président de l'ONG Médecins du monde, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il vient de publier «Géopolitique de l'action humanitaire» (éditions Eyrolles) - Philippe Ryfman, politiste et juriste, professeur et chercheur associé honoraire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien directeur du master Coopération internationale et action humanitaire - Jean-Martin Bauer, directeur du service d'analyse de la sécurité alimentaire au Programme alimentaire mondial (PAM), lié à l'Organisation des Nations unies.
durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le calvaire des Palestiniens se poursuit à Gaza, sans que les buts de guerre israéliens ne soient explicités. Tous les efforts internationaux pour y mettre fin ont été stoppés nets par la guerre en Iran, à commencer par ceux de la France. Il y a urgence à les reprendre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Entre l'Iran et l'Ukraine, les regards se détourneraient presque de Gaza où la situation est pourtant toujours alarmante. Chaque jour, plus de 110 enfants sont admis en urgence à l'hôpital de Gaza pour cause de malnutrition. La famine s'aggrave et les Palestiniens meurent en cherchant de la nourriture.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:25 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le calvaire des Palestiniens se poursuit à Gaza, sans que les buts de guerre israéliens ne soient explicités. Tous les efforts internationaux pour y mettre fin ont été stoppés nets par la guerre en Iran, à commencer par ceux de la France. Il y a urgence à les reprendre.
durée : 00:05:58 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Iran a lancé une nouvelle salve de missiles sur Israël, qui a répliqué par des frappes, alors que Donald Trump a annoncé une trêve entre Ies deux pays. Pendant que le monde entier a les yeux rivés sur cette guerre, le sort des Palestiniens a empiré, à Gaza comme en Cisjordanie.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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C dans l'air du 20 juin 2025 - Israël - Iran : l'ayatollah Khameneï peut-il tomber ?Jusqu'où ira Israël ? Dans la nuit de jeudi à vendredi, près de 50 avions de combat israélien ont frappé "des sites industriels de production de composants de missiles" ainsi que "des cibles du programme d'armement nucléaire" iranien. Les appels du président de la République islamique à un "arrêt inconditionnel de l'agression" n'y font rien. Quant à Donald Trump, dont les déclarations sont scrutées de près, il prendra une décision "au cours des deux prochaines semaines" sur une possible intervention américaine. Pendant ce temps, les Européens peinent à faire entendre leur voix dans ce conflit. Les ministres des affaires étrangères britannique, allemand, français et iranien se rencontrent justement aujourd'hui à Genève en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Ils "rencontreront leur homologue iranien (…) afin d'appeler au retour à la voie diplomatique et de poursuivre les négociations sur le programme nucléaire iranien", a déclaré le ministère des affaires étrangères français.En France, la diaspora iranienne se mobilise pour son pays mais reste divisée. Hier, à l'appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris avec comme mot d'ordre "Non à Khameneï et non à Netanyahu". Ces opposants au régime des mollahs dénoncent l'agression israélienne qui a déjà fait plus de 224 morts et des centaines de blessés parmi les civils, depuis vendredi dernier. Selon eux, au-delà du droit international bafoué par Israël, l'assassinat du dirigeant Ali Khameneï ne résoudrait rien. Emmanuel Macron semble se ranger de leur avis : "Vouloir changer le régime iranien par la force, ce serait une erreur stratégique", expliquait-il en début de semaine depuis le G7. Mais d'autres militants franco-iraniens estiment au contraire que l'intervention israélienne est salutaire. "On espère que ça va aller au bout. Sans l'attaque israélienne, jamais ces criminels de mollahs ne seraient partis", estime par exemple le boxeur franco-iranien Mahyar Monshipour.Pendant que le Moyen-Orient se déchire sur le sort des Iraniens, c'est celui des Gazaouis qui semble éclipsé. La reconnaissance d'un État palestinien, qui devait être discutée mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, a été reportée sine die à la suite de l'assaut d'Israël en Iran. À Gaza, la violence de l'armée israélienne ne fait qu'augmenter depuis la reprise de l'offensive en mars dernier. Hier, un bombardement sur des civils venus chercher de l'aide humanitaire a fait plusieurs dizaines de morts. Cette attaque, sur des civils en situation de famine, n'est pas un fait isolé. Près de 400 Gazaouis ont été tués et plus de 3 000 autres blessés en tentant d'atteindre les points de distribution d'aide à Gaza, selon le dernier bilan du ministère de la santé du Hamas. Pour le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, "les Palestiniens sont placés devant le plus sinistre des choix : mourir de faim ou risquer d'être tués en essayant d'accéder à la maigre nourriture mise à disposition par le mécanisme d'assistance humanitaire militarisé d'Israël". L'ONU estime d'ailleurs que ces attaques ciblées pourraient constituer des crimes de guerre.L'attaque israélienne en Iran pourrait-elle provoquer la chute d'Ali Khameneï ? En quoi les Iraniens sont-ils tiraillés entre leur patriotisme et leur rejet du régime islamique ? Et comment la guerre entre Israël et l'Iran a-t-elle éclipsé la situation mortifère à Gaza ?LES EXPERTS :- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient, vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marinePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:02:14 - Le vrai ou faux - Les préfets ont demandé aux maires de Saint-Denis et Gennevilliers de retirer les drapeaux palestiniens de leurs mairies, et au maire de Nice d'enlever le drapeau israélien.
durée : 00:20:01 - Journal de 18h - Des Palestiniens rassemblés près d'un centre de distribution de nourriture meurent sous des tirs israéliens. Il y aurait, selon les secours palestiniens, au moins 53 morts.
durée : 00:20:01 - Journal de 18h - Des Palestiniens rassemblés près d'un centre de distribution de nourriture meurent sous des tirs israéliens. Il y aurait, selon les secours palestiniens, au moins 53 morts.
« Les affrontements militaires de ces trois derniers jours entre Israël et l'Iran, à l'initiative de l'Etat hébreu, ne doivent pas faire oublier la guerre sanglante à Gaza », disent de nombreux observateurs. Depuis le 7-Octobre, jour du massacre de plus de 1 200 Israéliens par le Hamas, plus de 54 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués en représailles par Israël. Cette hécatombe suscite des réactions dans le monde entier. L'historien sénégalais Abdoulaye Bathily a été plusieurs fois ministre dans son pays. Il a été aussi l'émissaire de l'ONU en Libye. Il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. À lire aussiGuerre Israël-Iran: «L'Iran apparaît comme un moyen de faire oublier Gaza et les crimes qui ont été commis» À lire aussi«Ils veulent délibérément créer le chaos»: à Gaza, le soutien d'Israël à des groupes criminels n'étonne personne
La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
En Tunisie, la marche pour Gaza initiée par un collectif de Tunisiens depuis lundi 9 juin est bloquée en Libye suite à la décision des autorités libyennes de l'Est. Alors que beaucoup ne souhaitent pas faire marche arrière, cette initiative a montré la force d'une mobilisation maghrébine en faveur des Palestiniens. Retour sur cette odyssée avec notre correspondante à Tunis. Samedi 14 juin, alors que la caravane Soumoud était encore bloquée à Syrte dans l'Est libyen, des centaines de Tunisiens se sont réunis au centre-ville de Tunis pour soutenir le convoi. Haykel Mahfoudhi, un journaliste indépendant, a fait la route avec la caravane jusqu'à Ras Jedir, le poste frontalier tuniso-libyen. « C'était vraiment incroyable le soutien que nous avons eu, la solidarité, tout au long des villes tunisiennes que nous avons parcourues. On sent que le mouvement de la marche pour Gaza a beaucoup fédéré. » Après les refoulements et expulsions au Caire de participants à la marche internationale, Raouf Farrah chercheur algérien basé en Tunisie, a dû renoncer à rejoindre la marche par voie aérienne. Présent lundi au lancement du convoi, il relève son importance sur le plan maghrébin, près de 700 Algériens se sont joints à l'initiative tunisienne : « Je pense qu'en tant que Maghrébin, nous sentons cette responsabilité à la fois morale et politique de dire "Assez au génocide, assez aux violences génocidaires contre les Palestiniens, au silence et à la complicité des autorités et des gouvernements, des institutions internationales face à un crime qui devrait être arrêté" ». À lire aussiLa caravane et la marche en solidarité avec Gaza stoppées en Libye et en Égypte Après avoir été accueilli à bras ouverts à Zawiya et Misrata en Libye, la caravane, dont la page Facebook cumule plus de 200 000 abonnés, s'est retrouvée bloquée à Syrte, côté Est libyen, depuis jeudi. Sans réseau et avec très peu de connexion, les participants n'ont pu poster que de rares informations et mises à jour sporadiques, disant être en négociations avec les autorités libyennes, selon Haykel Mahfoudhi : « On a eu vent de plusieurs personnes du convoi qui ont été arrêtées. On est encore en train de mettre à jour les informations que nous avons eues au fur et à mesure. C'est très difficile de joindre la caravane actuellement et on ne sait pas trop ce qu'ils vont pouvoir faire. » Dimanche 15 juin, les porte-paroles du convoi insistaient encore dans une vidéo pour rester en Libye et ne pas faire marche arrière. L'objectif final : passer en Égypte pour ensuite rejoindre la marche et aller à Rafah, mais avec les restrictions égyptiennes imposées aux autres participants, l'espoir d'arriver à bon port, reste fragile. À lire aussiMarche de solidarité avec Gaza: de nombreux militants pro-palestiniens interpellés au Caire en Égypte
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 13 Novembre 1974, le leader de l'O.L.P Yasser Arafat est invité pour la première fois à la tribune de l'ONU où il prononce le discours historique qui va faire basculer l'opinion publique internationale en faveur de la reconnaissance de la cause palestinienne. « Aujourd'hui, je suis venu porteur d'un rameau d'olivier et d'un fusil de combattant de la liberté. Ne laissez pas le rameau d'olivier tomber de ma main. Je vous le répète : ne le laissez pas tomber de ma main. » Pointant du doigt l'assemblée de l'Onu, Yasser Arafat va en réalité répéter trois fois sa dernière phrase et déclencher un tonnerre d'applaudissements. Quel leader est Yasser Arafat, coiffé du keffieh noir et blanc, symbole du nationalisme palestinien lorsqu'il est invité à l'ONU ? Quels sont les arguments du représentant de l'OLP ? Et que représente ce discours dans l'histoire et la mémoire du peuple palestinien ? Plus de 50 ans après la reconnaissance du droit des Palestiniens à l'auto-détermination votée le 22 Novembre 1974 par l'ONU à une majorité écrasante, RFI et MCD s'associent pour donner accès à une archive essentielle pour la compréhension de l'histoire du conflit israélo-palestinien. De larges extraits du discours traduits en français s'articulent avec les témoignages de Anwar Abou Aïsha, ancien ministre palestinien de la Culture ; Hala Qodmani, journaliste spécialiste du Proche-Orient ; Elias Sanbar, historien ettraducteur ; Leïla Shahid, ex-déléguée générale de la Palestine en France et Yousef Zayed, musicien et professeur de oud. Un documentaire signé Valérie Nivelon RFI avec la collaboration de Tarik Hamdan MCD. Réalisation : Sophie Janin avec Adrien Landivier, Nicolas Falez et Nicolas Pichon-Loevenbruck. Émission initialement diffusée le 9 novembre 2024. À lire : - « La dernière guerre ? » Palestine, 7 octobre 2023-2 avril 2024 par Elias Sanbar. Collection Tracts (no56) Gallimard - « Comment la Palestine fut perdue et pourquoi Israël n'a pas gagné, Histoire d'un conflit », de Jean-Pierre Filiu aux éditions Seuil - « Israël/Palestine Anatomie d'un conflit », de Vincent Lemire et Thomas Snégaroff aux éditions Les Arènes - « Les grands discours à l'ONU. De Harry Truman à Greta Thunberg », par Chloé Maurel, aux éditions du Croquant.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que l'aide humanitaire destinée à la bande de Gaza est entravée depuis trois mois par Israël, laissant 470 000 Gazaouis en situation de famine, dans quel état d'esprit sont aujourd'hui les Israéliens ? D'après les enquêtes d'opinion, la majorité de la population soutient qu'il faut expulser tous les habitants de l'enclave palestinienne. Au sein de l'Etat hébreux, martyrisé par les attaques du 7 octobre 2023 par le Hamas et le sort réservé à leurs otages, ils sont nombreux à ne plus croire en une paix durable avec les Palestiniens, tandis qu'une minorité plaide inlassablement la réconciliation.Robin Korda, journaliste au service international du Parisien, rentre d'une semaine de reportage en Israël et raconte ses observations pour Code source. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:52 - Comme personne - Après 20 mois sous les bombes, la bande de Gaza est toujours inaccessible aux journalistes internationaux. Mohammed Zaanoun, photographe palestinien, a couvert les six premiers mois de la guerre avant de fuir aux Pays-Bas. Il était invité à l'Assemblée nationale par la France insoumise début juin.
Compagnon de route de « Marianne », l'ancien ambassadeur Elie Barnavi a accusé Benyamin Netanyahou d'instrumentaliser l'accusation d'antisémitisme. De son côté, l'ex-Premier ministre Ehud Olmert a évoqué des crimes de guerre et dénoncé avec force les meurtres commis par de jeunes colons en Cisjordanie. Pour notre éditorialiste Natacha Polony, il est essentiel d'entendre ces voix pour sortir de ce piège mortifère qui consiste à laisser croire que la société israélienne – et plus encore, les juifs du monde entier – suivrait unanimement ce gouvernement.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement britannique a imposé des sanctions à deux ministres israéliens suite à leurs déclarations controversées sur Gaza et les Palestiniens. Les sanctions incluent une interdiction de séjour et le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, le conflit au Proche Orient oppose Israéliens et Palestiniens avec ses moments de crise et d'accalmie. En 1991, après la chute de l'Union soviétique, on assiste à l'arrivée de près d'un million de personnes qui viennent accroître la population des colonies. On retrouve Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise au micro d'Anaïs Kien.
Le conflit entre Israéliens et Palestiniens est pourvoyeur de nombreux mots ou expressions qui égrènent son histoire : " processus de paix ", " territoires occupés ", " colonies " ou encore " Intifada". Le 13 septembre 1993, les accords d'Oslo apparaissent sur toutes les télés du monde et créent la surprise, par l'image devenue historique de la poignée de main entre Yasser Arafat et Itzhak Rabin. L'espoir renaît parce que, déjà à ce moment-là, on pensait la situation sans issue. Rencontre avec Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise. Il est au micro d'Anaïs Kien.
Cette semaine je suis ravie de partager ma conversation avec Rima Hassan Mobarak, présidente et fondatrice de l'Observatoire des Camps de Réfugiés. Rima est également rapporteuse à la Cour Nationale du Droit d'Asile, enseignante à l´Ecole Supérieure de Journalisme de Paris.Dans cet épisode Rima retrace ses origines, notamment sa naissance et son enfance dans un camp de réfugiés près d'Alep en Syrie.Elle relate son arrivée en France et les contraintes auxquelles elle et surtout ses frères plus âgés ont dû faire face pour parvenir à se sentir les bienvenus dans ce nouveau pays.Rima revient sur les raisons qui l'ont incité à créer l'Observatoire et la mission qui l'habite. Nous avons également parlé d'identité, ou plutôt de non-identité ou d'identité pulvérisé par l'exil forcé, de la condition des Palestiniens nés après 1948 mais aussi de sa tentative d'y retourner.Le parcours et l'histoire de Rima m'ont profondément touché. Si vous souhaitez soutenir son combat, je vous invite à faire un don à l'Observatoire des Camps de Réfugiés dont les détails sont dans les notes.Sans plus attendre je laisse place à la HeyA du jour - Rima Hassan Mobarak. ----------------------------------------------------- Pour suivre Rima et l'Observatoire des Camps de Réfugiés Instagram: @rimamobarak et @obsrefugies Soutenir l'Observatoire, dons et partenariats - Observatoire des camps de réfugiés (o-cr.org) Pour suivre Heya Instagram: @heya_podcast Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:42:34 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Le chercheur Anoush Ganjipour et le philosophe Jean-Claude Milner confrontent leurs lectures divergentes du conflit israélo-palestinien. Un conflit, qui de l'Occident au Moyen-Orient, n'a cessé de diviser. Alors que paraît "Parler sans détours" Signes des temps prolonge la discussion. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Jean-Claude Milner Linguiste et philosophe; Anoush Ganjipour Chercheur en philosophie comparée
Comment raconter Gaza alors que l'enclave palestinienne reste fermée aux reporters étrangers et que le nombre de journalistes palestiniens tués dépasse désormais les 200, selon le syndicat des journalistes palestiniens ? Une tâche d'autant plus compliquée en Israël, qui semble rester bloqué au 7-Octobre. Un média détonne pourtant dans le paysage médiatique israélien, il s'agit du site d'information « +972 ». Il rassemble une vingtaine de journalistes israéliens et palestiniens, unis pour raconter au mieux l'actualité de cette terre qu'ils ont en partage. Du journalisme « from the river to the sea » comme ils aiment à dire. Depuis le 7-Octobre, l'affluence explose. De 20 000 lecteurs avant la guerre, les rédacteurs en chef du site d'information +972 disent être passés à 120 000 visiteurs par mois, avec des pics pouvant atteindre plus d'un million sur certaines enquêtes. Alors, à quoi ressemble le quotidien de cette rédaction mixte ? Est-ce un laboratoire ? Ou une utopie ? Amira Souilem est allée à la rencontre des équipes en Israël, mais aussi en Cisjordanie occupée.Ce soir encore à Tel Aviv, des centaines d'Israéliens manifestent pour demander la fin de la guerre à Gaza. Des photos d'enfants gazaouis à la main, ils espèrent créer un électrochoc dans l'opinion publique. Dans la foule, caché derrière son objectif, Oren Ziv, journaliste israélien : « La première semaine de la guerre, juste après le 7 octobre, le chef de la police a dit aux manifestants que si certains voulaient manifester en solidarité avec Gaza, il pouvait affréter des bus pour les envoyer là-bas. C'est important d'être là parce que cette mobilisation vise à faire en sorte que les Israéliens réalisent ce qu'il se passe à Gaza ». À lire aussiLes journalistes gazaouis réclament un statut de victimes à la Cour pénale internationaleOren Ziv travaille pour le site d'information +972, un clin d'œil à l'indicatif téléphonique d'Israël. Sa vocation est née pendant la seconde intifada au début des années 2000. Il cherche alors à comprendre pourquoi ses voisins jettent des pierres et s'engage dans une association israélo-palestinienne. L'engagement, c'est l'ADN de +972. Ses locaux sont basés à Tel Aviv. Ghousoon Bisharat, en est la rédactrice en chef. Elle est Palestinienne d'Israël. « Le génocide à Gaza et les atrocités du 7-Octobre, c'est du jamais vu. On n'a jamais vu autant de cruauté. On est tous encore traumatisés par ce qui se passe. On ne s'en remet pas encore. Je crois que la seule solution, c'est d'avoir un État, un État binational où Palestiniens comme Israéliens juifs vivent ensemble. Je sais que ça a l'air d'un rêve en ce moment, mais c'est dans cet endroit que j'aimerais que mes enfants vivent ». Le rêve de liberté pour tous semble bien loin pour le moment. À une centaine de kilomètres de là, en Cisjordanie occupée, Basel Adra est l'un des reporters palestiniens du site d'information. En mars dernier, il a remporté à Hollywood l'Oscar du meilleur documentaire pour son film No Other Land. Il y racontait le quotidien de son village soumis à la violence des colons israéliens. Parce qu'il travaille avec des Israéliens, le jeune homme a essuyé des critiques de la part de certains de ses compatriotes. Il tente de passer outre ces remarques qu'il juge déconnectées des réalités et binaires : « Hier, des activistes israéliens ont reçu des coups de la part de colons et la police n'a rien fait pour les protéger alors qu'ils sont Israéliens. Et ce type de militantisme qui tente de montrer la réalité, c'est important ».De Tel Aviv aux villages de Cisjordanie occupée, les membres de +972 continuent de penser que le cycle de la violence et de l'injustice peut être rompu. Eux, feront tout pour.À lire aussi«Ils ont vidé les maisons»: en Cisjordanie, l'armée israélienne détruit le village du film «No Other Land»À lire aussi«La presse est attaquée»: en Cisjordanie occupée, la répression israélienne contre les journalistes s'aggrave
durée : 00:59:18 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Au-delà d'une portée symbolique, en quoi la reconnaissance d'un État palestinien peut-elle contribuer à arrêter la guerre ? Que doit faire, que peut faire l'Europe ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Arancha Gonzáles Laya Doyenne de la Paris School of international Affairs (PSIA), ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères; Daniela Schwarzer Politologue, membre du directoire de la Fondation Bertelsmann et du conseil d'administration de l'Institut Jacques-Delors; Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Gérard Araud Diplomate français; David Khalfa Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum
durée : 00:02:12 - Le vrai ou faux - Le maire de Chalon-sur-Saône a décidé d'interdire le port du drapeau palestinien dans sa commune pendant trois mois, car il serait, selon lui, devenu un symbole et un signe de ralliement pour les auteurs des violences après la victoire du PSG en Ligue des Champions.
Le Journal en français facile du mardi 3 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BjDf.A
Si la guerre à Gaza a montré combien le vernis de la civilisation était fin, certains tentent de montrer que l'inverse est aussi vrai. Le cycle de la haine peut être renversé, et c'est ce que donne à entendre le podcast israélien Disillusioned qui donne la parole à d'anciens colons ou soldats sortis de la spirale de la violence. Parfois, il suffit d'une seule rencontre pour que tout bascule. Amira Souilem a rencontré Yahav Erez, la fondatrice de ce podcast à Tel Aviv. Après avoir été une fervente partisane de la politique israélienne, elle œuvre désormais pour une ONG de défense des droits de l'homme et espère que ses compatriotes seront plus nombreux à ouvrir les yeux sur ce que vivent les Palestiniens. De notre correspondante à Tel Aviv,Ils se surnomment « les désillusionnés ». Ce sont les désabusés du rêve israélien. « Je m'appelle Yahav. Je suis née et j'ai été élevée en tant qu'Israélienne et sioniste. Depuis quelques années, je me pose des questions sur le récit que l'on m'a fait de cette terre et de ceux qui la peuplent. »Au micro de Yahav Erez, 34 ans, d'anciens soldats et d'anciens colons s'expriment. « Je ne voyais pas les Palestiniens comme des individus. Même les bébés. Certains Israéliens comme moi étaient extrêmes et pouvaient même se réjouir du meurtre d'un bébé », confie l'un. « On pensait que les Palestiniens voulaient nous tuer parce qu'ils sont antisémites et qu'il fallait donc bâtir un mur de fer pour se protéger », lâche un autre.Le point commun entre tous les invités : un rejet désormais catégorique de la violence. Loin de la clinquante promenade de Tel Aviv, Yahav Erez, fondatrice du podcast Disillusioned, donne rendez-vous dans un quartier habité par la classe moyenne israélienne.« J'ai découvert l'occupation à 30 ans »« Je me suis rendue compte de ce que signifiait l'occupation à 30 ans, quand j'ai commencé à aller en Cisjordanie pour la première fois et à voir la situation de mes propres yeux. Non pas en tant que soldat ou colon, comme c'est le cas pour la plupart des Israéliens, mais en tant qu'invitée chez des Palestiniens. Comprendre à quoi ressemble leur vie depuis leur point de vue est vraiment très choquant. Tout ce système qui vise à oppresser les Palestiniens est fait en notre nom, pour nous protéger soi-disant, et cela m'a rendue furieuse », explique-t-elle.Yahav Erez va jusqu'à parler d'endoctrinement de la société israélienne. Une emprise mentale renforcée, selon elle, par le service militaire : « Un officier militaire qui combattait à Gaza m'a écrit par exemple pour me dire qu'il avait écouté tous les podcasts et qu'il était confus désormais, qu'il ne savait plus quoi faire. On a commencé à correspondre, et quelques mois après – je ne veux pas dire que je suis la seule impliquée dans cette décision –, il a décidé de ne plus servir. Je fais ce podcast pour que ces gens-là ne se sentent pas seuls, mais ça va même plus loin que cela. Je le fais pour qu'ils n'aient pas l'impression d'être fous, parce que les Israéliens qui s'érigent contre le génocide à Gaza, leur entourage va leur dire qu'ils sont fous de penser cela. Peut-être que ce podcast sera écouté par des jeunes de 17 ans sur le point de rejoindre l'armée et qu'il les empêchera de commettre des crimes. »L'interview s'arrête là. Yahav Erez doit partir. Ce soir-là, elle se rend à une manifestation pour les enfants de Gaza.À lire aussiIsraël: les manifestants augmentent la pression sur Benyamin Netanyahu pour la fin de la guerre
Les deux mois et demi de blocus total de Gaza et la reprise des bombardements ces derniers jours ont largement fait réagir la communauté internationale. Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron blâme le gouvernement de Benyamin Netanyahou, parlant de « honte » à propos du désastre humanitaire. Le dimanche suivant, contraint par ses soutiens, le chef d'État israélien donne son accord pour une reprise limitée de l'aide humanitaire à Gaza. Une aide encore trop faible pour sauver les Gazaouis, d'après l'ONU. Les bombardements ne se sont pas arrêtés, ils ciblent les hôpitaux et les maisons gazaouies. Famine, orphelins, décès dans les camps de la bande de Gaza, les Palestiniens tentent de survivre. Et au dehors la guerre continue. Après plus de 20 mois de guerre, où en est-on ? Pour Code Source, Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien, Ariane Riou, journaliste au service international et Robin Korda, envoyé spécial en Israël, reviennent à travers les témoignages de Gazaouis sur l'horreur de cette guerre.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Orianne Gendreau, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1 et France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la montée des tensions entre Israël et les pays occidentaux au sujet de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. Une guerre responsable de plus de 53 000 morts dont de nombreux enfants. Le blocus mis en place par l'Etat hébreu est aussi responsable d'une situation humanitaire dramatique. Face à cela, les chefs d'Etat, notamment européens, sont de plus en plus nombreux à condamner Israël. Et pour faire monter la pression, ils misent sur un argument de poids : la reconnaissance de l'Etat palestinien. On en parle avec Charles Carrasco, journaliste au service Monde de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation: Charlotte BarisEcriture : Aude Villiers-MoriaméMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : France Inter, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.