Podcasts about palestiniens

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Les matins
Ehpads / Manifestations au Maroc / Rebâtir le dialogue entre israéliens et palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 150:48


durée : 02:30:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

C ce soir
Israël-Palestine : Un plan Trump réaliste ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 65:35


Le plan de Donald TRUMP pour la paix, censé mettre fin au supplice des Palestiniens de la bande de Gaza et des otages israéliens encore en vie, se compose de 20 points, entre démilitarisation totale du Hamas, libération de tous les otages, retrait de l'armée israélienne et mise sous tutelle du territoire par un conseil de la paix présidé par Donald TRUMP lui-même… Un plan qui peut donc, si toutes les planètes s'alignent, mettre fin en 72 heures au conflit le plus sanglant de l'histoire de cette région et apporter “la paix éternelle” au Moyen-Orient… Mais justement, est-ce si simple ? Nous allons en débattre ce soir avec nos invités : ▶︎ Ofer BRONCHTEIN Président du Forum international pour la paix▶︎ Jean-Paul CHAGNOLLAUD Professeur émérite des universités, président de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO), co-auteur de « Atlas des Palestiniens - Itinéraire d'un peuple sans État » aux éditions Autrement (26.02.25)▶︎ Anne-Sophie SEBBAN-BÉCACHE Directrice de l'American Jewish Committee à Paris▶︎ Tamar SEBOK Journaliste, correspondante en France au quotidien israélien Yedioth AhronothJadd HILAL Écrivain, chercheur en littérature et philosophie, enseignant à Villeneuve la Garenne, co-auteur de "Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie. 17 écrivains pour la Palestine" aux éditions du Seuil (03.10.25)

Les matins
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Cultures monde
Où va Israël ? 2/4 : Une société entre traumatisme et déni

Cultures monde

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 58:07


durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Deux ans après le 7 octobre, la société israélienne reste traumatisée par les massacres et les prises d'otages. La situation à Gaza et le sort des Palestiniens sont en revanche très peu présents dans le débat public. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Emmanuelle Elbaz-Phelps Journaliste indépendante, correspondante du Point en Israël et éditorialiste à la télévision israélienne ; Karine Lamarche Sociologue du politique, chargée de recherche au CNRS rattachée au Centre nantais de sociologie; Yuval Rozman Auteur-metteur en scène israélien

Le journal de 8H00
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Les journaux de France Culture
Donald Trump présente son plan de paix pour Gaza, le Hamas n'a pas encore répondu

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 14:39


durée : 00:14:39 - Journal de 8 h - Le Hamas va-t-il accepter le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump ? Qu'en pensent des Palestiniens, rencontrés à Ramallah ?Le président des Etats Unis l'a présenté mardi à Washington en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Reconnaissance d'un état palestinien sans condition : «C'est la prime au terrorisme», considère Roger Karoutchi

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:53


Invité : Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Les Zébrures d'automne : lumière sur le théâtre algérien et palestinien

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 29:00


Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne.  Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90.  Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet.  On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu.   La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles.    Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.»     Quelle époque pour être en vie !  À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre.  Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah.  À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud.  Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.

De vive(s) voix
Les Zébrures d'automne : lumière sur le théâtre algérien et palestinien

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 29:00


Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne.  Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90.  Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet.  On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu.   La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles.    Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.»     Quelle époque pour être en vie !  À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre.  Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah.  À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud.  Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.

Reportage International
Cisjordanie: à Ramallah, la vie malgré la douleur de Gaza et les incertitudes de l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:40


Voilà près de deux ans que Gaza est sous le feu de l'armée israélienne. La guerre continue. La vie aussi. À Ramallah, ville de Cisjordanie occupée, connue pour ses lieux de sorties, ses cafés design et ses belles voitures, les Palestiniens semblent partagés entre l'envie de vivre malgré tout et la conscience que « Gaza brûle », pour reprendre l'expression du ministre de la Défense israélien Israël Katz. Gaza n'est effectivement qu'à quelques dizaines de kilomètres de là et omniprésente dans les esprits. Alors comment continuer à danser, chanter, rire et vivre dans ces conditions ? C'est la question qu'a posé notre correspondante à des Palestiniens de Ramallah.  De notre correspondante en Cisjordanie, Un anniversaire à Ramallah. Dans le jardin d'un restaurant très en vue, un grand-père danse et chante avec ses enfants et petits-enfants. Plats très soignés, décoration moderne et serveurs aux petits soins, ce restaurant, très instagrammable, a ouvert ses portes cet été.  Le propriétaire préfère rester anonyme. Il dit recevoir des commentaires interloqués d'internautes choqués par cette ambiance festive alors que Gaza est sous les bombes : « Certaines personnes sont gênées de voir qu'on fait des publications pour mettre en valeur les plats. Elles laissent des messages pour dire qu'il y a la famine à Gaza et tout ça. C'est blessant. J'aimerais beaucoup demander à ces personnes ce qu'elles aimeraient que je fasse. Est-ce qu'il faut que je ferme mon restaurant et que je prive 70 personnes de revenus ? Personnellement, je trouve qu'être là, c'est une preuve d'espoir. Je pourrais très bien m'asseoir et juste regarder les infos toute la journée et tomber en dépression. Mais moi, je trouve qu'avoir un objectif, ça donne de l'espoir. » Alors, peut-on continuer à vivre normalement à Ramallah, alors que « Gaza brûle » ? Cette question torture Moatassem Abu Hasan, metteur en scène. Ce soir se joue à Ramallah, l'une de ses pièces. Elle raconte les rêves d'une jeune diplômée palestinienne sous l'occupation. Une œuvre engagée. Et pourtant, cela ne suffit pas à atténuer le malaise de Moatassem à l'idée de se préoccuper de théâtre alors que son peuple meurt à Gaza : « C'est compliqué. On vit avec ce combat intérieur tous les jours. Littéralement, tous les jours. On essaye d'être joyeux, mais c'est impossible. » Ressent-il un sentiment de culpabilité ? « Mais oui, bien sûr, et ce sentiment ne peut se dissoudre. Là, au moment même où je te parle, je culpabilise de pouvoir avoir accès à la presse. C'est un privilège. À Gaza, personne ne les écoute, eux », répond Moatassem Abu Hasan. Gaza sous les bombes. Et la Cisjordanie occupée secouée par les exactions des soldats et des colons israéliens au quotidien. Dans ce contexte, les Palestiniens éprouvent une incapacité à se projeter. Un phénomène qui interroge en même temps qu'il fascine Razzan Quran, psychologue : « Le fait que les Palestiniens soient capables de s'ancrer dans le présent est une posture très très importante. C'est une façon de vouloir habiter et savourer le présent. Mais il ne faut pas romantiser cette posture parce qu'elle a un coût. C'est très douloureux. Moi et mon mari par exemple, on essaye de fonder une famille, mais on se demande toujours, qu'est-ce qui garantit que notre maison ne sera pas détruite ? Qu'est-ce qui garantit qu'on ne fera pas de mal à notre fils ? Il n'y a aucune garantie, mais malgré ça, je choisis de vivre. » À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Revue de presse française
À la Une: la contre-attaque de l'ancien président Nicolas Sarkozy

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 4:56


Une photo qui circule ce matin sur de nombreux sites d'information, particulièrement celui du Parisien-Dimanche. Photo de Nicolas Sarkozy samedi soir, au Parc des Princes, dont l'ancien président est un habitué, et où le Paris-Saint-Germain (PSG) recevait Auxerre. « Derniers instants de liberté », commente le journal, alors qu'un peu plus tôt, l'ancien président s'est confié au JDD, l'ultra-conservateur Journal du Dimanche. Une interview-fleuve, dans laquelle l'ancien président revient sur sa condamnation à cinq ans de prison, dans l'affaire libyenne. Dans cette interview, Nicolas Sarkozy dénonce une décision qui selon lui « viole l'État de droit », « je m'attendais à tout, mais pas à cela », assure-t-il, précisant aussi qu'il ne s'avoue pas vaincu : « Je suis persuadé que je finirai par gagner, je ne plierai pas face au mensonge, au complot et à l'insulte. » À la question : « Espérez-vous une grâce du président Macron ? » Il répond : « En aucun cas. Pour être gracié, il faut accepter sa peine et donc reconnaître sa culpabilité. Jamais je ne reconnaîtrai ma culpabilité pour quelque chose que je n'ai pas fait ». Sévérité rare La Tribune-Dimanche revient, elle aussi, sur la condamnation de Nicolas Sarkozy à de la prison ferme. Dans son éditorial, le directeur délégué du journal Bruno Jeudy parle d'un « coup de tonnerre judiciaire ». Il s'exclame : « La France, sidérée, regarde l'un de ses anciens chefs d'État faire face à l'incarcération pour association de malfaiteurs dans l'affaire libyenne, une peine lourde. Inédite. Sans précédent dans l'histoire contemporaine de notre démocratie ». Bruno Jeudy se défend de « vouloir contester la décision de justice dans son principe » : « Une décision qui soulève malgré tout de nombreuses interrogations : aucun flux financier n'a été établi, trois des quatre chefs d'accusation sont tombés, mais la condamnation est ferme, immédiate, sans appel ou presque. Une sévérité rare, presque brutale, qui jette le trouble, sinon sur la justice, du moins sur sa lisibilité », estime Bruno Jeudy. En page intérieure, la Tribune-Dimanche, précise qu'après l'énoncé du jugement, Nicolas Sarkozy a reçu de nombreuses marques de sympathie. Y compris de la part du premier ministre Sébastien Lecornu, qui « l'a appelé pour prendre de ses nouvelles ainsi que de celles de sa famille ». L'échange entre les jeunes israélienne Michelle et palestinienne Tala La presse hebdomadaire se penche également sur la reconnaissance de la Palestine par la France. « Palestine, la reconnaissance et après ? » interroge, en Une, le Nouvel Obs. « Le geste est symbolique, il n'en est pas moins historique », remarque l'hebdomadaire, qui craint toutefois « que cette décision ne change pas grand-chose sur le terrain ». Le Nouvel Obs qui a par ailleurs interrogé Michelle et Tala, une jeune israélienne et une jeune palestinienne de Gaza qui dialoguent régulièrement par correspondance, lettres publiées par l'hebdomadaire. Chacune d'entre elles tente de comprendre l'autre. Et à les lire, on voit que l'exercice n'a rien d'évident. Michelle explique ainsi « qu'elle n'avait jamais parlé et écrit à quelqu'un de Gaza, même si elle vit tout près de ce territoire ». Tala, elle, raconte : « J'avais peur de trahir les miens, mais j'ai décidé de le faire pour documenter ce qui se passait à Gaza, raconter notre vie, les enfants que je voyais, et leur donner une voix. » À la question : « Que souhaiteriez-vous qu'on retienne de votre correspondance ? » la Palestinienne Tala répond : « Qu'on ne peut rester figées d'un seul côté, sans prendre le temps d'écouter l'autre ». L'israélienne Michelle, elle, aimerait « que ceux qui se considèrent comme les amis d'Israël dans le monde, arrêtent de penser que parler avec des Palestiniens ou chercher à les comprendre, c'est antisémite ou anti-Israël ».  Taxe Zucman Enfin, le Point affiche en Une cette question : « Pourquoi la haine des riches ? » Le magazine nous promet de nous révéler « les origines historiques d'une passion triste », dans un long dossier de quatorze pages. Où il est une nouvelle fois question de la fameuse taxe Zucman, du nom de cet économiste français qui propose de « créer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros ». « Une incroyable opération qui méritera de figurer dans tous les manuels d'enfumage politique », fulmine Etienne Gernelle, le directeur de l'hebdomadaire. Nicolas Baverez assure que « cette taxe porterait le coup de grâce à notre pays exsangue ». L'essayiste ajoute même : « cette taxe est l'expression la plus aboutie de la préférence pour l'impôt, de l'ignorance de l'entreprise et de la haine des riches. » Et ce n'est pas tout : les Français n'y comprendrait tout simplement pas grand chose, car selon le Point, « ils restent parmi les plus incultes d'Europe en économie ». Un peu plus loin, l'hebdomadaire parle même de « nullité crasse ». Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de lutter contre « la haine des riches ».

Géopolitique
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d'un président palestinien sans autorité

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l'initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l'Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l' « après » à Gaza, au profit de Tony Blair. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Mahmoud Abbas ou le paradoxe d'un président palestinien sans autorité

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Mahmoud Abbas a beau avoir 89 ans et peu de soutiens dans la population palestinienne, il est au centre de l'initiative franco-saoudienne… fait de mieux. Le président de l'Autorité palestinienne est toutefois combattu par Israël et les États-Unis pour l' « après » à Gaza, au profit de Tony Blair. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L’Heure du Monde
Offensive d'Israël sur la ville de Gaza : pour les Palestiniens, partir ou mourir

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 26:41


L'armée israélienne mène une offensive terrestre d'une ampleur édite contre la ville de Gaza. Le but affiché est d'y anéantir le Hamas, dont l'attaque sanglante contre Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre. Le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou assume, de son côté, un autre objectif : expulser définitivement les Palestiens hors de leur cité, afin d'occuper l'enclave.L'armée israélienne a déclaré, jeudi 25 septembre, que 700 000 Palestiniens avaient fui la ville de Gaza vers le sud du territoire depuis la fin du mois d'août, lorsque les bombardements ont commencé à s'intensifier. Les troupes de l'Etat hébreu se déploient désormais dans l'ensemble de l'agglomération, s'attaquant aux infrastructures urbaines et rasant des quartiers entiers de cette cité où vivaient 1 million d'habitants avant le début des hostilités.Pourquoi la chute de cette ville, qui constitue un symbole pour les Palestiniens, représente-t-elle un tournant dans le conflit ? La journaliste Marie Jo Sader, qui le couvre pour Le Monde, raconte dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde » le déroulement de l'offensive meurtrière d'Israël et ses conséquences sur les civils.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : déclaration du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 8 septembre 2025 ; extrait d'une interview du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 17 septembre 2025 ; extraits de messages vocaux envoyés par Sayed Aboulkheir, Khalil Al Mokh et Hani Badran, des Palestiniens de la bande de Gaza, à la journaliste Marie Jo Sader.Cet épisode a été publié le 26 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Un air d'amérique
Reconnaissance de la Palestine : des habitants "heureux" mais craintifs de "subir plus d'attaques" israéliennes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 1:44


Y aura-t-il des représailles des israéliennes après la reconnaissance de la Palestine ? C'est toute la crainte de la population palestinienne en Cisjordanie. Une crainte toute particulière dans le village de Sinjil, au nord de Ramallah, où la population vit aujourd'hui au rythme des affrontements entre Palestiniens et Israéliens.Ecoutez RTL autour du monde du 24 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
État palestinien : «On ne peut pas le reconnaître car il n'existe pas», estime Gérard Vespierre

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 7:48


Invité : Gérard Vespierre, analyste géopolitique et fondateur du média web "Le monde décrypté" Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le vrai du faux
Drapeaux palestiniens sur les mairies : que dit la loi sur la neutralité du service public ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 2:14


durée : 00:02:14 - Le vrai ou faux - Alors que près d'une centaine de communes ont hissé lundi le drapeau palestinien pour marquer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France, la question de la légalité de ce geste reste débattue. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Sans Filtre Podcast
Un génocide sous nos yeux? Analyse du conflit israélo-palestinien avec Guillaume Lavallée

Sans Filtre Podcast

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 91:52


Une conversation essentielle avec le journaliste Guillaume Lavallée, qui partage son expertise unique du conflit israélo-palestinien. Ayant vécu à Jérusalem et effectué de nombreux séjours à Gaza, il nous offre une perspective rare sur la vie quotidienne des Palestiniens, les enjeux politiques, les impacts humains et le rôle des médias dans ce conflit qui dure depuis des décennies. Au programme: - La vie sous siège dans la bande de Gaza et ses répercussions humaines - Le 7 octobre et ses conséquences politiques, sociales et militaires - Les visions opposées pour l'avenir de Gaza et la communauté internationale - Le rôle du Hamas et les divisions internes palestiniennes - La couverture médiatique traditionnelle vs. l'impact des réseaux sociaux 

Le podcast de So Sweet Planet
Sepideh Farsi, réalisatrice : "Il faut tout faire pour que les massacres s'arrêtent à Gaza." Son film "Put your soul on your hand and walk" et le livre sortent le 24 septembre

Le podcast de So Sweet Planet

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 80:01


Merci de soutenir mon travail sur Patreon ou sur PaypalRencontre avec la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi pour parler de son film Put your soul on your hand and walk et du livre de photographies de Fatma Hassona, Les yeux de Gaza, qui sortent le 24 septembre.SynopsisPut your soul on your hand and walk est ma réponse en tant que cinéaste, aux massacres en cours des Palestiniens.Un miracle a eu lieu lorsque j'ai rencontré Fatem Hassona. Elle est devenue mes yeux à Gaza, où elle résistait en documentant la guerre, et moi, je suis devenue un lien entre elle et le reste du monde, depuis sa "prison de Gaza" comme elle le disait. Nous avons maintenu cette ligne de vie pendant presque un an. Les bouts de pixels et de sons que l'on a échangés sont devenus le film que vous voyez. L'assassinat de Fatem le 16 avril 2025 suite à une attaque israélienne sur sa maison en change à jamais le sens.Date de sortie : 24 septembre 2025Voir le film Put your soul on your hand and walk en salles : horaires, villes et sallesVoir les photos de Fatma Hassona, Feuilleter, Acheter le livre Les yeux de Gaza en collaboration avec Sepideh Farsi, sur le site des éditions TextuelBande-annonce de PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK sur YouTubePétition Amnesty International "La défenseure iranienne des droits humains Sharifeh Mohammadi risque d'être exécutée"Extrait de la chanson chantée par Fatma Hossana dans le film Put your soul on your hand and walk, avec l'aimable autorisation de Sepideh FarsiSoutenir mon travail sur PaypalSoutenir mon travail sur PatreonSuivre So Sweet Planet :sosweetplanet.comWhatsAppInstagramBlueSkyFacebook Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Libélysée
Ce que va changer la reconnaissance de la Palestine par Macron

Libélysée

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 34:34


Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est «une victoire irréversible pour le droit d'un peuple à disposer de lui-même». Pour Marine Le Pen, «c'est le Hamastan qu'Emmanuel Macron reconnaît aujourd'hui, pas la Palestine». La décision du président de reconnaître l'Etat palestinien devant l'ONU ne fait pas l'unanimité.Concrètement, qu'est-ce qu'implique cette reconnaissance ? Peut-elle changer quelque chose au sort des Palestiniens, bombardés sans relâche depuis presque deux ans ? Sonia Delesalle-Stolper, cheffe du service International de Libé répond à ces questions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Cisjordanie : comment Israël anéantit la perspective d'un Etat palestinien

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 23:57


Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a promis de riposter à la décision de la France et d'autres pays, notamment le Royaume-Uni et le Canada, de reconnaître un Etat palestinien. « Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l'ouest du Jourdain. Nous avons doublé les implantations juives en Judée-Samarie [nom donné par Israël à la Cisjordanie] et nous continuerons sur cette voie », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée dimanche 21 septembre.La population de colons israéliens y croît en effet sans discontinuer depuis cinquante ans, un phénomène qui s'est accentué depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. L'objectif du gouvernement israélien est clair : entraver la continuité territoriale entre les centres urbains palestiniens, et donc empêcher, de fait, la création d'un Etat palestinien.Comment les Israéliens procèdent-ils pour annexer, morceau par morceau, la Cisjordanie ? Comment les Palestiniens y vivent-ils aujourd'hui ? Et de quelle manière la guerre à Gaza a-t-elle dégradé leurs conditions d'existence ? Raphaëlle Rérolle, grande reporter au Monde, de retour de reportage en Cisjordanie, répond à ces questions dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz, réalisé par Amandine Robillard et Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une prise de parole du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 21 septembre 2025 ; de l'émission C dans l'air, diffusée sur France 5 le 22 août 2025 ; d'un reportage diffusé au journal télévisé de France 2, le 26 octobre 2023 (archive INA) ; d'une prise de parole d'Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 23 septembre 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Reconnaissance de l'état palestinien : «C'est une défaite pour le Hamas», considère Manon Aubry

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 6:03


Invitée : Manon Aubry, eurodéputée La France Insoumise Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pascal Praud et vous
Édito Pascal Praud - Reconnaissance de l'état palestinien : «Le président a joué au président»

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 1:32


Chaque jour dans l'Heure des pros, Pascal Praud livre son édito sur l'actualité du moment. Aujourd'hui, il revient sur le discours d'Emmanuel Macron à la tribune de l'ONU. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Par Jupiter !
Palestine : quand le sage montre l'histoire, l'idiot regarde le drapeau

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, la France va reconnaitre l'Etat palestinien. Très bonne idée ça ! De le faire tant qu'il y a encore des Palestiniens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Billet de Charline
Palestine : quand le sage montre l'histoire, l'idiot regarde le drapeau

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Aujourd'hui, la France va reconnaitre l'Etat palestinien. Très bonne idée ça ! De le faire tant qu'il y a encore des Palestiniens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les matins
L'impossible État palestinien 

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:23


durée : 00:04:23 - Le Reportage de la rédaction - La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Jour J à New York avec cette déclaration très attendue d'Emmanuel Macron et d'une dizaine d'autres dirigeants. En Israël, on prépare la riposte. L'État hébreu veut rendre impossible sur le terrain l'existence d'un État palestinien.

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non- Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:58


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonLES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

C dans l'air
Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit non - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 63:23


C dans l'air du 22 septembre 2025 - Etat palestinien: Macron dit oui... Trump dit nonQuelques mots du président de la République ce soir à la tribune des Nations unies, à New York, suffiront pour que la reconnaissance d'un État palestinien par la France soit effective. Ce lundi 22 septembre, Paris et Riyad vont coprésider le sommet en faveur de la mise en œuvre de la solution à deux États à l'Assemblée générale de l'ONU, où la France va officiellement reconnaître l'État de Palestine, en pleine guerre entre Israël et le Hamas.Il s'agit d'une promesse vieille de quarante ans, réitérée par tous les présidents depuis François Mitterrand. Mais c'est finalement Emmanuel Macron qui devrait franchir le pas à 21 heures (heure de Paris), au terme d'un processus accéléré ces derniers mois, embarquant avec lui plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni et le Canada.Cette reconnaissance a une portée très symbolique, mais les effets concrets, comme l'ouverture d'une ambassade, n'auront lieu qu'après la libération des otages à Gaza, et uniquement à cette condition, a indiqué Emmanuel Macron lors d'une interview sur la chaîne américaine CBS. Dans cet entretien, le chef de l'État a expliqué que les Palestiniens « veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devons pas les pousser vers le Hamas. Si nous ne leur offrons pas de perspective politique et une telle reconnaissance (...), ils seront coincés avec le Hamas comme unique solution. (…) Si nous voulons isoler le Hamas, le processus de reconnaissance et le plan de paix qui l'accompagne sont une précondition », a-t-il ajouté.Moteur de ce nouvel élan, Paris a déjà réussi à faire approuver, par une très large majorité (142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions), la « déclaration de New York ». Il s'agit d'un texte préalable à la reconnaissance de la Palestine, élaboré par la France et l'Arabie saoudite, pour une solution à deux États excluant sans équivoque le Hamas de l'équation, et appelant à la libération des otages.Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit s'exprimer au sommet par vidéo, car privé de visa par les États-Unis, a salué les nouvelles reconnaissances comme « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d'une paix juste et durable ».Benyamin Netanyahou, de son côté, a réaffirmé dimanche 21 septembre qu'il n'y aura pas d'État palestinien, dans une vidéo adressée aux dirigeants occidentaux ayant reconnu cet État. Le Premier ministre israélien a par ailleurs affirmé qu'Israël allait étendre encore la colonisation en Cisjordanie occupée. Les États-Unis, principal allié d'Israël, se sont clairement opposés à ce processus de reconnaissance, ne jugeant pas l'Autorité palestinienne comme un partenaire crédible pour la paix. « Nous continuons à privilégier une diplomatie sérieuse plutôt que des mouvements pour la galerie. Nos priorités sont claires : la libération des otages, la sécurité d'Israël, ainsi que la paix et la prospérité pour toute la région, qui ne peuvent être garanties qu'en l'absence du Hamas », aurait déclaré un porte-parole du département d'État, sous couvert d'anonymat.Dans ce contexte, le discours de Donald Trump à la tribune de l'ONU ce mardi est très attendu.LES EXPERTS :- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - PATRICIA ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales - JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24

C'est en France
Les Palestiniens accueillis en France racontent l'enfer de Gaza

C'est en France

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 12:18


Depuis le début de la guerre à Gaza, la France a accueilli quelques centaines de Palestiniens sur son sol. Priorité a été donnée aux familles d'enfants grièvement blessés dans les bombardements, comme Ayham, qui, à 15 ans, a perdu ses deux jambes le 14 octobre 2023. Dans un deuxième temps, des artistes et des scientifiques ont pu être sortis de la bande de Gaza dans le cadre du programme Pause, qui soutient les intellectuels en exil. C'est le cas du Dr Fadel Afana qui a rejoint une équipe de psychiatres à l'hôpital Sainte-Anne à Paris. C'est également le cas d'Abu Joury, un rappeur gazaoui recruté par l'association Al Kamandjati à Angers, avec quatre autres musiciens de la bande de Gaza. Florence Gaillard et Mohamed Fahrat les ont rencontrés.

Un jour dans le monde
La reconnaissance de l'Etat Palestinien 1/2  : et après ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 36:06


durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Les mots d'Emmanuel Macron vont entrer dans l'Histoire. Mais après ? Est-ce que ces mots peuvent sortir du symbole pour faire bouger Benyamin Nétanyahou ? Changer la donne à Gaza ? Entretien ce soir avec l'historien et ancien ambassadeur d'Israël en France Elie Barnavi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Grandes Gueules
Le désengagement du jour - Barbara Lefebvre : "Je suis désolée pour la France. Un homme seul a décidé. Monsieur Macron reconnaît l'État palestinien, c'est unilatéral. Je ne considère pas que la France reconnaît la Palestine"

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:16


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Reconnaissance de l'État palestinien : d'accord avec Macron ? - 22/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 15:55


Pour débuter l'émission de ce lundi 22 septembre 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie, et Bruno Poncet, cheminot, débattent du sujet du jour : Reconnaissance de l'État palestinien, d'accord avec Macron ?

InterNational
Les trois raisons de la reconnaissance de la Palestine par la France

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 3:26


durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Pour certains ça ne va pas assez loin, pour d'autres c'est un cadeau au Hamas : la reconnaissance de la Palestine par la France et une dizaine de pays aujourd'hui est d'abord une manière de dire « non » à l'éradication des Palestiniens de leurs terres, à Gaza comme en Cisjordanie. Explications. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
La reconnaissance de l'Etat Palestinien 1/2  : et après ?

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 36:06


durée : 00:36:06 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Les mots d'Emmanuel Macron vont entrer dans l'Histoire. Mais après ? Est-ce que ces mots peuvent sortir du symbole pour faire bouger Benyamin Nétanyahou ? Changer la donne à Gaza ? Entretien ce soir avec l'historien et ancien ambassadeur d'Israël en France Elie Barnavi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le zoom de la rédaction
Comment Israël utilise l'occupation illégale pour rendre encore plus improbable un État palestinien

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:45


durée : 00:04:45 - Le Grand reportage de France Inter - Ce lundi 22 septembre, une dizaine de dirigeants dont Emmanuel Macron doivent annoncer devant l'ONU la reconnaissance officielle de l'État de Palestine. Mais en Israël, on prépare déjà la riposte, et elle passe par la carte et le territoire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Drapeaux palestiniens hissés sur les mairies : «cette reconnaissance est une prime au terrorisme» estime Joseph Macé-Scaron

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:51


Invités : - Joseph Macé-Scaron, essayiste, consultant - Gérard Carreyrou, éditorialiste politique Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Un État palestinien reconnu, et après ?...

Le débat

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 41:45


Dix pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie, ont annoncé reconnaître l'État palestinien. Emmanuel Macron s'exprimera ce soir à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Israël réagit vivement et envisage de fermer le consulat français à Jérusalem. Washington, opposé à cette reconnaissance, tente d'en limiter la portée diplomatique.

Sur le fil
ONU: pourquoi la commission d'enquête sur Gaza a conclu au génocide (ENTRETIEN)

Sur le fil

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 14:34


Pour la première fois, une commission d'enquête mandatée par l'ONU a accusé mardi 16 septembre Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d'autres responsables israéliens.La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de se produire" dans ce territoire palestinien, a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay. C'est la première fois qu'une commission d'enquête internationale mandatée par l'ONU accuse Israël de "génocide". Nos journalistes à Genève Agnes Pedrero et Elodie Le Maou, ont pu s'entretenir avec Navi Pillay, qui leur a expliqué comment son équipe était parvenue à cette conclusion.Sur le terrain : Agnes Pedrero et Elodie le Maou.Archives sonores : AFPTV, Images video diffusées par l'Armée israélienne, Video diffusée par le mouvement islamiste Hamas. Musique : What is left via Slipstream Music, par Zaphod and the Hearts of GoldDoublages : Sylvie Guyot, Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon, Luc SmiloviciRéalisation : Maxime Mamet et Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast d'info de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 10:04


durée : 00:10:04 - Journal de 18h - Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux, alors que plusieurs pays ont acté ce dimanche cette reconnaissance, à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unis à New York.

Géopolitique, le débat
La reconnaissance d'un État palestinien: tournant ou symbole vide?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 48:29


Benyamin Netanyahu poursuit son jusqu'au-boutisme au Proche-Orient. L'armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure à Gaza-ville visant à expugner le Hamas d'un de ses derniers grands bastions dans la bande de Gaza. Une offensive largement condamnée à l'étranger. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres déplore une situation «moralement, politiquement et légalement intolérable». L'ONU qui, justement, se prépare à un vote crucial à New York sur la reconnaissance officielle de la Palestine, perçue comme un levier de la dernière chance pour relancer une solution diplomatique à deux États, mise à rude épreuve depuis des décennies. Au sein de l'Union Européenne, l'Espagne, l'Irlande et la Slovénie ont reconnu la Palestine en 2024. D'autres pays ont annoncé qu'ils le feraient cette semaine à l'ONU. Parmi eux, des alliés indéfectibles des États-Unis comme le Canada et l'Australie ou des États disposant du droit de véto au Conseil de Sécurité comme la France et le Royaume-Uni.  Invité : Adel Bakawan, sociologue. Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa. «La décompositions du Moyen-Orient. Trois ruptures qui fait basculer l'histoire», éd. Tallandier. 

Les journaux de France Culture
Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 10:04


durée : 00:10:04 - Journal de 18h - Israël rejette la reconnaissance "unilatérale" d'un Etat palestinien par des pays occidentaux, alors que plusieurs pays ont acté ce dimanche cette reconnaissance, à la veille de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unis à New York.

Revue de presse française
À la Une: le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 5:18


Difficile actuellement de savoir ce qui se passe dans la ville de Gaza, que les Palestiniens sont sommés d'évacuer vers le sud, par l'armée israélienne. Difficile, parce qu'Israël interdit toujours à la presse internationale de se rendre dans la bande de Gaza et de témoigner de ce qui s'y passe. On dispose donc de peu d'informations, actuellement, sur la situation à Gaza. Mais les journalistes palestiniens continuent de faire leur travail, au péril de leur vie. Et parmi les rares articles parus ces derniers jours, on a trouvé celui du site égyptien Mada Masr, repris par Courrier international, qui nous explique que fuir Gaza coûte cher, et devient parfois « impossible, faute de moyens ». Un obstacle de plus. 1 000 à 1 500 dollars la tente C'est une réalité à laquelle sont confrontés les Palestiniens, raconte Thaer Abu Aoun, l'auteur de l'article. « Même une simple tente, le seul toit dont disposent des milliers de familles coûte désormais très cher, de 1 000 à 1 500 dollars, selon la taille et la qualité », explique le journaliste. « Et une fois qu'on l'a acquise », poursuit-il, « il faut encore trouver un terrain disponible pour la monter. Or, les terrains sont contrôlés par des gangs armés, qui louent chaque parcelle au prix fort ». Israël assure pourtant avoir mis à disposition des Palestiniens « des zones vides à Al Mawasi où il est possible de s'installer ». Mais selon Philippe Lazzarini, Commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'UNWRA, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, Al Mawasi est « un immense camp en pleine expansion qui concentre des Palestiniens affamés et désespérés ». Les difficultés sont telles que certains renoncent à quitter la ville de Gaza. D'autant, explique le journaliste Thaer Abu Aoun, « que beaucoup de Gazaouis considèrent que la totalité des zones de la bande de Gaza sont soumises aux bombardements, y compris les zones prétendument "humanitaires" ».  Un geste diplomatique fort C'est dans ce contexte, que la France s'apprête à reconnaître la Palestine. « Emmanuel Macron va reconnaître demain à l'ONU l'État Palestinien » annonce en Une la Tribune Dimanche, avec ce titre : « Le défi de l'histoire ». En illustration, la photo d'Emmanuel Macron et de Benyamin Netanyahu, ensemble mais la mine sévère, elle date de leur dernière rencontre à Jérusalem le 24 octobre 2023. La reconnaissance de l'État palestinien, c'est, pour la Tribune Dimanche, « un geste diplomatique fort pour dire stop aux massacres dans la bande de Gaza et porter l'espoir d'une paix entre Israéliens et Palestiniens, en relançant la solution à deux États ».  Mais, se demande le journal, « comment mettre en œuvre une telle feuille de route, alors qu'Israël vient de se lancer dans la conquête de la ville de Gaza et qu'en Cisjordanie, l'Autorité Palestinienne est plus affaiblie que jamais ? ». « Il y a dix jours », poursuit la Tribune Dimanche, Benyamin Netanyahu l'a encore affirmé : « Il n'y aura pas d'État palestinien ». Interrogé, l'un de ses prédécesseurs, Ehud Olmert, lui, ne s'y oppose pas, mais se demande : « La reconnaissance d'un État qui n'existe pas, est-elle plus constructive qu'un effort de la communauté internationale pour forcer dirigeants israéliens et palestiniens à s'assoir autour d'une table et mener un dialogue qui contribuerait à la création d'un État palestinien dans le cadre d'une solution globale ? ». « Plaie toujours ouverte » Un autre des prédécesseurs de Benyamin Netanyahu, Ehud Barak, est lui aussi interrogé, mais cette fois-ci par l'hebdomadaire le Point. Ehud Barak qui est franchement opposé à la reconnaissance de la Palestine. « La décision de la France renforce le Hamas » assure-t-il, estimant « qu'une paix durable ne peut être imposée de l'extérieur ». Ehud Barak rappelle encore « que le 7 octobre est une plaie toujours ouverte, une déflagration qui continue de résonner dans chaque foyer israélien ». De son côté, Marianne a rencontré le militant pacifiste israélien Ofer Bronchtein, c'est lui qui aurait convaincu Emmanuel Macron de reconnaître la Palestine. « Reconnaître la Palestine c'est, dit-il, combattre les extrémismes ». « S'il y avait eu un État palestinien, poursuit-il, le 7 octobre ne se serait pas produit (…) S'il y avait une souveraineté palestinienne, la responsabilité viendrait avec : le Hamas n'est pas une organisation responsable, c'est l'ennemi des Palestiniens ».   Avant qu'il soit trop tard Enfin, comment les Israéliens accueillent-ils la reconnaissance de la Palestine par la France ? Selon le Point « l'initiative française suscite un rejet massif et transpartisan ». L'hebdomadaire cite également une « source officielle israélienne », selon laquelle « S'il n'y avait pas eu le 7-Octobre, il n'y aurait pas eu de reconnaissance de l'État palestinien ». C'est dans le Point, également, que l'on peut lire l'interview de l'ex-négociateur palestinien Ghaith al-Omari. Et rares sont les responsables palestiniens interviewés par les hebdomadaires français cette semaine. Comment Ghaith al-Omari interprète-t-il l'initiative de la France ? « Il voit dans cette décision, le signe d'une inquiétude profonde, celle de voir s'évanouir, peut-être définitivement, la perspective d'une solution à deux États ». Une décision qui, dit-il également, « repose surtout sur une conviction : si rien n'est fait, il sera bientôt peut-être trop tard ». 

Reportage International
En Cisjordanie occupée, la colonie de Sa-Nur enterre un peu plus l'idée d'un État palestinien

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 2:34


La France s'apprête à reconnaître l'État de Palestine lundi 22 septembre dans l'enceinte des Nations unies à New York. Un geste diplomatique salué par les Palestiniens, qui s'empressent souvent de dire qu'il devrait être accompagné de mesures fortes contre la colonisation. Celle-ci grignote, en effet, de plus en plus le territoire de la Cisjordanie occupée. Illustration de ce phénomène aux abords de la future colonie de Sa-Nur, dans le nord de ce territoire palestinien. Reportage de notre envoyée spéciale à Tarsala, future colonie de Sa-Nur, C'est une visite qui est encore sur toutes les lèvres : Bezalel Smotrich, ministre des Finances suprémaciste d'Israël, débarquant en personne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un peu plus d'un mois plus tard, les riverains palestiniens restent marqués par cette visite qui a drainé un déploiement massif de soldats dans leur localité. Ceux qui acceptent d'en parler veulent rester anonymes. « On a peur. On a peur d'être arrêté. » « Tant que l'armée est dans le coin, on a l'interdiction de parler ou de prendre des photos. Ils ont posé des caméras en haut. Ils voient ce qu'il se passe ici. » À lire aussiDix pays, dont la France, décidés à reconnaître l'État palestinien à l'ONU En haut : Sa-Nur, une ancienne colonie israélienne évacuée en 2005 et que Bezalel Smotrich entend désormais faire renaître de ses cendres. Une revanche sur l'histoire, 20 ans plus tard. Mais aussi un message clair passé à la France, qui s'apprête à reconnaître l'État de Palestine. Bezalel Smotrich : « Quiconque dans le monde tentera de reconnaître un État palestinien recevra une réponse de notre part, sur le terrain. Cette réalité finira par enterrer l'idée d'un État palestinien. Tout simplement parce qu'il n'y a rien à reconnaître et personne à reconnaître. » Ces déclarations tonitruantes du ministre d'extrême droite israélien commencent à lasser sur le terrain. Depuis son bureau, Ghassan Qararya, le maire de Sa-Nur – appelée Tarsala par les Palestiniens – a une vue plongeante sur la future colonie : « On voit tout d'ici. On voit l'armée. On voit l'avancée des travaux préliminaires. Il n'y a pas longtemps, il y avait des bulldozers. Ils sont en train de nettoyer le site. Ils disent qu'ils veulent construire 126 logements. Mais que je sache, la mère de ce Smotrich, elle n'a pas accouché de lui ici. Il faudrait que moi, je parte d'ici pour laisser cette terre à des gens qui débarquent d'Irlande, d'Ukraine, d'Allemagne, d'Éthiopie ou de je ne sais où ? On ne se laissera pas faire, ce pays est notre pays. Où voulez-vous qu'on aille ? Vous nous accepteriez en France, vous ? » Une seule issue, insiste le maire : la solution à deux États prônée et acceptée par l'Autorité palestinienne dont il dépend, mais qui semble de moins en moins crédible sur le terrain.  À lire aussiIsraël annonce la création de 22 nouvelles colonies illégales en Cisjordanie occupée

Sur le fil
Que reste-t-il de l'ONU ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 17:51


Bienvenue dans la nouvelle version de notre podcast Sur le Fil, qui devient hebdomadaire.Chaque samedi nous explorons une thématique importante après un petit tour de l'actualité à retenir pour la semaine à venir, d'où notre nouveau nom "La semaine sur le fil".Au sein de l'Agence France-Presse on parle du "fil" pour évoquer le flux ininterrompu de dépêches venant des quatre coins du monde que nous distribuons aux médias abonnés.Et la semaine prochaine, sur notre "fil", on va parler beaucoup de l'Organisation des Nations unies, fondée en 1945.Avec une forte hausse de la conflictualité mondiale, l'ONU est en crise, accusée de coûter cher et d'être bien trop loin de sa vocation de maintien de la paix.Le multilatéralisme, au cœur de son fonctionnement, est attaqué de toutes parts, y compris par trois des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : la Chine, la Russie et les Etats-Unis.Washington a décidé de quitter une nouvelle fois l'Unesco, une agence de l'ONU essentielle en matière d'éducation et de culture. Le président américain Donald Trump avait déjà quitté l'Unesco lors de son premier mandat. Et les Etats-Unis ont aussi, pour la deuxième fois, dénoncé les Accords de Paris sur le climat, négociés sous l'égide de l'ONU. C'est dans ce contexte que l'organisation internationale fête ses 80 ans et que se tient la semaine prochaine à l'ONU un sommet crucial pour les Palestiniens.Alors, l'ONU sert-elle encore à quelque chose ?Pour en parler Maxime Mamet a discuté avec Vincent Pouliot, enseignant-chercheur à l'Université de Montréal, Chloé Maurel, historienne, elle aussi spécialiste de l'ONU et chercheuse associée à la Sorbonne. Et la correspondante de l'AFP au siège des Nations unies à New York, Amélie Bottolier-Depois.Réalisation: Maxime Mamet et Michaëla Cancela-KiefferArchives sonores : ONU et AFPTVC'est l'histoire d'un pauvre : exposition sur Coluche et les Restos du Coeur, à voir au Musée d'histoire de Marseille jusqu'au 5 octobre. Puis à Nantes, à l'Hôtel du département de Loire-Atlantique, du 13 octobre au 22 novembre.La semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme` Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
La justice administrative ordonne à la mairie de Malakoff de retirer un drapeau palestinien de son fronton

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 10:20


durée : 00:10:20 - Journal de 18h - Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val d'Oise, a ordonné samedi à la mairie de Malakoff de retirer de son fronton un drapeau palestinien, hissé en amont de la reconnaissance par la France d'un Etat de Palestine.

Les journaux de France Culture
La justice administrative ordonne à la mairie de Malakoff de retirer un drapeau palestinien de son fronton

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 10:20


durée : 00:10:20 - Journal de 18h - Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val d'Oise, a ordonné samedi à la mairie de Malakoff de retirer de son fronton un drapeau palestinien, hissé en amont de la reconnaissance par la France d'un Etat de Palestine.

Les matins
Reconnaître l'état palestinien pour mieux "isoler le Hamas", dit Emmanuel Macron

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Reconnaître l'état palestinien est "la meilleure manière d'isoler le Hamas" sur la scène internationale. Emmanuel Macron était à la télévision israélienne ce jeudi soir, à quelques jours de l'assemblée générale de l'ONU où 15 pays reconnaîtront l'existence d'un tel état.

Les informés de France Info
Drapeaux palestiniens sur les mairies, ultimatum des syndicats à Sébastien Lecornu, Journées du patrimoine... Les informés du vendredi 19 septembre 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 52:44


durée : 00:52:44 - Les informés de franceinfo - Les informés débattent de l'actualité autour de Renaud Blanc. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le journal de 8H00
Reconnaître l'état palestinien pour mieux "isoler le Hamas", dit Emmanuel Macron

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Reconnaître l'état palestinien est "la meilleure manière d'isoler le Hamas" sur la scène internationale. Emmanuel Macron était à la télévision israélienne ce jeudi soir, à quelques jours de l'assemblée générale de l'ONU où 15 pays reconnaîtront l'existence d'un tel état.