Podcasts about palestiniens

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Les matins
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Le journal de 8H00
"Il n'y aura pas d'État palestinien", martèle Benjamin Netanyahu

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 12, 2025 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - "Il n'y aura pas d'État palestinien, cet endroit nous appartient", a déclaré Benjamin Netanyahu jeudi lors d'une cérémonie de signature d'un important projet de colonisation en Cisjordanie occupée.

Débat du jour
Gaza peut-elle encore être sauvée ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 29:30


C'est peut-être un tournant historique qu'a vécu la guerre entre Israël et le Hamas hier. Israël qui frappe au coeur de Doha. Les dirigeants du Hamas visés ont survécu.  Donald Trump dénonce une attaque malvenue contre un allié stratégique. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz promet que ses ennemis n'auront nulle part où se cacher, quitte à détruire Gaza si les otages ne sont pas libérés. Le Qatar condamne et prévient qu'il se réserve le droit de riposter tout en maintenant son rôle de médiateur. Sur le terrain, l'armée israélienne poursuit son offensive contre la ville de Gaza. Nouveaux bombardements aujourd'hui. Une tour résidentielle pulvérisée. Au 705è jour de guerre, on compte plus de 64 600 morts côté palestinien, 1 219 victimes côté israélien. Et la tension monte en Europe, Ursula von der Leyen propose des sanctions contre les ministres israéliens extrémistes. Réponse immédiate de Tel Aviv, un mauvais message qui renforce le Hamas. Alors ce soir, comme depuis plusieurs longs mois que dure ce conflit, cette guerre, une question revient. Gaza peut-elle encore être sauvée ?    Pour en débattre : - Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement - Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI, auteur du podcast Palestiniens, ancien correspondant à Jérusalem  - Raphaël Pitti, médecin humanitaire, président de l'ONG Husome Humanité Solidarité Médecine.

Les enjeux internationaux
Frappes à Doha : Israël franchit une ligne rouge

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 10:36


durée : 00:10:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Israël a frappé hier à Doha des responsables du Hamas, visant pour la première fois un pays qui, depuis le début du conflit, s'est positionné comme médiateur entre Israéliens et Palestiniens. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Camille Lons Chercheuse invitée au Conseil européen pour les Relations internationales (ECFR), spécialiste de la politique étrangère des pays du Golfe, les relations Golfe Asie et la géopolitique de la mer Rouge

Maintenant, vous savez
Gaza : comment reconnaître un génocide ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 5:46


Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive sans précédent sur la bande de Gaza. Au 30 juillet 2025 selon Statista, on compte plus de 60 000 Palestiniens morts sous les bombardements de l'armée israélienne, dont plus de 18 000 enfants.  La Convention de l'ONU sur le génocide de 1948 retient cinq actes. Il suffit qu'un seul d'entre eux soit commis pour qualifier un génocide. Mais ils doivent avoir été commis “dans l'intention de détruire totalement ou partiellement un groupe national, ethnique, racial ou religieux.”  Que dit le droit international sur le crime de génocide ? Quels actes qualifient un génocide ? Peut-on vraiment affirmer qu'il y a un génocide à Gaza ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que changerait la reconnaissance de la Palestine ? Quel est le premier génocide du XXe siècle ? Mines, armes chimiques… : quelles sont les armes interdites en guerre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Un jour dans le monde
Isabella Hammad : "Hamlet, le long du mur"

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 13:26


durée : 00:13:26 - L'invité d'un jour dans le monde - C'est quoi être Palestinien aujourd'hui ? Et qu'est-ce que ça donne, quand une palestinienne vivant à Londres, originaire de Haïfa joue Hamlet à Ramallah ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un jour dans le monde
Être Palestinien . Avec l'écrivaine anglo-palestinienne Isabella Hammad

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 38:22


durée : 00:38:22 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - L'autrice interroge dans son nouveau roman, « Hamlet, le long du mur » salué partout dans le monde, c'est quoi être palestinien aujourd'hui ? Elle le fait en passant par le Hamlet de Shakespeare en nous amenant de Haïfa à Ramallah Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Être Palestinien . Avec l'écrivaine anglo-palestinienne Isabella Hammad

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 38:22


durée : 00:38:22 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - L'autrice interroge dans son nouveau roman, « Hamlet, le long du mur » salué partout dans le monde, c'est quoi être palestinien aujourd'hui ? Elle le fait en passant par le Hamlet de Shakespeare en nous amenant de Haïfa à Ramallah Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L'Echo du monde
Gaza : Le Hamas disposé à reprendre les négociations, une réelle avancée ?

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 4:34


Le mouvement assure être « disponible » pour « s'asseoir immédiatement à la table des négociations afin de discuter de la libération de tous les prisonniers en échange d'une déclaration claire de la fin de la guerre, d'un retrait complet de la bande de Gaza, et de la formation d'un comité de Palestiniens indépendants pour gérer la bande de Gaza, qui commencerait ses fonctions immédiatement ». C'est une évolution sensible des positions du Hamas, même si ces termes ne peuvent toujours pas être acceptés tels quels par Israël. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Gaza, Cisjordanie : l'avenir suspendu des territoires palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 40:01


durée : 00:40:01 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Deux ans de guerre entre Israël et le Hamas ont redessiné la carte des territoires palestiniens. Le siège de Gaza s'intensifie tandis qu'Israël accélère l'annexion de la Cisjordanie. Alors que plusieurs pays s'apprêtent à reconnaître l'État palestinien, une solution à deux États est-elle viable ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient à Sciences Po Paris; Sandra Mehl Photographe

Women on the Line
Early colonialism of Palestine: Arab-Jewish solidarities and their meaning for anti-genocide organising now

Women on the Line

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025


This week, we hear from researcher and activist Dr. Sadia Agsous-Bienstein, recorded at a teach-in hosted at the Institute of Postcolonial Studies in Naarm/Melbourne.Sadia speaks on the erased histories of Arab–Jewish solidarities and their meaning in the current moment of genocide in Gaza, perpetrated by Israel and its Zionist footsoldiers — including descendants of Jewish communities of North Africa and the Middle East.From anti-fascist resistance in colonial Algeria, to Arab solidarities against European antisemitism, to shared struggles against colonial rule in the Maghreb and Mashreq, Sadia traces how Western colonial divide-and-rule and Zionist settler-colonialism fractured and erased attempts at common life and joint struggle between Jews, Arab-Muslims, and Palestinians.In the second half of the show, Tasnim Sammak joins Sadia in conversation to reflect on what these histories mean in the current moment of genocide in Gaza — and how remembering solidarities is itself an act of resistance.Sadia mentions the following authors in her talk:Avi Shlaim, Three Worlds: Memoirs of an Arab-Jew. London: Oneworld Publications, 2019.Ella Shohat, On the Arab-Jew, Palestine, and Other Displacements. London: Pluto Press, 2017.Rashid Hussein, Selected Poems. Edited by Adina Hoffman, translated by Sasson Somekh. Jerusalem: Ibis Editions, 2002.Sadia Agsous, Le dialogue culturel entre Palestiniens et Israéliens dans les années 1950 : Rashed Hussein et Sasson Somekh, histoire d'un rendez-vous manqué, dossier spécial,  L'histoire culturelle des relations entre Juifs et Arabes en Palestine/Israël de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle, Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2021.Mahmoud Darwish, interview cited in Elia J. Ayoub, The Jewish and Arab Questions and European Fascism, eliaayoub.com, 22 May 2021. Please note the guest lecture was co-organised by Tasnim Sammak and this week's presenter, Scheherazade Bloul.

Géopolitique, le débat
Reconnaissance d'un État palestinien : quelles conséquences ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 48:30


Jamais un membre du G7 n'a encore franchi le pas : la France a finalement annoncé, en juillet dernier, qu'elle allait reconnaître l'État de Palestine. C'est déjà fait par une très grande majorité de pays membres de l'Organisation des Nations unies… mais la récente initiative française a entraîné une dynamique, du côté des puissances occidentales : le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni ou encore la Belgique ont également annoncé, par la suite, vouloir reconnaître (sous certaines conditions) un État palestinien. Cela doit être officialisé à la fin de l'Assemblée générale de l'ONU, qui débute le 9 septembre, au moment où l'armée israélienne durcit son offensive à Gaza et accélère la colonisation de la Cisjordanie. D'un point de vue symbolique, juridique, politique, mais aussi régional, quelles conséquences cette reconnaissance d'un État palestinien par plusieurs pays occidentaux peut-elle avoir ? Invités :  Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), coauteur de l'Atlas des Palestiniens (éditions Autrement) Alain Dieckhoff, sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (éditions Dunod)

Les journaux de France Culture
Israël promet de l'aide aux évacués de Gaza-ville, un million de Palestiniens sont toujours sur place

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - De l'eau, des tentes et des médicaments. Après un nouvel ordre d'évacuation de Gaza-ville, l'armée israélienne promet de l'aide aux déplacés vers le camp de Khan Younès. Mais les Palestiniens n'y croient pas et n'ont plus les moyens de fuir.

Culture en direct
Des nouvelles de l'arrière, avec Scandar Copti et Kateryna Gornostai

Culture en direct

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 58:23


durée : 00:58:23 - Plan large - par : Antoine Guillot - Ce samedi, on vous emmène voir ce qui se passe à l'arrière des lignes de front, du côté des Palestiniens d'Israël et des écoliers ukrainiens avec Scandar Copti et Kateryna Gornostai, et aussi Sandra Onana. - réalisation : Anne-Laure Chanel - invités : Scandar Copti Cinéaste; Kateryna Gornostai cinéaste ukrainienne; Sandra Onana Critique française de cinéma

Plan large
Des nouvelles de l'arrière, avec Scandar Copti et Kateryna Gornostai

Plan large

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 58:23


durée : 00:58:23 - Plan large - par : Antoine Guillot - Ce samedi, on vous emmène voir ce qui se passe à l'arrière des lignes de front, du côté des Palestiniens d'Israël et des écoliers ukrainiens avec Scandar Copti et Kateryna Gornostai, et aussi Sandra Onana. - réalisation : Anne-Laure Chanel, Anne-Vanessa Prévost - invités : Scandar Copti Cinéaste, Kateryna Gornostai cinéaste ukrainienne, Sandra Onana Critique française de cinéma Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France

Le journal de 12h30
Israël promet de l'aide aux évacués de Gaza-ville, un million de Palestiniens sont toujours sur place

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 15:04


durée : 00:15:04 - Journal de 12h30 - De l'eau, des tentes et des médicaments. Après un nouvel ordre d'évacuation de Gaza-ville, l'armée israélienne promet de l'aide aux déplacés vers le camp de Khan Younès. Mais les Palestiniens n'y croient pas et n'ont plus les moyens de fuir.

Le Crayon
1 pro-palestinien vs 3 pro-israéliens. | Seul contre tous

Le Crayon

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 132:49


Comment vous positionnez-vous sur ce conflit ? Donnez-nous votre avis en commentaire !Une émission similaire avec un profil pro-israélien vs 4 profils pro-palestiniens a été réalisée en février 2025.Le 7 octobre 2023, le Hamas lance une attaque sans précédent contre Israël, tuant environ 1 200 personnes, principalement des civils, et prenant 250 otages. En représailles, Israël bombarde massivement la bande de Gaza, déclenchant une guerre qui a causé des dizaines de milliers de morts et une catastrophe humanitaire. Ce conflit exacerbe les tensions en France, où des manifestations pro-palestiniennes et pro-israéliennes se multiplient. Des actes antisémites et islamophobes en forte hausse inquiètent les autorités. Le gouvernement interdit certaines manifestations et renforce la sécurité des lieux sensibles. À gauche, LFI est accusée de minimiser les attaques du Hamas, tandis que la droite et l'extrême droite appellent à une position plus ferme en soutien à Israël. Dans les médias et sur les réseaux sociaux, les débats se polarisent, rendant tout dialogue apaisé de plus en plus difficile.Pour cette raison, nous avons voulu traiter de ce sujet.Mohamed-Nour Hayed, défenseur de la cause palestinienne échange face à Michaël Sadoun, Emmanuelle Brisson et David Attia, des profils pro-israéliens.➤

L’Heure du Monde
Un Etat palestinien est-il encore possible ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 17:30


Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

HOMOMICRO
Saison 21 - Episode 1

HOMOMICRO

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 67:52


Première émission de la 21ème saison de "Homomicro"! De retour après cette pause estivale, retrouvez "Homomicro, le podcast qui se prend aux mots", avec Brahim NAÏT-BALK et les invités du jour : - Hélène GERMAIN (Présidente de la Fédération Sportive LGBTQI+) et Alban VANDEKERKOVE (Président des Coqs Festifs Rugby Club Paris) viennent nous parler du "Forum des sports LGBTQI+" qui se déroule le 6 septembre 2025 prochain à Paris, interview par Brahim NAÏT-BALK Ainsi que le Cercle des Chroniqueurs : - Dans « Planète Arc-En-Ciel », Denis-Martin CHABOT nous parle du "Festival Fiertés Montréal, malgré l'interruption par un groupe pro-Palestinien et la création d'un festival concurrent, Fiertés Indomptables, créant ainsi une division au sein de la communauté LGBTQI+" - Dans « Le Crash Test », Daniel CONRAD nous parle de "Rainbow Warriors", un roman de science-fiction d'Ayerdhal / le sous-genre d'horreur "Body Horror", ces racines remontant au gothique du 18ème siècle / "As-tu mérité tes yeux?" de Eric LAROCCA. - Dans « Le Plus de l'Actu », Nicolas RIVIDI nous fait un petit pot pourri de l'actualité de l'été, entre les corps retrouvés dans la Seine ou encore la mort du Streamer "Jean Pormanove", mais aussi un petit retour sur le succès de "Drag Race France" - Dans « J'Écris Ton Nom », Valérie BAUD nous parle de ses découvertes LGBTQI+ et notamment le "Lézard Festival", ainsi que l'arrestation de Ibtissam "Betty" LACHGAR, poursuivie en justice envers un blasphème à la religion musulmane. - Pour « Le Son de la Fierté », Nathan HILLAIREAU vous propose un retour sur le Detroit Jazz Festival (qui s'est déroulé entre le 29 Août et le 1er Septembre), en évoquant deux artistes : Keyon HARROLD et Jason MORAN / Musique : « Beautiful Day » de Keyon HARROLD et PJ MORTON Réalisation / Montage : Nathan Hillaireau Soutenez-nous sur PayPal !

Le Brief
La Belgique reconnaîtra l'Etat palestinien | La portabilité des IBAN recalée | Nexova, champion de la cybersécurité

Le Brief

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 12:29


La Belgique va reconnaître l'État palestinien. Après une nuit de discussions, le Conseil des ministres restreint s'est mis d'accord ce matin sur cette reconnaissance lors de la prochaine session de l'assemblée générale des Nations Unies. Impossible de conserver son numéro de compte quand on change de banque. Une proposition de loi vient d'être recalée par le Conseil d'État. La société belge Nexova ouvre un tout nouveau centre dédié à la cybersécurité au cœur de l'Ardenne. Une centaine d'emplois seront créés. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les récentes arrivées de nourriture n'ont rien changé à la situation de famine, constate dans sa chronique le journaliste et traducteur Ibrahim Badra. Et les Palestiniens se battent seuls face à l'expansionnisme israélien. Un article d'Ibrahim Badra publié dimanche 31 août et lu par Jérémy Z Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le projet de Trump pour Gaza refait surface…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 4:08


Great… super en anglais… C'est l'un des mots préférés de Donald Trump et c'est aussi l'acronyme de son projet de reconstruction pour Gaza. GREAT, pour Gaza Reconstruction Economic Acceleration and Transformation… Ce plan, présenté sous forme d'un prospectus de 38 pages, circule depuis ces derniers mois au sein de l'administration Trump et a été publié hier par le Washington Post. Que prévoit-il ? « Gaza, précise le journal, passerait sous tutelle américaine pendant au moins 10 ans, le temps de transformer le territoire en une station touristique huppée et en centre de production de haute technologie. Ce plan envisagerait également la relocalisation temporaire des plus de 2 millions d'habitants de Gaza, soit par ce qu'il appelle des départs “volontaires“ vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l'intérieur de l'enclave pendant la reconstruction. Les propriétaires fonciers se verraient offrir un jeton numérique en échange du droit de réaménager leur propriété, qui servirait à financer une nouvelle vie ailleurs ou, à terme, à acquérir un appartement dans l'une des six à huit nouvelles “villes intelligentes alimentées par l'IA“ qui seront construites à Gaza. Chaque Palestinien choisissant de partir recevrait 5.000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu'un an de nourriture. » Déjà en préparation ? « Trente-huit pages aux plans futuristes bien léchés, s'exclame Libération à Paris. La mer, le ciel bleu, des bateaux, des immeubles futuristes et des espaces verts à gogo, parcs et, évidemment, terrains de golf, des plans financiers précisément chiffrés : le plan trumpien de reconstruction de Gaza pour la transformer en zone touristique de premier choix et centre d'excellence pour l'industrie de la tech n'a pas disparu, bien au contraire. Le document publié hier par le Washington Post, rendu public en février et violemment critiqué alors, semble toujours d'actualité. Au moins dans l'esprit du président américain et de ses alliés et acolytes. (…) » Et Libération de rappeler que « mercredi dernier, Donald Trump a présidé une réunion sur Gaza, officiellement pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre. Parmi les participants, le secrétaire d'Etat, Marco Rubio, l'émissaire de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, mais aussi l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Selon la presse britannique, la fondation de ce dernier, le Tony Blair Institute, serait particulièrement intéressée par le projet de Riviera du Moyen-Orient. Autre participant à cette réunion, le gendre du Président, Jared Kushner, aux intérêts commerciaux bien connus dans la région. Rien n'a filtré des discussions, mais, la veille, Witkoff avait évoqué un “plan très complet“ de l'administration américaine pour Gaza. » Il pourrait donc s'agir du plan dévoilé par le Washington Post… Violation du droit international… Haaretz, quotidien israélien de gauche, s'insurge… « Ce plan, tel que révélé par le Washington Post, ne fait que confirmer les soupçons selon lesquels l'administration américaine se concentre uniquement sur des initiatives économiques illusoires, sans se soucier du bien-être des Palestiniens ou de la réalité sur le terrain, que ce soit à Gaza, en Israël, en Cisjordanie ou au Moyen-Orient au sens large. Ce plan envisage ce qu'il décrit comme une relocalisation temporaire de l'ensemble des deux millions d'habitants de Gaza, soit par des départs “volontaires“ vers d'autres pays, soit dans des zones sécurisées et restreintes de la bande de Gaza. Mais, ce projet fait fi de la réalité, s'exclame encore Haaretz : les transferts forcés de population violent le droit international, et aucun des pays proposés – Indonésie, Soudan du Sud, Somaliland, Libye, Éthiopie ou autres – n'a accepté d'y participer. » Journalistes réduits au silence… Et pendant ce temps, la guerre se poursuit à Gaza… « Jour après jour, déplore le Guardian à Londres, le bilan des morts s'alourdit, les crimes de guerre se multiplient et l'indignation grandit. » Le Guardian qui s'insurge plus particulièrement dans son éditorial sur le sort réservé aux journalistes gazaoui. « Il s'agit de la guerre la plus meurtrière que les médias aient connue ces derniers temps, dénonce le quotidien britannique. Une génération entière de journalistes est en voie d'extinction. (…) Israël pourrait mettre fin à la condamnation internationale en mettant un terme à sa campagne d'anéantissement. Au lieu de cela, soupire le Guardian, Israël tente de nous empêcher d'en entendre parler, en réduisant au silence ceux qui témoignent. »

Les journaux de France Culture
La France réagit au refus des États-Unis d'octroyer des visas aux Palestiniens

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 12h30 - Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dénonce la décision des États-Unis de supprimer l'octroi de visas à des responsables palestiniens. Une décision prise avant le début de l'Assemblée générale des Nations unies où la France va plaider pour la reconnaissance de l'état palestinien. - invités : Jean-François Leroy Photographe journalistique, directeur et fondateur du festival Visa pour l'image

Le journal de 12h30
La France réagit au refus des États-Unis d'octroyer des visas aux Palestiniens

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 12h30 - Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, dénonce la décision des États-Unis de supprimer l'octroi de visas à des responsables palestiniens. Une décision prise avant le début de l'Assemblée générale des Nations unies où la France va plaider pour la reconnaissance de l'état palestinien. - invités : Jean-François Leroy Photographe journalistique, directeur et fondateur du festival Visa pour l'image

Invité Afrique
Présidentielle en Ouganda: «Tout indique qu'une force brutale est mise en place pour réprimer l'opposition»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 9:24


En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'arrivée au Rwanda de migrants expulsés des Etats-Unis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:07


« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'arrivée au Rwanda de migrants expulsés des Etats-Unis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:07


« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».

Kan en Français
Diplomatie française : un tournant à Ramallah ?

Kan en Français

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 10:40


Emmanuel Macron a annoncé la possible ouverture d’une ambassade française à Ramallah. Geste symbolique ou réel changement stratégique ? Avec Claude Brightman, présidente du Campus universitaire francophone de Natanya et experte des relations France–Israël, nous analyserons ce signal adressé aux Palestiniens et à Israël, ses répercussions possibles sur la société française et les débats sensibles autour du 7 octobre.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les matins
Justice climatique / Le projet national palestinien / François Bayrou à l'épreuve de la confiance

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 149:38


durée : 02:29:38 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Les enjeux internationaux
Gaza, Cisjordanie : quel avenir pour le projet national palestinien ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 11:03


durée : 00:11:03 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Une réponse de Benyamin Netanyahou à la proposition de trêve du Hamas est attendue dans les prochains jours, une semaine après l'annonce de la “prise de contrôle” de la ville de Gaza et de l'extension massive des colonies en Cisjordanie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amélie Férey Politiste, responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l'IFRI

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] État palestinien, l'arlésienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 23:45


L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? On en débat avec Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l'Autorité palestinienne, Michel Taubmann, journaliste franco-israélien et Amélie Férey, chercheuse à l'IFRI. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Régis Jauffret, fils à perpétuité / État palestinien, l'arlésienne ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 44:21


L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Rentrée littéraire : Régis Jauffret décoche une lettre d'amour cruelle à sa mère décédéeRégis Jauffret, auteur multiprimé, persiste et signe dans l'exploration de son histoire familiale. Après "Papa" en 2020, un livre qui retrace l'énigmatique vie de son père, il publie désormais "Maman" (éditions Récamier). L'écrivain y raconte ce personnage ambigu qu'était sa mère. Il s'estime "trahi" par cette femme, qui n'était pas avare de mensonges pour le garder auprès d'elle, mais "quand une mère vous a tant aimée, il faut lui rendre hommage". Cette œuvre protéiforme, à mi-chemin entre le roman et la biographie, alterne férocité, amour maternel et humour, l'une des marques de fabrique de l'auteur. Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? Enfin, à l'occasion de la saint Louis, Xavier Mauduit revient sur le règne de Louis IX, souverain français considéré comme un saint dès son vivant. Marie Bonnisseau nous présente les toiles du peintre Jacob Ryan Reno : il propose des portraits volontairement bâclés, une expérience que le peintre juge "incroyablement humaine" à l'heure des IA génératives policées. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Reportage International
En Grèce, l'activisme pro-palestinien gagne en visibilité

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 2:18


En Grèce, depuis fin juillet, les manifestations pro-palestiniennes à l'arrivée d'un bateau de croisière israélien se sont multipliés dans les ports du pays. De quoi contrarier les autorités helléniques qui ont tissé ces dernières années des liens plus étroits avec Israël en matière de défense, de sécurité et d'énergie. Sans oublier que la Grèce est aussi très dépendante du tourisme, un pilier de son économie.  De notre correspondant à Athènes, Au sommet de l'Église orthodoxe, l'horloge indique sept heures du matin. En contrebas, deux camions de police bloquent l'accès au quai E12 du Pirée. C'est ici, dans le port d'Athènes, que doit débarquer au petit jour un bateau de croisière venu d'Haïfa, en Israël, le Crown Iris. Devant les forces de l'ordre, une nuée de drapeaux palestiniens, comme celui que tient à la main Thanasis Diathisnis : « Nous n'avons rien contre les Israéliens qui aiment la Grèce et le tourisme, en revanche, nous ne voulons pas de ceux qui tuent des enfants. Si vous avez vu des images, des images d'enfants qui ont faim, elles nous rappellent d'autres époques que l'Europe a connues. Nulle part dans le monde, nous ne voulons revivre cela. » En ce matin du cœur de l'été, les manifestants sont plusieurs centaines. Parmi eux, cheveux poivre et sel, Sophia indique un simple prénom. Aux côtés d'autres militants du parti de gauche Nea Aristera, elle tient une banderole appelant à la fin du conflit à Gaza : « Ce bateau est indésirable en Grèce, indésirable au Pirée. Nous manifestons notre opposition à ce qu'il accoste ici et à ce que débarquent des touristes entre guillemets qui viennent d'un pays en train de commettre un génocide. Moi, je crois que la multiplication de petites actions comme celle d'aujourd'hui peuvent contribuer à changer les choses. » « Que cesse d'abord le massacre en Palestine ! » À ses côtés, celui qui se présente comme Stratos, renchérit, en reprenant certains des clichés associés au tourisme en Grèce : « Que les touristes viennent voir l'Acropole et manger de la moussaka, ok, mais que cesse d'abord le massacre en Palestine ! » Fin juillet, à Syros, lors de la première manifestation du genre à l'arrivée de ce bateau de croisière israélien, les passagers n'ont finalement pas débarqué sur l'île. Dans la foulée, le ministre grec de la Protection des citoyens, Michalis Chrisochoidis a rappelé sur une chaîne de télévision privée que plus de 500 rassemblements ont eu lieu légalement à Athènes depuis fin 2023, mais qu'empêcher des touristes étrangers de visiter la Grèce n'était pas tolérable : « Quiconque, dorénavant, tente d'empêcher un citoyen d'un pays tiers d'entrer et de visiter légalement notre pays, sera arrêté et poursuivi pénalement au nom de la loi contre le racisme. » Politiquement, par le passé, Athènes avait coutume d'adopter une ligne plutôt pro-arabe. Une ligne qui a évolué en raison du rapprochement avec Israël depuis quelques années, dont le but est notamment de contrebalancer, en Méditerranée orientale, l'influence du voisin turc. À lire aussiGrèce: vifs échanges entre le maire d'Athènes et l'ambassadeur d'Israël sur des graffitis «antisémites»

Aujourd'hui l'économie
Les grands boycotts de l'Histoire: «B.D.S», trois lettres pour faire pression sur Israël

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 2:56


Le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui fait pression sur les gouvernements et les entreprises les plus puissantes. Notre nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire s'arrête sur trois lettres : B.D.S. pour boycott, désinvestissements et sanctions. Un mouvement né il y a tout juste 20 ans, le 9 juillet 2005, pour inciter Israël à respecter les droits des Palestiniens et mettre fin à sa politique de colonisation. En 2005, c'est, à l'époque, du moins on l'espère, un moyen de parvenir à la paix. Cet été-là, Israël prépare son désengagement de la bande de Gaza : « Nous sommes là parce que ce retrait n'apportera aucune paix. Que ferez-vous le jour du retrait ?  - Que ferons-nous ? Attendez, vous verrez ! ». L'opposition des colons comme ici dans ce reportage sur France 2 n'y change rien : après 38 ans d'occupation, l'État hébreu se retire de l'enclave palestinienne.  Sauf que dans le même temps, les violences ne cessent pas et que la colonisation israélienne s'accélère sur un autre territoire palestinien : la Cisjordanie. Le mur construit depuis 2002 par l'État hébreu - dont le tracé est décrété illégal dans un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 juillet 2004 - déborde toujours un peu plus dans les territoires palestiniens. C'est dans ce contexte, le 9 juillet 2005, que 170 ONG et syndicats palestiniens lancent le mouvement « BDS ». Omar Barghouti, le fondateur du mouvement, énonce ses trois revendications : « Notre mouvement appelle Israël à mettre fin à l'occupation des territoires occupés depuis 1967, à se retirer des colonies et à détruire le mur de séparation. Notre deuxième exigence, c'est l'arrêt du système de discrimination racial contre les citoyens palestiniens à l'intérieur même d'Israël. Enfin, la troisième et la principale, c'est de reconnaître et de permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens. » BDS, pour Boycott-Désinvestissements-Sanctions Le mouvement, qui se veut « non violent » et s'inspire des méthodes héritées de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, appelle à boycotter les produits fabriqués en Israël et dans les colonies. Ses partisans réclament des sanctions contre l'État hébreu. Ils mènent des campagnes pour inciter des entreprises comme Orange ou Microsoft, impliquées dans les territoires occupés, à désinvestir. Des États-Unis à la Belgique, de la France au Royaume-Uni, le mouvement gagne les universités, les syndicats et le monde de la culture. Des institutions, comme le puissant fonds de pension de Norvège, se retirent de certaines entreprises liées à l'occupation des territoires palestiniens. Mais au-delà de ces cas très médiatisés, les conséquences économiques pour Israël restent limitées, comme le raconte en 2015, le correspondant à Jérusalem de Radio France : « Certes, l'agriculture israélienne dans la vallée du Jourdain a connu une baisse de chiffre d'affaires de 14 % l'an dernier, mais l'agriculture ne représente qu'à peine 1 % du PIB de l'État hébreux. Et parallèlement, les échanges commerciaux entre l'Europe et Israël ont doublé ces dix dernières années. » D'autant que le même temps, Israël accuse les activistes de nourrir l'antisémitisme et qu'un peu partout, c'est une autre bataille se livre, cette fois-ci devant les tribunaux : en France, l'appel au boycott d'Israël est même un temps décrété illégal. La décision sera désavouée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, qui vaut à l'État hébreu des accusations de génocide, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, le BDS note « une croissance sans précédent » de ses campagnes. Mais dans les faits, jamais depuis le début du mouvement il y a 20 ans, Israël n'aura semblé céder aux pressions. Le pays a même, au contraire, accentué sa politique d'occupation et d'annexion des territoires palestiniens, en violation du droit international. À lire aussiLes grands boycotts de l'Histoire: Martin Luther King et les bus de Montgomery

Les matins
Le plan du gouvernement Netanyahou pour "enterrer l'idée d'un État palestinien"

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 4:38


durée : 00:04:38 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani - Gilles Gressani nous parle d'un sigle — E1 — qui paraît anodin, mais qui cache en réalité l'une des transformations géopolitiques les plus radicales de l'été.

L'entretien de Sonia Mabrouk
Reconnaissance d'un État palestinien : «Ça peut être perçu comme une conséquence des attentats du Hamas et légitimer le terrorisme», souligne Jean-Louis Thierot

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 10:46


Invité : Jean-Louis Thierot, député Droite républicaine de Seine-et-Marne et ancien ministre délégué auprès du ministre des Armes et des Anciens combattants   Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Les attaques de colons, quotidien des Palestiniens de Cisjordanie occupée

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 2:25


Alors qu'Israël poursuit le massacre à Gaza depuis le 7-Octobre 2023, la situation continue de se détériorer pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée, territoire palestinien occupé et colonisé par Israël en violation du droit International. On observe notamment une augmentation des attaques menées par certains colons israéliens violents. Dégradations de biens appartenant à des Palestiniens, harcèlement et impunité. Reportage de notre envoyé spécial dans le village de Turmus Aya. De notre envoyé spécial à Turmus Aya,  Le 4×4 de Wadi Al Kam rebondit sur la piste caillouteuse qui serpente entre les champs d'oliviers. Paysage escarpé, autour du village palestinien de Turmus Aya. Nous voici arrivés devant la maison que l'ingénieur à la retraite a fait construire au milieu des terres de sa famille. La grille métallique que Wadi nous ouvre n'a pas suffi à protéger le bâtiment, des traces d'effraction sont bien visibles. À l'intérieur, une épaisse couche de suie recouvre le sol, les murs, le plafond, tout le mobilier : « Tout est brûlé » déplore Wadi Al Kam. Les incendiaires ont signé sur le mur extérieur de la maison, en lettres de peinture rouge, le mot hébreu « Nekama », (« Vengeance ») et la formule « Prix à payer » que l'on retrouve si souvent lors de ces attaques sur des biens appartenant à des villageois palestiniens. Sur la colline d'en face, la colonie israélienne de Shilo. Et à l'écart, on distingue aussi des tentes à flanc de collines. Wadi Al Kam les désigne du doigt : « Ils ne sont qu'à un kilomètre et demi, deux kilomètres », nous explique le villageois palestinien. « Ils », ce sont de très jeunes colons radicaux, ceux que l'on appelle les « jeunes des collines »  à l'origine du harcèlement, du vandalisme et des agressions physiques contre des Palestiniens de Cisjordanie. Comme ici à Turmus Aya où des habitants du village sont nombreux à avoir filmé des vidéos comme celle-ci où l'on voit ces jeunes colons israéliens provoquer les villageois en clamant que tout appartient aux Israéliens ici. « Vous êtes censés nous protéger » Des images qui documentent des agressions et des dégradations quotidiennes en toute impunité. « Les soldats et les policiers israéliens sont venus ici », raconte Wadi Al Kam qui nous a montré sa maison incendiée. « Et je leur ai dit : " C'est vous les occupants, n'est-ce pas ? vous êtes censés nous protéger, pourquoi vous ne le faites pas ?  Ils nous ont attaqué tant de fois, vous êtes venus et vous les avez vus ! " Les policiers israéliens savent très bien qui fait cela, mais ils ne font rien, ils les protègent. » Les attaques sont plus fréquentes depuis octobre 2023, elles ont coûté la vie à des Palestiniens, ici et dans toute la Cisjordanie, lors d'accrochages qui ont parfois aussi impliqué l'armée israélienne.« Et une vie perdue, on ne peut pas la réparer comme une maison incendiée ou la replanter comme un olivier arracher » se désole Wadi Al Kam. En 2024, l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont imposé des sanctions visant des colons israéliens radicaux. Les mesures américaines ont été levées par l'administration Trump au début de cette année. À lire aussiComment Israël élargit sa zone occupée depuis le 7-Octobre et grignote du territoire syrien

Pascal Praud et vous
«Votre appel pour un État palestinien alimente le feu antisémite» : la lettre de Netanyahou à Macron

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 13:53


Invités :  Frédéric Dabi, directeur général Opinion Groupe Ifop  Aurélie Assouline, ajointe à la mairie du 17e et Présidente du collectif 7 octobre    Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
«Ils veulent nous faire disparaître»: les familles expulsées des camps en Cisjordanie occupée témoignent

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:39


Depuis plusieurs mois, les camps de réfugiés en Cisjordanie occupée sont devenus le théâtre d'opérations militaires israéliennes d'une intensité inédite. À Tulkarem, l'un des camps les plus anciens, les bulldozers ont tout emporté : les maisons, les souvenirs, les vies ancrées dans la terre. Les familles expulsées s'entassent désormais dans des salles de classe d'une école dans des conditions difficiles avec la crainte de ne plus retourner chez eux. De notre correspondante à Tulkarem, Il n'y a plus âme qui vive dans le camp de Tulkarem éventré par les bulldozers sous la surveillance des drones israéliens. Le bourdonnement des drones résonne jusqu'à cette école, installée en périphérie de la ville, qui accueille les réfugiés expulsés du camp. Moussa Abu Shanab, employé de la municipalité, est responsable des lieux :  « C'est dur de se dire que tous les gens ici ont leurs maisons qui ont été détruites et dont les affaires sont restées là-bas ». Les 125 personnes, chassées du camp par l'armée, occupent l'école. Osman vit dans l'une des salles de classe : « Je suis ici avec ma femme et mes deux filles. Et nous attendons un enfant qui naîtra dans quelques semaines. » La température dépasse les 40 degrés.  « Il fait une chaleur étouffante, les conditions sont très difficiles. Je rêve de changer d'air, d'un peu de calme ». Son épouse, Rowan, arrive en fin de grossesse :  « Il y a 125 personnes pour quatre salles de bains mixtes. C'est très difficile, pas comme si nous étions à la maison, avec notre propre salle de bains, tranquilles dans notre maison. Nous sommes quatre dans cette pièce et, bientôt, nous serons cinq ». « Ils détruisent toutes les maisons » L'armée israélienne a récemment annoncé qu'elle occuperait les camps jusqu'à la fin de l'année. Le désespoir s'empare de la jeune femme :  « Notre tour est déjà passé, ma maison a disparu. Que reste-t-il du camp ? Le camp est désormais isolé de tout. Nous pensions y retourner et planter une tente sur le tas de terre qui est à la place de notre maison. Cela fait six mois que nous sommes hors du camp, nous ne savons pas si nous y retournerons, si nous retournerons chez nous ». À l'étage supérieur de l'école, une famille de onze personnes s'entasse dans une pièce dont le sol est jonché de matelas. Hiba redoute, elle aussi, de ne jamais pouvoir retourner dans le camp :  « Ils ne veulent plus rien qui soit lié aux camps ou aux réfugiés, ils veulent nous faire disparaître. Ce sont des menteurs, ils disent qu'ils ne détruisent que les maisons des résistants, mais ils détruisent toutes les maisons. » Après la disparition des camps du nord de la Cisjordanie, Hiba redoute que l'armée s'en prenne à tous les camps du territoire. Et avec eux, le droit au retour des Palestiniens sur leurs terres. À lire aussiCisjordanie occupée: le camp de Tulkarem, cible de la violence de l'armée et des colons israéliens

Les matins
La revanche de l'extrême droite israélienne et son projet de colonie pour "enterrer" l'idée d'un État palestinien

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 6:54


durée : 00:06:54 - La Revue de presse internationale - par : Juliette Micheneau - Alors que de nombreux États ont annoncé leur intention de reconnaître l'État palestinien, le ministre d'extrême droite des finances d'Israël répond par un projet de colonisation qui couperait la Cisjordanie de Jérusalem-Est, rendant de fait impossible une solution à deux États.

Le journal de 18h00
Guerre à Gaza : six journalistes palestiniens, dont cinq de la chaîne Al Jazeera, tués dans une frappe israélienne

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 18h - Les obsèques des 6 journalistes tués à Gaza la nuit dernière dans une frappe israélienne ont eu lieu ce lundi. Reporters sans Frontières demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les journaux de France Culture
Guerre à Gaza : six journalistes palestiniens, dont cinq de la chaîne Al Jazeera, tués dans une frappe israélienne

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 18h - Les obsèques des 6 journalistes tués à Gaza la nuit dernière dans une frappe israélienne ont eu lieu ce lundi. Reporters sans Frontières demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les journaux de France Culture
Réunion en urgence de l'ONU pour contrer le plan d'Israël d'occuper Gaza

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 15:54


durée : 00:15:54 - Journal de 12h30 - Le Conseil de sécurité de l'ONU tient une réunion dimanche après-midi pour contrer le plan de contrôle total de la bande de Gaza, présenté jeudi par Israël. Ce plan prévoit de vider la ville de Gaza et d'expulser les Palestiniens.

C dans l'air
Agnès Levallois - Contrôle de Gaza: Israël choque le monde

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 12:39


C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s'articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l'Autorité palestinienne. L'opération débuterait par la ville de Gaza, où près d'un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l'armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L'annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L'ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L'Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d'armes susceptibles d'être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l'appareil d'État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l'alerte : "Cette guerre a cessé d'être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s'être engagée, s'apprêtent à reconnaître officiellement l'État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.

C dans l'air
Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 66:41


C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem

Les journaux de France Culture
Des médecins palestiniens alertent sur l'effondrement du système de santé dans la bande de Gaza

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 7:05


durée : 00:07:05 - Journal de 9h - Alors qu'Israël annonce son plan d'occupation de la ville de Gaza, des médecins palestiniens alertent sur l'effondrement du système de santé de l'enclave.

Reportage International
Israël: des femmes et des mères de soldats en colère contre une guerre sans fin à Gaza

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 2:47


La guerre d'Israël à Gaza dure depuis près de deux ans. La situation humanitaire ne fait qu'empirer, avec plus de 60 000 Palestiniens tués désormais et une vingtaine d'otages vivants encore détenus par le Hamas et les groupes affiliés. Pendant ce temps, les conséquences sociales se font sentir en Israël. Les familles des soldats et des réservistes déployés perdent patience face à une guerre justifiée par les massacres du 7-Octobre, mais qui ne semble pas connaître d'issue. Les femmes et les mères en particulier se font entendre. De notre correspondante à Jérusalem, Depuis le 8 octobre 2023, le mari de Shani Nativ-Bar, un réserviste, a cumulé 300 jours déployé dans une unité du génie. « Je crois que la fatigue se lit sur mon visage, non ? », s'en amuse-t-elle. Un déploiement militaire qui s'est répercuté sur sa vie, celle de son couple et de leurs deux jeunes enfants. Âgée de 37 ans, Shani a été contrainte de quitter son poste à l'université, faute de pouvoir se rendre au bureau. « Un jour, au début de la guerre, il est rentré d'un tour de réserve. Du coup, j'ai pensé qu'il garderait les enfants et que moi, j'allais pouvoir compléter les heures que j'avais manquées. Il m'a dit "Je ne peux pas rester seul avec eux, reviens" », se souvient-elle. Impact économique, effets psychologiques... Shani, grâce au « Forum des femmes » qu'elle a cofondé, a au moins pu contribuer à ce que l'État consente à un soutien économique de 2 milliards d'euros pour les familles comme la sienne. Mais par sa durée, cette guerre, perçue d'abord comme juste, a épuisé l'adhésion de Shani et des siens. « Je ressens de la colère contre l'État. Comment est-il possible que ce soit toujours les mêmes personnes qu'on envoie depuis plus de 600 jours ? Que font les autres ? Pourquoi est-ce qu'ils n'en portent pas eux aussi la charge ? », se demande-t-elle. Alliés de Benyamin Netanyahu, les ultraorthodoxes sont exemptés de service militaire, alors qu'ils sont les plus fervents soutiens de cette guerre. Dans sa coquette maison de la région de Natania, dans le centre d'Israël, Michal Hadas-Rubin, mère d'un réserviste et d'une militaire de carrière, n'a de cesse de dénoncer un état de guerre maintenu à dessein pour des raisons tout sauf nobles, selon elle. « Ima Era », le nom de son association, veut dire « mère éveillée ». Les nuits sont courtes chez Michal, comme chez d'autres femmes inquiètes pour leur progéniture déployée à Gaza ou ailleurs. « Mon fils me le dit lui-même : ''Je sais que c'est une guerre cynique, une guerre politique, mais mes amis y vont et je ne peux pas les abandonner.'' De mon point de vue, si vous ne parlez pas du jour d'après, nos enfants continueront dans les mêmes endroits pour les reconquérir encore et encore. Il faut exiger que la guerre ne soit plus la première réponse aux problèmes. Il faut conclure un accord, car sans cela, nous n'aurons pas de futur », estime-t-elle. Le temps presse. À Gaza, le cap des 60 000 personnes tuées a été franchi. Des voix israéliennes s'élèvent désormais pour dénoncer un génocide. Les familles d'otages et de militaires israéliens battent ensemble le pavé pour dénoncer la menée d'une guerre qui tue même loin du « front ». Ce jour-là, la radio annonce la mort d'un jeune réserviste de 24 ans dans la région, le 16e suicide depuis le début de l'année. À lire aussiIsraël: Netanyahu face aux réticences de l'armée à une occupation totale de Gaza

Les matins
En Cisjordanie, les colons israéliens mènent une guerre de l'eau contre les Palestiniens

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 15:06


durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Des puits asséchés, des canalisations sabotées, des colons israéliens mènent une guerre de l'eau pour chasser les Palestiniens de Cisjordanie occupée.

Les matins
Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux Etats, israélien et palestinien

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 15:14


durée : 00:15:14 - Journal de 8 h - Avec notamment la prise de parole du Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa lors d'une conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, au siège des Nations unies, à New-York. - réalisation : Brice Garcia

Cultures monde
Fonctionnaires à vif 2/4 : Autorité palestinienne : une administration détestée

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 58:34


durée : 00:58:34 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En juin 2024, 60% des habitants de Cisjordanie et de la bande de Gaza se prononçaient en faveur de la dissolution de l'Autorité palestinienne. Un chiffre qui témoigne de la désaffection profonde des Palestiniens pour cette administration, jugée illégitime, impuissante et largement corrompue. - réalisation : Sam Baquiast - invités : Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; Taher Labadi Économiste, chercheur à l'institut français du Proche-Orient, en poste à Jérusalem; Samirah Jarrar Doctorante en anthropologie médicale à l'Université d'Aix-Marseille