Podcasts about palestiniens

  • 412PODCASTS
  • 1,697EPISODES
  • 20mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Jun 2, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about palestiniens

Show all podcasts related to palestiniens

Latest podcast episodes about palestiniens

Reportage International
«Disillusioned», un podcast qui donne la parole aux Israéliens qui dénoncent l'oppression des Palestiniens

Reportage International

Play Episode Listen Later May 25, 2025 2:40


Si la guerre à Gaza a montré combien le vernis de la civilisation était fin, certains tentent de montrer que l'inverse est aussi vrai. Le cycle de la haine peut être renversé, et c'est ce que donne à entendre le podcast israélien Disillusioned qui donne la parole à d'anciens colons ou soldats sortis de la spirale de la violence. Parfois, il suffit d'une seule rencontre pour que tout bascule. Amira Souilem a rencontré Yahav Erez, la fondatrice de ce podcast à Tel Aviv. Après avoir été une fervente partisane de la politique israélienne, elle œuvre désormais pour une ONG de défense des droits de l'homme et espère que ses compatriotes seront plus nombreux à ouvrir les yeux sur ce que vivent les Palestiniens. De notre correspondante à Tel Aviv,Ils se surnomment « les désillusionnés ». Ce sont les désabusés du rêve israélien. « Je m'appelle Yahav. Je suis née et j'ai été élevée en tant qu'Israélienne et sioniste. Depuis quelques années, je me pose des questions sur le récit que l'on m'a fait de cette terre et de ceux qui la peuplent. »Au micro de Yahav Erez, 34 ans, d'anciens soldats et d'anciens colons s'expriment. « Je ne voyais pas les Palestiniens comme des individus. Même les bébés. Certains Israéliens comme moi étaient extrêmes et pouvaient même se réjouir du meurtre d'un bébé », confie l'un. « On pensait que les Palestiniens voulaient nous tuer parce qu'ils sont antisémites et qu'il fallait donc bâtir un mur de fer pour se protéger », lâche un autre.Le point commun entre tous les invités : un rejet désormais catégorique de la violence. Loin de la clinquante promenade de Tel Aviv, Yahav Erez, fondatrice du podcast Disillusioned, donne rendez-vous dans un quartier habité par la classe moyenne israélienne.« J'ai découvert l'occupation à 30 ans »« Je me suis rendue compte de ce que signifiait l'occupation à 30 ans, quand j'ai commencé à aller en Cisjordanie pour la première fois et à voir la situation de mes propres yeux. Non pas en tant que soldat ou colon, comme c'est le cas pour la plupart des Israéliens, mais en tant qu'invitée chez des Palestiniens. Comprendre à quoi ressemble leur vie depuis leur point de vue est vraiment très choquant. Tout ce système qui vise à oppresser les Palestiniens est fait en notre nom, pour nous protéger soi-disant, et cela m'a rendue furieuse », explique-t-elle.Yahav Erez va jusqu'à parler d'endoctrinement de la société israélienne. Une emprise mentale renforcée, selon elle, par le service militaire : « Un officier militaire qui combattait à Gaza m'a écrit par exemple pour me dire qu'il avait écouté tous les podcasts et qu'il était confus désormais, qu'il ne savait plus quoi faire. On a commencé à correspondre, et quelques mois après – je ne veux pas dire que je suis la seule impliquée dans cette décision –, il a décidé de ne plus servir. Je fais ce podcast pour que ces gens-là ne se sentent pas seuls, mais ça va même plus loin que cela. Je le fais pour qu'ils n'aient pas l'impression d'être fous, parce que les Israéliens qui s'érigent contre le génocide à Gaza, leur entourage va leur dire qu'ils sont fous de penser cela. Peut-être que ce podcast sera écouté par des jeunes de 17 ans sur le point de rejoindre l'armée et qu'il les empêchera de commettre des crimes. »L'interview s'arrête là. Yahav Erez doit partir. Ce soir-là, elle se rend à une manifestation pour les enfants de Gaza.À lire aussiIsraël: les manifestants augmentent la pression sur Benyamin Netanyahu pour la fin de la guerre

Code source
Guerre Israël-Hamas : comment survivent les Gazaouis

Code source

Play Episode Listen Later May 23, 2025 22:36


Les deux mois et demi de blocus total de Gaza et la reprise des bombardements ces derniers jours ont largement fait réagir la communauté internationale. Le mardi 13 mai, Emmanuel Macron blâme le gouvernement de Benyamin Netanyahou, parlant de « honte » à propos du désastre humanitaire. Le dimanche suivant, contraint par ses soutiens, le chef d'État israélien donne son accord pour une reprise limitée de l'aide humanitaire à Gaza. Une aide encore trop faible pour sauver les Gazaouis, d'après l'ONU. Les bombardements ne se sont pas arrêtés, ils ciblent les hôpitaux et les maisons gazaouies. Famine, orphelins, décès dans les camps de la bande de Gaza, les Palestiniens tentent de survivre. Et au dehors la guerre continue. Après plus de 20 mois de guerre, où en est-on ? Pour Code Source, Thomas Poupeau, journaliste au service société du Parisien, Ariane Riou, journaliste au service international et Robin Korda, envoyé spécial en Israël, reviennent à travers les témoignages de Gazaouis sur l'horreur de cette guerre.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Orianne Gendreau, Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1 et France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le vrai du faux
À Gaza, 14 000 bébés palestiniens risquent-ils de mourir de la faim en 48 heures ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later May 23, 2025 2:05


durée : 00:02:05 - Le vrai ou faux - Plusieurs internautes et personnalités politiques affirment que des milliers de bébés risquent de mourir en 48 heures à Gaza. Mais cela résulte d'une confusion entre plusieurs chiffres, par un représentant de l'ONU, bien que la situation réelle soit tout de même extrêmement critique.

L'oeil de...
"Il leur faudrait un Bayrou aux Israéliens. Ça ferait des vacances aux Palestiniens"

L'oeil de...

Play Episode Listen Later May 22, 2025 5:25


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 22 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité de la mi-journée
Israël pilonne Gaza: «C'est du terrorisme d'État qu'on subit»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 19, 2025 9:42


Israël a annoncé ce lundi son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, où au moins 52 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants de son armée sur le territoire dévasté par la guerre selon les secours. Comment vit-on et comment survit-on à Gaza ? Entretien avec le journaliste Rami Abou Jamous, témoin de l'enfer de Gaza, triple lauréat du prix des correspondants de guerre de Bayeux. RFI : Vous et votre famille, comme la quasi-totalité des habitants de Gaza, vous avez dû fuir à plusieurs reprises. Aujourd'hui, où vivez-vous et dans quelles conditions ? Rami Abou Jamous : Aujourd'hui, on est de retour au nord, on est dans notre appart, dans Gaza-ville, et on vit comme les 2,3 millions de Palestiniens qui vivent un massacre et des boucheries tous les jours. Surtout la semaine dernière ou depuis cinq jours à peu près, exactement quand Trump a commencé à faire sa visite dans les pays du Golfe, et Netanyahu apparemment voulait montrer au monde entier que ce n'est pas Trump qui décide surtout après la libération du prisonnier israélo-américain Edan Alexander, et c'est une guerre sans pitié. Du coup, ils ont intensifié les bombardements. Tous les jours, il y a plus de 100 morts, chaque jour, et surtout la nuit. L'intensification des bombardements, c'est au nord de la bande de Gaza, dans le quartier de Beit Lahya, et aussi à l'est de la ville de Khan Younès. Là, on va voir qu'ils ont demandé l'évacuation de toute la ville de Khan Younès. Les habitants de Khan Younès, ils sont à peu près 500 000, avec des déplacés de la ville de Rafah, qui sont obligés de quitter la ville parce que ça a été occupé totalement par les Israéliens. Et donc, on parle à peu près entre 600 et 700 000 personnes qui doivent évacuer. Et justement, c'est cette situation qui créé la panique, la peur chez les gens.Et surtout maintenant, les déclarations sont bien claires. Avant, le vrai but de la guerre était d'éradiquer le Hamas, libérer les prisonniers. Aujourd'hui, on le voit clairement, c'est déplacer 2,3 millions de personnes pour les faire virer de Gaza à l'étranger. Même Smotrich, ce matin, le ministre des Finances du gouvernement d'extrême droite israélien, le dit et le répète, il faut que toute la population de Gaza parte. Et pour aboutir à ce but-là, c'est la famine et c'est le bombardement 24 sur 7, et surtout l'incursion terrestre avec la nouvelle opération des « chariots de Gédéon ». Et malheureusement que des massacres et que de la terreur, c'est vraiment du terrorisme d'État qu'on est en train de subir avec une armée qui ne fait pas de distinction. À l'heure où je vous parle, il y a une école qui a été bombardée, on parle de sept morts. Et malheureusement aussi, il y a une maison de la famille Al Koukh qui a été bombardée, il y a cinq minutes, au centre-ville de Gaza et on parle jusqu'à présent de sept personnes qui ont été tuées suite à cette frappe. Et encore, il y en a encore beaucoup qui sont toujours sous les décombres parce qu'il n'y a pas les moyens de les faire sortir.  À lire aussi«On ne voit pas la finalité politique de ce massacre, si ce n'est de vider la bande de Gaza», selon Agnès LevalloisIl n'y a plus de secouristes, il n'y a plus d'hôpitaux ? Des secouristes existent, mais malheureusement, il n'y a pas de matériel parce que le matériel a été bombardé. Tout ce qui est bulldozer et matériel lourd a été bombardé par l'armée israélienne. Et donc maintenant, ce qu'ils font pour faire sortir les gens de sous les décombres, c'est avec les mains et les pieds, avec les marteaux, avec des haches, et vraiment de façon manuelle, parce qu'il n'y a pas le matériel pour le faire. Et malheureusement, il y a des centaines de personnes qui sont toujours sous les décombres depuis le premier jour de la guerre jusqu'à présent, faute de moyens et faute qu'ils sont toujours dans des zones qui sont occupées par l'armée israélienne dont on ne peut pas avoir accès, malheureusement ils sont toujours sous les décombres, et avec des conditions de vie très dures, la famine s'est presque implantée, on est dans la malnutrition. Aujourd'hui, le chef de l'OMS dit que deux millions de personnes sont affamées à Gaza. Vous le notez dans l'un des articles que vous publiez pour le média Orient 21. Vous, vous l'avez observé, la famine s'installe déjà ? Oui. Ce n'est pas que je l'ai observée, on la vit. Nous, on est un peu dans la malnutrition parce que moi, j'ai quelques moyens pour acheter un peu de farine. La dernière fois, j'ai acheté le sac de farine de 25 kilos à 1 000 €. Mais la majorité de la population de Gaza n'a pas cette possibilité-là. Toute la population de Gaza dépend d'aides humanitaires et, malheureusement, cette aide humanitaire n'entre pas depuis plus de 70 jours. La population de Gaza dépend aussi de ce qu'on appelle des cuisines communautaires, les takiyas. Et ces quelques takiyas qui restent à fonctionner, elles ont été bombardées plusieurs fois par l'armée d'occupation. Malgré ça, on voit tous les jours les gens, les enfants, des femmes, qui font la queue juste pour avoir au meilleur des cas un plat de lentilles parce qu'à part les boîtes de conserves et les lentilles, il n'y a rien à manger.Moi, personnellement, en ayant les moyens, on a droit juste à deux plats, une pita de pain, un le matin et un le soir pour moi et ma femme, on laisse un peu pour les enfants parce qu'il n'y a pas suffisamment de farine. Là, aujourd'hui, on a pu acheter, mais après on ne peut pas savoir si on peut acheter ou pas, et surtout un seul plat. Et nous, on a de la chance de ne pas passer par les takiyas. Donc, un seul plat, on fait des boîtes de conserve, mais la majorité de la population, ils sont dans la famine. Surtout les enfants, ils sont les plus vulnérables, ils n'arrivent pas à avoir à manger. Les gens, ils sont sur-épuisés, que ce soit physiquement ou moralement ou psychologiquement, à cause de la famine, à cause des bombardements 24 sur 7, à cause des déplacements à chaque fois. Là, vous avez mentionné qu'il y a deux heures, trois heures, ils ont fait un appel d'évacuation de toute la ville de Khan Younès, mais malheureusement, ces gens-là, ils sont dans la panique, ils ne savent pas quoi faire. Il y en a beaucoup qui ont pris la décision de rester parce qu'ils savent qu'il n'y a pas un endroit sûr et que surtout dans la carte qui a été diffusée pour l'évacuation, ils demandent aux gens d'aller à al-Mawasi. Al-Mawasi avant, l'armée d'occupation utilisait le mot humanitaire, aujourd'hui, il ne l'utilise plus parce que justement, c'est plus humanitaire, c'est bombardé 24 sur 7. La semaine dernière, tous les bombardements, tous les raids, toutes les frappes israéliennes, ils étaient sur cette zone-là, sur les tentes des déplacés. À lire aussiGuerre à Gaza: l'isolement diplomatique d'Israël est «très grave» selon Denis CharbitLes gens reçoivent des messages d'évacuation, mais pour aller où ? Justement, il n'y a pas un endroit. Déjà, il n'y a pas un endroit pour s'abriter parce que toutes les zones plus au nord considérées sûres ont été bombardées. Au début, les gens, ils allaient dans les hôpitaux en croyant que c'est un endroit sûr et qu'ils avaient la protection du droit international humanitaire, qu'ils ne vont pas viser les hôpitaux, ça a été bombardé, ça a été attaqué. Les écoles de l'Unrwa en considérant que les Nations unies, c'est un peu cher, donc on ne peut pas y aller, ou bien viser les établissements de l'Unrwa, agence onusienne, et malheureusement ça a été bombardé, ça a été attaqué. La zone humanitaire où les Israéliens prétendent que l'on peut s'installer en sécurité, malheureusement, ce n'est pas le cas, c'est bombardé 24 sur 7. Et surtout, il n'y a pas d'endroit, il n'y a pas de place. Les écoles sont pleines, les hôpitaux pareils. Les gens, ils sont dans la rue. Et quand je dis dans la rue, c'est vraiment dans la rue. Il y a eu ceux qui ont de la chance, ils ont une tente qu'ils ont amenée avec eux parce qu'ils se sont déplacés plusieurs fois. Il y en a d'autres qui mettent des bâches, il y en a d'autres qui mettent quelques draps, il y en a d'autres qui passent la nuit dans des voitures. Donc, des conditions de vie « Gazastrophiques », c'est une catastrophe, du jamais vu qu'à Gaza. Et tout ça, sous des bombes 24 sur 7. Est-ce que vous, vous avez déjà envisagé de partir ? Non, non. Nous, on a reçu un ordre d'évacuation il y a trois jours pour notre quartier, le quartier de Al Iman Sud. On était plusieurs, on était sur les réseaux sociaux, il y avait la carte publiée par l'armée d'évacuation de ce quartier, et moi, j'ai pris cette décision de rester, mais je ne suis pas le seul, il y a la quasi-totalité de nos voisins, ils ont pris la même décision. Déjà parce qu'on ne sait pas où aller. Deuxièmement, on a vécu l'expérience de ces déplacements, c'est de la pure humiliation et surtout que maintenant, même si on veut aller au sud, ce sud-là, il est la cible de frappes israéliennes depuis presque 20 jours et c'est 24 heures sur 7. Donc, on s'est dit, on va rester, on assume, et là, on est resté. On va affronter notre sort avec un peu de courage parce qu'il n'y a pas un endroit où partir. Pour le moment, tant qu'il n'y a pas de soldats sur le sol autour de nous, on a pris cette décision, mais le jour où on va être encerclé comme ça s'est passé avec nous au mois de novembre 2023, on était obligé de partir, parce que sinon ça allait être un suicide, mais là pour le moment, on a pris une décision de rester. 

Revue de presse internationale
À la Une: bombarder et négocier…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 19, 2025 4:22


Une forme de « en même temps » :« Gaza : Israël passe à l'offensive… et poursuit les négociations », constate La Croix à Paris.« Israël lance une vaste opération militaire à Gaza, au milieu de pourparlers de très incertains », renchérit L'Orient-Le Jour à Beyrouth.En effet, précise le quotidien libanais, « l'État hébreu annonce le début d'une offensive d'ampleur "Les chars de Gédéon", peu avant la tenue à Doha d'un nouveau cycle de négociations indirectes. »En fait, pointe le journal, « Israël poursuit la même stratégie depuis plus d'un an et demi : affamer Gaza et utiliser aux frappes militaires pour obtenir du Hamas un cessez-le-feu provisoire et libérer davantage d'otages, sans mettre fin à la guerre, et mener une réoccupation plus vaste de l'enclave. »Libération à Paris a fait les comptes : l'armée israélienne a lancé « 670 frappes dans l'espace d'une semaine. » Bilan : « au moins 462 Palestiniens tués, selon les autorités de l'enclave, dont 344 ces trois derniers jours. »Au même moment, constate notamment Le Soir à Bruxelles, alors qu'aucune aide humanitaire n'est entrée dans l'enclave depuis le 2 mars, «  Israël va autoriser l'entrée d'une « quantité de base de nourriture ». L'État hébreu veut "éviter le développement de la famine dans l'enclave", explique le premier ministre Benyamin Netanyahou.  »Il faut dire, complète le New York Times, que « certains militaires israéliens ont conclu, en privé, que les Palestiniens de Gaza risquaient de souffrir d'une famine généralisée si les livraisons d'aide n'étaient pas rétablies dans les semaines à venir. »Violations et pas de sanctions…Le Temps à Genève énumère les violations du droit international humanitaire dont l'État hébreu se rend coupable dans l'enclave palestinienne : absence d'approvisionnement (article 55 de la Convention de Genève), blocage de l'aide humanitaire (article 59), destruction de biens civils (article 53), attaques disproportionnées (article 57), déplacements forcés et transferts de population (article 49), interdiction de visite des puissances protectrices du Comité international de la Croix-Rouge (article 143).Pour autant, si certains pays donnent de la voix, pas de condamnation unanime et encore moins de sanctions… « Guerre à Gaza : les alliés d'Israël face au risque de la complicité  », prévient Le Monde à Paris. « Face à l'horreur des événements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, les organisations humanitaires, les défenseurs des droits humains, avocats, professeurs, intellectuels, artistes, et responsables des Nations unies, demandent aux États d'agir et de ne pas se rendre complices des crimes en cours. (…) La répugnance des États occidentaux à prendre des mesures concrètes contre l'État hébreu les expose à des poursuites pour manquement à leurs obligations internationales.  »Dans la presse internationale, les commentaires se multiplient ces derniers jours. A l'instar de cette supplique lancée hier par un chroniqueur du Sunday Times hier à Londres : « j'ai pleuré les victimes du 7-Octobre, écrit-il. Mais qui parmi nous ne pleure pas aussi les victimes de Gaza ? Critiquer le gouvernement israélien n'est pas antisémite ; c'est le service le plus pro-israélien qu'un ami de cette nation rendre puisse. C'est pourquoi je dis aux Israéliens, après des centaines de morts supplémentaires la dernière semaine et alors que des enfants désespérés cherchant les déclins à la recherche de restes de nourriture, arrêtez. Pour leur bien comme pour le vôtre, arrêtez, s'il vous plaît.  »«  La preuve que tout le monde ne nous déteste pas  »En Israël, l'opinion est partagée… à l'image de ce qu'on peut lire dans la presse. Pour Haaretz, quotidien d'opposition, «  la seule voie vers l'avenir d'Israël est d'arrêter la destruction de Gaza – maintenant !  » Il faut parvenir «  à un accord global visant à rapatrier les otages, à mettre fin à la guerre, à retirer les troupes de Gaza, à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, à engager la reconstruction et à lancer un effort diplomatique international pour apporter des changements profonds dans la région, y compris sur la question palestinienne.  »A contrario, le Jerusalem Post consacre son éditorial à Yuval Raphael… Cette chanteuse de 24 ans, rescapée des massacres du 7-Octobre, arrivée 2e au concours de l'Eurovision samedi soir. «  Yuval Raphael symbole de l'étonnante résilience d'Israël  », s'exclame le Jerusalem Post . Elle «  est arrivée en tête des votes du public. Preuve que la position mondiale d'Israël, décrite souvent comme étant en chute libre, n'est pas aussi désastreuse que nous l'imaginons. (…) C'est la preuve, poursuit le Jerusalem Post, qu'en dépit des résolutions de l'ONU, des appels au boycott et des condamnations réflexes de nombreux hommes politiques européens (Emmanuel Macron, nous vous regardons), c'est la preuve que tout le monde ne nous déteste pas.  »

Reportage International
Cisjordanie occupée: pour les Palestiniens du camp d'Askar, la situation à Gaza est une continuation de la Nakba

Reportage International

Play Episode Listen Later May 18, 2025 2:35


C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée

Revue de presse française
À la Une: le martyre des Palestiniens de Gaza

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 18, 2025 5:24


C'est la photo d'un homme debout au milieu d'un champ de ruines, qui fait la Une du Nouvel Obs, avec ces mots : « le spectre de l'annexion ».  « Dix-neuf mois après les massacres commis par le Hamas, les destructions systématiques menées par le régime de Benyamin Netanyahou ont presque anéanti la Bande de Gaza », écrit le Nouvel Obs, « destructions qui font planer la menace d'un exode forcé sur ses deux millions d'habitants ». « Un spectre hante les Palestiniens de Gaza », poursuit l'hebdomadaire : « la Nakba, la catastrophe en arabe, référence à l'expulsion d'une partie des populations arabes de Palestine lors de la naissance d'Israël en 1948. Depuis les massacres du 7 octobre, les Palestiniens ont la certitude de vivre une nouvelle Nakba, à Gaza sous les bombes, mais aussi en Cisjordanie, de manière plus rampante et insidieuse, sous l'action souvent conjointe de l'armée et des colons israéliens ».Crime de guerre et génocideFaut-il alors parler de génocide ? interroge le Nouvel Obs. Le débat est ouvert et parfois violent. En préambule, la juriste Mathilde Philip-Gay spécialisée dans le droit pénal international, explique que « parmi les grands crimes en droit pénal international, on peut déjà dire que deux sont certainement commis à Gaza. » « Il y a, dit-elle, incontestablement des crimes de guerre, puisque des dizaines de milliers de civils ont été tués, ce qui n'est pas un objectif militaire. La liste est longue, poursuit Mathilde Philip-Gay : blocus de l'aide humanitaire, utilisation de la faim comme arme, interdiction aux journalistes occidentaux de se rendre à Gaza, ciblage délibéré des reporters palestiniens. On assiste aussi très probablement à des crimes contre l'humanité », ajoute-t-elle.Mais qu'en est-il du génocide ? Pour l'historien Vincent Lemire, il faut distinguer « les deux significations du mot ».  « D'abord, la signification politique, tombée dans le sens commun, celle que tout le monde a en tête, l'atteinte, de manière atroce, à une population, le ' pire ' des crimes ». Or « juridiquement, précise l'historien, ce n'est pas vraiment cela. Selon le droit international, le génocide correspond à l'intention de détruire un groupe national, ethnique ou religieux. Pour être établi, il nécessite donc de prouver qu'Israël a comme unique intention de détruire la population de Gaza (…) Il doit aussi être démontré que les victimes sont ciblées de manière délibérées et non aléatoire ».  Le débat reste ouvert…L'ordination des femmesDans la presse hebdomadaire également cette semaine, les réactions à l'élection du pape Léon XIV. Le Point y consacre d'ailleurs sa Une, avec ce titre : « Léon XIV, le pape d'un nouveau monde ».  « Le premier Américain du Nord (…) mais qui vient aussi du Sud, il a longtemps été missionnaire au Pérou ». Un pape jeune et moderne. Mais jusqu'où ira-t-il ? Le Point s'interroge notamment sur les femmes diacres et prêtres : « le sujet de leur ordination va-t-il rester éternellement tabou dans l'Église ? »On serait tenté de dire oui, à lire l'article de l'hebdomadaire. Car, nous explique l'historien Alberto Melloni, au-delà « d'une affaire de parité ou d'égalité des sexes » « la question des femmes touche à des enjeux théologiques fondamentaux ». « Problème, ajoute-t-il : ouvrir la prêtrise aux femmes ou même rétablir le diaconat féminin nécessiterait un concile. Ce n'est pas une décision qu'un pape peut prendre seul ». Autrement dit, l'attente risque d'être longue…L'Express, lui aussi, s'intéresse au nouveau pape. Et plus précisément à son « face à face », avec Donald Trump. « Si le pape et le président des États-Unis partagent la même nationalité, ils risquent de s'opposer sur la question des migrants et de l'aide internationale » estime l'Express, d'autant que « pour les ultra-trumpistes, le successeur de François est un gauchiste. »À 300 kilomètres de CayenneEnfin, le Journal du Dimanche se fait l'écho des nouvelles intentions du ministre français de la justice, Gérald Darmanin, en matière pénitentiaire. « Gérald Darmanin va enfermer les narcotrafiquants dans la jungle amazonienne », clame le JDD, qui parle d'une « forteresse isolée, conçue pour enfermer les criminels les plus dangereux du narcotrafic et les islamistes ». Une annonce faite alors que le ministre est en visite en Guyane. Gérald Darmanin qui multiplie les annonces sur les prisons et qui déclare ainsi : « j'ai décidé d'implanter en Guyane la troisième prison de haute sécurité de France. Soixante places, un régime carcéral extrêmement strict et un objectif : mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic. »Le Journal du dimanche nous donne un aperçu de l'implantation de la nouvelle prison : « au bout du monde : à Saint-Laurent du Maroni, aux confins du fleuve, à 300 kilomètres de Cayenne, à des jours des premiers hameaux accessibles uniquement en pirogue ou par avion ». « Une forteresse volontairement isolée, comme un écho au bagne d'autrefois, mais avec les codes du 21ème siècle », ajoute le JDD, qui semble séduit par cette vision, alors qu'aux États-Unis, Donald Trump, lui, rêve de rouvrir Alcatraz. Autant de projets qui pourraient nourrir l'imagination de bien des scénaristes.

Reportage international
Cisjordanie occupée: pour les Palestiniens du camp d'Askar, la situation à Gaza est une continuation de la Nakba

Reportage international

Play Episode Listen Later May 18, 2025 2:35


C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée

Les matins
Israël intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza pour préparer l'invasion du territoire

Les matins

Play Episode Listen Later May 17, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - L'armée israélienne intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza qu'elle se prépare à envahir. Hier au moins 100 Palestiniens ont été tués lors de ces violents bombardements selon les secours.

Le journal de 8H00
Israël intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza pour préparer l'invasion du territoire

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 17, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - L'armée israélienne intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza qu'elle se prépare à envahir. Hier au moins 100 Palestiniens ont été tués lors de ces violents bombardements selon les secours.

Les journaux de France Culture
Israël intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza pour préparer l'invasion du territoire

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 17, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - L'armée israélienne intensifie encore son offensive sur la bande de Gaza qu'elle se prépare à envahir. Hier au moins 100 Palestiniens ont été tués lors de ces violents bombardements selon les secours.

L’Heure du Monde
Comment Israël compte-t-il occuper la bande de Gaza ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later May 14, 2025 21:02


« Nous avons décidé d'intensifier l'opération à Gaza », a confirmé le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 5 mai, exprimant la volonté d'Israël de mettre en place un plan pour « la conquête » de la bande de Gaza. L'objectif est de lancer une offensive à grande échelle et d'occuper durablement l'enclave. Si ce plan est appliqué, les Palestiniens seront sommés de s'entasser à l'extrémité sud du territoire, où rien n'a encore été aménagé pour accueillir des déplacés.Cette nouvelle opération militaire interviendrait à un moment critique à Gaza, plongée dans une crise humanitaire extrême. Depuis le 2 mars, l'ensemble du territoire gazaoui est soumis à un blocus total de la part d'Israël : aucune aide humanitaire n'est autorisée à entrer. Selon les agences des Nations unies présentes dans l'enclave, 1,5 million des 2,1 millions d'habitants de Gaza sont aux stades quatre et cinq de l'échelle des crises alimentaires, qui en compte cinq.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Samuel Forey, journaliste pour Le Monde à Jérusalem, détaille le nouveau plan militaire israélien, ainsi que la situation humanitaire dans la bande de Gaza.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait d'une émission israélienne avec le ministre des finances, Bezalel Smotrich, le 5 mai 2025 ; d'une vidéo du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le 5 mai 2025 ; d'un reportage de l'AFP mis en ligne le 7 mai 2025 ; de reportages de Reuters, diffusés les 5 et 8 mai 2025.Cet épisode a été publié le 14 mai 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

La chamade
Bonus : Une discussion avec Omar Alsoumi

La chamade

Play Episode Listen Later May 14, 2025 60:38


Omar parle de Gaza, du collectif Urgence Palestine, de la menace de sa dissolution, et de ce qu'on peut faire pour défendre les Palestiniens.Allez manifester le 17 mai ❤️ (Paris : rendez-vous à 14h place Stalingrad)Les liens :Le collectif Urgence Palestine : https://urgence-palestine.comLa pétition : https://framaforms.org/contre-le-genocide-pour-une-palestine-libre-non-a-la-dissolution-durgence-palestine-1746161697Faire un don à Urgence Palestine : https://www.helloasso.com/associations/jeune-palestine/formulaires/1La manifestation Le livre Terres et liberté, Manifeste antiraciste pour une écologie de la libération : https://www.placedeslibraires.fr/livre/9791020922946-terres-et-liberte-manifeste-antiraciste-pour-une-ecologie-de-la-liberation-collectif/Commandez vos pisses debout sur le site https://pissedebout.fr ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Le vent américain aurait-il tourné sur le conflit israélo-palestinien ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 12, 2025 14:34


durée : 00:14:34 - Journal de 7 h - Un otage de plus libéré à Gaza, c'est ce qu'a promis le Hamas à Donald Trump. Désormais, les États-Unis parlent directement avec le mouvement palestinien, alors que le président américain se prépare à une tournée au Moyen-Orient où il sera forcement question de la Palestine.

Le journal de 7h00
Le vent américain aurait-il tourné sur le conflit israélo-palestinien ?

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later May 12, 2025 14:34


durée : 00:14:34 - Journal de 7 h - Un otage de plus libéré à Gaza, c'est ce qu'a promis le Hamas à Donald Trump. Désormais, les États-Unis parlent directement avec le mouvement palestinien, alors que le président américain se prépare à une tournée au Moyen-Orient où il sera forcement question de la Palestine.

Géopolitique, le débat
Quel avenir pour les Palestiniens ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:29


Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».

Les matins
Réponses à vos questions sur la guerre à Gaza et au-delà

Les matins

Play Episode Listen Later May 10, 2025 5:17


durée : 00:05:17 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Israël a annoncé "la conquête de la bande de Gaza" et le déplacement interne de "la plupart" de ses habitants. Ce plan du gouvernement Netanyahu inquiète notamment les Palestiniens, divise la population israélienne et fait craindre un scénario digne de l'enlisement des Etats-Unis en Irak. - invités : David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques

Géopolitique, le débat
L'intimidation dans les relations internationales

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later May 10, 2025 48:29


Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.

C dans l'air
Gaza : l'opération « intensive » de Netanyahu - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 6, 2025 66:56


C dans l'air du 6 mai 2025 - Gaza : l'opération « intensive » de NetanyahuUne opération « intensive ». C'est ce que compte mener l'armée israélienne dans la bande de Gaza selon les mots du premier ministre Benjamin Netanyahu. Une nouvelle étape de la guerre qui impliquerait le déplacement de davantage de Palestiniens, « pour leur propre sécurité ». Une extension des opérations militaires visant à la « conquête » du territoire.Mais sur place, le drame humanitaire s'amplifie. Depuis deux mois, aucune aide humanitaire ne rentre en effet dans l'enclave et le gouvernement israélien vient de valider un nouveau système de distribution de l'aide « afin d'empêcher le Hamas de prendre le contrôle des approvisionnements ». « La plupart des gens seront privés d'aide », craignent toutefois des humanitaires. Netanyhu persiste donc dans son but d'éradiquer le Hamas, sous l'assentiment de Donald Trump, qui lui donne carte blanche depuis son retour au pouvoir. Le président américain, de son côté, est aussi très proche de Mohammed ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite. Leur bonne entente remonte à son premier mandat. MBS a promis 600 milliards de dollars d'investissements aux États-Unis pendant le mandat de Trump, et Trump a choisi Riyad en février pour discuter du dossier russo-ukrainien. Les deux hommes divergent cependant au sujet de Gaza, MBS accusant Israël de commettre un « génocide ». En France, le conflit israélo-palestinien suscite de nombreux débats. Emmanuel Macron est appelé à reconnaître un Etat palestinien (ce dont il a émis l'hypothèse), tandis qu'à gauche, le sujet ne cesse de diviser Insoumis et Socialistes. Les incidents du 1er mai autour du député PS Jérôme Guedj le confirment, et les soupçons d'antisémitisme chez la gauche radicale s'accumulent. Alors, que faut-il attendre de l'opération « intensive » décrétée par Netanyahu ? Quels sont les rapports de Trump avec MBS ? Jusqu'où le conflit-israélo-palestinien peut-il fracturer la gauche française ?LES EXPERTS : Pierre HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsAGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceVincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

Reportage International
Apprendre l'hébreu à Ramallah: ces Palestiniens qui suivent des études israéliennes pour mieux «combattre» l'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later May 4, 2025 2:39


Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ».  « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi… 

Les histoires de 28 Minutes
Blocus de Gaza, jours fériés, histoire du raï : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 3, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 03/05/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Martial Ze Belinga, économiste et sociologue ; Britta Sandberg, correspondante de “Der Spiegel” à Paris ; Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Le blocus de Gaza devant la justice internationale : un coup d'épée dans l'eau ?Cette semaine, la Cour internationale de justice s'est réunie à la demande d'une quarantaine d'États et d'organisations internationales, afin de statuer sur le blocus humanitaire imposé par le gouvernement israélien dans la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, aucune aide n'est acheminée dans ce territoire où vivent plus de deux millions de Palestiniens. L'État hébreu se justifie en expliquant que l'aide humanitaire est détournée par le Hamas et certains ministres assument que cette stratégie est un moyen pour faire plier l'organisation terroriste palestinienne. Pourtant, le droit humanitaire international, qui régule les effets des conflits armés, l'interdit. Israël n'a pas participé aux audiences de la CIJ dénonçant une “persécution systématique” de sa part. Si les décisions de cette Cour sont juridiquement contraignantes, elle ne dispose pas de moyens pour les faire appliquer. Les Français sont-ils obsédés par leurs jours fériés ?Comme chaque 1er mai, les boulangeries étaient fermées en France mais, cette année, une proposition de loi s'est invitée dans le débat. Des sénateurs proposent que désormais, les boulangers aient le droit de vendre du pain en ce jour national de fête du travail. Les syndicats s'opposent à une telle mesure qui viendrait porter atteinte à une conquête sociale. Cette passe d'armes reflète l'importance des jours fériés en France, dont le maintien ou non revient régulièrement dans le débat public, notamment ceux du mois de mai qui sont nombreux. Certains estiment qu'ils sont une entrave à l'activité au moment où la France a besoin de recettes. D'autres considèrent que ces acquis ne doivent pas être remis en cause, qu'ils soient religieux ou républicains. Nous recevons Katia Boudoyan, directrice de l'Institut du monde arabe de Tourcoing où se tient l'exposition “Ya Rayi ! Une histoire de la musique Raï”, jusqu'au 27 juillet. La musique raï est longtemps restée cantonnée à son berceau, Oran et sa région, en Algérie. Mais, au début des années 1980, cette musique de révolte et de liberté franchit les frontières grâce aux enfants de l'immigration maghrébine et s'installe au sommet du Top 50 en France. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins allemands et leur gestion des déserts médicaux. Cette semaine, certains médecins français ont fait grève pour dénoncer une proposition de loi qui vise à réguler leur installation dans l'objectif de lutter contre les déserts médicaux. En Allemagne, cette régulation est en place depuis le début des années 1990 avec des résultats satisfaisants. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Mark Carney, le nouveau Premier ministre canadien. Candidat du Parti libéral, le même que son prédécesseur, il a remporté l'élection lundi 28 avril face au conservateur Pierre Poilievre, longtemps donné gagnant et associé à Donald Trump. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision italienne qui commémore les 80 ans de l'exécution du Duce, Benito Mussolini. Sa mémoire continue d'être honorée, entre vrais nostalgiques du fascisme et amateurs de gadgets plus ou moins décérébrés. Paola Puerari se demande pourquoi nous attendons de trouver l'âme sœur pour avoir des enfants ? Elle s'intéresse à la coparentalité, une nouvelle façon de faire famille. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi utilise-t-on encore de vieilles bandes magnétiques ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 03 mai 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio

Le débat des grandes voix
Journal de guerre d'un officier israélien à Gaza : «Nous avons dû tuer des gardes du Hamas pour pouvoir libérer des civils Palestiniens dans une école à Gaza» raconte le Capitaine Elkana Cohen

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 15:21


Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Stéphanie de Muru pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Journal de guerre d'un officier israélien à Gaza : «Nous avons dû tuer des gardes du Hamas pour pouvoir libérer des civils Palestiniens dans une école à Gaza» raconte le Capitaine Elkana Cohen

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 15:21


Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Stéphanie de Muru pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les universités américaines entrent en résistance

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 30:00


Une dizaine d'établissements universitaires, dont de grandes signatures comme celle de Yale, Brown, Princeton ou Harvard, dénoncent une ingérence sans précédent de l'administration Trump dans les programmes d'enseignement. Au Texas, la peur s'installe dans l'enseignement supérieur. Il y a d'abord, rapporte notre envoyé spécial, Nathanaël Vitrant, les étudiants internationaux, qui craignent, comme c'est déjà arrivé à plusieurs centaines d'entre eux dans cet État, de voir leurs visas révoqués pour des raisons parfois obscures, comme une infraction au code de la route. Ou bien pour avoir exprimé une opinion qui déplaît à l'administration américaine. Sofia, une étudiante pakistanaise, rencontrée lors de manifestations anti-Donald Trump : « Les étudiants impliqués dans les mouvements pro-Palestiniens sont devenus une cible : les services migratoires les enlèvent et les font disparaître. Une de mes amies a vu son visa révoqué et a été condamnée à ce que je qualifierais d'exil politique. »Et comme le confirme Matthew Thompson, un avocat de Houston spécialisé dans le droit à l'immigration, même les enseignants sont pétrifiés : « Le monde académique est en panique. Des profs étrangers qui en théorie n'ont aucune raison d'être inquiets, qui ont le statut de résident permanent, n'osent plus voyager même pour assister à une conférence à l'étranger de peur qu'on ne les laisse pas revenir. »Quant aux citoyens américains dans le monde universitaire, depuis que l'administration Trump a interdit certains mots ou certains sujets, il y règne ce qu'il faut bien qualifier de censure, d'après Sofia Alvarado, une étudiante en journalisme à Austin. « J'écrivais un article sur les feux de forêt au Texas et je suis tombée sur une étude scientifique qui mentionnait le lien entre le réchauffement climatique et les feux de forêt. Mais quand j'ai contacté l'auteure, j'ai eu la surprise de l'entendre me répondre que, dans le contexte politique actuel, elle n'avait pas le droit d'en parler. »Une situation qui inquiète son professeur, John Schwartz : « Des sources qui refusent de parler, ça arrive tout le temps. Mais là ce ne sont pas des gens qui disent « je n'ai pas envie de vous parler », ce sont des gens qui disent « je ne PEUX PAS vous parler. J'ai PEUR de vous parler. George Orwell a écrit 1984 comme un avertissement, mais il y a des gens dans cette administration qui semblent s'en servir comme d'un manuel. Ils n'aiment pas le monde universitaire. Ils rêvent de le transformer en outil de propagande conservateur. On a vu beaucoup de gens et d'institutions mettre le genou à terre, mais heureusement il y a aussi un mouvement de résistance face à cette tentative de changer notre culture. J'espère que d'autres universités suivront l'exemple d'Harvard. » Disparation du pape François, hommage en Haïti et à MiamiL'annonce de la mort du chef de l'Église catholique a suscité de vives réactions sur le sol haïtien, prêtres et leaders religieux n'ont pas caché leur peine et vanté un homme présenté comme très attentif aux souffrances des plus faibles et au sort d'Haïti. Reportage de Peterson Luxama.Hommage aussi du Miami Herald, le grand quotidien pro-démocrate de Floride, dans un articlé signé de son comité éditorial. « Le pape François a touché du doigt deux thèmes majeurs qui résonnent à Miami, souligne le journal, il a d'abord placé le climat sur le devant de la scène catholique en soulignant que la dégradation de la planète touchait en premier lieu les plus pauvres ». Or, dans un endroit tel que la Floride, en première ligne face aux impacts de la crise climatique, aux inondations et aux ouragans, « son appel a pris tout son sens ». Il s'est aussi emparé de la défense des migrants, remarque l'archevêque de Miami Thomas Wenski, « ne s'est jamais lassé de plaider pour les marginaux ou les exclus, et ce message compte ici, dans un État où de très nombreuses familles se sont forgées à travers l'expérience de l'immigration ». François, conclut le Herald, « nous a montré que l'Église ne devait pas être une forteresse où l'on se cache, mais un hôpital de campagne où chacun doit se mettre au service de son prochain ». Les Haïtiens face à la crise alimentaire Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, en ligne de Port-au-Prince, retour sur une prédiction alarmante : plus de la moitié de la population, soit près de 6 millions de personnes, devraient se trouver en situation d'insécurité alimentaire aiguë au moins de juin 2025. C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Coordination nationale de la sécurité alimentaire (Cnsa). Dans une note publiée le jeudi 17 avril 2025, le Programme alimentaire mondial (Pam) signale de son côté combien la montée des actes de violences a entraîné des déplacements massifs de personnes et une aggravation de la faim. Aux États-Unis, les démocrates mobilisés sur le dossier migratoireQuatre élus démocrates de la Chambre des Représentants sont arrivés au Salvador hier (21 avril 2025), afin de mettre en exergue les failles des mesures d'urgence décrétées par le président américain. C'est toujours le cas d'un seul homme qui mobilise l'attention, Kilmar Abrego Garcia, expulsé le mois dernier malgré une décision de justice en sa faveur. L'opposition veut faire de son histoire un exemple des procédures bâclées par l'administration Trump et demande sa retour immédiat aux États-Unis. Dans le Washington Post, les démocrates parlent d'une « crise constitutionnelle » et d'une « opération de kidnapping financée par le gouvernement, à rebours de l'État de droit, et d'un président qui ignore sciemment l'injonction de la Cour Suprême ». La question-clé du moment : Kilmar Abrego Garcia a t-il été ou est-il encore membre du MS13, un gang ultra-violent actif aux États-Unis et en Amérique centrale ? D'après la Maison Blanche, c'est bien le cas et c'est ce CV criminel qui justifierait son éloignement vers le Salvador. Mais sur quels éléments repose cette affirmation ? À ce jour, aucun élément tangible n'a été rendu public, et le quotidien salvadorien La Prensa Grafica nous apprend qu'à la demande expresse des États-Unis, la procédure va rester confidentielle.Les professionnels du droit au Salvador, eux, veulent profiter de cette affaire pour plaider la cause de tous les prisonniers qui croupissent dans les geôles du pays. L'avocate pénaliste Roxana Cardona rappelle que depuis l'instauration de l'état d'urgence en 2022, plus de 85 000 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire et jetées en prison, sans accès à leur dossier, sans conseil juridique et sans contact avec leurs familles, au nom de la lutte contre les groupes criminels décrétée par le président salvadorien Nayib Bukele. Pérou : une loi « anti-ONG » alarme le milieu associatif Le Congrès péruvien vient d'adopter le texte qui vise à « limiter l'influence de l'étranger » au Pérou. Le gouvernement espère restreindre le travail des associations et des ONG internationales, pour éviter d'être poursuivi en justice pour certains de ses manquements au droit. Et cette évolution législative fait craindre une catastrophe dans le milieu associatif. Reportage de notre correspondant à Lima, Martin Chabal.Devant le ministère de la Santé à Lima, l'Asemblea verde, l'Assemblée verte, s'est réunie pour manifester sa colère. Ce collectif de femmes, lutte aujourd'hui pour le droit à l'avortement thérapeutique chez les mineures, car des groupes conservateurs tentent de limiter le recours à l'IVG à la maternité de Lima. Rocio Gutierrez s'inquiète de ces nouvelles mesures.« Nous, ce que nous voulons c'est que nos filles ne soient pas des mères. Au Pérou, chaque année au moins 1 000 enfants accouchent, et elles ont entre 10 et 14 ans. Et le Congrès remet en question le protocole pour ces filles, violées, et enceintes. »Aujourd'hui, à travers son association, Rocio Gutierrez peut se battre juridiquement, pour défendre le droit de ces jeunes filles à un avortement légal. Mais elle craint que ce ne soit bientôt plus possible, depuis que le congrès veut limiter « l'influence de l'étranger ».« L'une des conséquences de cette loi dite anti-ONG, c'est que par exemple, si une enfant se voit retirer le droit à l'accès à un avortement thérapeutique légal, nous en tant qu'organisation nous devons la défendre et dénoncer l'État. Mais ça, on ne pourra plus le faire. »Parce que le Congrès a voté pour la modification de la loi sur l'Agence péruvienne de coopération internationale. Les associations seront maintenant soumises à des amendes si elles poursuivent l'État en ayant reçu des fonds internationaux. Et au Pérou c'est le cas de nombreuses associations, comme celle de Rocio Gutierrez, qui a parfois besoin de l'aide internationale pour faire valoir le droit à l'avortement de ces jeunes filles.Pour les peuples originaires et isolés du Pérou, c'est aussi un coup dur.Antolin Huascar Flores défend les paysans des peuples autochtones à travers la Confédération nationale agraire :« Les communautés autochtones et agricoles du Pérou, on est vulnérables. Je parle des mines dans la partie andine, des entreprises pétrolières en Amazonie qui déforestent. Et quand on veut dénoncer tout cela, une organisation comme la nôtre n'a pas de fonds. On est obligé de recourir à la coopération internationale qui défend nos droits, le droit lié à notre terre, et oblige à l'État de respecter la Constitution. »Aujourd'hui, si ces associations ne se plient pas à la loi et veulent traîner l'État en justice, elles risqueront une amende de près de 700.000 euros. Autant dire que c'est impossible à payer pour ces petites communautés sans risquer la dissolution. Mais cette loi affecte aussi les poids lourds, prévient Marina Navarro, la directrice d'Amnesty International au Pérou, qui travaille notamment sur les victimes de violences policières lors des manifestations contre le pouvoir en 2023, où 49 Péruviens ont été tués.« Cette loi nous affecte beaucoup parce qu'on réalise des rapports sur les violences que l'on fournit à la justice, que l'on met à disposition des enquêteurs, mais avec cette loi ça pourrait être interdit. »Elle compare la situation du Pérou à d'autres pays autoritaires d'Amérique latine. Certains articles auraient été inspirés, voire totalement copiés de ce qui se fait au Nicaragua ou au Venezuela, des pays connus pour leurs atteintes à la démocratie et à l'État de droit. Ces associations protestent contre la manière dont cette loi a été votée, car elles n'ont jamais été consultées pour débattre, et la loi a été votée en une nuit, en une seule lecture, sans débat préalable. L'Agence péruvienne de coopération internationale devient un outil de censure à part entière, le projet d'un gouvernement péruvien de plus en plus autoritaire. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1ère9,4 pour 100 000 habitants : c'est le taux d'homicides en Guadeloupe, loin devant celui constaté en France métropolitaine.

Sur le fil
Gaza: comment sortir de l'intenable impasse pour les civils ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 14:41


Les Palestiniens de la bande de Gaza sont “pris au piège, bombardés et affamés”, selon six agences de l'ONU qui ont lancé un appel au cessez le feu.En cause, la rupture de la trêve le 18 mars, la reprise des bombardements israéliens et un nouveau blocus de l'aide, qui entraine une grave crise humanitaire. La situation semble bloquée. Jeudi soir, le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé avoir rejetté une proposition israélienne de trêve à Gaza.Les positions restent très opposées. Le Hamas veut "un accord global" impliquant un échange de prisonniers en une seule fois, l'arrêt de la guerre, la fin de l'occupation de la bande de Gaza, et un début de reconstruction.Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.Il exige son désarmement et le départ de ses combattants de Gaza, ce que le mouvement refuse.L'armée israélienne souhaite par ailleurs mettre en place ce qu'elle appelle des zones tampons, qui morcellent le territoire. Un rapport de l'armée publié mercredi 16 avril, indique qu'elle contrôle 30% de Gaza. En l'espace d'un mois, près de 500.000 Palestiniens ont une nouvelle fois été déplacés. Pour rappel, l'attaque menée par Hamas en territoire israélien le 7 octobre avait entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils selon un décompte tiré de sources officielles. Dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, le bilan depuis le début de la guerre s'établit à plus de 50.000 morts selon le ministère de la Santé. Et désormais, l'ONU et des ONG de défense des droits humains craignent que le but ultime soit de pousser au départ tous les Palestiniens. Pour en savoir plus sur la situation Sur le Fil a invité Chloé Rouveyrolles, journaliste de l'AFP qui couvre les territoires palestiniens depuis Jérusalem.Vous entendrez aussi dans ce podcast Aaron David Miller, ancien diplomate et négociateur américain au Proche Orient et Agnès Levallois, vice-préidente de l'IREMO, l'Institut de recherche et d'études de Moyen-Orient Méditerranée, chargée de cours à Sciences Po et auteure du "Livre Noir de Gaza" (Editions du Seuil)Nous vous recommandons aussi le podcast d'Aaron David Miller Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublages : Emmanuelle Baillon, Luca Matteucci, Elouan Blat, Mathys Vallée.Enregistrements sur le terrain AFPTVSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Média
Israël tue les journalistes palestiniens : les médias occidentaux se taisent ?

Le Média

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 56:32


Ce 16 avril après-midi, un rassemblement se tient à Paris, devant l'Opéra Garnier, en soutien à ces journalistes palestiniens. Plus de 140 d'entre eux ont été tués depuis le 7 octobre. Des reporters, des photographes, des fixeurs, des voix, des regards qui ne demandaient qu'à témoigner, à faire leur travail. Ce rassemblement est aussi une interpellation : celle d'un monde médiatique qui peine, parfois, à nommer les choses, à affirmer une position, à sortir de la neutralité confortable quand le droit international est piétiné. Certaines rédactions françaises ont signé une tribune pour dénoncer les violences contre les journalistes palestiniens, et c'est un premier pas. Mais pourquoi ce réveil si tardif ? Pourquoi ce silence pendant tant de mois ? Pourquoi si peu d'articles, si peu d'éditos, si peu de débats dans les grands médias, alors que le bilan humain, les destructions, les violations du droit se succédaient chaque jour ?Et dans une deuxième partie, nous nous pencherons sur les négociations en cours pour une trêve. Que se joue-t-il réellement dans les discussions entre Israël, le Hamas, les États-Unis, l'Égypte et le Qatar ? Quels sont les enjeux humanitaires, géopolitiques, mais aussi médiatiques de cette possible trêve ? Où en est la situation sur le terrain ? Quelles sont les dernières évolutions diplomatiques, et comment les interpréter ? On en parlera avc Paul Elek, chroniqueur au Média, et Amine Snoussi, co-fondateur du collectif Hagrah contre le racisme en politique.▶ Soutenez Le Média :

Débat du jour
Guerre à Gaza : la société israélienne est-elle en train de se fissurer ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 29:30


Il y a eu pendant des mois des manifestations des proches des otages, auquel s'ajoute désormais un mouvement de colère au sein même des militaires israéliens.  La semaine dernière, des pilotes réservistes et vétérans de l'armée israélienne ont publié une lettre pour demander qu'on garantisse la libération des 59 otages toujours retenus par le Hamas, même si cela suppose de mettre fin à la guerre à Gaza. Ils ont été rejoints par ceux du corps des blindés et des parachutistes. Même des vétérans du Mossad se sont manifestés pour critiquer la stratégie du gouvernement Netanyahou. Faut-il y voir une bascule de l'opinion publique israélienne ?Pour en débattre : - Caterina Bandini, chercheuse en sociologie, enseignante en sciences politiques à l'université de Lille, membre du comité de rédaction de Yaani- Clothilde Mraffko, journaliste indépendante, correspondante en Israël pour Le Monde et Mediapart- Karine Lamarche, chargée de recherche en sociologie au CNRS et membre du Centre nantais de sociologie (CENS), autrice du livre Militer contre son camp, des Israéliens engagés aux côtés des Palestiniens (éditions PUF, 2013)

Débat du jour
Guerre à Gaza : la société israélienne est-elle en train de se fissurer ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 29:30


Il y a eu pendant des mois des manifestations des proches des otages, auquel s'ajoute désormais un mouvement de colère au sein même des militaires israéliens.  La semaine dernière, des pilotes réservistes et vétérans de l'armée israélienne ont publié une lettre pour demander qu'on garantisse la libération des 59 otages toujours retenus par le Hamas, même si cela suppose de mettre fin à la guerre à Gaza. Ils ont été rejoints par ceux du corps des blindés et des parachutistes. Même des vétérans du Mossad se sont manifestés pour critiquer la stratégie du gouvernement Netanyahou. Faut-il y voir une bascule de l'opinion publique israélienne ?Pour en débattre : - Caterina Bandini, chercheuse en sociologie, enseignante en sciences politiques à l'université de Lille, membre du comité de rédaction de Yaani- Clothilde Mraffko, journaliste indépendante, correspondante en Israël pour Le Monde et Mediapart- Karine Lamarche, chargée de recherche en sociologie au CNRS et membre du Centre nantais de sociologie (CENS), autrice du livre Militer contre son camp, des Israéliens engagés aux côtés des Palestiniens (éditions PUF, 2013)

C'est arrivé demain
Ofer Bronchtein, chargé de mission par Emmanuel Macron pour le rapprochement israélo-palestinien

C'est arrivé demain

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 14:24


Frédéric Taddeï s'entretient avec Offer Bornstein, conseiller d'Emmanuel Macron pour le rapprochement entre Israéliens et Palestiniens. Au cœur des discussions, la décision annoncée par le président français de reconnaître l'État palestinien en juin 2025, en échange de la reconnaissance d'Israël par les pays arabes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Meta sur le banc des accusés

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 20:16


(00:00:42) Meta sur le banc des accusés, interview de Julien Le Bot (00:10:30) En Floride des élus veulent faire travailler les enfants à la place des sans-papiers (00:15:50) Ces checkpoints qui entravent les Palestiniens

C dans l'air
Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 64:43


C dans l'air du 14 avril 2025 - Poutine, Chine... qui écoute encore Trump ?Les négociations pour la paix en Ukraine étaient déjà mal embarquées. Une frappe russe a fait 34 morts et des dizaines de blessés dimanche sur la ville ukrainienne de Soumy, provoquant une vive émotion dans le pays. "Sans une pression vraiment forte, sans un soutien adéquat de l'Ukraine, la Russie continuera à faire durer cette guerre", a réagi le président ukrainien Zelensky. Le 4 avril dernier, une autre frappe russe avait tué 20 personnes, dont 9 enfants, à Kryvy Rih, ville natale de Zelensky. Les premières semaines de son mandat, Donald Trump avait promis d'arrêter le conflit en 24h. Sous sa dynamique, des pourparlers ont été engagés à Riyad, et un début d'accord interdisant les frappes sur les infrastructures énergétiques avait été mis en place. Mais il n'a jamais été respecté. Pire, les observateurs de l'ONU ont constaté une augmentation significative des attaques contre les centres urbains du pays.En Ukraine, les députés observent avec inquiétude, et parfois consternation, l'impasse des négociations pour la paix. "Nous n'avons jamais cru à un quelconque cessez-le-feu, mais terroriser le pays en tuant des civils et des enfants, c'est juste insupportable", a réagi auprès du Monde la députée ukrainienne d'opposition Solomiia Bobrovska. Malgré la condamnation unanime des dirigeants européens, Donald Trump a refusé de prendre parti après ce nouveau drame : "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils avaient fait une erreur", s'est-il contenté de réagir, là où son envoyé spécial en Ukraine Keith Kellogg a eu des mots plus forts, évoquant une attaque "inacceptable" qui "dépasse les limites de la décence".Au Moyen-Orient, les négociations de paix entre Israël et le Hamas, elles aussi encadrées par l'administration américaine, ont déjà échoué. Depuis le 18 mars, le gouvernement israélien a repris les combats à Gaza, notamment les bombardements qui ont fait au moins 1 500 morts chez les Palestiniens. Officiellement, Israël explique vouloir isoler les groupes du Hamas les uns des autres et susciter une contestation locale. Mais sur le terrain, c'est plutôt une nouvelle invasion de l'enclave à laquelle assistent les Gazaouis, forcés à de nouveaux déplacements incessants. L'élimination du Hamas, qui était l'objectif premier du gouvernement israélien, n'a jamais été atteinte. Selon le journal israélien Haaretz, le Hamas, bien qu'affaibli par un an et demi de combats, aurait même reconstitué ses forces et compterait à nouveau 40 000 combattants. De son côté, Donald Trump pousse pour qu'Israël et le Hamas parviennent à un accord sur le retour des derniers otages. 24 seraient toujours en vie, et 35 sont présumés morts.La frappe russe sur Soumy marque-t-elle un tournant dans les négociations de paix en Ukraine ? Comment les Ukrainiens réagissent-ils au mépris de l'administration américaine ? Et que devient le plan de Donald Trump pour Gaza ?Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste - Ouest-France- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Guillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à sciences Po

Reportage International
En Cisjordanie occupée, les Samaritains fêtent la Pâque malgré la guerre et les récupérations politiques

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 2:51


Au croisement de plusieurs influences, les Samaritains forment une communauté à part au Proche-Orient. S'ils s'affichent toujours en faveur de la paix entre Palestiniens et Israéliens, la réalité est plus compliquée pour eux : la guerre actuelle les pousse à un certain écartèlement. Reportage lors des célébrations de la Pâque des Samaritains, vendredi 11 avril, aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les fêtes de Pessah pour les Juifs et la Semaine sainte des Chrétiens coïncident. Dans ce contexte, une communauté passe un peu sous les radars, celle des Samaritains. Ils sont environ 820 à ce jour, établis pour moitié à Naplouse en Cisjordanie occupée, l'autre moitié étant dans la banlieue de Tel Aviv en Israël. Un tableau d'autant plus compliqué qu'ils se revendiquent descendants des premiers Israélites, mais non-Juifs et sont détenteurs à la fois de la nationalité palestinienne et israélienne.Sur les hauteurs du Mont Gerizim, c'est jour de fête pour la communauté des Samaritains. Drapé dans sa longue tunique et sa barbe blanche, le prêtre Hosni Wassaf salue avec déférence chacun des fidèles. « La Pâque samaritaine est l'occasion de célébrer notre sortie de l'esclavage imposée par Pharaon. C'est la fête de notre libération. Et chaque Samaritain au monde doit participer à cette célébration », explique l'homme de 80 ans.Des bûchers sont allumés et des agneaux sacrifiés. Gaza n'est qu'à une centaine de kilomètres d'ici. Alors, malgré les sourires, l'amertume n'est pas loin, elle non plus. Sa petite fille, tenue par la main, Hind Ragheb, dit ne pas pouvoir s'empêcher de penser à ses compatriotes sous les bombes. « À cause de la guerre et de la situation politique dans laquelle nous sommes, on va avoir du mal à vraiment profiter de cette journée de fête, malheureusement. J'espère que Dieu prêtera patience aux mères de Gaza qui ont perdu des enfants ou leurs maris », implore-t-elle.À la fois Palestiniens et Israéliens, les Samaritains sont sur une ligne de crête. « On croit en la solution à deux États. Un État palestinien aux côtés d'Israël. Il ne peut pas y avoir de paix sans l'existence des deux pays. Et nous, nous voulons la paix », affirme le prêtre de la communauté.À cause de la guerre, les officiels palestiniens invités ont préféré décliner l'invitation. Les Israéliens ont fait un autre choix, eux : occuper le terrain. Des grappes de policiers et soldats en uniforme arrivent. Et enfin de façon plus inattendue, Yossi Dagan, le représentant des colons établis en Cisjordanie occupée. Lui, qui prône l'annexion des territoires palestiniens, multiplie les selfies et les discours politiques. « Cet évènement est une célébration des Samaritains, mais pas que. C'est aussi une fête pour tous les Juifs de Judée-Samarie. On est ici dans un village israélien. Je ne viens pas à titre privé ici, mais en tant que représentant de l'État d'Israël », clame Yossi Dagan.Ce jour-là, armes en bandoulières, plusieurs partisans du Grand Israël, comme Ariel et son ami Elad : « On pense qu'une fois qu'on aura reconstruit le Temple de Jérusalem, on y tiendra, à l'avenir, des célébrations similaires à celle d'aujourd'hui », croit savoir Ariel. « Les Samaritains font partie de nous en quelque sorte », abonde Elad.Confrontés au fait que les Samaritains se disent en faveur d'une solution à deux États, Elad a une réponse bien à lui. « Je vais te dire un truc. Ils sont politiquement corrects. Ils vivent sous autorité palestinienne, mais ils ont de nombreux proches à Holon près de Tel Aviv. Alors, ils essayent de passer entre les gouttes », clame-t-il en s'esclaffant. Tandis que les incursions des colons et de l'armée se multiplient à Naplouse – fief des Samaritains – la pression pour qu'ils prennent position n'a jamais été aussi forte. À lire aussi«L'éducation est notre seule arme»: en Cisjordanie occupée, des écoles publiques rouvrent progressivement

Revue de presse française
A la Une: inquiétude pour la Suisse du Moyen-Orient

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 5:12


Inquiétude pour a Suisse du Moyen-Orient, autrement dit la Jordanie, petit pays de 11 millions d'habitants. Rarement à la Une des médias, et pourtant, selon l'Express, il est en train de « devenir une poudrière. Depuis le 7 octobre 2023, les habitants du Royaume Hachémite dansent sur un volcan, les opérations d'Israël en Cisjordanie et le 'plan' de Trump pour Gaza, font craindre le pire ».  « Le royaume, rappelle l'hebdomadaire, a toujours été la terre d'accueil privilégiée des Palestiniens en exil ». En 1948, à la création de l'État d'Israël, ou en 67 après la guerre des Six-Jours. Le pays héberge aujourd'hui environ 2 millions de réfugiés palestiniens. Or le « plan » de Donald Trump pour Gaza, « prévoit de transférer ses 2 millions d'habitants vers l'Egypte et la Jordanie ».  Mais la Jordanie a dit non. Et la punition ne s'est pas fait attendre. Donald Trump « a bloqué l'aide financière au royaume, versée chaque année depuis 1994, en contrepartie de la paix signée avec Israël. »Risque d'exode massifEt la situation en Cisjordanie inquiète aussi les Jordaniens…Selon un diplomate interrogé par l'Express, « les actions des colons et la poursuite très active de la colonisation, fragilisent l'Autorité Palestinienne, ce qui peut provoquer son effondrement et rendre à terme impossible la mise en place d'une solution à deux états. La Jordanie serait alors laissée avec une sorte de bombe à retardement ». « Des centaines de milliers d'habitants de la Cisjordanie possèdent un passeport jordanien, précise l'Express, et se sont fait construire un logement dans le royaume au cas où ». Mais, ajoute l'hebdomadaire, « les autorités jordaniennes savent pertinemment qu'un exode de Palestiniens déstabiliserait le royaume où les Frères Musulmans et le Hamas, sont plus populaires que jamais ».À lire aussiMoyen-Orient: la Jordanie peut-elle être entraînée dans le chaos régional?Fake news climatiquesA la Une également, un appel lancé par le Nouvel Obs. « Alerte à la désinformation climatique », s'exclame l'hebdomadaire. « Plus que l'Ukraine. Plus que la transidentité. Plus que le Proche Orient. Dans la grande foire aux fake news qui sature nos écrans, un sujet surclasse les autres en ce début d'année 2025, le climat », ajoute l'hebdomadaire, selon lequel « le climato-scepticisme s'est mué en une véritable industrie. Médias, réseaux sociaux, youtubers, librairies. C'est tout un écosystème qui permet le développement et la montée en puissance des discours dénialistes », nous dit le Nouvel Obs. Quelques expressions piochées ici et là dans la voix de différents intervenants : « la biodiversité ne s'effondre pas en Europe », ou, à propos du changement climatique, « on nous a baratinés pendant des années, il est temps d'arrêter ».  Une étude des propos tenus dans les médias audiovisuels français sur trois mois révèle « 128 cas de désinformation climatique ».  N'ayez pas d‘inquiétude, RFI et France 24 font partie des très bons élèves, aucune occurrence de désinformation climatique n'a été relevée sur leur antenne.Affaiblissement démocratiqueLa désinformation climatique en France est analysée dans les colonnes du Nouvel Obs par la climatologue française Valérie Masson -Delmotte. Et c'est d'une analyse politique qu'il s'agit car, selon la climatologue, « dans un contexte d'incertitude sociale, géopolitique et climatique, on voit émerger de nouveaux boucs émissaires : la protection de l'environnement, les agences environnementales, voire des scientifiques, que l'on jette en pâture à l'opinion publique pour distraire d'une réflexion d'ensemble sur les dysfonctionnements et injustices de nos sociétés ».  Voilà qui est dit, et ce n'est pas tout. Valérie Masson-Delmotte pointe la politique éditoriale des médias français appartenant au milliardaire Vincent Bolloré. « Les questions climatiques », explique la climatologue, « sont devenues tellement transverses que les tentatives de s'opposer à la transition écologique vont de pair avec l'affaiblissement démocratique. »Bon appétitEnfin, tout autre chose, si c'est encore l'heure du petit déjeuner pour vous, voici une idée de menu…  Et attention, il faut avoir l'estomac bien accroché. Car le Point nous parle de « l'assiette de Neandertal ». C'est une géochimiste française de 40 ans, Klervia Jaouen, qui a réussi « à reconstituer l'alimentation de Neandertal » « qui s'est éteint il y a environ 40 000 ans », en étudiant l'émail de ses dents. « La chercheuse » nous dit le Point, « dotée de tout son attirail d'instruments de dentiste, tente de déterminer précisément les proportions d'aliments d'origine animale, végétale ou marine de propriétaires des dents qu'elle passe au crible ». Résultat : « En Europe, Neandertal mangeait de grands mammifères, surtout du mammouth, mais aussi du cerf ou du renne. Et (détail croustillant) de la viande putride avec des asticots ». Végétariens s'abstenir…« Il y a bien quelques exemples de consommations de coquillages, poissons et mammifères marins mais on ne sait pas encore », nous dit Klervia Jaouen, « si c'était fréquent ou anecdotique. » Enfin, on sait aussi que « certains individus consommaient des dattes en Irak, et du nénuphar en Belgique» . Voilà peut-être de quoi  relancer l'appétit des végétariens... 

Le débat des grandes voix
«Oui à un État palestinien sans le Hamas» : Emmanuel Macron clarifie ses propos sur une possible reconnaissance d'un état palestinien

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 9:06


Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'opinion de Nicolas Beytout
Reconnaissance d'un État palestinien : «L'autorité palestinienne ne regroupe toujours pas les éléments constitutifs d'un État»

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 2:54


Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Israël-Palestine : les origines d'un conflit sans fin (5/5)

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 15:09


« L'Heure du Monde » revient dans cinq épisodes sur les origines du conflit israélo-palestinien, qui voit depuis des décennies deux peuples se déchirer pour une même terre.Dans ce cinquième et dernier épisode, Benjamin Barthe, journaliste au service International du Monde, nous raconte comment la création de l'Etat d'Israël en 1948 entraîne l'installation de nombreux juifs et provoque une guerre civile qui mène à l'exode des Palestiniens. C'est ce que ces derniers appellent la Nakba, la « catastrophe ».Un épisode de Cyrielle Bedu et Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le 11 avril 2025.Pour aller plus loin :La Palestine, une terre deux fois promiseLa Nakba, grande déchirure de la PalestineUne histoire moderne d'Israël, Elie Barnavi (Flammarion, 1988)C'était en Palestine au temps des coquelicots, Tom Segev (Liana Levi, 2000)The Hundred Years'War on Palestine, Rashid Khalidi (Metropolitan Books, 2020, non traduit)---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Géopolitique
Vers la reconnaissance de l'État de Palestine par la France : les raisons d'un changement de cap

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La France pourrait reconnaître l'État de Palestine en juin, a déclaré hier Emmanuel Macron à « C à vous ». Une annonce encore conditionnelle mais qui marque une opposition à l'éradication des Palestiniens de Gaza et à la politique israélienne, et un durcissement de la position française.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : que sait-on de la mort des secouristes palestiniens  ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le gisement de Simandou, des frappes israéliennes en Syrie et la défaite du Real Madrid contre Arsenal. Gaza : que sait-on de la mort des secouristes palestiniens ?Les corps des 15 humanitaires palestiniens tués le 23 mars ont été retrouvés dans une fosse commune près de Rafah. Depuis, une vidéo récupérée sur le portable d'un des secouristes contredit la version de l'armée israélienne qui affirme avoir tiré sur des « terroristes » et des « véhicules suspects ». Que sait-on des circonstances de leur mort ? Le Croissant-Rouge réclame une enquête internationale indépendante, mais une telle demande a-t-elle des chances d'aboutir ?Avec Pierre Olivier, journaliste au service international de RFI.Guinée : le gisement de Simandou, un miracle économique ?Selon les autorités de la transition, l'exploitation des réserves de fer des monts de Simandou, estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, devrait commencer avant la fin de cette année. Pourquoi ont-elles attendu aussi longtemps pour exploiter ce gisement découvert il y a plus d'un demi-siècle ? Si le projet se concrétise, quelles pourraient être les retombées économiques pour la Guinée ?Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI.À écouter aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?Syrie : des frappes israéliennes pour contrer la TurquieDepuis la chute du régime Bachar al-Assad en décembre dernier, l'armée israélienne multiplie les frappes en Syrie dans l'objectif d'affaiblir l'influence de la Turquie. Pourquoi Israël bombarde-t-elle la Syrie pour atteindre la Turquie ? Que reproche l'État hébreu à Ankara ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI, spécialiste du Moyen-Orient. Arsenal-Real Madrid : la claque pour les MerenguesBattu 3-0 à l'Emirates Stadium contre Arsenal en quart de finale aller, le Real Madrid devra faire beaucoup mieux lors du match retour à domicile s'il veut se qualifier pour la suite de la compétition. Comment expliquer une telle déroute du tenant du titre ? Une remontada des Madrilènes est-elle envisageable ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.À lire aussiLigue des champions: Arsenal corrige le Real Madrid et prend une belle option pour les demies

Les informés de France Info
Donald Trump accusé de "délit d'initié", la reconnaissance de l'État palestinien par Emmanuel Macron... Les informés de franceinfo du jeudi 10 avril 2025

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 49:55


durée : 00:49:55 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi 10 avril autour d'Agathe Lambret et de Jean-Rémi Baudot.

InterNational
Vers la reconnaissance de l'État de Palestine par la France : les raisons d'un changement de cap

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 3:21


durée : 00:03:21 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La France pourrait reconnaître l'État de Palestine en juin, a déclaré hier Emmanuel Macron à « C à vous ». Une annonce encore conditionnelle mais qui marque une opposition à l'éradication des Palestiniens de Gaza et à la politique israélienne, et un durcissement de la position française.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - L'État palestinien reconnu par la France en juin ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 9:01


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des propos d'Emmanuel Macron sur l'État palestinien.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
La France pourrait reconnaitre officiellement un État palestinien en juin

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 14:16


durée : 00:14:16 - Journal de 7 h - Annonce ce mercredi d'Emmanuel Macron à son retour d'Egypte.

L’Heure du Monde
Israël-Palestine : les origines d'un conflit sans fin (3/5)

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 9:38


« L'Heure du Monde » revient dans cinq épisodes sur les origines du conflit israélo-palestinien, qui voit depuis des décennies deux peuples se déchirer pour une même terre.Dans ce troisième épisode, Benjamin Barthe, journaliste au service International du Monde, nous raconte la construction progressive du futur Etat d'Israël dans les années 1930, sous le regard des Palestiniens.Un épisode de Cyrielle Bedu et Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le 9 avril 2025.Pour aller plus loin :La Palestine, une terre deux fois promiseLa Nakba, grande déchirure de la PalestineUne histoire moderne d'Israël, Elie Barnavi (Flammarion, 1988)C'était en Palestine au temps des coquelicots, Tom Segev (Liana Levi, 2000)The Hundred Years' War on Palestine, Rashid Khalidi (Metropolitan Books, 2020, non traduit)---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

La Question du jour
Approuvez-vous l'intention d'Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien ?

La Question du jour

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 9:22


Emmanuel Macron a annoncé vouloir reconnaître un État palestinien dès le mois de juin malgré la poursuite des combats dans la bande de Gaza.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Manifestation contre l'extrême-droite : un rassemblement pro-palestinien

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 1:39


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Débat du jour
Le Hamas peut-il perdre son emprise sur Gaza ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 29:30


L'offensive israélienne continue de s'étendre à Gaza, quinze jours après la fin de la trêve. Plus de 50.000 personnes ont été tuées en 18 mois de guerre, selon les autorités locales. Et les habitants commencent à exprimer leur rejet du Hamas au pouvoir dans l'enclave : ainsi plusieurs centaines de personnes ont récemment manifesté et affiché des slogans hostiles au mouvement islamiste. Une mobilisation qui fait écho à l'appel du porte-parole du Fatah à un départ du Hamas de Gaza. Quelle est la popularité du Hamas aujourd'hui à Gaza ? Quel interlocuteur pour parvenir à la paix et à la reconstruction ? Pour en débattre :- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement- Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI, auteur du podcast Palestiniens, ancien correspondant à Jérusalem - Leila Seurat,  chercheuse au Centre arabe de recherches et d'études politiques de Paris Carep, autrice du « Hamas et le Monde », aux CNRS Éditions.

Débat du jour
Le Hamas peut-il perdre son emprise sur Gaza ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 29:30


L'offensive israélienne continue de s'étendre à Gaza, quinze jours après la fin de la trêve. Plus de 50.000 personnes ont été tuées en 18 mois de guerre, selon les autorités locales. Et les habitants commencent à exprimer leur rejet du Hamas au pouvoir dans l'enclave : ainsi plusieurs centaines de personnes ont récemment manifesté et affiché des slogans hostiles au mouvement islamiste. Une mobilisation qui fait écho à l'appel du porte-parole du Fatah à un départ du Hamas de Gaza. Quelle est la popularité du Hamas aujourd'hui à Gaza ? Quel interlocuteur pour parvenir à la paix et à la reconstruction ? Pour en débattre :- Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement- Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI, auteur du podcast Palestiniens, ancien correspondant à Jérusalem - Leila Seurat,  chercheuse au Centre arabe de recherches et d'études politiques de Paris Carep, autrice du « Hamas et le Monde », aux CNRS Éditions.