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Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, notre cerveau nous aide à brûler environ 400 à 500 calories par jour.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 3:03


Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.

Le Journal de 8h de France Bleu Occitanie
La quatrième édition du Rose Festival de Bigflo et Oli démarre ce vendredi

Le Journal de 8h de France Bleu Occitanie

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Rose Festival démarre - La quatrième édition du Rose Festival, initiée par les frères toulousains Bigflo et Oli, démarre ce vendredi 29 août pour trois soirées au Meett d'Aussonne, dans la périphérie nord-ouest de Toulouse. Environ 115.000 jeunes festivaliers sont attendus. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - La seconde main concerne aussi les soutiens-gorge

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 3:05


Olivier Dauvers vous raconte une histoire d'entrepreneuriat, de consommation responsable et un bon plan économie pour les soutiens-gorge. L'histoire démarre il y a 5 ans. Deux jeunes femmes lilloises, Marie et Margaux, font le même constat : leurs placards sont pleins de soutiens-gorge qu'elles ne portent plus. Elles en parlent avec des copines et se disent qu'il y a quelque chose à faire : créer leur entreprise pour les récupérer, les trier, éventuellement les remettre en état, notamment enlever les bouloches, et ensuite les revendre. Environ moitié moins cher que le prix du neuf... Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 28 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Soudan: «Le choléra risque de tuer plus que les armes au Darfour du Nord»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 8:34


Au Soudan, la guerre continue de faire rage. Depuis deux ans, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés à travers tout le pays. Au-delà des appels au cessez-le-feu, ce sont désormais les alertes humanitaires qui se font le plus entendre. En plus de la malnutrition qui s'installe, l'épidémie de choléra s'étend, alors que l'aide humanitaire peine à entrer dans le pays. Entretien avec docteur Rodrigue Alitanou, directeur des opérations de l'ONG Alima. Il répond aux questions de Sidy Yansané.  RFI : À l'occasion de la journée mondiale de l'aide humanitaire mardi 19 août 2025, les Nations Unies indiquent un nombre record de 383 travailleurs humanitaires tués dans le monde l'an dernier. Le Soudan affiche le plus lourd bilan après Gaza. Est-ce qu'on peut dire que la guerre au Soudan est devenue l'une des pires crises humanitaires au monde ? Dr Rodrigue Alitanou : Absolument. Le Soudan aujourd'hui est considéré comme la pire crise humanitaire au monde selon les Nations Unies. Depuis le 15 avril 2023, où cette nouvelle guerre a commencé, elle a déjà fait des dizaines de milliers de personnes tuées et des dizaines de millions de personnes déplacées, avec aussi beaucoup d'humanitaires touchés par cette crise. L'ONU dénonce d'ailleurs « l'expression honteuse de l'inaction et de l'apathie internationales ». C'est un constat que vous partagez ?  Oui, parce que malgré toutes les difficultés déjà que les populations subissent au Soudan, l'acheminement de l'aide humanitaire n'est pas effectif et on a des difficultés à pouvoir envoyer les travailleurs humanitaires [sur le terrain], les approvisionnements pour les hôpitaux, et tout ce qui est nécessaire à ce que l'aide humanitaire soit effective dans les différentes régions. La semaine dernière, c'est l'Union européenne, conjointement avec le Japon, le Royaume-Uni et le Canada, qui appelait à laisser entrer l'aide humanitaire « de toute urgence » et à protéger les civils. Mais le même jour, le général al-Burhan s'engageait à ne faire « ni compromis ni réconciliation, quel qu'en soit le prix » avec les FSR de son adversaire Hemedti. Est-ce qu'il n'y a pas là un aveu d'impuissance de la communauté internationale ?  Sans faire de la politique, oui. Il y a des déclarations, mais il n'y a pas d'actions qui suivent de la part des différents belligérants. Il y a une forme d'impuissance, mais on ne peut pas baisser les bras, on ne doit pas baisser les bras, parce que l'enjeu est de taille. Si on ne fait rien, si l'aide humanitaire n'est pas acheminée dans les différentes régions en proie à la violence au conflit au Soudan, ce sont les populations qui vont en pâtir. En plus d'être sur le podium des États où meurent massivement les travailleurs humanitaires, le Soudan est désormais en tête des pays les plus touchés par le choléra. Comment l'épidémie a progressé aussi vite ? Avec cette crise qui avait jusqu'alors comme résultante l'insécurité alimentaire, la malnutrition, la famine par endroits, la situation est désormais exacerbée par cette épidémie de choléra sans précédent qui s'intensifie de semaine en semaine et touche des adultes comme des enfants, avec une vitesse de propagation assez fulgurante dans les camps de déplacés. J'étais sur place, j'ai vu des arrivées massives des populations dans des camps de déplacés déjà débordés, des populations exténuées par des atrocités et qui ont déjà un niveau d'immunité assez bas. Les populations affamées et assoiffées, parce qu'il y a des ressources très limitées, dorment à même le sol, serrées sous des toits de fortune. Des camps de déplacés caractérisés par une promiscuité totale, sans assainissement et sans suffisamment d'eau. Les gens vivent avec moins de trois litres d'eau par jour. Comme les latrines sont insuffisantes, il y a un phénomène de défécation à l'air libre qui s'est installé. Absolument tout est réuni pour que cette épidémie soit entretenue, spécifiquement dans les États du Darfour et notamment dans le Nord-Darfour, où le conflit a pris une autre dimension depuis mars. Cette épidémie risque d'être hors de contrôle si rien n'est fait. À lire aussiLe Soudan en guerre frappé par l'une des pires épidémies de choléra de son histoire La région du Darfour reste l'épicentre de l'épidémie, mais vos confrères de Médecins sans frontières craignent une propagation, comme vous, bien au-delà des camps de déplacés, au point de créer une combinaison mortelle avec la malnutrition qui frappe aussi le pays.  Effectivement, la situation est préoccupante dans les camps de déplacés, mais également dans les populations hôtes. Aujourd'hui, on parle de milliers de personnes exposées, notamment dans le Nord-Darfour avec 640 000 enfants menacés. Ce sont les chiffres de l'UNICEF de la semaine dernière. Il y a une propagation au-delà des camps qui est déjà effective, plus de 32 États sont aujourd'hui menacés ou atteints du choléra. La situation dans la ville d'El-Facher est particulièrement grave, car elle est sous contrôle de l'armée régulière, mais encerclée par les paramilitaires FSR qui empêchent les convois humanitaires d'y entrer. À votre connaissance, combien de personnes y vivent actuellement et surtout comment survivent-elles ? La ville d'El-Facher est effectivement particulièrement sous tension parce qu'elle est assiégée depuis les affrontements qui ont commencé en avril et qui ont vu migrer de la ville des dizaines de milliers de personnes vers Tawila. Environ un million de personnes sont assiégées dans cette ville où tout manque. Les populations n'ont pas de voies d'approvisionnement, il y a plus de 70% des hôpitaux qui ne fonctionnent pas, l'accès aux soins est délétère. C'est aussi le cas de l'accès aux services de base, tout ce qui est nourriture et eau potable. Des centaines de milliers de personnes sont exposées à cette situation. Et les habitants, les témoignages que RFI a pu recueillir parlent d'enfants qui meurent quotidiennement de malnutrition ou de mauvaises conditions de vie... Exactement. Et c'est la résultante directe de cette guerre. On parle de près de 20 % des enfants souffrant de malnutrition, notamment dans des zones fermées, sans accès aux soins déjà pour la malnutrition. Le choléra vient maintenant s'ajouter et affecte la majorité des personnes, dont les enfants qui sont les couches les plus vulnérables. Vous avez indiqué qu'entre 70 et 80 % des hôpitaux et des centres médicaux du pays sont détruits. Ils sont même systématiquement visés par les belligérants, est-ce que vous arrivez à comprendre pourquoi les belligérants visent systématiquement les infrastructures médicales ? Nous sommes face à une guerre aveugle où les populations, malheureusement, sont devenues des cibles, tout comme les travailleurs humanitaires. Aujourd'hui, plusieurs centres de santé sont attaqués, particulièrement chez Alima. On a été obligés à maintes reprises de relocaliser nos activités, notamment à El-Facher où aujourd'hui, on n'arrive plus à travailler dans l'hôpital général. On s'est déplacé dans un autre endroit, qui a été aussi bombardé à plusieurs reprises, donc on a dû se déplacer de nouveau. Mais ce n'est pas seulement les infrastructures de santé, même les maisons des populations sont touchées. Cela montre clairement la volonté des différents groupes à prendre en étau les populations civiles dans cette guerre aveugle. Si rien n'est fait, le choléra aujourd'hui risque de tuer plus que les armes au Nord-Darfour. Dernièrement, j'ai rencontré sur le terrain une femme enceinte qui a marché 75 km, elle a dû accoucher à son arrivée. Et j'imagine aujourd'hui cette femme qui a pu survivre à toutes ces atrocités, contracter le choléra, fatal aussi bien pour elle que son enfant. Il faut faire tout son possible pour éviter ce risque à tout prix. D'autant que pour résorber le choléra, il faut beaucoup boire ou alors il faut des antibiotiques. Donc ça a l'air d'être un traitement simple, mais pour autant les populations manquent de tout cela… D'une part les financements sont très minimes et d'autre part les voies d'approvisionnement des différentes zones où sévit le choléra aujourd'hui sont coupées par la guerre. C'est un cocktail qui fait que le choléra risque de l'emporter.  Quel a été l'impact du retrait des financements de l'aide américaine d'USAID ? L'impact a été très très sec. Déjà en février, plus de 60 % des organisations humanitaires ont dû arrêter brusquement leurs activités et ça a eu un impact sur le déploiement des quelques aides qui arrivent à venir au Soudan. Depuis cette épidémie, on voit encore plus l'impact puisqu'on n'est que très peu d'organisations pouvant opérer et déployer des soins pour les populations. On a intérêt à tous se mobiliser pour que les financements puissent suivre assez rapidement puisque rien que pour le choléra, nous enregistrons aujourd'hui plus de 1000 morts depuis le début de l'épidémie au Soudan cette année. Il faut que ces chiffres arrêtent de grimper, et même possiblement toucher d'autres pays de la sous-région plus durement que le Soudan.  À lire aussiL'Unicef alerte sur une épidémie meurtrière de choléra en Afrique de l'Ouest et du Centre ► Rodrigue Alitanou est directeur des opérations au sein l'ONG Alima

Reportage Afrique
Kenya: des artistes contemporains kényans se lancent dans le vinyle [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 2:10


Dernier volet de notre série à la découverte du phénomène vinyles au Kenya. Dans les années 1970 et 1980, Nairobi, la capitale, était une plaque tournante de la musique : les artistes de la région venaient pour enregistrer et faire presser leurs disques. Aujourd'hui, plus d'usine de pressage dans le pays, mais certains musiciens ont tout de même décidé de sortir leurs albums en vinyle. Séduits par le son malgré le coût et les difficultés logistiques. De notre correspondante à Nairobi, La musique s'échappe du tourne-disque et résonne dans le studio de Blinky Bill à Nairobi. De son vrai nom, Bill Selanga, il fait partie des artistes contemporains les plus renommés au Kenya. Et a choisi de faire presser ses deux albums en vinyle. « Le son est plus chaud. Et puis, quand je travaille sur l'ordinateur, j'ai parfois l'impression que mon album n'existe que dans le vide. Avoir une copie physique entre les mains, c'est différent. Je me dis : " Waouh, j'ai travaillé dur et j'ai réussi à produire ça". J'adore.  Blinky Bill collectionne les vinyles, d'artistes africains surtout. Il dit se sentir plus proche d'eux en ayant leurs disques entre les mains. Un sentiment que semblent partager ses fans : « Dès leur sortie, mes vinyles sont rapidement en rupture de stock. Je pense que c'est en partie parce que peu d'artistes en produisent. Et puis, les gens qui aiment ma musique apprécient aussi, je crois, ce format, notamment l'aspect artistique de l'album. Je pense qu'ils reconnaissent le travail qui a été accompli. » Le Kenya n'a plus d'usine de pressage de vinyles. Pour obtenir ces disques, il faut donc se tourner vers l'étranger. Blinky Bill les a fait presser en France et Maia Lekow en Australie. Sentiment d'être dans un magasin Son groupe, Maia & the Big Sky, fait ce qu'elle appelle de l'afro-fusion. C'est lors d'une tournée en Australie qu'elle a décidé de faire presser ses albums sur place. Environ 3 000 exemplaires. Un processus, elle le reconnaît, coûteux, mais une expérience que Maia ne regrette pas. « Il n'existe aujourd'hui qu'un nombre limité de copies, et je trouve ça très chouette. Ce que j'aime aussi beaucoup avec l'idée de sortir de la musique sur vinyles, c'est que ça m'évoque ce sentiment d'être dans un magasin et de fouiller parmi les vieux disques. Mes vinyles sont éparpillés un peu partout dans le monde, alors j'espère qu'un jour, dans plusieurs années, quelqu'un tombera dessus et se dira : "Oh, je ne connais pas cette artiste, je ne connais rien du Kenya" et cette personne nous découvrira. » Aussi bien Blinky Bill que Maia Lekow remarquent un intérêt croissant pour les vinyles au Kenya. Il y a des fans qui veulent faire tourner les disques sur leurs platines. Et ceux qui les collectionnent comme des objets d'art. À lire aussiLe Kenya en vinyle: les pépites de la musique kényane [2/3]

TOPFM MAURITIUS
Autisme Maurice obtient un terrain à La Vigie : un projet qui redonne espoir aux familles mauriciennes

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 2:09


Environ 1 % de la population mondiale vit avec des troubles du spectre de l'autisme (TSA). À Maurice, un pas décisif vient d'être franchi : l'ONG Autisme Maurice a signé un contrat de bail avec le gouvernement pour un terrain à La Vigie, destiné à accueillir de futures infrastructures consacrées à l'accompagnement et au diagnostic des personnes autistes. L'autisme est un trouble du neurodéveloppement qui apparaît dès l'enfance et qui impacte la compréhension, les interactions sociales ainsi que certains comportements. Chaque enfant présente des caractéristiques différentes, ce qui rend l'accompagnement personnalisé indispensable.

TOPFM MAURITIUS
Secteur agricole : environ 2 500 travailleurs recherchés

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 1:53


Secteur agricole : environ 2 500 travailleurs recherchés by TOPFM MAURITIUS

Maintenant, vous savez
Peut-on se réveiller avec un accent étranger ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 5:16


Le “syndrome de l'accent étranger” ou SAE est une condition neurologique dans laquelle une personne commence à parler avec un accent étranger qui n'est pas le sien. C'est un syndrome rare mais qui existe bel et bien ! Il peut survenir à la suite de certains types de lésions cérébrales, comme celles causées par un AVC ou des migraines sévères. Environ 15% des cas sont dus à des traumatismes crâniens, c'est ce que relate l'Académie nationale de médecine. Que se passe-t-il dans le cerveau ? Est-ce grave ? Ce syndrome est-il courant ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. Date de la première diffusion : 16/01/2025 À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ?  Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité de la mi-journée
Garde nationale à Washington: cela s'inscrit «dans un contexte de renforcement de l'exécutif»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 6:46


Environ 850 agents fédéraux de la Garde nationale ont été déployés à Washington sur décision de Donald Trump qui estime que la ville est « envahie par des gangs violents et des criminels assoiffés de sang ». Les élus locaux démocrates assurent pourtant que la criminalité diminue. En quoi est-ce une décision politique ? Donald Trump pourrait-il viser d'autres grandes villes démocrates ? Éléments de réponse avec Gabriel Solans, chercheur en civilisation américaine à l'université Paris-Cité.

Invité de la mi-journée
Journalistes tués à Gaza: «On est face à une sorte d'extinction potentielle du journalisme à Gaza»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 6:23


Al Jazeera a annoncé que cinq de ses journalistes avaient été tués dimanche 10 août dans une frappe israélienne « ciblée » sur leur tente à Gaza. Parmi eux : Anas al-Sharif, un correspondant de 28 ans très connu des téléspectateurs et sur les réseaux sociaux. L'armée israélienne confirme l'avoir ciblé, et assure qu'il s'agissait d'un « terroriste » se faisant « passer pour un journaliste ». Dans un communiqué, Reporters sans frontières dénonce « avec force et colère cet assassinat revendiqué ». Entretien avec Thibaut Bruttin, directeur général de RSF. RFI : Anas al-Sharif était menacé depuis plusieurs semaines déjà. Est-ce que des mesures avaient été prises pour tenter de le protéger ? Thibaut Bruttin : Ce qui est clair, c'est que les collaborateurs d'Al Jazeera, depuis le début de ce conflit, font l'objet d'un ciblage répété, et l'équipe d'Al Jazeera et Anas al-Sharif lui-même se préparait à l'éventualité d'une telle frappe. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait écrit un courrier qui a été rendu public par Al Jazeera dans les heures qui ont suivi son décès. Environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de cette guerre. Est-ce que c'est une situation inédite, si l'on compare avec les conflits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ? C'est inédit dans la mesure où nous avons une seule force armée, les forces armées israéliennes, qui appartiennent à un régime démocratique qui, non seulement tue de façon indiscriminée des journalistes dans le cadre de frappes qui touchent des civils, mais aussi ciblent des journalistes et revendique ce ciblage en les accusant post-mortem d'être des terroristes. C'est le cas de Anas al-Sharif, qui a été dépeint comme quelqu'un qui prétendrait être journaliste, mais serait en réalité un terroriste. Il n'en est rien. Ces journalistes travaillaient pour Al Jazeera pour la plupart. On sait qu'il y a un passif déjà entre cette chaîne qatarienne et le gouvernement israélien. Mais au-delà de cet aspect, est-ce qu'il est encore possible d'être journaliste palestinien et de travailler dans la bande de Gaza ? C'est devenu un des métiers les plus dangereux du monde. Vous avez évidemment la menace perpétuelle des frappes armées israéliennes. Vous avez, par ailleurs, le besoin de vivre votre vie civile, de faire la queue pour la nourriture, pour l'eau, de prendre soin des vôtres. Et puis il y a le Hamas qui continue à empêcher une couverture réelle, complète de la vie à Gaza. Et par-dessus tout, les populations civiles qui témoignent, soit, et c'est tout à fait louable, d'un soutien aux journalistes, soit s'en éloignent, ne veulent plus leur parler parce qu'ils disent que s'ils leur parlent, un missile tombera et ils risquent de périr. Donc, c'est aujourd'hui un des métiers les plus dangereux du monde que d'être journaliste à Gaza. Ça veut dire qu'il faut presque cacher ce métier quand on est encore sur place, comment est-ce qu'on peut faire pour continuer à faire son travail ? Les journalistes gazaouis sont aujourd'hui un des honneurs du journalisme. Ils continuent malgré tout, malgré la pression, la violence, l'épuisement, à faire leur travail. C'est aux démocraties de faire leur travail. Comment est-il possible que, dix ans après la résolution 2222 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la protection des journalistes en période de conflits armés, on en soit là ? Comment est-ce qu'on peut accepter qu'un gouvernement demande, ou en tout cas accepte que les forces armées qui sont sous son autorité, en arrivent à avoir des frappes ciblées et une diffamation post-mortem des journalistes ? Je crois que c'est là où il faut remettre le curseur, là où il doit être, c'est-à-dire que nous avons peut-être perdu collectivement une force, celle de la communauté internationale qui doit peser de son poids entier sur Israël. On sent presque un sentiment d'impuissance. Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement face à cela ? Il est clair qu'aujourd'hui, il ne nous semble pas que l'indignation des États membres de l'Union européenne soit telle qu'on en revienne à mettre en cause, par exemple, l'accord commercial qui existe entre Israël et l'Union européenne. Je crois qu'il faut utiliser les leviers qui sont les nôtres face à un pays, Israël, qui est en train de renier l'intégralité des engagements internationaux que tout régime démocratique se doit d'avoir à l'égard des journalistes. On parle essentiellement de correspondants palestiniens, parce que les médias internationaux, eux, ne sont pas autorisés à travailler librement dans la bande de Gaza. Est-ce que ça aussi, c'est quelque chose d'inédit ? C'est inédit dans ce moment de l'histoire du journalisme. Aujourd'hui, il est tout à fait possible d'assurer la sécurité des journalistes dans les périodes de conflit armé, à la fois parce que les belligérants sont capables de garantir une grande partie de la sécurité des journalistes. On le voit par exemple lors du conflit en Ukraine, où, bien sûr, il y a des journalistes qui périssent. Mais quand on regarde leur nombre par rapport au nombre de journalistes sur place, ça montre à quel point il y a une précaution qui est prise. Et puis il y a une culture de la sécurité dans les rédactions qui fait que les journalistes ne sont pas des bleus. Ils sont capables d'avoir des équipements, d'avoir des réflexes, d'avoir des méthodes qui leur permettent d'échapper à la violence lors d'un conflit. De façon assez sournoise dimanche, Benyamin Netanyahu a évoqué cette ouverture potentielle de Gaza élargie aux journalistes internationaux. Je crois que c'est véritablement une nécessité pour assurer une relève de ces journalistes palestiniens qui sont aujourd'hui les yeux et les oreilles de la communauté internationale et du monde entier. Est-ce qu'il y a un vrai risque aujourd'hui de ne plus pouvoir du tout rapporter ce qui se passe sur place dans la bande de Gaza ? Absolument. Je crois que l'on regarde là, par exemple Al Jazeera, qui est une chaîne dont la couverture est non seulement très soutenue, mais aussi très suivie du conflit. Elle a perdu la quasi-totalité de ses collaborateurs. Donc, on est face à une sorte d'extinction potentielle du journalisme à Gaza.

Vacarme - La 1ere
Chasse 1/5 - Intégrer la meute

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 25:28


Environ 1500 femmes détiennent un permis de chasse en Suisse. Marie, 29 ans, a débuté sa formation. Elle a rendez-vous dans une forêt jurassienne avec Nicolas, président de la Fédération jurassienne, qui est aussi son «parrain de chasse». À Agiez, Nathalie reçoit trois amies. Chasseuses comme elle, elles ont dû faire leur place dans un monde masculin. À l'heure de l'apéro, les langues se délient. Reportages de Mathieu Truffer Réalisation: Jonathan Haslebacher Production: Raphaële Bouchet

Reportage International
Série «Dis-moi à quoi tu joues»: les dominos, une véritable institution au Venezuela

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 3:15


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Au Venezuela, les dominos sont davantage qu'un jeu qui se partage entre amis ou en famille. C'est un vrai sport national, avec son équipe, sa fédération, ses championnats. Si le jeu se conjugue sous plusieurs formes, seul ou en équipe notamment, la version favorite des Vénézuéliens, c'est à deux qu'elle se joue. Dans les villages, sur les places, lors des réunions de famille ou dans des hôtels huppés pour des tournois, les dominos s'adaptent à tous les styles et sont une véritable institution dans le pays. De notre correspondante à Caracas, Environ 70% des Vénézuéliens joueraient aux dominos. Dans chaque famille, il y a un jeu, et sur les places publiques, on trouve toujours quelques pratiquants invétérés, comme ici dans le quartier de Petare. Dans cette zone très populaire, tous les après-midis, ils sont quelques-uns à se retrouver pour s'affronter, par équipe de deux. Le but : que les deux joueurs aient posé tous leurs dominos avant leurs adversaires. Ici, on ne joue pas d'argent, on vient pour se détendre. L'ambiance est haute en couleur. Autour de la table, on s'exclame, on claque les pièces, on glisse quelques commentaires.  « Les quatre joueurs doivent être conscients de tout ce qu'il se passe autour de la table. On appelle cela un système. C'est de la transmission d'information, pour ton partenaire et pour les joueurs de l'autre équipe, car en fonction de ce que tu fais, ils vont comprendre ton jeu. Il y a des gens qui disent que ce sont des indices, mais ce ne sont pas des indices, c'est de l'information », explique, enthousiaste, Angelo, qui fait partie de la Fédération vénézuélienne de dominos.  Mais ces informations peuvent être considérées comme de la triche. À quelques kilomètres à peine, un tournoi exclusif a lieu dans un quartier huppé de la capitale. Et ici, autour de la table de jeu, le silence est de rigueur. Ignacio Salvatierra est l'organisateur : « Le temps mis à réfléchir, c'est la seule méthode autorisée pour informer aux dominos. En gros, si tu hésites longtemps ou pas avant ton coup. Les dominos corrects devraient se jouer de façon que toutes les pièces soient posées de la même manière. On ne devrait pas les claquer ni les faire glisser. » Les joueurs ont payé leur participation au tournoi, et les trois premiers remporteront plusieurs centaines de dollars. Le niveau socio-économique est bien plus élevé, mais la passion reste la même. Avant de commencer la compétition, deux joueuses nous donnent leurs trois règles d'or : « Lever, répéter et se rappeler. Alors, répéter, cela veut dire que si tu as un bon jeu, par exemple avec des 5, il faut que tu les joues, que tu les répètes, pour que la personne qui te suit soit obligée de passer. Lever, ça veut dire avoir un bon jeu, avoir de la chance. Enfin, tu dois te rappeler qui a joué quoi pour aider ton partenaire ou bien éviter une pièce. » Et ce sport semble avoir de beaux jours devant lui au Venezuela. La sélection nationale vient de rentrer du championnat américain avec une médaille d'or, une d'argent et une de bronze.  À lire aussiDis-moi à quoi tu joues?: en Syrie, le backgammon, plus qu'un jeu, un rituel quotidien

Reportage international
Série «Dis-moi à quoi tu joues»: les dominos, une véritable institution au Venezuela

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 3:15


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Au Venezuela, les dominos sont davantage qu'un jeu qui se partage entre amis ou en famille. C'est un vrai sport national, avec son équipe, sa fédération, ses championnats. Si le jeu se conjugue sous plusieurs formes, seul ou en équipe notamment, la version favorite des Vénézuéliens, c'est à deux qu'elle se joue. Dans les villages, sur les places, lors des réunions de famille ou dans des hôtels huppés pour des tournois, les dominos s'adaptent à tous les styles et sont une véritable institution dans le pays. De notre correspondante à Caracas, Environ 70% des Vénézuéliens joueraient aux dominos. Dans chaque famille, il y a un jeu, et sur les places publiques, on trouve toujours quelques pratiquants invétérés, comme ici dans le quartier de Petare. Dans cette zone très populaire, tous les après-midis, ils sont quelques-uns à se retrouver pour s'affronter, par équipe de deux. Le but : que les deux joueurs aient posé tous leurs dominos avant leurs adversaires. Ici, on ne joue pas d'argent, on vient pour se détendre. L'ambiance est haute en couleur. Autour de la table, on s'exclame, on claque les pièces, on glisse quelques commentaires.  « Les quatre joueurs doivent être conscients de tout ce qu'il se passe autour de la table. On appelle cela un système. C'est de la transmission d'information, pour ton partenaire et pour les joueurs de l'autre équipe, car en fonction de ce que tu fais, ils vont comprendre ton jeu. Il y a des gens qui disent que ce sont des indices, mais ce ne sont pas des indices, c'est de l'information », explique, enthousiaste, Angelo, qui fait partie de la Fédération vénézuélienne de dominos.  Mais ces informations peuvent être considérées comme de la triche. À quelques kilomètres à peine, un tournoi exclusif a lieu dans un quartier huppé de la capitale. Et ici, autour de la table de jeu, le silence est de rigueur. Ignacio Salvatierra est l'organisateur : « Le temps mis à réfléchir, c'est la seule méthode autorisée pour informer aux dominos. En gros, si tu hésites longtemps ou pas avant ton coup. Les dominos corrects devraient se jouer de façon que toutes les pièces soient posées de la même manière. On ne devrait pas les claquer ni les faire glisser. » Les joueurs ont payé leur participation au tournoi, et les trois premiers remporteront plusieurs centaines de dollars. Le niveau socio-économique est bien plus élevé, mais la passion reste la même. Avant de commencer la compétition, deux joueuses nous donnent leurs trois règles d'or : « Lever, répéter et se rappeler. Alors, répéter, cela veut dire que si tu as un bon jeu, par exemple avec des 5, il faut que tu les joues, que tu les répètes, pour que la personne qui te suit soit obligée de passer. Lever, ça veut dire avoir un bon jeu, avoir de la chance. Enfin, tu dois te rappeler qui a joué quoi pour aider ton partenaire ou bien éviter une pièce. » Et ce sport semble avoir de beaux jours devant lui au Venezuela. La sélection nationale vient de rentrer du championnat américain avec une médaille d'or, une d'argent et une de bronze.  À lire aussiDis-moi à quoi tu joues?: en Syrie, le backgammon, plus qu'un jeu, un rituel quotidien

Une demi-heure en Tchéquie
Elections législatives - Prague Pride - Zoo d'Olomouc

Une demi-heure en Tchéquie

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 24:54


Environ deux mois avant le prochain scrutin législatif en Tchéquie - La semaine des fiertés Prague Pride en ce moment dans la capitale tchèque - Visite du zoo d'Olomouc

Radio Prague - Français
Elections législatives - Prague Pride - Zoo d'Olomouc

Radio Prague - Français

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 24:54


Environ deux mois avant le prochain scrutin législatif en Tchéquie - La semaine des fiertés Prague Pride en ce moment dans la capitale tchèque - Visite du zoo d'Olomouc

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #13 : Soigner la faune sauvage 13/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 15:56


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Dans ce tout dernier épisode, Manon évoque François Terrasson, un sage, à la fois la fois malicieux et prodigieux, qui a beaucoup travaillé et éclairé sur le rapport Homme-Nature.___

Le billet vert
Pourquoi les femmes ont-elles de la cellulite, et presque pas les hommes ?

Le billet vert

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:39


durée : 00:02:39 - Le billet sciences - Environ 80% des femmes auront de la cellulite dans leur vie, contre seulement 2% des hommes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #12 : Soigner la faune sauvage 12/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 20:23


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Ce 12e épisode détaille les raisons des arrivées des animaux blessés. Bien souvent il s'agit de problèmes de cohabitation qui ont mal tourné. Quelles ont les situations typiques ? Et les solutions ?___

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #11 : Soigner la faune sauvage 11/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 15:18


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles. Dans ce 11e épisode Manon nous détaille la réalité du maillage du territoire et le travail de titan des "rapatrieurs", ces ambulanciers-convoyeurs qui transportent à leurs frais les petits blessés, la plupart du temps sans clim, sans musique, pour ne pas aggraver le stress des animaux transportés...___

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)
BEST OF D'ÉTÉ #10 : Soigner la faune sauvage 10/13

Combats (Baleine sous Grav... SUR le front)

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 16:55


Manon Tissidre est la coordinatrice du Réseau Centres de Soins Faune Sauvage (25 des 100 centres français).Quelques chiffres plutôt qu'un long discours :Environ 100 000 animaux de 800 espèces différentes sont traités chaque année, avec une augmentation de 20% par an.92 % des animaux blessés rapportés arrivent pour des causes anthropiques.En moyenne 50% des animaux rapportés peuvent être relâchés, les autres meurent ou sont euthanasiés.Le coût moyen d'un animal en soin est de 0,83 € / jour / animal, contre 100 € / jour chez un vétérinaire et 1300 à 3000 € dans un hôpital humain. Ces 0,83 € sont 4 fois inférieurs aux besoins réels minimum.En tout en France, il y a moins de 150 personnes salariées pour s'occuper de la faune sauvage en détresse. Plus de 80% des effectifs des centres sont bénévoles.Ce 10e épisode explore les coulisses méconnues des centres de soin. Méconnues de la plupart des sympathisants voire des bénévoles...___

Choses à Savoir TECH VERTE
Thales veut verdir l'aviation sans toucher aux avions ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:17


Le transport aérien est souvent pointé du doigt pour son empreinte environnementale. Et pourtant, il ne représente qu'environ 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En Europe, ce chiffre monte à 3,6 % – soit 13,4 % des émissions du seul secteur des transports. C'est peu comparé à d'autres industries, mais beaucoup si l'on tient compte de la complexité du défi. Car l'impact climatique ne se limite pas au dioxyde de carbone. D'autres phénomènes, comme les traînées de condensation, jouent un rôle non négligeable. Ces filaments de vapeur d'eau visibles derrière les avions pourraient avoir un effet climatique comparable à celui du CO₂.Face à cette réalité, le secteur aéronautique se mobilise. Lors du dernier Salon du Bourget, Thales a présenté plusieurs innovations prometteuses. Parmi elles, FlytOptim, un outil d'optimisation des trajectoires de vol, déjà adopté par la compagnie Corsair. Résultat : plus de 300 tonnes de CO₂ évitées sur ses vols vers les Antilles et l'Afrique. La solution va désormais être étendue à l'ensemble des 5 000 vols de la compagnie. Autre avancée : Green Flag Orchestrator, un système conçu pour les contrôleurs aériens. Il permet de fluidifier le trafic, d'éviter les détours inutiles et donc de réduire les consommations de carburant. Environ 10 % des émissions actuelles proviennent de trajectoires inefficaces. En ciblant cette faille, Thales entend proposer un “GPS du ciel” capable d'adapter les plans de vol en temps réel.Côté expérimentation, Singapour a déjà testé avec succès le ralentissement des avions avant leur entrée dans les zones de congestion. Une méthode qui pourrait s'avérer précieuse dans des zones denses comme l'Europe, le Moyen-Orient ou l'Asie du Sud-Est. Et les traînées de condensation ? Thales travaille là aussi. En partenariat avec la compagnie française Amelia, des vols ont été adaptés pour éviter les zones froides et humides propices à ces traînées. Le bilan est parlant : plus de 200 tonnes d'équivalent CO₂ évitées, et jusqu'à 40 % de réduction de l'impact climatique sur certains vols. L'Europe s'apprête d'ailleurs à imposer, dès 2028, la prise en compte des émissions non-CO₂. L'aviation entre ainsi dans une ère de régulation plus fine… et de technologies plus intelligentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ten Things I Like About... Podcast
Aba aba: Reproduction

Ten Things I Like About... Podcast

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 9:03


Summary: How do Aba aba make more Aba aba? Join Kiersten to find out about the reproductive behavior of Gymnarchus niloticus.   For my hearing impaired followers, a complete transcript of this podcast follows the show notes on Podbean   Show Notes:  “Abundance, Distribution, Morphometric, Feeding Evaluation and the Reproductive Strategies of Gymnarchus niloticus in the Lower River Niger at Agenebode, Edo State Nigeria,” by Mo Agbugui, Fe Abhulimen, and Ao Adeniyi. J. Apple. Sci. Environ. Manage Vol. 25 (8). 1371-1377, August 2021. “Gymnarchus niloticus Cuvier, 1829 “Some Ecological Factors of the Tropical Floodplain Influencing the Breeding and Conservation of Gymnarchus niloticus (Cuvier 1829): A Review,” by Oladosu O. O., Oladosu G. A. And Hart A. I. Music written and performed by Katherine Camp   Transcript (Piano music plays) Kiersten - This is Ten Things I Like About…a ten minute, ten episode podcast about unknown or misunderstood wildlife. (Piano music stops)   Kiersten - Welcome to Ten Things I Like About… This is a podcast about misunderstood or unknown creatures in nature. Some we'll find right out side our doors and some are continents away but all are fascinating.  This podcast will focus ten, ten minute episodes on different animals and their amazing characteristics. Please join me on this extraordinary journey, you won't regret it. Episode three of Aba aba is here and we are talking about reproduction. The end of episode two hinted at reproduction kicking off with the rainy season so that's where we'll begin. Join me for the third thing I like about Aba abas, reproduction. It all begins when two Aba aba love each other, no really, it all begins with the rainy season. In the continent of Africa many animals rely on the abundance of the rainy season. This season brings rain that is a necessary resource for survival of all living things, as well as flooding the rivers. Flooded rivers overflow into flood plains where food becomes abundant. Terrestrial invertebrates are often caught off guard and drown leaving them to be consumed by aquatic carnivores, like the Aba aba. The Aba aba already lives in the water but when those waters rise nutrients increase and aquatic vegetation gets thicker. Then it's time to start looking for a mate. In studies performed in the Lower River Niger, two breeding peaks were observed. One from May to July, the other from October to January. The breeding behavior of Gymnarchus niloticus is heavily dependent on the flooding of the rivers. Beyond the food resources that increase at this time the aquatic plants that increase are important for the nest making of the Aba aba. Now, the males of the species are the ones that make the nests. This is not uncommon in fish na the Aba aba is no exception. Their nests can be pretty big, but that is not a surprise for a fish that can get 5 feet in length. The male Aba aba makes a nest with uprooted aquatic plants. He pulls up the plants himself and weaves them into a floating nest that can be 1 meter, or 39 inches, in width. The perimeter of the nest is molded with the mud from the roots of the plants. It is expertly woven. It will be anchored to other plants and have an opening through which the male can enter and depart when needed. A little bit of the top of the nest will stick out of the surface of the water. If the nest becomes dislodged the male will remain with it as it floats down the river. Inside the plants the male will create a bubble nest. This portion of the nest is made of air bubbles and this is where the eggs will be nestled. The nest is important for several reasons: The first is to attract a mate. The ladies are attracted by large, well made nests, so the gentlemen will take their time picking the right plants for just the right nest. A few studies have indicated that they prefer plants in Family Poaceae, which are the grasses. The oblong leaves of the grass are perfect for weaving. We have to remember that this animal is weaving a nest. An animal that has no hands is weaving a nest. How extraordinary it that! The second reason the nest is important is that this is where the eggs will be hidden and held until they hatch. Eggs are between 7mm-8mm, some papers have even said 10mm. That is a very large fish egg.  Once the eggs are in the nest and fertilized, the male aggressively protects the nest from all predators. It will not hesitate to attack any living thing that comes near, including humans. These guys have no fear, especially when protecting their young.  As I mentioned before, the nest have an opening for the Aba aba to enter and leave. When they are inside the nest, the male has been seen agitating the water around the eggs. We are not sure why they do this, but it could be to make sure the eggs are well oxygenated and/or keeping the eggs clean of debris. Either way the male is doing a great job keeping the eggs healthy. I did not find any reference to how long it takes the Aba aba fry, that's right baby fish are called fry, to hatch and leave the nest. They will remain in the nest until the yolk is completely absorbed. Until then they are vulnerable to predation and they will stay in the nest under papa's protection. The fry have long gills to help absorb oxygen from the water, but will also gulp air from the center of the nest as well. How many eggs are we talking about here? Good question! I love it when you think ahead listeners. Females can lay 800-1000 eggs in a nest. That is a lot a fry to keep track of, but it's actually a low number compared to other species of fish. Aba aba seem to put more energy into larger, but fewer eggs, and more parental involvement to ensure future generations' survival.  I could not find any information about how many nests a female will visit in one breeding season. This may be due to the fact that it is difficult to follow them in the rivers where they live, especially during the rainy season when sediment is stirred and flowing freely in the rivers, or it could be that no one has pursued this avenue of study.   Male and females both have singular reproduction organs. The males have a single testis and the females have a single ovary. This probably limits the amount of eggs they can lay and fertilize.  Aba abas will complete this reproductive cycle twice a year in the wild following the rainy seasons. In captivity, it may be a different story. The Aba aba I worked with at the zoo was a male. We know this because we gave him enrichment toys such as weighted pool toys and copious amounts of plastic aquatic plants. The only thing he ever did with them was make a floating nest. He would weave the plants together and then shove the pool toys up inside the nest. Sometimes he used the nest like a hammock. Just relaxing inside it and not moving at all. Several times he gave me gave me heart palpitations as I thought he was dead, but it was just one more thing that made me like him. I'm so happy you joined me for episode three of Aba abas because my third favorite thing about them is their reproductive behaviors. If you're enjoying this podcast please recommend me to friends and family and take a moment to give me a rating on whatever platform your listening. It will help me reach more listeners and give the animals I talk about an even better chance at change.  Join me next week for another exciting episode about the Aba aba.        (Piano Music plays)  This has been an episode of Ten Things I like About with Kiersten and Company. Original music written and performed by Katherine Camp, piano extraordinaire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Saisie record de drogue en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 30:00


Plus d'une tonne de cocaïne, répartie dans 49 sacs, a été trouvée ce dimanche, par des agents de la police nationale. C'est l'une des saisies les plus importantes de ces 30 dernières années, précise le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Haïti est une plaque tournante du trafic de drogue dans la région, complète Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Cette situation est due à l'expansion des gangs armés, mais pas seulement. Un réseau international «structuré composé d'anciens militaires, de membres de la police, de parlementaires et de chefs d'entreprises, actif en Haïti et aux États-Unis, s'est formé, depuis les années 1980», explique Gotson Pierre. Ces trafiquants utilisent notamment le commerce de l'anguille pour blanchir leurs revenus. «Les multiples saisies de drogue sur les côtes nord et sud d'Haïti montrent que c'est une organisation bien rodée», ajoute le journaliste d'Alterpresse.   Le Premier ministre haïtien est aux États-Unis La situation en Haïti est au cœur du voyage d'Alix Didier Fils-Aimé aux États-Unis. Le Premier ministre, qui n'a rencontré aucun responsable américain de premier plan, sera de retour le 17 juillet. Les États-Unis tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que la crise sécuritaire haïtienne constitue une menace directe pour la sécurité régionale et nationale du pays. Ce déplacement suscite, par ailleurs, des tensions internes. L'agenda d'Alix Didier Fils-Aimé n'a pas été communiqué à tous les membres du gouvernement, précise Gotson Pierre. À trois semaines de la fin de la présidence de Fritz Alphonse Jean, «échéance hautement symbolique dans le calendrier de la transition» selon le directeur d'Alterpresse, le CPT est à nouveau dans la tourmente.   Donald Trump peut poursuivre le démantèlement du ministère de l'Éducation La Cour suprême a validé les licenciements ordonnés par le président américain et comme il s'agit d'une procédure d'urgence, elle n'a pas motivé sa décision, précise le Washington Post. On ne sait pas non plus qui a voté pour ou contre. Mais les trois juges progressistes de la Cour (sur un total de 9) ont fait savoir leur opposition, raconte le journal. Dans un communiqué, ils ont dénoncé une «décision indéfendable». «Quand le pouvoir exécutif annonce son intention de violer la loi, puis met cette promesse à exécution, le devoir du pouvoir judiciaire est de faire barrage à cette illégalité, pas de la faciliter», peut-on lire. Ces trois juges estiment que la Cour suprême a accru les prérogatives du président. Comme le rapporte le New York Times, selon eux, seul le Congrès, qui a créé ce ministère il y a environ un demi-siècle, a le pouvoir de le supprimer. La décision de Donald Trump n'a jamais été soumise à l'approbation des parlementaires, précise le quotidien. Le pouvoir de l'exécutif se trouve ainsi renforcé, et le ministère de l'Éducation est lui affaibli, juge le New York Times. Comme le raconte le quotidien, en marge de cette bataille judiciaire, des employés ont déjà été renvoyés : ceux qui avaient un contrat précaire. L'administration a également offert à certains de partir en retraite anticipée. Enfin, en mars, Donald Trump a ordonné des licenciements massifs et bien que la justice ait suspendu cette décision, très peu de fonctionnaires ont été réintégrés. Résultat, le ministère de l'Éducation qui comptait 4.000 employés au début de l'année, ne fonctionne aujourd'hui qu'avec la moitié de ces effectifs, explique le New York Times.   À quoi sert le ministère de l'Éducation américain ? Si l'éducation est surtout gérée par les autorités locales aux États-Unis, le ministère de l'Éducation joue quand même un rôle important dans certains domaines. «Il est responsable de la gestion du programme fédéral de prêts aux étudiants qui s'élève à 1,6 milliard de dollars, des subventions aux écoles primaires et secondaires, des tests de réussite et des réglementations sur les droits civiques dans les écoles», détaille le Washington Post. Autant de missions que le ministère n'a plus vraiment les moyens d'accomplir, juge le New York Times pour qui «ces efforts pour abolir ce ministère font partie d'un agenda plus large des conservateurs qui veulent que plus d'argent aille aux écoles privées et à l'enseignement à la maison.» La grande loi budgétaire voulue par Donald Trump et approuvée récemment prévoit d'ailleurs d'importants crédits d'impôt pour l'enseignement privé, souligne le quotidien. Le ministère de l'Éducation continue de jouer un rôle en ce qui concerne les droits civiques. Là encore, Donald Trump s'en sert pour son agenda politique, raconte le New York Times. Le président l'utilise pour obliger les établissements scolaires à faire machine arrière en matière de lutte contre les discriminations. Finies par exemple, les équipes de sport composées d'étudiants transgenres ou les toilettes ouvertes à tous les élèves. En revanche, pour ce qui est de l'accès à l'école des enfants handicapés, cela n'intéresse pas Donald Trump, pointe le quotidien qui relève qu'il s'agit pourtant d'un droit civique.   Le Mexique voit rouge au sujet des tomates Les droits de douane de 17% sur les tomates importées de ce pays, décidés hier par Donald Trump, provoque des remous. «Aucun pays ne peut nous remplacer», mettent en garde les producteurs mexicains de tomates, dans les colonnes du quotidien argentin Infobae. 90% des tomates mangées aux États-Unis, viennent du Mexique, précise El Financiero. Un fruit difficile à transporter car il contient beaucoup d'eau, précise un expert au journal Milenio. Les États-Unis ne peuvent donc pas se passer du Mexique, se rassurent les fermiers mexicains, indique Infobae. Ils rappellent qu'en 2019, les États-Unis avaient déjà suspendu l'accord de libre-échange qui lie les deux voisins, avant de faire marche arrière 4 mois plus tard. «La raison va prévaloir» cette fois, encore estiment-ils.   L'Argentine déclassifie des archives nazies Le président Javier Milei a décidé de rendre public des archives liées à l'accueil de nazis après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l'Europe peinait à se relever, l'Argentine, elle, était en plein boom économique. Pour soutenir cette croissance, le président Juan Perón a fait venir des milliers d'Européens. Les conditions d'accueil étaient généreuses, et les contrôles d'identité quasiment inexistants. Environ 12.000 nazis ont ainsi trouvé refuge en Argentine sous la présidence de Perón. «Ils menaient une vie discrète, sous un faux nom, parce qu'ils savaient qu'ils étaient recherchés», raconte l'historien Julio Mutti interrogé par Achim Lippold. «Plus tard, un décret d'amnistie du gouvernement péroniste leur a permis de reprendre leur vrai nom sans trop d'explications. Ils n'avaient pas de rôle social notable. Leur impact sur la société argentine de l'époque était très limité.» Il faut attendre le retour de la démocratie pour que la vérité émerge et que les archives soient déclassifiées sur décision du président Carlos Menem, en 1992. Grâce à ces documents, «nous savons désormais clairement qui est venu, où ils ont vécu, comment ils sont arrivés, sous quel nom, comment ils se sont cachés — tout cela est connu et a déjà été publié. Ce qui, en revanche, reste obscur, c'est l'origine des ressources financières ayant permis leur fuite. Pour une opération de cette ampleur, il a fallu de l'argent. Ce n'était ni simple, ni bon marché», explique Ariel Gelblung, directeur du Centre Simon Wiesenthal à Buenos Aires. Pour approfondir les recherches sur ces financements, le Centre Wiesenthal s'est tourné directement vers Javier Milei, en février 2025. Le président a accepté de leur faciliter l'accès à toutes les archives et «depuis, chaque fois que nous avons une requête, les services nous transmettent les documents. Il y a une directive en ce sens», poursuit Ariel Gelblung. Le gouvernement argentin a également commencé à mettre les documents en ligne. Mais les experts ne s'attendent pas à faire des découvertes majeures. Comme l'explique Julio Mutti, «90% de ce qu'il y avait à découvrir l'a déjà été (...) Le seul élément vraiment nouveau, ce sont des procès-verbaux de l'entreprise publique « Fabricaciones Militares ». Il y avait un projet de faire venir des techniciens étrangers, qui a bien eu lieu. On estime qu'environ 300 techniciens sont venus, dont des Polonais et d'autres pays qui étaient en guerre avec l'Allemagne nazie. Mais il y avait aussi des Allemands. Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore si certains d'entre eux étaient des criminels de guerre ou des membres du parti nazi.» Selon le directeur du Centre Wiesenthal, Ariel Gelblung, les résultats des recherches menées par son équipe seront publiés au printemps 2026, le temps d'examiner tous les nouveaux documents disponibles, soit environ 38 kilomètres d'archives.   Le journal de la 1ère En Martinique, la gendarmerie reçoit des renforts.

Grand reportage
Simandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 19:30


L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.  

Les Grandes Gueules
L'humour du jour - Charles Consigny sur le retour de Macron en 2032 : "C'était beau la réunion des Jeunes avec Macron. Il y avait environ 9 personnes dans la salle, si tu comptes le staff de tous les ministres" - 07/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 1:28


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

De vive(s) voix
Quelles initiatives pour préserver les langues en danger ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 29:00


Environ 7 000 langues sont parlées dans le monde, mais celui-ci est dominé par une vingtaine de langues ! Qu'en est-il des autres ? En cette décennie des langues autochtones décidée par l'UNESCO, RFI a consacré un grand dossier aux langues en danger, conçu par Baptiste Condominas.    Combien de langues disparaissent chaque année ? Difficile à quantifier, car il est parfois impossible de savoir à quel moment le dernier locuteur d'une langue meurt.  Depuis quelques années, les chercheurs s'y intéressent, parce que lorsqu'une langue disparaît, c'est toute une culture qui disparait avec. L'Unesco juge que si rien n'est fait, la moitié des langues pourrait disparaitre au cours de ce siècle. L'Asie-Pacifique est la première aire géographique concernée avec notamment les langues indonésiennes, ou encore les langues aborigènes en Australie. Certains pays d'Afrique comme le Cameroun, le Nigeria, l'Éthiopie ou le Soudan sont concernés.  Pourquoi chaque année, certaines langues disparaissent ? Comment protéger des langues en danger ? En quoi le changement climatique peut-il favoriser la disparition de certaines langues ? Quelles sont les conséquences de la disparition de langues chaque année ? Y a-t-il des mouvements de revendications pour la sauvegarde de ces langues ?  Certaines langues disparaissent, car certains groupes sont obligés d'abandonner leur langue ancestrale au profit d'une langue dominante. Il y a trois contextes : la colonisation européenne qui a entraîné la mort de millions d'autochtones, la formation des États-nations avec une éducation monolingue dans une langue unique et les périodes de crises comme les guerres, les épidémies. Les langues ne meurent pas, elles sont tuées. Evangelia Adamou  Exemples avec :  Le live : une langue finno-ougrienne complexe, à déclinaisons, encore parlée en Lettonie par une vingtaine de personnes, dans un pays de 1,8 million d'habitants. Parlée autrefois par les communautés lives sur les terres de Courlande et au nord de Riga, les locuteurs sont aujourd'hui dispersés et se mobilisent pour que cette langue ne disparaisse pas. Depuis 1999, cette langue a le statut de langue indigène. Une vraie langue survivante !  Avec notre correspondante en Lettonie, Marielle Vitureau.  Le taa : une langue d'Afrique australe, parlée par environ quatre mille locuteurs au Botswana et en Namibie. Une langue «qui a le système sonore le plus complexe du monde» avec plus d'une centaine de sons qui a fasciné Ian Brennan, compositeur et producteur récompensé aux Grammy Awards en 2011 pour le meilleur album de musique du monde !  Avec notre correspondant régional, Valentin Hugues.  Le sapara : une langue indigène de l'Équateur. L'une des dernières locutrices, Mukusawa Santi Ashanga, est décédée en mars dernier à Quito. Les Saparas étaient un peuple indigène assez nombreux au XVIIè siècle puis les maladies (fièvre jaune, fièvre du caoutchouc) ont décimé une partie de la population qui est passée de 100.000 à 20.000 personnes au début du XXè siècle. Il resterait aujourd'hui quelques centaines de personnes, mais qui ne parleraient pas ou peu la langue.  Avec notre correspondant en Équateur, Eric Samson.  Vous pouvez écouter toutes ces langues dans les articles correspondants (voir liens hypertextes). Invités : Baptiste Condominas, journaliste pour RFI. Retrouvez le dossier complet sur les langues en danger ici et Evangelia Adamou, linguiste et directrice de recherches au CNRS, elle travaille sur la situation des langues minoritaires.  Programmation musicale :  L'artiste Elisapie avec le titre Inuuniaravit, une reprise de Born to be alive, de Patrick Hernandez en langue inuktitut, la langue de ses origines. Une langue en péril. 

De vive(s) voix
Quelles initiatives pour préserver les langues en danger ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 29:00


Environ 7 000 langues sont parlées dans le monde, mais celui-ci est dominé par une vingtaine de langues ! Qu'en est-il des autres ? En cette décennie des langues autochtones décidée par l'UNESCO, RFI a consacré un grand dossier aux langues en danger, conçu par Baptiste Condominas.    Combien de langues disparaissent chaque année ? Difficile à quantifier, car il est parfois impossible de savoir à quel moment le dernier locuteur d'une langue meurt.  Depuis quelques années, les chercheurs s'y intéressent, parce que lorsqu'une langue disparaît, c'est toute une culture qui disparait avec. L'Unesco juge que si rien n'est fait, la moitié des langues pourrait disparaitre au cours de ce siècle. L'Asie-Pacifique est la première aire géographique concernée avec notamment les langues indonésiennes, ou encore les langues aborigènes en Australie. Certains pays d'Afrique comme le Cameroun, le Nigeria, l'Éthiopie ou le Soudan sont concernés.  Pourquoi chaque année, certaines langues disparaissent ? Comment protéger des langues en danger ? En quoi le changement climatique peut-il favoriser la disparition de certaines langues ? Quelles sont les conséquences de la disparition de langues chaque année ? Y a-t-il des mouvements de revendications pour la sauvegarde de ces langues ?  Certaines langues disparaissent, car certains groupes sont obligés d'abandonner leur langue ancestrale au profit d'une langue dominante. Il y a trois contextes : la colonisation européenne qui a entraîné la mort de millions d'autochtones, la formation des États-nations avec une éducation monolingue dans une langue unique et les périodes de crises comme les guerres, les épidémies. Les langues ne meurent pas, elles sont tuées. Evangelia Adamou  Exemples avec :  Le live : une langue finno-ougrienne complexe, à déclinaisons, encore parlée en Lettonie par une vingtaine de personnes, dans un pays de 1,8 million d'habitants. Parlée autrefois par les communautés lives sur les terres de Courlande et au nord de Riga, les locuteurs sont aujourd'hui dispersés et se mobilisent pour que cette langue ne disparaisse pas. Depuis 1999, cette langue a le statut de langue indigène. Une vraie langue survivante !  Avec notre correspondante en Lettonie, Marielle Vitureau.  Le taa : une langue d'Afrique australe, parlée par environ quatre mille locuteurs au Botswana et en Namibie. Une langue «qui a le système sonore le plus complexe du monde» avec plus d'une centaine de sons qui a fasciné Ian Brennan, compositeur et producteur récompensé aux Grammy Awards en 2011 pour le meilleur album de musique du monde !  Avec notre correspondant régional, Valentin Hugues.  Le sapara : une langue indigène de l'Équateur. L'une des dernières locutrices, Mukusawa Santi Ashanga, est décédée en mars dernier à Quito. Les Saparas étaient un peuple indigène assez nombreux au XVIIè siècle puis les maladies (fièvre jaune, fièvre du caoutchouc) ont décimé une partie de la population qui est passée de 100.000 à 20.000 personnes au début du XXè siècle. Il resterait aujourd'hui quelques centaines de personnes, mais qui ne parleraient pas ou peu la langue.  Avec notre correspondant en Équateur, Eric Samson.  Vous pouvez écouter toutes ces langues dans les articles correspondants (voir liens hypertextes). Invités : Baptiste Condominas, journaliste pour RFI. Retrouvez le dossier complet sur les langues en danger ici et Evangelia Adamou, linguiste et directrice de recherches au CNRS, elle travaille sur la situation des langues minoritaires.  Programmation musicale :  L'artiste Elisapie avec le titre Inuuniaravit, une reprise de Born to be alive, de Patrick Hernandez en langue inuktitut, la langue de ses origines. Une langue en péril. 

Complex Trauma Recovery; We Are Traumatized M***********s
5.6 Pub Ep! Environ-Mental Illness: Fear vs. Anxiety, Stress, Phobia, Paranoia

Complex Trauma Recovery; We Are Traumatized M***********s

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 21:06


let's talk about environ mental illness, discussing how external stimuli and personal experiences contribute to psycho-emotional disruptions. Today, featuring a discussion emphasizing the importance of understanding anxiety, differentiating between various emotional states such as fear, stress, anxiety, phobia, and paranoia, and not being a dick to yourself on the other end.Free releases & re-releasesFree shorties - youtube!Free shorties - patreon!Free laughs & shorts Insta!Reduced membership!Help the world

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi Gandhi a-t-il été assassiné ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:25


Le 30 janvier 1948, à New Delhi, Mohandas Karamchand Gandhi, que l'on surnomme le « Mahatma » – la grande âme –, est abattu par trois balles à bout portant. Son assassin s'appelle Nathuram Godse, un extrémiste hindou. Derrière ce meurtre, il y a une profonde tension politique, religieuse et identitaire.Gandhi est mondialement connu pour avoir mené, par la non-violence, la lutte contre la domination coloniale britannique en Inde. Son combat débouche sur l'indépendance de l'Inde, obtenue le 15 août 1947. Mais cette victoire est entachée d'un drame immense : la partition.L'Empire britannique décide en effet de scinder le territoire en deux nations : l'Inde à majorité hindoue, et le Pakistan à majorité musulmane. Ce découpage entraîne une vague de violences communautaires terribles. Environ un million de morts, des viols, des massacres, et plus de 10 millions de déplacés. Gandhi, profondément bouleversé, refuse cette logique de haine.Dans les mois qui suivent, il appelle à la réconciliation entre hindous et musulmans. Il jeûne pour faire cesser les tueries, visite les quartiers musulmans menacés, et exige que le gouvernement indien reverse au Pakistan une partie des fonds qui lui sont dus, selon les accords de partition. Pour Gandhi, il faut préserver l'unité spirituelle de l'Inde, au-delà des religions.Mais ce message de paix et de tolérance est mal vu par certains militants nationalistes hindous, qui le jugent trop conciliant envers les musulmans. Ils estiment qu'il trahit les hindous, affaiblit la nation, et met en danger l'identité hindoue de l'Inde.Nathuram Godse, qui appartient à un groupe radical appelé Hindu Mahasabha, est convaincu que Gandhi fait obstacle à la consolidation d'une Inde purement hindoue. Dans une logique de fanatisme idéologique, il décide de l'éliminer. Le 30 janvier 1948, alors que Gandhi se rend à sa prière du soir, Godse tire trois fois avec un pistolet Beretta. Le Mahatma meurt sur le coup.Ce crime choque l'Inde et le monde. Godse est jugé, condamné à mort, et exécuté en 1949. Mais le débat sur les tensions entre spiritualité, nationalisme et religion continue encore aujourd'hui. Gandhi n'est pas mort à cause d'un simple déséquilibré, mais au nom d'une idéologie. Il est tombé en défendant l'idée d'une Inde plurielle, non-violente et ouverte. Son assassinat est le symbole tragique du fossé entre idéalisme pacifique et radicalisme identitaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, un castor moyen peut couper environ 200 arbres par an.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 3:01


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, un castor moyen peut couper environ 200 arbres par an.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 3:01


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

The Environmental Justice Lab
Pollution, Power, & the Price of Telling the Truth: The Stunning Resignation of Kimberly Terrell of the Tulane Environ. Law Clinic

The Environmental Justice Lab

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 35:40


In this episode of The Environmental Justice Lab, our host, Dr. Lesley Joseph, responds to a deeply troubling development: the resignation of Dr. Kimberly Terrell from the Environmental Law Clinic at Tulane University. A respected environmental scientist, researcher, and advocate, Dr. Terrell left her position as the Director for Community Engagement, citing political and donor-driven censorship, after years of research exposing the disproportionate health dangers experienced by the residents of Louisiana's Cancer Alley. Dr. Joseph unpacks what this moment means for academic freedom, community-centered research, and the future of environmental justice in the U.S. He draws a clear line between truth-telling and power, asking hard questions about whether universities are still safe havens for critical inquiry, or simply extensions of corporate and political interests. Why are researchers being silenced for revealing the truth about pollution, cancer, and environmental injustice? What happens when scientific evidence threatens the bottom line? And how should the environmental justice research community respond?This episode is both a tribute to Dr. Terrell's courage and a rallying cry for researchers, activists, and citizens alike to keep fighting. Because justice demands it. Resources: Tulane scientist resigns citing university censorship of pollution and racial disparity research - AP NewsResearch from Dr. Terrell and the Environmental Law Clinic:Air pollution is linked to higher cancer rates among black or impoverished communities in Louisiana - Environmental Research JournalToxic air pollution and concentrated social deprivation are associated with low birthweight and preterm Birth in Louisiana - Environmental Research JournalPervasive racial and ethnic disparities in the U.S. petrochemical workforceConnect with our Environmental Justice Lab community: Instagram: @envjusticelab YouTube: @envjusticelab Email: theenvironmentaljusticelab@gmail.comDon't forget to subscribe and rate the podcast wherever you listen! Support our work by joining the Supporters Club: https://www.spreaker.com/podcast/the-environmental-justice-lab--5583745/support

7 milliards de voisins
Les amitiés adolescentes

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 48:29


L'adolescence est une période de profonds bouleversements, marquée par la quête d'identité, d'autonomie et de reconnaissance. Dans ce contexte, les relations amicales jouent un rôle central : elles contribuent au bien-être psychologique, à la socialisation et à la construction de soi. Pourtant, ces liens ne sont pas toujours simples ni bénéfiques. Environ un quart des adolescents ne sont pas identifiés comme amis par leurs pairs. Ce manque de reconnaissance sociale peut engendrer des comportements de retrait, voire d'agressivité. Si l'amitié peut offrir un soutien affectif précieux, elle peut aussi devenir source de souffrance. Des relations toxiques ou instables peuvent favoriser l'adoption de comportements à risque, accentuer des pensées négatives ou encore nuire à la réussite scolaire.  Ces dynamiques se développent aussi au sein des familles qui vont influencer la manière dont les adolescents nouent des liens. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, notamment le milieu social. Les jeunes ont en effet tendance à se lier d'amitié avec des pairs qui leur ressemblent socialement. Toutefois, des espaces comme le collège favorisent encore une certaine mixité, offrant aux adolescents l'opportunité de rencontrer des jeunes issus d'autres horizons.  Comment les adolescents vivent-ils leurs amitiés ? Ces liens façonnent-ils durablement leur manière d'interagir avec les autres et de se situer dans la société ?  Avec :  Timothée Chabot, sociologue, auteur de Les amitiés au collège – Mixité sociale et relations entre élèves (à paraître le 25 juin 2025 aux PUF) Clémence Prompsy, psychologue clinicienne, cofondatrice de Kidz et Family, un service de coaching familial  Un micro-trottoir de Thibault Matha auprès de jeunes lycéens parisiens.  Au collège et au lycée, se faire des amis n'est pas toujours facile. Entre l'amitié dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux, comment les adolescents perçoivent-ils l'amitié ? Notre reporter Thibault Matha est allé à la rencontre de lycéens et lycéennes, à la sortie du Lycée Camille Sée dans le XVe arrondissement de Paris.   En ouverture d'émission, focus sur l'initiative de Xam Xam, association qui sensibilise les enfants à se mobiliser pour la planète au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec Arnaud Wust, journaliste et fondateur de l'association.  En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Marie-Ange à Kinshasa (RDC).    Programmation musicale : ►  Otim Hop – Africa Express  ►  An Myèt – Misié Sadik

7 milliards de voisins
Les amitiés adolescentes

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 48:29


L'adolescence est une période de profonds bouleversements, marquée par la quête d'identité, d'autonomie et de reconnaissance. Dans ce contexte, les relations amicales jouent un rôle central : elles contribuent au bien-être psychologique, à la socialisation et à la construction de soi. Pourtant, ces liens ne sont pas toujours simples ni bénéfiques. Environ un quart des adolescents ne sont pas identifiés comme amis par leurs pairs. Ce manque de reconnaissance sociale peut engendrer des comportements de retrait, voire d'agressivité. Si l'amitié peut offrir un soutien affectif précieux, elle peut aussi devenir source de souffrance. Des relations toxiques ou instables peuvent favoriser l'adoption de comportements à risque, accentuer des pensées négatives ou encore nuire à la réussite scolaire.  Ces dynamiques se développent aussi au sein des familles qui vont influencer la manière dont les adolescents nouent des liens. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, notamment le milieu social. Les jeunes ont en effet tendance à se lier d'amitié avec des pairs qui leur ressemblent socialement. Toutefois, des espaces comme le collège favorisent encore une certaine mixité, offrant aux adolescents l'opportunité de rencontrer des jeunes issus d'autres horizons.  Comment les adolescents vivent-ils leurs amitiés ? Ces liens façonnent-ils durablement leur manière d'interagir avec les autres et de se situer dans la société ?  Avec :  Timothée Chabot, sociologue, auteur de Les amitiés au collège – Mixité sociale et relations entre élèves (à paraître le 25 juin 2025 aux PUF) Clémence Prompsy, psychologue clinicienne, cofondatrice de Kidz et Family, un service de coaching familial.  Un micro-trottoir de Thibault Matha auprès de jeunes lycéens parisiens.  Au collège et au lycée, se faire des amis n'est pas toujours facile. Entre l'amitié dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux, comment les adolescents perçoivent-ils l'amitié ? Notre reporter Thibault Matha est allé à la rencontre de lycéens et lycéennes, à la sortie du Lycée Camille Sée dans le XVè arrondissement de Paris.   En ouverture d'émission, focus sur l'initiative de Xam Xam, association qui sensibilise les enfants à se mobiliser pour la planète au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec Arnaud Wust, journaliste et fondateur de l'association.  En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Marie-Ange à Kinshasa (RDC).    Programmation musicale : ►  Otim Hop – Africa Express  ►  An Myèt – Misié Sadik.

Géopolitique, le débat
Avec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:29


Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités :  - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.

Complex Trauma Recovery; We Are Traumatized M***********s
Intro: Environ-Mental Illness (SLEW)

Complex Trauma Recovery; We Are Traumatized M***********s

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 8:01


Beyond genetic predispositions and past traumas, current environments play a significant role in shaping well-being. External stressors and societal factors contribute to mental health challenges. Don't get up your own ass about struggles and backslides; let's acknowledge circumstantial stressors and recognize their impact on our recovery efforts.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le marché du livre d'occcasion est-il en plein boom ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 1:57


Le marché du livre d'occasion en France est en pleine transformation. Longtemps réservé aux bouquinistes et aux étals des brocantes, il connaît aujourd'hui un véritable essor, porté par l'évolution des pratiques de consommation et le développement du numérique.En quelques années, les chiffres ont parlé : près de 20 % des livres vendus en France le sont désormais en occasion. Cela représente environ 80 millions d'exemplaires par an. Une dynamique impressionnante, puisque le nombre d'acheteurs de livres d'occasion a bondi de 43 % en dix ans. Et cette tendance s'accélère encore. Sur les cinq dernières années, le volume de ventes a progressé de 38 %.Pourquoi cet engouement ? Pour l'immense majorité des lecteurs, c'est d'abord une question de prix. Un livre d'occasion coûte en moyenne autour de 4 euros, soit plus de 60 % de moins que son équivalent neuf. À l'heure où le pouvoir d'achat reste une préoccupation majeure, cette alternative séduit. Mais le prix n'est pas le seul moteur. Environ un tiers des acheteurs mentionnent aussi des motivations écologiques. Offrir une seconde vie aux livres s'inscrit dans une logique d'économie circulaire qui séduit un public de plus en plus sensible à ces questions.Autre évolution majeure : la manière de se procurer ces ouvrages. Si les bouquinistes et libraires spécialisés continuent de jouer un rôle, plus de la moitié des ventes se font désormais en ligne. Plateformes comme Rakuten, Amazon, Momox, Le Bon Coin ou encore Recyclivre permettent aux lecteurs de trouver des milliers de références en quelques clics, y compris des titres épuisés ou rares.Le phénomène ne se limite pas à un genre ou un type de lecteur. Tous les segments du livre sont concernés : un roman contemporain sur quatre et un roman policier sur deux seraient aujourd'hui achetés en occasion. De nombreux lecteurs combinent d'ailleurs les deux marchés, alternant achats neufs et d'occasion selon leurs besoins.Cependant, cet essor suscite aussi des interrogations. Certains éditeurs et auteurs s'inquiètent de la "cannibalisation" possible du marché du neuf, dont dépend directement leur rémunération. Une proposition de taxe sur la revente de livres d'occasion a même été évoquée, avant d'être écartée face aux critiques.Quoi qu'il en soit, le livre d'occasion s'impose désormais comme un acteur incontournable du paysage culturel français. Plus accessible, plus écologique, il répond aux nouvelles attentes des lecteurs. Reste à trouver un équilibre pour qu'il profite à toute la chaîne du livre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Real Life French
Tout nu (All naked)

Real Life French

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:53


Environ 3 000 nageurs nus ont marqué le solstice d'hiver. La baignade, qui a lieu à l'aube, a vu les nageurs braver des températures de 6°C sur la terre ferme et de 12°C dans l'eau.Traduction :Around 3,000 nude swimmers marked the winter solstice. The swim, which takes place at the crack of dawn, saw swimmers brave temperatures of 6C on dry land, and 12C in the water. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
Tout nu (All naked)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:53


Environ 3 000 nageurs nus ont marqué le solstice d'hiver. La baignade, qui a lieu à l'aube, a vu les nageurs braver des températures de 6°C sur la terre ferme et de 12°C dans l'eau.Traduction :Around 3,000 nude swimmers marked the winter solstice. The swim, which takes place at the crack of dawn, saw swimmers brave temperatures of 6C on dry land, and 12C in the water. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, un épis de maïs moyen contient environ 500 grains et ça peut aller jusqu'à 1000.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:09


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, un épis de maïs moyen contient environ 500 grains et ça peut aller jusqu'à 1000.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later May 26, 2025 4:09


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

7 milliards de voisins
Comment garantir l'autonomie des cantines scolaires ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 21, 2025 48:29


Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires.  Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée.  Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.

7 milliards de voisins
Comment garantir l'autonomie des cantines scolaires ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 21, 2025 48:29


Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires.  Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée.  Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi l'Inde et le Pakistan sont-ils en conflit depuis 1947 ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later May 19, 2025 2:27


Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
«Black out» en Haïti

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 16, 2025 30:00


Privée de courant, une partie d'Haïti est plongée dans le noir. C'est le «black-out général après des actes de sabotage à la centrale de Péligre», rapporte Le Nouvelliste. «La région métropolitaine est plongée dans le noir depuis le début de la semaine.» La centrale hydroélectrique de Péligre, c'est le «coeur du réseau électrique haïtien», explique le quotidien. «Il faut que la centrale fonctionne pour que les autres centres de production d'électricité rejoignent le réseau et alimentent les circuits.»Cette infrastructure essentielle est fragilisée par un 2è phénomène : les riverains empruntent le barrage de la centrale comme si c'était «un pont pour relier les deux rives du fleuve Artibonite (...) L'insécurité les empêche d'emprunter les routes habituelles.» Mais ce barrage n'est pas fait pour cela.Il est difficile de dire qui est derrière ces actes de sabotage. Il n'y a pas eu de revendications, nous apprend Alterpresse. Pour Gazette Haïti, il s'agirait des gangs armés. Mais d'après Le Nouvelliste, ce serait en réalité des habitants de Mirebalais qui «veulent dénoncer l'invasion de leur ville par des groupes criminels» et «forcer les autorités de l'État central à accorder de l'attention à ce qui se passe» chez eux, affirme le journal. Chili : à la recherche des disparus de la dictatureLe Chili n'a toujours pas fait la lumière sur toutes les exactions commises pendant la dictature, 35 ans après la chute d'Augusto Pinochet. Les corps d'environ un millier de personnes détenues n'ont jamais été retrouvés, Des fouilles viennent de commencer sur le mont Chena, à 25 km au sud de la capitale, là où certains de ces prisonniers ont été vus pour la dernière fois avant de se volatiliser. Reportage de notre correspondante, Marion Bella. Les États-Unis militarisent leur frontière avec le MexiqueDes centaines de soldats, des véhicules de combat, des avions espions, des drones, des hélicoptères et même deux navires de guerre. Les États-Unis ont mis sur pied un dispositif impressionnant à la frontière avec le Mexique, raconte le New York Times dans un long reportage. Un déploiement de forces sans précédents, explique le journal. Donald Trump rompt «avec la pratique de ces prédécesseurs qui consistait à ne déployer à la frontière (...) qu'un petit nombre de soldats et de réservistes», poursuit le quotidien. Environ 2.500 soldats, contre 8.600 aujourd'hui.Ce déploiement a déjà coûté très cher : 525 millions de dollars, selon le Pentagone, alors que le nombre de traversées de la frontière est très bas. «En avril, environ 8.000 personnes ont été arrêtées après avoir passé la frontière illégalement, contre environ 128.00 un an plus tôt», nous apprend le New York Times. Le gouvernement américain continue pourtant d'envoyer de plus en plus d'hommes et des équipements de plus en plus sophistiqués. Est-ce bien utile ? s'interroge le quotidien. D'un côté, cette stratégie porte ses fruits. Les soldats «semblent empêcher les cartels d'agir, compliquer la vie des passeurs» et se perfectionnent. Mais cela coûte cher et éloigne les soldats de leur coeur de métier, des terrains de guerre. Des membres du Congrès, notamment, s'inquiètent qu'à l'avenir, les troupes ne soient plus assez préparées au combat, rapporte le New York Times. Une marche de soutien à Evo Morales qui entend briguer un 4è mandatEvo Morales est censé prendre part à la mobilisation de ses partisans qui font route vers la capitale bolivienne et devraient arriver ce vendredi ; mais rien n'est sûr, explique La Razon. L'ancien président bolivien est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour détournement de mineur et s'il vient à la Paz, il sera détenu, a prévenu le gouvernement. Comme l'explique le journal bolivien, l'ancien président vit reclus dans son fief du Chapare depuis octobre 2024, protégé par ses fidèles. Une retraite dont il pourrait, donc, sortir pour tenter de forcer les autorités à l'autoriser à se présenter à la présidentielle du 17 août. Officiellement, Evo Morales n'a pas le droit de concourir pour un 4è mandat. «Les constitutions sont faites pour mettre des limites à l'exercice du pouvoir et le peuple a décidé de mettre des limites à la réélection», souligne le ministre Eduardo del Castillo, dans les colonnes de La Razon. Evo Morales est «un homme politique sur le déclin qui tente de survivre en faisant pression et en rejetant les lois»... accuse, pour sa part, le député de l'opposition, Enrique Urquidi Daza, rapporte El Diario. La seule arme qui lui reste, «c'est d'essayer de faire trembler le pays, en créant de la violence et des affrontements». Un film canadien présenté à Cannes«La mort n'existe pas», 4e long-métrage du réalisateur québécois Félix Dufour-Laperrière, a été projeté hier soir, à la Quinzaine des cinéastes. Ce film d'animation retrace les interrogations d'une militante, Hélène, qui veut s'en prendre à de riches propriétaires capitalistes pour alerter sur le dérèglement climatique. L'une de nos envoyées spéciales sur la Croisette, Sophie Torlotin, a rencontré Félix Dufour-Laperrière. Le journal de la 1èreEn Martinique, les pluies précoces compliquent la récolte de la canne à sucre.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Info aléatoire, une vache donne environ 200 000 verres de lait dans sa vie.

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later May 9, 2025 2:58


Les infos aléatoires du monde by Salomé, c'est tous les matins à 8h10.

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi injecter du botox dans la vessie ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:12


La toxine botulique, plus connue sous le nom commercial de Botox, est souvent associée à la médecine esthétique. Mais ses usages thérapeutiques sont nombreux, et parmi les plus surprenants figure le traitement de la vessie hyperactive. Cette affection se manifeste par des envies soudaines et incontrôlables d'uriner, parfois accompagnées de fuites urinaires. Dans les cas où les traitements classiques ne suffisent pas, l'injection de Botox dans la paroi de la vessie peut offrir un soulagement significatif.La vessie hyperactive, ou syndrome d'hyperactivité vésicale, touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle résulte d'une activité anormale du muscle détrusor, le muscle lisse responsable de la contraction de la vessie. Normalement, ce muscle ne se contracte que lorsque la vessie est pleine et que l'on décide volontairement d'uriner. Mais chez les patients atteints, il peut se contracter de manière involontaire, provoquant des envies urgentes et fréquentes, parfois toutes les 30 minutes.Le Botox agit en bloquant temporairement la libération de l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui permet la contraction des muscles. En l'injectant dans la paroi de la vessie, il réduit l'activité excessive du muscle détrusor, ce qui limite les contractions inappropriées. Résultat : une amélioration notable des symptômes, avec une diminution des urgences urinaires, des fuites, et une meilleure qualité de vie.Cette méthode est validée par de nombreuses études scientifiques. Une publication dans la revue European Urology (Chapple et al., 2013) a montré que les injections de toxine botulique étaient efficaces pour les patients dont les symptômes résistaient aux traitements médicamenteux classiques (comme les anticholinergiques). Environ 70 % des patients traités par Botox rapportent une amélioration significative, avec une efficacité qui peut durer de 6 à 9 mois, parfois plus.L'intervention se fait généralement en ambulatoire, sous anesthésie locale ou légère. À l'aide d'un cystoscope (un petit tube muni d'une caméra), le médecin injecte de petites quantités de toxine dans différentes zones de la vessie. L'ensemble de la procédure prend moins de 30 minutes.Toutefois, comme tout traitement, il comporte des risques. Les effets secondaires les plus fréquents sont une rétention urinaire temporaire (obligeant parfois à utiliser une sonde), des infections urinaires, ou une sensation de brûlure. Ces effets restent cependant rares et généralement réversibles.En conclusion, le Botox n'est pas réservé aux rides du front. En urologie, il s'impose comme une arme thérapeutique puissante et peu invasive pour offrir un soulagement durable aux personnes souffrant de vessie hyperactive réfractaire aux traitements habituels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le chiffre du jour - Marc Touati, économiste : "Les jours de travail en moins, ça fait environ 10 milliards € de PIB perdu au mois de mai. Pour les PME, ça va être compliqué" - 30/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:57


Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

Choses à Savoir
Pourquoi l'iPhone n'est-il pas le premier téléphone tactile ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 1:52


Excellente remarque ! En effet, le premier smartphone à écran tactile est apparu bien avant l'iPhone, et il s'agissait de l'IBM Simon, sorti en 1994 — soit 13 ans avant l'iPhone d'Apple. Alors pourquoi n'a-t-il pas marqué les esprits comme l'iPhone l'a fait ? Voici l'explication.IBM Simon : un smartphone avant l'heureL'IBM Simon Personal Communicator est considéré par beaucoup comme le tout premier smartphone de l'histoire. Commercialisé aux États-Unis en 1994, il combinait pour la première fois :un téléphone mobile,un agenda électronique (PDA),un calendrier,un carnet d'adresses,un système de fax et de mails,et surtout : un écran tactile monochrome utilisable avec un stylet.On pouvait même y installer des applications supplémentaires via des cartes mémoire PCMCIA. Bref, une vraie petite révolution pour l'époque.Pourquoi n'a-t-il pas eu le succès de l'iPhone ?Malgré son avance technologique, l'IBM Simon a souffert de plusieurs limites majeures :1. Autonomie catastrophique : Sa batterie tenait à peine une heure en usage actif. À l'époque, c'était rédhibitoire.2. Taille et poids : L'appareil pesait plus de 500 grammes et mesurait 20 cm de long. Plus proche d'une brique que d'un téléphone portable pratique.3. Technologie immature : L'écran était lent, peu réactif, et l'interface n'était pas intuitive. Rien à voir avec la fluidité d'un iPhone.4. Prix élevé : Environ 900 dollars à sa sortie (plus de 1 600 dollars actuels avec inflation), et avec un contrat téléphonique obligatoire.5. Infrastructure mobile peu développée : En 1994, l'accès aux mails ou à des services en ligne depuis un mobile restait très limité. Il manquait tout un écosystème.Résultat : l'IBM Simon s'est vendu à environ 50 000 exemplaires avant d'être retiré du marché au bout de 6 mois.L'iPhone : le bon produit au bon momentLorsque l'iPhone sort en 2007, le monde a radicalement changé :Internet est devenu mobile et rapide (3G),Les écrans capacitatifs multitouch sont beaucoup plus réactifs,Apple propose une interface révolutionnaire, sans stylet,Et surtout : un écosystème d'applications simple et puissant via l'App Store.L'iPhone n'était pas le premier, mais il était le premier à vraiment réussir à rendre le smartphone tactile intuitif, agréable, grand public et connecté.En résuméL'IBM Simon était un pionnier du smartphone tactile, mais trop en avance sur son temps. Il a ouvert la voie, mais c'est l'iPhone qui a su faire du smartphone un objet de masse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.