Podcasts about tebboune

  • 55PODCASTS
  • 142EPISODES
  • 12mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Apr 21, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about tebboune

Latest podcast episodes about tebboune

Code source
France-Algérie : pourquoi la crise s'enlise

Code source

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 22:23


Au huitième mois d'une crise diplomatique d'une rare intensité entre Paris et Alger, les relations ne se sont toujours pas adoucies. Depuis qu'Emmanuel Macron a reconnu, en juillet 2024, la souveraineté du Maroc sur la Sahara occidental, rien ne va plus entre l'Algérie et l'ancien pays colonisateur. Le ton est ensuite monté d'un cran avec l'arrestation à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, notoirement critique envers le régime. Début 2025, les polémiques sur les ressortissants algériens expulsés de France, et que les autorités algériennes refusent de reprendre, ont crispé davantage de part et d'autre de la Méditerranée.Au mois de mars les deux présidents Macron et Tebboune ont tenté de renouer le dialogue, mais l'arrestation le 11 avril d'un agent consulaire algérien a ravivé les tensions. Code source fait le point avec Henri Vernet, journaliste au service politique du Parisien, et Joanna Blain, journaliste au service international.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti, Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LeFigaro, France Info, BFMTV, TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'édito du Figaro
« Face à l'Algérie, Macron n'a plus le choix »

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:03


Face au régime de Tebboune, le chef de l'État est obligé d'assumer une réduction des visas, avant, peut-être, une dénonciation des accords avec l'Algérie.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: nouveau coup de froid entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:26


Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».

Matin Première
Alger / Paris et la "malédiction des détentes éphémères"

Matin Première

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:41


La tension entre la France et l'Algérie est de nouveau exacerbée suite à l'expulsion réciproque de 12 agents consulaires, une mesure prise après l'arrestation en France d'un agent algérien accusé d'enlèvement et de séquestration. Cette crise survient après une période de détente, marquée par des discussions entre Macron et Tebboune. Les tensions ont été amplifiées par des questions migratoires et des événements comme l'attentat à Mulhouse par un Algérien sous OQTF. Le lien complexe entre les deux pays, mêlant mémoire coloniale, migrations et enjeux stratégiques, rend ces relations particulièrement instables. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: nouveau coup de froid entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:26


Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».

Uacanda
Algeria-Francia verso la Distensione? Vertice Tebboune-Macron in arrivo

Uacanda

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 13:19


Luciano Ardesi, sociologo, già docente all'Università di Algeri, ci racconta come sarà "superata" la contesa sul Sahara occidentaleUnione Africana: La svolta diplomatica di Ali Youssouf. Ascolta il punto di Gianni BallariniDebito e Potere in Africa: La Bussola e il Dossier di Nigrizia di aprile, tra Economia e Politica. Le anticipazioni del direttore Giuseppe Cavallini

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : France-Algérie, apaisement au sommet - 02/04

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 3:45


Ce mercredi 2 avril, la volonté de la France de relancer les relations bilatérales avec l'Algérie a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accalmie entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 4:10


« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accalmie entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 4:10


« C'est simple comme un coup de fil » : un vieux slogan publicitaire remis au goût du jour par les présidents français et algérien… Emmanuel Macron a décroché son téléphone lundi pour appeler Abdelmadjid Tebboune. Un échange pour le moins fructueux, rapporté ainsi par El Moudjahid à Alger : « Emmanuel Macron a adressé au président Tebboune ainsi qu'au peuple algérien ses meilleurs vœux de succès et de prospérité à l'occasion de l'Aïd El-Fitr et ils sont convenus, lors d'un long échange franc et amical, de la reprise sans délai de la coopération sécuritaire entre les deux pays et du travail de la commission mixte des historiens. »Un coup de fil, donc, qui semble effacer des mois de brouille entre les deux pays.« Est-ce la fin de la crise entre Alger et Paris ? », s'interroge le site Algérie 360. Apparemment oui, quand on examine les décisions prises : « la reprise immédiate de la coopération sécuritaire entre les deux pays, le rétablissement “sans délai“ de la coopération en matière migratoire, la volonté de poursuivre le travail de la commission mixte des historiens essentiel à la réconciliation, la relance des échanges et des initiatives communes dans le cadre de la coopération judiciaire, avec une prochaine visite en Algérie du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin. »Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendra également à Alger dès dimanche. Une rencontre est aussi prévue entre les deux présidents.Enfin, note Algérie 360, « au cours de la conversation, Emmanuel Macron a évoqué le cas de l'écrivain Boualem Sansal, récemment condamné à cinq ans de prison ferme. Il a exprimé sa confiance dans la sagesse de Tebboune et a plaidé pour un geste de clémence en raison de l'âge et de l'état de santé de l'écrivain. »Quid de la question du Sahara Occidental ?Pour TSA, autre site d'information algérien, c'est « une immense surprise : les deux chefs d'État ont acté la fin de la crise algéro-française, huit mois jour pour jour après son déclenchement le 31 juillet dernier, suite à la décision du président Macron de reconnaître la marocanité du Sahara occidental. »« Finie la brouille entre Tebboune et Macron, oublié le Sahara occidental ! », s'exclame pour sa part Le Matin d'Algérie, site d'information plutôt critique envers le pouvoir algérien. « Qu'est-ce qui a changé depuis pour arriver à ce revirement à 180 degrés ? Rien hormis que Tebboune a mangé son chapeau, affirme Le Matin d'Algérie. Cet échange téléphonique marque un pas vers l'apaisement, mais ne règle pas la question de fond, la question du Sahara Occidental, qui reste un point de désaccord majeur entre Alger et Paris. »Le site Algérie Patriotique reste méfiant, notamment sur cette question du Sahara Occidental : « que signifie, s'interroge-t-il, la formule utilisée par l'Elysée, selon laquelle les deux pays sont “attachés à la légalité internationale“ ? La France va-t-elle faire machine arrière dans le dossier sahraoui et se conformer désormais aux résolutions de l'ONU en ne reconnaissant plus unilatéralement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? »« Hautement invraisemblable » Il est vrai, pointe Le Monde Afrique, que « la question du Sahara occidental, déclencheur de la crise, ne figure pas explicitement dans le communiqué conjoint. Le 30 juillet 2024, Emmanuel Macron avait reconnu que “le présent et l'avenir“ de ce territoire “s'inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine“, au grand dam des Algériens. Il est hautement invraisemblable, poursuit Le Monde Afrique, que Paris revienne sur cette reconnaissance, que le chef de l'Etat français avait réitérée lors de sa visite d'Etat à Rabat en octobre 2024. La référence à ce dossier sahraoui affleure dans le communiqué de manière très allusive à travers le rappel de la “légalité internationale“ –, au nom de laquelle Alger réclame rituellement la tenue, sur place, d'un référendum d'autodétermination. »Enfin, Le Monde Afrique relève aussi que le communiqué commun des deux présidences évoque « le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné le 27 mars à cinq ans de prison ferme, au bénéfice duquel Emmanuel Macron espère un “geste de clémence et d'humanité“ de la part d'un président Tebboune crédité de “clairvoyance“. La rumeur avait couru avec insistance ces derniers jours de l'éventualité d'une grâce de sa part, scénario qui paraît désormais plus que vraisemblable. »

Journal de l'Afrique
Algérie : Macron et Tebboune relancent la relation bilatérale après des mois de crise

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 13:25


Les présidents français Emmanuel Macron et algérien Abdelmadjid Tebboune ont acté une relance de la relation bilatérale, après des mois de crise, qui reste toutefois suspendue à la libération de l'écrivain Boualem Sansal et à des enjeux de politique intérieure dans les deux pays. Les deux présidents, qui se sont entretenus le jour de l'Aïd el-Fitr, ont marqué "leur volonté de renouer le dialogue fructueux" engagé lors de la visite d'Emmanuel Macron à Alger en août 2022, selon un communiqué. 

La Revue de Presse
Boualem Sansal condamné à 5 ans de prison : la presse s'interroge

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 6:14


Les médias espèrent une désescalade, les présidents Macron et Tebboune préparant une sortie de crise. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Boualem Sansal condamné à cinq ans de prison ferme en Algérie

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 20:25


durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot

Les journaux de France Culture
Boualem Sansal condamné à cinq ans de prison ferme en Algérie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 20:25


durée : 00:20:25 - Journal de 18h - Le parquet avait requis dix ans de prison à l'encontre de l'écrivain franco-algérien. Boualem Sansal a finalement été condamné à la moitié pour avoir contesté le tracé de la frontière entre l'Algérie et le Maroc. Seule une grâce du président Tebboune pourrait lui permettre de retrouver la liberté. - réalisation : Brice Garcia, Caroline Bennetot

Le regard international - Vincent Hervouët
Boualem Sansal : quelle rançon ?

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 3:42


Vincent Hervouët analyse la situation de l'écrivain français Boualem Sansal, emprisonné en Algérie. Il revient sur les tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie autour de cette affaire, impliquant les présidents Macron et Tebboune. L'épisode explore les enjeux géopolitiques, les questions de droits de l'Homme et de liberté d'expression, ainsi que les jeux d'influence entre les deux pays.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h du 23/03/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 12:26


Dans cette édition :Un rassemblement est organisé à Paris pour dénoncer l'agression antisémite dont a été victime un rabbin d'Orléans devant son fils de 9 ans.Le débat sur l'existence du racisme anti-blanc en France est relancé avec les déclarations de la porte-parole du gouvernement et la publication d'un livre sur l'affaire de Crépole.Le président algérien Tebboune semble tendre la main à la France, mais reste critique envers certains responsables politiques français.Le phénomène de la prostitution des mineurs, notamment liée à l'organisation marseillaise de la DZ Mafia, est alarmant et touche de plus en plus d'adolescents.Le pape François est de retour au Vatican après plus d'un mois d'hospitalisation, saluant et bénissant les fidèles depuis la fenêtre de l'hôpital.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h du 23/03/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 12:26


Dans cette édition :Un rassemblement est organisé à Paris pour dénoncer l'agression antisémite dont a été victime un rabbin d'Orléans devant son fils de 9 ans.Le débat sur l'existence du racisme anti-blanc en France est relancé avec les déclarations de la porte-parole du gouvernement et la publication d'un livre sur l'affaire de Crépole.Le président algérien Tebboune semble tendre la main à la France, mais reste critique envers certains responsables politiques français.Le phénomène de la prostitution des mineurs, notamment liée à l'organisation marseillaise de la DZ Mafia, est alarmant et touche de plus en plus d'adolescents.Le pape François est de retour au Vatican après plus d'un mois d'hospitalisation, saluant et bénissant les fidèles depuis la fenêtre de l'hôpital.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 21/03/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 15:35


Dans cette édition :La France Insoumise condamnée à verser 3500 euros à Cyril Hanouna pour atteinte au droit à l'image suite à la publication d'un visuel controversé pour une manifestation prévue le lendemain contre le racisme et les discriminations.Tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie après la lourde condamnation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à 10 ans de prison, Emmanuel Macron faisant appel à la "clairvoyance" du président algérien Tebboune pour résoudre la crise.Perturbations majeures à l'aéroport de Londres Heathrow suite à une panne de courant, entraînant l'annulation de milliers de vols et des répercussions dans le monde entier.Démantèlement d'un important réseau de passeurs entre l'Espagne et la France, permettant l'entrée illégale de plus de 1700 migrants en France.Les champions olympiques de tennis de table Félix et Alexis Lebrun participent au championnat de France dans une salle comble à Levallois, suscitant un engouement grandissant pour leur sport.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 21/03/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 15:35


Dans cette édition :La France Insoumise condamnée à verser 3500 euros à Cyril Hanouna pour atteinte au droit à l'image suite à la publication d'un visuel controversé pour une manifestation prévue le lendemain contre le racisme et les discriminations.Tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie après la lourde condamnation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à 10 ans de prison, Emmanuel Macron faisant appel à la "clairvoyance" du président algérien Tebboune pour résoudre la crise.Perturbations majeures à l'aéroport de Londres Heathrow suite à une panne de courant, entraînant l'annulation de milliers de vols et des répercussions dans le monde entier.Démantèlement d'un important réseau de passeurs entre l'Espagne et la France, permettant l'entrée illégale de plus de 1700 migrants en France.Les champions olympiques de tennis de table Félix et Alexis Lebrun participent au championnat de France dans une salle comble à Levallois, suscitant un engouement grandissant pour leur sport.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: rien ne va plus entre la France et l'Algérie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 4:24


« L'épreuve de force est dorénavant ouverte, radicale, lourde de conséquences toxiques entre les deux rives de la Méditerranée, relève Le Monde Afrique. La crise diplomatique entre Paris et Alger, déclenchée le 30 juillet de l'année dernière par la reconnaissance française de la “souveraineté“ marocaine sur le Sahara occidental, s'est exacerbée au fil d'une série noire d'incidents : arrestation en novembre à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, interpellations en janvier d'influenceurs algériens sur le sol français proférant des menaces de violences contre des opposants au régime algérien, attaque au couteau, le 22 février à Mulhouse perpétrée par un ressortissant algérien sous le coup d'une OQTF que l'Algérie s'était refusé d'exécuter ».Depuis, constate encore Le Monde Afrique, « le dialogue de sourd est total entre les deux capitales ».Près d'un an de bras-de-fer…Dernier incident en date, relève Afrik.com : « le ministère algérien des Affaires étrangères a rejeté fermement la demande française d'expulser environ 60 citoyens algériens. Lundi, Alger s'est catégoriquement opposé à cette requête, non sans souligner que celle-ci avait été formulée de manière inappropriée, en dehors des canaux diplomatiques habituels. La France a immédiatement réagi. Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'a pas tardé à faire part de son mécontentement, exprimant son regret face à la position d'Alger. Selon lui, l'Algérie fait preuve d'un “refus d'appliquer le droit international“. Dans la foulée, Retailleau a annoncé qu'une “riposte graduée“ serait mise en place ».Commentaire d'Afrik.com, « cette crise fait ressortir des divergences profondes dans les relations entre les deux nations. D'un côté, la France semble déterminée à adopter une ligne plus ferme en matière d'immigration, en particulier concernant les ressortissants étrangers ayant été condamnés pour des crimes graves. De l'autre côté, l'Algérie, fidèle à sa souveraineté, rejette toute pression extérieure et défend son droit à décider en toute indépendance des questions qui concernent ses citoyens ».Visées électoralistes pour Retailleau ?Dans la presse algérienne, le ton monte… le site TSA, Tout sur l'Algérie qualifie les récents propos de Bruno Retailleau d' « irresponsables » : « Depuis le début de la crise entre la France et l'Algérie, Bruno Retailleau n'a jamais vraiment cherché l'apaisement, affirme TSA. Bien au contraire. Toute sa démarche n'a qu'une seule finalité : empêcher toute amorce de dialogue entre Paris et Alger, à laquelle les deux présidents, Abdelmadjid Tebboune puis Emmanuel Macron, ont appelé. (…) Pour le ministre français de l'Intérieur, engagé dans une campagne électorale pour diriger le parti Les Républicains, l'aboutissement de la demande adressée à l'Algérie n'était pas la priorité. Pour lui, cette liste et le refus d'Alger représentaient une nouvelle occasion de s'en prendre à l'Algérie et aux Algériens ».Détourner l'attention pour Macron ?Le Quotidien d'Oran estime que le président français a aussi sa part de responsabilité : « l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir a laissé croire un temps à une nouvelle ère dans les relations franco-algériennes. Mais très vite, l'illusion s'est dissipée, affirme le quotidien algérien. Tiraillé entre un discours de réconciliation mémorielle et une gestion politicienne à courte vue, Macron a progressivement cédé à la pression d'une extrême droite qui n'est plus une simple mouvance d'opposition, mais bien une force structurante de la politique française. Désormais, pointe encore Le Quotidien d'Oran, la crise avec l'Algérie n'est plus un simple dossier diplomatique, c'est un levier politique pour galvaniser une opinion publique en plein désarroi. Face à l'échec de sa politique intérieure, à la contestation sociale et à l'affaissement de son autorité, Macron a vu dans l'Algérie une brèche exploitable, un exutoire commode pour détourner l'attention ».Profits politiques pour Paris et Alger ?Enfin pour Le Matin d'Algérie, site plutôt critique vis-à-vis du pouvoir algérien, « cette détérioration des relations bilatérales semble servir les intérêts des cercles du pouvoir en Algérie comme en France. (…) Plutôt que d'œuvrer à l'apaisement, chaque camp semble tirer profit de cette escalade, exploitant la tension comme un levier stratégique ».D'un côté, pointe Le Matin d'Algérie, « le président Tebboune trouve dans cette crise une opportunité de redorer son image sur la scène nationale. Confronté à une perte de crédibilité, à une situation économique difficile et à une détérioration du pouvoir d'achat, il mise sur la rhétorique anti-française pour détourner l'attention des problèmes internes ».Et d'un autre côté, « en France, la crise avec l'Algérie est également exploitée à des fins électorales, notamment à l'approche de la présidentielle de 2027. La droite dure et l'extrême droite en font un cheval de bataille, attisant les discours identitaires et souverainistes ».

Revue de presse Afrique
À la Une: rien ne va plus entre la France et l'Algérie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 4:24


« L'épreuve de force est dorénavant ouverte, radicale, lourde de conséquences toxiques entre les deux rives de la Méditerranée, relève Le Monde Afrique. La crise diplomatique entre Paris et Alger, déclenchée le 30 juillet de l'année dernière par la reconnaissance française de la “souveraineté“ marocaine sur le Sahara occidental, s'est exacerbée au fil d'une série noire d'incidents : arrestation en novembre à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, interpellations en janvier d'influenceurs algériens sur le sol français proférant des menaces de violences contre des opposants au régime algérien, attaque au couteau, le 22 février à Mulhouse perpétrée par un ressortissant algérien sous le coup d'une OQTF que l'Algérie s'était refusé d'exécuter ».Depuis, constate encore Le Monde Afrique, « le dialogue de sourd est total entre les deux capitales ».Près d'un an de bras-de-fer…Dernier incident en date, relève Afrik.com : « le ministère algérien des Affaires étrangères a rejeté fermement la demande française d'expulser environ 60 citoyens algériens. Lundi, Alger s'est catégoriquement opposé à cette requête, non sans souligner que celle-ci avait été formulée de manière inappropriée, en dehors des canaux diplomatiques habituels. La France a immédiatement réagi. Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, n'a pas tardé à faire part de son mécontentement, exprimant son regret face à la position d'Alger. Selon lui, l'Algérie fait preuve d'un “refus d'appliquer le droit international“. Dans la foulée, Retailleau a annoncé qu'une “riposte graduée“ serait mise en place ».Commentaire d'Afrik.com, « cette crise fait ressortir des divergences profondes dans les relations entre les deux nations. D'un côté, la France semble déterminée à adopter une ligne plus ferme en matière d'immigration, en particulier concernant les ressortissants étrangers ayant été condamnés pour des crimes graves. De l'autre côté, l'Algérie, fidèle à sa souveraineté, rejette toute pression extérieure et défend son droit à décider en toute indépendance des questions qui concernent ses citoyens ».Visées électoralistes pour Retailleau ?Dans la presse algérienne, le ton monte… le site TSA, Tout sur l'Algérie qualifie les récents propos de Bruno Retailleau d' « irresponsables » : « Depuis le début de la crise entre la France et l'Algérie, Bruno Retailleau n'a jamais vraiment cherché l'apaisement, affirme TSA. Bien au contraire. Toute sa démarche n'a qu'une seule finalité : empêcher toute amorce de dialogue entre Paris et Alger, à laquelle les deux présidents, Abdelmadjid Tebboune puis Emmanuel Macron, ont appelé. (…) Pour le ministre français de l'Intérieur, engagé dans une campagne électorale pour diriger le parti Les Républicains, l'aboutissement de la demande adressée à l'Algérie n'était pas la priorité. Pour lui, cette liste et le refus d'Alger représentaient une nouvelle occasion de s'en prendre à l'Algérie et aux Algériens ».Détourner l'attention pour Macron ?Le Quotidien d'Oran estime que le président français a aussi sa part de responsabilité : « l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir a laissé croire un temps à une nouvelle ère dans les relations franco-algériennes. Mais très vite, l'illusion s'est dissipée, affirme le quotidien algérien. Tiraillé entre un discours de réconciliation mémorielle et une gestion politicienne à courte vue, Macron a progressivement cédé à la pression d'une extrême droite qui n'est plus une simple mouvance d'opposition, mais bien une force structurante de la politique française. Désormais, pointe encore Le Quotidien d'Oran, la crise avec l'Algérie n'est plus un simple dossier diplomatique, c'est un levier politique pour galvaniser une opinion publique en plein désarroi. Face à l'échec de sa politique intérieure, à la contestation sociale et à l'affaissement de son autorité, Macron a vu dans l'Algérie une brèche exploitable, un exutoire commode pour détourner l'attention ».Profits politiques pour Paris et Alger ?Enfin pour Le Matin d'Algérie, site plutôt critique vis-à-vis du pouvoir algérien, « cette détérioration des relations bilatérales semble servir les intérêts des cercles du pouvoir en Algérie comme en France. (…) Plutôt que d'œuvrer à l'apaisement, chaque camp semble tirer profit de cette escalade, exploitant la tension comme un levier stratégique ».D'un côté, pointe Le Matin d'Algérie, « le président Tebboune trouve dans cette crise une opportunité de redorer son image sur la scène nationale. Confronté à une perte de crédibilité, à une situation économique difficile et à une détérioration du pouvoir d'achat, il mise sur la rhétorique anti-française pour détourner l'attention des problèmes internes ».Et d'un autre côté, « en France, la crise avec l'Algérie est également exploitée à des fins électorales, notamment à l'approche de la présidentielle de 2027. La droite dure et l'extrême droite en font un cheval de bataille, attisant les discours identitaires et souverainistes ».

L'édito du Figaro
«Face à l'Algérie, la souveraineté française»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 2:02


L'Algérie refuse d'accueillir ses ressortissants expulsés et multiplie les provocations, relançant les tensions avec Paris. Face aux manœuvres du président Tebboune, la France ne peut se laisser dicter sa politique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Média
Guerre diplomatique : ce qui divise vraiment Retailleau et l'Algérie de Tebboune

Le Média

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 44:57


Décryptage des dernières actualités entre la France et l'Algérie.▶ Soutenez Le Média :

Ponta de Lança Podcasts
África em Pauta #96- Relações Argélia x França em perigo

Ponta de Lança Podcasts

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 212:55


As novas tensões entre Macron e Tebboune. Guiné-Bissau em crise política. Níger e Gabão sinalizam eleições. E o Giro completo pela África.APOIE O PDL no PIX: contatopontadelanca@gmail.comApresentação: Marcus Carvalho e Luis Fernando FilhoParticipações: Camila Zambo, Cesar Augusto Chidozie e Márcio PauloQuadro: Márcio Paulo Edição: Luis Fernando FilhoCapa: Giulia SantosASSINE nossos planos no APOIA-SE (cartão ou boleto):⁠ ⁠https://apoia.se/pontalancapdl⁠⁠CANAL DE NOTÍCIAS: ⁠ ⁠https://whatsapp.com/channel/0029VaNRzpwKbYME2An9zK1y⁠⁠MÚSICA FINAL- Américo Gomes - Nandjaco di Kafur#Argelia #França #Africa #Geopolitica

Revue de presse Afrique
À la Une: rien ne va plus entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 4:14


« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».

L'opinion de Nicolas Beytout
Paris / Alger : l'ultimatum

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 4:15


Alexis Brézet analyse les récentes déclarations du Premier ministre François Bayrou concernant les relations tendues entre la France et l'Algérie autour de la question des OQTF. Bayrou a en effet lancé un ultimatum au président algérien Tebboune, le menaçant de remettre en cause l'accord franco-algérien de 1968 si l'Algérie ne reprend pas ses ressortissants expulsés. Cette décision marque un tournant dans la diplomatie française envers son ancien pays colonisé. L'enjeu est de taille, car cet accord est considéré comme un symbole fort des relations entre les deux pays. Alexis Brézet décrypte les motivations et les conséquences potentielles de cette décision politique forte.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Revue de presse Afrique
À la Une: rien ne va plus entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 4:14


« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».

Les Grandes Gueules
Adel, Kabyle : "Ils crachent toujours sur la France alors qu'ils rêvent d'y venir. Maintenant, il faut juste un gagnant. L'Algérie profite de la faiblesse diplomatique de la France. Macron se prend des gifles par Tebboune" - 04/

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 1:51


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.

Un jour dans le monde
Pourquoi, malgré les propos acerbes de Tebboune, le dialogue peut reprendre entre Paris et Alger

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 3:23


durée : 00:03:23 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Dans une interview à lire dans le journal l'Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune tire à boulets rouges sur la France. Mais il reste des raisons de croire que les deux pays peuvent encore se parler.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 03/02/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 12:30


Dans cette édition :Le gouvernement a activé le 49-3 pour faire adopter le budget et le budget de la Sécurité Sociale sans vote, malgré l'opposition du Rassemblement National et de La France Insoumise, mais avec le soutien inattendu du Parti Socialiste.Le président algérien Tebboune a critiqué sévèrement la politique d'Emmanuel Macron et comparé la situation actuelle à la période nazie, ce qui risque d'aggraver les relations franco-algériennes déjà tendues.Les autorités algériennes ont refusé de reprendre un de leurs ressortissants expulsé de France, ce qui a provoqué une nouvelle crise diplomatique.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin s'est rendu en Italie pour s'inspirer de leur régime carcéral pour créer une prison de haute sécurité en France.Le réalisateur Christophe Ruggia a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement Adèle Haenel.Les États-Unis vont imposer des droits de douane sur les produits européens, ce qui pousse l'Union Européenne à envisager des mesures de rétorsion.Les églises de France sont de plus en plus attaquées et vandalisées, avec une hausse de 30% des actes en 2024, notamment à Saint-Omer où une église a été ravagée par un incendie criminel.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Algérie, la mise en garde d'A. Tebboune

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 7:58


Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.

Revue de presse française
À la Une: l'Europe face à l'ouragan Trump

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 5:00


L'Europe aurait-elle déjà renoncé ? La Tribune Dimanche, en tout cas, nous fait part de ses doutes. Les Européens sont « pétrifiés », « après cette rude semaine marquée par le retour du bulldozer Trump », observe le journal, « le langage fleuri et agressif du successeur de Joe Biden, qui a fait de l'esbroufe et du coup de menton les fondements de sa politique, aurait dû déclencher une mobilisation tous azimuts sur le Vieux Continent (…) raté, la charge attendue du nouveau maître de la Maison Blanche a laissé les Européens sans voix ou presque ». Et l'avenir n'est pas engageant, observe le journal, qui enfonce le clou : « l'Europe, si elle verse dans le défaitisme et le fatalisme, risque de perdre les valeurs qui lui ont permis de connaître 80 ans de paix et de prospérité ».PromesseQuatre-vingts ans en effet depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale… Demain, lundi 27 janvier, marquera d'ailleurs le 80ᵉ anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz… Et les rescapés des camps de la mort sont rares. Seuls 12 d'entre eux sont « encore en vie en France », nous dit le Nouvel Obs, qui a rencontré Esther Dzik-Senot, 97 ans, et Ginette Kolinka, « bientôt centenaire ». Toutes deux « continuent à transmettre la mémoire de la Shoah. » « À Birkenau », précise l'hebdomadaire, « Esther avait fait la promesse à sa grande sœur Fanny de témoigner. » « Elle était à l'infirmerie, crachait le sang. Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a dit : "c'est fini pour moi, mais toi tu vas tenir et raconter pour qu'on ne soit pas les oubliés de l'histoire" ». TémoignerMais pour Esther, comme pour Ginette, il a fallu du temps, avant de pouvoir témoigner. « Après la guerre », raconte Esther, « on ne passait pas inaperçues avec nos têtes rasées et nos silhouettes cadavériques. J'ai commencé à tout raconter. Mais les gens pensaient que j'inventais (…) longtemps, ça n'a pas été possible de parler ».  « Ginette, elle, a d'abord voulu tout effacer », poursuit le Nouvel Obs. Elle ne dira rien, ni à son mari, ni à son fils. Jusqu'au début des années deux mille, et « l'appel de la fondation de Steven Spielberg, qui récoltait des témoignages pour le mémorial Yad Vashem, en Israël ». Aujourd'hui, malgré leur grand âge, Esther Dzik-Senot et Ginette Kolinka continuent de témoigner, de « transmettre la mémoire de la Shoah », particulièrement dans les écoles.► Notez que demain lundi, RFI vous propose une journée spéciale, avec de nombreux RDV consacrés au 80e anniversaire de la libération d'Auschwitz. Ginette Kolinka sera l'invitée d'Arnaud Pontus à 7H15 heure de Paris.Fuite en avantÀ la Une de la presse hebdomadaire également, les relations houleuses entre la France et l'Algérie. C'est tout d'abord Marianne, qui s'exclame en Une : « Algérie, le chantage ça suffit. Derrière la haine de la France, un régime aux abois », ajoute l'hebdomadaire, qui revient sur les événements de ces derniers mois, et particulièrement sur l'arrestation en Algérie, de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal. « La fuite en avant radicale contre la France du président algérien Abdelmadjid Tebboune », accuse Marianne, « ne vise qu'à susciter des réflexes nationalistes pour soutenir sa personne ». L'hebdomadaire a interrogé Chawki Benzehra, un opposant algérien. À ses yeux, « le régime algérien, devenu très fébrile, a maintenant une approche belliqueuse des relations internationales, teintée de complotisme. Le gouvernement de Tebboune utilise ces crises, notamment avec la France, ainsi que l'histoire coloniale pour détourner le regard de la population algérienne des problèmes que traverse le régime ». « Au lieu de construire un vrai état de droit, avec des institutions dignes de ce nom », ajoute l'opposant, « le régime passe son temps à dénoncer un « complot macronito-sioniste » contre l'Algérie ».  OffenseLes relations entre la France et l'Algérie, il en est aussi question dans l'Express. C'est à la Une de l'hebdomadaire : la photo du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, avec cette phrase : « rien ne donne à l'Algérie le droit d'offenser la France ». Une mise au point signée du ministre lui-même qui est longuement interrogé par l'hebdomadaire. Il revient notamment sur l'expulsion du territoire français de l'influenceur algérien Doualemn, pour des propos haineux à l'égard d'un opposant algérien, et que l'Algérie a refusé de reprendre sur son territoire, le renvoyant en France. Bruno Retailleau accuse l'Algérie « de ne pas avoir respecté le droit international. »  Quant à Boualem Sansal, « il a été arrêté injustement », poursuit le ministre de l'Intérieur, « il est détenu scandaleusement par le régime algérien. C'est inadmissible ». Bruno Retailleau qui hausse le ton et plaide pour un « meilleur contrôle des entrées sur le territoire français », « nous sommes trop généreux », dit-il, révélant par ailleurs qu'il n'a plus aucun lien « institutionnel » avec l'Algérie. Bruno Retailleau qui appelle toutefois à « normaliser » et « dépassionner » la relation diplomatique de la France avec l'Algérie.

Le Média
Algérie-France : Tebboune vs Macron, ils jouent avec le feu | Beligh Nabli

Le Média

Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 52:55


Jusqu'où ira le bras de fer diplomatique entre l'Algérie et la France ? Nouvelle pomme de discorde entre les deux pays : le sujet des influenceurs. Paris accuse l'Algérie de manipuler des leaders d'opinion comme Zazou Youcef, Imad Tintin ou Doualemn pour faire l'apologie du terrorisme ou s'attaquer aux opposants algériens dans l'hexagone. Le cas de Doualemn notamment a beaucoup fait parler. Expulsé de France, mais refusé par l'Algérie, l'influenceur de 59 ans a été placé en centre de rétention administrative. Alger, de son côté, reproche à l'ex-puissance coloniale d'héberger des activistes anti-gouvernementaux. La France surenchérit : Gérald Darmanin propose de « supprimer » la dispense de visa pour la France aux passeports diplomatiques algériens. Dans une interview au Journal du dimanche, Sébastien Lecornu accuse les responsables algériens d'utiliser les attaques contre la France comme une rente de politique intérieure. Le ministre des Armées a, par ailleurs, regretté les conséquences de la brouille actuelle, appelant à la poursuite de la coopération en matière de sécurité. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a menacé l'Algérie des mesures de rétorsion si elle poursuit « l'escalade ».dans une passe d'armes qui dissimule mal les questions comme celles concernant le Maroc et sa souveraineté sur le Sahara occidental, et la mémoire coloniale. On en parle dans cette “Chronik de Beligh”, votre programme hebdomadaire avec Beligh Nabli, professeur des universités en droit public et co-fondateur de Chronik, un collectif engagé dans le débat public. Également auteur de multiples ouvrages dont “l'État, droit et politique” aux éditions Armand Colin et “Relations Internationales” aux éditions Pedone. Beligh Nabli nous livre donc son expertise une fois par semaine, sur la politique nationale et internationale dans cette émission qui analyse sans détour des faits majeurs d'actualité. ▶ Soutenez Le Média :

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise franco-algérienne

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 4:15


Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».

L'opinion de Nicolas Beytout
Boualem Sansal toujours en prison : la France bafouée

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 3:55


Vincent Trémolet de Villers analyse l'emprisonnement de l'écrivain français Boalem Sansal en Algérie depuis plus de 50 jours. Malgré la mobilisation d'un comité de soutien, le silence diplomatique français interroge. Face aux attaques du président Tebboune qualifiant Sansal d'"imposteur", l'expert propose des pistes d'action comme la mobilisation européenne ou la révision d'accords bilatéraux. L'émission aborde aussi la question des ressortissants algériens en France et l'application des OQTF, illustrant les défis des relations franco-algériennes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Daily News Brief by TRT World
December 30, 2024

Daily News Brief by TRT World

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 2:31


*) Israel detains Palestinians in critical health condition in Gaza The Health Ministry in Gaza says Israeli forces detained four Palestinian patients who were being transferred for medical care. They were on their way from the Indonesian Hospital in northern Gaza to al-Shifa Hospital in Gaza City, a transfer organised by the World Health Organization. Out of the ten patients being transported, four were detained, and, according to the ministry, one of them is in critical condition. *) South Korean investigators seek arrest warrant for Yoon Suk-yeol South Korea's investigation unit is taking a historic step, seeking an arrest warrant for President Yoon Suk-yeol. The president, who's currently suspended, is under scrutiny for declaring martial law earlier this month — a move investigators believe might qualify as insurrection. Officials say Yoon has ignored repeated requests for questioning from both the police and the anti-corruption office. This is the first time South Korea has seen such a request for a sitting president. *) Azerbaijan leader says plane shot from Russia, seeks compensation Azerbaijan is demanding answers — and compensation — from Russia after one of its passenger planes was reportedly hit by ground fire and disrupted by electronic warfare. President Ilham Aliyev spoke out about the incident, confirming that the Azerbaijan Airlines plane was damaged near Grozny, on Russian territory, and narrowly avoided disaster. He said Azerbaijan expects Russia to acknowledge what happened, hold those responsible accountable, and pay damages. *) Former US president Jimmy Carter dies at 100 Former US President Jimmy Carter has passed away at the age of 100, according to the Atlanta Journal-Constitution. Carter served as the 39th president from 1977 to 1981, defeating Gerald Ford in the 1976 election. But his time in office was cut short when he lost to Ronald Reagan in a landslide four years later. After leaving the White House, Carter lived longer than any other former US president, dedicating much of his life to humanitarian work. *) Algeria demands France to admit its colonial crimes Algerian President Abdelmadjid Tebboune has called on France to confront its colonial history. Speaking to parliament, Tebboune reflected on the country's struggles under French rule from 1830 to 1962, emphasising that Algeria seeks no monetary compensation — just recognition. “We are pursuing the dignity of our ancestors,” he said, highlighting this as a core part of his first presidential term's achievements and his vision for the future.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal risque la prison à vie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 4:08


L'écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, renommé en France et à l'étranger, est depuis hier accusé d'« atteinte à l'intégrité du territoire national » en Algérie. « Une accusation, précise Le Monde Afrique, assimilée à un acte de “terrorisme“, selon l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui pourrait lui valoir une condamnation à la perpétuité, voire à la peine de mort – bien qu'aucune exécution capitale n'ait eu lieu en Algérie depuis 1993. La lourdeur de l'accusation a suscité de multiples réactions, pointe encore le journal. Son avocat, François Zimeray, estime que “la privation de liberté d'un écrivain de 80 ans en raison de ses écrits est un acte grave. (…) S'il doit y avoir enquête, celle-ci ne justifie nullement que soit prolongée la détention de Boualem Sansal“. Le monde intellectuel a aussitôt exprimé sa stupeur. Plusieurs prix Nobel de littérature, tels que Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk ou Annie Ernaux, et des écrivains de renommée mondiale, comme Salman Rushdie et Roberto Saviano, ont demandé la “libération immédiate“ de l'auteur franco-algérien. »Sa faute : avoir « marocanisé » le Sahara occidental…Que lui reprochent exactement les autorités algériennes ? Le Point Afrique répond : « Boualem Sansal est accusé pour des propos tenus sur le site en ligne de Frontières (une revue d'extrême-droite). Il y donne sans détours son point de vue sur le dossier du Sahara occidental. Il explique que “quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc, de Tlemcen, Oran jusqu'à Mascara“. »Bref, résume Le Point Afrique, « en quelques phrases, le citoyen Sansal a “marocanisé“ le Sahara occidental, ce qui est un casus belli pour les Algériens. Il a ajouté, avec sa désarmante liberté de parole, que “le régime algérien, régime militaire, a inventé le Polisario pour déstabiliser le Maroc“. Depuis 1999, date de son premier roman écrit en français, rappelle le journal, Boualem Sansal a alterné fictions et essais, pamphlets et tribunes. Ce haut fonctionnaire devenu écrivain, agnostique revendiqué, a toujours combattu les religions, ferraillant avec l'islamisme comme avec le régime algérien. »À lire aussiL'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été interpellé à AlgerLe « traître » Sansal…Pour le site algérien TSA, « la provocation est manifeste : Boualem Sansal a fait des déclarations hallucinantes dans le média français d'extrême-droite Frontières, qualifiant l'Algérie de “petit truc“ et le Maroc de “grand État“ et soutenant que le colonialisme français a “octroyé“ des terres marocaines à l'Algérie. »TSA qui dénonce également la proximité de l'écrivain avec l'extrême-droite française : « Une voix venue du sud qui critique l'islamisme, ça plaît forcément dans un pays où l'extrême-droite gagne du terrain. Mais Sansal a fini par se radicaliser lui-même, portant, une à une, les thèses de l'extrême-droite. Ce courant l'a accueilli à bras ouverts, voyant en lui une légitimation de son discours anti-musulman, anti-immigrés et anti-algérien. »Le site Algérie Patriotique hausse encore le ton : « Le traître Sansal n'a pas sa place en Algérie, sauf en prison, affirme-t-il. Cet individu n'est ni un grand penseur, ni un martyr, ni un être lumineux, c'est un agent étranger en mission contre l'État algérien. (…) L'Algérie n'est ni un souk ni un hammam où l'on peut faire ce que l'on veut, s'exclame encore Algérie Patriotique. C'est un État fort qui ne tolère pas les dérives subversives d'agents infiltrés. »La « dictature » algérienne…Autre point de vue, radicalement différent, celui du site d'opposition Le Matin d'Algérie : « Boualem Sansal est victime de sa liberté de parole, de son libre arbitre, de son courage de convoquer l'inexprimable, l'inexprimé. L'auteur, qui nous aide à regarder l'homme et le monde autrement, est entre les mains de la dictature. Boualem Sansal questionne, dérange et met en doute cet empire mafieux qu'est la nouvelle Algérie de Tebboune, fustige encoreLe Matin d'Algérie. Il dénonce ceux qui ont fait de l'Algérie post-indépendance un désert fielleux, et de ce désert un vide abyssal dans lequel se pratiquent les pires ignominies humaines et se propage une des plus infectes idéologies totalitaires, l'islamisme. (…) Cette incarcération, conclut le site d'opposition algérien, comme toutes celles qui touchent à la liberté d'expression, tient son fond de pensée dans la mort lointaine et triviale d'un État qui n'a jamais voulu de la démocratie en tant que système de gouvernance. »À lire aussiJournée des écrivains en prison: en Iran, la lutte contre la censure de la culture plus forte que jamais

Revue de presse Afrique
À la Une: le réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 4:06


Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection sans surprise de Kaïs Saïed en Tunisie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 4:22


Kais Saïed réélu président avec un peu plus de 90% des voix… Un résultat préliminaire annoncé hier par l'Instance supérieure indépendante pour les élections.« La Tunisie a voté, constate le quotidien La Presse à Tunis. Les Tunisiens se sont exprimés avec un taux de participation provisoire de l'ordre de 28%, jugé respectable. Au-delà de l'importance de ce scrutin par le biais duquel s'est confirmé le renouvellement de confiance des Tunisiens au Président Kaïs Saïed, reconduit pour un second mandat. Et après les recours et la proclamation des résultats définitifs, les choses sérieuses commenceront enfin », pointe La Presse. Et le quotidien tunisien d'énumérer les chantiers qui attendent Kaïs Saïed : « comment créer des emplois ? Comment augmenter le pouvoir d'achat ? Comment améliorer la qualité des services publics, pour qu'ils soient réellement au service des citoyens ? Comment éliminer la pauvreté et protéger les plus vulnérables ? Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Comment garantir une transition numérique réussie ? Comment mieux former les Tunisiens ? Et comment anticiper l'avenir ? »Mise au pas…Cette présidentielle était « jouée d'avance », pointe pour sa part Le Monde Afrique : « depuis son “coup de force“ en juillet 2021, (il s'était arrogé les pleins pouvoirs) Kaïs Saïed a démantelé progressivement certaines des structures démocratiques de l'Etat mises en place après la révolution de janvier 2011. Il a notamment modifié la structure du Conseil supérieur de la magistrature qui chapeaute le pouvoir judiciaire mais aussi celle de l'instance électorale, dont il nomme directement certains membres. » Par ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « pour la première fois depuis 2011, les observateurs de l'Union européenne n'ont pas été admis à suivre le déroulé du vote. Dans certains bureaux, seuls des représentants de la commission électorale russe, de l'Organisation de coopération islamique et de quelques autres organisations accréditées par les autorités étaient présents. »Mieux que Tebboune !Ce score fleuve de plus de 90% « a laissé sans voix ses opposants, relève Le Point Afrique – dont plusieurs centaines sont en prison – et confirmé le tournant algérien que prend la Tunisie sous la férule de Kaïs Saïed. 90,7 % c'est 6 points de plus qu'Abdelmadjid Tebboune, présent réélu en Algérie le 7 septembre. » Désormais, constate encore Le Point Afrique, « quel que soit le degré de contestations des résultats, Kaïs Saïed a les mains libres pour accomplir son destin messianique : rendre aux pauvres les biens des riches. Mélange de Kadhafi des années 1970, de Chavez, de vertus coraniques, son ADN n'est pas simple à saisir. La première question sera d'observer s'il met en place une politique de répression de large ampleur. »Comment va Paul Biya ?A la Une également, des interrogations sur l'état de santé de Paul Biya…« Comme à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, Paul Biya était une nouvelle fois aux abonnés absents lors du sommet de l'Organisation internationale de la francophonie, qui s'est tenu en France, constate Jeune Afrique. Il en est de même, en ce moment, pour le rassemblement de Hambourg en Allemagne sur le développement durable, où le président camerounais était aussi annoncé et est finalement représenté par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute. »Le site panafricain précise : « depuis qu'il est revenu de Chine, après avoir assisté au Forum sur la coopération sino-africaine, début septembre à Pékin, Paul Biya serait gêné par des ennuis de santé, dont la gravité demeure inconnue en l'absence de toute communication officielle. Il se trouverait toujours, à Genève, sous l'étroite surveillance de ses médecins, de sa sécurité rapprochée et de sa famille (…). Depuis plusieurs semaines, des rumeurs ont envahi la toile camerounaise, constate encore Jeune Afrique, en particulier depuis que l'avion présidentiel a effectué le 24 septembre un vol de Genève à l'aéroport de Paris-Le Bourget, dans la banlieue de la capitale française. Aussitôt, des lanceurs d'alerte ont indiqué que Paul Biya avait dû être hospitalisé en urgence en France, ce que plusieurs sources, proches de la présidence, ont ensuite contredit. »En tout cas, « plusieurs mouvements d'opposition et des organisations de la diaspora affirment vouloir poursuivre leur mobilisation en Europe afin de lever le voile sur son état de santé. Reste à savoir, conclut le site panafricain, si ces actions feront réagir Paul Biya et son entourage, passés maîtres dans l'art de la discrétion. »

Africa Today
Why Algeria's President is not a uniting figure

Africa Today

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 31:04


Algeria's incumbent President Abdelmadjid Tebboune has been re-elected with almost 95% of the vote. Election officials reported that less than 6 million of the country's 24 million voters turned out to vote raising questions about Tebboune's popular support. We'll get analysis.Also, the Nigerian woman in Canada who allegedly made threats against other Nigerian ethnic groups in the country.And how did African athletes fare at the 2024 Paralympics? Presenter: Audrey Brown Producers: Bella Hassan, Kaine Pieri, Stefania Okereke and Patrcia Whitehorne. Technical Producer: Jack Graysmark Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard

Journal en français facile
Algérie : le président Tebboune réélu / Vietnam : le typhon Yagi a fait 59 morts / Manifestation à Mexico contre une réforme judiciaire...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 10:00


Le Journal en français facile du lundi 9 septembre 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/Awaa.A

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
L'Algérie, le Maroc et l'Irlande font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 2:52


Commençons notre tour du monde en Irlande, où des chercheurs ont mis au point un test sanguin innovant pour détecter plus tôt la maladie d'Alzheimer. Cette avancée médicale pourrait révolutionner le diagnostic de cette maladie neurodégénérative.Ensuite, direction l'Algérie, où le président Tebboune a été réélu avec une large majorité lors des élections présidentielles du week-end dernier. Bien que le taux de participation ait été jugé moyen, ce résultat sans surprise conforte la position du chef de l'État.Enfin, nous terminons notre voyage au Maroc, où la situation reste précaire pour de nombreuses familles touchées par les inondations. Malgré les aides de l'État, des milliers de personnes risquent de se retrouver sans logement ni revenu cet hiver.Découvrez ces trois sujets d'actualité qui illustrent la diversité des enjeux géopolitiques, économiques et sociaux à travers le monde.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Algérie, A. Tebboune réélu avec 94% des voix - 09/09

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 3:22


Ce lundi 9 septembre, le score très élevé obtenu par le président algérien sortant, qui remporte son deuxième mandat, a été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Revue de presse Afrique
À la Une: pas de surprise en Algérie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 4:10


Le président sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu avant-hier dès le premier tour à une écrasante majorité, près de 95 % des voix. Le taux de participation, officiellement à 48 %, se situerait plutôt autour des 23 %, d'après Jeune Afrique.Pour le site panafricain, ce chiffre de la participation était finalement le plus attendu, le meilleur indicateur de l'expression des Algériens, et c'est un aveu d'échec.« Cinq ans après son élection laborieuse de 2019, et en dépit du fait qu'il est investi de presque de tous les pouvoirs, Abdelmadjid Tebboune n'a pas réussi à convaincre ses compatriotes de lui donner, cette fois, une forte légitimité, pointe Jeune Afrique. Le camouflet est encore plus important, dans la mesure où ce scrutin a été totalement verrouillé par le pouvoir, qui a tout fait pour prévenir tout mouvement de contestation ou de boycott. (…) Tous les espaces d'expression libre étant cadenassés - hormis les réseaux sociaux –, le pouvoir a ainsi annihilé toute possibilité aux Algériens de porter une autre voix que celle de la participation. En décembre 2019, rappelle Jeune Afrique, le mouvement du Hirak avait contesté dans les rues la tenue de l'élection présidentielle (…). À l'époque, les espaces d'expression étaient encore libres et les médias n'étaient pas encore totalement domestiqués, ce qui est le cas aujourd'hui. À l'époque encore, le verrouillage sécuritaire n'était pas encore totalement bouclé, ce qui est le cas aujourd'hui. On n'ose imaginer, conclut le site panafricain, ce qu'aurait été le taux de participation ce 7 septembre si les Algériens avaient été en mesure d'exprimer librement leur choix et leurs voix lors de cette présidentielle. »Immobilisme ?Le journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias d'opposition, ne cache pas son dépit : « n'en jetez plus. Tebboune (79 ans) voulait être réélu avec un score qui ferait pâlir Kim Jong-un, le voilà bien servi ! Donc, l'Algérie est repartie pour 5 ans avec un chef d'État jamais avare de grandes déclarations… sans lendemains. (…) Tout indiquait que cette élection n'en serait jamais une, soupire encore Le Matin d'Algérie. (…) Le régime a tout balisé depuis des mois. Répression tous azimuts, musellement des voix dissidentes (…). Et comme les réjouissances ne sont pas finies, le taux de participation au niveau national a presque franchi les 50 %. Voilà qui confortera l'oncle Tebboune, qui s'estimait mal élu en décembre 2019. Ainsi, il pourra poursuivre, sans retenue, son œuvre d'immobilisme mortifère du pays. »« Que fera Tebboune de cette victoire trompe-l'œil ? », s'interroge pour sa part Aujourd'hui à Ouagadougou. « Changera-t-il sa gouvernance ? On peut en douter. Là où il va accentuer allègrement son action, ce sera sur l'économie, les infrastructures où il y a des acquis. Quant aux droits de l'homme, à la liberté d'opinion, circulez il n'y a rien à voir ! Il lui faudra pourtant écouter cette jeunesse qui a fait partir Boutef, pointe le quotidien burkinabé, et qui maugrée de nos jours, car ses attentes n'ont pas été réalisées. Et comme priorités, il y a la question du chômage, de l'inflation, de l'eau, avec les émeutes de la soif de juin dernier. Tebboune va aussi continuer à renforcer ses relations avec l'Europe, même si avec la France, le dossier du Sahara occidental est venu brouiller une relation en dents de scie. »Turbulences aux frontièresPlus largement, « après la réélection d'Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie est au défi d'une géopolitique régionale tourmentée », relève Le Monde Afrique. « Tensions le long de ses frontières avec le Maroc, le Sahel et la Libye : le défi géopolitique posé par l'arc de crises se déployant aux frontières nationales sera, sans nul doute, l'un des plus gros dossiers de son second mandat. »Par ailleurs, pointe encore Le Monde Afrique, « Alger va devoir tirer au clair le réseau de ses vrais amis. Moscou offre un bel exemple de l'ambivalence régnant à ce sujet. Alors que la Russie est un partenaire historique de poids, fournisseur de l'essentiel des équipements de son armée, l'une de ses émanations – Wagner – joue objectivement contre les intérêts de l'Algérie autant au Mali qu'en Libye. La contradiction ne lasse pas d'intriguer. »

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: Algeria's Tebboune re-elected president for second term - September 09, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 25:00


On Daybreak Africa: Algeria's incumbent President Abdelmadjid Tebboune has been re-elected with almost 95 percent of the vote, the country's electoral authority ANIE said Sunday. Plus, the WHO calls for an immediate ceasefire and a political solution to Sudan's civil war. Today is the International Day to Protect Education from Attack. Kenya begins three days of national mourning today for students killed in last week's dormitory fire. Ghana's main opposition leader will file his nomination papers Monday to compete in presidential elections. An official of Tanzania's main opposition party is abducted and murdered. For these and more, tune in to Daybreak Africa!

Das war der Tag - Deutschlandfunk
Algerien-Wahl: Tebboune bleibt Präsident, aber mit geringer Legitimation

Das war der Tag - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Sep 8, 2024 1:02


Tappe, Susanne www.deutschlandfunk.de, Das war der Tag

Invité Afrique
Algérie: «Abdelmadjid Tebboune est très contesté au sein de l'armée»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 16:39


En Algérie, la présidentielle, c'est ce samedi 7 septembre. Trois candidats sont en lice, dont le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui est soutenu par l'ancien parti unique FLN. Mais quel est le poids de l'armée dans ce scrutin ? Pour Ali Bensaad, il est déterminant. Cet analyste est professeur des universités à l'Institut français de géopolitique de Paris VIII. RFI : Pourquoi dites-vous, dans une récente tribune à Mediapart, qu'Abdelmadjid Tebboune a dû se soumettre aux militaires pour pouvoir faire un deuxième mandat ? Ali Bensaad : En fait, Tebboune est très contesté justement au sein de l'armée pour sa médiocrité politique. Et il y a de la part de l'armée, si je puis dire, une quasi-obsession de contrôle des acteurs politiques. Et la candidature de Tebboune n'était absolument pas acquise. Et on a même parlé à un moment donné de la possibilité d'un candidat militaire. D'ailleurs, publiquement, les décideurs ont fait savoir pendant un bon bout de temps que les élections allaient être reportées, etc. Et en fait, Tebboune n'a été, si je puis dire, avalisé qu'après une emprise encore plus grande de l'armée sur la vie politique et institutionnelle. Ce n'est pas fortuit que, la veille de la déclaration de candidature de Tebboune, un décret a été promulgué, ce décret qui légalise de fait le passage de la haute administration civile et celle des entreprises publiques sous l'autorité de l'armée.À lire aussiAlgérie: qui sont les trois candidats à l'élection présidentielle?C'est-à-dire que, très discrètement, au mois de juin dernier, est passé un nouveau décret qui autorise les officiers supérieurs de l'armée algérienne à accéder aux plus hautes fonctions publiques tout en restant sous l'autorité de l'état-major algérien. C'est ça ? Exactement. Et de fait, on a eu plusieurs entreprises, les entreprises de téléphonie, les aéroports, les sociétés des eaux, etc, qui sont dirigées actuellement par des militaires et c'est au prix de cette dévitalisation, si je peux dire, de la fonction publique, où l'armée se réattribue ces fonctions-là, que la candidature de Tebboune est devenue acceptable pour un dernier mandat.Depuis trois ans, le discours du pouvoir algérien se durcit contre la France. Est-ce que c'est seulement à cause de la petite phrase d'Emmanuel Macron, c'était en septembre 2021, sur « le système politico-militaire algérien » ?Alors c'est un prétexte. Mais ce raidissement, en fait, il s'explique pour des raisons strictement internes. C'est lié au raidissement autoritaire du régime, à son désir de soustraire la population au monde pour mieux l'enfermer, pour mieux asseoir son autoritarisme sans risquer des parasitages extérieurs. Or, il se trouve que la France, qu'on l'aime ou pas, est de fait la fenêtre d'ouverture sur le monde la plus pratique et la plus proche pour les Algériens.À cause de la diaspora notamment ?Pas seulement à cause de la diaspora. On est à une heure de Paris. Et donc la France est devenue, pour le régime, le pays à diaboliser à tout prix. Et le régime en a perdu la mesure de ce que sont les relations internationales. Et je pense qu'un des éléments justement de l'isolement dans lequel est l'Algérie actuellement, c'est cette diplomatie de la confrontation, cette diplomatie populiste, je dirais. Et elle est quelque part suicidaire, parce que la décision de substituer brutalement l'anglais au français à l'université, c'est insensé. Et en cassant ce maigre tissu [francophone] pour une hypothétique acquisition de l'anglais, ça ne s'acquiert pas comme ça. Donc c'est un effet retour de bâton sur la société. Et moi, même si je regrette beaucoup la position de la France qui s'est départie de sa position d'équilibre entre l'Algérie et le Maroc, j'estime que ce qu'elle a fait, c'est quasiment un retour de bâton de la politique populiste algérienne. Mon interprétation du changement de la position politique de la France à l'égard de la question du Sahara, c'est lié au fait que, la France maintenait une position d'équilibre parce que l'Algérie était un pays qui comptait pour la France, pour ne pas percuter ses intérêts, etc. Mais l'Algérie ne compte plus, non seulement pour la France, pour l'Espagne qui a précédé la France, mais même pour la Russie qui se permet d'avoir des milices [Wagner] qui menacent la sécurité de l'Algérie à ses frontières. C'est un pays extrêmement affaibli et isolé.À lire aussiPrésidentielle en Algérie: la jeunesse désabusée et sans espoir pour un vrai changement  

Daybreak Africa  - Voice of America
Daybreak Africa: Algerians vote as incumbent President Tebboune heads to easy victory - September 06, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 29:59


On Daybreak Africa: Around 24 million Algerians are poised to head to the polls this Saturday for a vote in which experts say incumbent President Abdelmadjid Tebboune faces no real risk to his rule as he seeks a second term. Plus, Kenyan gender activists demand action against femicide following the death of runner Rebecca Cheptegei. The China-Africa Cooperation Summit Forum concludes Friday as leader Xi Jinping pledges more than $50 billion in financing for Africa. The Zimbabwe Teachers Union supports a school head convicted of misusing a program for vulnerable students. Botswana police and protesters clash over a failed bill. Kamala Harris bets on stricter guns laws while Donald Trump pledges to roll back restrictions. For these and more, tune in to Daybreak Africa!

Revue de presse Afrique
À la Une: «Algérie-Tunisie: deux pays, une élection, zéro espoir…»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 4:08


C'est le titre, pour le moins incisif, du Point Afrique, alors qu'on s'apprête à voter en Algérie et en Tunisie pour la présidentielle.« Samedi, les Algériens voteront. Le 6 octobre prochain, les Tunisiens feront de même, relève le journal. L'Algérie ? Un peu plus de 45 millions d'habitants, un territoire vaste comme quatre fois la France, des finances dopées aux hydrocarbures, près de 69 milliards de dollars de réserves de change, 3e PIB d'Afrique. Sur son flanc droit, la Tunisie, 965 kilomètres de frontières communes, 11,8 millions d'habitants, quasiment pas d'hydrocarbures, un territoire quatorze fois plus petit que l'Algérie, 8 milliards de réserves de changes ».Pas de contestation !Voilà pour le tableau économique. Et sur le plan politique, c'est le même constat pour les deux pays, note Le Point Afrique : « les élections présidentielles en Algérie et en Tunisie ont le même objectif : conforter le statu quo autoritaire et le même climat répressif des opposants. (…) Tout a été mis en œuvre pour que le président sortant – l'un s'appuyant sur l'armée (en Algérie), l'autre sur la police et la garde présidentielle (en Tunisie) – soit réélu sans l'ombre d'une contestation. La plupart des candidats à l'élection ont été recalés, le "système" n'en retenant que deux pour affronter celui qui doit être réélu. Les journalistes exerçant leur esprit critique ont été placés en détention provisoire afin de calmer d'éventuelles ardeurs. La mise en scène électorale a été soignée mais la peinture sèche avec peine, relève encore Le Point Afrique. L'Algérien Abdelmadjid Tebboune affrontera un candidat socialiste et un candidat islamiste quand le Tunisien Kaïs Saïed doit affronter deux inconnus, dont le seul fait de gloire est de l'avoir soutenu. (…) Aucun débat télévisé n'est prévu ».Un scrutin verrouillé en Tunisie…« Kaïs bétonne son chemin pour rester au palais de Carthage », constate en écho Aujourd'hui au Burkina Faso. « Kaïs Saïed a arrêté les règles du jeu, dont il maîtrise complètement la mécanique. Le seul candidat qui pouvait lui opposer un challenge (…) figure parmi les 3 recalés. (…) C'est donc une présidentielle sur laquelle le sortant a apposé un gros verrou, dont lui seul possède la clef. (…) En réalité, depuis juillet 2021, avec la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du parlement, Kaïs Saïed avait mis déjà sa candidature sur orbite, sur le chemin d'une victoire sans coup férir ».… et en AlgérieLe journal en ligne Le Matin d'Algérie, l'un des rares médias critiques du pays, ne mâche pas ses mots… « L'heure est grave, s'exclame-t-il. Au bout de 5 ans au pouvoir, le président Tebboune a liquidé l'espoir naissant du Hirak et défait moralement les Algériens. Avec ce bilan, soutenu par son clan, il s'emploie à rester à la tête de l'Algérie. L'homme est d'une incompétence sans fond, poursuit Le Matin d'Algérie. Et pourtant il est aux affaires depuis décembre 2019 et s'apprête à 79 ans à rempiler pour 5 ans. (…) Malgré les urgences nombreuses et criantes, le chef de l'État continue de parler d'un second mandat, comme si le premier ne lui avait pas suffi pour plonger le pays dans le coma. (…) Jamais, fustige encore le journal, l'Algérie n'a connu autant d'émigration, de fuite à l'étranger par tous les moyens. Le défaitisme ronge la matière grise les potentiels créateurs de richesses. En la matière, Tebboune aura réussi l'échec ».Le site d'information algérien TSA reste, lui, pour le moins mesuré… « Contrairement à tous les scrutins présidentiels passés, les questions politiques et idéologiques ont été très peu présentes, constate-t-il, pendant les deux premières semaines de la campagne de cette présidentielle 2024 ».Le poids économique…Enfin on revient au Point Afrique qui note qu'« économiquement, la rhétorique autoritaire algérienne a les moyens de calmer les frustrations nationales. (…) Depuis le début de la campagne, le candidat Tebboune multiplie les promesses (création de 450 000 emplois d'ici à 2026, augmentation de l'allocation chômage de 15 000 à 20 000 dinars algériens, augmentation du salaire des fonctionnaires, création de 4 millions de logements sociaux…) ».En revanche, « à Tunis, aucune marge de manœuvre, aucun dinar pour proposer l'esquisse d'un espoir pour une jeunesse qui, massivement, souhaite quitter le pays ».

Invité Afrique
Algérie: «Le président Tebboune est assuré d'avoir un 2e mandat, sans même présenter un programme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2024 9:07


En Algérie, la présidentielle se tient dans moins de deux semaines, le 7 septembre 2024. Le chef de l'État sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, affrontera deux autres candidats, Abdelaali Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti historique FFS. Le scrutin semble tourner en faveur du président Tebboune, vu comme le grand favori de cette élection. Une analyse que partage le politologue Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Le président Abdelmadjid Tebboune est présenté comme le grand favori de ce scrutin. Est-ce dû à son bilan ou plutôt à l'absence d'une alternative crédible ?Hasni Abidi : Il n'existe pas de candidature en mesure de menacer le renouvellement de son mandat présidentiel. Le deuxième élément, c'est que Tebboune a réussi à obtenir le soutien de l'administration puisqu'il est président en exercice. Il a réussi à apaiser la relation avec l'institution militaire. Ces éléments-là font que le président Tebboune est assuré d'avoir un deuxième mandat sans même présenter un programme ou faire une grande campagne électorale, sans compter la grande indifférence de la population algérienne face à ce scrutin présidentiel.Justement, vous évoquiez une grande indifférence. Or, apparemment l'un des grands enjeux de cette élection présidentielle, c'est la participation. Vous pensez donc qu'on peut s'attendre à un fort taux d'abstention ?Je dirais que l'abstention est le seul enjeu de cette élection présidentielle. Il faut rappeler que cette élection est la première et la plus importante après le mouvement populaire algérien « Hirak ». Les abstentionnistes sont considérés comme le premier parti politique d'Algérie. Déserter les urnes, c'est une position politique, ce n'est pas une position de neutralité, c'est plus qu'une indifférence avec la chose politique. Et c'est pourquoi le pouvoir algérien tente, avec des directions électorales régionales à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, de mobiliser les électeurs. Le président Tebboune a besoin d'un score élevé à la fois de participants, mais aussi de voix parce qu'il se souvient que lors des présidentielles, mais aussi lors du référendum sur la Constitution, ni le taux de participation ni le vote favorable n'étaient un score confortable pour le président Tebboune.Le mandat du président Tebboune a été marqué par une restriction des libertés : des journalistes en prison, des opposants et des personnalités politiques interpellés et arrêtés... Est-ce qu'on peut s'attendre à un respect réel de ces libertés pour ce second mandat éventuel ?Aujourd'hui, la politique ne s'exerce presque plus en Algérie et il y a énormément de restrictions qui frappent les partis politiques, les syndicats, mais aussi la presse. Il est important pour l'Algérie de revoir sa copie en matière de libertés publiques et privées. Un État comme l'Algérie ne peut pas avoir peur d'un journal ou d'un éditorialiste. Aujourd'hui, il est difficile d'accepter que les journalistes soient limités dans leurs mouvements ou dans leur travail en raison d'un point de presse ou d'un post sur les réseaux sociaux. Ce qui est attendu du président Tebboune, c'est qu'il donne aussi à la question des libertés, à la question de l'exercice libre de la politique, la place qu'elle mérite.Il y a quelques semaines, la France et l'Algérie se sont une nouvelle fois déchirées, cette fois-ci sur le cas du Sahara occidental. La présidence entretient de très mauvaises relations avec la junte malienne. À l'est, il y a une crise ouverte avec le maréchal libyen Khalifa Haftar. S'il est réélu, de quelle manière le président Tebboune compte-t-il repositionner l'Algérie sur le plan diplomatique ?L'usage politique que fait le président Tebboune de ces crises, c'est plutôt pour dire « Je suis l'homme de la situation » et que l'Algérie vit dans un contexte régional très tendu face à des mutations importantes, des secousses sur le plan politique, sécuritaire mais aussi social dans son environnement régional le plus proche la Tunisie, la Libye… Vous avez mentionné les pays du Sahel, il y a aussi la guerre en Ukraine qui a été plutôt une aubaine pour le président et pour l'État avec le retour de l'Algérie comme un fournisseur fiable pour les marchés européens, ce qui lui assure des revenus importants.Fournisseur en hydrocarbures, je suppose…Oui, bien sûr, en hydrocarbures et surtout le gaz algérien qui est devenu une denrée très demandée par les pays européens. En revanche, l'usage politique de cet environnement troublé doit aussi pousser l'Algérie à réfléchir sur les contours de sa nouvelle diplomatie, sa nouvelle politique étrangère. L'Algérie ne peut que justement donner la priorité absolue d'abord à ce qui se passe en Libye, on a bien vu l'avancée de l'armée du maréchal Haftar jusqu'à la frontière algérienne, la situation avec le Niger, avec le Mali et bien sûr la relation aussi tendue avec le Maroc. Certes, l'Algérie a brillé au Conseil de sécurité puisqu'elle est membre non permanent dans le dossier de Gaza. Mais je pense que les questions régionales constituent une priorité de premier niveau pour le président de Tebboune dans son deuxième mandat.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Conflit israélo-arabe : le chef du Hamas tué à Téhéran

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur un accord de cessez-le-feu dans l'est de la RDC conclu entre Kinshasa et Kigali et sur la candidature du président algérien Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat. Conflit israélo-arabe : le chef du Hamas tué à Téhéran Le Hamas a annoncé dans un communiqué que son chef, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran, en Iran, dans une frappe israélienne. Sur quelles preuves le mouvement islamiste palestinien se base-t-il pour accuser Israël ? Sa disparition peut-elle affecter les négociations en cours pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?  Conflit isréalo-arabe : après la mort de son leader, un Hamas affaibli ? Le Hamas, qui a déjà perdu son numéro deux, Saleh al-Arouri, tué au Liban, peut-il être affaibli par la mort de leur leader ? Qui pourrait prendre la place d'Ismaïl Haniyeh à la tête de l'organisation ?  Mort du chef du Hamas : une crainte de représailles de Téhéran Après la mort du leader du Hamas, tué dans la capitale iranienne, quels sont les risques d'une riposte de la part de l'Iran et de ses alliés dans la région contre Israël ?Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS) et associé à l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient.RDC : un accord de cessez-le-feu conclu dans l'est du pays entre Kinshasa et Kigali La présidence angolaise, médiateur dans le conflit qui oppose la République Démocratique du Congo et le Rwanda, a annoncé un cessez-le-feu dans l'est de la RDC, après une rencontre entre des ministres congolais et rwandais. Pourquoi ce nouveau cessez-le-feu intervient-il maintenant ? Comment expliquer l'implication du Rwanda dans cet accord, alors que son gouvernement continue de nier son soutien au groupe rebelle du M23 ? Quelles sont les garanties que ce cessez-le-feu soit respecté ? Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC, professeur à l'Université de Kisangani.Algérie : le président Tebboune candidat pour un second mandat Alors que seize candidatures avaient été déposées, seulement trois d'entre elles ont été retenues par l'Autorité électorale algérienne : celle du président actuel, Abdelmadjid Tebboune, mais également de deux opposants, Abdelali Hassani et Youssef Aouchiche. Comment expliquer l'élimination de nombreuses autres candidatures ? Quelles sont les chances de l'opposition face au président sortant ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI.