POPULARITY
Categories
Can stocks stage an end of year run? We discuss with The Wharton School's Jeremy Siegel, Requisite Capital's Bryn Talkington and Neuberger Berman's Shannon Saccocia. Plus, we hear from Alex Lasry – the CEO of the New York, New Jersey host committee – with what the World Cup in the U.S. could mean for fans, businesses and more. And, Alger's Ankur Crawford brings us her top stock picks for 2026. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La condamnation en appel de Christophe Gleizes par un tribunal algérien a provoqué la sidération alors que tous les signaux étaient à l'apaisement entre Paris et Alger. L'échec, peut-être provisoire, de la diplomatie, place Paris dans l'embarras et relance la campagne de soutien au journaliste. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Joel Litman, founder/chief investment officer at Altimetry Research, says that investor worries about valuations are overblown because "good data" shows that current conditions are more like the mid-1990s — the middle of a bull market — than 2000 when the Internet bubble burst. He says in the Market Call that with real core earnings growing for a lot of companies, valuations are still reasonable, which is why he says current conditions make for a screaming bull market with several years where it can keep running before investors should get worried and nervous. Brad Neuman, senior vice president/director of market strategy for Alger, says in The Big Interview that if technology spending in artificial intelligence had been removed, the economy would have gone through a recession in the first half of the year, but that also means that a lot of the pressures from a downturn have passed. With the AI boom in "the very early innings," he sees the economy strengthening next year bringing the stock market to higher levels with it. Todd Rosenbluth, head of research at VettaFi, makes a tactical play with a new, actively managed corporate bond fund from a brand-name money manager as his ETF of the Week.
Journaliste sportif passionné par le football africain, Christophe Gleizes a été condamné en juillet 2025 à sept ans de prison en Algérie pour avoir simplement exercé son métier. Officiellement condamné pour « apologie du terrorisme », il paye en réalité le prix d'un reportage et des tensions diplomatiques entre Paris et Alger. Son histoire, tragique et absurde, dit l'urgence de défendre la liberté de la presse.Pour signer la pétition pour la libération de Christophe Gleizes, rendez-vous ici.Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Jude Rigaud. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La condamnation en appel de Christophe Gleizes par un tribunal algérien a provoqué la sidération alors que tous les signaux étaient à l'apaisement entre Paris et Alger. L'échec, peut-être provisoire, de la diplomatie, place Paris dans l'embarras et relance la campagne de soutien au journaliste. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
From the I-5 Corridor & Lookout Eugene-Springfield makes his weekly visit... looking back at Washington, national signing day, and looking ahead to the College Football Playoff
The Rush Hour Melbourne Catch Up - 105.1 Triple M Melbourne - James Brayshaw and Billy Brownless
Daisy and Lehmo couldn't be more excited for tomorrow's Australian Open Pro-Am, but they kick things off with the All Sports report - including a look at the Australian Jigsaw Puzzle Championships. Topics Lehmo wants to know who you've played golf with, and he's desperately attempting to put out a feud between him and a former Aussie fast bowler. Upset at being denied an interview with an English cricketer, Daisy goes full scorched Earth as we find some stats on how bad they've been in Australia for the last 15 years. Lehmo's List attempts to inspire Oscar Piastri with a ranking of the top 5 sporting comebacks, and Lehmo has jumped on the Bash-England Bandwagon with some craft. Richmond youngsters Taj Hotton and Jasper Alger are in studio fresh off a footy trip to Hong Kong and Macau, then we ask Rush Hour Family member Dave what he's having for dinner.See omnystudio.com/listener for privacy information.
See omnystudio.com/listener for privacy information.
Springbok captain Siya Kolisi says Wales will get a well prepared South African side when the two sides meet in Cardiff on Saturday in the final match of the international season. The Springboks are shooting for a second successive unbeaten end of year tour, and enter their final match of the year as the overwhelming favourites against Wales. Meanwhile in continental soccer....Mamelodi Sundowns earned a valuable Champions League away point after they played to a goalless draw with Algerian side MC Alger at the Ali La Pointe Stadium LAST NIGHT. While Sundowns coach Miguel Cardoso appears happy with the result, this is not what Rulani Mokwena was looking for as Alger are struggling with one point from two matches. Sundowns may be overtaken at the top of Group C by Al Hilal who take on Saint-Éloi Lupopo tomorrow. Chiefs will TODAY host Egyptian side Zamalek FC in the second game of the Group D encounter at Peter Mokaba stadium in Polokwane this afternoon. To look at these matches, Jon Gericke spoke to Mathews Mpete, SABC soccer analyst
Tyson Alger joins the Show 11.26.25 full 1263 Wed, 26 Nov 2025 23:14:31 +0000 WUgANKyZiiiiFeelOmHMB1WbpvYnOpqN sports The Firm of Harris and Marang sports Tyson Alger joins the Show 11.26.25 Fast paced and local, giving in depth insights to the Trail Blazers, baseball, college football and the NFL. With the right kind of weird to get Portland through the workday. © 2025 Audacy, Inc. Sports False https://player.amperwavepodcasting.com?feed-link=https%3A
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il s'intéresse à la première prise de parole de Boualem Sansal après sa libération. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était hier une journée d'hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille. Mehdi, 20 ans, assassiné le 13 novembre dernier, était le frère d'Amine Kessaci, jeune militant écologiste engagé contre le narcotrafic dans les quartiers Nord de la ville. Un assassinat interprété comme un « crime d'avertissement ». Hier, plus de 6 000 personnes se sont rassemblées à Marseille, dont de nombreuses personnalités politiques. Le Parisien-Dimanche a choisi une photo où l'on voit la mère des deux jeunes hommes, portant un foulard blanc, éplorée, soutenue par son fils Amine. Elle s'est adressée aux assassins de Mehdi, abattu par deux hommes à moto : « Assassins », leur a-t-elle dit, « vous m'avez déjà tuée, mais vous ne tuerez jamais mon amour, celui que j'ai pour mes enfants ». Dans la foule, une maman témoigne : « On craint pour notre vie, pour notre famille. Il faut briser le silence, sortir de l'omerta et couper la tête de ces mafias ». La vie dans les quartiers La Tribune Dimanche a, elle aussi, rencontré des Marseillais venus participer à ce rassemblement. C'est le cas de Béatrice, une enseignante d'une quarantaine d'années qui raconte : « Dans les quartiers, il n'y a plus aucun service public, à part l'école. Même les médecins ont fui. Il ne reste plus que la drogue et la mort. C'est comme si on ne voulait pas que les pauvres s'en sortent ». Dans son éditorial, Bruno Jeudy appelle, lui, à faire front contre le narcotrafic : « Plus personne ne doit baisser les yeux » dit-il, « ni les élus, ni les forces de l'ordre, ni les magistrats, ni surtout les citoyens. Luttons contre cette pieuvre qui étouffe la République, brise des vies et fabrique la mort ». Netanyahu sur la corde raide L'Express se penche sur l'avenir de Benyamin Netanyahu. A l'approche de nouvelles élections, l'année prochaine, l'hebdomadaire soupèse les chances du Premier ministre israélien, 76 ans. « Cerné de toutes parts, donné perdant, il devra mener une campagne des législatives à haut risque. » D'autant que, ajoute l'hebdomadaire, « depuis le 7 octobre, Netanyahou a perdu deux de ses principaux atouts : il s'était toujours vendu comme "Monsieur Sécurité", capable de protéger Israël, et il se disait le seul capable de défendre les intérêts israéliens, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis. Or, il ne peut plus rien refuser à Trump ». Pour autant, Netanyahu ne part pas perdant, précise l'Express : « Même si les sondages ne le placent pas très haut, toute personne suivant la politique israélienne sait qu'il reste une force majeure et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour survivre politiquement. » Retour en France L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est en France et à la Une du Point. Boualem Sansal, libéré le 12 novembre après avoir passé un an en prison en Algérie. Il a finalement été gracié par le président algérien, à la suite d'une médiation du président allemand. Avant de revenir en France, cette semaine, Boualem Sansal a passé plusieurs jours en Allemagne. En Une, le Point nous promet « ses premières paroles d'homme libre », paroles recueillies par son ami Kamel Daoud, écrivain franco-algérien lui aussi, qui a pu joindre Boualem Sansal, alors qu'il était encore en Allemagne. « Veux-tu que j'écrive une phrase précise ? », lui demande Kamel Daoud. « Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner ! » répond Boualem Sansal. L'écrivain raconte également qu'en prison, il n'a pas pu écrire. « J'étais comme coupé du monde » dit-il. Discrétion On n'en saura guère plus. Car depuis qu'il est rentré en Europe, en Allemagne, puis en France, Boualem Sansal n'a fait aucune apparition publique, n'a répondu à aucune question de journaliste. Une discrétion toute diplomatique, qui a sans doute été négociée en même temps que la libération de l'écrivain, et alors que les relations semblent se réchauffer entre la Paris et Alger. Ce qui donne un peu d'espoir pour un autre détenu en Algérie. Le Point rappelle que le journaliste français Christophe Gleizes, accusé notamment « d'apologie du terrorisme », « condamné en juin dernier à 7 ans de prison, sera jugé en appel, le 3 décembre prochain ». Boues industrielles L'eau potable manque dans certaines régions du nord-est de la France. C'est le Nouvel Obs, qui s'est penché sur la question et nous explique « que les habitants de plusieurs communes ont interdiction depuis l'été de consommer l'eau du robinet, en raison de taux de polluants éternels supérieurs à la norme », les fameux PFAS, qui font si peur... En cause, notamment, des boues industrielles, « épandues sur des parcelles agricoles ». Pour les habitants, contraints d'utiliser l'eau en bouteille, l'heure est à l'inquiétude. « Depuis combien de temps boivent-ils une eau contaminée ? Des mois, des années, voire des décennies ? » interroge le Nouvel Obs. Chacun craint pour sa santé. Une habitante, qui a même renoncé à l'eau du robinet pour faire ses lessives, le dit franchement :« Cette eau, je la vois maintenant comme du poison ».
From The I-5 Corridor and Lookout Eugene-Springfield makes his weekly visit to talk all things Oregon Ducks
| Artist | Title | Album Name | Album Copyright | Tim Royce | Make Me A Pallet On The Floor | Blues In Devon - The Bunker Sessions | Andres Roots & Aneeli Kadadkas | Funky Rooster | FiESTa! | | | Leon Redbone | I Ain't Got Nobody (Live) | Strings and Jokes | | Doug MacLeod | Between Somewhere And Goodbye | Between Somewhere And Goodbye | Davey Graham | 9. How Long | Anthology 1961-2007 Lost Tapes | Mississippi MacDonald | Slim Pickin' | | | Blind Willie Johnson | Mother's Children Have A Hard Time | Vibraphonic Acoustic March 2005 | Alger ''Texas'' Alexander | Someday, Baby, Your Troubles is Gonna be Like Mine (1929) | Complete Recorded Works, Vol. 2 (1928 - 1930) | Ma Rainey | Little Low Mama Blues | Classic Blues Artwork From the 1920's | Blind Willie McTell | We Got to Meet Death One Day, Take B | Complete Recorded Works, Vol. 3 (1933-1935) | Sister Rosetta Tharpe | Old Time Religion (Recorded Live At The Free Trade Hall, Manche | Chris Barber Presents The Blues Legacy Lost & Found Series | Adam Franklin | Nobody's Fault But Mine (Blind Willie Johnson) | Guitar Blues | | Brownie Mc Ghee And Sonny Terry | Rising Sun | Classic Blues from Smithsonian | Bad Temper Joe | Come on in My Kitchen | The Acoustic Blues Guitar Review | Memphis Slim | Steady Rolling Blues | All That Blues |
Entre la fin des années 1950 et la fin des années 1970, Rabat, Alger et Tunis deviennent des plaques tournantes du panafricanisme, loin des récits centrés sur Paris ou New York. L'historienne Paraska Tolan-Szkilnik raconte comment États post-coloniaux, poètes, cinéastes et guérilleros luso-africains se sont croisés, soutenus, utilisés – parfois trahis.
Toute une génération d'artistes, poètes et militants panafricains sont originaires ou ont vécu au Maghreb dans les années 1960 et 1970. Rabat, Alger et Tunis ont constitué des points de rencontre pour ces acteurs, confrontés aux derniers feux du colonialisme européen mais aussi au tournant autoritaires des États post-coloniaux. Dans Maghreb noir, Paraska Tolan-Szkilnik retrace l'histoire de ces réseaux qui ont existé en marge, voire en opposition, des initiatives officielles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Souhaitons que la libération de Boualem Sansal et celle - espérée - de Christophe Gleizes soient l'occasion pour le pouvoir algérien d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa relation avec la France.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque vendredi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Catherine Nay livre son regard sur l'actualité.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - C'est le changement politique à Paris, et la médiation allemande, qui ont permis la libération hier soir à Alger de l'écrivain Boualem Sansal et son départ pour Berlin. Une victoire de la diplomatie sur la confrontation. Reste encore à libérer le journaliste Christophe Gleizes, retenu en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La France commémore les dix ans des attentats du 13 novembre 2015. La journée a été marquée par des hommages et des cérémonies sur les lieux des attaques. Mais en France, comme dans le monde, la menace persiste. En Algérie, l'écrivain Boualem Sansal a été gracié par le président algérien mettant en échec la ligne dure voulue par Bruno Retailleau. Est-ce le signe d'un réchauffement entre Paris et Alger ?
« Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie », a déclaré hier Emmanuel Macron, après la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par les autorités algériennes. « Avec l'Algérie, le bras de fer ne fonctionne pas », a ajouté l'un des conseillers du Président français. Est-ce à dire que le départ du gouvernement français de Bruno Retailleau, qui prônait la fermeté avec Alger, a facilité les choses ? L'écrivain franco-algérien Kamel Bencheikh, qui est l'un des membres fondateurs du comité de soutien à Boualem Sansal, témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Quelle est votre réaction à la libération de Boualem Sansal ? Kamel Bencheikh : Vous vous doutez que je saute au plafond, que c'est une joie incommensurable. Lorsque je l'ai appris, d'abord, je ne m'y attendais pas du tout. Parce qu'on s'est attendu à sa libération pendant l'Aïd el-Kébir, puis pour le 5 juillet, fête de la libération de l'Algérie. On a été déçus et chat échaudé craint l'eau froide. Je ne m'y attendais pas et je n'espérais plus rien. Tout de même, il y a quelques jours, sur France Inter, le patron de la DGSE, les services français de renseignement extérieurs, Nicolas Lerner, déclarait : « Il y a des signaux venant d'Alger en faveur d'une reprise du dialogue. J'espère qu'il y aura libération de nos deux compatriotes, Boualem Sansal et Christophe Gleizes. » Je l'ai écouté et nous espérions tous. Mais connaissant le pouvoir d'Alger et le régime d'Alger, je me suis dit que, à moins qu'il soit grièvement malade, ils ne le lâcheront pas. Je pense que ce n'est pas un geste de clémence. C'est parce qu'il est malade qu'ils voulaient se débarrasser de lui. Apparemment, l'Allemagne et son président Frank-Walter Steinmeier ont joué un grand rôle, non ? Certainement. Parce que, entre l'Allemagne et l'Algérie, il y a des relations fortes dans le domaine économique. Il ne faut pas se le cacher, le président Abdelmadjid Tebboune a l'habitude d'aller se faire soigner en Allemagne. Il l'a fait l'année dernière et il y a deux ans. Cette médiation allemande, en aviez-vous déjà eu connaissance ces derniers mois ? Non, pas du tout. C'est une surprise pour moi. Sans être une surprise, parce que Boualem Sansal est très connu en Allemagne. Il a eu le Grand Prix des libraires allemands pour l'ensemble de son œuvre. Il avait l'habitude d'aller faire des conférences pour les ambassadeurs allemands à l'étranger. C'est là-bas qu'il a écrit son livre Gouverner au nom d'Allah. Il a été reçu deux ou trois fois par l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel. On peut donc imaginer qu'Emmanuel Macron a demandé à Frank-Walter Steinmeier de faire une démarche auprès d'Alger ? Je ne l'imagine pas et je n'imagine rien parce que maintenant que Boualem Sansal est arrivé à Berlin, tout le monde va dire : « C'est grâce à moi. » Moi, je ne le sais pas, je ne suis pas au courant. Tout ce que je sais, c'est qu'on a essayé de contacter la présidence française qui n'a jamais réagi. Que les deux filles de Boualem Sansal, Sabira et Naouel, ont écrit dans Le Figaro une lettre ouverte au président Macron à laquelle il n'a jamais répondu. Cela nous a déçu. Du côté des Français, on avait remarqué ces derniers mois qu'il y avait deux lignes sur la question algérienne : la ligne de fermeté, incarnée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bruno Retailleau ; et la ligne modérée, incarnée par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Avez-vous senti la même chose ? Bien évidemment. On dirait que ce sont des ministres des deux gouvernements différents. Jean-Noël Barrot en est même arrivé à taper sur le comité de soutien et en particulier sur Xavier Driencourt, l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en le traitant de tous les noms et en le traitant de militant d'extrême droite. Alors que Bruno Retailleau tenait la ligne dure vis-à-vis de l'Algérie et je pense que l'Algérie l'a humilié. Ne serait-ce qu'en n'acceptant pas les obligations de quitter le territoire français (OQTF). N'est-ce pas le départ du gouvernement de Bruno Retailleau qui a facilité l'issue favorable à Boualem Sansal ? Je n'y crois pas. D'abord, c'est parce que le président allemand l'a demandé et l'Allemagne est un partenaire important pour l'Algérie. Deuxièmement, je suis sûr – on le saura dans les prochaines heures, sinon dans les prochains jours –, que les examens de santé que demandait Boualem Sansal devaient être faits en Occident. Je pense qu'ils ne pouvaient pas le laisser mourir chez eux parce que le monde entier aurait réagi. Donc, pour vous, le moment de la libération de Boualem Sansal, c'est d'abord un moment médical ? Médical, oui. Une année, cela suffit. En gardant Boualem Sansal pendant une année, le pouvoir algérien, le régime algérien, a montré non seulement au monde qu'il était « souverain », mais surtout aux opposants que nul n'est à l'abri d'une arrestation. Boualem Sansal n'était-il pas l'otage d'une crise politique entre Alger et Paris ? Sa libération n'est-elle pas le signe que cela va mieux entre les deux pays ? Ce n'est pas ma lecture. Ma lecture, c'est que Boualem Sansal a été arrêté parce que les islamistes se sont sentis forts en Algérie. Ils lui en voulaient terriblement. Le jour où il a dérapé, dans le média Frontières, en parlant des frontières algéro-marocaines, c'était l'occasion ou jamais pour obliger le président et le pouvoir algérien à l'arrêter. Tout de même, le président Abdelmadjid Tebboune n'envoie-t-il pas un message d'apaisement à Paris par l'intermédiaire de cette grâce à l'égard de Boualem Sansal ? Cela aurait été le cas s'il avait été libéré à la demande de Paris. Ce n'est pas le cas. Mais le résultat est le même. Le résultat est le même et nous sommes heureux. Boualem Sansal arrive en Allemagne et d'ici à quelques jours, il sera probablement parmi les siens, y compris en France ? Bien sûr, nous l'attendons de pied ferme. Mais je ne suis pas sûr que c'est pour faire plaisir au gouvernement français qu'il a été libéré. C'est même l'inverse. Ils ont résisté à toutes les demandes françaises pendant une année. Il y a Boualem Sansal et puis il y a un autre ressortissant français, le journaliste Christophe Gleizes, qui a été condamné au mois de juin dernier à sept ans de prison. Comment voyez-vous sa situation aujourd'hui ? Il faut absolument qu'il en sorte. Mais au-delà de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes, il y a des centaines de prisonniers politiques qui sont dans les prisons algériennes. Maintenant que nous avons eu le bonheur d'avoir le retour de Boualem Sansal, il faudrait que nous ne lâchions pas concernant Christophe Gleizes. Il faut absolument que l'on commente, que l'on se batte pour qu'il nous revienne. Son procès en appel est prévu dans quelques semaines, début décembre, à Alger. Êtes-vous optimiste ? Je ne suis ni optimiste ni pessimiste parce que les réactions algériennes sont très improbables. C'est là où l'on verra justement si le pouvoir algérien veut faire plaisir à la France, puisque cela ne passera pas par l'Allemagne, cette fois-ci. Ce que vous dites, c'est qu'avec le sort à venir de Christophe Gleizes, on saura si, oui ou non, il y a un apaisement entre Alger et Paris ? C'est exactement ce que je veux dire. Mais en tout cas, ce que vous souhaitez, c'est la libération de Christophe Gleizes également. Oui, qu'il revienne vers sa famille, vers son pays, à son métier. À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - C'est le changement politique à Paris, et la médiation allemande, qui ont permis la libération hier soir à Alger de l'écrivain Boualem Sansal et son départ pour Berlin. Une victoire de la diplomatie sur la confrontation. Reste encore à libérer le journaliste Christophe Gleizes, retenu en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:23 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Adlène Meddi, journaliste et écrivain, correspondant du Point à Alger, revient sur la libération de Boualem Sansal par Alger. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Boualem Sansal est enfin libre. L'écrivain franco-algérien, au coeur d'une crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié mercredi 12 novembre. Il est désormais en Allemagne, après un an passé dans les geôles algériennes. Pourquoi l'Allemagne et pas la France ? Dans cet épisode du Choix info RTL, nous vous racontons les coulisses de sa libération.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ambassadeur de France en Algérie Stéphane Romatet a été rappelé à Paris pour consultations le 15 avril dernier après l'expulsion de 12 agents diplomatiques par les autorités algériennes. Depuis, il n'y êtes pas retourné. Est-ce le bon moment ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Algérie a annoncé la grâce présidentielle de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Il avait été arrêté en novembre 2024 à son arrivée à Alger. Il avait été condamné en mars 2025 à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale ».
Harris and Marang talk Oregon vs Iowa and the CFB Playoff Committee with guest Tyson Alger
Le Nouvel Obs les appelle « les résistantes de l'ombre ». « Dans les territoires occupés par les Russes », nous dit l'hebdomadaire, « l'opposition s'organise et les femmes sont en première ligne. Et la répression est inouïe ». Elle vise parfois de simples gestes : comme « porter un vernis à ongles jaune et bleu (les couleurs de l'Ukraine) ou un post anti-russe sur Instagram, un partage de pétition ou encore des slogans griffonnés sur un mur ». « Sur ce front qui ne dit pas son nom », poursuit le Nouvel Obs, « les femmes sont en première ligne. Parce qu'elles connaissent les rues, les visages, les habitudes des habitants. Parce qu'on se méfie moins d'elles. Mais surtout parce qu'elles refusent la soumission ». Certaines agissent seules, d'autres se sont organisées en réseau et « mènent clandestinement des actions non-violentes ». Il s'agit parfois de « transmettre des coordonnées GPS » ou « d'observer des convois militaires ». Le Nouvel Obs a rencontré l'une de ces résistantes ukrainiennes, Aliona Romanenko, arrêtée et torturée par les Russes, et désormais réfugiée à Kiev, « en zone libre ». Elle évoque ces moments de captivité où « on la forçait à creuser sa propre tombe ». « J'étais surtout triste pour mes proches », dit-elle, « mais j'étais en paix avec moi-même. J'ai fait ce qui devait l'être. Je le referai sans hésiter ». Otages d'Alger La presse s'intéresse également au sort de deux Français, un écrivain et un journaliste, emprisonnés en Algérie. La photo de Boualem Sansal s'affiche en Une du Journal du Dimanche, avec ce titre : « Un an déjà. Un an après l'emprisonnement de l'écrivain franco-algérien, âgé et malade, la mobilisation ne faiblit pas pour réclamer la libération de "l'otage d'Alger" ». Pour Le Journal du Dimanche, Boualem Sansal est certes un écrivain, mais surtout « un lanceur d'alerte qui aura foré et révélé ce totalitarisme qui vient, le totalitarisme islamiste. Sansal dérange autant à Alger qu'à Paris, il tient en effet un langage de vérité dont on sait par expérience qu'il n'est pas toujours bon à tenir ». Le Nouvel Obs de son côté, a choisi de mettre en avant celui qu'il appelle « l'autre otage du régime algérien » : le journaliste Christophe Gleize « dont le nom est moins connu que celui de Boualem Sansal, mais le sort, aussi inquiétant. Entré en Algérie en mai 2024, afin de réaliser un reportage sur le club de football JS Kabylie, le journaliste français purge une peine de sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Son procès en appel se tiendra le 3 décembre », nous explique le Nouvel Obs. Pour Le Journal du Dimanche, les deux hommes, Christophe Gleize et Boualem Sansal, « sont les prisonniers d'une relation exécrable entre la France et l'Algérie », « otages innocents d'un régime de plus en plus crispé envers la France ». Les parents de Christophe Gleize, eux, se veulent « optimistes » et le Nouvel Obs met en avant les quelques signes qui pourraient changer la donne. Avec notamment, le remplacement au ministère français de l'Intérieur de Bruno Retailleau, « très virulent contre le régime algérien », par Laurent Nunez. L'hebdomadaire espère visiblement que celui-ci sera plus diplomate. Traducteur ou maçon Que nous réserve l'Intelligence Artificielle ? « Avec l'IA, la fin des cadres », annonce Marianne, annonce illustrée par un dessin, où l'on voit un robot penché sur un ordinateur, alors qu'un humain passe l'aspirateur à ses pieds. Selon l'hebdomadaire, le phénomène a déjà commencé : Marianne évoque « des charrettes d'où débordent des cols blancs et des Bac + 5 ». Marianne qui a réalisé à partir de plusieurs études, un petit tableau, avec d'abord « les 10 professions les plus menacées ». Arrivent en tête, traducteur, historien, mathématicien, et même, en dixième position, journaliste… Dans les professions qui devraient être épargnées, on trouve, notamment, les ouvriers du bâtiment, les femmes de ménage ou les dentistes. C'est tout simple, nous explique l'ingénieur en IA Aymeric Roucher : « Seuls les métiers où l'intervention humaine est indispensable résisteront ». Reste évidemment à savoir ce que l'on entend par « intervention humaine ». Aymeric Roucher nous donne son point de vue sans hésiter : « Tous les métiers qui peuvent se faire en télétravail, et qui sont donc des métiers numérisables seront assez vite transformés en profondeur par l'IA… ». Quant à ce qui restera indéniablement lié à l'humain, l'ingénieur évoque « la main d'un artiste », « la conscience d'un juge », ou encore « la sollicitude d'un soignant. Ce sont autant de parts humaines qu'on ne remplacera pas par des IA » ajoute-t-il. Une concession qui ne suffit pas vraiment à envisager l'avenir avec optimisme...
From The I-5 Corridor and Lookout Eugene-Springfield, Tyson makes his weekly visit to talk the Oregon Ducks
On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental
Kaouther est écrivaine et scénariste. Elle vient de publier son 6ᵉ livre aux éditions Stock, La Joie ennemie.Elle vit aujourd'hui à Paris, après avoir longtemps vécu en Algérie.Dans cet épisode, elle nous parle de son arrivée en France à l'âge de 4 ans, puis de son retour en Algérie à 8 ans, lors de la décennie noire. Kaouther nous parle de son amour pour les livres, depuis sa découverte de la bibliothèque municipale à Grenoble à l'âge de 6 ans.Ici, on parle de son histoire, de son enfance, de l'Algérie, de sa participation à ce concours de jeunes écrivains qui a scellé son destin à l'âge de 20 ans.On parle aussi beaucoup de son travail d'écrivaine. Merci, Kaouther, de nous prouver qu'il est possible de se créer un destin et de vivre de sa passion.Musique : Stolen Heart - Henry and the WaiterHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire commence bien avant la publication du chef-d'œuvre d'Albert Camus. Nous sommes en 1939, à Alger, dans la chaleur écrasante d'un après-midi d'été. Un fait divers banal, presque insignifiant, attire l'attention du jeune journaliste qu'est alors Camus : un ouvrier européen tue un Arabe sur une plage. Un coup de feu, une querelle autour d'un couteau, du soleil, du silence. L'affaire passe brièvement dans les journaux. Pourtant, elle marquera profondément l'écrivain.Car ce meurtre, Camus ne le retient pas pour sa violence, mais pour son absurdité. Ce crime sans haine, sans motif clair, devient pour lui le symbole d'une condition humaine dénuée de sens. Il en fera le cœur de L'Étranger, publié en 1942, au cœur de l'Occupation. Son personnage principal, Meursault, tue “un Arabe” sur une plage d'Alger, sans raison véritable. “C'était à cause du soleil”, dit-il au procès. Cette phrase glaciale, déroutante, fascine depuis plus de 80 ans.Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce meurtre fictif s'inspire d'un événement réel. Des chercheurs ont retrouvé la trace d'un procès en 1939 à Alger, celui de Pierre Cordier, un métropolitain accusé d'avoir tué un jeune Algérien sur la plage de Bouisseville. Camus, alors reporter au journal Alger Républicain, avait couvert des affaires semblables : il observait comment la justice coloniale traitait différemment les Européens et les Arabes. L'injustice systémique, l'indifférence du tribunal, la distance morale — tout cela deviendra la matière de L'Étranger.Le roman n'est donc pas un simple drame existentiel : c'est aussi une critique voilée du système colonial. Meursault est jugé moins pour son crime que pour ne pas avoir pleuré à l'enterrement de sa mère. Comme dans les tribunaux de l'époque, la vérité importe moins que les apparences. Le meurtre devient secondaire, presque accessoire, au profit d'un procès moral.Des décennies plus tard, des historiens et écrivains algériens, comme Kamel Daoud dans Meursault, contre-enquête, donneront un nom et une voix à “l'Arabe” resté anonyme. Ce roman-réponse rétablit la part manquante de l'histoire : celle de la victime effacée.Ainsi, derrière le chef-d'œuvre de Camus se cache un fait divers oublié, un reflet de la colonie, du soleil et de l'absurde. Et si L'Étranger continue de troubler, c'est parce qu'il parle d'un crime où le vrai coupable n'est peut-être pas celui qu'on croit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Kaouther est écrivaine et scénariste. Elle vient de publier son 6ᵉ livre aux éditions Stock, La Joie ennemie.Elle vit aujourd'hui à Paris, après avoir longtemps vécu en Algérie.Dans cet épisode, elle nous parle de son arrivée en France à l'âge de 4 ans, puis de son retour en Algérie à 8 ans, lors de la décennie noire. Kaouther nous parle de son amour pour les livres, depuis sa découverte de la bibliothèque municipale à Grenoble à l'âge de 6 ans.Ici, on parle de son histoire, de son enfance, de l'Algérie, de sa participation à ce concours de jeunes écrivains qui a scellé son destin à l'âge de 20 ans.On parle aussi beaucoup de son travail d'écrivaine.Musique : Stolen Heart - Henry and the WaiterRetrouvez l'épisode complet Dimanche soir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Sarah Saldmann, avocate - Gauthier le Bret, journaliste politique - Fabien Onteniente, réalisateur - Dominique Grimault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Sarah Saldmann, avocate - Gauthier le Bret, journaliste politique - Fabien Onteniente, réalisateur - Dominique Grimault, journaliste Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Running a business isn't always smooth sailing, and sometimes the toughest challenges come from within your own team. In this episode of the Woodpreneur Podcast, host Jennifer Alger sits down with Bryan Alger, Business Consultant and Leadership Trainer, for a candid conversation about the struggles many business owners face but rarely talk about openly. Together, they dive into the difficult world of staffing issues, employee conflicts, and the critical importance of hiring people who are not just talented, but truly aligned with your company's vision and values. Jennifer and Bryan explore the realities of navigating team dynamics, including moments of self-doubt and the frustration that comes with trying to build a cohesive team. You'll hear honest reflections on what happens when great individual contributors don't work well together, and why finding people who are motivated, hungry, and believe in what you're building makes all the difference. This conversation goes beyond typical business advice to address the emotional toll of leadership and the reality that comparing yourself to other seemingly successful businesses can leave you feeling inadequate. Whether you're a business owner struggling with team challenges, considering your first hire, or trying to navigate employee conflicts, this episode offers validation, insight, and practical wisdom on building a team that works. Tune in for an honest conversation about the messy, human side of entrepreneurship and don't forget to follow the Woodpreneur Podcast for more real talk from makers and business owners who are figuring it out as they go. Chapters: 00:00 Facing Business Challenges 00:44 The Importance of Leadership The Woodpreneur Podcast brings stories of woodworkers, makers, and entrepreneurs turning their passion for wood into successful businesses - from inspiration to education to actionable advice. Hosted by Steve Larosiliere and Jennifer Alger For blog posts and updates: woodpreneur.com See how we helped woodworkers, furniture-makers, millwork and lumber businesses grow to the next level: woodpreneurnetwork.com Empowering woodpreneurs and building companies to grow and scale: buildergrowth.io Connect with us at: Instagram: https://www.instagram.com/woodpreneurnetwork/?hl=en Facebook: https://www.facebook.com/woodpreneurnetwork/ Join Our Facebook Group! https://www.facebook.com/groups/woodpreneurnetwork Join our newsletter: https://substack.com/@woodpreneurnetwork You can connect with Bryan at: https://www.linkedin.com/in/bryan-alger-96135947/
From the I-5 Corridor and Lookout Eugene-Springfield, Tyson makes his weekly stop for two segments to talk Oregon football!
From The I-5 Corridor & Lookout Eugene-Springfield, Tyson makes his weekly stop to talk Oregon Football.
Pour la 20è édition du festival Arabesques à Montpellier, hommage du Couscous Clan à Rachid Taha et retour de l'ONB ! Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Nos invités : Taoufik Mimouni (ONB), Habib Derchaoui (fondateur Arabesques). 7 ans sans Rachid Taha... Le festival Arabesques lui a rendu hommage en septembre avec l'armée mexicaine du Couscous Clan. L'émission démarre avec un autre groupe emblématique du Alger-Paris-Barbès : l'ONB. L'Orchestre national de Barbès prépare un nouvel album pour fêter 30 ans d'insolitude. Après plus de mille concerts donnés aux quatre coins du monde de Londres à Montevideo, en passant par Alger, Casablanca, Bamako ou encore Montréal, l'Orchestre National de Barbès n'a rien perdu de sa flamme ni de sa fougue légendaire. Trente ans après ses débuts, l'ONB reste fidèle à son esprit frondeur : toujours là, toujours libre, fidèle à cette promesse que le métissage est une célébration, et que la musique demeure un territoire de liberté, sans passeport ni barrière. Sur scène, le groupe déchaîne un cocktail incandescent de chaâbi, gnawa et raï, électrisé par des influences rock, reggae et un ska cuivré explosif dont ils détiennent la recette unique. Une French Touch transmaghrébine, urbaine et populaire, à la croisée des diasporas et des héritages mêlés, qui fait vibrer les corps autant qu'elle éveille les consciences. À l'occasion de cet anniversaire haut en couleurs, le collectif mythique parisien remonte sur scène pour rallumer les braises, électriser les foules et faire danser les mémoires. Entre énergie brute, générosité festive et insoumission joyeuse, l'ONB rappelle s'il en était encore besoin, qu'il est plus que jamais un porte-voix vivant, poétique et politique des cultures croisées. Distribution : Youssef Boukella : basse ; Fatah Ghoggal : guitare, chant ; Taoufik Mimouni : clavier, chant ; Ahmed Bensidhoum : derbouka, chant ; Mehdi Askeur : accordéon, chant ; Khliff Miziallaoua : guitare, chant ; Kamel Tenfiche : percus, chant ; Mamoun Dehane : batterie, chant ; Basile Theoleyre : trompette, chant ; Dominique Sablier : clavier. + Extraits du concert Facebook. Puis Habib Derchaoui, le boss d'Arabesques, nous parle de son festival, l'association Uni'Sons et de son ami Rachid Taha, à qui le festival a rendu hommage en septembre 2025. Un grand concert-création en hommage à Rachid Taha, l'inclassable, l'insoumis, le rockeur made in Casbah. Celui qui a fait exploser les carcans, mêlé les riffs électriques au chaâbi et au raï, et signé la fusion magistrale entre les sons brûlants du rock et la modernité des musiques arabes. Rachid Taha, le pionnier, le transgressif, l'agitateur visionnaire, a ouvert des brèches profondes dans le paysage musical. Il a renversé les frontières, électrisé les scènes du monde entier, faisant résonner souvent dans un même cri la colère, l'exil, la fête, l'amour et la liberté. Pour célébrer cet héritage incandescent, le Festival Arabesques réunit un cercle de musiciens complices, artistes fidèles ou héritiers de son feu sacré. Parmi eux, Rodolphe Burger, compagnon de route et frère d'âme ; Justin Adams, alchimiste des cordes et des fusions transcontinentales ; Sofiane Saidi, voix du raï 2.0 à l'énergie brute ; Yousra Mansour, charismatique chanteuse-guitariste du groupe Bab L'Bluz, qui incarne une nouvelle génération de révolte poétique. À leurs côtés, le Couscous Clan, formation emblématique née autour de Rachid Taha, rallume les braises de son énergie folle, entre riffs acérés, rythmes incendiaires et poésie électrique. Ensemble, ils feront résonner l'écho de sa voix, toujours vivante, toujours en lutte, toujours en fête. Un hommage vibrant à une légende libre, éternel passeur, éternel révolté. Distribution : Rodolphe Burger : guitare ; Justin Adams : guitare ; Sofiane Saidi: chant ; Yousra Mansour de Bab'l Bluz : chant ; Idris Badarou: basse ; Kenzi Bourras : claviers ; Hakim Hamadouche: mandole et Franck Mantegari : batterie. + Extraits du concert : Voilà Voilà, Rock El Casbah et Ya Rayah. L'intégralité du concert hommage à Rachid Taha est disponible sur le site rfi.fr. Facebook Rachid Taha Site Uni'Sons Site festival Arabesques.
Pour la 20è édition du festival Arabesques à Montpellier, hommage du Couscous Clan à Rachid Taha et retour de l'ONB ! Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Nos invités : Taoufik Mimouni (ONB), Habib Derchaoui (fondateur Arabesques). 7 ans sans Rachid Taha... Le festival Arabesques lui a rendu hommage en septembre avec l'armée mexicaine du Couscous Clan. L'émission démarre avec un autre groupe emblématique du Alger-Paris-Barbès : l'ONB. L'Orchestre national de Barbès prépare un nouvel album pour fêter 30 ans d'insolitude. Après plus de mille concerts donnés aux quatre coins du monde de Londres à Montevideo, en passant par Alger, Casablanca, Bamako ou encore Montréal, l'Orchestre National de Barbès n'a rien perdu de sa flamme ni de sa fougue légendaire. Trente ans après ses débuts, l'ONB reste fidèle à son esprit frondeur : toujours là, toujours libre, fidèle à cette promesse que le métissage est une célébration, et que la musique demeure un territoire de liberté, sans passeport ni barrière. Sur scène, le groupe déchaîne un cocktail incandescent de chaâbi, gnawa et raï, électrisé par des influences rock, reggae et un ska cuivré explosif dont ils détiennent la recette unique. Une French Touch transmaghrébine, urbaine et populaire, à la croisée des diasporas et des héritages mêlés, qui fait vibrer les corps autant qu'elle éveille les consciences. À l'occasion de cet anniversaire haut en couleurs, le collectif mythique parisien remonte sur scène pour rallumer les braises, électriser les foules et faire danser les mémoires. Entre énergie brute, générosité festive et insoumission joyeuse, l'ONB rappelle s'il en était encore besoin, qu'il est plus que jamais un porte-voix vivant, poétique et politique des cultures croisées. Distribution : Youssef Boukella : basse ; Fatah Ghoggal : guitare, chant ; Taoufik Mimouni : clavier, chant ; Ahmed Bensidhoum : derbouka, chant ; Mehdi Askeur : accordéon, chant ; Khliff Miziallaoua : guitare, chant ; Kamel Tenfiche : percus, chant ; Mamoun Dehane : batterie, chant ; Basile Theoleyre : trompette, chant ; Dominique Sablier : clavier. + Extraits du concert Facebook. Puis Habib Derchaoui, le boss d'Arabesques, nous parle de son festival, l'association Uni'Sons et de son ami Rachid Taha, à qui le festival a rendu hommage en septembre 2025. Un grand concert-création en hommage à Rachid Taha, l'inclassable, l'insoumis, le rockeur made in Casbah. Celui qui a fait exploser les carcans, mêlé les riffs électriques au chaâbi et au raï, et signé la fusion magistrale entre les sons brûlants du rock et la modernité des musiques arabes. Rachid Taha, le pionnier, le transgressif, l'agitateur visionnaire, a ouvert des brèches profondes dans le paysage musical. Il a renversé les frontières, électrisé les scènes du monde entier, faisant résonner souvent dans un même cri la colère, l'exil, la fête, l'amour et la liberté. Pour célébrer cet héritage incandescent, le Festival Arabesques réunit un cercle de musiciens complices, artistes fidèles ou héritiers de son feu sacré. Parmi eux, Rodolphe Burger, compagnon de route et frère d'âme ; Justin Adams, alchimiste des cordes et des fusions transcontinentales ; Sofiane Saidi, voix du raï 2.0 à l'énergie brute ; Yousra Mansour, charismatique chanteuse-guitariste du groupe Bab L'Bluz, qui incarne une nouvelle génération de révolte poétique. À leurs côtés, le Couscous Clan, formation emblématique née autour de Rachid Taha, rallume les braises de son énergie folle, entre riffs acérés, rythmes incendiaires et poésie électrique. Ensemble, ils feront résonner l'écho de sa voix, toujours vivante, toujours en lutte, toujours en fête. Un hommage vibrant à une légende libre, éternel passeur, éternel révolté. Distribution : Rodolphe Burger : guitare ; Justin Adams : guitare ; Sofiane Saidi: chant ; Yousra Mansour de Bab'l Bluz : chant ; Idris Badarou: basse ; Kenzi Bourras : claviers ; Hakim Hamadouche: mandole et Franck Mantegari : batterie. + Extraits du concert : Voilà Voilà, Rock El Casbah et Ya Rayah. L'intégralité du concert hommage à Rachid Taha est disponible sur le site rfi.fr. Facebook Rachid Taha Site Uni'Sons Site festival Arabesques.
Débatteurs du soir : -Jules Torres, journaliste politique au JDD -Victor Eyraud, journaliste politique à Valeurs Actuelles Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kabylie - Alger Episode 4 : Anaïs descend brutalement de son petit nuage décolonial en apprenant l'identité de la personne tuée. Son enquête se termine à Alger lors d'une scène choquante, lorsqu'un ami de la famille lui braque une arme au visage. Aurait-elle posé les mauvaises questions à la mauvaise personne ?Ramener la guerre à la maisonPassionnée de boxe et de tir, jusqu'à maintenant, Anaïs n'avait aucun problème avec sa façon de se défendre, même si cela devait impliquer une certaine violence. Ce n'est qu'après avoir quitté la France pour le Canada, et être devenue mère, qu'elle a commencé à se poser des questions : le jour où, pour ne pas frapper son fils de quatre ans, elle l'effraie en cognant sur un mur, elle se souvient de la peur que lui inspiraient les accès de colère de sa propre mère. D'abord réticente à l'idée de participer à l'enquête de sa fille, cette dernière finit par accepter de poser sa voix et d'ouvrir les portes de son passé dans le cadre d'une médiation. Anaïs apprend alors que son grand-père, lorsqu'il était ivre, avait des épisodes violents durant lesquels il battait sa femme et, parfois ses enfants. Elle découvre également qu'il faisait partie des “groupes de choc” mis sur pied en métropole par le FLN pour encadrer et surveiller l'immigration algérienne et commettre des attentats contre le gouvernement français.Au Canada, Anais a découvert la notion de traumatisme intergénérationnel liée à la colonisation qu'ont subi les peuples autochtones. La Jeune femme s'interroge alors : sa violence prendrait-elle source dans un traumatisme intergénérationnel en lien avec la Guerre d'Algérie ? De révélation en explication, avec l'aide d'une psychiatre, d'une psychothérapeute autochtone mohawk et d'un historien, son récit familial intime sonde jusqu'en Kabylie les souvenirs enfouis et contradictoires des siens, pour se heurter à un passé insoupçonné, enraciné dans la violence de l'Histoire, principalement coloniale.Avec : Fatma Bouvet de la Maisonneuve (psychiatre), Marc André (historien), Suzy Goodleaf (psychologue)Bibliographie :- Les damnés de la terre, Frantz Fanon, Librairie François Maspero, 1961 ;- Anima, Wajdi Mouawad, Babel, 2012 ;- Peau Rouge, Masques blancs, Glen Sean Coulthard, LUX Éditions, 2018Mentions :- L'Art de perdre, Alice Zeniter, Flammarion, 2017 ;- Les groupes de choc du FLN. Particularités de la guerre d'indépendance algérienne en métropole de Marc André, dans la Revue historique, Éditions Presses Universitaires de France, 2014 ;- Rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie, Benjamin Stora, 2021 ;- Je me suis fait la guerre, ou comment être un "bon arabe », Une Expérience signée Stéphane Mercurio, réalisée par Nathalie Battus, France Culture, 2021 ;Pour aller plus loin :- Petite maman de Céline Sciamma, 2021 ;- Portrait du colonisé. Portrait du colonisateur, Albert Memmi, Corréa 1957 ;- À bras-le-coeur, Mehdi Charef, Mercure de France, 2006 ;- Un rêve, deux rives, Nadia Henni-Moulaï, Slatkine & Cie, 2021 ;- Une enfance française, Farida Khelfa, Albin Michel, 2024 ; - Histoire de l'Algérie à la période coloniale sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour, Sylvie Thénault, La Découverte, 2014 ;- Femmes dévoilées : des Algériennes en France à l'heure de la décolonisation, Marc André, ENS Éditions, 2016 ;- Le vent en parle encore, Michel Jean, Stanké 2015 ;- Traumatisme historique et guérison autochtone, Cynthia C. Wesley-Esquimaux, Ph.D. Magdalena Smolewski, Ph.D. Fondation autochtone de guérison, 2004 ;- Retisser nos liens : Comprendre les traumatismes vécus dans les pensionnats indiens par les Autochtones, Deborah Chansonneuve. Fondation autochtone de guérison, 2005.Remerciements : Ma famille, qui a accepté de s'ouvrir et de participer à ce documentaire malgré la pudeur et le poids des douleurs.Un merci tout particulier à ma mère : je ne crois pas qu'il y ait de plus grande preuve d'amour que celle d'avoir accepté ce dialogue.Merci aux expert·es qui ont apporté leur sensibilité, leur savoir et leur intelligence à ce projet.La direction des archives de la Préfecture de Police.Les femmes de ma vie, qui m'ont écoutée, soutenue et supportée (dans tous les sens du terme).Mon fils, dans l'espoir que tu ne manques jamais de mots.Mon père.Ma psy. Réalisation, mixage et musiques originales Samuel Hirsch Enregistrements studio Samuel Hirsch et Christian St-Germain Prises de sons extérieures au Canada Éric Tessier et Maxime Branchaud Illustration Pierre Place Production ARTE Radio
From The I-5 Corridor and Lookout Eugene-Springfield, Tyson makes his weekly visit to talk Oregon football, with a little bit of Timbers sprinkled in.
Dialogue avec Mohamed Mbougar Sarr Entretien mené par Alexandra Schwartzbrod Années 2010. Wafa et Adel habitent Alger. Ces deux adolescents s'aiment d'un amour farouche et ardent. Chaque jour, ils tentent d'inventer leur vie, tiraillés entre désir d'émancipation et loyautés familiales. En eux remue confusément le même sentiment de révolte : ils étouffent sous le conformisme ambiant. Un jour, ils rencontrent Slim, en révolte lui aussi, « inadapté » comme eux, ancien prof de fac, quarantenaire misanthrope. Érudit, généreux, il devient leur pygmalion, les initie à la philosophie, au cinéma, à la littérature. C'est un homme blessé pourtant, lui-même égaré, qui s'est fixé une mission, celle de sauver ces « enfants ». Ces trois-là vont nouer une relation fusionnelle, presque mystique. Entre révolution intime et révolution politique, et si se traçait là leur chemin vers la rédemption ? À lire – Hajar Bali, Partout le même ciel, Belfond, 2025 – Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes, (Prix Goncourt 2021), éd. Philippe Rey, 2021.
In this episode of The Fact Hunter, we trace the hidden hand of history through three powerful themes: the agents of communist infiltration who burrowed into America's institutions, the deceptive world of spelling and word magic that shapes thought and culture, and the long shadow of the Insurrection Act—a tool of government control stretching from the 1800s to today. Join us as we connect the dots between infiltration, manipulation, and the ever-present struggle for liberty.Email: thefacthunter@mail.comThe Naked Communist: Exposing Communism and Restoring Freedomhttps://a.co/d/7Bkpa94(Apparently, the price went up $5 over the last 2 weeks or so.)
From the I-5 Corridor and Lookout Eugene-Springfield makes his weekly visit to talk the Oregon Ducks
From the I-5 Corridor & Lookout Eugene-Springfield talks Oregon's win over Penn State & Makhi Hughes transfer