Podcasts about Alger

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Revue de presse internationale
À la Une: scepticisme général avant les pourparlers d'Istanbul

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:53


« L'absence de Poutine aux négociations d'Istanbul anéantit les espoirs d'avancée en Ukraine », titre le Times qui ajoute : « Volodymyr Zelensky accuse le dirigeant russe de ne pas vouloir parvenir à un accord avec l'Ukraine ». Les propos du président ukrainien sont repris tel quels : « nous ne pouvons pas courir le monde à la recherche de Poutine. C'est un manque de respect de la part de la Russie. Pas de rendez-vous, pas d'ordre du jour, pas de délégation de haut niveau. C'est un manque de respect ». À Bruxelles, le Soir constate également que « les pourparlers de paix n'ont toujours pas commencé » et que « Vladimir Poutine n'a pas daigné se rendre en Turquie et s'abaisser à rencontrer Volodymyr Zelensky. » El Païs, de son côté, met Poutine et Trump dans le même panier, et les accuse tous deux de « torpiller les négociations à Istanbul ». « Le paradoxe », remarque le quotidien espagnol, « est que c'est le président russe qui a proposé la réunion d'Istanbul, (…) mais l'autocrate a fini par compromettre le retour à la table des négociations, en envoyant des représentants de second ordre ». Aux États-Unis, l'optimisme n'est pas non plus de mise. Le New York Times regrette que « les négociations de paix aient dégénéré en fanfaronnades et en confusion, hier ». Le président Trump a classé l'affaire, ajoute le journal, en déclarant : « rien ne se passera tant que Poutine et moi ne nous seront pas rencontrés ».Au mauvais endroit, au mauvais momentEn France, le journal Libération fait sa Une sur Boualem Sansal. « Six mois de détention, les coulisses du scandale Sansal » titre le quotidien. « Coupé du monde depuis son arrestation le 16 novembre, et condamné à cinq ans de prison à l'issue d'un simulacre de procès, l'écrivain franco-algérien est pris au piège de la guerre diplomatique entre Paris et Alger », précise le quotidien français, selon lequel, « l'écrivain naturalisé français, malade du cancer et soumis à l'isolement, a failli être libéré début avril, avant de subir à nouveau l'intense crise entre Paris et Alger ». C'est ce que Libération appelle « un piège mortifère. Boualem Sansal est  l'otage d'un inextricable jeu de pouvoir entre Paris et Alger, pris dans la relation complexe entre les présidents Tebboune et Macron, l'interminable conflit franco-algérien qui s'embrase aujourd'hui à un degré inouï ». « Le drame de Boualem Sansal », estime Alexandra Schwarzbrod dans son éditorial, « c'est qu'il s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ». L'espoir est mince. « Comment faire pour qu'aucun des deux présidents ne perde la face ? » interroge Alexandra Schwarzbrod. « Tout doit être entrepris à tous les niveaux, pour libérer cet homme qui déclarait n'avoir jamais cessé d'aimer son pays ».Thérapie génique personnaliséeEnfin, cette très bonne nouvelle, venue des États-Unis, mais c'est le quotidien suisse Le Temps qui s'en fait l'écho. Il s'agit d'une découverte scientifique pleine de promesses, incarnée par un bébé de six mois, qui s'appelle KJ Muldoon, dont les parents Nicole et Kyle vivent en Pennsylvanie. Or, leur enfant, qui est « atteint d'une maladie génétique rare affectant l'élimination de l'ammoniac », a reçu la « première thérapie génique personnalisée au monde » et il affiche aujourd'hui une forme qui fait plaisir à voir, sur la photo publiée par le Temps. « Certes l'enfant n'est pas considéré comme guéri », explique le journal, il devra être suivi sur le long terme, il faudra vérifier que « le changement escompté a bien eu lieu dans son ADN », mais il semble bien que « les chercheurs américains aient réussi à corriger une mutation délétère chez le nourrisson ». « Cette innovation médicale majeure », ajoute le Temps, « offre l'espoir d'un traitement pour les 30 millions d'Américains  atteints de maladies génétiques rares ». Et on l'espère, pour les autres malades qui vivent ailleurs dans le monde...

Invité Afrique
Tensions France-Algérie: «Le point de non-retour est coûteux pour les deux présidents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 6:19


Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.

Vous m'en direz des nouvelles
Mehdi Kerkouche fait entrer le public dans la danse avec «360»

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later May 15, 2025 48:29


Mehdi Kerkouche rêvait d'abolir la distance entre la scène et le public. Le chorégraphe français rêvait d'un cercle autour duquel le spectateur pourrait changer d'angle de vue, ne pas assister passif à la représentation. Il en rêvait et il l'a fait avec son spectacle 360. Avec 360, son nouveau spectacle créé hier soir sur la scène du Théâtre de Chaillot à Paris. 360 comme la vision panoramique et inclusive de ce danseur chorégraphe et, depuis deux ans, directeur du Centre chorégraphique national de Créteil. Révélé au grand public pendant la pandémie de Covid avec On danse chez vous, un marathon de danse solidaire et joyeux. Aujourd'hui, déconfiné, le spectacle contribue chaque année à soutenir une cause qui en a besoin, les soignants ou les étudiants par exemple. Mehdi Kerkouche est l'invité de Sur le pont des Arts. 360 est à voir du 14 au 18 mai 2025 à Chaillot Théâtre national de la danse à Paris.  Au programme de l'émission :► Café polarCatherine Fruchon-Toussaint s'est entretenue avec Valerio Varesi, l'auteur italien de romans noirs multiprimés et adaptés, pour son nouveau polar L'autre loi (Agullo), 10ème volume de sa série consacrée au commissaire Soneri qui enquête à Parme. ► ReportageCe jeudi, va être décerné à Boualem Sansal, à Prague, le prix Yirji Thaïner pour la liberté de parole. L'écrivain franco-algérien a été arrêté à son arrivée sur le sol algérien, le 16 novembre dernier, en pleine brouille diplomatique entre Paris et Alger. Ses filles qui vivent en République tchèque avaient demandé officiellement au régime algérien une grâce présidentielle. Notre correspondant Alexis Rosenzweig les a rencontrées à quelques heures de la remise de ce prix. ► Playlist du jourAngèle - Le temps fera les chosesSaint Levant - Wazira.

Vous m'en direz des nouvelles !
Mehdi Kerkouche fait entrer le public dans la danse avec «360»

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 15, 2025 48:29


Mehdi Kerkouche rêvait d'abolir la distance entre la scène et le public. Le chorégraphe français rêvait d'un cercle autour duquel le spectateur pourrait changer d'angle de vue, ne pas assister passif à la représentation. Il en rêvait et il l'a fait avec son spectacle 360. Avec 360, son nouveau spectacle créé hier soir sur la scène du Théâtre de Chaillot à Paris. 360 comme la vision panoramique et inclusive de ce danseur chorégraphe et, depuis deux ans, directeur du Centre chorégraphique national de Créteil. Révélé au grand public pendant la pandémie de Covid avec On danse chez vous, un marathon de danse solidaire et joyeux. Aujourd'hui, déconfiné, le spectacle contribue chaque année à soutenir une cause qui en a besoin, les soignants ou les étudiants par exemple. Mehdi Kerkouche est l'invité de Sur le pont des Arts. 360 est à voir du 14 au 18 mai 2025 à Chaillot Théâtre national de la danse à Paris.  Au programme de l'émission :► Café polarCatherine Fruchon-Toussaint s'est entretenue avec Valerio Varesi, l'auteur italien de romans noirs multiprimés et adaptés, pour son nouveau polar L'autre loi (Agullo), 10ème volume de sa série consacrée au commissaire Soneri qui enquête à Parme. ► ReportageCe jeudi, va être décerné à Boualem Sansal, à Prague, le prix Yirji Thaïner pour la liberté de parole. L'écrivain franco-algérien a été arrêté à son arrivée sur le sol algérien, le 16 novembre dernier, en pleine brouille diplomatique entre Paris et Alger. Ses filles qui vivent en République tchèque avaient demandé officiellement au régime algérien une grâce présidentielle. Notre correspondant Alexis Rosenzweig les a rencontrées à quelques heures de la remise de ce prix. ► Playlist du jourAngèle - Le temps fera les chosesSaint Levant - Wazira.

Le débat
France - Algérie : l'escalade sans fin ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 14, 2025 43:11


Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Paris va expulser de nouveaux diplomates algériens, d'après une déclaration de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française. La France réplique après l'annonce par Alger dimanche du rapatriement de 15 agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie.

La question info
Pourquoi la France a-t-elle annoncé le renvoi de nouveaux diplomates algériens?

La question info

Play Episode Listen Later May 14, 2025 3:16


Un nouvel épisode dans les tensions entre Paris et Alger. Le ministre des Affaires étrangères a annoncé ce mardi sur BFMTV l'expulsion de nouveaux diplomates algériens. Une mesure en réponse à la décision d'Alger de renvoyer de son sol 15 fonctionnaires français. Que s'est-il passé? Pourquoi cette nouvelle montée de tension entre les deux pays? On pose la question à Thierry Arnaud, éditorialiste politique internationale à BFMTV.

Le Brief
EXTRAIT - Alger veut expulser quinze nouveaux agents français en poste en Algérie

Le Brief

Play Episode Listen Later May 12, 2025 1:28


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Alger veut expulser quinze nouveaux agents français en poste en Algérie

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later May 12, 2025 6:53


Stéphanie de Muru, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Europe 1 13h : Pompier agressé lors d'un rodéo-urbain, Alger veut expulser quinze agents français et Ardisson compare la situation à Gaza avec Auschwitz

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later May 12, 2025 48:05


Stéphanie de Muru, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat des grandes voix
Crise Paris-Alger : une relation «totalement gelée» selon le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later May 11, 2025 5:13


Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
Crise Paris-Alger : une relation «totalement gelée» selon le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later May 11, 2025 5:13


Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Pourquoi l'écrivain Kamel Daoud est-il visé par deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger ?

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 8, 2025 1:08


Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vous m'en direz des nouvelles !
L'exposition « Un exil combattant, les artistes et la France 1939-1945 » : l'art au service de la résistance

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 8, 2025 48:29


De Londres à Brazzaville, de New York à Alger ou Rio, ils ont continué à écrire, peindre, jouer la comédie. Ces artistes résistants de la Seconde Guerre mondiale ont défendu en exil de leur plume, leur pinceau ou leur voix. Ce que l'on appelait alors la France libre, le mouvement de résistance à l'occupation nazie initié en juin 1940 par l'appel du général de Gaulle.   On connaissait bien sûr l'exil d'André Breton, Fernand Léger ou Jean Gabin. Mais des histoires comme les leurs, il y en a beaucoup d'autres méconnues. Méconnues aussi, les œuvres produites durant cette période d'exil. Tableaux, poèmes, romans ou films.Une exposition retrace ces parcours et remet en lumière ces ambassadeurs de la France libre. Cette exposition est à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, ​​​​​​​Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945. Ça se passe au ​​​​​​​Musée de l'Armée à l'Hôtel des Invalides à Paris. Sylvie Le Ray-Burimi, co-commissaire de l'exposition, est l'invitée de Sur le pont des Arts. Au programme de l'émission :► Café polarÀ l'occasion du Festival de Cannes qui se déroule actuellement, Catherine Fruchon-Toussaint nous fait un gros plan sur l'exposition La série noire au cinéma. Une exposition qui se tient à Paris pour célébrer les 80 ans de la célèbre collection de polars qui a donné lieu à de très nombreuses adaptations cinématographiques, comme en témoigne le commissaire Alban Cerisier.► Playlist du jourΣtella – Omorfou Mou

Le Brief
Pourquoi l'écrivain Kamel Daoud est-il visé par deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger ?

Le Brief

Play Episode Listen Later May 8, 2025 1:08


Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nos Audietis
The Defiance have a chance to do the funniest thing…

Nos Audietis

Play Episode Listen Later May 6, 2025 34:48


Due to the silliness surrounding MLS teams' participation in the U.S. Open Cup, the Tacoma Defiance have taken the Sounders' place in the tournament. They've won their first three games and have now earned the opportunity to become the first MLS Next Pro affiliate to face a MLS first team in actual competition. Even more silly, that team is the Portland Timbers.To help us understand the Timbers' approach to this game, we reached out to Tyson Alger, who runs the Substack I-5 Corridor, which covers mostlyl the Oregon Ducks and the Timbers. He thinks the Timbers will likely field a relatively veteran-heavy team.We also discuss the evolution of Merritt Paulson, who Alger notes has decreased his public presence but that “the poster inside never dies.”Sponsor

Nos Audietis
The Defiance have a chance to do the funniest thing…

Nos Audietis

Play Episode Listen Later May 6, 2025 34:48


Due to the silliness surrounding MLS teams' participation in the U.S. Open Cup, the Tacoma Defiance have taken the Sounders' place in the tournament. They've won their first three games and have now earned the opportunity to become the first MLS Next Pro affiliate to face a MLS first team in actual competition. Even more silly, that team is the Portland Timbers.To help us understand the Timbers' approach to this game, we reached out to Tyson Alger, who runs the Substack I-5 Corridor, which covers mostlyl the Oregon Ducks and the Timbers. He thinks the Timbers will likely field a relatively veteran-heavy team.We also discuss the evolution of Merritt Paulson, who Alger notes has decreased his public presence but that “the poster inside never dies.”Sponsor

RTL Matin
GÉOPOLITIQUE - Jean-Noël Barrot est l'invité de Thomas Sotto

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 6, 2025 10:47


Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 19h - 06/05/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 6, 2025 8:32


Dans cette édition :Le président français Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée Ahmed El-Charara, ancien commandant et rebelle djihadiste, suscitant de vives critiques de l'opposition politique.Une trentaine d'élus de gauche, d'extrême gauche et du centre participent aux commémorations à Alger du massacre de Sétif en 1945, dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie.Les cardinaux électeurs se réunissent une dernière fois avant le conclave pour élire le prochain pape, dans une atmosphère empreinte d'émotion.Le chancelier allemand Friedrich Merz est officiellement investi, après un premier vote infructueux, et est attendu à l'Élysée par Emmanuel Macron.La grève à la SNCF entraîne une forte hausse du covoiturage et de la location de véhicules pour les déplacements du pont du 8 mai.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
GÉOPOLITIQUE - Jean-Noël Barrot est l'invité de Thomas Sotto

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 6, 2025 10:47


Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 19h - 06/05/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later May 6, 2025 8:32


Dans cette édition :Le président français Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée Ahmed El-Charara, ancien commandant et rebelle djihadiste, suscitant de vives critiques de l'opposition politique.Une trentaine d'élus de gauche, d'extrême gauche et du centre participent aux commémorations à Alger du massacre de Sétif en 1945, dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie.Les cardinaux électeurs se réunissent une dernière fois avant le conclave pour élire le prochain pape, dans une atmosphère empreinte d'émotion.Le chancelier allemand Friedrich Merz est officiellement investi, après un premier vote infructueux, et est attendu à l'Élysée par Emmanuel Macron.La grève à la SNCF entraîne une forte hausse du covoiturage et de la location de véhicules pour les déplacements du pont du 8 mai.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Closing Bell
Closing Bell: Bottom In or Bear-Market Bounce? 4/25/25

Closing Bell

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 42:15


Have the bulls made the case that a bottom is in or is this still a typical sharp but fleeting bear-market bounce? We discuss with 3Fourteen's Warren Pies, JP Morgan Asset Management's Stephanie Aliaga and Truist's Keith Lerner. Plus, the “Dean of Valuation” Aswath Damadoran from NYU tells us how he is navigating the tech trade this earnings season. And, Alger's Ankur Crawford weighs in on the semi space and AI arms race. 

Code source
France-Algérie : pourquoi la crise s'enlise

Code source

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 22:23


Au huitième mois d'une crise diplomatique d'une rare intensité entre Paris et Alger, les relations ne se sont toujours pas adoucies. Depuis qu'Emmanuel Macron a reconnu, en juillet 2024, la souveraineté du Maroc sur la Sahara occidental, rien ne va plus entre l'Algérie et l'ancien pays colonisateur. Le ton est ensuite monté d'un cran avec l'arrestation à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, notoirement critique envers le régime. Début 2025, les polémiques sur les ressortissants algériens expulsés de France, et que les autorités algériennes refusent de reprendre, ont crispé davantage de part et d'autre de la Méditerranée.Au mois de mars les deux présidents Macron et Tebboune ont tenté de renouer le dialogue, mais l'arrestation le 11 avril d'un agent consulaire algérien a ravivé les tensions. Code source fait le point avec Henri Vernet, journaliste au service politique du Parisien, et Joanna Blain, journaliste au service international.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti, Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LeFigaro, France Info, BFMTV, TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: comment la Chine s'est-elle préparée au grand choc commercial avec les États-Unis?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 5:10


« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.

Une semaine dans le monde
Retailleau et Alger, Trump vs Harvard et tournée de Xi Jinping

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 42:30


À la Une : le regain de tension entre Paris et Alger après le rappel de l'ambassadeur français d'Algérie et les expulsions réciproques d'agents consulaires, le bras de fer entre Harvard et Donald Trump aux États-Unis et la fin de la tournée asiatique de  Xi Jinping. Y a-t-il une "affaire Retailleau" comme l'affirme le pouvoir algérien ? À quel point la liberté académique est-elle en danger aux États-Unis ? Et quel bilan tirer de la tournée de Xi Jinping ? Décryptage. 

C dans l'air
Jean de Gliniasty - France-Algérie: la crise la plus importante depuis 1962?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 10:41


C dans l'air l'invité du 16 avril 2025 : Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Iris, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Brésil et en Russie. Il a été sous directeur pour l'Afrique du Nord.Emmanuel Macron a décidé mardi d'expulser douze agents consulaires algériens en réponse à une mesure similaire de l'Algérie. Le président français, qui s'était personnellement entretenu au téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune le 31 mars pour relancer le dialogue après des mois de brouille, a aussi "décidé de rappeler pour consultations l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Les autorités algériennes avaient déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien."Les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales", juge l'Elysée. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui était allé à Alger début avril pour recoudre les liens, Alger a "choisi l'escalade". Il a aussi rappelé sur France Inter la nécessité de reprendre "un dialogue franc, lucide et exigeant".Jean de Gliniasty, ancien diplomate, nous expliquera ce que signifient les expulsions d'agents consulaires, et le rappel d'un ambassadeur pour "consultations". Il reviendra également avec nous sur l'histoire des relations franco-algériennes, et sur la nécessité de maintenir des relations apaisées.

L'oeil de...
"Si Alger me garde 150 jours, la direction de RTL va gueuler..."

L'oeil de...

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 5:26


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
"Si Alger me garde 150 jours, la direction de RTL va gueuler..."

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 5:26


Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Quelle est la dette de l'Algerie envers les hôpitaux francais ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:12


En 2023, la dette de l'Algérie envers les hôpitaux français, notamment l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), a atteint 44,9 millions d'euros. Cette situation résulte de soins prodigués à des ressortissants algériens, souvent détenteurs de visas touristiques ou diplomatiques, qui ne sont pas couverts par des assurances adéquates.Les patients algériens concernés se divisent en deux catégories principales. D'une part, des diplomates ou hauts fonctionnaires bénéficiant d'accords bilatéraux leur permettant de se faire soigner en France, avec une prise en charge théorique par la sécurité sociale algérienne. Cependant, les remboursements sont souvent partiels ou tardifs. D'autre part, des citoyens ordinaires profitent de séjours en France pour recevoir des soins, parfois en utilisant la carte Vitale d'un proche ou en ne réglant pas les factures.Face à ces impayés, le gouvernement français envisage des mesures telles que l'obligation d'une entente préalable, la fourniture d'un devis et d'une preuve de financement avant l'admission pour des soins programmés. Par ailleurs, la modernisation du système d'information hospitalier et du dispositif de la carte Vitale est prévue pour renforcer le contrôle.L'Algérie, de son côté, conteste l'ampleur de la dette. Selon l'Algérie Presse Service (APS), entre 2010 et 2019, près de 94 millions d'euros ont été transférés aux hôpitaux français, et 23 millions supplémentaires entre 2020 et 2024. Alger affirme que les montants réellement dus sont bien inférieurs à ceux avancés par les autorités françaises.Ce différend s'inscrit dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre la France et l'Algérie. Des parlementaires français ont interpellé le gouvernement sur cette question, certains appelant à revoir les accords bilatéraux facilitant l'accès aux soins pour les ressortissants algériens.En résumé, la dette algérienne envers les hôpitaux français est un sujet complexe mêlant enjeux sanitaires, financiers et diplomatiques. Des efforts sont en cours des deux côtés pour clarifier et résoudre cette situation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mayotte: vers une abrogation du droit du sol?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les frappes russe sur Soumy, la reprise des hostilités entre la France et l'Algérie et des immigrés latino-américains privés de leurs prestations sociales. Mayotte : vers une abrogation du droit du sol ? Après plusieurs mois de débat, une loi pour durcir le droit du sol à Mayotte a été votée à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qui dérange autant le gouvernement avec le droit du sol à Mayotte ? Se dirige-t-on vers une abrogation totale de ce droit sur l'île ?Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.Guerre en Ukraine : retour sur les frappes meurtrières russes sur Soumy Des frappes russes sur la ville de Soumy en Ukraine ont causé la mort de 34 civils et blessé une centaine d'autres. Pourquoi la région de Soumy est-elle particulièrement visée par la Russie ? Ces frappes ne peuvent-elles pas mettre en péril les pourparlers pour un cessez-le-feu ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.France/Algérie : un apaisement de courte durée ? Les autorités algériennes ont annoncé expulser douze agents de l'ambassade de France à la suite à la mise en examen de trois algériens dans l'affaire « Amir DZ ». Que leur reprochent les autorités françaises ? Alors que Paris et Alger semblaient se réconcilier, cette situation peut-elle relancer les hostilités entre les deux pays ?Avec Kader Abderrahim, journaliste, maître de conférence à Sciences Po Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE). États-Unis : déclarés morts, des milliers d'immigrés coupés de prestations sociales L'administration américaine, en lutte contre des prétendues « fraudes » à la Sécurité sociale, a coupé ses prestations à 6 300 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement « décédés ». Une telle pratique est-elle légale ? Les personnes concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ?Avec Marie-Laure Mallet, maîtresse de conférence à Paris 4 Sorbonne-Nouvelle. 

Invité Afrique
Lyes Djebaili: «Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:33


Entre l'Algérie et la France, le torchon brûle de nouveau. Suite à la décision d'Alger, ce dimanche, d'expulser douze agents consulaires français, Paris prend une décision identique et rappelle son ambassadeur en Algérie. Après le coup de fil Tebboune-Macron du 31 mars et les gestes d'apaisement qui avaient suivi, la surprise est totale. Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on vers une rupture des relations diplomatiques ? Le Franco-Algérien Lyes Djebaili a milité pour le mouvement démocratique Hirak à Alger et dirige aujourd'hui en France le collectif Algérie Droit Devant. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à cette nouvelle escalade entre l'Algérie et la France ? Lyes Djebaili : C'est regrettable. C'est incompréhensible. Les relations franco-algériennes s'acheminaient vers une détente, vers un dégel. Et puis subitement, les relations se crispent davantage. Manifestement, on a l'impression que les deux présidents, Monsieur Macron et Monsieur Tebboune, malgré leurs relations personnelles, qui sont de bonnes relations, n'arrivent pas à se parler comme naguère le faisaient Monsieur Bouteflika et Monsieur Chirac. Là, c'est quelque chose d'inédit, du jamais vu depuis l'indépendance de l'Algérie depuis 1962. Le rappel des ambassadeurs côté algérien et côté français. L'expulsion de douze agents consulaires et diplomatiques français et algériens. Tout cela ouvre la voie vers la rupture des relations diplomatiques.Vous craignez une rupture ? Je le crains. Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie parce que c'est inédit depuis 1962, une fermeture des deux côtés. Les ripostes sont fermes de part et d'autre. Voilà, espérons des jours meilleurs pour les relations franco-algériennes. Après tout, ce sont des relations historiques, profondes où s'entremêlent les relations de famille, les relations de culture, du sang, ainsi de suite. Voilà, en tout cas, en tant que militant, en tant que franco-algérien aussi, l'Algérie, c'est mon pays de naissance. Et la France, c'est mon pays d'adoption. Et je me sens aussi bien Algérien que Français. Et c'est la raison pour laquelle j'appelle de tous mes vœux au dégel de ces relations et au retour tant soit peu à la sagesse.Alors, il y a huit jours, après le coup de fil Tebboune-Macron et la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, tout le monde pensait que les deux pays allaient reprendre le dialogue, la coopération. Et puis depuis ce week-end, patatras ! L'Algérie décide d'expulser douze agents français et la France réplique comme vous le savez. Comment expliquez-vous ce nouveau raidissement ? Moi, je rappelle, en tant que militant des droits humains, en tant que militant pour la démocratie, pour l'établissement d'un État de droit et de citoyenneté dans mon pays, je rappelle que, dans un État de droit, la justice est indépendante. Honnêtement, je ne sais pas les détails de cet enlèvement de l'influenceur algérien…Amir DZ, oui… Et donc de la mise en examen et de l'arrestation vendredi dernier par la justice française de trois Algériens de France, dont un membre du consulat d'Algérie à Créteil, près de Paris…Oui, mais ces trois personnes qui sont impliquées dans l'enlèvement… Personnellement, en tant que citoyen, j'appelle à l'indépendance de la justice parce que nous militons pour une justice indépendante dans notre pays d'origine en Algérie. Laissons la justice faire son travail. La justice en France est une justice indépendante. Je ne pense guère qu'elle soit soumise, assujettie à l'exécutif. Mais j'appelle aussi bien l'Algérie et la France à retrouver les chemins de la sagesse pour renouer un dialogue d'égal à égal pour le bien-être de l'Algérie, de la France et des deux peuples algériens et français.Donc, vous pensez qu'après l'arrestation de cet agent algérien du consulat de Créteil, Alger n'était pas obligé d'expulser douze agents français d'Algérie ? C'est une décision qui était lourde de conséquences suite à une décision de justice. C'est un yoyo diplomatique. On retombe dans les travers alors que nous étions tous heureux que les relations franco-algériennes repartent de plus belle.Est-ce que le fond du problème, ce n'est pas la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? C'était il y a neuf mois…Oui, chaque pays est souverain dans la prise de sa décision. Maintenant, est-ce que la France aurait pu garder sa neutralité, rester neutre ? Est-ce que cette reconnaissance allait passer par le Parlement ? On se demande. Moi je me le demande, en tant que citoyen sachant les conséquences de cette reconnaissance. La France, c'est un grand pays qui a toujours su garder une certaine neutralité. Monsieur Macron aurait pu garder cette neutralité vis-à-vis de cette question du Sahara occidental. C'est une question qui dépend de l'ONU. C'est une question de décolonisation. Elle dépend de l'ONU. D'ailleurs, entre le ministre des Affaires étrangères français, Monsieur Barrot, et le ministre des Affaires étrangères algérien, Monsieur Attaf, il y avait un communiqué conjoint disant que la question du Sahara occidental dépendait de l'ONU.À lire aussiFrance-Algérie: Paris annonce l'expulsion de douze diplomates et rappelle son ambassadeur

Revue de presse Afrique
À la Une: nouveau coup de froid entre Paris et Alger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:26


Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».

Le débat
France - Algérie : vers la rupture ?

Le débat

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 44:57


Paris a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger et l'expulsion de 12 agents algériens du territoire français. Une riposte à l'expulsion par Alger de 12 fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, en poste en Algérie. C'est une mesure qu'Alger affirme avoir prise en réponse à la mise en examen et au placement en détention vendredi à Paris de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement et la séquestration d'un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 13h - 16/04/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 15:34


Dans cette édition :Le comédien Pierre Palmade est sorti de prison ce matin après quatre mois seulement de détention, il va désormais purger le reste de sa peine sous bracelet électronique.Une série d'attaques coordonnées a visé 11 établissements pénitentiaires depuis dimanche, les autorités soupçonnent l'implication de groupes de délinquants ou de mouvances d'ultra-gauche.La France a rappelé son ambassadeur en Algérie et annoncé l'expulsion de 12 agents diplomatiques algériens en représailles à l'expulsion lundi de 12 agents français présents à Alger.Le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions après avoir frôlé la catastrophe face à Aston Villa.La commune de Saint-Saulve dans le Nord a décidé de fermer tous ses services publics pour protester contre la baisse des dotations de l'État.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Alger accuse Bruno Retailleau d'être responsable du regain de tensions entre la France et l'Algérie

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 1:16


Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h - 16/04/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 10:39


Dans cette édition :Le gouvernement français expulse 12 agents consulaires algériens et rappelle son ambassadeur à Alger en réponse à des représailles de l'Algérie, dans un contexte de dégradation des relations bilatérales.Plusieurs établissements pénitentiaires français ont été la cible d'attaques, avec des véhicules de surveillants incendiés et des tirs à la kalachnikov, le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.Le PSG se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des Champions malgré une défaite face à Aston Villa, les joueurs sont critiqués pour leur manque de sérieux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Closing Bell
Closing Bell: Has the Turbulence Run Its Course? 4/15/25

Closing Bell

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 43:20


Trivariate's Adam Parker, American Century Investments' Mike Rode and JP Morgan Asset Management's Jordan Jackson weigh in on today's market action and map out where they see stocks headed from here. Plus, Ankur Crawford from Alger highlights the stocks she is betting on amid all of the tariff uncertainty. And, Cais founder Matt Brown discusses alternative investments. 

C dans l'air
Patricia Allémonière -L'Algérie expulse 12 agents diplomatiques français

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 10:06


C dans l'air l'invitée du 14 avril 2025 : Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions ArthaudLe ton est remonté d'un cran lundi entre la France et l'Algérie avec l'annonce, par Paris, de la décision des autorités algériennes d'expulser douze fonctionnaires français, au risque de représailles. Alger a demandé à ces agents de quitter son territoire, a fait savoir lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, précisant que cette décision était une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France. Vendredi en effet, trois hommes, dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste français. Ils ont été placés en détention provisoire."Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurons d'autre choix que d'y répondre immédiatement", a averti le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot lundi. Ces échanges tendus des derniers jours contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale. Début avril, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour faire part du souhait de la France de "tourner la page des tensions actuelles" depuis Alger.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - France et Algérie : La crise continue et s'enlise

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 14:54


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation diplomatique entre Paris et Alger, où la situation continue de s'enliser.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat des grandes voix
Crise Paris-Alger : détention d'un agent consulaire algérien en France, l'Algérie menace de représailles

Le débat des grandes voix

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 12:20


Tous les vendredis, samedis et dimanches soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Répliques
Boualem Sansal, l'Algérie et nous

Répliques

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 50:52


durée : 00:50:52 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Retour sur un homme et une injustice : l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, incarcéré à Alger et condamné le 27 mars dernier à cinq ans de prison. - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Christophe Rufin Diplomate et romancier. ; Pascal Bruckner Philosophe, romancier et essayiste français

Le débat africain
Algérie, droits de douane américains, Palestine…L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 38:59


Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone

The Clement Manyathela Show
#702Openline - Violence erupts at Orlando Stadium following Pirates, MC Alger match

The Clement Manyathela Show

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 43:26


Tshidi Madia in for Clement Manyathela, and the listeners discuss the violence that erupted at the CAF Champions League quarterfinals in Orlando stadium.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Revue de presse Afrique
À la Une: les droits de douane annoncés par Trump n'épargnent pas l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 4:14


Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».

Investing in Growth & Change
A Closer Look: Alger Concentrated Equity Strategy

Investing in Growth & Change

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 12:30


"I like to say when software writes software, innovation becomes exponential. And I think we've never lived through exponential innovation as a society." Alger Portfolio Manager Dr. Ankur Crawford discusses the Concentrated Equity strategy and how it may provide investors with a direct conduit to Alger's highest conviction ideas on the theme of innovation.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur un faux journal attribué à RFI, la crise diplomatique entre l'Algérie et les pays de l'AES et la normalisation des relations franco-algériennes. Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?Alors que les pressions américaines persistent pour un cessez-le-feu en Ukraine, la Chine pourrait à son tour jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Quels intérêts Pékin pourrait trouver dans cette initiative ? Connaissant les liens qui l'unissent à la Russie, comment la Chine pourrait-elle mener des négociations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Intox : un faux journal attribué à RFISur les réseaux sociaux et les chaînes WhatsApp, un audio créé par l'intelligence artificielle simule un journal de RFI sur la situation en RDC. On y entend Corneille Nangaa, l'ancien président de la Céni devenu coordinateur de l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23, présenter ses excuses aux Congolais. Comment s'assurer qu'une information provient bien de RFI ?Avec Grégory Genevrier, journaliste à la Cellule Info-Verif. Algérie : les pays de l'AES rappellent leurs ambassadeursAprès la destruction d'un drone malien par l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs à Alger. Bamako affirme que ce drone volait au-dessus du territoire malien, Alger assure qu'il était entré dans l'espace aérien algérien. Que sait-on de cet incident ? Pourquoi les pays de l'AES dénoncent-ils des « provocations à répétitions » de la part de l'Algérie ? Une crise plus importante est-elle inévitable ?Avec Akram Kharief, journaliste et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg. France/Algérie : un premier pas vers la normalisation ?Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu en Algérie pour rencontrer son homologue algérien Ahmed Attaf et le président Abdelmadjid Tebboune. Objectif, permettre un réchauffement des relations entre Paris et Alger. À l'issue de ces entretiens, quels sont les engagements concrets pris sur les questions sécuritaires et migratoires ?Avec Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE).

Revue de presse Afrique
À la Une: l'émoi en RDC au lendemain des importantes inondations

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:58


Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.

Invité Afrique
Seidik Abba: «On s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 11:54


Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ?  Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.

Revue de presse Afrique
À la Une en Algérie: apaisement avec la France après la visite du ministre français des Affaires étrangères

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel.  « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ». 

Invité Afrique
France-Algérie: «On revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 8:23


« Entre la France et l'Algérie, les relations reviennent à la normale », affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, qui a été reçu le 6 avril 2025 à Alger en audience pendant plus de deux heures par le président Abdelmadjid Tebboune. Ces derniers mois, la crise entre Paris et Alger avait fait craindre une rupture des relations diplomatiques. Mais le 31 mars, un coup de téléphone Macron - Tebboune a tout débloqué. Quelles sont les coulisses de ce rebondissement ? À Paris, Akram Belkaïd est le rédacteur en chef du Monde Diplomatique. Il est aussi membre du comité éditorial du site Orient XXI. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : « Le rideau se lève », dit Abdelmadjid Tebboune. Est-ce que ça y est, la lumière jaillit ?Akram Belkaïd : Oui, quelle étrange formule ! « Le rideau se lève », c'est plutôt un spectacle. Et donc, on se dit que le spectacle continue dans ce feuilleton interminable des relations franco-algériennes. Mais peut-être que c'est aussi pour dire qu'on revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes.« Les questions de réadmission et les questions de visas seront traitées dans le cadre des accords existants », dit le ministre français Jean-Noël Barrot. Est-ce à dire que ce sera donnant-donnant, réadmission contre visas ? Alors on peut effectivement comprendre ça, même si pour le moment ce sont les accords qui existent qui priment. Donc, le fameux accord de 1968 qui a été révisé à plusieurs reprises, faut-il le rappeler, et donc les dispositions bilatérales concernant les visas. Donc on n'est pas dans un contexte où on nous explique que tout va être remis à zéro, même si, dans le même temps, on nous dit tout de même qu'il va y avoir des négociations, en tout cas des « enrichissements ».Et des rencontres entre les consuls d'Algérie en France et les préfets de France… Ça, c'est une très bonne chose. On se demande pourquoi ça n'existait pas avant. Il y a une importante communauté algérienne en France. Il y a des problèmes concrets qui se posent à la communauté algérienne de France et c'est une très bonne chose, à mon sens, que ces consuls puissent dialoguer avec les préfectures de manière à ce que la vie quotidienne de cette communauté ne soit pas entravée.Est-ce que les déclarations du ministre français des Affaires étrangères ne sont pas en contradiction avec celles de son collègue de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui accusait récemment l'Algérie de vouloir agresser et humilier la France ? Absolument. On se demande d'ailleurs quelle va être la réaction de monsieur Retailleau, puisque c'est lui qui, au cours des dernières semaines, a jeté de l'huile sur le feu par des déclarations incandescentes. Une menace de démission aussi. Là, visiblement, le dossier lui échappe puisqu'il n'a même pas été cité dans la liste des contacts bilatéraux à venir, puisque c'est le garde des sceaux français qui a été cité sur le plan, en tous les cas, des questions juridiques. Je dirais que, là, pour le coup, ça devient un problème de politique intérieure française.Dans le domaine sécuritaire, le ministre français des Affaires étrangères a annoncé qu'il y aura désormais entre l'Algérie et la France « un dialogue stratégique sur le Sahel ». Comment réagissez-vous ? Alors, c'est une déclaration qui est très importante parce que, dans le contexte actuel du Sahel, avec la montée en puissance, je dirais, de la contestation contre la France mais aussi contre l'Algérie, il est évident que Paris et Alger ont intérêt à trouver un accord pour suivre ce qui se passe au Mali, au Niger, au Burkina Faso aussi, qui sont des zones où traditionnellement les intérêts français et algériens n'ont pas toujours été convergents, mais là où, pour le coup, ils le deviennent. On parle beaucoup de l'influence russe, on parle beaucoup de l'influence turque. Et les deux, je dirais, acteurs habituels semblent avoir perdu la main sur les questions géostratégiques qui concernent cette région.Peut-on parler d'une convergence entre Paris et Alger contre la présence de Wagner à Kidal ? En tous les cas, il est vrai aussi qu'il y a aujourd'hui une dissonance dans les rapports algéro-russes sur la présence effectivement de Wagner à Kidal, que l'Algérie n'accepte pas, que l'Algérie dénonce de manière plus ou moins explicite. Et donc effectivement, on sent bien que là, pour le coup, il y a une entente possible entre Algériens et Français sur ce point-là.Dans le communiqué conjoint des deux présidents lundi 31 mars, comme dans la déclaration du ministre français du 6 avril, pas un mot sur le Sahara occidental qui a pourtant été l'élément déclencheur de la crise au mois de juillet dernier. Est-ce à dire que l'Algérie se résigne à voir la France reconnaître la marocanité du Sahara ? C'est un point qui a été volontairement et délibérément mis de côté. Maintenant, les langues se délient un peu… Quand Emmanuel Macron a adressé sa lettre au roi du Maroc, il est apparu que, en fait, c'était une perspective que les Algériens avaient entérinée depuis un moment et que ça faisait partie, je dirais, des choses qui semblaient être inscrites. Donc, oui, c'est une sorte non pas de résignation, mais Alger prend acte de la position française et l'idée, c'est d'avancer en mettant ce dossier à part, c'est-à-dire en essayant de le réduire à un point, je dirais, de non-accord entre l'Algérie et la France, sachant qu'il est très possible aussi que des choses puissent se cristalliser dans les prochains mois dans, non pas un rapprochement, mais dans un léger réchauffement des relations entre Alger et Rabat.

C dans l'air
Fabrice d'Almeida - France-Algérie réconciliées...vraiment?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 10:31


C dans l'air l'invité du 3 avril 2025 : Fabrice d'Almeida, historien, vice-président université Paris Panthéon Assas, auteur de GÉNIES DU MAL , aux éditions PLON.Les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont eu un long échange téléphonique, lundi. Ils sont convenus de "donner une nouvelle ambition à la relation" bilatérale. Cette reprise de contact renforce la probabilité d'une prochaine libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Le président français a décidé, à la suite de cet appel téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, de dépêcher le 6 avril à Alger le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot afin de "donner rapidement" un nouvel élan aux relations bilatérales après des mois de crise, selon le communiqué conjoint publié lundi soir.L'objectif commun affiché est de "donner une nouvelle ambition à la relation" dans un "esprit d'amitié", mais aussi dans un "souci d'efficacité et de résultat".