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Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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We take you inside the fast-moving world of AI. We discuss who is winning the race and – perhaps most importantly – where the next big investments are being made for tomorrow. You'll meet the people, the companies and the technologies on the cutting edge – as well as innovations that will transform the way we will live, work and interact with each other. We have exclusive interviews with AWS CEO Matt Garman, Anthropic angel investor Anjney Midha, Notable Capital's Jeff Richards and tech investor Ankur Crawford from Alger.
Retour sur le discours prononcé par le général de Gaulle le 4 juin 1958 à Alger, qui a marqué un tournant dans la guerre d'Algérie et le processus d'indépendance du pays.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Saïd Khatibi est né en 1984 en Algérie. Après des études à Alger et à la Sorbonne. Il devient journaliste. La fin du Sahara, roman des oubliés d'Algérie, dessine avec subtilité les contradictions d'une société à la veille d'une révolution en 1988, a remporté en 2023 le prix Sheikh Zayed, l'un des plus prestigieux du monde arabe. C'est aussi son premier roman traduit en français. Trad. de l'arabe (Algérie) par Lotfi Nia« Algérie, septembre 1988.Dans une petite ville aux portes du désert en proie à une prolifération de criquets et à une pénurie de vivres, au bord du soulèvement, on retrouve le corps de Zakia Zaghouani, la chanteuse de l'hôtel Le Sahara.Immédiatement les soupçons se portent sur son amoureux, qui est jeté en prison.Un inspecteur de police enquête. L'avocate du principal suspect également. Famille, amis et proches témoignent et se retrouvent confrontés à leur passé. Secrets, trahisons, rancunes, mais aussi rêves et espoirs éclairent leurs liens avec la victime : chacun nourrit, pour une raison ou une autre, le désir de se venger d'elle.Alors, qui a réellement tué Zakia ? Et si, derrière le meurtre de cette femme, se cachait un secret si insoutenable qu'il pourrait déchirer toute une communauté ? » (Présentation des éditions Gallimard)Illustration musicale : Dalida Salma Ya Salama (Arabic Version)
Saïd Khatibi est né en 1984 en Algérie. Après des études à Alger et à la Sorbonne, il devient journaliste. La Fin du Sahara, roman des oubliés d'Algérie, qui dessine avec subtilité les contradictions d'une société à la veille d'une révolution en 1988, a remporté en 2023 le prix Sheikh Zayed, l'un des plus prestigieux du monde arabe. C'est aussi son premier roman traduit en français. La Fin du Sahara, traduit de l'arabe (Algérie) par Lotfi Nia, publié dans la série noire, chez Gallimard. Présentation des éditions Gallimard« Algérie, septembre 1988. Dans une petite ville aux portes du désert en proie à une prolifération de criquets et à une pénurie de vivres, au bord du soulèvement, on retrouve le corps de Zakia Zaghouani, la chanteuse de l'hôtel Le Sahara. Immédiatement, les soupçons se portent sur son amoureux, qui est jeté en prison. Un inspecteur de police enquête. L'avocate du principal suspect également. Famille, amis et proches témoignent et se retrouvent confrontés à leur passé. Secrets, trahisons, rancunes, mais aussi rêves et espoirs éclairent leurs liens avec la victime : chacun nourrit, pour une raison ou une autre, le désir de se venger d'elle. Alors, qui a réellement tué Zakia ? Et si, derrière le meurtre de cette femme, se cachait un secret si insoutenable qu'il pourrait déchirer toute une communauté ? »
Saïd Khatibi est né en 1984 en Algérie. Après des études à Alger et à la Sorbonne, il devient journaliste. La Fin du Sahara, roman des oubliés d'Algérie, qui dessine avec subtilité les contradictions d'une société à la veille d'une révolution en 1988, a remporté en 2023 le prix Sheikh Zayed, l'un des plus prestigieux du monde arabe. C'est aussi son premier roman traduit en français. La Fin du Sahara, traduit de l'arabe (Algérie) par Lotfi Nia, publié dans la série noire, chez Gallimard. Présentation des éditions Gallimard« Algérie, septembre 1988. Dans une petite ville aux portes du désert en proie à une prolifération de criquets et à une pénurie de vivres, au bord du soulèvement, on retrouve le corps de Zakia Zaghouani, la chanteuse de l'hôtel Le Sahara. Immédiatement, les soupçons se portent sur son amoureux, qui est jeté en prison. Un inspecteur de police enquête. L'avocate du principal suspect également. Famille, amis et proches témoignent et se retrouvent confrontés à leur passé. Secrets, trahisons, rancunes, mais aussi rêves et espoirs éclairent leurs liens avec la victime : chacun nourrit, pour une raison ou une autre, le désir de se venger d'elle. Alors, qui a réellement tué Zakia ? Et si, derrière le meurtre de cette femme, se cachait un secret si insoutenable qu'il pourrait déchirer toute une communauté ? »
Dans ce roman, l'autrice Caroline Tiné mêle saga familiale et histoire de l'Algérie. Victoire ramène les cendres de son père en Algérie. Son urne sous le bras, elle quitte la France pour arpenter Alger, El Biar, les plages de Siddi Ferouch, la casbah et les ruelles de sa jeunesse. Sa famille paternelle est «pieds-noirs», des Français d'ascendance européenne qui vivaient en Algérie, pour la plupart des colons qui voulaient que l'Algérie soit française. Rien à voir chez Victoire. Son père était indépendantiste. Un traitre pour les pieds-noirs, un héros pour les Algériens. Mais aussi, dans l'intimité, une figure redoutée et controversée dans une histoire familiale douloureuse. Jalonnée par la guerre et les drames. Pourtant «Pas de larmes», ordonnait-il. Le portrait poignant et lumineux d'une femme, d'une fratrie et d'un pays.Invitée : Caroline Tiné. «Pas de larmes» est publié aux éditions Albin Michel. Caroline Tiné est née en Algérie, elle a grandi entre ces deux pays. Elle a été journaliste puis directrice de la rédaction de Marie-Claire maison. Elle a oublié plusieurs romans, dont l'Immeuble, qui a obtenu le prix du Premier roman en 1990 et Le fils de Yo publié en 2015. Programmation musicale : L'artiste Areski Belkacem avec le titre Un pays.
Dans ce roman, l'autrice Caroline Tiné mêle saga familiale et histoire de l'Algérie. Victoire ramène les cendres de son père en Algérie. Son urne sous le bras, elle quitte la France pour arpenter Alger, El Biar, les plages de Siddi Ferouch, la casbah et les ruelles de sa jeunesse. Sa famille paternelle est «pieds-noirs», des Français d'ascendance européenne qui vivaient en Algérie, pour la plupart des colons qui voulaient que l'Algérie soit française. Rien à voir chez Victoire. Son père était indépendantiste. Un traitre pour les pieds-noirs, un héros pour les Algériens. Mais aussi, dans l'intimité, une figure redoutée et controversée dans une histoire familiale douloureuse. Jalonnée par la guerre et les drames. Pourtant «Pas de larmes», ordonnait-il. Le portrait poignant et lumineux d'une femme, d'une fratrie et d'un pays.Invitée : Caroline Tiné. «Pas de larmes» est publié aux éditions Albin Michel. Caroline Tiné est née en Algérie, elle a grandi entre ces deux pays. Elle a été journaliste puis directrice de la rédaction de Marie-Claire maison. Elle a oublié plusieurs romans, dont l'Immeuble, qui a obtenu le prix du Premier roman en 1990 et Le fils de Yo publié en 2015. Programmation musicale : L'artiste Areski Belkacem avec le titre Un pays.
| Artist | Title | Album Name | Album Copyright | Alger "Texas" Alexander | Bantam Rooster Blues (1927) | Complete Recorded Works, Vol. 1 (1927 - 1928) | Roy Bookbinder | Travelin' Man | | | Jake Leg Jug Band | Kitchen Man | LIve At The Audley Theatre | Tight Like That | How You Want Your Rolling Done | Shake That Thing [The Blues In Britain 1963-1973] | Snooks Eaglin | Mailman Passed | That's Alright | | Chris Kramer & Paddy Boy Zimmermann | The Duck Yas Yas Yas | Tales of Tampa | | Blind Willie Johnson | Dark Was The Night (Cold Was The Ground) | Satan's Blues | | Big Bill Broonzy | Border Blues | Chicago 1937-1938 (CD8) 1937-1940 Part 2 | Johan 'Bottleneck John' Eliasson | Broken | Road Worn | | Geiger von Muller | Cosmic Cruiser | Slide Sonatas II | Lightnin' Hopkins | Whiskey Headed Woman | Blues Master Works: Lightnin' Hopkins | Robert Lockwood Jr. | Take A Little Walk With Me | I Got To Find Me A Woman | Scott Low | Gamblin' Man | Appalachian Blues | | Etta Baker | Talks About The Banjo | Sisters Of The South (Cd2) | Blind Blake | West Coast Blues | All the Published Sides | Son House | Special Rider Blues | The Delta Blues Of Son House | Bessie Jones & with the Georgia Sea Island Singers | There Was An Old Lady from Brewster | Get In Union | Alan Lomax Archives/Association For Cultural Equity
Va-t-on vers une médiation de l'Italie pour réconcilier l'Algérie et la France ? C'est ce que croit savoir notre Grand invité Afrique ce matin. Entre Alger et Paris, les relations sont totalement gelées depuis la mi-avril 2025. La crise s'est encore aggravée ces derniers jours, avec les expulsions croisées de fonctionnaires français par Alger et de fonctionnaires algériens par Paris. Mais les deux pays ne semblent pas vouloir aller jusqu'à la rupture. Pourquoi ? À Genève, Hasni Abidi est directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Entre la France et l'Algérie, l'accalmie n'a duré que deux semaines. Pourquoi la relation est elle aussi instable entre ces deux pays ?Hasni Abidi : Parce que les éléments de discorde, de divergences sont beaucoup plus profonds que la volonté des deux chefs d'États de renouer le dialogue et de reprendre la parole, surtout du côté français qui était très attendu par le président algérien.L'Algérie accuse le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, « de barbouzerie à des fins purement personnelles ». Est-ce que Alger joue Barrot contre Retailleau, le ministre des Affaires étrangères contre le ministre de l'Intérieur ?Oui, la ligne algérienne est claire. Elle s'oppose à tout rôle dans le dossier algérien donné au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour des raisons d'abord de ligne idéologique du ministre de l'Intérieur et parce que Alger pense que Bruno Retailleau utilise la carte algérienne, les relations franco-algériennes à des fins politiques électoralistes et que l'Algérie ne veut pas cautionner cet usage politique de la relation algérienne par le ministre de l'Intérieur. Vous avez vu, plusieurs indicateurs montrent finalement que les services algériens, par exemple, collaborent d'une manière inconditionnelle avec les services de sécurité extérieurs, mais pas les services qui sont sous le contrôle du ministre de l'Intérieur. Ce n'est pas un rejet total, mais un rejet, en quelque sorte, de la récupération faite selon Alger par le ministre de l'Intérieur.À lire aussiTensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par AlgerCôté algérien, est-ce qu'il y a aussi d'éventuelles divisions sur la question française ? Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Bruno Fuchs, dit que la position algérienne n'est pas homogène…C'est très difficile d'analyser de l'intérieur. Donc, je félicite Bruno Fuchs d'avoir cette analyse, mais je ne la partage pas parce que, de l'extérieur, il est très difficile aujourd'hui de trouver vraiment des failles au sein des autorités algériennes, entre civils et militaires, dans les relations avec Paris.Alors, le point de départ de cette dernière crise, particulièrement grave, c'est la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, c'était en juillet dernier. Mais on ne voit pas pourquoi la France changerait de cap. Est-ce que du coup, cette crise peut durer dix ou vingt ans ?Non, ce n'est pas une crise fataliste. Sur la question du Sahara occidental, il y a eu des discussions importantes et je peux vous dire que, avant cette crise consulaire concernant les agents français et algériens, le ministre des Affaires étrangères était attendu à Paris, le ministre algérien, Monsieur Attaf… Bien sûr, pour répondre à la visite effectuée par Jean-Noël Barrot. Malheureusement, les développements ont fait que cette visite soit annulée, mais il n'est pas du tout exclu que les relations reprennent. Je peux vous dire aussi qu'il y a des médiations, et notamment Rome qui veut absolument jouer un rôle de médiateur important et accepté par les deux parties.À lire aussiEn Algérie, les propos de Macron sur le Sahara occidental passent malDonc, pour vous, même si les deux régimes s'envoient à la figure des expulsions de hauts fonctionnaires et de diplomates, il n'y aura pas de rupture ?La rupture totale, je veux dire le point de non-retour, est coûteux pour les deux présidents. Mais il est clair qu'il y a des décisions à prendre. C'est-à-dire qu'Alger attend que certains consuls nommés soient accrédités, ça, c'est un élément aussi à voir. La question bien sûr du renvoi, il faut arrêter cette spirale, elle n'est pas du tout bonne pour le bon fonctionnement des relations. Cette situation, elle permet en quelque sorte la reprise ou la possibilité d'une reprise de dialogue. Parce que, au sein des autorités algériennes, on sent bien qu'il y a une volonté de contenir les conséquences de cette crise et finalement plutôt de parler seulement d'un désaccord profond avec le ministre français de l'Intérieur.Et vous dites que la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, essaye de faire médiation, c'est ça ?Giorgia Meloni est prête et il y avait même des discussions, l'Italie joue un rôle important. Elle est devenue un interlocuteur privilégié pour l'Algérie. Et bien sûr, l'Italie aussi, Giorgia Meloni a de bonnes relations avec le président Macron. Donc c'est l'Italie qui est bien placée pour jouer en quelque sorte le rapprochement. Elle peut tout à fait organiser cela lors d'une réunion économique ou dans le cadre du G20 ou un autre cadre, inviter les deux présidents. Et moi, je pense qu'une rencontre de haut niveau entre les deux chefs d'État s'impose dans les conditions actuelles.Entre les présidents Macron et Tebboune ?Entre le président Macron et le président Tebboune. Oui, en Italie, c'est une option et une hypothèse à soutenir et à encourager.
Le torchon brûle une nouvelle fois entre la France et l'Algérie. Paris va expulser de nouveaux diplomates algériens, d'après une déclaration de Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française. La France réplique après l'annonce par Alger dimanche du rapatriement de 15 agents français envoyés en mission de renfort temporaire en Algérie.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il avait remporté le Goncourt 2024 pour son roman "Houris" : Kamel Daoud, écrivain franco-algérien, fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux émis par Alger, qui l'accuse d'avoir volé la vie d'une jeune Algérienne pour écrire son livre primé. Une accusation que l'auteur réfute entièrement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Due to the silliness surrounding MLS teams' participation in the U.S. Open Cup, the Tacoma Defiance have taken the Sounders' place in the tournament. They've won their first three games and have now earned the opportunity to become the first MLS Next Pro affiliate to face a MLS first team in actual competition. Even more silly, that team is the Portland Timbers.To help us understand the Timbers' approach to this game, we reached out to Tyson Alger, who runs the Substack I-5 Corridor, which covers mostlyl the Oregon Ducks and the Timbers. He thinks the Timbers will likely field a relatively veteran-heavy team.We also discuss the evolution of Merritt Paulson, who Alger notes has decreased his public presence but that “the poster inside never dies.”Sponsor
Due to the silliness surrounding MLS teams' participation in the U.S. Open Cup, the Tacoma Defiance have taken the Sounders' place in the tournament. They've won their first three games and have now earned the opportunity to become the first MLS Next Pro affiliate to face a MLS first team in actual competition. Even more silly, that team is the Portland Timbers.To help us understand the Timbers' approach to this game, we reached out to Tyson Alger, who runs the Substack I-5 Corridor, which covers mostlyl the Oregon Ducks and the Timbers. He thinks the Timbers will likely field a relatively veteran-heavy team.We also discuss the evolution of Merritt Paulson, who Alger notes has decreased his public presence but that “the poster inside never dies.”Sponsor
Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président français Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée Ahmed El-Charara, ancien commandant et rebelle djihadiste, suscitant de vives critiques de l'opposition politique.Une trentaine d'élus de gauche, d'extrême gauche et du centre participent aux commémorations à Alger du massacre de Sétif en 1945, dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie.Les cardinaux électeurs se réunissent une dernière fois avant le conclave pour élire le prochain pape, dans une atmosphère empreinte d'émotion.Le chancelier allemand Friedrich Merz est officiellement investi, après un premier vote infructueux, et est attendu à l'Élysée par Emmanuel Macron.La grève à la SNCF entraîne une forte hausse du covoiturage et de la location de véhicules pour les déplacements du pont du 8 mai.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Israël à la conquête de la bande de Gaza, Volodymyr Zelensky qui dénonce le cynisme absolu de Vladimir Poutine, tensions entre Paris et Alger, relance du couple franco-allemand... Écoutez l'interview de Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 06 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président français Emmanuel Macron reçoit à l'Élysée Ahmed El-Charara, ancien commandant et rebelle djihadiste, suscitant de vives critiques de l'opposition politique.Une trentaine d'élus de gauche, d'extrême gauche et du centre participent aux commémorations à Alger du massacre de Sétif en 1945, dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie.Les cardinaux électeurs se réunissent une dernière fois avant le conclave pour élire le prochain pape, dans une atmosphère empreinte d'émotion.Le chancelier allemand Friedrich Merz est officiellement investi, après un premier vote infructueux, et est attendu à l'Élysée par Emmanuel Macron.La grève à la SNCF entraîne une forte hausse du covoiturage et de la location de véhicules pour les déplacements du pont du 8 mai.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Have the bulls made the case that a bottom is in or is this still a typical sharp but fleeting bear-market bounce? We discuss with 3Fourteen's Warren Pies, JP Morgan Asset Management's Stephanie Aliaga and Truist's Keith Lerner. Plus, the “Dean of Valuation” Aswath Damadoran from NYU tells us how he is navigating the tech trade this earnings season. And, Alger's Ankur Crawford weighs in on the semi space and AI arms race.
Au huitième mois d'une crise diplomatique d'une rare intensité entre Paris et Alger, les relations ne se sont toujours pas adoucies. Depuis qu'Emmanuel Macron a reconnu, en juillet 2024, la souveraineté du Maroc sur la Sahara occidental, rien ne va plus entre l'Algérie et l'ancien pays colonisateur. Le ton est ensuite monté d'un cran avec l'arrestation à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, notoirement critique envers le régime. Début 2025, les polémiques sur les ressortissants algériens expulsés de France, et que les autorités algériennes refusent de reprendre, ont crispé davantage de part et d'autre de la Méditerranée.Au mois de mars les deux présidents Macron et Tebboune ont tenté de renouer le dialogue, mais l'arrestation le 11 avril d'un agent consulaire algérien a ravivé les tensions. Code source fait le point avec Henri Vernet, journaliste au service politique du Parisien, et Joanna Blain, journaliste au service international.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti, Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LeFigaro, France Info, BFMTV, TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.
À la Une : le regain de tension entre Paris et Alger après le rappel de l'ambassadeur français d'Algérie et les expulsions réciproques d'agents consulaires, le bras de fer entre Harvard et Donald Trump aux États-Unis et la fin de la tournée asiatique de Xi Jinping. Y a-t-il une "affaire Retailleau" comme l'affirme le pouvoir algérien ? À quel point la liberté académique est-elle en danger aux États-Unis ? Et quel bilan tirer de la tournée de Xi Jinping ? Décryptage.
C dans l'air l'invité du 16 avril 2025 : Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Iris, ancien ambassadeur de France au Sénégal, au Brésil et en Russie. Il a été sous directeur pour l'Afrique du Nord.Emmanuel Macron a décidé mardi d'expulser douze agents consulaires algériens en réponse à une mesure similaire de l'Algérie. Le président français, qui s'était personnellement entretenu au téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune le 31 mars pour relancer le dialogue après des mois de brouille, a aussi "décidé de rappeler pour consultations l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. Les autorités algériennes avaient déclaré dimanche persona non grata douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter l'Algérie, en réponse à l'arrestation en France, puis à sa mise en détention, d'un agent consulaire algérien."Les autorités algériennes prennent la responsabilité d'une dégradation brutale de nos relations bilatérales", juge l'Elysée. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, qui était allé à Alger début avril pour recoudre les liens, Alger a "choisi l'escalade". Il a aussi rappelé sur France Inter la nécessité de reprendre "un dialogue franc, lucide et exigeant".Jean de Gliniasty, ancien diplomate, nous expliquera ce que signifient les expulsions d'agents consulaires, et le rappel d'un ambassadeur pour "consultations". Il reviendra également avec nous sur l'histoire des relations franco-algériennes, et sur la nécessité de maintenir des relations apaisées.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 17 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2023, la dette de l'Algérie envers les hôpitaux français, notamment l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), a atteint 44,9 millions d'euros. Cette situation résulte de soins prodigués à des ressortissants algériens, souvent détenteurs de visas touristiques ou diplomatiques, qui ne sont pas couverts par des assurances adéquates.Les patients algériens concernés se divisent en deux catégories principales. D'une part, des diplomates ou hauts fonctionnaires bénéficiant d'accords bilatéraux leur permettant de se faire soigner en France, avec une prise en charge théorique par la sécurité sociale algérienne. Cependant, les remboursements sont souvent partiels ou tardifs. D'autre part, des citoyens ordinaires profitent de séjours en France pour recevoir des soins, parfois en utilisant la carte Vitale d'un proche ou en ne réglant pas les factures.Face à ces impayés, le gouvernement français envisage des mesures telles que l'obligation d'une entente préalable, la fourniture d'un devis et d'une preuve de financement avant l'admission pour des soins programmés. Par ailleurs, la modernisation du système d'information hospitalier et du dispositif de la carte Vitale est prévue pour renforcer le contrôle.L'Algérie, de son côté, conteste l'ampleur de la dette. Selon l'Algérie Presse Service (APS), entre 2010 et 2019, près de 94 millions d'euros ont été transférés aux hôpitaux français, et 23 millions supplémentaires entre 2020 et 2024. Alger affirme que les montants réellement dus sont bien inférieurs à ceux avancés par les autorités françaises.Ce différend s'inscrit dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre la France et l'Algérie. Des parlementaires français ont interpellé le gouvernement sur cette question, certains appelant à revoir les accords bilatéraux facilitant l'accès aux soins pour les ressortissants algériens.En résumé, la dette algérienne envers les hôpitaux français est un sujet complexe mêlant enjeux sanitaires, financiers et diplomatiques. Des efforts sont en cours des deux côtés pour clarifier et résoudre cette situation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les frappes russe sur Soumy, la reprise des hostilités entre la France et l'Algérie et des immigrés latino-américains privés de leurs prestations sociales. Mayotte : vers une abrogation du droit du sol ? Après plusieurs mois de débat, une loi pour durcir le droit du sol à Mayotte a été votée à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qui dérange autant le gouvernement avec le droit du sol à Mayotte ? Se dirige-t-on vers une abrogation totale de ce droit sur l'île ?Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.Guerre en Ukraine : retour sur les frappes meurtrières russes sur Soumy Des frappes russes sur la ville de Soumy en Ukraine ont causé la mort de 34 civils et blessé une centaine d'autres. Pourquoi la région de Soumy est-elle particulièrement visée par la Russie ? Ces frappes ne peuvent-elles pas mettre en péril les pourparlers pour un cessez-le-feu ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.France/Algérie : un apaisement de courte durée ? Les autorités algériennes ont annoncé expulser douze agents de l'ambassade de France à la suite à la mise en examen de trois algériens dans l'affaire « Amir DZ ». Que leur reprochent les autorités françaises ? Alors que Paris et Alger semblaient se réconcilier, cette situation peut-elle relancer les hostilités entre les deux pays ?Avec Kader Abderrahim, journaliste, maître de conférence à Sciences Po Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE). États-Unis : déclarés morts, des milliers d'immigrés coupés de prestations sociales L'administration américaine, en lutte contre des prétendues « fraudes » à la Sécurité sociale, a coupé ses prestations à 6 300 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement « décédés ». Une telle pratique est-elle légale ? Les personnes concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ?Avec Marie-Laure Mallet, maîtresse de conférence à Paris 4 Sorbonne-Nouvelle.
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
Entre l'Algérie et la France, le torchon brûle de nouveau. Suite à la décision d'Alger, ce dimanche, d'expulser douze agents consulaires français, Paris prend une décision identique et rappelle son ambassadeur en Algérie. Après le coup de fil Tebboune-Macron du 31 mars et les gestes d'apaisement qui avaient suivi, la surprise est totale. Comment en est-on arrivé là ? Va-t-on vers une rupture des relations diplomatiques ? Le Franco-Algérien Lyes Djebaili a milité pour le mouvement démocratique Hirak à Alger et dirige aujourd'hui en France le collectif Algérie Droit Devant. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Comment réagissez-vous à cette nouvelle escalade entre l'Algérie et la France ? Lyes Djebaili : C'est regrettable. C'est incompréhensible. Les relations franco-algériennes s'acheminaient vers une détente, vers un dégel. Et puis subitement, les relations se crispent davantage. Manifestement, on a l'impression que les deux présidents, Monsieur Macron et Monsieur Tebboune, malgré leurs relations personnelles, qui sont de bonnes relations, n'arrivent pas à se parler comme naguère le faisaient Monsieur Bouteflika et Monsieur Chirac. Là, c'est quelque chose d'inédit, du jamais vu depuis l'indépendance de l'Algérie depuis 1962. Le rappel des ambassadeurs côté algérien et côté français. L'expulsion de douze agents consulaires et diplomatiques français et algériens. Tout cela ouvre la voie vers la rupture des relations diplomatiques.Vous craignez une rupture ? Je le crains. Je crains cette rupture entre la France et l'Algérie parce que c'est inédit depuis 1962, une fermeture des deux côtés. Les ripostes sont fermes de part et d'autre. Voilà, espérons des jours meilleurs pour les relations franco-algériennes. Après tout, ce sont des relations historiques, profondes où s'entremêlent les relations de famille, les relations de culture, du sang, ainsi de suite. Voilà, en tout cas, en tant que militant, en tant que franco-algérien aussi, l'Algérie, c'est mon pays de naissance. Et la France, c'est mon pays d'adoption. Et je me sens aussi bien Algérien que Français. Et c'est la raison pour laquelle j'appelle de tous mes vœux au dégel de ces relations et au retour tant soit peu à la sagesse.Alors, il y a huit jours, après le coup de fil Tebboune-Macron et la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, tout le monde pensait que les deux pays allaient reprendre le dialogue, la coopération. Et puis depuis ce week-end, patatras ! L'Algérie décide d'expulser douze agents français et la France réplique comme vous le savez. Comment expliquez-vous ce nouveau raidissement ? Moi, je rappelle, en tant que militant des droits humains, en tant que militant pour la démocratie, pour l'établissement d'un État de droit et de citoyenneté dans mon pays, je rappelle que, dans un État de droit, la justice est indépendante. Honnêtement, je ne sais pas les détails de cet enlèvement de l'influenceur algérien…Amir DZ, oui… Et donc de la mise en examen et de l'arrestation vendredi dernier par la justice française de trois Algériens de France, dont un membre du consulat d'Algérie à Créteil, près de Paris…Oui, mais ces trois personnes qui sont impliquées dans l'enlèvement… Personnellement, en tant que citoyen, j'appelle à l'indépendance de la justice parce que nous militons pour une justice indépendante dans notre pays d'origine en Algérie. Laissons la justice faire son travail. La justice en France est une justice indépendante. Je ne pense guère qu'elle soit soumise, assujettie à l'exécutif. Mais j'appelle aussi bien l'Algérie et la France à retrouver les chemins de la sagesse pour renouer un dialogue d'égal à égal pour le bien-être de l'Algérie, de la France et des deux peuples algériens et français.Donc, vous pensez qu'après l'arrestation de cet agent algérien du consulat de Créteil, Alger n'était pas obligé d'expulser douze agents français d'Algérie ? C'est une décision qui était lourde de conséquences suite à une décision de justice. C'est un yoyo diplomatique. On retombe dans les travers alors que nous étions tous heureux que les relations franco-algériennes repartent de plus belle.Est-ce que le fond du problème, ce n'est pas la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France ? C'était il y a neuf mois…Oui, chaque pays est souverain dans la prise de sa décision. Maintenant, est-ce que la France aurait pu garder sa neutralité, rester neutre ? Est-ce que cette reconnaissance allait passer par le Parlement ? On se demande. Moi je me le demande, en tant que citoyen sachant les conséquences de cette reconnaissance. La France, c'est un grand pays qui a toujours su garder une certaine neutralité. Monsieur Macron aurait pu garder cette neutralité vis-à-vis de cette question du Sahara occidental. C'est une question qui dépend de l'ONU. C'est une question de décolonisation. Elle dépend de l'ONU. D'ailleurs, entre le ministre des Affaires étrangères français, Monsieur Barrot, et le ministre des Affaires étrangères algérien, Monsieur Attaf, il y avait un communiqué conjoint disant que la question du Sahara occidental dépendait de l'ONU.À lire aussiFrance-Algérie: Paris annonce l'expulsion de douze diplomates et rappelle son ambassadeur
Paris a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger et l'expulsion de 12 agents algériens du territoire français. Une riposte à l'expulsion par Alger de 12 fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, en poste en Algérie. C'est une mesure qu'Alger affirme avoir prise en réponse à la mise en examen et au placement en détention vendredi à Paris de trois de ses ressortissants, dont un agent consulaire, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement et la séquestration d'un influenceur opposant au régime algérien et exilé en France. Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française, appelle à "revenir à un dialogue franc, lucide et exigeant" avec l'Algérie.
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le comédien Pierre Palmade est sorti de prison ce matin après quatre mois seulement de détention, il va désormais purger le reste de sa peine sous bracelet électronique.Une série d'attaques coordonnées a visé 11 établissements pénitentiaires depuis dimanche, les autorités soupçonnent l'implication de groupes de délinquants ou de mouvances d'ultra-gauche.La France a rappelé son ambassadeur en Algérie et annoncé l'expulsion de 12 agents diplomatiques algériens en représailles à l'expulsion lundi de 12 agents français présents à Alger.Le Paris Saint-Germain s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions après avoir frôlé la catastrophe face à Aston Villa.La commune de Saint-Saulve dans le Nord a décidé de fermer tous ses services publics pour protester contre la baisse des dotations de l'État.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le gouvernement français expulse 12 agents consulaires algériens et rappelle son ambassadeur à Alger en réponse à des représailles de l'Algérie, dans un contexte de dégradation des relations bilatérales.Plusieurs établissements pénitentiaires français ont été la cible d'attaques, avec des véhicules de surveillants incendiés et des tirs à la kalachnikov, le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.Le PSG se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des Champions malgré une défaite face à Aston Villa, les joueurs sont critiqués pour leur manque de sérieux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trivariate's Adam Parker, American Century Investments' Mike Rode and JP Morgan Asset Management's Jordan Jackson weigh in on today's market action and map out where they see stocks headed from here. Plus, Ankur Crawford from Alger highlights the stocks she is betting on amid all of the tariff uncertainty. And, Cais founder Matt Brown discusses alternative investments.
C dans l'air l'invitée du 14 avril 2025 : Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au cœur du Chaos", publié aux éditions ArthaudLe ton est remonté d'un cran lundi entre la France et l'Algérie avec l'annonce, par Paris, de la décision des autorités algériennes d'expulser douze fonctionnaires français, au risque de représailles. Alger a demandé à ces agents de quitter son territoire, a fait savoir lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, précisant que cette décision était une réponse à l'arrestation de trois ressortissants algériens en France. Vendredi en effet, trois hommes, dont l'un employé de l'un des consulats d'Algérie en France, ont été mis en examen à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste français. Ils ont été placés en détention provisoire."Si la décision de renvoyer nos agents était maintenue, nous n'aurons d'autre choix que d'y répondre immédiatement", a averti le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot lundi. Ces échanges tendus des derniers jours contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale. Début avril, le ministre des Affaires étrangères s'était entretenu avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, pour faire part du souhait de la France de "tourner la page des tensions actuelles" depuis Alger.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation diplomatique entre Paris et Alger, où la situation continue de s'enliser.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:50:52 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Retour sur un homme et une injustice : l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, incarcéré à Alger et condamné le 27 mars dernier à cinq ans de prison. - réalisation : François Caunac - invités : Jean-Christophe Rufin Diplomate et romancier. ; Pascal Bruckner Philosophe, romancier et essayiste français
Au sommaire : comment sortir de la crise ouverte entre Alger et les pays de l'AES ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso accusent l'Algérie d'avoir abattu un drone en territoire malien. Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin prochain. Que changerait cette éventuelle reconnaissance ? Enfin, comment expliquer l'étonnante volte-face douanière du président américain Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Hamid Arab, directeur de la publication du journal Le matin d'Algérie Madiambal Diagne, journaliste et fondateur du journal Le quotidien au Sénégal, président de l'Union internationale de la presse francophone
Tshidi Madia in for Clement Manyathela, and the listeners discuss the violence that erupted at the CAF Champions League quarterfinals in Orlando stadium.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».
"I like to say when software writes software, innovation becomes exponential. And I think we've never lived through exponential innovation as a society." Alger Portfolio Manager Dr. Ankur Crawford discusses the Concentrated Equity strategy and how it may provide investors with a direct conduit to Alger's highest conviction ideas on the theme of innovation.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur un faux journal attribué à RFI, la crise diplomatique entre l'Algérie et les pays de l'AES et la normalisation des relations franco-algériennes. Guerre en Ukraine : vers une médiation de la Chine ?Alors que les pressions américaines persistent pour un cessez-le-feu en Ukraine, la Chine pourrait à son tour jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kiev. Quels intérêts Pékin pourrait trouver dans cette initiative ? Connaissant les liens qui l'unissent à la Russie, comment la Chine pourrait-elle mener des négociations ?Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Intox : un faux journal attribué à RFISur les réseaux sociaux et les chaînes WhatsApp, un audio créé par l'intelligence artificielle simule un journal de RFI sur la situation en RDC. On y entend Corneille Nangaa, l'ancien président de la Céni devenu coordinateur de l'Alliance fleuve Congo, alliée au M23, présenter ses excuses aux Congolais. Comment s'assurer qu'une information provient bien de RFI ?Avec Grégory Genevrier, journaliste à la Cellule Info-Verif. Algérie : les pays de l'AES rappellent leurs ambassadeursAprès la destruction d'un drone malien par l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs à Alger. Bamako affirme que ce drone volait au-dessus du territoire malien, Alger assure qu'il était entré dans l'espace aérien algérien. Que sait-on de cet incident ? Pourquoi les pays de l'AES dénoncent-ils des « provocations à répétitions » de la part de l'Algérie ? Une crise plus importante est-elle inévitable ?Avec Akram Kharief, journaliste et chercheur à la Fondation Rosa Luxemburg. France/Algérie : un premier pas vers la normalisation ?Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, s'est rendu en Algérie pour rencontrer son homologue algérien Ahmed Attaf et le président Abdelmadjid Tebboune. Objectif, permettre un réchauffement des relations entre Paris et Alger. À l'issue de ces entretiens, quels sont les engagements concrets pris sur les questions sécuritaires et migratoires ?Avec Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE).
C dans l'air l'invité du 3 avril 2025 : Fabrice d'Almeida, historien, vice-président université Paris Panthéon Assas, auteur de GÉNIES DU MAL , aux éditions PLON.Les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune ont eu un long échange téléphonique, lundi. Ils sont convenus de "donner une nouvelle ambition à la relation" bilatérale. Cette reprise de contact renforce la probabilité d'une prochaine libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal.Le président français a décidé, à la suite de cet appel téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, de dépêcher le 6 avril à Alger le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot afin de "donner rapidement" un nouvel élan aux relations bilatérales après des mois de crise, selon le communiqué conjoint publié lundi soir.L'objectif commun affiché est de "donner une nouvelle ambition à la relation" dans un "esprit d'amitié", mais aussi dans un "souci d'efficacité et de résultat".