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Le Premier ministre a dévoilé le 15 juillet les mesures du Budget 2026 visant à endiguer le déficit de l'Etat et à circonscrire la dette française. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Stéphane Loignon donnent les détails du plan d'envergure porté par François Bayrou.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécile Cornudet (éditorialiste aux « Echos ») et Stéphane Loignon (journaliste au service France des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Stefano Lorusso/ZUMA Press Wire/Sipa. Sons : BFM TV, Nickpanek620 « Royal Funeral March », « Les tontons flingueurs » (1963), « Twist again à Moscou » (1986), « Kaamelott » (2005). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 15 juillet 2025 : Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, ancienne correspondante à Moscou et à Washington.Dans la série "le retour des surtaxes", un nouvel épisode : Donald Trump lance un ultimatum à Vladimir Poutine, cinquante jours pour avancer sur un accord de paix avec l'Ukraine, sous peine de surtaxes à 100 % sur les alliés de Moscou. Il promet également des armes à l'Ukraine à la condition que ce soit l'Otan et donc les Européens qui paient. En parallèle, Donald Trump accentue la pression sur l'Union européenne et le Mexique : à partir du 1er août, leurs importations pourraient être taxées à 30 %.Donald Trump applique sa méthode de négociation favorite : menacer, puis négocier. Une stratégie héritée de son passé de promoteur immobilier à New York, qu'il a théorisée dans son livre "L'Art du Deal". Pourquoi ce revirement face à Vladimir Poutine ? Et, face à cette offensive commerciale, comment l'Union européenne peut-elle réagir ?Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, décryptera le bras de fer entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que la stratégie de négociation du président américain sur les droits de douane.
durée : 00:39:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Depuis plusieurs semaines, les bombardements russes sur les villes ukrainiennes s'intensifient. Ce dimanche, Donald Trump a annoncé des sanctions économiques à Moscou et ses alliés, ainsi qu'un soutien militaire à l'Ukraine si aucun accord de paix n'était trouvé d'ici à 50 jours. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Alexandra Goujon Maîtresse de conférences à l'Université de Bourgogne, enseignante à Sciences Po Paris et spécialiste de l'Ukraine et de la Biélorussie; Paul Gogo Journaliste à Moscou et auteur du livre Opération Spéciale, aux Éditions du Rocher, 2024
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Aujourd'hui, retour sur le volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine : le président américain a promis de nombreuses armes à Kiev et soumis Moscou à un ultimatum pour un cessez-le-feu d'ici les 50 prochains jours. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rubrique:histoire Auteur: heinrich-von-roos Lecture: Daniel LuttringerDurée: 15min Fichier: 11 Mo Résumé du livre audio: Extrait de "Souvenirs d'un médecin de la Grande Armée" par Heinrich von Roos. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Aujourd'hui, retour sur le volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine : le président américain a promis de nombreuses armes à Kiev et soumis Moscou à un ultimatum pour un cessez-le-feu d'ici les 50 prochains jours. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a eu la promesse d'envoyer des systèmes de défense anti-aérienne Patriot dimanche ; il y a eu hier, lundi, la rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ; bref, résume le Washington Post, le président américain « penche du côté ukrainien de la guerre contre la Russie avec plus de force que jamais », d'autant plus que Moscou risque à son tour « des droits de douane de 100% si la guerre fait toujours rage dans 50 jours. » Après des mois d'admiration non dissimulée entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ces menaces représentent « un changement dramatique de la position américaine dans cette guerre », souffle le New York Times. En Belgique, le Soir reste assourdi par cette « salve médiatique (…) qui résonne (…) comme un coup de canon. » Pour un éditorialiste du Post c'est une preuve de plus, s'il en fallait, « qu'il est tout sauf prévisible », là où un auteur du Wall Street Journal soupire enfin : « ça lui aura pris six mois, mais Donald Trump semble avoir conclu que Vladimir Poutine ne veut pas de la paix en Ukraine. » Et pour ces quotidiens américains, cette décision « ouvre un nouveau chapitre dans l'histoire ukrainienne, un qui est porteur à la fois d'espoirs et de dangers. » À lire aussiCamille Grand: 50 jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine, «une sorte d'ultimatum lancée à Vladimir Poutine» Encore des zones d'ombre Derrière un « discours de dur à cuire », se cachent « des doutes et des détails manquants », pointe le New York Times. Donald Trump a beau assurer que les systèmes de défense Patriot seraient « rapidement » envoyés et payés par l'Otan, pourtant, indique le journal, « des cadres du Pentagone ont affirmé que de nombreux détails étaient encore discutés. » Pour le Figaro, plus encore, « la faisabilité » de ce plan « reste à démontrer. » Car, explique le titre, l'Otan dispose certes d'une agence pour l'achat d'armement, mais cette dernière « ne livre pas (…) à des tiers, a fortiori un pays en guerre. » Et en plus de cela, « elle ne repose pas sur un budget fixe. » Surtout, il reste une inconnue majeure : « ce que les mots de Donald Trump valent vraiment », grimace le New York Times. Car de saute d'humeur en revirement, les changements d'attitude de Washington sont maintenant légion, se désole Le Soir : « les déclarations incohérentes de l'administration américaine mettent très souvent les nerfs de Kiev à vif. » Une fois de plus, s'agace le Figaro, « Trump vise surtout l'effet d'annonce (…), au détriment des ukrainiens qui dépendent toujours des livraisons américaines. » Beaucoup de bruit pour peu de changements, conclut, amer, un soldat ukrainien dans les colonnes du Soir : « tout ça ne change pas grand-chose à notre vécu depuis trente ans. C'est comme ça que l'on vit en Ukraine : dans l'incertitude. » Incertitude et chaos également dans les rues espagnoles. « Passages à tabac, émeutes et chasses à l'immigré », raconte El Mundo… voilà le triste spectacle dont les rues de Torre Pacheco, dans la région de Murcie, dans le sud-est du pays, sont devenues le théâtre. « Des dizaines d'hommes vêtus de noir, visages dissimulés et souvent armés de bâtons, raconte Le Soir, déambulent le soir dans les rues » à la recherche, disent-ils ouvertement, d'immigrés. Le déclencheur ? L'agression d'un habitant de la ville par trois jeunes hommes, apparemment d'origine marocaine. Mais en réalité, explique un journaliste spécialiste dans le quotidien belge, « l'ultra-droite attendait depuis longtemps ce genre d'incident pour attiser le racisme et provoquer ces chasses. » À lire aussiEspagne: appels au calme après des émeutes anti-immigrés près de Murcie D'ailleurs, signale El Pais, il existe, sur Telegram, un groupe, intitulé sans ambigüité « Expulsez les maintenant – Espagne ». On y retrouve 17 tchats différents, avec plus de 1.700 membres, « dans la majorité des hommes. » Sur cette conversation, « les utilisateurs s'organisent (…) pour rechercher et battre les immigrants » sans distinction : « je frapperai tout le monde », assène ainsi un participant. Certains répondent même avec des images d'Adolf Hitler, selon les images fournies par le quotidien. Et ces menaces n'en restent pas au stade d'élucubrations sordides sur une plateforme virtuelle, un reporter d'El Mundo raconte le calvaire de ce propriétaire de kebab d'origine marocaine : « un groupe de 30 à 50 radicaux d'extrême droite, vêtus de casques et de cagoules, sont apparus à la porte de son restaurant, qui a fini par être détruit », à coups de battes de baseball, jusqu'à ce que le restaurateur prenne la fuite. Ce dernier en tremble encore. « Si nous n'arrivons pas à nous échapper, ils nous tuent, j'en suis sûr. » À lire aussiEspagne: huit personnes interpellées après les violences racistes de Torre Pacheco
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Aujourd'hui, retour sur le volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine : le président américain a promis de nombreuses armes à Kiev et soumis Moscou à un ultimatum pour un cessez-le-feu d'ici les 50 prochains jours. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:30 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Il avait promis des annonces fortes : à la veille du 14 Juillet, Emmanuel Macron a esquissé un nouveau cap pour la défense française, alors que Moscou, selon le chef d'état-major des armées, considère désormais la France comme son principal adversaire en Europe. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI
C dans l'air du 14 juillet 2025 : Face à Poutine: la France se réarmePRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALDes avions, des blindés et des soldats en rangs serrés sur les Champs-Élysées : le défilé du 14-Juillet, qui a mis à l'honneur cette année des militaires prêts à partir en opération, avait des airs de démonstration de force. Avec en toile de fond, un climat géopolitique tendu, une Europe sous pression, et des discours qui sonnent comme des mises en garde. Emmanuel Macron, dans son allocution traditionnelle aux armées dimanche, n'a pas mâché ses mots. "Nous vivons un moment de bascule", a-t-il déclaré, évoquant un monde devenu "plus brutal". Selon lui, jamais la liberté n'a été aussi menacée depuis 1945. Et "jamais, à ce point, la paix sur notre continent n'a dépendu de nos décisions présentes".À la veille de la Fête nationale, le président a annoncé une augmentation inédite du budget de la Défense : 3,5 milliards d'euros supplémentaires en 2026, puis 3 milliards l'année suivante. L'effort financier vise à atteindre, d'ici 2027, un budget de près de 64 milliards d'euros, soit presque le double de celui d'il y a dix ans. Un tournant stratégique assumé dans un contexte où les certitudes d'hier s'effritent, y compris au sein des alliances occidentales. L'Europe est "mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l'invasion de l'Ukraine, et que les États-Unis de Donald Trump ont ajouté une forme d'incertitude" quant à la pérennité de leur soutien, a ainsi affirmé Emmanuel Macron. "Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte", car "pour être libres dans ce monde, il faut être craints ; pour être craints, il faut être puissants", a insisté le président de la République. Quelques jours plus tôt, le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, avait brossé un sombre tableau des menaces, tant internes qu'externes, qui pèsent sur la France, et pointé "une nécessité de prise de conscience" : "La guerre en Europe est déjà là".Pendant ce temps, en Ukraine, les combats se poursuivent sans relâche. Moscou intensifie ses frappes, battant chaque semaine des records en nombre de missiles et de drones tirés. Face à cette escalade, Volodymyr Zelensky avait appelé ses alliés à envoyer « davantage que des signaux » pour stopper la Russie. Dimanche matin, Donald Trump annonçait finalement l'envoi de systèmes antiaériens Patriot, cruciaux pour la défense de Kiev. "Je suis déçu par la Russie. Je ferai une déclaration majeure lundi", lançait-il, sans en dire plus.Sur le terrain, l'armée ukrainienne tente de renforcer ses rangs. Nos journalistes ont suivi la formation des jeunes volontaires ukrainiens qui ont décidé de s'engager avant l'âge de la mobilisation obligatoire. Un programme pour les 18-24 ans lancé par l'armée ukrainienne pour tenter de pallier son manque récurrent de fantassins.De l'autre côté du front, la Russie continue de s'appuyer sur ses alliés, et notamment la Corée du Nord. Depuis la signature d'un pacte de défense mutuelle en octobre dernier, Pyongyang aurait fait parvenir à Moscou des millions d'obus, selon les services de renseignement sud-coréens. 13 000 soldats auraient également été envoyés sur le front pour aider l'armée russe à reconquérir la région de Koursk.LES EXPERTS : - Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Élie TENENBAUM - Directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Laura KAYALI - Journaliste Défense – POLITICO
C'est le Nouvel Obs qui s'est penché sur la vie et l'empire médiatique du milliardaire, qui possède aussi bien la radio Europe 1, la chaîne de télé CNews que le Journal du Dimanche. Un homme puissant, donc, dont l'hebdomadaire dresse en filigrane le portrait : « catholique à l'extrême », explique l'un de ses proches, qui le qualifie aussi de « mystique ». « Ses interlocuteurs », nous dit l'hebdomadaire, « ne sursautent plus lorsqu'ils l'entendent parler des anges, du diable, des "FDB", (forces du bien) ou des "FDM" (forces du mal). Dans la dernière catégorie, il englobe la gauche, la presse, la justice, les partisans de l'aide active à mourir. » Il séduit à la fois la droite et l'extrême droite, pour lesquelles, selon le Nouvel Obs « le patron réactionnaire est un fantasme, un parrain dont on souhaite s'attirer les bonnes grâces, ainsi que celles de son empire médiatique. Bruno Retailleau, qui partage sa foi et son conservatisme, ne s'y est pas trompé, en l'invitant à déjeuner au ministère de l'Intérieur, en pleine campagne interne pour la présidence des Républicains » précise l'hebdomadaire. Vincent Bolloré qui assiste assidûment à la messe, de préférence en latin. « La religion a aussi du bon pour ce séducteur invétéré », glisse perfidement le Nouvel Obs, séducteur « qui il y a une trentaine d'années, a quitté la mère de ses quatre enfants pour vivre avec la sœur de cette dernière ». Vincent Bolloré « reconnaît avoir beaucoup de choses à se faire pardonner ». « En Ukraine, la mort vient du ciel ». C'est le titre d'un article du Point. Et si l'on a déjà beaucoup parlé de la bataille de drones qui se joue entre Kiev et Moscou, on connaît moins la tactique russe concernant la ville de Kherson, un temps passée sous occupation russe avant de redevenir ukrainienne. « Dans cette ville », raconte Boris Mabillard, l'envoyé spécial du Point, « une autre partie se joue, dans laquelle les drones russes pourchassent jusqu'à la mort des civils apeurés : un cauchemar quotidien où l'on voit des grands-mères tenter d'échapper clopin-clopant aux bombes volantes qui leur donne impitoyablement la chasse jusqu'à l'intérieur de leurs maisons ». « Car contrairement aux autres régions du front », nous explique-t-on, « à Kherson, les drones ne visent pas seulement les militaires et les infrastructures, mais aussi les civils ». Le prêtre orthodoxe Valentin, rencontré par le Point, estime que « l'armée russe a choisi Kherson pour former et entraîner ses pilotes de drones ». « Cela explique », dit-il, « qu'ils choisissent des proies faciles, des personnes âgées et même des animaux de ferme ». Le prêtre estime que cette « cruauté est planifiée ». «Pour punir les habitants pro-ukrainiens qui ne les ont pas suivis lors de leur débâcle, quand la ville a été libérée ». L'Iran, un mois après l'attaque d'Israël Faute de pouvoir s'y rendre, les journalistes interrogent les iraniens à distance. C'est ce qu'a fait l'Express cette semaine. Selon l'hebdomadaire, « dans le ciel iranien, les missiles se sont tus, mais l'angoisse continue d'étreindre la population iranienne. La question de l'avenir est sur toutes les lèvres, dans un pays déjà éprouvé par des années de répression politique et d'instabilité économique ». « On s'attend à de nouvelles attaques » reconnaît Elaheh, une professionnelle du marketing qui s'interroge « sur la durabilité du cessez-le-feu » « Mais la guerre a aussi suscité des sentiments ambivalents chez les Iraniens » , explique l'Express, « entre la crainte d'une escalade et l'espoir de voir le régime tomber ». Une autre jeune femme, Zahra, avoue ainsi qu'elle espère que « la guerre n'est pas finie ». « Elle veut assister à la chute de la République islamique », poursuit l'Express et « soutient le fils du Chah, Reza Pahlavi, qui s'est dit disposé à rentrer en Iran.» Et alors que des milliers d'Iraniens ont quitté le pays ces dernières années, Zahra, elle « prie pour éviter l'exil » . « J'aime mon pays » dit-elle. « Si le régime change, je ne quitterai pas l'Iran ». Un nouveau jour de gloire Du football, enfin, avec la finale du mondial des clubs…Finale qui se jouera ce soir aux Etats-Unis, entre le Paris Saint Germain et Chelsea. Le PSG ayant signé un brillant parcours, il part favori, notamment aux yeux de la presse française. Et particulièrement aux yeux du Parisien Dimanche qui titre déjà : « un nouveau jour de gloire ». « Le monde leur appartient », ajoute le journal, qui concède, tout de même, « enfin pas tout à fait, pas encore, pas au palmarès, mais dans les faits, oui ! »… Mais si le PSG gagne, pas question pour les supporters de célébrer la victoire sur les Champs Elysées. Ils seront fermés, en prévision du défilé du 14 juillet, demain. Une célébration d'un tout autre genre.
La Russie a identifié la France comme étant son principal adversaire en Europe, a indiqué ce vendredi le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des Armées à l'occasion d'une très rare conférence de presse. Le plus haut gradé de l'armée française brosse un sombre tableau de l'état de la menace et souligné que la Russie constitue désormais un risque durable pour le continent européen. Guerre en Ukraine, terrorisme, attaques hybrides, délitement de l'ordre international ou encore conséquences du réchauffement climatique, les crises se multiplient et se superposent... sans amélioration visible estime le général Burkhard: « On est bien face à un changement de référentiel stratégique. Je peine à discerner quelles pourraient être les portes de sortie ou de stabilisation à court terme. J'estime qu'on est plutôt face à quelque chose que j'appelle les effets cliquets. Il ne faut pas s'attendre à horizon visible, à un retour en arrière et donc ce n'est pas la peine de se dire : je vais faire le dos rond. Il faut plutôt se préparer à gérer le monde tel qu'il est aujourd'hui face à nous, c'est la réalité. » Et dans le monde tel qu'il est, la Russie est partie prenante de presque toutes les menaces, dit le chef d'état-major des armées. C'est une puissance de nuisance y compris en mer et sous les mers, « Donc c'est d'abord les sous-marins nucléaires d'attaque russes qui régulièrement pénètrent en Atlantique Nord et ensuite descendent quelquefois en Méditerranée, et qui cherchent évidemment à surveiller les zones qui sont importantes pour nous, mais également chez les Britanniques, éventuellement aussi sur les côtes américaines. C'est une présence gênante. Il y a aussi des moyens spécialisés d'action sous la mer pour conduire des actions plus précises le long des câbles sous-marins. » Frictions dans les airs et dans l'espace aussi, la Russie malgré des pertes considérables en Ukraine, dispose toujours, estime le général Burkhard, d'une armée de premier plan: « La Russie est un modèle d'armée complet, mais jusqu'au bout des ongles ! Je ne vois pas de capacité qui manquent depuis les capacités de brouillage, de guerre électronique aux systèmes de défense sol air, aux systèmes d'artillerie/feu dans la profondeur, avec un étagement. L'armée russe dispose de tout. La puissance nucléaire aussi. Avec des vecteurs terrestres, des vecteurs sous-marins, des vecteurs aviation à long rayon d'action, des armes stratégiques, des armes tactiques, avec une doctrine et une chaîne de commandement qui est extrêmement robuste, testée, sondée. » À lire aussiLa Russie est une «menace durable», affirme le chef d'état-major des armées françaises La Russie, une menace durable L'objectif de Moscou est de déstabiliser la France, mais aussi la Grande-Bretagne, les deux puissances européennes dotées de l'arme nucléaire, estime le général Burkhard, avec l'ambition, par effet domino, de contraindre le reste du continent, « La guerre en Ukraine pour la Russie est existentielle et elle veut absolument obtenir ce qu'elle a fixé comme objectif ou du moins ce que Poutine a fixé comme objectif, avec probablement comme état final recherché, affaiblir l'Europe et démanteler l'Otan. C'est l'objectif de la Russie, c'est l'objectif de Poutine. Pour y arriver, elle a mis en place une économie de guerre qui tourne à plein régime aujourd'hui, ça veut dire que la Russie va continuer à se réarmer à ce rythme-là. Et donc on estime qu'avant 2030, elle constituera à nouveau une vraie menace à nos frontières, sur le flanc est de l'Europe. » La sécurité de l'Europe se joue donc en Ukraine et la défaite de Kiev, martèle le général Burkhard, serait une défaite européenne. Il y a urgence, le temps est désormais compté. À lire aussiGénéral Thierry Burkhard: «La France et l'Otan sont prêtes à faire face à toute agression»
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine découvrez l'histoire fascinante de Sidney Reilly, un espion dont la vie semble tout droit sortie d'un roman d'aventures. Au début du 20e siècle, cet homme, connu sous le nom de « l'espion le plus mystérieux du monde », a mené des missions risquées au cœur des intrigues internationales. De l'Empire russe aux couloirs du pouvoir britannique, Reilly a navigué entre trahisons et secrets d'État, sa vie oscillant entre génie du renseignement et homme en fuite. Mourir peut attendre À Londres, dans l'ombre d'un whisky irlandais, Sidney Reilly accepte une mission qui scellera son destin : infiltrer Moscou pour renverser le régime bolchévique. Mais les pièges se referment, et le maître espion voit son ultime mission devenir sa dernière course contre la mort. Aujourd'hui encore, un siècle après sa disparition, l'ombre de Reilly plane sur l'histoire : entre réalité et légende, il est l'homme qui inspira James Bond… et qui refusa de mourir… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues [SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul [SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale [SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Voix : Florian Bayoux Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air du 11 juillet 2025 : Ukraine : Trump s'impatiente, l'Europe se protège« La guerre en Europe est déjà là ». Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées, a tenu une conférence de presse sans filtre ce vendredi. Il a pointé la menace "durable" que constitue la Russie. Des propos qui corroborent ceux du directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, qui a affirmé cette semaine que « la Russie pose une menace existentielle à moyen et long terme ».Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement des deux puissances nucléaires européennes : la France et le Royaume-Uni. Macron et Starmer ont affirmé hier vouloir coordonner leur pouvoir de dissuasion nucléaire pour protéger le vieux continent. La menace russe est dans les esprits tandis que la guerre en Ukraine continue, plus violente que jamais. Trump, lui, perd ses nerfs. Il a accusé le chef du Kremlin de dire « beaucoup de conneries ». Dans un document audio révélé par CNN, il aurait aussi affirmé l'an dernier à Poutine qu'il n'hésiterait pas à « bombarder Moscou » si la guerre continue.La France serait en tout cas « une cible prioritaire » de Moscou selon Burkhard. Depuis quelques semaines, les ingérences russes se multiplient s'ailleurs sur le territoire, entre espionnage, tentatives de déstabilisation et guerre informationnelle. Des avions de reconnaissance russes s'approchent de surcroît des côtes de certains pays européens, fortifiant ce climat de menace.Pendant ce temps, à Gaza, l'horreur continue. Et là-dessus aussi, Donald Trump s'impatiente. Il souhaite parvenir à un accord « d'ici la fin de la semaine » mais Netanyahu pose ses conditions, comme la démilitarisation de Gaza. En attendant, l'opinion israélienne se divise. Alors que 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre, 70% de la population est en faveur de la fin des opérations militaires en échange de la libération des derniers otages.Alors, comment l'Europe peut-elle faire pression sur Moscou ? Pourquoi la France est-elle une « cible prioritaire » de Moscou ? Un accord de cessez-le-feu à Gaza va-t-il être trouvé ?LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie
durée : 01:29:01 - Kirill Kondrachine, un tempérament passionné épris de liberté - par : Aurélie Moreau - Directeur artistique du Philharmonique de Moscou de 1960 à 1976, Kirill Kondrachine demande aux Pays-Bas l'asile politique en 1978 après une tournée triomphale avec l'Orchestre du Concertgebouw. Il laisse plusieurs enregistrements qui ont fait date. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mercredi 9 juillet, les opérations menées dans le port de Rotterdam pour recevoir des cargaisons militaires en prévision d'éventuels conflits avec Moscou ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Kiev va-t-elle, oui ou non, bénéficier de plus d'armes américaines ? Lundi, Washington suspendu les livraisons de munitions. Donald Trump a finalement décidé l'inverse, mais ce « revirement n'est pas de nature à rassurer Kiev, écrit le Figaro, tant le président américain a soufflé le chaud et le froid depuis qu'il est entré en fonctions », humiliant un jour Volodymyr Zelensky, alpaguant violemment Vladimir Poutine quelques semaines plus tard, comme il l'a fait hier sur les réseaux sociaux. Surtout, il semblerait que l'administration américaine elle-même ne parvienne pas à accorder ses violons, puisque, rappelle le Washington Post, de tels arrêts et remises en route des livraisons « ont déjà eu lieu en février et en mai ». Une apparente confusion, qui « embarrasse le chef d'État tout en démontrant un manque de détermination à la Russie ». Pour redorer le blason américain, une seule option, juge le Post : « Donald Trump doit engager, de nouveau, les États-Unis dans la cause ukrainienne ». D'autant que, abonde le New York Times, « l'agacement [du président américain] vis-à-vis de Vladimir Poutine date d'avant cet épisode » et qu'en se montrant « prêt à laisser l'Ukraine sans défenses fortes, M. Trump s'est retrouvé avec peu de moyens de pression pour pousser M. Poutine à négocier ». Pendant ce temps, l'armée russe poursuit ses opérations… Cette nuit, l'armée russe a lancé une attaque massive de drones et de missiles contre plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Face aux tergiversations américaines, Moscou « gagne du temps pour profiter de son avantage sur le terrain », analyse le Figaro. Et après des mois d'hésitations, de frilosité, voire d'hostilité, à Kiev, la prudence reste de mise. Le Devoir, au Canada, raconte ainsi que « des élus et des analystes » de la capitale ukrainienne « ne s'attendent pas à un changement complet de cap en matière militaire : (…) l'Ukraine ne peut plus compter sur les dons d'armes des États-Unis, alors que la politique américaine se recentre sur le Moyen-Orient et la région indopacifique ». Un homme politique ukrainien, interrogé par le Devoir, se montre tout de même prudemment optimiste : « Trump comprend maintenant qu'il ne peut pas compter sur Poutine pour négocier sérieusement ». Deux hommes opposés et pourtant pas si différents C'est la théorie mise en avant par le Kyiv Independent dans un article qui se propose d' « observer la guerre à travers la lentille du narcissisme ». Car Donald Trump et Vladimir Poutine « ont tous les deux maîtrisé l'art de transformer des blessures collectives en mythologie » - « dans le cas de la Russie, la chute de l'Union soviétique a laissé une profonde cicatrice psychologique (…) et l'Ukraine, dans ce mythe, n'est pas un pays souverain, mais l'enfant mal éduqué d'un empire anciennement puissant ». Et dans le cas des États-Unis ? « La promesse trumpienne de "rendre sa grandeur à l'Amérique" n'était pas juste un slogan, c'était un baume discursif pour ceux qui se sentent abandonnés, invisibles, ou désorientés ». Car, psychoanalyse le journal, « le narcissisme, qu'il soit personnel ou collectif, ne naît pas dans l'arrogance – il naît dans la douleur ». Plutôt que de « retourner à une gloire passée » en espérant guérir, aussi bien les États-Unis que la Russie feraient mieux de rechercher « la communion avec les autres » et pas « le pouvoir sur eux ». Et puis, faut-il aller visiter le Machu Picchu ? C'est le Monde qui se le demande car « avec plus d'un million et demi de visiteurs annuels, le site (…) est le plus visité du Pérou ». Ce qui lui aurait « fait perdre de sa superbe » au point, raconte le quotidien, qu'une plateforme spécialisée dans le tourisme l'a classé en site « qui ne vaut plus la peine ». Et pour cause : « les visiteurs ne peuvent rester plus de quatre heures sur place », leur nombre élevé « provoquerait érosion et détérioration des chemins » et les prix sont « trop élevés » voire « complètement disproportionnés » : dans la région, pointe Le Monde, « il n'est pas rare de trouver un café noir vendu 5 euros, » le prix habituel d'un plat complet au restaurant. Bref, le Machu Picchu, Bali et Venise seraient désormais dans le même bateau… À Cuzco, on réfléchit donc « à des stratégies pour faire face au tourisme de masse », encore faut-il que les visiteurs fassent leur part… Or, grimace le Monde, « chez les touristes, le message ne semble pas encore passé ».
Ao menos 28 são crianças, que estava no acampamento Camp Mystic, estão entre os 104 mortos pelas enchentes que atingiram o Texas no fim de semana. E ainda:- Casa Branca informou que ao menos 15 países receberam novas cartas com ameaças tarifárias- líderes dos BRICS reagiram às ameaças de Trump informando que tarifas e retaliações não são o caminho- Roman Starovoit, que comandava a pasta dos Transportes, foi achado com um tiro dentro do carro, em um parque próximo a Moscou, após ser demitido pelo presidente Vladimir Putin- Neto número 140 sequestrado ainda bebê pela ditadura militar argentina, hoje adulto, vive em Buenos Aires e foi criado como filho único, sem saber de sua verdadeira origemNotícias em tempo real nas redes sociais Instagram @mundo_180_segundos e Linkedin Mundo em 180 SegundosFale conosco através do mundo180segundos@gmail.com
Dans les années 2000, des cadavres d'hommes sont retrouvés, semaines après semaines, dans le parc de la Bitsa à Moscou en Russie. Les crânes sont fracassés à coups de marteau… Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:50 - Les Grandes Traversées - par : Marie Chartron - Début mars 1953, un huis clos dans une datcha à l'ouest de Moscou : Joseph Staline se meurt. Nikita Khrouchtchev, qui a secrètement enregistré ses souvenirs sur bande pendant plusieurs années, se remémore ces événements. Et sa voix nous accompagne. - réalisation : Diphy Mariani
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
Ce mardi 1er juillet, l'avenir du deal minier conclut avec les USA suite à la conquête du gisement de lithium de Shevchenko dans l'Est de l'Ukraine, a été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Les années passent et ne se ressemblent pas forcément, pour l'OTAN. Au début de l'invasion russe en Ukraine, les regards se sont rapidement tournés vers l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, potentiellement de retour au centre du jeu alors que le président français l'avait accusée, quelques années plus tôt, d'être «en état de mort cérébrale». Depuis, les 32 membres de l'alliance se creusent les méninges pour tenter de mieux se coordonner, notamment face à Moscou. Ils se sont réunis, cette semaine, à La Haye, pour un sommet aux Pays-Bas… avec, aussi, l'objectif de séduire l'allié américain, Donald Trump, lui qui se plaint de ce que coûte l'OTAN, et qui se préoccupe davantage de ses intérêts dans une autre région, dans l'Asie-Pacifique. Invités : - Amélie Zima, chercheuse, responsable du programme «sécurité européenne et transatlantique» de l'Institut français des Relations internationales (Ifri) - Jean-Marc Vigilant, ancien directeur de l'École de guerre, chercheur associé à l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS), président de l'association EuroDéfense-France - Steven Ekovich, professeur émérite de Sciences politiques et d'Histoire à l'Université américaine de Paris.
Malgré les dernières tentatives de rapprochement initiées par Donald Trump envers Vladimir Poutine, la relation « d'amitié » entre la Chine et la Russie n'a jamais été aussi solide. Sylvie Bermann, ancienne ambassadeur à Pékin, Londres et Moscou revient dans son dernier livre L'Ours et le Dragon. Russie-Chine : Histoire d'une amitié sans limites ? sur ce mariage de raison, qui s'inscrit dans une relation triangulaire avec les États-Unis. À lire aussi«Géopolitique de l'ingérence russe: La stratégie du chaos» de Christine Dugoin-Clément
Pendant une grande partie du XXe siècle, le jazz, cette musique libre, vibrante, imprévisible… était tout simplement interdit en Union soviétique.Pourquoi ? Revenons au début.Dans les années 1920, après la révolution bolchévique, l'URSS vit une courte période d'ouverture culturelle. Le jazz arrive alors à Moscou, porté par des musiciens curieux, et même soutenu un temps par le régime, qui y voit un art moderne, populaire, presque révolutionnaire.Mais très vite, les choses changent. Dans les années 1930, avec Staline au pouvoir, tout ce qui ne colle pas aux normes du "réalisme socialiste" devient suspect.Et le jazz, avec ses syncopes, son swing, son côté improvisé et indomptable, ne rentre pas dans les cases. Pire encore : il vient des États-Unis, la grande puissance capitaliste et ennemie idéologique.Staline déteste ce qu'il appelle la "musique dégénérée". Le jazz est accusé d'être "antirusse", "bourgeois", "décadent". On le surnomme même la "musique de la jungle". Les saxophones sont bannis, les orchestres de jazz dissous, les musiciens surveillés.Et cela empire après la Seconde Guerre mondiale. En pleine guerre froide, écouter du jazz devient un acte de défiance politique. C'est être influencé par l'ennemi.Mais… la musique ne s'arrête pas.Malgré l'interdiction, le jazz continue de vivre en cachette. Dans les caves, les arrière-salles, les appartements privés, on joue du jazz clandestinement. On enregistre sur des radiographies médicales usagées — oui, sur des radios des poumons ! — qu'on appelle les "disques sur os", pour contourner la censure.Certains prennent tous les risques pour écouter des enregistrements de Duke Ellington ou Charlie Parker, captés illégalement sur les ondes occidentales.Et puis, dans les années 1960, le vent tourne un peu. Sous Khrouchtchev, une relative détente permet au jazz de ressortir timidement à la surface. Des festivals sont autorisés, des musiciens soviétiques comme Leonid Utyosov ou Igor Bril font revivre le genre, à leur manière.Mais le jazz ne sera jamais complètement libre en URSS. Il restera surveillé, encadré, soupçonné d'"américaniser" les esprits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 25 juin 2025 - Comment Trump a fait plier l'Otan? - Arrivé aux Pays-Bas pour un sommet crucial de l'OTAN réunissant les 32 dirigeants de l'Alliance, Donald Trump s'est félicité, ce mercredi, d'un engagement inédit des alliés : investir massivement dans leur défense. Les Européens et le Canada devraient "très bientôt" dépenser autant que les États-Unis. "Je leur demande de passer à 5 % depuis des années, et ils passent à 5 %. C'est énorme (...). L'OTAN va devenir très forte avec nous", a lancé, triomphant, le président américain.Derrière cette "grande victoire" clamée par Donald Trump, nombre d'experts y voient pourtant un accord de façade, destiné à apaiser le président des Etats-Unis, qui ne cesse de dénoncer les "mauvais payeurs" européens. Car les fameux 5 % du PIB promis d'ici la fin de la décennie sont en réalité divisés : 3,5 % pour la défense militaire stricte, et 1,5 % pour la sécurité au sens large (police, justice, cybersécurité, etc.), avec des modalités et un calendrier qui restent flous.Ce sommet, soigneusement chorégraphié, vise surtout à éviter un nouvel esclandre. On se souvient du coup d'éclat du président américain lors du G7 en juin dernier, qu'il a quitté prématurément. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Pris en étau entre la menace russe et l'unilatéralisme assumé de Washington, les Européens multiplient les gestes de bonne volonté. Mais une question demeure : l'Amérique est-elle encore un allié fiable ? Hier, à bord d'Air Force One, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Otan. L'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique peut "se définir de plusieurs façons", a-t-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Autre moment scruté de la journée : la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, en marge du sommet. Le président ukrainien espère arracher de nouvelles sanctions contre Moscou, et surtout des armes. Leurs relations sont compliquées, on se souvient de leur échange dans le Bureau ovale, il y a quatre mois. Les paroles de Donald Trump vont être une nouvelle fois scrutées… Tout comme les premiers pas du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, qui a rompu avec l'orthodoxie budgétaire de son pays et se verrait bien assumer le leadership en Europe.LES EXPERTS :- James ANDRE - Grand reporter - France 24- Général Olivier DE BAVINCHOVE - Ancien chef d'état-major de la force internationale de l'OTAN - Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express - Vincent HUGEUX - Journaliste spécialiste des enjeux internationaux, enseignant à Sciences Po- Camille GRAND ( en duplex du sommet de l'OTAN de La Haye) - Ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN
(00:00:41) Tibet: l'histoire en sursis (2/5): la survie du peuple et de sa culture se joue en exil (00:08:49) La surprenante discrétion de Moscou sur la guerre Iran-Israël (00:13:13) La guerre, ça pollue mais on n'en parle pas beaucoup
Leitura Bíblica Do Dia: 1 CORÍNTIOS 11:23-28 Plano De Leitura Anual: JÓ 3–4; ATOS 7:44-60 Já fez seu devocional hoje? Aproveite e marque um amigo para fazer junto com você! Confira: No domingo após o culto matinal, meu anfitrião em Moscou me levou para almoçar num restaurante em frente ao Kremlin, a sede do governo do país, onde há alguns monumentos. Ao chegar, percebemos uma fila de recém-casados se aproximando do Túmulo do Soldado Desconhecido fora dos muros do Kremlin. A alegria do dia do casamento deles incluía relembrar intencionalmente o sacrifício que outros fizeram para que aquele dia fosse possível. Fiquei refletindo sobre os casais que tiravam fotos diante do memorial antes de depositarem ali algumas flores. Todos nós podemos ser gratos aos que beneficiaram nossa vida por meio de algum sacrifício. De fato, foram esforços importantes, mas nenhum deles foi o mais importante de todos. É somente ao pé da cruz que vemos o sacrifício que Jesus fez por nós e começamos a compreender como estamos completamente em dívida com o Salvador. Chegar à mesa do Senhor para participar da ceia nos lembra o sacrifício de Cristo, representado no pão e no cálice. Paulo escreveu: “cada vez que vocês comem desse pão e bebem desse cálice, anunciam a morte do Senhor até que ele venha” (1 CORÍNTIOS 11:26). Que as vezes em que formos à Sua mesa nos lembrem de viver diariamente em memória e gratidão a tudo o que Jesus fez em nós e por nós. Por: BILL CROWDER
C dans l'air du 24 juin 2025 - Israël/Iran: Trump a-t-il réussi son coup? - Après douze jours de guerre entre Israël et l'Iran, des frappes américaines ce week-end et une riposte de Téhéran hier contre une base américaine au Qatar, le président des États-Unis a décrété au cours de la nuit un "cessez-le-feu bilatéral" de 24 heures, censé déboucher sur "la fin officielle" de la guerre. L'annonce faite par Donald Trump sur son réseau social a surpris, d'autant que, quelques heures plus tard, les frappes ont repris entre Israël et l'Iran, les deux pays s'accusant mutuellement d'avoir rompu le cessez-le-feu.Depuis la Maison-Blanche, le président des États-Unis a laissé éclater sa colère ce matin : "Israël et l'Iran se sont battus pendant si longtemps et si durement qu'ils ne savent pas ce qu'ils foutent", a-t-il lancé avant son départ pour le sommet de l'OTAN à La Haye. Dans un message en lettres capitales adressé au président israélien, Benyamin Nétanyahou, il a ajouté sur Truth Social : "Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites, ce sera une grave violation. Rappelez vos pilotes, immédiatement !" Puis, en début d'après-midi, Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est désormais "en vigueur".La guerre entre Israël et l'Iran sera évidemment à l'ordre du jour du sommet de l'OTAN, mais son objectif réel est tout autre. Face à la menace russe, au soutien à l'Ukraine et sous la pression de Donald Trump, les 32 États membres de l'Alliance atlantique se réunissent ce mardi et mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, afin d'entériner une hausse spectaculaire de leurs dépenses de défense, qui devraient passer à 5 % de leur PIB d'ici 2035. Ce rendez-vous, minutieusement orchestré pour éviter un esclandre du président américain — qui avait quitté prématurément le sommet du G7 au Canada le 16 juin dernier — vise aussi à rassurer sur l'avenir de l'OTAN. Donald Trump, depuis son retour à la Maison-Blanche, n'a cessé de réclamer des alliés européens et du Canada qu'ils dépensent beaucoup plus pour leur sécurité, faute de quoi il menace de ne plus les défendre.Coincée entre la menace russe et le mépris de Donald Trump pour le multilatéralisme, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord vit des moments historiques et tendus, alors que les combats se poursuivent en Ukraine et que les négociations entre les deux camps sont au point mort. Ni Kiev ni Moscou ne semblent prêts à céder sur la souveraineté des territoires occupés. Mais trois ans après le début de l'invasion russe, le 24 février 2022, comment les Ukrainiens vivent-ils dans ces régions aux mains de Moscou qui recouvrent 20 % du pays ? Les témoignages sont rares, et les informations parcellaires. Nos journalistes ont pu rencontrer plusieurs familles ayant réussi à fuir ces territoires.Alors se dirige-t-on vers la fin de la guerre entre Israël et l'Iran ? Quel est l'avenir de l'OTAN et de la défense européenne ? Et quelle est la situation en Ukraine ? LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Mariam PIRZADEH - Rédactrice en chef – France 24, ancienne correspondante à Téhéran - Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo, spécialiste des questions internationales- Elise VINCENT (en duplex de La Haye) - Journaliste chargée des questions de défense - Le Monde
Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier. L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil... À Madrid, Diane Cambon. Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN». Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ? Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?
Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier. L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil... À Madrid, Diane Cambon. Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau. Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN». Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ? Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?
C dans l'air du 23 juin 2025 - Opération "Midnight hammer" : le coup de force de Trump... -Pas de désescalade en vue. L'armée israélienne frappe Téhéran "d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux", a indiqué lundi le ministre de la Défense de l'État hébreu, Israël Katz. Les bombardements israéliens interviennent après les premières frappes américaines, dans la nuit de samedi à dimanche, sur trois sites nucléaires iranien : Fordo, Natanz et Ispahan. Après 18 heures de vol, sept bombardiers furtifs B-2, appuyés par des avions de chasses et des missiles tomahawk tirés depuis des sous-marins, ont largué des bombes GBU-57, capables de perforer le sol jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser. Si les images satellites montrent bien les cratères en surface, il est encore impossible de mesurer la portée des dégâts souterrains, comme l'a indiqué le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Raphael Grossi : "Compte tenu de la charge explosive utilisée et de l'extrême sensibilité des centrifugeuses aux vibrations, on s'attend à ce que des dégâts très importants aient été causés". Mais "personne n'est en mesure, à l'heure actuelle, de les évaluer pleinement". De son côté, Donald Trump s'est félicité de l'opération américaine "Midgnight Hammer" dans un style bien à lui : "Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!". Pour Benjamin Netanyahu il ne fait pas aucun doute que cette "décision audacieuse" "changera l'Histoire".Plus de 24 heures après l'attaque américaine contre ses sites nucléaires, la réponse iranienne tarde à intervenir. Affaiblis par plusieurs jours de combats et d'infiltrations sur son sol, l'Iran ne dispose plus de toutes ses capacités militaires et son stock de 2 000 à 3 000 missiles balistiques a en partie été détruit. Mais la république islamique dispose encore de plusieurs options de riposte. La plus probable serait de bloquer le détroit d'Ormuz où transite 20 % du pétrole mondial, ce qui ferait exploser les prix de l'or noir. L'Iran peut aussi décider de frapper les bases américaines au Moyen-Orient, comme celle d'al-Uleid, au Qatar, qui abrite 10 000 soldats américains, ou la base navale US au Barhrein. Reste enfin la possibilité d'une attaque terroriste. Selon la télévision américaine NBC news, quelques jours avant l'attaque américaine, l'Iran avait menacé les Etats-Unis d'activer des cellules terroristes dormantes à l'intérieur des États-Unis s'il était attaqué. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le Département de la sécurité intérieure a averti que le risque d'attentats terroristes sur le territoire américain pourrait augmenter. Selon le vice-président américain JD Vance, la situation est suivie de très près à la Maison Blanche.En attendant une possible riposte iranienne, le guide suprême Ali Khamenei se cache depuis plusieurs jours. Selon le New York Times, le dirigent iranien de 86 ans, conscient d'être une cible prioritaire, serait réfugié dans un bunker où il préparerait sa succession. Plusieurs noms sont évoqués dont son fils Mojtaba, proche des Gardiens de la révolution islamique, ou encore l'ancien président modéré Hassan Rohani. En cas d'assassinat de l'ayatollah Khamenei, le processus de désignation, qui prend en temps normal plusieurs mois, serait accéléré. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit rencontrer ce lundi le président Vladimir Poutine, pays allié de l'Iran, et a dit s'attendre à des consultations d'"une grande importance" à Moscou. Dans une interview à ABC news la semaine dernière, le Premier ministre israélien Netanyahu n'a pas caché ses ambitions et a affirmé que tuer Khamenei "ne provoquerait pas une escalade, ça mettrait fin au conflit".Les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ont-elles rempli leurs objectifs ? Quelles options l'Iran dispose-t-il pour riposter ? Et où se cache le guide suprême iranien Ali Khamenei depuis le début de la guerre ?LES EXPERTS :- Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse - Laurence HAÏM - Journaliste -Spécialiste des Etat-Unis- Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro- Jean-Dominique MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
Le président malien Assimi Goïta, a rencontré lundi au Kremlin le président Vladimir Poutine, lors d'une visite officielle en Russie destinée à "renforcer" les liens entre son pays et Moscou.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une guerre des airs à laquelle nous assistons depuis une semaine, et qui s'installe. Des dizaines de civils sont tués en Iran, tout comme en Israël. Les responsables européens tentent de ramener Téhéran à la table des négociations. Pendant ce temps, d'autres en profitent pour poursuivre leur mission. La Russie maintient une pression militaire très forte sur l'Ukraine. Les dirigeants du G7 ne sont pas parvenus à prendre des mesures fortes vis à vis de Moscou.
Dans son roman « Protocole Chaos », J.R. Dos Santos retrace un demi-siècle de manipulations orchestrées depuis Moscou pour aboutir à l'effondrement des démocraties libérales, à commencer par les États-Unis. À partir de faits réels, sourcés et documentés, le journaliste écrivain met en lumière le rôle des réseaux sociaux et les manœuvres russes derrière le phénomène Trump. Vrais et faux complots, réalité tronquée, manœuvres électorales sur fond de polarisation de la société, dans son roman « Protocole Chaos », le journaliste José Rodrigues dos Santos dresse le tableau d'une démocratie libérale fragilisée, dans le viseur d'une Russie autocratique, prête à tout pour imposer son modèle sous la houlette de Vladimir Poutine. L'écrivain journaliste portugais, évoque les faits dont il s'inspire, et le rôle joué par les réseaux sociaux dans le chaos ambiant. Il consacre notamment plusieurs chapitres à l'émergence du mouvement conspirationniste QAnon qui a massivement soutenu l'arrivée aux affaires de Donald Trump. Et l'on comprend comment ce groupe agrégeant toutes les colères d'un électorat blanc du Sud-américain rejeté aux marges de la société, a pu se muer en force politique, grâce à l'amplification artificielle de leurs publications sur les réseaux sociaux et certaines plateformes particulièrement propices à la radicalisation de ses membres, jusqu'à l'épisode du 6 janvier 2021 et l'intrusion des inconditionnels de Trump au Capitole. Le roman, publié au Portugal dès octobre 2024, soit un mois avant l'élection de Trump à un nouveau mandat, s'avère tout à fait prémonitoire. Sa traduction en français et sa note finale réactualisée, nous aide à décrypter un présent lourd de menaces : « Une mauvaise information conduit à de mauvaises décisions »- écrit l'auteur. «C'est ce qui est en train de se passer dans les régimes libéraux, du fait de la manipulation des réseaux sociaux par des acteurs antilibéraux. Mais à terme, les gens vont se rendre compte que ces informations sont fausses, ils vont commencer à remettre en question tout ce qu'ils entendent et lisent. Le résultat final, ainsi que cela a été constaté tout au long de l'histoire dans les régimes dictatoriaux en général, et totalitaires en particulier, ce sera la naissance d'une conviction généralisée qu'il n'y a pas de vérité. » « Protocole Chaos » traduit en français par Catherine Leterrier, HC éditions Hervé Chopin. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Nathan Gallo des Observateurs de France 24 : Désinformation iranienne au sujet des F35 israéliens.
Ce jeudi 19 juin, les enjeux du conflit Israël-Iran pour la Russie, sachant que Moscou demande aux États-Unis de ne pas frapper l'Iran, en mettant en garde contre une catastrophe nucléaire, ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeC'est un nouveau visa mis en place par Poutine, le visa idéologique ou humanitaire. Il a pour but de favoriser l'installation en Russie de ressortissants étrangers originaires des pays hostiles à la Russie ou ayant vendus des armes à l'Ukraine. Aussi étonnant qu ça puisse paraître Moscou veut être une sorte d'atche de Noé pour recueillir celles et ceux qui ne soutiennent pas la politique de leur pays d'origine. Combien sont-ils à avoir sauté le pas? Aucun chiffre ne sort bien entendu. Nos équipes ont rencontré une famille catholique traditionaliste installée depuis 2023 en banlieue de Moscou. Ils ont quitté le Kansas, effrayés par la communauté LGBT+ qui leur semblait envahir le pays. Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon
La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
C dans l'air soirée spéciale du 15 juin 2025 : Trump-Poutine : au coeur du chaosEn humiliant Volodymir Zelensky devant les caméras du monde entier dans le bureau Ovale le 28 février dernier, Donald Trump a provoqué un séisme en Europe. Pour la première fois, le président américain menace de lâcher l'Ukraine. Washington et Moscou semblent parler d'une seule voix. Avec un objectif commun : mener le Vieux Continent à sa perte.Alors qu'à l'Est, Vladimir Poutine gagne du terrain en Ukraine et poursuit son entreprise de déstabilisation à coup de sabotages, d'assassinats ciblés, d'ingérences électorales et d'infiltration des partis extrémistes, à l'Ouest, Washington trahit les alliances historiques et encourage les populismes, semant la division en Europe.Au milieu, des Européens hébétés, qui tentent de reprendre leur souffle dans ce nouvel ordre mondial. Jusqu'où iront Poutine et Trump ?À l'aide de témoignages et d'entretiens exclusifs menés par Caroline Roux, cette édition spéciale nous fait découvrir les dessous d'un nouveau conflit mondial qui ne dit pas son nom. Une guerre silencieuse mais implacable, où les lignes de front traversent les institutions, les alliances et les esprits. Et où l'Europe, plus que jamais, doit choisir : se soumettre ou se relever.Un débat pour faire suite au documentaire, pour tenter de décrypter ce nouveau (dés)ordre mondial qui, à travers la guerre en Ukraine, menace toute l'Europe. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Élise VINCENT - Journaliste au Monde, spécialiste des questions de défense- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe prépa, chroniqueur aux Jours, spécialiste des États-Unis- Pierre HAROCHE - Maître de conférences - Politique européenne et internationale – Université catholique de Lille
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeEn humiliant Volodymir Zelensky devant les caméras du monde entier dans le bureau oval le 28 février dernier, Donald Trump a provoqué un séisme en Europe. Pour la première fois, le président américain menace de lâcher l'Ukraine. Washington et Moscou semblent parler d'une seule voix. Avec un objectif commun : mener le Vieux Continent à sa perte.Alors qu'à l'Est, Vladimir Poutine gagne du terrain en Ukraine et poursuit son entreprise de déstabilisation à coup de sabotages, d'assassinats ciblés, d'ingérences électorales et d'infiltration des partis extrémistes, à l'Ouest, Washington trahit les alliances historiques et encourage les populismes, semant la division en Europe.Au milieu, des européens hébétés, qui tentent de reprendre leur souffle dans ce nouvel ordre mondial.Jusqu'où iront Poutine et Trump ?Cette nouvelle enquête de C dans l'Air révèle comment l'appareil de propagande russe infiltre les médias conservateurs européens mais aussi américains, influence des figures politiques majeures et construit une alliance discrète mais toxique entre les extrêmes. A l'aide de témoignages et d'entretiens exclusifs menés par Caroline Roux, elle nous fait découvrir les dessous d'un nouveau conflit mondial qui ne dit pas son nom. Une guerre silencieuse mais implacable, où les lignes de front traversent les institutions, les alliances et les esprits. Et où l'Europe, plus que jamais, doit choisir : se soumettre ou se relever.Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon
Le 15 juillet 2018, sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou, Paul Pogba, 25 ans, entre avec ses coéquipiers de l'équipe de France de football dans la grande histoire de leur sport. Vainqueurs du Mondial, 20 ans après la légendaire équipe de 1998, les Bleus ramènent la coupe à la maison, auréolés du statut de superstars. Aux côtés de Kylian Mbappé, Antoine Griezmann et N'Golo Kanté, figure ce grand garçon d'1m91, promis à un avenir radieux. Un avenir qui, au fil des années, va se charger de nuages de plus en plus sombres…Juliette Livartowski raconte.Connaissez-vous l'histoire est un podcast de Binge Audio raconté par Juliette Livartowski. Auteur : Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production : Charlotte Baix et Juliette Livartowski. Edition : Marie Foulon. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Inquiétude autour de ce Français disparu en Ukraine. Le nombre total de Français tué en Ukraine depuis le début du conflit, qu'il s'agisse de bénévoles, de combattants, auprès de Kiev ou de Moscou, demeure assez difficile à évaluer. On estime que moins d'une dizaine de combattants français engagés auprès de l'armée ukrainienne sont morts. Parmi eux, Eric Coursier, 21 ans, originaire de Bron. Nicolas Burnens a pu s'entretenir avec sa famille pour RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
Foram 18 meses de preparação. A Ucrânia lançou, no fim de semana, um ataque sem precedentes a bases militares russas em 5 diferentes regiões. Com 117 drones acionados remotamente, aviões de guerra da Rússia foram atingidos. O surpreendente: os drones estavam camuflados em caminhões estacionados em solo russo, posicionados estrategicamente perto dos alvos. E ainda mais surpreendente: os drones custaram apenas US$ 500 dólares cada, e causaram um prejuízo de US$ 7 bilhões de dólares, segundo o governo ucraniano. Tudo foi feito às vésperas de uma reunião que buscou um cessar-fogo entre os governos de Moscou e de Kiev. Nesta segunda-feira (2), autoridades dos dois países se sentaram para negociar em Istambul, na Turquia. Os dois países concordaram em trocar prisioneiros e corpos de 6 mil soldados de cada lado, mas não avançaram em uma trégua concreta e duradoura. Para explicar o status do conflito após mais de três anos de guerra e o momento das negociações, Natuza Nery conversa com Feliciano de Sá Guimarães, professor do Instituto de Relações Internacionais da USP. Ele analisa as estratégias da Ucrânia, um dos principais fabricantes de drones do mundo no momento. Para Feliciano, o ataque “dificilmente foi feito sem a inteligência dos EUA”. O professor também expõe o que é preciso para que os dois países cheguem a um acordo prolongado de paz.
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde