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Capital of Russia

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Franck Ferrand raconte...
Prokofiev, retour en Russie

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 22:53


L'accueil triomphal reçu lors de ses derniers séjours en URSS comme la volonté de rompre avec « une existence nomade de concertiste en tournée » inciteront Serge Prokofiev à plier bagage pour Moscou en 1936. Le compositeur est bien loin d'imaginer que la porte de l'Occident lui sera bientôt fermée, et qu'il lui faudra aliéner sa liberté pour goûter aux charmes du paradis soviétique.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sismique
[REDIF] 141. Trump sous influence russe ? - ANTOINE VITKINE

Sismique

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 98:39


Alors que Trump et Poutine se sont rencontrés hier durant des heures et que rien de clair n'en est sorti. Alors que Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine sans obtenir aucune concession. Alors que Trump maltraite tous les chefs d'état (y compris les alliés des USA) à l'exception notable de Poutine... La question se pose plus que jamais de la nature des relations entre les deux hommes. Cet entretien n'apporte aucune réponse définitive, mais propose des pistes de réflexion intéressantes au vu de l'actualité.Dans cet épisode, je reçois Antoine Vitkine, réalisateur du documentaire "Opération Trump: les espions russes à la conquête de l'Amérique". Nous examinons l'influence potentielle de la Russie sur Donald Trump en période électorale et investiguons les ramifications politiques et sociales de cette thèse. Vitkine éclaire le jeu de pouvoir international en partageant des témoignages d'anciens espions et experts sur les stratégies d'infiltration de Moscou. Nous analysons les relations Russo-américaines, la manière dont Trump a évolué vers des positions prorusses, ainsi que les allégations d'ingérences durant sa campagne. La discussion aborde aussi l'impact de la désinformation moderne et l'importance d'une consommation critique de l'information pour naviguer dans un paysage médiatique complexe.Interview enregistrée le 31 octobre 2024 dans les studio de PlinkDe quoi parle-t-on ?00:07 - Élections et Influence Russe01:57 - Rencontre avec Antoine Vitkine04:12 - Méthodologie et Enquête09:00 - Structures de l'Ombre10:32 - La Stratégie Russe13:38 - Contexte de Trump et la Russie20:13 - Le Voyage de Trump en 198731:25 - Rapprochements et Financements33:58 - Ambitions Présidentielles de Trump42:27 - Ingérence Russe et Élections de 201646:24 - Trump au Pouvoir et Influence Russe59:28 - Situation actuelle en Ukraine01:02:08 - Changement dans la politique de Trump01:04:32 - Ingérences russes en Europe01:13:25 - Ingérence russe dans les élections françaises01:19:59 - Arguments pour contrer le soutien à la Russie01:29:10 - Construire une connaissance critique01:35:03 - Livres à lire absolument----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.

Les matins
De l'eau au robinet tous les trois à quatre jours : la colère monte chez les habitants du Donbass

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 6:02


durée : 00:06:02 - La Revue de presse internationale - par : Juliette Micheneau - Dans la région de Donetsk sous occupation russe, les habitants demandent des comptes à l'autorité de Moscou face aux pénuries d'eau devenues récurrentes après la destruction de nombreuses infrastructures dans l'offensive contre l'Ukraine.

C dans l'air
Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 67:19


C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l'invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu'il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l'immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d'une rancœur et d'une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n'a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l'avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine

Affaires étrangères
Les accords qui ont changé le monde : Les accords START ont-ils un avenir ?

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 58:45


durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.

Affaires étrangères
Les accords qui ont changé le monde : Un nouvel accord stratégique entre la Russie et l'Iran

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 58:45


durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa

Professor HOC
O CEMITÉRIO DO IMPÉRIO RUSSO?

Professor HOC

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 12:38


O sul do Cáucaso — formado por Azerbaijão, Armênia e Geórgia — está mudando diante dos nossos olhos. A guerra da Rússia contra a Ucrânia e o confronto entre Irã e Israel estão transformando a região num campo de batalha geopolítico onde potências médias desafiam impérios em declínio.Neste vídeo, analisamos como o Azerbaijão ascendeu como potência regional, como a Armênia tenta romper com Moscou e reabrir suas fronteiras com a Turquia, e como a Geórgia mergulha numa autocracia pró-Rússia. Uma história de traições, acordos secretos e uma luta por liberdade e soberania — com consequências que vão muito além do Cáucaso.

C dans l'air
Poutine/Trump: une rencontre et des espoirs - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 67:41


C dans l'air du 7 août 2025 : Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (…). L'Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l'indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine

Le sept neuf
Guerre en Ukraine : "La nouvelle ouverture de Poutine rebat un peu les cartes", affirme un ancien adjoint de l'OTAN

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 25:30


durée : 00:25:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Les invités du 8h20 sont Annie Daubenton, ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, et Camille Grand, chercheur au Conseil européen pour les relations internationales, ancien adjoint de l'OTAN. - invités : Annie DAUBENTON, Claude BLANCHEMAISON, Camille Grand - Annie Daubenton : Ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev et Moscou, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison : Ancien diplomate, Camille Grand : Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Musicopolis
L'essor musical de Moscou au tournant du XXe siècle

Musicopolis

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 24:54


durée : 00:24:54 - Un voyage à Moscou au tournant du XXe siècle - par : Anne-Charlotte Rémond - A la fin du 19e siècle, Moscou est en ébullition. On y entend la musique occidentale de la première moitié du siècle, Beethoven, Mendelssohn, Schumann, et de plus en plus, grâce à Nikolai Rubinstein, celle de la Nouvelle Ecole Russe avec Taneiev, Arensky, ou… Rachmaninov ! - réalisé par : Philippe Petit Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Guerre en Ukraine : "La nouvelle ouverture de Poutine rebat un peu les cartes", affirme un ancien adjoint de l'OTAN

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 25:30


durée : 00:25:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Les invités du 8h20 sont Annie Daubenton, ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, et Camille Grand, chercheur au Conseil européen pour les relations internationales, ancien adjoint de l'OTAN. - invités : Annie DAUBENTON, Claude BLANCHEMAISON, Camille Grand - Annie Daubenton : Ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev et Moscou, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison : Ancien diplomate, Camille Grand : Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Invité de la mi-journée
Ukraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 7:10


Le Kremlin a confirmé l'organisation d'un sommet bilatéral dans les prochains jours avec Donald Trump, qui attend une rencontre avec Vladimir Poutine depuis son retour à la Maison Blanche. Ce rendez-vous a été évoqué mercredi 6 août lors de l'entrevue à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff et le président russe. On en parle avec Florent Parmentier, secrétaire général de Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), chercheur associé à l'Institut Jacques-Delors.

Le six neuf
Christophe Chantepy / Annie Daubenton, Claude Blanchemaison et Camille Grand

Le six neuf

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 180:01


durée : 03:00:01 - Le 6/9 - par : Ali Baddou, Marion L'hour, Benjamin Dussy, Mathilde Khlat, Elodie Royer - Au programme du 6/9, Christophe Chantepy, expert national en Défense des Forêts Contre les Incendies à l'ONF est l'invité de 7h50. Puis à 8h20, Grand Entretien sur la guerre en Ukraine avec Annie Daubenton, Claude Blanchemaison et Camille Grand, à la fin de l'ultimatum de D. Trump à V. Poutine. - invités : Christophe Chantepy, Annie DAUBENTON, Claude BLANCHEMAISON, Camille Grand - Christophe Chantepy : Expert national en Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI) à l'ONF (Office National des Forêts), Annie Daubenton : Ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev et Moscou, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison : Ancien diplomate, Camille Grand : Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN - réalisé par : Marie MéRIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: la guerre en Ukraine, Trump s'impatiente

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 3:48


Au début de son mandat, le président américain avait promis, on s'en souvient, de régler le problème entre la Russie et l'Ukraine en 24 heures… Six mois plus tard, on en est au même point. Et visiblement, Donald Trump veut accélérer… Les discussions d'hier à Moscou entre son émissaire Steve Witkoff et Vladimir Poutine n'ayant rien donné de concret, le président américain a affirmé hier, relève le New York Times, qu'il avait « l'intention de rencontrer en personne le président russe dès la semaine prochaine, et qu'il prévoyait d'organiser dans la foulée une réunion avec Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Interrogé plus tard dans la journée pour savoir si la Russie et l'Ukraine avaient accepté le sommet, Trump a répondu aux journalistes : "il y a de très bonnes chances qu'elles le fassent" ». Arlésienne ? Toutefois, la prudence reste de mise… C'est ce que souligne notamment La Repubblica à Rome : « Volodymyr Zelensky n'a pas évoqué hier la possibilité d'un sommet. Sur les réseaux sociaux, il s'est contenté de répéter que "la position commune avec nos partenaires était absolument claire : la guerre doit cesser". Et lors d'un discours hier soir, il a ajouté que la Russie semblait désormais "plus encline à un cessez-le-feu. La pression exercée sur eux porte ses fruits, a-t-il poursuivi. Mais l'essentiel est qu'elle ne nous trompe pas" ».  Même « parmi les observateurs russes, la prudence prévaut », relève encore La Repubblica qui cite le politologue en exil Vladimir Frolov, selon lequel « la Russie tente d'avancer sur un sommet avec Trump uniquement pour le convaincre de forcer l'Ukraine à accepter son mémorandum d'Istanbul du 2 juin dernier comme base d'un accord final en échange d'un cessez-le-feu complet ». Un mémorandum, qui, rappelons-le, entérine l'annexion par la Russie des territoires ukrainiens qu'elle a conquis. Poutine joue la montre… Le Soir à Bruxelles ne se fait aucune illusion : « l'horizon d'une paix "juste et durable" en Ukraine paraît encore lointain. (…) Le président russe peut continuer à tromper le monde en affirmant sa disposition à négocier. Voire présenter ses revendications initiales comme "raisonnables" : obtenir la cession des quatre oblasts de l'Est, occupés en bonne partie par son armée mais pas totalement, outre la Crimée. Des revendications que l'Ukraine ne saurait accepter sans obtenir, a minima, un parapluie de sécurité extrêmement robuste de la part de ses alliés – ce que Moscou refuse totalement. Dans ces conditions, pointe Le Soir, on voit bien que le maître du Kremlin continue de jouer la montre, persuadé qu'il finira par emporter cette cruelle guerre d'usure. Vladimir Poutine est désormais enfermé dans sa logique guerrière, au point de ne plus pouvoir reculer. À moins de perdre sa stature, donc le pouvoir : on pense, par comparaison, à l'obstination d'un Netanyahu ». Méga-feu dans le sud de la France À la Une également, le gigantesque incendie qui ravage le département de l'Aude, dans le sud de la France. 16 000 hectares partis en fumée en l'espace de 24 heures. Et les moyens de lutte sont insuffisants. « Les nouveaux Canadair promis par Macron en 2022 ne sont pas encore opérationnels », déplore Le Figaro.  Cette année-là, « Emmanuel Macron avait annoncé un "plan de réarmement aérien d'urgence" de lutte contre les incendies, quelques semaines après un été marqué par ce qui a été qualifié "d'incendie du siècle" dans le département de la Gironde. Trois ans plus tard, les nouveaux avions ne sont toujours pas là. La France doit faire avec douze Canadair vieillissants - 30 ans de moyenne d'âge -, huit avions Dash-8, qui sont surtout employés pour larguer des solutions retardantes, dix hélicoptères bombardiers d'eau et six petits avions spécialisés ». Les Canadairs commandés ne seront livrés au mieux que dans deux ou trois ans… Mobilisation ! Pour autant, il n'y a pas de fatalité, « les feux peuvent être évités, contenus ou combattus, encore faut-il y mettre les moyens humains et financiers », relève Libération. Il faut un « sursaut de l'État pour renforcer les moyens de lutte et notamment les équipes qui manquent de bras, l'été, au plus fort de la saison des feux. Les habitants, eux, peuvent éviter qu'un incendie se répande : en débroussaillant. La méthode a prouvé son efficacité et pourtant moins d'un tiers des propriétaires en zone à risque y ont recours, les municipalités ont un rôle plus coercitif à jouer. Idem pour les matériaux utilisés pour les constructions ou leurs abords, ils doivent pouvoir résister au feu tout comme les espèces d'arbres plantées, cela paraît presque élémentaire ». Et Libération de prévenir : « si rien n'est fait, des incendies monstres comme celui de l'Aude risquent de se produire chaque année avec le dérèglement climatique. Si l'on s'y prépare maintenant, on peut les éviter, ou au moins limiter leurs dégâts ».

Un air d'amérique
RUSSIE - L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff rencontre Vladimir Poutine à Moscou

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 1:30


Steve Witkoff se rend aujourd'hui à Moscou et comme lors de ses précédentes visites, l'émissaire de Donald Trump devrait rencontrer Vladimir Poutine. Cette visite intervient à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum lancé par le président américain au président russe pour qu'il cesse la guerre en Ukraine. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Ucrânia perde terreno enquanto Trump pressiona Moscou

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 5:09


Ameaças e sanções de Trump à Rússia não têm surtido efeito.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Reportagem
Temor de escalada nuclear ganha força com reposicionamento de armas atômicas de Rússia e EUA

Reportagem

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 5:14


No dia em que o mundo recorda os 80 anos da bomba atômica lançada pelos Estados Unidos em Hiroshima, no Japão, em 6 de agosto de 1945, durante a Segunda Guerra Mundial, tensões crescentes entre potências nucleares reacendem o temor de que um ataque como esse volte a acontecer. Em entrevista à RFI, especialistas analisam o ritmo acelerado de uma nova corrida armamentista nuclear.  O mês de julho de 2025 começou com o presidente americano Donald Trump ordenando o reposicionamento de dois submarinos nucleares, após declarações do vice-presidente do Conselho de Segurança da Rússia, Dmitry Medvedev, sugerindo a possibilidade de guerra. O pesquisador Gabriel Merino, chefe do Departamento de Estudos de Eurásia na Universidade de La Plata, em Buenos Aires, lembra que desde a saída dos EUA do Tratado de Forças Nucleares de Alcance Intermediário, em 2019, o mundo vive uma nova corrida armamentista. Ele destaca que Washington planeja posicionar mísseis intermediários na Alemanha, enquanto a Rússia investe na produção em massa dos hipersônicos Loretchnik, que podem transportar ogivas nucleares e são quase impossíveis de ser interceptados pelos sistemas de defesa ocidentais. O especialista avalia que o uso de armas nucleares estratégicas continua improvável por causa da dissuasão mútua, mas alerta para a possibilidade de armas táticas – de menor poder destrutivo –, o que mantém elevada a tensão global. Proliferação de ogivas nucleares Em 6 e 9 de agosto de 1945, os Estados Unidos lançaram bombas atômicas sobre Hiroshima e Nagasaki, respectivamente, matando entre 129 mil e 246 mil pessoas. Foi a única vez na história em que armas nucleares foram usadas em combate, encerrando a Segunda Guerra Mundial e inaugurando a era nuclear. Para Merino, esse aniversário deve servir de alerta: “Com as capacidades nucleares de hoje, um conflito teria consequências devastadoras para a humanidade. É essencial que a dissuasão prevaleça para que a história de 1945 jamais se repita.” Em 1945, os EUA eram a única potência nuclear no mundo, lembra o historiador Matthew Pauly, da Universidade Estadual de Michigan. "O presidente Harry Truman justificou os ataques como forma de evitar uma invasão terrestre do Japão, que poderia causar ainda mais baixas entre soldados americanos e aliados", lembra o professor, ressaltando que o contexto atual mudou. Atualmente, há um equilíbrio maior de forças com a Rússia, a China e outras nações ampliando seus arsenais, segundo Pauly.  Rússia e Estados Unidos respondem atualmente por cerca de 90% das 12 mil ogivas nucleares do mundo, segundo o Instituto Internacional de Pesquisa para a Paz de Estocolmo (Sipri), que alertou, em junho, para uma nova "corrida armamentista nuclear".  Na segunda-feira (4), a Rússia anunciou que pode voltar a instalar mísseis de curto e médio alcance, acusando os Estados Unidos de posicionarem armas semelhantes na Europa e na região da Ásia-Pacífico. Moscou declarou que está abandonando a moratória que mantinha por conta própria, alegando que "deixaram de existir as condições" para manter o compromisso.  Entretanto, o que está em jogo, atualmente, são os custos elevados de uma guerra tradicional, afirma Gabriel Merino. "Os custos incluem o risco de desaparecimento da humanidade como um todo", conclui. A esperança dos estudiosos do assunto é que Hiroshima ainda sirva de alerta e que a dissuasão nuclear continue prevalecendo, para que a história de 1945 jamais se repita.   

Le décryptage de David Barroux
Diesel ou essence ? Même combat à la pompe

Le décryptage de David Barroux

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 3:29


Les prix du diesel rattrapent ceux de l'essence. La raison ? Les tensions géopolitiques liées à la guerre en Ukraine, et les restrictions décidées par Moscou qui compliquent l'approvisionnement en carburant. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Sous-marin Russe: Trump défie Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 67:19


C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J'espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d'attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n'ont jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde

L'info en intégrale - Europe 1
La fraude sociale dans le viseur de la ministre du Travail, l'escalade nucléaire et verbale entre Moscou et Washington et des vacances déconnectées

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:14


Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Thomas Schnell scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la fraude sociale est une "trahison" selon la ministre du Travail, l'escalade nucléaire et verbale entre Moscou et Washington et des vacances déconnectées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La revue de presse
La fraude sociale dans le viseur de la ministre du Travail, l'escalade nucléaire et verbale entre Moscou et Washington et des vacances déconnectées

La revue de presse

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:14


Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Thomas Schnell scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la fraude sociale est une "trahison" selon la ministre du Travail, l'escalade nucléaire et verbale entre Moscou et Washington et des vacances déconnectées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

BFM Story
Story 2 : L'émissaire de Trump “mercredi ou jeudi” à Moscou – 04/08

BFM Story

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 20:31


BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Jérémy Brossard. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

BFM Story
Story 7 : Nucléaire, Moscou appelle à la prudence – 04/08

BFM Story

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 21:28


BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

Choses à Savoir TECH
Pourquoi Microsoft cible certaines ambassades ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 1:54


Une enquête publiée par Microsoft révèle une vaste opération d'espionnage informatique visant plusieurs ambassades étrangères à Moscou. En cause : un groupe de hackers lié au FSB, les services de renseignement russes. Le groupe, connu sous le nom de Secret Blizzard, mais aussi sous les alias Turla, Snake ou encore Venomous Bear, sévit depuis la fin des années 1990. Leur dernière trouvaille ? Un malware baptisé ApolloShadow, capable de s'installer discrètement sur les ordinateurs diplomatiques… à partir même des connexions Internet locales.Comment ça fonctionne ? L'attaque débute dès qu'un appareil se connecte à un fournisseur d'accès russe. Les hackers redirigent alors le trafic vers une fausse page de connexion, similaire à celles des réseaux Wi-Fi publics. En coulisses, une requête Windows censée contacter Microsoft est détournée vers un domaine frauduleux. Le piège se referme : le logiciel espion s'installe sans que l'utilisateur ne clique sur quoi que ce soit. ApolloShadow se fait ensuite passer pour un banal installateur Kaspersky, affichant une fenêtre système qui semble légitime. Une fois les droits administrateur accordés, il installe deux certificats racine pour intercepter les connexions sécurisées. Résultat : même les échanges diplomatiques cryptés peuvent être espionnés. Le malware modifie les règles du pare-feu, redéfinit le réseau comme privé, et crée un compte système fantôme, “UpdatusUser”, qui permet aux attaquants de conserver l'accès.L'activité a été détectée en février 2025, mais le malware circulait déjà depuis l'an dernier. Microsoft a fourni aux ambassades les outils pour détecter les infections, et recommande désormais l'usage de VPN ou de connexions satellites pour contourner les infrastructures russes. Un rappel sévère : la diplomatie moderne ne se joue plus seulement autour d'une table… mais aussi dans les câbles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires en réponse à des commentaires "incendiaires" de Moscou

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 7:03


durée : 00:07:03 - Journal de 8 h - Deux sous-marins nucléaire déployés "par sécurité". Le président américain dit avoir répondu à des déclarations "idiotes" et "incendiaires" de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, selon un post sur le réseau social de Donald Trump.

Le journal de 8H00
Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires en réponse à des commentaires "incendiaires" de Moscou

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 7:03


durée : 00:07:03 - Journal de 8 h - Deux sous-marins nucléaire déployés "par sécurité". Le président américain dit avoir répondu à des déclarations "idiotes" et "incendiaires" de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, selon un post sur le réseau social de Donald Trump.

Les journaux de France Culture
Donald Trump déploie deux sous-marins nucléaires en réponse à des commentaires "incendiaires" de Moscou

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 7:03


durée : 00:07:03 - Journal de 8 h - Deux sous-marins nucléaire déployés "par sécurité". Le président américain dit avoir répondu à des déclarations "idiotes" et "incendiaires" de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, selon un post sur le réseau social de Donald Trump.

Franck Ferrand raconte...
Qui était Mikhaïl Gorbatchev, l'initiateur de la perestroïka, qui a précipité la chute de l'URSS ?

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 31:05


L'homme qui, en mars 1985, s'installe au pouvoir à Moscou – ce Gorbatchev dont la jeunesse étonne les médias occidentaux – croyait sauver l'URSS ; il ne fera qu'en accélérer la chute. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
J-9 : l'ultimatum de Trump à Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 67:08


C dans l'air du 30 juillet 2025 : J-9 : l'ultimatum de Trump à PoutineDonald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine. Le président américain a décidé de raccourcir le délai de son ultimatum : lundi, il a donné "10 à 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi de lourdes sanctions seront imposées. Le 14 juillet, il lui avait pourtant accordé un délai de 50 jours. Deux semaines plus tard, le Républicain estime qu'"il n'y a aucune raison d'attendre", déplorant l'absence de "progrès".Mardi, Donald Trump a confirmé n'avoir reçu aucune réponse de la part de Vladimir Poutine. "Je n'ai aucune réponse. C'est dommage", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses". Avant d'ajouter : "Je ne sais pas si cela affectera la Russie, car de toute évidence, il [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue".Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un "ralentissement" dans le processus de normalisation entre Moscou et Washington. Il a assuré son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine.Cet ultimatum n'est pas une première de la part de la Maison-Blanche. Aucun, jusqu'à présent, n'a véritablement infléchi la position de Moscou. Donald Trump commence-t-il à perdre patience ? Que signifie ce changement de calendrier ? Quelles sanctions les États-Unis pourraient-ils mettre en œuvre ? Et où en est réellement la situation sur le terrain ukrainien ?Alors que la Russie intensifie ses frappes, le président américain a annoncé dimanche l'envoi imminent de systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. Cette annonce survient deux semaines après que Washington a suspendu certaines livraisons d'armes. De son côté, Kiev a signé un accord avec Swift Beat – la nouvelle entreprise d'Éric Schmidt, ex-PDG de Google – pour la livraison de « centaines de milliers » de drones intercepteurs kamikazes d'ici la fin de l'année. Ces engins sont destinés à contrer les drones iraniens Shahed, massivement utilisés par la Russie.Face à une grave pénurie de soldats, Volodymyr Zelensky a également promulgué une loi autorisant le recrutement de volontaires de plus de 60 ans dans l'armée. Ces personnes, à condition d'être médicalement aptes et approuvées par les autorités militaires, pourront servir dans des fonctions non combattantes.Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé le dépôt imminent d'un projet de loi garantissant l'indépendance des agences anti-corruption et une "véritable protection" contre l'ingérence russe. Une initiative qui fait suite aux critiques venues de la rue et de l'Union européenne. Quelques jours plus tôt, une loi controversée supprimant l'indépendance de deux agences anti-corruption, officiellement pour les protéger de l'influence de Moscou après l'arrestation de deux hauts responsables, avait déclenché d'importantes manifestations à Kiev. L'UE avait exprimé sa "profonde préoccupation", y voyant un "sérieux recul" pour l'Ukraine dans sa lutte contre la corruption.Nos journalistes ont récemment pu suivre le travail des enquêteurs de ces agences anti-corruption. Leur reportage est à retrouver dans notre émission du jour. Nous reviendrons également, dans #cdanslair, sur les enjeux de l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, ainsi que sur la situation à Gaza et en Cisjordanie.LES EXPERTS : - NICOLAS TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- BERTRAND GALLICHER- Journaliste, spécialiste des questions internationales- JEAN-MAURICE RIPERT - Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence  Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix  Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.     Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique  En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président  Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

Apolline Matin
Le dossier compliqué par Marion Gauthier : Des hackers ukrainiens visent l'aéroport de Moscou - 29/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 3:35


Tous les matins à 7h50, Marion Gauthier prend le temps d'expliquer simplement un phénomène d'actualité complexe. Un rendez-vous pédagogique indispensable pour trouver les réponses aux questions soulevées par l'actualité du jour.

Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manquée : « Jamais frères », Ukraine - Russie, une tragédie post-soviétique (thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 61:29


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
L'Église orthodoxe dans les relations internationales

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 48:29


Un attentat contre l'église grecque orthodoxe à Damas a fait 25 morts et plus de 60 blessés au mois de juin dernier, relançant l'inquiétude au sein de la minorité chrétienne. Celle-ci est passée d'un million de personnes avant la guerre en 2011, à moins de 300 000 aujourd'hui, en raison de l'exil et des déplacements forcés. Avec 200 à 300 millions de fidèles, l'Église orthodoxe est la troisième confession chrétienne, après le catholicisme et le protestantisme. Son histoire, marquée par de longues épreuves, notamment durant la conquête mongole et la longue domination de l'Empire ottoman, reste assez largement méconnue. Au carrefour des empires disparus, byzantin, ottoman et russe, l'orthodoxie a été déchirée par la guerre froide, avant de se retrouver au cœur des conflits contemporains : génocides, guerres des Balkans et d'Ukraine, d'Irak ou encore de Syrie.  Les mondes orthodoxes sont complexes. Leurs influences et leur proximité réelle avec les pouvoirs politiques sont une grille de lecture des soubresauts du présent. Les prêches enflammés du patriarche Kirill de Moscou, que l'on a vu par ailleurs bénir les chars russes allant détruire les villes ukrainiennes, ont ravivé l'image d'une orthodoxie belliciste, ultraconservatrice et homophobe. Une orthodoxie radicalement hostile à l'Otan, à l'Union européenne et aux valeurs démocratiques. Regard sur le rôle de l'église orthodoxe dans les relations internationales. Invité :  Jean-Arnaud Dérens, historien et journaliste, fondateur du Courrier des Balkans, dont il est le co-rédacteur en Chef. Géopolitique de l'orthodoxie. De Byzance à la guerre en Ukraine, aux éditions Tallandier. 

Livre international
«Géopolitique de l'orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine» de Jean-Arnault Dérens

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 13:57


Troisième confession chrétienne du monde, l'orthodoxie est aujourd'hui fracturée en raison du conflit en Ukraine. Une nouvelle église, indépendante du patriarcat de Moscou, s'est en effet déclarée dans ce pays en guerre et elle a été reconnue par le patriarcat de Constantinople. Dans son livre Géopolitique de l'Orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine, Jean-Arnault Dérens fait le portrait d'une Église qui, depuis la chute du communisme, s'est trop rapprochée du pouvoir politique. À ses risques et périls.   Jean-Arnaud Dérens, Géopolitique de l'orthodoxie. De Byzance à la guerre en Ukraine, aux éditions Tallandier, 2025. À lire aussiL'Église orthodoxe dans les relations internationales

Invité Afrique
Thierry Vircoulon: depuis le rapprochement France-RCA, «la propagande anti-française a diminué»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 4:28


Après des années de brouille, la Centrafrique et la France ont repris leur partenariat en avril 2024 et une feuille de route a été signée entre les deux pays. Le président centrafricain s'est rendu en France à plusieurs reprises en 2024 et le 10 juillet dernier, le général français Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique, s'est rendu à Bangui. Il a évoqué avec le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameau Bireau le partenariat entre les deux armées, en matière de formation. L'armée française accueille en ce moment une quinzaine d'officiers et sous-officiers centrafricains. Qu'est-ce qui a poussé Bangui à reprendre ses relations avec Paris ? Thierry Vircoulon est chercheur au centre Afrique de l'IFRI. RFI: c'est une première depuis neuf ans. Un général français s'est rendu à Bangui. Pascal Ianni qui est à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique a fait le déplacement pour évoquer le partenariat entre les deux armées en matière de formation. C'est là un symbole fort, surtout quand on se rappelle le rôle joué par l'armée française dans le pays. Thierry Vircoulon : Oui, c'est en effet un retour après une longue période d'éclipse puisque la coopération militaire entre la France et la Centrafrique avait été réduite drastiquement et avait même quasiment disparu, alors que, en effet, la France a pendant longtemps, je pense surtout au 20ᵉ siècle, joué le rôle à la fois de créateur et de formateur de l'armée centrafricaine. Paris et Bangui ont relancé leurs relations en avril 2024. Après plusieurs visites du président Touadéra en France, ce déplacement, c'était là un moyen, côté français, d'acter en quelque sorte ce rapprochement ? C'est-à-dire qu'il y a eu une feuille de route qui a été signée entre Paris et Bangui pour reprendre les relations qui avaient été rompues. Enfin pas rompues officiellement, mais en tout cas qui étaient très mauvaises pendant plusieurs années. Et donc la feuille de route qui a été signée avait plusieurs axes et impliquait en effet qu'un certain nombre de coopérations soient renouées. Et on voit avec la visite du général Ianni que la coopération militaire fait partie de ces coopérations qui devaient être renouées. Qu'est-ce qui a poussé les autorités centrafricaines à reprendre ce partenariat avec la France ? Je ne sais pas. Et je me demande même, qu'est-ce qui a poussé les autorités françaises à reprendre ce partenariat avec Bangui ? Puisque que dans le fond, on ne voit pas cette feuille de route qui a été signée l'année dernière, on ne voit pas quel était son objectif stratégique dans la mesure où Paris n'a plus aucun intérêt en Centrafrique. Total et Bolloré sont partis. Ils ont vendu leurs actifs en Centrafrique depuis quelques années et donc il y a quasiment plus de société française là-bas. Il y a une communauté française qui est très limitée, donc on ne voit pas vraiment qu'est-ce qui a pu motiver Paris à vouloir renouer comme ça avec un régime qui est à bout de souffle. Est-ce qu'il n'y a pas un enjeu stratégique pour la France de ne pas laisser la Russie seule là-bas ? On sait que la France a été un petit peu, on ne va pas dire chassée, mais… Si, il faut dire chasser, oui, il faut dire chasser. La France a été chassée par la Russie, est-ce qu'il n'y a pas aussi un enjeu stratégique pour Paris ? Oui, alors on peut dire que c'est ça l'enjeu stratégique. Mais pour le moment, on n'a pas vraiment vu la perte d'influence de la Russie sur le régime centrafricain. Au contraire, le président Touadéra a été voir Vladimir Poutine au début de cette année. Les échanges continuent, si je puis dire. Mais surtout, la mainmise de Wagner reste totale sur l'appareil sécuritaire centrafricain. Donc, on ne voit pas ce que cette politique a amené pour le moment. La feuille de route a permis d'une part de libérer un citoyen français qui était dans les geôles centrafricaines, ça, c'est clair. On voit aussi, quand on monitore un peu les médias centrafricains, que la propagande anti-française a diminué. Donc, il y a eu des signes du gouvernement centrafricain en quelque sorte. Mais par contre, il n'y a aucun signe de diminution de l'emprise russe sur le régime centrafricain. Il y a un scrutin présidentiel qui se profile à l'horizon en décembre 2025. Est-ce que côté centrafricain, le président Touadéra ne cherche-t-il pas quand même des appuis avant cette échéance importante ? Il cherche des appuis, mais pas du côté français en tout cas. Puisque premièrement, la contribution financière de la France aux élections dont vous parlez devrait être extrêmement modeste, s'il y en a une. Et en fait, sa garantie de réélection, il est allé la chercher à Moscou et également aux Émirats arabes unis. Et surtout en introduisant des modifications de la Constitution qui mettent hors-jeu la plupart de ses adversaires politiques parce qu'avec les nouvelles règles juridiques qui ont été mises dans la Constitution la candidature de beaucoup d'entre eux ne devrait pas pouvoir être validée par la Commission électorale. À lire aussiCentrafrique: Paris et Bangui envisagent une reprise de leur coopération militaire

Revue de presse Afrique
À la Une: espoirs de paix et doutes persistants après la déclaration de principe signée par la RDC et l'AFC/M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 3:32


Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ».  « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays.    Un accord à transposer sur le terrain   Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ».  D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa.  La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune  Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA.  Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région.    Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine   El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers.  Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.  

C dans l'air
Marie Jégo - Sanctions européennes: Quel impact pour l'économie Russe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 10:35


C dans l'air l'invitée du 19 juillet 2025 - Marie Jégo, journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Alors que l'Union européenne a adopté un 18e paquet de sanctions contre Moscou, avec notamment l'abaissement du prix plafond imposé au pétrole russe exporté, ces nouvelles mesures visent à accentuer la pression économique sur le pays. Vendredi 20 juin, au Forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a reconnu le risque d'"une stagnation et même une récession". L'économie russe montre des signes de ralentissement : inflation persistante, croissance en berne. L'économie russe est-elle en train de fléchir ? Quel est l'impact réel des sanctions aujourd'hui ?

Les journaux de France Culture
Alors que la Russie intensifie son offensive en Ukraine, le président Zelensky propose à Moscou de nouveaux pourparlers

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 9:46


durée : 00:09:46 - Journal de 9h - L'Ukraine propose à la Russie de nouveaux pourparlers la semaine prochaine. Pour l'heure, Moscou ne fait qu'intensifier ses bombardements sur l'ensemble du pays et son offensive terrestre dans l'est.

Livre international
«L'objectif séculaire de la Russie est de détruire l'Otan», estime l'analyste militaire Carlo Masala

Livre international

Play Episode Listen Later Jul 19, 2025 4:23


Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.

La Story
Budget, le va-tout de François Bayrou - 1/2

La Story

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 17:48


Le Premier ministre a dévoilé le 15 juillet les mesures du Budget 2026 visant à endiguer le déficit de l'Etat et à circonscrire la dette française. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Stéphane Loignon donnent les détails du plan d'envergure porté par François Bayrou.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécile Cornudet (éditorialiste aux « Echos ») et Stéphane Loignon (journaliste au service France des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Stefano Lorusso/ZUMA Press Wire/Sipa. Sons : BFM TV, Nickpanek620 « Royal Funeral March », « Les tontons flingueurs » (1963), « Twist again à Moscou » (1986), « Kaamelott » (2005). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Laure Mandeville - Poutine, droits de douane: Trump passe à l'offensive

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 12:24


C dans l'air l'invitée du 15 juillet 2025 : Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, ancienne correspondante à Moscou et à Washington.Dans la série "le retour des surtaxes", un nouvel épisode : Donald Trump lance un ultimatum à Vladimir Poutine, cinquante jours pour avancer sur un accord de paix avec l'Ukraine, sous peine de surtaxes à 100 % sur les alliés de Moscou. Il promet également des armes à l'Ukraine à la condition que ce soit l'Otan et donc les Européens qui paient. En parallèle, Donald Trump accentue la pression sur l'Union européenne et le Mexique : à partir du 1er août, leurs importations pourraient être taxées à 30 %.Donald Trump applique sa méthode de négociation favorite : menacer, puis négocier. Une stratégie héritée de son passé de promoteur immobilier à New York, qu'il a théorisée dans son livre "L'Art du Deal". Pourquoi ce revirement face à Vladimir Poutine ? Et, face à cette offensive commerciale, comment l'Union européenne peut-elle réagir ?Laure Mandeville, grand reporter au Figaro, décryptera le bras de fer entre Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que la stratégie de négociation du président américain sur les droits de douane.

Les matins
Guerre en Ukraine : l'espoir d'un revirement américain

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 39:23


durée : 00:39:23 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Depuis plusieurs semaines, les bombardements russes sur les villes ukrainiennes s'intensifient. Ce dimanche, Donald Trump a annoncé des sanctions économiques à Moscou et ses alliés, ainsi qu'un soutien militaire à l'Ukraine si aucun accord de paix n'était trouvé d'ici à 50 jours. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Alexandra Goujon Maîtresse de conférences à l'Université de Bourgogne, enseignante à Sciences Po Paris et spécialiste de l'Ukraine et de la Biélorussie; Paul Gogo Journaliste à Moscou et auteur du livre Opération Spéciale, aux Éditions du Rocher, 2024

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - «Je suis très déçu par Vladimir» : Donald Trump lance un ultimatum de 50 jours à la Russie pour arrêter la guerre

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 1:35


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Aujourd'hui, retour sur le volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine : le président américain a promis de nombreuses armes à Kiev et soumis Moscou à un ultimatum pour un cessez-le-feu d'ici les 50 prochains jours. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Armée : une nouvelle stratégie de défense pour la France ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 13:30


durée : 00:13:30 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Il avait promis des annonces fortes : à la veille du 14 Juillet, Emmanuel Macron a esquissé un nouveau cap pour la défense française, alors que Moscou, selon le chef d'état-major des armées, considère désormais la France comme son principal adversaire en Europe. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI

C dans l'air
Face à Poutine: la France se réarme - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 65:48


C dans l'air du 14 juillet 2025 : Face à Poutine: la France se réarmePRÉSENTATION : Lorrain SÉNÉCHALDes avions, des blindés et des soldats en rangs serrés sur les Champs-Élysées : le défilé du 14-Juillet, qui a mis à l'honneur cette année des militaires prêts à partir en opération, avait des airs de démonstration de force. Avec en toile de fond, un climat géopolitique tendu, une Europe sous pression, et des discours qui sonnent comme des mises en garde. Emmanuel Macron, dans son allocution traditionnelle aux armées dimanche, n'a pas mâché ses mots. "Nous vivons un moment de bascule", a-t-il déclaré, évoquant un monde devenu "plus brutal". Selon lui, jamais la liberté n'a été aussi menacée depuis 1945. Et "jamais, à ce point, la paix sur notre continent n'a dépendu de nos décisions présentes".À la veille de la Fête nationale, le président a annoncé une augmentation inédite du budget de la Défense : 3,5 milliards d'euros supplémentaires en 2026, puis 3 milliards l'année suivante. L'effort financier vise à atteindre, d'ici 2027, un budget de près de 64 milliards d'euros, soit presque le double de celui d'il y a dix ans. Un tournant stratégique assumé dans un contexte où les certitudes d'hier s'effritent, y compris au sein des alliances occidentales. L'Europe est "mise en danger au moment où la guerre a été portée sur notre sol avec l'invasion de l'Ukraine, et que les États-Unis de Donald Trump ont ajouté une forme d'incertitude" quant à la pérennité de leur soutien, a ainsi affirmé Emmanuel Macron. "Face à un monde plus brutal, la Nation doit être plus forte", car "pour être libres dans ce monde, il faut être craints ; pour être craints, il faut être puissants", a insisté le président de la République. Quelques jours plus tôt, le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, avait brossé un sombre tableau des menaces, tant internes qu'externes, qui pèsent sur la France, et pointé "une nécessité de prise de conscience" : "La guerre en Europe est déjà là".Pendant ce temps, en Ukraine, les combats se poursuivent sans relâche. Moscou intensifie ses frappes, battant chaque semaine des records en nombre de missiles et de drones tirés. Face à cette escalade, Volodymyr Zelensky avait appelé ses alliés à envoyer « davantage que des signaux » pour stopper la Russie. Dimanche matin, Donald Trump annonçait finalement l'envoi de systèmes antiaériens Patriot, cruciaux pour la défense de Kiev. "Je suis déçu par la Russie. Je ferai une déclaration majeure lundi", lançait-il, sans en dire plus.Sur le terrain, l'armée ukrainienne tente de renforcer ses rangs. Nos journalistes ont suivi la formation des jeunes volontaires ukrainiens qui ont décidé de s'engager avant l'âge de la mobilisation obligatoire. Un programme pour les 18-24 ans lancé par l'armée ukrainienne pour tenter de pallier son manque récurrent de fantassins.De l'autre côté du front, la Russie continue de s'appuyer sur ses alliés, et notamment la Corée du Nord. Depuis la signature d'un pacte de défense mutuelle en octobre dernier, Pyongyang aurait fait parvenir à Moscou des millions d'obus, selon les services de renseignement sud-coréens. 13 000 soldats auraient également été envoyés sur le front pour aider l'armée russe à reconquérir la région de Koursk.LES EXPERTS : - Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Élie TENENBAUM - Directeur du Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Laura KAYALI - Journaliste Défense – POLITICO

Revue de presse française
À la Une: portrait du milliardaire français Vincent Bolloré

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 4:50


C'est le Nouvel Obs qui s'est penché sur la vie et l'empire médiatique du milliardaire, qui possède aussi bien la radio Europe 1, la chaîne de télé CNews que le Journal du Dimanche. Un homme puissant, donc, dont l'hebdomadaire dresse en filigrane le portrait :  « catholique à l'extrême », explique l'un de ses proches, qui le qualifie aussi de « mystique ». « Ses interlocuteurs », nous dit l'hebdomadaire, « ne sursautent plus lorsqu'ils l'entendent parler des anges, du diable, des "FDB", (forces du bien) ou des "FDM" (forces du mal). Dans la dernière catégorie, il englobe la gauche, la presse, la justice, les partisans de l'aide active à mourir. »   Il séduit à la fois la droite et l'extrême droite, pour lesquelles, selon le Nouvel Obs « le patron réactionnaire est un fantasme, un parrain dont on souhaite s'attirer les bonnes grâces, ainsi que celles de son empire médiatique. Bruno Retailleau, qui partage sa foi et son conservatisme, ne s'y est pas trompé, en l'invitant à déjeuner au ministère de l'Intérieur, en pleine campagne interne pour la présidence des Républicains » précise l'hebdomadaire.  Vincent Bolloré qui assiste assidûment à la messe, de préférence en latin. « La religion a aussi du bon pour ce séducteur invétéré », glisse perfidement le Nouvel Obs, séducteur « qui il y a une trentaine d'années, a quitté la mère de ses quatre enfants pour vivre avec la sœur de cette dernière ». Vincent Bolloré « reconnaît avoir beaucoup de choses à se faire pardonner ».  « En Ukraine, la mort vient du ciel ». C'est le titre d'un article du Point. Et si l'on a déjà beaucoup parlé de la bataille de drones qui se joue entre Kiev et Moscou, on connaît moins la tactique russe concernant la ville de Kherson, un temps passée sous occupation russe avant de redevenir ukrainienne. « Dans cette ville », raconte Boris Mabillard, l'envoyé spécial du Point, « une autre partie se joue, dans laquelle les drones russes pourchassent jusqu'à la mort des civils apeurés : un cauchemar quotidien où l'on voit des grands-mères tenter d'échapper clopin-clopant aux bombes volantes qui leur donne impitoyablement la chasse jusqu'à l'intérieur de leurs maisons ». « Car contrairement aux autres régions du front », nous explique-t-on, « à Kherson, les drones ne visent pas seulement les militaires et les infrastructures, mais aussi les civils ». Le prêtre orthodoxe Valentin, rencontré par le Point, estime que « l'armée russe a choisi Kherson pour former et entraîner ses pilotes de drones ». « Cela explique », dit-il, « qu'ils choisissent des proies faciles, des personnes âgées et même des animaux de ferme ».  Le prêtre estime que cette « cruauté est planifiée ». «Pour punir les habitants pro-ukrainiens qui ne les ont pas suivis lors de leur débâcle, quand la ville a été libérée ».   L'Iran, un mois après l'attaque d'Israël Faute de pouvoir s'y rendre, les journalistes interrogent les iraniens à distance. C'est ce qu'a fait l'Express cette semaine. Selon l'hebdomadaire, « dans le ciel iranien, les missiles se sont tus, mais l'angoisse continue d'étreindre la population iranienne. La question de l'avenir est sur toutes les lèvres, dans un pays déjà éprouvé par des années de répression politique et d'instabilité économique ». « On s'attend à de nouvelles attaques »  reconnaît Elaheh, une professionnelle du marketing qui s'interroge « sur la durabilité du cessez-le-feu »  « Mais la guerre a aussi suscité des sentiments ambivalents chez les Iraniens » , explique l'Express, « entre la crainte d'une escalade et l'espoir de voir le régime tomber ».  Une autre jeune femme, Zahra, avoue ainsi qu'elle espère que « la guerre n'est pas finie ». « Elle veut assister à la chute de la République islamique », poursuit l'Express et « soutient le fils du Chah, Reza Pahlavi, qui s'est dit disposé à rentrer en Iran.»  Et alors que des milliers d'Iraniens ont quitté le pays ces dernières années,   Zahra, elle « prie pour éviter l'exil » . « J'aime mon pays »  dit-elle. « Si le régime change, je ne quitterai pas l'Iran ». Un nouveau jour de gloire Du football, enfin, avec la finale du mondial des clubs…Finale qui se jouera ce soir aux Etats-Unis, entre le Paris Saint Germain et Chelsea. Le PSG ayant signé un brillant parcours, il part favori, notamment aux yeux de la presse française. Et particulièrement aux yeux du Parisien Dimanche qui titre déjà : « un nouveau jour de gloire ». « Le monde leur appartient », ajoute le journal, qui concède, tout de même, « enfin pas tout à fait, pas encore, pas au palmarès, mais dans les faits, oui ! »… Mais si le PSG gagne, pas question pour les supporters de célébrer la victoire sur les Champs Elysées. Ils seront fermés, en prévision du défilé du 14 juillet, demain. Une célébration d'un tout autre genre.

True Story
Sidney Reilly, l'histoire vraie derrière James Bond : la mort peut attendre (4/4)

True Story

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 13:38


Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes.  Cette semaine découvrez l'histoire fascinante de Sidney Reilly, un espion dont la vie semble tout droit sortie d'un roman d'aventures. Au début du 20e siècle, cet homme, connu sous le nom de « l'espion le plus mystérieux du monde », a mené des missions risquées au cœur des intrigues internationales. De l'Empire russe aux couloirs du pouvoir britannique, Reilly a navigué entre trahisons et secrets d'État, sa vie oscillant entre génie du renseignement et homme en fuite. Mourir peut attendre  À Londres, dans l'ombre d'un whisky irlandais, Sidney Reilly accepte une mission qui scellera son destin : infiltrer Moscou pour renverser le régime bolchévique. Mais les pièges se referment, et le maître espion voit son ultime mission devenir sa dernière course contre la mort. Aujourd'hui encore, un siècle après sa disparition, l'ombre de Reilly plane sur l'histoire : entre réalité et légende, il est l'homme qui inspira James Bond… et qui refusa de mourir… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Ray Charles, le génie torturé du blues⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Marvin Gaye, le destin tragique du prince de la soul⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Nina Simone, une vie de lutte et de génie musicale⁠⁠⁠ ⁠⁠⁠[SPÉCIALE MUSIQUE] Fela Kuti, l'afrobeat comme arme politique⁠⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prevaux Voix : Florian Bayoux Production : Bababam Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
La France "cible prioritaire" de la Russie - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 66:12


C dans l'air du 11 juillet 2025 : Ukraine : Trump s'impatiente, l'Europe se protège« La guerre en Europe est déjà là ». Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées, a tenu une conférence de presse sans filtre ce vendredi. Il a pointé la menace "durable" que constitue la Russie. Des propos qui corroborent ceux du directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, qui a affirmé cette semaine que « la Russie pose une menace existentielle à moyen et long terme ».Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement des deux puissances nucléaires européennes : la France et le Royaume-Uni. Macron et Starmer ont affirmé hier vouloir coordonner leur pouvoir de dissuasion nucléaire pour protéger le vieux continent. La menace russe est dans les esprits tandis que la guerre en Ukraine continue, plus violente que jamais. Trump, lui, perd ses nerfs. Il a accusé le chef du Kremlin de dire « beaucoup de conneries ». Dans un document audio révélé par CNN, il aurait aussi affirmé l'an dernier à Poutine qu'il n'hésiterait pas à « bombarder Moscou » si la guerre continue.La France serait en tout cas « une cible prioritaire » de Moscou selon Burkhard. Depuis quelques semaines, les ingérences russes se multiplient s'ailleurs sur le territoire, entre espionnage, tentatives de déstabilisation et guerre informationnelle. Des avions de reconnaissance russes s'approchent de surcroît des côtes de certains pays européens, fortifiant ce climat de menace.Pendant ce temps, à Gaza, l'horreur continue. Et là-dessus aussi, Donald Trump s'impatiente. Il souhaite parvenir à un accord « d'ici la fin de la semaine » mais Netanyahu pose ses conditions, comme la démilitarisation de Gaza. En attendant, l'opinion israélienne se divise. Alors que 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre, 70% de la population est en faveur de la fin des opérations militaires en échange de la libération des derniers otages.Alors, comment l'Europe peut-elle faire pression sur Moscou ? Pourquoi la France est-elle une « cible prioritaire » de Moscou ? Un accord de cessez-le-feu à Gaza va-t-il être trouvé ?LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS] - Alexandre Pitchouchkine, le tueur à l'échiquier

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 27:45


Dans les années 2000, des cadavres d'hommes sont retrouvés, semaines après semaines, dans le parc de la Bitsa à Moscou en Russie. Les crânes sont fracassés à coups de marteau… Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Affaires étrangères
La mort d'un dictateur

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 58:50


durée : 00:58:50 - Les Grandes Traversées - par : Marie Chartron - Début mars 1953, un huis clos dans une datcha à l'ouest de Moscou : Joseph Staline se meurt. Nikita Khrouchtchev, qui a secrètement enregistré ses souvenirs sur bande pendant plusieurs années, se remémore ces événements. Et sa voix nous accompagne. - réalisation : Diphy Mariani