Capital of Russia
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durée : 00:05:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Varsovie a dénoncé lundi un "acte de sabotage sans précédent", après la destruction à l'explosif d'une portion de voie ferrée sur une ligne cruciale pour le ravitaillement vers l'Ukraine. La Russie est soupçonnée dans le cadre de sa guerre hybride contre l'Europe et l'OTAN.
Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst ne vient pas de Russie. La future tsarine voit le jour en 1729 dans l'aristocratie prussienne.À 15 ans à peine, elle découvre les cours de Moscou et de Saint-Pétersbourg où ses parents espèrent la marier à Pierre de Holstein-Gottorp, l'héritier de la tsarine Élisabeth Ière… et ivrogne notoire ! Leur union est célébrée en août 1745 : Sophie se convertit à l'orthodoxie et prend le prénom de Catherine. Elle est fascinée par les jeux de pouvoir mais les activités de la cour l'ennuient.La mort d'Elisabeth Ière change la donne. Pierre monte sur le trône, mais devient vite impopulaire et incontrôlable. Le nouveau tsar n'oublie pas ses origines allemandes et entreprend de germaniser la Russie. Il malmène aussi son épouse. Un soir, en plein dîner devant la cour, le tsar ose traiter publiquement Catherine d'idiote ! Cet affront, Pierre III le paiera de son trône.Catherine II de Russie a pris en main son destin et celui du plus grand pays d'Europe. Elle a su le réformer, l'étendre et y importer les idées des Lumières. Dans un récit en deux parties, Virginie Girod vous emmène à la rencontre de la plus grande souveraine russe. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :- Victor Battaggion, Thierry Sarmant, Histoire mondiale des cours de l'Antiquité à nos jours, Perrin, 2019. - Francine-Dominique Liechtenhan, Catherine II, le courage triomphant, Perrin, 2021. - Virginie Girod, Les ambitieuses, 40 femmes qui ont marqué l'histoire par leur volonté d'exister, M6 éditions, 2021. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:22 - Un monde connecté - par : François Saltiel - L'humanoïde russe "Aidol" a chuté lors d'une présentation dans un salon tech de Moscou, une image désastreuse pour la Russie qui tente de se trouver un chemin dans ce secteur d'avenir gouverné par les américains.
La Russie fait de plus en plus appel aux travailleurs nord-coréens. Depuis plusieurs années, et notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, le régime nord-coréen envoie ses bras travailler de l'autre côté de sa frontière, en Russie, pour financer son programme nucléaire. Un travail dans des conditions extrêmement difficiles, comme le racontent les Nord-Coréens qui se sont échappés des chantiers russes. De notre correspondant en Corée du Sud, Ses mains abîmées par le travail trahissent ses années passées sur les chantiers moscovites. Militaire du programme nucléaire nord-coréen, Lee Eun-pyeong, a été envoyé travailler en Russie avant de faire défection vers la Corée du Sud, d'où il partage son histoire. « Le régime manquait d'argent, alors il a décidé d'envoyer des soldats à l'étranger, déguisés en travailleurs civils, pour gagner de l'argent et financer la construction nucléaire. J'ai été choisi dès 2014 pour ma loyauté et mes antécédents familiaux. J'ai ensuite été formé et je ne suis arrivé en Russie qu'en 2017 », explique Lee Eun-pyeong. Envoyé depuis la Corée du Nord en tant que militaire, puis sous couvert d'un faux visa étudiant, Lee Eun-pyeong travaillait à un rythme stakhanoviste sur des chantiers en banlieue de Moscou. « Réveil à 07h00, travail de 08h00 à minuit, parfois jusqu'à 2 ou 03h00 du matin si le quota n'était pas rempli. Impossible de dormir si les tâches n'étaient pas accomplies. Nous dormions et mangions dans des conteneurs. Pas d'eau chaude pour se laver, seulement de l'eau glacée dans le climat russe », poursuit-il. À lire aussiDes milliers de travailleurs nord-coréens envoyés en Russie, en violation des sanctions de l'ONU Si les ouvriers nord-coréens sont bien payés – 1 650 euros en moyenne, soit bien plus que les autres travailleurs étrangers en Russie –, le régime confisque la quasi-intégralité de leur salaire pour financer son programme militaire. Conditions difficiles, maigre salaire... C'est au contact d'autres travailleurs, venus du Kazakhstan ou d'Ouzbékistan, que Lee Eun-pyeong prend une décision radicale. « Avec le temps, j'ai découvert une autre réalité grâce aux téléphones portables que des étrangers nous montraient. J'ai vu des voitures sud-coréennes, des téléphones sud-coréens, et surtout, des vidéos et témoignages sur internet. Tout contredisait l'image négative de la Corée du Sud qu'on m'avait inculquée. J'ai compris que j'avais été trompé, que la liberté existait ailleurs », affirme-t-il. Une évasion des chantiers russes difficile et dangereuse. Il nous raconte son périple : « La sécurité nord-coréenne a lancé une traque : des agents du ministère de la Sécurité d'État et même la mafia russe nous cherchaient. J'ai été capturé, menacé avec un couteau, mais j'ai réussi à m'en sortir. Finalement, un pasteur sud-coréen en Russie m'a caché dans une église pendant plusieurs mois. En mars 2021, après neuf mois de fuite et de cachettes, j'ai pu entrer en Corée du Sud. » Aujourd'hui, au moins 15 000 Nord-Coréens travailleraient en Russie. Un nombre qui devrait augmenter à mesure que les deux pays se rapprochent au travers de leur alliance militaire signée en 2024.
durée : 00:02:14 - France Inter sur le terrain - Volodymyr Zelensky est reçu par Emmanuel Macron ce lundi, et sur le front, les forces russes continuent à lentement avancer. Dans le Donbass, la bataille pour la ville de Pokrovsk, nœud logistique cerné par Moscou, se poursuit : reportage sur une route essentielle pour la défense de la région. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le groupe satirique Soviet Suprem envahit la #SessionLive. (Rediffusion) Depuis 10 ans, Soviet Suprem soulève les foules, à l'endroit, à l'envers et toujours de la gauche vers la gauche. Après avoir revisité la sono mondiale au travers de l'œil de Moscou et pris le contre-pied de la world music anglo-saxonne puis s'être tourné vers l'électro-minimal teinté de chœurs de l'armée rouge, John Lénine, Sylvester Staline et leurs complices ont pris le train de l'Orient extrême et est de retour avec un troisième opus résolument rap et tourné vers l'Asie Made in China. John Lénine et Sylvester Staline enfilent leurs tabliers de chef étoilé (rouge) pour cette session live qui s'annonce épicée. Titres joués au grand studio : - Woke wok Live RFI - La course aux armements, extrait de l'album - Qui complote Live RFI. Line Up : Nicolas Krassilchik alias Didier Croute-Chef (platines, percussions) ; Cyril Morey alias Cyrillique Saxo (saxophone) ; Toma Feterman alias John Lénine (chant, guitare) et Erwan Seguillon alias Sylvester Staline (chant). Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor. ► Album Made In China (Modulor 2024). Site - YouTube - facebook. Puis Toma et RWan nous propose une sélection musicale. Playlist Soviet Suprem Kiddus | Bazbaz Choices choix RWan Bjork/Omar Souleymane remix Crystalline choix Toma Astéréotype C5 choix RWan The Paradise Bangkok Molam International Band Studio Lam Plearn choix Toma.
Le groupe satirique Soviet Suprem envahit la #SessionLive. (Rediffusion) Depuis 10 ans, Soviet Suprem soulève les foules, à l'endroit, à l'envers et toujours de la gauche vers la gauche. Après avoir revisité la sono mondiale au travers de l'œil de Moscou et pris le contre-pied de la world music anglo-saxonne puis s'être tourné vers l'électro-minimal teinté de chœurs de l'armée rouge, John Lénine, Sylvester Staline et leurs complices ont pris le train de l'Orient extrême et est de retour avec un troisième opus résolument rap et tourné vers l'Asie Made in China. John Lénine et Sylvester Staline enfilent leurs tabliers de chef étoilé (rouge) pour cette session live qui s'annonce épicée. Titres joués au grand studio : - Woke wok Live RFI - La course aux armements, extrait de l'album - Qui complote Live RFI. Line Up : Nicolas Krassilchik alias Didier Croute-Chef (platines, percussions) ; Cyril Morey alias Cyrillique Saxo (saxophone) ; Toma Feterman alias John Lénine (chant, guitare) et Erwan Seguillon alias Sylvester Staline (chant). Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor. ► Album Made In China (Modulor 2024). Site - YouTube - facebook. Puis Toma et RWan nous propose une sélection musicale. Playlist Soviet Suprem Kiddus | Bazbaz Choices choix RWan Bjork/Omar Souleymane remix Crystalline choix Toma Astéréotype C5 choix RWan The Paradise Bangkok Molam International Band Studio Lam Plearn choix Toma.
C'est un article exclusif du Guardian. Selon le quotidien britannique, « les États-Unis prévoient d'établir à Gaza « une zone verte sécurisée par des troupes internationales et israéliennes ». Il y aurait aussi une « zone rouge », « destinée à être laissée en ruines », et « où seraient déplacés, la quasi-totalité des Palestiniens », selon une information exclusive du quotidien britannique. Pour le Guardian, il y a de quoi s'interroger. « Les plans militaires américains soulèvent de nombreuses questions quant à l'engagement de Washington à transformer le cessez-le-feu, annoncé le mois dernier, en un règlement politique durable avec un contrôle palestinien sur Gaza, comme l'avait promis Donald Trump ». Car tout change très vite côté américain, précise le Guardian, qui parle « d'une approche chaotique et improvisée pour résoudre l'un des conflits les plus complexes et les plus insolubles du monde ». Ainsi, « la reconstruction sous forme « de camps fermés pour des petits groupes de Palestiniens », a-t-elle été « abandonnée cette semaine », selon un responsable américain. Un changement de plan dont « les organisations humanitaires n'ont pas été informées ». Pendant ce temps, conclut le Guardian, « près d'un million et demi de Palestiniens attendent des abris d'urgence, et des centaines de milliers d'autres vivent sous des tentes sans accès aux services essentiels, comme l'eau potable ». L'ombre des narcotrafiquants sur un nouvel assassinat à Marseille Toute la presse française s'en émeut ce matin. « Absolument terrifiant » titre Le Parisien, « Mehdi, 20 ans, petit frère d'Amine Kessaci, militant écologiste de 22 ans engagé dans la lutte contre le narco-banditisme, a été tué jeudi par un commando. L'ombre d'un crime d'avertissement plane » ajoute le quotidien, qui parle « d'une exécution en règle par deux hommes à moto, devant une pharmacie des quartiers nord de la ville ». « Un travail de pro », selon une source sécuritaire. Le Monde cite les propos du ministre de la Justice, Gérald Darmanin qui évoque « un point de bascule effrayant », un assassinat qui « doit faire prendre conscience du danger de cette mafia du narco-banditisme à l'ensemble de la société française ». « Le narcotrafic s'immisce dans la campagne pour les municipales », titre de son côté Le Figaro, pour qui « l'assassinat du frère du militant écologiste ravive les craintes des élus locaux, confrontés à un niveau de violence et d'intimidation jamais atteint ». Quant au journal Libération, il a interrogé la chercheuse Clotilde Champeyrache, qui parle de « méthodes qui font écho à l'ultra-violence des narcos colombiens ». « L'assassinat de Mehdi Kessaci est-il un acte d'intimidation, est-ce nouveau ? » lui demande le journal. « Si c'est avéré, oui, ça serait une nouveauté en France », répond-elle […] Ce sont des façons de faire qui font écho à l'Amérique latine ». Où est vraiment Vladimir Poutine ? Question posée par le quotidien français La Croix, qui se fait l'écho d'une enquête de Radio Free Europe, selon laquelle « le bureau du président russe aurait été reproduit à l'identique dans deux autres lieux, pour faire croire à sa présence dans la capitale ». La radio américaine « a ainsi analysé près de 700 vidéos et en est arrivée à la conclusion que bon nombre des séquences présentées comme filmées à Moscou, l'étaient en réalité dans des résidences secondaires du chef de l'État, à Valdaï (entre Moscou et Saint-Pétersbourg) ou à Sotchi ». Selon La Croix, « c'est une poignée de porte qui a mis Radio Free Europe sur la piste du subterfuge », elle a en effet constaté « que la poignée de porte était, dans un cas, quelques centimètres plus haut que l'autre, par rapport à une ligne sur le papier peint ». D'autres défauts ont aussi été relevés. Pourquoi Vladimir Poutine joue-t-il ainsi à cache-cache ? Sans doute pour « des raisons de sécurité », estime La Croix. « Sa résidence de Valdaï est dissimulée dans une forêt à l'abri des frappes de drones ukrainiens ».
durée : 00:19:59 - Journal de 12h30 - Une attaque russe massive a ciblé des quartiers résidentiels dans toute la ville de Kiev pendant la nuit faisant au moins quatre morts, ont annoncé vendredi les autorités ukrainiennes, tandis que Moscou a dit avoir détruit plus de 200 drones ukrainiens sur son territoire.
Entre prouesses technologiques et chutes spectaculaires, 2025 marque le véritable départ de la robotique humanoïde. Une course mondiale s'engage entre États-Unis, Chine et Europe.La chute d'A.I.Dol, symbole d'une robotique en apprentissageEn novembre à Moscou, le robot russe A.I.Dol s'est effondré dès son entrée en scène. Pensé pour incarner la puissance technologique du pays, il est devenu malgré lui le symbole des limites actuelles de la robotique humanoïde. L'épisode a fait rire le monde entier, mais il illustre surtout une vérité : la route vers des machines capables d'évoluer naturellement dans notre environnement humain reste longue et semée d'embûches.2025, du laboratoire à la mise en situation réelleCette année, les humanoïdes sortent enfin des labos. Aux États-Unis, Tesla teste Optimus dans ses usines ; Figure AI, soutenue par OpenAI, présente un robot capable d'effectuer des tâches ménagères. En Chine, la mobilisation est massive : des dizaines d'entreprises, soutenues par l'État, développent des robots pour l'industrie et la santé. Même les « marathons de robots » se multiplient à Pékin, preuve d'une émulation sans précédent. La robotique humanoïde est devenue un enjeu stratégique national.L'Europe avance prudemment mais sûrementSur le continent européen, la philosophie est différente : prudente, humaniste, réfléchie. En France, Wandercraft prépare Calvin 40 pour les usines ; au Royaume-Uni, Ameca fascine par ses expressions réalistes ; en Norvège, 1X Technologies commercialise Iron, un humanoïde encore maladroit mais prometteur. L'Europe mise sur la coopération homme-machine plutôt que sur la substitution. Cette approche, parfois jugée lente, pourrait pourtant s'avérer payante sur le long terme.Une course mondiale encore balbutianteAucun humanoïde n'est encore autonome. Tous sont partiellement télécommandés, corrigés par des opérateurs humains. Mais chaque chute, chaque essai, alimente les algorithmes d'apprentissage. 2025 n'est pas l'année des robots parfaits, mais celle du coup d'envoi. Et comme toujours dans la tech, celui qui part au bon moment – ni trop tôt, ni trop tard – pourrait bien remporter la course.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
durée : 00:19:59 - Journal de 12h30 - Une attaque russe massive a ciblé des quartiers résidentiels dans toute la ville de Kiev pendant la nuit faisant au moins quatre morts, ont annoncé vendredi les autorités ukrainiennes, tandis que Moscou a dit avoir détruit plus de 200 drones ukrainiens sur son territoire.
durée : 00:05:54 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Moins d'un mois après leur annonce, les sanctions américaines contre les deux principales compagnies pétrolières russes ont déjà des effets sur les volumes et les prix des exportations opérées depuis la Russie. Notamment en raison de la détermination affichée de Washington à les appliquer. - invités : Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou
Nous sommes en novembre 1812, lors de la campagne de Russie, menée par Napoléon. Commencée en juin, elle va s'achever mi-décembre par la défaite de la Grande Armée, l'armée impériale. Le comte de Langeron, un noble français émigré à Moscou, devenu général d'infanterie dans l'armée russe, condamne fortement ce qu'il considère comme étant des « fléaux des armées ». Il parle de celles que l'on nomme les suiveuses de guerres. Selon lui, elles « encombrent » les troupes ennemies. Il rapporte : « Ce qui chez eux, entraîne surtout une multitude d'embarras et d'abus, ce sont des femmes, blanchisseuses et vendeuses d'eau de vie… dont chaque compagnie doit entraîner au moins six ou huit avec elles ; les malheureux maris ou les plus malheureux amants de ces dames leur tiennent ordinairement compagnie dans leurs chariots (car chacune a sa voiture). » L'année suivante, pendant la campagne en Prusse, près de Reichenbach, alors qu'il combat avec les Prussiens toujours contre les Français, le général insiste sur ces charriots remplis de femmes. Il note encore : « (…) chacun s'arrêtait dans la grande place, au milieu de la ville, au moins un quart d'heure, devant la maison d'un fabricant d'eau de vie, chez lequel toutes ces misérables créatures faisaient leurs provisions pour la marche ; et pour leur en donner le temps, on risquait de perdre 800 à 900 canons … ». Qui sont ces suiveuses de guerres ou auxiliaires de services, dirait-on aujourd'hui ? Ce sont des oubliées de l'histoire. On les a réduites au rang de « catins » de l'armée, accusées de désordres, d'entraîner les soldats et leurs supérieurs dans la débauche. Les cantinières, les blanchisseuses, mais aussi les épouses. Elles ont été essentielles pour le ravitaillement, le moral et le soin des troupes. Elles ont partagé les peines, la violence, les blessures et la captivité aux côtés des hommes. Elles montrent à quel point l'armée, dans l'Ancien Régime et sous l'Empire, a pu être un monde mixte. Avec nous : Marion Trévisi, professeure d'histoire moderne à l'université de Picardie Jules-Verne. « Suiveuses de guerre – De l'Ancien Régime à l'Empire » ; PUF. Sujets traités : Guerre, Russie, femmes, blanchisseuses , vendeuses, cantinières, catins, Ancien Régime , Empire Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique Podcast Accents d'Europe
En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l'approche de l'hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d'électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C'est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s'en sortent. La Chronique de The Conversation On retrouve Gregory Rayko, responsable des pages internationales du média en ligne qui publie les meilleurs articles universitaires sur l'actualité. Deux articles ont retenu son attention, le goulag numérique en Russie et l'échec des campagnes dissuasives en Afrique, à destination des candidats à l'émigration. Les Syriens en Europe face à la pression du retour Et la nouvelle donne politique en Syrie, va-t-elle bouleverser la situation des quatre millions et demi de Syriens qui sont réfugiés à l'étranger ? Un million 600 000 d'entre eux ont déjà choisi de retourner au pays, pour la plupart en provenance de la Turquie voisine qui a assumé la plus grande part de l'accueil des réfugiés pendant la guerre. L'Europe, elle, arrive loin derrière, à l'exception de l'Allemagne qui a ouvert ses portes à environ 800 000 Syriens. Seuls quelques milliers d'entre eux ont choisi le retour, mais aujourd'hui, la plupart des pays européens pressent les Syriens de rentrer chez eux. Juliette Gheerbrant. En Autriche, la mode des «automatenshop» Le commerce en ligne, et les grands centres commerciaux en périphérie, ont littéralement vidé certains centres-villes. Mais en Autriche, on voit désormais fleurir de nouveaux commerces, les «automatenshop». Des échoppes de distributeurs automatiques qui suscitent la controverse même si elles ont trouvé une clientèle. À Vienne, Céline Béal.
En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l'approche de l'hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d'électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C'est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s'en sortent. La Chronique de The Conversation On retrouve Gregory Rayko, responsable des pages internationales du média en ligne qui publie les meilleurs articles universitaires sur l'actualité. Deux articles ont retenu son attention, le goulag numérique en Russie et l'échec des campagnes dissuasives en Afrique, à destination des candidats à l'émigration. Les Syriens en Europe face à la pression du retour Et la nouvelle donne politique en Syrie, va-t-elle bouleverser la situation des quatre millions et demi de Syriens qui sont réfugiés à l'étranger ? Un million 600 000 d'entre eux ont déjà choisi de retourner au pays, pour la plupart en provenance de la Turquie voisine qui a assumé la plus grande part de l'accueil des réfugiés pendant la guerre. L'Europe, elle, arrive loin derrière, à l'exception de l'Allemagne qui a ouvert ses portes à environ 800 000 Syriens. Seuls quelques milliers d'entre eux ont choisi le retour, mais aujourd'hui, la plupart des pays européens pressent les Syriens de rentrer chez eux. Juliette Gheerbrant. En Autriche, la mode des «automatenshop» Le commerce en ligne, et les grands centres commerciaux en périphérie, ont littéralement vidé certains centres-villes. Mais en Autriche, on voit désormais fleurir de nouveaux commerces, les «automatenshop». Des échoppes de distributeurs automatiques qui suscitent la controverse même si elles ont trouvé une clientèle. À Vienne, Céline Béal.
En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique Podcast Accents d'Europe
C'est aux portes de la forêt amazonienne que s'est ouvert la COP30, la conférence de l'Onu sur le climat. À Belém, il ne sera pas seulement question de l'aide aux pays en développement, mais aussi beaucoup de protection de la forêt, notre poumon vert. Première étape de notre tour des forêts européennes dans Accents d'Europe, avec l'Albanie. Dans ce petit pays du sud des Balkans, les forêts souffrent depuis trente ans d'une déforestation massive qui contribue non seulement à l'érosion, mais aussi à la dégradation des sols. Un projet de l'Union Internationale pour la conservation de la nature, vise à réparer l'écosystème, en reboisant, mais aussi en développant des bandes d'herbe pour atténuer l'érosion, et en améliorant le pâturage. C'est le reportage dans le nord-est de l'Albanie de Louis Seiller. L'Islande à nouveau candidate à l'UE L'Albanie, mais aussi le Monténégro ou la Serbie, sans parler de l'Ukraine ou de la Moldavie. Ils sont nombreux les candidats à l'adhésion à l'Union européenne. Et voilà qu'un outsider refait surface : l'Islande. Les visées de Donald Trump sur le Groenland ont poussé Reykjavik a relancé les négociations qui étaient gelées depuis dix ans. Clémence Pénard. La résistance des juges hongrois Voilà quinze ans que le Premier ministre hongrois Viktor Orban met en place dans son pays une politique qu'il qualifie d'illibérale. Où le nationalisme prime sur la liberté, et s'épanouit grâce à l'asphyxie des contre-pouvoirs. D'où une mise au pas de la justice. Le gouvernement a réussi à mettre ses hommes à la tête de la Cour constitutionnelle et de la Kuria, la Cour suprême. Mais malgré ce lent effritement, la majorité des juges résiste pour garder leur indépendance. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. Les deux procureurs Le dernier film du cinéaste ukrainien Serguei Lonitsa est une plongée historique dans l'Union soviétique des années 30 et des grands procès de Moscou. L'occasion aussi de découvrir un des auteurs méconnus du goulag, Gueorgui Demidov. Les deux procureurs est sorti sur les écrans mercredi, il était présenté à Cannes en juin 2025. Et si l'on en croit le titre, c'est bien de justice dont il est question. Olivier Favier.
C'est aux portes de la forêt amazonienne que s'est ouvert la COP30, la conférence de l'Onu sur le climat. À Belém, il ne sera pas seulement question de l'aide aux pays en développement, mais aussi beaucoup de protection de la forêt, notre poumon vert. Première étape de notre tour des forêts européennes dans Accents d'Europe, avec l'Albanie. Dans ce petit pays du sud des Balkans, les forêts souffrent depuis trente ans d'une déforestation massive qui contribue non seulement à l'érosion, mais aussi à la dégradation des sols. Un projet de l'Union Internationale pour la conservation de la nature, vise à réparer l'écosystème, en reboisant, mais aussi en développant des bandes d'herbe pour atténuer l'érosion, et en améliorant le pâturage. C'est le reportage dans le nord-est de l'Albanie de Louis Seiller. L'Islande à nouveau candidate à l'UE L'Albanie, mais aussi le Monténégro ou la Serbie, sans parler de l'Ukraine ou de la Moldavie. Ils sont nombreux les candidats à l'adhésion à l'Union européenne. Et voilà qu'un outsider refait surface : l'Islande. Les visées de Donald Trump sur le Groenland ont poussé Reykjavik a relancé les négociations qui étaient gelées depuis dix ans. Clémence Pénard. La résistance des juges hongrois Voilà quinze ans que le Premier ministre hongrois Viktor Orban met en place dans son pays une politique qu'il qualifie d'illibérale. Où le nationalisme prime sur la liberté, et s'épanouit grâce à l'asphyxie des contre-pouvoirs. D'où une mise au pas de la justice. Le gouvernement a réussi à mettre ses hommes à la tête de la Cour constitutionnelle et de la Kuria, la Cour suprême. Mais malgré ce lent effritement, la majorité des juges résiste pour garder leur indépendance. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. Les deux procureurs Le dernier film du cinéaste ukrainien Serguei Lonitsa est une plongée historique dans l'Union soviétique des années 30 et des grands procès de Moscou. L'occasion aussi de découvrir un des auteurs méconnus du goulag, Gueorgui Demidov. Les deux procureurs est sorti sur les écrans mercredi, il était présenté à Cannes en juin 2025. Et si l'on en croit le titre, c'est bien de justice dont il est question. Olivier Favier.
En 1959, en pleine guerre froide, un événement improbable se déroula à Moscou. Les États-Unis, rivaux idéologiques de l'Union soviétique, y organisèrent une vaste exposition nationale : l'American National Exhibition. Pendant six semaines, trois millions de visiteurs soviétiques purent découvrir, dans le parc Sokolniki, un condensé du rêve américain — gadgets, réfrigérateurs, jeans, voitures rutilantes, et même une maison modèle entièrement équipée.L'objectif n'était pas innocent. Dans un monde coupé en deux blocs, cette exposition constituait une véritable opération de séduction, un exercice de “soft power” avant l'heure. Washington voulait montrer la supériorité de son modèle, fondé sur la prospérité et la liberté individuelle, face au communisme soviétique. Les Américains y exposèrent non seulement leurs innovations technologiques — télévision couleur, ordinateurs, cuisine moderne — mais aussi leur mode de vie. Le message implicite : “Voyez comme on vit bien sous le capitalisme.”Pour de nombreux Soviétiques, c'était un choc. Certains voyaient pour la première fois un Coca-Cola, un lave-vaisselle ou un tourne-disque haute fidélité. Les files d'attente s'étiraient sur des centaines de mètres, non pour acheter, mais pour regarder. Les autorités soviétiques, méfiantes, surveillaient la foule tout en essayant de contenir l'enthousiasme.L'épisode le plus célèbre de cette exposition reste le “Kitchen Debate” — le “débat de la cuisine” — entre le vice-président américain Richard Nixon et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Devant une cuisine américaine reconstituée, les deux hommes s'affrontèrent verbalement sur les mérites comparés du capitalisme et du communisme. Nixon vantait la liberté de choix et la consommation, Khrouchtchev répondait que le système soviétique produisait “de meilleurs réfrigérateurs et de meilleures fusées”. Ce dialogue improvisé, capté par les caméras, fit le tour du monde et symbolisa la rivalité idéologique des deux blocs — avec, en toile de fond, un simple évier chromé et un four électrique.L'exposition de Moscou fut un succès diplomatique pour les États-Unis. Elle montrait qu'au-delà des armes et de la propagande, la guerre froide se jouait aussi dans les cuisines, les supermarchés et les foyers. En confrontant les Soviétiques à la culture de consommation occidentale, elle sema les graines d'une curiosité qui, des années plus tard, contribuerait à fissurer le rideau de fer.Une leçon d'histoire : parfois, un réfrigérateur peut en dire plus qu'un discours politique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:42 - Les Grandes Traversées - par : Marie Chartron - Début mars 1953, un huis clos dans une datcha à l'ouest de Moscou : Joseph Staline se meurt. Nikita Khrouchtchev, qui a secrètement enregistré ses souvenirs sur bande pendant plusieurs années, se remémore ces événements. Et sa voix nous accompagne. - réalisation : Diphy Mariani
Découvrez la suite du récit consacré à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes, raconté par l'historienne Virginie Girod.Au moment où Lénine, à la tête de l'URSS, meurt en 1924, Trotski est malade et se repose loin de Moscou. Staline profite de l'absence de son rival pour s'imposer comme successeur légitime de Lénine. Son but : évincer ses opposants politiques.En 1929, Léon Trotski est expulsé des territoires soviétiques. Il erre alors à travers l'Europe et continue à écrire et diffuser ses idées. Il plaide pour une révolution communiste mondiale, quand Staline veut se concentrer sur l'avenir de la Russie. Finalement, Trotski trouve refuge au Mexique en 1936, aidé par le peintre communiste Diego Rivera.Alors que la Seconde Guerre mondiale plane sur le monde, Staline est de moins en moins populaire auprès de ses troupes. Il craint une révolte contre lui, menée par Trotski. Mais Staline a des moyens. Le 20 août 1940, Jacques Mornard, un prétendu journaliste belge, assassine Trotski à son domicile mexicain dans le cadre de l'opération Canard : une opération secrète russe visant à tuer Trotski. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en octobre 1946, à Moscou, dans les locaux de la revue littéraire « Novy Mir » (Nouveau Monde). Olga Ivinskaïa y travaille comme éditrice et c'est dans ces lieux qu'elle va rencontrer Boris Pasternak, un auteur renommé mais aussi suspecté d'écrits subversifs. Pasternak, âgé de 56 ans, est très impressionné par la jeune femme qui en a 34. Il lui confie voir en elle un "don du ciel". Olga sera sa dernière muse. C'est en effet elle qui inspirera au poète le personnage de Lara dans son roman « Le Docteur Jivago ». Olga devient la "femme de confiance" et participe à la naissance du manuscrit dont la publication à l'étranger, en 1957, déclenche l'"Affaire Jivago", exposant l'inhumanité du régime soviétique. Un an plus tard, Pasternak sera contraint de refuser le prix Nobel qui lui est décerné pour protéger sa famille et ses proches. Olga Ivinskaïa sera dépeinte, par le régime soviétique, comme une "femme fatale" manipulatrice. Après la mort de Pasternak en mai 1960, la répression s'abat : Olga et sa fille Irina sont arrêtées par le KGB. Elles sont condamnées à plusieurs années de camp et sont déportées en Sibérie. Leur histoire, celle de leurs proches, parents, conjoints et enfants, retrace celle d'individus unis par les traumatismes et l'exil face à la répression soviétique. C'est aussi celle d'un amour absolu et d'une confiance inébranlable dans les pouvoirs de la littérature. Revenons sur le parcours d'Olga Ivinskaïa et des siens en compagnie de son petit-fils … Avec nous : Andreï Kozovoï, professeur d'histoire russe et soviétique à l'Université de Lille. « Les exilé – Pasternak et les miens » ; Grasset. Sujets traités : famille, russe, Docteur Jivago, Moscou,Olga Ivinskaïa, Boris Pasternak, Nobel, KGB, Andreï Kozovoï, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une vidéo diffusée par Mediapart et Libération montre certains propos de gendarmes lors des affrontements à Sainte-Soline. Ce jeudi 6 novembre, Laurent Nuñez a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. Pour Élizabeth Martichoux, si les gendarmes ont agi sous une menace, cela se plaidera. Mais sinon, c'est scandaleux que des ordres aient été donnés et suivis. C'est une infraction pénale. Le commerce maritime représente 80 % du commerce mondial. Pourtant, 50 % des bateaux qui naviguent aujourd'hui ont été fabriqués en Chine. Les grands bateaux et les avions sont des territoires de production sur lesquels la Chine se développe. Pascal Perri estime qu'on peut rapatrier la production en France, à condition de se protéger des prédateurs et de concentrer nos moyens à l'échelon européen. À Moscou, les "veuves noires" ciblent ceux qui s'apprêtent à partir au combat, avec toutes les chances de mourir, pour mettre la main sur les compensations. Des gangs criminels en ont même fait une spécialité. Abnousse Shalmani pense que, quand un tel système de prédation se met en place, cela dit à quel point une société est malade. Et elle pense que la société russe l'est particulièrement. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Valentina Vassilyeva a vécu entre 1702 et 1782 aux alentours de Moscou et détient le titre de maman la plus prolifique de l'Histoire avec, chiffre validé par le livre "Guiness des records", 69 enfants ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental
durée : 00:05:41 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En octobre, les troupes russes ont pris 461 kmk2 aux Ukrainiens. Elles ont notamment gagné du terrain à l'Est, dans la ville-clé de Pokrovsk, essentielle pour l'approvisionnement des soldats ukrainiens. Moscou veut conquérir toute la région du Donbass où se trouve Pokrovsk.
Ce mardi 4 novembre, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à New Delhi et Moscou, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Il a abordé la visite officielle du Premier ministre russe en Chine visant à renforcer la coopération économique et stratégique, ainsi que le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »
« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016 analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.
Nous partons aujourd'hui dans un long et beau voyage à travers l'Asie, dans les traces de la voyageuse, écrivaine et photographe suisse Ella Maillart. Née le 20 février 1903 à Genève, Ella Maillart se prend très jeune d'amour pour l'eau du lac Léman et pour les montagnes qui l'entourent. Elle devient très vite une athlète accomplie, elle participe aux Jeux Olympiques de 1924 en voile puis défend les couleurs de l'équipe suisse en ski. Adolescente, elle se lance dans une traversée de la méditerranée avec des amies avant de choisir les voies terrestres, et, depuis Moscou, partir durant de longues années dans les vastes territoires asiatiques, du Caucase au Mandchoukou, du sinkiang à Samarcande, de Kaboul à l'Inde… De ces voyages, elle fait des livres, des reportages de terrain, des films documentaires et des photos, beaucoup de photos. C'est donc la rencontre d'une femme passionnante et une invitation à déplacer notre regard que nous vous proposons aujourd'hui. L'invitée de Jonathan Remy est Gwenaëlle Abolivier, elle-même grande voyageuse, reporter, productrice de radio, et autrice du magnifique « Ella Maillart, l'intrépide femme du globe » paru aux éditions Paulsen. sujets traités : 'Ella Maillart, voyageuse, écrivaine , photographe, suisse ,Caucase, Kabou, Inde Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
No podcast ‘Notícia No Seu Tempo’, confira em áudio as principais notícias da edição impressa do jornal ‘O Estado de S.Paulo’ desta sexta-feira (31/10/2025): Projetos relacionados à segurança pública estacionados há meses no Congresso estão sendo retomados e uma CPI do Crime Organizado será instalada. A PEC da Segurança Pública volta a ser discutida pelos parlamentares. Governadores de oposição, reunidos no Rio, anunciaram a criação de um “Consórcio da Paz” para que Estados se ajudem no enfrentamento à criminalidade. O presidente Luiz Inácio Lula da Silva sancionou a lei que endurece o combate ao crime e amplia a proteção de autoridades envolvidas nessa área. Governo e oposição tentam calibrar a narrativa na semana em que operação policial contra o Comando Vermelho, no Rio, deixou 121 mortos. O episódio acentuou a polarização política no País e antecipa um tema que deve ser central na campanha de 2026. E mais: Economia: Congresso aprova MP que muda regras do setor elétrico Metrópole: Desmatamento cai 11% na Amazônia e no Cerrado Internacional: Rússia e China rebatem ameaça de Trump de retomar testes nucleares Cultura: Filme sobre Springsteen traz a juventude e os dramas do ídoloSee omnystudio.com/listener for privacy information.
C dans l'air du 30 octobre 2025 : Trump / Poutine : la surenchère nucléaireC'est une annonce surprise et un changement majeur de stratégie pour les États-Unis, qui avaient mis fin à leurs essais nucléaires en 1992. Dans un message publié sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir ordonné au département de la Guerre — le nom qu'il donne désormais à son ministère de la Défense — de « commencer à tester les armes nucléaires des États-Unis ». Une décision qu'il justifie par les « programmes d'essais menés par d'autres pays », sans préciser lesquels.Cette annonce intervient dans un contexte hautement sensible : quelques minutes seulement avant sa rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping, et peu après que le président russe Vladimir Poutine s'est félicité de la réussite de l'essai d'un nouveau missile à propulsion nucléaire, le Bourevestnik, d'une « portée illimitée » et capable, selon le Kremlin, de contourner les systèmes d'interception américains. Un engin qui, en théorie, pourrait frapper le territoire des États-Unis. « Poutine ferait mieux de mettre fin à la guerre en Ukraine », a d'ailleurs commenté le président américain.Si l'annonce de Moscou a été jugée « inappropriée » par Washington, le président russe est allé plus loin, annonçant le test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire.Autant de déclarations qui ravivent une atmosphère rappelant celle de la Guerre froide, à quelques mois de l'expiration du traité de désarmement New START — prévu en février 2026 —, qui limite les arsenaux nucléaires de la Russie et des États-Unis. Une tension qui s'ajoute à la reprise de la course aux armements observée un peu partout sur la planète.Alors, que signifient ces annonces autour du nucléaire ? Que sait-on du missile russe Bourevestnik, présenté par Vladimir Poutine comme une arme « unique que personne d'autre dans le monde ne possède » ? Véritable prouesse technologique ou simple instrument de propagande ? Enfin, que se joue-t-il au Venezuela ?Alors que Caracas et Moscou ont renforcé leurs coopérations sur presque tous les plans au fil des années, rebattant ainsi les cartes dans la région, les pressions américaines s'accentuent.Depuis plusieurs semaines, l'administration américaine mène des opérations militaires en mer des Caraïbes au nom de la lutte contre le narcotrafic, revendiquant dix frappes qui auraient fait au moins 43 morts. Le président américain a autorisé la CIA à mener des opérations clandestines et étudie désormais la possibilité de frappes terrestres sur le sol vénézuélien.Jusqu'où ira l'escalade ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Alain BAUER - Professeur émérite au pôle sécurité et défense - Conservatoire national des arts et métiers, auteur de Au commencement était la guerre
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les FSR dans la ville d'El-Fasher, l'élection d'une nouvelle présidente en Irlande et les manœuvres américaines à proximité du Venezuela. Guerre en Ukraine : nouvelle démonstration de force de Moscou La Russie a annoncé un essai final réussi de nouveaux missiles « uniques » appelés « Bourevestnik ». Comment ces nouveaux missiles se distinguent-ils des autres types de missiles ? Sont-ils aussi « uniques » comme l'assure Vladimir Poutine ? Avec Guillaume Ancel, ancien officier et auteur du blog « Ne pas subir ». Soudan : la ville d'El-Fasher entre les mains des paramilitaires Le général al-Burhan a reconnu que son armée s'est retirée de son dernier bastion du Darfour du Nord, la ville d'El-Fasher, maintenant contrôlé par les paramilitaires des FSR. Comment les paramilitaires sont-ils parvenus à prendre le contrôle de cette localité ? Pourquoi est-ce une ville stratégique ? Avec Alice Franck, géographe, chercheuse à Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste du Soudan. Irlande : une candidate indépendante de gauche remporte la présidentielle L'Irlande avait élu sa nouvelle présidente de gauche, Catherine Connolly. Qui est-elle ? Pourrait-elle rouvrir le débat sur une réunification de la République d'Irlande et l'Irlande du Nord ? Avec Clémence Pénard, correspondante permanente de RFI à Dublin. Venezuela : les inquiétantes manœuvres américaines à Trinité-et-Tobago Actuellement à Trinité-et-Tobago, les troupes américaines stationnées en mer des Caraïbes depuis déjà deux mois pour « officiellement » lutter contre le narcotrafic se rapproche du Venezuela. L'armée vénézuélienne est-elle vraiment prête à contrer une intervention américaine ? Le pays a-t-il des alliés capables de l'aider à se défendre ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
(00:00:48) Pourquoi la Chine et les Etats-Unis ne peuvent pas se passer l'un de l'autre? Interview François Godement (00:08:34) Moscou présente un nouveau missile et ne lâche rien sur l'Ukraine (00:16:19) Ces plongeurs vident encore la Baltique des bombes de la deuxième guerre mondiale
Convidado: Fabrício Vitorino, jornalista, mestre em cultura russa pela USP e doutorando em Relações Internacionais pela UFSC. No tabuleiro da geopolítica, novos movimentos podem comprometer os objetivos de Vladimir Putin. Na última semana, depois que Donald Trump cancelou um encontro com o presidente russo, os EUA sancionaram as duas maiores companhias de petróleo do país. Na sequência, a União Europeia anunciou nova rodada de sanções contra a Rússia, inclusive com ameaça de confiscar cerca de 140 bilhões de euros para indenizar a Ucrânia. Já no front de guerra, as ofensivas de Moscou seguem com mais força que antes. Foi o que viu in loco o jornalista e especialista em cultura russa Fabrício Vitorino. Convidado de Natuza Nery neste episódio, Fabrício circulou por grande parte do território ucraniano em outubro. Ele relata as horas de tensão que viveu durante o maior bombardeio sofrido por Lviv, cidade que fica no oeste da Ucrânia — uma região que sequer é reivindicada por Moscou. Fabrício conta também as formas de resistência expressadas pela população de Odessa, no sul, onde os ataques russos já se tornaram rotina. Por fim, ele analisa os possíveis próximos passos de Trump, Putin e Zelensky na busca por um acordo de cessar-fogo.
« Arrêté en 2024 à Moscou, le chercheur français, conseiller d'une ONG, est accusé d'espionnage par les services secrets et risque vingt ans de prison », raconte le Nouvel Obs, qui a rencontré ses parents, Brigitte et Alain Vinatier. Des parents « qui avancent à l'aveugle, inquiets de commettre un faux pas, de dire le mot de trop qui pourrait nuire à leur fils », explique l'hebdomadaire, qui précise : « longtemps les deux septuagénaires sont restés discrets, pour ne pas nuire aux pourparlers diplomatiques. Mais aujourd'hui, ils estiment n'avoir plus rien à perdre et n'ont qu'une crainte : " que l'on oublie Laurent " ». « Initialement interpellé pour un mobile administratif qui lui a valu une première condamnation à trois ans de prison, poursuit le Nouvel Obs, Laurent Vinatier est désormais soupçonné d'espionnage et risque vingt ans d'incarcération. Le procès doit avoir lieu en novembre ». Avec, en filigrane, cette question que pose l'hebdomadaire : « Laurent Vinatier est-il une victime collatérale des tensions diplomatiques entre la Russie et la France depuis l'invasion de l'Ukraine ? » C'est en tout cas, « ce que redoutent ses parents ». Que peut-il se passer maintenant ? interroge encore le Nouvel Obs, pour lequel, « selon toute vraisemblance, le chercheur pourrait être utilisé comme monnaie d'échange par le Kremlin, dans le cadre d'un troc de prisonniers entre la Russie et l'Occident ». Ce serait alors une issue favorable, comme celle qu'a connue le journaliste américain Evan Gershkovich, libéré en août dernier lors d'un échange de prisonniers. 85 millions d'otages Lui aussi a connu la prison, à l'étranger, avant d'être libéré… aujourd'hui, il témoigne. « Benjamin Brière a passé trois ans dans les geôles iraniennes », rappelle le Point. Benjamin Brière, accusé d'espionnage (lui aussi) et devenu otage. C'était en 2020, alors qu'il voyageait en van en Iran. Il ne sera libéré qu'en 2023. Aujourd'hui, il publie un livre Azadi, dans lequel il raconte sa captivité, « transbahuté d'interrogatoire en interrogatoire, de cellule en cellule. » « Vous écrivez, lui dit le Point, qu'il ne fait malheureusement aucun doute qu'il y aura d'autres otages ». « Je peux le dire aujourd'hui, même si cela me déchire le cœur : " n'allez pas en Iran ". Cécile Kohler et Jacques Paris sont détenus dans des conditions dramatiques (…) Là-bas, la liberté ne se joue pas dans une cour de justice », ajoute Benjamin Brière qui tient à préciser : « Il ne faut pas faire l'amalgame entre les Iraniens, les Iraniennes et la République Islamique. L'Iran, ce sont 90 millions d'habitants, dont 85 millions d'otages. Tout ce que je souhaite, c'est que les Iraniens et les Iraniennes aient la possibilité de choisir librement leur avenir ». Que veut Trump ? Venons-en à la politique musclée de Donald Trump vis-à-vis du Venezuela. Le président vénézuélien Nicolas Maduro est « sous la pression de l'Oncle Sam », nous dit l'Express, « un parfum de guerre froide plane sur les Caraïbes, où le Pentagone a déployé une immense flotte navale ». Pour l'Express, « la vraie question est : que veut Trump ? ». « Assassiner Maduro au moyen de frappes ciblées ? Pas sûr que l'idée, mise en œuvre contre le Hezbollah et le Hamas, soit géniale », estime l'Express qui avance une autre « option » : « obtenir le consentement de Maduro pour qu'il soit exfiltré vers Moscou, le Qatar ou Istanbul ». Hypothèse, qui ne serait guère réaliste, selon un interlocuteur de l'Express, qui nous amène vers ce qui semble être l'enjeu principal. « Derrière tous ces calculs », explique l'hebdomadaire, « se cache un autre enjeu : l'or noir. Autrefois surnommé " Venezuela saoudite ", le pays pétrolier abrite toujours d'extraordinaires réserves de pétrole lourd ». Une femme engagée Marianne rend hommage à la primatologue Jane Goodall, disparue le premier octobre à l'âge de 91 ans. Pour évoquer le souvenir de celle qui a fait découvrir au monde les chimpanzés et leurs innombrables aptitudes, l'hebdomadaire a interrogé une autre primatologue, la Française Sabrina Krief, qui « suit les chimpanzés en Ouganda ». Elle nous rappelle « qu'en quelques mois seulement, Jane Goodall, par l'observation des chimpanzés qui n'étaient jusqu'alors pas étudiés, a été capable de mettre en évidence des comportements permettant de mieux comprendre nos plus proches parents (…) » C'était au début des années soixante. À la question : « comment expliquez-vous le succès de Jane Goodall ? » Sabrina Krief répond : « Ses découvertes sont très accessibles : elle a montré que les chimpanzés utilisent des outils, ressentent des émotions, peuvent faire la guerre, mais sont aussi capables d'une immense tendresse ». Jane Goodall, une femme engagée, nous dit aussi Sabrina Krief. Elle nous rappelle « qu'à partir de 1986, la primatologue s'est lancée dans des actions de conservation (…) et qu'elle était animée par un engagement extrêmement sincère : quand elle imitait les chimpanzés, ou parlait de ses expériences de terrain, cela sonnait vrai. » La photo qui illustre cette interview, photo célèbre, montre d'ailleurs Jane Goodall « parlant » avec un chimpanzé. Sans doute la meilleure manière de lui rendre hommage.
C dans l'air l'invitée du 23 octobre 2025 avec Marie Jégo, journaliste au quotidien Le Monde, ancienne correspondante à Moscou.Hier, les Etats-Unis ont décidé de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, le groupe d'Etat Rosneft et la compagnie privée Lukoil, qui représentent près de la moitié des exportations de pétrole russe. " A chaque fois que je parle à Vladimir, nous avons de bonnes conversations, a souligné Donald Trump mercredi, et puis elles ne débouchent sur rien." De quoi pousser l'administration américaine à prendre "des sanctions énormes" comme les qualifie le président américain. C'est d'ailleurs une première depuis son arrivée au pouvoir. "J'ai juste senti qu'il était temps" a-t-il précisé, espérant que cela affectera suffisamment l'économie russe pour forcer Vladimir Poutine à "devenir raisonnable". Les sanctions américaines impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis, ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux compagnies pétrolières russes. Volodymyr Zelenzky a salué le "message fort" envoyé par Washington. Il peut également se réjouir du vote par l'Union européenne d'un 19e train de sanctions visant à interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe à partir de 2027 et de nouveaux navires de sa flotte fantôme.L'impact sur les cours du pétrole ne s'est pas fait attendre : ils ont bondi de 5% ce matin. Côté Moscou, Dimitri Medvedev, ancien président russe, vice-président du Conseil de Sécurité, est allé jusqu'à dire sur Telegram que "les décisions prises constituent un acte de guerre contre la Russie", ajoutant que "Trump s'est complètement aligné sur l'Europe folle". Quant à Vladimir Poutine il a supervisé hier un exercice des forces nucléaires stratégiques, impliquant des tirs de missiles balistiques et de croisière. Une posture de chef de guerre qui n'augure pas d'un futur accord de paix. Marie Jégo reviendra sur la décision américaine de sanctionner deux compagnies pétrolières russes, et ses conséquences. Son dernier article « Privé de sommet avec Donald Trump à Budapest, Vladimir Poutine a repris sa posture de chef de guerre » est disponible sur le site internet du Monde.
durée : 00:22:09 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Peut-on encore être journaliste en Russie ? Julian Colling, basé à Moscou depuis huit ans, est de retour en France après avoir été exclu du territoire. Il nous raconte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Julian Colling Journaliste indépendant
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des soupçons d'espionnage en Allemagne, de nouvelles sanctions contre Moscou et la nomination d'une femme Première ministre au Japon. Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok Au Nigeria, un tribunal de l'État de Kano a ordonné à deux jeunes influenceurs qui ne sont pourtant pas en couple de se marier. En cause : une vidéo virale les montrant en train de s'embrasser sur la joue. Des images jugées contraires aux valeurs morales et religieuses locales. Sur quels éléments juridiques ce tribunal s'appuie-t-il pour les forcer à se marier ? Les deux TikTokeurs ont-ils des voies de recours ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : le parti d'extrême-droite «AfD», l'œil de Moscou ? Alors que le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne s'impose dans le paysage politique allemand, un ministre régional de l'Intérieur accuse cette formation d'espionner pour le compte de la Russie. Sur quelles preuves s'appuie-t-il ? Quel intérêt l'AfD aurait-elle à collaborer avec le Kremlin ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions contre Moscou, mais pour quels résultats ? L'Union européenne et les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment sur ses hydrocarbures. Malgré toutes les mesures prises depuis près de quatre ans, pourquoi la Russie n'est-elle toujours pas affaiblie dans sa guerre contre l'Ukraine ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Japon : historique, une femme à la tête du gouvernement Pour la première fois de son histoire, le Japon est dirigé par une femme. Sanae Takaidi a été élue Première ministre par le Parlement. Comment expliquer ce choix dans un pays profondément patriarcal ? Pourquoi le Parti libéral-démocrate (PLD) parvient-il à se maintenir au pouvoir depuis 70 ans ? Avec Guibourg Delamotte, professeure à l'Inalco en Science politique, spécialiste du Japon.
Confira os destaques do Jornal da Manhã desta quinta-feira (23): O governo russo declarou que as novas sanções impostas pelos Estados Unidos à sua indústria petrolífera colocam em risco os esforços diplomáticos para encerrar a guerra na Ucrânia. Apesar disso, Moscou afirmou que está imune às medidas e que continuará suas atividades econômicas e comerciais normalmente. Reportagem: Luca Bassani. O preço do petróleo registra forte alta após o anúncio das sanções americanas contra as petroleiras russas Rosneft e Lukoil. A medida elevou o temor de que a oferta global da commodity seja afetada, já que a Rússia é o terceiro maior produtor e o segundo maior exportador mundial de petróleo. Comentarista: Alan Ghani. O governo federal anunciou um plano de rastreabilidade de agrotóxicos e pediu união entre produtores rurais, indústria e sociedade civil no combate ao uso excessivo desses produtos. A proposta busca mais transparência e controle na cadeia produtiva, desde a fabricação até o consumo. Reportagem: Bruno Pinheiro. O presidente Luiz Inácio Lula da Silva (PT) e o presidente da Indonésia, Prabowo Subianto, lideraram em Jacarta uma cerimônia de assinatura de acordos e memorandos de cooperação entre os dois países. Os atos envolvem parcerias nas áreas de energia, mineração, agricultura, ciência, tecnologia, estatística e comércio. Reportagem: Igor Damasceno. O Supremo Tribunal Federal (STF) decidiu que a substituição temporária do chefe do Poder Executivo pelo vice, nos seis meses que antecedem a eleição e por decisão judicial, não configura um novo mandato. Com isso, o vice pode disputar a reeleição normalmente. Reportagem: Rany Veloso. O secretário de Estado dos Estados Unidos, Marco Rubio, afirmou que os planos de Israel de anexar a Cisjordânia podem colocar em risco o cessar-fogo em Gaza. Ele e outros altos funcionários americanos visitarão Israel nesta semana para tentar consolidar o acordo proposto pelo ex-presidente Donald Trump. Reportagem: Eliseu Caetano. Essas e outras notícias você acompanha no Jornal da Manhã. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:20:16 - Journal de 12h30 - A Bruxelles , un nouveau conseil européen destiné à soutenir, de manière sonnante et trébuchante, l'Ukraine face à son agresseur russe. Et puis on se rendra également à Moscou pour connaître la réaction du Krémlin, après que l'administration américaine a décidé hier soir de sanctions directes.
Confira no Morning Show desta quinta-feira (23): Dias antes de se reunir com Donald Trump na Malásia, o presidente Luiz Inácio Lula da Silva (PT) voltou a defender o uso de moedas locais nas transações comerciais entre países do Brics, sem a intermediação do dólar. A declaração foi feita durante um fórum econômico em Jacarta, na Indonésia, e reacendeu o debate sobre a desdolarização global. O encontro entre Lula e Trump, previsto para domingo (26), deve abordar o tarifaço de 50% imposto pelos Estados Unidos contra produtos brasileiros. O ministro Alexandre de Moraes, do Supremo Tribunal Federal (STF), negou o pedido da defesa do ex-presidente Jair Bolsonaro (PL) para que ele se encontrasse com Valdemar Costa Neto, presidente do PL. Moraes destacou que, além da prisão domiciliar, Bolsonaro cumpre restrições judiciais que impedem contato com outros investigados. A Primeira Turma do STF também reabriu a investigação contra Valdemar por suposta participação na trama golpista de 2022. O presidente do STF, ministro Edson Fachin, autorizou a transferência do ministro Luiz Fux da Primeira para a Segunda Turma da Corte. A mudança foi solicitada por Fux um dia antes, aproveitando a vaga aberta pela aposentadoria de Luís Roberto Barroso. Os Estados Unidos realizaram um segundo ataque a embarcações no Oceano Pacífico em menos de 48 horas. O governo americano informou que o barco atingido transportava drogas, resultando na morte de três pessoas. O ataque anterior, na terça-feira (21), havia matado duas pessoas em outra embarcação próxima à Colômbia. Reportagem: Eliseu Caetano. O governo russo declarou que as novas sanções impostas pelos Estados Unidos à sua indústria petrolífera colocam em risco os esforços diplomáticos para encerrar a guerra na Ucrânia. Apesar disso, Moscou afirmou que continuará suas atividades econômicas e comerciais normalmente. Reportagem: Luca Bassani. Essas e outras notícias você confere no Morning Show.
Dans cette édition :19 départements sont en vigilance orange à cause de la tempête Benjamin, avec des rafales de vent jusqu'à 161 km/h et des perturbations dans les transports.Le gouvernement suspend la réforme des retraites, ce qui aura un coût de 100 millions d'euros en 2023 et 1,4 milliard en 2027.Les États-Unis et l'Union Européenne décident de sanctionner le pétrole russe pour faire pression sur Moscou.Le cycliste français Sofiane Sehili a été libéré après avoir été condamné pour franchissement illégal de la frontière en Russie.Le basketteur français Victor Wembanyama fait un retour fracassant en NBA avec 40 points inscrits lors de son premier match de la saison.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ? Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ? Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.
Incursions de drones ou d'avions de combat, les récentes provocations attribuées à la Russie sur le territoire européen sont-elles le prolongement d'une stratégie de la peur orchestrée par Moscou ?
durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - Il attendait beaucoup de ce rendez vous : Volodymyr Zelensky est reparti bredouille de la Maison Blanche vendredi soir après son entrevue avec Donald Trump. Pas de missiles Tomahawk, car le président américain "ne veut pas d'une escalade avec Moscou".
C dans l'air l'invité du 17 octobre 2025 avec Laurence Haim, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu à la Maison Blanche aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Il aura fort à faire pour convaincre le président américain de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue. Lors de leur première entrevue en février, Donald Trump avait asséné brutalement à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait "pas les cartes en main". La seconde, en août, avait été beaucoup plus cordiale.Suite à un entretien téléphonique, hier, avec Vladimir Poutine, Donald Trump a annoncé qu'il le rencontrera "dans les deux prochaines semaines". Sur son réseau Truth Social, Donald Trump il a jugé "très productif" son échange avec le président russe. "Nous voyons déjà que Moscou se précipite pour reprendre le dialogue dès qu'ils entendent parler de Tomahawk", a de son côté commenté sur X Volodymyr Zelensky, à son arrivée jeudi à Washington.Très actif à l'international, Donald Trump est confronté à des mobilisations à l'intérieur du pays. De New York à San Francisco, de Chicago à Atlanta, des millions de manifestants sont une nouvelle fois annoncés à travers les Etats-Unis demain pour protester contre la politique de Donald Trump et "défendre la démocratie" à l'appel du mouvement "No Kings" (Pas de rois).Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv., est notre invitée. Elle décryptera avec nous la portée de la rencontre du jour entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, et l'annonce d'une future rencontre avec Vladimir Poutine. Elle analysera aussi les mouvements "No Kings", ces protestations contre la politique de Donald Trump, et pour "défendre la démocratie".
C dans l'air du 18 octobre 2025 Le président ukrainien Volodymyr Zelensky repart bredouille de son voyage américain. En visite hier à Washington, il espérait obtenir de Donald Trump des missiles de longue portée Tomahawk pour lutter plus efficacement contre la Russie. Mais le président des Etats-Unis lui a opposé une fin de non-recevoir et a exhorté Kiev et Moscou à trouver un accord pour mettre fin à la guerre.Le locataire de la Maison-Blanche a en effet clairement indiqué que sa priorité était désormais la diplomatie, et craint que la fourniture de Tomahawk ne puisse la compromettre. Auréolé par la réussite de la première phase de son plan à Gaza, Donald Trump ambitionne la réalisation d'un scénario similaire en Ukraine. Cette pause dans son soutien à l'Ukraine représente un revers pour Zelensky, qui espérait des engagements concrets de la première puissance mondiale. Si le président américain souhaite la paix en Ukraine, il mène des opérations militaires dans la mer des Caraïbes. Depuis septembre, plusieurs bateaux sont pris pour cible par l'armée américaine au large du Vénézuela. Pour justifier ces frappes, Washington accuse ces embarcations d'être celles de narcotrafiquants important de la drogue sur le sol américain. Ces opérations ont fait plusieurs dizaines de morts et soulèvent des questions quant à leur légalité.Le président du Vénézuela Nicolas Maduro dénonce le mépris du droit international par les Etats-Unis. Pour Trump, tout semble permis, au nom de la lutte contre le narcotrafic mais aussi de celle contre l'immigration illégale dans son pays.Le locataire de la Maison-Blanche bafoue les règles en vigueur, y compris sur son propre sol. Pour mener à bien sa promesse d'expulsions par millions, les arrestations sont massives dans de nombreuses villes américaines. Les migrants hispaniques sont particulièrement visés. Certains sont interpellés jusque sur leurs lieux de travail.Quand des villes tentent de s'opposer à sa politique, Donald Trump n'hésite pas à envoyer la Garde nationale. Et lorsque la justice le désavoue sur bienfondé juridique de son action, le milliardaire ne baisse pas les bras. Il menace désormais Boston et Los Angeles de se voir retirer l'accueil de la Coupe du Monde de football l'an prochain si ces municipalités faisaient, selon lui, “du mauvais travail”. Les migrants ne sont pas la seule population ciblée par le président américain. Les personnes transgenres sont, elles aussi, dans son viseur. Une équipe de C dans l'air a rencontré Myles et Michaela, un jeune couple du Michigan. Myles était une femme, et a transitionné à l'âge de 23 ans pour devenir un homme. Le couple raconte son quotidien, dans la peur, au fil des attaques répétées depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Myles et Michaela envisagent de quitter le pays si la pression devient trop forte. Pour l'heure, ils essaient de ne pas trop penser au lendemain. LES EXPERTS :Anthony Bellanger - Editorialiste FranceinfoTV - spécialiste des questions internationalesCorentin Sellin - Vous êtes historien, spécialiste des Etats-UnisIsabelle Lasserre - Correspondante diplomatie au FigaroKéthévane Gorjestani - Chroniqueuse internationale à France 24