Capital of Russia
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durée : 00:11:18 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Hier s'est clôturé à Tianjin le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, souvent présentée comme l'alternative non occidentale à l'OTAN et porteuse du "Sud Global". - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuel Véron Géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'INALCO, membre de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)
La photo est en bonne place sur le site du New York Times : on y voit Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernements. « À l'origine, une rencontre des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un forum régional d'Asie centrale, jamais ce sommet n'avait accueilli autant d'États observateurs, de l'Égypte à la Malaisie, note Le Monde à Paris. Xi Jinping en a fait la plateforme d'un message bien plus vaste sur la nécessité de se départir des normes et des valeurs longtemps portées par les États-Unis et les Européens. Il entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte devenu incertain. » Une Chine, poursuit le quotidien français, dont « la vision du monde est bien moins moraliste que celle portée par les Occidentaux. Chaque régime est acceptable, sans saints ni parias. Le contexte actuel renforce ce discours : avec l'affaiblissement des institutions aux États-Unis, les images de la souffrance infligée par l'armée israélienne à la population de la bande de Gaza, avec un soutien diplomatique et un armement américains continus, qui pourrait se prévaloir d'un quelconque ascendant moral ? » Trump ouvre un boulevard pour Pékin Désormais, « c'est à Tianjin, et non à Washington, que le tournant de l'histoire semble se jouer », s'exclame le Guardian à Londres. « En géopolitique, les apparences comptent. Voir Messieurs Modi, Xi et Poutine sourire et plaisanter, c'est voir l'influence de Washington s'estomper ». La faute à qui ? La faute à Trump. « Xi profite des erreurs de Trump », pointe El Pais à Madrid. « Le président chinois a réussi à résumer en une seule photographie le plus spectaculaire de tous les changements géopolitiques depuis le début du siècle : celui qui a réuni plus de 20 pays représentant plus de 40% de la population mondiale et 20% du PIB autour de l'idée de supplanter les États-Unis comme leader mondial ». En fait, précise le quotidien espagnol, « Trump a ouvert un boulevard à la Chine. Il a démantelé le puissant soft power de son pays, ainsi que sa diplomatie et ses agences de coopération. Il a puni les pays amis et voisins par des menaces d'annexion et des droits de douane arbitraires. Ce faisant, il a détruit les institutions multilatérales qui servaient l'hégémonie de Washington, laissant un vide géopolitique que Pékin comble désormais ». Ce qui fait dire au Times à Londres que « la diplomatie insensée de Donald Trump est [finalement] un cadeau pour Xi Jinping. […] Jamais une grande puissance n'aura offert à son principal rival autant d'opportunités ». Poutine : retour en fanfare sur la scène internationale Et pour ce qui est de Poutine, « finie l'ostracisation, place au tapis rouge », s'exclame Libération à Paris. À Tianjin, « le président russe s'est délecté de mettre en scène la fin de son isolement sur la scène internationale. […] Alors que les drones et missiles russes continuent de tomber par centaines, nuit et jour sur l'Ukraine, Vladimir Poutine n'a pas hésité, relève le quotidien français, à vanter les efforts collectifs de ses "partenaires stratégiques pour aider à résoudre la crise ukrainienne". Poutine est reconnaissant, s'exclame encore Libération. Au président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour une "contribution significative aux efforts politiques et diplomatiques" et l'accueil de trois sessions de pourparlers directs entre Moscou et Kiev ; à Modi pour ne pas avoir renoncé à acheter du pétrole russe malgré les récentes sanctions commerciales américaines contre l'Inde. Et au leader chinois, surtout, qui, en le recevant en grande pompe, le réintègre dans un concert (alternatif) de nations. Et avec lequel il a un adversaire commun, l'Occident dominé par les États-Unis […]. » Finalement, conclut le Wall Street Journal, « les efforts de Trump pour creuser un fossé entre la Russie et la Chine ont échoué. Poutine résiste à la médiation de Trump sur l'Ukraine et sa présence à Tianjin réaffirme son choix stratégique de s'aligner sur l'Est pour combattre l'Ouest. Trump n'a pas renoncé, mais la Chine semble pour l'instant surenchérir sur Washington. Le rôle très médiatisé de Vladimir Poutine à Tianjin (et sa présence attendue au défilé militaire organisé demain à Pékin pour célébrer le 80e anniversaire de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale) démontre au monde entier l'échec diplomatique de Donald Trump avec Moscou ».
Cette semaine, nous avons rendez-vous avec l'attaché de Défense français en Russie. Il nous parlera de son parcours, depuis sa formation à l'académie de Saint-Cyr jusqu'à ses différents postes en ambassades à l'étranger.Cette émission est disponible sur toutes les plateformes audio (Spotify, Deezer, Apple et Google Podcast), ainsi que sur YouTube.Pensez à vous abonner et à laisser une note de 5 étoiles pour aider à la faire connaître.Et si vous souhaitez soutenir notre média indépendant, vous pouvez également rejoindre notre espace premium sur defense-zone.com et mettre la main sur du contenu inédit ainsi que nos magazines papier !Nous vous souhaitons une bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 7 octobre 2006, la journaliste Anna Politovskaïa est exécutée de quatre balles dans le hall de son immeuble, à Moscou.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le téléphone rouge, instauré après la crise de Cuba, offrait une ligne directe entre Washington et Moscou pour éviter erreurs et escalades nucléaires.
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
En Ukraine, la Russie a tiré jeudi 28 août plus de 620 drones et missiles sur Kiev, tuant au moins 23 personnes. Vladimir Poutine préfère « continuer à tuer plutôt que de mettre fin au conflit », a déclaré le président ukrainien. Dans ce contexte, des rumeurs d'extension du conflit se propagent actuellement sur les réseaux sociaux. Engagement direct de l'Otan, mobilisation aux États-Unis : les fausses informations se propagent notamment à travers le détournement de journaux télévisés. À en croire une vidéo mensongère vue plus d'un million de fois ces dernières heures, « le monde entier viendrait de basculer dans la guerre ». À l'image, un extrait de journal télévisé défile. On reconnaît la journaliste de la chaîne française TF1, Audrey Crespo-Mara. Côté son, une voix féminine affirme, à tort, que la Troisième Guerre mondiale viendrait d'éclater. On y entend également que des explosions auraient retenti dans plusieurs grandes villes européennes, dont Bucarest et Varsovie. Évidemment, tout est faux. La Troisième Guerre mondiale n'a pas commencé. La Russie n'a pas bombardé la Roumanie ni la Pologne. L'Otan n'a pas non plus déclaré la guerre à Moscou. Cette vidéo est fausse sur le fond, mais aussi sur la forme puisque la rédaction de TF1 n'est pas à l'origine de cette publication. La mode des faux journaux TV Ce type d'infox se multiplie sur les réseaux sociaux ces derniers mois, à commencer par TikTok où ce mode opératoire est particulièrement à la mode. Il faut dire que la recette est plutôt simple. Une bande son générée par intelligence artificielle est apposée sur un vieil extrait de journal télé. Certains y ajoutent d'autres images sorties de leur contexte, une musique angoissante, et le tour est joué. Ce procédé peut se répéter à l'infini. Il est simple à mettre en œuvre et le nombre de vues montre malheureusement que ces infox touchent quotidiennement des millions de personnes. Parmi ceux qui diffusent ces faux journaux TV, on retrouve souvent des comptes uniquement dédiés à ce genre de pratique. Ils diffusent chaque jour de nouveaux faux journaux en usurpant l'identité de différents médias comme TF1, CNN ou France 24. Leur activité consiste à désinformer avec des contenus sensationnels pour faire le plus de vues possible. Leur popularité leur permet ensuite de gagner un peu d'argent, en monétisant leur audience, en vendant leur compte ou en diffusant des publicités. Perte de confiance dans les médias Cette désinformation de masse est particulièrement nocive. Ce flot d'infox participe en effet à éroder la confiance accordée aux médias. Certains en viennent à douter de l'authenticité de contenus authentiques produits par des rédactions reconnues. Enfin, il y a aussi l'impact sur la réalité des faits puisque ces fausses informations invisibilisent les vraies productions journalistiques. Pour se protéger efficacement de ces fausses informations, le meilleur moyen, en cas de doute, c'est d'abord de consulter les sites internets et les réseaux sociaux officiels des médias en question. De plus, si une infox de ce type arrive dans votre fil d'actualité, n'hésitez pas à bloquer le compte qui en est à l'origine. L'algorithme de recommandation devrait finir par comprendre que cela ne vous intéresse pas.
Entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue russe Vladimir Poutine, la rencontre n'aura, pour l'instant, pas lieu. L'Ukraine a beau rechercher un cessez-le-feu, rien n'y fait. Moscou fait la sourde oreille et redouble d'intensité dans ses attaques. Pour "gagner" la guerre ou contraindre l'Ukraine à capituler avec l'aide des Occidentaux ? La question peut sembler incongrue quand on voit à quel point les Européens font bloc autour de Kiev.
Le téléphone rouge, instauré après la crise de Cuba, offrait une ligne directe entre Washington et Moscou pour éviter erreurs et escalades nucléaires.
C dans l'air l'invitée du 27 août 2025 avec Thierry Breton, ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, ancien ministre de l'Economie et des Finances.Le Premier ministre François Bayrou a pris la parole ce lundi 25 août lors d'une conférence de presse, pour défendre son budget 2026 dans un contexte d'importantes divisions politiques et d'une Europe jugée fragilisée. Il engagera le 8 septembre la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale, réunie en session extraordinaire. "Depuis la guerre, la France n'a jamais été aussi endettée qu'elle ne l'est aujourd'hui", a estimé le Premier ministre lors de son discours de politique générale en janvier dernier. Une annonce qui a entrainé une vive inquiétude des secteurs économiques, et notamment des chefs d'entreprise, alors qu'ont lieu en ce moment les universités d'été du Medef. "On ne joue pas avec l'économie", alerte aujourd'hui le président du Medef Patrick Martin. Des incertitudes économiques qui interviennent dans un contexte difficile, avec l'accord tarifaire plafonnant à 15% les droits de douane pour tout ce qui est exporté d'Europe vers les États-Unis. Par ailleurs, le président des États-Unis Donald Trump a menacé lundi d'imposer des nouveaux droits de douane aux pays qui ciblent selon lui les entreprises de la tech américaine. Des commentaires qui semblent viser directement les pays européens.Thierry Breton, ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, et ancien ministre de l'Economie et des Finances, nous donnera son analyse de la situation politique et économique de la France. Il reviendra également sur le réveil qu'il juge nécessaire de l'Europe, qui selon lui doit davantage peser dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Il nous donnera aussi son point de vue sur la stratégie à mener en terme de défense, alors qu'Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk sont actuellement en Moldavie, à Chisinau, pour afficher leur soutien à ce pays face à Moscou.
Nous sommes le 26 mars 1923, à Milan. Dans un discours prononcé à l'occasion de l'inauguration d'une exposition de la galerie « Pesaro », qui présente des œuvres produites par le groupe du « Novecento », un mouvement qui prône le retour aux valeurs traditionnelles de l'esprit latin, Benito Mussolini exprime sa volonté de poursuivre son projet politique avec la contribution de l'art et des artistes. Il dit : « On ne peut gouverner en ignorant l'art et les artistes. L'art est une manifestation essentielle de l'esprit humain ; il est né en même temps que l'humanité et l'a accompagné jusqu'à aujourd'hui. Et dans un pays comme l'Italie, un gouvernement qui se désintéresserait de l'art et des artistes serait un gouvernement stupide. Je déclare que l'idée qui consisterait à encourager quelque chose qui pourrait ressembler à de l'art d'État m'est étrangère. L'art appartient au domaine de l'individu ». Ainsi, le leader fasciste distingue l'Italie des autres régimes totalitaires que seront l'Allemagne nazie, l'URSS ou la République populaire de Chine qui ont soumis l'art et les artistes à leur idéologie. Il n'en demeure pas moins qu'à Rome, Berlin, Moscou et Pékin, l'art est un témoin important, sinon essentiel, du système. Alors de Marinetti, fondateur du « Futurismo », à Albert Speer, l'architecte d'Hitler, en passant par le « réalisme socialiste », penchons-nous sur les rapports dangereux entre Art et régimes totalitaires. Avec nous : Anne Hustache, historienne de l'art. Sujets traités : Art, régime, totalitaire, Pesaro, Novecento, Benito Mussolini, nazie, Albert Speer Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:16 - L'invité d'un jour dans le monde - Vladimir Poutine et Xi Jinping affichent leur axe face à l'occident, mais l'un domine clairement l'autre. Sylvie Bermann, ancienne diplomate en poste entre autres à Pékin et à Moscou, décrypte les liens entre la Russie et la Chine, "un partenariat totalement asymétrique". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:28 - Le Reportage de la rédaction - Emmanuel Macron sera ce mercredi en Moldavie, en pleine fête de l'Indépendance. À un mois d'un scrutin décisif, cette ex-république soviétique redoute de perdre son orientation pro-européenne au profit de partis proches de Moscou, qui interférerait en particulier en ligne dans la campagne.
durée : 00:04:28 - Le Reportage de la rédaction - Emmanuel Macron sera ce mercredi en Moldavie, en pleine fête de l'Indépendance. À un mois d'un scrutin décisif, cette ex-république soviétique redoute de perdre son orientation pro-européenne au profit de partis proches de Moscou, qui interférerait en particulier en ligne dans la campagne.
La surtaxe des États-Unis sur les produits indiens importés, fixée à 25% depuis le début du mois, est passée à 50% mercredi 27 août. Selon Donald Trump, c'est un moyen de sanctionner les achats de pétrole russe par l'Inde, second importateur d'or noir de Moscou. Les pressions commerciales exercées par l'administration Trump rapprochent l'Inde de la Chine. Les deux pays, souvent qualifiés de rivaux interdépendants, affichent leur entente soudaine. Ils entretenaient des relations particulièrement tendues depuis 2020. L'analyse de l'économiste Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'Iris, spécialiste de l'Inde et des pays émergents.
durée : 00:03:12 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - On se croirait à Brooklyn mais on est à Moscou et c'est Woody Allen qui fait la leçon de cinéma ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Dix ans en Russie, une passion toujours intacte : Grégoire nous fait découvrir son quotidien d'expatrié entre Moscou, Irkoutsk, et l'Ouzbékistan.Langue, clichés, contrastes culturels, il déconstruit les idées reçues et partage ses aventures avec humour et authenticité.Un épisode captivant, au cœur d'un territoire aussi vaste que méconnu.Cet épisode est une rediffusion pour vous aider à découvrir ou redécouvrir de nouvelles histoires (et pour nous reposer un peu pendant l'été !).French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Russie a identifié la France comme étant son principal adversaire en Europe, a indiqué le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées, à l'occasion d'une très rare conférence de presse qui s'est tenue le vendredi 11 juillet dernier. Le plus haut gradé de l'armée française brosse un sombre tableau de l'état de la menace et souligne que la Russie constitue désormais un risque durable pour le continent européen. (Rediffusion du 13 juillet 2025) Guerre en Ukraine, terrorisme, attaques hybrides, délitement de l'ordre international ou encore conséquences du réchauffement climatique, les crises se multiplient et se superposent, sans amélioration visible estime le général Burkhard : « On est bien face à un changement de référentiel stratégique. Je peine à discerner quelles pourraient être les portes de sortie ou de stabilisation à court terme. J'estime qu'on est plutôt face à quelque chose que j'appelle les effets cliquets. Il ne faut pas s'attendre à horizon visible, à un retour en arrière et donc ce n'est pas la peine de se dire : je vais faire le dos rond. Il faut plutôt se préparer à gérer le monde tel qu'il est aujourd'hui face à nous, c'est la réalité. » Et dans le monde tel qu'il est, la Russie est partie prenante de presque toutes les menaces, dit le chef d'état-major des armées. C'est une puissance de nuisance y compris en mer et sous les mers, « Donc ce sont d'abord les sous-marins nucléaires d'attaque russes qui régulièrement pénètrent en Atlantique Nord et ensuite descendent quelquefois en Méditerranée, et qui cherchent évidemment à surveiller les zones qui sont importantes pour nous, mais également chez les Britanniques, éventuellement aussi sur les côtes américaines. C'est une présence gênante. Il y a aussi des moyens spécialisés d'action sous la mer pour conduire des actions plus précises le long des câbles sous-marins. » Frictions dans les airs et dans l'espace aussi, la Russie malgré des pertes considérables en Ukraine, dispose toujours, estime le général Burkhard, d'une armée de premier plan : « La Russie est un modèle d'armée complet, mais jusqu'au bout des ongles ! Je ne vois pas de capacité qui manquent depuis les capacités de brouillage, de guerre électronique, aux systèmes de défense sol air, aux systèmes d'artillerie/feu dans la profondeur, avec un étagement. L'armée russe dispose de tout. La puissance nucléaire aussi. Avec des vecteurs terrestres, des vecteurs sous-marins, des vecteurs aviation à long rayon d'action, des armes stratégiques, des armes tactiques, avec une doctrine et une chaîne de commandement qui est extrêmement robuste, testée, sondée. » À lire aussiLa Russie est une «menace durable», affirme le chef d'état-major des armées françaises La Russie, une menace durable L'objectif de Moscou est de déstabiliser la France, mais aussi la Grande-Bretagne, les deux puissances européennes dotées de l'arme nucléaire, considère le général Burkhard, avec l'ambition, par effet domino, de contraindre le reste du continent, « La guerre en Ukraine pour la Russie est existentielle et elle veut absolument obtenir ce qu'elle a fixé comme objectif ou du moins ce que Poutine a fixé comme objectif, avec probablement comme état final recherché, affaiblir l'Europe et démanteler l'Otan. C'est l'objectif de la Russie, c'est l'objectif de Poutine. Pour y arriver, elle a mis en place une économie de guerre qui tourne à plein régime aujourd'hui, ça veut dire que la Russie va continuer à se réarmer à ce rythme-là. Et donc on estime qu'avant 2030, elle constituera à nouveau une vraie menace à nos frontières, sur le flanc est de l'Europe. » La sécurité de l'Europe se joue donc en Ukraine et la défaite de Kiev, martèle le général Burkhard, serait une défaite européenne. Il y a urgence, le temps est désormais compté. À lire aussiGénéral Thierry Burkhard: «La France et l'Otan sont prêtes à faire face à toute agression»
L'actualité autour de l'Ukraine a pris un nouvel élan diplomatique avec les sommets d'Anchorage et de Washington, la réunion de l'OTAN. L'avenir du pays n'en reste pas moins extrêmement flou alors que Moscou et Kiev semblent toujours avoir des positions très éloignées, tandis que Donald Trump se montre pressé de parvenir à un accord. Malgré les efforts du président américain des négociations ne pourront sans doute intervenir que lorsque les deux parties auront acquis la conviction que leurs intérêts sont mieux servis par la discussion que par la guerre. Alors que l'on s'interroge sur la capacité de Donald Trump à demeurer du côté des Européens, la destruction de Gaza se poursuit, sans que Washington n'ait levé son appui au gouvernement israélien. Donald Trump prétend avoir arrêté plusieurs guerres depuis son retour à la Maison Blanche. Invité : Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. Auteur de L'art de la paix, chez Flammarion.
Ce jeudi 21 août, le rôle médiateur joué par l'administration Trump dans la résolution des conflits opposant l'Arménie et l'Azebaidjan, et le renforcement de la présence américaine dans le Caucase à la suite de l'accord de paix signé par ces deux pays voisins de Moscou, ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air du 19 août 2025 - Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou?« Une très bonne réunion ». Voilà comment Trump a qualifié sa rencontré, hier, avec Zelensky. Loin du clash de février dernier, cette entrevue à la Maison Blanche semble avoir été constructive. Les garanties de sécurité seront fournies « par les différents pays européens, en coordination avec les États-Unis ». Et la tenue d'un sommet Zelensky – Poutine – Trump serait dans les tuyaux. Le chef du Kremlin, qui s'est entretenu hier au téléphone avec Trump, n'a pas fermé la porte. La présence des Européens a toutefois été demandée par Macron.Mais le flou persiste sur les concessions territoriales réclamées par la Russie. Celles-ci n'a pas été abordées lors des discussions. « Nous laisserons cette question entre moi et Poutine », a déclaré Zelensky. Enfin, au sujet d'un éventuel cessez-le-feu, Macron et Merz se sont opposés à Trump, qui ne juge pas une trêve nécessaire.Comment faire confiance à Poutine ? Le chef du Kremlin continue son rêve nostalgique d'une grande Russie. Lors de sa rencontre avec Trump en Alaska, son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, était habillé d'un sweat-shirt avec l'inscription "URSS". Une séquence célébrée par les propagandistes russes (acteurs des médias ou protagonistes du Kremlin) qui mènent depuis le début du conflit une guerre de l'information.Pendant ce temps, l'horreur continue à Gaza, et la communauté internationale fustige le projet de Netanyahu de prendre le contrôle du territoire. Le premier ministre israélien ne compte plus que sur le soutien de Trump. Des milliers d'Israéliens se sont réunis dans les rues de Tel-Aviv ce dimanche pour demander la fin de la guerre. Le Hamas, lui, vient d'accepter un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar. Celui-ci prévoit une trêve de soixante jours en échange de la libération d'otages vivants et d'un retrait partiel de l'armée israélienne.Alors, que retenir de la rencontre Trump - Zelensky à la Maison Blanche ? Quelles sont les prochaines cibles de Poutine ? Où en est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences PoSpécialiste des questions stratégiquesRichard WERLY - Editorialiste international - Blick.chKéthévane GORJESTANI - Chroniqueuse internationale - France 24Ancienne correspondante à WashingtonUlrich BOUNAT - Analyste géopolitiqueChercheur associé à EuroCreative
C dans l'air du 19 août 2025 - Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou?LES EXPERTS :Richard WERLY - Editorialiste international - Blick.chNicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiquesKéthévane GORJESTANI - Journaliste franco-américaine, ancienne correspondante à WashingtonUlrich BOUNAT - Analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale
durée : 00:14:40 - Journal de 12h30 - Même si le flou demeure sur les conditions véritables d'un accord de paix durable entre Moscou et Kiev, les avancées diplomatiques à l'issue de la rencontre commune organisée hier à Washington sont indéniables. Faut-il en déduire qu'Américains et Européens seraient à nouveau à l'unisson ?
durée : 00:14:40 - Journal de 12h30 - Même si le flou demeure sur les conditions véritables d'un accord de paix durable entre Moscou et Kiev, les avancées diplomatiques à l'issue de la rencontre commune organisée hier à Washington sont indéniables. Faut-il en déduire qu'Américains et Européens seraient à nouveau à l'unisson ?
durée : 00:14:55 - Journal de 18h - Le Président américain demande à son homologue ukrainien d'abandonner tout espoir de récupérer la Crimée annexée par Moscou ou de rejoindre l'Otan, ce dernier lui demande je cite "d' exercer "la paix par la force" contre la Russie.
durée : 00:14:55 - Journal de 18h - Le Président américain demande à son homologue ukrainien d'abandonner tout espoir de récupérer la Crimée annexée par Moscou ou de rejoindre l'Otan. Ce dernier lui demande "d'exercer la paix par la force" contre la Russie.
L'accueil triomphal reçu lors de ses derniers séjours en URSS comme la volonté de rompre avec « une existence nomade de concertiste en tournée » inciteront Serge Prokofiev à plier bagage pour Moscou en 1936. Le compositeur est bien loin d'imaginer que la porte de l'Occident lui sera bientôt fermée, et qu'il lui faudra aliéner sa liberté pour goûter aux charmes du paradis soviétique.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que Trump et Poutine se sont rencontrés hier durant des heures et que rien de clair n'en est sorti. Alors que Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine sans obtenir aucune concession. Alors que Trump maltraite tous les chefs d'état (y compris les alliés des USA) à l'exception notable de Poutine... La question se pose plus que jamais de la nature des relations entre les deux hommes. Cet entretien n'apporte aucune réponse définitive, mais propose des pistes de réflexion intéressantes au vu de l'actualité.Dans cet épisode, je reçois Antoine Vitkine, réalisateur du documentaire "Opération Trump: les espions russes à la conquête de l'Amérique". Nous examinons l'influence potentielle de la Russie sur Donald Trump en période électorale et investiguons les ramifications politiques et sociales de cette thèse. Vitkine éclaire le jeu de pouvoir international en partageant des témoignages d'anciens espions et experts sur les stratégies d'infiltration de Moscou. Nous analysons les relations Russo-américaines, la manière dont Trump a évolué vers des positions prorusses, ainsi que les allégations d'ingérences durant sa campagne. La discussion aborde aussi l'impact de la désinformation moderne et l'importance d'une consommation critique de l'information pour naviguer dans un paysage médiatique complexe.Interview enregistrée le 31 octobre 2024 dans les studio de PlinkDe quoi parle-t-on ?00:07 - Élections et Influence Russe01:57 - Rencontre avec Antoine Vitkine04:12 - Méthodologie et Enquête09:00 - Structures de l'Ombre10:32 - La Stratégie Russe13:38 - Contexte de Trump et la Russie20:13 - Le Voyage de Trump en 198731:25 - Rapprochements et Financements33:58 - Ambitions Présidentielles de Trump42:27 - Ingérence Russe et Élections de 201646:24 - Trump au Pouvoir et Influence Russe59:28 - Situation actuelle en Ukraine01:02:08 - Changement dans la politique de Trump01:04:32 - Ingérences russes en Europe01:13:25 - Ingérence russe dans les élections françaises01:19:59 - Arguments pour contrer le soutien à la Russie01:29:10 - Construire une connaissance critique01:35:03 - Livres à lire absolument----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
C dans l'air du 16 août 2025 - Rencontre Trump/Poutine : après la rencontre, la guerre se poursuitTous les yeux étaient hier soir rivés sur l'Alaska, théâtre du sommet tant attendu entre Donad Trump et Vladimir Poutine. Mais au lendemain d'une rencontre de plus de trois heures, c'est un sentiment de déception qui domine. Et un goût d'échec personnel pour le président américain. Les deux dirigeants n'ont en effet conclu aucun accord de cessez-le-feu et les observateurs peinent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé à Anchorage. A l'issue de la rencontre, les deux hommes ont affiché une certaine cordialité devant les médias, et ont jugé leur rencontre "productive" et "constructive". Aucun des deux n'a cependant livré de détail sur leurs échanges. Ils se sont serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui les assaillaient de questions.Le maître du Kremlin était tout sourire. Il a évité les conséquences du coup de pression américain. Le locataire de la Maison-Blanche était, en revanche, assez embêté. Il a expliqué que les deux pays avaient fait des progrès et a renvoyé la balle aux Européens et à Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien s'est depuis entretenu au téléphone avec son homologue américain. Il se rendra à Washington lundi pour parler en tête-à-tête avec Donald Trump des détails des échanges avec le maître du Kremlin. Le principal enseignement de ce sommet en Alaska restera que Vladimir Poutine, jusqu'alors paria sur la scène internationale, a été reçu avec tous les honneurs. Le tsar est de retour au centre du jeu.Au lendemain de ce sommet, les réactions européennes sont partagées. Si certains dirigeants voient dans cette rencontre un geste prometteur, d'autres soulignent l'absence de résultats concrets et la persistance de la violence russe en Ukraine. La Russie a en effet poursuivi sa campagne de bombardements cette nuit.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l'un des rares dirigeants européens proches du Kremlin, a salué la rencontre sans ambiguïté. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est montré, lui aussi, plutôt optimiste. Les "efforts" de Donald Trump rapprochent, selon lui, "plus que jamais" la fin de la guerre. Mais il a rappelé que la prochaine étape devait inclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Pour d'autres, comme la Première ministre danoise, la prudence reste de mise. Emmanuel Macron, également prudent, a appelé à maintenir "la pression" sur Moscou. Les dirigeants du Vieux continent ont par par ailleurs insisté dans un communiqué commun sur le fait que "la Russie ne peut avoir" de droit de veto sur le chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne et l'Otan, et que c'est à l'Ukraine de décider de son avenir territorial.Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, sur les plages de Bretagne, l'Otan a simulé en juin dernier un débarquement. Plus de 3 000 militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire de grande ampleur dans l'Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manoeuvre. Une vingtaine de bâtiments de surface, une quarantaine d'avions et d'hélicoptères et même un sous-marin ont pris part à cet exercice de préparation opérationnelle à la haute intensité baptisé Polaris 25. Objectif : s'adapter à une guerre future et travailler la communication et l'interopérabilité entre les différents pays de l'alliance.La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est-elle un échec ?Que peuvent désormais faire les dirigeants européens pour essayer d'imposer Volodyyr Zelensky dans les négociations ?L'Otan est-elle prête en cas de guerre contre la Russie ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLes manœuvres diplomatiques s'accélèrent avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine prévue demain en Alaska. Donald Trump a mis hier un véritable coup de pression sur le maître du Kremlin en menaçant la Russie de "conséquences très graves" si elle ne mettait pas rapidement fin au conflit. La sortie du locataire de la Maison-Blanche a satisfait les Européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ces derniers jours leur ont offert des motifs d'espoir. Ils se montrent très soudés. Une visioconférence a d'ailleurs réuni hier Trump, Zelensky et les Européens pour s'entretenir des moyens d'exercer une pression sur la Russie. A l'issue de la discussion, le président américain a évoqué un "très bon appel". Même son de cloche côté européen. Donald Trump a affirmé qu'un cessez le feu était nécessaire et qu'aucun échange de territoire n'aurait lieu sans l'approbation des Ukrainiens. Des garanties de sécurité auraient même été envisagées pour la suite. Malgré ces promesses, l'imprévisibilité du milliardaire américain inquiète toujours les Européens et les invite à la prudence. Ces derniers montrent pour leur part chaque jour leur indéfectible soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky était ainsi invité à Berlin par Friedrich Merz hier et il est aujourd'hui reçu par Keir Starmer à Londres.Loin des tractations diplomatiques, sur le front, l'armée russe effectue ces derniers jours une percée d'une ampleur impressionnante. Les troupes de Moscou ont revendiqué plus de 110 km² supplémentaires au 12 août par rapport à la veille. Ces dernières semaines, il leur fallait en moyenne six jours pour une telle progression. Deux importantes villes ukrainiennes se retrouvent ainsi plus que jamais sous la menace de l'ennemi, dont Pokrovsk, l'un des verrous du Donbass. Moscou montre les muscles et cherche à pousser son avantage, au cas où le front devait se figer demain. Cette évolution de la ligne de front intervient au pire moment pour Kiev, qui essaie de rétorquer. L'Ukraine a ainsi tiré des dizaines de drones sur la Russie cette nuit. L'attaque a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole de Volgograd.Si le territoire russe a été plusieurs fois pris pour cible par Kiev ces derniers mois, c'est bien l'économie du pays qui est fragilisée. Le Kremlin explique que tout va bien mais le Fonds monétaire international ne fait pas la même analyse. L'institution financière a en effet réduit en juillet la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. Des chiffres bien loin de ceux du début du conflit (4 %, atteints en 2023 et 2024) quand l'Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de l'industrie de guerre.Maxim Rechetnikov, le ministre de l'économie russe, a lui-même dû se résoudre à reconnaitre en juin dernier que son pays était "au bord de la récession". C'est que la Russie, dont la vente de pétrole représente la principale source de revenus, est touchée de plein fouet par la baisse des prix de l'or noir. Le baril de Brent se négociait hier à environ 65 dollars sur les marchés alors que les cours flirtaient avec les 80 dollars en début d'année. Dans cette situation, Moscou est plus que jamais dépendant de son principal acheteur : Pékin. C'est la Chine qui maintient la Russie à flot, une situation délicate pour Vladimir Poutine.Donald Trump s'est-il enfin rangé du côté européen à la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine ?La Russie est-elle en train de réaliser une percée décisive ?L'effondrement de l'économie russe, maintes fois professé, est-il en train de se produire ?LES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou
durée : 00:06:02 - La Revue de presse internationale - par : Juliette Micheneau - Dans la région de Donetsk sous occupation russe, les habitants demandent des comptes à l'autorité de Moscou face aux pénuries d'eau devenues récurrentes après la destruction de nombreuses infrastructures dans l'offensive contre l'Ukraine.
durée : 00:15:55 - Journal de 12h30 - Le président ukrainien a appelé ses alliés à faire pression sur Moscou avant une réunion avec les dirigeants européens et Donald Trump. Ces derniers vont tenter de convaincre le président américain de défendre les intérêts de l'Ukraine lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine.
durée : 00:15:55 - Journal de 12h30 - Le président ukrainien a appelé ses alliés à faire pression sur Moscou avant une réunion avec les dirigeants européens et Donald Trump. Ces derniers vont tenter de convaincre le président américain de défendre les intérêts de l'Ukraine lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine.
C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l'invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu'il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l'immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d'une rancœur et d'une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n'a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l'avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
C dans l'air du 7 août 2025 : Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (…). L'Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l'indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine
durée : 00:25:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Alexis Morel - Les invités du 8h20 sont Annie Daubenton, ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France à Moscou, et Camille Grand, chercheur au Conseil européen pour les relations internationales, ancien adjoint de l'OTAN. - invités : Annie DAUBENTON, Claude BLANCHEMAISON, Camille Grand - Annie Daubenton : Ancienne correspondante de Radio France à Moscou et Kiev et Moscou, spécialiste de l'Ukraine, Claude Blanchemaison : Ancien diplomate, Camille Grand : Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:54 - Un voyage à Moscou au tournant du XXe siècle - par : Anne-Charlotte Rémond - A la fin du 19e siècle, Moscou est en ébullition. On y entend la musique occidentale de la première moitié du siècle, Beethoven, Mendelssohn, Schumann, et de plus en plus, grâce à Nikolai Rubinstein, celle de la Nouvelle Ecole Russe avec Taneiev, Arensky, ou… Rachmaninov ! - réalisé par : Philippe Petit Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Steve Witkoff se rend aujourd'hui à Moscou et comme lors de ses précédentes visites, l'émissaire de Donald Trump devrait rencontrer Vladimir Poutine. Cette visite intervient à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum lancé par le président américain au président russe pour qu'il cesse la guerre en Ukraine. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J'espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d'attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n'ont jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde
durée : 00:07:03 - Journal de 8 h - Deux sous-marins nucléaire déployés "par sécurité". Le président américain dit avoir répondu à des déclarations "idiotes" et "incendiaires" de l'ancien président russe, Dmitri Medvedev, selon un post sur le réseau social de Donald Trump.
L'homme qui, en mars 1985, s'installe au pouvoir à Moscou – ce Gorbatchev dont la jeunesse étonne les médias occidentaux – croyait sauver l'URSS ; il ne fera qu'en accélérer la chute. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.