Capital of Russia
POPULARITY
Categories
Il y a un an, Bachar al-Assad a été renversé après 14 ans de guerre civile en Syrie. L'ancien dictateur a refait sa vie en Russie, dans un quartier luxueux de Moscou. Écoutez RTL autour du monde du 08 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 8 décembre 2024, il y a un an, Bachar al-Assad le dictateur syrien quittait Damas pour Moscou, après la prise de la capitale syrienne par les rebelles de Hayat Tahrir al Cham. Surnommé le «boucher de Damas», Bachar al-Assad dirigeait le pays depuis juillet 2000, succédant à son père Hafez al-Assad, dictateur non moins sanguinaire à la tête du pays depuis 1971. Un chapitre de plus d'un demi-siècle d'horreur, de massacres et d'oppressions se refermait pour le peuple syrien. Non sans séquelles. À la surprise générale, l'opération des rebelles se déroula en un éclair. Il ne leur fallut pas plus de dix jours pour faire tomber le régime que l'on pensait inébranlable, après 12 années de guerre, plus de deux millions de morts, environ 500.000 disparus et 12 millions de Syriens déplacés à cause de la violence liée au conflit, soit la moitié de la population. Regard sur la Syrie du président Ahmad al-Charaa. Difficultés économiques et sociales, séparation des communautés, insécurité, les défis sont nombreux. Luttes internes, ingérences régionales, pression d'Israël. La Syrie reste un espace stratégique central pour les grandes puissances : sa position géographique, ses accès aux routes régionales, son rôle dans l'équilibre du Levant et les multiples présences militaires en font un territoire où intérêts géopolitiques et enjeux de sécurité internationale s'entrecroisent. Quelles perspectives démocratiques en Syrie, pays au centre des rivalités régionales ? Invités : Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient. «Les leçons de la crise syrienne», éd. Odile Jacob, ouvrage récompensé par le prix du livre Géopolitique. Hakim Khaldi du Département des Opérations de Médecins sans Frontières à Paris. Spécialiste du Moyen-Orient à MSF où il a effectué de nombreuses missions. «Carnets de bord. Dans la Syrie post-Assad», éd. L'Harmattan.
Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie n'a pas replongé dans la guerre civile, et entretient l'espoir encore fragile d'une paix durable.Plus d'un million de réfugiés syriens ont pu rentrer chez eux, même s'il en reste 4,5 millions. Le président par intérim Ahmad al-Chareh, un ancien jihadiste, a pour l'instant réussi à s'entendre à la fois avec l'Union Européenne, Donald Trump, la Turquie et l'Arabie saoudite. Il a même été reçu à Moscou, grand soutien d'Assad.Mais l'espoir des experts est mâtiné de beaucoup de prudence : des dizaines de milliers de victimes de décennies de répression sanglante restent introuvables, l'économie est exsangue, et des massacres ont visé les minorités alaouite et druze. Enfin, Israël mène des frappes et des incursions dans le Sud. La Semaine sur le fil fait le point avec Acil Tabbara, directrice de nos bureaux au Liban et en Syrie; Rime Allaf, écrivaine syrienne et Ziad Majed, spécialiste du Proche-Orient.Pour aller plus loin :It Started in Damascus, par Rime AllafLe Proche-Orient, miroir du monde, par Ziad Majed et ses livres sur la SyrieRéalisation : Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon, Michaëla Cancela-KiefferEnregistrements sur le terrain : AFPTVLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
A Rússia homenageou Celso Amorim, assessor de Lula, em cerimônia na Embaixada do país em Brasília. Moscou condecorou Amorim com a Ordem da Amizade, honraria destinada a estrangeiros que atuam para o avanço das relações internacionais da Rússia. A homenagem ocorreu na mesma semana em que o Brasil se absteve na ONU numa votação sobre crianças ucranianas que foram sequestradas pelas tropas do ditador Vladimir Putin. Madeleine Lacsko, Duda Teixeira, Ricardo Kertzman e Uriã Fancelli comentam:Papo Antagonista é o programa que explica e debate os principais acontecimentos do dia com análises críticas e aprofundadas sobre a política brasileira e seus bastidores. Apresentado por Madeleine Lacsko, o programa traz contexto e opinião sobre os temas mais quentes da atualidade. Com foco em jornalismo, eleições e debate, é um espaço essencial para quem busca informação de qualidade. Ao vivo de segunda a sexta-feira às 18h. Apoie o jornalismo Vigilante: 10% de desconto para audiência do Papo Antagonista https://bit.ly/papoantagonista Siga O Antagonista no X: https://x.com/o_antagonista Acompanhe O Antagonista no canal do WhatsApp. Boletins diários, conteúdos exclusivos em vídeo e muito mais. https://whatsapp.com/channel/0029Va2SurQHLHQbI5yJN344 Leia mais em www.oantagonista.com.br | www.crusoe.com.br
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ? Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ». Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ? Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan). Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ? Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.
durée : 00:12:26 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis deux jours, Moscou revendique la prise de Pokrovsk tandis que Kyiv affirme que les combats se poursuivent : un duel de récits au moment même où s'ouvrent, sous pression américaine, des négociations de paix décisives. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Oleksander Kamechym conseillers aux affaires stratégiques de Volodymyr Zelensky
Un rendez-vous de près de cinq heures à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Poutine. Une discussion constructive selon le Kremlin, mais aucun compromis sur l'essentiel, à savoir l'avenir des territoires occupés par la Russie en Ukraine. À Washington, on essaie de rester optimiste. Écoutez RTL autour du monde du 03 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
Ce mercredi 3 décembre, la négociation de paix pour l'Ukraine, entre Washington et Moscou, qui s'avère être une négociation d'intérêt économique a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Confira os destaques do Jornal da Manhã desta quarta-feira (03): Em meio à escalada das tensões entre Moscou e países europeus, Vladimir Putin voltou a endurecer o discurso. Durante uma reunião com Steve Witkoff, enviado especial do governo dos Estados Unidos, o presidente russo afirmou estar preparado para um eventual confronto contra nações da Europa, após rejeitar a versão atualizada do plano de paz proposto pela Ucrânia e por líderes europeus. Reportagem: Luca Bassani. Uma missão da Comissão Interamericana de Direitos Humanos chegou ao Brasil para investigar possíveis abusos na megaoperação nos complexos da Penha e do Alemão no Rio de Janeiro. O objetivo é observar a situação de segurança cidadã na Operação Contenção. Reportagem: Rodrigo Viga. A direção dos Correios suspendeu a negociação de um empréstimo de cerca de R$20 bilhões com o Sindicato de Bancos. A diretoria da estatal fez o comunicado por meio de uma nota oficial e a medida aconteceu após integrantes do Tesouro Nacional recusarem a taxa apresentada para o financiamento. Reportagem: Rany Veloso. A Comissão Mista de Orçamento (CMO) do Congresso Nacional tem pautada para esta quarta-feira (3) a votação da Lei de Diretrizes Orçamentárias (LDO). O deputado federal Gervásio Maia (PSB), relator da matéria, deve apresentar seu parecer final aos parlamentares. O principal ponto de travamento é o impasse com o Governo Federal: os deputados defendem a obrigatoriedade do pagamento das emendas parlamentares para 2026, uma medida à qual a equipe econômica do Executivo resiste. O relator da PEC da Escala 6X1, o deputado Luiz Gastão (PSD-CE), manteve no texto a possibilidade de trabalho em seis dias por semana, mesmo após críticas do governo. No entanto, Gastão reduziu a jornada de trabalho para 40 horas semanais. Reportagem: André Anelli. O Partido Liberal tem se movimentado para uma cadeira, uma vez que Guilherme Derrite trocou de partido. Com isso, alguns nomes são cogitados como a deputada Rosana Valle, que representaria um público feminino e o deputado estadual Tomé Abduch. Reportagem: Beatriz Manfredini. A mulher que foi atropelada e arrastada por mais de um quilômetro na Marginal Tietê pelo ex, em São Paulo, teve as duas pernas amputadas e vai passar por mais uma cirurgia. Dessa vez, o procedimento será de enxerto e o quadro dela é estável. Reportagem: Danúbia Braga. A presidente do Palmeiras, Leila Pereira, pode ser convocada para a CPMI do INSS. Segundo o presidente da Comissão Parlamentar de Inquérito, o senador Carlos Viana (Podemos), o nome dela está entre os quatro que serão votados para convocação na próxima quinta-feira (04). Uma pesquisa da Real Time/BigData, divulgada nesta quarta-feira (03), mostra que o prefeito do Rio de Janeiro, Eduardo Paes (PSD), venceria a eleição para governador do estado, em todos os cenários testados. Além disso, na maioria deles, Paes levaria no primeiro turno. De acordo com a pesquisa do Instituto Real Time Big Data, Tarcísio de Freitas (Republicanos) aparece na frente entre os eleitores que já definiram o voto com 19% das intenções de voto para se reeleger ao governo de São Paulo. O levantamento divulgado nesta terça-feira (2) também revela que 81% dos paulistas ainda não escolheram um candidato, o que mantém a disputa totalmente aberta. O presidente dos Estados Unidos, Donald Trump, disse que qualquer país que trafique drogas para seu território, será alvo de ataques. A declaração foi feita após mencionar que remessas de cocaína vindas da Colômbia seriam destinadas ao mercado americano. Reportagem: Eliseu Caetano. Essas e outras notícias você acompanha no Jornal da Manhã. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que les émissaires américains ont rencontré Vladimir Poutine hier soir à Moscou, la mise en garde du président russe aux Européens ne va pas dans le sens de l'apaisement des tensions. Des déclarations qui font notamment suite aux propos maladroits de l'amiral italien Cavo Dragone. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mardi 2 décembre 2025, 17 h00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CEan.A
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
durée : 00:13:37 - L'invité d'un jour dans le monde - Steve Witkoff et Jared Kushner se déplacent à Moscou pour discuter du plan de paix avec Vladimir Poutine. Mais un accord du Kremlin semble incertain. On en parle avec Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et conseiller géopolitique à l'institut Montaigne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:25 - Journal de 8 h - L 'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff est à Moscou ce mardi. Il va rencontrer Vladimir Poutine et lui soumettre une nouvelle version du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, alors que le Kremlin ne veut rien céder sur la question des territoires.
Dans cette édition :Le projet de labellisation des médias par Emmanuel Macron suscite de vives critiques de la part de personnalités politiques et médiatiques.Des stands proposant des produits halal font leur apparition sur le marché de Noël de la Défense, provoquant la controverse.Les syndicats appellent à la grève aujourd'hui pour protester contre le projet de loi de finances de la Sécurité sociale.L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu à Moscou pour tenter de trouver un accord de paix en Ukraine.La loi sur l'orientation des mobilités oblige les villes à supprimer des milliers de places de stationnement à proximité des passages piétons, ce qui a un coût important pour les municipalités.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales
Confira os destaques do Jornal da Manhã desta segunda-feira (01): A ministra das Relações Institucionais, Gleisi Hoffmann (PT), rebateu a declaração do presidente do Senado, Davi Alcolumbre (União Brasil), criticou publicamente o Palácio do Planalto pelo atraso no envio da mensagem oficial de indicação de Jorge Messias ao STF, o que impede a sabatina. Durante pronunciamento no último domingo (30), o presidente Lula (PT) afirmou que a desigualdade no Brasil é a menor da história. Em cadeia de rádio e televisão, ele aproveitou para falar sobre a isenção do Imposto de Renda para quem ganha até R$ 5 mil, projeto que era uma de suas metas ao longo do mandato. O relator da PEC da Segurança, deputado federal Mendonça Filho (União), informou que vai apresentar o parecer da proposta aos líderes na próxima terça-feira (02). Apesar dos impasses, o presidente da Câmara, Hugo Motta (Republicanos), pretende colocar o texto em votação na Comissão Especial na quinta-feira (04). O ministro da Justiça, Ricardo Lewandowski, também deve participar das discussões no Congresso nesta semana, em meio ao avanço das negociações sobre a PEC. O Ministério da Saúde anunciou quase R$ 10 bilhões em investimentos no SUS, com um pacote de medidas para fortalecer a assistência médica. O valor deve ser destinado à construção de novas unidades e à compra de equipamentos adaptados para mudanças climáticas extremas. Reportagem: Danúbia Braga. O governo federal revisou a estimativa do salário mínimo para 2026. A nova previsão é de que o valor fique em R$ 1.627,00, inferior à expectativa, que era de R$ 1.631,00. O cálculo para a definição leva em conta o INPC (Índice Nacional de Preços ao Consumidor), somado ao crescimento real do Produto Interno Bruto (PIB). A revisão ocorreu porque, em agosto, o Brasil apresentava perspectivas desfavoráveis para o cumprimento da meta de inflação, impactando a projeção final. Reportagem: Igor Damasceno. O Senado entra na reta final para votar o PL Antifacção. O ministério da Justiça apresentou sugestões de mudanças ao texto aprovado na Câmara dos Deputados. Para o relator, o deputado federal Guilherme Derrite (Progressistas), é normal que o projeto sofra alterações pelo Senado, mas afirmou que confia na relatoria de Alessandro Vieira (MDB). Reportagem: Misael Mainetti. O ministro do STF Alexandre de Moraes deu cinco dias para a defesa do Augusto Heleno apresentar os documentos que comprovam o diagnóstico de Alzheimer no general. Em resposta, a defesa de Heleno alega que não fez uma manifestação oficial sobre a doença e que a informação partiu de terceiros. Ainda de acordo com a defesa, Heleno de fato está com Alzheimer, mas a doença se manifestou este ano e não em 2018. Reportagem: Igor Damasceno. Michelle Bolsonaro criticou neste domingo (30) a aproximação de integrantes do PL com o ex-governador Ciro Gomes durante o lançamento da pré-candidatura de Eduardo Girão ao governo do Ceará. Ela afirmou que a aliança foi precipitada e incompatível com o apoio ao presidente Jair Bolsonaro. O líder ucraniano, Volodymyr Zelensky, desembarcou na França para uma reunião estratégica com o presidente Emmanuel Macron. O objetivo da visita é garantir o apoio europeu para a construção de um acordo que ponha fim à guerra entre a Rússia e a Ucrânia. Reportagem: Luca Bassani. Em contrapartida, o Kremlin confirmou nesta segunda-feira (01) que o presidente russo, Vladimir Putin, receberá em Moscou o emissário de Donald Trump, Steve Witkoff. O objetivo da reunião é prosseguir com as discussões sobre o plano americano para encerrar o conflito na Ucrânia. Reportagem: Luca Bassani. Essas e outras notícias você acompanha no Jornal da Manhã. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:20:34 - Journal de 12h30 - Un terrain d'entente avec la Russie est-il encore possible pour aboutir à un plan de paix en Ukraine ? Nous sommes à Moscou pour y vérifier l'impact des mécanismes de propagande qui, partout, ont réussi à imposer le récit unique du Kremlin.
durée : 00:02:38 - France Inter sur le terrain - Alors que l'hiver approche en Ukraine, Moscou multiplie les frappes sur les infrastructures énergétiques. Ce week-end, 600 000 personnes ont été privées d'électricité samedi dans la capitale ukrainienne. Car les centrales ukrainiennes sont vulnérables et insuffisamment protégées des frappes russes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:20:34 - Journal de 12h30 - Un terrain d'entente avec la Russie est-il encore possible pour aboutir à un plan de paix en Ukraine ? Nous sommes à Moscou pour y vérifier l'impact des mécanismes de propagande qui, partout, ont réussi à imposer le récit unique du Kremlin.
L'émission 28 minutes du 01/12/2025 Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le 28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 01/12/2025 La danse des molécules : une ode aux créations culinairesHervé This, physico-chimiste, est le co-inventeur de la gastronomie moléculaire et physique. À ne pas confondre avec la cuisine moléculaire, la gastronomie moléculaire “est la disciplinescientifique qui explore les mécanismes des phénomènes qui ont lieu quand on cuisine”. Bien qu'il ne soit pas chef cuisinier, Hervé This publie "Inventions culinaires, gastronomie moléculaire" (aux éditions Odile Jacob), ouvrage dans lequel il propose "46 inventions culinaires accompagnées de 120 recettes inédites". Il est notre invité ce soir. Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le 28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva , politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l'histoire des visites pontificales alors que le pape, Léon XIV, a choisi le Proche-Orient pour son premier déplacement à l'étranger. Marie Bonnisseau nous emmène à Riquewihr, village alsacien de 1 500 habitants qui accueille chaque année près de 450 000 visiteurs à Noël.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 29 novembre 2025 Bernard Guetta, député européen Renew Europe.Une équipe de négociateurs ukrainiens est partie samedi pour les Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a annoncé le président Volodymyr Zelensky. Présenté la semaine dernière, le plan de paix américain a été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin. Ce texte a été amendé le week-end dernier après des consultations avec les Ukrainiens et doit désormais être présenté à Moscou. "Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés (par l'Ukraine selon lui, NDLR), nous cesserons les hostilités. Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire", a déclaré jeudi Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizistan.Sur le front, des attaques de drones navals ont fortement endommagé samedi une infrastructure pétrolière dans un port russe en mer Noire, ont annoncé les autorités, tandis que Kiev a revendiqué des frappes contre deux pétroliers de la flotte fantôme qui permet au Kremlin de contourner les sanctions occidentales. Ces attaques interviennent alors que l'Ukraine fait face à une forte pression sur le front militaire et politique: l'armée russe progresse dans l'est du pays, tandis que l'administration de Volodymyr Zelensky est secouée par un grave scandale de corruption qui a poussé le président ukrainien à limoger vendredi son chef de cabinet, Andriï Iermak, bras droit extrêmement influent. Parallèlement, de nouvelles frappes russes sur l'Ukraine, dans la nuit de vendredi à samedi, ont fait au moins trois morts.Bernard Guetta, député européen Renew, est notre invité. Il analysera avec nous la situation de l'Ukraine, après la présentation du plan de paix américain, et la démission du bras droit de Volodymyr Zelensky, dans le cadre d'un scandale de corruption. Il nous dira aussi quel doit être le rôle de l'Europe auprès de l'Ukraine, lui qui appelle à un "G5 européen", face aux impérialismes russe et américain.
C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)
Franck Alexandre nous entraine avec l'armée française en manœuvre en Roumanie, sur la frontière est de cette Europe où l'Ukraine est sous la menace de Moscou. Un exercice grandeur nature de l'Otan avec la France aux commandes, il vient de se refermer, il a duré un mois. En seconde partie d'émission, la France avec les familles monoparentales, le papa ou la maman, dans la grande majorité des cas, élève son enfant ou ses enfants seule, et les difficultés s'accumulent. Un reportage de Lou Ecalle. Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. Un Grand reportage de Lou Ecalle qui s'entretient avec Jacques Allix.
durée : 00:10:19 - Journal de 18h - Kiev a revendiqué une attaque contre deux pétroliers, soupçonnés de faire partie de la flotte fantôme russe. Un revers pour Moscou.
durée : 00:10:19 - Journal de 18h - Kiev a revendiqué une attaque contre deux pétroliers, soupçonnés de faire partie de la flotte fantôme russe. Un revers pour Moscou.
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
Une nouvelle mouture du plan de paix pour l'Ukraine a été transmise à Moscou, Kiev et les Européens ayant réussi à imposer des modifications. Face à la menace russe, Emmanuel Macron a annoncé la création d'un service militaire de dix mois pour les jeunes majeurs volontaires. En Guinée-Bissau, le processus électoral a été interrompu par un coup d'État et un général a été investi comme président de la transition. Enfin, au Nigeria, une vague d'enlèvements secoue le pays.
C dans l'air l'invitée du 26 novembre 2025 avec Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées.Les efforts s'intensifient autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. À Genève comme à Abou Dhabi des représentants russes d'un côté et ukrainiens et européens de l'autre ont commencé à discuter avec les Américains des conditions d'une paix, alors que sur le terrain les troupes de Kiev se battent pour des forteresses du Donbass. Le Kremlin a relevé mercredi certains points "positifs" dans le plan américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington "dans les grandes lignes" la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. "Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts", a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.Une réunion d'urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires et que Kiev renonce à l'Otan. Les Européens avaient de leur côté rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n'a pas été commentée par les Etats-Unis. Les États-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.Face aux menaces, le chef d'état-major Fabien Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait être prêt à "perdre ses enfants". Des propos qui ont fait polémique, alors que le président de la République s'apprête à annoncer demain "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme". Emmanuel Macron avait assuré hier sur RTL que ce nouveau service national volontaire n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine". Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation", a-t-il plaidé.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ? Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ? Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ? Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ? Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.
De la friture sur la ligne en Russie : les internautes constatent de plus en plus de coupures suspectes sur le réseau internet, coupures de connexion présentées par le régime de Moscou comme des mesures de sécurité.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - L'émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, ira bien à Moscou la semaine prochaine pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine d'un plan de paix sur l'Ukraine. Le Kremlin confirme ce mercredi matin.
Les tractations se poursuivent cinq jours après l'annonce d'un plan de paix des États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Un texte élaboré sans Kiev, ni les Européens mais qui ne cesse d'évoluer au fil des discussions. Ce mercredi (26 novembre 2025), la Russie évoque un «processus sérieux». Moscou accueillera, la semaine prochaine, l'émissaire américain Steve Witkoff. Face à cela, le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque une pression maximale sur l'Ukraine et résume l'enjeu : «perdre sa dignité ou risquer de perdre un partenaire majeur». Jusqu'où l'Ukraine peut-elle aller pour mettre fin à la guerre ? Quelles sont les alternatives possibles ? Avec : - Frédéric Petit, député Les démocrates des Français établis à l'étranger, membre de la Commission des Affaires Étrangères et du groupe d'amitié France-Ukraine - Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé chez Eurocreative, auteur de La guerre hybride en Ukraine, quelles perspectives ? Éditions du Cygne - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, spécialiste des questions de médiation internationale, coordinateur de l'Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Membre du groupe international d'experts sur l'Ukraine.
durée : 00:38:26 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Hier à Genève, négociateurs ukrainiens, américains et européens se sont retrouvés pour discuter du plan de Donald Trump pour l'Ukraine. Un plan en 28 points largement favorable à Moscou qui contraint Kiev à céder la totalité du Donbass et à réduire son armée de moitié. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Davion historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université; Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI; Constantin Sigov Directeur du Centre Européen à l'université de Kiev et Directeur des éditions « L'esprit et la lettre »
Notre invité Afrique ce lundi matin est le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Le 28 décembre prochain, il briguera un troisième mandat à la tête du pays, face à six autres candidats. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, accord avec les groupes armés, situation socio-économique, relations avec les Émirats arabes unis et la Russie… Il a abordé tous ses sujets avec François Mazet à Bangui. RFI : Monsieur le président, le 28 décembre, vous allez briguer un nouveau mandat à la tête de la République centrafricaine. Pour vous, cette candidature, c'était une évidence ? Faustin-Archange Touadéra : Effectivement, j'ai fait acte de candidature à cette élection. Le peuple centrafricain et ses communautés ont organisé des marches pour solliciter le fait que je puisse faire acte de candidature. Mais voyez-vous, cela fait suite à toutes les actions que nous avons menées pendant les deux derniers mandats, durant lesquels le pays était dans une très grande difficulté. Nous avons pu avoir des accords de paix avec les 14 groupes armés. Évidemment, en face de tout ça, le peuple centrafricain pense qu'aujourd'hui, il y a la paix qui est revenue. Il y a le déploiement de l'autorité de l'État à l'intérieur du pays, des avancées notables dans le sens du bien-être du Centrafricain. Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas, nous relevons la tête. Alors, on va revenir sur certains points de votre bilan. Mais d'abord, c'est fort de ce bilan que vous êtes convaincu, comme le dit la chanson qui tourne déjà, que ça sera le coup KO au premier tour ? (Il rit) Ben évidemment ! Pour nos compatriotes, beaucoup pensent que ce sera au premier tour. Nous sommes conscients, évidemment, que c'est un acte, une action démocratique ! Eh bien, le jeu est ouvert et chaque camp essaie de convaincre le plus de Centrafricains à voter pour lui. Vous aurez six adversaires. Évidemment, deux noms ressortent ceux de messieurs Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé qui, après des mois de conjectures, ont finalement été validés par le Conseil constitutionnel. Est-ce que c'est une bonne chose que cette élection réunisse quand même des personnalités d'importance qui peuvent venir remettre en cause votre leadership ? Je ne peux pas, en tant que candidat, émettre des avis sur la décision du Conseil constitutionnel. Je prends acte. Nous allons competir et on va demander aux Centrafricains de faire leur choix. Évidemment, les personnalités dont vous parlez ici ne sont pas inconnues. On verra bien le 28 décembre. En tout cas, messieurs Dondra et Dologuélé disent que jusqu'au bout, vous avez fait le maximum pour qu'ils ne puissent pas s'opposer à vous. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Mais en faisant quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour m'opposer à leur candidature ? Nous avons des lois, chaque individu doit se conformer à nos lois, à nos textes. Et pour ça, il y a des juridictions. Donc, en quoi puis-je interférer ou faire quoi que ce soit pour empêcher qui que ce soit de se présenter ? La preuve, c'est qu'aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a donné un avis. Je prends acte. Alors, justement, le 28 décembre, il y aura un quadruple scrutin. C'est historique en Centrafrique. Est-ce que vous êtes confiant dans la capacité des institutions d'organiser ces élections dans les meilleures conditions possibles ? C'est un grand challenge pour le pays et c'est important. Normalement, les élections locales devaient être organisées bien avant. Malheureusement, il y a eu des difficultés techniques quant à la disponibilité du fichier électoral, puisque c'est la base même d'une élection. C'est vrai, c'est un grand défi. C'est une première, mais nous faisons confiance aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces institutions pour que la République centrafricaine sorte de cela vraiment grandie. Je ne dis pas que tout est rose, qu'il n'y a pas de problème, il y a des difficultés. Nous avons par exemple des difficultés financières pour soutenir un certain nombre d'actions. On a eu des promesses qui n'ont pas été tenues dans le cadre de la mobilisation des ressources. Mais l'État fait face à ça, parce que c'est un enjeu important pour la démocratie. Pour vous, la date du 28 décembre, est-elle gravée dans le marbre ? Nous avons la Constitution. La date du 28 est constitutionnelle. Au-delà, il n'y aura que du désordre. Dès qu'on va dépasser cette date, ils vont commencer par parler de transition, ils vont parler de venir partager le gâteau... Nous ne pouvons pas prendre le risque. Notre pays a connu des moments très difficiles et il nous faut tenir ce délai pour renforcer notre démocratie, respecter nos textes. Sur la question de la sécurité, vous avez commencé à l'aborder. Vous avez signé ces derniers temps des accords avec plusieurs groupes rebelles, encore cette semaine avec le MPC. Est-ce que vous êtes confiant quant au fait que, cette fois, ces accords seront respectés par toutes les parties, pas comme en 2019, 2020 ? Nous allons tout faire pour tenir nos engagements. C'est moi qui leur ai tendu la main, ce sont des fils du pays et je leur ai dit : "Votre lutte, là, je ne comprends pas les objectifs." Eh bien, ils sont d'accord. Je pense que cette fois-ci, chacun des leaders a compris que ce n'est pas la peine de continuer la guerre, la violence inutile. Qu'est-ce qu'ils y gagnent ? Et je pense que, de leur côté, ils font des efforts. Et d'ailleurs, le processus de désarmement pour les groupes UPC et 3R se déroule normalement. Il y a quelques défis, comme la prise en charge d'un certain nombre de gens désarmés. Donc, j'ai donné les instructions pour qu'on les règle. Du point de vue économique et social, la population continue de souffrir du coût de la vie. Concrètement, qu'est-ce que vous proposez pour changer la donne après déjà deux mandats ? Vous utilisez des mots, des mots très forts, mais il faut les mettre dans leur contexte. Pour le peuple centrafricain, il y a eu des avancées certaines, indéniables. Ça ne veut pas dire que tout va bien. Je n'ai pas dit que tout est pour le meilleur des mondes, ici. Non. Et c'est pour ça que nous avons proposé un plan national de développement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous demandons aux Centrafricains de nous donner encore un mandat pour continuer ce que nous avons fait, parce qu'on était vraiment dans le gouffre. Et c'est sur ces progrès que nous allons tabler pour poursuivre. Nous sommes confiants. Un des points principaux pour la population, pour les entreprises, c'est la question des carburants. Les coûts des carburants qui sont extrêmement chers en Centrafrique, le plus cher du continent, la structure des prix a fait l'objet de critiques de la part de la société civile, d'ONG internationales, du FMI. Est-ce qu'il va y avoir une réforme du marché des carburants en Centrafrique ? Nous ne sommes pas un pays producteur de pétrole, nous sommes un pays continental et il nous faut de l'énergie pour faire tourner l'économie. Quand le carburant arrive dans un port, ce n'est pas le même prix que lorsqu'il arrive ici, il faut le transporter. Soit par bateau, par barge. Il y a un coût et même si c'est par la route, il y a un coût. Notre objectif, ce n'est pas d'avoir du carburant cher. Donc, pour vous, il n'y a pas de surcoût inexplicable ? En Centrafrique, ce n'est pas la volonté du gouvernement de faire surenchérir, ce sont les réalités des prix, parce que le gouvernement n'a rien à gagner en augmentant les prix, bien au contraire. Il y a cette guerre civile chez votre voisin, le Soudan. Quelle est la situation exactement dans le nord-est du pays ? Et est-ce que vous craignez qu'avec la poursuite de ce conflit, il y ait un débordement chez vous ? Nous avons connu la guerre ici, nous savons ce que c'est et ça a détruit notre pays. Une partie de notre population dans le nord s'approvisionnait au Soudan. Ça devient difficile économiquement et socialement parlant. Avec ce conflit, il y a des personnes, des Soudanais, des frères Soudanais, hommes et femmes, qui veulent la paix et viennent se réfugier en République centrafricaine, ce qui va encore perturber la situation économique et sociale de cette région. Nous sommes dans toutes les réunions, on participe, nous donnons notre contribution. Dans ce conflit, il y a quand même un acteur extérieur dont tout le monde parle, ce sont les Émirats arabes unis. Et vos adversaires disent que vous vous rapprochez d'eux et se questionnent : est-ce que la Centrafrique va servir de base arrière ? La République centrafricaine est un pays ouvert. On ne va pas dire que nous ne devions pas travailler avec un pays avec un autre. Non, vous voyez, c'est ça ces actes de désinformation. Nous avons une coopération avec les Émirats arabes unis sur des projets précis et nous continuons à travailler dans l'intérêt bien compris des deux parties. Un autre partenariat qui évidemment fait beaucoup parler depuis plusieurs années, c'est celui avec la Russie. Il a été dit et écrit que des membres du groupe Wagner allaient partir et être remplacés par une nouvelle entité, Afrika Corps, qui est directement rattachée au ministère russe de la Défense. Est-ce que vous confirmez des discussions en cours avec Moscou ? Oui, vos confrères m'ont toujours posé ce genre de questions. J'estime que j'ai toujours répondu que ce n'est pas devant votre micro que je vais m'étaler sur toutes les questions, les discussions, que nous avons avec des pays amis. Non. Si nous nous accordons, nos discussions ne vont pas être rendues publiques. Vous disiez que nous sommes en discussion ? Bien sûr, nous sommes en discussion sur beaucoup de sujets, pas seulement sécuritaires ou remplacer telle force par telle autre… Nous avons beaucoup de discussions sur le plan de la défense, sur le plan économique, sur le plan de l'éducation, de la santé. On a beaucoup de programmes ensemble. Alors, les personnes du groupe Wagner n'avaient pas seulement une activité de sécurité, ils avaient d'autres activités. Ils ont une activité économique avec des entreprises. Si les personnes de Wagner en uniforme partent, est-ce que les entreprises liées à Wagner restent ? La République centrafricaine est un pays ouvert. Il y a un code minier qui existe. Une société, n'importe laquelle, qui se constitue en République centrafricaine, qui remplit les conditions et qui fait une requête, pour avoir un permis de recherche, un permis d'exploitation, et qui remplit les conditions, eh bien ce sont des secteurs qui sont libéralisés aujourd'hui, que ce soient les mines, que ce soient les eaux et les forêts. Tout ça, c'est libéralisé. Alors, pourquoi vous voulez indexer certaines normes de sociétés comme étant des sociétés Wagner ou autres ? Ce sont des sociétés pour nous qui sont normalement constituées, légalement je veux dire, et qui exercent sur le territoire centrafricain en respectant nos lois. C'est tout. Et il n'y a pas que les Russes. Donc aucun passe-droit ici pour aucune entreprise, tout le monde est soumis aux mêmes règles. Nos textes sont clairs, il n'y a pas de passe-droit. Vous pouvez demander au ministère des Mines : telle société a rempli les conditions. Voilà, et c'est de la manière la plus transparente. À lire aussiCentrafrique: la mission d'observation électorale tente d'endiguer la désinformation avant la présidentielle
C'est une semaine importante pour l'Ukraine. Alors que des pourparlers visant à mettre fin à la guerre avec la Russie ont eu lieu hier à Genève, le plan Trump en 28 points a créé un choc à Kiev tant il apparaît favorable à Moscou. Les Européens ont alors présenté une version modifiée du plan américain, aussitôt repoussée par la Russie…
durée : 00:12:24 - Journal de 7 h - Si les déclarations venant de Genève semblent optimistes, les détails sur le contenu des propositions restent flous, alors que le président Trump se montre de plus en plus pressant avec Kiev.
durée : 00:04:35 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Romagnan - Depuis le début de la guerre en Ukraine, les opérations russes de déstabilisation se multiplient : ingérences électorales, désinformation en ligne, cyberattaques, tags antisémites ou sabotages, visant à fragiliser les sociétés européennes. Qu'en est-il à l'inverse ? - invités : Maxime Audinet Chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) et cofondateur du collectif de recherche CORUSCANT, qui vise à repenser les études sur la Russie après l'invasion à grande-échelle de l'Ukraine
C dans l'air l'invité du 20 novembre 2025 avec Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro. L'administration Trump aurait préparé un plan de paix en 28 points, et indiqué à Volodymyr Zelensky que cet accord "va dans l'intérêt de l'Ukraine". Ce plan révélé par le média américain Axios demanderait à l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky de céder plusieurs territoires à la Russie, en échange d'une "garantie de sécurité américaine" pour Kiev et l'Europe.Parmi ces territoires : le Donbass, désormais largement contrôlé par les troupes russes. Une information confirmée par un haut responsable proche du dossier à l'AFP. La proposition inclut la "reconnaissance de (l'annexion de) la Crimée et d'autres régions prises par la Russie" et "la réduction de l'armée à 400.000 personnes", a-t-il indiqué. Selon un responsable américain, la Maison-Blanche estime qu'il "est dans l'intérêt de l'Ukraine de conclure un accord dès maintenant". Un plan de paix...Et la France qui se prépare en cas de guerre. C'est le sens des propos tenus hier par le chef d'Etat-major des Armées Fabien Mandon, devant les maires de France réunis en congrès. Selon lui, le pays doit se préparer à perdre des soldats dans de futures guerres. "On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou. Ce qu'il nous manque, et c'est là où vous avez un rôle majeur, c'est la force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est", a-t-il dit lors d'un discours. "Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque. Il faut en parler dans vos communes", a-t-il encore ajouté à destination des édiles.Isabelle Lasserre analysera avec nous le contenu du plan de paix pour l'Ukraine. Elle reviendra également avec nous sur la signature d'un accord entre la France et l'Ukraine lundi, comprenant l'achat de 100 Rafale. Elle évoquera aussi sur les propos du chef d'Etat-major des Armées hier, devant les maires de France.
Sophie Frédérique Augusta d'Anhalt-Zerbst ne vient pas de Russie. La future tsarine voit le jour en 1729 dans l'aristocratie prussienne.À 15 ans à peine, elle découvre les cours de Moscou et de Saint-Pétersbourg où ses parents espèrent la marier à Pierre de Holstein-Gottorp, l'héritier de la tsarine Élisabeth Ière… et ivrogne notoire ! Leur union est célébrée en août 1745 : Sophie se convertit à l'orthodoxie et prend le prénom de Catherine. Elle est fascinée par les jeux de pouvoir mais les activités de la cour l'ennuient.La mort d'Elisabeth Ière change la donne. Pierre monte sur le trône, mais devient vite impopulaire et incontrôlable. Le nouveau tsar n'oublie pas ses origines allemandes et entreprend de germaniser la Russie. Il malmène aussi son épouse. Un soir, en plein dîner devant la cour, le tsar ose traiter publiquement Catherine d'idiote ! Cet affront, Pierre III le paiera de son trône.Catherine II de Russie a pris en main son destin et celui du plus grand pays d'Europe. Elle a su le réformer, l'étendre et y importer les idées des Lumières. Dans un récit en deux parties, Virginie Girod vous emmène à la rencontre de la plus grande souveraine russe. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :- Victor Battaggion, Thierry Sarmant, Histoire mondiale des cours de l'Antiquité à nos jours, Perrin, 2019. - Francine-Dominique Liechtenhan, Catherine II, le courage triomphant, Perrin, 2021. - Virginie Girod, Les ambitieuses, 40 femmes qui ont marqué l'histoire par leur volonté d'exister, M6 éditions, 2021. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.