Capital and chief port of Lebanon
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Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
Dans le cadre du partenariat du magazine IDÉES avec la revue Esprit, Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne-Lorraine Bujon, la directrice de la revue et l'anthropologue Véronique Nahoum-Grappe, membre de son comité de rédaction, de retour d'un voyage à Damas qu'elle raconte dans l'émission. Le dossier est dirigé par deux spécialistes de la région, Joseph Bahout, professeur à l'Université américaine de Beyrouth et Hamit Bozarslan, directeur d'études à l'École des Hautes études en Sciences sociales, spécialiste des Kurdes (son dernier livre, Histoire des Kurdes. Des origines à nos jours, Cerf, 2025), plusieurs fois invité dans IDÉES. Dans leur introduction, ils s'interrogent sur les conséquences de la guerre de Benyamin Netanyahu à Gaza et ses interventions dans le sud-Liban contre le Hezbollah. Sur les conséquences aussi du changement de régime à Damas après la chute de Bachar al-Assad. Ils soulignent d'autre part l'importance de l'année 1975 qui vit le début de la guerre civile au Liban. La page est-elle en train de se refermer ? Au cours de l'émission, Anne-Lorraine Bujon détaille ce dossier et, en tant que spécialiste des États-Unis, revient aussi sur l'éditorial de ce numéro intitulé « Trump first » autrement le mélange des genres chez le président américain, entre affaires publiques et affaires privées. De retour de Damas, Véronique Nahoum-Grappe, évoque, quant à elle, au micro de l'émission, le voyage qu'elle vient de faire parmi la population de Damas, la capitale syrienne. Elle en fait un compte-rendu humain et plein de couleurs qui nous permet de mieux comprendre l'état d'esprit des Syriens aujourd'hui. Programmation musicale : Naïssam Jalal & Rhythms Of Resistance - Lente impatience.
durée : 00:58:57 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A la suite de l'attaque fulgurante menée par Israël, quels moyens le régime iranien est-il en mesure de déployer ? Comment, en Iran même, la population réagit-elle à cette nouvelle épreuve ? Que peut encore la diplomatie ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris; Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS; Frédéric Encel Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po
Accusé de détournement de fonds publics et de contrats douteux pendant son mandat, l'ex-ministre Amin Salam a été interpellé mercredi par les services de renseignement libanais, à l'issue d'une enquête approfondie. Une affaire emblématique des tensions politiques et judiciaires qui secouent Beyrouth.
La banlieue sud de Beyrouth a été visée jeudi soir par au moins deux frappes aériennes israéliennes. L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé des infrastructures du Hezbollah, en particulier celles liées à son unité aérienne. Ces frappes sont survenues après la diffusion d'avertissements exigeant l'évacuation de plusieurs quartiers, notamment Al-Hadath, Haret Hreik et Burj al-Barajneh, ainsi que du village d'Ain Qana dans le sud du Liban. Cette attaque marque une nouvelle escalade dans le conflit latent entre Israël et le Hezbollah, avec pour la première fois depuis plusieurs années, des frappes en pleine banlieue sud de la capitale libanaise.
S'il n'existe au Liban aucune politique nationale de lutte contre la pollution au microplastique, pourtant omniprésente, de plus en plus d'acteurs de la société civile s'emparent du plastique et des déchets recyclables pour les valoriser et éviter qu'ils ne terminent dans les décharges ou au large des côtes. Au Liban, à Kfar Aabida, à 50 km au nord de Beyrouth, la plage est bordée d'immondices que des écoliers viennent nettoyer avec des bénévoles de l'ONG SWIM. « Le microplastique va aller dans l'eau. "Micro", ça veut dire qu'on ne peut pas le voir à l'œil nu. Les poissons et les algues l'absorbent et automatiquement, ça va se retrouver dans notre alimentation. Si chacun ramasse une bouteille, il peut sauver des millions et des millions de vies sous-marines », leur explique Marcos Hado, biologiste marin. Car ces particules peuvent engendrer des perturbations endocriniennes, des troubles respiratoires, des maladies cardio-vasculaires et des cancers.Les adolescents découvrent l'ampleur de la pollution en Méditerranée, la mer la plus contaminée du monde. « C'est du verre, du bois, un paquet de chips, une tortue pourrait s'étouffer avec. Elles sont en voie d'extinction. On a trouvé beaucoup de choses, franchement, je suis déçu des Libanais », confie Thalia Kannir 15 ans. « Où qu'on aille, on voit des gens qui jettent leurs déchets dans la mer, sur les plages, dans les rues », raconte Marcus Najjar, 16 ans.En moins de deux heures, ces jeunes Libanais ont rempli des dizaines de sacs de détritus et même exhumé des pneus. Une pollution venue en amont pour Marcos Hado, le biologiste marin : « Le problème, c'est que 90% de cette poubelle est venue par les rivières. Parce que les municipalités en haut de la montagne l'ont jetée dans les rivières et les rivières l'ont emportée avec les pluies et l'ont jetée sur la plage. »Les déchets seront ensuite triés et donnés à des entreprises de recyclage comme Plastc Lab au nord de Beyrouth. Fondée par deux frères, Ralph et Rami Sbeih, elle compte sept employés. Ici, rien ne se perd, tout se transforme : « On peut voir le broyage, c'est ce qu'on est en train d'obtenir, c'est la première étape pour le plastique. On est en train de transformer ce broyage en matériaux comme des poutres, des plaques, etc. »Dans l'atelier, les paillettes sont ensuite fondues. « Il y a ici des plaques chauffantes et puis on va avoir comme une sorte de pâte à modeler, ensuite cela va être injecté dans le moule. Quand c'est froid, on les met dans un bac à eau. Après, cela va prendre la forme du moule », détaille Rami Sbeih, fondateur de Plastc Lab.Matériaux de construction, meubles, et même accessoires, l'usine remodèle 60 tonnes de plastique par an. « On est un des acteurs ici au Liban qui sont en train de minimiser le volume des déchets. Le problème principal, c'est qu'il n'y a plus de place, il n'y a plus de décharge pour mettre les déchets », se désole-t-il. Alors que le seul site d'enfouissement de Beyrouth est sur le point de déborder, si rien n'est fait, les poubelles pourraient vite s'amonceler dans les rues.À lire aussiLiban: «Certains malades sont en train de mourir» du cancer faute de moyens pour se soigner
S'il n'existe au Liban aucune politique nationale de lutte contre la pollution au microplastique, pourtant omniprésente, de plus en plus d'acteurs de la société civile s'emparent du plastique et des déchets recyclables pour les valoriser et éviter qu'ils ne terminent dans les décharges ou au large des côtes. Au Liban, à Kfar Aabida, à 50 km au nord de Beyrouth, la plage est bordée d'immondices que des écoliers viennent nettoyer avec des bénévoles de l'ONG SWIM. « Le microplastique va aller dans l'eau. "Micro", ça veut dire qu'on ne peut pas le voir à l'œil nu. Les poissons et les algues l'absorbent et automatiquement, ça va se retrouver dans notre alimentation. Si chacun ramasse une bouteille, il peut sauver des millions et des millions de vies sous-marines », leur explique Marcos Hado, biologiste marin. Car ces particules peuvent engendrer des perturbations endocriniennes, des troubles respiratoires, des maladies cardio-vasculaires et des cancers.Les adolescents découvrent l'ampleur de la pollution en Méditerranée, la mer la plus contaminée du monde. « C'est du verre, du bois, un paquet de chips, une tortue pourrait s'étouffer avec. Elles sont en voie d'extinction. On a trouvé beaucoup de choses, franchement, je suis déçu des Libanais », confie Thalia Kannir 15 ans. « Où qu'on aille, on voit des gens qui jettent leurs déchets dans la mer, sur les plages, dans les rues », raconte Marcus Najjar, 16 ans.En moins de deux heures, ces jeunes Libanais ont rempli des dizaines de sacs de détritus et même exhumé des pneus. Une pollution venue en amont pour Marcos Hado, le biologiste marin : « Le problème, c'est que 90% de cette poubelle est venue par les rivières. Parce que les municipalités en haut de la montagne l'ont jetée dans les rivières et les rivières l'ont emportée avec les pluies et l'ont jetée sur la plage. »Les déchets seront ensuite triés et donnés à des entreprises de recyclage comme Plastc Lab au nord de Beyrouth. Fondée par deux frères, Ralph et Rami Sbeih, elle compte sept employés. Ici, rien ne se perd, tout se transforme : « On peut voir le broyage, c'est ce qu'on est en train d'obtenir, c'est la première étape pour le plastique. On est en train de transformer ce broyage en matériaux comme des poutres, des plaques, etc. »Dans l'atelier, les paillettes sont ensuite fondues. « Il y a ici des plaques chauffantes et puis on va avoir comme une sorte de pâte à modeler, ensuite cela va être injecté dans le moule. Quand c'est froid, on les met dans un bac à eau. Après, cela va prendre la forme du moule », détaille Rami Sbeih, fondateur de Plastc Lab.Matériaux de construction, meubles, et même accessoires, l'usine remodèle 60 tonnes de plastique par an. « On est un des acteurs ici au Liban qui sont en train de minimiser le volume des déchets. Le problème principal, c'est qu'il n'y a plus de place, il n'y a plus de décharge pour mettre les déchets », se désole-t-il. Alors que le seul site d'enfouissement de Beyrouth est sur le point de déborder, si rien n'est fait, les poubelles pourraient vite s'amonceler dans les rues.À lire aussiLiban: «Certains malades sont en train de mourir» du cancer faute de moyens pour se soigner
"On voulait l'arrêter vivant et le ramener au pays pour le faire comparaître en cours. L'idée derrière tout ça, c'était d'envoyer derrière cette arrestation un message politique clair."À Beyrouth, un avion se dirigeant vers la Jordanie est détourné par des pirates de l'air. À son bord, deux citoyens américains. Les terroristes contraignent le pilote à se diriger vers la Tunisie. Mais celle-ci refuse de les laisser atterrir, et les réserves d'essence diminuent à vue d'œil. Le FBI et la CIA doivent allier leurs forces pour envoyer un message aux terroristes du monde entier : le gouvernement américain protégera toujours ses ressortissants.“Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Allison Erkelens et Cherise Ellingsworth, et réalisé par John Kavanaugh.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Camille LegrasAvec la voix d'Emmanuel Rehbinder Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
"À partir de ce moment, tout groupe terroriste qui prenait un américain en otage, n'importe où dans le monde, notamment lors de détournement d'avion, était sujet à une enquête du FBI."À Beyrouth, un avion se dirigeant vers la Jordanie est détourné par des pirates de l'air. À son bord, deux citoyens américains. Les terroristes contraignent le pilote à se diriger vers la Tunisie. Mais celle-ci refuse de les laisser atterrir, et les réserves d'essence diminuent à vue d'œil. Le FBI et la CIA doivent allier leurs forces pour envoyer un message aux terroristes du monde entier : le gouvernement américain protégera toujours ses ressortissants.“Les dossiers du FBI” est un podcast coproduit par Initial Studio et New Dominion Pictures, adapté de la série documentaire audiovisuelle "FBI Files" produit par New Dominion Pictures. Cet épisode a été écrit par Allison Erkelens et Cherise Ellingsworth, et réalisé par John Kavanaugh.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Marie AgassantMontage : Camille LegrasAvec la voix d'Emmanuel Rehbinder Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Omar Youssef Souleimane, journaliste et poète syrien est né en 1987 près de Damas. Adolescent en Arabie Saoudite, il suit une éducation coranique tout en se nourrissant de la poésie d'Éluard et d'Aragon. Menacé, il est exfiltré à Paris, où il vit aujourd'hui. Il a publié Loin de Damas, un recueil de poèmes aux Éditions Le temps des cerises, et chez Flammarion : Le petit terroriste (2018), Le dernier Syrien (2020) et Une chambre en exil (2022). Son nouveau roman s'intitule L'Arabe qui sourit. « Je veux que cette histoire soit terminée pour rentrer en France. En même temps, une porte s'ouvre pour moi, m'offre la tranquillité incroyable de ma terre natale, celle de vivre hors du temps, sans pression, sans rien attendre. Les gens marchent, mangent, boivent, très lentement, ils sont comme avant : ils n'ont rien à foutre du monde entier. »Un ami disparu, un nouvel amour, une dernière aventure. De La Rochelle à la Syrie en passant par Beyrouth, L'Arabe qui sourit est le récit d'un retour d'exil vers un Proche-Orient aimé où la poésie d'Omar Youssef Souleimane se déploie sur fond d'enquête clandestine. (Présentation des éditions Flammarion).Musique : Fouq annakhl, de Sabah Fakhri.
durée : 00:48:08 - Le Masque et la Plume - par : Rebecca Manzoni - Une nuit mouvementée dans un hôtel discret ; l'adaptation de Shakespeare par le Munstrum Théâtre ; le stand-up d'Umut Köker autour de ses origines ; Un mariage à Beyrouth dans les années 70 en pleine guerre ; une parodie musicale queer du film Titanic ; un cabaret qui adapte l'auteur Hanokh Levin. - invités : Laurent Goumarre, Pierre Lesquelen, Sandrine Blanchard, Fabienne Pascaud - Laurent Goumarre : Producteur de radio français, journaliste au quotidien Libération, Pierre Lesquelen : Critique à I/O Gazette et Détectives sauvages, dramaturge et enseignant-chercheur, Sandrine Blanchard : Journaliste et critique pour Le Monde, Fabienne Pascaud : Journaliste chez Télérama - réalisé par : Guillaume Girault
Voyageuse au long cours et autrice féministe, Lucie Azema s'est rendue en 2016 à Darjeeling, au cœur de l'Himalaya. Dans cette ville perchée entre brume et montagnes, elle a découvert un quotidien fait de déambulations dans les plantations et les salons de thé. Tasse après tasse, le thé est devenu un prétexte aux rencontres, un ancrage dans le tumulte, une porte ouverte sur le monde.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS
Hypertrucage, dinguerie, balado, neurodiversité, soumission chimique, tarpin, chakchouka, mon gâté… Voici quelques-uns des 150 mots, expressions et sens nouveaux qui viennent de rejoindre les pages du Petit Robert de la langue française. Ils sont autant de reflets de nos réalités sociétales, des évolutions scientifiques, de nos préoccupations environnementales, et de la grande richesse de la francophonie, de Marseille à Montréal en passant par Bruxelles et Beyrouth ! L'évolution du monde se traduit forcément par une évolution de notre façon d'en parler, et donc par une évolution du dictionnaire, qui se doit d'accompagner la langue pour qu'elle reste bien vivante. C'est du moins la mission que se donne Le Robert, dont la première édition date de 1967 et qui depuis le début des années 2000 est mis à jour chaque année.Derrière Le Robert : les lexicographes. Ce sont eux qui observent l'émergence de mots ou celle de leurs nouveaux usages, qui les consignent, sélectionnent les mieux implantés et en proposent une description de référence, permettant à chacun d'entre nous de les utiliser, en toute intelligence. Dans l'édition 2026, ce sont pas moins de 150 nouveaux mots qui font leur entrée, dont beaucoup sont liés à l'intelligence artificielle, comme prompter, clonage vocal ou hypertrucage, proposé par l'Office québécois de la langue française pour remplacer deepfake.Une grande place est faite aussi aux lexiques emblématiques d'une région de France ou d'un pays francophone. Étant la langue officielle ou co-officielle de 32 États ou gouvernements, parlé sur les cinq continents, le français est plein de variations, et son évolution est spécifique aux aires géographiques de son parler. Le Robert a à cœur de suivre ces spécificités et, sans prétendre à l'exhaustivité, en accueille les mots les plus emblématiques, récoltés par des linguistes sur le terrain, au plus près des locuteurs. C'était la mission notamment de Médéric Gasquet-Cyrus à Marseille, qui a ouvert la porte du Robert à tarpin, tanquer et à un sens précis de gâté(e), forgé et popularisé par le rappeur SCH.Invités : Géraldine Moinard, lexicographe, directrice de la rédaction des dictionnaires Le RobertMédéric Gasquet-Cyrus, maître de conférences en sociolinguistique à l'Université d'Aix-Marseille, il est également conseiller auprès des équipes du Petit Robert sur les régionalismes de Marseille.En fin d'émission, la chronique La puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, en partenariat avec les éditions Le Robert et avec la complicité des élèves de l'école Léon-Maurice Nordmann à Paris, à retrouver sur le blog Dis-moi Robert. Cette semaine, le lexicographe Benjamin Rouxel décrypte l'expression « À bon entendeur salut ». Programmation musicale : Moussa - Vous.
Hypertrucage, dinguerie, balado, neurodiversité, soumission chimique, tarpin, chakchouka, mon gâté… Voici quelques-uns des 150 mots, expressions et sens nouveaux qui viennent de rejoindre les pages du Petit Robert de la langue française. Ils sont autant de reflets de nos réalités sociétales, des évolutions scientifiques, de nos préoccupations environnementales, et de la grande richesse de la francophonie, de Marseille à Montréal en passant par Bruxelles et Beyrouth ! L'évolution du monde se traduit forcément par une évolution de notre façon d'en parler, et donc par une évolution du dictionnaire, qui se doit d'accompagner la langue pour qu'elle reste bien vivante. C'est du moins la mission que se donne Le Robert, dont la première édition date de 1967 et qui depuis le début des années 2000 est mis à jour chaque année.Derrière Le Robert : les lexicographes. Ce sont eux qui observent l'émergence de mots ou celle de leurs nouveaux usages, qui les consignent, sélectionnent les mieux implantés et en proposent une description de référence, permettant à chacun d'entre nous de les utiliser, en toute intelligence. Dans l'édition 2026, ce sont pas moins de 150 nouveaux mots qui font leur entrée, dont beaucoup sont liés à l'intelligence artificielle, comme prompter, clonage vocal ou hypertrucage, proposé par l'Office québécois de la langue française pour remplacer deepfake.Une grande place est faite aussi aux lexiques emblématiques d'une région de France ou d'un pays francophone. Étant la langue officielle ou co-officielle de 32 États ou gouvernements, parlé sur les cinq continents, le français est plein de variations, et son évolution est spécifique aux aires géographiques de son parler. Le Robert a à cœur de suivre ces spécificités et, sans prétendre à l'exhaustivité, en accueille les mots les plus emblématiques, récoltés par des linguistes sur le terrain, au plus près des locuteurs. C'était la mission notamment de Médéric Gasquet-Cyrus à Marseille, qui a ouvert la porte du Robert à tarpin, tanquer et à un sens précis de gâté(e), forgé et popularisé par le rappeur SCH.Invités : Géraldine Moinard, lexicographe, directrice de la rédaction des dictionnaires Le RobertMédéric Gasquet-Cyrus, maître de conférences en sociolinguistique à l'Université d'Aix-Marseille, il est également conseiller auprès des équipes du Petit Robert sur les régionalismes de Marseille.En fin d'émission, la chronique La puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, en partenariat avec les éditions Le Robert et avec la complicité des élèves de l'école Léon-Maurice Nordmann à Paris, à retrouver sur le blog Dis-moi Robert. Cette semaine, le lexicographe Benjamin Rouxel décrypte l'expression « À bon entendeur salut ». Programmation musicale : Moussa - Vous.
Dans ce troisième et dernier épisode avec Sofiane Chalal, on retrouve ses débuts de la création :sa première pièce chorégraphique Sofaz, imaginée avec Aziz El Yousfi,les battles, les concours, les premières scènes…Et peu à peu, on entre dans un autre chapitre :vcelui de la reconnaissance.Une performance dans un canapé. Une invitation à Beyrouth.Et un coup de fil improbable qui va l'embarquer dans le monde du cinéma avec Michèle Laroque.On y parle de collaborations fondatrices, de visibilité, d'étiquettes, et de ce que ça change quand on prend enfin la place qu'on mérite.Un épisode qui donne à voir la suite d'un parcours fort, et qui rappelle que la création est toujours un acte d'exposition —mais aussi de transformation.00:00 – IntroductionContinuer à danser, malgré le regard.01:21 – La naissance de Sofaz, premier duo chorégraphiqueUne amitié, une scène, une nouvelle écriture.03:02 – Une impro dans un canapé… jusqu'à BeyrouthDanser pour être vu autrement.06:30 – Toujours devoir prouver qu'on sait danserLe corps jugé avant le geste.11:17 – Déjouer les attentes avec humour et puissanceUne pédagogie directe, sensible.14:44 – L'appel de Michèle LaroqueQuand la fiction rejoint le réel.18:10 – Chorégraphier pour le cinéma : Thierry Lhermitte, tutos et tournagesLe hip-hop au service de l'émotion.25:21 – Ma part d'ombre : un solo pour le corps grosDanser ce qu'on veut cacher.33:34 – XXL : une pièce pour faire trembler les siègesCréer ensemble un espace pour tous les corps.43:10 – ConclusionTransformer le regard, redessiner le cadre.
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - La ville de Beyrouth est à l'honneur, d'une rue du Liban dans les années 1970, à un voyage plus contemporain. Beyrouth, ville-monde, à la fois blessée et flamboyante, fragile et tenace. Une ville que la littérature n'a de cesse d'interroger, de raconter, et qui est au cœur de ces ouvrages singuliers - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Selim Nassib Écrivain; Dima Abdallah Écrivaine
durée : 00:11:44 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - Omar Abi Azar a créé le collectif Zoukak à Beyrouth en 2006. "Stop calling Beirut" se joue jusqu'au 4 mai dans leur théâtre, qui n'a pas fermé pendant la guerre de l'automne 2024. La pièce évoque la disparition de son frère et celle de la ville de Beyrouth telle que sa génération la rêvait. - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Omar Abi Azar Acteur, metteur en scène
durée : 00:11:44 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - Omar Abi Azar a créé le collectif Zoukak à Beyrouth en 2006. "Stop calling Beirut" se joue jusqu'au 4 mai dans leur théâtre, qui n'a pas fermé pendant la guerre de l'automne 2024. La pièce évoque la disparition de son frère et celle de la ville de Beyrouth telle que sa génération la rêvait. - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Omar Abi Azar Acteur, metteur en scène
Il y a cinquante ans commençait la guerre du Liban qui se terminera 15 ans plus tard en 1990. Quelle mémoire en ont gardé les civils et quel héritage pour les générations parties du Liban ? Sont-elles toujours fidèles à leur pays de naissance et de cœur ? Avec : - Dima de Clerck, docteure en histoire à l'Université Paris 1 Sorbonne, autrice du livre Le Liban en guerre. De 1975 à nos jours, éditions Folio Histoire- Gabriel Khairallah, jésuite, spécialiste de littérature comparée arabe et française et islamologue de formation, professeur de lettres à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth- Marwan Chahine, journaliste et auteur du livre Beyrouth, 13 avril 1975. Autopsie d'une étincelle, éditions BelfondDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jean-Paul Kauffmann, journaliste et ancien reporter de guerre, est l'auteur de plusieurs livres dont L'Arche des Kerguelen : voyages aux îles de la désolation, La Chambre noire de Longwood, Outre-terre et de Venise à double tour. Son œuvre a été couronnée par les prix littéraires les plus prestigieux. Son nouveau récit L'accident revient sur son enlèvement au Liban et ses trois années de captivité, ainsi que sur son enfance heureuse en Bretagne. 2 janvier 1949, dix-huit footballeurs du bourg de Corps-Nuds, en Bretagne, revenant d'un match, trouvent la mort dans un accident. Cette tragédie a marqué la France entière et pesé sur la jeunesse de Jean-Paul Kauffmann, enfant du même village.Ce fait-divers est le point de départ d'une enquête sur les distorsions de la mémoire.Comment cet accident annonce-t-il la journée du 22 mai où Jean-Paul Kauffmann sera enlevé à Beyrouth et détenu en otage durant trois années au Liban ?La boulangerie paternelle, une étrange église, l'odeur d'un monde rural disparu… Après l'accident libanais, ce récit sur l'inexplicable s'est imposé à l'auteur. Sans l'enlèvement qui a fait resurgir ses premières années, Jean-Paul Kauffmann n'aurait probablement jamais eu le désir de raconter son après-guerre. Refuge et protection, cette enfance l'a sauvé. Grâce à elle, une partie de sa vie de prisonnier a échappé à ses ravisseurs.Ce livre à la fois enquête et récit intime nous apprend à sentir, regarder, observer. Tout lecteur y retrouvera sa part d'enfance, ce sanctuaire dont on se croit le propriétaire. (Présentation des éditions des Équateurs) Illustration musicale : L'accident ralenti de Philippe Sarde, extrait de la bande-originale du film Les choses de la vie de Claude Sautet.
Jean-Paul Kauffmann, journaliste et ancien reporter de guerre, est l'auteur de plusieurs livres dont L'Arche des Kerguelen : voyages aux îles de la désolation, La Chambre noire de Longwood, Outre-terre et Venise à double tour. Son œuvre a été couronnée par les prix littéraires les plus prestigieux. Son nouveau récit, L'Accident, revient sur son enlèvement au Liban et ses trois années de captivité, ainsi que sur son enfance heureuse en Bretagne. 2 janvier 1949 : 18 footballeurs du bourg de Corps-Nuds, en Bretagne, revenant d'un match, trouvent la mort dans un accident. Cette tragédie a marqué la France entière et pesé sur la jeunesse de Jean-Paul Kauffmann, enfant du même village. Ce fait divers est le point de départ d'une enquête sur les distorsions de la mémoire.Comment cet accident annonce-t-il la journée du 22 mai 1985 où Jean-Paul Kauffmann sera enlevé à Beyrouth et détenu en otage durant trois années au Liban ?La boulangerie paternelle, une étrange église, l'odeur d'un monde rural disparu… Après l'accident libanais, ce récit sur l'inexplicable s'est imposé à l'auteur. Sans l'enlèvement qui a fait resurgir ses premières années, Jean-Paul Kauffmann n'aurait probablement jamais eu le désir de raconter son après-guerre. Refuge et protection, cette enfance l'a sauvé. Grâce à elle, une partie de sa vie de prisonnier a échappé à ses ravisseurs.Ce livre L'Accident (Éditions des Équateurs), à la fois enquête et récit intime, nous apprend à sentir, regarder, observer. Tout lecteur y retrouvera sa part d'enfance, ce sanctuaire dont on se croit le propriétaire.
durée : 00:50:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Dans les années 1990, Beyrouth s'engage dans sa reconstruction après la guerre civile. Rebâtir la ville c'est la moderniser afin de renforcer son attractivité économique et retrouver des espaces de coexistence sociale. Confiée au secteur privé, cette reconstruction fait polémique. - réalisation : Milena Aellig, Eric Lancien - invités : Eric Verdeil Docteur en géographie, professeur de géographie et d'études urbaines à Sciences Po et chercheur au Centre de recherches internationales (CERI); Sophie Brones Maître de conférences à l'Ecole d'architecture de Versailles (ENSA-V), chercheur associée au LéAV.
durée : 00:12:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - « Il n'y a pas de mémoire de la guerre au Liban, mais une guerre des mémoires », écrit le journaliste et écrivain Marwan Chahine dans son roman Beyrouth, 13 avril 1975 - Autopsie d'une étincelle. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre France Doctorant en science politique à l'Université Paris 1
Dans cette édition :Condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Mounir Boutaa pour le meurtre de son ex-compagne Chahinez Daoud, brûlée vive en mai 2021 à Mérignac.Agression violente d'une professeure d'EPS par d'anciens élèves à Fontenay-aux-Roses, soulevant la question de la responsabilité parentale.Séisme de magnitude 7,7 en Birmanie, Thaïlande et Chine, faisant plus de 600 morts et 1700 blessés, avec l'effondrement d'un immeuble à Bangkok.Frappes aériennes israéliennes sur Beyrouth, ciblant un bastion du Hezbollah, en réponse à des tirs de roquettes depuis le Liban.Sondage montrant que 57% des Français sont pour l'arrêt du regroupement familial en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Mounir Boutaa pour le meurtre de son ex-compagne Chahinez Daoud, brûlée vive en mai 2021 à Mérignac.Agression violente d'une professeure d'EPS par d'anciens élèves à Fontenay-aux-Roses, soulevant la question de la responsabilité parentale.Séisme de magnitude 7,7 en Birmanie, Thaïlande et Chine, faisant plus de 600 morts et 1700 blessés, avec l'effondrement d'un immeuble à Bangkok.Frappes aériennes israéliennes sur Beyrouth, ciblant un bastion du Hezbollah, en réponse à des tirs de roquettes depuis le Liban.Sondage montrant que 57% des Français sont pour l'arrêt du regroupement familial en France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:35:03 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - Suivons de voix en voix un parcours à travers Beyrouth à la découverte des architectures de la ville, de ses quartiers historiques aux vestiges des immeubles mis à bas par les bombes ou rasés par la reconstruction après la guerre civile. Habitants et artistes témoignent de cette mosaïque. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Ghassan Salhab cinéaste libanais
Dans cette édition :Une enseignante d'EPS a été violemment agressée par trois adolescents de 13 et 14 ans dans un collège des Hauts-de-Seine, soulignant la problématique récurrente des violences en milieu scolaire.Le livre enquête sur le drame de Crépol, où le jeune Thomas a été tué d'un coup de couteau lors d'un bal, suscite l'indignation des parents de la victime qui estiment que les auteurs banalisent la violence.Le Conseil constitutionnel a rendu une décision attendue sur une question d'exécution provisoire d'une peine d'inéligibilité, sans pour autant influencer le jugement à venir de Marine Le Pen.L'armée israélienne a bombardé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, en représailles à des tirs de roquettes vers son territoire, fragilisant un peu plus le cessez-le-feu fragile dans la région.Le jackpot de l'Euro Millions atteint un montant record de 243 millions d'euros, suscitant de nombreuses réactions et projets de la part des auditeurs sur ce qu'ils feraient avec une telle somme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une enseignante d'EPS a été violemment agressée par trois adolescents de 13 et 14 ans dans un collège des Hauts-de-Seine, soulignant la problématique récurrente des violences en milieu scolaire.Le livre enquête sur le drame de Crépol, où le jeune Thomas a été tué d'un coup de couteau lors d'un bal, suscite l'indignation des parents de la victime qui estiment que les auteurs banalisent la violence.Le Conseil constitutionnel a rendu une décision attendue sur une question d'exécution provisoire d'une peine d'inéligibilité, sans pour autant influencer le jugement à venir de Marine Le Pen.L'armée israélienne a bombardé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, en représailles à des tirs de roquettes vers son territoire, fragilisant un peu plus le cessez-le-feu fragile dans la région.Le jackpot de l'Euro Millions atteint un montant record de 243 millions d'euros, suscitant de nombreuses réactions et projets de la part des auditeurs sur ce qu'ils feraient avec une telle somme.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:35:02 - Les Nuits de France Culture - par : Geneviève Huttin - Comment tourner la page d'une guerre qui refuse de s'écrire ? Quinze ans après la fin officielle du conflit (1975-1990), les Libanais peinent à construire un récit commun. Entre disparitions non élucidées, silence des familles et absence de reconnaissance officielle, la mémoire reste fragmentée. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Lokman Slim; Samir Kassir
En octobre 1983, à Beyrouth au Liban, deux explosions ravagent un cantonnement de l'armée américaine et un autre de l'armée française. 58 parachutistes français y trouvent la mort. La DGSE est chargée de monter une opération pour venger les morts du Drakkar. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:48:13 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'explosion du port de Beyrouth ou la catastrophe de trop au Liban. - réalisé par : Frédéric Milano
La chute du régime de Bachar el-Assad – dont le clan a exercé un pouvoir sanglant pendant 53 ans - a suscité beaucoup d'espoir parmi les habitants et les millions de réfugiés et de déplacés qui avaient fui les combats et les exactions. 14 ans après le début de la révolution syrienne en mars 2011, le pays est exsangue, avec plus de 6 millions de réfugiés qui avaient fui la guerre, plus de 8 millions de déplacés à l'intérieur du pays : une révolte contre la brutalité du régime qui s'est transformée en guerre civile, avec une répression sans merci par la dictature de Bachar el-Assad, l'émergence de groupes armés dont des djihadistes, un conflit qui en 14 ans a fait plus de 500 000 morts et des milliers de disparus.Dans cette émission, nous nous focalisons sur la mosaïque confessionnelle qui caractérise la Syrie dans cette région complexe, pour tenter de comprendre ce qui se joue pour l'avenir du pays, après l'élan suscité par la chute du régime Assad, mais assombri par des massacres contre les alaouites ces dernières semaines.Invité en studio :Joseph Maïla, professeur de relations internationales à l'Essec (Paris), ancien recteur de l'Université catholique de Paris et ancien vice-doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, ancien directeur de la Prospective du Quai d'Orsay (création du pôle « Religions » ).Intervenants : - Aghiad Ghanem, docteur en relations internationales à Sciences Po, Franco-syrien, spécialiste des alaouites- Vincent Gelot, directeur Syrie-Liban pour l'Oeuvre d'Orient, auteur avec Edmond Baudouin de la BD « Syrie, des pierres et de la vie » (Éd. Gallimard BD, 2025).Reportage dans la région de Lattaquié et Tartous / Mohamed Errami (correspondant de RFI en Syrie).+ Sons d'archives / sonothèque de RFI.
Le 13 avril 1975, un bus transportant des Palestiniens est pris pour cible à Beyrouth par des miliciens chrétiens. Le massacre est entré dans l'histoire comme l'élément déclencheur de la guerre civile libanaise qui durera quinze ans. Mais que s'est-il réellement passé ce 13 avril 1975 ? Dans cet ouvrage, au croisement de l'enquête journalistique, de l'essai historique et du récit autobiographique, le journaliste Marwan Chahine part sur les traces du massacre, rencontre témoins et protagonistes et interroge sur le rapport tourmenté des Libanais à la mémoire.
Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.Docteure en neurosciences, Samah Karaki est aussi l'autrice d'un livre qui a beaucoup fait parler ces derniers mois, L'empathie est politique, un bijou de pensée critique. Elle y entremêle sciences dures et sciences humaines, et y décrit les mécanismes à l'oeuvre lorsque l'on parle d'empathie, comme par exemple le favoritisme endogame - le fait d'être plus touché·e par ce que vivent celleux qui nous ressemblent.Au micro de Lauren Bastide, elle revient sur son enfance, en partie au Liban, à Beyrouth. Elle ne rêvait pas de faire de la biologie avant de se retrouver lors d'un stage pendant ses études à étudier la mémoire des oiseaux - elle est depuis devenue docteure et a fondé le Social Brain Institue, institution visant à vulgariser ce sujet. Elle évoque aussi la situation des femmes palestiniennes, et l'empathie à double standard qui touche les enfants. Finalement elle arrive à la conclusion glaçante que nous sommes fondamentalement seul·es. Mais cette solitude ne serait-elle pas la clé de l'ouverture aux autres ?➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam
durée : 00:57:39 - Toute une vie - par : Camille Renard - Celle que l'on surnomme "la Voix des Arabes", des rues du Caire aux cafés de Rabat, et jusqu'aux salons de Beyrouth, la chanteuse Oum Kalsoum, concentre une unanimité inégalée parmi les Arabes de tous les pays et auprès de toutes les catégories sociales. - réalisation : Lionel Quantin - invités : Alaa Al-Aswany Écrivain; Amir Ramsès Cinéaste; Ysabel Saïah Baudis Journaliste et écrivaine; Frédéric Lagrange Arabisant, université Paris IV-La Sorbonne; Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre Auteur, metteur en scène et comédien.; Lisa Pajon Comédienne.
Georgia Makhlouf est écrivain, journaliste et critique littéraire. Elle vit entre Paris et Beyrouth et a publié deux romans, «Les Absents» (2014), prix Senghor et prix Ulysse, et «Port-au-Prince : aller-retour» (2019). Son nouveau roman «Pays Amer» vient de paraitre aux éditions Les Presses de la Cité. Pays amer entrelace avec délicatesse les récits de deux femmes libanaises, photographes, à un siècle d'écart.Mona vit une jeunesse marginale à Beyrouth. Dans un village du nord du Liban, elle découvre une magnifique maison à l'abandon. L'ancienne propriétaire, une certaine Marie Karam, était une originale solitaire, chassant comme un homme et entourée d'animaux vivants ou empaillés. Intriguée, Mona enquête et apprend que le journal intime de Marie a été conservé, avec quantité de clichés qui témoignent d'un admirable talent. La lecture de ce journal lui ouvre des pans inconnus de l'histoire du Liban du début du XXè siècle, et des pays arabes, en particulier de l'Égypte, qui ont vu fleurir un féminisme actif et optimiste. Entre Marie et Mona, dont la création artistique et les amours sont confrontées au même poids de la tradition et des préjugés sociaux, Georgia Makhlouf tisse le fil de destins poignants, épris de liberté.Marie en paiera le prix. Pour Mona, l'histoire reste à écrire.Ce roman est une fiction librement inspirée de la vie de Marie El Khazen (1899-1983), première femme photographe libanaise. (Présentation des éditions Les Presses de la Cité).Programmation musicale : Ya Touyour de ASMAHAN.
La guitare Hauts-de-France de Clément Nourry et la folk alternative de la Libanaise Mayssa Jallad. Notre 1er invité est le guitariste Clément Nourry pour la sortie de Amor.Après sept ans d'attente, Clément Nourry revient avec un nouvel album solo, Amor, véritable manifeste de liberté artistique. Il y trouve une échappatoire créative, loin des attentes esthétiques et des contraintes extérieures. À travers les huit titres de Amor, Clément Nourry tisse un lien entre la noise qu'il affectionne et les mélodies qu'il compose à la guitare électrique, son instrument de prédilection. Entre fingerpicking délicat et feedbacks électroniques, il crée un univers sonore à la fois sauvage et intime, où se rencontrent deux mondes musicaux. L'album a été enregistré en seulement deux jours à la Free House, dans une atmosphère brute et authentique. Un homme, une guitare, un ampli, une prise.Une fois les performances capturées par Ted Clark. Amor est marqué par des influences profondes, comme la bande originale de Paris, Texas de Ry Cooder et celle de Dead Man de Neil Young, qui ont laissé une empreinte indélébile sur sa jeunesse. Amor puise dans l'expérience nocturne de Clément Nourry, qui a composé, écrit et mixé principalement la nuit. La pochette, conçue par l'artiste Margot Degert, capture cette ambiance, évoquant des dunes et des paysages désertiques, un clin d'œil à Ry Cooder et aux souvenirs du désert.Titres interprétés au grand studio- Amor Live RFI- Le Cœur Léger, Fumée du Crépuscule et Bête Aveugle, medley extrait de l'album- Serpent Live RFI.Line Up : Clément Nourry, guitare.Son : Mathias Taylor, Camille Roch.► Album Amor (Capitane Rd 2024).Youtube - Bandcamp. Puis nous recevons Mayssa Jallad pour la sortie de Marjaa : The Battle of The Hotels.«Marjaa : La bataille des hôtels» est né des deux vocations de la chanteuse/compositrice Mayssa Jallad : la musique et l'architecture. Écrit en collaboration avec le producteur Fadi Tabbal, l'album explore les étincelles de la guerre civile libanaise en 1975. Durant cinq mois, les factions opposées se disputent le quartier des hôtels du centre de Beyrouth cherchant à dominer les hauteurs architecturales de la ville. L'issue de cette bataille détermina la ligne de démarcation est-ouest qui scinda la ville pendant plus de 15 ans. Une division violente qui résonne encore aujourd'hui dans la culture libanaise.Les chansons de Mayssa s'adressent à la génération de l'après-guerre à qui l'on n'a jamais enseigné cette histoire difficile. Elles sont aussi un appel au renouvellement (plutôt qu'au recyclage par l'oubli) de la classe politique qui tient le peuple en otage de sa violence historique.Titres interprétés au grand studio- Baynana, Live RFI- Markaz Azraq, extrait de l'album- Mudun, Live RFI.Line Up : Mayssa Jallad (chant / guitare), Julia Sabra (claviers / guitare / chant), Pascal Semerdjian (batterie).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch.► Album Marjaa : The Battle of The Hotels (Ruptured Music 2024).Site - Bandcamp - Youtube.
La guitare Hauts-de-France de Clément Nourry et la folk alternative de la Libanaise Mayssa Jallad. Notre 1er invité est le guitariste Clément Nourry pour la sortie de Amor.Après sept ans d'attente, Clément Nourry revient avec un nouvel album solo, Amor, véritable manifeste de liberté artistique. Il y trouve une échappatoire créative, loin des attentes esthétiques et des contraintes extérieures. À travers les huit titres de Amor, Clément Nourry tisse un lien entre la noise qu'il affectionne et les mélodies qu'il compose à la guitare électrique, son instrument de prédilection. Entre fingerpicking délicat et feedbacks électroniques, il crée un univers sonore à la fois sauvage et intime, où se rencontrent deux mondes musicaux. L'album a été enregistré en seulement deux jours à la Free House, dans une atmosphère brute et authentique. Un homme, une guitare, un ampli, une prise.Une fois les performances capturées par Ted Clark. Amor est marqué par des influences profondes, comme la bande originale de Paris, Texas de Ry Cooder et celle de Dead Man de Neil Young, qui ont laissé une empreinte indélébile sur sa jeunesse. Amor puise dans l'expérience nocturne de Clément Nourry, qui a composé, écrit et mixé principalement la nuit. La pochette, conçue par l'artiste Margot Degert, capture cette ambiance, évoquant des dunes et des paysages désertiques, un clin d'œil à Ry Cooder et aux souvenirs du désert.Titres interprétés au grand studio- Amor Live RFI- Le Cœur Léger, Fumée du Crépuscule et Bête Aveugle, medley extrait de l'album- Serpent Live RFI.Line Up : Clément Nourry, guitare.Son : Mathias Taylor, Camille Roch.► Album Amor (Capitane Rd 2024).Youtube - Bandcamp. Puis nous recevons Mayssa Jallad pour la sortie de Marjaa : The Battle of The Hotels.«Marjaa : La bataille des hôtels» est né des deux vocations de la chanteuse/compositrice Mayssa Jallad : la musique et l'architecture. Écrit en collaboration avec le producteur Fadi Tabbal, l'album explore les étincelles de la guerre civile libanaise en 1975. Durant cinq mois, les factions opposées se disputent le quartier des hôtels du centre de Beyrouth cherchant à dominer les hauteurs architecturales de la ville. L'issue de cette bataille détermina la ligne de démarcation est-ouest qui scinda la ville pendant plus de 15 ans. Une division violente qui résonne encore aujourd'hui dans la culture libanaise.Les chansons de Mayssa s'adressent à la génération de l'après-guerre à qui l'on n'a jamais enseigné cette histoire difficile. Elles sont aussi un appel au renouvellement (plutôt qu'au recyclage par l'oubli) de la classe politique qui tient le peuple en otage de sa violence historique.Titres interprétés au grand studio- Baynana, Live RFI- Markaz Azraq, extrait de l'album- Mudun, Live RFI.Line Up : Mayssa Jallad (chant / guitare), Julia Sabra (claviers / guitare / chant), Pascal Semerdjian (batterie).Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch.► Album Marjaa : The Battle of The Hotels (Ruptured Music 2024).Site - Bandcamp - Youtube.
La Mer et ses vagues, le premier long métrage de Liana et Renaud, est sorti cette semaine en France. On y suit la traversée d'une ville par un musicien et une toute jeune fille. Ils doivent rencontrer des passeurs pour rejoindre une femme de l'autre côté de la Méditerranée. La ville qu'ils traversent est Beyrouth, mais pourrait être n'importe quelle ville portuaire et l'étranger un symbole de l'altérité humaine. La Mer et ses vagues, un film de Liana & Renaud, avec Mays Mustafa, Roger Assaf, Mohammed Al-Ammari, Hanane Hajj Ali. Sortie le 29 janvier 2025.À lire aussiL'histoire incroyable et choquante des «Érudits de l'ombre» au Kenya
L'actrice, auteure et metteure en scène reprend sa pièce "4.211 km" - la distance entre Paris et Beyrouth, en Iran - au Studio Marigny. Ecoutez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot du 22 janvier 2025.
durée : 00:13:13 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Après plus de deux ans de vacances du pouvoir, le Liban est enfin parvenu à élire un président et à nommer un Premier ministre. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, professeur à l'ENS de Lyon, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis
Le Liban a deux nouveaux visages à sa tête : Joseph Aoun, élu président, et Nawaf Salam, désigné Premier ministre. Il entame, ce mercredi 15 janvier, les consultations pour former son nouveau gouvernement. L'une des urgences pour le futur exécutif libanais, c'est de sortir le pays de la crise économique qu'il traverse. Décryptage. Le cap est donné. Dans son discours d'investiture la semaine dernière, Joseph Aoun a promis des réformes économiques et financières. Et pour mettre en perspective cette situation libanaise, difficile de passer à côté de ces quelques chiffres. D'abord le PIB est en chute libre, de 54 milliards de dollars en 2018, il peine à atteindre les 20 milliards en 2023. Les prix ont explosé, l'inflation est désormais à trois chiffres. Résultat, 80% de la population au Liban vit sous le seuil de pauvreté. Et puis un dernier chiffre qui met en lumière cette crise de l'économie libanaise, c'est la dette publique du pays, estimée aujourd'hui à plus de cinq fois son PIB. Concrètement, si le Liban ne dépensait théoriquement que pour rembourser sa dette, il lui faudrait plus de cinq ans pour le faire. C'est donc sur ces bases que devront travailler les futurs dirigeants libanais. L'importance de l'aide internationale Mais à cette situation économique vient s'ajouter évidemment le conflit entre le Hezbollah et Israël sur le sol libanais. La guerre a endommagé - voire rayé - de la carte les exploitations agricoles et les infrastructures qui supportent l'économie libanaise. Le conflit a aussi fait fuir les investisseurs étrangers et les touristes. Or le tourisme, c'était pratiquement un tiers du PIB du Liban ! À lire aussiJoseph Aoun élu président du Liban: de grandes ambitions pour un pays en lambeauxPour faire repartir l'économie, les nouveaux dirigeants peuvent compter, dans un premier temps, sur l'aide internationale. Elle ne date pas d'hier, tout comme la crise d'ailleurs. En avril 2022, le Fonds monétaire international (FMI) avait trouvé un accord préliminaire avec Beyrouth pour un plan d'aide de trois milliards de dollars. Mais à une condition, la restructuration de la dette et que de lourdes réformes soient menées pour remettre l'économie sur les rails et notamment le système bancaire pour lequel les institutions réclament notamment plus de transparence. Et pour le moment, rien ! Des signaux positifs Pour l'heure, le président et le Premier ministre bénéficient d'une bonne image auprès des puissances occidentales et des pays arabes. Obtenir leur soutien conjoint est l'une des seules façons d'obtenir les fonds nécessaires à la reconstruction du pays. Autre source d'optimisme : la réaction des marchés au changement d'exécutif. Le cours moyen des eurobonds, les titres de la dette libanaise en dollar ont augmenté depuis l'arrivée de Joseph Aoun au pouvoir. Cela signifie que les investisseurs institutionnels sont confiants et que cela peut avoir un impact positif sur les perspectives économiques et financières du pays. Le défi est donc titanesque mais le Liban a les capacités de trouver des moteurs de croissance durable, tels que le tourisme, l'agriculture et bien sûr la diaspora. Elle est primordiale, puisque l'économie libanaise se maintient par le biais d'une rente diasporique, via les transferts de fonds, de plus d'un tiers de son PIB. La première banque du pays, c'est Western Union ! À lire aussiLe Liban désigne le juge Nawaf Salam Premier ministre et ouvre la voie à une sortie de crise
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Direction Istanbul où Mathilde Wardat nous rapporte les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères. Ce dernier exhorte la France à rapatrier et juger les djihadistes français retenus en Syrie par les forces kurdes, alliées de la France dans la lutte contre Daesh. Un sujet sensible qui illustre les tensions entre la Turquie et les Kurdes, considérés comme terroristes par Ankara.Ensuite, c'est à Beyrouth qu'Inès Gilles nous emmène. Les médias libanais se concentrent sur l'élection du nouveau président, Joseph Aoun. Un événement porteur d'espoir pour la population après plus de deux ans sans président. Mais son élection soulève des interrogations, notamment concernant ses relations avec le puissant mouvement chiite Hezbollah.Enfin, nous terminons notre tour du monde à Tokyo avec Bernard Delattre. La Une de la presse japonaise est dominée par l'Exposition universelle d'Osaka, qui ouvrira ses portes dans seulement trois mois. Mais les préparatifs accusent du retard et peinent à susciter l'engouement du public japonais, ce qui fait craindre un fiasco pour le Japon.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Direction Istanbul où Mathilde Wardat nous rapporte les déclarations du ministre turc des Affaires étrangères. Ce dernier exhorte la France à rapatrier et juger les djihadistes français retenus en Syrie par les forces kurdes, alliées de la France dans la lutte contre Daesh. Un sujet sensible qui illustre les tensions entre la Turquie et les Kurdes, considérés comme terroristes par Ankara.Ensuite, c'est à Beyrouth qu'Inès Gilles nous emmène. Les médias libanais se concentrent sur l'élection du nouveau président, Joseph Aoun. Un événement porteur d'espoir pour la population après plus de deux ans sans président. Mais son élection soulève des interrogations, notamment concernant ses relations avec le puissant mouvement chiite Hezbollah.Enfin, nous terminons notre tour du monde à Tokyo avec Bernard Delattre. La Une de la presse japonaise est dominée par l'Exposition universelle d'Osaka, qui ouvrira ses portes dans seulement trois mois. Mais les préparatifs accusent du retard et peinent à susciter l'engouement du public japonais, ce qui fait craindre un fiasco pour le Japon.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Ce matin du mardi 31 décembre 2024, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le crash d'avion au Kazakhstan et les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour le Liban. Migrations : les routes vers l'Espagne toujours plus meurtrières Selon une ONG espagnole, la route Atlantique qui relie la Mauritanie à l'Espagne, est la plus meurtrière du monde pour les migrants. Pourquoi les migrants privilégient davantage cette route à la route qui passe par le Sahara ? Pourquoi l'ONG affirme que les pays concernés négligent le devoir de sauvetage ?Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Kazakhstan : retour sur le crash de l'avion d'Azerbaïdjan Airlines Après le crash de l'avion au Kazakhstan, les versions divergent selon les autorités russes et azerbaïdjanaises. Que sait-on aujourd'hui des circonstances de ce crash ? Quelle est la version la plus probable ? Pourquoi les boîtes noires vont-elles être envoyées au Brésil pour l'enquête ?Avec Bertrand Vilmer, ancien pilote d'essai expérimental et ingénieur aéronautique associé au cabinet Icare. Liban : quelles conséquences après la chute de Bachar el-Assad ? Après la chute de Bachar el-Assad en Syrie, les relations libano-syrienne peuvent-elles prendre une autre tournure ? Aujourd'hui, est-ce que le Liban a plus à gagner qu'à perdre du départ du président déchu ? Avec Karim-Emile Bitar, professeur à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et chercheur associé à l'IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques).
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 15 décembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ET NOS INSTITUTIONSSix mois après la dissolution de l'Assemblée nationale, la France, plongée dans une incertitude politique sans précédent, se trouve divisée en trois blocs. Pour l'historien Marc Lazare, nous nous trouvons dans « une crise politique claire et nette, […] mais pas une crise institutionnelle, « de régime », comme nous l'avons vécue en 1958 ».La chute du gouvernement Barnier début décembre après une motion de censure votée à la fois par le Nouveau Front Populaire et par le Rassemblement National, a abouti à la nomination comme Premier ministre de François Bayrou, qui ne faisait pas mystère de sa conviction que son tour était venu d'occuper l'hôtel Matignon … Le chef de l'État, après avoir d'abord proposé par téléphone au président du MoDem la deuxième place du nouveau gouvernement l'a reçu et a cédé devant la possibilité d'un blocage et d'une rupture avec son principal allié.Le centriste préconise un gouvernement « large et central », avec des « réformistes, de gauche, du centre et de droite, républicains, hors extrêmes ». Il pourrait bénéficier, du moins dans un premier temps, de la bienveillance de Marine Le Pen, qu'il a toujours traitée comme représentante d'un mouvement concourant à l'expression du suffrage, jusqu'à lui donner son parrainage pour la présidentielle de 2022, ou à prendre sa défense lors du procès des assistants du Front National (et du Rassemblement National) au Parlement européen.Si de la gauche au RN, tout le monde loue sa capacité au « compromis », François Bayrou n'a qu'un groupe parlementaire plus restreint que celui de Michel Barnier (36 députés Modem contre 47 Les Républicains), un « socle commun » pas plus large (et même moindre si les LR se retirent), des Français qui ne veulent pas de lui (seuls 4% souhaitaient un Premier ministre issu du camp présidentiel) et un procès en appel prévu courant 2025 dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen.La France insoumise a promis une nouvelle motion de censure immédiate, le Parti socialiste déclare rester dans l'opposition, le Rassemblement National affirme qu'il n'y aura « pas de censure a priori » et Les Républicains réclament des « garanties » pour rester au gouvernement. Selon le récent sondage Ipsos sur les fractures françaises 86 % des Français n'ont pas confiance dans les partis politiques.Alors que sa cote de popularité a chuté, Emmanuel Macron s'apprête à perdre son parti, Renaissance, au profit de Gabriel Attal. Si le Premier ministre qu'il vient de nommer tombe à nouveau, c'est lui qui se retrouvera en première ligne, seul. SYRIE : UNE CRISE PARTOUT EXPLIQUÉE, MAIS JAMAIS PRÉVUE.Tous les services de renseignement ont été pris par surprise par la rapidité de l'effondrement, en douze jours seulement, de la dictature syrienne au pouvoir depuis 1970. Bachar el-Assad et sa famille se trouvent désormais à Moscou où ils ont obtenu l'asile politique auprès des autorités russes. En 2015, c'est l'appui militaire de l'armée russe qui, face aux forces islamistes, avait permis à Damas de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays. Cette année, malgré quelques interventions aériennes pour bombarder des rebelles dans le nord-ouest du pays, l'armée russe n'a presque pas agi pour sauver le régime de Damas.Pour Téhéran, la chute d'Assad marque également un revers majeur : depuis la guerre civile, le pouvoir iranien avait dépêché sans relâche ses conseillers militaires et factions armées pour soutenir le pouvoir syrien, tandis que la Syrie jouait un rôle de relais décisif pour l'approvisionnement en armes du Hezbollah libanais, financé par l'Iran. En quatorze mois, depuis le 7 octobre 2023, l'Iran a perdu son « corridor d'influence » allant de Téhéran à Beyrouth, en passant par l'Irak, la Syrie et le sud d'Israël. Ne lui reste que les Houthis du Yémen.Bien que voisine de la Syrie, la Turquie ne s'attendait pas non plus à la chute aussi rapide du président syrien. Partageant avec la Syrie plus de 900 kilomètres de frontière, la Turquie est devenue en 13 ans une terre d'asile pour 4 millions de réfugiés syriens et une partie de son opposition, comme l'Armée nationale syrienne. Entraînée par des conseillers militaires turcs durant les 10 dernières années, elle s'est jointe au Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) pour faire tomber le régime syrien. Une occasion pour le président Erdogan de sécuriser sa frontière, de renvoyer le plus possible de réfugiés syriens chez eux et de neutraliser des factions kurdes syriennes, dominées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK turc), ainsi que les milices de Daesh présentes dans le désert syrien.Peu après l'annonce de la chute de Bachar Al Assad, le 8 décembre, l'armée israélienne s'est emparée sans résistance du versant syrien du Golan, une montagne située à cheval entre Israël, le sud de la Syrie et le Liban, ainsi que de la zone démilitarisée qui fait tampon avec la Syrie.Au nord du pays, 900 soldats américains se trouvent toujours stationnés depuis la guerre contre l'État Islamique (EI). Ils y protègent notamment les Kurdes. Durant l'été 2024, les Nations-unies et le commandement central des Etats-Unis avaient alerté sur la montée en puissance de l'EI depuis les attaques du 7 octobre 2023 contre Israël, avec un niveau de violence jamais vu depuis la chute du « califat » en 2019. Les Etats-Unis et leurs alliés veulent empêcher que la prise de Damas par les rebelles de HTC renforce l'EI. L'ombre du jihadisme plane encore sur la Syrie et le risque existe que les Syriens aient échangé la proie pour l'ombre …Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:14:38 - Journal de 8 h - Dans la nuit de mardi à mercredi, à 3 heures du matin (heure française), un cessez-le-feu est entré en vigueur au Liban entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Est-il respecté ? Les détails avec notre correspondant à Beyrouth.
durée : 00:14:42 - Journal de 8 h - Ca samedi matin, cinq missiles ont visé un immeuble résidentiel situé en plein cœur de Beyrouth.