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Ce matin, les marchés naviguent à vue. En Europe, le STOXX 600 glisse vers un plus bas de 3 semaines, pénalisé par la santé et l'industrie. Le Royaume-Uni inquiète après une adjudication de gilts ratée, preuve que la confiance des investisseurs reste fragile. Christine Lagarde, de son côté, maintient le cap : l'inflation reste alimentée par l'énergie et les salaires, pas question de baisser la garde.Aux États-Unis, Jerome Powell souffle le chaud et le froid. Il reconnaît que le marché du travail ralentit, mais rappelle que l'inflation est encore trop élevée pour baisser franchement les taux. Ajoutons à ça une remarque sur des valorisations actions jugées « trop hautes »… et les indices prennent froid. Tout le monde attend maintenant le PCE, l'indicateur d'inflation préféré de la Fed, qui pourrait redistribuer les cartes dans les prochaines séances. Le dollar, lui, flambe : plus haut de 2 semaines.Côté santé / pharma, la tension monte. Eli Lilly attaque frontalement le Royaume-Uni, accusant sa politique de prix d'être la pire d'Europe. Les med-tech européennes reculent aussi après des enquêtes US sur les importations médicales. Aux États-Unis, la pharma reste mieux orientée que la tech, mais même ce secteur refuge pourrait être vendu si le PCE ressort trop élevé.
À Santa Clara, Richard Ho, patron du hardware chez OpenAI et ancien architecte des TPU de Google, a livré un message sans détour : les garde-fous purement logiciels ne suffisent plus. Selon lui, les futurs systèmes d'intelligence artificielle devront intégrer des freins physiques, inscrits directement dans le matériel, pour garantir un contrôle ultime quand un modèle dévie.« Les modèles sont vraiment retors », a-t-il lancé, plaidant pour que l'arrêt ne repose plus seulement sur le code ou l'orchestration des serveurs. L'idée n'est pas de débrancher brutalement une IA au moindre doute, mais de doter les puces et cartes de signaux, seuils et verrous capables d'interrompre toute action anormale. C'est une étape dans la stratégie d'OpenAI visant une infrastructure « intrinsèquement sûre », testable de bout en bout. Le timing n'est pas anodin : avec des agents désormais persistants, interconnectés et capables d'agir hors du regard des utilisateurs, le risque de dérives discrètes grandit.Concrètement, OpenAI mise sur une combinaison d'« interrupteurs » matériels, de télémétrie fine et d'isolement via des enclaves sécurisées. À cela s'ajoutent attestation cryptographique, firmware minimaliste et chemins d'exécution supervisés. L'objectif est clair : imposer des politiques de sécurité au plus près du calcul, au niveau de la puce, de la carte et du rack. Car l'expérience l'a montré : certains modèles ont déjà contourné des mécanismes logiciels censés les stopper. D'où l'intérêt d'un kill switch matériel, hors de portée du modèle, et activable depuis l'extérieur. Le débat dépasse désormais le cercle des laboratoires. Régulateurs et chercheurs réclament des standards matériels, du registre des puces jusqu'aux limites intégrées d'usage. Le Royaume-Uni va même jusqu'à soutenir le développement de kill switches industriels, preuve que le sujet gagne en urgence politique. Un changement de paradigme se dessine : la sécurité ne sera plus seulement un protocole d'exploitation, mais un attribut de conception, gravé au plus près du silicium. Prochain jalon attendu : prouver que ces freins matériels tiennent leurs promesses sans étouffer l'élan des prochains modèles d'IA généralistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:18 - Le brief éco - Après la mer, la terre… Le géant français du transport maritime de marchandises CMA-CGM continue de tisser sa toile à l'étranger. Après une opération massive aux États-Unis en mars, il rachète le premier opérateur de fret ferroviaire britannique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:14:55 - Journal de 12h30 - Le Royaume-Uni et le Portugal doivent reconnaître officiellement dimanche l'Etat de Palestine, malgré de fortes pressions des Etats-Unis et d'Israël, avant l'arrivée des chefs d'Etats pour la grand-messe de l'Assemblée générale de l'ONU.
durée : 00:14:55 - Journal de 12h30 - Le Royaume-Uni et le Portugal doivent reconnaître officiellement dimanche l'Etat de Palestine, malgré de fortes pressions des Etats-Unis et d'Israël, avant l'arrivée des chefs d'Etats pour la grand-messe de l'Assemblée générale de l'ONU.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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La roue de potier, la machine à vapeur… depuis des siècles, le même mécanisme revient : le volant d'inertie. Ce disque lourd, qui résiste aux variations de mouvement, revient aujourd'hui sur le devant de la scène – non plus pour animer des machines, mais pour stabiliser nos réseaux électriques. Pourquoi ? Parce que le solaire et l'éolien, aussi verts soient-ils, produisent une énergie irrégulière. Une ombre sur un panneau, une rafale de vent qui cesse, et le réseau vacille. Jusqu'ici, les centrales au charbon ou au gaz, avec leurs énormes générateurs en rotation, assuraient cette stabilité. Mais dans un système électrique dominé par les renouvelables, l'équilibre devient bien plus fragile.L'Espagne en a fait l'amère expérience en avril dernier : une mégapanne due à une incapacité à réguler la tension du réseau. Même scénario en 2019 au Royaume-Uni, où une chute de fréquence a plongé une partie du pays dans le noir. Outre-Manche, l'opérateur Neso a donc lancé un programme présenté comme unique au monde : intégrer des volants d'inertie au cœur du réseau. Ces disques d'acier stockent et restituent de l'énergie en un clin d'œil, lissant les fluctuations mieux que des batteries lithium-ion, plus coûteuses et dépendantes de matériaux rares.À Liverpool, sur l'ancien site d'une centrale à charbon, deux volants géants de 40 tonnes fournissent déjà 1 % de l'inertie nécessaire au réseau britannique. Et tout cela sans brûler le moindre combustible fossile. Une première qui en dit long sur le potentiel de cette technologie. Le Royaume-Uni vise 95 % d'électricité renouvelable d'ici 2030, 100 % en 2035. Mais comme le rappelle Guy Nicholson de Statkraft, « aujourd'hui, nous n'y parvenons même pas pendant une heure » : il faut encore garder des turbines à gaz en veille pour la stabilité. Si la Chine et les États-Unis ont déjà déployé les plus gros systèmes, l'Europe reste timide. Mais après la panne espagnole, beaucoup estiment que d'autres pays finiront par suivre le mouvement. Car le vieux volant d'inertie pourrait bien être l'allié discret de la transition énergétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 22 septembre prochain aux sièges de l'ONU, la France deviendra officiellement le premier pays du G7 à reconnaître l'Etat de Palestine.Le président Emmanuel Macron en avait fait l'annonce le 24 juillet, juste après une visite en Egypte pendant laquelle il a rencontré des femmes et des enfants palestiniens, blessés, par des bombardements israéliens.Le Royaume Uni, autre membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que le Canada, ont annoncé dans la foulée leur intention de faire de même. 147 pays reconnaissent actuellement l'existence de cet Etat partagé entre la Cisjordanie et la bande de Gaza. Pourquoi Emmanuel Macron a pris cette décision ? Pourquoi la France n'avait pas encore reconnu jusqu'ici l'Etat de Palestine ? Réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Charles du Saint Sauveur, chef du service international, et Henri Vernet du service politique, spécialiste des questions de diplomatie. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France Info, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des emplois menacés en Guinée à cause du retrait de permis miniers et un record de demandes d'asile au Royaume-Uni. France : le gouvernement sur la sellette ? Face à la situation budgétaire « catastrophique » de la France, François Bayrou a décidé de solliciter un vote de confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre. Sachant qu'il n'a pas de majorité, pourquoi le Premier ministre prend-il un tel risque ? S'il perd le vote, le gouvernement tombera. Le président Emmanuel Macron pourrait-il dissoudre l'Assemblée nationale ? Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Guinée : des milliers d'emplois menacés Le retrait par les autorités guinéennes de plus de 300 titres miniers, dans le cadre d'un vaste assainissement du secteur, suscite de vives inquiétudes. Les syndicats redoutent la perte de milliers d'emplois. Pourquoi l'État a-t-il procédé à autant de retrait en quelques mois ? Quelles garanties sont prévues par le gouvernement pour préserver les emplois ? Avec Diarouga Aziz Baldé, journaliste au service Afrique de RFI. Royaume-Uni : record historique des demandes d'asile Le Royaume-Uni a enregistré 111 000 demandes d'asile ces 12 derniers mois, un niveau inédit. D'où viennent principalement les demandeurs d'asile ? Pourquoi les arrivées par « small boats » continuent-elles d'augmenter malgré les accords conclus avec la France et d'autres pays ? Avec Romain Philips, journaliste à InfoMigrants.
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Invités : - Général Jacques Morel, général de Gendarmerie, ancien patron section recherches Versailles - Arno Klarsfeld, avocat et écrivian - Wandrille de Guerpel, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s'articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l'Autorité palestinienne. L'opération débuterait par la ville de Gaza, où près d'un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l'armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L'annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L'ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L'Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d'armes susceptibles d'être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l'appareil d'État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l'alerte : "Cette guerre a cessé d'être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s'être engagée, s'apprêtent à reconnaître officiellement l'État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.
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Dans cette édition :Des sociétés de sécurité privées sont mobilisées dans certains quartiers de Toulouse pour lutter contre les violences urbaines et le trafic de drogue, malgré les risques encourus par les agents.Un tag antisémite révoltant a été découvert à Toulouse, illustrant une montée de l'antisémitisme en France depuis les attaques du 7 octobre 2023, poussant certains juifs à dissimuler leur appartenance religieuse.Le Royaume-Uni annonce la reconnaissance prochaine d'un État palestinien, suscitant la colère d'Israël, tandis que 17 pays appellent le Hamas à quitter le pouvoir à Gaza.Le gouvernement français reçoit les représentants des filières concernées par les surtaxes douanières américaines, avec des enjeux autour des investissements européens aux États-Unis et des achats d'hydrocarbures.Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, prévoit une réforme du système judiciaire, notamment en transformant la peine avec sursis et en rétablissant les courtes peines de prison.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Royaume-Uni annonce une reconnaissance prochaine d'un État palestinien, suscitant la colère d'Israël qui accuse le Premier ministre britannique de récompenser le terrorisme du Hamas.La France prévoit de larguer 40 tonnes d'aide humanitaire à Gaza, tandis que l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France envisagent d'envoyer leurs ministres des Affaires étrangères en Israël pour demander plus d'aide.De nouvelles agressions antisémites sont signalées en Italie et en France, alimentant les inquiétudes de la communauté juive face à la recrudescence de l'antisémitisme.Le gouvernement français oblige les constructeurs automobiles à fournir des voitures de remplacement aux propriétaires de véhicules équipés d'airbags Takata défectueux, sous peine d'amendes.Malgré les risques, des sociétés de sécurité privées sont déployées dans certains quartiers de Toulouse pour lutter contre le trafic de drogue et la délinquance.Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont un impact positif sur le tourisme à Paris, avec une hausse de 15% des réservations hôtelières et une forte présence de visiteurs américains.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La ville de Nice renforce la sécurité de ses habitants en installant des kiosques avec des policiers municipaux dans deux quartiers très fréquentés, dans le but de lutter contre la délinquance.Le maire de Toulouse saisit le procureur et le préfet après la découverte d'un tag antisémite dans le centre-ville, illustrant une recrudescence des actes haineux envers la communauté juive en France et en Europe.Le Royaume-Uni tente de faire pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu dans le conflit avec le Hamas à Gaza, tandis que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou met en garde contre la création d'un État djihadiste à la frontière.Des alertes aux tsunamis sont lancées dans plusieurs pays du Pacifique suite à un puissant séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe de Kamtchatka.Le gouvernement français convoque les acteurs économiques pour les rassurer sur l'impact des droits de douane américains sur les exportations françaises, qui devraient être limité.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza dans les prochains jours, en réponse aux besoins urgents de la population civile.Le Royaume-Uni annonce qu'il reconnaîtra un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette en œuvre un cessez-le-feu d'ici là, une décision saluée par la France.Près de 43 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, un procès a enfin été requis, mais les familles des victimes américaines font pression pour obtenir l'extradition d'un suspect réfugié en Palestine.Un tag antisémite a été découvert à Toulouse, suscitant la condamnation du maire et du ministre de la Justice qui présente son projet de "révolution pénale".Le gouvernement met la pression sur les constructeurs automobiles pour proposer des solutions de mobilité aux clients dont les véhicules sont concernés par le rappel d'airbags défectueux de la marque Takata.Malgré l'absence des Jeux Olympiques, Paris attire de plus en plus de touristes américains, qui dépensent en moyenne 10 000 dollars pendant leur séjour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le Royaume-Uni annonce une reconnaissance prochaine d'un État palestinien, suscitant la colère d'Israël qui accuse le Premier ministre britannique de récompenser le terrorisme du Hamas.La France prévoit de larguer 40 tonnes d'aide humanitaire à Gaza, tandis que l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France envisagent d'envoyer leurs ministres des Affaires étrangères en Israël pour demander plus d'aide.De nouvelles agressions antisémites sont signalées en Italie et en France, alimentant les inquiétudes de la communauté juive face à la recrudescence de l'antisémitisme.Le gouvernement français oblige les constructeurs automobiles à fournir des voitures de remplacement aux propriétaires de véhicules équipés d'airbags Takata défectueux, sous peine d'amendes.Malgré les risques, des sociétés de sécurité privées sont déployées dans certains quartiers de Toulouse pour lutter contre le trafic de drogue et la délinquance.Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont un impact positif sur le tourisme à Paris, avec une hausse de 15% des réservations hôtelières et une forte présence de visiteurs américains.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La ville de Nice renforce la sécurité de ses habitants en installant des kiosques avec des policiers municipaux dans deux quartiers très fréquentés, dans le but de lutter contre la délinquance.Le maire de Toulouse saisit le procureur et le préfet après la découverte d'un tag antisémite dans le centre-ville, illustrant une recrudescence des actes haineux envers la communauté juive en France et en Europe.Le Royaume-Uni tente de faire pression sur Israël pour obtenir un cessez-le-feu dans le conflit avec le Hamas à Gaza, tandis que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou met en garde contre la création d'un État djihadiste à la frontière.Des alertes aux tsunamis sont lancées dans plusieurs pays du Pacifique suite à un puissant séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe de Kamtchatka.Le gouvernement français convoque les acteurs économiques pour les rassurer sur l'impact des droits de douane américains sur les exportations françaises, qui devraient être limité.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza dans les prochains jours, en réponse aux besoins urgents de la population civile.Le Royaume-Uni annonce qu'il reconnaîtra un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette en œuvre un cessez-le-feu d'ici là, une décision saluée par la France.Près de 43 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, un procès a enfin été requis, mais les familles des victimes américaines font pression pour obtenir l'extradition d'un suspect réfugié en Palestine.Un tag antisémite a été découvert à Toulouse, suscitant la condamnation du maire et du ministre de la Justice qui présente son projet de "révolution pénale".Le gouvernement met la pression sur les constructeurs automobiles pour proposer des solutions de mobilité aux clients dont les véhicules sont concernés par le rappel d'airbags défectueux de la marque Takata.Malgré l'absence des Jeux Olympiques, Paris attire de plus en plus de touristes américains, qui dépensent en moyenne 10 000 dollars pendant leur séjour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des sociétés de sécurité privées sont mobilisées dans certains quartiers de Toulouse pour lutter contre les violences urbaines et le trafic de drogue, malgré les risques encourus par les agents.Un tag antisémite révoltant a été découvert à Toulouse, illustrant une montée de l'antisémitisme en France depuis les attaques du 7 octobre 2023, poussant certains juifs à dissimuler leur appartenance religieuse.Le Royaume-Uni annonce la reconnaissance prochaine d'un État palestinien, suscitant la colère d'Israël, tandis que 17 pays appellent le Hamas à quitter le pouvoir à Gaza.Le gouvernement français reçoit les représentants des filières concernées par les surtaxes douanières américaines, avec des enjeux autour des investissements européens aux États-Unis et des achats d'hydrocarbures.Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, prévoit une réforme du système judiciaire, notamment en transformant la peine avec sursis et en rétablissant les courtes peines de prison.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 31 janvier 2020, les cloches de Big Ben ont retenti, sonnant du même coup le glas de la participation du Royaume-Uni à l'Union européenne. 5 ans plus tard, certains Brexiters ont changé d'avis, et le bilan de cette sortie tonitruante reste mitigé, particulièrement dans le secteur agricole. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes Cinq ans après le Brexit, les agriculteurs britanniques font la moue Et si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié, il y a quelques mois, fin janvier : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands. Les Balkans ne font plus rêver leurs jeunes L'exode de la jeunesse est l'une des questions qui préoccupent le plus le sud de l'Europe. La région des Balkans est l'une des plus touchées au monde par la fuite des cerveaux. Au point de susciter des craintes pour l'avenir même de ses sociétés. Les explications de notre correspondant dans les Balkans, Louis Seiller. Chronique musicale Le choix de Vincent Théval : Vecchia Storia, d'Ada Oda (Pelle d'oca). Les glaciers suisses, bientôt une carte postale du passé ? 40% : c'est le volume total perdu par les glaciers suisses depuis l'an 2000. Les scientifiques l'ont constaté, en 2024, la chaleur à la surface de la planète n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche.
Le 31 janvier 2020, les cloches de Big Ben ont retenti, sonnant du même coup le glas de la participation du Royaume-Uni à l'Union européenne. 5 ans plus tard, certains Brexiters ont changé d'avis, et le bilan de cette sortie tonitruante reste mitigé, particulièrement dans le secteur agricole. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes Cinq ans après le Brexit, les agriculteurs britanniques font la moue Et si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié, il y a quelques mois, fin janvier : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands. Les Balkans ne font plus rêver leurs jeunes L'exode de la jeunesse est l'une des questions qui préoccupent le plus le sud de l'Europe. La région des Balkans est l'une des plus touchées au monde par la fuite des cerveaux. Au point de susciter des craintes pour l'avenir même de ses sociétés. Les explications de notre correspondant dans les Balkans, Louis Seiller. Chronique musicale Le choix de Vincent Théval : Vecchia Storia, d'Ada Oda (Pelle d'oca). Les glaciers suisses, bientôt une carte postale du passé ? 40% : c'est le volume total perdu par les glaciers suisses depuis l'an 2000. Les scientifiques l'ont constaté, en 2024, la chaleur à la surface de la planète n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
- Sara Menai / Royaume Uni / Les identités d'Afghans ayant travaillé pour les Britanniques ont été compromises lors d'une fuite massives de données - Jean Claude Gerez / Brésil / La décision de la Cour Suprême de contraindre l'ancien président Jair Bolsonaro à porter un bracelet électronique - Rémi Amalvy / Etats-Unis / Trump veut annuler la construction d'un TGV en Californie Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
- Sara Menai / Royaume Uni / Les identités d'Afghans ayant travaillé pour les Britanniques ont été compromises lors d'une fuite massives de données - Jean Claude Gerez / Brésil / La décision de la Cour Suprême de contraindre l'ancien président Jair Bolsonaro à porter un bracelet électronique - Rémi Amalvy / Etats-Unis / Trump veut annuler la construction d'un TGV en Californie Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mercredi 16 juillet, la volonté du gouvernement britannique de booster l'investissement en dérégulant le secteur financier a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Sandra Gandoin, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:22:03 - Journal de 12h30 - Le Royaume-Uni et la France se sont mis d'accord ce jeudi sur le sort des migrants. Les deux pays proposent un "projet pilote" qui doit encore être validé par la Commission Européenne, et provoque déjà l'inquiétude des élus locaux.
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Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Paris et Londres ont conclu un accord pour renforcer leur coopération. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Invités : - Françoise Laborde, journaliste - Nathan Devers, écrivain - Jonathan Siksou, journaliste - Jean-Sébastien Ferjou, journaliste - Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:15 - Journal de 18h - Accord conclu aujourd'hui entre Londres et Paris à l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron outre-Manche.
Invités : - Françoise Laborde, journaliste - Nathan Devers, écrivain - Jonathan Siksou, journaliste - Jean-Sébastien Ferjou, journaliste - Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de Martial You du 09 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de Martial You du 09 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Il faut mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour le développement des pays du Sud », a déclaré, lundi 30 juin, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture de la Conférence de Séville, aux côtés du Français Emmanuel Macron, du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et de cinquante autres chefs d'État. Mais à quoi sert cette Conférence de l'ONU sur le financement du développement au moment où le monde est en crise ? L'économiste italien Mario Pezzini a été le directeur du Centre de développement de l'OCDE. Il est aujourd'hui conseiller spécial à l'Unesco. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Cette conférence sur le développement s'est ouverte lundi 30 juin à Séville, en l'absence des Américains, qui avaient déjà dit il y a quinze jours qu'ils ne viendraient pas. Est-ce que ce n'est pas mauvais signe ? Mario Pezzini : Oui, c'est un problème sérieux parce que la coopération multilatérale, à travers ce signe, on le voit très clairement, est mise à rude épreuve. Un autre signe, si vous voulez, c'est aussi la réduction progressive des financements au développement. On est tous au courant du fait que les États-Unis ont décidé donc de réduire à zéro l'instrument principal de la coopération qu'on appelait USAID. Mais ce ne sont pas les seuls, les États-Unis ne sont pas le seul pays. Le Royaume-Uni réduit de moitié sa contribution, au point que la ministre du Développement a démissionné. Et aussi plusieurs pays européens ont fait le même. Entre autres, la France aussi a réduit. À mon avis, le problème n'est pas que le financement, c'est aussi : qu'est-ce qu'il faut faire avec ? Quelles capacités on doit mettre en place pour y arriver ? Pour la FEPS, la Fondation pour les études progressistes en Europe, vous proposez justement à l'Union européenne une nouvelle stratégie à l'égard des pays du Sud. Vous écrivez notamment : « l'incitation aux investissements privés en Afrique, c'est bien, mais cela ne suffit pas ». Mais oui, vous savez, dans ce monde, on voit apparaître une voix des pays du Sud qui appelle à une réforme de la gouvernance mondiale et à une coopération qui soit plus alignée avec les priorités des pays du Sud, pays d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique. Ces pays demandent un financement équitable, mais ils demandent aussi une voix, une voix autour de la table où on décide et on discute de « l'ordre mondial », comme on aime dire. Alors, à ce propos, l'Europe, que doit-elle faire ? Moi, je suis persuadé qu'il faut redéfinir son rôle parce que le monde, vous l'avez dit, est plus fragmenté, parce que l'Europe doit avoir des partenaires dans son action. Et donc là-dessus, nous, on propose, j'ai écrit l'article avec Stefano Manservisi qui a été le directeur de la coopération à l'Union européenne à deux reprises… Donc, nous, on propose une nouvelle alliance avec les pays du Sud. Il s'agit pour l'Europe d'avoir des interlocuteurs, compte tenu de la fracture atlantique, compte tenu des difficultés avec la Russie et la Chine. Donc l'interlocuteur naturel pour l'Europe, ce sont les pays du Sud. Regardez la Commission européenne, elle s'est déplacée entièrement pour la première fois dans son histoire et c'était en Inde. Voilà, c'est dans cette direction qu'il faut aller. Mais alors l'Europe, qu'est-ce qu'elle peut faire ? L'Europe, ça fait un certain temps qu'elle a changé son approche et a pensé qu'il fallait renforcer ses interventions avec des ressources privées. Mais pour le faire, il faut donner des garanties aux capitaux privés afin que les résistances à investir soient réduites. Donc, il faut le faire en créant une gouvernance partagée avec les pays du Sud. Il faut qu'il y ait une plateforme derrière ce type d'intervention, dans laquelle, autour de la table, il y a le Nord, l'Europe, et il y a le Sud, ensemble. Avec un ordre du jour commun et une sorte de copropriété ? Oui, vous savez, l'aide aujourd'hui est discutée, dans ses règles et dans son architecture, dans des comités dans lesquels il n'y a aucun pays du Sud. Donc c'est évident que le Sud veut y être aussi. Les pays du Sud ont déjà obtenu le fait d'être un membre permanent du G20. Donc, il faut aller davantage dans cette direction. « L'un des freins aux investissements privés en Afrique », écrivez-vous, « c'est l'évaluation du risque par des entrepreneurs qui sont souvent frileux ». Qu'est-ce que vous proposez pour rassurer ces opérateurs économiques ? Aujourd'hui, les investissements privés s'orientent sur la base des agences de notation et de la notation que ces agences donnent aux pays en développement. Or, ces notations sont construites sur la base de critères qui ne sont pas transparents, qui la plupart des fois sont subjectifs et qui tendent à pénaliser les pays du Sud. Je vous donne un seul exemple : quand on était au milieu de la crise du Covid-19, les pays qui souffraient le plus, qui étaient le plus atteints, étaient les pays du Nord. N'empêche que les agences de notation ont pénalisé dans ce moment-là les pays du Sud, bien plus que les pays du Nord. Il y a toujours une sorte de pénalisation, et ça, il faut le revoir. Alors la vraie question est comment est-ce qu'on va le faire ? L'Union africaine, différents acteurs africains, proposent de créer des agences africaines de notation. D'accord. C'est une hypothèse. Il faut aussi faire en sorte que les investisseurs regardent les notations de ces agences-là et pas celles des quatre agences privées, Fitch et compagnie, qu'on regarde toujours.
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durée : 00:05:15 - La BO du monde - Tournée de reformation d'Oasis, nouveaux albums de Pulp et de Blur... Trente ans après son âge d'or, la Britpop vit une seconde jeunesse. Une façon pour le public britannique de soigner sa déprime post-Brexit ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Napoléon Bonaparte, malgré sa volonté affirmée de soumettre l'Angleterre, n'a jamais concrétisé une invasion du Royaume-Uni. Pourtant, l'idée l'a obsédé durant plusieurs années, notamment entre 1798 et 1805. Alors pourquoi cette attaque n'a-t-elle jamais eu lieu ? Plusieurs raisons expliquent cet échec stratégique.Une volonté forte mais contrariéeDès son accession au pouvoir, Napoléon voit l'Angleterre comme le principal obstacle à son hégémonie européenne. Elle finance les coalitions contre la France, domine les mers et refuse tout traité durable. En réponse, Napoléon envisage une invasion directe des îles britanniques, projet baptisé « Opération Boulogne », avec des troupes massées sur les côtes françaises à partir de 1803. Près de 200 000 hommes sont entraînés pour traverser la Manche depuis Boulogne-sur-Mer.La supériorité navale britanniqueLe problème, c'est que pour envahir l'Angleterre, il faut traverser la Manche, et pour cela, contrôler la mer. Or, la Royal Navy domine les océans. Napoléon tente de ruser en imaginant un détour : attirer la flotte britannique vers les Antilles avec un jeu de diversion, puis ramener sa flotte en Europe pour sécuriser un passage. Ce plan complexe aboutit à la bataille de Trafalgar en 1805.L'amiral Nelson y inflige une défaite décisive à la flotte franco-espagnole. La supériorité maritime de l'Angleterre devient incontestable, et tout espoir de débarquement s'effondre. Napoléon comprend alors qu'il ne pourra jamais rivaliser sur mer.Une stratégie continentale de remplacementFace à cet échec, Napoléon change de tactique. Il choisit la guerre économique : c'est le Blocus continental, lancé en 1806, qui interdit à tous les pays européens sous influence française de commercer avec le Royaume-Uni. L'objectif est d'étrangler l'économie britannique. Mais cette stratégie se retourne contre lui, ruinant des économies alliées et poussant certains pays à la révolte, comme la Russie.Une impossibilité technique et politiqueAu fond, même si Napoléon était un stratège redoutable sur terre, il n'avait ni la maîtrise navale, ni les capacités logistiques suffisantes pour traverser la Manche face à la Royal Navy. De plus, l'opinion publique britannique, unie et protégée par la mer, n'a jamais montré de signe de faiblesse permettant une attaque surprise ou un soulèvement interne.ConclusionNapoléon n'a jamais attaqué directement le Royaume-Uni car il en était empêché par un mur naturel — la mer — et un rempart militaire — la flotte britannique. Ce projet abandonné signe l'une de ses rares limites stratégiques : le contrôle des mers lui a échappé, et avec lui, l'idée d'une conquête de l'Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.