Prédications, Commentaires et Questions. Église Chrétienne Évangélique En Chemin
Au menu ce soir: • Attributs communicables et incommunicables de Dieu • La loi de Dieu : expression de la sainteté, de la grâce et l'amour de Dieu
L'amour, un sujet complexe (Rom 12 : 9-10) Notre poète national, Gilles Vigneau, chantait : « Qu'il est difficile d'aimer ». Vigneau a bien raison, nous vivons dans un monde qui aime parler d'amour et pourtant, c'est la haine et la violence qui accaparent une bonne partie de l'espace médiatique et qui nourrissent sans cesse nos inquiétudes. Et si la crainte de l'Éternel était justement ce qui manque à ce monde de plus en plus chaotique? Car si la crainte de l'Éternel est le début de la sagesse, l'absence de la crainte de l'Éternel est le début du chaos.
Selon l'analogie de la foi (Rom 12 : 6-8) Nous vivons dans une période de l'histoire où l'homme, ayant délaissé l'idée d'un Dieu créateur qui dirige ses pas par l'instruction de Sa Parole, se retrouve abandonné aux sentiments de son cœur. C'est ainsi que l'homme qui abandonne la crainte de l'Éternel au nom de la raison en vient lui-même à perdre la raison car la raison de l'homme sans Dieu ne reconnait plus le sens des choses raisonnables qui le concerne en son cœur. C'est ainsi que l'homme dirige sa vie en phase avec le dicton de Blaise Pascal : « le cœur a ses raisons que la raison ne connait point ». Le cœur de l'homme est une mauvaise boussole qui le conduit sur la mer agitée des émotions les plus instables. Le cœur égaré de l'homme l'entraine à suivre la voie de ses sentiments qui l'instruisent à l'idée que la vérité n'a d'autres dogmes à suivre que les élans impétueux de ses ressentis. Je suis ce que je ressens, voilà ma voie, voici ma vérité. Le christianisme invite l'homme à faire marche arrière, à renoncer à ses propres voies et « retourner à l'Éternel qui aura pitié de lui », ce Dieu qui pardonne son iniquité et qui dirige ses pas vers des voies droites. « 12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; 13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. » Héb 12 : 12-13 Si le cœur de l'homme l'égare l'œuvre de Dieu en son cœur le restaure à la vraie vie. Le problème de l'homme n'est pas qu'il ait un cœur mais plutôt quelle est la source qui dirige son cœur. Voilà pourquoi l'apôtre Paul invite les chrétiens de Rome à faire toute chose « en analogie à la foi. » Servir Dieu dans l'église, oui, mais en évitant d'écouter son cœur qui embourbe le droit chemin de la volonté de Dieu. Aime le Seigneur et honore Sa Parole plus que ta propre parole, et ton cœur se réjouira en manifestant la joie d'appartenir à Dieu.
Nous vivons dans une monde où l'homme est sans cesse stimulé à se procurer tout ce qu'il y a de nouveau sur le marché. La recherche du bonheur est une quête incessante qui nous pousse à consommer et se divertir même au prix le plus élevé quelques fois. De même, qui n'a jamais perdu un objet précieux, un bijou de grande valeur, un portefeuille et ses cartes de crédit, voire, un objet qui représente beaucoup à nos yeux? Et quel état de panique anime une maman qui perd son enfant dans un endroit public? C'est sans contredit la valeur de l'objet perdu qui déterminera l'intensité de notre recherche. Certains cherchent la richesse, d'autre le bonheur, mais toi, que cherches-tu? "35 Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples; 36 et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu. 37 Les deux disciples l'entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus. 38 Jésus se retourna, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit : Que cherchez-vous ? » Jean 1 : 35-38
L'amour est comme une rivière qui reçoit en amont autant qu'elle donne en aval. Mais le jour où elle dresse un barrage pour préserver ses eaux par crainte d'en manquer, elle cesse d'être porteuse de vie, puis elle meurt asphyxiée par ses eaux stagnantes, qui l'étouffent. Désormais, ses eaux débordantes ravagent et détruisent ses berges par l'afflux de ses boues malodorantes dont on se tient loin. Qu'elle est triste la rivière sur laquelle plus personne ne vogue et aux abords de laquelle on ne s'y repose plus et qui n'attirent plus ceux qui aimaient jadis s'y retrouver! Si ta rivière ne laisse plus couler en son lit que des effluves d'amertumes et qu'autour de toi n'est qu'un grand vide, alors, brise le barrage et libère les eaux empoisonnées. Tu verras la vie revenir avec ses couleurs et ses odeurs de joies qui jadis faisaient ton bonheur. Pour être aimer en cette vie, il faut savoir aimer. « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. » (Rom 12 : 9-10)
Au menu ce soir : • Si comme Malachie l'affirme, notre Dieu ne change pas : « Car je suis l'Éternel, je ne change pas. » (Mal 3:6) quel impacte cette vérité devrait avoir sur ta vie de tous les jours. • La suprême importance de la doctrine de l'inhérence de l'Écriture. Mine de rien, cette doctrine est sans aucun doute l'une des plus importante de la Bible. Elle constitue le socle sur lequel repose ta foi.
Au menu ce soir : • Un Dieu inconnaissable voire, incompréhensible? • L'Aséité de Dieu : Dieu existe de par lui-même Une solide théologie biblique est au chrétien ce qu'une solide fondation en béton est à une maison. On ne commence jamais la construction d'une résidence par le toit et les fenêtres ou par la décoration et l'esthétisme du lieu mais on creuse d'abord autant que nécessaire pour couler un solage en béton très solide qui assurera la stabilité de l'édifice pour longtemps. La doctrine de Dieu est sans contredit le fondement le plus important de ta vie chrétienne. Ne te donne pas tant de peine à investir dans la parure et l'esthétisme spirituel car au jour du malheur, tout ça partira au vent. Approfondis plutôt ta connaissance de Dieu car au jour du malheur, cette connaissance te permettra de résister aux tempêtes les plus rudes que la vie amène.
Au menu ce soir : Si Dieu n'était que souverain ça ne changerait presque rien dans nos vies car sa souveraineté ne serait rien de plus que l'affirmation de son pouvoir et sa toute puissance sur toute chose. Mais la bonne nouvelle est que Dieu ne se fait pas connaitre que par l'expression de sa souveraineté, il est aussi ce Dieu qui veille sur nous et qui intervient par sa providence. Oui, Dieu est là, il veille et prend grand soin de ceux qu'il aime.
Au menu ce soir : • Souveraineté de Dieu et transcendance divine. • La souveraineté de Dieu dans une étude de John Piper. • Mes pensées sont au-dessus de vos pensées. (Esaïe 55)
Au menu ce soir : La souveraineté divine est l'expression d'un Dieu qui œuvre dans l'histoire humaine selon un dessein très précis que rien en ce monde, pas même les pires chaos ne sauraient affecter, voir, empêcher.
Dans l'attente (Rom 15 : 4-6) Parmi les bons fruits de la vie chrétienne il y a la patience, la consolation et l'espérance que produit l'Écriture. « 4 Or, tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l'espérance. 5 Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, 6 afin que tous ensemble, d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Les dons spirituels (Rom 12 : 6-8) Dans l'univers évangélique, les dons spirituels logent à la frontière des ambiguïtés qui alimentent quelques fois les débats les plus acrimonieux. C'est bien parce que de nombreux chrétiens puisent obstinément en ces dons l'identité de leur démarche de foi que d'autres, excédés par les débordements possibles d'une telle exubérance préfèrent s'en tenir aussi loin que possible. Or, la vérité en ces choses n'est pas dans le refus pas plus qu'on ne la retrouve dans la recherche de l'équilibre entre ces deux postures qui s'excommunient mutuellement. En théologie biblique, l'équilibre entre deux positionnements n'est jamais la garantie du triomphe de la vérité, c'est le retour et la soumission à l'autorité de l'Écriture qui seule assure cette victoire. C'est l'Écriture qui pose les fondements et les limites de la saine pratique des dons spirituels car autrement, on ouvre la porte aux pires dérives. Mais aussi, en étudiant sérieusement les dons spirituels ainsi que la place et l'importance que les apôtres accordaient à leur pratique, l'Église locale s'en trouvera certainement enrichie pour la seule Gloire de Dieu. À quoi bon se parler de l'importance des dons spirituels dans l'Église locale si au bout de l'exercice, on n'a pas encore compris que la raison même de ces dons est de faire de chacun de nous des serviteurs et non des maitres
En 1 Corinthiens 2 : 9-11, l'apôtre Paul parle de la grâce de Dieu qui lui fut accordée pour accomplir sa part dans l'œuvre de Dieu. Voilà qui nous ramène à l'importance de l'humilité car dans les faits, l'humilité consiste à servir selon la part de grâce qui nous est accordée sans chercher à marcher dans une vocation qui n'est la nôtre. De plus, l'humilité consiste aussi à reconnaitre la vocation que Dieu accorde selon cette même grâce aux autres membres du Corps de Christ. Si la grâce de Dieu ne connait pas de limite quant à la révélation de l'amour de Dieu en Jésus-Christ, elle ne se résume pas pour autant qu'à l'œuvre du salut. Dans sa lettre aux Romains, l'apôtre Paul nous traite de la grâce en tant que faveur (charisme) accordée de manière différente pour chaque membre du Corps de Christ. Autrement dit, ici la grâce est donnée dans la mesure qui convient à l'appel de chacun. Voilà pourquoi cette grâce est donnée dans les limites de la fonction qui nous incombe, sans plus. « 3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, » Romains 12 : 3-4 En lisant attentivement ce texte, nous comprenons qu'en ce qui concerne les différentes fonctions, la grâce est davantage un « charisme » qui convient aux nécessité de l'appel que Dieu nous accorde. Ce n'est donc pas un principe d'égalité qui convient à la description des vocations dans l'Église mais un principe de complémentarité
Au menu ce soir : Le caractère, la fidélité et la souveraineté de Dieu sont pleinement révélés dans ses œuvres. C'est ainsi que l'on découvre par la promesse de la Nouvelle Alliance de Jérémie 31 l'expression de la fidélité de Dieu et la démonstration de sa souveraineté sur l'histoire de l'homme.
"Nous formons un seul corps en Christ" (Rom 12 : 5) Si tu veux comprendre mieux comment devrait fonctionner ton église, regarde comment fonctionne ton corps, tout est là. Le corps humain est l'image que l'apôtre Paul utilise pour décrire le Corps de Christ en Romain 12. Depuis la tête jusqu'aux extrémités de tous tes membres tout est une affaire de bonne coordination. « 4 Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, 5 ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. » Romain 12 : 4-5 L'église est une structure complexe qui réunit des personnes différentes appelées à une même communion et ce malgré la diversité des fonctions qui sont départies à chacun. Le défi de l'unité nécessaire à la réussite d'une église n'est pas pour autant dans l'uniformité mais dans la complémentarité de tous ceux qui la composent. L'aventure est un défi colossal car tous ceux qui sont appelés à protéger cette unité sont aussi sujets à cette fâcheuse inclinaison querelleuse qui souvent gâche tout. Voilà pourquoi l'apôtre Paul pose comme première condition à l'unité : l'humilité. Non pas l'humilité que j'exige de l'autre à mon égard, mais l'humilité que je dois à l'autre. L'unité que je dois protéger avec ceux qui sont appelés à cette même œuvre dans ma communauté de foi locale. En Philippiens 2, l'apôtre dira avec force : « 1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la charité, s'il y a quelque union d'esprit, s'il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. »
Unité des Saints Romains 12 : 3-8, Ce qui qualifie le chrétien pour le service dans l'église locale ne relève pas d'abord de ses dons et son appel, fussent-ils de la plus haute nécessité pour l'avancement de l'œuvre de Dieu. Ses compétences, ses connaissances seront sans valeur si celui qui se croit appelé n'est pas brisé. Non pas seulement brisé par les épreuves douloureuses de sa vie, mais brisé par l'amour et la grâce de Dieu qui l'appelle malgré son cœur tortueux. Ce n'est pas parce que nous sommes assurément compétents que Dieu nous adresse une sainte vocation mais parce qu'il nous a fait grâce pour toutes nos fautes. Or, celui dont le cœur n'est pas rempli de reconnaissance pour le pardon dont il est l'objet de la part de Dieu n'aura que ses compétences pour faire valoir l'évidence de son appel, d'où son échec. C'est pourquoi lorsque la question des rôles dans l'église est adressée en Romains 12 : 3-8, l'apôtre ne commence pas par l'énumération des exigences et des compétences académiques qui s'y rattachent, mais par l'attitude du cœur qui s'élève d'abord au-dessus de toutes les autres nécessités : l'humilité. « 3 Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » On ne dira jamais assez à quel point l'unité des Saints dans l'église locale ne relève pas de la simple bonne intention mais de l'humilité qui, dans le cœur de tous et chacun, élèvent une sainte reconnaissance pour les vocations qui sont donnée à tous ceux qui forment le Corps de Christ.
Revêtir des sentiments modestes (Rom 12 : 3-5) L'Orgueil c'est un « Sentiment exagéré de sa propre valeur, une estime excessive de soi-même qui porte à se mettre au-dessus des autres. » On peut ajouter à cette définition du dictionnaire que l'orgueil est également une forme d'aveuglement qui nous contraint à refuser obstinément de reconnaitre nos défauts. En Romains 12 : 3, l'apôtre Paul aborde ce problème avec force et persuasion en affirmant : « je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » Cette exhortation va bien au-delà du simple bon conseil, l'humilité est l'empreinte et la posture même de celui qui appartient à Dieu. L'apôtre ne fait pas que suggérer de « revêtir des sentiments modestes », donc d'être humble, il nous contraint à adopter cette posture sans laquelle l'œuvre de Dieu dans le Corps de Christ sera lourdement affectée. Ensuite, aux versets 4 et 5, l'apôtre explique la raison pour laquelle l'humilité est nécessaire dans le Corps de Christ "Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres," Évidemment, il est beaucoup simple d'être orgueilleux que d'être humble car l'orgueil n'est pas une attitude naturelle à l'homme mais une force de la nature qui s'impose en son cœur malgré lui. C'est d'abord chez l'autre que l'on aperçoit ce terrible défaut car pour l'apercevoir en son propre cœur, il faut beaucoup, mais vraiment beaucoup d'humilité. Or, puisque l'homme n'est pas naturellement humble, il se peut que la prison de l'orgueil le retienne toute sa vie sans ce dernier en est pris pleine conscience. Mais que veut dire être humble, c'est ce que nous essaierons de comprendre ce dimanche lors de la prédication
Au menu ce soir : La Sainte trinité d'après la Confession de foi Baptiste de Londres (1689) La question du Saint-Esprit : Une des grandes confusions du monde évangélique relève d'une mauvaise compréhension du rôle du Saint-Esprit dans l'Église. La connaissance de Dieu : L'Écriture affirme à plusieurs reprises que le but ultime du la nouvelle Alliance en Jésus-Christ est la connaissance de Dieu dans une dimension que l'Ancienne Alliance ne pouvait accorde
Au menu ce soir : Si la crainte de l'Éternel est le début de la sagesse, l'abandon de la crainte de l'Éternel est le début de la paresse, spirituelle. Si je me contente d'avoir de Dieu une connaissance approximative, j'aurai donc aussi un amour, un respect et un regard approximatif de sa volonté. C'est aussi pourquoi je proclamerai un Évangile tout aussi approximatif que la connaissance approximative que j'ai de Dieu.
Au menu: Pourquoi une série sur la doctrine de Dieu? Puisque toute instruction biblique se veut généralement une solution à un problème, quel problème la doctrine de Dieu règle-elle? La crainte de l'Éternel est début de la sagesse. Le christianisme de notre temps est-il perdu de vue l'importance de la crainte de Dieu? Et si oui, quels problèmes cette perte entraine-t-elle en termes de conséquence pour l'Église de notre temps?
Le renouvellement de l'intelligence (Rom 12 : 1-3) Le renouvellement de l'intelligence que propose l'apôtre Paul en Romains 12 n'a pas pour objectif de faire de chacun de nous des hommes et des femmes surdimensionnés possédant les pouvoirs rayonnants extraordinaires. L'œuvre du salut n'a d'autre but que de restaurer en nous une pleine humanité tel que le dessein de Dieu le désir depuis le commencement. Mais voilà, l'Église de notre temps se laisse aisément entraîner dans les modes invasives du présent siècle mauvais où l'homme est invité à se projeter dans ses rêves. Tout en ce monde nous dit qu'on ne doit pas se satisfaire de la vie ordinaire car l'attrait des expériences extrêmes ajoute à cette vie les assaisonnements du bonheur. Les chrétiens préfèrent les expériences spirituelles intenses à l'étude et la méditation profonde de l'Écriture car en ce monde, tout est question d'expérience. En lisant ce texte de Romains 12 : 3, on découvre tout à coup une autre tournure qui nous invite à la sobriété. « 3 En vertu de la grâce que Dieu m'a faite, voici ce que je dis à chacun d'entre vous : ne soyez pas prétentieux ; n'allez pas au-delà de ce à quoi vous devez prétendre, tendez au contraire à une sage appréciation de vous-mêmes, chacun selon la part que Dieu lui a donnée dans son œuvre régie par la foi. » Semeur Le but du renouvellement de l'intelligence ne vise pas de faire de nous des chrétiens plus rayonnants et spectaculaires mais de nous reconnecter sur la volonté de Dieu qui clairement en ce texte est une invitation à vivre notre humanité en toute humilité et sobriété.
Le siècle présent (Rom 12 : 1-2) Lorsque l'apôtre Paul exhorte les chrétiens de Rome à ne pas se « conformer au siècle présent », que veut-il exactement dire? Les chrétiens sont-ils appelés à s'exclure du monde en adoptant des pratiques à contre-courant des valeurs du siècle dans laquelle ils vivent? Et si oui, comment cela peut-il se vivre? Puisqu'on ne peut faire autrement que de vivre dans le siècle présent qui le nôtre, comment appliquer cette exhortation dans notre vie de tous les jours? C'est ce que nous verrons ce dimanche dans la prédication du dimanche de l'Église En Chemin.
- Prière, louange et adoration - Un cantique nouveau
C'est une excellente chose de savoir que le Christ vit en nous par le miracle de la nouvelle naissance. La question fondamentale que cette réalité spirituelle amène est la suivante : est-ce à dire pour autant que cette présence du Christ en nous triomphe de l'impact des misères que cette vie nous impose? Est-ce que la vie du Christ par les richesses de sa Parole prend le dessus sur les désagréments de cette vie ou est-ce les désagréments de cette vie qui nous maintiennent esclave des états d'anxiétés qu'ils entrainent?
La vitalité nécessaire à une vie chrétienne en santé ne peut reposer que sur l'acquisition d'une bonne théologie. Ils sont nombreux les chrétiens qui s'éteignent à petit feu parce que rien de ce qu'ils vivent ne stimule leur appétit de Dieu. On peut fréquenter la meilleure des églises et mourir de soif et de faim. Comment est-ce possible? Parce que la vitalité spirituelle ne se résume pas à la seule quantité d'informations justes et vraies mais à l'expérience concrète de la foi que cette connaissance est supposée produire en nos cœurs. Le psalmiste s'exprime ainsi en disant : « Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant… » (Ps 42 : 2-3) Bien qu'une juste information théologique soit un éclairage indispensable sur le chemin qui mène à la vie, elle ne doit pas remplacer l'exercice de la foi par lequel croyant est confronté à son besoin de dépendance de Dieu.
1) La prière n'est pas le moyen d'obtenir ce que nous voulons, mais le moyen de devenir ce que Dieu veut que nous soyons. a. L'expérience d'Ésaïe le prophète b. L'expérience du roi David 2) Prière et réveil dans la Bible et l'histoire de l'Église
1) Prière, délivrances et guérisons 2) La prière éclaire un chemin tout tracé 3) Prière et inquiétudes
- Prière et heureuse repentance - Prière et volonté de Dieu
« Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel » (Es 9 :7) Ce qui importe avant tout n'est pas tant de savoir si Jésus est né le 25 décembre ou non, ce qui importe vraiment est de savoir que Jésus, le Fils de Dieu est effectivement né. Voilà pourquoi il est absolument nécessaire de commémorer cet évènement qui dépasse de loin l'importance du jour précis où ce moment s'est produit dans l'histoire. Ce dont il est surtout question, c'est de la fidélité de Dieu à accomplir ce qu'ont annoncé les prophètes : « 6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. 7 Donner à l'empire de l'accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l'Éternel des armées. » Ésaïe 9 : 6-7
« Un sacrifice vivant » (Rom 12 : 1-2) Dans l'Ancienne Alliance l'agneau offert comme sacrifice d'expiation pour le péché du peuple était mis à mort sur l'autel des holocaustes. De plus, l'animal sacrifié devait être sans défaut pour être agréé de Dieu. Mais dans la nouvelle Alliance, Jésus-Christ est l'Agneau qui enlève le péché du monde une fois pour toute. Voilà pourquoi en Romains 12 : 1, il est plutôt question de « Sacrifice vivant » plutôt que mort. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu » Mais il y a plus encore. L'apôtre Paul mentionne que l'offrande de notre corps à Dieu est non seulement un sacrifice vivant mais qui plus est, il est saint et agréable devant Dieu. Pourtant direz-vous, nos vies sont loin d'être parfaites, saintes et pleinement agréables. Comment Dieu peut-il nous regarder dans cet état de perfection et de sainteté?
Le renouvellement de l'intelligence (Rom 12 : 1-2) La connaissance de la volonté de Dieu dans la nouvelle alliance ne relève pas de la révélation spéciale mais du discernement que produit le renouvellement de l'intelligence de l'homme régénéré par sa communion dans la Parole de Dieu. Cependant, la connaissance de l'Écriture ne suffit pas si elle se restreint qu'à la seule maitrise d'une juste information. Or, ce n'est pas l'acquisition de la juste information théologique qui transforme (metamorphoo = transfigurer) le cœur de l'homme mais le renouvellement de son intelligence. Cela a pour effet que cette nouvelle information cessera de n'être que des mots en vue de siéger en la conscience de l'homme régénéré pour éveiller en lui le discernement des choses de l'Esprit de Dieu. La conscience nouvellement meublée de la Parole de Dieu retrouve sa sensibilité aux choses qui appartiennent à la volonté de Dieu. Et voilà que cette précieuse volonté de Dieu se discerne d'elle-même dans la conscience pour rendre « heureux celui dans le cœur duquel il n'y a point de fraude. » Psaume 32 :2. Ainsi donc, le renouvellement de l'intelligence ne sert pas à me rendre plus intelligent que mes semblables, il ne fait que renouveler mon entendement par l'Écriture afin qu'en ma conscience je puisse apprécier la volonté de Dieu : « ce qui est bon, agréable et parfait. » « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » Romains 12 : 2
La puissance des mots (Mat 8 : 5-13) Le centenier Romain avait compris mieux que quiconque en Israël qui était ce Jésus qu'on disait être le Messie. Or, son expérience avec Jésus ne relève pas d'un savoir théologique exhaustif mais d'une démarche qui venait d'un sentiment d'urgence. Son serviteur qu'il aimait était gravement malade et seul Jésus pouvait le secourir. C'est alors que le centenier dit à Jésus : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. »
Dieu a-t-il rejeté son peuple? Comment expliquer que la majorité des juifs issus de la postérité d'Abraham ait rejeté le Messie tant attendu? Est-ce à dire que Dieu a rejeté son peuple? À cette question l'apôtre Paul répond non car dit-il; « De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce. Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les œuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce; autrement l'œuvre n'est plus une œuvre. » (Rom 11 : 5-6) Le salut est une grâce, sans plus. Il ne dépend pas de l'appartenance ethnique, pas plus qu'il ne dépend de la bonne croyance et des œuvres bonnes, il est une grâce du début à la fin. La question la plus fondamentale ici est qu'en est-il de toi? Il se peut que ta vie chrétienne ne soit pas à la hauteur de tes ambitions parce que rien de ce que tu prévoyais ne s'est passé comme tu l'imaginais au départ. Tu es peut-être profondément déçu de ta vie chrétienne parce que les problèmes se sont accumulés, les faiblesses et la paresse ont souvent prit le dessus sur tes bonnes intentions. S'il t'arrive de te poser cette question : Dieu me rejette-t-il parce que je ne suis pas à la hauteur de ses attentes? Une fois de plus la réponse est que ce qui garantit ton salut ne repose pas sur tes épaules, sur tes œuvres et tes réussites mais sur la grâce de Dieu. Du seul fait que tu lui appartiens, nul ne peut te ravir de sa main.
La grâce scandaleuse de Dieu Tous les chrétiens aiment la grâce de Dieu parce qu'elle fait découvrir l'amour véritable et le pardon inconditionnel de Dieu. Mais ça, c'est en surface car une connaissance très précise de cette doctrine suscite parfois la colère de l'homme. Même s'il est difficile d'expliquer pourquoi, dans les faits, l'homme déteste la grâce lorsqu'il saisit ce qu'elle implique vraiment. Mais non me direz-vous, j'aime la grâce de Dieu. Ah oui, VRAIMENT? Il y a une chose qu'il faut comprendre à tout prix concernant la grâce de Dieu, c'est qu'au-delà du salut qu'elle m'offre, la grâce de Dieu rejette de mon chemin toute bonne intention d'homme, toute réussite et toute œuvre bonne qui fait violence à la Gloire de Dieu. La grâce de Dieu maudit tout ce que je présente à Dieu en vue de me créer un espace où je peux étaler l'état de mes performances spirituelles. La grâce de Dieu agresse en moi le vieil homme en quête de gloire et de reconnaissance. L'homme déteste la grâce parce qu'elle ne tient compte d'aucune de ses bonnes œuvres qu'elle regarde comme de la boue (Phi 3). Il y a ici quelque chose de tout de même effrayant à accepter. NON! Pour aimer la grâce de Dieu dans toute sa vérité, je devrai apprendre à ne plus jamais tirer ma gloire de quoi que ce soit de bien que je fais selon la volonté de Dieu. La grâce de Dieu m'interdit d'usurper cette gloire qui seule appartient au Dieu trois fois saints. L'homme même sauvé par la grâce de Dieu est ainsi fait que sa condition pécheresse active en lui un mécanisme par lequel il veut prouver sa valeur par ses réussites? Il réside en nos cœurs cette motivation puissante et permanente qui nous pousse à réussir les choses pour être remarqué des hommes. Au prix de bien des sacrifices nous sommes prêts à tout pour être reconnu et admiré. On appelle cela : l'idolâtrie.
« Quiconque croit en lui ne sera point confus » (Rom 10 : 9-15) Est-il possible d'être dégagé une fois pour toute de la confusion qui nous tient dans l'incertitude quant au salut? La réponse de l'apôtre Paul est très claire, OUI. Et voici comment y arriver? Dans l'Alliance de la grâce en Jésus-Christ, le salut repose sur l'unique fait de croire au Seigneur pour que disparaisse la confusion. « Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus (déshonneur, disgrâce). » Rom 10 : 10-11
Au menu: - La prière ne compense pas le manque ou la négligence de l'instruction biblique. - Que veut dire prier par l'esprit selon l'affirmation de l'apôtre Paul en Éphésiens 6 : 18 : « Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.
Au menu : - Dans le combat spirituel, comment résistez au diable? - Prières et évangélisation - Dieu veut-il que tous les hommes soient sauvés? (1 Tim 2 : 1)
Au menu: - Dans le contexte du combat spirituel, peut-on lier des démons par la prière? - Le combat de la foi et la prière à la lumière des lettres de Paul à Timothée? - L'armure du chrétien et le combat spirituel d'Éphésiens 6 : 13-17
Le combat spirituel (Éph 6: 10-12) Au menu du jour : Le combat spirituel fait partie de la vie du chrétien du jour 1 de sa nouvelle naissance jusqu'à sa mort. Ne pas combattre les ruses du diable, c'est accepter les conséquences désastreuses que cette inertie spirituelle entraine dans son sillon. Alors, qu'est-ce que le combat spirituel et comment mener ce combat de la bonne manière?
La prière et l'authenticité Ce n'est pas ce que nous laissons paraitre à la vue de tous qui montre notre vraie richesse spirituelle mais ce que nous vivons dans « le lieu secret » de la prière, loin des regards. C'est dans ces lieux secret sous terre, imperceptibles aux regards, que l'arbre à l'authentique feuillage puise sa force et la nourriture nécessaire à sa vitalité. L'authenticité est un fruit des profondeurs sinon, il n'est qu'hypocrisie. Est-il judicieux de rechercher l'authenticité dans notre parcours de foi? Doit-on se dire que puisse que nous sommes pécheurs, on ne doit rien attendre de mieux que les fruits du désespoir qui ne mènent à rien? Dans le chapitre 6 de l'Évangile de Mathieu Jésus amène une instruction qui ouvre une voie vers un peu plus d'authenticité dans notre vie chrétienne. Voyons un peu : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Mat 6 : 5-6 Tout comme l'arbre en santé produit de bons fruits pour ceux qu'il nourrit, ainsi sont les fruits de l'Esprit (Gal 5 : 22) qui naissent dans les racines profondes de notre communion secrète avec Dieu.
« Que toute bouche soit fermée » Le salut par la grâce de Dieu s'obtient par la justice de la foi et non par la justice de la Loi. À première vue, on pourrait croire que cette idée apparait dans le Nouveau-Testament comme une nouveauté. Or, il n'en est rien, l'intention de Dieu de sauver l'homme par sa grâce imméritée prend racine dans l'Ancien-Testament. Mais si le salut par grâce est la suprême intention de Dieu, alors pourquoi a-t-il donné la Loi par Moïse? La réponse de l'apôtre Paul est sans équivoque en Romains 3 : 19-20 : « Or, nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché. » La Loi décrite en 2 Corinthiens 3 : 6 : comme la lettre qui tue est le Verdict légal et final de Dieu qui prononce contre le pécheur son arrêt de mort. « Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. » C'est une très mauvaise nouvelle d'apprendre notre condamnation à mort sans droit d'ouvrir même la bouche pour se défendre. Mais l'œuvre de la grâce de Dieu nous rouvre la bouche à nouveau pour élever une action de grâce car la vie de l'Esprit de vie en J-C nous ramène à la vie nouvelle. Au final, c'est en acceptant la justice de la Loi qui nous condamne à mort que nous retrouvons la vie par l'acquittement éternel de notre péché. Reconnaissez-vous coupable devant Dieu pour vos fautes et réjouissez-vous d'être gracier pour l'Éternité.
« Une lumière venant du ciel » (Actes 26 : 13) Tout au long de notre vie chrétienne, on se construit un confort qui nous semble répondre minimalement aux nécessités de l'œuvre de Dieu. Rien n'est jamais tout à fait clair mais comme tous nos frères, on donne le meilleur de soi-même. Notre espoir est qu'un jour Dieu nous dise : « bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître». Et comme notre réputation dépend essentiellement de l'ensemble de nos réussites, on devient protecteur de l'héritage que nos bonnes œuvres nous ont permis d'acquérir pour notre plus grande gloire, ô pardon, pour la seule et unique gloire de Dieu. Puis il arrive, comme cela est arrivé à l'apôtre Paul d'emprunter le chemin de Damas ou Jésus se présente à nous par l'éclat d'une vive lumière qui nous jette par terre à tout jamais. « Une lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil. » nous rapporte l'apôtre en Actes 26. Une lumière si vive que nous en perdons la vue. Une lumière déroutante qui nous fait quitter le chemin où nous étions, un chemin qui nous sécurisait par l'usage d'un confort pleinement acquis. Cette troublante expérience est aussi la nôtre par la découverte soudaine de la justice de Dieu qui un jour vient mettre en mille miettes notre justice propre par l'épreuve d'une mise en lumière qui surpasse tout. Nous qui pensions si bien faire pour Dieu, qui étions si vaillant et certains d'être juste dans toute notre conduite, nous voici par terre, aveuglé et impotent, puis dirigé vers la main bienveillante d'un simple disciple, un Ananias, cet inconnu si aimable, tel un envoyé de Dieu.. Pour que cette vie chrétienne soit pleinement significative, on doit laisser Dieu y mettre sa puissante lumière, autrement, nous restons esclave d'une justice qui nous égare dans les méandres de nos bonnes intentions.
"J'ai souaf" Ce dimanche à l'Église En Chemin nous recevons Samuel Plante, alias Sam'Parle. Depuis le tout début de son existence il y a trois ans, l'Église En Chemin a choisi de mettre à part un pourcentage de ses revenus annuel pour soutenir l'effort d'évangélisation ici même au Québec. Voilà pourquoi dimanche le 16 octobre nous recevons Samuel Plante qui nous partagera la Parole de Dieu et nous présentera son ministère d'évangélisation bien connu ici au Québec. L'évangile en Québécois, par un Québécois pour des Québécois! Sam'Parle est un projet dédié à offrir du contenu audiovisuel biblique, authentique et ludique sur la foi chrétienne par l'entremise d'un communicateur chrétien et créatif du nom de Samuel Plante. Notre mission est de mettre en relation la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et le cœur des Québécois. Nous cherchons à rejoindre les Québécois francophones croyants et non-croyants de tous les âges avec des vérités drôlement spirituelles!
Le zèle pour Dieu, mais sans intelligence On ne marche pas avec Dieu selon ce qui nous paraît juste et ce même si notre démarche est inspirée des meilleures intentions du monde. Ce n'est pas non plus à l'homme de créer les conditions sur lesquelles reposent sa relation avec Dieu. Et en ce qui concerne l'acquisition du salut, c'est Dieu qui sauve le pécheur en vertu d'une justice qui est sienne. C'est précisément ce problème de l'égarement du peuple Juif que l'apôtre Paul expose en Romain 10 : 2-3 lorsqu'il est dit : « Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : 3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. » Ce peuple appelé de Dieu comme témoin privilégié de Dieu parmi les nations n'a pas connu la justice de Dieu et de fait, a établi sa propre justice. Ce qui est troublant dans cette affaire relève du fait que ce peuple, pourtant si près de Dieu, n'ait pas reconnu le Messie promis. Or, ce problème n'est pas seulement celui des juifs, c'est aussi le problème de tous les hommes qui refusant la justice de Dieu, préfère établir sa propre justice. Ce n'est pas le zèle qui faisait défaut aux juifs du temps de Jésus. Ce peuple profondément attaché à la rigueur de la Loi mosaïque croyait en recevoir un bénéfice salutaire, mais hélas nous dit Paul, c'est précisément ce zèle qui les rendit aveugle à la justice de Dieu.
"Ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés" (Rom 10 : 1) La grande erreur qui découle de l'incompréhension de la doctrine de l'élection et la prédestination est de croire qu'il s'avère inutile d'annoncer l'Évangile et prier pour le salut des gens qui nous entourent s'ils ne sont pas élus. Or, l'évocation d'une telle idée est une contradiction avec l'ensemble de la révélation du N-T qui repose essentiellement sur l'importance de l'annonce de l'Évangile en tout lieu sur la Terre. D'ailleurs, qu'a fait l'apôtre Paul devant la résistance des juifs à l'Évangile. Il a prié. « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c'est qu'ils soient sauvés. » (Rom 10 : 1) L'apôtre a prié pour les gens de sa patrie afin qu'ils soient sauvés. Voilà pourquoi nous aussi nous prions pour le salut de nos familles, de nos amis et les gens de notre nation.
Au menu: Prière et repentance La prière : un phénomène accessoire dans nos églises? « Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain… » « Voici comment vous devez prier » Le Nôtre-Père (Mat 6 : 9)
Menu du jour : À qui bon prier un Dieu souverain qui a tout décrété d'avance et qui affirme : « Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté. »? (Ésaïe 46 : 10) Celui qui veut parler de Dieu aux hommes doit apprendre d'abord à parler à Dieu s'il veut savoir comment parler aux hommes de ce Dieu trois fois saints. Il y a trois choses qu'un chrétien se doit de mettre continuellement en pratique : « 16 Soyez toujours joyeux. 17 Priez sans cesse. 18 Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ. » 1 Thess 5 : 16-18 • Lorsqu'une église perd de vue l'importance prioritaire de la prière, son message ne sera rien de plus qu'une philosophie parmi tant d'autres.
« Tu dois naître de nouveau » (Jean 3:7) La nouvelle naissance n'est pas une expérience qui ne se limite qu'à l'acquisition du salut mais plus encore, elle est une expérience spirituelle qui nous fait naître dans une nouvelle réalité qui échappe aux appartenances terrestres. Bien que le chrétien demeure un terrien à part entière pour le reste de son pèlerinage ici-bas, il est désormais un citoyen des cieux pour l'Éternité. Mais comment en arrive-t-on à cette expérience de salut? Est-ce par nos œuvres justes? C'est ce que l'apôtre Paul nous explique dans la seconde section du chapitre 9 de sa lettre aux Romains. Les juifs ont cherché à obtenir cette justice par la stricte observance de la Loi alors que dans les faits, la justice de Dieu s'obtient par la foi seule. En disant que c'est par la foi que l'homme est sauvé, nous ne disons pas que c'est la foi de l'homme qui le sauve mais plutôt que le salut vient d'une justice qui est donnée sans les œuvres de la Loi. La justice de la Loi s'appuie sur les œuvres de la Loi alors que la justice de la foi est un don gratuit qui provient de la grâce de Dieu. Rom 9: « 30 Que dirons-nous donc ? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi, 31 tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi. 32 Pourquoi ? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement, 33 selon qu'il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus. » Romains 9 : 30-33
Pourquoi m'as-tu fait ainsi ? (Rom 9:20) Lorsque l'apôtre Paul explique le mécanisme de la souveraineté de Dieu en Romain 9, il nous amène à prendre conscience du réel problème qui est le nôtre : notre résistance à reconnaître sa divine autorité dans l'exercice de sa miséricorde. La rébellion de l'homme depuis la Chute l'entraîne inexorablement à résister à l'ordre établi par Dieu dans sa création. L'homme, depuis Genèse 3, veut être un dieu qui se donne la liberté de juger les actions et les décisions de Dieu suivant une justice qui appartient à sa déchéance. Marcher avec Dieu en Jésus-Christ est la restauration de cette séparation, c'est réapprendre à réfléchir sur l'existence de l'homme et la création à partir d'une Parole qui sort de la bouche de Dieu. Donc, plutôt de contester avec Dieu en disant : « Pourquoi m'as-tu fait ainsi? », le chrétien apprend à rendre grâce à Dieu pour l'étendu de sa bonté manifestée en sa faveur en Jésus-Christ.
« J'endurcirai le cœur de Pharaon » (Ex 14:4) Que penser du fait que Dieu semble avoir délibérément endurcit le cœur de Pharaon dans l'épisode de la sortie des enfants d'Israël du pays d'Égypte? Qui de nous n'a jamais été ébranlé à la lecture de ce texte en Exode 10 où il est dit : « L'Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, car j'ai endurci son cœur et le cœur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d'eux. » Comment un Dieu qui se décrit comme bon, miséricordieux et compatissant, lent à la colère et qui ne tente jamais personne au mal ait pu endurcir le cœur d'un homme dans l'unique but de faire éclater sa gloire par des « signes au milieu d'eux »? Comment a-t-il pu « susciter Pharaon à dessein pour montrer en lui sa puissance afin que son nom soit publié par toute la terre.? (Rom 9 : 17)
« Y a-t-il en Dieu de l'injustice ? » (Rom 9 :11-18) Le fait que Dieu est préféré Jacob à son frère Ésaü, donc que Dieu ait usé de son autorité arbitraire quant au choix de celui qui allait entrer dans la descendance de la lignée messianique est-il un acte d'injustice qui viendrait contredire la justice de Dieu puisque Dieu se décrit lui-même comme un Dieu juste. La réponse que donne l'apôtre Paul en Romain 9 lui est inspirée de l'A-T, c'est-à-dire que l'apôtre puise à même l'histoire d'Israël pour montre de quelle manière Dieu a historiquement choisi ceux qu'il a appelé selon son dessein. Ce que cette affaire nous révèle est que la justice de Dieu n'est pas une justice telle que les hommes la conçoivent mais justice qui leur est étrangère. On pourra bien discourir sur la justesse de la justice de Dieu, voire même, contester avec Lui si on le veut qu'en toute finalité la seule justice qui triomphera est la justice de Dieu.