Podcasts about puisque

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The French DawgPod
Episode #99 : [hors série] Jim Brown

The French DawgPod

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 17:35


Puisque c'est l'intersaison, on continue dans nos formats hors série où l'on va vous parler légendes et grands moments (si si, il y en a eu) de notre franchise aux cours des âges. Kevin, vous narre l'histoire d'une autre légende des Browns Jim Brown !

Pragmastick
Nine Sols

Pragmastick

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 123:08


Ce mois-ci, le bébou est de retour, et c'est Nine Sols qu'il nous a proposé. Puisque visiblement, il n'aime qu'un seul jeu, et ce jeu c'est Sekiro. On va donc explorer un peu la nouvelle Kunlun, coller des parchemins sur les ennemis, et faire plein de parades tout en essayant de garder un oeil sur un gain un peu surdoué. Un épisode dans lequel il est question d'un enfant, d'un paquet de charmes, et d'une méthode toute particulière pour fabriquer de l'alcool.Les recos du mois : Paul : Monster Train 2Simon : Blazblue Entropy Effect, Dyson Sphere Program Vincent : Blue Prince

Reportage International
Océans-Mexique: quand les pêcheurs de la baie de Kino tentent de mieux gérer les ressources

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:44


Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?

Invité Afrique
Conférence sur l'Océan: «l'Afrique s'attend à» avoir «plus de poids dans la discussion», dit Foga Agbetossou

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 11:40


La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver

Estelle Midi
Le dépit du jour - Chrystelle, auditrice : "Je ne peux pas moins manger de poisson puisque je n'ai plus les moyens d'en manger du tout" - 09/06

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:25


Avec : Yael Mellul, ancienne avocate. Périco Légasse, journaliste. Et Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. - Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.

Reportage international
Océans-Mexique: quand les pêcheurs de la baie de Kino tentent de mieux gérer les ressources

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:44


Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?

Podcast Torah-Box.com
Tuer un homme qui ne devait pas mourir, possible ?

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 14:58


Puisque tout dépend de D.ieu, pourquoi Celui-ci punirait-Il un voleur, par exemple ? La personne volée ne devait-elle pas, de toute façon, perdre ce qui lui a été pris ? Comment concilier libre arbitre humain et Providence divine ? Un homme ou un animal peut-il faire une chose que D.ieu n'a pas voulue ? Pourquoi ? Qu'est-ce que le Tsimtsoum ? En quoi est-il indispensable à notre existence ? Réponse à travers des propos du Rambam et du Or Ha'haïm.

Prière du matin
" C'est ce disciple qui a écrit ces choses ; son témoignage... " (Jn 21, 20-25)

Prière du matin

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 11:48


" C'est ce disciple qui a écrit ces choses ; son témoignage est vrai "Méditation de l'évangile (Jn 21, 20-25) par la pasteure Nicole FabreChant final : "Puisque tu m'aimes" par PraiseDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le pouvoir de Benyamin Netanyahu menacé en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 4:43


Le Premier ministre israélien pourrait être sur la sellette : « la guerre à Gaza menace enfin l'emprise de [Benyamin] Netanyahu sur le pouvoir », constate ainsi Haaretz. Puisque d'un côté, « le conflit ne peut pas se poursuivre sans nouvelles recrues », et de l'autre, « la population ultra-orthodoxe refuse d'envoyer ses fils combattre ».Il faut dire qu'il s'agit « d'un problème vieux de plusieurs décennies », rappelle le journal, qui s'est encore accéléré depuis le début du conflit : les partis concernés « font entendre leur désaccord avec le gouvernement depuis longtemps, et à présent, ils semblent plus près que jamais d'y mettre fin ». Au point que les partis ultra-orthodoxes ont menacé de quitter la coalition du Premier ministre. Un désaccord de longue date En fait, ces extrémistes religieux refusent de participer au service militaire – ils bénéficient d'une exemption pour consacrer leur temps à l'étude de la Torah. Pourtant, juge le Jerusalem Post, « du point de vue de la Torah », justement, « les arguments en faveur d'un service militaire partagé ne sont pas seulement défendables : ils sont irréfutables. » Le journal conservateur considère en effet que le service militaire « touche au symbolisme au cœur de l'identité israélienne : le retour à une terre promise autrefois perdue ». C'est bien là d'ailleurs qu'est tout le paradoxe, pointe Haaretz : d'un côté, les « haredim » sont « dédiés à la poursuite ad-vitam eternam de la guerre à Gaza, jusqu'à ce que leur rêve d'un nettoyage ethnique total soit accompli » ; de l'autre, l'armée a besoin de nouvelles recrues. Or, « la plus grande réserve d'effectifs potentiels est la jeunesse ultra-orthodoxe ». Et le résultat, conclut le quotidien, est que « Benyamin Netanyahu se retrouve coincé entre les menaces, les fantasmes et les peurs » de ses partenaires politiques. Alors, « pour l'heure, le Premier ministre joue la montre, comme il le fait toujours ». Au milieu du tumulte, des milliers d'oubliésAu milieu du tumulte figurent des milliers d'oubliés : les Gazaouis qui, chaque jour, subissent la faim, les bombardements, le deuil. « Ceux que la majorité des Israéliens ne veut pas voir, et dont on ne veut pas savoir l'histoire », accuse Le Temps en Suisse. « Les experts courent les plateaux pour analyser les dernières bisbilles politiques et les décisions militaires », occultant les récits des horreurs vécues par la population palestinienne.Conclusion, analyse le journal, « pour les Israéliens, Gaza est un territoire d'abstrait, l'enfer d'où sont sorties des cohortes sanguinaires un sombre jour d'octobre » et rien d'autre. « Cela doit cesser », martèle le titre : « Il faut sauver Israël de lui-même. » Sauver les États-Unis de Donald Trump ? Face aux dernières annonces du président américain Donald Trump, le New York Times s'insurge de l'« approche autoritaire de la présidence » et dénonce « son envie compulsive de dominer, sa quête égotique de pouvoir sur tout ce, et ceux, qu'il rencontre ». Pour Le Monde, cela ne fait pas de doute non plus : les États-Unis sont en pleine bascule vers « le nationalisme autoritaire », tandis qu'El Pais prédit que le pays « se dirige vers un État de surveillance technologique de masse », capable de « surveille[r] la vie de millions de personnes », même si son infrastructure, « pour le moment, se concentre sur la persécution des migrants ». Le quotidien espagnol énumère les outils de ce système de surveillance : « analyse massive et non autorisée des réseaux sociaux ; analyse des données biométriques (…) ; interception des communications téléphoniques ; géolocalisation », le tout « sans autorisation judiciaire ». Que le pouvoir espionne et contrôle, ce n'est pas nouveau - ce qui l'est, en revanche, s'inquiète le titre, c'est que « Washington se vante plus qu'il ne nie l'existence » de ce système de techno-surveillance.Une difficile marche arrièreLe New York Times exprime ses craintes : « nous devrions traiter Trump et son administration ouvertement autoritaire comme un échec », écrit le journal, pourtant, « il n'y a même pas de consensus public sur la nature de notre situation actuelle ». Dans ce contexte, « comment renverser la glissade de l'Amérique vers le despotisme ? » Et attention à ceux qui penseraient que ce qui se passe outre-Atlantique reste outre-Atlantique. Pour Le Monde, « certaines tendances observées » aux États-Unis et en France « sont comparables et susceptibles d'aboutir à une catastrophe de même ampleur ». « La désindustrialisation », d'abord, et son « désespoir teinté d'amertume ».La disparition, aussi, « des solidarités et des organisations syndicales », et le fait de se recroqueviller sur « [s]es proches. Ceux "comme nous" ». Contre les ‘autres, en résumé : « les immigrés et les profiteurs ». Autant de points communs qui n'encouragent pas le Monde à l'optimisme : « Si l'on se fie au miroir américain, les graines du désastre sont déjà semées ». 

Comixity : Podcast & Reviews Comics VO VF – Comixity.fr

Pour ce 87ème numéro de Comixity of the Future Past, retour sur le mois de mars 2005. Puisque nous sommes plus si jeunes et comme beaucoup de vieux nous répétons souvent c'était mieux avant, nous [...] The post Comixity of the Future Past #87 first appeared on Comixity : Podcast & Reviews Comics - Comixity.fr.

Prière du matin
"Vous n'appartenez pas au monde, puisque ..." (Jn 15, 18-21)

Prière du matin

Play Episode Listen Later May 23, 2025 7:05


"Vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde" Méditation de l'évangile (Jn 15, 18-21) par la pasteure Héléna Vicario Chant final : "Le serviteur" par CELEBRATIODistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

BTC TouchPoint
Ep #105 - Rothbard : L'éducation gratuite et obligatoire (1)

BTC TouchPoint

Play Episode Listen Later May 22, 2025 55:08


En 1972 Murray N. Rothbard publie « L'éducation gratuite et obligatoire ». Aux Etat-Unis le rôle de l'Etat dans l'éducation fait alors l'objet de débats animés : le homeschooling est en vogue parmi les hippies et cette génération de boomers est décidément sensible à toute forme d'autorité et de contrôle.Cinq décennies plus tard, la faillite de l'Etat dans cette fonction qu'il a monopolisée est sans appel. À défaut d'instruire la population, il l'a crétinisée, homogénéisée dans la médiocrité. L'Etat a exigé et obtenu de professeurs toujours plus désabusés qu'ils renoncent à leur réelle vocation : transmettre à chacun les savoirs fondamentaux pour apprendre et développer un esprit critique tout au long de sa vie. Au lieu de cela l'Etat leur impose de concentrer leurs efforts sur la mission première de l'Education d'Etat : endoctriner, égaliser, contrôler.   Mêlant histoire, économie et philosophie Rothbard nous mène à la racine du problème pour aboutir à ce constat. L'ouvrage d'une centaine de pages est clair, précis, remarquablement documenté. On comprend alors toute la futilité de poursuivre une solution à coup de réformes techniques. Puisque le problème, avant tout structurel, impose de se poser les bonnes questions : précisément celles que L'Etat ne veut pas et ne peut pas aborder. Cette nouvelle série du podcast est l'occasion de nous enrichir de cette analyse incisive, juste et éminemment actuelle de Rothbard. La lecture du livre en six épisodes est commentée par Damien Theillier, professeur de philosophie, fin connaisseur de l'auteur, dont le regard mûr sur l'éducation d'Etat mêle critique et optimisme. La lecture d'extrait d'un essai remarquable d'Olivier Ledoit, Polytechnicien, docteur en finance du MIT puis professeur à HEC, UCLA, à l'université de Lausanne et de Zurich, vient compléter l'analyse de Rothbard qu'il replace dans le contexte de la France du début du 21ème siècle.Voici donc le premier volet de cette série : notre lecture s'ouvre par la préface signée Benoît Malbranque, directeur des Editions de l'Institut Coppet, à qui l'on doit la traduction de ce livre. Le premier chapitre, intitulé « L'éducation de l'individu », pose les bases de la réflexion.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------MUSIQUERyan Zak – There is LoveSchubert - Piano Trio No.2 in E flat D929: II. Andante con moto---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LIENS Télécharger le livre : - sur le Mises Institute : Murray Rothbard - Education: Free and Compulsory - sur les Editions de l'Institut Coppet : Murray Rothbard – L'éducation gratuite et obligatoire Télécharger l'analyse d'Olivier Ledoit : La séparation de l'École et de l'État selon Murray Rothbard. F. Passy et G. de Molinari – De l'enseignement obligatoire Institut CoppetEditions de l'Institut CoppetSuivez BTC TouchPoint sur le web, Twitter, et YouTube

Les p't**s bateaux
À quoi ça sert d'évacuer un camp de migrants puisque, de toute façon, ils vont ailleurs ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later May 21, 2025 4:03


durée : 00:04:03 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Marie, 23 ans, s'interroge sur la raison qui pousse les autorités à évacuer les camps de migrants. - invités : Adeline HAZAN - Adeline Hazan : Présidente de l'UNICEF France - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Repousser les limites
#187 - Nathalie Prefontaine - Son nouveau livre et comment le sport l'a aidée à combattre ses troubles alimentaires

Repousser les limites

Play Episode Listen Later May 20, 2025 55:23


Send us a textNathalie est nouvelle auteure, elle a écrit un livre au auto-publication qui s'appelle: Rassemble ceux qui te ressemblent.Avant tout, on parle bien sur de son parcours sportif: ça fait plus de 30 ans qu'elle pratique la course à pied et c'est une vraie passionnée.Le tout a commencé avec un trouble alimentaire … elle se fessait vomir après avoir mangé. Sa psychologue lui a proposée de faire du sport: en plus de l'avoir aidée à passer au travers son trouble alimentaire, ça lui a redonner confiance et elle a découvert une nouvelle passion.(Elle a oubliée de mentionner que son premier marathon et 50km: elle a courue au profit de ANEB. Anorexie et boulimie Québec. Ainsi qu'un autre évènement pour profit des banques alimentaires pour Moisson Montréal.)Le projet du livre est venue suite au deuil de sa mère. Puisqu'elle a des enfants, elle s'est dit que de leur léguer un livre, ce serait vraiment quelques choses de super.Puisque pour elle, le chagrin a été relativement difficile à passer.Elle a rencontrée 30 personnes impliquées dans la course sur une période de 3 ans.Chacun des reportages figure dans son livre.Ça commençait via une sortie de course partagée, et ensuite elle les recevait chez elle pour un interview.(Personnellement, je n'ai pas eu le temps de terminer la lecture: mais l'angle est super intéressant.)Pour avoir une copie, le meilleur moyen c'est de lui écrire via facebook et messenger: elle va vous l'envoyer par la poste.Une femme super inspirante qui se lance dans sa première course en sentier à Gaspesia prochainement avec ses amies.Vraiment une belle perle de notre communauté à découvrir si vous ne la connaissez pas déjà.Bonne écoute!

RTL Sans filtre
"Une Sarthoise avec un accent anglais, ce n'est pas Pénélope Fillon puisque cette dame a un vrai travail !"

RTL Sans filtre

Play Episode Listen Later May 19, 2025 6:24


Ecoutez La Vizo Conférence avec Alex Vizorek du 19 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Évangile du jour
Évangile du 17 mai : « Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later May 16, 2025 1:32


Voici l'Évangile du samedi 17 mai 2025 : « Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

PEGI 18
Scary Pixels N°6 : Karma The Dark World

PEGI 18

Play Episode Listen Later May 14, 2025 97:10


Une émission préparée et présentée par Dantess et Guillaume.Montage Dantess. Générique composée par Guillaume.Guillaume et Fabien s'attaque aujourd'hui à Karma The Dark World jeu développé par PollardStudio et édité par Wired Productions. Décrit comme un thriller psychologique jouable à la première personne, Karma nous plonge en 1984 dans un univers dystopique où la société Leviathan est omniprésente. Puisque les choses sont bien faites, nous interprétons Daniel un agent qui travail pour cette grosse entreprise et bien entendu... des choses terribles vont se passer.Envie d'en savoir plus et de connaitre l'avis de nos chroniqueurs ? Alors vite, découvre ce nouvel épisode de Scary Pixels ! Suivez-nous sur BlueSky : pegi18cast.bsky.socialAbonnez-vous à notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/@PEGI18-PodcastRejoignez notre Discord : https://discord.gg/q6krWDeT Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dojobar – NintendojoFR
Émission s25e06 − Sports extrêmes

Dojobar – NintendojoFR

Play Episode Listen Later May 8, 2025 77:17


Cette semaine, le gros sujet de l'émission est les jeux de sports extrêmes. Qu'est-ce que c'est ? Comment c'est apparu ? Comment ça a créé un véritable phénomène sur nos consoles ? Et comment ça a tellement satûré le marché que ça a fini par disparaître purement et simplement… ou pas ! Puisque nous voyons depuis quelques mois/années une […]

Les p't**s bateaux
Puisque les frites sont souvent rectangulaires, qu'est-ce qu'on fait des bouts ronds ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later May 6, 2025 3:52


durée : 00:03:52 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - "Dans les restaurants y'a que des frites rectangulaires. J'aimerais savoir ce qu'on fait des bouts ronds." se demande Lou. Pierre-Brice Lebrun a écrit "Petit traité de la pomme de terre et de la frite", aux éditions Le Sureau; il est donc calé pour donner la réponse. - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Radio Campus Tours – 99.5 FM
Maggot Brain – Monstrueux Labyrinthe

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later May 5, 2025


Clin d’oeil à Drifter. Puisque l’on commence par eux, et on enchaîne avec Las Brujas (Argentine) et Axton Pryte (Quimper), et les japonais de Crowley. Suivis de Metalmorfosis, Vulcano (et oui, à ses débuts le groupe brésilien jouait du heavy metal, avant de se « radicaliser »), Show Ya (Japon). C’est ensuite au tour de Trueno Azul […] L'article Maggot Brain – Monstrueux Labyrinthe est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Vous m'en direz des nouvelles !
Le cinéma africain en fête avec la Nollywood Week 2025

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Nollywood, l'industrie cinématographique nigériane, c'est la deuxième industrie cinématographique au monde avec chaque année plus de 2 000 productions. Depuis longtemps, ces films ont franchi les frontières du Nigeria, ils s'imposent désormais dans l'imaginaire des cinéphiles via les plateformes ou dans les festivals. Puisque se tient cette semaine à Paris la 12è édition de la Nollywood Week avec pour marraine 2025 l'actrice et réalisatrice d'origine sénégalaise Aïssa Maïga, ce rendez-vous est devenu incontournable en 12 ans et à en juger par le programme, il y aura encore une fois toute la palette des genres de l'action de l'émotion du suspense et de la réflexion en long et en court métrage. Comment évolue la production ? Quels sont ses moyens pour créer, réaliser distribuer les films ? Pourquoi ces productions ne sont-elles pas plus présentes dans les cinémas en Europe ou aux États-Unis ? Serge Noukoué, co-fondateur de la Nollywood Week ; Nadine Ngono, productrice-réalisatrice et actrice et Gabriel Souleyka, écrivain et scénariste sont les invités de Sur le pont des arts. Le festival Nollywood Week se tient du 7 au 11 mai 2025 à Paris. Au programme de l'émission :► Chronique Les pionnières de la culture :Marjorie Bertin nous parle de Matti Diop. Actrice et réalisatrice. Première femme d'origine africaine en compétition officielle au Festival de Cannes pour son film Atlantique en 2019 qui sera ensuite aux Oscars dans la catégorie des dix meilleurs films internationaux. En 2014, Mati Diop réalise Dahomey, le premier documentaire consacré à la restitution d'une partie des trésors royaux béninois par la France.   ► ReportageTom Malki est allé à la rencontre des danseurs de Sega à La Réunion. Cette danse traditionnelle, qui accompagne tous les grands évènements et les fêtes, se pratique en couple en dandinant les hanches et en tournoyant sur soi. ► Playlist du jour

Vous m'en direz des nouvelles
Le cinéma africain en fête avec la Nollywood Week 2025

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Nollywood, l'industrie cinématographique nigériane, c'est la deuxième industrie cinématographique au monde avec chaque année plus de 2 000 productions. Depuis longtemps, ces films ont franchi les frontières du Nigeria, ils s'imposent désormais dans l'imaginaire des cinéphiles via les plateformes ou dans les festivals. Puisque se tient cette semaine à Paris la 12è édition de la Nollywood Week avec pour marraine 2025 l'actrice et réalisatrice d'origine sénégalaise Aïssa Maïga, ce rendez-vous est devenu incontournable en 12 ans et à en juger par le programme, il y aura encore une fois toute la palette des genres de l'action de l'émotion du suspense et de la réflexion en long et en court métrage. Comment évolue la production ? Quels sont ses moyens pour créer, réaliser distribuer les films ? Pourquoi ces productions ne sont-elles pas plus présentes dans les cinémas en Europe ou aux États-Unis ? Serge Noukoué, co-fondateur de la Nollywood Week ; Nadine Ngono, productrice-réalisatrice et actrice et Gabriel Souleyka, écrivain et scénariste sont les invités de Sur le pont des arts. Le festival Nollywood Week se tient du 7 au 11 mai 2025 à Paris. Au programme de l'émission :► Chronique Les pionnières de la culture :Marjorie Bertin nous parle de Matti Diop. Actrice et réalisatrice. Première femme d'origine africaine en compétition officielle au Festival de Cannes pour son film Atlantique en 2019 qui sera ensuite aux Oscars dans la catégorie des dix meilleurs films internationaux. En 2014, Mati Diop réalise Dahomey, le premier documentaire consacré à la restitution d'une partie des trésors royaux béninois par la France.   ► ReportageTom Malki est allé à la rencontre des danseurs de Sega à La Réunion. Cette danse traditionnelle, qui accompagne tous les grands évènements et les fêtes, se pratique en couple en dandinant les hanches et en tournoyant sur soi. ► Playlist du jour

L'Évangile du jour
Évangile du 3 mai : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6-14)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:35


Voici l'Évangile du samedi 3 mai 2025 : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6-14) En ce temps-là, Jésus dit à Thomas : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

C'est presque sérieux
Sambreville vaut vraiment le Détour (1) : Glycophilie, première fois et glaces à la crème

C'est presque sérieux

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 35:29


Nouveau (et si agréable) détour par la province de Namur : destination Sambreville, et plus précisément le centre culturel Crac's – Quai de scène, transformé pour l'occasion en arène de la culture légère mais affûtée. Deux équipes (Charlotte Dekoker et une homonyme, face à Louise Denef et Franck), une pluie de questions, un cocktail de bonne humeur. On évoque Magritte, l'origine du nom Sambreville, les globules rouges, les plus jolis coins de la commune (composée de 7 villages), les glaces à la crème et le caramel, et une collection étonnante ! Puisque notre invitée du jour est Christine Henrot, glycophile, qui collectionne donc les sachets de sucre depuis des années, une pièce-musée de sa maison est même dédiée à sa passion “overglucose” ! Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ah ouais ?
AH OUAIS ? - 867. Pourquoi Hollywood est-elle devenue la capitale du cinéma ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:59


Ce mardi 22 avril 2025 a été annoncée une nouvelle règle plutôt surprenante concernant la cérémonie des Oscars : désormais, les votants sont obligés d'avoir vu les films avant de voter ! Hollywood n'a décidément de cesse de nous surprendre... Et c'est loin d'être la première fois ! Puisque l'origine d'Hollywood même est une histoire assez inopinée... Dans "Ah Ouais ?" cette semaine, Vincent Serrano répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Amarok
AMAROK

Amarok

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 59:55


50 ans déjà, et pas une ride pour l'album "Wish You Were Here" de PINK FLOYD ! Sorti en septembre 1975, cet opus est le préféré de bien des fans (il était d'ailleurs aussi celui de son regretté claviériste Richard Wright). Faut dire qu'on est là dans la période dorée 1973-1979 des anglais entre "Dark Side Of The Moon" et "The Wall"...Pour célébrer dignement ce chef d'oeuvre, je vous propose une diffusion dans l'ordre de tous ses titres entre la fin de cette saison et le début de la prochaine (si je reviens bien sûr...

Question de croire
Est-ce qu'il y a quelque chose après la mort?

Question de croire

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 27:46


Existe-t-il quelque chose après la mort ou est-ce que notre existence se termine à notre décès? Cette grande question hante l'humanité depuis des millénaires.   Dans cet épisode, Joan et Stéphane constatent que nous ne possédons pas de réponses définitives devant ce grand mystère et explorent les principes théologiques, bibliques et pastoraux qui nous guident dans cette quête de sens.   Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj      Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com   Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org   * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Tharva Tulsi, unsplash.com. Utilisée avec permission.   Transcription:  Bonjour! Bienvenue à Question de croire qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a quelque chose après la mort? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute.   Les points de vue différents sur la vie après la mort   Moi je viens d'un courant religieux ou une tradition confessionnelle, une dénomination, enfin voilà, tous les mots peuvent être utilisés... dans laquelle on ne parle pas beaucoup de ça. On ne parle pas beaucoup de ce qu'il y a dans l'après. À priori, ça va être quelque chose de plutôt bien, plutôt sympa, et surtout, il y aura beaucoup de paix, ça, c'est sûr, ce sera un royaume de paix. J'en étais restée un peu à ça, quelque part, on ne sait pas où, comment ou quoi, mais hyper paisible. Puis un jour, en parlant avec une amie qui est théologienne aussi, qui est religieuse et qui a un arrière-fond évangélique, elle me dit qu'elle ne comprend pas du tout les veufs et les veuves qui se remarient. Vraiment elle ne comprend pas; elle trouve que ça ne fait pas sens d'un point de vue biblique. J'essaie de comprendre un peu parce que j'ai l'impression que les réformateurs se sont mariés avec des veuves et puis voilà, je suis un peu perdue. Elle me dit « mais tu comprends dans la Bible, finalement, comment feront les veufs et les veuves qui se sont remariées? Puisque d'après la Bible, on va tous être réunis dans le royaume, dans le paradis, dans l'au-delà. Finalement, les couples vont se reformer. Mais si tu t'es remariée quand tu es veuf ou veuve, ça n'a pas l'air OK, quoi, par rapport à la Bible ». Moi, je n'avais jamais pensé à ce genre de contingence. C'est là que j'ai découvert que plein de gens se posaient des questions. C'est malheureux, c'est vrai, mais tu perds un doigt. Est-ce qu'après la résurrection des morts, tu retrouveras ce doigt ou pas ? Alors, il y a plein de théories. On aura un corps parfait, on sera dans un état en quelque sorte de perfection et de béatitude. Et donc, du coup, est-ce que les relations amoureuses font partie d'un état de béatitude et de perfection? Oh là, tu ne peux pas savoir! Je n'avais jamais entendu parler de ça et d'un coup, j'avais tellement d'idées dans ma tête!   Le grand mystère de la vie au-delà de la mort   C'est vrai que c'est une des grandes questions de l'humanité. En tant que chrétien, on nous a enseigné qu'il y a quelque chose d'autre. On attend la grande résurrection, le jugement dernier, diront certains. Mais c'est un mystère. Lorsqu'on parle de mystère religieux, on arrive souvent à un niveau qu'on ne peut pas comprendre avec notre cerveau. Ça va au-delà de notre capacité d'imaginer quelque chose. Qu'est-ce que sera cette vie après la mort? On ne sait pas. Il n'y a personne qui est revenu. Bon, on peut dire Jésus, mais... Et je crois que c'est ça le défi. De croire en quelque chose qu'on ne peut pas comprendre, qu'on ne peut surtout pas démontrer, et d'essayer de conceptualiser ça, c'est très dur.   Serons-nous les mêmes après la résurrection?   Alors bien sûr, je suis allée un peu chercher des passages bibliques, et c'est vrai qu'il y a Romains 8, 11 : « Si l'esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son esprit qui habite en vous. » Voilà, d'après ce passage, si on en fait une compréhension purement littéraliste, ce qui n'est pas vraiment l'habitude de notre podcast, il faut le dire, eh bien finalement, cette même puissance d'amour rendra la vie à nos corps mortels. Après, est-ce que rendre la vie, c'est redonner exactement la même vie? Est-ce que rendre la vie, c'est nous faire faire la même chose après la Résurrection que ce qu'on a fait avant lors de notre existence terrestre? Comme tu dis, c'est un mystère et j'ai l'impression que les interprétations sont ouvertes, en fait. Mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir si ça angoisse les chrétiens et les chrétiennes, si ça les empêche d'avancer dans leur foi. Si ça crée de l'angoisse, il faut qu'on puisse y répondre.   L'incapacité de prouver une vie après la mort   Souvent, j'ai entendu des personnes dire que la religion, c'est un peu comme une béquille pour endurer notre monde parce qu'on nous promet quelque chose de beau, qui a un sens et qu'on va être récompensé au-delà de notre vie terrestre. Mais en même temps, je dis que ça peut être épeurant parce qu'on n'a pas de définition de ce que sera cette vie éternelle, cette vie au-delà de la vie. Et du coup, si ce n'est pas plaisant, on peut être triste pendant longtemps. Du coup, je préfère ma vie terrestre à ma vie au-delà de la mort. Ça peut être complètement angoissant. Donc je ne trouve pas ça nécessairement rassurant de ne pas avoir de réponse claire. Et je comprends qu'il y ait des gens qui veulent savoir, qui vont voir leur pasteur, leur leader d'Église qui lui disent : « Peux-tu me prouver qu'il y a quelque chose au-delà de la vie, au-delà de la mort? Peux-tu me garantir ce que c'est? » Et si on est moindrement honnête, on ne peut pas dire oui, je peux te garantir qu'il y a quelque chose. Je ne peux pas dire que c'est ceci ou cela.   Peut-on communiquer avec les personnes mortes   Je dois reconnaître que j'ai souvent de la réticence lorsqu'on me parle de démarches consistant à aller voir des personnes qui déclarent avoir cette capacité, ce don de dialoguer avec le monde immatériel, avec celles et ceux qui ne sont plus là, si ce n'est dans nos souvenirs, nos pensées, les traces qu'on a laissées sur terre. Et puis pourtant je comprends, quand on perd quelqu'un, peut-être brusquement, qu'on a beaucoup aimé et avec qui on aurait encore beaucoup de choses à partager. Parfois il y a aussi des interrogations sur comment la personne est morte, est partie, a disparu. Il se trouve que certaines personnes disent avoir cette possibilité d'entrer en contact avec eux. Alors je rentre dans une forme d'empathie, de compassion, de compréhension. Je me dis que pastoralement, c'est tout ce qui nous est demandé en quelque sorte, d'acter le fait que c'est très dur, la mort, le deuil, la séparation, et qu'il y a des moments où en plus ça se passe trop vite. Ce besoin de béquille, toujours autour de la mort.   La recherche de signes d'une vie au-delà de la mort   J'ai grandi dans la tradition Catholique romaine qui accorde une place importante à l'intercession des saints. Parfois, je me demande justement quelle est la différence entre ça et quelqu'un qui fait du spiritisme. Je crois que les gens ont besoin de signes, pour s'accrocher parfois. Tu parles de deuil. Ça me fait penser... Après la mort de mon père, ma mère a invité, pour le repas, certains des frères et sœurs de mon père. Après qu'ils se soient quittés, ma mère m'a raconté qu'il y a eu comme une fluctuation au niveau de l'électricité. Les lumières se sont éteintes et allumées très rapidement. Elle y a vu un signe que mon père était heureux de ça. Après quoi, en tant que bon théologien formé, je vais voir ma mère et lui dire non, non, non, non, non, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, c'est n'importe quoi, ce n'est pas une bonne foi. C'était un signe, qu'elle a perçu, elle, qui l'a aidée dans son processus de deuil. Étant donné que, justement, on ne le sait pas, peut-être que c'est elle qui a raison et que c'est nous qui avons tort. Je pense qu'il y a une certaine forme d'humilité là-dedans : accepter que peut-être nous n'avons pas la bonne réponse. Peut-être que c'est plus complexe ou plus simple qu'on ne l'aimerait.   Ressentir la présence après leur mort   C'est difficile d'avoir justement ces conversations-là avec les gens lorsqu'on veut prouver ou rejeter quelque chose. Je reviens à la Bible et on lit dans le passage de 1 Corinthiens 15 : 49, que nous aurons un corps semblable au corps ressuscité de Jésus. Finalement, Jésus, après sa résurrection, leur a dit de le toucher et de le regarder manger. On voit que ce n'était pas simplement un esprit. On a comme exemple de la résurrection ce double passage terrestre de Jésus, avant et après sa résurrection. On se dit que c'est un petit peu le modèle qu'on a, donc il est probable que notre corps aussi ressuscite d'une façon ou d'une autre. Il y a énormément de théories millénaristes; à un moment donné je m'y étais intéressée et j'avais même trouvé un tableau qui décrivait les différentes convictions selon les Églises de comment ça s'organisera, en fait, quand il y aura l'Armageddon. C'est très complexe et à la fois très subtil. Tout ça nous montre qu'on a besoin de savoir ce qui se passera après. Je reviens à des discussions pastorales que tu as eues, toi aussi Stéphane. Je pense à l'un de mes paroissiens qui aimait beaucoup contredire et qui est maintenant décédé à Winterthur. Il venait aux activités paroissiales parce que c'était en français et qu'il se sentait seul. Mais lui, ce qu'il aimait, c'était être là pour donner du grain à moudre. Il aimait bien poser des questions. Et puis, il avait compris que ça m'amusait beaucoup. On était allés manger ensemble plusieurs fois. Un jour, il me dit, je pense que tu vas me dire que je suis fou. C'est un tout vieux monsieur. Je me dis que là, il va en falloir beaucoup pour que je lui dise que tu es fou. Il me dit « Tu sais, depuis que ma femme est morte, je considère qu'elle est toujours là. Elle est avec moi quand je me lève, elle est avec moi quand je me couche. Mes journées sont un peu longues, je n'ai souvent pas grand-chose à faire, mes enfants habitent loin. (Ils avaient deux maisons, une en France et une en Finlande. Il ne pouvait plus y aller pour des raisons de mobilité.) Mais heureusement qu'elle est là avec moi. Et maintenant, tu penses que je suis fou? » Je me dis que non, je ne pense pas que tu sois fou. « Je pense que tu as tellement aimé ta femme et vous avez vécu tellement d'années ensemble, qu'évidemment d'une certaine façon elle est avec toi ». Et je ne me prononcerai pas sur si c'est de la folie ou pas. Il dit « Oui, mais tu vois, je vieillis; donc je sais bien, ça veut dire que dans mon cerveau, ça ne tourne plus tout rond, ça doit être pour ça ». Je lui dis « Écoute, que ce soit une raison cérébrale ou pas, en tout cas toi, ça te fait du bien ». « Oui, ça me fait du bien ». « Alors, écoute, pour moi, c'est tout ce qui m'importe en fait, c'est que ça te fasse du bien et que ça ne te donne pas de faux espoirs. Tu sais qu'elle ne va pas se rematérialiser à côté de toi maintenant » «Non, non, non, dit-il, je vais plutôt mourir et peut-être la rejoindre, si jamais ça existe. » Puis on rigolait quoi, tu vois.   Parler de mort et de vie après la mort avec des enfants   À partir de cette notion de rejoindre quelqu'un, si jamais ça existe, je me rappelle de la toute première visite pastorale que j'ai faite en stage. J'étais toute jeune, tout feu, tout flamme. J'allais être pasteur et puis c'est tout. Et puis ma maîtresse de stage m'amène et c'était triste. Je donne un avertissement à cet endroit-là, je vais parler de deuil d'enfant. C'était triste : une maman qui avait perdu un bébé à la naissance. Donc c'est terrible, la pasteure m'emmène avec elle, on est dans un environnement familial, il y a des jouets partout, il y a un ou deux petits, je ne me rappelle plus. L'entretien n'a pas beaucoup de teneur, en fait. Comment ça va ? Ça ne va pas très bien. Et alors, les enfants vont à l'école, oui, et puis vous, vous travaillez pour un bout, un peu, mon mari aussi. On ne se dit rien de spécial, franchement. Peut-être qu'on fait une petite prière, mais ce n'était rien de transcendant. Et la pasteure, assez vite, dit « bon, moi, je vais y aller, je vais repartir, j'ai un peu de route ». Elle se lève, prend son manteau. Et là, le petit vient la voir et lui dit « Il est où mon petit frère? » La visite pouvait enfin commencer. C'est au moment de partir que le petit s'est dit « Mais ce n'est pas possible, on parle de tout, sauf du truc qui me turlupine le plus, où est passé ce petit bébé que j'ai vu grandir devant ma maman? On m'a dit : tu auras un petit frère, sois gentil. Et il est où maintenant? » Du coup, on a une discussion. La pasteur lui dit : On t'a dit qu'il était où? On m'a dit qu'il était dans le ciel. D'accord. Et qu'est-ce que tu en penses? Bah, j'en pense que c'est un peu dangereux avec tous ces avions. La mère à côté passe par toutes les couleurs, quoi! La pasteure lui dit, tu sais que c'est une façon de parler qu'il est dans le ciel, il n'y est pas vraiment. Alors là, il est encore plus inquiet. Il lui dit, mais alors s'il n'est pas dans le ciel, il est où? La pasteure lui dit, il est dans sa tombe. Alors il dit : il est tout seul? Mon petit frère est tout seul dans sa tombe? Et c'était incroyable comme discussion; la mère à côté qui ne savait pas qu'en faire et en même temps se disait : heureusement qu'on l'a eue, cette discussion! Et c'est là qu'elle a pu lui parler de l'amour réconfortant de Dieu, du fait que Jésus aussi était mort et puis qu'il était auprès de Dieu et qu'on ne savait pas vraiment ce que ça voulait dire. Ça voulait dire qu'il y avait beaucoup d'apaisement et qu'un petit bébé comme ça, c'est sûr qu'on s'en occupe bien, même si ce n'est pas s'en occuper de la même façon que s'il avait été vivant. Mais qu'il ne doit pas s'inquiéter. Le bébé n'est ni tout seul sous terre, ni en train de se faire dégommer par des avions dans le ciel. C'était une vraie conversation. Qu'est-ce qu'on dit à un enfant de 4 ans? Je veux dire, c'est compliqué. Et en même temps, cet enfant de 4 ans, on lui dit tellement de choses qui l'inquiètent, entre sous terre et dans le ciel, qu'il faut trouver des mots juste pour lui dire : ce n'est pas ta responsabilité, ne t'inquiète pas. Et puis il a existé, ce petit frère, et tu es quand même un grand frère. C'est vrai que moi-même, je ne sais pas que faire avec toutes ces formules. J'accompagne, et toi aussi, des personnes endeuillées; je ne réponds pas quand on me dit, avec un faux aplomb de tristesse, « Bon ben, il est parti; mais de là-haut il nous protège, hein madame la pasteure? » J'essaie de toujours répondre « Oui, Dieu protège tout le monde. Dieu nous protège de tomber dans des sentiments trop négatifs, Dieu nous protège d'oublier qu'il nous aime, Dieu prend soin de nous. Alors ils me disent : non, non, je parle de mon père là que vous avez enterré, il est là et il nous protège. Je réponds : je ne suis pas sûre, je pense qu'il fait ses propres trucs.  Et d'autres fois aussi, c'est beau, les gens me disent « Ah, je suis triste, j'ai dû faire partir mon chien, il était trop malade. Mais c'est bien, il a rejoint ma mère et ma mère aimait bien s'occuper de mon chien. » Alors je dis « C'est vrai, on ne parle pas assez des animaux morts au paradis. » Et pourquoi pas ? C'est aussi une façon d'avoir une infinie confiance dans ce qu'on ne comprend pas du tout.   Avoir le courage d'aborder le sujet de la mort   Je t'écoute; c'est vrai qu'on s'attend à ce que monsieur ou madame la pasteure ait toujours les bonnes réponses pour expliquer ces choses-là. Et parfois, on est complètement démuni. On ne sait pas que dire, on n'a pas de réponse intelligente. Mais je crois qu'on a un appel à aider les gens, et parfois on a l'appel de dire les choses. J'ai souvent remarqué une espèce de tentative d'édulcorer les situations. Sans être cruel, il faut dire les choses. Oui. Je l'ai peut-être déjà raconté, les premières funérailles que j'ai célébrées en tant que pasteur, près de trois mois après mon ordination, c'était quelque chose d'assez terrible. Quelqu'un qui s'était suicidé avec une carabine devant d'autres personnes. C'était très dur, très souffrant comme expérience pour la famille, pour les proches, pour le jeune pasteur que j'étais. Dieu merci, j'avais lu un livre quelques mois auparavant justement sur ces cas difficiles de funérailles. Une chose qui m'avait marqué, cet auteur avait dit « Parfois, il faut mettre le doigt entre le bois et l'écorce. » Il ne faut pas être cruel, mais il ne faut pas faire semblant, comme dans ce cas-là, que la crise n'a pas eu lieu, que ce n'est pas quelque chose de difficile à accepter. Il ne faut pas tomber dans une espèce de jovialisme. Et c'est ça qui est difficile. Trouver les bons mots, trouver la bonne façon de réconforter sans nécessairement nier ce qui s'est passé. Je me souviens aussi de funérailles d'un pasteur qui était malade et qui a commis l'irréparable. Il s'était présenté comme bon, « je suis avec Dieu » et tout ça, mais il y a plein de gens qui disaient : si un pasteur ne peut pas trouver l'espoir, qu'est-ce qu'il me reste à moi? Et cette question-là n'a jamais été abordée. Donc, il faut faire attention, être pastoral; il faut faire attention aussi de ne pas dire n'importe quoi, d'inspirer de l'espoir, de parler de notre foi, dire qu'il y a un continuum. Moi, c'est ça que je crois, qu'il y a cette vie sur terre et je crois qu'il y a un niveau d'existence au-delà de cette mort-là. Par exemple, dans un texte de l'Église unie du Canada qui s'appelle « La confession de foi de l'Église unie du Canada »  (pas très original comme titre!), il y a un passage qui dit « Dans la vie, dans la mort, dans la vie au-delà de la mort, nous ne sommes pas seuls, Dieu est avec nous ». On voit le cheminement : la vie, la mort et une vie au-delà de la mort, c'est ce qu'on croit. Et notre espoir, c'est que Dieu est avec nous. Peu importe ce qui se passe, on n'est pas abandonné dans tout ça. Mais encore une fois, on parle de croyance, on parle de foi, on ne parle pas de certitude.   Qu'est-ce que le paradis   C'est vrai que j'ai peine à formuler comme ça, de façon claire, nette et concise, la conception du paradis qu'on pourrait avoir en théologie luthéro-réformée. Je me rappelle que c'était une question que j'avais posée à ma première maîtresse de stage, elle m'avait cité un verset, mais je ne l'ai plus retrouvé dans la Bible, où on dit que c'est comme quand Dieu nous prend dans ses bras… comme un père aimant. C'est un peu compliqué de savoir ce que ça recouvre. Il y a ces notions de se retrouver. Est-ce qu'on va retrouver toutes les personnes qu'on a aimées? Est-ce qu'on va aussi retrouver les personnes qu'on n'a pas trop aimées? D'où cette question des veufs et des veuves. C'est-à-dire, est-ce qu'il faudra choisir entre deux personnes? Ça n'a pas l'air très paradisiaque, ça. Si on a eu un animal de compagnie pas spécialement charmant, est-ce que vraiment on va devoir encore s'en occuper? Est-ce qu'il s'agit d'une autre forme de vie, de communion, quelque chose justement de très apaisé, comme on nous le dit souvent? Personne ne peut vraiment trancher. C'est peut-être la marque qu'un mouvement est sectaire, lorsqu'il t'affirme quelque chose. Et en même temps, il y a cette question des expériences de mort imminente, qu'on a à un moment donné surestimé, ensuite décrié, et qui reviennent par la petite porte comme quelque chose à quoi s'intéressent finalement de plus en plus de théologiens et de neurologistes. On dirait qu'il y a peut-être quelque chose à en apprendre, mais nos Églises n'en parlent pas.   La vie après la mort est-elle pour tous et toutes   Toute cette notion de paradis est tellement difficile. Je me souviens, au collège théologique, un de nos professeurs nous avait demandé est-ce que le paradis est seulement pour les chrétiens? Bonne question! Il nous avait donné un exemple : d'après vous, qui a le plus de chances d'être au paradis? Gandhi ou Hitler? Hitler était chrétien. Gandhi n'était pas chrétien. Qu'est-ce qu'on fait avec ça? Et ça me fait penser à cette vieille blague. Quelqu'un meurt, se présente au paradis, et saint Pierre fait un peu la visite. Ils ouvrent une porte, c'est plein de moines tibétains qui font des chants de gorge, c'est superbe. Ils ouvrent une deuxième porte, c'est des gens qui viennent de Tahiti, chantant, c'est merveilleux. Et juste avant d'arriver devant la troisième porte, Saint Pierre dit à la personne « Chut, il ne faut pas faire de bruit, là » « Pourquoi ? » « C'est la salle des chrétiens et ils croient qu'ils sont les seuls à être ici ». C'est excellent. Et tu parles des animaux, pourquoi pas? Je ne sais pas, ça me fait penser à cette conférencière Amy Jill Levine qui avait cette idée-là : si le paradis existe, si c'est le domaine de Dieu, c'est Dieu qui décide qui rentre et qui ne rentre pas. Ce n'est pas moi qui peux dire à Dieu, hé oh, j'ai fait telle, telle, telle chose, je suis allé à l'église toutes les semaines, donc j'ai le droit d'entrer et j'ai le droit de décider que l'autre personne n'a pas le droit d'entrer. Il faut croire que Dieu a ses propres règles, ses propres façons de décider, et ça nous remet en question. Peut-être que c'est quelque chose de tellement difficile pour nous. On doit abandonner notre désir de contrôle, de décision. Ça ne nous appartient pas. Quelle est cette vie au-delà de la mort à laquelle nous croyons, ça ne nous appartient pas. Qui aura accès à cette vie au-delà de la mort? Ça ne nous appartient pas. Je suis un pasteur, mon épouse est athée. Qu'est-ce qui se passe après la mort? On a deux points de vue différents. Qui a raison? Ni l'un ni l'autre ne le sait et ça ne nous appartient pas.   Conclusion   Je peux en tout cas te dire que vous serez dans des pièces différentes, visiblement ! En tout cas, merci pour cette conversation. On espère avec cette thématique ne pas avoir répondu à tout et avoir aussi suscité d'autres questions. On serait content pour notre saison 4 de continuer la réflexion sur ces notions de paradis. Écrivez-nous, tenez-nous informés, dites-nous comment ça joue pour vous, comme on le dit ici dans le canton de Vaud. Vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres à : questiondecroire@gmail.com  Nous voulons remercier notre commanditaire, l'Église Unie du Canada, qui publie un site internet www.moncredo.org qui explore, un peu comme nous, des questions de foi, de spiritualité à travers des podcasts, des blogues, des vidéos. Merci beaucoup, Johanne, pour cette conversation. Et si je peux me permettre, joyeuses Pâques! Joyeuses Pâques!

Musiques du monde
#SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 48:29


#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas.  Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud

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#SessionLive Mathieu Boogaerts + Albin de la Simone, touche française

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#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas.  Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud

Tous les cinémas du monde
Michel Leclerc s'amuse du «mélange des genres»

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 48:30


Le féminisme est-il l'avenir de l'homme ? Sans doute, mais à condition que le genre, anciennement dit « fort », puisse construire une nouvelle forme de masculinité. Huit ans après #metoo, et alors que les prédateurs, notamment dans le milieu du cinéma, sont dénoncés et pour certains jugés, une comédie policière, Le mélange des genres s'amuse des évolutions actuelles de la société. Michel Leclerc, qui réalise depuis ses débuts des comédies de mœurs sur l'air du temps politique (Le nom des gens (2010) par exemple) met ici en scène des activistes féministes et un homme qui se revendique « déconstruit ».Soit Simone (Léa Drucker), une enquêtrice de la police, qui infiltre les « hardies » un groupuscule féministe, qu'elle soupçonne de complicité de meurtre. Le hasard va la faire rencontrer Paul (Benjamin Lavernhe), comédien à la carrière bien moins florissante que celle de sa femme.À l'affiche également de notre cinéma cette semaine, nous revenons avec Aïssa Diaby sur les African cinema days qui se sont tenus il y a quelques jours en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l'Institut français.Festival de CannesNous feuilletterons le journal du cinéma qui fera la part belle à la sélection officielle de Cannes enfin dévoilée : Tom Cruise foulera le tapis rouge du Festival de Cannes. On le savait depuis quelques jours : l'ultime volet de la franchise Mission impossible sera projeté le 14 mai prochain (au lendemain de l'ouverture), hors compétition. Mais d'autres stars internationales seront partie prenante du plus grand rendez-vous du cinéma mondial. Puisque l'on connaît enfin la sélection officielle, dévoilée jeudi. Le directeur artistique Thierry Frémaux a rendu publique la liste des films projetés à Cannes, et notamment ceux qui seront en lice pour remporter la palme d'or. Comme chaque année, c'est un savant mélange de réalisateurs connus, et déjà primés, et de nouveaux venus en compétition.Il y a en effet les habitués, comme les belges Luc et Jean-Pierre Dardenne, l'Iranien Jafar Panahi, le Brésilien Kleber Mendonça Filho, l'Américain Wes Anderson ou encore la Française Julia Ducournau qui remporta la Palme d'or il y a quatre ans...À lire aussiFestival de Cannes 2025: les films en compétitionEt puis, les cinéastes qui auront pour la première fois les honneurs de la compétition. C'est le cas de l'actrice Hafsia Herzi qui présentera son troisième long métrage La petite dernière ou du sud africain Oliver Hermanus en lice pour la palme d'or avec un film américain : The History of Sound, une romance homosexuelle et musicale pendant la Première Guerre mondiale.C'est d'ailleurs la musique qui donnera le ton de ce 78e festival. Le premier long métrage d'Amélie Bonnin, Partir un jour, a les honneurs de l'ouverture.Voilà de quoi mettre un peu de légèreté et de paillettes dans une sélection qui reflète l'état du monde et de ses violences. Par exemple en compétition, l'Ukrainien Sergei Losnitza s'intéresse aux purges des années 30 en URSS avec Deux procureurs, et dans la section Cannes première le cinéaste haïtien Raoul Peck livre un documentaire sur l'auteur de 1984, George Orwell, dont les mots et l'engagement font écho à l'actualité brûlante.Plus de contenusFestival de Cannes 2025

Un Jour dans l'Histoire
Revenir à Montaigne

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 38:45


Nous sommes le 1er mars 1580. Date des premières impressions, à Bordeaux, des « Essais », œuvre majeure de Michel de Montaigne. Elle traite de sujets divers et variés : médecine, arts, affaires domestiques, histoire ancienne, chevaux, entre autres, auxquels l'auteur mêle des réflexions sur sa propre vie et sur le genre humain. Montaigne s'observe. Ainsi, il écrit : « Moi qui m'épie de plus près, qui ai les yeux incessamment tendus sur moi, comme celui qui n'a pas fort à faire ailleurs, [...] à peine oserai-je dire la vanité et la faiblesse que je trouve chez moi.» Plus loin, il ajoute : « Les auteurs se communiquent au peuple par quelque marque particulière et étrangère ; moi le premier par mon être universel, comme Michel de Montaigne, non comme grammairien ou poète ou jurisconsulte. » Enfin : « Toute gloire que je prétends de ma vie, c'est de l'avoir vécue tranquille : tranquille non selon Métrodore, ou Arcésilas, ou Aristippe, mais selon moi. Puisque la philosophie n'a su trouver aucune voie pour la tranquillité qui fût bonne en commun, que chacun la cherche en son particulier ». Le philosophe humaniste de la Renaissance a-t-il des choses à nous dire, aujourd'hui ? Lui qui s'est attaché à démontrer la faiblesse de la raison humaine et à fonder l'art de vivre sur une sagesse prudente, faite de bon sens et de tolérance. Revenons à Montaigne … Avec les Lumières de : Jean-Michel Delacomptée. « Grandeur de l'esprit français – Dix portraits d'Ambroise Paré à Saint-Simon » ; éd. Le Cherche Midi Sujets traités : Michel de Montaigne, essais, oeuvre, philosophie, renaissance, sagesse Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Droits de douane de Donald Trump: pourquoi a-t-il encore changé d'avis?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 3:30


Les droits de douane réciproques de Donald Trump n'auront été en vigueur que quinze heures. Quinze heures de panique sur les marchés boursiers du monde entier. Mais le président américain a finalement changé d'avis hier. C'est un rétropédalage que le monde n'attendait plus. Mais Donald Trump l'a fait en décidant de faire une pause de 90 jours dans l'application des mesures commerciales à l'encontre des pays du monde, qui restent taxés à hauteur de 10%. À une exception près, sur les importations chinoises qui vont être taxées à 125%. C'est donc la Chine qui paie le prix fort de la guerre commerciale voulue par le président américain. Cela parce qu'hier, on a assisté à une véritable escalade. Après l'entrée en vigueur des mesures américaines, Pékin a annoncé une surtaxe de 84% sur les importations de biens produits aux États-Unis avec application quasi immédiate. Les marchés boursiers se sont affolés, l'Europe a vu rouge, tout comme les indices américains, surtout ! À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Panique à bord L'une des explications, c'est lorsque Donald Trump a vu le cours de Wall Street dégringoler encore une fois. Pour autant, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, le réfute et estime que cela fait partie de la stratégie initiale du locataire de la Maison Blanche. Et les résultats sont là. Après avoir annoncé la suspension des droits de douane réciproques pour le monde entier et de s'en prendre encore plus violemment à la Chine, les indices américains ont bondi hier. Le S&P 500, l'indice des 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 9,5% et le Nasdaq, qui lui répertorie les valeurs technologiques, a pris 12%.  Craintes sur le marché obligataire Et si le président américain a changé d'avis, c'est parce que l'économie de son pays est liée aux marchés financiers. La véritable explication là. Donald Trump lui-même l'a écrit hier soir sur son réseau social Truth. « Je regardais le marché obligataire et certaines personnes commençaient à se sentir un peu fébriles », affirmait-il. Le marché obligataire, c'est grossièrement là où les États se financent via notamment des bons du Trésor. Sauf que les bons du Trésor américain qui étaient considérés comme des valeurs refuges ont connu une hausse très importante de leurs taux ces derniers jours. Comme si, finalement, les États-Unis avaient perdu du crédit auprès des investisseurs, ce qui est risqué pour la première économie mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeDes impacts concrets sur l'économie américaine Et même si Donald Trump et son équipe s'en défendent, on sent tous cas qu'il y a eu panique à bord. Cette instabilité dans cette valeur considérée comme l'une des plus sûres au monde a tout bouleversé. La conséquence directe pour le gouvernement américain, c'est que s'il veut emprunter, le coût de son crédit va augmenter.C'est une très mauvaise nouvelle pour un pays dont la dette fédérale est estimée à 36 000 milliards de dollars. Cela engendrera une hausse des taux d'intérêts, ce qui serait une catastrophe pour Donald Trump, car sur le long terme, ça pourrait contribuer au ralentissement économique américain. Puisque au-delà de la dette, cela va avoir un impact sur d'autres secteurs de l'économie du pays comme l'immobilier.  C'est donc cela qui a fait réagir Donald Trump. Il l'expliquait hier, « il faut savoir faire preuve de souplesse » pour inciter les marchés à suivre ses mesures. Visiblement, il s'est appliqué son conseil à lui-même. 

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi certaines personnes n'ont-elles pas de dents de sagesse ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:30


Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Les dents de sagesse, ou troisièmes molaires, sont bien connues… surtout pour les douleurs qu'elles peuvent provoquer. Elles apparaissent généralement entre 17 et 25 ans, d'où leur nom, symbolisant l'entrée dans l'âge adulte. Pourtant, certaines personnes n'en auront jamais. Pas une, pas deux : zéro dent de sagesse. Et ce n'est pas une anomalie. C'est même de plus en plus fréquent. Mais pourquoi ?Pour comprendre cela, il faut remonter dans le temps. Nos ancêtres, les premiers Homo sapiens, avaient une mâchoire plus large et une alimentation très différente de la nôtre. Ils consommaient des aliments crus, fibreux, difficiles à mâcher : racines, noix, viande non cuite… Ces aliments demandaient un travail masticatoire bien plus intense. Les dents de sagesse servaient alors de renfort : elles participaient activement à la mastication.Avec le temps, notre alimentation a radicalement changé. La cuisson, l'usage d'ustensiles, puis les aliments transformés ont rendu la mastication moins difficile. Résultat : notre mâchoire s'est adaptée. Elle est devenue plus petite, moins robuste… mais les gènes responsables du développement des dents de sagesse sont, eux, restés les mêmes. Ce décalage a provoqué ce qu'on connaît bien aujourd'hui : des dents de sagesse qui n'ont pas assez de place pour sortir correctement. Elles restent incluses, poussent de travers, causent des douleurs ou des infections. D'où leur extraction fréquente.Mais voilà où cela devient intéressant : chez certaines personnes, ces dents ne se forment tout simplement pas. On parle d'agénésie dentaire, c'est-à-dire l'absence de développement d'une ou plusieurs dents, dents de sagesse incluses. Ce phénomène touche environ 10 à 35 % de la population mondiale, selon les régions. Et il semble devenir plus courant dans les populations modernes.Pourquoi ? Il s'agit d'une évolution en marche. Certains scientifiques estiment que notre corps "s'adapte" peu à peu à nos besoins actuels. Puisque nous n'avons plus vraiment besoin des dents de sagesse, il devient possible – au fil des générations – qu'elles disparaissent chez certains individus, tout simplement parce qu'elles ne sont plus utiles à la survie. Des gènes associés à leur développement peuvent s'éteindre ou être inhibés.Des études génétiques ont mis en évidence le rôle de certains gènes, comme MSX1 et PAX9, qui influencent la formation des dents. Des variations dans ces gènes peuvent expliquer l'absence congénitale des dents de sagesse chez certaines personnes.En résumé, si vous n'avez pas de dents de sagesse, vous n'êtes pas une exception, vous êtes peut-être juste un peu en avance sur l'évolution humaine ! Ce que l'on croyait être un défaut est en réalité un signe d'adaptation. Et dans certains cas, c'est même une chance : pas de poussée douloureuse, pas d'opération… et un sourire tout aussi fonctionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le fil sciences
Titouan Lamazou : "On ne peut pas me reprocher d'être anxiogène, puisque je dessine le merveilleux de la nature"

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 47:45


durée : 00:47:45 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - En 1990, le peintre et navigateur remporte le premier Vendée Globe, mais c'est la peinture qui depuis toujours l'anime. Avec "Sous les étoiles" (Gallimard) il s'intéresse au concept de la "Zone critique" du philosophe Bruno Latour, en peignant les flamboyantes interactions du vivant océanien. - invités : Titouan Lamazou - Titouan Lamazou : Navigateur, artiste et écrivain - réalisé par : Jérôme BOULET

Les interviews d'Europe 1
« Il faut remettre des sanctions en place envers la Syrie puisque des massacres s'y déroule en ce moment même, il faut protéger les minorités » clame Fabrice Balanche

Les interviews d'Europe 1

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 6:58


Chaque week-end, à 8h13, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité.

First Print - Podcast comics de référence
Le Dernier Festin de Rubin : on passe à table avec Filipe Andrade [SuperFriends VO]

First Print - Podcast comics de référence

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 32:29


L'excellent dessinateur portugais Filipe Andrade a réalisé en l'espace de quelques années deux récits impressionnants en compagnie de Ram V, Toutes les Morts de Laila Starr, et Le Dernier Festin de Rubin - ce dernier étant paru l'an passé chez Urban Comics. Au tout début de l'année 2025, à l'occasion du Festival International de la Bande Dessinée (FIBD) d'Angoulême, Andrade s'est déplacé en France. Une belle occasion pour nous de retrouver à nouveau l'artiste et de lui poser quelques questions.Filipe Andrade de retour sur First Print !Puisque nous avions déjà eu le plaisir de discuter avec Filipe pour Laila Starr, nous avons pu directement entrer dans le vif du sujet pour parler de la façon dont l'artiste a de gérer l'entre deux projets, de voir quelle a été son approche sur Le Dernier Festin de Rubin, quelles ont été ses recherches, et s'il est aisé pour lui de mettre en scène la cuisine, car ce n'est pas forcément chose facile à aborder.Vous pouvez commander Le Dernier Festin de Rubin à ce lien !Une discussion que vous pouvez également retrouver à l'écrit en français sur Comicsblog.frsi vous préférez vos interviews ainsi, et que l'on vous invite à partager (quel que soit le format) pour soutenir le travail que nous menons de mise en avant des artisans de la bande dessinée américaine. Soutenez First Print - Podcast Comics de Référence sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Anouk Corolleur
171 : Apaiser ses troubles digestifs et renforcer son immunité avec Margaux Chirois

Anouk Corolleur

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 58:36


Cette semaine, je reçois Margaux Chirois, naturopathe spécialisée dans les troubles digestifs, et notamment le syndrome de l'intestin irritable.Dans cet épisode, Margaux partage son histoire et nous raconte ce qui l'a menée à la naturopathie. Elle revient sur les troubles digestifs qu'elle a traversés et le mode de vie qui l'a aidée à retrouver son équilibre.Avec précision et pédagogie, elle nous livre des conseils concrets pour apaiser l'inflammation digestive grâce à une approche holistique, mêlant nutrition et micronutrition.Puisque cet épisode a été enregistré en hiver, nous abordons aussi les meilleures stratégies pour booster naturellement son immunité.Enfin, Margaux nous ouvre les portes de son parcours entrepreneurial : ses défis, ses apprentissages et ses conseils pour oser créer la vie qui vous ressemble.Prêt(e) à prendre soin de ton ventre et de ton énergie ? Belle écoute !https://www.instagram.com/margaux_naturopathe/https://margauxchirois.podia.com/reensoleiller-mon-ventre"Cap sur tes rêves" - Le podcast d'Anouk Corolleur, conçu pour t'accompagner vers une vie épanouie et alignée. Retrouve chaque semaine des interviews inspirantes et des conseils pratiques pour t'aider à réaliser tes rêves.Envie d'aller plus loin ? Explore mes formations de yoga de 200H et de 30H axées sur la transformation personnelle, ainsi que mes programmes en ligne de yoga et de méditation pour une pratique quotidienne chez soi. Inscris-toi à ma newsletter sur www.anoukcorolleur.com et suis-moi sur Instagram @anoukcorolleur pour ne rien manquer !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
François Hollande: «L'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 4:22


Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris hier dans le Sud-Kivu après plusieurs jours d'accalmie. La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités. Comment y parvenir ? Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s'aligner sur la position congolaise ? Autant de questions posées à François Hollande, l'ancien président socialiste, aujourd'hui député. RFI : Quel regard portez-vous sur la situation dans l'est de la RDC ? François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d'une certaine façon, révolté. Car c'est un conflit qui est tout à fait grave dans ses conséquences, avec des vies humaines, des civils, aussi des forces congolaises qui sont attaquées. Et c'est aussi sans réaction de la part de la communauté internationale au niveau qui serait nécessaire. Car nous voyons bien que, aujourd'hui, même si le Secrétaire général des Nations unies a pris position, même s'il y a eu des déclarations de tel ou tel gouvernement, ce n'est pas à la hauteur de l'agression dont la République démocratique du Congo est la victime de la part du Rwanda, pour parler tout à fait clairement. Car derrière le M23, c'est le Rwanda qui est en cause.Que devrait faire alors la communauté internationale selon vous ? Faire pression sur le Rwanda beaucoup plus fortement. Le Rwanda bénéficie d'une certaine faveur. Il y a le passé qui compte. Nous savons très bien ce qui s'est produit avec le génocide et nous savons très bien combien la personnalité aussi d[u président rwandais Paul] Kagame peut avoir comme importance dans l'ensemble des pays africains. Mais il n'empêche, là, il y a une agression qui est démontrée, qui est avouée de la part du Rwanda sur le soutien qu'il apporte à ce mouvement rebelle, qui n'est en fait, même si je ne nie pas son existence, mais qui n'est en fait que la face immergée de ce qu'est l'influence du Rwanda.Et donc de voir un pays comme la République démocratique du Congo depuis des années, mais cette fois-ci avec une intensité plus grande, être finalement envahi, ses ressources naturelles confisquées, des villes qui sont occupées, c'est un manquement très grave au droit international. Et c'est d'ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd'hui. On voit ce qui se passe en Ukraine, on voit un certain nombre de pays qui ne respectent plus les règles de la communauté internationale. Eh bien, nous en sommes là aussi en République démocratique du Congo avec une forme d'invasion de son territoire.La France fait-elle suffisamment entendre sa voix dans ce dossier selon vous ? Elle l'a fait. Le gouvernement s'est exprimé, mais, je ne pense pas à un niveau suffisant. Le président de la République doit, sur ce sujet, dans un contexte que nous connaissons, celui du manquement aux règles de droit international, avec déjà ce qui se passe au Soudan, qui est suffisamment préoccupant, avec des conséquences que ça peut avoir, y compris en termes humanitaires et en termes aussi de migrations.Là, sur la République démocratique du Congo, grand pays francophone avec lequel nous sommes liés, nous devons absolument défendre non pas un régime, non pas un président en l'occurrence, mais nous devons défendre des principes. Le principe, c'est l'intangibilité des frontières, c'est le refus de la guerre qui est utilisée pour prendre des ressources naturelles et c'est le refus aussi de toute négociation d'envergure. Puisque chaque fois qu'il y a des rendez-vous, ils sont reportés, annulés ou en tout cas, ils n'ont pas d'effet. Donc, l'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda et d'exiger le retrait des forces qui sont présentes en République démocratique du Congo.Est-ce que la politique d'équilibriste ou la position d'équilibriste, pourrait-on dire, d'Emmanuel Macron est la voie à suivre ? Ou est-ce qu'il faudrait que la France s'aligne plus sur la position congolaise et mette en place des sanctions à l'égard de Kigali ? La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c'est là qu'elles seront les plus efficaces. Et donc la France doit maintenant s'orienter vers cette voie si le Rwanda n'entend pas raison, s'il y a encore des forces militaires qui progressent dans l'est, ce qui est le cas. Car ça ne s'arrêtera pas forcément à Goma, donc avec un risque d'une progression de ses forces, il faut qu'il y ait un coup d'arrêt qui soit porté.

La Maison de la Poésie
Esprit de résistance, L'Année poétique : 118 poètes d'aujourd'hui

La Maison de la Poésie

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 102:34


Avec Anna Ayanoglou, Julia Lepère, Chloé Delaume, Laure Gauthier, Paloma Hermina Hidalgo, Laurence Vielle, Olivier Barbarant, Aldo Qureshi, Nimrod, Éric Sarner, Noah Truong & Pierre Vinclair Musique : Nicolas Repac & Patrick Goraguer Soirée de lancement de l'anthologie L'Année poétique propose un rendez-vous annuel aux passionnés de poésie. Elle redonne vie à une collection des éditions Seghers restée mythique pour tout amateur du genre. Sous le thème « Esprit de résistance », cette anthologie réunit 118 auteurs qui ont marqué une année de création poétique dans la francophonie. Des poètes consacrés et de nouvelles voix qui viennent de France, de Belgique, du Luxembourg, du Québec ou de Suisse, ou encore de Guinée, d'Haïti, du Liban, du Maroc, de Roumanie ou de Djibouti, pour ceux qui ont choisi d'écrire en français. Elle présente ainsi un large panorama de l'actualité poétique avec une foison de textes inédits, étonnants par leur diversité de ton et de forme. Tous résistent aux convenances et aux discours dominants, à l'impérialisme du sens, à une ère de cynisme et de médiocrité sublimée, pour s'insurger contre l'état du monde. Puisque la poésie, « substance de vie » et lieu de remise en jeu permanente de la langue, est stratégie de résistance en soi. À lire – Esprit de résistance, L'Année poétique : 118 poètes d'aujourd'hui, Anthologie réunie et présentée par Jean-Yves Reuzeau, éd. Seghers / Le Printemps des Poètes, 2025

Un Jour dans l'Histoire
Le Moyen-Age et le bien commun : une leçon pour nous et nos politiques ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 40:31


Nous sommes en 1296. À l'occasion d'un discours sur la légitimité de la fiscalité royale, Godefroid de Fontaines, originaire de Liège, qui fut chanoine de la Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert et enseigne la théologie à l'Université de Paris, en vient à mettre en garde les individus face aux beaux discours des gouvernants. Il dit : « Puisque, en effet, le prince a coutume d'alléguer la nécessité de la chose publique et l'utilité de tous les sujets lorsqu'il impose une telle charge, si ce n'est pas le cas, il ne peut, de droit, l'imposer. Si l'on dit qu'il suffit que le prince dise que c'est bien le cas, et qu'il agit en vertu d'un conseil de qualité et d'importance, cela n'a aucune valeur. Car les tyrans avaient également coutume de le dire [...] Or presque tous les princes tendent à gouverner comme des tyrans. Plus loin, il ajoute : « Lorsqu'un homme gouverne des hommes libres et non des esclaves, il ne tient le droit de gouverner que de la communauté toute entière, c'est elle qui l'élit, qui l'institue ou l'accepte et lui donne son consentement. Son gouvernement ne doit s'exercer que pour le bien commun, pour l'utilité commune ». S'il est une notion qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est, assurément, celle de bien commun. Un concept toujours très actuel, dans une société que l'on dit pourtant égocentrée, où les intérêts individuels supplantent souvent ceux de la collectivité. Mais quel rôle ce concept de « bien commun » joue-t-il entre gouvernants et gouvernés ? En la matière, le Moyen Âge peut-il nous aider à repenser notre rapport individuel et collectif à la politique ? Avec nous : Nicolas Michel, post-Doctorant. Département d'Histoire - Centre des Pratiques Médiévales de l'Ecrit (PraME). Université de Namur. Sujets traités : Godefroid de Fontaines, Moyen-Age, bien, commun , bien commun, politique, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

CQFD - La 1ere
Des hydres, la santé sexuelle et les souvenirs des papillons

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 56:16


1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi l'essor des exportations chinoises est une mauvaise nouvelle pour Pékin

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 3:11


Les exportations chinoises ont atteint un record en 2024, elles ont augmenté de 7,1% par rapport à 2023. Et si pour l'économie chinoise, c'est une bonne nouvelle, derrière cette tendance se cache en fait un grand danger pour la deuxième économie mondiale. Décryptage. C'est l'un des rares indicateurs au vert de la Chine en 2024 : ses exportations records, d'une valeur de 3 600 milliards de dollars. Concrètement, elles représentent aux alentours d'un cinquième de sa croissance. Cela veut donc dire que la part des exportations dans l'économie chinoise est importante pour ne pas dire essentielle. Si on regarde dans le détail, c'est notamment l'entreprise BYD qui dope les exportations, le constructeur chinois de voitures électriques est à l'avant-garde de cette tendance, avec des ventes à l'étranger qui ont tout simplement explosé l'an passé. Juste un chiffre pour l'illustrer : +72% !La Chine est vulnérable Mais cette importance des exportations dans l'économie chinoise est un problème. Cela signifie que la Chine est ultra dépendante des exportations, précisément. Et qui dit dépendance, dit vulnérabilité. Le principal risque évidemment, c'est la menace de Donald Trump d'augmenter les droits de douane de 60% sur toutes les importations de produits chinois quand il arrivera à la Maison Blanche. Cette politique pourrait porter un coup sévère à ce pilier de la croissance chinoise qui devra trouver réponse à cette question : que faire de la production chinoise qui ne pourra plus être livrée aux États-Unis ? Car c'est là que ça coince. Parce que le risque de guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir des conséquences sur les relations entre Pékin et d'autres nations. Si les entreprises chinoises essaient d'inonder d'autres pays, ils pourraient être amenés à eux aussi prendre des mesures pour limiter le phénomène. L'Union européenne notamment a déjà mis en place des droits de douane allant jusqu'à 45% sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. À lire aussiLa Chine se prépare à la politique économique de Donald TrumpCrise en interne Mais il y a un hic : toute cette production chinoise ne peut pas être distribuée en Chine. C'est tout le problème de son économie. La demande est faible, le pays est notamment frappé par une crise persistante du secteur de l'immobilier. Alors pour faire repartir la consommation, les autorités ont subventionné les grandes industries du pays. Elles ont aussi assoupli les restrictions sur l'achat de logements. Des mesures pour inciter la population à acheter, tout comme la création de remises pour l'échange de vieux appareils électroménagers contre l'achat de modèles plus récents, évidemment chinois.Tout cela a en tout cas eu une conséquence : la chute des prix. Résultat, beaucoup d'entreprises chinoises ont vu leurs marges réduire voire complètement disparaître. Des comptes dans le rouge qui ont poussé bon nombre de société à mettre la clé sous la porte. La situation inquiète les autorités. Elles devront d'ailleurs présenter de nouvelles mesures de soutien budgétaire lors de la réunion de l'Assemblée populaire nationale en mars 2025. Et puis cet autre rendez-vous, non négligeable dans les prochains jours : la publication des chiffres de la croissance. Puisque si Pékin tablait sur une croissance à 5% pour 2024, elle pourrait être en deçà des projections, entre 4 et 4,5% ! 

Les Déviations
Kelly Massol, fondatrice des Secrets de Loly : Le succès d'un Test & Learn

Les Déviations

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 32:19


Vous avez sûrement croisé ses produits sans même le savoir ! Les Secrets de Loly ont trouvé leur place dans les rayons des grandes surfaces et dans les routines capillaires de milliers de personnes. Mais saviez-vous qu'il a fallu 15 ans de travail acharné à Kelly Massol pour bâtir cette marque devenue un pilier pour les cheveux texturés ? Enfant, Kelly redoute les longues séances de coiffure avec sa grand-mère. Passer plusieurs heures entre ses mains pour avoir les plus belles tresses possibles n'était pas une partie de plaisir. Ce n'est qu'au début de sa vie d'adulte que Kelly commence à s'intéresser à l'univers capillaire. Mais à l'époque, très peu, voire aucune information, n'existent pour entretenir son type de cheveux.Puisque les conseils sont inexistants, Kelly décide de les créer. En parallèle de son métier dans la téléphonie, elle lance un blog, qui évoluera en forum, puis en association.La communauté est là, maintenant, il faut les produits. Naïvement, Kelly crée ses propres lotions dans sa cuisine, mais ses recettes intéressent. Elles intéressent tellement qu'elle se voit obligée de déposer sa marque et révéler ses Secrets au grand public. Ce témoignage a été réalisé en partenariat avec Arcachon La Plage aux Entrepreneurs. Lors de cet événement, Kelly Massol a su captiver un public venu découvrir son parcours exceptionnel. Rendez-vous en septembre 2025 pour la prochaine édition.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Protectionnisme, incertitude, résilience: les mots de l'économie pour 2025

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 2, 2025 3:17


2025 est synonyme de grands défis et surtout de grands enjeux pour l'économie mondiale. Certains mots vont faire la Une de l'actualité économique. Avant de les évoquer tout au long de l'année, découvrons-les ensemble !  S'il y a un mot que vous allez beaucoup entendre cette année, c'est le mot protectionnisme. Cela pour de multiples raisons mais la première, c'est l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump. La politique économique du futur président américain est bien le gros dossier de ce début d'année 2025. Parmi les mesures phares de repli sur soi qu'il envisage, l'application de droits de douane de 10 à 20 % sur toutes les importations. Cela pourrait aller jusqu'à 60% pour les produits chinois. On ne sait toujours pas si ces menaces sont réelles ou s'il s'agit d'un premier pas, ou plutôt d'un coup de pied dans la négociation, mais cette intensification des tensions commerciales pourrait entraver la croissance des échanges mondiaux !À lire aussiCanal de Panama, Canada, Groenland: le rêve expansionniste de Donald TrumpIncertitude Le Fonds Monétaire international ne prend pas de pincettes et l'a même expliqué dans ses dernières perspectives de l'économie mondiale: « Préparez-vous à des temps incertains ». La présidence de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, elle, est beaucoup plus catégorique, affirmant que l'incertitude sera « abondante en 2025 ». Incertitudes on l'expliquait en raison de la politique de Donald Trump à la tête de la première économie mondiale. Incertitude également expliquée par les conflits en cours à travers le monde, et en premier lieu, celui au Proche-Orient. Sur le long terme, il pourrait avoir des effets négatifs sur le marché de l'énergie. Chine – Europe – États-Unis Il y a aussi la situation de la Chine qui compte dans cet équilibre mondial. Puisque si les taxes douanières américaines sont appliquées, Pékin devra trouver de nouveaux partenaires et mettre au point de nouvelles alliances. Mais on l'a dit, ça va se compliquer avec les États-Unis. Les entreprises chinoises pourraient être tentées d'intensifier leur concurrence en Europe mais ça pourrait être tout aussi compliqué avec les Européens. La raison ? C'est que l'industrie européenne est à la peine, en partie parce que la concurrence chinoise est justement féroce. C'est donc l'une des priorités de la nouvelle commission européenne, la sécurité économique des 27. Cela se traduit, comme aux États-Unis, par une hausse des taxes, c'est déjà acté pour les voitures électriques chinoises, jusqu'à 38%. Et puisqu'on parle d'Europe, impossible de ne pas évoquer le moteur du continent, l'Allemagne, empêtrée dans des crises politiques, économiques et sociales. Berlin va devoir revoir cette année son modèle, investir massivement et revoir ses règles de l'endettement si elle veut éviter de nouvelles fermetures d'usines et des dizaines de milliers de licenciements comme c'est aujourd'hui le cas avec Volkswagen par exemple. À lire aussiComment l'Allemagne tente de sauver son industrie et son économieRésilience  Mais il y a quand même du positif. Si on regarde du côté de la croissance, les indicateurs sont au vert ! D'après l'OCDE, l'organisation de coopération et de développement économiques, la croissance mondiale pour cette année 2025 devrait rester positive, les prévisions parlent d'une tendance autour de 3%. Les économies du monde devraient ainsi rester résilientes et la désinflation, c'est-à-dire la baisse de l'inflation, devrait continuer. Les taux d'intérêts devraient aussi diminuer. Vous l'aurez compris, 2025 s'annonce une nouvelle fois riche en actualité économique, nul doute qu'elle sera aussi riche en surprises ! 

Aujourd'hui l'économie
L'Ukraine met fin au transit du gaz russe par son territoire

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 31, 2024 3:17


C'est la fin d'une époque: le contrat qui autorise les exportations de gaz russe via l'Ukraine prend fin ce mardi soir. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne souhaite pas renouveler cet accord. Quelles conséquences ? Décryptage.  Pour bien comprendre, il y a toujours du gaz russe qui arrive en Europe. Après pratiquement trois ans de guerre en Ukraine, le gaz russe a continué de transiter par ce pays pour arriver sur le sol européen. Malgré plusieurs paquets de sanctions contre Moscou, notamment en ce qui concerne le pétrole, aucune mesure n'a été prise contre le gaz russe. De fait, il continue d'être consommé par de nombreux pays européens. En ce qui concerne les volumes, c'est difficile à quantifier précisément mais on a tout de même un ordre de grandeur. Avant le début de l'invasion de l'Ukraine, l'Europe dépendait à hauteur de 40% du gaz russe, dont une très grande partie transitait par l'Ukraine. Aujourd'hui, cet approvisionnement est aux alentours de 15%. Pas d'accord entre Kiev et Moscou C'est simple, à partir de ce 31 décembre minuit, plus un mètre cube de gaz russe ne passera par l'Ukraine. La raison ? Aucun accord ne sera trouvé d'ici ce mardi soir entre Kiev et Moscou. Un contrat de ce type est signé tous les cinq ans et était en vigueur depuis 2019. Car il faut s'imaginer : le réseau de transport de gaz, c'est un peu comme des gigantesques routes, sauf qu'elles passent sous terre ou au fond de la mer. En Ukraine, ce sont 22 000 kilomètres de gazoducs qui ont été construits pour relier la Russie à toute l'Europe. On comprend donc bien que cette route ukrainienne est essentielle car directe pour approvisionner les pays européens. En moyenne, par an, ce sont 15 milliards de mètres cube de gaz russe qui utilisent ce chemin pour atteindre leur destination. Slovaquie et Moldavie en première ligne Si le robinet est fermé, cela aura des conséquences pour certains pays. Par exemple, pour la Slovaquie, pays qui pourrait être le plus touché par cette mesure. Si l'on regarde sur la carte, le pays est enclavé au milieu de l'Europe centrale. Le gaz russe représente à peu près 90% de ses importations. Situation peu ou prou équivalente pour la Moldavie qui dépend à 70% du transit ukrainien de gaz russe. On peut ainsi imaginer une hausse des prix mais vraisemblablement sur un court terme, le temps que le marché s'adapte. Cela parce qu'il y a d'autres solutions: soit par bateau, soit via le gazoduc Turkstream qui part de Russie, traverse la mer Noire et finit sa route en Turquie ! À écouter aussiEurope : sevrage du gaz russePourtant, en pratiquement trois ans de guerre, les Européens ont eu le temps de diversifier leurs approvisionnements, mais difficile de renoncer à un gaz russe très bon marché. Bruxelles a tout de même un objectif: 0% de gaz russe consommé en Europe d'ici 2027. Cela grâce à des alternatives, avec un gaz par exemple en provenance d'Afrique du Nord ou d'Azerbaïdjan. Pour l'heure, c'est la Norvège et les États-Unis, qui ont été les principaux fournisseurs de gaz en Europe l'an passé. Les Américains sont même devenus en 2023 les premiers exportateurs de GNL, de gaz naturel liquéfié, au monde, d'où l'inquiétude des Russes jusque-là en position de force sur ce marché. Puisque c'est bien grâce au GNL américain que les Européens pourraient trouver leur salut ! 

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
L'hiver vient de commencer. Ça tombe bien puisque le Québécois François Marcotte a écrit Tant d'hivers un roman dont plusieurs c (23.12.2024 19:00)

La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 24:37


Actualités. Le Québécois François Marcotte est l'un de nos plus fideles auditeurs. Il a vu ses projets fauchés par une maladie neurologique ayant paralysé peu a peu son corps. Il décide de revivre sa vie, magnifiée par l'écriture, pleine et riche jusqu'a son point de rupture. Le résultat, ce sont les 208 pages du roman Tant d'hivers. Vous pourriez vous demander, chers auditeurs, quel est le lien avec la Slovaquie ? En fait, c'est qu'avant d'etre emprisonné dans son corps, François s'est rendu en Slovaquie par amour pour une belle Slovaque. Cette aventure fait l'objet de plusieurs chapitres de Tant d'hivers, livre rédigé via reconnaissance vocale par François Marcotte

Invité Afrique
Général J. Pellistrandi: la chute de Bachar remet en cause «le grand plan de Moscou visant à se rapprocher des mers chaudes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 7:41


La chute du régime Assad en Syrie va-t-elle peser sur la stratégie russe en Afrique ? C'est la grande question qui se pose depuis dimanche en Afrique, notamment dans les pays alliés de la Russie comme la Centrafrique et les trois pays de l'Alliance des États du Sahel. La perte éventuelle des bases militaires russes en Syrie va-t-elle impacter le rayonnement stratégique de Moscou ? Et y a-t-il des bases de rechange pour les Russes ? Analyse du général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, au micro de RFI. RFI : En quoi les bases russes de Syrie sont-elles importantes pour les stratèges russes qui opèrent en Afrique ?Jérôme Pellistrandi : Alors, ces bases, il faut souligner qu'il y a donc à la fois des bases navales, donc en Méditerranée orientale, ce qui est extrêmement important pour Moscou, parce que Moscou, vous savez, ne dispose pas de cet accès aux mers chaudes. Il faut passer par le Bosphore et par la mer Noire, et donc les bases navales permettaient aux Russes de sillonner la Méditerranée, d'aller éventuellement en mer Rouge. Et donc c'était un point stratégique majeur. Et Moscou disposait aussi de bases aériennes en Syrie, qui lui permettaient d'être à la fois un acteur important dans la région, mais également d'être sur la voie vers l'Afrique, en particulier vers le Sahel. Donc, ces bases aériennes étaient très importantes dans la logistique russe et permettaient en fait aux Russes d'avoir ce point d'appui qui leur permettait de rayonner sur le Proche et Moyen-Orient et sur l'Afrique.Est-ce que les gros porteurs russes, les Antonov, les Iliouchine peuvent aller directement de Russie à Bangui ou à Bamako, ou est-ce qu'ils doivent faire une escale sur la route ?C'est loin pour les gros porteurs russes pour effectivement aller jusque Bamako ou à Niamey. Ces bases aériennes en Syrie permettaient en quelque sorte d'avoir une allonge supplémentaire vers l'Afrique, que ce soit par exemple le Soudan, que ça soit le Tchad, le Niger ou le Mali.Alors ce que vous appelez une allonge, c'est la possibilité pour les avions gros porteurs russes de ravitailler sur leurs bases de Syrie, c'est ça ?Oui, par exemple, c'étaient vraiment des plateformes extrêmement utiles qui permettaient de stocker du matériel, donc des plateformes on va dire multi usages pour l'armée russe. Et qui permettaient aussi aux militaires russes en quelque sorte de s'entraîner sur des populations civiles qui étaient à leur merci.Alors aujourd'hui, est-ce que vous pensez que les Russes vont être en mesure de conserver leur base navale de Tartous et leur base aérienne de Hmeimim ?C'est une question qui est sur la table. Est-ce que les nouvelles autorités syriennes accepteront moyennant contrepartie ? Au mieux, je pense que les Russes pourraient conserver la base navale parce que, sans cette base navale, ils ne peuvent plus être présents en Méditerranée orientale.Alors évidemment, les stratèges russes réfléchissent à des bases de repli. À quelles bases peuvent-ils penser ?Très sincèrement, il n'y a pas beaucoup de possibilités en dehors de la Libye. Donc la partie du maréchal Khalifa Haftar à l'Est, il y a bien sûr l'Algérie. Mais est-ce que l'Algérie voudra avoir une présence permanente de la Russie ? Donc on voit bien que l'échiquier stratégique russe dans cette partie du monde est en train de changer brutalement, sans pour autant que les Russes aient toutes les cartes en main.On peut donc imaginer une base navale russe à Tobrouk et une base aérienne russe à Benghazi, chez le maréchal Haftar ? Éventuellement. La seule chose, c'est que le maréchal Haftar est quelqu'un qui joue aussi sur tous les tableaux. Certes, il bénéficie de l'appui des Russes, mais il a aussi besoin que les Occidentaux, je pense aux États-Unis, la France, voire l'Égypte, le laissent tranquille. Et donc pour Moscou, le grand plan, qui consiste à se rapprocher des mers chaudes, est totalement remis en cause avec l'effondrement du régime de Bachar el-Assad.Alors il y a les conséquences stratégiques de la chute du régime Assad. Il y a aussi l'impact politique sur les alliés africains de la Russie. Quel peut être cet impact, ne serait-ce que d'un point de vue psychologique ?Ah ben, je pense que, sur le plan psychologique, certains membres des juntes doivent se poser des questions quant au soutien russe. Puisque on le voit bien dans le cadre de ce qui s'est passé en Syrie, la seule solution qu'a pu apporter Moscou, c'est l'exfiltration de la famille de Bachar el-Assad. Donc, on peut supposer que les juntes, qui ont un ton très agressif contre l'Occident, et je pense notamment contre la France, vont peut-être mettre, excusez-moi de l'expression, de l'eau dans leur vin, parce qu'on voit bien que Moscou n'est pas capable en fait de gérer plusieurs guerres simultanément. L'Ukraine accapare l'essentiel des capacités militaires de la Russie. Et donc il n'est pas dit que Moscou soit prêt à envoyer des centaines de mercenaires de ce qui était Wagner pour soutenir ces juntes. Donc, il risque d'y avoir une attitude plus prudente des juntes, parce que le soutien de Moscou, visiblement, il n'est plus du tout inconditionnel. Donc, on risque d'avoir beaucoup de nouvelles surprises en 2025 au Sahel avec peut-être des mouvements de rébellion qui vont profiter de l'occasion. Donc, il faut rester très vigilant sur ce qui va se passer au Sahel, dans les mois à venir.À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?