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J'ai mis trois ans à prendre cette décision. Celle de finalement arrêter mon podcast. D'enlever mon armure & de baisser les armes. Mais non pas pour me laisser attaquer. Puisque la défensive ennemie ne m'atteindra jamais. Parce que j'ai toujours un bouclier avec moi. Celui du : je reviendrai quand je serai prêt.Tout en continuant d'expérimenter à côté. Et malgré cette blessure qui est cette décision. Je m'en remettrai avec une cicatrice éternelle. Celle qui permettra de me dire : j'ai eu le courage de m'arrêter. Mais c'est ainsi que je me suis relevé. À très bientôt ❤️Sans plus de BLA-BLA : allume ta radio, ton enceinte, prends ta meilleure paire d'écouteurs breeeef assieds-toi confortablement, appuie sur "PLAY" & laisse-toi embarquer avec moi pendant presque 50 minutes.Bonne écoute & à très bientôt !
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. (Rediffusion) Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano. Note d'intention par Mathieu Boogaerts : Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ». « Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons. Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé. Comment ? J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album. Avant ? Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie. Après ? Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe... Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui ! Titres interprétés dans le grand studio - Ma Jeunesse Live RFI - Faut toujours écouter son corps, extrait de l'album - Dans une case Live RFI. Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voix. Son : Camille Roch, Jérémie Besset. ► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025). Site internet - YouTube - Facebook À lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicale Puis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud). ► Teaser MdM. Le Livre Mes battements. Rome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons. L'album Toi là-bas. Paris, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui, depuis des mois, me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau. Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième. Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps. Titres interprétés dans le grand studio - Pourquoi on pleure Live RFI - Toi là-bas, extrait de l'album - Quoi ma gueule Live RFI. Line Up : Albin de la Simone, piano, voix. Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch. ► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard). Site internet - YouTube - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud.
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
Petite balade olfactive pour sentir les fleurs. Leurs odeurs parfois surprenantes, destinées à attirer les pollinisateurs. (rediffusion) « Essayez de vous rapprocher de quelques branches en fleurs », nous invite-t-on. On se penche et on fourre son nez partout, pour une promenade odorante organisée pour un petit groupe dans les jardins de l'École du Breuil, à Paris, par Giulio Giorgi, auteur de Botanique olfactive (éditions Nez). Une invitation à « sentir la nature ». Mais pourquoi les fleurs ont un parfum ? C'est leur technique de drague. « L'une des plus grandes différences entre les végétaux et les animaux, c'est que les plantes à fleurs ne vont pas draguer leurs semblables, souligne Giulio Giorgi. Elles ne vont pas draguer d'autres plantes comme nous le ferions en draguant un autre humain. En fait, elles draguent des intermédiaires, des pollinisateurs. Tout ça est quand même magique ! Ça veut dire qu'elles développent un langage commun, et ce langage est bien l'odeur. » Le petit groupe chemine parmi les plantes et les arbustes fleuris en ce début de printemps parisien et ensoleillé. « Vous avez tous senti cette plante ?, demande Giulio Giorgi devant un berbéris, un arbuste muni d'épines et de grappes de petites fleurs jaunes. Elle est très particulière ! Je ne sais pas ce que vous en pensez… » « Moi, je sentais l'eau de javel ! », répond une des participantes. « J'ai l'impression que le monde est divisé en deux par le berbéris, remarque Giulio Giorgi. Il y en a qui le sentent et qui le trouvent très agréable, et il y en a qui détestent parce que ça leur rappelle des émanations humaines qui commencent par "S". » Des rires s'élèvent parmi les visiteurs. « Ne soyez pas dégoûtés, parce que ce sont des odeurs faites pour attirer les pollinisateurs. Pas mal d'espèces dans le genre Berbéris ont des odeurs spermatiques. » Des parfums et des goûts Le soleil réveille et sublime les molécules olfactives. Certaines plantes, pourtant, ne sentent que le soir, comme le jasmin de nuit, qu'on appelle aussi galant de nuit. « C'est une fleur qui sent à partir du coucher de soleil, explique l'écologue et paysagiste. Pourquoi ? Parce que ses pollinisateurs sont des papillons de nuit. Puisque dégager des molécules olfactives demande une énergie à la plante, elle va optimiser ça. Elle va dire : "Je ne vais pas le faire pendant la journée, je le fais pendant la nuit". » Le nez repoudré par le pollen des fleurs, on poursuit la balade, au gré des fleurs que l'on rencontre et dont on essaie de deviner le parfum : une odeur de miel ici, une autre de cannabis là (mais il n'y pas de cannabis qui pousse à l'École du Breuil !)... On s'arrête devant un magnolia aux immenses fleurs blanches, très parfumées. Et quand ça sent, il y a parfois aussi du goût : « Les pétales de magnolia sont comestibles. Et ils ont un goût exceptionnel. Quand vous les mangez, vous avez l'impression de croquer dans une endive qui a été trempée dans une sauce au gingembre. » L'odorat des abeilles On entend le chant des oiseaux. Les insectes aussi sont de la partie. « On voit qu'il y a des abeilles qui sont au travail ! Ce que nous, on sent, ce n'est pas ce que les pollinisateurs sentent. Les abeilles n'ont pas une très bonne vue, mais ont un odorat excellentissime, bien meilleur que le nôtre. Il m'arrive régulièrement de voir un arbre ou une plante qui est bourré d'abeilles et qui ne sent rien », raconte Giulio Giorgi. Dans les villes, l'odorat des humains est particulièrement en difficulté. À cause de la pollution, les parfums se font rares – à part celui des gaz d'échappement. « Les particules fines ont une propriété absorbante vis-à-vis des odeurs végétales. On va donc moins sentir les parfums des arbustes parce qu'ils sont beaucoup plus absorbés par la pollution », explique l'auteur de Botanique olfactive, un très joli guide illustré pour « sentir la nature au fil des saisons », commenté par des parfumeurs. C'est la fin de la balade. On en a plein le nez et on a pris son pied. La question de la semaine
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
Puisque des projets les attendent à l'automne, Karen et Caroline tirent leur révérence à la barre de Palmarès après une belle saison estivale d'animation en tandem. Elles concluent leur saison en faisant jouer certaines de leurs tounes coups de cœur puisées dans les palmarès local et international de CHOQ.ca. Comme dirait le rappeur Kinji00 et le producteur Lb66, à la prochaine fois! Chansons diffusées Tops : Stars Come After You – Album Bury the Key Fiction : Blue Light – Minialbum Fiction Perséide : Octobre – Album Passages secrets Bayta et Conifère : La nuit le sait – Minialbum En avant pour tomber Dijon : Another Baby – Album Baby Kinji00 & Lb66 : Shake – Album À la prochaine fois Karma Glider : Rock and Roll – Album From the Haze of a Revved Up Youth Bad Bad Bird (avec Marie-Eve Roy, de Vulgaires Machins) : Je rêve à l'envers – Album Si brutal
Pour ce 90ème numéro de Comixity of the Future Past, retour sur le mois de juin 2005. Puisque nous sommes plus si jeunes et comme beaucoup de vieux nous répétons souvent c'était mieux avant, nous [...] The post Comixity of the Future Past #90 first appeared on Comixity : Podcast & Reviews Comics - Comixity.fr.
Dʹici le mois de novembre, 484 nouveaux romans seront déversés sur les tables des libraires. Puisque depuis quelques jours et comme chaque année, cʹest la rentrée littéraire. Sylvie Tanette nous en dit les spécificités et nous livre ses coups de cœur.
durée : 00:42:53 - Les Midis de Culture - par : Élise Lépine - Aujourd'hui, rencontre avec Julia Malye, préfacière de la réédition du livre de Jacqueline Harpman "Moi qui n'ai pas connu les hommes", et avec la primo-romancière Adelaïde Bon pour "Puisque l'eau monte". Dans un second temps, nous parlerons des états généraux du film documentaire de Lussas. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Julia Malye romancière; Adelaïde Bon comédienne et écrivaine; Christophe Postic Co-directeur artistique des Etats généraux du film documentaire de Lussas; Safia Benhaïm cinéaste
1) Lʹhydre à deux têtes nʹest pas quʹun mythe L'hydre est une petite espèce aquatique d'eau douce. Cet animal fascine les scientifiques par sa capacité à régénérer sa tête ou son pied, lorsqu'ils sont sectionnés. Contrairement à sa cousine mythologique, l'hydre ne possède qu'une tête. Une équipe de l'Université de Genève (UNIGE) démontre cependant qu'il est possible d'obtenir des hydres à deux têtes en exerçant une simple pression sur leur corps. Cette étude révèle l'interaction entre génétique et mécanique des tissus dans le développement des organismes. Sarah Dirren reçoit Aurélien Roux dernier auteur de l'étude et professeur ordinaire au Département de biochimie de la Faculté des Sciences de l'UNIGE. 2) La santé sexuelle positive La santé sexuelle est définie par lʹOMS comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce nʹest pas seulement lʹabsence de maladie, de dysfonctionnement ou dʹinfirmité. CQFD explore les différentes facettes de la santé sexuelle. Jacqueline Fellay-Jordan, co-présidente de Santé Sexuelle Suisse et Alain Léo Pfammatter, conseiller en santé sexuelle à la fondation Profa, sont les invités de Bastien Confino. 3) Les papillons ont-ils des souvenirs de leur jeunesse? Pourquoi les papillons ne devraient avoir aucun souvenir de leurs jeunesses en tant que chenille alors quʹelles ont une mémoire! Puisque cette question existentielle vous tarabusque, Anne Baecher tente de résoudre le mystère. Une rediffusion du 26 janvier 2025
durée : 00:03:52 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - "Dans les restaurants y'a que des frites rectangulaires. J'aimerais savoir ce qu'on fait des bouts ronds." se demande Lou. Pierre-Brice Lebrun a écrit "Petit traité de la pomme de terre et de la frite", aux éditions Le Sureau; il est donc calé pour donner la réponse. - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cʹest un film pas tout à fait comme les autres qui nous permet dʹévoquer dʹun cinéaste pas tout à fait comme les autres. Faster, Pussycat! Kill! Kill! est un film américain de Russ Meyer, sorti en 1965. Russ Meyer vous le connaissez peut-être, cʹest le chantre de la sexploitation, un vrai cinéaste indépendant qui développe une esthétique particulière, très colorée, érotique, avec des contre-plongées magnifiques. Lʹhomme montre un amour certain pour les actrices à très forte poitrine et pour les décolletés dans lesquels on peut se perdre. Russ Meyer est considéré comme un auteur majeur du cinéma de série B à tendance X. Il a influencé de nombreux réalisateurs et artistes, que ce soit Andy Warhol ou John Waters. Quentin Tarantino est même son fan numéro 1. Russ Meyer est connu pour ses films Vixen, Supervixens, Up et Beneath The Valley of the Utlra-Vixens mais également pour Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! qui raconte lʹhistoire de trois femmes sauvages, dans trois voitures de sport, qui, avec violence, férocité, et sensualité, vont braquer un homme infirme et ses deux fils dans leur ranch, tout en ayant kidnappé et drogué la petite amie dʹun homme qui a eu le malheur de croiser leur chemin. Mettant en scène des actrices sulfureuses, dont la très iconique Tura Satana, le film séduit un public tant masculin que féminin. Car pour la première fois, à lʹécran, ce sont des femmes très fortes, véritables Virago, qui sont montrées, capables de plaquer au sol, de briser des vertèbres, de gagner au bras de fer, et qui sont fières de leur sexualité quʹelles exhibent comme une arme. Et ça plaît. Tant aux misogynes quʹaux féministes. Les féministes américaines en font, à lʹépoque, leur film étendard. Vous vous ferez votre propre opinion. Aujourdʹhui dans Travelling, nous allons parler de Russ Meyer, de Tura Satana, de Faster Pussycat ! Kill ! Kill. Nous parlons de films érotiques, sensuels. Vous verrez que Russ Meyer est souvent volontairement provocateur dans les archives. Mais tout va bien se passer. Enfin jʹespère. Puisque nous allons croiser la route de trois femmes, de trois furies, et le monde du cinéma changera radicalement. REFERENCES RUSS MEYER, IN THE LATE NIGHT 1993 https://www.youtube.com/watch?v=2XdYcyuikcU TURA SATANA EN INTERVIEW https://www.youtube.com/watch?v=Km5K6UklFPU
Les 15 août ne sont pas fériés sur les marchés Euronext, ce qui est en soi un beau signe de soutien à la politique gouvernementale française. Puisque je suis là, autant vous parler du 15 août 2025, férié mais pas chômé, loin de là, puisqu'il est marqué par le sommet entre Trump et Poutine sur l'Ukraine. Une rencontre qui va apporter de nouvelles pièces au puzzle de la réorganisation géopolitique en cours.
Alors que le mercato est toujours aussi moribond, et que la championnat ne reprend que dans une dizaine de jours, nous vous proposons de jouer à nouveau avec nous. Puisque le podcast "tier-list" vous avait bien plu, nous reproduisons l'expérience en modifiant quelque peu les règles. Aujourd'hui, il est question de classer les 10 meilleurs matchs du Stade Brestois avec nos souvenirs personnels de supporters. Beaucoup de subjectivité et de sensibilité nous ont mené à choisir seulement 10 matchs parmi tous ceux auxquels nous avons assistés depuis le stade où devant notre écran. Un exercice difficile, qui n'a pas vocation à être le reflet d'une quelconque vérité sportive, mais simplement le résultat de notre propre appréciation. Choisir, c'est renoncer, et d'autres rencontres auraient sûrement mérité de trouver une place dans ce top 10. Nous attendons votre top 10 (et vos justifications) dans les commentaires de la vidéo ! Bonne écoute à tous, et allez Brest ! @BrestOnAir - 2025brestonair@gmail.com • Twitter / X : http://twitter.com/brestonair• Instagram : https://www.instagram.com/brestonair• Twitch : http://twitch.tv/brestonair
Pour ce 89ème numéro de Comixity of the Future Past, retour sur le mois de mai 2005. Puisque nous sommes plus si jeunes et comme beaucoup de vieux nous répétons souvent c'était mieux avant, nous [...] The post Comixity of the Future Past #89 first appeared on Comixity : Podcast & Reviews Comics - Comixity.fr.
En 1972 Murray N. Rothbard publie « L'éducation gratuite et obligatoire ». Aux Etat-Unis le rôle de l'Etat dans l'éducation fait alors l'objet de débats animés : le homeschooling est en vogue parmi les hippies et cette génération de boomers est décidément sensible à toute forme d'autorité et de contrôle.Cinq décennies plus tard, la faillite de l'Etat dans cette fonction qu'il a monopolisée est sans appel. À défaut d'instruire la population, il l'a crétinisée, homogénéisée dans la médiocrité. L'Etat a exigé et obtenu de professeurs toujours plus désabusés qu'ils renoncent à leur réelle vocation : transmettre à chacun les savoirs fondamentaux pour apprendre et développer un esprit critique tout au long de sa vie. Au lieu de cela l'Etat leur impose de concentrer leurs efforts sur la mission première de l'Education d'Etat : endoctriner, égaliser, contrôler. Mêlant histoire, économie et philosophie Rothbard nous mène à la racine du problème pour aboutir à ce constat. L'ouvrage d'une centaine de pages est clair, précis, remarquablement documenté. On comprend alors toute la futilité de poursuivre une solution à coup de réformes techniques. Puisque le problème, avant tout structurel, impose de se poser les bonnes questions : précisément celles que L'Etat ne veut pas et ne peut pas aborder. CET ÉPISODESuite et fin de l'examen critique du développement de l'école obligatoire aux Etats-Unis. Rothbard passe à la loupe le mouvement éducationniste et l'essor de l'éducation progressiste. Ainsi, nous découvrons des personnages exaltés, tels Robert Dale Owen et Frances Wright, dont le plan éducatif épouvantable met l'école au service d'un système étatique extrême, imposant aux enfants leur mise sous contrôle de l'État dès l'âge de 2 ans ! Nous observons également comment, méthodiquement, les « éducationnistes » (Horace Mann, Henry Barnard, etc.) en sont venu à prendre les rennes de leur secteur en constituant des organisations, par la diffusion de revues outils de leur propagande, par l'imposition de leurs normes et leur système de certification des enseignants. Et toujours ce même constat accablant : toutes ces mouvances utopistes, aussi bien intentionnées soient-elles, en viennent rapidement à usurper le rôle parental pour aboutir in fine à la suppression de la pensée indépendante.On retrouve Damien Theillier qui vient conclure cette lecture efficacement, ainsi qu'Olivier Ledoit : la conclusion de son essai reprend les enseignement clés de Rothbard et les resitue dans le contexte du système français. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------MUSIQUEJ.S. Bach – Variations de Goldberg---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LIENSTélécharger le livre :- sur le Mises Institute : Murray Rothbard - Education: Free and Compulsory- sur les Editions de l'Institut Coppet : Murray Rothbard – L'éducation gratuite et obligatoireTélécharger l'analyse d'Olivier Ledoit :La séparation de l'École et de l'État selon Murray Rothbard.F. Passy et G. de Molinari – De l'enseignement obligatoireSuivez BTC TouchPoint sur le web, Twitter, et YouTube
Send us a textEmile est un super physio énergique et passionné. Ce gaspésien d'origine est également tout un coureur en sentier.Il a fait plusieurs courses d'aventure avec orientation et multisport.Quoi qu'il est travailleur autonome avec sa propre clinique de physiothérapie au centre-ville de Bromont: Mont Physio.Il me raconte ce qu'il l'a amené dans les sports de plein air. Ses expériences de courses d'aventures sont vraiment intéressantes.Puisque c'est mon physio personnel au moment: on entre un peu dans mon cas, et les bénéfices du renforcement musculaire.On parle de son parcours de jeune coureur en sentier, et son approche.Les erreurs qu'il voit fréquemment chez les nouveaux … trop vite progresser dans les longues distances rapidement, par exemple.Un gars simple et sympathique, avec des super compétences de physio et un rapport avec ses clients hors paire. Bonne écoute!https://montphysio.com
Après des années de brouille, la Centrafrique et la France ont repris leur partenariat en avril 2024 et une feuille de route a été signée entre les deux pays. Le président centrafricain s'est rendu en France à plusieurs reprises en 2024 et le 10 juillet dernier, le général français Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique, s'est rendu à Bangui. Il a évoqué avec le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameau Bireau le partenariat entre les deux armées, en matière de formation. L'armée française accueille en ce moment une quinzaine d'officiers et sous-officiers centrafricains. Qu'est-ce qui a poussé Bangui à reprendre ses relations avec Paris ? Thierry Vircoulon est chercheur au centre Afrique de l'IFRI. RFI: c'est une première depuis neuf ans. Un général français s'est rendu à Bangui. Pascal Ianni qui est à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique a fait le déplacement pour évoquer le partenariat entre les deux armées en matière de formation. C'est là un symbole fort, surtout quand on se rappelle le rôle joué par l'armée française dans le pays. Thierry Vircoulon : Oui, c'est en effet un retour après une longue période d'éclipse puisque la coopération militaire entre la France et la Centrafrique avait été réduite drastiquement et avait même quasiment disparu, alors que, en effet, la France a pendant longtemps, je pense surtout au 20ᵉ siècle, joué le rôle à la fois de créateur et de formateur de l'armée centrafricaine. Paris et Bangui ont relancé leurs relations en avril 2024. Après plusieurs visites du président Touadéra en France, ce déplacement, c'était là un moyen, côté français, d'acter en quelque sorte ce rapprochement ? C'est-à-dire qu'il y a eu une feuille de route qui a été signée entre Paris et Bangui pour reprendre les relations qui avaient été rompues. Enfin pas rompues officiellement, mais en tout cas qui étaient très mauvaises pendant plusieurs années. Et donc la feuille de route qui a été signée avait plusieurs axes et impliquait en effet qu'un certain nombre de coopérations soient renouées. Et on voit avec la visite du général Ianni que la coopération militaire fait partie de ces coopérations qui devaient être renouées. Qu'est-ce qui a poussé les autorités centrafricaines à reprendre ce partenariat avec la France ? Je ne sais pas. Et je me demande même, qu'est-ce qui a poussé les autorités françaises à reprendre ce partenariat avec Bangui ? Puisque que dans le fond, on ne voit pas cette feuille de route qui a été signée l'année dernière, on ne voit pas quel était son objectif stratégique dans la mesure où Paris n'a plus aucun intérêt en Centrafrique. Total et Bolloré sont partis. Ils ont vendu leurs actifs en Centrafrique depuis quelques années et donc il y a quasiment plus de société française là-bas. Il y a une communauté française qui est très limitée, donc on ne voit pas vraiment qu'est-ce qui a pu motiver Paris à vouloir renouer comme ça avec un régime qui est à bout de souffle. Est-ce qu'il n'y a pas un enjeu stratégique pour la France de ne pas laisser la Russie seule là-bas ? On sait que la France a été un petit peu, on ne va pas dire chassée, mais… Si, il faut dire chasser, oui, il faut dire chasser. La France a été chassée par la Russie, est-ce qu'il n'y a pas aussi un enjeu stratégique pour Paris ? Oui, alors on peut dire que c'est ça l'enjeu stratégique. Mais pour le moment, on n'a pas vraiment vu la perte d'influence de la Russie sur le régime centrafricain. Au contraire, le président Touadéra a été voir Vladimir Poutine au début de cette année. Les échanges continuent, si je puis dire. Mais surtout, la mainmise de Wagner reste totale sur l'appareil sécuritaire centrafricain. Donc, on ne voit pas ce que cette politique a amené pour le moment. La feuille de route a permis d'une part de libérer un citoyen français qui était dans les geôles centrafricaines, ça, c'est clair. On voit aussi, quand on monitore un peu les médias centrafricains, que la propagande anti-française a diminué. Donc, il y a eu des signes du gouvernement centrafricain en quelque sorte. Mais par contre, il n'y a aucun signe de diminution de l'emprise russe sur le régime centrafricain. Il y a un scrutin présidentiel qui se profile à l'horizon en décembre 2025. Est-ce que côté centrafricain, le président Touadéra ne cherche-t-il pas quand même des appuis avant cette échéance importante ? Il cherche des appuis, mais pas du côté français en tout cas. Puisque premièrement, la contribution financière de la France aux élections dont vous parlez devrait être extrêmement modeste, s'il y en a une. Et en fait, sa garantie de réélection, il est allé la chercher à Moscou et également aux Émirats arabes unis. Et surtout en introduisant des modifications de la Constitution qui mettent hors-jeu la plupart de ses adversaires politiques parce qu'avec les nouvelles règles juridiques qui ont été mises dans la Constitution la candidature de beaucoup d'entre eux ne devrait pas pouvoir être validée par la Commission électorale. À lire aussiCentrafrique: Paris et Bangui envisagent une reprise de leur coopération militaire
En 1972 Murray N. Rothbard publie « L'éducation gratuite et obligatoire ». Aux Etat-Unis le rôle de l'Etat dans l'éducation fait alors l'objet de débats animés : le homeschooling est en vogue parmi les hippies et cette génération de boomers est décidément sensible à toute forme d'autorité et de contrôle.Cinq décennies plus tard, la faillite de l'Etat dans cette fonction qu'il a monopolisée est sans appel. À défaut d'instruire la population, il l'a crétinisée, homogénéisée dans la médiocrité. L'Etat a exigé et obtenu de professeurs toujours plus désabusés qu'ils renoncent à leur réelle vocation : transmettre à chacun les savoirs fondamentaux pour apprendre et développer un esprit critique tout au long de sa vie. Au lieu de cela l'Etat leur impose de concentrer leurs efforts sur la mission première de l'Education d'Etat : endoctriner, égaliser, contrôler. Mêlant histoire, économie et philosophie Rothbard nous mène à la racine du problème pour aboutir à ce constat. L'ouvrage d'une centaine de pages est clair, précis, remarquablement documenté. On comprend alors toute la futilité de poursuivre une solution à coup de réformes techniques. Puisque le problème, avant tout structurel, impose de se poser les bonnes questions : précisément celles que L'Etat ne veut pas et ne peut pas aborder. Après s'être intéressés aux origines de l'école obligatoire en Europe, en Chine et au Japon, ce 5ème volet se concentre sur les Etats-Unis.Les racines de la scolarisation obligatoire y sont indissociables du puritanisme de la colonie de la Baie du Massachusetts qui conçoit l'éducation comme l'outil idéal pour promouvoir l'obéissance à l'autorité et la conformité religieuse. La lecture est suivie d'un commentaire de Damien Theillier et d'un nouvel extrait de l'essai d'Olivier Ledoit, lequel analyse - statistiques à l'appui - le déclin ahurissant du niveau d'enseignement en France et démontre pourquoi les familles les plus modestes sont les premières à en faire les frais. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------MUSIQUEJ.S. Bach – Variations de Goldberg---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LIENSTélécharger le livre :- sur le Mises Institute : Murray Rothbard - Education: Free and Compulsory- sur les Editions de l'Institut Coppet : Murray Rothbard – L'éducation gratuite et obligatoireTélécharger l'analyse d'Olivier Ledoit :La séparation de l'École et de l'État selon Murray Rothbard.F. Passy et G. de Molinari – De l'enseignement obligatoireInstitut CoppetEditions de l'Institut CoppetSuivez BTC TouchPoint sur le web, Twitter, et YouTube
Cet été, Les Sens de la Danse vous fait revivre les moments forts de la saison 2.On commence avec France Schott-Billmann — une femme qui a changé ma façon de danser… et de penser.France Schott-Billmann est psychanalyste, anthropologue, et pionnière de la danse-thérapie.Avec elle, j'ai découvert qu'il est possible de mettre des mots sur ce que je ressens en dansant.Sa méthode, la danse-rythme-thérapie, puise dans l'expression primitive, les rituels, les mythes, et surtout… dans le rythme.Dans cet extrait, elle nous rappelle que tout commence par la musique, que la pulsation est en nous depuis le ventre de notre mère, et que — oui — tout le monde sait danser.✨ Une parole simple, poétique, essentielle.À écouter, réécouter, partager… les yeux fermés, le corps ouvert.
Puisque l'étude de la Torah donne accès au monde futur et que les femmes n'y sont pas tenues, comment peuvent-elles acquérir l'éternité après la mort ? L'amour authentique de la Torah divine, l'admiration sincère pour les Sages, les sacrifices et renoncements faits en faveur de la Torah permettent-ils d'acquérir littéralement la Torah sans avoir à passer par la case étude et donc d'accéder au ‘Olam Haba ? Pourquoi une vérité ne peut devenir nôtre que si elle nous oblige ? La volonté d'accomplir son destin spirituel et moral - et de s'y engager - est-elle le signe de la vraie grandeur ?
En 1972 Murray N. Rothbard publie « L'éducation gratuite et obligatoire ». Aux Etat-Unis le rôle de l'Etat dans l'éducation fait alors l'objet de débats animés : le homeschooling est en vogue parmi les hippies et cette génération de boomers est décidément sensible à toute forme d'autorité et de contrôle.Cinq décennies plus tard, la faillite de l'Etat dans cette fonction qu'il a monopolisée est sans appel. À défaut d'instruire la population, il l'a crétinisée, homogénéisée dans la médiocrité. L'Etat a exigé et obtenu de professeurs toujours plus désabusés qu'ils renoncent à leur réelle vocation : transmettre à chacun les savoirs fondamentaux pour apprendre et développer un esprit critique tout au long de sa vie. Au lieu de cela l'Etat leur impose de concentrer leurs efforts sur la mission première de l'Education d'Etat : endoctriner, égaliser, contrôler. Mêlant histoire, économie et philosophie Rothbard nous mène à la racine du problème pour aboutir à ce constat. L'ouvrage d'une centaine de pages est clair, précis, remarquablement documenté. On comprend alors toute la futilité de poursuivre une solution à coup de réformes techniques. Puisque le problème, avant tout structurel, impose de se poser les bonnes questions : précisément celles que L'Etat ne veut pas et ne peut pas aborder. Dans ce quatrième volet de la série, Rothbard poursuit l'examen des origines de l'école gratuite et obligatoire. Après la Prusse, l'auteur s'intéresse ici à la France puis survole l'Espagne, la Suisse, et la Chine, avant de s'attarder sur le cas du Japon, qui mérite toute notre attention. Vient ensuite le tour de l'Angleterre dont les traditions volontaristes, individualistes, et dont le peuple si peu enclin à toute forme d'interventionnisme d'Etat en matière d'éducation, finit par céder, succombant à l'élan collectiviste.Il est aussi question de l'endoctrinement en milieu scolaire sous le fascisme, le nazisme et le communisme. Damien Theillier et Olivier Ledoit complètent l'analyse à travers un prisme historico-économique, nous rappelant que, oui : l'instructeur vendait jadis ses services aux familles, que l'éducation est une marchandise, et qu'il est dans l'intérêt de tous, y compris des plus pauvres, de la considérer ainsi.---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------MUSIQUEJ.S. Bach – Variations de Goldberg---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LIENSTélécharger le livre :- sur le Mises Institute : Murray Rothbard - Education: Free and Compulsory- sur les Editions de l'Institut Coppet : Murray Rothbard – L'éducation gratuite et obligatoireTélécharger l'analyse d'Olivier Ledoit :La séparation de l'École et de l'État selon Murray Rothbard.F. Passy et G. de Molinari – De l'enseignement obligatoireInstitut CoppetEditions de l'Institut CoppetSuivez BTC TouchPoint sur le web, Twitter, et YouTube
Pour ce 88ème numéro de Comixity of the Future Past, retour sur le mois d'avril 2005. Puisque nous sommes plus si jeunes et comme beaucoup de vieux nous répétons souvent c'était mieux avant, nous allons [...] The post Comixity of the Future Past #88 first appeared on Comixity : Podcast & Reviews Comics - Comixity.fr.
Au sommaire du pédalo ce soir ! Puisque notre invitée ne s'est pas pointée, on vous rediffuse une interview avec…
Au nord du Mexique, dans l'État de Sonora, la petite baie de Kino est ouverte sur la mer de Cortés. La région abrite une importante biodiversité et faune marine, mais l'équilibre a été bouleversé ces dernières décennies par la surpêche et des mauvaises pratiques. Alors, depuis quelques années, la petite communauté d'environ 10 000 habitants s'organise. Les pêcheurs, celles et ceux qui vivent de la mer tentent de prendre en main eux-mêmes au mieux la gestion de leurs ressources. De notre envoyée spéciale de retour de la baie de Kino« Là, il faut malaxer. » À marée basse, les femmes remuent les limons pour déterrer et compter les palourdes : « Regarde, il y en a de toutes les tailles. Ça nous fait plaisir de voir cela. Avant, quand on venait, il n'y en avait pas une seule. » De jeunes coquillages élevés en laboratoire ont été semées quelques mois plus tôt dans l'estuaire par une coopérative de femmes : « La palourde grandit et donc on peut la récolter en toute saison. »Ce jour-là, Felice Campo et Delfina Mendoza ne les ramassent pas. Puisque les quantités extraites dépassent la capacité de l'animal à se reproduire, elles préfèrent repeupler : « On a vu que des pêcheurs venaient et sortaient des palourdes. C'est pour cela que je dis que le bénéfice est pour toute la communauté. »À Kino, une dizaine d'associations civiles s'investit dans la préservation de l'écosystème de la baie. La surpêche de la part de certains locaux est souvent pointée du doigt pour expliquer la disparition des espèces. Mais pour Edgar Magdaleno, professeur au Prescott collège, elle ne doit pas servir à faire oublier la responsabilité des grands intérêts privés. Notamment l'élevage de crevettes, très présent dans la région, qui domine la production nationale. « Le secteur a dévasté l'estuaire et la lagune. Et il y a aussi tous ces grands bateaux de pêche aux crevettes et à la sardine qui viennent ici dans le golfe. Ils utilisent des chaluts et détruisent les fonds marins. Pour une seule espèce, ils en détruisent quarante et cela affectent toute l'activité de subsistance de nos pêcheurs. On est une communauté abandonnée par les autorités. »À lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserverProtéger les ressourcesSans contrôle et face à l'impuissance des institutions mexicaines, les habitants de Kino s'organisent entre eux pour protéger leurs ressources. Un peu plus au nord, une coopérative s'est vu confier 25 hectares de bas fond. Daniel Torre explique qu'en échange de sa protection, il a le droit de plonger pour pêcher des pétoncles géants : « On fait du monitoring sous-marin pour surveiller les quantités de biomasse à l'intérieur de la zone. »À l'aide d'un tube alimenté en air par un compresseur, il descend à une douzaine de mètres profondeur. Depuis plus de 20 ans. Il est issu de la troisième génération de plongeurs dans sa famille et n'imagine pas faire autre chose : « huit personnes sur dix vivent de la pêche ici. Si une espèce s'effondre, on trouvera des alternatives. Que ce soit la raie manta, le requin, le crabe ou bien les bulots. Il s'agit de pouvoir nourrir sa famille. Mais j'espère qu'avec ce qu'on fait là, les futures générations pourront continuer à pêcher comme nous. »À lire aussiPourquoi faut-il combattre la pêche illégale?
La protection des mers, c'est l'enjeu de la troisième Conférence de l'ONU sur l'Océan, qui s'ouvre lundi 9 juin à Nice, dans le sud de la France. L'un des sujets majeurs de ce sommet, c'est la pollution des mers par les plastiques. Comme dit Foga Agbetossou, les microplastiques n'ont pas besoin de visas pour arriver sur les côtes africaines. Foga Agbetossou est le responsable pour le Togo de l'ONG SOA, pour Sustainable Ocean Alliance, Alliance pour un océan durable, en français. En ligne de Lomé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Foga Agbetossou, vu d'Afrique, qu'est-ce que vous attendez de cette troisième Conférence des Nations unies sur l'océan ? Foga Agbetossou : Il faut dire que l'Afrique s'attend à beaucoup de choses, surtout en matière de conservation. Donc, nous attendons à ce que les jeunes Africains puissent avoir plus de poids en matière de discussion sur les questions liées aux océans.Est-ce qu'avec le réchauffement climatique, vous craignez une élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines ?Bien sûr, cette élévation du niveau de la mer sur les côtes africaines n'est pas à craindre puisque c'est quelque chose qui se passe déjà. Les côtes les plus vulnérables sur le continent africain sont les côtes qui sont principalement constituées de plages sableuses. Puisque, vous le savez, les plages sableuses ne sont pas très résistantes face à l'avancée de la mer, face au phénomène d'érosion côtière. Donc, dès que les vagues déferlent sur les côtes, ces plages sableuses ne résistent pas aux vagues qui les érodent.Et du côté des mangroves ?Et les mangroves aussi. Comme les mangroves sont partie intégrante des systèmes côtiers, elles sont également menacées et, du coup, elles perdent leurs potentiels de résistance face aux inondations et aux phénomènes d'érosion côtière.Et qu'en est-il pour les îles au large du continent africain, notamment du côté de l'océan Indien ? Oui, ces îles sont également très menacées face au réchauffement climatique, puisque ces îles sont des zones de prédilection de ce que nous appelons les récifs coralliens. Et ces récifs coralliens, figurez-vous, ce sont des organismes qui créent des écosystèmes où d'autres poissons viennent se reproduire et où il y a beaucoup en termes de biodiversité marine. Donc, avec le réchauffement climatique, avec ses corollaires d'élévation du niveau de la mer, d'élévation du taux de CO2 dans la mer, ces récifs coralliens perdent en fait leur efficacité, perdent certaines de leurs activités biologiques et expulsent des organismes qui sont responsables de leur croissance. Donc, une fois qu'ils expulsent ces organismes-là, ils subissent ce qu'on appelle le blanchissement et ils perdent leurs fonctions biologiques. Et du coup, cela constitue un très grand problème, surtout pour ces îles comme Zanzibar, les Seychelles, les Comores et autres, qui sont dans l'océan Indien. Et figurez-vous que même une partie de leur économie en matière de pêche repose sur ces écosystèmes de récifs coralliens.Alors, toujours au chapitre du réchauffement climatique, l'un des sujets de cette conférence de Nice, ce sont les émissions de CO2 provoquées par le transport maritime. Ce secteur est à l'origine de 3 % des émissions mondiales de CO2, soit presque autant que l'avion et presque autant que l'ensemble du continent africain. Qu'attendez-vous d'une telle conférence au sujet du trafic maritime, justement ?Oui. Quand vous parlez des 3 %, on peut peut-être penser que c'est un chiffre infime. Mais les 3 % représentent en fait 1056 millions de tonnes de CO2 qui sont émis par le domaine maritime, les bateaux et tout le reste.Est ce qu'il faut que les bateaux arrêtent d'utiliser du fioul ? Et à ce moment-là, par quoi faut-il le remplacer ? Bien entendu, il faudrait qu'on se tourne vers les nouvelles technologies et remplacer ces carburants par d'autres carburants alternatifs comme l'hydrogène. Les recherches sont en cours et, à Lomé même récemment, il y a un institut, un centre Wascal.org qui est un centre de recherche sur les questions climatiques, qui, avec d'autres partenaires, a mis sur pied un institut de recherche sur l'hydrogène dont des avancées se font déjà sur le continent, principalement au Togo. Mais je crois qu'il faut qu'on se tourne beaucoup plus vers ces carburants alternatifs. Comme je le disais, il y a l'hydrogène. Il y a également des biocarburants marins. Des recherches sont en cours pour voir si on pourrait utiliser les algues et les déchets marins pour fabriquer du carburant pour ces bateaux. Il y a également un domaine qui est en pleine recherche actuellement, qui est l'électrification des ports. Il faut doter les ports des équipements d'énergies renouvelables pour réduire l'empreinte carbone.Donc il faudrait, sur le port de Lomé, des bornesélectriques où les bateaux viendraient recharger leurs batteries ?Exactement.Mais est ce que ce n'est pas quelque chose qui va prendre des années et des années ? Bien sûr que ça prendra des années. Mais tout rêve commence par un pas. Donc si nous ne faisons pas ce pas aujourd'hui, on risque de répéter les mêmes choses après 40 ou 50 ans.Lors de cette conférence, la France va proposer que les armateurs et les transporteurs maritimes payent une taxe carbone pour financer la transition énergétique. Mais beaucoup de pays sont contre. Qu'est-ce que vous en pensez ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.L'un des fléaux des mers aujourd'hui, c'est le plastique. Alors vu d'Afrique, est-ce que la pollution plastique est une réalité ou pas ?Oui, la pollution plastique est bel et bien une réalité en Afrique puisque l'Afrique, pour information, a produit plus de 17 millions de tonnes de déchets plastiques par an. Mais moins de 10 % de ces plastiques sont recyclés sur le continent et le reste finit, comme vous le savez, dans les rivières, les fleuves et dans les deux océans, l'océan Atlantique et l'océan Indien.Et le problème, c'est que ces plastiques ne sont pas biodégradables. C'est ça ? Oui, la majeure partie de ces plastiques ne sont pas biodégradable. Une fois qu'ils entrent dans l'environnement marin, ils prennent des décennies, quelquefois même des centaines d'années, à se désintégrer par suite des processus physiques qui se déroulent dans la mer. Et donc, année après année, les plastiques augmentent en pleine mer. Et cela constitue un danger notoire pour les organismes qui vivent dans la mer. Et lorsque ces plastiques arrivent à se désintégrer aussi, ils se désintègrent et deviennent des microplastiques qui sont quelquefois confondus par certaines espèces marines avec des aliments. Ces espèces les ingurgitent. Et tout cela finit sur nos tables lorsque nous consommons de ces espèces.Donc il y a des poissons qu'il ne faut plus manger, c'est ça ? Je ne dirai pas qu'il ne faut plus manger, mais on ne sait pas quel poisson a ingurgité ces microplastiques et lequel n'en a pas pris. Donc, nous nous attendons à ce que des avancées notoires soient faites sur la question de la pollution plastique, puisque c'est une question qui touche non seulement l'Afrique, mais aussi les autres continents. Et le problème également, c'est que les plastiques qui sont rejetés sur d'autres continents n'ont pas besoin de visas avant de venir sur nos côtes. Et donc je crois qu'il faut vraiment développer une solution qui serait globale pour la question du plastique. Et je crois qu'une prochaine session se tiendra à Genève, en Suisse, et je crois qu'ils vont développer un traité mondial sur le plastique, un traité mondial que les États vont ratifier pour que tous ensemble, nous puissions trouver une solution globale pour ce problème global.Oui, mais vous savez bien que cet accord international que tout le monde appelle de ses vœux, les pays producteurs de pétrole n'en veulent pas puisque le plastique est fait à partir du pétrole.Oui, oui. Mais ce n'est pas parce que certains États ont refusé de ratifier le traité que nous allons nous empêcher de faire ce qui est bien. Il faut quand même aller dans la bonne direction et, un de ces jours, nous sommes positifs. Nous croyons que ces États vont céder.Et de ce point de vue, qu'est-ce que fait votre ONG, SOA, Sustainable Ocean Alliance, l'Alliance pour un Océan Durable, contre ce fléau des plastiques ?À SOA Togo, nous nous sommes rendu compte qu'en fait, en Afrique et spécialement au Togo, beaucoup de personnes ne sont pas informées sur les questions relatives aux océans. Et c'est d'ailleurs ce qui a motivé la création de cette organisation au Togo. Et ce que nous faisons, c'est que d'abord nous essayons de rapprocher l'océan des populations. Nous essayons de parler aux populations, nous faisons des tournées dans des écoles pour parler aux jeunes apprenants, pour familiariser les gens sur les questions relatives aux océans. Et pendant ces campagnes de sensibilisation, l'un des sujets principaux que nous débattons, c'est la question du plastique et nous montrons justement aux apprenants les bonnes pratiques à faire pour pouvoir réduire la pollution plastique, sinon l'éviter carrément.Donc votre message, c'est que la mer, ce n'est pas une poubelle.Oui, bien entendu, la mer n'est pas une poubelle, tout comme nos maisons respectives ne sont pas des poubelles. La mer, les fleuves, les rivières, ce sont des écosystèmes, des habitats d'autres organismes. Donc, il faut que nous travaillions à ne pas en faire des poubelles.La préoccupation majeure des professionnels de la mer en Afrique, c'est la surpêche, notamment la pêche industrielle. Que peut faire cette conférence de l'ONU à Nice, en France, pour réguler cette pêche sur les côtes africaines ?Oui, je pense à la convention d'Abidjan et je crois qu'il y a certains éléments qui manquent à la Convention et sur lesquels la Conférence peut également travailler pour régler la question de la surpêche sur le continent. En fait, ce qui se passe sur le terrain, c'est qu'il y a des bateaux, des industriels provenant d'autres pays qui viennent effectuer ces surpêches au large du continent africain et qui violent certains règlements qui sont en cours. Donc, je crois que la Conférence peut travailler à maximiser les efforts pour renforcer les mesures protectives contre cette surpêche.Et vous trouvez que la Convention d'Abidjan n'est pas assez contraignante ? Il y a certains des éléments qu'on pourrait ajouter à cette Convention, tels que la question de la pêche artisanale. Cette question n'a pas été bien traitée dans cette Convention, puisque lorsque ces bateaux industriels font cette surpêche, ils entrent en fait en compétition avec la pêche artisanale et ils menacent la sécurité alimentaire dans nos pays.Un accord a été rédigé qui vise à contrecarrer et éliminer la pêche illégale : 64 % des États côtiers du monde ont signé cet accord, ce qui veut dire qu'il reste 36 % des pays qui ne l'ont pas signé. Ce qui signifie qu'il y a de la résistance, non ? Bien sûr, cette résistance provient principalement de ces pays qui trouvent un intérêt dans la surpêche. Quand je pense à la Chine, vous savez que même la Chine intervient au large de plusieurs pays africains. Au Ghana même, la question est très cruciale. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du Saiko Fishing. Donc, ce sont des Chinois qui viennent au large des côtes ghanéennes et qui font leurs activités de façon illicite et qui font même des transbordements. Ils vendent des espèces juvéniles. Ils vont jusqu'aux espèces juvéniles, les vendent aux pêcheurs traditionnels qui reviennent les vendre sur le continent. Donc je crois que, au point où nous sommes arrivés, l'océan constitue beaucoup de potentialités que nous pourrons exploiter pour notre développement. Mais pendant que nous exploitons les ressources de l'océan, il faut penser à les exploiter de façon durable, parce que l'océan entretient la vie sur la terre. L'océan produit près de la moitié de l'oxygène que nous respirons et l'océan a encore beaucoup d'éléments à nous offrir. Et si nous nous précipitons à détruire ces ressources, nous risquons de ne pas avoir accès aux autres ressources que l'océan réserve pour nous. Donc, j'exhorte la population mondiale, j'exhorte les États à prendre des décisions qui iront à l'avantage de l'océan.À lire aussiTogo: la ville d'Aného lutte pour faire face à l'érosion et garder ses plagesÀ lire aussiAvant la conférence onusienne sur l'Océan, des scientifiques publient 10 recommandations pour le préserver
Avec : Yael Mellul, ancienne avocate. Périco Légasse, journaliste. Et Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. - Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Puisque tout dépend de D.ieu, pourquoi Celui-ci punirait-Il un voleur, par exemple ? La personne volée ne devait-elle pas, de toute façon, perdre ce qui lui a été pris ? Comment concilier libre arbitre humain et Providence divine ? Un homme ou un animal peut-il faire une chose que D.ieu n'a pas voulue ? Pourquoi ? Qu'est-ce que le Tsimtsoum ? En quoi est-il indispensable à notre existence ? Réponse à travers des propos du Rambam et du Or Ha'haïm.
" C'est ce disciple qui a écrit ces choses ; son témoignage est vrai "Méditation de l'évangile (Jn 21, 20-25) par la pasteure Nicole FabreChant final : "Puisque tu m'aimes" par PraiseDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Vous n'appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde" Méditation de l'évangile (Jn 15, 18-21) par la pasteure Héléna Vicario Chant final : "Le serviteur" par CELEBRATIODistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:03 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Marie, 23 ans, s'interroge sur la raison qui pousse les autorités à évacuer les camps de migrants. - invités : Adeline HAZAN - Adeline Hazan : Présidente de l'UNICEF France - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:03:52 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - "Dans les restaurants y'a que des frites rectangulaires. J'aimerais savoir ce qu'on fait des bouts ronds." se demande Lou. Pierre-Brice Lebrun a écrit "Petit traité de la pomme de terre et de la frite", aux éditions Le Sureau; il est donc calé pour donner la réponse. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Clin d’oeil à Drifter. Puisque l’on commence par eux, et on enchaîne avec Las Brujas (Argentine) et Axton Pryte (Quimper), et les japonais de Crowley. Suivis de Metalmorfosis, Vulcano (et oui, à ses débuts le groupe brésilien jouait du heavy metal, avant de se « radicaliser »), Show Ya (Japon). C’est ensuite au tour de Trueno Azul […] L'article Maggot Brain – Monstrueux Labyrinthe est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Nouveau (et si agréable) détour par la province de Namur : destination Sambreville, et plus précisément le centre culturel Crac's – Quai de scène, transformé pour l'occasion en arène de la culture légère mais affûtée. Deux équipes (Charlotte Dekoker et une homonyme, face à Louise Denef et Franck), une pluie de questions, un cocktail de bonne humeur. On évoque Magritte, l'origine du nom Sambreville, les globules rouges, les plus jolis coins de la commune (composée de 7 villages), les glaces à la crème et le caramel, et une collection étonnante ! Puisque notre invitée du jour est Christine Henrot, glycophile, qui collectionne donc les sachets de sucre depuis des années, une pièce-musée de sa maison est même dédiée à sa passion “overglucose” ! Merci pour votre écoute Salut les copions, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Salut les copions sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/19688 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 22 avril 2025 a été annoncée une nouvelle règle plutôt surprenante concernant la cérémonie des Oscars : désormais, les votants sont obligés d'avoir vu les films avant de voter ! Hollywood n'a décidément de cesse de nous surprendre... Et c'est loin d'être la première fois ! Puisque l'origine d'Hollywood même est une histoire assez inopinée... Dans "Ah Ouais ?" cette semaine, Vincent Serrano répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
#SessionLive avec deux poètes de la chanson française : Mathieu Boogaerts pour Grand piano et Albin de la Simone pour Toi là-bas. Notre premier invité est Mathieu Boogaerts pour la sortie de Grand Piano.Note d'intention par Mathieu Boogaerts :Mathieu Boogaerts, « Grand piano » ? C'est le titre de mon neuvième album, et c'est un oxymore : « Figure de style qui vise à rapprocher deux termes que leurs sens devraient éloigner ».« Grand » car je l'ai voulu ainsi : franc, épais, puissant, plus de matière, de volume que ses prédécesseurs... Plus âgé ? Une batterie, une basse électrique, une basse synthétique, une guitare électrique, une guitare acoustique, un synthétiseur, un saxophone, une flûte, un accordéon, un chœur, des percussions, un piano électrique et un piano droit : la gamme de couleurs qu'il m'a fallu pour dépeindre en détails les sentiments que je déploie dans mes douze nouvelles chansons.Mais « Piano », car toujours sur le ton de la confidence, léger, fragile, doux, nuancé.Comment ?J'ai écrit et composé ce répertoire entre septembre 2020 et mars 2023 dans de nombreux lieux dont Londres, Paris, Istanbul, Amsterdam, Budapest, Plaisians, Risoul et les Landes. Le disque a été enregistré « de manière classique » entre 2023 et 2024 à La Frette Studios en région parisienne. Comme pour chacun de mes disques, Renaud Letang a ensuite élaboré le mixage, puis le duo de graphistes M/M (Paris) a conçu la pochette : ici une nature morte illustrant la facture, le geste, l'intention poétique de l'album.Avant ?Né en 1970 à Fontenay-sous-Bois. J'ai sorti mon premier « Ondulé » de clip-vidéo en 1995, suivi de l'album Super. Depuis : huit albums studio, trois albums live, plus de mille concerts à travers le monde, des chansons pour Camélia Jordana, Luce, Zaz, Vanessa Paradis... D'innombrables collaborations. En 2023, en pleine fabrication du disque, j'ai donné vingt concerts à Paris lors desquels je tirai au sort les chansons de ma discographie.Après ?Joie : l'écriture et la réalisation des clips-vidéo des morceaux. Les interpréter sur scène accompagné par mon tout nouveau groupe...Le Grand piano ! Mon meilleur disque ? Oui !Titres interprétés dans le grand studioMa Jeunesse Live RFI Faut toujours écouter son corps, extrait de l'albumDans une case Live RFI Line Up : Mathieu Boogaerts, guitare voixSon : Camille Roch, Jérémie Besset► Album Grand Piano (Tôt ou Tard 2025)Site internet - YouTube - FacebookÀ lire aussiMathieu Boogaerts: «Grand piano», entre intimité et ambition musicalePuis, nous recevons Albin de la Simone pour la sortie de Toi là-bas (disque) et Mes Battements (livre avec dessins chez Actes Sud)► Teaser MdMLe Livre Mes battementsRome, 30 septembre 2024. Il est 11h du matin, partie à 4h30 chez moi, j'arrive à la Villa Médicis qui me fait le beau cadeau de m'inviter en courte résidence pour finir le livre que vous tenez entre les mains. Donc, à l'heure où j'écris ces lignes, ce n'est encore qu'un tas de dessins et de textes plus ou moins ordonnés. J'ai du pain sur la planche. Car un premier livre de ce type, comme un premier disque, est un peu constitué d'une vie entière, et quand on a 50 ans passés, il y a du tri à faire. À partir du deuxième, si on a bien fait son boulot dans le premier, on part d'une page blanche ou, au pire, d'une page beige. Nous verrons.L'album Toi là-basParis, le 1er décembre 2024. Après quelques saisons très denses, j'ai ressenti à l'automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m'enfermer à la Villa Médicis où j'ai terminé d'écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, paru en mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j'ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l'époque. Je les habitais d'une nouvelle façon. J'ai tiré le fil, et d'autres chansons comme J'aime lire (2008) et enfin Pourquoi on pleure (2017) sont sorties naturellement de la pelote. Alors j'ai eu envie de les enregistrer à nouveau, comme de les photographier dans leur nouveau costume. Je me suis laissé aller sans faire de plans, sans pression, juste pour le jeu de la réinterprétation, pour le plaisir. Beaucoup de plaisir, musical autant que vocal. Les chansons en sont sorties plus sereines et plus sensuelles aussi, je crois. Boîtes à rythmes et basses profondes, synthétiseurs en halos suaves autour de mes instruments acoustiques chéris, comme mon piano Una Corda, et aussi cette incroyable Fender VI chère à The Cure ou Richard Hawley, une guitare électrique des années 60 accordée une octave plus grave, dont le son me retourne (écoutez le solo dans La valse des lilas). J'ai invité Alice on the Roof – avec qui je travaille pour son prochain album et que j'adore – à partager Pourquoi on pleure. Alice a accepté. La chanson en duo a pris un sens nouveau.Je pensais faire un petit EP à sortir à l'occasion de la parution du livre, mais comme je fouillais dans le rétroviseur depuis des mois, j'ai croisé quelques autres chansons importantes dans ma vie. La très souchonesque C'est bien moi que j'ai chantée l'an passé en hommage à Françoise Hardy avec Sage. La sublime Valse des lilas de Michel Legrand dont j'ai tant aimé la version américaine Once Upon a Summertime par Blossom Dearie ou Miles Davis. Et le temps s'arrêtait, d'Adamo, que nous avions arrangée avec Julien Chirol et Renaud Létang en 2003 pour le grand Salvatore lui-même. Et surtout, Ma gueule, lourdeur de Johnny qui me renvoyait au pire de la préadolescence brutale et masculiniste, jusqu'à ce que je découvre en la chantant qu'elle pouvait m'aller comme un gant et m'émouvoir même. Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j'ai quand même eu envie d'écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. En laissant errer mon regard dans les arbres de la Villa Médicis, j'ai revu Laurence, Natalia, Maud, Sidonie, Ouria… premières amoureuses qui ne m'ont pas connu. Que j'ai aimées, follement, mais de loin. Que j'ai regardées, sans relâche, dont j'ai étudié les gestes, les habitudes, les vêtements, ne détournant le regard que si je sentais le leur se tourner vers moi. J'avais trop peur. Peur de quoi. J'ai aussi entendu dans les arbres les échos de Charlotte Sometimes des Cure, sur laquelle je pleurais ces amours à distance. Trois jours plus tard, j'ai terminé la première maquette de Toi là-bas. Ça n'est donc pas un EP, mais bien un album. Mon huitième.Post-scriptum : Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois, je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai. À moins d'un miracle anatomique, il est peu probable que je parvienne à faire tout cela en même temps.Titres interprétés dans le grand studioPourquoi on pleure Live RFI Toi là-bas, extrait de l'albumQuoi ma gueule Live RFI Line Up : Albin de la Simone, piano, voixSon : Benoît Letirant, Mathias Taylor, Camille Roch► Album Toi là-bas (Tôt ou Tard)Site internet - YouTube - FacebookRéalisation : Hadrien Touraud
Le féminisme est-il l'avenir de l'homme ? Sans doute, mais à condition que le genre, anciennement dit « fort », puisse construire une nouvelle forme de masculinité. Huit ans après #metoo, et alors que les prédateurs, notamment dans le milieu du cinéma, sont dénoncés et pour certains jugés, une comédie policière, Le mélange des genres s'amuse des évolutions actuelles de la société. Michel Leclerc, qui réalise depuis ses débuts des comédies de mœurs sur l'air du temps politique (Le nom des gens (2010) par exemple) met ici en scène des activistes féministes et un homme qui se revendique « déconstruit ».Soit Simone (Léa Drucker), une enquêtrice de la police, qui infiltre les « hardies » un groupuscule féministe, qu'elle soupçonne de complicité de meurtre. Le hasard va la faire rencontrer Paul (Benjamin Lavernhe), comédien à la carrière bien moins florissante que celle de sa femme.À l'affiche également de notre cinéma cette semaine, nous revenons avec Aïssa Diaby sur les African cinema days qui se sont tenus il y a quelques jours en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l'Institut français.Festival de CannesNous feuilletterons le journal du cinéma qui fera la part belle à la sélection officielle de Cannes enfin dévoilée : Tom Cruise foulera le tapis rouge du Festival de Cannes. On le savait depuis quelques jours : l'ultime volet de la franchise Mission impossible sera projeté le 14 mai prochain (au lendemain de l'ouverture), hors compétition. Mais d'autres stars internationales seront partie prenante du plus grand rendez-vous du cinéma mondial. Puisque l'on connaît enfin la sélection officielle, dévoilée jeudi. Le directeur artistique Thierry Frémaux a rendu publique la liste des films projetés à Cannes, et notamment ceux qui seront en lice pour remporter la palme d'or. Comme chaque année, c'est un savant mélange de réalisateurs connus, et déjà primés, et de nouveaux venus en compétition.Il y a en effet les habitués, comme les belges Luc et Jean-Pierre Dardenne, l'Iranien Jafar Panahi, le Brésilien Kleber Mendonça Filho, l'Américain Wes Anderson ou encore la Française Julia Ducournau qui remporta la Palme d'or il y a quatre ans...À lire aussiFestival de Cannes 2025: les films en compétitionEt puis, les cinéastes qui auront pour la première fois les honneurs de la compétition. C'est le cas de l'actrice Hafsia Herzi qui présentera son troisième long métrage La petite dernière ou du sud africain Oliver Hermanus en lice pour la palme d'or avec un film américain : The History of Sound, une romance homosexuelle et musicale pendant la Première Guerre mondiale.C'est d'ailleurs la musique qui donnera le ton de ce 78e festival. Le premier long métrage d'Amélie Bonnin, Partir un jour, a les honneurs de l'ouverture.Voilà de quoi mettre un peu de légèreté et de paillettes dans une sélection qui reflète l'état du monde et de ses violences. Par exemple en compétition, l'Ukrainien Sergei Losnitza s'intéresse aux purges des années 30 en URSS avec Deux procureurs, et dans la section Cannes première le cinéaste haïtien Raoul Peck livre un documentaire sur l'auteur de 1984, George Orwell, dont les mots et l'engagement font écho à l'actualité brûlante.Plus de contenusFestival de Cannes 2025
Nous sommes le 1er mars 1580. Date des premières impressions, à Bordeaux, des « Essais », œuvre majeure de Michel de Montaigne. Elle traite de sujets divers et variés : médecine, arts, affaires domestiques, histoire ancienne, chevaux, entre autres, auxquels l'auteur mêle des réflexions sur sa propre vie et sur le genre humain. Montaigne s'observe. Ainsi, il écrit : « Moi qui m'épie de plus près, qui ai les yeux incessamment tendus sur moi, comme celui qui n'a pas fort à faire ailleurs, [...] à peine oserai-je dire la vanité et la faiblesse que je trouve chez moi.» Plus loin, il ajoute : « Les auteurs se communiquent au peuple par quelque marque particulière et étrangère ; moi le premier par mon être universel, comme Michel de Montaigne, non comme grammairien ou poète ou jurisconsulte. » Enfin : « Toute gloire que je prétends de ma vie, c'est de l'avoir vécue tranquille : tranquille non selon Métrodore, ou Arcésilas, ou Aristippe, mais selon moi. Puisque la philosophie n'a su trouver aucune voie pour la tranquillité qui fût bonne en commun, que chacun la cherche en son particulier ». Le philosophe humaniste de la Renaissance a-t-il des choses à nous dire, aujourd'hui ? Lui qui s'est attaché à démontrer la faiblesse de la raison humaine et à fonder l'art de vivre sur une sagesse prudente, faite de bon sens et de tolérance. Revenons à Montaigne … Avec les Lumières de : Jean-Michel Delacomptée. « Grandeur de l'esprit français – Dix portraits d'Ambroise Paré à Saint-Simon » ; éd. Le Cherche Midi Sujets traités : Michel de Montaigne, essais, oeuvre, philosophie, renaissance, sagesse Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les droits de douane réciproques de Donald Trump n'auront été en vigueur que quinze heures. Quinze heures de panique sur les marchés boursiers du monde entier. Mais le président américain a finalement changé d'avis hier. C'est un rétropédalage que le monde n'attendait plus. Mais Donald Trump l'a fait en décidant de faire une pause de 90 jours dans l'application des mesures commerciales à l'encontre des pays du monde, qui restent taxés à hauteur de 10%. À une exception près, sur les importations chinoises qui vont être taxées à 125%. C'est donc la Chine qui paie le prix fort de la guerre commerciale voulue par le président américain. Cela parce qu'hier, on a assisté à une véritable escalade. Après l'entrée en vigueur des mesures américaines, Pékin a annoncé une surtaxe de 84% sur les importations de biens produits aux États-Unis avec application quasi immédiate. Les marchés boursiers se sont affolés, l'Europe a vu rouge, tout comme les indices américains, surtout ! À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Panique à bord L'une des explications, c'est lorsque Donald Trump a vu le cours de Wall Street dégringoler encore une fois. Pour autant, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, le réfute et estime que cela fait partie de la stratégie initiale du locataire de la Maison Blanche. Et les résultats sont là. Après avoir annoncé la suspension des droits de douane réciproques pour le monde entier et de s'en prendre encore plus violemment à la Chine, les indices américains ont bondi hier. Le S&P 500, l'indice des 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 9,5% et le Nasdaq, qui lui répertorie les valeurs technologiques, a pris 12%. Craintes sur le marché obligataire Et si le président américain a changé d'avis, c'est parce que l'économie de son pays est liée aux marchés financiers. La véritable explication là. Donald Trump lui-même l'a écrit hier soir sur son réseau social Truth. « Je regardais le marché obligataire et certaines personnes commençaient à se sentir un peu fébriles », affirmait-il. Le marché obligataire, c'est grossièrement là où les États se financent via notamment des bons du Trésor. Sauf que les bons du Trésor américain qui étaient considérés comme des valeurs refuges ont connu une hausse très importante de leurs taux ces derniers jours. Comme si, finalement, les États-Unis avaient perdu du crédit auprès des investisseurs, ce qui est risqué pour la première économie mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeDes impacts concrets sur l'économie américaine Et même si Donald Trump et son équipe s'en défendent, on sent tous cas qu'il y a eu panique à bord. Cette instabilité dans cette valeur considérée comme l'une des plus sûres au monde a tout bouleversé. La conséquence directe pour le gouvernement américain, c'est que s'il veut emprunter, le coût de son crédit va augmenter.C'est une très mauvaise nouvelle pour un pays dont la dette fédérale est estimée à 36 000 milliards de dollars. Cela engendrera une hausse des taux d'intérêts, ce qui serait une catastrophe pour Donald Trump, car sur le long terme, ça pourrait contribuer au ralentissement économique américain. Puisque au-delà de la dette, cela va avoir un impact sur d'autres secteurs de l'économie du pays comme l'immobilier. C'est donc cela qui a fait réagir Donald Trump. Il l'expliquait hier, « il faut savoir faire preuve de souplesse » pour inciter les marchés à suivre ses mesures. Visiblement, il s'est appliqué son conseil à lui-même.
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Les dents de sagesse, ou troisièmes molaires, sont bien connues… surtout pour les douleurs qu'elles peuvent provoquer. Elles apparaissent généralement entre 17 et 25 ans, d'où leur nom, symbolisant l'entrée dans l'âge adulte. Pourtant, certaines personnes n'en auront jamais. Pas une, pas deux : zéro dent de sagesse. Et ce n'est pas une anomalie. C'est même de plus en plus fréquent. Mais pourquoi ?Pour comprendre cela, il faut remonter dans le temps. Nos ancêtres, les premiers Homo sapiens, avaient une mâchoire plus large et une alimentation très différente de la nôtre. Ils consommaient des aliments crus, fibreux, difficiles à mâcher : racines, noix, viande non cuite… Ces aliments demandaient un travail masticatoire bien plus intense. Les dents de sagesse servaient alors de renfort : elles participaient activement à la mastication.Avec le temps, notre alimentation a radicalement changé. La cuisson, l'usage d'ustensiles, puis les aliments transformés ont rendu la mastication moins difficile. Résultat : notre mâchoire s'est adaptée. Elle est devenue plus petite, moins robuste… mais les gènes responsables du développement des dents de sagesse sont, eux, restés les mêmes. Ce décalage a provoqué ce qu'on connaît bien aujourd'hui : des dents de sagesse qui n'ont pas assez de place pour sortir correctement. Elles restent incluses, poussent de travers, causent des douleurs ou des infections. D'où leur extraction fréquente.Mais voilà où cela devient intéressant : chez certaines personnes, ces dents ne se forment tout simplement pas. On parle d'agénésie dentaire, c'est-à-dire l'absence de développement d'une ou plusieurs dents, dents de sagesse incluses. Ce phénomène touche environ 10 à 35 % de la population mondiale, selon les régions. Et il semble devenir plus courant dans les populations modernes.Pourquoi ? Il s'agit d'une évolution en marche. Certains scientifiques estiment que notre corps "s'adapte" peu à peu à nos besoins actuels. Puisque nous n'avons plus vraiment besoin des dents de sagesse, il devient possible – au fil des générations – qu'elles disparaissent chez certains individus, tout simplement parce qu'elles ne sont plus utiles à la survie. Des gènes associés à leur développement peuvent s'éteindre ou être inhibés.Des études génétiques ont mis en évidence le rôle de certains gènes, comme MSX1 et PAX9, qui influencent la formation des dents. Des variations dans ces gènes peuvent expliquer l'absence congénitale des dents de sagesse chez certaines personnes.En résumé, si vous n'avez pas de dents de sagesse, vous n'êtes pas une exception, vous êtes peut-être juste un peu en avance sur l'évolution humaine ! Ce que l'on croyait être un défaut est en réalité un signe d'adaptation. Et dans certains cas, c'est même une chance : pas de poussée douloureuse, pas d'opération… et un sourire tout aussi fonctionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:47:45 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - En 1990, le peintre et navigateur remporte le premier Vendée Globe, mais c'est la peinture qui depuis toujours l'anime. Avec "Sous les étoiles" (Gallimard) il s'intéresse au concept de la "Zone critique" du philosophe Bruno Latour, en peignant les flamboyantes interactions du vivant océanien. - invités : Titouan Lamazou - Titouan Lamazou : Navigateur, artiste et écrivain - réalisé par : Jérôme BOULET
L'excellent dessinateur portugais Filipe Andrade a réalisé en l'espace de quelques années deux récits impressionnants en compagnie de Ram V, Toutes les Morts de Laila Starr, et Le Dernier Festin de Rubin - ce dernier étant paru l'an passé chez Urban Comics. Au tout début de l'année 2025, à l'occasion du Festival International de la Bande Dessinée (FIBD) d'Angoulême, Andrade s'est déplacé en France. Une belle occasion pour nous de retrouver à nouveau l'artiste et de lui poser quelques questions.Filipe Andrade de retour sur First Print !Puisque nous avions déjà eu le plaisir de discuter avec Filipe pour Laila Starr, nous avons pu directement entrer dans le vif du sujet pour parler de la façon dont l'artiste a de gérer l'entre deux projets, de voir quelle a été son approche sur Le Dernier Festin de Rubin, quelles ont été ses recherches, et s'il est aisé pour lui de mettre en scène la cuisine, car ce n'est pas forcément chose facile à aborder.Vous pouvez commander Le Dernier Festin de Rubin à ce lien !Une discussion que vous pouvez également retrouver à l'écrit en français sur Comicsblog.frsi vous préférez vos interviews ainsi, et que l'on vous invite à partager (quel que soit le format) pour soutenir le travail que nous menons de mise en avant des artisans de la bande dessinée américaine. Soutenez First Print - Podcast Comics de Référence sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, je reçois Margaux Chirois, naturopathe spécialisée dans les troubles digestifs, et notamment le syndrome de l'intestin irritable.Dans cet épisode, Margaux partage son histoire et nous raconte ce qui l'a menée à la naturopathie. Elle revient sur les troubles digestifs qu'elle a traversés et le mode de vie qui l'a aidée à retrouver son équilibre.Avec précision et pédagogie, elle nous livre des conseils concrets pour apaiser l'inflammation digestive grâce à une approche holistique, mêlant nutrition et micronutrition.Puisque cet épisode a été enregistré en hiver, nous abordons aussi les meilleures stratégies pour booster naturellement son immunité.Enfin, Margaux nous ouvre les portes de son parcours entrepreneurial : ses défis, ses apprentissages et ses conseils pour oser créer la vie qui vous ressemble.Prêt(e) à prendre soin de ton ventre et de ton énergie ? Belle écoute !https://www.instagram.com/margaux_naturopathe/https://margauxchirois.podia.com/reensoleiller-mon-ventre"Cap sur tes rêves" - Le podcast d'Anouk Corolleur, conçu pour t'accompagner vers une vie épanouie et alignée. Retrouve chaque semaine des interviews inspirantes et des conseils pratiques pour t'aider à réaliser tes rêves.Envie d'aller plus loin ? Explore mes formations de yoga de 200H et de 30H axées sur la transformation personnelle, ainsi que mes programmes en ligne de yoga et de méditation pour une pratique quotidienne chez soi. Inscris-toi à ma newsletter sur www.anoukcorolleur.com et suis-moi sur Instagram @anoukcorolleur pour ne rien manquer !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les combats ont repris hier dans le Sud-Kivu après plusieurs jours d'accalmie. La communauté internationale a toujours du mal à faire entendre sa voix et à faire stopper les hostilités. Comment y parvenir ? Dans ce dossier, la France a-t-elle raison de continuer à discuter avec les deux pays ou doit-elle s'aligner sur la position congolaise ? Autant de questions posées à François Hollande, l'ancien président socialiste, aujourd'hui député. RFI : Quel regard portez-vous sur la situation dans l'est de la RDC ? François Hollande : Je porte un regard à la fois attristé, et d'une certaine façon, révolté. Car c'est un conflit qui est tout à fait grave dans ses conséquences, avec des vies humaines, des civils, aussi des forces congolaises qui sont attaquées. Et c'est aussi sans réaction de la part de la communauté internationale au niveau qui serait nécessaire. Car nous voyons bien que, aujourd'hui, même si le Secrétaire général des Nations unies a pris position, même s'il y a eu des déclarations de tel ou tel gouvernement, ce n'est pas à la hauteur de l'agression dont la République démocratique du Congo est la victime de la part du Rwanda, pour parler tout à fait clairement. Car derrière le M23, c'est le Rwanda qui est en cause.Que devrait faire alors la communauté internationale selon vous ? Faire pression sur le Rwanda beaucoup plus fortement. Le Rwanda bénéficie d'une certaine faveur. Il y a le passé qui compte. Nous savons très bien ce qui s'est produit avec le génocide et nous savons très bien combien la personnalité aussi d[u président rwandais Paul] Kagame peut avoir comme importance dans l'ensemble des pays africains. Mais il n'empêche, là, il y a une agression qui est démontrée, qui est avouée de la part du Rwanda sur le soutien qu'il apporte à ce mouvement rebelle, qui n'est en fait, même si je ne nie pas son existence, mais qui n'est en fait que la face immergée de ce qu'est l'influence du Rwanda.Et donc de voir un pays comme la République démocratique du Congo depuis des années, mais cette fois-ci avec une intensité plus grande, être finalement envahi, ses ressources naturelles confisquées, des villes qui sont occupées, c'est un manquement très grave au droit international. Et c'est d'ailleurs assez conforme à ce qui se produit dans le monde aujourd'hui. On voit ce qui se passe en Ukraine, on voit un certain nombre de pays qui ne respectent plus les règles de la communauté internationale. Eh bien, nous en sommes là aussi en République démocratique du Congo avec une forme d'invasion de son territoire.La France fait-elle suffisamment entendre sa voix dans ce dossier selon vous ? Elle l'a fait. Le gouvernement s'est exprimé, mais, je ne pense pas à un niveau suffisant. Le président de la République doit, sur ce sujet, dans un contexte que nous connaissons, celui du manquement aux règles de droit international, avec déjà ce qui se passe au Soudan, qui est suffisamment préoccupant, avec des conséquences que ça peut avoir, y compris en termes humanitaires et en termes aussi de migrations.Là, sur la République démocratique du Congo, grand pays francophone avec lequel nous sommes liés, nous devons absolument défendre non pas un régime, non pas un président en l'occurrence, mais nous devons défendre des principes. Le principe, c'est l'intangibilité des frontières, c'est le refus de la guerre qui est utilisée pour prendre des ressources naturelles et c'est le refus aussi de toute négociation d'envergure. Puisque chaque fois qu'il y a des rendez-vous, ils sont reportés, annulés ou en tout cas, ils n'ont pas d'effet. Donc, l'initiative qu'il faut prendre, c'est de faire une pression très forte sur le Rwanda et d'exiger le retrait des forces qui sont présentes en République démocratique du Congo.Est-ce que la politique d'équilibriste ou la position d'équilibriste, pourrait-on dire, d'Emmanuel Macron est la voie à suivre ? Ou est-ce qu'il faudrait que la France s'aligne plus sur la position congolaise et mette en place des sanctions à l'égard de Kigali ? La France ne peut pas prendre seule des sanctions, elle doit le faire dans le cadre européen, c'est là qu'elles seront les plus efficaces. Et donc la France doit maintenant s'orienter vers cette voie si le Rwanda n'entend pas raison, s'il y a encore des forces militaires qui progressent dans l'est, ce qui est le cas. Car ça ne s'arrêtera pas forcément à Goma, donc avec un risque d'une progression de ses forces, il faut qu'il y ait un coup d'arrêt qui soit porté.
Nous sommes en 1296. À l'occasion d'un discours sur la légitimité de la fiscalité royale, Godefroid de Fontaines, originaire de Liège, qui fut chanoine de la Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert et enseigne la théologie à l'Université de Paris, en vient à mettre en garde les individus face aux beaux discours des gouvernants. Il dit : « Puisque, en effet, le prince a coutume d'alléguer la nécessité de la chose publique et l'utilité de tous les sujets lorsqu'il impose une telle charge, si ce n'est pas le cas, il ne peut, de droit, l'imposer. Si l'on dit qu'il suffit que le prince dise que c'est bien le cas, et qu'il agit en vertu d'un conseil de qualité et d'importance, cela n'a aucune valeur. Car les tyrans avaient également coutume de le dire [...] Or presque tous les princes tendent à gouverner comme des tyrans. Plus loin, il ajoute : « Lorsqu'un homme gouverne des hommes libres et non des esclaves, il ne tient le droit de gouverner que de la communauté toute entière, c'est elle qui l'élit, qui l'institue ou l'accepte et lui donne son consentement. Son gouvernement ne doit s'exercer que pour le bien commun, pour l'utilité commune ». S'il est une notion qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est, assurément, celle de bien commun. Un concept toujours très actuel, dans une société que l'on dit pourtant égocentrée, où les intérêts individuels supplantent souvent ceux de la collectivité. Mais quel rôle ce concept de « bien commun » joue-t-il entre gouvernants et gouvernés ? En la matière, le Moyen Âge peut-il nous aider à repenser notre rapport individuel et collectif à la politique ? Avec nous : Nicolas Michel, post-Doctorant. Département d'Histoire - Centre des Pratiques Médiévales de l'Ecrit (PraME). Université de Namur. Sujets traités : Godefroid de Fontaines, Moyen-Age, bien, commun , bien commun, politique, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.