Podcasts about unie

  • 357PODCASTS
  • 1,143EPISODES
  • 25mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Nov 6, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about unie

Show all podcasts related to unie

Latest podcast episodes about unie

De Oostflank | BNR
10. De geschiedenis is in Polen nooit ver weg

De Oostflank | BNR

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 25:59


De Oostflank is terug. Helaas. Want een derde seizoen van deze podcastserie is broodnodig omdat de oostgrens van Europa nog steeds onder hoogspanning staat. Verslaggevers bij BNR reizen langs de rafelranden van onze Unie en onderzoeken de grote veranderingen die daar plaatsvinden. In dit nieuwe seizoen doen we verslag vanuit Polen, Roemenië en Oekraïne. Polen verdween niet één, maar twee keer volledig van de kaart. Dat moét wel wat doen met je houding tegenover veiligheid en defensie. Polen heeft Europa gewaarschuwd, als het gaat om de Russische dreiging. In 2014, toen Rusland de Krim binnenviel. Maar ook al in 2008 - toen iets vergelijkbaars gebeurde in Georgië. Polen werd EU-lid in 2004. Sindsdien heeft het land geen recessie gekend. En dus gaat het land hard vooruit, met alle bijkomende voor- en nadelen. Al gauw leg je 20 zloty (5 euro) neer voor een koffie, Randstedelijke prijzen dus. En de infrastructuur is goed; de Poolse treinen zijn inmiddels even comfortabel en punctueler dan die van de westerburen. Dat veel Poolse jongemannen decennialang hun economische heil hebben gezocht in Nederland op de bollenvelden is in het huidige Warschau lastig voor te stellen. De economische groei en de Europese toenadering maken Polen een prominentere speler in de Europese arena. En de defensie-uitgaven van Polen - het land geeft bijna de ‘Trump-norm’ van 5% uit, geven Polen een voorbeeldpositie in de EU. De Russische dreiging wordt in Polen dan ook serieus genomen, gezien de geografische ligging van het land, dat grenst aan Oekraïne, Belarus én Rusland. Waar gaat al dat geld heen? Hoe besteden de Polen hun geld aan defensie, en wát kunnen andere Europese landen leren van de Poolse houding. Dat onderzoeken Nina van den Dungen en Europaverslaggever Michal van der Toorn in deze aflevering van De Oostflank. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Plus
Názory a argumenty: Ivan Štern: Sporné zastropování emisních povolenek

Plus

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:58


Emisní povolenky ETS 2 jsou ve skutečnosti nouzovým, ne příliš šťastným řešením. Zavedla je Evropská unie s dobrými úmysly a ve snaze snížit spotřebu fosilních paliv nejen v průmyslu, ale i mezi lidmi, a přimět je spotřebu fosilií alespoň omezit tak, aby za sebou zanechávali co možná nejmenší uhlíkovou stopu. Přesto by vhodným prostředkem spíš byla ekologická daň. Jenže na tu Unie nedosáhne.

Názory a argumenty
Ivan Štern: Sporné zastropování emisních povolenek

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:58


Emisní povolenky ETS 2 jsou ve skutečnosti nouzovým, ne příliš šťastným řešením. Zavedla je Evropská unie s dobrými úmysly a ve snaze snížit spotřebu fosilních paliv nejen v průmyslu, ale i mezi lidmi, a přimět je spotřebu fosilií alespoň omezit tak, aby za sebou zanechávali co možná nejmenší uhlíkovou stopu. Přesto by vhodným prostředkem spíš byla ekologická daň. Jenže na tu Unie nedosáhne. Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Regina DAB Praha
Řečí peněz: Malí zemědělci si polepší, říká o novém rozpočtu Unie Lacina

Regina DAB Praha

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 25:09


Evropská komise navrhuje pro období let 2028 až 2034 změnit nejen základní pilíře rozpočtu, ale také způsob, jakým se bude rozpočet plnit. Rozdělovat se přitom mají rekordní dva biliony eur (téměř 50 bilionů korun). „Hrozí, že členské státy můžou větší část prostředků věnovat na posilování zaostávajících regionů a méně prostředků doputuje k zemědělcům,“ upozorňuje v pořadu Řečí peněz ekonom Lubor Lacina, profesor na Provozně ekonomické fakultě Mendelovy univerzity. (Repríza)

Question de croire
Doit-on aimer tous nos ennemis?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 27:53


Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé?   Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes.     Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission.           Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute.   Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit   [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! »   L'obligation d'aimer nos ennemis   [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables.   Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations?   [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus.   Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk   [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui.   L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur   [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête.   La difficulté de dialoguer avec ses ennemis   [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi.   Les ennemis comme miroir de notre personne   [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça?   La parabole du Bon Samaritain   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve.   Qu'est-ce qu'aimer une personne?   [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien.   La notion d'amour inconditionnel   [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça.   Humaniser l'autre   [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane?   Le message radical de Jésus   [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous.   Conclusion   [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!  

Názory a argumenty
Martin Fendrych: Emisní povolenky obnažují dva přístupy k EU

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 3:58


Jeden z velkých českých problémů tkví v tom, že jsme si neujasnili, jaký máme vztah k Evropské unii. Nebo, abych byl přesnější, že velká část obyvatel stále tak docela nepochopila, že Unie jsme my, že Česko je EU. Dobře je to vidět na hádce – nikoli debatě – o nových emisních povolenkách. Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

ALEF SecurityCast
Ep#302 - Evropská unie zatím nebude plošně číst naše zprávy

ALEF SecurityCast

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 9:52


Evropská unie zatím odložila hlasování o kontroverzní regulaci Chat Control, která by mohla umožnit plošné skenování šifrovaných zpráv. Co to znamená pro budoucnost soukromí a bezpečnosti online? V této epizodě rozebíráme aktuální vývoj v Bruselu i další silné novinky: hack portálu FIA, který ohrozil osobní data jezdců Formule 1, zranitelnosti v routerech TP-Link a zásah proti kyberzločinecké síti SIMCARTEL v Lotyšsku.

Názory a argumenty
Poslechněte si všechny komentáře s Petrem Hartmanem

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 25:58


Vznikající česká vláda chce měnit Evropskou unii. Není ale jasné jak, když její zástupci nemají v europarlamentu skoro žádný vliv. Změny jsou přesto na obzoru: europarlament naléhá, aby se Unie reformovala, než otevře brány novým členům. Německo se loučí se spalovacím motorem a Francie sleduje, jak do vězení nastupuje její exprezident. A ještě jedno domácí téma, zatímco Motoristé a SPD se vydali cestou sociální demokracie, původní levice v Česku se potýká s problémy.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Názory a argumenty
Karel Barták: Europarlament naléhá, aby se Unie reformovala

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 4:18


Pokud bude v Evropské unii 32 nebo 35 členských států, nebudou moct fungovat podle stávajících pravidel. Už dnes je obtížné až nemožné rozhodovat v sedmadvaceti. Unie proto musí nejen urychleně otevřít své brány pro nové země, které netrpělivě čekají na přijetí, ale musí se sama vnitřně reformovat, a to naléhavě a pořádně.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Radiožurnál
Dvacet minut Radiožurnálu: Vondráček: Povolenky jsou škodlivý nástroj. Pokud ETS2 odmítneme, Unie bude postupovat jako u kvót

Radiožurnál

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 24:27


„Kdybych to měl obrazně vysvětlit, vláda schválila, že občané dostanou osmkrát pěstí mezi oči, a teď vyjednala v Bruselu, že dostanou jenom čtyřikrát,“ komentuje návrh na změnu systému ETS2 předseda Svobodných a poslanec zvolený na kandidátce hnutí SPD Libor Vondráček. Jak hodnotí jednání o podobě budoucí vlády? A nakolik jednotně vystupuje poslanecký klub SPD složený ze členů čtyř různých stran? Poslechněte si rozhovor.

Dvacet minut Radiožurnálu
Vondráček: Povolenky jsou škodlivý nástroj. Pokud ETS2 odmítneme, Unie bude postupovat jako u kvót

Dvacet minut Radiožurnálu

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 24:27


„Kdybych to měl obrazně vysvětlit, vláda schválila, že občané dostanou osmkrát pěstí mezi oči, a teď vyjednala v Bruselu, že dostanou jenom čtyřikrát,“ komentuje návrh na změnu systému ETS2 předseda Svobodných a poslanec zvolený na kandidátce hnutí SPD Libor Vondráček. Jak hodnotí jednání o podobě budoucí vlády? A nakolik jednotně vystupuje poslanecký klub SPD složený ze členů čtyř různých stran? Poslechněte si rozhovor.Všechny díly podcastu Dvacet minut Radiožurnálu můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Názory a argumenty
Karel Barták: Odvrací se Unie od „zelené transformace“?

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:33


Když evropští lídři včetně tehdejšího českého premiéra Andreje Babiše (ANO) v roce 2019 slavnostně uzavřeli Zelenou dohodu pro Evropu, málokdo si představoval, že se tento Green Deal stane za pět šest let kontroverzním počinem, od něhož se bude část evropských politiků včetně téhož Babiše rozhodně odvracet jako od chybného, ba škodlivého rozhodnutí.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Dvacet minut Radiožurnálu
Zámečník: Odmítnout ETS2 by znamenalo dost nepříjemností. Rozumnější je dohodnout se na zastropování

Dvacet minut Radiožurnálu

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 23:32


Většina parlamentních stran slibuje, že nový systém emisních povolenek ETS2 změní nebo zcela odmítne. „Radikální odmítnutí znamená, že nás bude jenom pár v Evropě, pokud nebudeme sami,“ varuje spoluautor nové studie o dopadu emisních povolenek, ekonom Miroslav Zámečník. „Co je zdaleka nejrozumnější, je dohodnout se v rámci Unie na tom, že to zastropujeme na 45 eur,“ dodává. Je důvod se bát masivního zdražování? A koho se nový systém dotkne nejvýrazněji?Všechny díly podcastu Dvacet minut Radiožurnálu můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

De Oostflank | BNR
De Oostflank: de verkiezingsspecial

De Oostflank | BNR

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 33:58


De Oostflank is terug. Helaas. Want een derde seizoen van deze podcastserie is broodnodig omdat de oostgrens van Europa nog steeds onder hoogspanning staat. Verslaggevers bij BNR reizen langs de rafelranden van onze Unie en onderzoeken de grote veranderingen die daar plaatsvinden. In dit nieuwe seizoen doen we verslag vanuit Polen, Roemenië en Oekraïne. We trappen dit nieuwe seizoen echter af in Nederland. Er komen namelijk parlementsverkiezingen aan in ons land. Wat kunnen we na die verkiezingen eigenlijk verwachten van een nieuw kabinet als het gaat om onze oostflank? Welke verschillen zijn zichtbaar bij een koers die linksaf of rechtsaf gaat? Wat beloven de partijen als het gaat om hun betrokkenheid bij Oekraïne, de NAVO en het afschrikken van Rusland met een heropbouw van het defensieapparaat? Europaverslaggevers Michal van der Toorn en Geert Jan Hahn praten je in deze aflevering bij. Zij kijken niet alleen naar wat er in de verkiezingsprogramma’s staat, maar ook naar wat er NIET in staat. En veiligheid aan onze oostflank is meer dan militaire hardware: wat te denken van desinformatie, of ontwikkelingssamenwerking en het versterken van democratische instituten? En hoe trans-atlantisch durft een nieuw kabinet nog te zijn, met de continue grillen van Donald Trump in het achterhoofd? Op al deze vragen proberen we antwoord te geven. Om daarna, na de Nederlandse verkiezingseditie, daadwerkelijk af te reizen naar die plek waar we over spreken: de oostflank. We keren terug naar Polen, waar een nieuwe president is geïnstalleerd. En voor het eerst zijn we in Roemenië, waar net als in Polen het luchtruim met enige regelmaat door drones wordt geteisterd. En we zijn in het westen van Oekraïne, waar we dorpen bezoeken die op 1200 kilometer afstand van het front liggen maar waar het moreel meer dan hoog ligt. Eerdere seizoenen en afleveringen: Seizoen 1 Finland is altijd klaar voor oorlog Griekenland: ‘the pin of the map’ Moldavië wil uit de Russische wurggreep Het Europese hart verschuift naar Polen De Brusselse blik Seizoen 2 Gotland: Zweeds vakantieparadijs in de nieuwe frontlinie Letland: de kwetsbaarste Baltische staat Cyprus: het oog in de hel van Poetin, Hamas en Hezbollah See omnystudio.com/listener for privacy information.

Lyon Politiques
Lyon Politiques du jeudi 16 octobre – Oullins-Pierre-Bénite : la gauche unie

Lyon Politiques

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 27:23


En partenariat avec Mag2Lyon, chaque jeudi soir à partir de 18h30 sur BFM LYON, une femme ou un homme politique la métropole lyonnaise est l'invité spécial de BFM LYON pour répondre aux questions d'Hugo Francé

Question de croire
Que penser de la théologie de la prospérité?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 27:24


Que penser de la théologie de la prospérité?  La théologie de la prospérité promet des récompenses matérielles aux personnes professant la bonne foi. Cependant, plusieurs pasteurs l'utilisent pour s'enrichir ou faire grandir leur communauté. Plusieurs histoires de la Bible et de Jésus nous enseignent une relation plus éthique avec l'argent.   Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion du partage de la richesse et se demandent qui profite de cette prospérité.   Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Alexander Schimmeck, unsplash.com. Utilisée avec permission.     Bonjour! Bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine : que penser de la théologie de la prospérité? Bonjour! Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute   Comment utiliser la prospérité pour faire grandir une paroisse   [Joan] Ce qui est marrant avec cette théologie de la prospérité c'est que j'en ai entendu parler depuis le début de mes études en fait donc on peut dire fin années 90. Il y a l'un de nos professeurs, André Birmelé, très grand systématicien, qui a vraiment consacré sa vie aux dialogues bilatéraux et œcuméniques, entre Églises, entre œuvres, qui a travaillé au sein de la Fédération luthérienne mondiale, enfin voilà. Il a vraiment consacré sa vie aux dialogues entre les Églises en fait. Il a cru en cette paix de l'église universelle. Un jour, il avait je ne sais quelle assemblée, je ne sais où, et donc on leur a dit est-ce que vous êtes intéressé de connaître un peu les réalités des gens sur le terrain? Quelles sont les Églises en croissance? Et puis il est parti avec, je les imagine un petit peu des délégués qui viennent d'un peu partout, pas que d'Europe ni d'Occident d'ailleurs. Et puis je les imagine dans leur petit bus en train d'aller voir dans je ne sais quelle banlieue, je ne sais quelle Église. Et là, il y a un pasteur qui très, très, très, mais alors très fièrement, leur a dit de toute façon, vous ne savez pas faire en Europe ou en Occident, vous ne savez pas comment faire pour avoir de la croissance d'Église. Ah bon? Ils ont été très intéressés. Que faut-il donc faire? Il dit, ce qu'il faut faire, c'est que tu pries avec ta communauté et tu demandes qui a faim et tu demandes qui n'a plus rien sur le compte ou qui n'a plus d'argent dans la poche. Et tu as une équipe qui repère qui sont les personnes. Et le lendemain, tu leur fais déposer des sachets de courses. Et le dimanche d'après, tu dis, qui avait faim et a été nourri? Qui a eu de l'argent alors qu'ils n'avaient plus rien dans la poche? Vous, vous, vous? C'est Dieu qui vous a bénis. C'est parce que vous êtes venus à l'église prier. Et maintenant que vous avez été bénis, pensez bien à bénir les autres. Et d'ailleurs, il y a une collecte à la fin. C'est un vrai travail d'équipe quand tu écoutes ça, c'est bien organisé comme affaire. Il faut que tu aies des gens qui repèrent, qui notent où habitent les gens, d'autres qui aillent faire des courses, d'autres encore qui déposent des courses de façon discrète sans se faire voir. Comment je dois dire, une sacrée logistique. J'ai de l'admiration pour cette logistique. Mais ce qui me faisait marrer, c'est le décalage entre André Birmelé, quelqu'un qui connaît très bien sa Bible, les écrits symboliques, qui a beaucoup travaillé théologiquement, qui s'est donné du mal pour créer tous ces accords et ces liens entre Églises, et puis le pasteur de je-ne-sais-où qui a trouvé une espèce d'esbroufe, comme on dit en français de France. C'est une espèce d'esbroufe pour tout simplement tromper son monde, mais qui en est très fier, très, très fier. Voilà, théologie de la prospérité, il y a une petite part de manipulation, je crois qu'on peut le dire.   Une théologie qui récompense matériellement les bons croyants   [Stéphane] Je dois avouer que ce n'était pas sur mon radar. Par exemple, lors de mes études en théologie, on n'en a jamais parlé. Même lorsqu'on aborde les différents courants théologiques ou les différentes manières d'être l'Église, ce n'était pas là. Mais j'ai reçu cet été un courriel d'un auditeur qui, justement, me posait des questions là-dessus. Et il me dit « Ah, ce serait bien de faire un épisode. » Et en réfléchissant, il y a plein de choses qui me sont revenues en mémoire. Par exemple, dans les années 70-80 (1970-1980), tous ces télévangélistes américains et leurs émissions hebdomadaires où on voyait le pasteur, l'épouse et les enfants. Ils étaient très beaux, très belles images et qui invitaient les gens à donner. Tout ce courant-là qui existe en Amérique du Nord depuis quand même assez longtemps, qui est encore visible aujourd'hui, ça a pris d'autres formes et on dirait que, pour certains d'entre nous, peut-être qu'on fait une blague comme ça, mais on fait presque semblant que ça n'existe pas. Et pourtant, il y en a plusieurs. Ce n'est pas que c'est la majorité, mais il y a quand même plusieurs paroisses, plusieurs pasteurs qui sont dans cette mouvance-là, qu'ils y croient, qu'ils n'y croient pas, on pourra toujours en débattre, mais qui font la promotion de cette idée-là que Dieu récompense financièrement ou sur le plan matériel les bons croyants, les bonnes croyantes. C'est quand même quelque chose.   Le décalage entre Jésus et l'argent   [Joan] Alors, moi, ce qui me frappe dans la théologie de la prospérité, c'est que c'est une théologie qui se veut vraiment très littérale, avec une lecture de la Bible, comment est-ce qu'on pourrait dire, très soigneuse. Mais, il me semble que le péché le plus abordé dans la Bible, c'est l'argent. L'argent mal gagné, l'argent non partagé, l'argent qui passe avant le reste. Il me semble que Jésus, en ce sens, est exemplaire. Il y a vraiment plein d'aspects de la vie de Jésus qui, moi, me frustrent parce que je ne sais pas comment, quel genre de mari c'était. J'aimerais bien savoir s'il était végétarien ou pas. On sait qu'il mangeait du poisson, donc il n'était pas végétarien. Il y a vraiment plein de choses que j'aimerais savoir à propos de Jésus. Par contre, ce qui est sûr et certain, c'est qu'il avait un rapport très détaché aux biens matériaux, qu'il était vraiment très peu dans le matériel, très peu dans l'argent et qu'il était assez dur en fait envers les personnes qui voulaient amasser de l'argent, qui ne voulaient pas partager de l'argent, qui n'avaient pas un moyen, comment est-ce qu'on pourrait dire, éthique de gagner de l'argent. Et donc j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment est-ce qu'on peut être pasteur dans le sens comme moi je l'entends, et puis avoir ce rapport tellement obsessionnel avec l'argent. Et puis comme tu dis, d'utiliser en plus le visuel, le paraître pour obtenir de l'argent, ma petite famille, mon petit machin, la plus belle image télé, le plus beau setting. Je ne sais pas, pour moi il y a un énorme décalage et du coup, ce qui m'interroge le plus, c'est qu'est-ce que les personnes recherchent là-dedans?   Vouloir croire malgré les signes contraires   [Stéphane] En anglais, on a cette expression « suspension of disbelief », la suspension de l'incrédulité. C'est de vouloir accepter la fiction comme quelque chose de vrai. Comme tu dis, Jésus n'était pas là pour faire du fric. Même, on retourne dans le Premier Testament, le discours des prophètes. Ils disaient aux puissants, aux riches, vous abusez des pauvres gens, vous abusez des veuves, vous abusez des orphelins pour devenir plus important, devenir plus riche. En même temps, on veut croire qu'il y a comme une formule magique, que Dieu est comme une sorte de distributrice de bonbons. Si on met suffisamment de prières, les bonbons vont arriver, l'argent va arriver, et que, tout simplement, tout va bien aller. Mais on sait que ce n'est pas ça. Si on regarde dans notre monde, non, ce n'est pas nécessairement ça. Oui, il y a des gens qui font de bonnes choses et ces personnes s'enrichissent. Bravo! Mais il y a des personnes qui font également les bonnes choses et ne s'enrichissent pas pour toutes sortes de raisons. On vit entre autres dans un monde capitaliste. L'éthique n'est pas toujours au rendez-vous, mais on veut y croire à quelque part. que nous sommes le peuple élu, nous sommes un peu comme les préférés de Dieu, alors Dieu va nous faire une faveur, va nous favoriser par rapport aux personnes qu'on aime moins ou les personnes qui n'ont pas la bonne religion, de notre point de vue naturellement. On veut y croire, mais à quelque part, on le sait, si on regarde les faits, que ça ne fonctionne pas.  Et on dirait qu'il y a cette déconnexion dans notre cerveau.   L'histoire de la veuve de Sarepta   [Joan] On avait travaillé avec le groupe des femmes du 8 mars l'histoire de la veuve de Sarepta. Il y a un prophète Élie, il s'est passé plein de trucs. Et puis, Élie lui demande à manger. Et elle lui répond « Aussi vrai que l'éternel ton dieu est vivant, je n'ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une jarre. » Alors là, lui, il l'exhorte à faire ce pain et il lui dit qu'en fait, finalement, le pot de farine ne se videra pas et la jarre d'huile non plus jusqu'au jour où l'éternel fera pleuvoir sur le pays. Et ce qui est intéressant c'est que c'est un très, très beau récit et on l'a travaillé avec les femmes pour la célébration autour du 8 mars. Et nous notre conclusion c'était finalement que c'était une parabole, un conte qui nous enjoignait à toujours faire confiance à Dieu, qui nous donnera toujours d'une certaine façon en abondance, effectivement comme tu l'as dit pas exactement ce qu'on croyait, ce qu'on voulait, ce qu'on cherchait, mais que ça marchera surtout si on a confiance l'une dans l'autre, si on met en commun nos dons et nos charismes. En fait, ce qui est intéressant avec cette histoire, c'est que c'est une femme qui est désespérée et il y a quelqu'un qui la considère, et qui s'intéresse à elle, et qui l'écoute. Et un peu plus loin, on verra aussi qu'il y a tout un réseau de voisinage. Ce qui est intéressant dans tous ces textes bibliques, c'est qu'ils sont de toute éternité finalement. Ils pourront toujours nous parler, mais plus on veut qu'ils fonctionnent comme des incantations magiques ou comme des formules magiques, moins ils vont nous offrir de l'air, de l'espace, de la place dans nos vies, dans nos têtes et dans nos cœurs.   Qui bénéficient braiment de cette prospérité   [Stéphane] Et dans ces récits, je pense qu'on peut inviter les gens à réfléchir à qui bénéficie de ça. Dans cet exemple, Élie ne dit pas « Donne-moi 50 pièces d'or et tu auras du pain pour le reste de tes jours. » Non! Vas-y, fais le pain et tu vas voir, ça va bien aller. Parce que c'est ça aussi, à quelque part.  Là, je vais aller dans les extrêmes. Ces pasteurs, moi, je vois surtout Américains qui disent « Envoyez-moi de l'argent pour que je m'achète un jet privé. » Ce n'est pas parce que je veux un jet privé, mais j'ai cette mission d'aller enseigner l'Évangile de par le monde. Il faut que je me déplace. Donc, envoyez-moi cet argent-là et tout le monde va en profiter. Qui en profite ici? Moi et Joan, on s'en va des courtes vidéos, parfois un peu rigolotes. Quelles quarantenaire ou cinquantenaire ne font pas ça? Je crois que c'est un pasteur, avec son micro, il dit « Ah, ne demandez pas où va l'argent des offrandes. Non, pensez que vous êtes les sponsors du royaume de Dieu. « Sponsor du royaume de Dieu! » Mais où va l'argent? Dans quelle poche? De partager nos ressources, oui, j'en suis. Je pense que ça fait partie du message du Christ. Je pense que ça fait partie du message de l'Évangile. On partage ce qu'on a et on peut mettre des choses ensemble et on peut accomplir plus lorsqu'on est ensemble. Et encore une fois, tout va bien. Je pense que oui, ça a absolument du sens. Mais c'est lorsqu'on sent qu'il y a quelqu'un qui s'enrichit derrière ça et que de croire à cette théorie du ruissellement de la richesse, si les riches s'enrichissent, les gens en dessous vont s'enrichir nécessairement. Encore une fois, on sait que ça ne fonctionne pas. Cela fonctionne seulement pour les ultrariches, bien sûr, mais pour monsieur et madame tout le monde, ça ne fonctionne pas. On revient avec cette idée de récompense. Si on travaille fort, on est récompensé. La pauvreté, on entend ça beaucoup, particulièrement avec ce que j'appelle les discours fascistes, c'est la faute des pauvres, s'ils sont pauvres.  Ils n'ont qu'à travailler plus fort, qu'à changer le niveau de métier, de changer de condition de travail. Telle personne a réussi de sortir de la misère, donc tout le monde est capable de sortir de la misère. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous au même point dans la vie.  Ce n'est pas vrai qu'on commence tous et toutes à zéro. Il y a des gens qui commencent leur vie à 50, il y a des gens qui commencent leur vie à moins 100, parce que les conditions sociales, par le pays dans lequel on vient au monde.  C'est sûr que moi je suis venu au monde au Canada, si j'étais venu au monde en Afghanistan, ça serait drôlement plus difficile. Ce n'est pas vrai que tous et toutes peuvent s'en sortir juste en ayant la bonne foi, les bonnes prières et la confiance en Dieu que la richesse va me tomber dessus comme la manne dans le désert.   Être transparent avec notre argent   [Joan] Tout ce temps passé à prêcher, la prospérité individuelle, la richesse, l'enrichissement, tout ce temps-là, c'est du temps pendant lequel on n'enseigne pas d'autres choses aux gens, en fait. C'est ça qui m'inquiète. Ce n'est que ce n'est pas une bonne façon de partager la Bible, ce n'est pas une bonne façon de faire grandir une communauté. C'est vrai qu'on a, il faut en parler peut-être, c'est peut-être l'occasion de cette émission, on a cette pratique d'envoyer des lettres de demande de dons, souvent dans les Églises luthéro-réformées, deux fois par an, on fait une circulaire et puis on explique un peu la situation, la chaudière, le truc, le machin. Ici, dans le canton de Vaud, toutes ces réparations sont prises en charge par l'État, en tout cas pour l'instant. Donc il y a moins cette tradition d'expliquer qu'on a un problème de porte et de chaudière et qu'il y a une fenêtre qui s'est détachée. Mais dans l'Église dans laquelle on servait en Alsace, on devait le faire en fait. En quelque sorte, les paroissiens sont aussi des adhérents, des cotisants. Ils ont le droit de savoir ce qu'on a fait avec leur argent. Ils ont le droit de pouvoir planifier éventuellement d'autres dons le prochain semestre en fonction des besoins matériels de la communauté. C'est vrai qu'il faut en dire un mot, c'est vrai qu'on demande de l'argent aussi pour fonctionner parce qu'on est comme tout le monde, on a une vie de foi, une vie spirituelle. On a besoin d'argent pour fonctionner. Et ça, c'est OK et ça fait partie un petit peu du tout, un petit peu comme quand tu es dans un club de sport, de temps en temps, ils font du fundraising, voilà. Et puis après, il y a le cœur de notre vie communautaire, ce qui fait qu'on est en communion, ce qui fait qu'on partage quelque chose. Moi, je resterais luthérienne, c'est parole et sacrement, parole et sacrement. On est là pour partager la parole, vivre les sacrements, adorer. Parole, sacrement, adoration. Et puis, activité de lien, passer du temps ensemble, se connaître, se soutenir, avancer ensemble pour construire le royaume. Finalement, si tu passes tellement de temps à parler d'argent ou de prospérité aux gens, est-ce que véritablement tu mets l'accent sur les autres choses importantes? Je n'en suis pas sûre.   Se centrer sur la mission   [Stéphane] J'ai l'impression qu'il y a eu tellement d'abus, et il y a encore tellement d'abus, que pour plusieurs Églises, dont celle à laquelle j'appartiens, l'Église Unie du Canada, il y a comme un malaise de parler d'argent. On ne sait pas trop comment bien le faire. On a tendance à se tourner vers des méthodes faciles, des méthodes peut-être un peu plus corporatives, de dire qu'on va vous demander de l'argent, un peu le principe de l'abonnement ou des choses comme ça. Un des conseils que j'ai reçus, que j'ai vraiment aimé, c'est de regarder les institutions qui ont des missions. On m'avait donné l'exemple d'un hôpital pour enfants de la région. Quand ils vous envoient des lettres, ils ne vous parlent pas des revenus, des dépenses, il faut changer, comme tu as dit, la porte, la chaudière, peu importe. Elles parlent, ces institutions, de leur mission. Elles parlent de guérir des enfants. Et je crois que c'est quelque chose, un peu comme tu dis, lorsqu'on parle juste d'argent, on perd de vue la mission. Une Église ne devrait pas chercher de l'argent pour boucler le budget à la fin de l'année. Une Église devrait trouver sa mission spécifique dans son contexte et trouver ensuite les outils qui, entre autres, est l'argent, mais aussi les bénévoles, mais aussi les appuis d'autres organismes pour accomplir ses missions. Moi, je suis quelqu'un comme ça, je ne suis pas le seul. Je suis toujours inspiré lorsque je sais pourquoi je donne. On va accueillir des réfugiés. On va aider un groupe de jeunes mères monoparentales en situation désavantagée. Il y en a tellement de choses. Donc, le message n'est pas sur l'argent. Je ne donne pas pour recevoir plus d'argent, je donne à une cause, je donne à une mission, je donne à un ministère. Et c'est ça que je crois qu'on doit se réapproprier ce langage-là, de dire, nous, c'est ça notre travail. On fait des trucs. On ne peut pas tout faire, on ne peut pas aider tout le monde, malheureusement, c'est triste, mais ça, on peut le faire. Est-ce que tu as le goût de participer à cette réalisation-là du royaume de Dieu, ou ce petit projet bien précis dans le temps et géographiquement, peu importe, et d'aborder la question financière sous cet angle-là? Il y a un lien qu'il faut rétablir et un lien qu'il faut qu'il soit fort.   La condamnation de la théologie de la prospérité   [Joan] Et dans ce cas-là, tu es redevable, c'est-à-dire tu es responsable, le fameux terme très, très nord-américain de accountability. Et c'est la raison pour laquelle, quand on fait des levées de fonds, quand on demande de l'argent, c'est ciblé, c'est pour la chaudière, c'est pour la porte, c'est pour les familles monoparentales. Voilà quoi, on est redevable, on doit pouvoir expliquer si l'argent va pour un jet. Si l'argent va pour une fortune personnelle, on n'est plus digne de confiance et ça ne va pas. Et cette confiance-là même, figurez-vous que le Conseil national des évangéliques de France ne la donne pas aux communautés, aux pasteurs, aux prédicateurs qui se réclament de l'Évangile de la prospérité ou de la théologie de la prospérité. Il la qualifie de « corde à trois brins ». D'un côté, on l'a beaucoup dit, la richesse matérielle, mais aussi la santé, dont on a moins parlé, mais tu en as parlé pour un bout, de dire qu'on peut très bien faire tout plein de prières et être en mauvaise santé, il n'y a pas de lien. Et puis aussi, quelque chose qui nous met assez mal à l'aise du côté des luthéro-réformés, la libération des démons. Le fait que si tu pries assez, tu seras libéré des démons. Et puis tu vois, dans le contexte de la migration, par exemple Stéphane, être libérés des démons, ça peut être libéré des démons qui t'empêchent d'avoir un passeport. Donc tu vas faire des jeûnes, tu vas faire des pratiques de contrition, tu vas donner le peu d'argent que tu as à tes pasteurs ou à je ne sais pas trop qui pour qu'ils intercèdent, pour que les démons libèrent ta demande de passeport, par exemple, ou de visa plutôt d'ailleurs. C'est quand même épatant, cette manipulation qui est derrière là. Et bien sûr, tout ça, c'est pour te dire, si tu adoptes telle, telle, telle pratique dont moi, je te fais la liste, tu auras la bénédiction spirituelle. Et ça, par contre, la bénédiction spirituelle, ça pourrait faire l'objet d'un autre épisode. Bien malin sera celui ou celle qui saura comment fonctionne cette affaire de bénédiction spirituelle.   Croire en la prospérité pour tous et toutes   [Stéphane] Mais je crois que c'est une invitation pour nous tous et toutes de croire en l'amour de Dieu qui n'est pas réservé ou qui n'est pas transmis par une ou certaines castes de personnes bien précises. Moi, je crois en l'abondance, et l'abondance pour tous et toutes. Moi, je crois que nous avons déjà tout ce qu'il nous faut pour, par exemple, nourrir l'humanité. Il y a assez de nourriture pour nourrir l'humanité. S'il y a des famines, c'est parce que nous, êtres humains, avons de la difficulté à partager et on ne croit pas en cette abondance divine la même chose pour les faveurs divines, les bénédictions. Si je crois que Dieu n'a pas de favoris, si je crois que Dieu répand ses bienfaits à l'ensemble de l'humanité, ben je n'ai peut-être pas besoin de passer par une théologie de la prospérité ou quelqu'un qui en fait la promotion pour essayer peut-être d'avoir une plus grande part du gâteau que normalement je pourrais avoir si je suis capable de faire confiance. Cela ne veut pas dire nécessairement d'être passif, mais confiance que nous avons tout ce que nous avons collectivement pour réussir. Le fardeau n'est pas sur Dieu, le fardeau n'est pas sur deux, trois personnes, le fardeau est sur nous tous et nous toutes, de dire qu'on peut faire un meilleur monde. Ça fait partie de ma compréhension du royaume de Dieu. Ce n'est pas juste Dieu qui arrive, qui établit toutes les normes et voilà, je vous sauve, tout va bien. Ça fait partie de nous aussi, nous avons notre part à faire pour créer un meilleur monde, une meilleure société, avec les outils qu'on a en notre possession et qu'il y en a suffisamment pour tout le monde.   Conclusion   [Joan] Merci en tout cas à Martin de nous avoir emmenés dans cette exploration. C'est vrai que là, on est assez d'accord, Stéphane et moi. Il n'y avait pas l'un des deux qui a dit « ouais, non, c'est génial » et tout. Mais on est assez d'accord parce que je pense qu'on va toujours montrer un front uni lorsqu'il s'agira de manipulation lorsqu'il s'agira de tirer un peu sur la corde sensible, lorsqu'il s'agira de personnes qui peuvent être vulnérables, des personnes malades, des personnes qui traversent des difficultés économiques, des difficultés amoureuses, des difficultés de toutes sortes. Et là, je pense qu'on sera toujours alignés, qu'on ne va pas vous offrir un débat contradictoire parce qu'on trouve ça inadmissible, je crois, tous les deux, que la Bible soit utilisée à des fins personnelles. Et cette théologie de la prospérité, peut-être que des gens très bien l'utilisent, parce que c'est des gens qui croient bien faire, mais je crois qu'à certains moments, il faut poser un signe et poser un stop, et se lever pour dire que ce sont des pratiques qu'on ne peut pas accepter. Et donc voilà, c'était un épisode sans contradiction, on était pleinement alignés. [Stéphane] Merci à l'Église unie du Canada qui nous permet de faire ce projet et le diffuser sur plusieurs plateformes. Et si vous voulez rentrer en contact avec nous, nous vous donnons non pas notre compte bancaire, mais... notre adresse courriel qui est questiondecroire@gmail.com.   Laissez-nous vos commentaires, on adore. Si vous avez des suggestions, en voici la preuve, cet épisode. On vous écoute, on essaie de répondre à vos interrogations dans nos propres mesures, avec nos propres capacités. À très bientôt, Joan. À bientôt. Et sois béni, abondamment béni. Ah, ben oui. Et à la prochaine!  

Rothen s'enflamme
Jeu de la vérité de Manu Petit : La famille France 98 est-elle toujours unie ? – 08/10

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 2:20


Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.

Plus
Názory a argumenty: Jiří Leschtina: Právo veta jako noční můra Evropské unie

Plus

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:52


Na neformálním summitu lídrů EU v Kodani zatím jen testoval šéf evropské rady António Costa plán na obejití veta, kterým Maďarsko blokuje zahájení příprav na vstup Ukrajiny a Moldavska do unie. Už to je ale svým způsobem průlom.

Question de croire
Comment aborder les transitions?

Question de croire

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 29:23


Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non?   Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes.    Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250  Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj  Réfome: https://www.reforme.net/podcast/   Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com   Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada  Moncredo.org   * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission.  * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission.   Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé.   Un déménagement pour Joan   [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée.   Les changements au travail   [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça.   Les transitions professionnelles   [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition.   Les transitions volontaires et involontaires   [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact.   Les transitions dans nos vies personnelles   [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi.   L'importance des temps d'arrêt   [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne.   Explorer ses temps de transitions   [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ.   Avoir une diversité de gens pour nous accompagner   [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous.   Ne pas fuir ses émotions durant les transitions   [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire.   Les multiples raisons derrières nos transitions   [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle.   Changer pour suivre son appel   [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place.   Faire des transitions pour demeurer authentique   [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là.   Transition en sororité   [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive.   Conclusion   [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.

Podcasty HN
Zemědělce straší návrh nového rozpočtu Evropské unie

Podcasty HN

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 55:36


Způsob, jakým by jejich obor měl být v Evropské unii financován po dobu blížícího se sedmiletého období, vyvolal mezi zemědělci velké pobouření. Na návrhu rozpočtu na roky 2028 až 2034, který byl zveřejněn v červenci, jim vadí, že na společnou zemědělskou politiku má být vyčleněno 300 miliard eur, bezmála o 90 miliard méně než v současném sedmiletém období. Část peněz doposud určených jen pro zemědělce se navíc přesune pod jinou rozpočtovou položku, nikoli výhradně agrární. Evropští farmáři tak mají jistých daleko méně peněz. Jaký by to mělo vliv na české i evropské zemědělství, se diskutovalo na setkání agrárních expertů, které uspořádal týdeník Ekonom.

De Universiteit van Nederland Podcast
765. Raakt ons schone drinkwater op?

De Universiteit van Nederland Podcast

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 9:27


Ons kraanwater lijkt vanzelfsprekend, maar schijn bedriegt: de kwaliteit van onze rivieren, meren en sloten is op dit moment de slechtste van heel Europa. Gelukkig zijn we in Nederland enorm goed in water zuiveren, maar vervuiling maakt het een steeds grotere uitdaging. Hoe vervuilder dat water raakt, hoe moeilijker én duurder het wordt om er schoon drinkwater van te maken. Daarom zoeken wetenschappers, zoals Roos Goedhart van de TU Delft, naar slimme manieren en nieuwe oplossingen om ons water veilig te houden. Schrijf je in voor onze nieuwsbrief: https://universiteitvannederland.substack.com 00:00 Problemen door vies water 00:30 Drinkwaterbronnen in Nederland onder druk 01:10 Kaderrichtlijn Water en Europese regels 02:52 waar komt ons drinkwater vandaan? 03:14 problemen met grondwater 04:34 ook de economie wordt geraakt 05:30 drinkwatertekort 06:10 hoe water wordt gezuiverd 07:10 is brak water de oplossing? 08:20 zuinig omgaan met ons water Wl je meer weten over Kaderrichtlijn Water? Hier vind je informatie van Rijkswaterstaat en Unie van Waterschappen ► https://unievanwaterschappen.nl/waterkwaliteit/kaderrichtlijn-water-krw/ & https://www.rijkswaterstaat.nl/water/wetten-regels-en-vergunningen/overige-wetten/kaderrichtlijn-water Wil je meer weten over het onderzoek van Roos? Dat vind je hier ► https://www.tudelft.nl/en/techforimpact/safe-drinking-water-thanks-to-bacteria & https://www.tudelft.nl/2021/citg/oplossing-voor-ijzerafval-verduurzaamt-drinkwatersector En haar wetenschappelijke publicaties ► https://scholar.google.com/citations?view_op=list_works&hl=nl&hl=nl&user=gqT62DEAAAAJ&scilu=&scisig=ACUpqDcAAAAAaNKrpF7-mxskNe-8p4D3ApKwkiw&gmla=AH8HC4xbwL2y0mFudf_wQMAS5KYrdbubpkMgj348VdjSHlj1eoFcqb9zolvzV0fkCue9ETi1Q4f-xmDJkYmAn9Ehy18px7B8mxOdzc22whmI7H_bloRTxT4GXQ&sciund=13221067559175913137 See omnystudio.com/listener for privacy information.

Plus
Názory a argumenty: Lída Rakušanová: Postrádá Unie pud sebezáchovy?

Plus

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:20


Když Donald Trump hodlá uvalit citelné sankce na Kreml teprve tehdy, až státy NATO a především EU přestanou od Ruska nakupovat plyn a ropu, má naprostou pravdu. Americký prezident se totiž nechce soustředit jen na tzv. „stínovou flotilu“ tankerů, které maskují původ ruské ropy plavbou pod cizími vlajkami. Především chce použít tzv. druhotné sankce, a to proti státům, které Rusku pomáhají západní embargo obcházet.

Názory a argumenty
Lída Rakušanová: Postrádá Unie pud sebezáchovy?

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 3:20


Když Donald Trump hodlá uvalit citelné sankce na Kreml teprve tehdy, až státy NATO a především EU přestanou od Ruska nakupovat plyn a ropu, má naprostou pravdu. Americký prezident se totiž nechce soustředit jen na tzv. „stínovou flotilu“ tankerů, které maskují původ ruské ropy plavbou pod cizími vlajkami. Především chce použít tzv. druhotné sankce, a to proti státům, které Rusku pomáhají západní embargo obcházet.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Názory a argumenty
Karel Barták: Unie se postupně přiklání k zavedení sankcí proti Izraeli

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 3:50


Francie, Belgie, Portugalsko a Malta vyhlásily na okraji letošního zasedání Valného shromáždění OSN, že uznávají stát Palestina. Totéž učinily například Velká Británie, Austrálie či Kanada. Tedy vesměs země, které dosud stály spíše po boku Izraele. Došla jim však trpělivost s režimem Benjamina Netanjahua a s jeho nelidskou, surovou likvidací palestinského pásma Gazy pod záminkou boje proti teroristům z hnutí Hamás.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Názory a argumenty
Karel Barták: Unie usiluje o sblížení s Indií, ta jí to však neusnadňuje

Názory a argumenty

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 4:19


Evropská komise schválila novou „strategickou agendu“, která má výrazně sblížit Evropu s Indií. V 19stránkovém dokumentu se dočteme, že těsnější spolupráce obou stran je dnes „důležitější než kdy předtím“. Skutečně, výrazné sblížení nejlidnatější země světa, a brzy třetí největší světové ekonomiky, s evropským blokem by bylo v dobách Trumpova protekcionismu a šikanování zbytku světa, planetárně významným počinem.Všechny díly podcastu Názory a argumenty můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Beurswatch | BNR
Beurs in Zicht | Ligt de ellende van importheffingen nu écht achter ons?

Beurswatch | BNR

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 8:11


De nieuwe beursweek komt eraan. Met de uitbreiding van de AEX naar 30 aandelen, maar op grote koersschommelingen hoef je niet te rekenen. Verder dacht je misschien dat het wel klaar was met dat ein-de-loze nieuws over chips, maar nee hoor: ASM houdt zijn beleggersdag en geheugenchipmaker Micron Technologies komt met cijfers. En ook Ferrari racet naar het halfjaarrapport. Maar Bob Homan van ING Investment Office kijkt liever naar het vertrouwen van bedrijven in de Europese en Amerikaanse economie. Met de renteverlaging in de VS achter de kiezen is hij benieuwd of de ellende van importheffingen nu achter de rug is of toch even door blijft etteren. In Beurs in Zicht stomen we je klaar voor de beursweek die je tegemoet gaat. Want soms zie je door de beursbomen het beursbos niet meer. Dat is verleden tijd! Iedere week vertelt een vriend van de show waar jouw focus moet liggen. See omnystudio.com/listener for privacy information.

Podcast | BNR
Beurs

Podcast | BNR

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 8:10


De nieuwe beursweek komt eraan. Met de uitbreiding van de AEX naar 30 aandelen, maar op grote koersschommelingen hoef je niet te rekenen. Verder dacht je misschien dat het wel klaar was met dat ein-de-loze nieuws over chips, maar nee hoor: ASM houdt zijn beleggersdag en geheugenchipmaker Micron Technologies komt met cijfers. En ook Ferrari racet naar het halfjaarrapport.

AEX Factor | BNR
Beurs in Zicht | Ligt de ellende van importheffingen nu écht achter ons?

AEX Factor | BNR

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 8:11


De nieuwe beursweek komt eraan. Met de uitbreiding van de AEX naar 30 aandelen, maar op grote koersschommelingen hoef je niet te rekenen. Verder dacht je misschien dat het wel klaar was met dat ein-de-loze nieuws over chips, maar nee hoor: ASM houdt zijn beleggersdag en geheugenchipmaker Micron Technologies komt met cijfers. En ook Ferrari racet naar het halfjaarrapport. Maar Bob Homan van ING Investment Office kijkt liever naar het vertrouwen van bedrijven in de Europese en Amerikaanse economie. Met de renteverlaging in de VS achter de kiezen is hij benieuwd of de ellende van importheffingen nu achter de rug is of toch even door blijft etteren. In Beurs in Zicht stomen we je klaar voor de beursweek die je tegemoet gaat. Want soms zie je door de beursbomen het beursbos niet meer. Dat is verleden tijd! Iedere week vertelt een vriend van de show waar jouw focus moet liggen. See omnystudio.com/listener for privacy information.

L'opinion de Nicolas Beytout
La gauche unie sous les drapeaux palestiniens

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 3:38


Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce mercredi, il s'intéresse à la cause palestinienne qui devient l'une des causes phares de la gauche. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Plus
Pro a proti: Jak silná je Evropská unie? Nerudová vs. Pokorná Jermanová

Plus

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 24:23


„Toto musí být okamžik nezávislosti Evropy," prohlásila šéfka Evropské komise Ursula von der Leyenová ve svém projevu o stavu Evropské unie. Myslela schopnost zajistit vlastní energie, technologie a bezpečnost. „Čekala jsem víc pozitivity,“ kritizuje v Pro a proti europoslankyně Jaroslava Pokorná Jermanová (ANO). „Adekvátní situaci v den, kdy ruské drony dopadly na Polsko,“ hodnotí europoslankyně Danuše Nerudová z hnutí STAN.

Plus
Názory a argumenty: Karel Barták: Je čas se spojit a jednat, nabádá von der Leyenová

Plus

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 4:29


„Nemylme se – toto je boj za naši budoucnost. Za svobodnou a nezávislou Evropu, za naše hodnoty a naši demokracii, za naši svobodu a schopnost si sami určovat své osudy.“ Takto dramaticky zahájila předsedkyně Evropské komise Ursula von der Leyenová svou výroční zprávu o stavu Unie. Před plénem Evropského parlamentu upozornila, že „právě teď se staví bitevní linie pro nový světový řád“.

Plus
Interview Plus: Houska: Unie nemá v době krize nástroje, jak řešit problémy

Plus

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 26:25


Předsedkyně Evropské komise Ursula von der Leyenová před Evropským parlamentem vyzvala k většímu tlaku na Rusko v reakci na narušení polského vzdušného prostoru ruskými drony. „Dobře pojmenovala problémy, které Evropa má. Úplně jiná věc je samozřejmě, jestli ona nebo kdokoli jiný má řešení. A do jaké míry jsou vůbec řešitelné,“ podotýká komentátor Hospodářských novin Ondřej Houska.

Pro a proti
Jak silná je Evropská unie? Nerudová vs. Pokorná Jermanová

Pro a proti

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 24:23


„Toto musí být okamžik nezávislosti Evropy," prohlásila šéfka Evropské komise Ursula von der Leyenová ve svém projevu o stavu Evropské unie. Myslela schopnost zajistit vlastní energie, technologie a bezpečnost. „Čekala jsem víc pozitivity,“ kritizuje v Pro a proti europoslankyně Jaroslava Pokorná Jermanová (ANO). „Adekvátní situaci v den, kdy ruské drony dopadly na Polsko,“ hodnotí europoslankyně Danuše Nerudová z hnutí STAN.Všechny díly podcastu Pro a proti můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Interview Plus
Houska: Unie nemá v době krize nástroje, jak řešit problémy

Interview Plus

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 27:04


Předsedkyně Evropské komise Ursula von der Leyenová před Evropským parlamentem vyzvala k většímu tlaku na Rusko v reakci na narušení polského vzdušného prostoru ruskými drony. „Dobře pojmenovala problémy, které Evropa má. Úplně jiná věc je samozřejmě, jestli ona nebo kdokoli jiný má řešení. A do jaké míry jsou vůbec řešitelné,“ podotýká komentátor Hospodářských novin Ondřej Houska.Všechny díly podcastu Interview Plus můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Jak to vidí...
Novinář Palata: Obrana EU proti dalekonosným dronům je v plenkách. Učit bychom se měli od Ukrajiny

Jak to vidí...

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 26:14


Do polského vzdušného prostoru proniklo v noci na středu 16 ruských dronů, dva spadly u Varšavy. Na žádost Polska aktivovalo NATO konzultace podle článku 4. „Díky varování Běloruska reagovali Poláci rychle a dobře. Sestřelovat levný dron drahou raketou ale příliš ekonomické není,“ říká komentátor Luboš Palata. Podle něj je evropská obrana proti dalekonosným dronům teprve v plenkách, a Unie by se měla urychleně učit od Ukrajiny.Všechny díly podcastu Jak to vidí... můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Dvojka
Jak to vidí...: Novinář Palata: Obrana EU proti dalekonosným dronům je v plenkách. Učit bychom se měli od Ukrajiny

Dvojka

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 26:14


Do polského vzdušného prostoru proniklo v noci na středu 16 ruských dronů, dva spadly u Varšavy. Na žádost Polska aktivovalo NATO konzultace podle článku 4. „Díky varování Běloruska reagovali Poláci rychle a dobře. Sestřelovat levný dron drahou raketou ale příliš ekonomické není,“ říká komentátor Luboš Palata. Podle něj je evropská obrana proti dalekonosným dronům teprve v plenkách, a Unie by se měla urychleně učit od Ukrajiny.

Plus
Pro a proti: Proč Češi nevěří Unii?

Plus

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 24:26


Většina Evropanů považuje Evropskou unii za prospěšnou a věří jí. Češi naopak z nedávného průzkumu Eurobarometr vyšli opět jako jedni z největších skeptiků. Co může za negativní obraz Unie v Česku? A jak se daří zlepšovat ekonomickou kondici EU? Hosty Pro a proti budou bývalý premiér a eurokomisař Vladimír Špidla a analytik společnosti Natland Petr Bartoň. Moderuje Karolína Koubová.

Nuus
Privaatsektor moet help by groenskemas, sê Boere-unie

Nuus

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 0:40


Terwyl die regering se groen skemas onder hernude fokus kom, sê die president van die Namibiese Nasionale Boere-unie, Adolf Muremi, dat die ware sleutel tot 'n florerende landbousektor by die privaatsektor lê. Muremi voer aan dat daar nie van die regering verwag moet word om die sektor alleen te dra nie, en waarsku dat dit onvolhoubare afhanklikheid skep. Hy het met Kosmos 94.1 Nuus gepraat.

Betrouwbare Bronnen
526  - Europa, Oekraïne, Trump, Poetin en Den Haag   

Betrouwbare Bronnen

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 78:09


Terwijl we in Nederland de deconfiture van Schoof en de brokstukken van diens coalitie meemaakten, was er volop dynamiek rond de oorlog in Oekraïne. Die gebeurtenissen raken niet alleen de verhoudingen tussen het Kremlin en het Witte Huis, maar bovenal die in Europa en niet in het minst Den Haag op weg naar de verkiezingen van 29 oktober 2025. Jaap Jansen en PG Kroeger nemen je mee naar Anchorage (Alaska), heftig schermberaad tussen Kyiv en EU-leiders, naar een overvol Oval Office en het standbeeld van tsaar Alexander III in Moskou. En naar ‘de Michelangelo der slijmkunsten en vleierij’. *** Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt met donaties van luisteraars die we hiervoor hartelijk danken. Word ook vriend van de show (zoals dominee Eppe Gremdaat en Roel Maalderink in deze aflevering aanbevelen!) Heb je belangstelling om in onze podcast te adverteren of ons te sponsoren? Zend een mailtje en wij zoeken contact. *** De top van Donald Trump en Vladimir Poetin was ongeveer alles wat een ontmoeting en dialoog van wereldleiders niet moet zijn. Onderhandeld werd er helemaal niet, conclusies en een vervolg van diplomatieke stappen werden niet vastgelegd. Iedereen bleef in verwarring achter. Het Kremlin kreeg alles wat het al een eeuw ambieert - erkenning als gelijkwaardige supermacht die eisen kan stellen - en hoefde daarvoor niets te doen. Trump kreeg zijn show met een gedroomde eregast. Maar het pièce de résistance - een ondernemerslunch voor grondstoffendeals - werd geschrapt. Om toch nog succes te veinzen werd druk uitgeoefend op Volodymyr Zelensky. Die 'heeft geen kaarten' immers en moest Poetins aanpak voor een vredesproces maar snel adopteren, gebood Trump hem vanuit Air Force One. Een waanzinnig weekend van paniekerig telefoneren, zoomsessies, Duits/Franse aarzelingen en lef bij Giorgia Meloni en Alexander Stubb leidde tot ongekende taferelen rond 'the resolute desk' in het Witte Huis. Jaap en PG maken van de draadjes, hints, lekken en signalen een coherent relaas van wat daar gebeurde. En welke rol Mark 'Michelangelo' Rutte in de schoot werd geworpen. Trump werd teruggevoerd naar de denklijn van de Haagse NAVO-top. De Alaska-top kreeg zo ineens wél een diplomatiek vervolg. Wenselijke resultaten - 'artikel vijf-achtige garanties' - staken de kop op. Poetin haalde al snel alle trucs tevoorschijn om zo'n concrete nasleep te frustreren en de NAVO- en EU-landen uit elkaar te spelen. EU en NAVO houden de route naar vrede - en elkaar! - nog goed vast. Worstelingen rond de tarieven spelen daarbij een hoofdrol, evenals Trumps afkeer van moeizame deals die hem al gauw vervelen als ze te ingewikkeld worden. Ineens begon hij weer over zijn vriend Kim en verweet Zelensky een obstakel en koppig te zijn. In de EU leeft nu wel massaal het besef dat de Unie alleen staat. We kunnen op niemand rekenen. Friedrich Merz en Emmanuel Macron snappen dat hun duo krachtig en snel moet herleven. Ook Mario Draghi stak opnieuw zijn nek uit en trok in Rimini – bijgevallen door Meloni - scherpe conclusies. En het gemarginaliseerde Nederland? Wat durven kabinet en Kamer te beslissen nu ook ons land gevraagd gaat worden actief mee te doen met garanties voor Kyiv? Kan Schoof deze geopolitiek essentiële vraag verzwijgen in de Troonrede? *** Verder luisteren 508 – De NAVO-top in Den Haag moet de onvoorspelbare Trump vooral niet gaan vervelen 497 – De krankzinnige tarievenoorlog van Donald Trump 496 - De paradoxen van Giorgia Meloni https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/b426432c-1d2d-4186-8c6d-3698da640a61 486 - ‘Welkom in onze hel’ Een jonge verslaggever aan het front in Oekraïne 484 - Hoe Trump chaos veroorzaakt en de Europeanen in elkaars armen drijft 476 – Trump II en de gevolgen voor Europa en de NAVO 447 - Als Trump wint staat Europa er alleen voor 446 - Doe wat Draghi zegt of Europa wacht een langzame doodsstrijd 427 - Europa wordt een grootmacht en daar moeten we het over hebben 419 - Europa kán sterven - Emmanuel Macrons visie op onze toekomst 413 - "Eensgezind kunnen we elke tegenstander aan." Oana Lungescu over Poetin, Trump, Rutte en 75 jaar NAVO 348 – Oud-premier Natalia Gavrilița over Moldavië - het kleine, ook bedreigde buurland van Oekraïne 339 – De geopolitiek van de 19e eeuw is terug. De eeuw van Bismarck 336 - Timothy Garton Ash: Hoe Europa zichzelf voor de derde keer opnieuw uitvindt 19 - Anne Applebaum: Poetin en de destabilisering van het Westen *** Tijdlijn 00:00:00 – Deel 1 00:23:39 – Deel 2 00:56:15 – Deel 3 01:18:09 – EindeSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Plus
Řečí peněz: Malí zemědělci si polepší, říká o novém rozpočtu Unie Lacina

Plus

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 25:09


Evropská komise navrhuje pro období let 2028 až 2034 změnit nejen základní pilíře rozpočtu, ale také způsob, jakým se bude rozpočet plnit. Rozdělovat se přitom mají rekordní dva biliony eur (téměř 50 bilionů korun). „Hrozí, že členské státy můžou větší část prostředků věnovat na posilování zaostávajících regionů a méně prostředků doputuje k zemědělcům,“ upozorňuje v pořadu Řečí peněz ekonom Lubor Lacina, profesor na Provozně ekonomické fakultě Mendelovy univerzity.

MedinaCheikh Tidjani
Plaidoyer pour une société musulmane unie

MedinaCheikh Tidjani

Play Episode Listen Later Aug 16, 2025 31:56


Mawlaya Seydi Mouhamed ElCheikh

Plus
Peníze a vliv Jany Klímové: Jourová: Česko má šanci, že zůstane i do budoucna čistým příjemcem peněz z Unie. Musí ale jednat

Plus

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 26:47


Jestli se Česko v příštích letech stane čistým příjemcem, anebo naopak plátcem vůči rozpočtu Evropské unie, zatím není jisté. V rámci národních programů by podle nedávného návrhu unijního rozpočtu na roky 2028 až 2034 mělo dostat zhruba stejně jako doposud. Objem společných peněz se ale má téměř zdvojnásobit.

Plus
Pro a proti: Kdo je vítěz dohody o clech. Evropská unie, nebo Američané?

Plus

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 24:19


Americká cla pro Evropskou unii vstoupila minulý týden v platnost, nakonec ve výši 15 procent. „Úspěch obou stran je už skutečnost, že se něco politicky podařilo dohodnout,“ říká k novým obchodním bariérám stálý představitel České republiky při Evropské unii Vladimír Bärtl. „Evropa propásla možnost jít do toho transakčně, nakonec udělala to, co asi udělat musela,“ namítá v pořadu Pro a proti na Českém rozhlase Plus ekonom a bývalý člen bankovní rady ČNB Lubomír Lízal.

Pro a proti
Kdo je vítěz dohody o clech. Evropská unie, nebo Američané?

Pro a proti

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 24:19


Americká cla pro Evropskou unii vstoupila minulý týden v platnost, nakonec ve výši 15 procent. „Úspěch obou stran je už skutečnost, že se něco politicky podařilo dohodnout,“ říká k novým obchodním bariérám stálý představitel České republiky při Evropské unii Vladimír Bärtl. „Evropa propásla možnost jít do toho transakčně, nakonec udělala to, co asi udělat musela,“ namítá v pořadu Pro a proti na Českém rozhlase Plus ekonom a bývalý člen bankovní rady ČNB Lubomír Lízal.Všechny díly podcastu Pro a proti můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.

Haagse Lobby
Gemeentes ergeren zich suf aan afwachtend Den Haag op stikstofdossier: 'We doen het zelf wel' (28 juli 2025)

Haagse Lobby

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 52:12


Stikstof houdt Nederland al jaren in zijn greep. Terwijl de Haagse politiek stilviel door het demissionaire kabinet, kwam daar opeens een bijzondere handreiking. Een monsterverbond van de Vereniging van Nederlandse Gemeenten, LTO, de Unie van Waterschappen en het Interprovinciaal Overleg kwamen met een gezamenlijk plan om de stikstofproblematiekvoor eens en voor altijd op te lossen.  Te gast zijn Jan Pieter van der Schans, wethouder in Ede en Roy Meijer, de voorzitter van het Nederlands Agrarisch Jongeren Konkakt. WNL Haagse Lobby is een programma van Omroep WNL. Meer van WNL vind je op onze website en sociale media: ► Website: https://www.wnl.tv  ► Facebook: https://www.facebook.com/omroepwnl  ► Instagram: https://www.instagram.com/omroepwnl ► Twitter: https://www.twitter.com/wnlvandaag ► Steun WNL, word lid: https://www.steunwnl.tv ► Gratis Nieuwsbrief: https://www.wnl.tv/nieuwsbrief

Plus
Hlavní zprávy - rozhovory a komentáře: Odpolední publicistika: Nový vlastník hutě Liberty. Rozpočet Evropské unie. Opatření proti úhynu ryb

Plus

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:53


Jaké plány má nový majitel zkrachovalé slezské huti Liberty Ostrava? Jak je nastaven návrh příštího unijního rozpočtu i z pohledu Česka? A jaká opatření by měla zmírnit riziko dalšího masivního úhynu ryb v řece Dyji po letošní kalamitě zaviněné nedostatkem kyslíku v říčních vodách?

Radiožurnál
Hlavní zprávy - rozhovory a komentáře: Odpolední publicistika: Nový vlastník hutě Liberty. Rozpočet Evropské unie. Opatření proti úhynu ryb

Radiožurnál

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:53


Jaké plány má nový majitel zkrachovalé slezské huti Liberty Ostrava? Jak je nastaven návrh příštího unijního rozpočtu i z pohledu Česka? A jaká opatření by měla zmírnit riziko dalšího masivního úhynu ryb v řece Dyji po letošní kalamitě zaviněné nedostatkem kyslíku v říčních vodách?

Plus
Názory a argumenty: Julie Hrstková: Budou americká cla posledním hřebíčkem do konkurenceschopnosti Evropy?

Plus

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 3:41


Prohráváte, utrousil nedávno na konto Evropy a její ekonomiky jeden z nejmocnějších mužů světa, generální ředitel investiční společnosti JPMorgan Chase & Co Jamie Dimon. Čísla mu dávají za pravdu – za posledních 15 let ekonomika Spojených států výrazně předstihla ekonomiku Unie. Pokud byla před 15 lety Evropy s 90procentní velikostí americké ekonomiky srovnatelným partnerem, nyní se smrskla na 65 procent. Vývoj navíc neukazuje, že by mělo dojít ke změně k lepšímu.

Plus
Názory a argumenty: Karel Barták: Blíží se cílová rovinka. Unie ale pořád neví, jaká cla Trump zavede – a jak pak odpoví

Plus

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 4:24


Už jen pár dní zbývá, než vyprší 90denní odklad pro zavedení 50procentních plošných cel na evropské zboží dovážené do Spojených států. Tuto ničím nepodloženou sazbu vyhlásil začátkem dubna prezident Donald Trump. Posléze dal Evropanům tří měsíce na to, aby si vyjednali něco lepšího. Nestalo se nic, nebo skoro nic. Ve čtvrtek, přesně týden před termínem, hlásila předsedkyně Evropské komise Ursula von der Leyenová: Na stole jsou nadále všechny varianty.

Plus
Pro a proti: Jermanové vadí účast europoslanců na Budapest Pride

Plus

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 24:37


Premiér Maďarska Viktor Orbán kritizoval Evropskou komisi kvůli podpoře zakázaného pochodu hrdosti v Budapešti. Vměšují se europoslanci svou podporou Budapest Pride do jeho vnitrostátních věcí? „Orbán je pořád odstřelováni z Bruselu, protože zastává jiný názor,“ hájí ho v pořadu Pro a proti europoslankyně Jaroslava Pokorná Jermanová (ANO). „Maďarsko jako člen Unie musí dodržovat právo na shromažďování,“ míní europoslankyně Veronika Cifrová Ostrihoňová (Progresivní Slovensko).