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Journal d'Haïti et des Amériques
En Équateur, l'explosion des mines illégales

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 30:00


L'Équateur exporte davantage d'or qu'il n'en produit officiellement. D'après la Chambre des mines du pays, entre 50 et 60% de l'or exporté depuis l'Équateur est d'origine illégale, et souvent contrôlée par les bandes criminelles. Le correspondant de RFI a rencontré, dans le nord du pays, des mineurs artisanaux et d'autres plus industriels qui essaient d'échapper aux rigueurs de la loi. Reportage d'Eric Samson. Près de la frontière colombienne, l'Équateur fait face à une explosion de l'activité minière illégale. À Minas Viejas, par exemple, les pelleteuses rouillées rappellent des années d'extraction clandestine qui ont détruit les rivières et l'environnement. Pourtant, des mineurs continuent d'exploiter l'or, malgré les risques de saisie de leurs machines par la police ou l'armée. L'or se vend facilement et, pour beaucoup, cette activité est la seule source de revenus dans une région où l'agriculture ne suffit pas. Mais la dépendance à l'or fragilise le tissu social : la destruction de pelleteuses par l'armée a déjà plongé des milliers de familles dans la misère. En plus de cela, des organisations criminelles contrôlent le secteur, imposant extorsion et taxes aux mineurs. La violence culmine en mai dernier avec le meurtre de 11 militaires équatoriens. En réaction, l'armée a renforcé son contrôle à la frontière, déployant drones et avions de reconnaissance pour détruire les sites illégaux. Aux Gonaïves, malgré la crise et l'insécurité, des jeunes multiplient les initiatives culturelles et sportives pour offrir à la population des espaces de détente Le 16 août, près de 400 personnes ont assisté au Village des Dattes à la 4e édition de Zetwal Ciné, une projection de films en plein air. L'événement, organisé par les collectifs Lapag'Art et Créa-Culture, vise à combler l'absence de salles de cinéma dans la ville et à répondre au besoin urgent de loisirs. Les organisateurs rappellent que le cinéma est aussi un outil pour recréer du lien social et maintenir une vie culturelle. En parallèle, la Team Populaire organise régulièrement des courses collectives vers Mapou Chevalier, pour aider les habitants à gérer le stress et améliorer leur santé mentale. Ces loisirs d'été n'ont pas toujours reposé uniquement sur la jeunesse… Dans le passé, la mairie organisait des festivals, tournois et concours culturels. Mais selon un responsable local, l'inaction des autorités actuelles et l'insécurité ont entraîné la disparition de ces initiatives En Haïti toujours, un phénomène prend de l'ampleur... Il s'agit de la production de fausses cartes d'identité, fabriquées et imprimées de manière artisanale. Les Haïtiens les utilisent, entre autres, pour recevoir des transferts et faire des transactions bancaires. Comment les Haïtiens en sont-ils venus à fabriquer de fausses cartes d'identité et à pouvoir les utiliser ? Le journaliste Junior Legrand d'Ayibopost nous parle de Jean. Il est devenu professionnel de la pratique après avoir attendu en vain pendant des mois la réimpression de son unique carte d'identité, volée par des bandits lors d'un braquage en 2022. Mais les conséquences de la fabrication de fausses cartes sont très graves, beaucoup d'individus se font voler leur identité et se retrouvent victimes d'extorsion d'argent. Selon le journal, les institutions en Haïti n'ont pas les moyens nécessaires pour faire des vérifications. Une grande inquiétude plane donc autour des élections à venir. Et s'il était possible de voter avec une fausse identité ? Aux États-Unis, la presse s'alarme suite au départ forcé de la directrice du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), la principale agence de santé américaine Oui, l'agence sanitaire se retrouve « plongée dans le chaos », s'alarme le Time. Le New York Times, lui, rappelle ce qu'il s'est passé en début de semaine aux États-Unis, quand le ministre de la Santé anti-vaccins Robert Kennedy a convoqué Susan Monarez, la directrice de l'agence de santé, pour lui imposer un ultimatum. Il lui a demandé de limoger certains de ses collègues et de s'engager à le soutenir s'il recommandait de restreindre l'accès à certains vaccins sous peine d'être elle-même licenciée. Résultat : Susan Monarez a refusé et a été mise à la porte par la Maison Blanche. Le départ forcé de la directrice a déclenché une vague de démissions dans l'agence. Elle est désormais « décimée », écrit le Washington Post. Il rapporte l'inquiétude de plusieurs experts en santé publique, qui se demandent si l'agence pourrait s'en remettre. « Que va-t-il se passer en cas de pandémie ou de crise sanitaire ? », questionnent-ils. La chaîne CNN, elle, s'inquiète de la politisation de la médecine par l'administration Trump, au risque de mettre en danger la santé publique. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump limoge Susan Monarez, directrice de la principale agence sanitaire américaine Aux États-Unis toujours, le secrétaire d'État Marco Rubio a annoncé retourner en Amérique latine la semaine prochaine pour des visites au Mexique et en Équateur... Oui, ce sera sa troisième visite dans la région, note le Washington Post. Au programme, des discussions notamment autour de la lutte contre l'immigration illégale, le crime organisé et les cartels de la drogue... Le Washington Post s'est entretenu avec une source anonyme du département d'État. Elle lui a confirmé que des accords d'expulsion allaient être noués avec pratiquement tous les pays d'Amérique latine, sauf le Nicaragua. L'un des objectifs de cette visite est aussi de contenir l'influence chinoise dans la région. Marco Rubio s'était déjà rendu au Panama pour tenter de restreindre le pouvoir grandissant de la Chine sur le canal. Selon la source anonyme du Washington Post des progrès ont été faits dans ce sens-là. Le Panama serait en train de reprendre le contrôle de ses installations portuaires et de se retirer de l'initiative de développement de la Chine des « nouvelles routes de la soie ».  Au Venezuela, Nicolas Maduro s'est exprimé devant des centaines de soldats pour les inciter à se préparer contre une prétendue invasion américaine Alors faut-il vraiment s'inquiéter, jusqu'où Donald Trump est-il prêt à aller ? On se penche sur une analyse réalisée par plusieurs chercheurs sud-américains. Oui, c'est le consortium de journalistes ​​​​​​​Connectas qui a publié cette analyse ce matin. Elle rappelle l'escalade progressive entre Nicolas Maduro et Donald Trump. Elle a atteint un point critique cette semaine alors que le président américain a envoyé, entre autres, des navires de guerre et un sous-marin nucléaire dans les Caraïbes. Pour un ancien diplomate américain interrogé par Connectas, l'épisode entre les deux dirigeants n'est qu'une « démonstration de force performative ». Il dénonce la stratégie paradoxale de Donald Trump qui provoque le Venezuela tout en concluant des accords pétroliers, notamment celui avec la compagnie Chevron le mois dernier.  Et du côté de Maduro, la situation pourrait bien tourner à son avantage, selon l'historienne et journaliste brésilienne Sylvia Colombo. C'est l'occasion pour le président vénézuélien de jouer la carte de la défense de la souveraineté nationale. Une stratégie qui a déjà prouvé son efficacité dans le passé pour des gouvernements faibles et en baisse de popularité. Journal de la 1ère  Une association dédiée à la recherche médicale dans la Caraïbe va avoir son siège en Martinique. Elle s'appelle CariBioparc et rassemble plusieurs pays de la zone, mais aussi des institutions, comme la Sorbonne à Paris. 

C dans l'air
Thierry Breton - Crise politique, choc économique ?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 12:41


C dans l'air l'invitée du 27 août 2025 avec Thierry Breton, ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, ancien ministre de l'Economie et des Finances.Le Premier ministre François Bayrou a pris la parole ce lundi 25 août lors d'une conférence de presse, pour défendre son budget 2026 dans un contexte d'importantes divisions politiques et d'une Europe jugée fragilisée. Il engagera le 8 septembre la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée nationale, réunie en session extraordinaire. "Depuis la guerre, la France n'a jamais été aussi endettée qu'elle ne l'est aujourd'hui", a estimé le Premier ministre lors de son discours de politique générale en janvier dernier. Une annonce qui a entrainé une vive inquiétude des secteurs économiques, et notamment des chefs d'entreprise, alors qu'ont lieu en ce moment les universités d'été du Medef. "On ne joue pas avec l'économie", alerte aujourd'hui le président du Medef Patrick Martin. Des incertitudes économiques qui interviennent dans un contexte difficile, avec l'accord tarifaire plafonnant à 15% les droits de douane pour tout ce qui est exporté d'Europe vers les États-Unis. Par ailleurs, le président des États-Unis Donald Trump a menacé lundi d'imposer des nouveaux droits de douane aux pays qui ciblent selon lui les entreprises de la tech américaine. Des commentaires qui semblent viser directement les pays européens.Thierry Breton, ancien Commissaire européen chargé du Marché intérieur, et ancien ministre de l'Economie et des Finances, nous donnera son analyse de la situation politique et économique de la France. Il reviendra également sur le réveil qu'il juge nécessaire de l'Europe, qui selon lui doit davantage peser dans les négociations commerciales avec les Etats-Unis. Il nous donnera aussi son point de vue sur la stratégie à mener en terme de défense, alors qu'Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk sont actuellement en Moldavie, à Chisinau, pour afficher leur soutien à ce pays face à Moscou.

Journal d'Haïti et des Amériques
Venezuela : face au déploiement américain, Nicolas Maduro envoie navires de guerre et drones dans ses eaux territoriales

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 30:00


La tension monte entre Washington et Caracas. La semaine dernière, les États-Unis ont envoyé dans les Caraïbes trois destroyers lance-missiles et 4 000 marines et, en réponse, Nicolas Maduro a annoncé, mardi, poster plus de 15 000 hommes, mais aussi des navires et des drones au large des côtes vénézuéliennes et colombiennes.  Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, a précisé les contours de cette opération en tenue militaire. Dans une vidéo sur Instagram, devant une carte géante du Venezuela, il pointe les zones où seront déployés des moyens conséquents. « Il y aura un déploiement important de couloirs aériens, d'hélicoptères, de moyens d'écoute, de surveillance, de renseignement, d'exploration. (...) Nous allons également déployer un nombre important de drones pour différentes missions, des points d'attention citoyenne, des points d'exploration et de surveillance, des points ou des parcours fluviaux avec l'infanterie marine, sur tous les fleuves, en particulier le Catatumbo qui se jette dans le golfe du Venezuela. Nous sommes convaincus que cela donnera d'excellents résultats », a-t-il déclaré.   Dans un éditorial, Tal Cual, un des rares médias de l'opposition, critique la « rhétorique anti-impérialiste ronflante et trompeuse » du régime et parle de « farce patriotique » de Maduro, « en réponse à l'opérette militaire caribéenne du duo Trump-Rubio ». Selon le media en ligne, l'autodétermination vantée par Maduro est « un alibi politique pour perpétuer des projets autocratiques »... Et pendant ce temps, les « Vénézuéliens restent prisonniers d'un labyrinthe sans issue, sans boussole et sans horizon pour surmonter la crise ». Interview de Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine à l'université de Rouen Normandie. Il a publié Venezuela : de la Révolution à l'effondrement (Presses universitaires du Midi). À lire aussiÉtats-Unis : Donald Trump envoie trois navires de guerre près des côtes du Venezuela En Haïti, les églises sont désertées à cause de la violence des gangs Comme le raconte Alterpress, en Haïti, « le simple fait de prier dans une église relève du privilège ». L'agence en ligne a interviewé le Père Brillère Aupont, auteur d'un rapport sur le recul de la présence catholique. Il y déplore que de nombreuses paroisses soient totalement ou partiellement abandonnées. Le média liste celles de Port-au-Prince, quartier par quartier, et explique que certaines ont dû réduire ou interrompre leurs activités quand d'autres sont passées sous contrôle des gangs. L'homme d'Église résume : « Le désordre est devenu incontrôlable. Quarante ans d'instabilité sont à la base de ce chaos. Les enfants d'aujourd'hui sont les enfants du chaos. »  Aux États-Unis, 20 ans après l'ouragan Katrina 180 fonctionnaires de l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence, la FEMA, dénoncent dans une lettre les dysfonctionnements de cet organisme gouvernemental chargé des grandes catastrophes naturelles. Ce qui a valu à une partie d'entre eux d'être sanctionnés.  Oui, ce mardi, 12 des 180 signataires ont été mis à pied, au lendemain de l'envoi de cette lettre aux membres du Congrès et à d'autres responsables. Ils y dénoncent l'inexpérience des dirigeants actuels qui « nuit à la mission de la FEMA et pourrait entraîner une catastrophe du niveau de l'ouragan Katrina », relate le Washington Post, pour qui cette « résistance ouverte (...) est le dernier exemple en date de fonctionnaires fédéraux dénonçant les actions et les politiques de l'administration Trump, mettant souvent leur emploi en péril ». La plupart des signataires sont restés anonymes, mais ceux qui ont été temporairement évincés ont signé avec leurs vrais noms... Sur la chaîne CNN, Virginia témoigne. Elle dit être « déçue, mais pas surprise », et « fière de ceux qui ont réagi ». Pour elle, « le public mérite de savoir ce qui se passe, car des vies et des communautés en pâtiront si cela continue ». Début juillet, lors des inondations monstrueuses qui ont ravagé le centre du Texas et fait 135 morts, la FEMA avait tardé à intervenir à cause d'une baisse des budgets et des moyens qui lui sont alloués.  Du glamour et des paillettes Les réseaux sociaux ne parlent que de ça depuis ce mardi soir : les fiançailles de Taylor Swift et Travis Kelce, et la presse généraliste n'y est pas non plus indifférente…  Même le très sérieux Washington Post analyse les moindres détails des fiançailles des deux célébrités. Deux journalistes du quotidien commentent les cinq photos du couple publiées sur Instagram, la bague en diamant, la robe de Taylor Swift et le décor composé de fleurs roses… Selon elles, « peu de fiançailles de célébrités dans l'histoire moderne, hormis celles des membres de la famille royale (...) peuvent interrompre l'actualité comme celle-ci ». USA Today va jusqu'à y consacrer une édition spéciale de huit pages. Elle retrace l'histoire d'amour entre la chanteuse et le joueur de football américain et relaie les félicitations qui ont plu du monde entier de la part de leurs proches, des fans… et de Donald Trump ! Le président américain leur a souhaité « bonne chance », lui qui dénigrait violemment la chanteuse il y a encore quelques mois.  Journal la 1re  En Guadeloupe, une association appelle à observer ce jeudi une minute de silence pour dire « non » aux violences faites aux femmes. En Martinique, 18 parcelles expérimentales de café arabica sont pilotées par le Parc naturel régional, à Saint-Pierre. 

Invité de la mi-journée
Aux États-Unis, «Donald Trump cherche à effacer l'histoire de l'esclavage»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 7:16


À l'occasion de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition organisée le samedi 23 août par l'Unesco, RFI revient sur la mémoire de la traite négrière aux États-Unis. Anne-Claire Faucquez, maîtresse de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à l'université Paris VIII, spécialiste de l'esclavage et de la représentation contemporaine dans la culture, est l'invitée internationale de la mi-journée.   À lire aussiÉtats-Unis: les procédures de destitution de Donald Trump de retour au musée Smithsonian

Reportage International
«C'est très anxiogène»: à Washington, les habitants heurtés par le déploiement de la Garde nationale

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 2:30


Coup de projecteur aujourd'hui sur les États-Unis où Donald Trump a annoncé qu'il prenait le contrôle de la police et des opérations de maintien de la paix à Washington. Le président estime que la capitale est gangrenée par le crime et la violence. Il a ordonné le déploiement de la Garde nationale et la mobilisation d'agents fédéraux. Ce week-end du 16-17 août, des centaines de personnes ont manifesté devant la Maison Blanche pour dénoncer ces mesures qui ont mis la capitale sous tension. Dans le métro, autour des parcs ou des musées, les membres de la Garde nationale et leurs véhicules blindés sont désormais bien visibles à Washington DC. Le président leur a confié une mission : rendre les rues plus sûres. Mais pour la plupart des habitants, cette présence provoque plutôt l'effet inverse. « C'est très inhabituel de voir ça aux États-Unis… Je ne sais pas, je trouve ça un peu extrême », réagit une habitante. « C'est très anxiogène, c'est sûr, mais on va devoir s'y habituer pour le moment », ajoute une autre.  Donald Trump assure qu'il veut ainsi lutter contre une explosion de la criminalité. Mais en réalité, les chiffres officiels montrent une tendance à l'opposé. Le taux de criminalité est le plus bas enregistré dans la ville ces 30 dernières années. Certains voient dans le plan du président une décision purement politique. « On a l'impression qu'il a mis Washington dans son viseur et décidé de faire souffrir ses ennemis », lâche un Washingtonien. Un autre habitant renchérit : « Il nous parle de loi et d'ordre et de crime, alors que c'est lui le criminel condamné qui a aussi provoqué une émeute et une attaque contre le Capitole. » À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump place le maintien de l'ordre à Washington sous contrôle fédéral À terme, 800 membres de la Garde nationale devraient être déployés, en plus de dizaines d'agents fédéraux chargés d'intervenir comme le ferait la police. Un dispositif exceptionnel dont les habitants du quartier de Deanwood ont été les premiers témoins : « On a vu dix voitures arriver en trombe. Ils sont sortis, les armes à la main en hurlant : "Viens ici !". Les gens ont eu peur parce qu'avec les véhicules banalisés, on ne savait pas qui c'était. Effrayés, certains ont pris la fuite et l'un des agents a ouvert le feu. » Tyrese Stevenson décrit des scènes de panique. Sur les vidéos qu'il a filmées, on voit des dizaines d'agents masqués portant des gilets pare-balles avec les initiales de leurs agences : FBI, DEA, police des transports…  Une démonstration de force inacceptable selon Anthony Lorenzo Green, un élu local qui affirme qu'ici, comme ailleurs, le crime est en baisse : « C'est un quartier où les gens ont l'habitude, l'été, de rester tard devant leur maisons, dans leur jardin, ou juste de se balader. Ils ne commettent pas de crimes, ils vivent, c'est tout. Donc voir arriver des patrouilles qui agissent comme ça, c'est inquiétant. » L'élu estime que les moyens dépensés devraient plutôt servir à financer des programmes pour jeunes, des programmes de lutte contre les violences policières ou des infrastructures. Il craint de voir les mesures sécuritaires de Donald Trump cibler plus durement les minorités et les communautés afro-américaines, comme à Deanwood. À lire aussiÉtats-Unis: ces images ne montrent pas le déploiement de la Garde nationale à Washington

Reportage international
«C'est très anxiogène»: à Washington, les habitants heurtés par le déploiement de la Garde nationale

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 17, 2025 2:30


Coup de projecteur aujourd'hui sur les États-Unis où Donald Trump a annoncé qu'il prenait le contrôle de la police et des opérations de maintien de la paix à Washington. Le président estime que la capitale est gangrenée par le crime et la violence. Il a ordonné le déploiement de la Garde nationale et la mobilisation d'agents fédéraux. Ce week-end du 16-17 août, des centaines de personnes ont manifesté devant la Maison Blanche pour dénoncer ces mesures qui ont mis la capitale sous tension. Dans le métro, autour des parcs ou des musées, les membres de la Garde nationale et leurs véhicules blindés sont désormais bien visibles à Washington DC. Le président leur a confié une mission : rendre les rues plus sûres. Mais pour la plupart des habitants, cette présence provoque plutôt l'effet inverse. « C'est très inhabituel de voir ça aux États-Unis… Je ne sais pas, je trouve ça un peu extrême », réagit une habitante. « C'est très anxiogène, c'est sûr, mais on va devoir s'y habituer pour le moment », ajoute une autre.  Donald Trump assure qu'il veut ainsi lutter contre une explosion de la criminalité. Mais en réalité, les chiffres officiels montrent une tendance à l'opposé. Le taux de criminalité est le plus bas enregistré dans la ville ces 30 dernières années. Certains voient dans le plan du président une décision purement politique. « On a l'impression qu'il a mis Washington dans son viseur et décidé de faire souffrir ses ennemis », lâche un Washingtonien. Un autre habitant renchérit : « Il nous parle de loi et d'ordre et de crime, alors que c'est lui le criminel condamné qui a aussi provoqué une émeute et une attaque contre le Capitole. » À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump place le maintien de l'ordre à Washington sous contrôle fédéral À terme, 800 membres de la Garde nationale devraient être déployés, en plus de dizaines d'agents fédéraux chargés d'intervenir comme le ferait la police. Un dispositif exceptionnel dont les habitants du quartier de Deanwood ont été les premiers témoins : « On a vu dix voitures arriver en trombe. Ils sont sortis, les armes à la main en hurlant : "Viens ici !". Les gens ont eu peur parce qu'avec les véhicules banalisés, on ne savait pas qui c'était. Effrayés, certains ont pris la fuite et l'un des agents a ouvert le feu. » Tyrese Stevenson décrit des scènes de panique. Sur les vidéos qu'il a filmées, on voit des dizaines d'agents masqués portant des gilets pare-balles avec les initiales de leurs agences : FBI, DEA, police des transports…  Une démonstration de force inacceptable selon Anthony Lorenzo Green, un élu local qui affirme qu'ici, comme ailleurs, le crime est en baisse : « C'est un quartier où les gens ont l'habitude, l'été, de rester tard devant leur maisons, dans leur jardin, ou juste de se balader. Ils ne commettent pas de crimes, ils vivent, c'est tout. Donc voir arriver des patrouilles qui agissent comme ça, c'est inquiétant. » L'élu estime que les moyens dépensés devraient plutôt servir à financer des programmes pour jeunes, des programmes de lutte contre les violences policières ou des infrastructures. Il craint de voir les mesures sécuritaires de Donald Trump cibler plus durement les minorités et les communautés afro-américaines, comme à Deanwood. À lire aussiÉtats-Unis: ces images ne montrent pas le déploiement de la Garde nationale à Washington

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mauritanie : la capitale face à une grave pénurie d'eau

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le remaniement gouvernemental en RDC, l'utilisation de l'uranium congolais pour les bombes atomiques lancées sur le Japon et le déploiement des militaires à Washington. Mauritanie : la capitale face à une grave pénurie d'eau   Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, est en proie à une grave pénurie d'eau potable. Quelles sont les causes de cette pénurie ? Comment le gouvernement mauritanien entend-t-il résoudre ce problème ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.     RDC : Tshisekedi resserre ses rangs avec un remaniement gouvernemental  En RDC, le nouveau gouvernement annoncé par Félix Tshisekedi apparaît comme une stratégie politique visant à renforcer l'Union sacrée. En quoi ce remaniement renforce-t-il concrètement la position de Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce qui explique l'absence des grandes figures de l'opposition ?    Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.      Japon : l'uranium congolais derrière les bombes atomiques américaines  L'uranium utilisé pour fabriquer les bombes atomiques américaines lancées sur le Japon a été extrait en RDC, dans la mine de Shinkolobwe, située dans le Haut-Katanga. Quelles étaient les particularités de l'uranium congolais qui le rendaient si précieux pour la fabrication de ces bombes atomiques ? Y a-t-il actuellement une mine en RDC où l'on extrait de l'uranium ou cela a-t-il été laissé à l'abandon ? Avec Patrice Christmann, consultant et chercheur indépendant, ancien collaborateur du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).      États-Unis : Donald Trump déploie la garde nationale à Washington  Donald Trump a placé la capitale fédérale Washington DC sous la surveillance de l'armée fédérale. Y a-t-il vraiment des gangs dans la capitale américaine, ou est-ce une stratégie de Donald Trump pour imposer sa politique ? Les élus démocrates de la capitale peuvent-ils s'opposer à cette décision ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. 

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe suffoque…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 4:19


À On est en été, il fait chaud, c'est normal, diront certains… mais là, en l'occurrence, non ! s'exclame Libération à Paris : « 40 degrés en été, une chaleur de plus en plus fréquente, certes, mais qui n'a rien de normal », pointe le journal. « Pour toucher du doigt la “normalité“, il suffit de se rapporter… aux normales de saison, précise Libération. Entre 1991 et 2020, période de référence déjà influencée par le réchauffement climatique, la température maximale moyenne en août à Toulouse était de 28,5 degrés. À Bordeaux, de 27,6, à Agen, 28,3 et à Angoulême de 27,2. Or, hier lundi, toutes ces villes ont franchi le seuil fatidique des 40 degrés. (…) En cause, pointe le journal, le changement climatique. Par rapport à l'ère préindustrielle, la France s'est déjà réchauffée de 1,7 degrés, ce qui pousse les températures à la hausse. (…) Avant 1980 et l'accélération du réchauffement climatique, ce seuil symbolique des 40 degrés était franchi en France métropolitaine une fois tous les six ans. Depuis les années 2000, cela arrive en moyenne seize fois par an. » Et le phénomène va continuer et s'amplifier, prévient Libération : « dans un rapport publié en mars dernier, les experts de Météo France avancent que, dans une France en train de se réchauffer, les 47 degrés pourraient être atteints dès 2030 ; 48 à horizon 2050, date à laquelle “le seuil des 50 degrés devient possible“. En 2100, dans une France à + 4 degrés, hypothèse sur laquelle travaille le gouvernement, les 50 degrés ne relèveront plus de la fiction. Seule une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre permettrait d'éviter ce scénario catastrophe ». À lire aussiCanicule en France: comment vivre sous des températures suffocantes? Cocktail explosif ! Et ce n'est pas seulement la France qui connait ce coup de chaud, mais tout le sud de l'Europe. « L'Europe du Sud suffoque sous une vague de chaleur mortelle alors que les températures dépassent les 40 degrés », titre le Guardian à Londres. Le Guardian qui alerte sur ce « cocktail molotov », chaleur et sécheresse, qui favorise la propagation des incendies. C'est le cas notamment en Espagne qui connait en ce moment plusieurs incendies importants. El Pais à Madrid détaille également les ingrédients de ce cocktail molotov : chaleur extrême, dessèchement de la végétation qui a abondamment poussé au printemps et vents violents qui favorisent le départ et la propagation des incendies… « Et il suffit d'une étincelle pour tout compliquer, pointe le journal, qu'il s'agisse d'une négligence, d'un accident, ou encore d'une décharge électrique causée par la foudre ». À lire aussiClimat: la vague de chaleur extrême en Europe Sommet sur l'Ukraine : l'Europe en coulisses… A la Une également, « la fébrilité grandit en Ukraine et en Europe depuis l'annonce d'un sommet Trump-Poutine vendredi en Alaska. Tout le monde redoute un accord au détriment du pays envahi par les troupes russes en février 2022 », pointe La Croix à Paris. Pour Le Monde, « il reste trois jours aux européens pour convaincre Washington que seule la ligne de la fermeté et de la pression accrue peut amener Vladimir Poutine à une vraie négociation. Le moment est crucial, si l'on veut transformer le piège de l'Alaska en opportunité. » Le Soir à Bruxelles ne se fait guère d'illusions… « Encore un camouflet pour l'Union européenne, affirme le quotidien belge. L'Europe n'est pas conviée en Alaska. Tout au plus, se bat-elle, afin d'y arracher un strapontin pour le président ukrainien, et une conversation téléphonique préalable avec Donald Trump, pour (tenter de) peser dans son bras de fer avec Vladimir Poutine. Un nouveau revers pour les Européens, quelques semaines après le mauvais deal commercial. » À lire aussiUkraine: l'Europe s'efforce d'influencer la position américaine avant la rencontre Trump-Poutine Donald Trump, le nouveau shériff de Washington… « Donald Trump, commissaire de police de Washington D.C. », s'exclame le Wall Street Journal. « Le président Trump a pris le contrôle fédéral du département de la police métropolitaine de Washington hier, s'engageant à “sauver la capitale de notre nation de la criminalité, des effusions de sang, de l'agitation et de la misère — et pire encore“. Il a également fait appel à 800 soldats de la garde nationale pour l'aider. Les habitants et les visiteurs de Washington peuvent maintenant juger le commissaire Trump en fonction des résultats qu'il va obtenir », ironise le journal. Sérieusement… Trump nous « fait encore un show, tout un spectacle », à sa manière, s'exclame le Washington Post. « La loi l'autorise à prendre le contrôle de la police pour une durée de 30 jours uniquement, à moins d'une autorisation de prolongation de la part du Congrès. » Qui plus est, « les troupes de la Garde nationale ne sont pas formées pour assurer le maintien de l'ordre en milieu urbain ». Non, « ce dont Washington a besoin, pointe le journal, c'est tout simplement d'un plus grand nombre de policiers ». Il n'y a que 3.350 agents et il en faudrait au moins 4.000. En fait, affirme le New York Times, Donald Trump veut « lancer une intervention fédérale potentielle dans plusieurs villes dirigées par des démocrates – Washington donc, mais aussi Chicago, Baltimore, ou encore Oakland. Illustrant ainsi son obsession de longue date d'exercer un contrôle sur les bastions démocrates du pays. » À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump place le maintien de l'ordre à Washington sous contrôle fédéral

RTL Matin
ÉTATS-UNIS : Donald Trump veut chasser les sans-abri de Washington

RTL Matin

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 1:27


Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Boudsocq du 11 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
États-Unis : Donald Trump veut exclure les clandestins du recensement

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 30:00


Le président américain a dégoupillé une nouvelle grenade dans le jeu électoral, en voulant exclure les résidents sans-papiers du décompte de la population américaine. Une mesure a priori illégale. «Les personnes qui vivent illégalement dans notre pays ne seront plus comptés dans le recensement», a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social, jeudi soir (7 août 2025). Une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe, car, selon la Constitution américaine, ce recensement décennal doit dénombrer tous les résidents, en situation légale ou pas, afin d'allouer correctement les fonds publics locaux. Mais cela n'arrête pas Donald Trump: lors de son premier mandat, il avait déjà signé un décret pour imposer cette réforme, relève le médias en ligne The Hill. Ce dernier avait toutefois été contesté devant la justice et finalement retiré par son successeur, Joe Biden. Cette nouvelle déclaration n'a pas forcément été faite pour des gains électoraux directs : cette réforme réduirait certes le nombre de députés en Californie, qui est démocrate, mais aussi au Texas et en Floride, qui sont des bastions républicains, note Politico. «C'est une stratégie de communication, et elle est ingénieuse», explique un républicain cité par The Hill : l'objectif serait de faire comprendre à la base électorale de Donald Trump où se trouvent les clandestins, et comment la présence de cette population ferait gonfler les chiffres de la population en faveur des démocrates. Tout ceci pour faire mieux accepter les opérations actuelles de redécoupage, au Texas ou en Arizona. Une opération de communication à plusieurs bandes, donc.   Apple accusé d'affaiblir la démocratie «Apple pourrait envoyer la démocratie dans les courriers indésirables», alerte une tribune du Washington Post. À partir de septembre, le nouveau système d'exploitation des IPhone permettra en effet d'écarter tous les SMS de numéros inconnus, pour les placer dans un dossier séparé. «Les victimes collatérales de ce système seront les sondeurs d'opinion ou de santé publique», prévient l'auteur, qui est co-fondateur d'une société d'analyses. Aujourd'hui, moins de 1% des sollicitations font l'objet de réponse, et ce chiffre pourrait sombrer. Or «sans mesure d'opinion de qualité, il est difficile de demander des comptes aux élus», prévient le chroniqueur. Ce risque est surestimé, tempère le média spécialisé Fast Company, qui dévoile que ce filtre de SMS indésirables est déjà présent depuis plusieurs années sur les IPhone, mais qu'il change juste de format. Selon Fast Company, dans le nouvel OS 26 « Apple devrait même rendre ces messages indésirables plus visibles ».   En Haïti, prise de fonction du nouveau président de la transition Dans son discours d'investiture, le jeudi 7 août, Laurent Saint Cyr est revenu sur la violence des gangs, qui «force les élèves à quitter les écoles et brise les familles». Il dit vouloir rétablir l'autorité de l'État et appelle la communauté internationale à renforcer son soutien à Haïti, rapporte Alterpresse. Une urgence évidente : quelques heures avant son discours, des attaques ont été menées sur la route du siège du gouvernement. Et deux blindés des forces kényanes de sécurité ont été incendiés. Dans son éditorial, Le Nouvelliste est pessimiste quant à cette nouvelle présidence : «il nous faut un Big bang, une révolution, mais nous n'avons qu'une cacophonie», déplore l'éditorialiste. «Face à l'échec de nos dirigeants, il faut maintenant craindre le pire et espérer le moindre mal.»    La présidence de transition accusée de corruption. Entretien avec Widlore Mérancourt, rédacteur en chef d'Ayibopost, et co-auteur d'une enquête sur des accusations de corruption, lancées par les Etats-Unis, et visant des membres du Conseil présidentiel de transition.   En Argentine, le président contre-attaque Cela fait des semaines que Javier Milei fait face à des manifestations de retraités pour la revalorisation de leur pension. Une révolte compréhensible, reconnait le journal conservateur la Nacion, car, selon un récent sondage, le niveau de pauvreté des retraités est 50% plus élevé qu'il y a huit ans. Mais pour contrer cette contestation, le président descend à son tour dans la rue, où il attaque ses opposants de la famille Kirchner. Javier Milei clame que ce clan ne doit pas revenir au pouvoir, et lance le slogan «Nunca mas», «Plus jamais», inscrit sur sa banderole. Un message controversé, rapporte Pagina 12, qui rappelle que ce «Plus Jamais» a été utilisé depuis 40 ans pour s'opposer au retour de la dictature militaire. «Cette opération brutalise le consensus démocratique et diabolise la force politique qui a milité pour les droits humains», écrit le journal.   Une énorme arnaque aux billets d'avion En Argentine, plus de 200 personnes auraient été escroquées par une femme qui vendait des billets pour l'Europe. Si beaucoup d'Argentins ont pu voyager sans problèmes, plusieurs dizaines de personnes se sont retrouvées bloquées en Espagne début juillet 2025. Marine de La Moissonnière a mené l'enquête et parlé à des victimes.   Au Chili, reportage sur le trafic de drogue En deux semaines, deux affaires de trafics de drogue ont été révélées, impliquant des militaires. Cela s'est déroulé dans le nord du pays, une région frontalière avec le Pérou, l'Argentine et la Bolivie, qui est considérée comme «la porte d'entrée» du crime organisé international au Chili. Cela a alerté les autorités et choqué la population. À Santiago, reportage de la correspondante de RFI, Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Martinique, Benoît Ferrand, une aide financière «exceptionnelle» a été débloquée pour venir en aide aux entreprises affectées par les émeutes de l'an dernier (2024).

RTL Soir
ÉTATS-UNIS - Donald Trump fait fuir les touristes

RTL Soir

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 1:45


Ecoutez RTL Soir avec Gaël Giordana du 07 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un air d'amérique
ÉTATS-UNIS - Donald Trump a mis fin à l'USAID, l'agence américaine pour le développement international

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 1:43


C'est la fin de l'USAID, cette agence américaine pour le développement international créée en 1961. Elle apportait une aide aux pays pauvres ou en crise. Depuis le 1er juillet, elle n'existe plus. Donald Trump y a mis fin. Une des conséquences directes en France, c'est que des milliers de contraceptifs doivent être détruits très prochainement.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
À Gaza, un enfant meurt toutes les heures, selon le Washington Post

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 30:00


Yahya, Ahmed, Yamen, Ayloul, Tahani... Le Washington Post publie les noms et prénoms, en anglais et en arabe, des 18.500 enfants tués à Gaza depuis le début de la guerre, avec parfois une photo et un court texte pour raconter qui ils étaient, à quoi ils rêvaient et comment ils sont morts.   ⇒ Le Washington Post. Saand, par exemple, avait 70 jours (un peu plus de deux mois) quand il a été tué dans une frappe aérienne avec ses deux frères de 5 et 8 ans. Le plus grand, Tarik, avait un vélo et voulait devenir pédiatre, nous apprend le Washington Post. Il y a 15 jours, le ministère de la Santé de Gaza a publié le nom et l'âge de tous ceux qui sont morts depuis le 7 octobre 2023 : 60.000 personnes, dont 18.500 enfants donc. «Certains ont été tués dans leur lit. D'autres pendant qu'ils jouaient. Beaucoup ont été enterrés avant même de savoir marcher», écrit le quotidien qui a fait des décomptes plus précis et nous apprend que 953 de ces victimes avaient moins d'un an. Depuis que la guerre a commencé, chaque heure, un enfant est tué, explique le Washington Post.   Les États-Unis doivent-ils continuer à soutenir Israël ? Dans le camp Maga, le soutien des États-Unis à Israël commence à faire débat. Ce mardi (29 juillet 2025), pour la première fois, une élue républicaine a utilisé le mot «génocide» pour parler des actions menées par le gouvernement de Benyamin Netanyahu, nous raconte Achim Lippold. Marjorie Taylor Greene, fervente partisane de Donald Trump, a aussi évoqué la crise humanitaire et la faim qui frappent les Palestiniens. Avant elle, le YouTuber conservateur Theo Von avait lui aussi accusé Israël de commettre un génocide. Et plus récemment, l'ancien présentateur vedette de Fox News, Tucker Carlson, a pris la parole pour dénoncer la destruction d'une église à Gaza. La question, maintenant, c'est de savoir si ces remous dans la base électorale de Donald Trump pourraient l'amener à infléchir sa position. Pour l'instant, le soutien républicain à Israël reste massif. D'après un sondage Gallup publié mardi (29 juillet), plus des deux-tiers des électeurs conservateurs approuvent les opérations militaires israéliennes à Gaza.   Donald Trump toujours englué dans l'affaire Epstein Mardi (29 juillet), dans l'avion qui le ramenait d'Écosse, le président américain a donné une nouvelle version de sa rupture avec l'ancien homme d'affaires. Si Donald Trump a chassé Jeffrey Epstein de Mar-a-Lago, c'est parce qu'il a «volé des employés de son spa», rapporte Politico. L'homme d'affaires a embauché des jeunes femmes qui travaillaient pour le président américain et ce dernier ne l'a pas supporté. Parmi elles, Virginia Giuffre, l'une des principales victimes du trafic sexuel de mineures, dont était accusé Jeffrey Epstein, et qui s'est suicidée en avril 2025. Mais on ne connait pas l'identité des autres jeunes femmes évoquées par le président, souligne le New York Times. La Maison Blanche n'a pas répondu aux demandes de précisions du quotidien. Les médias américains ne semblent pas convaincus par cette nouvelle version des faits. «Si le président a fourni sa version la plus complète de sa rupture avec Jeffrey Epstein, il ne répond toutefois pas à toutes les questions», regrette le Washington Post qui souligne que les explications livrées hier, par Donald Trump, ne collent pas puisque Virginia Giuffre a travaillé à Mar-a-Lago en 2000. Or, en 2002, Donald Trump disait à un journal américain que Jeffrey Epstein était un «type formidable». Pour le Washington Post, les deux hommes se seraient en réalité fâchés en 2004 à cause d'une propriété à Palm Beach qu'ils voulaient tous les deux acheter. En tout cas, la Maison Blanche estime que la tempête est en train de se calmer. C'est ce qu'a confié au Washington Post un haut responsable sous couvert d'anonymat. Selon lui, «la vague de critiques au sein du mouvement Maga est en train de refluer». Les appels de militants en colère ont cessé. Mais selon un sondage du Washington Post, seuls 43% des républicains pro-Trump approuve sa gestion de cette affaire. Un taux qui passe à 16% quand on prend l'ensemble des électeurs. Même si Donald Trump tente de faire diversion en mettant en avant ses réussites ou en balançant des noms de démocrates impliqués selon lui, dans l'affaire Epstein, certains, dans le camp Maga, craignent qu'une petite frange de leur base électorale soit perdue à jamais. «Les gens oublient», assure, de son côté, la source du Washington Post à la Maison Blanche.  À écouter aussiÉtats-Unis: Donald Trump tente de faire diversion sur l'affaire Epstein   Le fentanyl, une «excuse» pour justifier les droits de douane américains Une enquête de l'agence La Presse canadienne montre qu'en matière de drogues, c'est le Canada qui a un problème avec les États-Unis, et non l'inverse. Durant les quatre premiers mois de 2025, les douaniers canadiens n'ont intercepté que 2 kilos de fentanyl destiné aux États-Unis. En revanche, ils ont saisi énormément de cocaïne et de méthamphétamines venues des États-Unis, explique La Presse Canadienne qui ne donne toutefois pas d'informations sur les volumes saisis. En tout cas, le fentanyl produit au Canada ne représente pas une menace grandissante pour les États-Unis, contrairement à ce qu'affirme Donald Trump. C'est juste une excuse pour justifier la hausse des tarifs douaniers, décrypte un expert interrogé par La Presse canadienne. Et cela a coûté cher au Canada : pour tenter de calmer le président américain, Ottawa a déboursé fin 2024, un milliard de dollars pour renforcer les contrôles aux frontières.  À écouter aussiÉpidémie de fentanyl : les États-Unis commencent à reprendre pied   L'impact de la hausse des tarifs douaniers sur le Brésil Alors que l'Union européenne est parvenue à un accord avec Washington pour réduire les droits de douane prévus au 1er août 2025 de 30 à 15%, le Brésil n'a pas cette chance. À partir de vendredi, tous les produits exportés vers les États-Unis seront taxés à 50%. Une sanction politique justifiée par Donald Trump qui veut venger son allié, l'ancien président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d'État. Mais les États-Unis sont le 2ème partenaire commercial du Brésil, et cette décision impactera de nombreux secteurs, de l'aéronautique à l'agriculture. La correspondance à Rio de Janeiro de Sarah Cozzolino.  À lire aussiEn soutien à Jair Bolsonaro, Donald Trump menace d'imposer au Brésil une taxe douanière de 50%   Le journal de la 1ère En Guadeloupe, la qualité des eaux de baignade est globalement satisfaisante. 

Les journaux de France Culture
Aux États-Unis, Donald Trump poursuit ses attaques contre les universités et la culture

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 12h30 - Après avoir annoncé le retrait américain de l'Unesco cette semaine, Donald Trump poursuit son offensive sur les universités. Harvard est désormais visée par une enquête du département d'État américain.

Le journal de 12h30
Aux États-Unis, Donald Trump poursuit ses attaques contre les universités et la culture

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 15:12


durée : 00:15:12 - Journal de 12h30 - Après avoir annoncé le retrait américain de l'Unesco cette semaine, Donald Trump poursuit son offensive sur les universités. Harvard est désormais visée par une enquête du département d'État américain.

Accents du monde
États-Unis: Donald Trump annonce des livraisons d'armes en faveur de Kiev

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 19:30


Une fois n'est pas coutume, depuis son accession à la Maison Blanche, son retour,  c'est bien des décisions du président américain dont nous allons parler. L'imprévisible Donald Trump est l'auteur d'une nouvelle volte-face sur le dossier ukrainien en annonçant, cette semaine, des livraisons d'armes en faveur de Kiev... Il s'agit sans doute d'une conséquence de son exaspération vis-à-vis du refus de Vladimir Poutine de conclure un accord.   Avec Cristina Teacca de la rédaction en roumain Pisey Mam de la rédaction cambodgienne Hermine Roumilhac pour la rédaction en chinois.

Accents du monde
États-Unis: Donald Trump annonce des livraisons d'armes en faveur de Kiev

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 19:30


Une fois n'est pas coutume, depuis son accession à la Maison Blanche, son retour,  c'est bien des décisions du président américain dont nous allons parler. L'imprévisible Donald Trump est l'auteur d'une nouvelle volte-face sur le dossier ukrainien en annonçant, cette semaine, des livraisons d'armes en faveur de Kiev... Il s'agit sans doute d'une conséquence de son exaspération vis-à-vis du refus de Vladimir Poutine de conclure un accord.   Avec Cristina Teacca de la rédaction en roumain Pisey Mam de la rédaction cambodgienne Hermine Roumilhac pour la rédaction en chinois.

Revue de presse internationale
A la Une, les droits de douane à gogo de Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 4:05


Riposter ou ne pas riposter ? Telle est la question que se posent les 27 face à un Donald Trump débridé. Ce n'est pourtant pas l'envie qui manque à la Commission… « Une première salve de représailles était prête à entrer en vigueur dans la nuit » de ce soir à demain, écrit Le Soir en Belgique, mais l'instance « se retient, espérant donner une dernière chance à une ‘solution négociée.' » C'est le mot d'ordre donné par Ursula von der Leyen : « on continue à négocier jusqu'au dernier jour ! » Même si, maugrée le titre belge, « la plupart des observateurs sont convaincus que Donald Trump reste fermement décidé à frapper la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis » avec ses fameux « tariffs. »  Au Brésil aussi, face à la menace de droits de douane de 50%, le président Lula se dit ouvert à la négociation ; et surtout, analyse O Globo, il « mise sur le discours de la souveraineté nationale » pour au moins « contourner la crise » en interne.  À lire aussiDonald Trump annonce 30% de droits de douane pour le Mexique et l'UE à partir du 1er août Un échec politique  Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump épargne bien peu de partenaires. Conclusion, estime un analyste dans les colonnes du South China Morning Post, « les États-Unis se mettent à dos leurs propres alliés, que ce soit en Europe ou ailleurs. » Au Brésil, par exemple : Donald Trump y a imposé des droits de douane pour forcer les magistrats qui jugent Jair Bolsonaro à relâcher la pression. Sauf que, constate El Pais, cette manœuvre « a causé des dommages collatéraux qui ont échappé au calcul du magnat, » puisqu'elle a « isolé le bolsonarisme au lieu de le renforcer. » Et ce n'est pas mieux au Canada, où, écrit, le New York Times, « il est difficile de ne pas ressentir la colère et l'incrédulité que Donald Trump a générées avec ses droits de douane, » particulièrement dans un pays « qui était jusque-là le voisin le plus amical dont un État puisse rêver. »  Le tout avec un impact positif qui reste à prouver : le South China Morning Post juge que « certes, la question des droits de douane met la pression à Pékin, mais il y a d'autres problèmes bien plus importants, du point de vue du pouvoir chinois. » Un éditorialiste du Soir juge quant à lui « cette arme commerciale de moins en moins efficace. » En réalité, se moque le quotidien, « Trump finit toujours par se dégonfler, » et ses menaces aux airs « d'épouvantail brandi à chaque fois que le besoin se fait sentir, » ne sont peut-être qu'un « écran de fumée face à toutes les situations potentiellement embarrassantes. » Comme l'affaire Jeffrey Epstein, qui se rapproche dangereusement du cercle Trump.  À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au monde Des remous au sein du camp MAGA « Au sein de l'aile radicale et populiste du camp républicain, raconte le Soir, on s'égosille devant le mutisme soudain du ministère de la Justice dans cette affaire. » La procureure générale devait déclassifier des documents confidentiels sur le cas du milliardaire pédocriminel, mais elle a fait machine arrière, malgré ce que le New York Times appelle « l'obsession du clan 'Make America Great Again' avec Epstein. »  Que l'administration Trump puisse empêcher les Epstein Files de sortir du placard, « met le camp MAGA très en colère. » Et même plus : « les influenceurs MAGA ont explosé » raconte le quotidien de New York. Au-delà de la simple affaire Epstein, « ce moment est signifiant : il nous permet d'apercevoir le futur du camp Trump, et voir ses potentielles fissures. » Car, dénonce le titre, « l'existence même de ce mouvement est fondée sur une série d'assertions fantasmagoriques au sujet de l'Amérique et du gouvernement américain. » Dit plus clairement : plus qu'un camp politique adossé à des valeurs et des opinions, c'est « un écosystème qui opère dans un état constat de crise et de griefs, » articulé autour d'un seul homme, Donald Trump. « Enlevez cet homme, et il ne vous reste plus que les griefs. » Or, beaucoup de ces derniers concernent d'autres républicains. Bref, « les républicains ont créé une culture du conflit constant » … qui pourrait bien se retourner contre eux.

Reportage International
Inondations au Texas: des volontaires affluent de tout l'État pour tenter de retrouver des disparus

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 2:22


Donald Trump est attendu ce vendredi dans le centre du Texas, cet État du sud des États-Unis, au chevet des familles des victimes des inondations qui ont touché la région il y a une semaine. Plus d'une centaine de morts et au moins 160 disparus. Le président rencontrera également des membres d'équipes des secours. Donald Trump cherchera à faire taire certaines critiques sur sa gestion de la catastrophe, notamment sur une polémique autour de la Fema, l'agence nationale qui doit intervenir pour les catastrophes climatiques. Une polémique sur un possible retard des secours à cause de mesures du président. À Hunt, dans le comté le plus touché, les habitants s'organisent avec les autorités et font preuve de solidarité. Sur le bord du fleuve, des volontaires découpent les arbres déracinés. Juste à côté, des équipes cherchent les corps des victimes. Heather espère que sa nièce Brylie sera retrouvée. Brylie aurait dû fêter ses 7 ans ce mercredi 9 juillet. Elle faisait partie du camp de vacances pour jeunes filles Mystic, submergé par les inondations. « J'espère juste qu'ils la retrouvent. À ce point, ça serait mieux s'ils la retrouvaient morte que pas du tout. On prie seulement pour qu'elle apparaisse. Je prie pour qu'ils trouvent tout le monde, je veux que toutes les personnes disparues soient retrouvées vivantes ou mortes, c'est tout ce qui compte », dit Heather. Malgré cette tragédie, Heather est venue prêter main-forte. Elle a passé sa matinée à retirer les débris d'une maison détruite. Chris Saldana, lui, manie une tronçonneuse. Quatre jours qu'il est là, après avoir fait quatre heures de route pour venir aider. « Nos efforts vont continuer jusqu'à ce que toutes les personnes soient retrouvées, pour que les personnes puissent faire leur deuil », explique-t-il. Un élan de solidarité impressionnant Il se réjouit du nombre de volontaires venus de tout le Texas et même d'ailleurs. « Vous n'avez jamais vu autant de pick-up de votre vie. Les gens qui sont venus ici avec leurs propres moyens, leur argent, juste pour répondre au besoin de ces habitants du Texas. Et ça a toujours été comme ça et ça continuera de l'être ». Son ami Roan King entasse des troncs d'arbres. « Je mets mon énergie à profit pour aider les habitants sympathiques ici à Hunt et Kerrville, et tout le long du fleuve, il faut un village pour faire ça. Parfois, on a besoin d'eux et là ils ont besoin de nous ». Des objets dispersés dans cette forêt emportés par l'eau, un matelas est suspendu dans un arbre... Roan King découvre sous des débris une malle turquoise avec un nom écrit en rose, le bagage appartenait à une fille du camp de vacances. « Nous allons chercher la tronçonneuse et tout couper autour pour essayer de la sauver et peut-être essayer de la ramener à la mère ou au père ou à la petite fille à qui manque la mallette », dit-il. Roan et Chris ont ensuite réussi à identifier la propriétaire de la mall.. La jeune fille est décédée, et s'en vont rapport cet objet aux parents. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump se rend au Texas une semaine après les inondations meurtrières

Accents du monde
États-Unis : Donald Trump impose au Brésil une taxe douanière de 50%

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 19:30


On va parler ce soir du Grand méchant loup du commerce mondial, le président américain Donald Trump qui bat le chaud et le froid sur ses fameux nouveaux droits de douane annoncés en avril 2025. Cette semaine, il annonce un délai pour certains jusqu'au 1er août 2025, mais pour d'autres, le couperet tombe déjà. C'est le cas du Brésil et la note est salée, hausse de 50% des taxes sur ses exportations aux États-Unis. Et ce qui choque le plus, ce sont les raisons ouvertement politiques de cette hausse des taxes. Avec nos confrères de RFI :  Lucia Muzell de la rédaction brésilienne Nasser Etemadi Alagha de la rédaction en persan Asbel Lopez de la rédaction Amérique latine.

Reportage international
Inondations au Texas: des volontaires affluent de tout l'État pour tenter de retrouver des disparus

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 2:22


Donald Trump est attendu ce vendredi dans le centre du Texas, cet État du sud des États-Unis, au chevet des familles des victimes des inondations qui ont touché la région il y a une semaine. Plus d'une centaine de morts et au moins 160 disparus. Le président rencontrera également des membres d'équipes des secours. Donald Trump cherchera à faire taire certaines critiques sur sa gestion de la catastrophe, notamment sur une polémique autour de la Fema, l'agence nationale qui doit intervenir pour les catastrophes climatiques. Une polémique sur un possible retard des secours à cause de mesures du président. À Hunt, dans le comté le plus touché, les habitants s'organisent avec les autorités et font preuve de solidarité. Sur le bord du fleuve, des volontaires découpent les arbres déracinés. Juste à côté, des équipes cherchent les corps des victimes. Heather espère que sa nièce Brylie sera retrouvée. Brylie aurait dû fêter ses 7 ans ce mercredi 9 juillet. Elle faisait partie du camp de vacances pour jeunes filles Mystic, submergé par les inondations. « J'espère juste qu'ils la retrouvent. À ce point, ça serait mieux s'ils la retrouvaient morte que pas du tout. On prie seulement pour qu'elle apparaisse. Je prie pour qu'ils trouvent tout le monde, je veux que toutes les personnes disparues soient retrouvées vivantes ou mortes, c'est tout ce qui compte », dit Heather. Malgré cette tragédie, Heather est venue prêter main-forte. Elle a passé sa matinée à retirer les débris d'une maison détruite. Chris Saldana, lui, manie une tronçonneuse. Quatre jours qu'il est là, après avoir fait quatre heures de route pour venir aider. « Nos efforts vont continuer jusqu'à ce que toutes les personnes soient retrouvées, pour que les personnes puissent faire leur deuil », explique-t-il. Un élan de solidarité impressionnant Il se réjouit du nombre de volontaires venus de tout le Texas et même d'ailleurs. « Vous n'avez jamais vu autant de pick-up de votre vie. Les gens qui sont venus ici avec leurs propres moyens, leur argent, juste pour répondre au besoin de ces habitants du Texas. Et ça a toujours été comme ça et ça continuera de l'être ». Son ami Roan King entasse des troncs d'arbres. « Je mets mon énergie à profit pour aider les habitants sympathiques ici à Hunt et Kerrville, et tout le long du fleuve, il faut un village pour faire ça. Parfois, on a besoin d'eux et là ils ont besoin de nous ». Des objets dispersés dans cette forêt emportés par l'eau, un matelas est suspendu dans un arbre... Roan King découvre sous des débris une malle turquoise avec un nom écrit en rose, le bagage appartenait à une fille du camp de vacances. « Nous allons chercher la tronçonneuse et tout couper autour pour essayer de la sauver et peut-être essayer de la ramener à la mère ou au père ou à la petite fille à qui manque la mallette », dit-il. Roan et Chris ont ensuite réussi à identifier la propriétaire de la mall.. La jeune fille est décédée, et s'en vont rapport cet objet aux parents. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump se rend au Texas une semaine après les inondations meurtrières

Accents du monde
États-Unis : Donald Trump impose au Brésil une taxe douanière de 50%

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 19:30


On va parler ce soir du Grand méchant loup du commerce mondial, le président américain Donald Trump qui bat le chaud et le froid sur ses fameux nouveaux droits de douane annoncés en avril 2025. Cette semaine, il annonce un délai pour certains jusqu'au 1er août 2025, mais pour d'autres, le couperet tombe déjà. C'est le cas du Brésil et la note est salée, hausse de 50% des taxes sur ses exportations aux États-Unis. Et ce qui choque le plus, ce sont les raisons ouvertement politiques de cette hausse des taxes. Avec nos confrères de RFI :  Lucia Muzell de la rédaction brésilienne Nasser Etemadi Alagha de la rédaction en persan Asbel Lopez de la rédaction Amérique latine.

Le Brief
EXTRAIT - Les impôts vont baisser aux États-Unis.. Donald Trump affiche ses victoires

Le Brief

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 1:50


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : Kiev privé de missiles antiaériens américains

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les mines antipersonnel en Ukraine et les tensions entre Donald Trump et Elon Musk. Guerre en Ukraine : Kiev privé de missiles antiaériens américains    Les États-Unis ont suspendu les livraisons d'obus d'artillerie et de missiles antiaériens à l'Ukraine. Une annonce qui intervient alors que le pays est confronté à une pression militaire russe croissante sur plusieurs fronts. Comment Donald Trump justifie-t-il cette décision ? Les capacités de défense de l'armée ukrainienne pourraient-elles en pâtir ? Est-ce le signe du début d'un désengagement américain plus large vis-à-vis de l'Ukraine ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Guerre en Ukraine : vers une utilisation massive des mines antipersonnel ?  Face à l'intensification du conflit avec la Russie, le président Volodymyr Zelensky a signé un décret amorçant le retrait de l'Ukraine de la Convention d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel. Comment expliquer cette décision ? Quelles peuvent en être les conséquences d'une telle décision ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. États-Unis : Donald Trump menace d'expulser Elon Musk   Le ton monte de nouveau entre Donald Trump et Elon Musk. Le président américain a publiquement qualifié son ancien allié de « fou » et évoqué la possibilité de l'expulser des États-Unis. Comment expliquer ces tensions ? Donald Trump a-t-il vraiment le droit d'expulser le milliardaire alors qu'il possède la nationalité américaine ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.

L'essentiel de Paul Arcand
Sommet du G7 en Alberta: «Donald Trump, c'est une bombe à retardement»

L'essentiel de Paul Arcand

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 21:27


À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand commente le début du sommet du G7 qui a lieu à Kananaskis en Alberta. Les chefs d'État parmi les plus puissants de la planète ont convergé vers les Rocheuses au cours des dernières heures. Un entretien privé entre le premier ministre du Canada Mark Carney et le président des États-Unis Donald Trump est d'ailleurs prévu lundi matin, avant même le début des discussions officielles. «La plupart des experts ne s'attendent pas à une entente entre le Canada et les États-Unis concernant les tarifs. Les deux semblent avoir établi une façon de faire, mais avec Donald Trump, tout est possible. On sait que c'est une bombe à retardement [...] et il y a tout le volet psychologique. M. Carney est un banquier, un homme froid, pas beaucoup d'émotions. Il a devant lui quelqu'un qui peut insulter, intimider l'adversaire. Il a besoin d'avoir tous les projecteurs sur lui.» Autres sujets abordés Israël et l’Iran se lancent des missiles: des morts, des blessés, pas de pause à l’horizon; Une femme a failli mourir abandonnée dans sa salle de bain d’une résidence pour personnes âgées; Des coupures en éducation qui vont faire mal. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le « travel ban » aux Etats-Unis et le retour de la RDC au Conseil de sécurité de l'ONU. Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières  Après la vague d'expulsions de migrants menée par les autorités mauritaniennes en février 2025, Dakar et Nouakchott ont conclu un accord pour renforcer leur coopération et apaiser les tensions liées à la circulation transfrontalière. Que dit cet accord sur les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants sénégalais et mauritaniens ? En quoi est-il différent de celui qui était en vigueur depuis 1972 ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. États-Unis : Donald Trump ferme ses frontières à douze pays  Les ressortissants de douze pays, dont sept africains, sont interdits d'entrée aux États-Unis. Donald Trump justifie cette décision par un impératif sécuritaire après l'attaque de dimanche dernier (1er juin 2025) dans le Colorado perpétrée par un homme d'origine égyptienne. Pourquoi l'Égypte ne figure pas sur la liste des pays concernés ? Quelles seront les conséquences pour les ressortissants déjà présents aux États-Unis ?  Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.ONU : après plus de 30 ans, la RDC fait son retour au Conseil de sécurité   La République démocratique du Congo a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2026–2027. Quels avantages le pays peut-il espérer tirer avec ce siège ? Cela pourrait-il aider à améliorer la situation sécuritaire dans l'est du pays ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur l'arrestation du rappeur togolais Aamron, engagé et critique du gouvernement.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Burkina Faso : déferlante de faux clips vidéos à la gloire du président burkinabè

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur Éric Tano, ce citoyen camerounais arrêté aux États-Unis pour son soutien aux groupes armés séparatistes anglophones, l'annonce de sanctions américaines contre le gouvernement fédéral du Soudan pour avoir utilisé des armes chimiques et la volonté de Donald Trump d'interdire aux étudiants étrangers l'accès à Harvard.  Burkina Faso : déferlante de faux clips vidéos à la gloire du président burkinabè  Des fausses vidéos des vedettes de chanteurs et chanteuses américains circulent sur la toile à la gloire du président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré, mais nombreux sont ceux qui les croient vraies. Sur quels éléments un internaute peut-il s'appuyer pour repérer ce type de fausses vidéos ? Quelles méthodes adopter pour les identifier ? Quel impact politique a eu la diffusion de ces vidéos ? Avec Quang Pham, journaliste aux Observateurs de France 24. Cameroun : qui est Éric Tano, poursuivi pour soutien aux séparatistes anglophones ? Un Camerounais du nom de Éric Tano s'est rendu aux autorités américaines, il est accusé de fournir du matériel à des groupes armés séparatistes anglophones. Qui est Éric Tano, quel est son profil ? Pourquoi s'est-il rendu ? Que risque-t-il ? Avec Amélie Tulet, journaliste au service Afrique de RFI.  Soudan : les États-Unis accusent l'armée soudanaise d'avoir eu recours à des armes chimiques  Les États-Unis accusent l'armée soudanaise d'avoir utilisé des armes chimiques dans le conflit qui l'oppose au FSR. De quelles preuves disposent les États-Unis pour affirmer cela ? Le Soudan a ratifié la Convention sur les armes chimiques, que risque le pays si l'utilisation d'armes chimiques est avérée ? Comment a réagi l'armée soudanaise face à ses accusations ? Avec Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Corne de l'Afrique et du Moyen-Orient  États-Unis : Donald Trump veut exclure les étudiants étrangers d'Harvard Le président américain a décidé d'interdire l'inscription d'étudiants étrangers à Harvard. Comment l'administration Trump justifie-t-elle cette décision ? Les étudiants étrangers déjà inscrits pourront-ils continuer leur cursus l'année prochaine ? Avec Jérôme Viala-Godefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en Rhétorique présidentielle. Auteur de Les mots de Trump (éditions Dalloz).  

Invité de la mi-journée
États-Unis: «Donald Trump galvanise les mouvements populistes à travers le monde depuis son retour»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later May 3, 2025 6:10


Cent jours après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, intéressons-nous à la résistance qui se dresse face à la politique menée par le président américain, et au rejet du populisme qui s'exprime dans plusieurs élections occidentales, de l'Australie au Canada. Pour en parler, nous recevons Alix Frangeul-Alves, coordinatrice de programme au sein du think tank The German Marshall Fund of the United States pour le département risques géopolitiques et stratégie, spécialiste de politique intérieure et extérieure des États-Unis.

Chronique des médias
France: inquiétudes au sujet de l'exception culturelle, dans le collimateur de Washington

Chronique des médias

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:52


En France, le sujet de l'exception culturelle, qui se trouve au cœur du bras de fer entre l'Union européenne et les États-Unis, suscite de nombreuses inquiétudes parmi les professionnels du cinéma. L'exception culturelle, c'est ce terme inventé en 1994 pour défendre le droit d'un pays à protéger sa culture par des subventions, des mesures de soutien ou des quotas. Si la France a pu défendre son cinéma, ses séries et ses dessins animés, c'est en grande partie grâce à ce dispositif d'exception par rapport aux traités de libre échange. Les œuvres du cinéma ou de l'audiovisuel bénéficient de l'aide du CNC, le Centre national du cinéma, les diffuseurs sont soumis à des quotas d'œuvres européennes ou d'expression française.Une taxe sur les billets des salles de cinéma financent les films indépendants. Et depuis 2021, les plateformes américaines ont aussi l'obligation d'investir 20 % de leur chiffre d'affaires dans la production en France. Ce sont ainsi près de 350 millions d'euros par an qui ont été injectés par Netflix, Disney+ ou Prime Vidéo dans l'audiovisuel et le cinéma français. Or, voilà que ce bel édifice pourrait être remis en cause dans le cadre des discussions autour des barrières douanières entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis.L'administration Trump souhaite revenir sur ces obligationsLe 21 février, l'administration de Donald Trump a publié un mémorandum qui dénonce les régulations étrangères, en particulier européenne, qui désavantagent les entreprises américaines en taxant leurs plateformes ou en fixant des obligations d'investissement, comme le prévoit la directive sur les services de médias audiovisuels. L'administration Trump recommande des mesures de rétorsions douanières. Elle est d'ailleurs soutenue dans ce combat par le syndicat des réalisateurs américains et par la Motion Picture Association, le lobby des majors hollywoodiennes et des plateformes, qui parle de pratiques « déloyales ».La législation européenne est aussi pointée du doigt par les États-UnisDeux textes clés de l'Union sont visés : le règlement sur les marchés numériques, ou DMA, sur les pratiques anticoncurrentielles, et le règlement sur les services numériques, ou DSA, sur la régulation des contenus. Ce sont ces textes qui permettent à la Commission de prononcer de lourdes sanctions qui se chiffrent parfois en milliards d'euros. On l'a vu récemment lorsque Apple et Meta ont été condamnés à 500 et 200 millions d'euros d'amende au titre du DMA. Une sanction qui a été décidée sans grande publicité par Bruxelles qui craint d'envenimer la guerre commerciale avec Washington. Les défenseurs de l'exception culturelle craignent aussi qu'une révision dans un sens plus libéral de la directive sur les médias audiovisuels, l'an prochain, soit l'occasion d'amoindrir les règles au profit des plateformes américaines.À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump demande l'arrêt du financement fédéral des médias publics PBS et NPR

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Kenya : retour sur l'affaire du trafic de fourmis

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le rapprochement entre la Russie et les talibans, le conflit entre Donald Trump et l'Université Harvard et la demande d'un désarmement du Hezbollah. Kenya : retour sur l'affaire du trafic de fourmis Quatre personnes ont été arrêtées pour avoir tenté d'exporter illégalement plusieurs milliers de fourmis vivantes pour les vendre à des collectionneurs en Europe ou Asie. Quelles sont les circonstances de ces arrestations ? Les fourmis en question étaient-elles des espèces protégées ?Avec Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. Russie/Afghanistan : Moscou fait un pas vers le régime taliban La Russie a annoncé retirer les talibans de sa liste d'organisations terroristes. Pourquoi les autorités russes dialoguent avec les talibans depuis déjà plusieurs années alors qu'ils étaient sur leur liste noire jusqu'à aujourd'hui ? Cette décision est-elle un signe que le Kremlin pourrait être le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban ?Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou.  États-Unis : Donald Trump en guerre contre l'Université Harvard Donald Trump a gelé les subventions de l'université d'Harvard qu'il accuse d'enseigner «la haine et l'imbécilité». Mais concrètement, que reproche le président à cette université ? Quel pouvoir le gouvernement Trump a-t-il réellement sur cet établissement privé ?Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.  Liban : vers un désarmement du Hezbollah ? J'ai lu sur le site de RFI que le président libanais plaide pour un désarmement du Hezbollah. Quelle stratégie Joseph Aoun compte-t-il prendre pour amorcer un dialogue avec le Hezbollah sur ce sujet ? À l'heure actuelle, le mouvement chiite libanais envisage-t-il d'accéder à cette demande ?Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris.

Accents du monde
États-Unis : Donald Trump déclare la guerre commerciale avec l'augmentation des droits de douane

Accents du monde

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la guerre commerciale que vient de déclarer Donald Trump au monde entier, ou presque. Hausse de droits de douane exorbitants. Ce qui inquiète les chefs d'État, les économistes et les boursiers. Ainsi, la Bourse de Paris a effacé tous ses gains depuis le début de l'année. Les nouveaux droits de douane américains sont particulièrement punitifs pour la Chine, qui s'est vue infliger des droits additionnels de 34%. Avec- Catarina Falcao de la rédaction en portugais à propos du début de l'apaisement au Mozambique.- Kséniya Zhornokley pour la rédaction ukrainienne au sujet de l'accord qu'exige Donald Trump sur des ressources naturelles de Kiev comme condition au soutien des États-Unis - Pisey Mam de la rédaction cambodgienne au sujet des mesures prises par Donald Trump qui ont abouti à la fermeture de Radio Free Asia et de Radio Voice of America.

Aujourd'hui l'économie
Le Brésil, un des gagnants de la guerre commerciale de Donald Trump?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 3:12


Donald Trump a donc déclaré une guerre commerciale au monde entier. Le président américain a lancé son offensive ce mercredi 2 avril et personne n'est épargné, amis comme ennemis. Dix pour cent minimum et parfois plus pour certains, comme la Chine, le Vietnam, le Cambodge. Le Brésil fait partie des « chanceux », concerné que par une hausse de 10%. Décryptage. Avant toute chose, il convient de rappeler que le Brésil et les États-Unis sont économiquement liés. Les États-Unis sont les premiers investisseurs dans la plus grande économie d'Amérique latine. Le Brésil est d'ailleurs l'un des grands exportateurs de la région. On peut citer notamment le soja, le bœuf, le poulet ou l'acier. Les Américains en importent d'ailleurs beaucoup. Mais la balance commerciale entre les deux pays est excédentaire côté Américains, ce qui est un atout pour Brasilia. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump déclare la guerre commerciale au mondePas dans la ligne de mire de Donald Trump En effet, Donald Trump vise en priorité les pays qui exportent vers les États-Unis plus qu'ils n'importent. Le Brésil peut donc profiter de cette situation. Le président Lula l'a d'ailleurs parfaitement intégré. Il ne veut pas mettre un terme au dialogue avec Washington. Preuve en est, la semaine dernière, une mission brésilienne était dans la capitale américaine pour échanger avec l'administration Trump. Cela n'empêche pas le Brésil pour autant de répondre avec le vote il y a quelques heures par le Parlement d'une loi de riposte aux mesures américaines. Mais le gouvernement brésilien a su nouer aussi d'autres partenariats qui lui permettent précisément de ne pas trop en souffrir. Aller voir ailleurs ! Parmi ces nouvelles relations, la Chine. Pékin est d'ailleurs devenue le premier partenaire commercial du Brésil. Les deux échangent beaucoup. Les entreprises brésiliennes exportent du soja, du poulet, du bœuf notamment. Et c'est là que ça devient intéressant, puisque ça ne vous a pas échappé, la Chine est particulièrement visée par les États-Unis. Pékin justement a répondu en augmentant les taxes sur les produits agricoles américains stratégiques comme le soja et la viande. La Chine peut donc trouver dans le Brésil une alternative viable pour ses besoins de biens de consommation courante. Les entreprises chinoises, et c'est la contrepartie évidemment, sont présentes sur le sol brésilien et y investissent beaucoup dans la construction d'infrastructures essentielles à l'activité économique comme des routes, des voies ferrées ou des ports. Une opportunité avec des risques Si on ne s'en tient qu'au poulet et aux œufs brésiliens, les exportations de ces deux produits vers la Chine explosent. Entre 9% et 20% de hausse par rapport à l'an passé. Preuve que la confiance est là, l'indice boursier brésilien, basé principalement sur les matières premières, a progressé de 9% ces dernières semaines, cela alors que les principaux cours mondiaux sont dans le rouge. Mais si cette conjoncture semble bénéfique à court terme, sur un temps plus long, elle expose le Brésil à une forte dépendance de la Chine. Et si les relations sino-américaines s'améliorent, c'est tout l'équilibre qu'on vient d'évoquer qui deviendrait instable. Les autorités brésiliennes jouent ainsi sur plusieurs tableaux. Récemment, elles ont signé de nouveaux accords avec le Japon ou encore avec les Européens dans le cadre de l'accord Mercosur. Une situation qui permet au pays de renforcer sa position sur la scène commerciale internationale et de stimuler sa croissance économique ! À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondiale

Les matins
Donald Trump et Vladimir Poutine sont-ils en train de calquer les relations diplomatiques sur le modèle mafieux ?

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 5:49


durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après l'altercation de vendredi à Washington entre le président des États-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la presse s'interroge sur le bouleversement de l'ordre mondial : Donald Trump s'aligne sur Moscou, avec une approche "digne de Don Corleone" sur l'Ukraine.

Accents du monde
États-Unis: Donald Trump démantèle l'USAID, précieuse aide humanitaire à l'étranger

Accents du monde

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 19:30


L'une des premières mesures de Trump en arrivant à Maison Blanche a été de démanteler l'agence d'aide internationale des États-Unis, l'USAID, dans le but de réaliser environ 60 milliards de dollars d'économies dans les programmes de développement et d'aide humanitaire à l'étranger. Quelles réactions sur le terrain ? Notamment dans les pays les plus touchés par de graves crises notamment en Afrique.  Avec- Catarina Falcao de la rédaction en portugais- Melissa Chemam pour la rédaction en anglais- Nasser Etemadi Alagha de la rédaction persane.    À écouter aussiSuspension de l'USAID: «L'annonce américaine peut servir de réveil pour les dirigeants africains»

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique
Edition Spéciale : investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump - février 24, 2025

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 119:52


Spéciale investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump

Un air d'amérique
ÉTATS-UNIS - Donald Trump et Jordan Bardella attendus au congrès des conservateurs

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 1:11


À Washington, le congrès des conservateurs se déroule sur trois jours, célébrant la victoire de Donald Trump. Le vice-président J.D. Vance a ouvert l'événement en abordant le thème de la masculinité. Des personnalités internationales, dont le président argentin Javier Milei et le président français du Rassemblement national Jordan Bardella, y participent également. Donald Trump conclura la convention par un discours.

Un air d'amérique
ÉTATS-UNIS - Donald Trump lance une guerre commerciale sur l'acier et l'aluminium

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Feb 11, 2025 1:20


Donald Trump va imposer une taxe de 25% sur l'acier et l'aluminium importés, ciblant le Canada, le Mexique, le Brésil et l'Europe, sans exceptions. Cette décision intensifie les tensions commerciales mondiales.

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique
Edition Spéciale : investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump - février 10, 2025

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 119:45


Spéciale investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump

Les matins
Personne ne sortira gagnant de la guerre commerciale lancée par les États-Unis

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 5:52


durée : 00:05:52 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le président des États-Unis Donald Trump a annoncé qu'il allait discuter, ce lundi, avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son homologue mexicaine Claudia Sheinbaum, après avoir imposé 25 % de droits de douane sur les produits en provenance des deux pays.

Un air d'amérique
ÉTATS-UNIS - Donald Trump gèle l'aide étrangère pour 90 jours

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 1:21


C'est l'une des décisions les plus visibles de Donald Trump parce qu'elle va concerner de nombreux pays à travers le monde. L'aide étrangère des Etats-Unis est gelée pour 90 jours et les premières ONG concernées viennent d'être prévenues.

On va plus loin
États-Unis : Donald Trump au service de son camp ?

On va plus loin

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 27:56


À peine revenu à la Maison Blanche, Donald Trump signe une série de décrets pour défaire la politique de Joe Biden, contester certains aspects de la Constitution comme le droit du sol et permettre à ceux qui l'ont soutenu y compris par la violence d'échapper à la justice américaine. Comment réagiront les tribunaux ? On va plus loin avec Patricia Allémonière, Florent Rodo et Matthieu Mabin à Washington.

Le journal de 18h00
États-Unis : Donald Trump reprend les commandes

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 19:56


durée : 00:19:56 - Journal de 18h - L'ancien et nouveau président des États-Unis prête serment. Nous irons à Washington dans ce journal.

Les journaux de France Culture
États-Unis : Donald Trump reprend les commandes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 19:56


durée : 00:19:56 - Journal de 18h - L'ancien et nouveau président des États-Unis prête serment. Nous irons à Washington dans ce journal.

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique
Edition Spéciale : investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump - janvier 20, 2025

LMA - Le Monde Aujourd’hui 05h30 TU - Voix de l'Amérique

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 119:59


Spéciale investiture du 47e président des États-Unis, Donald Trump

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC: le M23 progresse dans le nord du Nord-Kivu

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 19:28


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la libération de Paul Watson, la fermeture de l'ambassade israélienne en Irlande et Donald Trump toujours condamné dans l'affaire Stormy Daniels. RDC : le M23 progresse dans le nord du Nord-KivuAlors que plusieurs localités du Nord-Kivu ont été prises par le M23, les rebelles continuent d'avancer dans la région et s'approchent de Butembo. Le contrôle de cette ville stratégique est-il un objectif ? Les « Wazalendo » et l'armée congolaise disposent-ils des moyens suffisants pour sécuriser la ville ?Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI.Environnement : pourquoi le Danemark a-t-il libéré Paul Watson ?Après cinq mois de détention au Groenland, le militant écologiste a été relâché et le ministère de la Justice au Danemark a refusé de l'extrader vers le Japon, où il est accusé de blessures à l'encontre d'un marin d'un navire baleinier. Pour quelles raisons les autorités danoises ont-elles fini par libérer Paul Watson ? Est-il pour autant sorti d'affaire ?Avec Pauline Gleize, cheffe adjointe au service environnement-climat de RFI.Israël-Irlande : pourquoi Tel-Aviv ferme son ambassade à Dublin ?Le ministère des Affaires étrangères israélien a annoncé la fermeture de son ambassade à Dublin. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu accuse l'Irlande d'avoir mené des initiatives « anti-israéliennes ». Quelles « lignes rouges » le pays aurait-il franchi ? Quel avenir pour les relations entre les deux pays ?Avec Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin.États-Unis : Donald Trump dans la tourmente de l'affaire Stormy DanielsUn juge de New York a rejeté le recours du président élu demandant l'annulation de sa condamnation pour paiements dissimulés à l'actrice de films X Stormy Daniels. Comment expliquer ce verdict alors que Donald Trump est censé bénéficier de l'immunité présidentielle ? Cette décision peut-elle nuire à sa présidence ?Avec Julien Boudon, professeur de droit public à l'université Paris-Saclay.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi les grands patrons américains courtisent Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 3:04


Les grands patrons américains se pressent pour rencontrer Donald Trump dans sa résidence de Mar a Lago en Floride. Ce mercredi soir, c'est Jeff Bezos, le patron d'Amazon qui s'y est rendu. Tous ont le même objectif: courtiser le futur président américain.  C'est un nouveau phénomène chez les patrons américains: la « Trumpmania ». Un grand nombre d'entre eux n'ont pas attendu son arrivée aux affaires le 20 janvier prochain pour rencontrer Donald Trump. Mark Zuckerberg, le patron de Meta, maison-mère de Facebook, celui de Google, Sundar Pichai ou encore Jeff Bezos la nuit dernière. Les PDG de Meta et d'Amazon qui vont donner un million de dollars au fonds d'investiture de Donald Trump ! À lire aussiÉtats-Unis: les milliardaires de la tech se mettent en rang pour s'attirer les bonnes grâces de TrumpPourtant, ces visages et leurs gigantesques groupes n'ont pas toujours été en bons termes avec Donald Trump. Durant son premier mandat, une grande partie du monde économique faisait front contre lui. Cela parce qu'historiquement, les grandes entreprises de la Silicon Valley sont plutôt des soutiens démocrates. Deux exemples significatifs : celui de Mark Zuckerberg, que Donald Trump considérait comme un ennemi du peuple, ne supportant pas d'avoir été banni de Facebook après l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Et puis Jeff Bezos. Lui, c'est parce qu'il est propriétaire du Washington Post, journal qui a publié plusieurs articles à charge à l'encontre de Donald Trump ! Être dans les bonnes grâces de Donald Trump Jeff Bezos est aussi le patron de Blue Origin, entreprise spécialisée dans le spatial. Puisque Blue Origin a plusieurs contrats avec le gouvernement, il s'agirait donc de continuer à faire des affaires avec la future administration Trump. Et puis il est important de bien s'entendre avec le futur président américain, car il agit très souvent seul, sans ses conseillers. On l'a constaté entre 2017 et 2021 : faire partie de son cercle est donc essentiel. Des patrons a minima pragmatiques Donald Trump entend mener son programme à bien. C'est exactement pour ça que les grands patrons le courtisent. Ce qui plait, c'est qu'il est très pro-business avec un programme basé sur la dérégulation massive et la baisse des taxes. Ils espèrent une présidence Trump 2.0.Ce qui plait moins, ce sont les hausses des droits de douane qu'il entend appliquer. Si on peut penser que ces mesures protectionnistes peuvent à court terme augmenter le profit des entreprises américaines, celles qui dépendent de fournisseurs étrangers vont être très pénalisées.L'idée est donc de le faire changer d'avis à ce sujet, tout comme en ce qui concerne l'immigration. Quelque 3,3 millions de migrants sont titulaires de permis de travail temporaires. S'ils devaient quitter le pays, ce serait dramatique pour les entreprises, petites comme grandes d'ailleurs.  À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump détaille son programme radical sur l'immigrationDonc concrètement, tous les grands patrons, s'ils soutiennent à présent Donald Trump, c'est parce qu'ils y voient un intérêt, certainement par pragmatisme, sûrement par opportunisme, peut-être par arrivisme. Comme dit l'adage, « sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis », ça, les patrons américains l'ont parfaitement compris ! 

Journal d'Haïti et des Amériques
« Jusqu'à la moitié des membres des groupes armés haïtiens sont des enfants », selon l'UNICEF

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 26, 2024 30:00


Au cours de l'année 2023, « le nombre d'enfants recrutés par des groupes armés en Haïti a augmenté de 70% », indique l'agence onusienne. Les membres de gangs sont souvent très jeunes, confirme Gotson Pierre, le directeur de l'agence Alterpresse. « Ceux qui portent de lourdes armes sont dans la plupart des cas des adolescents. Ils servent souvent d'éclaireurs et d'informateurs ». Depuis dimanche (24 novembre 2024), des opérations de la Police nationale haïtienne (PNH) se concentrent dans les quartiers du bas de Delmas, là où se trouve le fief du chef de la coalition de gangs Viv Ansanm. D'autres quartiers du centre-ville sont aussi le théâtre d'intenses opérations de police. La mission multinationale dirigée par le Kenya indique que ces opérations visent à « maîtriser les chefs de gangs notoires ». Mais en parallèle, le chef de gang Jimmy Cherizier ne cesse d'invectiver les autorités et la police sur les réseaux sociaux.Ces dernières semaines, les activités des gangs ont provoqué la plus importante vague de déplacements, depuis janvier 2023, en Haïti. 41.000 personnes ont été forcées de fuir leur domicile en raison de l'escalade de la violence et de l'insécurité en seulement deux semaines, selon les agences de l'ONU. Donald Trump veut augmenter les tarifs douaniers de 25% sur les importations du Mexique et du CanadaCette annonce a évidemment provoqué de rapides et vives réactions côté canadien. Et pour cause : 75% des exportations du pays ont pour destination les États-Unis. Le dollar a perdu 1% de sa valeur sur place, explique Pascale Guéricolas. Le Mexique, quant à lui, est accusé d'être une porte d'entrée pour les marchandises chinoises sur le continent, sur fond de guerre commerciale entre Pékin et Washington. On en parle avec notre correspondante à Mexico, Pascale Guéricolas. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump annonce l'augmentation des droits de douane pour la Chine, le Canada et le Mexique En Patagonie, une émission de radio pour mieux communiquerEn Argentine, une émission de radio permet aux habitants des zones les plus reculées de Patagonie de communiquer entre eux. Dans certains petits villages de la région de Bariloche, dans l'ouest du pays, pas de réseau : les communications ne passent plus. Alors, depuis plus de 80 ans, la radio locale diffuse tous les jours, à heures régulières, un programme d'une vingtaine de minutes lors duquel le présentateur lit les messages qu'on lui envoie. Pour les gauchos, ces gardiens de troupeaux qui vivent dans les zones de la pampa argentine, ce programme est rapidement devenu indispensable. Un dossier signé Arnaud Fischer. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreAu sommaire ce mardi : la surpopulation carcérale en Guadeloupe.

Le vrai du faux
Vrai ou faux. États-Unis : Donald Trump, cible de la désinformation de ses opposants comme de ses partisans

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Nov 14, 2024 2:05


durée : 00:02:05 - Le vrai ou faux - La présidentielle américaine agite toujours les réseaux de désinformation, une semaine après la victoire de Donald Trump.

Journal en français facile
États-Unis: Donald Trump réélu / Les réaction internationales / La mise à pied du ministre de la Défense israélien

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 6, 2024 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 6 novembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B6iu.A

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti : des accusations de corruption ébranlent le nouveau pouvoir

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Oct 3, 2024 30:00


L'Unité de lutte contre la corruption (ULCC), un organe officiel haïtien a recommandé hier mercredi (2 octobre 2024) des poursuites contre trois membres du Conseil présidentiel de transition pour abus de fonction, versement de pots-de-vin et corruption passive. Ils auraient essayé de monnayer leur soutien à la reconduction de Raoul Pascal Pierre-Louis à la présidence du Conseil d'administration de la Banque nationale de crédit (BNC). Nous en parlons avec notre invité en studio, le rédacteur en chef du Nouvelliste Frantz Duval.  Les trois conseillers du CPT et le président du BNC font objet d'une enquête. Selon Frantz Duval, ils doivent s'expliquer devant un juge sur des irrégularités bancaires détectées. Celles-ci concernent des écarts entre leurs revenus et des montants suspects observés sur leurs comptes. Ces révélations sont d'une grande ampleur, mais l'opinion publique reste sceptique quant à une issue judiciaire rapide, en raison des faiblesses traditionnelles du système judiciaire haïtien.Les suites politiques et diplomatiquesAvec Frantz Duval, on s'interroge aussi sur les répercussions politiques de cette affaire. En principe, l'un des conseillers accusés, Smith Augustin, devrait être nommé président du Conseil présidentiel le 7 octobre 2024. Le rédacteur en chef du Nouvelliste évoque aussi les tensions au sein du gouvernement haïtien. « La relation entre le Conseil présidentiel et le Premier ministre par intérim reste tendue ». Une récente convocation de la ministre des Affaires étrangères par le chef de cabinet du Conseil présidentiel de transition a été critiquée pour ne pas respecter les protocoles officiels. Cette convocation symbolise la fragilité de la cohabitation entre ces deux entités politiques. Certains ministres sont affiliés au Conseil présidentiel, tandis que d'autres relèvent directement du Premier ministre. Une réunion cruciale est prévue demain vendredi (4 octobre 2024) pour tenter d'apaiser ces tensions, mais la situation reste volatile et complexe.Haïti absent au sommet de la FrancophonieEn raison de la crise politique actuelle, Haïti ne sera pas représenté au plus haut niveau lors de la 19è édition du sommet de la Francophonie. Seul le chargé d'affaires haïtien en France assistera à cet événement. Ni le président, ni la ministre des Affaires étrangères ne feront le déplacement. Cette absence marque un moment délicat pour Haïti, où la passation de pouvoir au sein du Conseil présidentiel et les tensions politiques internes occupent toute l'attention des dirigeants.Expulsion des migrants haïtiens par la République dominicaineLa République dominicaine a annoncé une campagne massive de rapatriement de migrants haïtiens, avec l'objectif de renvoyer jusqu'à 10 000 personnes par semaine. C'est à lire aussi dans le Nouvelliste. Cette décision intervient après l'échec des pourparlers lors de l'Assemblée générale des Nations unies, qui aurait pu apaiser les tensions entre les deux pays. Depuis plus d'un an, les relations entre Haïti et la République dominicaine se détériorent, et ces expulsions massives visent principalement les Haïtiens vivant en République dominicaine, exacerbant ainsi les tensions diplomatiquesÀ lire aussiLa République dominicaine annonce un plan d'expulsions massives d'Haïtiens sans-papiers La grève des dockers dans l'est et le sud des États-UnisÀ La Nouvelle-Orléans, la grève des dockers commence à inquiéter les entrepreneurs, notamment ceux du secteur du café, nous explique notre envoyé spécial Vincent Souriau. C'est le cas de Matt Cronin, qui importe des grains du Costa Rica. Pour l'instant, il n'y a pas encore de pénurie, mais il craint que la situation se dégrade si la grève persiste. Avec ses 500 kilos de café écoulés chaque semaine, il dispose encore de stocks, mais estime que tout pourrait changer si le mouvement se prolonge jusqu'à Noël, affectant non seulement son entreprise, mais aussi toute la profession dans la région.Sur le plan national, cette grève tombe à un moment critique, en pleine renégociation des contrats des dockers et durant la campagne présidentielle américaine. Les dockers demandent une augmentation de leur salaire de 70% sur six ans. Cette situation met l'administration Biden sous pression, car un prolongement du conflit pourrait affecter les fêtes de fin d'année et alimenter les critiques, notamment de la part des électeurs conservateurs, qui estiment que Donald Trump aurait mieux géré la situation. Les accusations relancées contre Donald Trump pour son rôle dans l'assaut contre le CapitoleLe procureur spécial qui instruit le dossier contre Donald Trump pour tentatives d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020 affirme que le républicain agissait en tant que candidat, donc en tant que personne privée. Il ne peut donc bénéficier d'une immunité présidentielle. Le procureur spécial Jack Smith a présenté un nouvel argumentaire avec des témoignages inédits, un argumentaire publié par la justice et dont les extraits sont à lire entre autres dans le New York Times. Le journal retient de ce document surtout les témoignages accablants pour l'ancien président. Un haut responsable de la Maison Blanche à l'époque cite par exemple une conversation entre Donald Trump, sa femme, sa fille et son gendre à bord de l'hélicoptère présidentiel. L'ex-président leur aurait dit : « Peu importe que vous ayez gagné ou perdu l'élection, il faut se battre comme un chien ». Le Washington Post souligne que Donald Trump de toute façon ne sera pas jugé dans cette affaire avant les élections du mois prochain (novembre 2024), et qu'« il est possible qu'il ne le soit jamais s'il gagne ». Mais ce dossier aura au moins « servi de rappel tardif d'un épisode peu glorieux, inspiré par Donald Trump, à un peu plus d'un mois d'un scrutin où les électeurs doivent décider s'ils veulent ou non remettre Donald Trump dans le fauteuil présidentiel » À écouter aussiÉtats-Unis: Donald Trump retourne au Capitole à Washington pour la première fois depuis l'assaut du 6 janvier Journal de la 1ère En Martinique, la proposition visant à supprimer « l'octroi de mer » sur certains produits sera-elle présentée aux élus de la Collectivité Territoriale ?