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La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump. À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis
durée : 01:00:26 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Depuis la Révolution américaine de 1776, la droite conservatrice aux États-Unis oscille entre héritage révolutionnaire et opposition à l'État. L'historien André Kaspi nous en explique les racines et les mutations, jusqu'à l'émergence du mouvement Tea Party en 2009 sous Barack Obama. - réalisation : Emily Vallat - invités : André Kaspi Historien, spécialiste des Etats-Unis
Tous les samedis et dimanches, à 7h11, l'avocat Roland Perez fait le point sur une question de droit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liebe kann alles - Der Beziehungspodcast mit Eva-Maria & Wolfram Zurhorst
Im heutigen Podcast stellt Eva-Maria Zurhorst ihre Lösung für die jüngste Scheidungsentwicklung vor: In den USA hat die Rate der sogenannten "grauen Scheidungen" von Paaren über 50 dramatisch zugenommen und liegt jetzt bei fast 40 Prozent. Und in Deutschland sinkt der Lebensstandard bei einer Scheidung über 50 vor allem für Frauen ebenso dramatisch um rund 45 Prozent. Tatsächlich gibt es auch nach Jahrzehnten einen Weg in eine lebendige Beziehung. Wie du ihn für dich gehen kannst, erfährst du in der heutigen Folge. Jetzt anmelden zum kostenfreien Live-Onlineworkshop: https://webinar.zurhorstundzurhorst.com/ttg-webinar-mail Falls du Fragen hast, schreib uns gerne eine E-Mail: coaching@zurhorstundzurhorst.com _________________________ Zurhorst auf Facebook: @zurhorstundzurhorst Zurhorst auf Instagram: @zurhorstundzurhorst Coachinganfragen: coaching@zurhorstundzurhorst.com
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:04 - Journal de 7 h - Après cinq jours de discussions et à une semaine de la fin de la conférence sur le climat, associations environnementales, réfugiés climatiques et États semblent incapables de s'accorder pour parvenir à un accord qui satisfasse tout le monde.
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Au programme : Libération de Boualem Sansal : gifle pour la diplomatie française ? / Un impôt sur les bonbons discuté à l'Assemblée Nationale pour combler le trou de la sécurité sociale.
durée : 00:12:04 - Journal de 7 h - Après cinq jours de discussions et à une semaine de la fin de la conférence sur le climat, associations environnementales, réfugiés climatiques et États semblent incapables de s'accorder pour parvenir à un accord qui satisfasse tout le monde.
Wisst ihr was Pogo ist? Also nicht Marco Pogo oder ein Pogo-Stick, sondern die Fähigkeit zu Pogo … die Pogofähigkeit also. Tatsächlich hat es – zumindest ein bißchen – mit Moshpits zu tun, aber auch viel mit Co-Kreativität und systemischen Ansätzen in einer mehrdimensionalen Logik. Klingt interessant? Dann hört unbedingt rein, wenn die 'Misstress of Pogo' Gitta Peyn diese Systeme erklärt und Josia Splitt dann auch noch erzählt, warum das so gut in sein Buch-Kapitel passt! Also: gogo Pogo! https://www.nerdsoflaw.com/2025/11/nerds-of-law-157-pogotastic-mit-gitta-peyn-und-josia-splitt/ Webseite von Gitta Peyn: https://gitta-peyn.de LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/gittapeyn-formwelt/ NoL-Podcast-Folge 129 mit Josia Splitt: https://www.nerdsoflaw.com/2024/07/nerds-of-law-129-fix-the-system-mit-josia-splitt/ Buch 'Pogofähigkeit': https://shop.tredition.com/booktitle/Pogof%3Fhigkeit/W-382-771-213 Subscribe to the Podcast RSS Feed https://nerdsoflaw.libsyn.com/rss Apple Podcast https://podcasts.apple.com/de/podcast/nerds-of-law-podcast/id1506472002 SPOTIFY https://open.spotify.com/show/12D6osXfccI1bjAzapWzI4 Google Play Store https://playmusic.app.goo.gl/?ibi=com.google.PlayMusic&isi=691797987&ius=googleplaymusic&apn=com.google.android.music&link=https://play.google.com/music/m/Idvhwrimkmxb2phecnckyzik3qq?t%3DNerds_of_Law_Podcast%26pcampaignid%3DMKT-na-all-co-pr-mu-pod-16 YouTube https://www.youtube.com/playlist?list=PL7rmwzBy-IRGh8JkLCPIjyGMA-nHMtiAC Deezer https://www.deezer.com/de/show/1138852 Nerds of Law® http://www.nerdsoflaw.com https://twitter.com/NerdsOfLaw https://www.instagram.com/nerdsoflaw/ https://www.facebook.com/NerdsOfLaw/ Music by Mick Bordet www.mickbordet.com Nerds of Law ® ist eine Unionsmarke (Wortmarke).
Emission spéciale sur l'Apostasie dans l'islam : ils ont décidé d'abandonner consciemment l'islam
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après l'effondrement de Daech en Irak et en Syrie, le groupe terroriste s'est replié dans les zones tribales entre le Pakistan et l'Afghanistan sous le nom d'État islamique au Khorasan (EI-K). Certes réduite, sa capacité de nuisance reste importante dans la région, mais aussi à l'international. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Chaudet spécialiste de la géopolitique des mondes turco-persan et himalayen, chercheur associé à l'IFEAC; Lukas Aubin directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de la géopolitique de la Russie
durée : 00:05:54 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Moins d'un mois après leur annonce, les sanctions américaines contre les deux principales compagnies pétrolières russes ont déjà des effets sur les volumes et les prix des exportations opérées depuis la Russie. Notamment en raison de la détermination affichée de Washington à les appliquer. - invités : Sylvain Tronchet Journaliste, correspondant de Radio France à Moscou
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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beinahe bis zum Gehirn wurden sie millionenfach gebohrt – die PCR-Tests. Und Gnade dem, der ein positives Ergebnis erhielt! Dies verdammte den so getesteten nicht nur zu tagelanger Isolation. Auch galten die Positiv-Getesteten als todbringende Keimschleudern, selbst wenn sie sich selbst keineswegs als krank empfanden. Es war diese Zeit, in der alles mit diesem Goldstandard der Wissenschaft, mit den PCR-Testergebnissen stand und fiel. Sie bestimmten die örtlichen Inzidenzzahlen und sorgten in Krankenhäusern für Unterbelegungen. Schon zu dieser Zeit wurde die Aussagekraft dieser Tests in Zweifel zogen. Nicht zuletzt war es der PCR-Erfinder Kary Mullies selbst, der davor warnte, diese Methode für Diagnosezwecke zu missbrauchen. Die kritischen Einwürfe erweisen sich in den Post-Corona-Jahren als immer prophetischer. Eine neue Untersuchung kam zu dem Ergebnis: Nur jeder siebte Positiv-Getestete war auch wirklich infiziert. Hören Sie hierzu die Multipolar-Pressemeldung, die am 7. November veröffentlicht wurde. Sprecher: Ulrich Allroggen. https://multipolar-magazin.de/meldungen/0339Sprecher: Ulrich Allroggen. Bild: Pixabay www.radiomuenchen.net/ @radiomuenchen www.facebook.com/radiomuenchen www.instagram.com/radio_muenchen/ twitter.com/RadioMuenchen Radio München ist eine gemeinnützige Unternehmung. Wir freuen uns, wenn Sie unsere Arbeit unterstützen. GLS-Bank IBAN: DE65 4306 0967 8217 9867 00 BIC: GENODEM1GLS Bitcoin (BTC): bc1qqkrzed5vuvl82dggsyjgcjteylq5l58sz4s927 Ethereum (ETH): 0xB9a49A0bda5FAc3F084D5257424E3e6fdD303482
Le Journal en français facile du mercredi 12 novembre 2025, 17 h 00 à Paris Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CB7l.A
durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Somalie, la milice islamiste Al-Chabab se renforce et menace de façon toujours plus importante l'État fédéral, comme en témoigne l'attentat du 4 octobre 2025 en plein cœur de Mogadiscio. Dans les zones qu'elle administre, elle remplace même cet Etat en décomposition. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Robert Kluijver docteur en science politique, chercheur au CERI de Sciences Po ; Brendon Novel doctorant en science politique à l'université de Montréal, spécialiste du Somaliland et de ses environs; Marlène Panara journaliste, correspondante à Addis-Abeba pour RFI et Le Monde
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
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La Chambre des représentants américaine doit se prononcer ce mercredi sur un texte de financement qui pourrait mettre fin au plus long « shutdown » de l'histoire du pays. Si le déblocage politique semble à portée de main, l'impact économique, lui, est déjà lourd avec plus de 10 milliards de dollars de pertes de production, une croissance ralentie et une confiance mise à rude épreuve. Depuis plus de six semaines, l'État fédéral américain fonctionne au ralenti. Faute d'accord entre la Maison Blanche et le Congrès sur le budget 2026, une grande partie des administrations, agences et programmes publics sont à l'arrêt. Le Congressional Budget Office (CBO), organe indépendant du Congrès, a livré une première estimation : l'économie américaine pourrait perdre entre 7 et 14 milliards de dollars de production, soit un peu plus de 10 milliards selon les projections médianes. Sur le trimestre d'automne – octobre, novembre, décembre –, le cabinet EY-Parthenon évalue déjà la perte de croissance à 0,8 point de pourcentage ; un chiffre qui peut sembler faible, mais qui représente des dizaines de milliards de dollars d'activité économique en moins. Ce shutdown est désormais le plus long de l'histoire américaine, dépassant celui de 2019 sous Donald Trump. Et contrairement aux précédentes fermetures temporaires, celui-ci intervient dans un contexte économique déjà tendu : croissance molle, inflation persistante et confiance des consommateurs affaiblie. Fonctionnaires, entreprises, ménages : une économie au ralenti Derrière ces chiffres se cachent des réalités très concrètes. Plus de 750 000 fonctionnaires fédéraux ont été placés en congé forcé ou continuent de travailler sans rémunération. Leur pouvoir d'achat s'effondre avec des conséquences directes sur la consommation locale. Dans les zones dans lesquelles les emplois publics sont nombreux — Washington, Virginie, Maryland — les commerces, restaurants et services de proximité voient leur chiffre d'affaires chuter. Les contrats publics sont, eux aussi, suspendus, touchant des milliers d'entreprises privées qui dépendent des commandes de l'État. Pour certaines petites sociétés sous-traitantes, la trésorerie est déjà exsangue : les paiements gelés mettent en péril des emplois et freinent la reprise de l'investissement. Les programmes sociaux sont également frappés de plein fouet. Les retards de versement d'allocations, notamment du programme d'aide alimentaire SNAP, pénalisent les ménages les plus modestes. Pour des millions d'Américains, cela signifie moins de dépenses dans les supermarchés, donc une baisse de la demande. Le programme Head Start, qui soutient la scolarisation des jeunes enfants, a dû fermer plusieurs centres, empêchant certains parents de travailler. Enfin, la publication de nombreux indicateurs économiques a été suspendue pendant la fermeture, faute de personnel. Or ces statistiques – emploi, inflation, production industrielle – servent de boussole aux entreprises, aux marchés financiers et à la Réserve fédérale. Sans ces données, les investisseurs naviguent à vue. Résultat : un climat d'incertitude budgétaire et institutionnelle qui pèse sur la confiance et complique les décisions économiques. Des pertes en partie irrattrapables, malgré une reprise attendue Si le vote de ce mercredi met effectivement fin au blocage, la reprise de l'activité devrait être rapide dans la plupart des agences fédérales. Les fonctionnaires seront payés rétroactivement, les contrats réactivés et les programmes sociaux relancés. Mais, préviennent les économistes, toutes les pertes ne seront pas compensées. Le CBO estime qu'une partie de la production disparue — entre 7 et 14 milliards de dollars — ne sera jamais récupérée, notamment à cause de la baisse de productivité, de la perte de confiance et des retards administratifs qui freinent durablement les investissements. Chaque jour supplémentaire de fermeture creuse davantage le manque à gagner. Au-delà de 40 jours, le blocage pourrait amputer la croissance annuelle américaine de près de 2 points sur le trimestre, selon plusieurs instituts. « Même si l'administration rouvre demain, le mal est fait », résume un économiste d'EY. Une économie fragilisée sur fond de tensions politiques Ce shutdown intervient à un moment délicat pour les États-Unis. L'économie reste solide en apparence, mais les fondamentaux se dégradent : croissance molle, taux d'épargne en baisse, inflation qui résiste autour de 3 %. Pour de nombreux Américains, cette paralysie est un révélateur des fragilités structurelles du pays : une dépendance croissante aux dépenses fédérales, une instabilité politique chronique et un fossé entre les élus de Washington et le quotidien des ménages. Même si les aéroports rouvrent, les salaires sont versés et les aides sociales reprennent, les séquelles économiques et sociales resteront visibles plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les retards de paiement s'accumulent, les entreprises devront reconstituer leurs stocks, et les ménages endettés peineront à retrouver un équilibre. Le vote attendu ce mercredi pourrait donc ramener le fonctionnement de l'État à la normale, mais il ne suffira pas à effacer les dégâts. Ce shutdown historique restera comme un signal d'alarme : celui d'une économie américaine capable de s'affaiblir de l'intérieur, non pas à cause d'un choc extérieur, mais à force de blocages politiques répétés. À lire aussi«Shutdown» aux États-Unis: quelles conséquences économiques pour les Américains et les marchés?
Un récent sondage de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec révèle que la relation tendue entre le Canada et les États-Unis influence les comportements de voyage des Québécois. Entrevue avec Geneviève Cantin, présidente-directrice générale de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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Le Sénat a adopté, dans la nuit du 11 au 12 novembre 2025, le texte qui lève la paralysie budgétaire en vigueur depuis plus de 40 jours. Il doit être adopté à présent par la Chambre des représentants à partir du 13 novembre avant d'être signé par Donald Trump. Écoutez RTL autour du monde du 11 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Au Mali, l'insurrection islamiste dirigée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, met la junte militaire malienne, ainsi que son allié russe, en difficulté. Le GSIM poursuit ses offensives et espère prendre le pouvoir comme l'a fait Ahmed al-Chaara en Syrie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Seidik Abba Président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), un think tank basé à Paris ; Bakary Sambe Président-fondateur du Timbuktu Institute, basé à Dakar, et enseignant-chercheur au Centre d'étude des religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal); Vincent Foucher Politiste, chargé de recherche CNRS au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux
durée : 00:01:46 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - On va se mouiller même si la météo est plutôt clémente... Partons sous la pluie au musée des Arts de Nantes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis la chute de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, l'État islamique espère profiter de l'instabilité pour reprendre pied dans le pays et contester le nouvel ordre politique et sécuritaire qu'Ahmed Al-Charaa tente d'instaurer. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Arthur Quesnay Docteur en science politique affilié à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Iris Lambert Journaliste en Irak et Syrie (Libération, La Croix, Le Soir) et doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS)
L'invitée : Sylvie Laurent, historienneLe livre : La Contre-révolution californienne (Seuil, libelle, 2025) La discussion :· Comment caractériser Trump II et sa rupture historique (1:00)· Fascisme ou fascisation ? (15:30)· La longue histoire du nativisme et du rejet des immigrants (22:00)· L'héritage de Nixon et de la « Southern strategy » (33:15)· La Californie comme laboratoire d'une extrême-droite néolibérale (42:30)· Quelles midterms en 2026 ? (50:30) Le conseil final : The BulwarkUn podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Historique ! Le président syrien va rencontrer Donald Trump ce lundi à la Maison-Blanche. Il s'agit de la première visite bilatérale d'un chef d'État syrien aux États-Unis depuis 1946. Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération, spécialiste de la Syrie, est notre invitée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:19:56 - Journal de 18h - La planète brûle et elle continue à brûler. Comment éteindre le feu ? Les chefs d'état réunis en sommet depuis hier en marge de la COP30 cherchent un mode d'emploi mais ils veulent ménager la chèvre et le chou. De son côté, le Brésil veut mouiller sa chemise pour arriver à des résultats concrets.
➜ Consultation gratuite : https://www.bomengo.co/masterclass-rdv ➜ Communauté IBC + Ateliers : https://www.bomengo.co/club ➜ Sponsoring : sponsorspodcast@debrouillard.io ➜ Détails : https://debrouillard.io/Épisode #128 — Enzo Suprême | Investisseur Immobilier — Investir aux États-Unis sans y vivre (12%+ de rentabilité)Et si vous pouviez investir aux États-Unis… sans quitter la France ?
durée : 00:19:56 - Journal de 18h - La planète brûle et elle continue à brûler. Comment éteindre le feu ? Les chefs d'état réunis en sommet depuis hier en marge de la COP30 cherchent un mode d'emploi mais ils veulent ménager la chèvre et le chou. De son côté, le Brésil veut mouiller sa chemise pour arriver à des résultats concrets.
durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a senti le parfum de la défaite, mardi dans une série de scrutins remportés par les démocrates. Mais quels enseignements en tirera-t-il ? Ou sera-t-il tenté par une fuite en avant autoritaire comme le redoutent ses adversaires ? Les leçons du scrutin qui a tout changé aux États-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:26 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump a senti le parfum de la défaite, mardi dans une série de scrutins remportés par les démocrates. Mais quels enseignements en tirera-t-il ? Ou sera-t-il tenté par une fuite en avant autoritaire comme le redoutent ses adversaires ? Les leçons du scrutin qui a tout changé aux États-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Retraite : les plus de 65 ans sont encore et toujours la cible du gouvernement : ils protestent contre les mesures contenues dans le projet de budget du gouvernement
Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont 2 millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. «Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump», un Grand reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride.
Das Leben ist teuer geworden. Das merken wir jeden Tag, wenn wir Brötchen holen, einkaufen und tanken: Mittlerweile sinkt die Inflationsrate wieder und das sind gute Nachrichten. Honoriert wird das aber von den wenigsten, weil sich ihr Leben weiterhin als zu teuer anfühlt. Tatsächlich schätzt fast jeder die Inflationsrate höher ein, als sie tatsächlich ist. Die Inflation setzt die Politik unter Druck. Mittlerweile entscheidet sie mitunter über Wahlen, denn die Angst, dass wir uns unser Leben nicht mehr leisten können, ist groß. Gefährdet die Inflation unseren gesellschaftlichen Zusammenhalt? Darüber sprechen wir mit dem Ökonomen und Autor Daniel Stähr und dem Wirtschaftshistoriker Sebastian Teupe. Mit Markus Stahl vom Hessischen Statistischen Landesamt wagen wir einen Blick hinter die Kulissen von Preisermittlern und Statistikern und mit Matthias Diermeier vom Institut der deutschen Wirtschaft diskutieren wir die gesellschaftliche Sprengkraft der Inflation. Podcast-Tipp: Plusminus - mehr als nur Wirtschaft Wirtschaft ist überall. Aber was passiert hinter den Kulissen? Genau da wird's spannend - und genau darum geht's im neuen ARD-Wirtschaftspodcast Plusminus. Wie gefährlich ist 5G? Warum ist der Gebrauchtmarkt für E-Autos tot? Und: Wie schafft es die chinesische Online-Plattform „temu“ so absurd billig zu sein? Die beiden Hosts Anna Planken und David Ahlf packen Wirtschaftsthemen an, die uns alle in unserem Alltag begegnen. Und bei denen es sich lohnt, genauer hinzuschauen. https://www.ardaudiothek.de/sendung/plusminus-mehr-als-nur-wirtschaft/urn:ard:show:050fba63cd84ab26/
Depuis qu'il a été réélu, il y a un an tout juste, Donald Trump imprime sa marque sur les États-Unis : guerre commerciale, offensive contre les migrants, mais aussi chasse aux employés fédéraux. Près de 300 000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année dans la Fonction publique au nom de «l'efficacité gouvernementale». Des fonctionnaires qui subissent, en plus, le «shutdown» depuis plus d'un mois. Certains travaillent sans être payés ; d'autres ont été placés au chômage forcé, sans toucher de salaire. Des banques alimentaires organisent désormais des distributions d'aide alimentaire spécialement réservées aux fonctionnaires. Reportage de Vincent Souriau à Memphis, dans le Tennessee. Anne Cantener poursuit la discussion sur ce sujet avec son invité Corentin Cellin, professeur agrégé d'Histoire et chroniqueur sur le site d'information Les jours. Il analyse la «purge idéologique» que vivent les États-Unis. «Les fonctionnaires qui sont chassés sont ceux qui ont pris position contre l'administration Trump», raconte Corentin Cellin. Particulièrement visés : le ministère de la Justice et le FBI. Cette mise au pas était annoncée et prévue par le Projet 2025 de la Fondation Heritage. Mais l'expert des États-Unis se dit surpris par la vitesse avec laquelle Donald Trump met son plan en application. Au Mexique, l'émotion après l'assassinat du maire de Uruapan Les députés ont observé une minute de silence en mémoire de Carlos Manzo tué samedi (1er novembre 2025) lors de la célébration de la Toussaint dans sa ville, et alors qu'il bénéficiait pourtant d'une protection policière, rapporte El Sol de Mexico. Sur leurs sièges ou leurs bureaux, les parlementaires du PRI, le Parti révolutionnaire institutionnel, ont déposé un chapeau blanc tâché de rouge. Ce même chapeau qui était le signe distinctif de Carlos Manzo, explique le quotidien. Un maire qui a tenté de lutter contre les groupes criminels. Il a enregistré quelques victoires. Il a porté des coups sérieux aux cartels qui opèrent dans le Michoacan, rapporte El Sol de Mexico. Et cela lui a coûté la vie. Carlos Manzo était courageux, téméraire même, mais il était seul, estime David Saucedo, expert en Sécurité publique et délinquance organisé, interviewé par El Sol de Mexico. Uruapan a 400.000 habitants mais seulement 350 policiers. Et son maire n'avait le soutien ni du gouvernement provincial ni du gouvernement fédéral, analyse ce spécialiste. Au cours des quatre dernières années, six maires du Michoacan ont été assassinés, cinq autres victimes d'attentats. La présidente Claudia Sheinbaum a annoncé un plan pour le Michoacan hier, lors de sa conférence de presse quotidienne. Cela fait une vingtaine d'années que «des gouvernements de bords politiques différents promettent de rétablir la paix au Michoacan, et ils ont toujours échoué», relève Milenio. En 2006, Felipe Calderon avait envoyé l'armée dans cet État. Résultat : une escalade de violences. En Haïti, les autorités alertent une nouvelle fois sur la recrudescence du choléra Oui, recrudescence notamment à Pétionville, nous apprend Le Nouvelliste. «Des opérations d'assainissement, de fumigation et de dératisation sont en cours dans la région métropolitaine (de Port-au-Prince), particulièrement dans les quartiers où les inondations et les accumulations d'ordures augmentent le risque de contamination», peut-on lire dans le journal. Le gouvernement est, en effet, inquiet pour les zones qui ont été dévastées par Melissa, surtout le sud et l'ouest d'Haïti. «Les fortes pluies et inondations provoquées par le passage de l'ouragan (...) risquent d'aggraver la situation sanitaire, en favorisant la contamination de l'eau et la transmission du choléra», écrit Alterpresse. Le ministère de la Santé redoute également une hausse de cas de diarrhée, de typhoïde et de paludisme, précise Le Nouvelliste. Les campagnes de communication visant à rappeler les règles d'hygiène se sont intensifiées. Mais la priorité reste, bien sûr, l'accès à l'eau potable dans les zones sinistrées. Le journal de la 1ère En Martinique, le procès des déboulonneurs de statues a commencé ce lundi 3 novembre 2025.
Le Journal en français facile du mardi 4 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C9jd.A
Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont deux millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. La version intégrale de ce Grand Reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride : Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump, est à écouter dans son intégralité sur RFI à 20h40 heure de Paris, ou en podcast sur le site de RFI.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:23 - Journal de 18h - New York élit son maire aujourd'hui, et c'est un démocrate musulman, Zohran Mamdani, qui est le favori des sondages. Le président américain Donald Trump appelle les juifs new-yorkais à voter contre lui.
Au Nigeria, c'est la stupeur après les propos explosifs de Donald Trump, qui a menacé d'y mener une action militaire si le pays n'arrêtait pas ce qu'il appelle « les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ». Pourquoi cet intérêt soudain du Président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Le lobbying à Washington des associations évangéliques y est-il pour quelque chose ? Niagalé Bagayoko vient de publier une enquête sur les relations États-Unis/Afrique pour l'African Security Sector Network et pour la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Niagalé Bagayoko, est-ce que vous êtes surprise par les propos menaçants de Donald Trump contre le gouvernement du Nigeria ? Niagalé Bagayoko : Les propos de Donald Trump, tout comme les prises de position des parlementaires américains, s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion aux États-Unis, qui est matérialisé par l'instauration d'un bureau de la foi et des tenants d'un christianisme extrêmement radical, ultra-conservateur, notamment sur le plan sociétal. Et l'un des courants les plus influents est celui du pentecôtisme, qui a été notamment diffusé par les méthodistes noirs américains à travers ce qu'on appelle les Assemblées de Dieu, qui sont très présentes, notamment en Afrique de l'Ouest. Ce que répond le président nigérian Bola Tinubu, qui espère une rencontre dans les prochains jours avec Donald Trump, c'est qu'il remercie le président américain d'avoir autorisé la vente d'armes à son pays et qu'il veut tirer parti de cette opportunité dans la lutte contre le terrorisme, et qu'il espère obtenir des résultats considérables. D'abord, il est, à mon avis, très important de rappeler à quel groupe on a affaire au Nigeria en matière terroriste. Ils sont actifs, notamment au nord-est du Nigeria. C'est contre eux que le gouvernement du Nigeria a mobilisé des moyens opérationnels importants. Ces actions ont eu un certain effet, mais absolument pas dans les zones rurales où ces groupes sont extrêmement implantés. Donc, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'envisager un électorat américain qui accepterait de perdre un seul soldat sur le sol africain. Donc, un éventuel soutien aérien pourrait éventuellement avoir un effet d'affaiblissement momentané, mais ne changerait absolument pas cette dynamique d'enracinement de ce type de groupes, dans le contexte du Nigeria ou ailleurs d'ailleurs, non plus. Ce que vous dites dans une étude parue au printemps dernier, c'est que cette nouvelle alliance entre chrétiens ultra-conservateurs des États-Unis d'un côté, chrétiens du Nigeria, du Ghana, de l'Ouganda de l'autre côté, elle ne vise pas seulement à combattre les islamistes, elle vise aussi ce qu'ils appellent « l'homosexualité occidentale ». Oui, bien sûr, il y a vraiment une vision extrêmement morale qui a tendance à cibler des courants woke. Par exemple, il y a Monseigneur Robert Sarah, de Conakry, qui est très proche du cardinal Burke, très influent au sein de l'Église catholique américaine et proche de JD Vance, qui a fait de la lutte contre le wokisme et les courants LGBT l'une de ses thématiques favorites. Et vous allez plus loin : vous dites dans votre article que ces chrétiens d'Afrique entrent en résonance avec les souverainistes du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Alors justement, uniquement sur ces questions d'ordre sociétal, puisqu'on voit que, sur le continent africain, ce sont des visions très conservatrices de la société qui tendent à s'imposer, et cela aussi bien dans les pays à majorité chrétienne que dans les pays à majorité musulmane. C'est pour ça que l'opposition entre les deux religions n'est pas nécessairement pertinente. Mais ces souverainistes africains qui font alliance avec les trumpistes américains, est-ce qu'ils ne sont pas quand même plus sensibles au message d'un Vladimir Poutine que d'un Donald Trump ? Je ne parle pas véritablement d'alliance entre les pays du Sahel et les États-Unis. Je parle d'une convergence sur un certain nombre de remises en cause du modèle démocratique libéral, aussi bien d'un point de vue politique que d'un point de vue sociétal. Pour ce qui est de la Russie, je pense qu'on est finalement dans le même type de scénario : c'est-à-dire que je pense que cette convergence de valeurs, notamment religieuses, est extrêmement importante, et j'en veux pour preuve le retour de l'Église orthodoxe dans les pays comme le Kenya ou l'Ouganda. Ça, ça fait également partie du soft power de la Russie, qui est à la fois politique mais aussi, à mon avis, moral. À lire aussiDonald Trump-Nigeria: la diplomatie comme outil de politique intérieure À lire aussiLe Nigeria propose une rencontre à Donald Trump après des menaces proférées par le président américain
durée : 00:20:23 - Journal de 18h - New York élit son maire aujourd'hui, et c'est un démocrate musulman, Zohran Mamdani, qui est le favori des sondages. Le président américain Donald Trump appelle les juifs new-yorkais à voter contre lui.
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Une résistance citoyenne est née dans les quartiers latinos contre la police fédérale de l'immigration (ICE) : à Chicago, des habitants s'organisent pour patrouiller et ainsi repérer les agents, afin d'éviter les arrestations.
durée : 00:32:12 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Retour sur la genèse de nos modèles sociaux avec Alain Supiot, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire «État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités». - invités : Alain Supiot Juriste, docteur honoris causae, professeur émérite au Collège de France
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - Une résistance citoyenne est née dans les quartiers latinos contre la police fédérale de l'immigration (ICE) : à Chicago, des habitants s'organisent pour patrouiller et ainsi repérer les agents, afin d'éviter les arrestations.
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Début novembre, la Cour suprême des États-Unis examinera la légalité des droits de douane imposés par Donald Trump. Leurs effets se font déjà ressentir sur le commerce international comme sur l'économie américaine, tandis que, sur le plan intérieur, la démocratie vacille. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Anne Deysine Juriste et américaniste, professeure émérite de l'université Paris-Nanterre.; Élisa Chelle Professeure des universités en sciences politiques; Florence Pisani Cheffe économiste de Candriam et enseignante à l'université Paris Dauphine; Agathe Demarais Économiste, Responsable des travaux du Conseil Européen pour les Relations Internationales (ECFR) dans le domaine de la géoéconomie