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Le journal de 8H00
Législatives en Espagne : pas de majorité et début des tractations pour éviter de nouvelles élections

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le Parti populaire a remporté hier soir les élections législatives anticipées mais les résultats sont bien plus serrés que prévus. Sans majorité absolue ni d'un côté, ni de l'autre, la course aux alliances va commencer.

Les journaux de France Culture
Législatives en Espagne : pas de majorité et début des tractations pour éviter de nouvelles élections

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le Parti populaire a remporté hier soir les élections législatives anticipées mais les résultats sont bien plus serrés que prévus. Sans majorité absolue ni d'un côté, ni de l'autre, la course aux alliances va commencer.

Les matins
Législatives en Espagne : pas de majorité et début des tractations pour éviter de nouvelles élections

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 15:05


durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le Parti populaire a remporté hier soir les élections législatives anticipées mais les résultats sont bien plus serrés que prévus. Sans majorité absolue ni d'un côté, ni de l'autre, la course aux alliances va commencer.

Apolline Matin
Le parti-pris : Il faut sauver le soldat Mbappé ! - 24/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 24, 2023 6:41


Avec : Philippe Piat, président de l'Union nationale des footballeurs professionnels. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Reportage International
Cambodge: des électeurs désabusés à la veille du scrutin

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 2:36


Au Cambodge, les électeurs se rendront dimanche 23 juillet dans les urnes pour renouveler l'Assemblée nationale. Un scrutin joué d'avance en l'absence d'opposition crédible parmi les candidats. Le Parti de la bougie a été disqualifié par la commission électorale sur la base de manquements administratifs kafkaïens, alors que le parti avait pu prendre part aux élections municipales cambodgienne de l'an dernier. Qu'ils soutiennent l'opposition privée de scrutin ou non, de nombreux électeurs avouent pour la plupart sous anonymat leur désintérêt pour un scrutin dans lequel ils savent que leurs voix ne changera pas grand-chose.  Vendredi, les rues de Phnom Penh se sont emplies une dernière fois des slogans à la gloire du parti de Hun Sen. Les personnes qui ne soutiennent pas le parti au pouvoir ont, elles, déserté l'espace public et préfèrent s'exprimer anonymement. Comme ce travailleur indépendant de 40 ans. Il n'a jamais vraiment connu d'autre dirigeant que Hun Sen, au pouvoir depuis 38 ans. « Je vais aller voter. Parce que je veux exercer mon droit en tant que citoyen. Mais j'ai l'impression de n'avoir aucune vraie option. Parce qu'il n'y a aucun parti qui m'intéresse et le parti de la bougie a été exclu des élections législatives ». La disqualification du parti par la commission électorale à deux mois de l'élection a douché les espoirs de ceux qui souhaitaient voir une opposition crédible dans ce scrutin. L'homme qui votera blanc veut aussi éviter d'éventuels soucis auprès des représentants locaux de sa commune, affiliés au parti au pouvoir. Plusieurs fonctionnaires, ouvriers du secteur textile ou citoyens lambdas confessent également hors micro se sentir sous pression. « Si c'était une élection équitable, j'irais voter, bien sûr »Ces craintes restreignent le débat public. « Si nous sommes dans un café, nous pouvons en discuter. Mais si nous sommes en public, la liberté d'expression est limitée. Je ne pourrais pas critiquer le gouvernement ». Cette jeune femme de 26 ans a décidé de ne pas voter.« J'ai l'impression que les gens de mon âge, et j'en ai discuté avec des amis, ne sont pas très partants pour voter cette fois-ci. Ce n'est pas que la politique ne nous intéresse pas. Nous lisons les actualités, etc. Mais nous ne voyons pas cette élection comme équitable et l'issue est courue d'avance. Si c'était une élection équitable, j'irais voter, bien sûr », explique-t-elle.Perçue comme un signe d'appartenance à l'opposition, la campagne du parti au pouvoir a largement porté sur la lutte contre l'abstention. Au risque d'occulter les vrais enjeux selon Ou Virak, président de Future Forum, un groupe de réflexion dédié aux politiques publiques. « Le fait de voter ou non ne devrait pas faire l'objet de débat. Le débat devrait porter sur l'avenir du pays dans les 10 ou 20 prochaines années. D'autant que d'un coup, on voit de potentiels nouveaux ministres, un nouveau cabinet, une nouvelle figure à la tête du pays alors que la campagne s'est concentrée sur de vielles tensions. Je pense que la nouvelle génération devrait éviter (de s'attarder sur) ces conflits et commencer à vraiment débattre du futur ». Vendredi, c'est bien Hun Manet, fils du Premier MinistreHun Sen qui a clôturé seul la campagne du parti du peuple cambodgien à Phnom Penh. Alors qu'une transition héréditaire se profile, les électeurs cambodgiens de tous bords ne sont finalement sûrs que d'une chose : la victoire écrasante du parti au pouvoir.

Apolline Matin
Le parti-pris : Le train plus de 2 fois plus cher que l'avion en France - 21/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 7:30


Avec : Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Reportage international
Cambodge: des électeurs désabusés à la veille du scrutin

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 2:36


Au Cambodge, les électeurs se rendront dimanche 23 juillet dans les urnes pour renouveler l'Assemblée nationale. Un scrutin joué d'avance en l'absence d'opposition crédible parmi les candidats. Le Parti de la bougie a été disqualifié par la commission électorale sur la base de manquements administratifs kafkaïens, alors que le parti avait pu prendre part aux élections municipales cambodgienne de l'an dernier. Qu'ils soutiennent l'opposition privée de scrutin ou non, de nombreux électeurs avouent pour la plupart sous anonymat leur désintérêt pour un scrutin dans lequel ils savent que leurs voix ne changera pas grand-chose.  Vendredi, les rues de Phnom Penh se sont emplies une dernière fois des slogans à la gloire du parti de Hun Sen. Les personnes qui ne soutiennent pas le parti au pouvoir ont, elles, déserté l'espace public et préfèrent s'exprimer anonymement. Comme ce travailleur indépendant de 40 ans. Il n'a jamais vraiment connu d'autre dirigeant que Hun Sen, au pouvoir depuis 38 ans. « Je vais aller voter. Parce que je veux exercer mon droit en tant que citoyen. Mais j'ai l'impression de n'avoir aucune vraie option. Parce qu'il n'y a aucun parti qui m'intéresse et le parti de la bougie a été exclu des élections législatives ». La disqualification du parti par la commission électorale à deux mois de l'élection a douché les espoirs de ceux qui souhaitaient voir une opposition crédible dans ce scrutin. L'homme qui votera blanc veut aussi éviter d'éventuels soucis auprès des représentants locaux de sa commune, affiliés au parti au pouvoir. Plusieurs fonctionnaires, ouvriers du secteur textile ou citoyens lambdas confessent également hors micro se sentir sous pression. « Si c'était une élection équitable, j'irais voter, bien sûr »Ces craintes restreignent le débat public. « Si nous sommes dans un café, nous pouvons en discuter. Mais si nous sommes en public, la liberté d'expression est limitée. Je ne pourrais pas critiquer le gouvernement ». Cette jeune femme de 26 ans a décidé de ne pas voter.« J'ai l'impression que les gens de mon âge, et j'en ai discuté avec des amis, ne sont pas très partants pour voter cette fois-ci. Ce n'est pas que la politique ne nous intéresse pas. Nous lisons les actualités, etc. Mais nous ne voyons pas cette élection comme équitable et l'issue est courue d'avance. Si c'était une élection équitable, j'irais voter, bien sûr », explique-t-elle.Perçue comme un signe d'appartenance à l'opposition, la campagne du parti au pouvoir a largement porté sur la lutte contre l'abstention. Au risque d'occulter les vrais enjeux selon Ou Virak, président de Future Forum, un groupe de réflexion dédié aux politiques publiques. « Le fait de voter ou non ne devrait pas faire l'objet de débat. Le débat devrait porter sur l'avenir du pays dans les 10 ou 20 prochaines années. D'autant que d'un coup, on voit de potentiels nouveaux ministres, un nouveau cabinet, une nouvelle figure à la tête du pays alors que la campagne s'est concentrée sur de vielles tensions. Je pense que la nouvelle génération devrait éviter (de s'attarder sur) ces conflits et commencer à vraiment débattre du futur ». Vendredi, c'est bien Hun Manet, fils du Premier MinistreHun Sen qui a clôturé seul la campagne du parti du peuple cambodgien à Phnom Penh. Alors qu'une transition héréditaire se profile, les électeurs cambodgiens de tous bords ne sont finalement sûrs que d'une chose : la victoire écrasante du parti au pouvoir.

Apolline Matin
Le parti-pris : La sieste pour mieux vivre la chaleur ? - 20/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 5:59


Avec : Maxime Elbaz, docteur en neurosciences, spécialiste du sommeil. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Le gouvernement envisage d'augmenter la taxe sur l'alcool - 19/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 19, 2023 4:42


Avec : Mickael Naassila, président de la Société française d'alcoologie. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Émeutes, les reconstructions d'urgence suffiront-elles ? - 18/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 18, 2023 8:30


Avec : Mohamed Mechmache, co-fondateur du collectif "AC le feu". - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : En fait-on assez pour la sécurité routière ? - 17/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 17, 2023 6:24


Avec : Pauline Déroulède, joueuse de tennis handisport et militante de la sécurité routière. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Forum - La 1ere
Les Vert'libéraux est le parti qui a le plus gagné dans les urnes lors de la dernière législature

Forum - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 10, 2023 2:46


L'opinion de Nicolas Beytout
Macron a perdu le parti de l'ordre

L'opinion de Nicolas Beytout

Play Episode Listen Later Jul 7, 2023 3:48


Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers, revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il revient sur XXXX.

L'édito éco - week end
Macron a perdu le parti de l'ordre

L'édito éco - week end

Play Episode Listen Later Jul 7, 2023 3:48


Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers, revient sur l'actualité politique du jour. Ce vendredi, il revient sur XXXX.

Une lettre d'Amérique
192. Après les inculpations de Donald Trump, le parti républicain est-il à un tournant ?

Une lettre d'Amérique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2023 20:12


L'acte d'accusation sur les documents confidentiels conservés à Mar-a-Lago est lourd. Il y aurait des preuves comme quoi Donald Trump aurait menti et mis la sécurité du pays en danger. Ses adversaires au sein du parti républicain pourraient-ils en profiter ? Est-ce que cela change la mainmise de Donald Trump ? C'est une question de volonté et de personnes. Chaque semaine, le mardi, Lionel Gendron nous adresse une lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte-postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.

Tout savoir en 24 minutes
Émile Bilodeau en a-t-il «plein son cass» du PQ?

Tout savoir en 24 minutes

Play Episode Listen Later Jun 19, 2023 24:54


Le Parti québécois refuse de participer à la Fête nationale. Une dame poussée à la rue à l'âge de 67 ans. De plus en plus de pères du Québec prennent de longs congés paternels. Maladie de Lyme. Donald Trump. Un sous-marin porté disparu. France : un détenu déguste… la cervelle d'un autre détenu.  Tout savoir en 24 minutes avec Cybèle Olivier, journaliste à la recherche chez QUB radio.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Flash info
Silvio Berlusconi est mort

Flash info

Play Episode Listen Later Jun 12, 2023 2:24


L'ancien premier ministre italien Silvio Berlusconi est mort. Les 7500 résidents de Chibougamau peuvent rentrer à la maison. Le Parti conservateur se dit prêt à travailler avec les autres formations de l'opposition pour établir le mandat d'une éventuelle enquête publique sur l'ingérence étrangère. | Mathieu Belhumeur (journaliste-présentateur)

Le Nouvel Esprit Public
Rapport Pisani-Ferry / Espagne : « à droite toute »

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 11, 2023 64:37


N°301 / 11 juin 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 juin 2023.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.RAPPORT PISANI-FERRY« Il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans. L'accélération est brutale », affirme Jean Pisani-Ferry, dans un rapport intitulé « Les incidences économiques de l'action pour le climat », rendu public le 22 mai et réalisé avec l'inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, et avec France Stratégie, l'organisme d'évaluation et de prospective rattaché à Matignon. Dans ce travail M. Pisani-Ferry, Professeur à Sciences Po et membre des think tanks Bruegel et Peterson Institute, et qui fut un pilier de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017, chiffre le coût de l'adaptation aux objectifs environnementaux entre 250 et 300 milliards d'euros de dette en plus, en cumulé, en 2030.Missionné, en septembre 2022, par la Première ministre, Elisabeth Borne, M. Pisani-Ferry avait remis, en novembre, une première note d'étape à Matignon, alertant déjà, sur le « changement profond de modèle de développement » du pays qu'allait nécessiter l'objectif de neutralité carbone fixé par la Commission européenne à l'horizon 2050 – et les 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Pour atteindre ces objectifs, il faut, selon lui, mettre sur la table « 66 milliards d'euros » d'investissements supplémentaires publics et privés par an, chaque secteur en prenant en charge la moitié. La transition va entraîner une perte prononcée de recettes pour l'Etat. Pour le financement des 33 milliards d'euros d'investissements publics, les auteurs proposent notamment de recourir à l'endettement et la fiscalité. Ils plaident pour « un prélèvement forfaitaire exceptionnel de 5 %, dans une fenêtre de trente ans », qui serait payé par les «10 % les mieux dotés » et qui rapporterait, selon eux, 150 milliards d'euros sur trente ans, soit 5 milliards par an. « Il s'agit de convaincre les Français que la charge est équitablement répartie », a expliqué Jean Pisani-Ferry.Deux pistes, que le ministre de l'Economie et des Fiances, Bruno Le Maire a exclues, arguant que « Les 10 % des Français les plus riches paient déjà 75 % de l'impôt sur le revenu ». Pour financer la transition écologique, le locataire de Bercy a rappelé les pistes déjà évoquées pour financer la loi sur l'industrie verte : le verdissement de la fiscalité (suppression des niches fiscales sur les énergies fossiles, alourdissement des taxes et autres malus sur les véhicules thermiques) ; la mobilisation de l'épargne des Français avec notamment la création d'un nouveau plan d'épargne avenir climat ; le financement par les entreprises et enfin la mobilisation des banques, comme la Banque européenne d'investissement (BEI) qui « doit devenir la banque du climat ». Le rapport Pisani-Ferry pourrait connaître le sort du rapport Borloo sur les banlieues, en 2018. Début juillet, le gouvernement expliquera quel est son plan précis pour financer la transition, lors du conseil de la planification écologique censé trancher la feuille de route élyséenne et le financement qui lui correspond.***ESPAGNE : « À DROITE TOUTE »Le 29 mai, au lendemain d'une lourde défaite électorale, le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, au pouvoir depuis 2018, a annoncé la convocation d'élections législatives anticipées le 23 juillet prochain, initialement prévues fin 2023. Les conservateurs ont remporté une large victoire face à la gauche lors d'un double scrutin, municipal et régional. Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a recueilli moins de 6,3 millions des voix (28,1 %) aux municipales, contre plus de 7 millions (31,5 %) pour son rival conservateur, le Parti populaire (PP). Une progression de deux millions de voix pour la droite en quatre ans, et un recul massif de la gauche, qui perd six des dix régions qu'elle dirigeait jusque-là. L'extrême droite, représentée par le parti Vox, sort gagnante du scrutin : avec plus de 1,5 million de voix aux municipales, le parti a doublé son score en quatre ans et assoit encore davantage sa place de troisième force politique du pays. La droite ne pourra gouverner dans les régions récupérées que si elle s'allie avec Vox, placé ainsi en position décisive pour négocier des gouvernements régionaux de soutien ou de coalition.Les crises répétées secouant la coalition gouvernementale formée par les socialistes et le parti de gauche radicale Podemos, les accords parlementaires scellés avec les indépendantistes catalans de la Gauche républicaine de Catalogne et les héritiers de la vitrine politique du groupe séparatiste et terroriste basque ETA, sont considérés par les analystes comme les principales raisons de la débâcle socialiste. S'y ajoutent des mesures et textes législatifs controversés, de la loi sur le consentement sexuel, qui a abouti à la mise en liberté anticipée de plus d'un millier d'agresseurs, à la loi d'autodétermination de genre, qui a divisé le mouvement féministe, en passant par les grâces et la réforme du délit de sédition décidées pour complaire aux indépendantistes catalans.Le PSOE a été sanctionné dans les urnes alors que le bilan de Pedro Sanchez est plutôt jugé satisfaisant par les Espagnols. Ils notent positivement la hausse du salaire minimum d'environ 47 % durant la législature et la réforme du marché du travail limitant les emplois précaires. Ils saluent les bons résultats économiques : l'inflation (4 % en avril) est très inférieure au reste de l'Europe ; le plafond du prix du gaz, négocié à Bruxelles ; le taux de chômage en baisse (à 13 %). Le pays affiche l'une des croissances les plus dynamiques d'Europe, avec un PIB en hausse de 5,5% l'an dernier, et 1,9% attendu cette année. On voit par la que l'aphorisme adressé par James Carville à Bill Clinton doit ici être inversé : It's not the economy, stupid !Avant l'Espagne, la droite a déjà enregistré des succès ces derniers mois en Grèce, Finlande, Suède et Italie. En Turquie, le nationalisme sort renforcé des récentes élections. A l'automne, les Polonais auront à choisir entre deux droites, l'une conservatrice (au pouvoir), l'autre libérale. En Allemagne, l'extrême droite (AfD) dépasse les Verts (au pouvoir) de deux points dans les intentions de vote.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Micro européen
Après les élections régionales en Espagne, le parti d'extrême droite, Vox, sort gagnant de ce scrutin

Micro européen

Play Episode Listen Later Jun 10, 2023 4:53


durée : 00:04:53 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - L'Espagne a basculé à droite lors des élections régionales, ce qui a contraint le pouvoir socialiste à dissoudre l'Assemblée nationale. Décryptage avec Juan Jose Dorado, journaliste correspondant espagnol à Paris.

Le retour de Mario Dumont
Le Parti libéral du Québec : un vide sidéral, mentionne Emmanuelle Latraverse

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later May 26, 2023 13:58


Le Parti libéral du Québec en conseil général. La rencontre Latraverse-Dumont avec Emmanuelle Latraverse.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

vide le parti parti lib emmanuelle latraverse
Là-haut sur la colline - Antoine Robitaille
Épisode jeudi 25 mai | Ruba Ghazal fortement critiquée par Monsef Derraji

Là-haut sur la colline - Antoine Robitaille

Play Episode Listen Later May 25, 2023 29:41


Le gouvernement Legault a annoncé qu'il pourrait hausser les seuils d'immigration. ! Réaction de Monsef Derraji. Le Parti libéral du Québec tiendra en fin de semaine son conseil général à Victoriaville, on en parle avec un de ses militants bien connus, Salim Idrissi.   Dans cet épisode intégral du 25 mai, en entrevue :    Salim Idrissi, ancien conseiller des gouvernements libéraux de JC et PC, professionnel des affaires publiques (sans plus de détails) blogue electrons-libres.ca Monsef Derraji, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration.   Une production QUB Radio Mai 2023  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Là-haut sur la colline - Antoine Robitaille
Salim Idrissi a hâte que le PLQ lance la course à la chefferie

Là-haut sur la colline - Antoine Robitaille

Play Episode Listen Later May 25, 2023 14:31


Le Parti libéral du Québec tiendra en fin de semaine son conseil général à Victoriaville, on en parle avec un de ses militants bien connus, Salim Idrissi Entrevue avec Salim Idrissi, ancien conseiller des gouvernements libéraux de JC et PC, professionnel des affaires publiques (sans plus de détails) blogue electrons-libres.caPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Histoires du monde
Le parti des jeunes remporte les élections en Thaïlande

Histoires du monde

Play Episode Listen Later May 16, 2023 2:27


durée : 00:02:27 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - "Aller en Avant" a été fondé il y a 3 ans et est dirigé par un jeune leader de 40 ans et c'est le grand vainqueur des élections de dimanche dans un pays qui veut tourner la page d'une décennie de dictature.

InterNational
Le parti des jeunes remporte les élections en Thaïlande

InterNational

Play Episode Listen Later May 16, 2023 2:27


durée : 00:02:27 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - "Aller en Avant" a été fondé il y a 3 ans et est dirigé par un jeune leader de 40 ans et c'est le grand vainqueur des élections de dimanche dans un pays qui veut tourner la page d'une décennie de dictature.

Parlons-Nous
Relation mère-fils : Marie regrette que son fils prenne le parti de sa femme

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 33:17


Marie se demande si son fils est manipulé par sa femme. Plus le temps avance et plus son fils s'éloigne d'elle. Mais sa belle-fille cristalliserait peut-être une tension antérieure. Marie a perdu son mari lorsque son fils avait 15 ans. La période semble avoir été difficilement vécue par le jeune homme Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : l'Inde, avec Christophe Jaffrelot

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 9, 2023 60:36


N° 292 / 9 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 janvier 2023.Avec cette semaine :Christophe Jaffrelot, politologue et directeur de recherches au CNRS.Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.L'INDE, AVEC CHRISTOPHE JAFFRELOTChristophe Jaffrelot, vous êtes politologue, directeur de recherche au CNRS. Diplômé de Science Po et de l'INALCO, vous parlez hindi et vous êtes spécialiste du sous-continent indien auquel vous avez consacré plusieurs ouvrages, dont L'Inde de Modi, entre National-populisme et démocratie ethnique (ed. Fayard, 2019).Les élections d'avril 2022 ont confirmé la mainmise du BJP sur de nombreux États. Le parti du Premier Ministre Narendra Modi, au pouvoir depuis 8 ans, s'est notamment imposé dans l'Uttar Pradesh, État stratégique et symbolique, dont la démographie dépasse les 220 millions d'habitants. Le Parti du Congrès des Nehru-Gandhi est en crise et aucune autre force politique émergente ne parvient à s'imposer comme une véritable opposition. Le BJP apparaît donc de nouveau en position de force pour les élections législatives de 2024 malgré un bilan marqué par un recul face à la mobilisation historique de la paysannerie indienne et à une gestion critiquée de la pandémie. L'OMS estime à 4,7 millions le nombre d'Indiens morts du Covid alors que les confinements brutaux ont révélé la situation précaire des travailleurs saisonniers du secteur informel. Aujourd'hui cependant, l'Inde impressionne par la vigueur de son rebond économique, plutôt inédit dans un monde en proie aux difficultés économiques.Les indicateurs de la cinquième économie mondiale sont au vert et la banque JP Morgan voit dans le pays « le marché de croissance le plus dynamique d'Asie pour la décennie à venir ». Le gouvernement indien cherche à soutenir et moderniser l'industrie, notamment dans les secteurs stratégiques à haute valeur technologique comme les semi-conducteurs. Apple a ainsi choisi de produire une large partie de ses IPhones 14 en Inde, délaissant une Chine toujours aux prises avec le virus. L'Inde va d'ailleurs dépasser courant 2023, son voisin chinois pour devenir le pays le plus peuplé au monde. Il s'agit d'un immense défi de développement pour une société qui semble sur le point d'accomplir sa transition démographique mais dont les inégalités se creusent toujours. D'après une étude d'Oxfam, en 2021, 84% des ménages indiens avaient subi une perte de revenus alors que le nombre de milliardaires était passé de 102 à 142.Les discriminations ethniques demeurent très vives en Inde. La politique ethno-nationaliste et autoritariste menée par les gouvernements Modi depuis 2014, mets en avant « l'hindouité » de l'Inde, en dépit de la laïcité inscrite dans la Constitution. Fin 2019, une loi facilitant l'accès à la citoyenneté des réfugiés hindous avait levé une vague de protestation dans le pays. Celle-ci fut matée par une répression qui coûta la vie à 27 personnes. La minorité musulmane, qui compte pour près de 20% de la population est particulièrement prise pour cible. Les discriminations liées au genre ou à la caste sont aussi un grand enjeu, notamment dans les villages. Entre 2018 et 2020, le Parlement indien a recensé 139.000 crimes perpétrés envers les Dalits, une des castes inférieures dans la hiérarchie hindoue, soit un toutes les 18 minutes.Pour sa présidence du G20 en 2023, l'Inde demeure fidèle à sa doctrine d'équidistance et compte se faire le porte-voix du Sud global. Malgré́ la polarisation généralisée provoquée par la guerre en Ukraine, New Delhi maintient pour l'instant son partenariat stratégique avec la Russie, tout en dénonçant à demi-mot l'invasion, comme le fît Narendra Modi lors du sommet de Samarcande en septembre dernier. Les Américains ne cessent pourtant de draguer « la plus grande démocratie du monde », pour en faire une pièce centrale de leur présence dans l'Indo-Pacifique. Les Indiens parviennent-ils donc à garder la distance nécessaire avec Washington pour rester crédibles aux yeux du Sud ? Quelle relation peuvent-ils également envisager avec leur rival chinois qui est désormais leur premier partenaire commercial ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
«QS rêve vraiment de devenir le Parti libéral 2.0», dit Guy Nantel

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 10:26


Québec Solidaire distribue des tracts unilingues anglais dans Saint-Henri-Sainte-Anne. La rencontre Nantel-Durocher avec Guy Nantel Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les Nuits de France Culture
Quand de Gaulle est parti en janvier 1946, il pensait revenir dans les six mois, cela a duré douze ans

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 9, 2023 59:37


durée : 00:59:37 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dans la série "Chronique politique de la IVe République" produite en 1987 par Dominique Chagnollaud et Cécile Borderie, le premier volet s'intitule "La vie intérieure d'une république 1945-1958 : Sortir du provisoire, novembre 1945 - décembre 1946". Dans les grands moments de l'histoire politique française au XXe siècle, la période de l'immédiate après-guerre est capitale. Tous les éléments qui détermineront les décennies suivantes s'y trouvent déjà en germe :  A commencer par le départ de Charles de Gaulle du gouvernement provisoire faute de pouvoir donner à la Quatrième République qui se dessine les grandes orientations qu'il souhaite et notamment un pouvoir exécutif fort ; les manouvres des partis politiques et déjà la question de la décolonisation qui impose son calendrier et ses urgences. La suite est dans tous les manuels d'histoire : cette République déjà éprouvée par la guerre d'Indochine ne résistera pas à la crise algérienne qui la suivra de peu et qui ouvrira la voie au général de Gaulle pour un retour au pouvoir en 1958. Mais revenons au mois de novembre 1945... L'Assemblée nationale constituante a élu le général de Gaulle à la présidence du gouvernement provisoire. Le Parti communiste réclame alors l'un des trois principaux ministères Défense nationale, Intérieur, Affaires étrangères. De Gaulle refuse et la crise éclate. C'est la première du genre dans une Quatrième République en gestation. Un compromis de façade est trouvé, mais le 20 janvier 1946, de Gaulle s'en va. Quelques jours plus tard, un gouvernement Félix Gouin, est investi. La Quatrième République connaît alors une seconde naissance. Elle devra désormais, tout au long de l'année 1946, assurer la continuité de l'Etat, doter la France de nouvelles institutions, dessiner en même temps les nouveaux rapports qui doivent présider aux relations entre la métropole et l'outre mer. La question du moment est bien, dans tous les domaines, de sortir du provisoire.  Jacques Soustelle, à propos du départ du général de Gaulle, Le général de Gaulle, lorsqu'il est parti, comptait revenir rapidement. Là, il a commis une erreur d'appréciation. De Gaulle voyait souvent les choses très justement, il les prévoyait très justement, mais il s'est trompé souvent sur la dimension du temps. Rien n'est plus difficile à apprécier. Quand il est parti en janvier 46, il pensait qu'on leur rappellerait dans les six mois. Cela a duré douze ans. puis sur la façon dont les partis de la Quatrième République voyaient le rôle du chef de l'Etat  : Quant au rôle du chef de l'Etat, je dois dire que à peu près tous les partis étaient pour le rôle qui consiste à inaugurer les chrysanthèmes. Au fond, l'idéal de tous les partis de la Quatrième République, c'était le président de la Troisième, c'était Monsieur Albert Lebrun. Sur ce point, il y avait opposition totale avec de Gaulle, non seulement parce qu'il se voyait, lui, le président de la République, et qu'il ne s'imaginait pas qu'il consacrerait son activité à inaugurer les expositions, et deuxièmement, parce que, et à juste titre, selon moi, l'expérience de la guerre de 39-40 nous avait appris que si, dans de graves circonstances, il n'y a pas un chef de l'Etat qui puisse prendre de grandes décisions, tout tombe, tout part à la dérive. Avec Michel Debré, Jacques Soustelle, Maurice Schuman, Gaston Monnerville, Alain Savary, Daniel Mayer, Léo Hamon, Jacques Piette, René Pléven et Maurice Bourgès-Maunoury. Par Dominique Chagnollaud et Cécile Borderie Réalisation : Catherine Lemire Chronique politique de la IVe République - La vie intérieure d'une république 1945-1958 : Sortir du provisoire, novembre 1945 - décembre 1946 (1ère diffusion : 28/07/1987) Indexation web : Documentation Sonore de Radio France Archive Ina-Radio France

Le Billet politique
Le Parti socialiste est-il réconcilié avec lui-même ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Jan 30, 2023 4:28


durée : 00:04:28 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Après des semaines d'affrontement, les dirigeants du PS ont fini par trouver un accord. Pour combien de temps ?

07H15
23 janvier 2023 - La guerre des roses ou le PS en «PLS»

07H15

Play Episode Listen Later Jan 23, 2023 2:26


Le Parti socialiste français se déchire autour de l'élection de son premier secrétaire. Confusion, divisions, accusations de fraude. Réalisé par Thierry Le Saint.

Le Billet politique
Le Parti socialiste a-t-il encore un projet ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Jan 13, 2023 4:01


durée : 00:04:01 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Olivier Faure va-t-il rester à la tête du PS ? Le vote des adhérents a commencé. Le dirigeant sortant arrive largement en tête du premier tour, devant Nicolas Mayer-Rossignol. Le second tour aura lieu le 19 janvier.

Reportage International
Covid-19 en Chine: l'industrie pharmaceutique sur le pied de guerre pour combler la pénurie de médicaments

Reportage International

Play Episode Listen Later Jan 13, 2023 2:33


Les compagnies pharmaceutiques sont mobilisées face à l'épidémie en Chine. Les autorités centrales et provinciales ont demandé aux usines de médicaments de garantir l'approvisionnement pour les vacances du Nouvel An lunaire.  Et avec Louise May, du bureau de Pékin L'épaisse pâte blanche tourne derrière les vitres d'un malaxeur mécanique, avant de ressortir plus loin sous forme de comprimés. « Ici on fabrique des gélules et des cachets qui seront ensuite emballés sur nos lignes de production pour être expédiés au plus vite », explique un employé de Youcare-Yuekang en blouse blanche. Comme d'autres compagnies pharmaceutiques à Pékin, l'entreprise a dû mettre les bouchées doubles pour assurer l'approvisionnement en médicaments de la capitale et sa région et aujourd'hui, bien au-delà. Personnel mobilisé 24h sur 24 L'urgence donne la cadence, car cela fait maintenant plus d'un mois que la Chine est submergée par la vague Omicron. Comme en 2020 pour les masques et les équipements médicaux, le gouvernement central a sonné la mobilisation générale. Il aura fallu quelques semaines seulement pour que l'appareil industriel réoriente sa production sur les médicaments contre le Covid. Depuis fin décembre, les médias d'État ont sorti les trompettes pour annoncer la bonne nouvelle. La production d'ibuprofène et de paracétamol a été multipliée par quatre le mois dernier, celle des kits de tests Covid a augmenté de plus de 80%. « Comme vous pouvez le voir, notre personnel est mobilisé 24 h sur 24 jusqu'au Nouvel An lunaire, explique monsieur Zhang. Nous avons aussi demandé aux employés de ne pas prendre de vacances. Ceux qui l'acceptent verront leur salaire tripler, nous devons tout faire pour garantir l'approvisionnement », assure le directeur général de Yuekang. Le Parti communiste chinois a l'habitude d'aligner les kilomètres de nouvelles routes et de lignes de TGV dans ses bilans. Cette fois, ce sont des centaines de millions de comprimés produits par jour qui sont brandis face à l'épidémie. Une manière de tenter d'effacer les jours de souffrance de celles et ceux qui ont pris la vague Covid sans pouvoir trouver d'antidouleur en pharmacie, même en cas de rage de dents, pendant les premières semaines de pénurie. Soutien aux hôpitaux ruraux Le 10 décembre dernier, trois jours après l'abandon de la politique de prévention et de contrôle de l'épidémie qui a précédé la flambée des contaminations, le gouvernement de Pékin a réuni treize compagnies pharmaceutiques pour soutenir la production. Mieux vaut tard que jamais. Les pharmacies manquaient alors de tout, aujourd'hui le pic de l'épidémie est passé à Pékin, comme dans la plupart des mégalopoles chinoises. Mais les urgences continuent de recevoir un grand nombre de patients âgés en état critique. Des responsables de la santé ont également affirmé cette semaine craindre de nouvelles contaminations dans les campagnes pendant les vacances de la « fête de printemps ». C'est vers ces hôpitaux ruraux notamment que se déploie l'effort du moment. « Nous coordonnons le déploiement des fournitures médicales en fonction de la situation épidémique dans les régions, explique Zhou Jian, directeur adjoint du département de l'industrie des biens de consommation au sein du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information. Notre priorité étant de fournir les hôpitaux, les maisons de retraite et les orphelinats ». Pour cela, il a fallu faire un état des lieux et réorienter certaines lignes de production. « Nous avons cartographié de manière exhaustive la situation des fabricants du secteur et envoyé des commissaires dans les entreprises clés pour garantir la production, ajoute encore cet officiel. De l'emploi de la main d'œuvre et des matériaux à la logistique, nous avons fortement soutenu les compagnies pharmaceutiques pour qu'elles arrivent rapidement à leurs pleines capacités productives. » Vidéoconférences pour rassurer les employés malades Un peu plus d'un mois après le début de l'explosion des contaminations à Pékin et dans la province du Hebei, les ouvriers remis du virus sont revenus sur leurs postes de travail. « Nous n'avions jamais connu de cas de Covid dans l'entreprise, raconte Yu Weishi. Mais le 29 novembre dernier, l'un de nos employés, monsieur Liu Fuli qui travaille dans la logistique, a été testé positif », poursuit le président de Yuekang Pharmaceutical Industry. Fièvre, maux de gorge, courbatures : le malade va rapidement se rétablir, grâce aux médicaments produits par un groupe pharmaceutique dont le best-seller est une injection de Gingko Bilboa produit en partenariat avec une société française. Cette fois, ce sont les comprimés au paracétamol de la marque qui ont été utilisés, associés à un remède de médecine traditionnel maison. Quand l'épidémie a éclaté dans l'entreprise, des téléconsultations en visio ont été organisées avec le personnel. « Nous avons commencé avec quelques dizaines de personnes et, au plus haut [des contaminations, NDLR] nous avions 200 personnes par jour qui assistaient à ces vidéoconférences », se souvient monsieur Yu. Il n'y a pas eu d'hospitalisation, la plupart des cadres et des travailleurs seraient revenus au travail dans les trois jours qui ont suivi l'infection :« Nous avons expliqué que nous avions les médicaments nécessaires pour se soigner, ce qui a permis de calmer les inquiétudes et de pouvoir reprendre rapidement la production afin de garantir l'approvisionnement ». Traitements contre le Covid Les ouvriers sont à leurs postes, la production tourne à plein régime, c'est le moment pour les autorités d'organiser une visite chez les fabricants de médicaments à Pékin. Les grands bus gris des voyages officiels ont fait la tournée des usines cette semaine dans la capitale. Signe que la page zéro-Covid est définitivement tournée, on retire les masques pour les photos officielles. Des serial tousseurs se bousculent aux conférences de presse et des poignées de mains sont engagées entre les plus souriants. Quant aux journalistes, ils peuvent poser toutes les questions qu'ils veulent sans avoir à les soumettre à l'avance. Les intervenants esquivent les plus sensibles, notamment celle du retard à l'allumage de cette mobilisation qui arrive après que la plupart des Chinois ont déjà été infectés. Après les antipyrétiques et les antidouleurs le mois dernier, l'effort est fait désormais sur les traitements contre le Covid et notamment l'Azivudine, premier médicament oral made in China contre les symptômes sévères de la pneumonie virale. Développé par Fosun Pharma et Henan Genuine Biotech, d'autres entreprises dont CR Double crane – Shuanghe Pharmaceutical Co. Ltd ont été appelées à contribuer à la production. Cet autre géant chinois du médicament dispose de 20 parcs industriels dans le pays, dont le plus grand en banlieue de Pékin. « Nous sommes une entreprise d'État et le gouvernement central nous a demandé de garantir la production de ce nouveau médicament », confie Guo Meili. La directrice de la production de ce campus de 15 hectares, qui compte 1200 employés, souligne que la compagnie vient d'acheter de nouveaux équipements étrangers. Elle table sur une production de 12 millions de comprimés par jour le mois prochain. « Depuis le 5 janvier dernier, nous avons mis à disposition nos lignes de production, explique-t-elle. On continue de produire d'autres médicaments, mais on se concentre surtout sur ce nouveau traitement. » Antidiarrhéiques et oxymètres Après le Paxlovid de Pfizer et l'Azivudine de Henan Genuine Biotech, le Molnupiravir de Merck a fait son entrée sur le marché chinois vendredi. La Chine continentale dispose donc désormais de trois antiviraux contre le Covid, mais toujours pas de vaccins ARNm. Plusieurs laboratoires chinois y travaillent. « Des essais cliniques sont en cours, mais on ne peut pas avancer de date de mise sur le marché », fait savoir le directeur de la recherche et développement de Yuekang. Les rares Chinois qui n'ont pas encore été contaminés doivent aller jusqu'à Hong Kong s'ils veulent un vaccin étranger. Ce tourisme vaccinal n'est pas à la portée de toutes les bourses. Et pour obtenir une dose de rappel BioNTech, il faut passer par une réservation via l'application de Shanghai Fosun Pharmaceutical. En attendant, certains médicaments chinois contre la fièvre et la douleur sont de nouveau disponibles dans les pharmacies de la capitale. Ce qui est surtout demandé ces derniers temps, ce sont les antidiarrhéiques à cause du sous variant XBB.1.5 américain, lance une pharmacienne. Autre best-seller du moment : lesoxymètres de pouls via le doigt pour mesurer le taux de saturation en oxygène dans le sang.

Journal de l'Afrique
Législatives au Bénin : le parti d'opposition Les Démocrates veut déposer un recours

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 12, 2023 12:47


Au Bénin, le parti d'opposition Les Démocrates a obtenu 28 sièges sur les 109 au Parlement, selon les résultats publiés par la Commission électorale nationale autonome. Son président s'est dit "surpris" par ces chiffres et a annoncé qu'il déposerait un recours. Les détails dans cette édition d'Emmanuelle Sodji à Cotonou. 

Trump 2020
Le Parti républicain ne contrôle plus rien, Trump non plus

Trump 2020

Play Episode Listen Later Jan 11, 2023 13:26


Dimanche 8 janvier, nous avons assisté à une réédition de l'insurrection du Capitole du 6 janvier 2021. Cette fois-ci, nous n'étions pas aux États-Unis, mais à Brasilia, au Brésil. Cette insurrection était menée par les partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro –dont on connaît par ailleurs les liens idéologiques et personnels avec Donald Trump. Pendant ce temps-là, à Washington, la Chambre des représentants connaissait aussi des heures mouvementées. Lors des élections de novembre dernier, la Chambre a basculé du côté républicain et il fallait donc, à l'ouverture de la nouvelle législature le 3 janvier, élire un nouveau speaker. Or, il a fallu pas moins de quinze tours de scrutin au candidat républicain Kevin McCarthy pour se faire élire, car il faisait face à une fronde venue de la droite du parti. McCarthy a dû leur octroyer des concessions importantes, qui risquent de compliquer le fonctionnement de la Chambre dans les mois qui viennent. Et quand on évoque cette «fronde venue de la droite du parti», ça va loin puisque Kevin McCarthy est lui-même soutenu par Trump. Qui sont ces élus plus trumpistes que Trump? Que se passe-t-il à la droite du parti républicain ? Tous les mercredis, New Deal décortique l'actualité politique américaine. New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate.fr en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI), sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours. Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Musique: «Cutting It Close», DJ Freedem Suivez-nous sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez aussi le Slate Podcast Club sur Facebook.

Apolline Matin
Le parti-pris : Les fournisseurs d'énergie, profiteurs de la crise ? - 06/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 7:26


Avec : Julien Tchernia, président et cofondateur d'Ekwateur - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

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Le débat
Chaos au congrès américain : vingt élus républicains bloquent l'élection du "speaker"

Le débat

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 43:46


C'est du jamais-vu depuis un siècle. Le Parti républicain ne parvient pas, depuis mardi 3 janvier, à choisir son "speaker" de la Chambre des représentants. La faute à quelque vingt trumpistes qui font de la résistance en refusant de voter pour Kevin McCarthy, affaibli et humilié par cette fronde.

Apolline Matin
Le parti-pris : Retour du quoi qu'il en coûte, "le seul moyen d'éviter un mur de faillite" - 05/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 7:30


Avec : Olivier Babeau, économiste et président de l'Institut Sapiens. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Égalité femmes-hommes, la ville de Pantin rebaptisée Pantine - 04/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 8:43


Avec : Bertrand Kern, maire PS de Pantin (Seine-Saint-Denis). - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Transports, énergie... doit-on regretter l'ouverture à la concurrence ? - 03/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 9:08


Avec : Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Réforme des retraites, de nouvelles règles dès la fin de l'été - 02/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 10:01


Avec : Prisca Thévenot, porte-parole de Renaissance et députée des Hauts-de-Seine - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Apolline Matin
Le parti-pris : Masque dans les transports, faut-il lasser les maires décider ? - 20/12

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Dec 20, 2022 4:49


Avec : Arnaud Robinet, maire Horizons de Reims (Marne), président de la Fédération Hospitalière de France. - Chaque matin, RMC reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent aux questions sans détour du journaliste. La matinale 100% opinions et auditeurs 3ème saison pour Apolline de Malherbe aux commandes d'Apolline Matin. Cette année, de nouvelles voix viennent rejoindre l'équipe. L'humoriste Arnaud Demanche viendra chaque matin dialoguer avec les auditeurs à 7h20 (le « 3216 d'Arnaud Demanche ») et proposera un billet d'humeur grinçant et piquant à 8h20 (« Vivement Demanche ») ! Marguerite Dumont aux journaux et Amélie Rosique pour la chronique « RMC s'engage pour vous » rejoindront également l'équipe d'Apolline Matin pour une matinale 100% info, engagée et d'opinions.

Reportage International
Dans le Kurdistan irakien, des civils pris entre deux feux

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 2:27


Depuis plusieurs semaines, le Kurdistan irakien est la cible de bombardements de toutes parts. À l'est, Téhéran vise différents groupes d'opposition kurdes iraniens et dans le nord, la Turquie cible le Parti des travailleurs du Kurdistan depuis des années. Une situation qui a des conséquences sur les civils proches des Peshmergas, mais aussi les Irakiens qui subissent l'importation de conflits extérieurs sur leur territoire. La ville de Koya, à l'est du Kurdistan irakien, vit sous la menace des frappes iraniennes sur les positions militarisées du PDKI. Le Parti démocratique du Kurdistan d'Iran est accusé par Téhéran d'attiser les manifestations contre le régime depuis la mort de Mahsa Amini. Mais ces frappes ont aussi visé ces derniers mois le camp abritant les civils proches de ces Peshmergas. Souroush, 7 ans, y était. Il vit aujourd'hui caché dans une petite maison de la ville, mais ses dessins représentent toujours l'attaque au cours de laquelle son école a été endommagée. « Il y a les missiles qui ont frappé notre école. Le missile a cassé notre école et les élèves sont partis en courant, raconte-t-il. Il n'y a plus personne là-bas depuis l'attaque. Je n'ai pas eu peur, je ne suis pas un enfant qui a peur. » « Nous sommes un troupeau sans berger » Son aplomb cache des traumatismes. Ses parents craignent la reprise des bombardements et les conséquences psychologiques sur leur fils. Le quartier général des PDKI est tout proche, particulièrement du village chrétien voisin d'Harmota. Ici, la quasi-totalité des 250 familles ont fui, affirme Zaya Martany, est le prêtre de la commune. « Qui va leur dire de revenir et "ne vous en faites pas, on vous protège" ? Nous sommes un troupeau sans berger. Nous aimerions que la situation s'arrange, et que tous les acteurs externes ou internes respectent cette nation comme toutes les autres. »  Dans la vallée de Nahla, à l'autre bout du Kurdistan irakien, l'exaspération est la même. Ici, la Turquie bombarde régulièrement les positions du parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK. Allan Esho Youel est né là. Il a 26 ans et il en a assez : « Ça n'a rien à voir avec nous et ce n'est pas supposé se produire ici. S'ils nous attaquaient, on penserait à partir, mais ils attaquent ceux qui se sont installés dans notre région. Ce serait préférable qu'ils s'en aillent ». William Esho Oshana, chef de village, craint que la situation ne se dégrade encore. Une fissure de la largeur de sa main court le long du mur de son salon depuis les derniers bombardements. « La Turquie continue d'avancer et de les pousser toujours plus vers nous. Le PKK était dans les montagnes et maintenant, il commence à descendre », témoigne-t-il. Un check-point contrôle toute entrée dans la vallée, y compris des marchandises. Les habitants se sentent donc enfermés et abandonnés par les autorités kurdes et irakiennes. ► À lire aussi : L'Iran mène de nouvelles attaques au Kurdistan irakien

Le Nouvel Esprit Public
8 milliards, est-ce tenable ? / L'avenir de la Nupes / n°272 / 20 novembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 20, 2022 64:21


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 18 novembre 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef du quotidien La Croix.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.8 MILLIARDS, EST-CE TENABLE ?Selon l'estimation officielle des Nations unies, le cap des 8 milliards d'habitants a été franchi ce 15 novembre 2022, et devrait atteindre 10 milliards d'ici 2080. Le premier seuil est « un important jalon du développement humain » et un rappel de « notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète », a souligné le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au moment même où se déroule la COP27 en Égypte. En à peine plus de 200 ans, la population mondiale a été multipliée par huit. 60% de la population mondiale vit dans des pays où le taux de fécondité est inférieur au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme. Les 2 milliards de Terriens supplémentaires attendus d'ici à la fin du siècle naîtront principalement en Asie, dans une bande entre Kazakhstan et Pakistan, mais surtout en Afrique, dont la population devrait tripler. D'ici à 2050, huit pays seulement concentreront la moitié de la croissance démographique : la RDC, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Inde, le Nigeria, le Pakistan, les Philippines et la Tanzanie. Autant de zones particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.Les ONG Global Footprint Network et WWF soulignent qu' aujourd'hui, nous consommons plus de ressources biologiques (forêts, poissons, terres...) que ce que la terre peut régénérer chaque année et cette surconsommation, notamment d'énergies fossiles, entraîne toujours plus d'émissions de CO2. Elles considèrent qu' il faudrait 1,75 Terre pour subvenir aux besoins de la population de façon durable. Si tout le monde vivait comme un habitant de l'Inde, l'humanité n'aurait besoin que de 0,8 planète chaque année, contre plus de 5 planètes pour un habitant des Etats-Unis, selon les deux ONG. Côté climat, le dernier rapport des experts climat de l'ONU (Giec) notait que si la croissance de la population est bien un des moteurs majeurs de la hausse des émissions de gaz à effet de serre, elle l'est toutefois moins que la croissance économique. En matière d'atteinte à l'environnement, le nombre importe considérablement moins que le mode de vie. Un Américain émet en moyenne 17 tonnes de CO2 par an, un Indien 1,76 et un Éthiopien 0,19... Selon l'économiste Alban Thomas, la planète dispose d'assez de ressources pour nourrir 10 milliards d'êtres humains, mais cela nécessiterait de profonds changements dans nos modes de production et nos régimes alimentaires.L'humanité va vieillir. Depuis 2018, les plus de 65 ans sont plus nombreux que les enfants de moins de 5 ans et en 2050, leur proportion aura doublé, ils pèseront 16 % de la population mondiale.***L'AVENIR DE LA NUPESEn six mois d'existence, la Nupes a déjà dû affronter plusieurs crises. Dès la rentrée, la France Insoumise s'est retrouvée dans la tourmente avec la mise en retrait du député Adrien Quatennens, qui avait reconnu des faits de violences conjugales. Les écologistes ont également été secoués par l'affaire Bayou. Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 64 % des Français estiment que ces incidents ont « décrédibilisé l'ensemble » de cette alliance. Ils sont également une majorité à le penser chez les sympathisants de gauche (52 %). Tandis que des divergences sont apparues sur Taïwan, sur la dénonciation de l'apartheid en Palestine ou encore sur la valeur travail, les partis de la coalition ont dû, dans la foulée, ferrailler ensemble contre le budget imposé par le gouvernement à coups de 49.3. Alors que la première motion de censure a été portée le 24 octobre par toute la Nupes, des désaccords sont apparus sur l'opportunité d'en déposer une à chaque utilisation du 49.3 par Élisabeth Borne. Le 31 octobre, le groupe LFI a voté comme un seul homme en faveur de sa nouvelle motion de censure, mais près de la moitié des députés PS (12 sur 31) a manqué à l'appel. La déperdition a été moindre au sein des communistes, puisque 6 membres sur 22 ont refusé de soutenir la motion Insoumise, comme chez les écologistes (4 sur 23). Chaque fois les voix du Rassemblement national se sont joints à celles de la Nupes.De nouvelles divergences apparaissent aujourd'hui au sein de l'alliance au sujet de la sécurité. Alors que le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur est examiné depuis le 14 novembre à l'Assemblée nationale, la Nupes tente d'harmoniser sa stratégie malgré des positions discordantes de ses différentes composantes sur la sécurité. Le gouvernement propose d'investir 15 milliards d'euros d'ici 2027 pour recruter notamment 8.500 policiers et gendarmes sur cinq ans et pour la transformation numérique du ministère. Si les socialistes ne se prononcent pas contre ce texte, en revanche, les insoumis, les communistes et les écologistes le rejettent. Récits pluriels également sur l'immigration. Alors que l'affaire de l'Ocean-Viking, le navire transportant quelques 234 migrants, dont 37 enfants, accueilli le 11 novembre à Toulon, a rouvert le dossier de l'immigration, le gouvernement prépare un nouveau projet de loi sur le sujet. Différentes sensibilités émergent de nouveau au sein de la Nupes. Le PS ne voit pas d'un mauvais œil la mise en place d'un titre de séjour pour les métiers en tension tandis que Jean-Luc Mélenchon continue de surfer sur une ligne de crête, entre discours humanitaire et reconnaissance des frontières et que l'hypothèse d'un titre de séjour hérisse le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel.Dans les mois à venir, plusieurs échéances internes attendent les différentes composantes de la Nupes. À partir du 10 décembre, les écologistes seront en congrès. Le même jour, la France Insoumise tiendra son assemblée représentative. Les socialistes suivront en janvier, alors que la ligne tenue par Olivier Faure est contestée par un certain nombre d'entre eux. Le Parti communiste fermera le ban avec son congrès en avril.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Ça s'explique
[EXTRAIT] La thèse de la fraude électorale, selon le Parti républicain

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2022 3:03


À la veille des élections de mi-mandat, une majorité d'adeptes du Parti républicain épousent encore la thèse de la fraude électorale massive. Deux ans après l'élection de Joe Biden à la tête des États-Unis, comment cette théorie parvient-elle à demeurer aussi populaire au sein du Parti? De retour du New Hampshire, Nicholas De Rosa nous explique jusqu'où va cette croyance et quelles en sont les conséquences.

La Loupe
Qui a tué le PS ? (et comment le ressusciter)

La Loupe

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 24:33


Le Parti socialiste est mort le 10 avril 2022 sur le coup de 20h. Qui a assassiné la seule formation de gauche ayant gouverné sous la Ve République ? Sa dernière candidate à la présidentielle, incapable de dépasser les 2% des voix au premier tour ? Son ancien président encombrant ? Un autre « éléphant » ? Trouvez le coupable et gagnez le droit de jouer à reconstruire une gauche de gouvernement, avec Olivier Pérou, journaliste au service politique de L'Express, et auteur du livre « Autopsie du cadavre » aux éditions Fayard. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe : Écriture, présentation et rédaction en chef : Xavier YvonMontage : Mathias PenguillyRéalisation : Jules KrotCrédits : France2, Public Sénat Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sur le fil
Le "rêve chinois" d'un pays prospère est-il devenu réalité ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Oct 17, 2022 7:03


Le Parti communiste chinois tient en ce moment son 20e Congrès, à Pékin. Alors dans Sur le fil, on continue notre série spéciale sur la Chine. A son arrivée au pouvoir, Xi Jinping avait un rêve, faire de la Chine un pays puissant et prospère, où la population vit confortablement. Ce concept du rêve chinois, vanté par Xi Jinping, s'est-il concrétisé ? A Pékin, certains habitants rencontrés par nos collègues de l'AFP, Matthew Walsh, Léo Ramirez et Ye QIAN racontent une réalité plus complexe.    Réalisation : Antoine Boyer   Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Nous aimons avoir de vos nouvelles.  Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !   Ne manquez pas nos épisodes inédits de "Slow fil", la version longue de Sur le fil.

Reportage International
Chine: à Pékin, pigeons en laisse et drones interdits pour le XXe congrès du PCC

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 2:30


Le Parti communiste chinois s'apprête à renouveler sa direction en Chine. Coup d'envoi dimanche prochain du XXe congrès du PCC. L'évènement a lieu tous les 5 ans dans une capitale chinoise placée sous haute sécurité. De notre correspondant à Pékin, et avec Louise May du bureau RFI à Pékin,  Talkie Walkie, contrôle des pièces d'identité, caméras à reconnaissance faciale. Déjà ultra-surveillée tout au long de l'année, la place Tiananmen se transforme en forteresse au moment des congrès du PCC. Tous les accès à Tiananmen et au Grand Palais du peuple à Pékin, où se réuni l'élite du Parti dimanche prochain, sont verrouillés ! Impossible de passer sans rendez-vous, nous répond courtoisement l'un des officiers en fonction. Surveillance au sol et dans les airs… Jusqu'au 31 octobre, les aéronefs et autres objets « bas et lents », comme les appellent les autorités, sont interdits de voler. Résultat : cette Pékinoise retraitée a dû attacher ses pigeons. « Les drones, les cerfs-volants n'ont plus le droit de voler. Les lâchers de pigeons aussi, c'est interdit. Mais moi, mes pigeons, ils ont une ficelle à la patte. Ils ne risquent pas d'aller loin ! Je les laisse s'envoler : ils vont se poser sur le feu rouge là-bas, de l'autre côté de la rue, puis ils reviennent. »  Stabilité à tout prix Des pigeons sur les feux rouges et, sur une avenue à 5 kilomètre de la Cité interdite, des agents de sécurité sous des parasols. Celui-ci garde une décoration florale du congrès. « Je suis là de 7 heures du matin à 22 heures le soir. Je veille à ce que personne ne coupe les fleurs. Et si des fauteurs de trouble viennent ici, je rapporte tout à mon chef d'équipe ou j'appelle directement la police. J'ai commencé le 1er octobre. L'objectif, c'est d'empêcher les troubles à l'ordre public. »  La stabilité à tout prix. Les accès à la capitale sont strictement contrôlés, nous confie un opposant sous couvert d'anonymat. « Depuis le 1er septembre, les entrées dans Pékin sont filtrées avec le XXe congrès. Il y a une pression particulière sur les militants des droits de l'homme. Mais cette année, c'est particulier. Personnellement, je ne me sens pas plus surveillé qu'à l'habitude. Je pense que c'est lié au code sanitaire santé sur les portables. L'autorité se sent en sécurité, car ils savent en permanence où nous sommes. » Omni-surveillance sanitaire Impossible de se déplacer sans le passe sanitaire sur son smartphone en Chine, rappelle ce chauffeur de taxi en pointant la caméra à côté de son rétroviseur. « Il surveille de manière aléatoire 30 % des taxis. C'est le big data, c'est comme ça… En ce moment, les contrôles sont plus serrés avec le XXe congrès. Si vous ne faites pas un test Covid tous les 3 jours, mieux vaut rester chez vous ! Si vous ne scannez pas votre code santé sur votre téléphone, ils nous voient et ils appellent ! » L'omni-surveillance sanitaire et le traçage de l'ère Covid, les mesures de préventions épidémiques pendant le congrès ont entraîné la fermeture de certaines églises et de lieux de divertissements comme les karaokés.

Ça s'explique
Le Parti conservateur de Pierre Poilievre

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Sep 13, 2022 20:22


Sa victoire est majeure, écrasante et sans équivoque. Avec Pierre Poilievre à sa tête, le Parti conservateur du Canada (PCC) entre dans une nouvelle ère. Christian Noël, analyste politique, nous explique dans quelle mesure cette victoire vient transformer la politique canadienne.

Le Nouvel Esprit Public
Refondation nécessaire ? Concertation possible ? / Tensions à Taïwan / n°262 / 11 septembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 11, 2022 61:28


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 septembre 2022.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. REFONDATION NÉCESSAIRE ? CONCERTATION POSSIBLE ?Le président de la République a lancé jeudi, à Marcoussis dans l'Essonne, le Conseil national de la refondation (CNR), symbole de sa « nouvelle méthode » : le dialogue. Selon l'Élysée, « il s'agit de revivifier notre démocratie et faire face à d'immenses défis », de « recréer la confiance ». Le Haut-Commissaire au Plan et principal allié de LREM François Bayrou (MoDem) en est le secrétaire général. Parmi les thèmes abordés figurent le plein emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique. Destiné à réunir acteurs politiques, syndicats, associations et citoyens pour réfléchir aux grands sujets du moment, le CNR est qualifié de « bidule macroniste » par Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, d'« objet politique non identifié », par le sénateur socialiste Patrick Kanner ou de « saison 2 du bla-bla » par le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. De LR au Rassemblement national en passant par les Verts, les « insoumis », les socialistes et les communistes, tous ont fait savoir qu'ils boycotteraient les discussions. Même l'ancien Premier ministre, Edouard Philippe sera absent. Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher redoute que le CNR ne vise à contourner le Parlement. D'autres soulignent une instance à faible valeur ajoutée au regard du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Même si l'Élysée martèle qu'« il s'agit d'une méthode de concertation, et non d'une nouvelle structure ou institution ». En revanche, les principales associations d'élus ont finalement accepté de participer à son lancement après avoir obtenu des réunions régulières avec Emmanuel Macron. Le Medef, La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont également répondu à l'invitation.L'idée, de ce CNR avait été lancée par Emmanuel Macron juste avant les élections législatives de juin dernier. Le « clin d'œil » au Conseil national de la résistance est assumé. Fondé par Jean Moulin en 1943, il avait adopté en 1944 un programme pour relever la France anéantie par l'occupation nazie. Un programme qui dessinait notamment les contours de l'État-providence. Regroupant tous les mouvements politiques de la Résistance intérieure, ce fut un moment rare d'union nationale avant que la politique et ses divisions ne reprenne ses droits en 1947. « Nous vivons un temps comparable, a assuré Emmanuel Macron. Nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle et puis la guerre est là ».La journée de jeudi a démarré par un état de la situation du pays : une présentation des finances publiques par Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, de l'économie par François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et des enjeux climatiques par Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat. Pour François Bayrou « ce qui est en jeu, c'est notre vie pour les années qui viennent et nos raisons de vivre pour les années qui viennent ».***TENSIONS À TAÏWANLa tension est montée d'un cran début août, après à la visite à Taïwan de la présidente américaine de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. En représailles, l'armée chinoise a lancé d'importantes manœuvres militaires, allant jusqu'à simuler un blocus de Taïwan. Le Parti communiste chinois s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et réagit avec une agressivité croissante aux visites de responsables occidentaux.L'élection à Taïwan, en 2016, de la démocrate Tsai Ing-wen plus souverainiste que son prédécesseur du Kouomintang traditionnellement ouvert à la Chine, a grandement mécontenté le président chinois Xi Jing Ping. Selon le dernier sondage d'opinion réalisé en juin 2022, seul 2% de la population taïwanaise est favorable à une réunification de l'île et du continent. Xi Jing Ping doit soigner sa stature d'homme fort avant le 20ème Congrès du PCC à l'automne et une session plénière de l'Assemblée nationale populaire en 2023 où il devrait briguer un troisième mandat présidentiel de cinq ans. Selon lui, l'« unification » avec Taïwan est une priorité qui « ne peut être laissée aux générations futures ». Le 10 août, Pékin a publié un Livre blanc consacré à Taïwan, le premier depuis 2000, et « le plus ferme jamais écrit » contre l'indépendance de l'île, d'après le journal nationaliste pékinois Huanqiu Shibao. Le spectre d'un conflit armé opposant Pékin et Taipei plane sur le détroit de Formose depuis 70 ans, lorsque les troupes nationalistes du Kuomintang se sont installées sur l'île, fuyant l'avancée des communistes de Mao.En 2022, Taïwan a porté son budget militaire à un niveau record, près de 15 milliards de dollars, mais selon le think-tank américain Council on Foreign Relations, « les dépenses de la Chine seraient environ vingt-deux fois supérieures à celles de Taïwan ». L'armée chinoise, l'Armée populaire de libération compte plus de deux millions d'hommes et de femmes d'active, dont près d'un million rattachés à l'armée de terre, à quoi s'ajoutent 500.000 paramilitaires mobilisables et 500.000 réservistes. En comparaison, l'armée taïwanaise aligne 169.000 militaires d'active, mais peut compter sur près de 1,66 million de réservistes, selon le rapport 2022 de l'International Institute for Strategic Studies. Début septembre, la Chine a demandé aux Etats-Unis de renoncer « immédiatement » à la vente, pour 1,1 milliard de dollars d'armes à Taïwan menaçant dans le cas contraire de prendre des « contre-mesures ».Traditionnellement, les Etats-Unis avaient adopté une position d'« ambiguïté stratégique » consistant à ne pas dire clairement s'ils défendraient Taïwan en cas d'attaque chinoise. Mais depuis deux ans le président Joe Biden a affirmé à plusieurs reprises que son pays défendrait l'île si la Chine l'attaquait.Le piège de Thucydide, qui veut qu'une puissance dominante soit souvent poussée à entrer en guerre avec une puissance émergente, va-t-il se refermer sur les Etats-Unis et la Chine ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Géopolitique
Gorbatchev vu de Chine : une hérésie dont le Parti de Mao a su se protéger

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 1, 2022 3:02


durée : 00:03:02 - Géopolitique - Le Parti communiste chinois a été traumatisé par la chute de son homologue soviétique, et tente depuis d'en tirer les leçons. Depuis 30 ans, chaque nouveau dirigeant chinois doit montrer qu'il n'est pas un "Gorbatchev chinois".