Bienvenue sur l'Apothicast ! 🎙ï¸ðŸ Dans ce podcast, je vous propose de m’accompagner et de partir à l’exploration de l’histoire de la santé et des sciences médicales. Tous les mois, je rencontre des historiens et des professionnels de santé passionnés, pour qu’ils partagent, avec nous, leurs connaissances et le fruit de leurs recherches. Pour suivre l’actualité de l’Apothicast sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/apothicast/Twitter : https://twitter.com/apothicastInstagram : https://www.instagram.com/apothicast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le cabinet de curiosités de l'Apothicast, c'est la réponse à la question rituelle du podcast pour constituer, au fil des épisodes, avec mes invité(e)s, un cabinet de curiosités podcastique, en lien avec l'histoire de la santé et des sciences médicales !Cette curiosité est extraite du hors-série enregistré avec Céline Maicher.Site internet : https://apothicast.fr/Instagram : https://www.instagram.com/apothicast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La paléoparasitologie est la science qui étudie les parasites dont on retrouve des traces dans un contexte archéologique ou paléontologique. Cette science pluridisciplinaire trouve des applications diverses et permet d'étudier l'état de santé, l'hygiène, la gestion des déchets, les modes de vie, l'alimentation, … des populations anciennes.Latrines du site de Saint-Germain-en-Laye (camp d'entrainement des troupes de Louis XIV)La recherche se porte principalement sur les helminthes, un groupe de vers parasites de l'être humain et de certains animaux. Le plus célèbre de ces helminthes est, sans doute, le fameux ver solitaire (principalement Taenia saginata ou Taenia solium).Céline est Docteure en archéologie, diplômée de l'Université Franche-Comté et chargée d'études au CNRS au sein de l'UMR 6249 : Chrono-Environnement. Elle fait partie de la seule équipe française de paléoparasitologie et étudie ces parasites, en particulier les helminthes, en contexte archéologique depuis sa thèse, soutenue en 2019, “Évolution des relations homme/parasite/environnement au Néolithique : approche intégrée et premiers essais de spatialisation sur les sites lacustres européens” dirigée par Hervé Richard et Matthieu Le Bailly. C'est donc une chance de recevoir, à mon micro, l'une des rares expertes françaises sur le sujet pour évoquer cette science méconnue et l'éclairage qu'elle peut apporter sur les questions liées à la santé de nos ancêtres.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !00:00 – Générique01:00 – Présentation de Céline Maicher et introduction02:25 – Parasitologie et parasitisme07:25 – La paléoparasitologie : définition11:29 – Quelques repères dans le temps15:04 – Le parcours de Céline Maicher16:37 – Une catégorie de parasites en particulier : les helminthes19:06 – Une mission type du paléoparasitologue23:04 – Paléoparasitologie et paléopathologies27:35 – Paléoparasitologie et régimes alimentaires30:05 – Paléoparasitologie et gestion des déchets32:53 – Paléoparasitologie et culture34:38 – Le cabinet de curiosités de l'Apothicast37:16 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le cabinet de curiosités de l'Apothicast, c'est la réponse à la question rituelle du podcast pour constituer, au fil des épisodes, avec mes invité(e)s, un cabinet de curiosités podcastique, en lien avec l'histoire de la santé et des sciences médicales !Cette curiosité est extraite du hors-série enregistré avec Tanguy Leroux.Site internet : https://apothicast.fr/Instagram : https://www.instagram.com/apothicast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[Rediffusion Dry January 2024]Dans cet épisode, nous nous intéressons à un sujet lié au mouvement antialcoolique apparu au début du XIXème siècle : les restaurants de tempérance.Pour cela, j'ai invité Victoria Afanasyeva, docteure en histoire contemporaine, qui a fait de l'histoire de l'antialcoolisme sa spécialité. Elle a particulièrement étudié la place des femmes dans le mouvement antialcoolique avec sa thèse "Cherchez la femme : histoire du mouvement antialcoolique en France (1835-2013)" et l'ouvrage qui en est issu publié par l'Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie en 2021.Ses derniers temps, ses recherches se tournent vers l'histoire des établissements de tempérance.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:28 – Présentation de Victoria Afanasyeva et introduction02:50 – L'antialcoolisme et la tempérance07:06 – Les restaurants de tempérance10:33 – Le cas français17:23 – Quelques exemples d'établissements en France …22:16 – … et à l'étranger23:03 – Les acteurs à l'initiative des restaurants de tempérance27:05 – Les causes de la faible implantation en France30:26 – Le rôle des femmes32:09 - La lutte contre la consommation d'alcool : deux siècles d'histoire !36:26 – Les sources utilisées39:21 – Références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un hors-série pour clore cette première année de l'Apothicast !Je vous fais un retour sur cette saison 1 et je réponds aux questions que vous m'avez posées sur Instagram.Dans ce hors-série, j'ai le plaisir de recevoir Tanguy Leroux pour ne pas rester seul face à vos questions ! Pharmacien biologiste et vidéaste, Tanguy est vulgarisateur scientifique et partage principalement du contenu sur Youtube et Instagram pour nous faire découvrir l'envers du décor de la biologie médicale ! Rendez-vous sur ses réseaux sociaux pour découvrir son travail.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le cabinet de curiosités de l'Apothicast, c'est la réponse à la question rituelle du podcast pour constituer, au fil des épisodes, avec mes invité(e)s, un cabinet de curiosités podcastique, en lien avec l'histoire de la santé et des sciences médicales !Cette curiosité est extraite de l'épisode enregistré avec Juliette Cazes.Site internet : https://apothicast.fr/Instagram : https://www.instagram.com/apothicast/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est pendant la Renaissance que commencent à apparaître les cabinets de curiosités. A l'heure des Grandes découvertes, souverains, riches marchands et autres personnes principalement issues des catégories sociales les plus hautes de la population, réunissent des collections hétéroclites de curiosités issues des trois règnes de la nature, d'objets fabriqués ou modifiés par l'homme ou encore d'objets scientifiques. Une manière de faire découvrir le monde, tout en mettant en avant son statut social.Pour certaines, ces collections sont les ancêtres de nos musées. Et les pièces qui les composent présentent, régulièrement, un lien avec l'histoire de la santé, par bien des aspects.Dans cet épisode, j'ai le plaisir d'accueillir Juliette Cazes, à l'occasion de la sortie de son troisième ouvrage, “Cabinet de curiosités – Insolites, médicales et macabres”, publié aux éditions Dunod. Juliette est chercheuse indépendante en thanatologie. Elle est notamment connue pour ses autres publications et le contenu qu'elle crée sur les réseaux sociaux, sur sa chaîne Youtube ou encore en podcast avec son média, qui s'appelle le Bizarreum.Dans ce livre, Juliette Cazes nous propose une sorte de cabinet de curiosités livresque, dans lequel elle a réuni des objets, et des sujets, dont la majorité ont un lien avec l'histoire de la santé. Dans cet épisode, nous revenons en particulier sur trois des curiosités étudiées dans l'ouvrage : les créations du Docteur Auzoux, les étonnantes “machines” de Madame du Coudray et la poudre de momie. Il ne s'agit là que d'une petite sélection parmi une vingtaine de notices, plus passionnantes les unes que les autres, étudiées dans le livre de Juliette.Vous pouvez suivre l'actualité de Juliette sur les réseaux sociaux, comme Instagram ou Twitter.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:20 – Présentation de Juliette Cazes et introduction03:06 – Qu'est-ce qu'un cabinet de curiosités ?04:22 – De quelques cabinets de curiosités célèbres07:10 – La génèse de l'ouvrage10:51 – La méthode de travail de Juliette13:25 – La poudre de momie22:15 – Les modèles anatomiques du Dr Auzoux25:54 – Les machines de Madame du Coudray32:30 – Quelques conseils de lecture35:59 – De l'importance de la conservation42:47 – Le cabinet de curiosités de l'Apothicast45:55 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 1500, une flotte portugaise, commandée par Pedro Álvares Cabral, atteint pour la première fois les côtes de l'actuel Brésil. C'est la rencontre de deux mondes très différents, sur tous les plans.Les Portugais qui s'installent au Brésil, ont dû s'adapter pour faire face aux pénuries en ressources nécessaires à leur pharmacopée et aux nouvelles réalités médicales de la colonie. L'épisode explore comment ils ont tenté de concilier les connaissances médicales autochtones avec les enseignements hippocratiques et galéniques, cherchant des analogies pour déterminer les effets thérapeutiques des plantes médicinales locales. Il y a donc une forme d'appropriation des savoirs médicaux des populations locales qui, à terme, permet d'intégrer de nouvelles drogues, principalement des plantes, dans la pharmacopée occidentale, et de développer le commerce.Cet épisode permet également de comprendre comment le paysage médical du brésil colonial s'est développé au cours des XVIème et XVIIème siècles, avec le rôles des jésuites, des juifs fuyant l'Inquisition et des esclaves venus d'Afrique.Du côté des peuples locaux, il est difficile de parler d'une adaptation des pratiques suite à l'arrivée des théories hippocratico-galéniques apportées par les occidentaux. Il s'agit plutôt d'une adaptation forcée, conséquence des contacts avec les jésuites. Les soins qu'ils prodiguent, notamment aux enfants, participent au processus d'acculturation.Un point intéressant : l'étude de l'histoire de la médecine au Brésil colonial est entravée par le manque de sources autochtones. Les populations locales n'ont pas laissé d'écrits. Par conséquent, il est impossible d'obtenir “la vision des vaincus”. Les rares témoignages métis, n'abordent pas la question de la santé.Dans cet épisode, j'ai invité Marion Pellier. Marion est doctorante en histoire, en cotutelle internationale entre le CESR (Centre d'études supérieures de la Renaissance) de Tours et l'Université de Aveiro, au Portugal. Elle est également ATER à l'Université de Strasbourg. Sa thèse s'intitule « Et Galien traversa l'Atlantique. Le syncrétisme des pratiques et des savoirs médicaux luso-brésiliens (1500-1650) ».Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:00 – Présentation de Marion Pellier et introduction02:06 – Le choix de ce sujet de thèse04:35 – La pérégrination d'Amatus Lusitanus08:04 – Le contexte historique de la découverte du Brésil par les portugais12:59 – Les savoirs médicaux des populations locales14:32 – Les théories et connaissances médicales des occidentaux17:53 – Vers l'appropriation des savoirs31:22 – Comment concilier la pharmacopée locale avec Galien et Hippocrate ?36:59 – La noix de cajou et le tabac45:39 – Une adaptation imposée des pratiques des indigènes48:35 – Le problème des sources51:19 – Références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les théories médicales de l'Antiquité gréco-romaine ont été le socle de la médecine occidentale et de la représentation de la santé pendant des siècles. Ce n'est réellement qu'à partir du XVIIIème siècle que l'influence des « pères » de la médecine, comme Hippocrate et Galien, amorce un déclin en lien avec les découvertes médicales et scientifiques de l'époque.Parmi ces théories, celle des humeurs est certainement la plus emblématique. La santé est perçue comme une sorte de résultante d'un équilibre de quatre humeurs qui composent le corps : la bile jaune, le sang, le phlegme et la bile noire. Ces humeurs sont associées aux quatre éléments (feu, air, eau et terre) et à des propriétés (chaud et sec, chaud et humide, froid et humide, froid et sec). Le manque ou l'excès d'une humeur provoque un déséquilibre qui s'exprime par la maladie. Il faut alors rétablir l'équilibre pour retrouver une pleine santé.Dans cet épisode, j'ai invité Charline Beux. Titulaire d'un Master en « Histoire et Anthropologie de l'Antiquité » de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, elle s'est particulièrement intéressée à la question de la santé à l'époque de l'Empire romain. A travers plusieurs exemples très concrets, comme la représentation de l'utérus, la pratique de l'avortement ou la compréhension de ce qui était appelé “épilepsie”, cet entretien avec Charline permet de mieux comprendre certaines théories médicales antiques, ainsi que les croyances et pratiques associées. Pour suivre l'actualité de Charline, rendez-vous sur ses comptes X (ex-Twitter) ou Instagram !Une nouveauté dans l'Apothicast ! En plus de mon invitée, un chroniqueur m'a fait le plaisir de participer à cet épisode. Guillaume Diana, alias le Prof de latin-grec sur les réseaux sociaux, nous présente, en trois minutes, les principales divinités médicales et sanitaires que l'on rencontre dans la mythologie gréco-romaine. Guillaume est professeur de Lettres classiques en collège et crée du contenu autour de ses passions pour l'étymologie et la mythologie gréco-romaine. Je vous suggère fortement de découvrir son podcast « Par le petit bout du mythe », si vous ne le connaissez pas.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:00 – Présentation de Charline Beux et introduction02:12 – Les bases de la médecin à l'époque de l'Empire romain04:38 – Médecine, religion ou … magie ?08:23 – Le panthéon sanitaire gréco-romain, par Guillaume Diana12:34 – La théorie des humeurs14:50 – L'utérus « animal »22:38 – L'avortement26:18 – La fertilité30:30 – Des théories médicales à la place de la femme dans la société32:08 – L'épilepsie40:28 – Une médecine logique41:34 – Références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Epoque moderne est une période où les frontières du monde occidental sont repoussées à la suite de la “découverte” du continent américain par Christophe Collomb. Entre les XVIème et XVIIIème siècles, c'est l'essor des voyages transocéaniques qui accompagne l'expansion coloniale de l'Occident. Pêche, commerce, traite des esclaves, colonisation, guerres, explorations scientifiques, … les raisons ne manquent pas pour embarquer au long cours.Il est difficile d'imaginer, aujourd'hui, le niveau de promiscuité dans lequel voyageaient les gens de mer. La médecine doit faire face à de nouveaux maux, à une époque où l'héritage hippocratique est encore prépondérant dans la compréhension et la représentation de la santé. Néanmoins les connaissances évoluent, le corps médical s'adapte, du personnel médical spécialisé apparaît et les innovations techniques accompagnent le développement de ces voyages transocéaniques.Pour cet entretien, j'ai invité l'historien Guillaume Linte. Actuellement en post-doctorat à l'Institut Éthique Histoire Humanités de l'Université de Genève, Guillaume a soutenu sa thèse intitulée “Médecine et santé des voyageurs transocéaniques français à l'époque moderne (XVIème-XVIIIème siècle)” en 2019 à Université Paris-Est Créteil, sous la direction de Jacques Paviot et de Roberto Poma. Celle-ci a été récompensée l'année suivante par le Prix de thèse d'histoire de la médecine Georges Robert de la Société française d'histoire de la médecine. Une version livresque de ce travail sort en septembre 2023 sous le titre “Hygiène navale et médecine des colonies en France”, aux éditions Les Indes savantes.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes de l'épisode00:00 – Générique01:00 – Présentation de Guillaume Linte et introduction04:03 – Qui voyage ? Pourquoi ? Où vont-ils ?11:00 – Combien de temps durent ces voyages ?14:52 – Les conditions sanitaires des voyages transocéaniques20:38 – Le personnel médical à bord23:42 – La perception des maladies des marins à l'Epoque moderne33:35 – Des innovations médicales et techniques35:08 – Un exemple : le ventilateur39:10 – Colonisation et santé47:08 – Projets de recherche actuels de Guillaume49:32 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La découverte des rayons X est attribuée à un physicien allemand, Wilhelm Röntgen (1845 – 1923). En 1895, alors qu'il travaille sur les rayonnements émis par un tube de Crookes, il s'aperçoit qu'un flacon contenant du platinocyanure de baryum émet une fluorescence lorsque le tube est sous tension. En utilisant une plaque imbibée de ce produit chimique et en plaçant divers objets entre le tube et la plaque, Röntgen constate qu'une ombre des objets se reproduit sur la plaque avec une opacité qui varie selon la matière dont il est constitué.En plaçant une main entre le tube de Crooks et la plaque, il obtient le premier cliché radiographique de l'histoire.Les expériences de Röntgen sont rapidement reproduites par les chercheurs du monde entier et de premiers usages médicaux, autres que radiographiques, voient le jour. C'est ainsi qu'en juillet 1896, quelques mois après la découverte des rayons X par le physicien allemand, qu'un médecin lyonnais, Victor Despeignes, utilise ces rayons pour traiter un patient qu'il croyait atteint d'un cancer de l'estomac : c'est la première radiothérapie de l'histoire.Mon invité du jour, Nicolas Foray, est radiobiologiste, directeur de l'Unité U1296 « Radiations : Défense, Santé Environnement » de l'INSERM. En 2021, il a publié un livre aux Editions Glyphe qui retrace la biographie de ce pionnier lyonnais : "Victor Despeignes ou le premier traitement du cancer par rayons X". Il y détaille les expériences de Victor Despeignes qui, malgré une erreur de diagnostic et un rejet, par ses pairs, des résultats qu'il obtint, peut être considéré comme le premier radiothérapeute de l'histoire.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'ai le plaisir d'accueillir Baptiste Baylac-Paouly dans cet épisode. Baptiste est historien des sciences et enseignant-chercheur à la faculté de médecine de Lyon Est. Après une thèse consacrée à l'histoire de la méningite à méningocoques A et au développement de son vaccin, il s'intéresse plus particulièrement aujourd'hui à une autre pathologie infectieuse : la poliomyélite. Retrouvez ses travaux sur cette page !La poliomyélite, est une pathologie infectieuse provoquée par un virus, un poliovirus (il en existe 3 types), qui se propage principalement par voie oro-fécale.Dans sa forme la plus grave, dite paralysante, le virus peut atteindre et détruire les motoneurones (des cellules nerveuses spécialisées dans la commande des mouvements). La paralysie peut être irréversible et toucher différentes parties du corps. Le cas le plus grave est l'atteinte du diaphragme, le muscle qui permet d'assurer la ventilation des poumons. Sa paralysie peut entrainer la mort par asphyxie.A partir des années 1930, la recherche va s'accélérer pour tenter de mettre au point un vaccin. En effet, il n'existait aucun traitement préventif ou curatif. La prise en charge des victimes de la maladie se limitait à des attelles au niveau des membres paralysés. En cas de paralysie des muscles respiratoires, le patient était placé dans un poumon d'acier, sorte de soufflet géant qui, par un jeu de variation de pression permet d'assurer une ventilation mécanique. Néanmoins le développement du vaccin, va connaître plusieurs rebondissements, si bien qu'il faudra plusieurs décennies pour mettre au point des vaccins sûrs et débuter les premières campagnes de vaccination. C'est ce sujet, en particulier, qui est exploré dans cet épisode.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:00 – Présentation de Baptiste Baylac-Paouly et introduction02:28 – Qu'est-ce que la polio ?05:58 – Les premières traces de la polio dans l'histoire10:35 – La caractérisation de la maladie et de l'agent pathogène12:40 – Des priorités différentes entre la France et les USA18:02 – La prise en charge des patients21:54 – Le début de la recherche vaccinale26:12 – La deuxième phase de recherche34:21 – La recherche vaccinale en France41:26 – L'obligation vaccinale et les premières campagnes de vaccination en France45:15 – Des références pour creuser le sujet48:42 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour ce premier hors-série, Eric Fouassier m'a fait le plaisir d'accepter mon invitation.Eric est à la fois Docteur en pharmacie et en droit. Il est Professeur à la faculté de pharmacie de l'Université Paris-Saclay où il enseigne le droit pharmaceutique et l'histoire de la pharmacie. Mais il est surtout connu par le grand public depuis quelques années pour être un auteur de romans policiers historiques. Sa dernière série, « Le bureau des affaires occultes » est un réel succès et les deux premiers tomes se sont déjà vendus à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires ! De quoi le hisser sur les étals des librairies aux côtés de Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé ou encore Franck Thilliez, pour ne citer qu'eux.C'est à l'occasion de la sortie du troisième tome de cette série, le 31 mai 2023, que j'ai invité Eric au micro de l'Apothicast. Ce dernier roman, publié aux éditions Albin Michel, s'intitule « Les nuits de la peur bleue ».Dans cette interview, Eric Fouassier partage avec nous sa méthode de travail et la manière dont il se sert de l'histoire pour construire ses intrigues. C'est également l'occasion de revenir sur son premier travail qui allie littérature et histoire de la pharmacie avec sa thèse, récompensée en 1993 par le prix d'histoire de la pharmacie de l'Académie Nationale de Pharmacie et doté par la Société d'histoire de la pharmacie.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:00 – Présentation d'Eric Fouassier et introduction02:48 – Deux passions : l'écriture et l'histoire07:06 – 1993 : une thèse d'histoire de la pharmacie10:27 – De l'utilité de l'histoire de la santé dans le travail d'écriture18:30 – La méthode de travail et les sources utilisées24:58 – Un exemple de réalité historique28:48 – Présentation du troisième tome33:13 – De futurs projets35:58 – Un musée d'histoire de la pharmacie à Saclay40:10 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, nous nous intéressons à un sujet lié au mouvement antialcoolique apparu au début du XIXème siècle : les restaurants de tempérance.Pour cela, j'ai invité Victoria Afanasyeva, docteure en histoire contemporaine, qui a fait de l'histoire de l'antialcoolisme sa spécialité. Elle a particulièrement étudié la place des femmes dans le mouvement antialcoolique avec sa thèse "Cherchez la femme : histoire du mouvement antialcoolique en France (1835-2013)" et l'ouvrage qui en est issu publié par l'Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie en 2021.Ses derniers temps, ses recherches se tournent vers l'histoire des établissements de tempérance.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:28 – Présentation de Victoria Afanasyeva et introduction02:50 – L'antialcoolisme et la tempérance07:06 – Les restaurants de tempérance10:33 – Le cas français17:23 – Quelques exemples d'établissements en France …22:16 – … et à l'étranger23:03 – Les acteurs à l'initiative des restaurants de tempérance27:05 – Les causes de la faible implantation en France30:26 – Le rôle des femmes32:09 - La lutte contre la consommation d'alcool : deux siècles d'histoire !36:26 – Les sources utilisées39:21 – Références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début du XXème siècle, le service militaire est obligatoire : c'est la conscription. Tous les hommes sont convoqués l'année de leur vingtième anniversaire et passent devant un conseil de révision qui procède à l'évaluation de l'aptitude militaire. La place de l'examen médical est primordiale. Il s'agit, notamment, de ne pas intégrer un élément qui pourrait entraver l'efficacité d'une armée et d'éviter les épidémies.Quand la Première Guerre mondiale éclate, les besoins humains augmentent. Cela entraine une accélération de la sélection, des modifications des critères d'évaluation et une forme d'acharnement envers les exemptés pour tenter de les intégrer dès que possible.Dans cet épisode, j'ai invité Aude-Marie Lalanne Berdouticq. Docteure en histoire contemporaine, sa thèse, soutenue en 2020 à l'Université Paris Nanterre sous la direction d'Annette Becker s'intitule « Aptitude militaire et sélection médicale des recrues : France-Angleterre (années 1900-1918) ». La question de la sélection médicale des conscrits est donc au cœur de son travail, ce qui nous permet d'explorer ce sujet au début du XXème siècle et les modifications profondes engendrées par le conflit mondial.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:00 – Présentation d'Aude-Marie Lalanne Berdouticq et introduction03:16 – L'organisation du recrutement militaire : la conscription06:58 – Les critères d'exclusion et d'inclusion10:07 – Une sélection subjective ou objective ?12:34 – Des exemples concrets18:11 – La conscription en chiffres24:03 – L'influence de la guerre sur la sélection médicale33:42 – La perception de l'intensification du recrutement militaire38:44 – Le sort des exemptés pendant le conflit39 :58 – Les phénomènes de contournement de l'autorité médicale militaire43 :57 – La question de la sélection médicale avant le XXème siècle46:37 – Conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dans cet épisode, nous nous intéressons à l'histoire du laudanum, et donc, de l'opium et de la morphine. Mais, plus précisément, nous nous arrêtons sur un personnage connu pour ses talents artistiques, mais également pour les liens qu'il entretint avec la médecine de son époque, sa condition d'aliéné mentale et l'addiction qu'il développa pour le laudanum de Sydenham : Antonin Artaud (1896-1948).Pour cela, j'ai invité Thierry Lefebvre. Docteur en pharmacie, Docteur en études cinématographiques et audiovisuelles, ancien directeur d'études d'un Master en journalisme scientifique à l'Université Paris-Cité et directeur de la Revue d'histoire de la pharmacie. Thierry porte un intérêt particulier pour l'histoire des médias, du journalisme, du cinéma, de la santé, … et mêle régulièrement ces sujets dans ses écrits. En septembre 2022, il a publié « Dans la pharmacopée d'Antonin Artaud : le laudanum de Sydenham » aux éditions Le Manuscrit. Dans cet ouvrage, il s'intéresse à l'histoire du laudanum à travers le prisme du personnage d'Antonin Artaud et de son addiction, à partir de sa fameuse Lettre à Monsieur le législateur de la loi sur les stupéfiants.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Pour suivre l'actualité de Thiery Lefebvre : https://thierry-lefebvre.blogspot.com/ ou https://sciences-medias.fr/blogs/equipe/thierry-lefebvre/Les timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique01:20 – Présentation de Thierry Lefebvre et introduction02:55 – De l'opium à la morphine11:35 – Le laudanum de Sydenham15:06 – Addiction, médecins et pharmaciens auto-expérimentateurs20:03 – Régulation de l'usage des opiacées24:23 – Le cas du laudanum : un cas à part jusqu'en 193026:24 – Qui est Antonin Artaud ?34:56 – Lettre à Monsieur le législateur de la loi sur les stupéfiants41:32 – Les ruses d'Antonin Artaud pour se fournir en laudanum47:33 – Références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le saviez-vous ? La cocaïne et la coca (Erythroxylum coca, plante originaire d'Amérique du Sud dont les feuilles contiennent de nombreux alcaloïdes, dont la cocaïne), ont un long passé thérapeutique, depuis les usages ancestraux des civilisations précolombiennes, jusqu'au début du XXème siècle, en Occident. La cocaïne est à l'origine d'une véritable révolution des pratiques médicales et permit, par exemple, de développer la chirurgie de la face, de modifier profondément la pratique de la dentisterie et d'offrir la possibilité, aux femmes, d'accoucher sans douleur, grâce à la rachicocaïnisation, l'ancêtre de notre péridurale actuelle.Dans cet épisode, je suis accompagné par Zoë Dubus, historienne de la médecine, pour explorer spécifiquement cette histoire thérapeutique de la coca et de la cocaïne, avant l'inscription de cette dernière au tableau des stupéfiants en 1916 et qu'elle ne devienne la drogue que l'on connait aujourd'hui.Retrouvez le site internet et les réseaux sociaux de l'Apothicast sur https://linktr.ee/apothicast !Pour suivre l'actualité de Zoë Dubus : https://dubuszoe.wordpress.com/ ou https://twitter.com/ZoeDubusLes timecodes pour naviguer dans l'épisode :00:00 – Générique00:58 – Présentation de Zoë Dubus et introduction06:19 – Usages ancestraux de la coca par les civilisations précolombiennes08:18 – Redécouverte par le monde occidental à partir du XVIème siècle16:27 – Difficultés d'approvisionnement en coca en Europe18:35 – De la coca, à la cocaïne19:58 – La découverte des propriétés anesthésiantes de la cocaïne22:04 – Des médecins auto-expérimentateurs25:41 – Une révolution pour la dentisterie34:24 – La rachicocaïnisation39:14 – La coca et le développement du sport moderne41:28 – La coca et le Coca-Cola43:52 – Sources, références et conclusion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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