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Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Tchad, l'extraction d'or est une activité encore artisanale et souvent informelle. Mais les autorités de Ndjamena souhaitent que le secteur se professionnalise. L'objectif est de multiplier par cinq la contribution du secteur minier à la richesse nationale d'ici quelques années. Et si le Tchad devenait le nouvel Eldorado ? Si pour l'instant, la production d'or du Tchad reste largement informelle, les autorités s'autorisent à rêver en grand. L'extraction d'or est en effet considérée par ce pays du Sahel comme l'un des vecteurs majeurs de croissance dans son nouveau Plan national de développement. Actuellement, le Tchad exporte déjà « dix tonnes au moins par an » d'or, et ce uniquement par le biais de l'orpaillage artisanal, rappelle le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin. Mais pour passer à la vitesse supérieure, le pays devra attirer les investisseurs. « En donnant des permis, en suivant les règles de l'art, à des multinationales et à des sociétés qui répondent à un certain nombre de critères et de standards, nous pensons que nous pouvons au moins faire passer le poids du secteur minier dans notre PIB de 1% – ce qui est encore très bas aujourd'hui – à 5% à horizon 2030 », explique Tahir Hamid Nguilin. Les revenus de l'or sont en hausse au Tchad, confirme Charles Bouessel, analyste Afrique centrale pour International Crisis Group (ICG), même s'ils restent compliqués à estimer. « La plupart de l'or est exporté vers les Émirats », affirme l'expert, qui note néanmoins « un delta important entre ce qui est déclaré à la sortie du Tchad et ce qui est déclaré à l'entrée des Émirats ». Faire contribuer l'or aux finances publiques Le secteur de l'or au Tchad « gagnerait à être formalisé pour qu'il apparaisse davantage – et de manière plus fidèle – dans les finances publiques », poursuit Charles Bouessel. De son côté, la Société financière internationale, partenaire de la Chambre de commerce et du patronat tchadiens, souligne l'importance de formaliser toutes les activités économiques, y compris les activités minières. « L'inclusion des orpailleurs pour leur accès au financement » est centrale pour y parvenir. Selon cette antenne de la Banque mondiale chargée des entreprises privées, il est crucial de « préparer les PME et PMI tchadiennes à explorer les possibilités d'affaires » dans le secteur aurifère, de sorte que les entreprises locales puissent « participer à cette chaîne de valeur », souligne Sylvain Kakou, représentant au Sahel de l'organisation. Pour plus de clarté et mieux accompagner le secteur privé, la Société financière internationale encourage notamment les autorités tchadiennes à rendre effective la loi sur le Code minier. À lire aussiTchad: un séminaire national sur la décentralisation pour réfléchir à un nouveau projet de société
Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
Invité : Frédéric Adnet, chef de service du Samu de Paris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après une première idée d'avenir comme vétérinaire, Louis s'est tourné vers les études de médecine. Il a suivi une section sport études durant le lycée. Le sport fait entièrement partie de la vie quotidienne de Louis. Actuellement il pratique l'escalade, la course à pied et le vélo ; auxquels il ajoute parfois la natation. Louis avait anticipé son post lycée en s'inscrivant dans un club de sport en terminale à Dunkerque. Il garde la motivation et régularité sportive même si il étudie à Lille et n'est pas dans la ville du club.Il était excellent élève ce qui lui a permis d'accéder à la première année de médecine. Cette année n'a pas été aisée mais Louis a pu transformer l'essai grâce à la réussite à l'oral d'admission. Pour Louis il y avait ce plan A et pas de plan B.Il nous parle avec honnêteté et simplicité de la difficulté de la 2e année. Alors que l'on parle facilement du parcours semé d'embûches de la première année, es suivantes paraissent passer avec facilité pour tous les futurs soignants. Mais Louis met justement l'accent sur le fait que ces études spécifiques peuvent être remplies de surprises. Il nous explique comment, après la prise de conscience de son état psychique, il a su faire face en étant accompagné d'une manière qui lui a convenu.Son insta : @med_in_louisJe remercie Caroline de @medprof_insta qui m'a permis de faire connaissance avec Louis (et il y a plusieurs épisodes de @le.medcast avec Louis) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'antenne International Security and Defense (ISD) de SONU est ravie de vous présenter notre projet de l'année 2025 : un reportage sur la montée des extrêmes en Europe.Comment expliquer la montée des extrêmes en Europe ? Quels sont les enjeux que cette percée bouscule ? Pourquoi parler « d'extrêmes » ? Quel avenir pour la politique européenne ?Nous allons essayer de répondre à ces questions grâce à ce documentaire regroupant les avis et expertises de cinq spécialistes de milieux professionnels différents :Vincent Desportes est Général de division de la 2ème section de l'armée de terre française, conférencier et diplomate. Vincent Desportes est un ancien général de l'armée française et un expert en réflexion stratégique et en affaires internationales. Il a dirigé l'École de guerre et est spécialiste des affaires stratégiques et militaires. Il est également connu pour ses interventions en tant que conférencier et pour ses ouvrages sur le leadership et la stratégie militaire.Aurélien Duchêne est consultant en géopolitique et défense, chargé d'études à Euro Créative et enseignant à l'ILERI. Il est l'auteur de "Russie : la prochaine surprise stratégique ?" (2021) et "La Russie de Poutine contre l'Occident" (2024). Chroniqueur sur LCI, il intervient aussi sur France Culture et la Radio télévision suisse. Spécialiste des questions internationales, il publie dans Le Figaro, Le Point, Les Échos et tient un blog d'analyse géopolitique.Alexandre Negrus est un expert en géopolitique et relations internationales, enseignant à l'IEGA (Institut d'Études Géopolitiques et Internationales). Il est reconnu pour ses analyses approfondies sur les dynamiques géopolitiques contemporaines et ses interventions dans divers médias. Spécialiste des questions de sécurité et de stratégie internationale, il apporte une perspective éclairée sur les enjeux mondiaux actuels.Noam Titelman est économiste, diplômé de l'Université Pontificale Catholique du Chili, où il a présidé la Fédération étudiante. Il est également titulaire d'un master en méthodes de recherche sociale ainsi que d'un doctorat, tous deux obtenus à la London School of Economics and Political Science. Actuellement chercheur postdoctoral à Sciences Po, il apporte un regard comparatif sur les enjeux liés à la montée des extrêmes en Amérique Latine.Paulina Astroza Suárez est avocate, diplômée de l'Université de Concepción au Chili. Elle est également titulaire d'un diplôme en relations internationales et sciences politiques, d'un master en sciences politiques et relations internationales, ainsi que d'un doctorat en sciences politiques et sociales, obtenus à l'Université catholique de Louvain. Professeure de droit international public, de relations internationales et d'intégration politique européenne, elle est également fondatrice et directrice du Centre d'études européennes de l'Université de Concepción.L'équipe à l'origine de ce projet s'est organisée autour de principes journalistiques primordiaux : neutralité et compréhension zénithale du sujet. Ce projet a nourri notre année par les recherches et discussions passionnantes autour de l'organisation et des interviews que nous avons menées.Nous espérons que cette immersion dans ce sujet souvent très politisé et complexe enrichira votre compréhension de l'actualité européenne et internationale.Nous tenons à accorder une attention particulière au caméraman et monteur du reportage : David Roman est un membre actif très talentueux qui a permis l'existence du projet en passant des heures à « dérusher » et à travailler sur la forme du reportage. Il a notamment été responsable de toute la partie post-production en collaboration créative avec la chargée de projet, Louise Vandepoortaele.Merci également à tous les membres ayant participé au projet : Letizia Rault-Sampiero, Lisa Charbonnier, Elodie Constant, Emma Argaud, Emma Labens, Patricia remy et Mélissa Trellu.
Hausse alarmante du trafic humain : travailleurs étrangers ciblés, 25 victimes prises en charge actuellement… by TOPFM MAURITIUS
Invités : - Alyssa, Actuellement dans un centre de réinsertion sociale, Alyssa cherche un emploi. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les fabricants d'éoliennes et de panneaux solaires qui veulent investir aux États-Unis dénoncent un revirement opéré par la Maison Blanche concernant leur secteur depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. Un changement politique qui met en péril leur filière, et ce, pour de nombreuses années à venir. À l'origine de cette situation, « la grande et belle loi budgétaire » du président américain adoptée au forceps le 4 juillet dernier. Ce texte met un tour de vis aux subventions fédérales pour les énergies propres. Trump a juré d'en finir avec « l'arnaque verte » de Joe Biden et de limiter l'envolée des déficits. Le nouveau budget supprime les crédits d'impôt pour les projets éoliens et solaires qui ne seront pas opérationnels d'ici au 31 décembre 2027. Les projets d'hydrogène bénéficient, eux, d'un sursis : à cette date, il faudra avoir commencé à construire l'usine pour bénéficier des aides. À lire aussiLutte contre le réchauffement climatique: Donald Trump en arrière toute L'essor des énergies vertes s'essouffle Pour les professionnels de l'éolien et du solaire, c'est la catastrophe. Selon eux, les projets d'installations risquent de baisser de 20% au cours de la prochaine décennie. Avec des dizaines de milliers d'emplois - ceux d'ingénieurs, d'installateurs, de techniciens ou encore de chefs de projet - qui finalement ne seront pas créés, et ce, alors que les coûts de l'électricité des ménages américains pourraient augmenter de 280 dollars par an d'ici à 2035, alertent les experts. Avec l'arrêt des subventions, financer de nouveaux projets devient très compliqué, voire impossible. Des projets d'investissements à l'arrêt C'est le cas du singapourien Bila Solar, fabricant de panneaux solaires, qui a suspendu le projet d'extension de son usine d'Indianapolis. Son concurrent canadien Heliene a lui remis aux calendes grecques l'installation d'une usine de cellules solaires dans le Minnesota. Enfin, deux projets de parcs éoliens offshore, prévu pour alimenter les États du Maryland et New England, pourraient ne jamais voir le jour. Selon la filière, c'est 373 milliards de dollars d'investissements qui pourraient disparaître. Mais les acteurs du marché disent encore avoir besoin de temps pour évaluer les effets de cette nouvelle législation et de la politique des droits de douane de Trump. Actuellement, le marché américain dépend fortement des importations de composants. Et c'est la Chine qui contrôle 80% de la production mondiale de panneaux solaires. À lire aussiLa politique énergétique de Donald Trump pèse sur l'économie américaine
Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias. À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»
Actuellement en tournée en France et en Europe, Winston McAnuff était de passage à Grenoble le 12 juin dernier au Dub Pepite Reggae shop, notre Ital corner du marché de l’Estacade. Interview et Live pour cette Apérophonie roots rock reggae... Continue Reading →
Les grands départs en vacances approchent, mais avant de partir, l'Etablissement Français du Sang appelle ceux qui le peuvent à aller donner leur sang dans un de leurs nombreux points de collecte. Actuellement, leurs réserves sont trop basses : il manque 15 000 poches pour envisager un été serein dans nos hôpitaux. Dans "Ca va beaucoup mieux" ce matin, notre journaliste Santé Agathe Landais fait le point sur la situation, et rappelle qui peut donner, et comment. Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Agathe Landais du 10 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ep.225 - La saison estivale est idéale pour revisiter quelques-uns des épisodes clés diffusés au cours des quatre dernières années.Nous vous proposons un retour sur notre rencontre où Bernard Motulsky souligne l'importance cruciale de la communication dans le leadership et l'influence. Il discute des relations publiques et de la communication externe. Il explore l'évolution de la communication, en mettant l'accent sur l'impact des nouvelles technologies et des médias sociaux. Non-verbal, réseaux sociaux, objectifs des messages… Des éléments clés initialement discutés en compagnie de Jean-François Nantel à l'épisode 184.Bernard Motulsky Détenteur d'une maîtrise et d'un doctorat (Ph.D.) en philosophie, Bernard Motulsky possède une expérience de plus de trente ans dans le domaine de la communication et des relations publiques et est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur ces sujets. Actuellement professeur au département de communication sociale et publique de l'UQAM, il a commencé sa carrière comme rédacteur et journaliste avant de devenir professeur de communication à l'Université Laval. Il a occupé par la suite plusieurs postes, en particulier au sein du Groupe Cossette, au gouvernement du Québec, à la Bourse de Montréal ainsi qu'à l'Université de Montréal. Il a été président du Conseil consultatif de la régie administrative de l'Autorité des marchés financiers du Québec (AMF) entre 2005 et 2015 et président de la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP) de 2014 à 2016. Bernard Motulsky est détenteur de plusieurs prix, dont la plus haute distinction de la Société québécoise des professionnels en relations publiques, le prix Yves St-Amand décerné en 2024.Souvent appelé à commenter l'actualité dans les médias, il est vice-président fondateur de l'Académie des controverses et de la communication sensible, basée à Paris. Il s'intéresse également aux enjeux de la migration et de l'identité et a publié en 2023 un livre intitulé “Tu comprendras un jour” sur la quête qu'il a menée sur son histoire familiale à travers les tourments de l'histoire.À retenirLa communication vise à influencer les perceptions et comportements.Internet a rendu la communication plus accessible et rapide.Les médias sociaux ont changé la façon dont nous consommons l'information.Les journalistes restent les principaux producteurs d'information.Les relations avec les journalistes sont cruciales pour atteindre un large public.Un bon leader doit être un bon communicateur.Le non-verbal est souvent plus puissant que le verbal.La mesure de l'impact de la communication est essentielle.La communication évolue avec de nouveaux outils et publics.L'avenir de la communication est prometteur avec une meilleure compréhension des attentes. Accédez aux notes ici: https://www.intelliaconsulting.com/podcast Notre Communauté IAE-Pro est maintenant en ligne: Cliquez ici pour maîtriser votre action stratégique et amplifier votre impact Allez plus loin: Chaque semaine, recevez conseils et perspectives afin de développez votre impact stratégique - Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire
C'est à première vue un sacré paradoxe. Mais à première vue seulement.La géant de l'informatique Microsoft, malgré des bénéfices record, annonce la suppression de 9 000 postes.Le secteur de la tech est en pleine mutationD'abord, le secteur de la tech est en pleine mutation avec la mise en place d'outils d'intelligence artificielle dans les entreprises. Et cette tendance lourde affecte les emplois quelque soit la santé financière des entreprises.Prenez Microsoft, un géant parmi les géants de la tech. La société affiche des résultats financiers impressionnants, avec près de 26 milliards de dollars de bénéfices nets par trimestre.Pourtant, Microsoft annonce une vague de licenciements affectant 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 employés. Cette réduction des effectifs, qui touche aussi bien des divisions clés comme Xbox que des fonctions administratives, est présentée comme une réorganisation stratégique.Mi-mai, le groupe de Redmond avait déjà dévoilé un plan social portant sur environ 6.000 personnes.Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humainEt par réorganisation stratégique, Microsoft entérine l'impact de l'IA sur le travail humain.Car la cause principale de ces licenciements est l'intégration de plus en plus forte de l'intelligence artificielle. Actuellement, 20 à 30 % du code interne est déjà généré par des outils IA comme GitHub Copilot.Et d'ici 2030, Microsoft estime que jusqu'à 95 % du code sera produit par des algorithmes. En somme, l'IA ne remplace pas seulement des tâches manuelles, mais aussi des fonctions plus qualifiées, comme la programmation, la documentation, et même la gestion de projet.Microsoft n'est pas le seul à faire ainsiEt dans le monde de la technologie, Microsoft n'est pas le seul à agir ainsi.D'autres géants de la tech, comme Meta, Google ou Salesforce, ont déjà entrepris des vagues de licenciements similaires en raison de la montée en puissance de l'IA.Les entreprises se réorganisent et rationalisent leurs équipes, tout en investissant massivement dans les technologies d'intelligence artificielle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vos jours de vacances n'étaient plus "perdus" lorsque vous tombez malade pendant vos congés ? Une réforme du droit du travail pourrait bientôt bouleverser cette réalité bien connue des salariés français. En cause : une directive européenne que la France va devoir transposer, sous peine de sanctions. Et cette directive est très claire : un salarié qui tombe malade pendant ses congés a le droit de les récupérer.Actuellement, le Code du travail français n'offre cette possibilité qu'aux salariés bénéficiant d'un arrêt maladie professionnelle, c'est-à-dire liée à un accident du travail ou une maladie reconnue comme telle. En cas de maladie classique (grippe, gastro-entérite, etc.), les jours de congés sont considérés comme consommés, même si le salarié est alité et incapable d'en profiter.Mais cette situation va devoir évoluer. Plusieurs arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ont déjà précisé le droit : un salarié qui tombe malade pendant ses congés doit pouvoir les reporter à une date ultérieure. Le repos compensateur doit être réel et effectif. Et selon les règles européennes, les congés payés sont un droit fondamental à la santé et au repos.La directive européenne 2003/88/CE sur le temps de travail, combinée à la jurisprudence européenne, impose donc aux États membres de garantir que les congés payés ne soient pas "mangés" par une maladie imprévue. Une obligation que la France va devoir intégrer dans son droit national.Le ministère du Travail travaille déjà sur cette transposition. Selon plusieurs sources, une réforme pourrait voir le jour dès 2025. Elle permettrait aux salariés de faire valoir leur droit à report en cas de maladie, sous réserve de fournir un certificat médical et de prévenir rapidement l'employeur.Cette évolution est saluée par les syndicats, qui y voient une victoire du bon sens et du respect de la santé des salariés. « Être malade, ce n'est pas se reposer. Ce n'est pas des vacances », résume un représentant de la CFDT. Les employeurs, eux, redoutent une complexification des règles de gestion du personnel, notamment dans les petites entreprises.Reste à voir comment le gouvernement arbitrera. Mais une chose est certaine : la législation française devra évoluer pour se mettre en conformité avec le droit européen. Et pour les salariés, cette réforme pourrait bien transformer leur rapport aux congés… et à la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez un verre qui vous détend, vous désinhibe, vous rend sociable — sans provoquer de maux de tête le lendemain, ni endommager votre foie à long terme. Une sorte d'alcool… sans les effets secondaires. Cette idée, un peu folle à première vue, est pourtant en train de devenir réalité. Son nom : Alcarelle.Alcarelle est une molécule de synthèse développée par le neuropsychopharmacologue David Nutt, ancien conseiller du gouvernement britannique sur les drogues. Ce scientifique s'est fait une spécialité : comprendre comment l'alcool agit sur le cerveau, et comment reproduire ses effets… sans les dangers.Pour cela, il s'est penché sur le principal mode d'action de l'éthanol (l'alcool que l'on boit) : il agit sur les récepteurs GABA-A du cerveau. Ces récepteurs freinent l'activité neuronale, ce qui explique les effets apaisants et désinhibiteurs de l'alcool. Mais l'éthanol est une molécule “sale” : il agit sur de nombreux autres récepteurs, ce qui entraîne ivresse, dépendance, dommages au foie, troubles du sommeil… et bien sûr, la célèbre gueule de bois.L'idée derrière Alcarelle est simple mais ambitieuse : créer une molécule plus propre, qui cible uniquement les bons récepteurs, ceux responsables de l'euphorie douce et de la relaxation, sans toucher aux circuits de l'addiction ou aux organes internes. Mieux encore, ses effets seraient réversibles : il suffirait de prendre un “antidote” pour redevenir sobre, comme on coupe un interrupteur.Actuellement, Alcarelle n'est pas encore commercialisé. Son développement est encore en cours, et les essais toxicologiques sont menés avec prudence. La société à l'origine du projet, également nommée Alcarelle, espère contourner la classification classique d'un alcool en tant que drogue, en le faisant approuver comme ingrédient dans des boissons “bien-être”.Les promesses sont grandes : pas de gueule de bois, pas de dépendance, pas de dommages au foie. Mais les défis le sont aussi. Les autorités sanitaires devront être convaincues de son innocuité sur le long terme, et l'acceptation sociale pourrait prendre du temps. Boire un produit de synthèse pour “simuler” l'alcool ne séduira pas tout le monde d'emblée.Et pourtant, si cela fonctionne, Alcarelle pourrait révolutionner nos rapports à l'alcool. Un tournant historique, comparable à l'arrivée des édulcorants dans l'industrie du sucre.Alors, dans quelques années, lèvera-t-on notre verre… d'Alcarelle ? La science, en tout cas, semble prête à relever le défi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce samedi, il y a une manifestation anti-gouvernementale à Bangkok. Des milliers de personnes réclament la démission de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra, en poste depuis moins d'un an. Elle n'est pas populaire et semble inexpérimentée. Que lui reproche-t-on exactement ? Décryptage avec Sophie Boisseau du Rocher, chercheure associée au Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (Ifri), spécialiste des questions politiques et géostratégiques en Asie du Sud-Est.
Il y a sept axes différents de concepts inspirants à regarder de près actuellement selon Bernard Boutboul. Les voici : Les Food Courts : "Il y a une nouvelle génération de food court, qui sont très petits. Comme Melting Pot, Porte de Bagnolet à Paris, avec seulement quatre stands. C'est plus familial et plus intimiste, avec un modèle économique plus avantageux". L'essor des développements autour des concepts asiatiques "La cuisine asiatique est gourmande, c'est instagrammable, épicée". Ce qui justifie très certainement, selon Bernard Boutboul, le succès de cette cuisine en France. Actuellement on note trois grandes tendances :Les concepts japonisants : une cuisine japonaise plus haut-de-gamme.Le poulet frit : comme l'enseigne Bonchon (situé dans le 2e arrondissement de Paris), leader asiatique du poulet frit (K Food) : "ils ont une façon de cuisiner le poulet et de le décliner très intéressante, avec de grandes ambitions de développement. Les français sont de gros consommateurs de poulet", insiste Bernard Boutboul.La cuisine asiatique tournée vers le bien-être, comme chez Itsu. Au-delà de cette tendance tournée vers les cuisines asiatiques, on note : Le retour de la grande tradition française avec un rajeunissement de la brasserie française, comme Nouvelle Garde.La pizza « cuisinée et respectueuse des saisons », comme chez Pizza Cosy,Le seafood bowl avec un concept qui s'appelle Whaou Crabe - fruits de mer épicés - qui propose des produits sourcés, frais, avec un accompagnement de la composition du produit selon ses goûts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans une interview accordée à plusieurs médias haïtiens, Fritz Jean, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), dresse un «constat alarmant» sur la situation du pays. Entre manque de coordination, blocages administratifs, inertie étatique et pressions d'acteurs puissants mus par des intérêts inavoués, il expose l'impuissance criante d'«un pouvoir de transition guetté par le désespoir», rapporte notre confrère Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Dans cet entretien, Fritz Jean accuse notamment des responsables, y compris au sein de l'État, d'avoir «collaboré ou fermé les yeux sur les agissements des gangs». Au sujet du processus de révision constitutionnelle qui est bloqué, il avoue «ne pas comprendre certaines parties de l'avant-projet» et annonce la tenue d'un comité de lecture pour le réécrire. Ce texte est de toute façon «contesté par plusieurs secteurs», souligne Gotson Pierre. À six semaines de la fin de son mandat et alors que le processus de transition est censé s'achever dans sept mois, Fritz Jean semble fait un aveu d'échec et d'impuissance. «Il prend le peuple à témoin», analyse Gotson Pierre. Mais le bilan du CPT sera quoi qu'il arrive «bien maigre». La Cour suprême autorise Donald Trump à expulser des sans-papiers vers des pays tiers L'administration Trump pourra envoyer des migrants dans des pays dont ils ne sont pas citoyens, explique le Washington Post, et avec lesquels ils n'ont même aucun lien, précise le New York Times. Actuellement, huit hommes attendent sur une base militaire américaine de Djibouti, transformée en centre de détention improvisé, d'être envoyés au Soudan du Sud, raconte le quotidien. Depuis le mois de mai 2025, ils y vivent dans des conditions sanitaires précaires et sous la menace de tirs de roquettes. En première instance, des juges progressistes avaient ordonné que leur transfert vers le Soudan du Sud soit stoppé parce que ces personnes n'avaient pas pu contester devant la justice leur expulsion, ni fournir des preuves qu'ils risquaient d'être torturés dans le pays d'accueil choisi par les États-Unis. Cette décision de la Cour suprême n'est que provisoire. Comme l'explique le New York Times, c'est maintenant à une cour d'appel, puis à nouveau à la Cour suprême, de se prononcer sur le fond du dossier. Pour l'administration Trump, ces expulsions vers des pays tiers concernent «les pires des pires criminels», rapporte le Washington Post, et elles sont nécessaires car souvent, leurs pays d'origine refusent d'autoriser leur retour. Faux, répond la défense pour qui la plupart des sans papiers concernés n'ont jamais été condamnés et sont initialement entrés légalement aux États-Unis avec un visa de réfugié, d'étudiant ou de travail. Le Canada et l'UE signent un accord de défense Le Premier ministre canadien, Mark Carney, était présent à Bruxelles hier pour assister au 20è sommet Union européenne/Canada. Face à la menace de son voisin du sud d'en faire le 51ème État américain, et face aux droits de douane qui le frappe, Ottawa cherche à renforcer ses partenariats avec l'UE. Bruxelles est dans la même optique : l'Union européenne entend noyer des accords internationaux pour faire face à la remise en cause de l'ordre mondial par Donald Trump. Pour le New York Times, le président américain repousse ses alliés de toujours. Il exige que ses partenaires dépensent plus pour s'armer et promet de réduire le rôle de son pays en ce qui concerne la sécurité internationale. Et en même temps, «il a lancé une guerre commerciale contre certains des alliés traditionnels les plus proches» du pays, analyse le quotidien. Une attitude qui «reconfigure le réseau mondial des partenariats», écrit le New York Times. Le Canada, la France, l'Allemagne et les autres pays de l'Union européenne nouent de nouvelles alliances pour être moins dépendant des États-Unis qui sont de plus en plus capricieux, juge le journal. Le parc du Mapocho Rio, à Santiago du Chili Notre dossier du jour nous emmène au Chili, à la découverte d'un immense parc dans la capitale. Le Mapocho Rio vient d'ouvrir, équipé pour accueillir des familles et des habitants des deux communes les plus pauvres du pays qui l'entourent. Le parc compte des jeux pour enfants, plusieurs terrains de foot, des tables de ping-pong, un mur d'escalade, un skate parc et surtout des milliers d'arbres qui font du Mapocho Rio, une sorte de poumon vert à Santiago. Reportage de Naïla Derroisné. De quelle nationalité était Carlos Gardel ? Né en France, mais de nationalité argentine ou uruguayenne ? Ce mardi, c'est le 90è anniversaire de sa mort et le débat continue, écrit La Nacion. Le succès de Carlos Gardel a été tel que des deux côtés du Rio de la plata, on s'approprie le chanteur, compositeur de tango et acteur. Lui-même a entretenu la confusion, explique le quotidien. Comme le raconte Walter Santoro, le président de la Fondation internationale Carlos Gardel, dans les colonnes de La Nacion, l'artiste disait toujours que dans la vie, il ne faut pas diviser, mais multiplier. Pas question pour lui de soutenir un parti ou une équipe de football. Pas question non plus de parler de religion. Et en 1930, pour le premier mondial de football, lors de la finale opposant l'Argentine à l'Uruguay, chaque pays pouvait choisir un artiste le représentant. Carlos Gardel a chanté pour les deux. Et à la presse qui lui demandait qui il voulait voir gagner, il a répondu : «Mon petit coeur est divisé». Le journal de la 1ère En Martinique, le président de la Collectivité Territoriale se dit «surpris et déçu» par le futur projet de loi «contre la vie chère».
REDIFF - Depuis 3 mois, Anne est aidante de son mari paraplégique. Il est hospitalisé depuis 3 mois à cause d'une lourde opération. Actuellement dans un centre de rééducation, Anne constate des manquements dans les soins prodigué à son mari et le supporte mal. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:13:33 - Vitinha est-il actuellement le meilleur milieu de terrain du monde ? 100% PSG, la tribune - Ep.52 - Le champion d'Europe a démarré de la plus belle des manières la Coupe du monde des clubs. Une victoire 4/0 face à l'Atlético Madrid avec un Vitinha en feu. De cette nouvelle compétition et du reste de l'actualité du PSG, on en parle dans 100% PSG La tribune, le podcast d'Ici Paris Île-de-France.
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
À la recherche d'un successeur à Tom Thibodeau, les Knicks auraient une cible prioritaire en tête : Jason Kidd. Actuellement en poste à Dallas, l'ancien meneur a laissé une belle trace à New York en y terminant sa carrière de joueur lors de la saison 2012-2013. Il connaît bien Jalen Brunson, qu'il a coaché aux Mavs. Mais Kidd n'est pas seul dans le viseur : Ime Udoka (Houston) et Chris Finch (Minnesota) complètent la short list new-yorkaise. Reste à savoir si Leon Rose parviendra à convaincre l'un d'eux de quitter leur poste actuel.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Alors que la conférence des Nations unies sur les océans bat son plein, le transport maritime, crucial pour le commerce mondial, fait l'objet d'une transformation sans précédent. À l'heure où ce secteur émet autant de CO2 qu'un pays comme l'Allemagne, la transition écologique devient incontournable. Décryptage. Chaque année, près de 90 % des marchandises échangées dans le monde transitent par les mers et les océans. Céréales, pétrole, voitures, vêtements, appareils électroniques, tout voyage par cargo, pétrolier ou porte-conteneurs. Actuellement, environ 90 000 navires commerciaux sillonnent la planète. Mais cette industrie titanesque pèse lourd sur l'environnement. Elle représente à elle seule 3 % des émissions mondiales de CO2. Avec l'augmentation continue du commerce mondial, ces émissions pourraient doubler d'ici 2050 si rien n'est fait. Consciente de cet enjeu, l'Organisation maritime internationale s'est fixée un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Une transition écologique coûteuse et complexe Cette transformation a un prix, jusqu'à 28 milliards de dollars par an, selon les estimations les plus élevées. Une question cruciale se pose alors : qui va financer cette mutation ? Les armateurs, en première ligne, sont incités à investir dans des technologies plus propres. Pour les trajets courts ou moyens, les navires hybrides – combinant fioul et électricité – représentent une piste. Pour les longues distances, les carburants alternatifs comme le bioéthanol ou l'hydrogène sont encore en phase d'expérimentation, freinés par leur coût élevé et leur disponibilité limitée. Mais toutes les solutions ne sont pas universelles. Ce qui fonctionne pour un ferry côtier ne peut pas forcément s'appliquer à un gigantesque porte-conteneurs. Moins vite, moins d'émissions ? Parmi les leviers d'action, la réduction de la vitesse des navires se révèle efficace. Un ralentissement de 10 % permettrait de diminuer les émissions de CO2 de 13 % et de diviser par deux les collisions avec les cétacés. Mais cette solution implique aussi des temps de trajet allongés et donc une hausse des coûts logistiques. L'Europe a d'ores et déjà intégré le transport maritime à son marché du carbone. Tout navire accostant dans un port européen est désormais taxé sur ses émissions, avec des recettes réinvesties dans la décarbonation du secteur. Preuve que la mutation est lancée… mais qu'elle nécessitera des moyens financiers massifs, publics comme privés, pour devenir réalité. À lire aussiTransport maritime: le grand plongeon après les tarifs douaniers américains
durée : 00:19:58 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - La nouvelle mixtape de Theodora, “Mega BBL”, est sortie le 30 mai. Actuellement en tournée dans toute la France avec le "Bad Boy Lovestory Tour 25", la chanteuse Theodora est l'invitée de Léa Salamé.
durée : 00:19:58 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - La nouvelle mixtape de Theodora, “Mega BBL”, est sortie le 30 mai. Actuellement en tournée dans toute la France avec le "Bad Boy Lovestory Tour 25", la chanteuse Theodora est l'invitée de Léa Salamé.
En Tunisie, une loi votée au Parlement pour mettre fin à la sous-traitance dans certains secteurs. Elle doit permettre de régler les situations abusives de précarité des employés de certaines sociétés de sous-traitance, particulièrement dans le nettoyage et le gardiennage. De notre correspondante à Tunis Mourad Saïdani est gardien de sécurité dans une résidence. Il a veillé jusqu'à 4h du matin le jour du vote de la loi sur la sous-traitance au Parlement. Il attend, avec impatience, un changement. « Vous n'imaginez pas mes conditions de travail, s'exclame l'homme de 42 ans, ça fait un an et demi que je travaille ici pour 160 euros par mois. Je n'ai aucun jour de congé, si je veux en prendre un, c'est prélevé de mon salaire. Je travaille douze heures par jour. J'attendais vraiment cette loi, car je n'en peux plus de cette situation ».Sécurité de l'emploiIl espère qu'avec la nouvelle loi, son contrat sera régularisé. Actuellement, il n'a pas de Sécurité sociale. Le vide juridique et la confusion entre société de prestation de service et sous-traitance ont laissé place à ce genre d'abus. « Je n'ai pas de formation ou de diplôme. Et qui va embaucher quelqu'un de mon âge ? la plupart des secteurs cherchent des jeunes et des saisonniers », explique-t-il.Avec la nouvelle loi, les CDD ou contrats précaires doivent être convertis en CDI et assurer une protection sociale. Une exception est faite pour le travail saisonnier. Mais le professeur en droit Hatem Kotrane souligne un manque de clarté. « L'une des difficultés est la durée maximale du CDD, rien n'est dit dans la loi. On tolère des cas, mais on ne dit pas qu'elle est la durée du seuil, qu'elle est la durée maximale d'un CDD. On parle de contrat de travail qui conclut la durée d'un chantier, d'une mission, cela a été supprimé et aujourd'hui cela créerait beaucoup de difficultés pour nombre d'entreprises, dans le secteur du bâtiment par exemple ».Critique sur le manque de collégialitéLe député indépendant Dhafer Sghiri est l'une des voix à avoir émis des réserves lors du débat sur la loi à l'assemblée. Il a dénoncé notamment le manque de consultation avec les partenaires sociaux et le patronat. « Avec le projet, il doit y avoir une étude d'impacts normalement. Ça doit être chiffré, par exemple le projet va impacter combien de personnes ? Ça, c'est inexistant dans le projet, c'est une grande lacune, une faiblesse ». Le secteur privé a peu réagi à l'adoption de cette nouvelle loi. Le secteur public emploie lui 20% de travailleurs dans la sous-traitance. Le texte prévoit une amende de 3 000 euros et jusqu'à six mois d'emprisonnement en cas d'infraction.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSProcès Bastien Vivès : Franceinfo, Télérama, BFMTV, Le HuffpostLena Situations : L'Union, BFMTVAnne-Sophie Lapix : Le Parisien, Actu.frTout pour la lumière : BFMTV, L'AlsaceTapis Jaune : Allo Ciné, WebediaBillie Eilish : Le Figaro, VarietyÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Lisa Impératrice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mai, juin, c'est le printemps mais c'est aussi la période des Grands Chelems en Europe. L'occasion d'échanger avec @nathalie Tauziat, finaliste à Wimbledon en 1998. Une carrière très longue, 17 ans pro, où elle a battue presque toutes les meilleures joueuses mondiales, sauf Steffi Graff : « ma bête noire c'était Steffi, super forte mais que j'idolâtrais aussi trop »Elle a su changer sa stratégie de jeu pour exploiter pleinement son potentiel d'attaque.Actuellement coach du tennis des jeunes au Canada, elle est une des rares femmes à ce poste qui est pourtant essentiel dans l'accompagnement très sensible de ces jeunes femmes.Dans #belletrace Nathalie revient sur les moments forts de sa longue carrière où elle notamment côtoyer les sœurs Williams « très fortes mais aussi très arrogantes à leur arrivée sur le circuit WTA »Son avatar des meilleurs coups du tennis féminin :Pour le service, le physique et le mental : Séréna WilliamsPour le coup droit : Steffi GrafPour le revers : Justine Henin et Amélie MauresmoPour la Volée : Elle-même et Martina NavratilovaPour les amorties : Gabi SabatiniBonne écoute#tennis #championne #coach #podcastsport #Wimbledon #passion Belletrace est soutenu par SYNERGY6 de ledvard-sport.com pour améliorer la mobilité, à réduire les douleurs articulaires, et à mieux récupérer après l'effort.Pour vous, auditeurs et auditrices de Belle Trace, Ledvard vous offre une réduction exclusive de 15 % grâce au code BELLETRACE15 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre sport et danse, nos corps balancent avec Thomas Docquir, premier danseur belge à l'Opéra de Paris et Alexandre Boyon, le plus belge des journalistes sportifs de France Télévisions Né à Stave dans la province de Namur, Thomas Docquir débute la danse à l'âge de 8 ans. Très doué, il intègre quatre ans plus tard l'école des petits rats de l'Opéra de Paris. A force de travail, discipline et persévérance, il gravit les échelons pour se hisser au sommet. Actuellement, il incarne le Prince Désiré, premier rôle masculin dans le ballet ‘La Belle au bois dormant' Alexandre Boyon est né dans le Val-de-Marne mais il a grandi à Lille. Journaliste sportif sur France 2, il commente tous les Jeux Olympiques depuis 1996 à Atlanta mais ce féru de sports avait déjà passé la frontière quelques années plus tôt pour rejoindre sa belle à Tournai Chaque dimanche, Adrien Joveneau vous fait découvrir ces Belges qui ont donné des ailes à leurs rêves, à 9 heures sur La Première ou en podcast à volonté sur RTBF Auvio.be France - 28/05/25 Merci pour votre écoute Les Belges du bout du Monde, c'est également en direct tous les dimanches de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes des Belges du bout du Monde sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/432Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gameloft célèbre ses 25 ans de présence à Montréal, marqués par une transition majeure du jeu mobile vers le jeu sur PC et console, incarnée par le succès de Disney Dreamlight Valley. Ce virage stratégique a redéfini le positionnement du studio, aujourd'hui centré à 100 % sur les plateformes PC/console. Actuellement, Gameloft Montréal développe un jeu inspiré de Donjons et Dragons dans le genre simulation/survie, avec la même approche ciblée qui a assuré le succès de son précédent titre. Fort de ses 370 employés, le studio s'impose comme un pilier international du groupe Gameloft, avec l'ambition affirmée de poursuivre sur cette lancée au cours des prochaines décennies. Entrevue avec Matthieu Dupont, directeur du Studio Gameloft Montréal.
C dans l'air l'invitée du 10 mai 2025 : Le docteur Nhân Pham-Thi, allergologue et pédiatre à Paris.En ce printemps, nous sommes très nombreux à éternuer et à avoir les yeux qui piquent. Actuellement, les pollens de graminées font leur apparition en France avec un peu d'avance. Dans ce contexte, l'hebdomadaire "Le 1" fait sa Une sur le thème "Tous allergiques", un numéro auquel a collaboré le Dr. Nhân Pham-Thi, allergologue et pédiatre à Paris.Près d'un Français adulte sur trois, et 20% des enfants âgés de plus de 9 ans, souffriraient de rhinites saisonnières provoquées par une allergie aux pollens, un chiffre en forte hausse. L'OMS estime que d'ici 2050, 50% de la pollution souffrira d'allergie. Le dérèglement climatique serait en cause en cause, ainsi que notre mode de vie. Comment se prémunir des allergies, et peut-on se soigner durablement?
Mpox, Ebola, VIH, fièvre de Lassa... Nous faisons un point sur les maladies infectieuses émergentes au niveau mondial et sur les défis de la recherche internationale. Quels sont aujourd'hui les virus et maladies infectieuses qui font l'objet d'études dans le cadre de recherches de nouveaux vaccins ? Certaines études lancées ont-elles concrètement permis de contenir des épidémies ? Dr Eric D'Ortenzio, médecin, épidémiologiste, Inserm / ANRS Maladies infectieuses émergentes Retrouvez l'émission en entier ici : Maladies infectieuses émergentes : les défis de la recherche internationale
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
durée : 00:09:46 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - Mariann Budde, évêque de Washington, était l'invitée de France Inter ce jeudi. Son best-seller "Apprendre le courage" paraitra en français chez Flammarion le 14 mai. L'évêque épiscopalienne pointe du doigt la politique de Donald Trump, notamment envers les immigrants et la communauté LGBTQ. - invités : Mariann Budde - Mariann Budde : Évêque de Washington
Mickey Mouse, Cendrillon, Simba, Mary Poppins, Bambi ou encore les Aristochats : impossible de nommer tous les personnages qui ont bercé l'enfance, et peut-être d'ailleurs pas que l'enfance, des 8 milliards de Terriens. D'autant que leur grande famille s'est élargie avec les héros de Star Wars, les Avengers, et le catalogue de Pixar et de Fox. Coup de projecteur aujourd'hui sur Disney, le mastodonte du divertissement à l'occasion de l'escale parisienne de l'exposition du centenaire. Le 16 octobre 1923, un jeune homme ambitieux de 22 ans passionné de dessin, et qui veut se faire une place et un nom dans l'industrie encore naissante du cinéma, Walt Disney donc rejoint son frère Roy à Hollywood et signe un contrat, pour produire une série de courts-métrages muets, Alice Comedies. Ce document marque alors le lancement du Disney Brothers Cartoon Studio et donc de la Walt Disney Company. C'est l'acte de naissance officiel de ce qui deviendra une major et un mastodonte de l'industrie du divertissement, produisant et distribuant des films, mais aussi éditant des livres, gérant des parcs d'attraction à travers le monde.Ce contrat, on le voit affiché sur le mur de l'exposition du centenaire, qui tourne dans le monde entier, et, après Londres, Séoul ou Munich, fait escale jusqu'au 5 octobre 2025 à Paris au Parc des expositions.On peut y voir quelque 250 objets, des premières esquisses de la souris Mickey, qui naît officiellement le 18 novembre 1928, aux casques des héros de la saga Star Wars (Disney ayant racheté Lucasfilm en 2012) en passant par la pantoufle de verre de Cendrillon ou la boule de neige de Mary Poppins.Pour revenir sur ce centenaire de création, d'innovation, de succès incroyables mais aussi d'échecs et d'enjeux, nous recevons Sébastien Durand, un proche de la famille Disney et un expert de cet univers, porte-parole officiel de l'exposition en France.
Léman était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 25 avril. Le chanteur est venu présenter son single "Les étoiles", sorti le 24 janvier dernier, qu'il a interprété en live pour les auditeurs de RTL2. Actuellement en tournée, il montera sur la scène de La Cigale à Paris le 30 octobre prochain, et sera également à l'affiche du Festival de Nîmes le 11 juillet en première partie de Michel Polnareff. L'info du matin - Erika Moulet et Sylvain Alexis ont présenté un patch capable de deviner les émotions humaines, idéal pour mieux cerner les gens autour de vous. Le winner du jour : - En Espagne, un homme s'est présenté à la police, chemise déchirée, affirmant avoir été kidnappé... simplement pour éviter d'expliquer à sa femme ce qu'il avait fait de sa nuit. - Un producteur japonais de 33 ans, fan du boys band Chocorabi, s'est offert une Ferrari à 250 000 € après 10 ans d'économies... qui a pris feu lors de sa première sortie. Le flashback d'avril 1983 - Sortie de l'album "Let's Dance" de David Bowie, avec les titres "Modern Love", "China Girl" et "Let's Dance". Les savoirs inutiles : - Avant de désigner une partie de l'anatomie masculine en argot, le mot « braquemart » désignait une épée courte et large utilisée au Moyen Âge, portée à la ceinture. Le jeu surprise : Julien de Nantes repart avec une enceinte MINO T de Lexon. La banque RTL2 : - Alexia de Toutainville vers Caen gagne 250 €. - Gaëlle de Poitiers gagne 400 €. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Léman était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 25 avril. Le chanteur est venu présenter son single "Les étoiles", sorti le 24 janvier dernier, qu'il a interprété en live pour les auditeurs de RTL2. Actuellement en tournée, il montera sur la scène de La Cigale à Paris le 30 octobre prochain, et sera également à l'affiche du Festival de Nîmes le 11 juillet en première partie de Michel Polnareff. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Léman était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 25 avril. Le chanteur est venu présenter son single "Les étoiles", sorti le 24 janvier dernier, qu'il a interprété en live pour les auditeurs de RTL2. Actuellement en tournée, il montera sur la scène de La Cigale à Paris le 30 octobre prochain, et sera également à l'affiche du Festival de Nîmes le 11 juillet en première partie de Michel Polnareff. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marseille reçoit Montpellier pour la 30e journée de championnat. Actuellement 3e à un point de Monaco, les Phocéens restent sur 5 défaites sur les 7 derniers matches. Cette semaine les dirigeants se sont exprimés pour remobiliser l'équipe. Pablo Longoria a proné l'union sacrée sur Linkedin quand Mehdi Benatia a mis en garde sur le fait que la qualification en Ligue des champions était primordiale. Est-ce trop de pression mise sur les épaules des joueurs ? L'OM peut-il avoir peur même face à la lanterne rouge ? En ouverture de cette 30e journée, Nantes s'est imposé en fin de rencontre face à Rennes 2-1. Après 11 matches, que penser des débuts d'Habib Beye ? Quel doit être l'objectif de Rennes sur les 4 dernières journées ?
1) Une molécule extraite du venin de vipère pourrait soigner des maladies oculaires Une molécule extraite du venin de vipère pourrait révolutionner le traitement de certaines maladies oculaires comme la DMLA et de la rétinopathie diabétique. Actuellement testée sur des rongeurs, elle pourrait réduire la fréquence des injections et aider les patients résistants aux traitements actuels. Une avancée prometteuse en ophtalmologie. 2) "Intelligences animales" au Parc Zoologique de Paris Le Parc Zoologique de Paris consacre une saison aux intelligences animales, explorant les capacités cognitives surprenantes de diverses espèces, des fourmis aux poulpes. Ce parcours, ouvert jusqu'en novembre, invite à redéfinir notre perception de l'intelligence à travers des rencontres et des découvertes fascinantes. 3) Comment le plancton survit dans l'océan Austral L'expédition ACE autour de l'Antarctique continue de livrer des découvertes fascinantes. Une équipe internationale dirigée par des chercheurs des Universités de Genève et Lausanne et de l'EPFL a mis en lumière un mécanisme surprenant de survie du plancton dans l'océan Austral. Contrairement aux autres océans, les micro-organismes y produisent eux-mêmes les composés nécessaires pour maintenir le fer disponible, essentiel à leur survie. L'étude, publiée dans Nature Communication, a des implications cruciales pour notre compréhension des écosystèmes marins et du rôle de l'océan Austral dans la régulation du climat mondial.
Plus de dix ans avant l'affaire Mazan, Dominique Pelicot aurait déjà pu être arrêté. Actuellement mis en examen pour deux autres affaires de viols et de meurtre non élucidés, son arrestation a été empêchée par une série de défaillances : preuves scientifiques mal exploitées, ADN perdu, documents cruciaux égarés. Autant de ratés qui lui ont permis de continuer à sévir en toute impunité. Au-delà du stade de l'enquête, dans les affaires de violences sexuelles c'est toute la chaîne judiciaire qui pèche : les plaignant·es font face à un système en déroute et gangrené par le sexisme, entre des interrogatoires mal menés, des défenses machistes ou encore des jugements biaisés.Pourquoi la justice peine autant à prendre correctement en charge les violences sexuelles ? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas, du dépôt de plainte jusqu'au procès ? Quelles sont les conséquences de ces failles, à la fois pour les plaignant•es et pour les accusés ?Pour en parler, Naomi Titti a tendu son micro à l'avocate au barreau de Paris Marjolaine Vignola, la professeure de lettres et autrice Mathilde Levesque, la médecin et présidente du Collectif Féministe Contre le Viol Emmanuelle Piet, la major de police et formatrice en charge de l'aide aux victimes Fabienne Boulard, l'écrivaine Valérie Manteau, et la journaliste Juliette Campion. Elles montrent que contrairement aux apparences, le procès des viols de Mazan était loin d'être exemplaire.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉPISODE ET RESSOURCES POUR ALLER PLUS LOINRetrouvez toutes les références et ressources de l'épisode à l'adresse : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/apres-mazan CRÉDITS« Après Mazan » est une série documentaire de Naomi Titti, produite par Binge Audio en 2025 et diffusée dans Les Couilles sur la table, un podcast créé par Victoire Tuaillon. Entretiens, écriture, récit et supervision éditoriale : Naomi Titti. Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Production et édition : Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn et Léna Fourgeau. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Responsable de production éditoriale : Charlotte Baix. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Guitare : Thomas Gomez. Piano : Djuna Patin. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Haïti, le blocage des routes par des gangs a des conséquences désastreuses. Exemple : la route Kajak, l'une des pistes les plus dangereuses du pays reliant Port-au-Prince à la côte du département du Sud-Est, est sous l'emprise des gangs depuis plusieurs semaines. Nous en parlons avec Winthrop Attié, le directeur de la Fondation Seguin, il travaille pour la préservation du Parc national La Visite. Ce tronçon impraticable empêche la population et les marchandises de circuler. C'est une stratégie voulue par les gangs. Selon Winthrop Attié, les gangs ne veulent pas que des provisions alimentaires arrivent à Port-au-Prince, ils encerclent la capitale et empêchent que les paysans puissent y vendre leurs produits. « Toute notre infrastructure est détruite, et la communauté internationale nous regarde en train de mourir », explique le directeur de la Fondation Seguin en Haïti.Les gangs poursuivent aussi leur offensive à Mirebalais. Le centre-ville est devenu le théâtre d'affrontements intenses entre les groupes armés et les forces de sécurité. Ces attaques plongent la population dans la panique et paralysent le fonctionnement des hôpitaux comme l'hôpital universitaire de Mirebalais. Guy-Thierry Nyam, directeur des opérations de l'hôpital, explique : « Tout approvisionnement en médicaments est interrompu. Si cet hôpital cesse de fonctionner, c'est l'effondrement total du système sanitaire actuel. »Selon Le Nouvelliste, les gangs qui opèrent dans la capitale ont changé de stratégie : ils privilégient désormais les attaques nocturnes, ils agissent plus discrètement pour éviter d'attirer l'attention. Leur méthode : creuser des passages entre les murs et les clôtures pour circuler de maison en maison sans emprunter la voie publique. Il y a deux jours, des assaillants ont saccagé et incendié les locaux de la coopérative Fonkoze, avant de s'introduire dans la cour du presbytère de la paroisse Notre-Dame du Sacré-Cœur de Turgeau. Grâce à l'intervention d'un prêtre, qui a eu le réflexe de sonner la cloche de l'église, les agresseurs ont pris la fuite, écrit Le Nouvelliste.40 000 enfants haïtiens ont fui les violences depuis janvier 2025Le journal en ligne Alterpresse reprend aussi le communiqué de l'ONG Save the Children qui s'inquiète de la situation des enfants en Haïti. D'après l'organisation, plus 40 000 enfants ont dû fuir leur domicile à cause de la violence croissante des gangs. Un enfant sur quatre vit désormais dans des zones où l'accès à l'aide humanitaire est très limité.La star du merengue Rubby Perez meurt dans l'effondrement d'une discothèque à Saint-Domingue La République dominicaine frappée par un drame qui fait la Une des médias nationaux : l'effondrement de la boite de nuit Jet Set à Saint-Domingue hier, mardi 8 avril 2025. Le bilan humain ne cesse de s'alourdir, on compte au moins 113 morts. Les sauveteurs continuent de fouiller ce mercredi les décombres du Jet Set, mais plus de vingt-quatre heures après l'accident, l'un des plus meurtriers de l'histoire de la République dominicaine, il y a peu d'espoir de retrouver des personnes vivantes. « Saint-Domingue est plongé dans le deuil », selon le journal Listin qui décrit des scènes de douleur et de solidarité autour de l'Institut national de médecine légale. Familles et amis des victimes s'y assemblent dans l'angoisse d'obtenir des nouvelles. Cette angoisse concernait aussi la famille de la star du merengue, Rubby Perez, dont la mort a été finalement confirmée par les autorités. Tous les journaux publient un portrait de cette star de la musique caribéenne, surnommée « la voix la plus aiguë du merengue ». Il donnait un concert dans la discothèque lorsque le toit s'est effondré. « Rubby Pérez est mort en faisant ce qu'il faisait le mieux : chanter », écrit Diario Libre. Selon sa fille Zulinka Perez, c'est parce que son père s'est mis à chanter alors qu'il était coincé sous les décombres que les sauveteurs ont pu le retrouver. Le président dominicain Luis Abinader s'était rendu sur place, hier, a décrété trois jours de deuil national.À lire aussiRépublique dominicaine: un bilan de 124 morts dans l'effondrement du toit d'une discothèque à Saint-DomingueDonald Trump, le président disruptifLe New York Times dresse un constat sévère de la méthode Trump. Dans un article intitulé An Experiment in Recklessness : Trump as Global Disrupter, le quotidien américain décrit une présidence marquée par le goût du choc, quitte à en assumer les conséquences plus tard – quand il y a un plan, ce qui n'est pas toujours le cas. Exemple frappant : les droits de douane dits « réciproques » imposés par Donald Trump, qui ont précipité un plongeon des marchés et déclenché des représailles étrangères. Des mesures dont la Maison Blanche savait qu'elles provoqueraient une onde de choc… sans pour autant avoir anticipé les effets secondaires.De son côté, le mensuel The Atlantic décrit comment la foi quasi religieuse des partisans de Donald Trump est confrontée à un test de réalité : les effets catastrophiques de ses décisions économiques.Le magazine rappelle notamment cette déclaration d'un représentant républicain, en novembre dernier : « Si Donald Trump dit que les droits de douane fonctionnent, alors ils fonctionnent. Point. Parce que Donald Trump ne se trompe jamais. » Un dogme qui n'est pas sans rappeler, ironise The Atlantic, la célèbre formule de La ferme des animaux : « Camarade Napoléon a toujours raison. »Mais tous ne sont pas aussi stoïques. The Atlantic cite l'exemple du financier pro-Trump Bill Ackman, qui a reconnu sur X avoir été surpris par l'ampleur de la crise : « Je pensais que la rationalité économique primerait mon erreur. »Les prisonniers politiques étrangers au Venezuela Ils sont actuellement 901 prisonniers politiques au Venezuela, selon l'ONG Foro Penal. Parmi eux, 66 étrangers, ce qui leur donne un statut particulier, ils sont précieux, notamment pour les autorités de leur pays d'origine, mais également pour le gouvernement vénézuélien, qui peut les « échanger ». Six prisonniers américains ont notamment été libérés le 31 janvier, après des discussions entre Caracas et Washington. Actuellement, un Français, Lucas Hunter, est détenu au Venezuela. Sa famille est très mobilisée, nous explique notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle.Journal de la 1ère Comment accompagner nos ainés ?
Bruno est confronté à des difficultés de communication dans sa relation de couple en raison de son passé familial marqué par un mutisme forcé. Son enfance a été influencée par un grand-père pédopsychiatre qui le poussait à s'exprimer, ce qui a renforcé son blocage émotionnel. Actuellement, il cherche à gérer sa colère et à améliorer sa relation. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde
Actuellement, AZ passe son temps chez le dentiste... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Bienvenue au tout nouveau format d'Au-delà de la thèse - les Pépites Papa PhD. Dans cet épisode, David Mendes s'entretient avec Manon Fantino-Lalonde, une doctorante entrepreneure qui réussit à jongler entre son projet doctoral et son entreprise naissante pour parler de "La clé de l'entrepreneuriat étudiant - Bien s'entourer". Manon nous dévoile comment elle a démarré son projet entrepreneurial inspiré par un problème médical diagnostiqué lors de son master et parle de l'importance de créer des ponts entre la recherche et la médecine clinique. Elle partage son parcours avec le programme Innovinc de l'Université de Montréal, des programmes Thompson de l'université McGill et partage comment les enseignements tirés de l'entrepreneuriat enrichissent son travail académique. Découvrez comment tirer parti des ressources universitaires tout en menant une vie professionnelle et personnelle équilibrée ! Après avoir terminé un premier diplôme en diététique en France, Manon a poursuivi ses études à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal en obtenant un baccalauréat, puis une maîtrise en nutrition. Elle est nutritionniste et membre de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec (ODNQ) depuis 2019. Actuellement en deuxième année de doctorat à l'Université McGill, ses recherches visent à mieux comprendre le rôle des facteurs génétiques et environnementaux sur les comportements alimentaires et le risque de maladies cardiométaboliques. Elle a eu l'occasion de présenter une partie de ses recherches lors de la finale de "Ma thèse en 180 secondes" de McGill, où elle a remporté le premier prix dans la catégorie francophone. Points à retenir : Équilibrer compétences académiques et entrepreneuriales : Manon souligne l'importance d'avoir plusieurs cordes à son arc. Les compétences acquises dans le cadre d'un doctorat peuvent grandement contribuer à la réussite entrepreneuriale, et vice versa.L'importance d'utiliser les ressources universitaires offertes : En tant que personne étudiante, il est crucial de mettre à profit les différentes ressources offertes par votre université. Que ce soit des soutiens à l'entrepreneuriat, des services de santé mentale ou des services de préparation à la carrière, on y perd souvent l'accès après l'obtention du diplôme.Valoriser la vulgarisation scientifique : Manon parle de l'importance de la vulgarisation dans l'entrepreneuriat. Savoir expliquer clairement et efficacement son projet à différentes audiences est essentiel, que ce soit pour convaincre des investisseurs, des bailleurs de fonds ou des employeurs potentiels.Pourquoi écouter cet épisode ? Cet épisode de "Pépites Papa PhD" est une source d'inspiration pour ceux qui envisagent l'entrepreneuriat pendant leur doctorat. Manon Fantino-Lalonde y partage son expérience personnelle de jongler entre ces deux mondes, soulignant l'importance de la vulgarisation et des compétences acquises durant son parcours académique. Découvre comment les ressources offertes par ton université peuvent contribuer à façonner pour toi une carrière postdoctorale diversifiée.Envoie-nous tes commentaires : Pour entrer en contact avec nous et partager tes réflexions ou poser tes questions, laisse-nous un message vocal sur speakerpipe.com/papaphd. Nous aimons entendre nos auditeurs et tes retours sont précieux pour l'évolution du balado.Passe à l'écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis "Au-delà de la thèse avec Papa PhD" sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d'apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Manon! Liens de l'épisode Programme Innovinc : millenium.umontreal.ca/nos-parcours/innovinc-rbc/Programmes d'entrepreneuriat Dobson : mcgill.ca/dobson/fr/batir-une-entrepriseSéminaire d'entrepreneuriat Jon D. Thompson : mcgill.ca/engineering/alumni/events/thompson-seminar
Actuellement, au Théâtre Saint-Georges, se joue la pièce "Du Charon dans les veines". Son auteur, Jean-Philippe Daguerre, était au téléphone des Grosses Têtes ce 7 février. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.