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Invité Afrique
Madagascar : «Il y aura des procédures contre toutes les personnes qui ont commis des infractions»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 19:51


« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice  La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International.  Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition

Reportage France
Le documentaire «Devant - Contrechamp de la rétention» d'Annick Redolfi

Reportage France

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 2:30


Actuellement dans certains cinémas de France est projeté le film documentaire Devant - Contrechamp de la rétention, d'Annick Redolfi. Il porte sur le centre de rétention administrative de Vincennes où sont enfermés les étrangers en situation irrégulière dans l'attente d'une décision sur leur sort :  régularisation ou expulsion. La réalisatrice Annick Redolfi n'a pas eu l'autorisation de filmer à l'intérieur du centre de rétention, ni même l'entrée du Centre. Alors et c'est la très belle idée du film, elle retourne sa caméra et filme ceux qu'on ne voit jamais – surtout des femmes – qui viennent voir un proche retenu durant des jours. Elles représentent le miroir de la rétention.   À lire aussiAnnick Redolfi, réalisatrice du documentaire «Devant - Contrechamp de la rétention»      

Rothen s'enflamme
Jérôme Rothen : "Vitinha est le meilleur milieu de terrain du monde actuellement" – 27/11

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:08


Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : Daniel Riolo : "Je ne vois pas actuellement de meilleur milieu que Vitinha en ce moment" – 26/11

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 0:59


Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !

Intégrale Placements
La boîte à outils : Assurance-vie, quelle fiscalité actuellement ? - 20/11

Intégrale Placements

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 8:32


Ce jeudi 20 novembre, Antoine Larigaudrie a reçu Charles Dalarun, associé chez Arsene, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Rothen s'enflamme
Les débats éternels - Jérôme Rothen : "Le côté physique a pris le pas sur la technique dans le foot actuellement" – 18/11

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:46


La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des débats enflammés avec sa Dream Team composée de Christophe Dugarry, Emmanuel Petit, Jean-Michel Larqué, Eric di Meco, Pascal Olmeta, Jérémy Menez et deux recrues : Andy Delort et Steve Savidan. Julien Cazarre propose son journal du foot : Le Cazarre enchainé ainsi qu'un quizz Rothen contre le reste du monde.

7 milliards de voisins
Culture d'entreprise, management, rémunération en Afrique, que faut-il savoir avant de revenir ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 48:30


Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents.  Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ?  Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea.   Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara  ► Se Acabó - Mezcal Bomba.

7 milliards de voisins
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7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 48:30


Selon un rapport de la Banque mondiale, les transferts d'argent des Africains vivant à l'étranger vers l'Afrique ont atteint 100 milliards de dollars en 2024, soit 6% du PIB africain. Au-delà des fonds investis, ce sont aussi leurs compétences qu'ils veulent proposer. De nombreux membres des diasporas africaines ont pour projet de s'installer sur le continent africain ou revenir dans leur pays d'origine pour y travailler. Beaucoup de pays cherchent d'ailleurs à les attirer via des programmes d'aide au retour. Alors que les économies africaines sont encore largement informelles, le continent offre néanmoins une réalité bien différente aux professionnels des diasporas qui n'ont, pour la plupart, connu que des entreprises occidentales. Rentrer au pays est à la fois source d'opportunités et de défis pour les jeunes talents.  Comment manager dans un contexte africain pluriel ? Quelles sont les attentes salariales réalistes ? Comment naviguer entre esprit d'entreprise occidentale et contraintes locales africaines ?  Émission réalisée à l'occasion de la 12ème édition des Journées Nationales de la Diaspora et de l'Afrique (JNDA) qui se déroule à Paris, le 15 novembre 2025. Avec : • Vanessa Tchoubia, spécialiste des Affaires réglementaires chez L'Oréal. Nommée conseillère au commerce extérieur de la France • Lionel Kili, ingénieur en Aéronautique et consultant senior aéronautique, industrie et défense pour la société de conseil ELITYS. Enseignant en master à l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées). Coordinateur France du Réseau ivoirien des diplômés de la diaspora • Aniela Ve Kouakou, fondatrice du cabinet de recrutement et de conseils Agiloya Afrique. Partenaire des JNDA. Un extrait de notre série de podcasts Le succès des repats avec l'épisode consacré à Jean-Baptiste Okonda, fondateur de Kintacos. Tous les épisodes de la série sont à retrouver en cliquant ici. En fin d'émission, nous parlerons d'un amendement déposé dans le cadre du projet de Loi de Finances en France, qui vise à aligner la TVA sur les bouteilles à usage unique à 20%. Actuellement, la TVA est à 5,5% sur ces produits. Nous en parlerons avec Muriel Papin, déléguée générale de l'association No plastic in My Sea.   Programmation musicale : ► Ça fait mal - Kedjevara  ► Se Acabó - Mezcal Bomba.

Afrique Économie
RDC: La société civile souhaite une nouvelle liste de minerais stratégiques

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:16


En RDC, le cobalt, le coltan et le germanium sont considérés comme des minerais stratégiques. Mais leur rentabilité, notamment celle du cobalt, a baissé à cause de la surproduction enregistrée en 2024. L'exploitation, quasiment artisanale, du coltan dans l'est du pays, échappe en outre à l'État. Face à cette situation, la société civile a appelé, lors du forum Alternative mining Indaba, à la mise en place d'une nouvelle politique nationale sur les minerais stratégiques. En définissant trois substances minérales comme stratégiques en 2018, la RDC, qui détient 70 % des réserves de cobalt, voulait mieux contrôler et valoriser ses ressources, pour en tirer profit au maximum. « C'était à l'époque du boom du cobalt, donc on a voulu le sortir du lot en le désignant minerai stratégique. On a également défini le germanium et la colombo-tantalite [coltan, NDLR] comme stratégiques, se souvient l'ancien ministre des Mines, Simon Tuma Waku. La production de coltan reste artisanale Sept ans plus tard, l'ancien ministre estime qu'il est urgent de revoir cette décision. « Nous produisons combien de tonnes de colombo-tantalite ? Pour le moment, la production est artisanale. Le germanium, il n'y a que la société STL qui produit, constate-t-il. C'est l'ensemble des minerais qui doivent être considérés comme stratégiques », juge-t-il. Actuellement, la RDC n'a pas encore défini de vision claire sur tous ses minerais. Et pourtant, selon les projections de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la demande mondiale de certains d'entre eux pourrait quadrupler d'ici à 2050. « Si on a une production de 3 millions de tonnes de cuivre, d'ici à 2050, on aura peut-être besoin de 15 millions ou de 20 millions de tonnes, anticipe Fabien Mayani, le responsable du programme climat au sein du Centre Carter. De même, pour le cobalt, aujourd'hui, la production de la RDC s'élève à 200 000 tonnes et le besoin pourrait aller jusqu'à un million de tonnes ». Élargir la liste au cuivre ? Du côté du gouvernement, un groupe de travail étudie la mise en place d'une stratégie nationale sur la gestion des minerais stratégiques, avec l'appui de l'ONG internationale Ressource Matters. « Je pense que c'est important de dire quels sont les minerais stratégiques sur lesquels nous voulons vraiment nous concentrer, estime Jimmy Munguriek, représentant de Ressource Matters en RDC. La stratégie du gouvernement doit aussi définir le profil des investisseurs. Il y a également le rôle de l'État. Le système de quota ne devait pas seulement s'appliquer sur le cobalt. Et le dernier élément de la stratégie porte sur la transformation des minerais. » Le ministère des Mines souhaite pour sa part la mise en place rapide d'une politique nationale sur les minerais stratégiques, qui tiendra compte, assure-t-il, des recommandations de la société civile. À lire aussiColtan, cuivre, or: la difficile traçabilité des minerais en Afrique centrale

investir.ch
Le Dow Jones fait de la résistance – 12 novembre 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 12:01


Hier, les marchés étaient à moitié fermés pour cause de Veteran's Day et les volumes n'étaient les plus excitants de l'année. MAIS HEUREUSEMENT, on a pu quand même parler du SHUTDOWN encore et encore. Les choses avancent et on parle même de réouverture dès mercredi prochain. Actuellement, ces espoirs de réouverture sont un soutien considérable … Continued

Le Club foot ASNL France Bleu Sud Lorraine
100% ASNL : les signes inquiétants d'une AS Nancy Lorraine sans ressorts actuellement

Le Club foot ASNL France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 16:53


durée : 00:16:53 - 100% ASNL, la quotidienne - l'AS Nancy Lorraine affiche des signes inquiétants. Incapables de se transcender dans les matchs à enjeu, l'ASNL montre trop peu pour mériter un autre sort et qui pourrait annoncer des temps difficiles en Ligue 2. Malgré cela, est-il prématurer de tirer la sonnette d'alarme ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Javras
La Memoire Arrangée – Saison 2 – C’est peut être la fin…

Javras

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 6:23


Hey tout le monde,J’ai vraiment pas l’habitude de devoir m’exposer ainsi, de parler des soucis de l’asso ou de ma créativité mais bon… j'vais pas tourner autour du pot :On va devoir mettre La Mémoire Arrangée en pause pour un temps.C'est pas une décision facile, loin de là.Mais là, on commence à toucher le fond côté budget, et je préfère être honnête avec vous plutôt que de faire semblant que tout roule.Pour vous donner une idée, un épisode coûte en moyenne :Préproduction d’un épisode, Illustration et Composition : ~160 €Défraiement pour un invité : + de 100 € (et des fois il y en a deux invités !)Com' : ~60 € https://www.javras.fr/Audio/Podcasts/LaMemoireArrangee/La%20Memoire%20Arrangee%20-%20Pause.mp3 En gros, on tourne à environ 300 voir 400 € par épisode de La Mémoire Arrangée.Et actuellement, avec les soutiens sur Patreon + Tipeee, on reçoit environ 250 € par mois.Autant dire que chaque épisode creuse un peu plus un trou dans notre budget.En plus de ça, y'a aussi les autres fictions comme par exemple Inspecteur Desfac, les défraiements (voiture/hebergement/Repas) pour tenir notre stand en festival, payer l’hebergement de notre site (sans ca, toutes nos fictions peuvent disparaitre), etc. Bref, ça commence à devenir vraiment tendu.Et c'est encore plus frustrant, parce que j'profite justement de ma période de chômage pour avancer à fond sur La Mémoire Arrangée.J'fais tout pour produire un max tant que j'ai le temps, parce qu'une fois que j'reprendrai une vie pro active, ça va être beaucoup plus dur à gérer.Lors de Saison 1 de La Mémoire Arrangée, on sortais un épisode tous les mois. Actuellement, on etait sur un épisode tous les 2/3 mois… On va devoir encore plus prendre du temps pour cause de manque soutien. Quand je vous dit dans mon intro et outro que c’est surtout vous qui nous donner de la force et du fuel pour faire avancer ce podcast, ce n’etait pas des paroles en l’air…Alors, actuellement, dans les tuyaux :On a 2 épisodes déjà enregistrés (le 6ieme et le 7ieme), et je vais bientôt attaquer le mixage du sixième. Et pour vous donner une idée, on est qu’a la moitié de la saison qu’on voulais produire avec Le Maitre du Jeu…Mais pour l'instant, je stoppe les prochaines sessions d'enregistrement, le temps de voir si on arrive à redresser un peu la barre financièrement.Parce que oui, on peut encore inverser la tendance.Si vous aimez la fiction audio, notre équipe, un podcast en particulier, et que vous voulez qu’on continue, vous pouvez nous filer un coup de main sur Patreon : Devenir un mécène Même si vous donnez que 1 € par mois.On peut faire une vraie différence si tout le monde s'y met.Et si vous préférez filer un GROS COUP DE MAIN en une seule fois, c'est possible aussi via notre Paypal !Je le dis souvent, mais c'est vrai : sans vous, on ne pourrait pas continuer à créer.Alors déjà un grand merci à nos mécènes sur Tipeee/Patreon, mais merci aussi à toutes celles et ceux qui partagent, écoutent, commentent, soutiennent, peu importe la manière. Vous êtes la base de tout ça.C'est pas un adieu, juste une pause nécessaire.On va souffler un peu, revoir les choses, et ON ESPERE trouver comment faire perdurer La Mémoire Arrangée sans se ruiner, quitte a sortir qu’un épisode tous les 4/5 mois… Ce qu’on a clairement pas envie…Au nom de l’équipe de La Mémoire Arrangée, je le répète : On a besoin de vous.                           — Richoult Vous souhaitez soutenir la Team Javras,voici 3 moyens de nous aider financièrement : Vous souhaitez soutenir la Team Javras,voici 3 moyens de nous aider financièrement : Devenir un mécène et faire un don régulier Vous pouvez récupérer une contrepartie Faire un don unique sans contrepartie sur Tipeee ou sur Patreon sur Paypal Indiquez combien vous donnez par sortie, vous pouvez mettre une limite d’argent à ne pas dépasser par mois.(À partir d’1€.) Soutenir sur Tipeee ou sur Patreon Indiquez combien vous donnez par mois avec un des 7 forfaits mis en place. Mug, Tshirt, Totebag et Hoodie Exclusifs !(De 2 à 60€ par mois.) Soutenir sur Patreon Le meilleur choix Faire un don unique sans contrepartie sur Paypal Pour faire un don unique, sans lendemain. C’est la meilleure solution pour les gros dons.Aucune contrepartie.(Pas crédité dans les sorties) Soutenir sur Paypal En savoir plus sur l'Association Team Javras

Choses à Savoir TECH
Apple veut améliorer la migration vers Android ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:13


C'est un petit pas pour les développeurs, mais un grand pas pour l'écosystème mobile. Apple vient de lever le voile sur AppMigrationKit, un tout nouveau framework pensé pour simplifier le transfert de données entre iOS et Android. Autrement dit, un outil qui permettra — enfin — de changer de camp sans tout perdre. Une révolution discrète, mais symbolique, dans la stratégie d'ouverture du géant californien.Actuellement en version bêta, AppMigrationKit devrait faire son apparition officielle avec iOS et iPadOS 26.1. Il permettra aux développeurs d'intégrer, directement dans leurs applications, un système de transfert des données locales, des réglages personnalisés et même des sauvegardes de jeux. Un utilisateur migrant vers un appareil Android — ou inversement — pourra donc emporter ses informations sans passer par les nuages du cloud ni perdre ses préférences. Le fonctionnement repose sur un protocole baptisé AppMigrationExtension. Chaque développeur pourra définir si son application autorise l'importation, l'exportation ou les deux. Lorsqu'un utilisateur lancera la migration, toutes les apps compatibles seront automatiquement incluses dans le paquet de transfert. Attention toutefois : ce kit n'a rien à voir avec les synchronisations habituelles entre appareils Apple. Il est exclusivement conçu pour les échanges entre plateformes Apple et non-Apple, principalement Android.AppMigrationKit ne couvre pas non plus les données hébergées sur des serveurs distants, et ne permet qu'un transfert ponctuel, lors d'un changement d'appareil. En revanche, rien n'empêche les développeurs de proposer ensuite une synchronisation cloud pour retrouver leurs contenus en ligne. Ce nouveau framework s'accompagne d'une future option visible dans les réglages : “Transfert vers Android”, déjà repérée dans les versions bêta d'iOS 26.1. L'écran d'accueil précisera quelles données peuvent ou non être migrées. Selon 9to5Mac, Google plancherait déjà sur un outil miroir baptisé “Transfert vers iPhone”, centré sur le passage d'eSIM et de fichiers utilisateur. Tout porte à croire que cette ouverture d'Apple n'est pas totalement spontanée. Elle s'inscrit dans la continuité des pressions européennes pour mettre fin à son fameux jardin clos. Un tournant historique, à suivre de très près. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Marceau refait l'info
Georges Clooney au casting du film " Dix pour cents "

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 0:52


Actuellement en tournage qui sortira courant 2026

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
Marceau refait l'info : Georges Clooney au casting du film " Dix pour cents "

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 0:52


Actuellement en tournage qui sortira courant 2026

Afrique Économie
Tchad: la province du Lac toujours privée d'Internet, une économie locale à la peine

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:19


Au Tchad, cela fait un an que la province du Lac est privée de connexion internet. Décidée le 28 octobre 2024 au moment de l'opération militaire « Haskanite » déclenchée en réponse à une attaque meurtrière de Boko Haram sur une position de l'armée, la coupure visait à entraver les communications du groupe terroriste. Aujourd'hui, elle continue de grever l'économie de la zone, entravant l'activité des commerçants et accentuant chez les habitants le sentiment d'être « coupés du monde ». De notre envoyé spécial de retour de Baga Sola, Au marché de Baga Sola, Mahamat Abakar Aguidi, 27 ans, importe du matériel informatique en provenance du Nigeria. Mais depuis la coupure internet, impossible de contacter directement ses fournisseurs sur WhatsApp par exemple. « Actuellement, quand tu veux envoyer, il faut envoyer à N'Djamena. Les gens vont prendre les taxes, explique-t-il. Ça coûte plus cher. Quand tu appelles au Nigeria, ça peut prendre 5 000 à 10 000 FCFA. Nous avons besoin urgemment de la connexion parce que toutes nos affaires sont déjà ralenties. On est même en train de perdre tous nos chiffres d'affaires. » La déconnexion de la province affecte aussi les services et le travail des humanitaires, principaux pourvoyeurs d'emplois. Certains disposent d'une connexion par satellite que Lol Tahir, un jeune chômeur, tente parfois d'utiliser pour chercher du travail. « On va plaider au niveau des organisations internationales ici. Parfois, on trouve [la connexion]. Mais, si on se connecte même plus de dix minutes, ils changent le mot de passe et, directement, ils coupent [la connexion] », témoigne ce jeune. Selon lui, la coupure de la connexion Internet contribue au chômage des jeunes à Baga Sola. À écouter aussiSur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde » Et lorsque Lol Tahir parvient enfin à envoyer sa candidature, l'offre d'emploi est souvent déjà expirée. La frustration s'accumule donc, au sein d'une jeunesse privée de réseaux sociaux et d'accès à l'information, nous dit Ahmat Ali Mouta, 28 ans. « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde, justement, et c'est d'être aussi empêché de saisir certaines opportunités. Il y a des gens, ils suivent leur cours en ligne et du coup, il n'y a pas la connexion. Qu'est-ce qu'il faut faire ? », interroge-t-il. Difficile également de faire valoir son mécontentement. « On ne peut pas protester puisqu'il y a certaines choses que les gens craignent. Mais ça n'empêche. Moi, j'ai cette opportunité de me prononcer auprès de votre micro. Donc, je dis haut et fort [qu'il faut que] le gouvernement essaie de lever ces mesures pour nous permettre vraiment de saisir certaines opportunités qui se présentent en ligne, en fait », plaide le jeune homme. Interrogé fin juin sur la question, le ministre des Télécoms, Michel Boukar affirmait qu'une solution serait trouvée très bientôt. À lire aussiLes raisons qui ont poussé Mahamat Idriss Déby à prendre la direction de l'opération militaire «Haskanite»

Ici c'est France Bleu Paris
"Actuellement, le PSG priorise les résultats en Ligue des champions." - 100% PSG, le billet

Ici c'est France Bleu Paris

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 2:29


durée : 00:02:29 - 100% PSG - Le billet - En regardant les matches de Ligue des champions et ceux de Ligue 1, on voit une véritable différence dans le niveau du Paris Saint-Germain. C'est normal, tout est question de priorisation. Et à court terme la priorité pour le PSG sont les résultats en Ligue des Champions. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Bon Match!
Avant-match | «Mike Matheson est actuellement le meilleur défenseur défensif de la LNH»

Bon Match!

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 6:30


Les Canadiens (6-2-0) poursuivent leur séjour dans l'Ouest avec un arrêt à Edmonton pour y affronter le «Monstre à deux têtes» des Oilers (3-3-1) constitué de Connor McDavid et Leon Draisaitl. Les Oilers reviennent pour leur part d'un voyage de cinq rencontres sur les patinoires adverses. C’est Samuel Montembeault qui sera devant le filet jeudi soir. Il devra, tôt dans le match, trouver ses repères. Un meilleur contrôle de rondelle après le premier arrêt pourrait bien l’aider à reprendre sa vitesse de croisière cette saison. Le duo formé de Mike Matheson et Noah Dobson aura la lourde tâche de limiter le plus possible l’accès au filet pour le «Monstre à deux têtes». Selon Dany Dubé, Matheson fait partie de l’élite des défenseurs du circuit Bettman cette saison. Il est capable de museler l’adversaire tout en faisant chèrement payer celui-ci chacune de ses erreurs. «Mike Matheson est actuellement le meilleur défenseur défensif de la LNH», estime notre analyste. Autres sujets abordés Pour Martin St-Louis, la priorité sera plutôt d’éloigner le plus possible Struble et Xhekaj de McDavid et Draisaitl; L'entraîneur-chef du Tricolore a une grande confiance en Oliver Kapanen. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Parlons-Nous
Santé mentale : Sonia a été hospitalisée en psychiatrie après des rechutes liées à sa bipolarité et à la consommation de cannabis

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 26:31


Sonia partage son parcours marqué par un diagnostic de bipolarité et plusieurs hospitalisations en psychiatrie. Elle explique comment sa consommation passée de cannabis a influencé sa santé mentale et évoque ses passions pour le mannequinat et le rap conscient comme échappatoires. Actuellement soutenue par sa famille, elle aspire à la stabilité et à la réalisation de ses projets personnels. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
NeoNest, un couffin pour sauver les bébés prématurés en Ouganda rural

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 2:17


En Ouganda, une jeune ingénieure s'attaque à un fléau silencieux : la mort de nouveau-nés faute d'équipements adaptés dans les zones rurales. Vivian Arinaitwe a mis au point un couffin chauffant, fabriqué à partir de matériaux recyclés, pour transporter les bébés prématurés en toute sécurité vers les hôpitaux. Son invention, baptisée NeoNest, vient d'être distinguée par l'Académie royale d'ingénierie au Royaume-Uni.  Vivian Arinaitwe a 24 ans. Diplômée en ingénierie biomédicale, elle a grandi dans un village à l'ouest de l'Ouganda, loin de tout hôpital. C'est là qu'est née l'idée de NeoNest : « Quand on était enfant, on entendait ces histoires, nos parents disaient : "Oh le bébé de cette femme est mort parce qu'il était bleu"… » Dans de nombreux centres de santé du pays, il n'existe pas d'équipement pour stabiliser les bébés prématurés. Ils doivent être transférés vers des hôpitaux mieux équipés, parfois à plusieurs heures de route. « La plupart de ces bébés sont prématurés ou ont besoin de soins urgents, donc il faut les amener rapidement vers une unité de soins intensifs, parfois à six, huit ou dix heures du village. Actuellement, il n'y a pas de moyen de les transporter en sécurité, on les emmaillote juste dans des draps. » Un nid chauffant pour un transport en toute sécurité C'est pour ces trajets souvent périlleux que Vivian a imaginé NeoNest : un petit nid de transport chauffant, simple d'usage et pensé pour les zones rurales. La priorité : maintenir le nouveau-né à la bonne température, autour de 37 degrés, pendant tout le trajet. Sa batterie tient plus de six heures, et le système envoie une alerte en cas de baisse de chaleur. « Ça, vous voyez, c'est le capteur de température sur le bébé qui nous donne sa température en temps réel », explique-t-elle.  À l'intérieur, le couffin est ajusté pour absorber les secousses des routes en terre et protéger les bébés. « Le bébé doit être transporté de manière à ce qu'il ne remue pas, donc on peut vraiment ajuster le nid à la taille du bébé, et on a aussi des lanières, parce que NeoNest n'est pas conçu seulement pour les ambulances, mais aussi pour les motos, les vélos, ou même à pied », détaille Vivian Arinaitwe. Une invention saluée par la Royal Academy of Engineering Un dispositif fabriqué localement, à partir de plastique recyclé de bidons d'eau. Cette année, NeoNest a valu à Vivian d'être finaliste du Prix africain d'ingénierie décerné par la Royal Academy of Engineering. Le jury, présidé par l'entrepreneure camerounaise Rebecca Enonchong, a salué le potentiel de ce projet pour sauver des milliers de vies : « Il y a d'autres zones, on peut parler d'Asie, on peut parler d'autres zones en voie de développement qui pourraient bénéficier de cette technologie. Non seulement ça, mais l'innovation créée peut être appliquée différemment, c'est-à-dire comment utiliser moins de ressources. » Au-delà de l'invention, Vivian veut un modèle durable : chaque unité revient à environ 115 euros, pour un prix de vente d'un peu plus de 280. Son objectif : qu'au moins un NeoNest soit disponible dans chaque centre de santé du pays.

CQFD - La 1ere
Du venin curatif, les "Intelligences animales" et du plancton

CQFD - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 56:19


1) Une molécule extraite du venin de vipère pourrait soigner des maladies oculaires Une molécule extraite du venin de vipère pourrait révolutionner le traitement de certaines maladies oculaires comme la DMLA et de la rétinopathie diabétique. Actuellement testée sur des rongeurs, elle pourrait réduire la fréquence des injections et aider les patients résistants aux traitements actuels. Une avancée prometteuse en ophtalmologie. 2) "Intelligences animales" au Parc Zoologique de Paris Le Parc Zoologique de Paris consacre une saison aux intelligences animales, explorant les capacités cognitives surprenantes de diverses espèces, des fourmis aux poulpes. Ce parcours, ouvert jusqu'en novembre, invite à redéfinir notre perception de l'intelligence à travers des rencontres et des découvertes fascinantes. 3) Comment le plancton survit dans l'océan Austral L'expédition ACE autour de l'Antarctique continue de livrer des découvertes fascinantes. Une équipe internationale dirigée par des chercheurs des Universités de Genève et Lausanne et de l'EPFL a mis en lumière un mécanisme surprenant de survie du plancton dans l'océan Austral. Contrairement aux autres océans, les micro-organismes y produisent eux-mêmes les composés nécessaires pour maintenir le fer disponible, essentiel à leur survie. L'étude, publiée dans Nature Communication, a des implications cruciales pour notre compréhension des écosystèmes marins et du rôle de l'océan Austral dans la régulation du climat mondial

Radio Vostok - La Quotidienne
PAV Living Room : quand la ville se réinvente

Radio Vostok - La Quotidienne

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025


Prend ton vélo, ou le tram, on traverse l'Arve, on longe les rails,…et on arrive à Praille, Acacias, Vernets, PAV pour les intimes. Actuellement en reconversion, cette zone industrielle devient la plus grande scène de transformation urbaine de Suisse. À terme, il accueillera environ 12'000 logements. C'est une zone qui […] The post PAV Living Room : quand la ville se réinvente first appeared on Radio Vostok.

Radio Vostok
PAV Living Room : quand la ville se réinvente

Radio Vostok

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025


Prend ton vélo, ou le tram, on traverse l'Arve, on longe les rails,…et on arrive à Praille, Acacias, Vernets, PAV pour les intimes. Actuellement en reconversion, cette zone industrielle devient la plus grande scène de transformation urbaine de Suisse. À terme, il accueillera environ 12'000 logements. C'est une zone qui […] The post PAV Living Room : quand la ville se réinvente first appeared on Radio Vostok.

Choses à Savoir SCIENCES
Les humains peuvent-ils hiberner ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 2:46


Température qui baisse, rythme cardiaque ralenti, métabolisme en mode “économie d'énergie”. C'est ce que font les animaux hibernants. Mais… est-ce possible pour un humain ? Actuellement, la réponse est : pas encore — mais la science y réfléchit sérieusement. Chez certains mammifères — ours, écureuils, marmottes — l'hibernation est un état physiologique naturel appelé torpeur prolongée : leur température corporelle chute, leur métabolisme ralentit jusqu'à des pourcentages très faibles, et l'animal survit des mois sans se nourrir. Le défi, pour les humains, est de recréer ce type de suspension biologique sans déclencher des lésions cérébrales, cardiaques ou vasculaires... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Winamax Football Club - Le podcast
WFC - Lewandowski au Barça : le début de la fin ?

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 63:21


Quel serait l'attaquant idéal pour remplacer Robert Lewandowski au Barça ? En fin de contrat à la fin de la saison, Lewandowski ne devrait pas prolonger l'aventure avec le FC Barcelone selon les médias espagnols. Julian Alvarez, Oyarzabal... qui serait son remplaçant rêvé ? Actuellement blessé, le Polonais pourrait rater le Clasico contre le Real Madrid fin octobre. Le WFC se penche sur le cas Lewandowski au Barça.

Programme B
Après Mazan | Justice complice ? (3/4)

Programme B

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 51:13


Plus de dix ans avant l'affaire Mazan, Dominique Pelicot aurait déjà pu être arrêté. Actuellement mis en examen pour deux autres affaires de viols et de meurtre non élucidés, son arrestation a été empêchée par une série de défaillances : preuves scientifiques mal exploitées, ADN perdu, documents cruciaux égarés. Autant de ratés qui lui ont permis de continuer à sévir en toute impunité. Au-delà du stade de l'enquête, dans les affaires de violences sexuelles c'est toute la chaîne judiciaire qui pèche : les plaignant·es font face à un système en déroute et gangrené par le sexisme, entre des interrogatoires mal menés, des défenses machistes ou encore des jugements biaisés.Pourquoi la justice peine autant à prendre correctement en charge les violences sexuelles ? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas, du dépôt de plainte jusqu'au procès ? Quelles sont les conséquences de ces failles, à la fois pour les plaignant•es et pour les accusés ?Pour en parler, Naomi Titti a tendu son micro à l'avocate au barreau de Paris Marjolaine Vignola, la professeure de lettres et autrice Mathilde Levesque, la médecin et présidente du Collectif Féministe Contre le Viol Emmanuelle Piet, la major de police et formatrice en charge de l'aide aux victimes Fabienne Boulard, l'écrivaine Valérie Manteau, la journaliste Juliette Campion et l'avocat Béatrice Zavarro. Elles montrent que contrairement aux apparences, le procès des viols de Mazan était loin d'être exemplaire.« Après Mazan » est une série documentaire en 4 épisodes écrite par Naomi Titti et réalisée par Paul Bertiaux. Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette le 11 octobre ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Jude Rigaud. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Libre antenne week-end
Libre antenne - Fonctionnaire de police, José est actuellement en arrêt maladie

Libre antenne week-end

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 25:40


Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Cameroun: «Paul Biya est en pleine forme et à même de poursuivre ce qu'il a commencé», déclare Grégoire Owona

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 15:24


« Le président-candidat Paul Biya est en pleine forme de ses moyens et il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meetings avant la présidentielle », affirme le ministre camerounais du Travail Grégoire Owona, qui est aussi le secrétaire-général adjoint du parti au pouvoir RDPC. En vue de la présidentielle du 12 octobre, le candidat Paul Biya ne risque-t-il pas de perdre des voix après la démission de deux de ses ministres ? Et fera-t-il des réformes s'il est réélu ? En ligne de Yaoundé, l'un des hommes forts de sa majorité répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Grégoire Owona, quelles seront les deux premières priorités du président Paul Biya s'il est réélu ? Grégoire Owona : Mais le président Paul Biya, certainement, va mieux préciser ses priorités dans sa profession de foi qui va bientôt sortir. Mais je crois que si on devait parler des deux premières priorités en tant que RDPC qui soutient sa candidature, je prendrais la consolidation de la paix, de l'unité nationale et la sécurité en premier, et ensuite la promotion des jeunes et le renforcement du rôle de la femme. La grande inquiétude de l'opposition, c'est la fraude électorale. Même Bello Bouba Maigari affirme que les élections sont truquées au Cameroun et que c'est encore arrivé à la présidentielle de 2018. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je crois que tous ceux qui disent ça font un peu de la diversion. On ne peut pas appeler par exemple au boycott d'une élection locale, sachant qu'on déclare en plus pertinemment quelles sont les conséquences, à savoir l'exclusion à l'élection présidentielle, pour dire après que le système électoral n'est pas bon ou qu'il est mauvais. Donc, je crois qu'il faut faire très attention. Le dépouillement est public. Chacun des candidats ou des représentants des candidats rentrant avec un procès-verbal signé par tous. Quelle autre transparence peut-on vouloir dans un système électoral ? Et si le candidat Paul Biya est battu, est-ce qu'il reconnaîtra sa défaite ? Nous allons à une compétition dans un esprit démocratique. Nous sommes bien préparés, nous espérons gagner. Et si cela arrivait, on se comporterait comme des républicains. C'est-à-dire que le RDPC reconnaîtrait à ce moment-là, la défaite de son champion ? Mais absolument. Mais sur la base des résultats des urnes, pas sur la base des procès d'intention, des interprétations malsaines des lois. Ce 12 octobre, le président Paul Biya va être candidat pour un huitième mandat. Mais beaucoup estiment qu'à 92 ans, c'est une charge trop lourde pour lui. Qu'est-ce que vous en pensez ? J'ai entendu sur votre radio que quand on parle d'âge, c'est qu'on a plus d'arguments. J'ai entendu quelqu'un dire ça. C'est en effet ce qu'a dit Issa Tchiroma. Nous, on a des arguments. Notre candidat est en pleine forme de ses moyens, il conduit le pays, il est à même de poursuivre ce qu'il a commencé. Donc, je ne vois pas le problème que vous êtes en train de soulever sur cet aspect. Actuellement, le chef de l'Etat séjourne en Europe. Est-ce que vous savez quand est-ce qu'il va rentrer ? Mais c'est un court séjour privé. Quand il devra rentrer, on sera bien informé. Et quand il va rentrer, est ce qu'il va tenir un ou plusieurs meetings ? Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Je vous ai dit au début qu'il rendra publique sa profession de foi. Il n'y a aucune raison qu'il ne tienne pas de meeting. Et je peux même vous dire que s'il faut faire des réformes, il se permettra de faire des réformes. Le départ du gouvernement de deux poids lourds du nord du pays Bello Bouba et Issa Tchiroma. Est-ce que cela ne va pas vous faire perdre des voix ? Les démissions de Bouba Bello et d'Issa Tchiroma, je peux vous dire qu'elles ne vont pas spécialement nous faire perdre des voix. Pourquoi ? Pour deux choses. Parce que d'abord, ces deux candidats se sont discrédités par leur façon de faire et par leur façon d'être. La deuxième raison, c'est que dans les zones où ils ont leur base, il y a de nouveaux alliés qui nous ont rejoints, que ce soit en termes de partis politiques ou en termes d'associations. Mais est-ce que nécessairement, et notamment à cause de ces deux ministres démissionnaires, vous n'allez pas faire un score inférieur à celui de 2018 ? Wait and see. Moi, je n'en suis pas du tout convaincu, parce que plusieurs candidats se sont discrédités par leur façon d'être, par leur façon de faire. Ils ont dit des choses et leur contraire en même temps. Ils ont eu des agissements qui font qu'on ne croit plus en eux. Et nous, nous sommes restés dans la même ligne politique et nous sommes crédibles. Notre candidat est crédible. Voulez-vous dire que Bello Bouba et Tchiroma ne sont pas crédibles parce qu'ils étaient encore avec vous il y a quatre mois et que ce ne sont pas de vrais opposants ? Ce n'est pas ça que j'ai dit, mais ils ont fait pire que démissionner. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ce n'est ni le lieu ni le moment de vouloir parler négativement des autres candidats. Nous, on est fair-play. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne À lire aussiÉlections au Cameroun: pour battre Paul Biya, «il faudra un raz-de-marée» de l'opposition, martèle Issa Tchiroma Bakary

Ça peut vous arriver
PÉPITES - Justin Timberlake, "Votre interlocuteur est actuellement aux toilettes"... Le meilleur de l'émission du 24 septembre 2025

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 2:45


Julien Courbet tente d'imiter Justin Timberlake, et on comprend pourquoi il n'a pas fait carrière dans la chanson. Désormais, il y a un match entre ses talents d'humoriste et de chanteur... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

swing
Rory, Saddier, Guillamoundeguy, les tubes de l'été !

swing

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 63:45


Cette semaine nous parlerons de la nouvelle victoire de Rory McIlroy à l'Open d'Irlande. Un tournoi où Adrien Saddier à terminer 5e. Le Français sera avec nous pour évoquer ce nouveau top 5 sur le Tour qui lui permet de croire plus que jamais à une montée sur le PGA Tour.Dans la deuxième partie de l'émission, c'est Oihan Guillamoundeguy qui sera avec nous pour évoquer son bel été sur l'HotelPlanner Tour, la deuxième division européenne. Actuellement deuxième de la Road to Mallorca, le Tricolore est assuré de grimper sur le DPWorld Tour l'an prochain.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rothen s'enflamme
Allo Jérôme : Daniele Manusia nous explique pourquoi Manu Koné est l'un des meilleurs milieux du monde actuellement – 09/09

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 8:39


Aujourd'hui l'économie
Face à Donald Trump, l'Inde de Narendra Modi joue la carte du pouvoir d'achat

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:02


Confrontée à des droits de douane punitifs de 50% imposés par les États-Unis sous l'impulsion de Donald Trump, l'Inde a choisi de ne pas riposter frontalement. Le gouvernement de Narendra Modi déploie une stratégie intérieure : alléger la fiscalité pour soutenir la consommation et amortir le choc sur la croissance. Les nouvelles taxes américaines résonnent comme une onde de choc pour les industriels indiens. 50% sur chaque produit importé d'Inde. Ces surtaxes douanières menacent les exportations, avec à la clé des risques de baisse de la production, de suppressions d'emplois et, en bout de chaîne, d'un ralentissement de la croissance. Déjà en repli par rapport à 6,5% l'an dernier, celle-ci pourrait s'affaiblir encore. Face à cette pression, New Delhi cherche à rassurer à la fois les entreprises et les consommateurs. Une réforme fiscale pour redonner du pouvoir d'achat La réponse de Narendra Modi passe par une refonte de la taxe sur les biens et services (GST). Actuellement structurée en quatre tranches – 5%, 12%, 18% et 28% – et jugée lourde administrativement, elle serait simplifiée en deux paliers : 5% pour les biens essentiels et 18% pour la majorité des autres produits. Avec moins de paperasse pour les entreprises et des prix allégés pour les ménages, le gouvernement espère un effet de relance rapide. Les économistes estiment que cette réforme pourrait ajouter 0,6% au PIB, soit plusieurs dizaines de milliards de dollars. Mais elle priverait l'État d'au moins 16 milliards de dollars de recettes fiscales annuelles, selon HSBC. Un pari fiscal et diplomatique risqué Ce manque à gagner inquiète particulièrement les États indiens, qui en supporteraient plus de 70% et réclament des compensations. Pour équilibrer la réforme, le gouvernement prévoit un taux de 40% sur les produits de luxe et de « péché » tels que le tabac ou les voitures haut de gamme. Au-delà de la relance interne, cette politique vise aussi à attirer des investissements étrangers indispensables au développement du pays. Reste que ce pari fiscal est risqué : il engage l'équilibre budgétaire, institutionnel et diplomatique de l'Inde, et pourrait influencer sa place sur la scène mondiale dans les années à venir. À lire aussiDroits de douane: les produits indiens désormais taxés à 50% à leur entrée aux États-Unis

Reportage International
Argentine: les personnes en situation de handicap échapperont-elles à la tronçonneuse de Javier Milei?

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:28


En août dernier, le président argentin avait eu recours à son droit de veto pour bloquer une aide d'urgence aux personnes handicapées votée par le Parlement. Si le chef de l'État avait justifié son geste par sa volonté de préserver à tout prix l'équilibre budgétaire du pays obtenu au prix d'une sévère cure d'austérité, le Sénat pourrait lever ce veto ce jeudi 4 septembre. Reportage au sein d'un foyer accueillant des personnes atteintes de handicap mental. De notre correspondant à Buenos Aires,  Directrice générale de la Dinad, Adriana Salomone nous fait visiter l'un de ses établissements: « En tout, l'institution accueille 150 personnes en situation de handicap réparties entre l'école et les deux foyers ». Celui où elle reçoit compte une cinquantaine de pensionnaires et environ autant d'employés - personnels administratifs, assistants sociaux, infirmières et éducateurs. Malena est musicothérapeute : « Je travaille ici depuis 11 ans. Actuellement, l'ajustement budgétaire nous limite beaucoup au niveau du matériel. Qu'il s'agisse des enceintes ou des instruments, je dois tout amener de chez moi », explique-t-elle.  Le foyer doit se serrer la ceinture car, depuis l'an passé, le gouvernement a gelé les montants perçus par les établissements accueillant des personnes handicapées. Mais pendant ce temps-là, le niveau des prix et les frais de l'établissement, eux, continuent de grimper. « Nos frais ont augmenté d'au moins 25% et ce que nous recevons n'a pas changé. Donc actuellement, toutes les institutions liées au handicap dépensent plus qu'elles ne reçoivent », rappelle Adriana Salomone.  À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre « On doit de nouveau se battre pour la même chose » Même après avoir réduit leurs coûts au maximum, de nombreuses institutions ne peuvent plus payer leurs charges sociales et accumulent les dettes. La directrice de la Dinad alerte sur le risque de fermeture de centres d'accueil pour personnes handicapées : « Si on ne peut plus payer les salaires et qu'on ne peut plus payer les frais à cause du niveau d'endettement, il faudra qu'on ferme. Certains de nos résidents ont vécu ici toute leur vie, ils ne connaissent rien d'autre que ce foyer. Certains n'ont plus de famille, ils n'ont personne. Où vont-ils aller, que va-t-on faire d'eux ? On les laisse à la rue ? ».  Pour éviter d'en arriver là, le Parlement a voté le mois dernier une loi déclarant l'état d'urgence en matière de handicap et débloqué des fonds pour assurer le fonctionnement des institutions d'accueil jusqu'à la fin 2027. Mais le président Javier Milei a utilisé son droit de veto pour bloquer le texte, au grand dam de Daniela Vagnenkos, responsable de l'un des foyers de la Dinad : « Le plus rageant, c'est que tout ça, c'était des acquis, des droits qu'on avait déjà obtenus. Et là, on revient en arrière, et on doit de nouveau se battre pour la même chose ». Le veto de Javier Milei à l'aide d'urgence en matière de handicap pourrait être levé par le Parlement ce jeudi 4 septembre. Si l'opposition réussit à réunir une majorité des deux tiers, elle pourrait mettre un coup d'arrêt à la cure d'austérité imposée par le président argentin. À lire aussiArgentine : le prestigieux hôpital pédiatrique Garrahan de Buenos Aires au bord de l'effondrement

Afrique Économie
Comores: Moroni veut accélérer le développement de son secteur privé

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:20


Alors que le secteur productif est à la peine aux Comores, comment faire en sorte de développer « l'État investisseur » dans l'archipel ? Face à ce problème, acteurs publics, banques et régulateurs s'accordent sur un même constat : sans financements adaptés ni infrastructures de base, le secteur privé restera fragile. Pour tenter de le renforcer, un certain nombres d'initiatives commencent donc à voir le jour. Objectif : créer dans le pays un climat d'affaires plus favorable. Avec notre correspondant à Moroni, Alors que de nombreux entrepreneurs comoriens déplorent la fuite de capitaux hors de l'archipel en raison de l'obtention de marchés publics nationaux par des entreprises étrangères, Saadi Maoulida, qui est membre de l'Autorité de régulation des marchés publics, affirme être à la recherche de solutions : « Nous avons entrepris des échanges avec la chambre de commerce ainsi qu'avec le gouvernement pour intégrer de nouvelles directives qui vont encourager les petites et moyennes entreprises à se regrouper. Objectif : concurrencer les expertises étrangères pour que la gestion des contrats publics soit effective au niveau national ». « Beaucoup d'entrepreneurs n'ont pas connaissance des règlements en matière de passation des marchés publics. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, ils n'arrivent pas à être compétitifs sur le créneau », ajoute-t-il. Lors du dernier dialogue en date entre le secteur public et le secteur privé, « le gouvernement a appelé au respect des règlementations nationales […]. Nous avons lancé des mesures de sensibilisation aux acteurs de la commande publique pour qu'ils s'y conforment. » À lire aussiComores : « Investir aujourd'hui, transformer demain », le salon des entreprises BIK 2025 s'ouvre à Moroni « Là où on rencontre le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux » À ce problème s'ajoute celui de l'insularité des Comores ainsi que toute une série d'autres difficultés comme le manque d'infrastructures de transports dans le pays. « Là où on a le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux, comme quand on a passé une commande et qu'on nous dit que le bateau arrivera à telle date mais que finalement, il n'arrive pas... », illustre ainsi Moinahadidja Hachim, le responsable de Locakom qui s'apprête à ouvrir une société familiale de location d'outils de bricolage et de jardinage. Face à ces défis, de nouvelles initiatives sont mises en place pour tenter de soutenir les jeunes entrepreneurs. « Actuellement, nous avons par exemple le réseau Komsae dont la mise en place va permettre à ces derniers de se rapprocher de différentes structures en fonction de leurs besoins », explique ainsi Nadjwa Saïd Mohamed Djalim, assistante de direction chez Innov'Lab, le premier incubateur comorien qui est à l'origine de Komsae. « Ces initiatives doivent permettre de promouvoir une culture entrepreneuriale et l'entrepreneuriat collectif » aux Comores, poursuit celle-ci. Objectif : « Faire travailler ensemble ces jeunes entrepreneurs, créer entre eux un esprit d'équipe et de collaboration ». En dépit du tarif des stands jugé trop cher, le dernier Salon des entreprises comoriennes a toutefois permis des rencontres pour tenter de rapprocher les acteurs du secteur public et du secteur privé. À lire aussiComores : la diaspora, un pilier vital de l'économie nationale pendant le ramadan

C'est pas du vent
L'enfer du cobalt en RDC : l'envers de la transition énergétique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 48:30


C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. (Rediffusion du 24 janvier 2025) Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux, dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux tiers des réserves mondiales de cobalt. Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC.

Navigantes
#68 Carolijn Brouwer, l'élégante

Navigantes

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 60:40


A 52 ans, Carolijn Brouwer est une figure emblématique de la course au large et de la voile légère. Actuellement membre de l'équipage Holcim-PRB engagé dans The Ocean Race Europe, elle compte en effet à son actif trois participations à la Volvo Ocean Race (désormais The Ocean Race), dont une victoire avec Dongfeng Race Team en 2018 aux côtés de Charles Caudrelier, un moment "inoubliable". La Belgo-Néerlandaise, qui, auparavant, a disputé trois fois les Jeux Olympiques sur trois supports et pour deux pays différents et a été élue deux fois Marin féminine de l'année par World Sailing, à vingt ans d'intervalle (1998 et 2018), raconte que c'est sa participation à la Volvo 2014-2015 avec l'équipe 100% féminine de Team SCA qui lui a "ouvert beaucoup de portes" et permis aujourd'hui d'être une navigatrice aussi expérimentée que convoitée lorsqu'il s'agit de monter des équipages de large. Une belle récompense pour celle qui a grandi au Brésil et tiré ses premiers bords dans la baie de Rio, et parle six langues, dont le français, parfaitement. La preuve dans ce premier épisode de la saison 4 de Navigantes.Navigantes est animé par Hélène Cougoule et produit par Tip & Shaft.Diffusé le 20 Août 2025Post production : Grégoire LevillainGénérique : All the summer girlsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Mon Carnet, l'actu numérique
{ENTREVUE} - Un appareil pour maintenir le lien

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 13:47


Dominique Dion a conçu Beedle, un appareil pensé pour maintenir le lien avec des personnes atteintes de troubles cognitifs, comme l'Alzheimer. Inspiré par la maladie de sa mère, il a développé un dispositif simple, personnalisable et sécurisé, doté d'un grand écran tactile et contrôlable à distance par un proche. Actuellement en phase bêta, Beedle reçoit des retours très positifs des familles et vise une commercialisation grand public avant les Fêtes.

Reportage International
Syrie: l'industrie textile en quête de renaissance à Alep

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:26


Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie.  De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil.   À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats

La libre antenne
La libre antenne - Actuellement dans un centre de réinsertion sociale, Alyssa cherche un emploi

La libre antenne

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:57


Invités : - Alyssa, Actuellement dans un centre de réinsertion sociale, Alyssa cherche un emploi. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
États-Unis: les énergies vertes, où en est-on à l'ère de Trump?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 3:01


Les fabricants d'éoliennes et de panneaux solaires qui veulent investir aux États-Unis dénoncent un revirement opéré par la Maison Blanche concernant leur secteur depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. Un changement politique qui met en péril leur filière, et ce, pour de nombreuses années à venir. À l'origine de cette situation, « la grande et belle loi budgétaire » du président américain adoptée au forceps le 4 juillet dernier. Ce texte met un tour de vis aux subventions fédérales pour les énergies propres. Trump a juré d'en finir avec « l'arnaque verte » de Joe Biden et de limiter l'envolée des déficits. Le nouveau budget supprime les crédits d'impôt pour les projets éoliens et solaires qui ne seront pas opérationnels d'ici au 31 décembre 2027. Les projets d'hydrogène bénéficient, eux, d'un sursis : à cette date, il faudra avoir commencé à construire l'usine pour bénéficier des aides.  À lire aussiLutte contre le réchauffement climatique: Donald Trump en arrière toute L'essor des énergies vertes s'essouffle Pour les professionnels de l'éolien et du solaire, c'est la catastrophe. Selon eux, les projets d'installations risquent de baisser de 20% au cours de la prochaine décennie. Avec des dizaines de milliers d'emplois - ceux d'ingénieurs, d'installateurs, de techniciens ou encore de chefs de projet - qui finalement ne seront pas créés, et ce, alors que les coûts de l'électricité des ménages américains pourraient augmenter de 280 dollars par an d'ici à 2035, alertent les experts. Avec l'arrêt des subventions, financer de nouveaux projets devient très compliqué, voire impossible. Des projets d'investissements à l'arrêt C'est le cas du singapourien Bila Solar, fabricant de panneaux solaires, qui a suspendu le projet d'extension de son usine d'Indianapolis. Son concurrent canadien Heliene a lui remis aux calendes grecques l'installation d'une usine de cellules solaires dans le Minnesota. Enfin, deux projets de parcs éoliens offshore, prévu pour alimenter les États du Maryland et New England, pourraient ne jamais voir le jour.  Selon la filière, c'est 373 milliards de dollars d'investissements qui pourraient disparaître. Mais les acteurs du marché disent encore avoir besoin de temps pour évaluer les effets de cette nouvelle législation et de la politique des droits de douane de Trump. Actuellement, le marché américain dépend fortement des importations de composants. Et c'est la Chine qui contrôle 80% de la production mondiale de panneaux solaires. À lire aussiLa politique énergétique de Donald Trump pèse sur l'économie américaine  

Invité Afrique
RSF inquiète pour la liberté de la presse au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:33


Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias.   À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»

Ça va Beaucoup Mieux
DON DU SANG - Appel à la mobilisation avant les départs en vacances

Ça va Beaucoup Mieux

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 3:01


Les grands départs en vacances approchent, mais avant de partir, l'Etablissement Français du Sang appelle ceux qui le peuvent à aller donner leur sang dans un de leurs nombreux points de collecte. Actuellement, leurs réserves sont trop basses : il manque 15 000 poches pour envisager un été serein dans nos hôpitaux. Dans "Ca va beaucoup mieux" ce matin, notre journaliste Santé Agathe Landais fait le point sur la situation, et rappelle qui peut donner, et comment. Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Agathe Landais du 10 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi la France pourrait bientôt vous rendre vos jours de congé si vous tombez malade ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 1:48


Et si vos jours de vacances n'étaient plus "perdus" lorsque vous tombez malade pendant vos congés ? Une réforme du droit du travail pourrait bientôt bouleverser cette réalité bien connue des salariés français. En cause : une directive européenne que la France va devoir transposer, sous peine de sanctions. Et cette directive est très claire : un salarié qui tombe malade pendant ses congés a le droit de les récupérer.Actuellement, le Code du travail français n'offre cette possibilité qu'aux salariés bénéficiant d'un arrêt maladie professionnelle, c'est-à-dire liée à un accident du travail ou une maladie reconnue comme telle. En cas de maladie classique (grippe, gastro-entérite, etc.), les jours de congés sont considérés comme consommés, même si le salarié est alité et incapable d'en profiter.Mais cette situation va devoir évoluer. Plusieurs arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) ont déjà précisé le droit : un salarié qui tombe malade pendant ses congés doit pouvoir les reporter à une date ultérieure. Le repos compensateur doit être réel et effectif. Et selon les règles européennes, les congés payés sont un droit fondamental à la santé et au repos.La directive européenne 2003/88/CE sur le temps de travail, combinée à la jurisprudence européenne, impose donc aux États membres de garantir que les congés payés ne soient pas "mangés" par une maladie imprévue. Une obligation que la France va devoir intégrer dans son droit national.Le ministère du Travail travaille déjà sur cette transposition. Selon plusieurs sources, une réforme pourrait voir le jour dès 2025. Elle permettrait aux salariés de faire valoir leur droit à report en cas de maladie, sous réserve de fournir un certificat médical et de prévenir rapidement l'employeur.Cette évolution est saluée par les syndicats, qui y voient une victoire du bon sens et du respect de la santé des salariés. « Être malade, ce n'est pas se reposer. Ce n'est pas des vacances », résume un représentant de la CFDT. Les employeurs, eux, redoutent une complexification des règles de gestion du personnel, notamment dans les petites entreprises.Reste à voir comment le gouvernement arbitrera. Mais une chose est certaine : la législation française devra évoluer pour se mettre en conformité avec le droit européen. Et pour les salariés, cette réforme pourrait bien transformer leur rapport aux congés… et à la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Qu'est-ce que l'Alcarelle, l'alcool sans gueule de bois ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 2:06


Imaginez un verre qui vous détend, vous désinhibe, vous rend sociable — sans provoquer de maux de tête le lendemain, ni endommager votre foie à long terme. Une sorte d'alcool… sans les effets secondaires. Cette idée, un peu folle à première vue, est pourtant en train de devenir réalité. Son nom : Alcarelle.Alcarelle est une molécule de synthèse développée par le neuropsychopharmacologue David Nutt, ancien conseiller du gouvernement britannique sur les drogues. Ce scientifique s'est fait une spécialité : comprendre comment l'alcool agit sur le cerveau, et comment reproduire ses effets… sans les dangers.Pour cela, il s'est penché sur le principal mode d'action de l'éthanol (l'alcool que l'on boit) : il agit sur les récepteurs GABA-A du cerveau. Ces récepteurs freinent l'activité neuronale, ce qui explique les effets apaisants et désinhibiteurs de l'alcool. Mais l'éthanol est une molécule “sale” : il agit sur de nombreux autres récepteurs, ce qui entraîne ivresse, dépendance, dommages au foie, troubles du sommeil… et bien sûr, la célèbre gueule de bois.L'idée derrière Alcarelle est simple mais ambitieuse : créer une molécule plus propre, qui cible uniquement les bons récepteurs, ceux responsables de l'euphorie douce et de la relaxation, sans toucher aux circuits de l'addiction ou aux organes internes. Mieux encore, ses effets seraient réversibles : il suffirait de prendre un “antidote” pour redevenir sobre, comme on coupe un interrupteur.Actuellement, Alcarelle n'est pas encore commercialisé. Son développement est encore en cours, et les essais toxicologiques sont menés avec prudence. La société à l'origine du projet, également nommée Alcarelle, espère contourner la classification classique d'un alcool en tant que drogue, en le faisant approuver comme ingrédient dans des boissons “bien-être”.Les promesses sont grandes : pas de gueule de bois, pas de dépendance, pas de dommages au foie. Mais les défis le sont aussi. Les autorités sanitaires devront être convaincues de son innocuité sur le long terme, et l'acceptation sociale pourrait prendre du temps. Boire un produit de synthèse pour “simuler” l'alcool ne séduira pas tout le monde d'emblée.Et pourtant, si cela fonctionne, Alcarelle pourrait révolutionner nos rapports à l'alcool. Un tournant historique, comparable à l'arrivée des édulcorants dans l'industrie du sucre.Alors, dans quelques années, lèvera-t-on notre verre… d'Alcarelle ? La science, en tout cas, semble prête à relever le défi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haïti: le pouvoir de transition est dans l'impasse, selon Fritz Jean

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 30:00


Dans une interview accordée à plusieurs médias haïtiens, Fritz Jean, le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), dresse un «constat alarmant» sur la situation du pays. Entre manque de coordination, blocages administratifs, inertie étatique et pressions d'acteurs puissants mus par des intérêts inavoués, il expose l'impuissance criante d'«un pouvoir de transition guetté par le désespoir», rapporte notre confrère Gotson Pierre, directeur d'Alterpresse. Dans cet entretien, Fritz Jean accuse notamment des responsables, y compris au sein de l'État, d'avoir «collaboré ou fermé les yeux sur les agissements des gangs». Au sujet du processus de révision constitutionnelle qui est bloqué, il avoue «ne pas comprendre certaines parties de l'avant-projet» et annonce la tenue d'un comité de lecture pour le réécrire. Ce texte est de toute façon «contesté par plusieurs secteurs», souligne Gotson Pierre. À six semaines de la fin de son mandat et alors que le processus de transition est censé s'achever dans sept mois, Fritz Jean semble fait un aveu d'échec et d'impuissance. «Il prend le peuple à témoin», analyse Gotson Pierre. Mais le bilan du CPT sera quoi qu'il arrive «bien maigre».   La Cour suprême autorise Donald Trump à expulser des sans-papiers vers des pays tiers L'administration Trump pourra envoyer des migrants dans des pays dont ils ne sont pas citoyens, explique le Washington Post, et avec lesquels ils n'ont même aucun lien, précise le New York Times. Actuellement, huit hommes attendent sur une base militaire américaine de Djibouti, transformée en centre de détention improvisé, d'être envoyés au Soudan du Sud, raconte le quotidien. Depuis le mois de mai 2025, ils y vivent dans des conditions sanitaires précaires et sous la menace de tirs de roquettes. En première instance, des juges progressistes avaient ordonné que leur transfert vers le Soudan du Sud soit stoppé parce que ces personnes n'avaient pas pu contester devant la justice leur expulsion, ni fournir des preuves qu'ils risquaient d'être torturés dans le pays d'accueil choisi par les États-Unis. Cette décision de la Cour suprême n'est que provisoire. Comme l'explique le New York Times, c'est maintenant à une cour d'appel, puis à nouveau à la Cour suprême, de se prononcer sur le fond du dossier. Pour l'administration Trump, ces expulsions vers des pays tiers concernent «les pires des pires criminels», rapporte le Washington Post, et elles sont nécessaires car souvent, leurs pays d'origine refusent d'autoriser leur retour. Faux, répond la défense pour qui la plupart des sans papiers concernés n'ont jamais été condamnés et sont initialement entrés légalement aux États-Unis avec un visa de réfugié, d'étudiant ou de travail.   Le Canada et l'UE signent un accord de défense Le Premier ministre canadien, Mark Carney, était présent à Bruxelles hier pour assister au 20è sommet Union européenne/Canada. Face à la menace de son voisin du sud d'en faire le 51ème État américain, et face aux droits de douane qui le frappe, Ottawa cherche à renforcer ses partenariats avec l'UE. Bruxelles est dans la même optique : l'Union européenne entend noyer des accords internationaux pour faire face à la remise en cause de l'ordre mondial par Donald Trump. Pour le New York Times, le président américain repousse ses alliés de toujours. Il exige que ses partenaires dépensent plus pour s'armer et promet de réduire le rôle de son pays en ce qui concerne la sécurité internationale. Et en même temps, «il a lancé une guerre commerciale contre certains des alliés traditionnels les plus proches» du pays, analyse le quotidien. Une attitude qui «reconfigure le réseau mondial des partenariats», écrit le New York Times. Le Canada, la France, l'Allemagne et les autres pays de l'Union européenne nouent de nouvelles alliances pour être moins dépendant des États-Unis qui sont de plus en plus capricieux, juge le journal.   Le parc du Mapocho Rio, à Santiago du Chili Notre dossier du jour nous emmène au Chili, à la découverte d'un immense parc dans la capitale. Le Mapocho Rio vient d'ouvrir, équipé pour accueillir des familles et des habitants des deux communes les plus pauvres du pays qui l'entourent. Le parc compte des jeux pour enfants, plusieurs terrains de foot, des tables de ping-pong, un mur d'escalade, un skate parc et surtout des milliers d'arbres qui font du Mapocho Rio, une sorte de poumon vert à Santiago. Reportage de Naïla Derroisné.   De quelle nationalité était Carlos Gardel ? Né en France, mais de nationalité argentine ou uruguayenne ? Ce mardi, c'est le 90è anniversaire de sa mort et le débat continue, écrit La Nacion. Le succès de Carlos Gardel a été tel que des deux côtés du Rio de la plata, on s'approprie le chanteur, compositeur de tango et acteur. Lui-même a entretenu la confusion, explique le quotidien. Comme le raconte Walter Santoro, le président de la Fondation internationale Carlos Gardel, dans les colonnes de La Nacion, l'artiste disait toujours que dans la vie, il ne faut pas diviser, mais multiplier. Pas question pour lui de soutenir un parti ou une équipe de football. Pas question non plus de parler de religion. Et en 1930, pour le premier mondial de football, lors de la finale opposant l'Argentine à l'Uruguay, chaque pays pouvait choisir un artiste le représentant. Carlos Gardel a chanté pour les deux. Et à la presse qui lui demandait qui il voulait voir gagner, il a répondu : «Mon petit coeur est divisé».   Le journal de la 1ère En Martinique, le président de la Collectivité Territoriale se dit «surpris et déçu» par le futur projet de loi «contre la vie chère».

Parlons-Nous
Aidants : Anne, aidante de son mari, déplore les manquements du personnel de son centre de rééducation

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 37:49


REDIFF - Depuis 3 mois, Anne est aidante de son mari paraplégique. Il est hospitalisé depuis 3 mois à cause d'une lourde opération. Actuellement dans un centre de rééducation, Anne constate des manquements dans les soins prodigué à son mari et le supporte mal. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RMC Poker Show
Alex Goude présente sa pièce "Ménopause" actuellement au théâtre Grand Point-Virgule, et la prochaine "Men en pause" – 15/06

RMC Poker Show

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 3:04


Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Pourquoi l'auteur de BD Bastien Vivès est actuellement jugé… HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later May 28, 2025 6:22


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSProcès Bastien Vivès : Franceinfo, Télérama, BFMTV, Le HuffpostLena Situations : L'Union, BFMTVAnne-Sophie Lapix : Le Parisien, Actu.frTout pour la lumière : BFMTV, L'AlsaceTapis Jaune : Allo Ciné, WebediaBillie Eilish : Le Figaro, VarietyÉcriture : Lisa ImpératriceIncarnation : Lisa Impératrice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Docteur Nhân Pham-Thi - Demain tous allergiques?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 11, 2025 10:10


C dans l'air l'invitée du 10 mai 2025 : Le docteur Nhân Pham-Thi, allergologue et pédiatre à Paris.En ce printemps, nous sommes très nombreux à éternuer et à avoir les yeux qui piquent. Actuellement, les pollens de graminées font leur apparition en France avec un peu d'avance. Dans ce contexte, l'hebdomadaire "Le 1" fait sa Une sur le thème "Tous allergiques", un numéro auquel a collaboré le Dr. Nhân Pham-Thi, allergologue et pédiatre à Paris.Près d'un Français adulte sur trois, et 20% des enfants âgés de plus de 9 ans, souffriraient de rhinites saisonnières provoquées par une allergie aux pollens, un chiffre en forte hausse. L'OMS estime que d'ici 2050, 50% de la pollution souffrira d'allergie. Le dérèglement climatique serait en cause en cause, ainsi que notre mode de vie. Comment se prémunir des allergies, et peut-on se soigner durablement?