POPULARITY
Categories
durée : 00:09:59 - Une semaine dans leurs vies - Dans cet entretien avec Eva Bettan, l'écrivain Jean Echenoz dévoile les coulisses de son dernier roman, "Bristol" (Éditions de minuit), en lice pour le Prix du livre Inter 2025. Il révèle sa fascinante approche de l'écriture et son rapport unique au récit cinématographique. - invités : Jean Echenoz - Jean Echenoz : Ecrivain
Une forme de « en même temps » :« Gaza : Israël passe à l'offensive… et poursuit les négociations », constate La Croix à Paris.« Israël lance une vaste opération militaire à Gaza, au milieu de pourparlers de très incertains », renchérit L'Orient-Le Jour à Beyrouth.En effet, précise le quotidien libanais, « l'État hébreu annonce le début d'une offensive d'ampleur "Les chars de Gédéon", peu avant la tenue à Doha d'un nouveau cycle de négociations indirectes. »En fait, pointe le journal, « Israël poursuit la même stratégie depuis plus d'un an et demi : affamer Gaza et utiliser aux frappes militaires pour obtenir du Hamas un cessez-le-feu provisoire et libérer davantage d'otages, sans mettre fin à la guerre, et mener une réoccupation plus vaste de l'enclave. »Libération à Paris a fait les comptes : l'armée israélienne a lancé « 670 frappes dans l'espace d'une semaine. » Bilan : « au moins 462 Palestiniens tués, selon les autorités de l'enclave, dont 344 ces trois derniers jours. »Au même moment, constate notamment Le Soir à Bruxelles, alors qu'aucune aide humanitaire n'est entrée dans l'enclave depuis le 2 mars, « Israël va autoriser l'entrée d'une « quantité de base de nourriture ». L'État hébreu veut "éviter le développement de la famine dans l'enclave", explique le premier ministre Benyamin Netanyahou. »Il faut dire, complète le New York Times, que « certains militaires israéliens ont conclu, en privé, que les Palestiniens de Gaza risquaient de souffrir d'une famine généralisée si les livraisons d'aide n'étaient pas rétablies dans les semaines à venir. »Violations et pas de sanctions…Le Temps à Genève énumère les violations du droit international humanitaire dont l'État hébreu se rend coupable dans l'enclave palestinienne : absence d'approvisionnement (article 55 de la Convention de Genève), blocage de l'aide humanitaire (article 59), destruction de biens civils (article 53), attaques disproportionnées (article 57), déplacements forcés et transferts de population (article 49), interdiction de visite des puissances protectrices du Comité international de la Croix-Rouge (article 143).Pour autant, si certains pays donnent de la voix, pas de condamnation unanime et encore moins de sanctions… « Guerre à Gaza : les alliés d'Israël face au risque de la complicité », prévient Le Monde à Paris. « Face à l'horreur des événements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, les organisations humanitaires, les défenseurs des droits humains, avocats, professeurs, intellectuels, artistes, et responsables des Nations unies, demandent aux États d'agir et de ne pas se rendre complices des crimes en cours. (…) La répugnance des États occidentaux à prendre des mesures concrètes contre l'État hébreu les expose à des poursuites pour manquement à leurs obligations internationales. »Dans la presse internationale, les commentaires se multiplient ces derniers jours. A l'instar de cette supplique lancée hier par un chroniqueur du Sunday Times hier à Londres : « j'ai pleuré les victimes du 7-Octobre, écrit-il. Mais qui parmi nous ne pleure pas aussi les victimes de Gaza ? Critiquer le gouvernement israélien n'est pas antisémite ; c'est le service le plus pro-israélien qu'un ami de cette nation rendre puisse. C'est pourquoi je dis aux Israéliens, après des centaines de morts supplémentaires la dernière semaine et alors que des enfants désespérés cherchant les déclins à la recherche de restes de nourriture, arrêtez. Pour leur bien comme pour le vôtre, arrêtez, s'il vous plaît. »« La preuve que tout le monde ne nous déteste pas »En Israël, l'opinion est partagée… à l'image de ce qu'on peut lire dans la presse. Pour Haaretz, quotidien d'opposition, « la seule voie vers l'avenir d'Israël est d'arrêter la destruction de Gaza – maintenant ! » Il faut parvenir « à un accord global visant à rapatrier les otages, à mettre fin à la guerre, à retirer les troupes de Gaza, à permettre l'acheminement de l'aide humanitaire, à engager la reconstruction et à lancer un effort diplomatique international pour apporter des changements profonds dans la région, y compris sur la question palestinienne. »A contrario, le Jerusalem Post consacre son éditorial à Yuval Raphael… Cette chanteuse de 24 ans, rescapée des massacres du 7-Octobre, arrivée 2e au concours de l'Eurovision samedi soir. « Yuval Raphael symbole de l'étonnante résilience d'Israël », s'exclame le Jerusalem Post . Elle « est arrivée en tête des votes du public. Preuve que la position mondiale d'Israël, décrite souvent comme étant en chute libre, n'est pas aussi désastreuse que nous l'imaginons. (…) C'est la preuve, poursuit le Jerusalem Post, qu'en dépit des résolutions de l'ONU, des appels au boycott et des condamnations réflexes de nombreux hommes politiques européens (Emmanuel Macron, nous vous regardons), c'est la preuve que tout le monde ne nous déteste pas. »
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre critique du film "Nino" réalisé par Pauline Loquès avec Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels. Ce film est présenté à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2025Abonnez-vous au podcast CINECAST sur la plateforme de votre choix : https://smartlink.ausha.co/cinecast --- Titre : NinoSortie : ProchainementRéalisé par Pauline LoquèsAvec : Théodore Pellerin, William Lebghil, Salomé Dewaels.Synopsis : Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D'ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.#Enzo #Cannes2025 #CINECASTHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après des études à l'École Nationale d'Architecture de Paris-Val de Seine, dont il sort major en 2009, Benjamin Loiseau part exercer son métier à Shanghai puis à New-York pendant 5 ans. Mais il préfère finalement stopper sa pratique de projets de tours des agences prestigieuses qu'il traverse pour créer sa propre agence, en 2013. Aujourd'hui, en parallèle à la gestion de son agence, il poursuit une thèse de doctorat.Mais qu'est-ce qui fait "courir" Benjamin ? Trouvez un certain nombre de réponses en écoutant ce numéro de Com d'Archi !Portrait teaser DR © Benjamin Loiseau - Mano architectureIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:45:36 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'écrivain Pierre Ducrozet, lauréat du Prix de Flore en 2017, est connu pour l'intérêt qu'il nourrit envers les questions liées à l'écologie et au monde contemporain. Fin 2024, il a publié "Autoportrait sans moi" et il signe la preface de "L'atelier d'écriture" de G. Garcia Marquez en 2025.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
La première commissaire au bien-être et aux droits des enfants entre en fonction dans un contexte alarmant : plus de 134 000 signalements ont été traités par la DPJ en 2023-2024. Marie-Ève Brunet Kitchen explique ce que son mandat apporte de plus, alors que seulement une des 65 recommandations du rapport Laurent a été pleinement appliquée selon le comité de suivi. Entrevue avec Marie-Ève Brunet Kitchen, commissaire au bien-être et aux droits des enfants. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les évènements du jour sur Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une question ne cesse de préoccuper régulièrement l'esprit du croyant : l'histoire peut-elle être une menace pour la foi ? Pendant longtemps, l'Église catholique a eu tendance à se raidir face aux découvertes historiques, ce qui a donné lieu, notamment, à la crise moderniste. Puis, au cours du 20e siècle, elle élabora lentement des réponses qui firent progresser à la fois notre connaissance des Écritures et notre rapport au passé. Pourtant, aujourd'hui, certaines de ces réponses semblent ne plus aller de soi. Alors, reposons-nous la question. Quand l'histoire vient bousculer nos certitudes, quand les découvertes archéologiques semblent contredire les récits bibliques, comment réagissons-nous ? L'histoire est-elle nécessairement un obstacle à la croyance, ou peut-elle, au contraire, l'éclairer et la renforcer ? Avec le Père Alain de Boudemange, prêtre diocésain de Versailles, Professeur aux Facultés Loyola de Paris et le Père Philippe Saudraix, historien, prêtre du diocèse de Nanterre.
Rubrique:feuilletons Auteur: eric-vincent Lecture: SonorusDurée: 36min Fichier: 22 Mo Résumé du livre audio: XII - La preuve Alors que chez les sorciers la guerre se précise et les morts s'enchainent, Orion tente de suivre le délluminateur. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Rubrique:nouvelles Auteur: gabriel-de-lautrec Lecture: Daniel LuttringerDurée: 07min Fichier: 5 Mo Résumé du livre audio: Gabriel de Lautrec, « Contes de Paris-Journal, » in Paris-Journal, cinquante-et-unième année (nouvelle série), n° 783, dimanche 27 novembre 1910 Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Entre respect de la vie privée des salariés et nécessité pour l'employeur de se protéger contre les abus, la question des preuves au travail soulève des enjeux complexes. Alors quels sont les critères qui rendent une preuve recevable devant un tribunal ? Et comment éviter les écueils juridiques dans sa collecte ? Réponses dans ce podcast avec Me Anne-Claire Moser. Chaque samedi, retrouvez un nouveau podcast de la "Règle d'or", présentée par l'une des avocates de l'émission "Ça peut vous arriver".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
⚠️ Découvrez du contenu EXCLUSIF (pas sur la chaîne) ⚠️ ⇒ https://the-flares.com/y/bonus/ ⬇️⬇️⬇️ Infos complémentaires : sources, références, liens... ⬇️⬇️⬇️ Le contenu vous intéresse ? Abonnez-vous et cliquez sur la
L'émission 28 minutes du 09/05/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Nathan Devers, écrivain et philosophe ; Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards" ; Géraldine Woessner, rédactrice en chef du "Point" ainsi que le dessinateur de presse Pascal Gros. Retour sur deux actualités de la semaine :E.Macron/F.Merz: le couple franco-allemand revitalisé ?Mardi 6 mai, Friedrich Merz a été élu chancelier de la République fédérale d'Allemagne à l'issue d'un vote d'investiture aux allures de revers : faute de soutiens au sein de sa coalition, il aura fallu un deuxième tour pour qu'il accède au poste. Lors du traditionnel premier déplacement à Paris du chancelier, Friedrich Merz s'est empressé de consacrer avec Emmanuel Macron la renaissance du "réflexe franco-allemand" dans une tribune publiée dans le Figaro, notamment sur les questions de défense et de souveraineté énergétique et économique. Preuve d'une volonté de coopération étroite, un conseil des ministres franco-allemand est prévu cet été. Malgré leur bonne entente diplomatique, les deux homologues gouvernent chacun sur une ligne de crête politique, avec une dissolution aux airs d'échec pour Emmanuel Macron et une coalition fragile pour Friedrich Merz. Ce nouveau tandem sera-t-il capable de faire bouger les lignes en Europe ?Défilé du 9 mai à Moscou: démonstration de force réussie pour Vladimir Poutine ?Ce vendredi 9 mai, la Russie célèbre les 80 ans de sa victoire sur le nazisme. Cette grand-messe patriotique comprend un défilé militaire auquel ont assisté de nombreux chefs d'États : Lula, Xi Jinping, mais aussi des Européens, comme le président serbe Aleksandar Vucic ou le Premier ministre slovaque Robert Fico. Une présence qui rappelle des dissensions au sein de l'Union Européenne qui s'oppose fermement à la Russie depuis son invasion de l'Ukraine . Xi Jinping est quant à lui au premier rang auprès de Vladimir Poutine, affichant ainsi leur volonté conjointe de détrôner un Occident qu'ils jugent "hégémonique". Cette fête nationale fait-elle office de démonstration de force face aux Européens ? Constance Rivière est directrice générale du palais de la Porte Dorée, à Paris, et présente l'exposition "Banlieues chéries" qui se tient au musée de l'histoire de l'immigration, jusqu'au 17 août. Elle retrace l'histoire des banlieues, particulièrement les banlieues franciliennes, avec "un angle artistique très poussé pour aborder des questions politiques extrêmement sensibles", explique Constance Rivière. De Sarcelles à Ivry-sur-Seine, l'exposition vient briser le stigmate accolé à la banlieue, qui reste un territoire mal-aimé et méconnu en France. Mercredi 7 mai, François Bayrou a laissé l'hémicycle circonspect en évoquant un référendum quant aux finances publiques, alors que le gouvernement patine pour trouver 40 milliards afin de réduire le déficit public. Dès le lendemain, Emmanuel Macron reprend la main en invoquant de possibles consultations des Français, qu'il entend détailler lundi prochain. C'est le duel de la semaine signé Valérie Brochard.Donald Trump a annoncé vouloir "rouvrir Alcatraz, [...] afin d'y accueillir les criminels les plus violents et les plus impitoyables des États-Unis". La possible remise en service de cet établissement pénitentiaire, fermé depuis 1963 et mythifié par Hollywood, suscite un tollé (et l'ironie des internautes) sur les réseaux. C'est le Point com de Paola Puerari.En 1944, deux officiers de marine, l'un Français et l'autre Allemand, ont réussi à s'entendre dans le tumulte de la Seconde Guerre mondiale pour épargner La Rochelle. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch, à l'occasion des commémorations du 8 mai, 80 ans après la fin de la guerre. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur l'élection du nouveau pape Léon XIV ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 mai 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Antoine Robitaille et Benoît Dutrizac reviennent sur les manifestations étudiantes contre l’interdiction du cellulaire à l’école. Robitaille s’indigne : où sont les mobilisations contre l’intimidation ou les inégalités? Le duo aborde aussi les critiques envers les médecins spécialistes, accusés de corporatisme malgré des hausses de salaire massives sans gains pour la population, ainsi qu’une campagne du ministère des Transports qui semble culpabiliser les piétons. La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le cash, on l'a dit ringard, on l'a voulu mort, mais le cash revient en héros ! Le 28 avril, l'Espagne s'est retrouvée sans courant : plus de cartes, plus d'apps, plus rien. Seul le cash a tenu bon. Et si, au fond, les bons vieux billets de banque étaient notre dernière vraie liberté ? Ecoutez cette chronique avant de jeter votre monnaie au fond d'un tiroir. Pendant des années, on nous l'a martelé le cash, c'est dépassé. C'est un truc de vieux, de fraudeurs, voire de terroristes. Place donc aux applis, aux QR codes, aux portefeuilles numériques, c'est plus moderne, fluide, plus propre. Et puis il y a eu l'Espagne, le 28 avril dernier, une panne géante d'électricité, 10 heures de black-out par endroits. Résultat : plus de terminaux de paiement, plus d'internet et plus de réseau. C'est le moment où on redécouvre que le cash, ce n'est pas juste un vestige du passé. C'est un filet de sécurité, une assurance vie économique quand tout le reste se plante. Et ça ne s'arrête pas là. En Suède, en Norvège, ces pays nordiques qui ont tout misé sur le numérique, ont fait machine arrière face à la menace russe de cyberattaque massive et recommandent désormais de garder du cash à la maison… Mots-Clés : taxis Uber, arrêt, applis, inutilisables,distributeurs, hors service, traditionnel, vieux billets, stock, Simone Wapler, chroniqueuse boursière, financer, terrorisme, électricité, bombes, autoroutes, diaboliser, moyen de paiement, batterie, autorisation, cloud, espace de liberté, anonyme, accessible, solvabilité, surveillance, géolocalise, start-up, américain, serveur, Belgique, France, techno, billets de banque, valeur, autonomie, plan B. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:12 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce dimanche, l'aéroport de Tel-Aviv a été la cible d'un tir de missile en provenance du Yémen, revendiqué par les Houthis. Une frappe qui a percé le système de défense anti-aérienne d'Israël, réputé pour être l'un des meilleurs au monde, mais affaibli depuis les attaques iraniennes l'an dernier. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Etienne Marcuz Chercheur associé à la FRS, spécialiste de la dissuasion et de la défense antimissile
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Philippe de Tonnac, essayiste. Et si la maladie était une métamorphose ? Comment traverser l'épreuve, la comprendre, et peut-être même en faire un chemin vers soi ? Quel rôle joue le temps dans la guérison ? Dans cet épisode, Jean-Philippe de Tonnac se confie au micro d'Anne Ghesquière avec une sincérité bouleversante. Il raconte son combat contre l'anorexie mentale restrictive et le dialogue intérieur qu'il a dû engager pour se réconcilier avec son corps… et avec lui-même. Un témoignage rare, puissant, profondément humain. Son dernier livre, Le Temps minéral de la guérison est paru chez Actes Sud. Épisode #589Quelques citations du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :"On a une capacité et une aptitude à transformation infinie.""Il n'y a rien de plus altruiste que le travail de guérison.""Le chemin de guérison n'est pas une destination, c'est mettre un pied devant l'autre jusqu'au bout et probablement de l'autre côté pareil."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :00:00 Introduction02:54 La genèse du livre04:33 Le temps minéral06:42 L'expérience de l'anorexie mentale11:39 Une société qui détourne des questions fondamentales13:39 La rencontre avec Jean Dedieu15:26 Méditation zen et corps énergétique17:25 Le désir de devenir danseur20:13 « Ai-je ou suis-je un corps ? »22:39 Anorexie mentale et surdouance23:16 La librairie José Corti : un tournant29:45 La lecture du Phèdre de Platon31:28 René Daumal ou la tentative d'incarner sa philosophie35:00 Mal-être maternel et anorexie mentale38:47 Le père Mikhaël : expérience d'une libération de l'âme45:46 L'impact de la guérison47:06 La puissance du féminin53:11 Anorexie et rapport à la nourriture : l'exception du pain.58:03 L'expérience de la maladie de Charcot01:01:32 La maladie : une expérience de pleine présence01:03:14 Saint Charbel, qui est-il ?01:08:29 La guérison : un cheminement, plus qu'une destinationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto (c) Ferrante Ferranti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 05 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parmi les nombreuses épreuves des Jeux olympiques de la Grèce antique, certaines faisaient appel à la force brute, d'autres à l'endurance, et quelques-unes mêlaient les deux à une discipline militaire rigoureuse. C'est le cas de l'hoplitédromos (ou hoplitodromos), une course singulière et redoutablement éprouvante, réservée aux citoyens entraînés à la guerre : les hoplites, ces fantassins lourdement armés qui formaient l'élite des armées grecques.Introduite aux Jeux olympiques vers 520 av. J.-C., l'hoplitédromos se distingue de la course classique par un détail qui change tout : les coureurs devaient parcourir environ 400 à 480 mètres, soit deux longueurs du stadion, tout en portant une partie de leur armement complet. Cela incluait un casque de bronze, un bouclier rond (le fameux hoplon), et une cuirasse, bien que l'équipement ait varié selon les époques et les cités. Certains portaient aussi une lance ou un javelot. Ce n'était plus une simple démonstration d'athlétisme, mais un exercice de préparation au champ de bataille.Une épreuve au service de la guerreL'hoplitédromos n'était pas qu'un exploit sportif ; il avait une utilité tactique et militaire bien précise. Selon les historiens, la distance de l'épreuve correspondait à peu près à la portée maximale des flèches des archers perses, les grands adversaires de la Grèce au Ve siècle av. J.-C., notamment lors des guerres médiques. L'objectif ? S'entraîner à traverser rapidement une zone exposée au tir ennemi tout en restant en formation, sans lâcher son équipement ni ralentir la progression.Les soldats grecs, rangés en phalanxe, devaient pouvoir maintenir leur cohésion, éviter la panique, et avancer ou battre en retraite rapidement, même sous le poids de leur armure. Courir en tant qu'hoplite n'était donc pas un exploit individuel mais un acte de survie collective. L'hoplitédromos permettait d'évaluer l'aptitude physique et mentale des futurs combattants.L'effort extrême et l'honneurL'épreuve était d'une violence physique extrême. Le casque limitait la vision et la respiration, le bouclier pesait parfois plus de 7 kilos, et la cuirasse emprisonnait le torse. Le sol poussiéreux du stadion n'aidait pas à la stabilité, et les chutes n'étaient pas rares. Pourtant, participer – et surtout gagner – à cette épreuve apportait un immense prestige, car elle prouvait que l'athlète était non seulement fort et rapide, mais aussi digne de défendre sa cité.L'hoplitédromos incarne l'essence de l'idéal grec : le citoyen-soldat, à la fois athlète, guerrier et patriote. Ce n'était pas qu'une course : c'était une répétition pour la guerre, un test de courage et de discipline, une célébration du corps au service de la polis. Et aujourd'hui encore, son souvenir évoque cette époque où le sport était une école du combat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 02/05/2025 Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Nesrine Slaoui, autrice, réalisatrice et éditorialiste ; Jean Quatremer, correspondant européen pour “Libération” et la chroniqueuse et éditorialiste Julie Graziani, ainsi que la dessinatrice de presse Louison.Retour sur deux actualités de la semaine :Trump et Zelensky tombent d'accord : un camouflet pour Poutine ?Mercredi 30 avril, les États-Unis et l'Ukraine ont signé l'accord sur les ressources naturelles ukrainiennes, après des mois d'âpres négociations. Il présente des clauses plus favorables à l'Ukraine qu'initialement prévu, tout en assurant à Washington une primauté sur l'exploitation de ses ressources naturelles. En échange, un fond d'investissement américano-ukrainien est notamment prévu pour financer la reconstruction en Ukraine. Cependant, cet accord ne stipule aucune garantie de sécurité claire. Les signataires se réjouissent de cette signature. Scott Bessent, secrétaire américain au Trésor, salue un accord qui "signale clairement à la Russie que l'administration Trump s'engage sur un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme". Ioulia Svyrydenko, vice-Première ministre ukrainienne, s'est félicitée d'un traité qui "offre des conditions mutuellement bénéfiques aux deux pays". Assiste-t-on à un changement de cap de la diplomatie américaine ? Pourquoi le terme d'“islamophobie” est-il aussi clivant ?Vendredi 25 avril, Aboubakar Cissé a été assassiné à coups de couteau dans une mosquée de Grande-Combe (Gard) alors qu'il était en train de prier. Le suspect, sur une vidéo qu'il a pris de l'assassinat, déclare : "Je l'ai fait, ton Allah de merde." Il a été arrêté en Italie et sera extradé vers la France d'ici mi-mai. Le procureur d'Alès, en charge de l'affaire, a annoncé que la piste d'un acte "islamophobe" était “privilégiée”. François Bayrou, a dénoncé une "ignominie islamophobe". En revanche, certains membres du gouvernement tels que Bruno Retailleau ou Manuel Valls se refusent catégoriquement à employer ce terme, préférant celui d'acte “antimusulman”. Le débat sémantique sur l'usage du qualificatif "islamophobe" s'est invité dans la sphère politique française, divisant aussi bien la gauche que le gouvernement.Pierre Michon est historien et rédacteur des débats au Sénat. Il publie "Une petite histoire de la tête de veau" (éditions Tallandier), un ouvrage qui décortique ce plat traditionnel français. Emblème de Jacques Chirac, repas des rois ou du dimanche, l'auteur se sert de la tête de veau pour retracer une histoire sociale et politique de la France.Au sein du gouvernement, deux ministres s'écharpent. Le Premier ministre, François Bayrou, s'est attiré les foudres de son collègue Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, en évoquant la possibilité d'un scrutin à la proportionnelle pour les élections législatives. Alors que les détracteurs de ce mode de scrutin y voient une source d'instabilité politique, ses partisans insistent sur son côté plus représentatif. C'est le duel de la semaine, signé Frédéric Says.Mardi 29 avril, l'Espagne et le Portugal ont été plongés dans le noir total pendant plusieurs heures à la suite d'une panne massive d'électricité. Preuve de la dépendance de nos sociétés contemporaines à cette énergie, certains ont profité du retour du courant pour distiller des conseils sur les réseaux sociaux, notamment des survivalistes. C'est le Point com de Paola Puerari.Le procès des braqueurs de Kim Kardashian s'est ouvert lundi 28 avril. Sur le banc des accusés, une bande de malfrats âgés et diminués par la maladie comparaissent pour avoir dérobé plusieurs millions d'euros de bijoux à la star de télé-réalité américaine et l'avoir séquestrée. L'empathie du public semble cette fois se diriger vers les accusés, plutôt que la victime. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur une Amérique blessée par les 100 premiers jours de l'administration Trump ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 5 mai 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline Dulio Réalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».
Quitter Google : on en parle souvent, mais dans les faits, rares sont ceux qui passent à l'acte. Un document de recherche, récemment publié, révèle pourtant des pistes inattendues pour bousculer la suprématie du géant californien.Menée par des économistes de Stanford, du MIT et de l'Université de Pennsylvanie, cette étude, parue en janvier 2025, s'est penchée sur les raisons du quasi-monopole de Google dans la recherche web. Près de 2 500 internautes américains ont participé à cette enquête. L'objectif : déterminer si Google domine par la qualité de ses résultats ou simplement par défaut, faute d'exposition à d'autres moteurs comme Bing. Les chercheurs ont testé plusieurs scénarios : imposer un choix actif du moteur de recherche, changer le moteur par défaut, ou encore payer les utilisateurs pour essayer Bing pendant deux semaines. Résultat ? Forcer un choix actif ne bouge presque rien : seulement +1,1 point pour Bing. Une preuve que l'écran de choix, comme celui imposé par l'Union européenne, a peu d'impact.En revanche, dès qu'une rémunération entre en jeu, tout change. Avec 1 dollar offert pour utiliser Bing, sa part de marché grimpe à 32 %. Avec 10 dollars, elle atteint 64 %. Au-delà, la progression ralentit : 74 % pour 25 dollars. Mais attention : une fois l'argent retiré, beaucoup d'utilisateurs sont revenus à Google. Pourtant, environ 22 % ont choisi de rester sur Bing plusieurs semaines après l'expérience. Preuve qu'une exposition plus longue peut réellement modifier les habitudes. Pourquoi Google tient-il si fort sa position ? Parce qu'il s'impose partout, en particulier via des accords massifs. Il verse par exemple 18 milliards de dollars par an à Apple pour rester le moteur par défaut de Safari. Les autorités américaines, engagées dans une procédure judiciaire contre Google pour pratiques anticoncurrentielles, s'inspirent de ces résultats. Selon le Washington Post, elles envisagent non seulement des mesures radicales – comme forcer la revente de Chrome – mais aussi des campagnes d'incitation pour pousser les internautes à tester d'autres moteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:39:27 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Alors que la science fait face à de nombreuses attaques aux États-Unis, quel regard Françoise Combes, astrophysicienne et présidente de l'Académie des sciences, porte-t-elle sur la place de la science dans nos sociétés ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Françoise Combes Spécialiste de physique galactique, médaille d'or du CNRS, professeur au Collège de France et Présidente de l'Académie des sciences pour 2025-2026
durée : 02:29:33 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:58:52 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Diane de Vanssay - Entre les temps de prières et de repos, les moines produisent du vin, du fromage, ou encore des produits d'hygiène. Vendus dans l'enceinte même de l'abbaye, ces produits représentent près de la moitié des revenus monastiques...Comment les moines donnent-ils sens à leur activité économique ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Isabelle Jonveaux Sociologue des religions, chercheuse à l'université de Graz en Autriche; Marie-Catherine Paquier Enseignante-chercheuse en sciences de gestion, responsable de recherche à l'European Business School Paris et chercheure associée au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
durée : 00:08:31 - Info médias - Sofia Amara était la première journaliste occidentale à couvrir en 2011 la répression par Bachar Al-Assad des manifestations pour la démocratie. Elle signe un documentaire sur la difficile transition démocratique en Syrie.
Send us a textDans cet épisode inspirant de Shine, je reçois une femme au parcours exceptionnel : Mélanie Salgues, fondatrice du Trek des Gazelles.Après une épreuve personnelle bouleversante, Mélanie a choisi de transformer la douleur en un projet porteur de sens. Depuis 2015, son événement unique en son genre rassemble chaque année des centaines de femmes du monde entier pour un trek au cœur des paysages majestueux du Maroc. Bien plus qu'un défi sportif, le Trek des Gazelles est une expérience humaine, solidaire et transformatrice, où chaque pas compte pour soutenir la lutte contre le cancer pédiatrique.Dans cet épisode, Mélanie nous partage :
durée : 00:30:35 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En 1973, deux forains de deux générations différentes racontent leur métier, entre nostalgie et modernité. Peut-on encore émerveiller quand l'homme a marché sur la Lune ? - réalisation : Emily Vallat
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
La présidence Trump a des conséquences importantes en matière de défense pour l'Europe. Bien que le Président américain soit finalement revenu sur ses propos affirmant que l'Otan n'était en fait plus obsolète, Donald Trump n'a de cesse de critiquer le financement de l'organisation et plus largement le manque d'investissement des pays européens dans leur défense. La fragilisation de la relation transatlantique est là. Fragile aussi la cohésion des pays membres de l'OTAN. L'Europe doit composer avec une présidence Trump qui s'annonce comme un défi encore plus significatif que la première. La guerre qui fait rage depuis 2022 en Ukraine confirme la fragilité de l'Europe face aux nouvelles ambitions russes. La proximité affichée par Donald Trump avec les dictateurs ou les autocrates et son manque d'intérêt assumé pour les valeurs démocratiques et les droits de l'homme ne peuvent qu'aggraver l'inquiétude des Européens. Une inquiétude largement alimentée par l'incertitude quant aux politiques tant des États-Unis que de la Russie, qui donne toute priorité aux questions stratégiques.► Invités : Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM. Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient - CNRS éditions Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller Géopolitique de l'Institut Montaigne. Diplomatie française - Alpha essai
À l’Antichambre, Luc Bellemare est en compagnie de Bob Hartley, Benoit Brunet et Bruno Gervais pour parler de la série entre les Canadiens et les Capitals.
Au sommaire : François Bayrou prend les devants pour préparer les esprits à une baisse des dépenses de 40 milliards d'euros, sans augmenter les impôts. Déjà la menace de la censure plane... "Enfin, les ennuis commencent !" : François Bayrou emprunte la formule à François Mitterrand, dont il sera question dans cette émission. Et puis, Patrice Duhamel, dans son livre "La photo", revient sur un cliché de François Mitterrand avec le maréchal Pétain en 1942, dont ses adversaires politiques ne se sont jamais saisis!
Radio Foot, deux émissions en direct ce mardi 15 avril 2025, 16h10-21h10 T.U. Ligue des champions, l'heure des quarts de finale retourLes Villans accueillent le PSG, les Claret & Blue invaincus dans leur antre depuis 17 rencontres toutes compétitions confondues. Dernier succès 3-0 face à Southampton, tandis que les Parisiens, qui récupèrent Marquinhos, n'ont pas foulé de pelouse de Ligue 1 ce week-end. Méfiance du côté de Luis Enrique, qui avait essuyé deux revers en Angleterre, un la saison passée (1-4 à Newcastle) et un au 1ᵉʳ tour de la C1 (0-2 à Arsenal). Unai Emery veut se servir du stade, comme l'a fait Mikel Arteta, la semaine dernière lors de la réception du Real Madrid. L'attaquant international Morgan Rogers croit en la qualification, son entraîneur va-t-il changer ses plans par rapport à l'aller ? Que dit-on des champions de la « Farmers League » à l'étranger ? Et des jeunes prometteurs de l'effectif ?Ligue des champions, suiteLe Barça voyage à Dortmund avec une avance plus importante que celle des Parisiens, mais restent méfiants. Les Catalans peuvent-ils subir une remontada ? Les SchwarzGelb veulent montrer un autre visage qu'à l'aller, et bien évidemment marquer. La dernière confrontation du 1er tour en décembre dernier avait donné un match prolifique (7 buts) mais néanmoins remporté par les Blaugranas.Mission remontada pour les MerenguesBellingham a donné rendez-vous aux supporteurs du Real au Bernabéu demain. Spécialité madrilène : rendre l'impossible possible ! Si le potentiel offensif des Blancos est connu, la mission s'annonce compliquée face au collectif bien huilé d'Arsenal. Inter/Bayern, Kompany et ses joueurs rêvent encore d'une finale à Munich. Malgré un court revers, difficile de bouger les Nerazzurri chez eux. Il faudra aussi retrouver une efficacité offensive.► Avec Annie Gasnier : Saïd Amdaa, Éric Rabesandratana et Bruno Constant. Technique/réalisation Laurent Salerno. - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot, deux émissions en direct ce mardi 15 avril 2025, 16h10-21h10 T.U. Ligue des champions, l'heure des quarts de finale retourLes Villans accueillent le PSG, les Claret & Blue invaincus dans leur antre depuis 17 rencontres toutes compétitions confondues. Dernier succès 3-0 face à Southampton, tandis que les Parisiens, qui récupèrent Marquinhos, n'ont pas foulé de pelouse de Ligue 1 ce week-end. Méfiance du côté de Luis Enrique, qui avait essuyé deux revers en Angleterre, un la saison passée (1-4 à Newcastle) et un au 1ᵉʳ tour de la C1 (0-2 à Arsenal). Unai Emery veut se servir du stade, comme l'a fait Mikel Arteta, la semaine dernière lors de la réception du Real Madrid. L'attaquant international Morgan Rogers croit en la qualification, son entraîneur va-t-il changer ses plans par rapport à l'aller ? Que dit-on des champions de la « Farmers League » à l'étranger ? Et des jeunes prometteurs de l'effectif ?Ligue des champions, suiteLe Barça voyage à Dortmund avec une avance plus importante que celle des Parisiens, mais restent méfiants. Les Catalans peuvent-ils subir une remontada ? Les SchwarzGelb veulent montrer un autre visage qu'à l'aller, et bien évidemment marquer. La dernière confrontation du 1er tour en décembre dernier avait donné un match prolifique (7 buts) mais néanmoins remporté par les Blaugranas.Mission remontada pour les MerenguesBellingham a donné rendez-vous aux supporteurs du Real au Bernabéu demain. Spécialité madrilène : rendre l'impossible possible ! Si le potentiel offensif des Blancos est connu, la mission s'annonce compliquée face au collectif bien huilé d'Arsenal. Inter/Bayern, Kompany et ses joueurs rêvent encore d'une finale à Munich. Malgré un court revers, difficile de bouger les Nerazzurri chez eux. Il faudra aussi retrouver une efficacité offensive.► Avec Annie Gasnier : Saïd Amdaa, Éric Rabesandratana et Bruno Constant. Technique/réalisation Laurent Salerno. - David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 00:22:11 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Marc Ferracci, ministre de l'Industrie, était l'invité du Grand entretien de France Inter ce mardi, avant la conférence sur les finances publiques.
durée : 00:07:50 - Ma vie de parent - Dans la famille de Julien Bisson, il y a le sacro-saint rituel du vendredi soir : on allume le vidéoprojecteur, on descend l'écran géant, et on regarde des films de tous genres, de toutes époques, plongés dans le noir et dans la passion commune pour le cinéma.
Basée à Prague depuis 30 ans, Radio Free Europe est dans la tourmente ces dernières semaines, Elon Musk et Donald Trump ayant décidé que ce média public américain, tout comme Voice of America, ne devait plus être financé par l'État. Cette radio diffuse dans une trentaine de langues et cible prioritairement des pays où la presse n'est pas libre. Le gouvernement tchèque est rapidement monté au créneau pour défendre cette station et ses journalistes, mais les derniers développements ne sont guère encourageants. Le satellite permettant la transmission de la chaîne de télévision en langue russe de Radio Free Europe en Russie, Current Time, a été éteint jeudi 3 avril par les États-Unis. Propagandiste en chef du Kremlin, Margarita Simonian, directrice du média Russia Today, n'a pas caché sa joie à l'annonce de la fin du financement de Radio Free Europe, allant même jusqu'à parler d'un jour de fête pour la Russie.À Prague, en République Tchèque, l'arrêt des subventions, même s'il est contesté en justice, a pour conséquence la mise au chômage technique d'une partie du personnel. « Radio Free Europe Radio Liberty a une mission très particulière. Nous opérons dans des régions dans lesquelles la liberté de la presse n'est plus autorisée, ou bien est fortement restreinte. Grâce à notre travail, nous sommes devenus une bouée de sauvetage pour les membres de notre audience. Nos auditeurs sont en quête d'informations fiables et précises sur ce qui se passe dans leur propre pays et dans le monde », estime Stephen Capus, son directeur, qui refuse de baisser les bras. L'audience de Radio Free Europe est estimée à 50 millions de personnes par semaine, avec un fort impact également sur les réseaux sociaux. Preuve s'il en fallait que ce média américain, important durant la guerre froide, conserve un certain prestige et une certaine raison d'être, encore aujourd'hui.Le média américain, qui a renouvelé sa rédaction hongroise et qui possède encore des services roumains et bulgares, dérange dans de nombreux pays. Son antenne kirghize, Radio Azattyk, a été interdite par Bichkek en 2023. La documentariste tchèque Veronika Janatková vient de produire un film sur le travail d'un des journalistes de cette antenne. « C'est absolument essentiel, souligne-t-elle. Au Kirghizistan, cette affaire de corruption, qui est au cœur du documentaire, traîne depuis 2019. Mais une enquête journalistique de ce type n'aurait probablement pas été possible là-bas. En 2023, Radio Free Europe/Radio Azattyk, la section kirghize, a déjà été interdite dans le pays. Le fait qu'il ait existé une institution soutenant ce type de recherche et de journalisme en faisait le seul espace où de telles informations pouvaient être publiées. »Le chef de la diplomatie tchèque, Jan Lipavský, a tenté de motiver ses homologues européens à sauver cette radio basée à Prague depuis 30 ans. Mais rien n'est encore acquis pour l'heure, surtout que le budget annuel représenté en 2024 environ 142 millions de dollars.À lire aussiRépublique tchèque: Prague appelle à des discussions au sein de l'UE pour sauver Radio Free Europe
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:10 - Ma vie de parent - Selon Gwénaëlle Boulet, pour bien expérimenter la question de la polarisation, rien de tel que d'avoir un adolescent à la maison...