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Les cinq partis de l'Arizona ont enfin réussi à se mettre d'accord pour l'instauration d'une taxe sur les plus-values. Elle se déclenchera après une exonération de 10.000 euros et s'élèvera à 10%. Un dossier qui empoisonnait les relations au sein du gouvernement et qui rajoutera une couche dans la lasagne fiscale. Les gouverneurs du monde entier sont réunis pour deux jours à Sintra au Portugal sous l'égide de la BCE. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a pris la parole hier soir. Elle a souligné l'importance d'être souple face aux incertitudes qui nous menacent. Meta, la maison mère de Facebook, constitue une équipe de choc pour rattraper son retard en matière d'IA. Elle noue même des accords énergétiques pour développer les data centers qui traiteront les données. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Le jour où il vend Alltricks, Gary Anssens sent l'émotion monter. Pas à la table des avocats. Pas devant ses associés. Mais en rentrant chez lui, en regardant ses enfants jouer dans le jardin. Peu voient les années et leur lot de montagnes russes qu'il a fallu traverser pour en arriver là. Les nuits blanches, les doutes, la douleur dans le dos, le titane dans la colonne vertébrale – littéralement. Peu peuvent projeter le parcours de l'entrepreneur qui, parti de rien, a bâti Alltricks, un leader de l'e-commerce dans le sport outdoor. Un projet presque né sur un lit d'hôpital, devenu un acteur si incontournable… qu'un jour, même Decathlon va toquer à la porte. Mais tout ne s'est pas passé exactement comme prévu. Au départ, Gary ne veut pas vendre. Il veut lever. Racheter un concurrent. Aller plus vite. Il démarre un tour de table. Et puis, un soir, au détour d'une conversation sur une péniche avec un de ses partenaires, une autre piste s'ouvre. Discrète. Inattendue. Décathlon. Alors commence une valse étrange entre deux mondes. Le monde ultra-processé de l'industriel, avec ses juristes, ses sujets évidents de conformité, ses obligations liées à l'autorité de la concurrence… Et le monde de Gary, plus intuitif, plus sensible, plus libre, plus startup. Un décalage qui va notamment provoquer des petites tensions après une énième série de questions durant la due diligence. Il y aura aussi : - des tensions avec certains actionnaires de chez Alltricks. - Une fuite dans la presse qui l'obligera à annoncer le deal avant même de l'avoir signé. - Et cette drôle de journée, presque irréelle, où il signe à 15h… ce qu'il avait déjà dû annoncé dix jours plus tôt. Comme toujours dans Cash Out, le récit n'est pas une histoire d'argent. C'est le récit d'une trajectoire, de hasards, de choix, de rencontres, le récit d'une transmission. Preuve d'un rachat et d'une transmission réussie : Décathlon a fait le choix de ne pas “casser le joujou” et de permettre à Alltricks de poursuivre son ascension au sein du groupe. Gary restera presque 5 ans après la vente, à continuer de voir grandir “son enfant”. Jusqu'à un évènement malheureux, qui le poussera à remettre en question son avenir chez Alltricks. Dans cet épisode, Gary nous offre, une nouvelle fois, une leçon de lucidité sur ce que c'est que vendre son entreprise à un géant — sans renoncer à soi. Retrouver son épisode dédié à l'épopée d'Alltricks et à sa trajectoire de vie ici : https://youtu.be/YAYOIQV4bwg?si=NwOGRk4ihIJJ0dE_ Animation : Thomas Benzazon, Cofondateur FeuilleBlanche Karine Wilkinson, Managing Director chez Pictet Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence productrice de médias, podcast et récits stratégiques pour les marques. À vos écouteurs
Chaque jour, votre coaching financier : on vous coache pour vous aider à devenir meilleur investisseur.
Face au stress, à la pression et au regard du jury, le grand oral du bac reste une épreuve redoutée, notamment par les élèves le plus réservés. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Est-ce que qu'on peut être soi dans le monde du travail ? Des clés, sous forme caricaturale, pour mieux comprendre les personnalités auxquelles on est confrontésRevenu universel ? La solution à un monde dans lequel les codes du monde du travail ne s'appliquent pas à tous ? *Témoignage de Mégane, avantages et inconvénients d'être à son compte, aménagements, points de vigilancePeut-on faire un job dans lequel on ne trouve pas de sens ? Les personnes ou les situations abusives* Dans l'épisode, je vous raconte aussi que je travaille sans IA pour ces chroniques. Et que c'est plein d'imperfections bien humaines. Preuve en est : j'ai fait un chapitre sur le revenu universel... en oubliant de parler du revenu universel ! Ce que je voulais dire dans ce chapitre, en résumé, c'est qu'à mon sens tout ne monde n'est pas "compatible" avec le marché du travail tel qu'il nous est vendu ou imposé. Je ne suis experte ni en économie ni en politique et ne maîtrise pas assez le sujet, mais je m'intéresse aux expérimentations de revenus universel. Il me semble intéressant de creuser, et tester. Car en imaginant qu'on arrive à sortir d'un paradigme boulot/conso/dodo, il y a pas mal de personnes dont la santé mentale s'améliorerait à mon avis. Site de Méage https://crea-animal.fr/Points de vigilance sur certaines pratiques de coaching https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/quest-ce-quune-dérive-sectaire/où-la-déceler/les-dérives-sectaires-dans-le-domaine-de-la-santé/quellhttps://metadechoc.fr/podcast/coaching-eldorado-de-la-manipulation-mentale/
L'amour est patient. Il n'est pas pressé. Il prend toujours le temps de s'attendre à Dieu, d'être reconnaissant pour sa bonté et de rechercher sa présence. Celui dont la vie est marquée par l'amour est patient avec les autres. Il prend par exemple le temps d'écouter la personne âgée qui sou re de solitude et qui a besoin de parler. Il est prêt à entendre la même histoire quatre ou cinq fois, par simple gentillesse. Un être patient est endurant. Il est capable de supporter longtemps une situation désagréable sans se plaindre. Il tient bon quoi qu'il arrive, sans se départir de sa bonne attitude. La patience est une vertu merveilleuse, mais qui ne se développe que dans l'épreuve. Autrement dit, pour apprendre la patience, nous avons besoin d'une situation qui l'exige. Commençons donc à remercier Dieu chaque fois que nous devons faire preuve de patience, plutôt que de nous plaindre. Père, aide-moi à être patient avec ceux que je vais côtoyer tout au long de cette journée. Merci parce que tu me donnes la force de manifester les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Aujourd'hui, avec ton aide, je veux saisir toutes les occasions d'être bon et patient. Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
durée : 00:58:48 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Julie Jammot qui rentre des États-Unis suivi d'une table-ronde sur l'élite politico-militaire iranienne dans le contexte de la guerre contre Israël. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Julie Jammot Journaliste à l'AFP ; Armin Arefi Grand reporter, spécialiste du Proche et Moyen-Orient; Sophia Mahroug Docteur en histoire de Sorbonne Université, spécialiste de l'Iran et du corps des Gardiens de la Révolution
durée : 00:36:50 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Depuis le 13 juin, Israël conduit l'opération « Rising Lion », marquée par une succession de frappes d'envergure visant l'Iran. Bien que le Guide Suprême, l'ayatollah Khamenei ait martelé le 18 juin que "la nation ne se rendra pas”, c'est bien l'avenir du régime qui est en jeu. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Armin Arefi Grand reporter, spécialiste du Proche et Moyen-Orient; Sophia Mahroug Docteur en histoire de Sorbonne Université, spécialiste de l'Iran et du corps des Gardiens de la Révolution
durée : 00:39:48 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - La guerre déclenchée par Nétanyahou en Iran est-elle une guerre préventive ? Est-elle une guerre juste ? Ce matin, nous interrogeons les outils conceptuels de la philosophie contemporaine : suffisent-ils pour comprendre les conflits au Proche-Orient et ailleurs dans le monde aujourd'hui ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Crépon Directeur de recherche à l'Université Paris Sorbonne et directeur du département de philosophie à l'École normale supérieure; Perrine Simon-Nahum Directrice de recherche au CNRS, professeure à l'École normale supérieure de Paris
durée : 02:40:02 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Paul Tourret, directeur de l'Institut Supérieur d'Économie Maritime / Marion Ogier, Avocate en droit public au barreau de Paris / Marc Crépon, Directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l'ENS et Perrine Simon-Nahum, Directrice de recherche au CNRS, professeure à l'ENS - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:03:07 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Le ministère de l'Éducation nationale a signalé une augmentation de 14 % des cas de triche lors du baccalauréat depuis 2023. Si plus de la moitié des fraudes utilisent des outils modernes tels que montres connectées et smartphones, les méthodes traditionnelles comme les antisèches restent courantes.
Dans cet épisode de DeepTech, Alexandre Bounouh, directeur général du CEA List et président du Réseau Carnot, revient sur le rôle central que joue la recherche publique dans la compétitivité industrielle française. Le CEA List, c'est 1 000 ingénieurs-chercheurs, un budget de 140 millions d'euros, dont seulement 20 millions de subventions publiques, avec un modèle économique fondé sur la contractualisation avec l'industrie. Son fonctionnement, partagé par les 39 instituts labellisés Carnot, s'inspire du modèle allemand des instituts Fraunhofer.Ce réseau, qui regroupe 35 000 chercheurs, génère 600 millions d'euros de contrats annuels et a permis la création de plus de 1 800 start-up depuis 2006. Preuve, selon Alexandre Bounouh, que « l'investissement de l'État dans la recherche publique irrigue efficacement l'innovation privée ».Il alerte toutefois sur le retard français : le financement R&D des entreprises stagne à 1,4 % du PIB, loin des 3 % de l'Allemagne. Pour lui, un changement culturel est nécessaire : « L'innovation ne doit plus être vue comme un centre de coût, mais comme un levier stratégique. » Il défend une recherche tournée vers les usages, tout en anticipant les ruptures à venir. IA post-deep learning, cloud distribué ou encore quantique : le CEA List investit à long terme. « On doit échouer parfois, mais on a le devoir d'essayer. » Un état d'esprit qui continue d'attirer les talents, motivés par le sens des projets et leur impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Alors que la conférence des Nations unies sur les océans bat son plein, le transport maritime, crucial pour le commerce mondial, fait l'objet d'une transformation sans précédent. À l'heure où ce secteur émet autant de CO2 qu'un pays comme l'Allemagne, la transition écologique devient incontournable. Décryptage. Chaque année, près de 90 % des marchandises échangées dans le monde transitent par les mers et les océans. Céréales, pétrole, voitures, vêtements, appareils électroniques, tout voyage par cargo, pétrolier ou porte-conteneurs. Actuellement, environ 90 000 navires commerciaux sillonnent la planète. Mais cette industrie titanesque pèse lourd sur l'environnement. Elle représente à elle seule 3 % des émissions mondiales de CO2. Avec l'augmentation continue du commerce mondial, ces émissions pourraient doubler d'ici 2050 si rien n'est fait. Consciente de cet enjeu, l'Organisation maritime internationale s'est fixée un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. Une transition écologique coûteuse et complexe Cette transformation a un prix, jusqu'à 28 milliards de dollars par an, selon les estimations les plus élevées. Une question cruciale se pose alors : qui va financer cette mutation ? Les armateurs, en première ligne, sont incités à investir dans des technologies plus propres. Pour les trajets courts ou moyens, les navires hybrides – combinant fioul et électricité – représentent une piste. Pour les longues distances, les carburants alternatifs comme le bioéthanol ou l'hydrogène sont encore en phase d'expérimentation, freinés par leur coût élevé et leur disponibilité limitée. Mais toutes les solutions ne sont pas universelles. Ce qui fonctionne pour un ferry côtier ne peut pas forcément s'appliquer à un gigantesque porte-conteneurs. Moins vite, moins d'émissions ? Parmi les leviers d'action, la réduction de la vitesse des navires se révèle efficace. Un ralentissement de 10 % permettrait de diminuer les émissions de CO2 de 13 % et de diviser par deux les collisions avec les cétacés. Mais cette solution implique aussi des temps de trajet allongés et donc une hausse des coûts logistiques. L'Europe a d'ores et déjà intégré le transport maritime à son marché du carbone. Tout navire accostant dans un port européen est désormais taxé sur ses émissions, avec des recettes réinvesties dans la décarbonation du secteur. Preuve que la mutation est lancée… mais qu'elle nécessitera des moyens financiers massifs, publics comme privés, pour devenir réalité. À lire aussiTransport maritime: le grand plongeon après les tarifs douaniers américains
Dans ce spectacle, le collectif l'Avantage du doute aborde avec humour des questions de féminisme et écoanxiété... Peut-on rire de tout ? De toute évidence, oui. Le collectif «l'avantage du doute» tisse un lien entre crise climatique et patriarcat, mais sans jamais se prendre au sérieux, ni faire la leçon. Une dizaine de saynètes aussi décalées qu'empreintes de vérité composent le spectacle. On y croise, entre autres, des comédiens en toge, une côte de bœuf calcinée, des bobos de Noirmoutier, ou un ours polaire atteint de Solastalgie. Le spectacle est une ancienne création, et il se joue actuellement à la Maison des Métallos à Paris. Preuve que les thèmes abordés sont toujours cruellement d'actualité... Le collectif «L'avantage du doute» est un groupe qui se définit comme un collectif d'acteurs qui «jouent et écrivent ensemble» pour «répondre tout d'abord à une nécessité, politique au sens large». Il est composé de cinq membres - Judith Davis, Nadir Legrand, Maxence Tual, Claire Dumas, et Mélanie Bestel. - Leurs biographies ici. Les membres du collectif l'Avantage du doute se sont rencontrés en 2003. Le spectacle l'Avantage du doute - qui donnera le nom de leur collectif en 2007 - a été créé en 2005. Leur premier spectacle sur leur nom, Tout ce qui nous reste de la révolution (un spectacle sur l'héritage de mai 68), est créé en 2008. Suivront les spectacles La légende de Bornéo (sur le travail), Le bruit court que nous ne sommes plus en direct (sur l'invasion du flux médiatique), mais aussi le projet jeune public La caverne. Puis Sauvage. Enfin, en 2020/2021, Encore plus, partout, tout le temps est créé à huis clos au Théâtre de Nîmes qui sera repris trois fois. Invités : Judith Davis et Nadir Legrand du Collectif L'Avantage du doute pour le spectacle Encore plus, partout, tout le temps à voir à la Maison des Métallos jusqu'au 14 juin. À voir également : le film Bonjour l'Asile réalisé par Judith Davis sorti le 26 février dernier. Projections au Saint-André des arts suivie de rencontres les 17 et 24 juin. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup. Cette semaine, elle vous propose de découvrir le louchébem — l'argot des bouchers ! Pour connaitre les ficelles de ce langage crypté, elle a poussé la porte d'une boucherie parisienne, celle de Roger Yvon et de sa femme Sylvie. Et avec la complicité de leur ami Michel, ils ont taillé le bout de gras ! Programmation musicale : Le groupe Feu ! Chatterton avec le titre Allons voir.
Dans ce spectacle, le collectif l'Avantage du doute aborde avec humour des questions de féminisme et écoanxiété... Peut-on rire de tout ? De toute évidence, oui. Le collectif «l'avantage du doute» tisse un lien entre crise climatique et patriarcat, mais sans jamais se prendre au sérieux, ni faire la leçon. Une dizaine de saynètes aussi décalées qu'empreintes de vérité composent le spectacle. On y croise, entre autres, des comédiens en toge, une côte de bœuf calcinée, des bobos de Noirmoutier, ou un ours polaire atteint de Solastalgie. Le spectacle est une ancienne création, et il se joue actuellement à la Maison des Métallos à Paris. Preuve que les thèmes abordés sont toujours cruellement d'actualité... Le collectif «L'avantage du doute» est un groupe qui se définit comme un collectif d'acteurs qui «jouent et écrivent ensemble» pour «répondre tout d'abord à une nécessité, politique au sens large». Il est composé de cinq membres - Judith Davis, Nadir Legrand, Maxence Tual, Claire Dumas, et Mélanie Bestel. - Leurs biographies ici. Les membres du collectif l'Avantage du doute se sont rencontrés en 2003. Le spectacle l'Avantage du doute - qui donnera le nom de leur collectif en 2007 - a été créé en 2005. Leur premier spectacle sur leur nom, Tout ce qui nous reste de la révolution (un spectacle sur l'héritage de mai 68), est créé en 2008. Suivront les spectacles La légende de Bornéo (sur le travail), Le bruit court que nous ne sommes plus en direct (sur l'invasion du flux médiatique), mais aussi le projet jeune public La caverne. Puis Sauvage. Enfin, en 2020/2021, Encore plus, partout, tout le temps est créé à huis clos au Théâtre de Nîmes qui sera repris trois fois. Invités : Judith Davis et Nadir Legrand du Collectif L'Avantage du doute pour le spectacle Encore plus, partout, tout le temps à voir à la Maison des Métallos jusqu'au 14 juin. À voir également : le film Bonjour l'Asile réalisé par Judith Davis sorti le 26 février dernier. Projections au Saint-André des arts suivie de rencontres les 17 et 24 juin. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup. Cette semaine, elle vous propose de découvrir le louchébem — l'argot des bouchers ! Pour connaitre les ficelles de ce langage crypté, elle a poussé la porte d'une boucherie parisienne, celle de Roger Yvon et de sa femme Sylvie. Et avec la complicité de leur ami Michel, ils ont taillé le bout de gras ! Programmation musicale : Le groupe Feu ! Chatterton avec le titre Allons voir.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité, ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer,écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020)Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala
durée : 00:05:09 - Le Zoom de France Inter - Après trois ans de guerre, dans un pays où l'ensemble de la population est affectée par le conflit, la santé mentale est mise à rude épreuve chez les militaires comme les civils. Trois femmes, volontaire, aide-soignante et psychologue, parlent de ce défi à la fois personnel et national.
Préconisée pour les enfants et les personnes âgées, la sieste a parfois mauvaise réputation pour ceux qui ont la malchance d'être entre les deux âges. Baisse de la productivité ou tout simplement perte de temps, nos sociétés éprises de performance ont tendance à regarder les « siesteurs » d'un mauvais œil, en particulier dans le monde du travail. Mais que les adeptes du petit somme se rassurent, la sieste a aussi ses défenseurs. C'est même une tradition dans certains pays comme en Espagne ou en Italie pour supporter les heures chaudes de l'après-midi. La Chine en a fait un droit constitutionnel. De nombreuses personnalités en ont fait l'éloge, on peut citer le peintre Léonard de Vinci, le physicien Albert Einstein ou l'ancien président français Jacques Chirac, tous les trois accros à la micro-sieste. Preuve que la sieste n'empêche ni la créativité ni les carrières politiques. Sans nourrir forcément les plus grandes ambitions, pourquoi s'adonner aux petits plaisirs de la sieste ? Comment profiter de sa sieste sans passer pour un paresseux ? Avec : Sébastien Spitzer, écrivain et essayiste, enseignant à Sciences Po, auteur de Petite philosophie de la sieste (Édition la Martinière, 2025) Nicolas Goarant, expert sommeil de la Fondation Jean Jaurès et auteur du livre Le sommeil malmené (L'aube, 2020). Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Le portrait de Vanessa Arago, la chimiste des eaux gabonaises.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Vanessa Arago est revenue au Gabon, il y a 10 ans. Avec un père ingénieur en pétrochimie, elle baigne dans la chimie depuis toute petite. En 2018, elle a lancé son laboratoire, appelé « Omilab », à Libreville. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée sur place, alors que Vanessa Arago et son équipe s'apprêtent à mener une analyse.Programmation musicale : ► Cabossé – Pat Kalla et le Super Mojo ► Umuwuze – Code Sangala.
La Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, célèbre ses 50 ans d'existence. Le 28 mai 1975, quinze pays de l'Afrique de l'Ouest signaient le traité de Lagos avec pour ambition de favoriser l'intégration régionale, la paix, la libre circulation des peuples et le développement économique. Qu'en est-il un demi-siècle plus tard ? Quel avenir et quels défis pour cette institution dans un contexte de coups d'État, de tensions sécuritaires ? Avec la participation de : Oumar Berté, chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public, avocat et auteur du livre La Cédéao face aux changements anticonstitutionnels de pouvoir en Afrique de l'Ouest (éd. L'Harmattan) Mathias Hounkpé, politologue béninois Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais spécialiste des questions régionales en AfriqueÀ lire aussi1975, naissance de la Cédéao : l'unité dans la rivalité
durée : 00:06:46 - La tech la première - Veo 3, l'IA de Google, marque une rupture dans le monde de la vidéo. Capable de créer des scènes réalistes avec son et dialogues, elle soulève des défis majeurs en matière de désinformation et de vérification des faits, tout en ouvrant des perspectives pour le cinéma et la publicité.
« Il y a aussi du beau dans la maladie. C'est une des belles choses qu'elle a apporté : elle a permis de créer ou de recréer certains liens entre nous. »Dans cet extrait, Thomas Hug De Larauze, réalisateur du film documentaire "Promesse", revient sur l'évolution des liens fraternels au sein de sa famille à l'épreuve de la maladie de sa sœur jumelle, Laurène. Il partage comment, avant l'annonce du diagnostic de la leucémie, les relations entre frères et sœurs n'étaient pas aussi soudées, chacun évoluant dans son propre univers.Pourtant, l'apparition de la maladie bouleverse totalement cette dynamique et crée une unité nouvelle et profonde. Thomas explique avec sincérité comment le combat contre la leucémie de Laurène a permis de recréer des liens forts, de dépasser les conflits ou la distance, pour trouver une solidarité réconfortante et essentielle.À travers ce récit, il nous montre qu'une épreuve familiale peut, dans sa douleur, rassembler et transformer durablement les relations.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 29/05/2025.---------------------NOUVELLE SÉRIE : DE L'ENFANT AU PARENT (1 épisode par mois)Je vous propose une nouvelle série plus intime et personnelle où je pars à la rencontre d'artistes et personnalités publiques, pour explorer avec eux leur enfance et l'impact qu'elle a eu sur l'adulte et le parent qu'ils sont aujourd'hui. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire !
La photo est en couverture des journaux en Afrique du Sud : on y voit le président américain Donald Trump et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, assis sur les fauteuils jaunes du Bureau ovale de la Maison-Blanche, devant les journalistes et les caméras. Et à voir leurs mouvements de mains, la discussion est animée…Le quotidien sud-africain Cape Times relate la scène : « Ramaphosa est arrivé en disant qu'il voulait discuter du commerce et des minerais rares. La réunion a débuté de manière cordiale. Trump et lui ont commencé à discuter golf. D'ailleurs, deux champions de golf sud-africains Ernie Els et Retief Goosen étaient présents dans la délégation de Ramaphosa. Mais la réunion a rapidement tourné au vinaigre, pointe Cape Times. Trump a montré une vidéo et des documents, comme prétendues preuves de ses affirmations infondées selon lesquelles les Sud-Africains blancs seraient persécutés et leurs terres confisquées ».Des allégations déjà formulées par le président américain ces derniers mois et démenties par l'Afrique du Sud. Cyril Ramaphosa s'est défendu, a démenti une nouvelle fois…Mais, constate le Mail & Guardian, autre média sud-africain, « les discussions commerciales ont été reléguées au second plan ».Et Cape Times de parler de véritable « embuscade tendue par Trump, comme celle dont avait été victime le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en février dernier ».Trop timoré ?The Star, autre quotidien sud-africain s'en prend à… Cyril Ramaphosa. « L'occasion ratée de Ramaphosa de repositionner l'Afrique du Sud comme centre d'affaires stratégique de l'Afrique », titre le journal. The Star qui dénonce « l'inertie diplomatique » du président sud-africain : « Ramaphosa a manqué une occasion en or : celle de rétablir les faits avec fermeté et audace. Il ne s'agissait pas seulement de dire la vérité sur les statistiques de la criminalité rurale ou la réforme agraire. Il s'agissait de dire au monde ce qu'est l'Afrique du Sud aujourd'hui – et, plus important encore, ce qu'elle aspire à être. L'Afrique du Sud ne s'effondre pas sous les violences raciales, s'exclame The Star. Elle abrite en réalité plus de 600 entreprises américaines prospères dans divers secteurs, de la finance à l'énergie, en passant par l'industrie manufacturière et les technologies de l'information. Elle abrite les marchés financiers les plus performants du continent africain et un système judiciaire qui, bien qu'imparfait, demeure indépendant et respecté. Pourtant, rien de tout cela n'a été exprimé sous les projecteurs du monde entier ».Il est vrai que Cyril Ramaphosa s'est défendu mollement, pointe Le Monde Afrique à Paris : « il a tenté de désamorcer la charge explosive de Trump de façon indirecte, par le sourire, par l'évocation de Nelson Mandela et de la diversité de la coalition au pouvoir. Il a évoqué la Constitution, protégeant les droits de tout propriétaire terrien. Il n'a pas nié l'ampleur de la criminalité qui ravage l'Afrique du Sud. Mais il n'a pas pris une position de principe nette, pour nier tout génocide des Afrikaners et appeler ce mensonge par son nom. Par moments, il se frottait les paumes des mains, ne sachant plus quoi faire pour défendre l'honneur national sans aggraver la situation ».Des faits travestis…Le Monde Afrique répond également aux allégations de Donald Trump qui a été jusqu'à parler, donc, de génocide : « les meurtres dans les fermes isolées sont une réalité en Afrique du Sud, reconnait le journal. Mais ils ne représentent qu'une fraction des homicides perpétrés dans le pays, l'un des plus violents au monde. Plus de 27 000 personnes ont ainsi été tuées entre mars 2023 et mars 2024. Par comparaison, en moyenne, au cours de la décennie écoulée, une cinquantaine de meurtres ont lieu chaque année dans des fermes. Parmi les victimes, des agriculteurs blancs, mais pas exclusivement. De nombreux travailleurs agricoles ou des vigiles noirs comptent également parmi les victimes ».Commentaire du Monde Afrique : « toutefois, la réalité, dans ses nuances, a peu de chances de pénétrer le monde MAGA ».Springbok vs pitbull…Enfin, L'Observateur Paalga au Burkina caricature les deux présidents avec cette formule : « le springbok et le pitbull de la Maison-Blanche ».L'Observateur qui n'est guère surpris : « les sujets qui fâchent étaient si nombreux qu'on se demande comment le président sud-africain aurait pu s'y prendre pour déminer ce terrain quand on connaît la brutalité avec laquelle Donald Trump imprime ses relations avec les autres pays. Mais comme avec le locataire de la Maison-Blanche, tout finit toujours autour du transactionnel, Ramaphosa n'aura pas d'autres choix que de lui offrir des facilités dans l'exploitation des minerais rares (diamant, manganèse, platine…) dont le pays de Mandela regorge ».
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Tomer Sisley devrait être remplacé dans "Notre histoire de France", le nouveau jeu d'Arthur intitulé "Le dernier cercle" diffusé le samedi 7 juin en prime sur TF1, Secret Story reviendra le mardi 10 juin pour une treizième saison, M6 a annoncé son dispositif pour la finale de la Ligue des Champions diffusée le samedi 31 mai et le casting de la prochaine saison des Traîtres a fuité. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:59 - Une semaine dans leurs vies - Dans cet entretien avec Eva Bettan, l'écrivain Jean Echenoz dévoile les coulisses de son dernier roman, "Bristol" (Éditions de minuit), en lice pour le Prix du livre Inter 2025. Il révèle sa fascinante approche de l'écriture et son rapport unique au récit cinématographique. - invités : Jean Echenoz - Jean Echenoz : Ecrivain
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après des études à l'École Nationale d'Architecture de Paris-Val de Seine, dont il sort major en 2009, Benjamin Loiseau part exercer son métier à Shanghai puis à New-York pendant 5 ans. Mais il préfère finalement stopper sa pratique de projets de tours des agences prestigieuses qu'il traverse pour créer sa propre agence, en 2013. Aujourd'hui, en parallèle à la gestion de son agence, il poursuit une thèse de doctorat.Mais qu'est-ce qui fait "courir" Benjamin ? Trouvez un certain nombre de réponses en écoutant ce numéro de Com d'Archi !Portrait teaser DR © Benjamin Loiseau - Mano architectureIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:45:36 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'écrivain Pierre Ducrozet, lauréat du Prix de Flore en 2017, est connu pour l'intérêt qu'il nourrit envers les questions liées à l'écologie et au monde contemporain. Fin 2024, il a publié "Autoportrait sans moi" et il signe la preface de "L'atelier d'écriture" de G. Garcia Marquez en 2025.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
Le cash, on l'a dit ringard, on l'a voulu mort, mais le cash revient en héros ! Le 28 avril, l'Espagne s'est retrouvée sans courant : plus de cartes, plus d'apps, plus rien. Seul le cash a tenu bon. Et si, au fond, les bons vieux billets de banque étaient notre dernière vraie liberté ? Ecoutez cette chronique avant de jeter votre monnaie au fond d'un tiroir. Pendant des années, on nous l'a martelé le cash, c'est dépassé. C'est un truc de vieux, de fraudeurs, voire de terroristes. Place donc aux applis, aux QR codes, aux portefeuilles numériques, c'est plus moderne, fluide, plus propre. Et puis il y a eu l'Espagne, le 28 avril dernier, une panne géante d'électricité, 10 heures de black-out par endroits. Résultat : plus de terminaux de paiement, plus d'internet et plus de réseau. C'est le moment où on redécouvre que le cash, ce n'est pas juste un vestige du passé. C'est un filet de sécurité, une assurance vie économique quand tout le reste se plante. Et ça ne s'arrête pas là. En Suède, en Norvège, ces pays nordiques qui ont tout misé sur le numérique, ont fait machine arrière face à la menace russe de cyberattaque massive et recommandent désormais de garder du cash à la maison… Mots-Clés : taxis Uber, arrêt, applis, inutilisables,distributeurs, hors service, traditionnel, vieux billets, stock, Simone Wapler, chroniqueuse boursière, financer, terrorisme, électricité, bombes, autoroutes, diaboliser, moyen de paiement, batterie, autorisation, cloud, espace de liberté, anonyme, accessible, solvabilité, surveillance, géolocalise, start-up, américain, serveur, Belgique, France, techno, billets de banque, valeur, autonomie, plan B. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:13:12 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce dimanche, l'aéroport de Tel-Aviv a été la cible d'un tir de missile en provenance du Yémen, revendiqué par les Houthis. Une frappe qui a percé le système de défense anti-aérienne d'Israël, réputé pour être l'un des meilleurs au monde, mais affaibli depuis les attaques iraniennes l'an dernier. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Etienne Marcuz Chercheur associé à la FRS, spécialiste de la dissuasion et de la défense antimissile
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Jean-Philippe de Tonnac, essayiste. Et si la maladie était une métamorphose ? Comment traverser l'épreuve, la comprendre, et peut-être même en faire un chemin vers soi ? Quel rôle joue le temps dans la guérison ? Dans cet épisode, Jean-Philippe de Tonnac se confie au micro d'Anne Ghesquière avec une sincérité bouleversante. Il raconte son combat contre l'anorexie mentale restrictive et le dialogue intérieur qu'il a dû engager pour se réconcilier avec son corps… et avec lui-même. Un témoignage rare, puissant, profondément humain. Son dernier livre, Le Temps minéral de la guérison est paru chez Actes Sud. Épisode #589Quelques citations du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :"On a une capacité et une aptitude à transformation infinie.""Il n'y a rien de plus altruiste que le travail de guérison.""Le chemin de guérison n'est pas une destination, c'est mettre un pied devant l'autre jusqu'au bout et probablement de l'autre côté pareil."Thèmes abordés lors du podcast avec Jean-Philippe de Tonnac :00:00 Introduction02:54 La genèse du livre04:33 Le temps minéral06:42 L'expérience de l'anorexie mentale11:39 Une société qui détourne des questions fondamentales13:39 La rencontre avec Jean Dedieu15:26 Méditation zen et corps énergétique17:25 Le désir de devenir danseur20:13 « Ai-je ou suis-je un corps ? »22:39 Anorexie mentale et surdouance23:16 La librairie José Corti : un tournant29:45 La lecture du Phèdre de Platon31:28 René Daumal ou la tentative d'incarner sa philosophie35:00 Mal-être maternel et anorexie mentale38:47 Le père Mikhaël : expérience d'une libération de l'âme45:46 L'impact de la guérison47:06 La puissance du féminin53:11 Anorexie et rapport à la nourriture : l'exception du pain.58:03 L'expérience de la maladie de Charcot01:01:32 La maladie : une expérience de pleine présence01:03:14 Saint Charbel, qui est-il ?01:08:29 La guérison : un cheminement, plus qu'une destinationAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto (c) Ferrante Ferranti Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les nombreuses épreuves des Jeux olympiques de la Grèce antique, certaines faisaient appel à la force brute, d'autres à l'endurance, et quelques-unes mêlaient les deux à une discipline militaire rigoureuse. C'est le cas de l'hoplitédromos (ou hoplitodromos), une course singulière et redoutablement éprouvante, réservée aux citoyens entraînés à la guerre : les hoplites, ces fantassins lourdement armés qui formaient l'élite des armées grecques.Introduite aux Jeux olympiques vers 520 av. J.-C., l'hoplitédromos se distingue de la course classique par un détail qui change tout : les coureurs devaient parcourir environ 400 à 480 mètres, soit deux longueurs du stadion, tout en portant une partie de leur armement complet. Cela incluait un casque de bronze, un bouclier rond (le fameux hoplon), et une cuirasse, bien que l'équipement ait varié selon les époques et les cités. Certains portaient aussi une lance ou un javelot. Ce n'était plus une simple démonstration d'athlétisme, mais un exercice de préparation au champ de bataille.Une épreuve au service de la guerreL'hoplitédromos n'était pas qu'un exploit sportif ; il avait une utilité tactique et militaire bien précise. Selon les historiens, la distance de l'épreuve correspondait à peu près à la portée maximale des flèches des archers perses, les grands adversaires de la Grèce au Ve siècle av. J.-C., notamment lors des guerres médiques. L'objectif ? S'entraîner à traverser rapidement une zone exposée au tir ennemi tout en restant en formation, sans lâcher son équipement ni ralentir la progression.Les soldats grecs, rangés en phalanxe, devaient pouvoir maintenir leur cohésion, éviter la panique, et avancer ou battre en retraite rapidement, même sous le poids de leur armure. Courir en tant qu'hoplite n'était donc pas un exploit individuel mais un acte de survie collective. L'hoplitédromos permettait d'évaluer l'aptitude physique et mentale des futurs combattants.L'effort extrême et l'honneurL'épreuve était d'une violence physique extrême. Le casque limitait la vision et la respiration, le bouclier pesait parfois plus de 7 kilos, et la cuirasse emprisonnait le torse. Le sol poussiéreux du stadion n'aidait pas à la stabilité, et les chutes n'étaient pas rares. Pourtant, participer – et surtout gagner – à cette épreuve apportait un immense prestige, car elle prouvait que l'athlète était non seulement fort et rapide, mais aussi digne de défendre sa cité.L'hoplitédromos incarne l'essence de l'idéal grec : le citoyen-soldat, à la fois athlète, guerrier et patriote. Ce n'était pas qu'une course : c'était une répétition pour la guerre, un test de courage et de discipline, une célébration du corps au service de la polis. Et aujourd'hui encore, son souvenir évoque cette époque où le sport était une école du combat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce troisième et dernier épisode, on s'intéresse à Taiwan : l'île pourrait voir s'affronter les deux puissances, mais est-ce la priorité de Donald Trump ? Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France CultureMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline Dulio Réalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce premier épisode, on s'intéresse à la guerre commerciale qui s'intensifie. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation, écriture et montage: Charlotte Baris Réalisation: Sébastien Salis Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Arte, CNN, AP, CP24, Euronews Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:39:27 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Alors que la science fait face à de nombreuses attaques aux États-Unis, quel regard Françoise Combes, astrophysicienne et présidente de l'Académie des sciences, porte-t-elle sur la place de la science dans nos sociétés ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Françoise Combes Spécialiste de physique galactique, médaille d'or du CNRS, professeur au Collège de France et Présidente de l'Académie des sciences pour 2025-2026
durée : 02:29:33 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère