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Maurice Perrière, un commerçant honnête, rentre tard d'un banquet d'anciens élèves et ne se souvient de rien. Le lendemain, sa femme Germaine découvre un homme mort dans leur voiture. Elle le dissuade d'appeler la police.***Fiction radiophonique diffusée dans l'émission « Mystère Mystère », de Pierre Billard – D'après un texte de Henri Kubnick – Réalisation : Pierre Billard - Musique originale : André Popp – Première diffusion le 03/11/1970 sur France Inter – Avec : Bérengère Dautun, André Reybaz, Gaétan Jor, Charles Charras, Henri Poirier – Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous nous intéressons au plan pour Gaza présenté lundi par le président américain Donald Trump au Hamas comme une proposition à prendre ou à laisser pour mettre fin à une guerre qui a fait plus de 66 000 morts. Un plan qui laisse une infinité de questions sans réponses sur l'avenir politique et sécuritaire de l'enclave comme celui d'Israël mais aussi sur celui de la Cisjordanie. Un plan – accompagné d'une myriade de superlatifs dans la bouche du président américain – qui vient se confronter au réel. Que dit ce réel ? Questions posées à Éric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, Ofer Bronchtein, président et co-fondateur du Forum International pour la Paix et Armin Arefi, grand reporter au Point et spécialiste du Moyen-Orient.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Quand on pense aux symboles de la République française, l'image de Marianne s'impose immédiatement : une figure féminine coiffée du bonnet phrygien, incarnation de la liberté et de la nation. Les États-Unis, eux aussi, ont eu leur équivalent au XIXᵉ siècle : Columbia, une allégorie féminine qui personnifia longtemps l'Amérique avant que l'Oncle Sam ne lui vole la vedette.Le nom « Columbia » dérive de Christophe Colomb, perçu à l'époque comme le découvreur du Nouveau Monde. Dès la fin du XVIIIᵉ siècle, on utilise ce nom pour désigner poétiquement les États-Unis. Dans les discours, la poésie ou les chansons patriotiques, Columbia représente la jeune république américaine, indépendante de la Grande-Bretagne. On la retrouve notamment dans des vers de Philip Freneau ou dans des journaux politiques de la période révolutionnaire.Visuellement, Columbia prend la forme d'une femme noble, souvent drapée à l'antique comme une déesse grecque ou romaine. Comme Marianne, elle incarne à la fois la liberté, la vertu et la force de la nation. On la représente parfois avec une lance, un bouclier frappé de l'aigle américain, ou tenant la bannière étoilée. Elle est à la fois guerrière et protectrice, symbole d'une nation jeune mais ambitieuse.Tout au long du XIXᵉ siècle, Columbia devient omniprésente dans la culture populaire. On la voit sur les affiches de recrutement, les gravures, les caricatures politiques et même dans les salles de classe. Elle incarne l'idéalisme américain, le progrès, mais aussi l'expansion territoriale. Pendant la guerre de Sécession, on l'utilise pour symboliser l'unité retrouvée du pays. Après 1870, elle apparaît régulièrement aux côtés de « Brother Jonathan » (autre personnage symbolisant l'Américain ordinaire) avant que l'Oncle Sam ne s'impose définitivement comme figure nationale.Le cinéma a d'ailleurs prolongé ce mythe : le logo de la société Columbia Pictures, créé dans les années 1920, reprend cette figure féminine, debout, drapée comme une déesse, tenant une torche lumineuse. Preuve que, même si Columbia a perdu sa centralité politique, elle a survécu comme image culturelle durable.Pourquoi a-t-elle été éclipsée ? Au tournant du XXᵉ siècle, l'Oncle Sam, caricature masculine plus directe et plus identifiable, incarne mieux la puissance militaire et industrielle des États-Unis. Columbia, figure allégorique et classique, apparaissait peut-être trop abstraite face à une Amérique en pleine modernisation.En résumé, Columbia fut la Marianne américaine : une femme symbolisant liberté et république, héritière des mythes antiques, utilisée pour unir et inspirer la nation. Même oubliée, elle continue de briller à travers l'iconographie du cinéma et les archives d'une Amérique en quête de symboles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
les signes du coran décryptés avec Preuve scientifique - les Miracles d'Allah
Invité : - Professeur Jean-Philippe Spano, Chef du Service d'Oncologie Médicale Pitié Salpêtrière AP-HP Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Périco Légasse, journaliste. Juliette Briens, journaliste à l'Incorrect. Et Robert Sebbag, médecin. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Examens du SC et du HSC : ce lundi, environ 6 000 candidats ont pris part à l'épreuve du General Paper by TOPFM MAURITIUS
Il a été un des plus proches conseillers de Nicolas Sarkozy à l'Elysée et a dénoncé la "subjectivité des juges" lors du procès de l'ancien président de la République. Henri Guaino réagit à la condamnation de l'ancien chef de l'Etat à 5 ans de prison dans RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 26 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Jean-Paul Garraud, Magistrat. - Fabien Onteniente, réalisateur. - Gauthier le Bret, journaliste. - Éric Revel, journaliste. - Dominique Grimault, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un édito aiguisé d'Arthur Chevallier, chaque matin à 7h20. Un parti-pris assumé sur une question d'actualité. D'accord ou pas, vous ne resterez pas indifférent. La chronique qui permet de réfléchir et aide à forger son opinion chaque matin du lundi au vendredi sur RMC et RMC Story.
Invités : - Pierre Botton, ancien détenu. - Jean-Yves Le Borgne, avocat d'Éric Woerth. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Jean-Paul Garraud, Magistrat. - Fabien Onteniente, réalisateur. - Gauthier le Bret, journaliste. - Éric Revel, journaliste. - Dominique Grimault, journaliste. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aidez ceux qui ne pourront pas vous rendre la pareille
Ne vous laissez pas dominer par les biens matériels
Manuela n'avait pas envie de devenir mère, elle voulait privilégier sa carrière dans la finance et comme souvent, une rencontre va tout changer. Elle se marie et s'ouvre à la perspective d'avoir un enfant mais pas plus. Une fois la décision prise, Manuela tombe rapidement enceinte et devient la maman d'un petit garçon, Harry. Contre toute attente elle se sent très épanouie dans ce nouveau rôle et ne s'attend pas à vivre la plus douloureuse épreuve de sa vie. Alors que son bébé a à peine deux mois de vie, elle le découvre inerte un matin dans son lit. Les secours arrivent rapidement et Manuela est persuadée que tout ira bien. Mais le coup de massue tombe, quand on lui annonce que son fils Harry ne se réveillera plus, victime de la mort subite du nourrisson.Si son mari craque immédiatement, il va falloir plus de temps à Manuela pour réaliser ce drame. Et le couple, plus soudé que jamais, se relève ensemble. Manuela devient par la suite la maman de deux autres enfants car cette terrible épreuve a aussi éveillé plus que jamais son désir de maternité. Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les 25 ans de carrière d'Alizée n'étaient pas censés durer plus que deux soirées à l'Olympia. Et pourtant : après avoir fait vibrer la salle parisienne les 7 et 8 septembre, l'interprète de Moi… Lolita a décidé de prolonger la fête en lançant une véritable tournée anniversaire. Durant ces concerts parisiens, la chanteuse a offert à son public un plongeon nostalgique dans les tubes du début des années 2000. Preuve de l'attachement intact du public : certains fans venus du Mexique avaient fait le voyage jusqu'à Paris. Dans la salle, une spectatrice un peu particulière se mêlait au public : Mylène Farmer, la marraine artistique des débuts d'Alizée. « Elle m'a dit qu'elle était super fière de moi et très émue de me retrouver sur la... • La suite sur https://www.radiomelodie.com/podcasts/13598-alizee-fete-ses-25-ans-sur-scene-a-travers-une-tournee.html
Jacques Epinoy a rendez-vous chez son ami Paul Anicourt, patron aisé d'une petite entreprise de promotion immobilière. Anicourt ne répond pas. Il a pourtant laissé ses clefs sur le tableau de bord de sa voiture. Epinoy, inquiet, appelle la police. Arrivé sur les lieux, le commissaire Legrand force la porte et découvre un appartement sens dessus dessous où gît le cadavre de Paul Anicourt.*** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission « Les Maitres du mystère », de Germaine Beaumont et Pierre Billard – D'après un texte d'Alain Franck – Réalisation : Pierre Billard - Musique originale : André Popp – Première diffusion le 18/11/1964 sur la Chaîne Inter Variétés de l'ORTF – Avec : Jacques Sapin, Jean-Pierre Lituac, Philippe Dumat, Evelyn Séléna, Javotte Lehmann, Pierre Constant et Claude Bertrand – Un podcast INA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, ils sont nombreux à avoir tenté un pari risqué cette année : acheter une voiture électrique. Dans un pays où les coupures de courant sont fréquentes et où les véhicules électriques restent une rareté, l'idée pouvait sembler hasardeuse. Mais pour la plupart des possesseurs de voiture électrique, quatre mois après l'achat, ils assurent ne rien regretter. Fini les interminables files d'attente aux stations-service. L'Éthiopie est devenue le premier pays au monde à interdire l'importation de véhicules thermiques. Résultat, environ 115 000 voitures électriques circulent désormais sur ses routes.Le gouvernement pousse cette transition avec des exonérations fiscales et mise sur son gigantesque barrage de la Renaissance pour fournir une énergie verte et bon marché. Mais la réalité quotidienne reste contrastée. Lema Wakgari, exportateur de café, conduit une BYD chinoise. Il apprécie son confort mais pointe le manque criant de bornes de recharge : « Même à Addis, elles restent trop rares. Hors de la capitale, il n'y a aucun véhicule électrique. » La marque BYD domine le marché, suivie de quelques modèles occidentaux. Et l'argument économique est décisif : un chauffeur de taxi explique être passé de 20 000 birrs par mois en essence à moins de 3 000 birrs en électricité. Pourtant, le réseau national peine à suivre. Seuls 20 % des ménages ont accès à l'électricité quasiment en continu, et à peine un tiers de la population est raccordée. Les coupures perturbent la vie quotidienne et l'activité des usines. Mais face aux pénuries chroniques de carburant, l'électrique reste jugé plus pratique en ville.Derrière ce virage, il y a surtout une stratégie économique. L'Éthiopie dépense chaque année près de 4,5 milliards de dollars pour importer du carburant. Le barrage de la Renaissance, inauguré après 14 ans de travaux, double presque la production nationale avec ses 5 150 mégawatts. Objectif : rendre la recharge plus fiable et réduire la facture énergétique. Le gouvernement veut aussi développer une filière locale de véhicules électriques pour créer des emplois. Les prix, eux, restent élevés : environ 2,2 millions de birrs pour une BYD, dans un pays où le salaire moyen reste très bas. L'État ambitionne 2 300 stations de recharge, mais Addis n'en compte qu'une centaine. Et pour les poids lourds reliant Djibouti à la capitale, aucune alternative électrique pour l'instant. Malgré ces défis, l'Éthiopie avance à contre-courant. Preuve que la transition électrique peut progresser, même dans un pays où l'électricité elle-même reste un luxe.--Cet épisode est sponsorisé par Freelance Informatique, la plateforme qui met en relation consultants indépendants et entreprises clientes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils sont 12 militants à la barre, douze militants de l'aide à mourir. Ils comparaissent depuis mi-septembre à Paris pour avoir aidé des dizaines de personnes, malades ou non, à se procurer des barbituriques afin de mettre fin à leurs jours. Agés de 74 à 89 ans, ces militants ont un point commun : ils sont adhérents de l'association Ultime Liberté. Ce procès vient percuter l'actualité, puisque le texte sur la fin de vie voté par l'Assemblée devrait arriver dans les prochaines semaines au Sénat. On en parle avec Erwan le Morhedec, avocat, essayiste, auteur de Fin de vie en République : avant d'éteindre la lumière (Éditions du Cerf), et Maître Arnaud Lévy-Soussan, avocat de ces militants d'Ultime Liberté.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Loin d'être des anomalies ou des drames individuels perpétrés par des monstres, les féminicides et toutes les violences sexistes qui gravitent autour sont bel et bien systémiques : elles structurent nos sociétés depuis la Préhistoire. Preuve que la domination patriarcale est le modèle originel à partir duquel tous les autres rapports de pouvoir se sont établis. C'est en éclairant ces mécanismes que l'on pourra, peut-être, en finir avec l'horreur de l'écrasement généralisé des femmes.À qui incombe la responsabilité des violences patriarcales dans nos sociétés ? Comment les violences sexuelles et les féminicides ont structuré l'entreprise esclavagiste et coloniale ? Quelles seraient les pistes pour prendre le contrepied de ces violences ?Pour en parler, Victoire Tuaillon et Christelle Taraud poursuivent leur discussion dans la deuxième partie de leur grand entretien. Dans le livre-manifeste Féminicides, une histoire mondiale (éd. La Découverte, 2022) qu'elle a dirigé, cette historienne s'accompagne de nombreuses chercheuses et militantes féministes pour proposer une Histoire à part égale. À travers cette titanesque synthèse de recherches pluridisciplinaires, Christelle Taraud nous invite à mener une révolution totale.Un épisode initialement diffusé le 20 octobre 2022.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/tuer-les-femmes-une-histoire-mondiale-2-2 CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Chargée de production et d'édition : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini, Lise Niederkorn et Justine Taverne. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis la chute de François Bayrou, Marine Le Pen, cheffe des députés du Rassemblement National (RN), insiste avec force auprès du président de la République pour obtenir une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale. Pourtant, en cas de nouvelles élections législatives, elle reste inéligible en raison de ses ennuis judiciaires, qui reviendront bientôt sur le devant de la scène. Cette stratégie, loin d'être improvisée, s'inscrit dans une logique bien calculée. Marine Le Pen joue sur tous les tableaux, comme souvent, à la fois en apparence et en stratégie. Il y a deux semaines, lors de sa rentrée politique à Hénin-Beaumont, la triple candidate à la présidentielle a déclaré : « Je suis prête à sacrifier tous les mandats de la Terre » pour défendre les Français. Une manière d'affirmer que l'intérêt du pays prime sur ses ambitions personnelles. Mais en réalité, Marine Le Pen a deux idées en tête. « Tester » un nouveau recours pour contourner son inéligibilité Son entourage affirme que « tout est prêt » en cas de dissolution de l'Assemblée nationale. Le plan est le suivant : Marine Le Pen présenterait sa candidature en préfecture, qui serait refusée. Elle se tournerait alors vers le Conseil d'État, espérant que ce dernier, s'appuyant sur une récente décision du Conseil constitutionnel mettant en avant « la liberté de l'électeur », lui permette de se présenter, non seulement aux législatives, mais aussi à la présidentielle, et ce, avant son jugement en appel prévu avant l'été prochain. Cependant, Marine Le Pen elle-même qualifie cet espoir de « tout petit, petit, petit, petit ». En effet, une telle issue est peu probable, les décisions de ce type intervenant généralement après un jugement définitif. Le Rassemblement national (RN) n'y croit d'ailleurs pas vraiment. Preuve en est : Jordan Bardella envisage déjà de se présenter dans la circonscription de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Mais après tout, pourquoi ne pas tenter le coup, même si tous les recours de Marine Le Pen ont jusqu'ici échoué ? Un loi d'amnistie en cas de majorité RN à l'Assemblée ? Avec ou sans Marine Le Pen au Palais Bourbon, les « marinistes » pourraient alors légiférer et voter une loi supprimant l'inéligibilité qui frappe leur leader, assortie d'une exécution provisoire. Marine Le Pen est accusée d'avoir joué un rôle central dans le détournement de plus de 4 millions d'euros d'argent public. Bien qu'elle « écarte totalement cette idée », cette hypothèse est sérieusement envisagée par son camp. Un élu confie : « Si on gagne les législatives, cette question deviendra centrale ». Un texte en ce sens existe d'ailleurs déjà : il avait été proposé en juin dernier lors de la niche parlementaire des Ciottistes, mais rejeté. Ce scénario reste toutefois très hypothétique, tout comme une éventuelle dissolution. Demander cette dernière permet au RN, contraint par l'agenda judiciaire, de capter l'attention médiatique et de s'inscrire dans un narratif anti-système, déployé depuis la condamnation de Marine Le Pen. Cela a commencé dès l'annonce des dates de son procès en appel, prévu entre janvier et février 2026, juste avant les élections municipales. Si le RN réclamait une audience rapide, il dénonce désormais une « ingérence électorale ».
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, prof de français, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dieu est tolérant, plein de grâce et de pardon
Bordée par une demi-douzaine de communes, la baie espagnole d'Algésiras, qui fait face à la colonie britannique de Gibraltar, est devenue l'un des lieux privilégiés des narcotrafiquants pour acheminer en Europe le haschisch produit au Maroc. Dans la partie la plus étroite du détroit, le littoral du royaume ne se trouve qu'à 14 kilomètres de là... De notre envoyé spécial dans la région d'Algésiras, Nous sommes sur la plage de Palmones, une jolie bourgade d'où l'on peut embrasser toute la baie d'Algésiras et le rocher de Gibraltar. À côté de nous, Lisardo Capote, le chef du service de vigilance douanière de la région. Il est l'un des meilleurs connaisseurs des circuits par lesquels le haschich arrive sur le littoral espagnol. On est sur la plage principale et Lisardo demande d'imaginer la scène, ici même. Elle se déroule au petit matin. Un speed boat vient d'accoster. Le dispositif est en place pour décharger des centaines de kilos de drogue. « Il y a comme un cordon de sécurité assuré par des adolescents munis d'un téléphone portable en cas de problème. Ensuite, il y a un groupe de gens qu'on appelle les "collas" qui déchargent l'embarcation et mettent sa cargaison dans des véhicules. En général, ce sont des voitures tout terrain qui permettent de transporter de grandes quantités de marchandises vers un lieu protégé », raconte Lisardo Capote. Ce genre de scène est presque courante, ici. L'opération est si bien organisée qu'une fois de plus, elle se déroule au nez et à la barbe des douaniers, de la police nationale et de la Garde Civile. D'autant plus que depuis 2010, les narcotrafiquants disposent de hors-bord semi-rigides dotés d'au moins trois moteurs de 300 chevaux chacun qui leur permettent de monter jusqu'à 120 km/heure, une vitesse bien plus rapide que celle des embarcations des policiers. Comme le confirme Luis Baltar, membre d'un syndicat de douaniers : « Nos moyens sont totalement insuffisants. Il faut une bien plus grande capacité pour pouvoir agir, plus de moyens humains et matériels. » À lire aussiEspagne: démantèlement d'un trafic de haschich par hélicoptères en provenance du Maroc Pour les policiers, affronter des narcotrafiquants aussi bien organisés, aussi puissants, c'est aussi, forcément, s'exposer au danger. Il s'agit de l'équivalent d'une course de Formule 1 en haute mer, selon un expert. En février 2024, deux gardes civiles audacieux avaient péri, écrasés par le speed boat de trafiquants. Un autre a été grièvement blessé en mars dernier. Mais le narcotrafic, ce n'est pas non plus qu'une question d'affrontements : la drogue n'est pas qu'une substance de passage, qui file vers le reste du pays et de l'Europe. Elle laisse aussi des traces, elle a des conséquences. Francisco Mena est le président de Coordinadora Alternativas, un collectif qui lutte contre les ravages du haschisch. « Le pire ravage que provoque la drogue, c'est la détérioration sociale qu'elle crée dans certains quartiers. Pas en raison de la consommation de la drogue, mais du mode de vie. Le trafic de drogue s'alimente du chômage, de la pauvreté, de l'exclusion sociale, et de l'absence d'opportunité. Elle capte donc avec facilité des jeunes qui, avec leur faible formation, sont exclus du marché du travail », confie-t-il. Récemment, dans le quartier de la Atunara, deux patrouilles de gardes ont été caillassés par 250 jeunes. « Sortez de là ! », criaient ces jeunes qui vivent presque essentiellement du haschich. Preuve que le fléau est très enraciné. À lire aussiEspagne: des trafiquants de drogue utilisaient des drones sous-marins dans le détroit de Gibraltar
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 Incursion de drones russes en Pologne : l'Otan et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'Otan d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 La fille de “l'assassin” raconte sa vérité sur son père Georges ArnaudDans “In violentia veritas” (éditions Grasset), son premier livre, Catherine Girard explore sa généalogie au prisme de la violence à partir de l'aveu que son père lui a fait à l'âge de 14 ans quand elle a découvert qu'on la surnommait la “fille de l'assassin”. Un camarade de classe lui raconte qu'elle doit ce surnom à son père Henri Girard, plus connu sous son nom de plume Georges Arnaud du “Salaire de la peur”, qui aurait tué son père, sa tante et une servante en octobre 1941. L'adolescente, stupéfaite, explique qu'à peine rentrée chez elle, elle interpelle son père qui lui confesse alors l'innommable. Pourtant, lors de son procès en 1943, défendu par le grand pénaliste Maurice Garçon et face aux incohérences du dossier, il est acquitté alors que tout le conduisait à la guillotine. Dans cet ouvrage, Catherine Girard remet en cause la vérité judiciaire. Elle explore à travers ce livre intime ce qui a pu conduire son père à ce geste fatal : emprise de son propre père, amour de sa mère, tante en mal d'enfant…Incursion de drones russes en Pologne : l'OTAN et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'OTAN d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'OTAN.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire de Noël alors qu'au Vénézuela, le président Nicolas Maduro a avancé cette fête au 1er octobre. Marie Bonnisseau se rend en Allemagne où Markus Söder, président de la très conservatrice Union chrétienne-sociale (CSU), passe son temps à poster des photos de lui mangeant des saucisses sur les réseaux sociaux pour s'attaquer à ses opposants végétariens. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Si vous avez déjà longé une zone industrielle, vous avez sûrement remarqué ces silhouettes caractéristiques : des toits anguleux, en forme de dents de scie. On les associe tellement aux usines que même les emojis d'usine reprennent ce motif. Mais pourquoi cette forme a-t-elle dominé l'architecture industrielle du XIXᵉ siècle ? Et pourquoi tend-elle à disparaître… tout en revenant aujourd'hui sous une autre forme ?Un héritage de la Révolution industrielleL'histoire commence en Angleterre au XIXᵉ siècle, au cœur de la Révolution industrielle. À cette époque, les usines s'agrandissent, mais l'électricité n'est pas encore disponible pour éclairer ces immenses halles. Les lampes à huile ou les chandelles ne suffisent pas. Or, travailler dans la pénombre est impensable pour les ouvriers. La solution viendra des toitures : on invente le “shed roof”, ou toit en dents de scie.Comment ça fonctionne ?La structure est simple : une succession de toits en triangle rectangle. La partie verticale est vitrée, orientée généralement au nord, pour laisser entrer la lumière diffuse, sans éblouir ni chauffer excessivement l'espace. La partie inclinée, elle, est recouverte de tuiles, d'ardoises ou de métal, protégeant de la pluie et de la chaleur. Résultat : une lumière naturelle constante, idéale pour travailler la journée, surtout dans les ateliers de textile ou de métallurgie.Ces toitures avaient d'autres atouts : elles facilitaient l'écoulement des eaux de pluie, répartissaient mieux le poids sur la charpente et rendaient les bâtiments plus solides.Le déclin progressifAvec l'arrivée de l'électricité au début du XXᵉ siècle, la contrainte lumineuse disparaît. On peut désormais éclairer un atelier avec des lampes, sans dépendre de l'orientation du bâtiment. Dès les années 1910, des écoles comme le Bauhaus en Allemagne expérimentent de nouvelles formes, plus modernes et modulables. Peu à peu, les toits en dents de scie déclinent et disparaissent du paysage industriel.Un retour inattenduMais l'histoire ne s'arrête pas là. Depuis quelques années, ces toits reviennent dans les projets de réhabilitation et d'architecture durable. Pourquoi ? Parce que leur face inclinée orientée plein sud est idéale pour accueillir… des panneaux solaires. Ce qui était autrefois une solution de lumière naturelle devient aujourd'hui un levier pour la transition énergétique. Certains architectes, comme Jean Prouvé dès les années 1950, avaient déjà pressenti ce potentiel en réutilisant ce type de structure dans des rénovations.ConclusionLes toits en dents de scie racontent une histoire fascinante : nés d'un besoin d'éclairage, abandonnés avec l'électricité, puis réinventés pour l'énergie solaire. Preuve que l'architecture industrielle, loin d'être figée, s'adapte sans cesse aux défis de son temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 9 septembre 2025 - Après la crise, le spectre du blocageFrançois Bayrou a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement à Emmanuel Macron ce mardi en milieu de journée, au lendemain d'un vote sans appel à l'Assemblée nationale. Lundi, 364 députés ont voté contre la confiance, y compris au sein du bloc commun.Face à ce désaveu, tous les regards se tournent désormais vers le chef de l'État, confronté à nouveau à la tâche de nommer un nouveau Premier ministre capable d'éviter une censure rapide. Cette équation s'avère d'autant plus délicate que la popularité du président de la République est au plus bas dans les sondages et que le climat politique est électrique.Du côté des partis, les socialistes se disent « disponibles », tandis que les écologistes souhaitent un Premier ministre issu du Nouveau Parti écologiste (NFP). Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, réclame une « dissolution ultra rapide ». Chez les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon appelle à la démission d'Emmanuel Macron.Parallèlement, le mouvement « Bloquons tout » se prépare. Des pots de départ de François Bayrou ont été organisés partout en France, comme un avant-goût de la journée du 10 septembre où l'on annonce blocages, boycotts et grèves. Difficile néanmoins de mesurer l'ampleur du mouvement qui s'organise et dont l'un des enjeux sera la participation de la jeunesse. Plusieurs syndicats étudiants ont, ce dernier jour, décidé de rejoindre le mouvement « Bloquons tout ». Ils alertent notamment sur la précarité des étudiants. Nos journalistes sont allés à leur rencontre. Alors, qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? Blocages des axes routiers, grèves… À quoi faut-il s'attendre le 10 septembre ? Les étudiants vont-ils rejoindre le mouvement « Bloquons tout » ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde
C dans l'air du 9 septembre 2025 - Après la crise, le spectre du blocageLES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde
Championne du monde de judo. Championne d'Europe. Championne Olympique. Une carrière hors norme.Et pourtant… elle ne se rend pas toujours compte de tout ce qu'elle a accompli.Née prématurée, elle surprend vite par sa vitalité.À 9 ans, ses parents l'inscrivent au judo.Une enfant turbulente, qui se battait sans cesse avec son frère.Un sport de combat pour canaliser son énergie.Très vite, le tatami devient sa place. Là où elle se sent elle-même. Là où son rêve d'ado prend forme : devenir championne. Elle se fait sa place dans un milieu exigeant. Elle enchaîne les titres, tout en poursuivant ses études jusqu'à HEC.Preuve qu'organisation et discipline sont ses alliées depuis toujours. Puis elle devient maman. Un moment que certains auraient vu comme une pause, voire une fin. Mais pour Clarisse, c'était surtout le bon moment. Celui de construire aussi une vie heureuse, au-delà des médailles.Aujourd'hui, elle jongle entre les podiums, son rôle de gendarme et sa vie de maman. Toujours humble, toujours courageuse, toujours joueuse.Prendre du plaisir, même dans l'échec : c'est ça, sa vraie philosophie. Clarisse, c'est la rigueur d'une sportive de haut niveau, la force tranquille d'une maman, et l'humilité d'une femme qui ne réalise pas qu'elle inspire déjà des milliers de personnes.
L'amour a mille visages, et chacun d'eux laisse une empreinte bien précise dans notre cerveau. En 2024, une équipe de chercheurs finlandais a voulu comprendre comment notre cerveau réagit selon le type d'amour que l'on ressent : pour un enfant, un partenaire, un ami… ou même un animal. Grâce à l'IRM fonctionnelle (IRMf), ils ont cartographié les zones cérébrales activées par ces différentes émotions. Et les résultats sont aussi fascinants qu'émouvants.Première constatation : toutes les formes d'amour activent les zones liées à la cognition sociale – autrement dit, notre capacité à comprendre les émotions et les intentions des autres – ainsi que le système de la récompense, ce circuit qui nous fait ressentir plaisir, motivation et bien-être. Mais selon la nature de l'amour, l'intensité de cette activation varie.L'amour parental se démarque comme le plus puissant. Lorsqu'un parent pense à son enfant ou interagit avec lui, c'est une véritable explosion neuronale : les régions associées à l'attachement, à l'empathie et au plaisir s'illuminent de façon particulièrement marquée. Cette activation intense reflète la force du lien parent-enfant, sans doute profondément ancrée dans notre évolution.L'amour romantique, lui, active globalement les mêmes zones, mais de façon légèrement moins intense. Il provoque un fort sentiment de récompense, lié à la passion, à la proximité et à la reconnaissance mutuelle. Les mêmes circuits que ceux activés par certaines drogues ou plaisirs intenses entrent en jeu, expliquant le caractère souvent obsédant des débuts amoureux.L'amitié, elle aussi, stimule les circuits de la cognition sociale et du plaisir, mais de manière plus modérée. Cela n'enlève rien à sa valeur : au contraire, cette forme d'amour plus stable et moins intrusive agit souvent comme un soutien émotionnel durable et rassurant.Et les animaux, alors ? L'étude montre que chez les propriétaires d'animaux, penser à leur chien ou leur chat active aussi les zones de la cognition sociale. Cela suggère un attachement émotionnel proche de celui qu'on éprouve pour un autre humain. Preuve que le lien affectif ne dépend pas uniquement de la parole ou de l'espèce, mais bien de la qualité de l'échange émotionnel.En résumé, notre cerveau ne fait pas de hiérarchie rigide entre les formes d'amour : il les traite toutes comme essentielles, mais avec des intensités variables. Ce que cette étude nous dit, en creux, c'est que l'amour, sous toutes ses formes, est vital pour notre équilibre cérébral et émotionnel. Aimer, c'est littéralement nourrir son cerveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oui, c'est vrai — et c'est même l'un des services les plus étonnants et méconnus du monde des bibliothèques. Depuis la fin des années 1960, la New York Public Library (NYPL) propose un service qui relève presque de la magie : une équipe de bibliothécaires est chargée de répondre à toutes les questions que le public leur pose, que ce soit par téléphone, courrier, ou aujourd'hui par e-mail.Le service s'appelle Ask NYPL, et il est toujours en activité. Il suffit d'appeler le 917-ASK-NYPL (soit le 917-275-6975) pour parler à un bibliothécaire en chair et en os, formé à la recherche documentaire. Vous pouvez leur demander des précisions historiques, des références scientifiques, des définitions rares… ou même des choses beaucoup plus inattendues.Car ce qui rend ce service vraiment fascinant, ce sont les questions farfelues — et bien réelles — que les bibliothécaires ont reçues au fil des décennies. Certaines ont été soigneusement archivées dans de petites boîtes en carton, et la bibliothèque a même partagé quelques-unes des plus mémorables.Anecdote amusante : un jour, un appel angoissé est arrivé. La personne, très sérieuse, demande :« Quelle est la quantité exacte de bois qu'une marmotte peut jeter si une marmotte pouvait jeter du bois ? »Les bibliothécaires, sans se démonter, ont fait des recherches… et ont répondu ! Basés sur la taille, la force moyenne et le comportement de la marmotte, ils ont estimé qu'elle pourrait déplacer environ 317 kg de bois si elle le voulait vraiment. Preuve qu'aucune question n'est trop absurde pour eux.Anecdote amusante : un jour, quelqu'un a appelé pour demander, très sérieusement :« Est-ce que le cerveau d'un homme peut sortir de son crâne pendant une éternuement violent ? »Non, même un éternuement très fort n'a jamais fait sauter un cerveau hors du crâne.Parmi les autres demandes insolites :– « Un chien peut-il attraper la rougeole ? »– « Pourquoi les 18 trous au golf ? Pourquoi pas 10 ou 20 ? »– Ou encore : « Où trouver une version de la Bible qui ne mentionne pas Dieu ? »Mais ce service n'est pas qu'anecdotique. Il incarne l'engagement de la bibliothèque publique à rendre le savoir accessible à tous, gratuitement, sans jugement, et avec rigueur.Alors, si un jour Internet ne vous donne pas de réponse… vous savez qui appeler. Pas Google. Pas Siri. Une vraie bibliothèque. Avec de vrais humains. Et peut-être même une réponse à une question que vous n'avez pas encore osé poser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:02 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - C'est une décision très importante qui a été rendue cette semaine par la cour administrative d'appel de Paris dans l'affaire "Justice pour le vivant". Preuve une nouvelle fois que les batailles environnementales se jouent dans les tribunaux. L'État n'a pas tenu compte de la science, il est condamné. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:27:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pour le centenaire de la naissance de Georg Lukács en 1985, "Les Chemins de la connaissance" lui consacrent une série. Philosophe, théoricien marxiste de la littérature, Lukács est un penseur du 20e siècle. Dans ce 1er volet, une présentation de sa vie nous permet de comprendre sa trajectoire. - réalisation : Rafik Zénine, Vincent Abouchar, Emily Vallat
Invités : - Sophie, l'ex-femme de l'assaillant - Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l'Accès aux soins de France - Hélène Haus Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La série Sur les sentiers de Chamonix se poursuit avec la partie 4 consacrée à l'épreuve reine : l'UTMB, avec ses 174 km et ses 10 000 m de D+. Dans cet épisode, je vous emmène au cœur de la course pour revivre l'intensité des moments marquants, depuis le départ fébrile à Chamonix jusqu'aux passages mythiques en Italie et en Suisse. Vous serez plongés dans l'ambiance grâce à des entrevues réalisées sur le vif, entre Chamonix, Courmayeur, La Fouly et Vallorcine. On revit les superbes victoires de Ruth Croft et Tom Evans, mais aussi les coulisses d'une édition épique marquée par la pluie, les encouragements enflammés et des célébrations uniques à Notre-Dame de la Gorge, sous une pluie battante, et à la désormais légendaire Mission Vallorcine organisée par Les genoux dans le GIF. Au micro, vous entendrez : Audrée Lafrenière, Mathieu Blanchard, Josué Lobry, William Walcker, Jeff Pelletier et Alice Bourgeois. Une immersion différente, authentique et vibrante, rendue possible grâce à la Näak Cheer Squad, présente pour encourager les athlètes aux points névralgiques de la course.La série Sur les sentiers de Chamonix est rendu possible grâce à On, Näak, La Clinique du Coureur, l'Équipe Simpson Multi-Prêts Hypothèques et les UltraNomades.CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2025
durée : 00:05:41 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Indonésie est en proie à de violentes manifestations depuis une semaine, déclenchées par des avantages financiers annoncés pour les députés, et aggravées par la mort de six personnes.
durée : 00:06:30 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Les athlètes de haut niveau sont souvent fragiles, mais certains réussissent à aborder cette transition avec douceur, voire avec bonheur. C'est le cas de Nikola Karabatic, légende du handball qui a su tirer son épingle du jeu. Rencontre également avec le psychologue du sport Makis Chamalidis. - réalisation : Alison Vicrobeck
durée : 00:58:39 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Chaque année, 7 000 sportifs de haut niveau âgés de 35 ans en moyenne raccrochent les crampons ou la raquette. Après des années de vie encadrée en club, ils amorcent alors une reconversion souvent difficile, où leurs exploits passés ne garantissent ni reconnaissance ni perspectives professionnelles. - réalisation : Alison Vicrobeck - invités : Cécile Collinet Professeure des universités et Sociologue du sport Spécialiste des politiques sportives et éducatives et de la question des inégalités dans le monde sportif
durée : 00:38:03 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Le 8 septembre, François Bayrou soumettra son gouvernement à un vote de confiance. Avec des oppositions rassemblées contre Matignon, la chute de l'exécutif paraît inévitable. Cette nouvelle épreuve peut-elle ouvrir un nouveau chapitre dans la vie politique française ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Nicolas Roussellier Professeur des universités à Sciences Po et à l'École polytechnique, spécialiste d'histoire politique
durée : 02:29:38 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:59:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Le mot "génocide" naît sous la plume du juriste juif polonais Raphael Lemkin en 1943. Comment ce concept a-t-il été mobilisé à travers le 20ᵉ siècle ? Comment le crime de génocide est-il progressivement entré dans le droit international ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Vincent Duclert Historien, chercheur titulaire à l'EHESS, inspecteur général de l'Éducation nationale, professeur associé à Sciences Po
Dans un contexte de vieillissement de la population dans de nombreux pays, l'emploi des seniors est devenu un enjeu crucial. Au niveau européen, le taux d'emploi des 55-64 ans s'élève à 63,9% avec des disparités selon les pays. La France affiche par exemple un taux d'emploi de 56,9% pour les seniors selon la Dares quand celui de la Suède approche les 77%. Preuve qu'il est possible de faire mieux, même si au-delà de 55 ans, les obstacles se multiplient pour se maintenir ou trouver un emploi, notamment avec les préjugés liés à l'âge ou le manque de formation tout au long de la carrière. Alors que la tendance est plutôt au recul de l'âge de la retraite, quels sont les défis et les opportunités liés à l'emploi des seniors ? Faut-il miser sur la formation continue, l'adaptation des conditions de travail, ou encore la lutte contre les discriminations ? Mélissa-Asli Petit, sociologue, spécialiste des seniors et fondatrice de Mixing Générations, cabinet d'études spécialisé sur la longévité et les seniors. Vincent Touzé, économiste au département des études de l'OFCE, Observatoire français des conjonctures économiques. Co-responsable du pôle Enjeux économiques du vieillissement démographique – ECONAGE. Co-auteur de l'article Maintien des seniors dans l'emploi en Europe : quel bilan face au défi posé par le recul de l'âge de la retraite ? paru dans la revue de l'OFCE en juillet 2024. Un entretien avec Otillia Ferrey, correspondante de RFI à Stockholm en Suède, où le taux d'emploi des seniors est le plus élevé d'Europe. En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer dans leur pays après des études à l'étranger... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Malika Deaken à Libreville : cette repat gabonaise de 37 ans a lancé une entreprise dans le secteur de la logistique, elle propose de livrer des marchandises à des particuliers et des commerçants. Mais c'est dans les bureaux de « Bet241 », plateforme gabonaise de paris sportifs, qu'elle nous accueille. En 2023, cette adepte des doubles journées est devenue la directrice générale de cette entreprise qui compte 130 employés. Cette émission est une rediffusion du 10 mars 2025 Programmation musicale : ► Lantchou mi yobaï – Queen Rima ► Tous mélangés – Toma Sidibé
Le 29 aout 2010, le corps sans vie de Ghislaine Leclerc a été retrouvé dans sa maison. Cette femme sans histoire a été abattue froidement, exécutée. Les gendarmes se sont intéressés à un certain Sylvain Schrutt, le gendre de la victime. Pour l'instant, il semble hors de cause, mais l'enquête va rebondir. Une autre piste se présente…Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:07:07 - Le Masque et la Plume - Plongez dans l'été tumultueux d'Hugo et Queen où masculinité, troubles des premières fois amoureuses, classes sociales se rencontrent. Un premier film que Le Masque salue quasiment à l'unanimité pour son originalité et son intelligence portées sur le masculin et les troubles du corps. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:51:08 - Le Masque et la Plume - par : Laurent Goumarre - Un Superman sur la banquise, qui se rêve plus humain que jamais ; une guérisseuse miraculée en Amazonie ; un body horror où un couple mal assorti sur une île atlantique est mu par une force mystérieuse ; et une boucle de deux minutes sans fin, où le temps n'a plus de sens. - invités : Ariane Allard, Christophe Bourseiller, Murielle Joudet - Ariane Allard : Critique de cinéma pour le magazine Positif, Christophe Bourseiller : Historien, animateur et critique de cinéma, Murielle Joudet : Journaliste et critique de cinéma - réalisé par : Anaïs Reinhardt Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.