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durée : 00:37:11 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - A la faveur d'une actualité anxiogène, les récits apocalyptiques, répliquant aux catastrophes réelles, se multiplient. Pourquoi avons nous besoin de tant de récits sur la fin du monde ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Paul Engélibert Professeur de littérature comparée à l'université Bordeaux-Montaigne; Fleur Hopkins-Loféron Historienne des images, spécialiste des imaginaires scientifiques/de science-fiction ; Emmanuel Ruben Écrivain
L'épisode précédent proposait la captation de la rencontre, sous l'égide de la Fondation Daniel et Nina Carasso et de Télérama, de trois personnalités impliquées dans la création, la promotion et la défense de la culture : Amanda Crabtree, d'artconnexion, la sénatrice Sylvie Robert et l'écrivain Emmanuel Ruben. La thématique était : « Ensemble faire société, le grand défi de la culture ? ». Le journaliste Olivier Milot, après avoir mené le débat, a proposé à la salle de poser des questions. Les professionnels de la culture qui étaient là ont saisi la balle au bond. Enregistré à l'auditorium du Groupe Le Monde, à Paris, le 11 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les voix de l'art citoyen » vous propose une série d'entretiens organisés en partenariat avec Télérama. Dans cet épisode, le journaliste Olivier Milot accueille trois personnalités impliquées dans la création, la promotion et la défense de la culture, Amanda Crabtree, Sylvie Robert et Emmanuel Ruben pour répondre à la question « Ensemble faire société, le grand défi de la culture ? »Amanda Crabtree est la cofondatrice et directrice d'artconnexion, un centre d'art contemporain lillois qui tisse des liens entre art, société et publics par des projets de médiation artistique, de commandes citoyennes ou de résidences. Sylvie Robert, est sénatrice d'Ille-et-Vilaine, vice-présidente du Sénat et membre de sa commission culturelle. Emmanuel Ruben est écrivain, il est aussi l'ancien directeur de la Maison Julien-Gracq. Leur entretien avec Olivier Milot a été enregistré le 11 mars 2025 à l'auditorium du journal le Monde, à Paris dans le cadre d'une rencontre organisée par Télérama avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso. La Fondation et l'hebdomadaire ont décidé d'unir leurs forces et leurs expériences pour organiser des débats autour d'une culture résolument partageuse et inclusive qui cimente, rassemble et renforce la démocratie. Comme l'écrit Olivier Milot, « la société française est minée par de multiples fractures (économiques, culturelles, géographiques…) qui se traduisent par une perte de confiance envers les institutions, la remise en cause du socle des valeurs républicaines, la peur de l'autre, le repli sur soi. D'où la nécessité de recréer du dialogue, du lien social, du commun, de la confiance. La culture a ce pouvoir. À condition de n'oublier personne, de créer des imaginaires communs, de nouveaux récits en prise avec la réalité de l'époque. À condition, aussi, de considérer chacun comme porteur d'une identité culturelle, et à ce titre capable de devenir un acteur culturel à part entière. »Production exécutive wave.audio Thomas Baumgartner, réalisation Malo Williams. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans l'émission "La Voix est Livre", Nicolas Carreau présente "Malville", le nouveau roman d'Emmanuel Ruben. L'histoire suit Samuel Vidouble, fils d'un employé de Superphénix, dans les années 80-90. Le récit mêle son adolescence à une catastrophe nucléaire en 2036, tout en explorant sa passion pour les langues imaginaires et la cartographie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:58:45 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Mathias Enard s'entretient avec le romancier Emmanuel Ruben. Son roman "Malville" s'ouvre sur les bords de Loire en juillet 2036 alors que l'air est devenu irrespirable. L'universitaire Anne Wattel retrace l'oeuvre de l'écrivain Robert Merle lui aussi confronté à l'angoisse atomique. - réalisation : Laure-Hélène Planchet, Rafik Zénine - invités : Emmanuel Ruben Écrivain; Anne Wattel Universitaire.
À la fin de l'épisode précédent, le philosophe Thibaud de Saint Maurice nous invitait à réenchanter le proche. C'est ce que nous nous exerçons à faire dans cet épisode : envisager que la proximité ne soit pas un obstacle à la découverte, regarder le paysage par la fenêtre et laisser naître une envie de départ. Car le proche recèle de l'infini. Emmanuel Ruben, géographe et écrivain, Eric Bouvet, photojournaliste, lauréat de cinq World Press Photo Awards et de deux Visa d'Or News et Bruno Poinson, Responsable de la destination France chez Terres d'Aventure, vous dévoilent tour à tour leurs horizons de proximité. Un épisode animé par Edwige Coupez, avec les chroniques de la critique culinaire Estérelle Payany, et des Terdaviens Florent Bochet et Marianne Furlani.
Il reconnaît volontiers que ses livres forment finalement un paysage progressif (progressiste ?) de l'Europe, lui qui se dit « écrivain européen de langue française ». Pour 2021, le festival des Littératures européennes de Cognac lui accorde une carte blanche et fait de son livre, Sur la route du Danube, l'ouvrage au coeur de la programmation. Retrouver l'article : https://actualitte.com/a/dDpsbov0
Depuis le début de la pandémie, est-ce que vous avez pu échapper un moment au déluge d’informations liées au covid en vous plongeant dans un livre, en regardant un film, en feuilletant une BD, ou même en likant une photo sur internet ? Si oui, vous avez apprécié le fruit du travail d’un artiste-auteur.Mais s’ils permettent d’infuser un peu de beauté dans nos quotidiens, ces créateurs d'œuvres originales vivent de plus en plus dans la précarité financière. Un rapport de janvier 2020 commandé par le ministère de la Culture fait le constat d’une érosion durable des revenus des artistes et auteurs, pourtant déjà faibles, depuis 20 ans. Une étude de 2019 montre, par exemple, que 73% des plasticiens perçoivent moins de 15 000€ par an, ou 1250 euros par mois. Et pour ce qui concerne les auteurs et autrices, selon la Ligue des Auteurs Professionnels, entre 41 et 53% d’entre eux gagnent moins que le SMIC. Dans ce nouvel épisode de Travail (en cours), Katie Kheriji-Watts s'est demandée en quoi cette souffrance économique répandue chez les artistes-auteurs est liée à leur envie -ou non- de se revendiquer pleinement en tant que travailleur·se·s comme les autres. Elle a échangé avec Lisa Mandel, une illustratrice qui porte un nouveau projet – une maison d'édition alternative – pour lutter contre la précarité des créateurs et créatrices de bande-dessinées, comme elle. Katie Kheriji-Watts a aussi interrogé Emmanuel Ruben, un écrivain qui dirige un lieu de résidence littéraire sur les bords de Loire, et Grégory Jérôme, responsable des informations juridiques à la Haute École des Arts du Rhin et membre du collectif Économie Solidaire de l’Art. Travail (en cours) est un podcast de Louie Media. Présentatrice : Louise Hemmerlé. Journaliste : Katie Kheriji-Watts. Louise Hemmerlé est chargée de production. Cet épisode a été monté et réalisé par Cyril Marchan. La musique est de Jean Thévenin et le mix a été fait par Olivier Bodin. Marion Girard est responsable de production, et Maureen Wilson responsable éditoriale. Mélissa Bounoua est à la direction des productions et Charlotte Pudlowski à la direction éditoriale. Pour que les podcasts de Louie soient accessibles à toutes et tous, des retranscriptions écrites des épisodes sont disponibles sur notre site internet. Si celle de l’épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, vous pouvez nous écrire à hello@louiemedia.com See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
En partenariat avec Librest et LaLibrairie.com, ActuaLitté propose de retrouver les 12 auteurs retenus par les libraires du réseau, pour cette rentrée littéraire 2012. Aujourd'hui, Emmanuel Ruben qui publie Sabre aux éditions Stock. Interview menée par Xavier Capodano / Le Genre Urbain Librest
Via sa tribune publiée dans Libé signée par plus de 150 artistes, cet écrivain des bords de Loire réclame la régularisation du statut des écrivains, scénaristes, traducteurs, illustrateurs, plasticiens et photographes, plus que jamais fragilisés par la crise sanitaire. « Monsieur le Président, trouvez-vous cela normal qu'un auteur qui a vendu plus de 10 000 exemplaires d'un livre sur une année ne puisse pas en vivre alors qu'un musicien ou un comédien qui aura joué devant 10 000 personnes en vivra dignement ? » Cette question, formulée par l'écrivain Emmanuel Ruben dans sa tribune publiée vendredi dernier dans Libé sous le titre Pour une intermittence des arts et des lettres : une utopie concrète et réalisable, devrait être répétée ad lib, au mégaphone, sous les fenêtres de l'Elysée, de Matignon et du ministère de la Culture, voire à la sortie de toutes les librairies, à chaque fois que quelqu'un se paye un bouquin. Dans cette France qui s'enorgueillit sans cesse du rayonnement de sa culture, il est tout de même étrange que les écrivains, scénaristes, traducteurs, illustrateurs, plasticiens et photographes en soient toujours plus ou moins réduits à galérer pour vivre de leur art, dans l'attente d'un hypothétique succès. Au pays de Molière, on protège les acteurs, les metteurs en scène ou les musiciens, mais pas les auteurs. Le cliché de l'artiste qui écrit de nuit à la bougie, entre deux boulots, a la peau dure – et les gouvernements se succèdent sans y prêter attention.« Géographe défroqué » qui parcourut 4000 kilomètres à vélo d'Odessa à Strasbourg pour son livre Sur la route du Danube (éditions Rivages, 2019), Ruben écrit : « Lorsqu'un intermittent se produit devant 10 000 personnes, il est tenu compte des heures dévolues à la maîtrise du texte, à l'élaboration de la mise en scène et aux répétitions, travail souterrain qui représente 95% du temps passé, sinon plus. Quand nous passons des mois en recherches préliminaires, et parfois des années en écriture, réécriture, corrections, ne serait-il pas aussi naturel que ce temps souterrain soit aussi reconnu ? »Signée par plus de cent cinquante artistes (parmi lesquels : Nicolas Mathieu, Alice Zeniter, Hélène Gaudy, Emmanuel Lepage, Etienne Davodeau, ou encore le coordinateur de ce podcast), la tribune propose trois mesures susceptibles d'enrayer la précarité des artistes de l'image et de l'écrit, plus que jamais fragilisés par la crise sanitaire, afin de leur assurer retraite, chômage et revenus stables, en taxant par exemple « la vente des œuvres tombées dans le domaine public, soixante-dix ans après la mort de leur auteur. Reprise ces dernières années par la Société des Gens De Lettres, cette idée était déjà évoquée par Victor Hugo, qui y voyait le moyen que Corneille ou Racine finance les créateurs de son temps ». Ce qu'il nous résume depuis les bords de la Loire, quelque part entre Nantes et Angers, entre les murs de la Maison Julien Gracq, résidence d'écriture dont il est le directeur, au domicile de l'auteur de La littérature à l'estomac. Pour lire l'intégralité de la tribune, c'est ici.Pour écouter Emmanuel Ruben à bord d'une péniche à la frontière allemande, au micro du juke-box littéraire de Radio Nova, c'est là.Visuel © 37°2 le matin, de Jean-Jacques Beinex (1986). See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:28:08 - La Grande table (1ère partie) - Pour la dernière Grande Table de l'année, départ en vacances avec les conseils de lecture de trois voyageurs : rendez-vous avec Marianne Rötig en bateau (auteure de "Cargo" Gallimard, 2018), Emmanuel Ruben à vélo ("Sur la route du Dabune" Rivages) et l'explorateur de l’Antarctique Nicolas Martin...
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À l’été 2016, Emmanuel Ruben a entrepris une traversée de l’Europe à vélo, remontant le cours du Danube d’Odessa à Strasbourg. Sur la route du Danube est cette odyssée de 4000 km à travers les steppes ukrainiennes, les vestiges de la Roumanie de Ceauşescu, les nuits de bivouac sur les rives bulgares, les dé lés serbes des Portes de Fer, les frontières hongroises hérissées de barbelés... Ponctué de portraits d’hommes et de femmes croisés en route, ce récit est le tableau vivant d’une Europe périphérique et contemporaine. Pour European Lab Camp, Emmanuel Ruben propose une version musicale de ce périple, sorte de rhapsodie bohémienne à trois voix, celle de l’auteur, du harpiste François Pernel et du saxophoniste et percussionniste Toups Bebey.