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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Vous aimez Les Fabuleux Destins le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Traque le podcast qui vous plonge dans les plus grandes courses poursuites de l'histoire. Plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... Un podcast Bababam Originals Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 14 novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le thé matcha, une poudre, obtenue par broyage de feuilles séchées et reconnaissable à sa belle couleur verte, poudre qui s'utilise en boisson, ou dans les pâtisseries, a vu sa consommation et son prix grimper en flèche. L'engouement pour le thé matcha n'est pas nouveau, mais les réseaux sociaux ont fait bondir la demande. Hors du Japon où il est traditionnellement consommé en boisson chaude et associé à la pâte de haricots rouges en cuisine, le thé matcha s'est invité depuis une quinzaine d'années chez les pâtissiers et les restaurateurs, mais sa consommation s'est envolée réellement depuis quelques années. En France, le Palais des Thés a constaté une accélération des ventes depuis 2022, avec la seule saison dernière, + 60% de demande. Parmi les moteurs de cette nouvelle demande, on trouve YouTube, TikTok, ou encore Instagram, des réseaux sur lesquels on peut voir des influenceuses, ce sont surtout des femmes, prises de passion pour ce thé perçu comme un super-aliment, certaines ont même créé leur propre marque. Les nouveaux consommateurs sont des adolescents, séduits par les vertus anti-oxydantes de ce thé vert moulu, et par sa couleur intense et pimpante. La plupart des chaînes internationales de café ont compris qu'il y avait un marché et proposent aujourd'hui des laits, des smoothies ou des desserts au matcha. Hausse des exportations japonaises L'effet se traduit en chiffres : plus de la moitié des exportations japonaises de thé vert l'année dernière étaient constituées de thé matcha. Tout thé vert confondu, les exportations du Japon ont augmenté de 16% en volume, et de 25% en valeur. Certains grossistes, comme Tealife basé à Singapour, assurent, selon l'agence Reuters, être fréquemment en rupture de stock et imposent des limites d'achat. Même les acheteurs qui se fournissent directement auprès des producteurs sont régulièrement rationnés. La demande est telle que les producteurs sont dépassés, éberlués même, témoigne François-Xavier Delmas, fondateur du Palais des Thés et en contact avec certains d'entre eux. Pourtant, la production est en hausse. Le Japon a récolté l'année dernière 2,7 fois plus de tencha, le nom donné à la plante, qu'il y a dix ans, selon l'Association japonaise des producteurs de thé. Il faut compter 4 à 5 ans pour que de nouvelles surfaces plantées arrivent à maturité, à court terme, il n'y a donc pas vraiment de solution. Un marché toujours plus tendu La dynamique des producteurs est aussi mise à mal par le réchauffement climatique : 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée au Japon et les vagues de chaleur de l'été dernier ont fait baisser les rendements de la dernière récolte d'avril-mai. Dans ce contexte, il n'est pas exclu de voir les prix encore grimper. La hausse est pourtant déjà spectaculaire. Aux enchères de Kyoto du mois de mai, les prix ont augmenté de 170% : le kilo de tencha s'est vendu 8 235 yens soit environ 45 euros le kilo, c'est beaucoup plus que le précédent record de 2016. Cette mode pour le thé en poudre pourrait, à moyen terme, aussi renchérir également le prix d'autres thés, comme le sencha, explique François-Xavier Delmas, si jamais les fermiers japonais se mettaient à cultiver plus de matcha sur leur exploitation.
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durée : 00:03:21 - Capture d'écrans - par : Eva Roque - Goro Miyazaki, le fils d'Hayao, signe un film d'animation moins enlevé que ceux de son père. Offrant toutefois une plongée délicieusement nostalgique et extrêmement bien reconstituée du Japon des années 60. À voir sur France 4
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Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le Japon a annoncé en février 2025 libérer 210 000 tonnes de riz de sa réserve nationale. C'est la première fois que cette réserve sert à pallier l'inflation, elle est en général réservée aux évènements majeurs comme les catastrophes naturelles. Pourtant cette fois, la réserve a été ouverte pour lutter contre l'inflation ! Comme l'explique un article de Libération, en janvier 2025 le prix d'un sac de 5 kg de riz au Japon était de 23 euros. Un an plus tôt, c'était 12,50 euros . Soit une hausse de 82 % en un an alors que le riz est la base de l'alimentation japonaise : chaque année un Japonais consomme 51 kg de riz. Pourquoi le Japon ouvre-t-il ses réserves de riz ? Comment expliquer cette pénurie ? Qu'est-ce que la politique de réduction des rizières ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : Quelles sont les 3 astuces pour contourner l'inflation au supermarché ? Pourquoi les prix ne baissent-ils pas quand l'inflation ralentit ? Comment l'inflation peut-elle s'arrêter en France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[SPONSORISÉ] Aujourd'hui, cap sur l'Asie, à la découverte d'un pays où la gastronomie est bien plus qu'un art de vivre : le Japon. Des comptoirs de ramen fumants aux restaurants étoilés, des marchés traditionnels aux cérémonies du thé, chaque plat raconte une histoire : celle d'un pays façonné par ses influences, ses croyances et son rapport profond à la nature.Avec Kotaro, conseiller-expert Japon pour Cercle des Voyages, nous plongerons dans les traditions culinaires nippones, entre influences chinoises, coréennes et touches occidentales. Nous verrons comment la cuisine japonaise reflète l'histoire, la religion et l'esthétique du pays, et pourquoi elle séduit autant les gourmets du monde entier.Pour prolonger le voyage, rendez-vous sur cercledesvoyages.com pour poser toutes vos questions à Kotaro et à notre équipe de conseillers spécialistes.Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
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Benoît TRÉLUYER, c'est le triple vainqueur des 24h du Mans aux côtés de son pote André LOTTERER avec qui j'ai aussi enregistré un épisode.Préparez-vous pour un épisode qui déborde de passion pour tout ce qui a des roues et un moteur et surtout une bonne humeur communicative de Benoît. Je dois vous avouer que j'ai eu du mal à rester sérieux plus d'une fois tant on s'est marré à enregistrer cet épisode.Vous connaissez ma passion pour les petites anecdotes et les coulisses, Benoît l'avait bien compris alors il nous a gâtés !Vous n'allez plus me croire à force mais cet épisode est une nouvelle pépite !_________________________________________________________
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Le Japon fait face à une pénurie historique de riz, l'aliment le plus consommé du pays. Les prix flambent et ont doublé en un an.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une sélection des actualités du jour qui ont un impact direct ou indirect sur vos finances personnelles. Avec : Christian Fontaire, directeur de la rédaction de Revenu, et Félix Baron, fondateur du "Club des investisseurs indépendants".
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Direction le festival de Cannes, où neuf films sur vingt-deux sont entrés dans la compétition pour la palme d'or. Ce dimanche 17 mai, l'Américain Wes Anderson et le Brésilien Kleber Mendonça Filho entrent, eux aussi, dans la danse. Retour sur les derniers temps forts du festival. Robert Pattinson et Jennifer Lawrence ont électrisé les marches, signant moult autographes et se prêtant au jeu des selfies. Le duo de superstars américaines est à l'affiche de Die, My Love, film en compétition de la britannique Lynne Ramsay. À 39 ans, Robert Pattinson est au sommet de sa gloire depuis déjà deux décennies, découvert dans Harry Potter et Twilight, tout comme l'Américaine Jennifer Lawrence, révélée toute jeune dans la saga Hunger game. Lynne Ramsay, prix du scénario à Cannes en 2017, leur offre deux très beaux rôles, un couple de parents confrontés à la maladie mentale de la jeune mère.Le néo-western Eddington, signé Ari Aster, dresse le portrait d'une ville américaine en post-Covid, projection d'une Amérique en décomposition gangréné par le complotisme et l'ultra-violence avec Joaquin Phoenix en shériff disjoncté. Pendant la conférence de presse du film, l'acteur Pedro Pascal, star des séries The Last of Us et Narcos, a appelé le cinéma à ne pas se laisser intimider par Donald Trump : « Vous savez, quand on a peur, cela veut dire que les autres ont gagné. Donc, il faut continuer à s'exprimer, il faut continuer à se battre. Il faut continuer de raconter des histoires. C'est notre seule façon. Et il ne faut pas se laisser intimider. Et que ceux qui essaient aillent se faire voir ! »Les festivaliers et le jury ont aussi pu découvrir Renoir, de la Japonaise Chie Hayakawa, déjà récompensé en 2022 pour son premier long métrage Plan 75. Un film tout en délicatesse. Le Japon de la fin des années 1980 vu par les yeux d'une fillette de onze ans qui apprivoise par l'imagination et la curiosité sa solitude tandis que son père est en train de mourir d'un cancer. « Il se trouve que j'ai eu un père malade atteint d'un cancer, explique la réalisatrice. Et que de mon enfance jusqu'à une vingtaine d'années, j'ai vu mon père souffrir, se battre contre la maladie, attendre la mort. Cela a beaucoup marqué mon esprit et peut-être mon rapport au monde. »Plus joyeux, malin, Nouvelle Vague, film tourné en français de l'Américain Richard Linklater, ressuscite en noir et blanc tous les protagonistes de la Nouvelle Vague du cinéma français des années 1960. Il retrace avec humour et virtuosité le tournage de À bout de souffle de Jean-Luc Godard.À lire aussiUn 78ème festival de Cannes sous le signe de la sobriété et de la politique
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Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Vtubers, ou Youtubers virtuels, ont conquis le Japon.Ils ou elles sont chanteurs, streamers, créateurs de contenu, leurs activités sont multiples.Il y a des stars et des inconnus, mais ils et elles ont un point commun : ce sont des anonymes qui n'apparaissent que sous la forme d'un avatar, des personnages largement inspirés des héros d'anime japonais.Et c'est ce qui fait leur mystère et leur succès auprès des fans.Né au Japon au milieu des années 2010, le Vtubing pèse actuellement plus d'un milliard d'euros dans ce pays et pourrait tripler dans les cinq ans, si les Vtubers s'implantent ailleurs, comme aux Etats-Unis.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à Los Angeles et Tokyo, alors que des Vtubers tentent de conquérir l'Amérique.Réalisation : Maxime MametInvités : Tomohiro Osaki, journaliste au bureau de l'AFP à Tokyo, et Ponoki Chan, Vtubeuse françaiseCrédit extrait : Ponoki ChanSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'attentat et la chute Après avoir mis en place l'un des attentats les plus meurtriers du Japon, Shoko Asahara ne compte pas s'arrêter là. Une véritable course contre-la-montre s'engage avec les forces de l'ordre qui doivent l'empêcher de commettre une nouvelle attaque. Deux mois plus tard, il est arrêté par la police et ses rêves de destruction s'évanouissent. L'homme qui se pensait propriétaire de la mort est condamné le 6 juillet 2018 à la peine capitale… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 17 novembre 2023 En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'apocalypse est proche À partir de 1994, Shoko Asahara entre dans, ce qu'on pourrait qualifier, la « troisième phase » de son règne. Toute personne qui s'oppose à sa suprématie mérite la mort. Torture, viols, assassinat… les techniques les plus barbares deviennent monnaie courante. Ce n'est pas suffisant pour Asahara, son mépris et son dégoût pour la société doivent avoir une portée mondiale. Tout le monde doit en payer, il est temps de mettre son plan apocalyptique à exécution… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 16 novembre 2023 En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'ascension de la violence En quelques années, Asahara bâtit un empire estimé à près d'un milliard de dollars à l'époque où la secte est la plus influente. Aum ouvre des restaurants, des librairies, des organismes de rencontres pour adultes, et prend des parts dans des entreprises chimiques, pharmaceutiques et d'équipements techniques.… Elle s'immisce partout, dans tous les lieux et milieux sociaux. Petit à petit, la violence prend le pas et la secte se radicalise… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 15 novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Découvrez les principaux faits de l'actualité internationale : la crise du système de santé en Égypte, un scandale sanitaire dans la restauration rapide au Japon et les inquiétudes des astronomes chiliens face à un projet industriel dans le désert d'Atacama.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez les principaux faits de l'actualité internationale : la crise du système de santé en Égypte, un scandale sanitaire dans la restauration rapide au Japon et les inquiétudes des astronomes chiliens face à un projet industriel dans le désert d'Atacama.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... La naissance d'Aum Shinrikyō Matsumoto Shizuo, de son vrai nom, naît en 1955. Handicapé de naissance, il est marginalisé. Cette frustration se reflète sur ses relations sociales. Dès le plus jeune âge, il tyrannise les autres élèves. C'est après son échec à l'université de Tokyo que tout bascule, Shoko Asahara explose. Faute d'avoir grandi dans une société qui ne l'a jamais considéré, il tend à la détruire. Pour lui, il n'y a qu'une seule solution : la secte Aum Shinrikyō provoquera la fin du monde pour le reconstruire… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 14 novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 01:48:16 - Soft Power - par : Frédéric Martel - L'exposition universelle d'Osaka au Japon d'avril à octobre 2025 convie le monde entier à s'interroger sur la "société du futur". Mais derrière ce déploiement de politique culturelle se cachent des enjeux d'influence diplomatiques primordiaux pour le Japon. - réalisation : Peire Legras - invités : Hitoshi Suzuki Président de la Maison de la culture du Japon à Paris; Constance Colonna-Cesari Journaliste et réalisatrice, spécialiste du Vatican
Face aux mesures commerciales de Donald Trump, le Japon est en sursis. L'archipel était visé par 24% de droits de douane. Le pays négocie avec l'administration américaine et est pris en étau entre les États-Unis et l'ennemie jurée du président Trump, la Chine. Décryptage. Si la quatrième économie mondiale se retrouve dans une situation délicate, c'est parce qu'elle entretient des liens économiques très étroits, pour ne pas dire essentiels, avec d'un côté les États-Unis, de l'autre, la Chine. Pour ne citer que cette donnée, les investissements directs étrangers du Japon sur le sol américain sont de 600 milliards de dollars. Et les chaines d'approvisionnement japonaises dépendent de la Chine. C'est simple, ce sont tout simplement les deux premiers partenaires commerciaux du Japon. C'est un problème pour Tokyo car les autorités chinoises se sont agacées cette semaine des pays qui négociaient avec les États-Unis. C'est le cas du Japon. Et parce qu'à l'inverse, l'administration américaine ne semble pas vouloir entendre parler de la Chine et discute unilatéralement avec les pays qu'elle entend viser par ses mesures. Mais concernant le Japon, ce qu'il faut comprendre, c'est que son économie est ultra dépendante des deux pays. Pour être clair, les entreprises japonaises ont besoin de la Chine et de ses biens pour fabriquer des produits qu'elles vendront ensuite aux États-Unis. Un exemple, le secteur automobile. Il illustre parfaitement la dualité de ce modèle japonais. Des concessions, mais pas trop La marge de manœuvre des autorités nippones est très étroite. Le Premier ministre ne cache pas la vulnérabilité de l'archipel. Il a expliqué ces derniers jours que « si le Japon concédait tout, il serait impossible d'en garantir l'intérêt national ». Les Américains demandent surtout aux Japonais d'importer bien plus, avec un objectif, rééquilibrer la balance commerciale. Il s'agit là d'importer notamment plus de voitures et de produits agricoles. Le riz est une option. On en parle souvent, le Japon traverse une crise du riz. Ces derniers mois, le prix de ce bien de consommation a été multiplié par deux. La production japonaise ne suffit pas à la demande intérieure. Et c'est important, les États-Unis produisent du riz. L'idée est donc de répondre à cette demande par des importations de riz américain. Équilibre instable L'enjeu pour le gouvernement japonais, c'est de trouver une solution de court terme. Car sur le temps long, cela pourrait affecter les producteurs japonais eux-mêmes, notamment quand la récolte sera de nouveau au rendez-vous. Et puis le Japon a noué d'autres alliances commerciales. Le pays a diversifié ses dépendances commerciales, notamment avec les pays d'Asie du Sud-est ou la Corée du Sud en y investissant beaucoup. Le Premier ministre japonais ira d'ailleurs au Vietnam et aux Philippines la semaine prochaine, avec toujours l'ombre de la Chine qui, il faut le dire, est au cœur de l'économie asiatique, très intégrée dans la chaine régionale de production. Le Japon marche donc sur un fil, avec pour équilibre à trouver le maintien de sa croissance et la protection de ses industries clé !
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L'exposition universelle d'Osaka 2025 a ouvert ses portes ce 13 avril pour une durée de six mois. À l'heure où les équilibres géopolitiques vacillent en Asie, où les barrières douanières se redressent aux portes des États-Unis, le Japon ouvre les bras au monde entier pour dessiner les contours de la société de demain. Que peut une exposition universelle face aux incertitudes géopolitiques ? À une époque où certains États utilisent la force pour changer le statu quo et où le leadership américain apparait moins prévisible, le Japon s'impose comme un acteur majeur de la région Indo-Pacifique et de la nouvelle géopolitique mondiale. Discrète, Tokyo contribue pleinement à la dynamique des relations internationales contemporaines, forte d'une diplomatie d'influence centrée sur les valeurs libérales, la coopération entre États et le respect du droit international. Un soft power qui n'empêche pas la renaissance d'un certain militarisme. Quelle place pour le Japon dans la région Indo-Pacifique ? Quel rôle pour Tokyo dans la préservation des grands équilibres du monde actuel ? Quels défis face aux attaques à la fois de la Chine, de la Russie et des États-Unis… sans compter la Corée du Nord qui n'est pas loin ?Invités : Valérie Niquet, directrice du programme Japon à la Fondation pour la recherche stratégique, autrice de Le Japon en 100 questions Guibourg Delamotte, professeure de science politique à l'Inalco, spécialiste du Japon, autrice de La démocratie au Japon (ENS éditions) et Le Japon, un leader discret (Éd. Eyrolles) Robert Dujarric, codirecteur de l'Institute of Contemporary Asian Studies (ICAS) à Temple University JapanÉdition en partenariat avec la Revue internationale et stratégique : « Le Japon et les métamorphoses de la puissance ».
durée : 00:10:13 - Journal de 9h - Le Japon accueille pour la deuxième fois l'Exposition universelle. 55 ans après ce qui fut l'un des événements marquants de l'après-guerre et l'avènement de la croissance économique nippone.
(00:00:32) Comprendre ce qu'est une démocratie illibérale... parce qu'on en voit toujours plus (00:08:42) Le Japon a-t-il les moyens de redevenir un acteur incontournable de l'économie mondiale ? Interview de Pierre-Yves Donzé (00:15:52) Patrick Chaboudez: 39 ans de journalisme radio à travers le monde
(00:00:44) Allemagne: quelles directions va prendre le nouveau pouvoir? (00:09:22) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 4): la puissance de la culture pop
(00:00:34) "Le ciel ne va pas s'écrouler" rétorque Pékin face aux droits de douane américains (00:05:14) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 3): la maîtrise de la technologie au quotidien (00:13:57) Comment les écoles espagnoles enseignent le franquisme 50 ans après la mort de Franco
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale :Au Japon, la presse locale souligne l'embarras du gouvernement face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, craignant de fâcher leur puissant allié américain.En Espagne, un nouvel abonnement de train exclusivement réservé aux touristes étrangers, le Spain Rail Pass, permet de découvrir le pays de manière économique et écologique.Au Royaume-Uni, le gouvernement annonce une grande réorganisation du système public de santé, la NHS England, afin de réduire la bureaucratie et donner la priorité aux soins des patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:31) Benjamin Netanyahu et les présidents américains: c'est compliqué (00:04:38) Qu'est-ce qui rend la Finlande si heureuse? Reportage (00:09:53) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 2): longtemps à la pointe, le Japon a fini par prendre du retard
(00:00:36) Série: "Le Japon veut montrer la voie" | Episode 1: en avant-première à l'expo universelle d'Osaka (00:14:13) Aider la population en Haïti malgré un puits de violence sans fond
C dans l'air du 3 avril 2025 - Taxe Trump : le choc mondialLa guerre commerciale s'accélère. Depuis les jardins de la Maison Blanche, devant un parterre d'invités, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé hier soir par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés. Pékin fera face à des tarifs de 34 %, alors que l'UE écope de 20 %. Son voisin et ex-membre le Royaume-Uni s'en tire avec 10 % de tarifs. Le Japon sera imposé à 24 %, l'Inde à 26 %, le Vietnam à 46 %... Le président américain a également indiqué que les Etats-Unis imposeront un tarif de base universel de 10 %, applicable à tous les pays, en plus de ces tarifs individuels qui devraient commencer à s'appliquer les 5 et 9 avril 2025. Donald Trump a donc décidé de mettre fin au libre-échange en vigueur depuis des décennies, en pratiquant un virage protectionnisme jamais vu depuis les années 1930 qui a tout de suite fait réagir. Les bourses asiatiques ont dévissé, les cours du pétrole et du dollar chutés et les secousses ont atteint les places européennes à l'ouverture, ce jeudi, alors qu'à Bruxelles l'Union européenne prépare la riposte. "L'annonce du président Trump de droits de douane universels sur le monde entier, y compris l'Union européenne, est un coup dur pour l'économie mondiale", a affirmé Ursula von der Leyen. "En même temps, nous sommes prêts à réagir. Nous sommes déjà en train de finaliser un paquet de contre-mesures en réponse aux droits de douane pour l'acier et nous nous préparons maintenant à d'autres contre-mesures pour protéger nos intérêts et nos entreprises si les négociations échouent", a poursuivi la présidente de la Commission européenne.Comme Ursula von der Leyen, la plupart des responsables européens estiment que l'heure de la contre-offensive a sonné. Quelle forme prendra cette riposte européenne ? D'ores et déjà, un mouvement de boycott des produits américains prend de l'ampleur en France. Initié par le Canada après l'investiture de Donald Trump et ses menaces d'augmentation des tarifs douaniers, le mouvement a gagné le Vieux continent, en particulier le Danemark et les pays nordiques. Sur les réseaux sociaux, des groupes sont créés où l'on s'échange des conseils pour se passer des produits américains et plus globalement d'après une étude Ifop, 62 % des Français disent soutenir les appels au boycott des entreprises américaines. Dans les faits, un Français sur trois (32%) boycotterait déjà au moins un produit américain. Parmi les marques les plus visées, on trouve Coca-Cola, McDonald, Starbucks ou encore Tesla et le réseau social X.Face à cette déclaration de guerre commerciale, quelle sera la réponse européenne ? Quels secteurs sont concernés en France ? Avec quelles conséquences ? Et quelle est la stratégie de Donald Trump ? Nos journalistes ont rencontré le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz lors de son passage à Paris. Il livre son analyse dans #cdanslair.Les experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jade GRANDIN DE L'EPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l'Opinion - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon est confronté à un phénomène préoccupant : la multiplication des akiyas (空き家), ces maisons abandonnées qui se comptent en millions à travers le pays. Selon le dernier recensement, environ 8,5 millions de logements sont considérés comme vacants, soit près de 14 % du parc immobilier. Plusieurs facteurs expliquent cette situation unique, alliant démographie en déclin, migrations internes et héritages compliqués.Un déclin démographique massifLe Japon connaît un vieillissement accéléré de sa population, avec un taux de natalité extrêmement bas et une population qui diminue depuis plusieurs années. En 2023, le pays comptait moins de 125 millions d'habitants, et cette baisse continue entraîne un exode rural massif. Dans de nombreuses campagnes et petites villes, les jeunes quittent leur région natale pour chercher du travail dans les grandes métropoles comme Tokyo, Osaka ou Nagoya. Résultat : des maisons familiales sont laissées à l'abandon, faute d'héritiers prêts à y habiter.Une migration vers les grandes villesL'urbanisation a profondément modifié la répartition de la population japonaise. Depuis les années 1950, les zones rurales se vident au profit des mégapoles dynamiques, où se concentrent les opportunités professionnelles. Des villages entiers se retrouvent presque désertés, avec une diminution des services publics et commerces, rendant ces zones encore moins attractives pour de nouveaux habitants.Un marché immobilier rigide et peu favorable à la rénovationAu Japon, les maisons perdent rapidement de leur valeur, à l'inverse des terrains sur lesquels elles sont construites. Une maison de 30 ans est souvent considérée comme obsolète, et les Japonais préfèrent construire du neuf plutôt que de rénover. De plus, les normes antisismiques évoluent régulièrement, rendant certains bâtiments trop coûteux à mettre à jour.Des héritages compliquésLorsqu'un propriétaire décède, les maisons sont souvent transmises aux héritiers. Mais entre taxes élevées, coûts d'entretien et manque d'intérêt, beaucoup préfèrent les laisser à l'abandon. Certaines akiyas appartiennent à plusieurs héritiers, rendant leur gestion complexe et bloquant leur mise en vente.Des initiatives pour revitaliser ces maisonsFace à cette crise, certaines municipalités proposent des programmes incitatifs, comme des ventes à prix symbolique (1 000 à 10 000 euros) ou des subventions pour la rénovation. Mais inverser la tendance reste un défi de taille.Ainsi, la prolifération des akiyas reflète des enjeux profonds : vieillissement de la population, exode rural et marché immobilier rigide. Un problème que le Japon devra relever dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2024, le Japon a accueilli un nombre record de 37 millions de touristes étrangers, du jamais-vu. C'est en grande partie dû au cours du yen qui, depuis deux ans, a dégringolé à un niveau plancher, historiquement bas. Mais – revers de la médaille – au Pays du Soleil levant également, le sur-tourisme pose de plus en plus de problèmes. À Kyoto notamment, ainsi que dans les localités proches du Mont Fuji, où la pratique de tarifs différenciés en fonction de la nationalité des clients se répand dans l'archipel. Dans un nombre grandissant de restaurants, d'hôtels ou de musées, par exemple, les touristes étrangers sont priés de payer davantage que les Japonais. Et cette évolution ne fait pas l'unanimité. L'an dernier, les touristes étrangers venus au Japon y ont dépensé la somme faramineuse de 8 000 milliards de yens – près de 50 milliards d'euros –, soit davantage que le montant des exportations de semi-conducteurs nippons ou des recettes générées à l'international par le « cool Japan », comme l'on dénomme le secteur du manga, des films d'animation et des jeux vidéo.Le Japon 10% plus cher pour les étrangersUne manne providentielle donc, pour une économie nationale qui ne va pas bien. Pour autant, Kotaro ne culpabilise pas d'avoir instauré des tarifs différenciés : dans son restaurant, les clients étrangers paient 10% de plus que les Japonais. Car, ne parlant pas un mot d'anglais, il a dû engager une serveuse bilingue et faire traduire et imprimer des menus en plusieurs langues. Et puis, à ses yeux, ce système offre un grand avantage : « Sans cette petite contribution que je demande gentiment aux clients étrangers, j'aurais dû répercuter la hausse du prix des produits alimentaires sur mes tarifs, et donc proposer des menus moins abordables, au détriment de mes clients japonais. »À Asakusa, le quartier le plus touristique de Tokyo, les avis divergent. Pour cet homme, « en termes d'hospitalité, je trouve ça moyen. On devrait remercier, et pas pénaliser, tous ces touristes qui nous font l'honneur de leur visite ». Une femme estime que « quelques yens en plus ou en moins, ils s'en fichent. Ils roulent sur l'or grâce au taux de change ».« Je ne suis pas du tout sûre que les Japonais en vacances à l'étranger apprécieraient de devoir payer plus que les locaux », confie une autre. Et pour cet habitant de Tokyo, « trier les clients en fonction de leur origine, on a beau dire, mais, au bout du compte, cela relève du délit de faciès. C'est très délicat. Le cliché de ''l'infinie courtoisie japonaise'' va en prendre un coup ».À lire aussiJapon: avec 36,8 millions de touristes étrangers en 2024, le pays fait face aux défis du surtourismeLes touristes étrangers, eux, sont tout autant partagés. Un premier confie : « Si cela devient vraiment difficile pour les Japonais en raison de la hausse du coût de la vie, c'est peut-être une bonne idée de pratiquer de tels tarifs différenciés. » Un autre déclare : « Ces prix majorés pour les visiteurs étrangers, selon moi, automatiquement, ça va les dissuader. Certains vont trouver inéquitable de devoir payer plus. »Certains commerçants vont encore plus loin. À la devanture de ce minuscule restaurant de nouilles, par exemple, un écriteau rédigé en anglais informe que l'accès est réservé aux clients parlant le japonais. Son gérant se justifie : « Je suis nul en langues étrangères, n'ai pas les moyens d'engager du personnel bilingue et suis tout seul à la fois en cuisine et au service. Donc les dialogues improbables en français, en espagnol ou en swahili via des applis ou 'Google Translate', désolé, mais non merci : je suis beaucoup trop débordé pour cela. »Le droit japonais tolère de telles restrictions d'accès fondées sur la nationalité ou la langue, considérant qu'elles relèvent de la liberté commerciale.À lire aussiJapon: les experts mettent en garde contre une éruption du mont Fuji