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Le Japon fait face à une pénurie historique de riz, l'aliment le plus consommé du pays. Les prix flambent et ont doublé en un an.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction le festival de Cannes, où neuf films sur vingt-deux sont entrés dans la compétition pour la palme d'or. Ce dimanche 17 mai, l'Américain Wes Anderson et le Brésilien Kleber Mendonça Filho entrent, eux aussi, dans la danse. Retour sur les derniers temps forts du festival. Robert Pattinson et Jennifer Lawrence ont électrisé les marches, signant moult autographes et se prêtant au jeu des selfies. Le duo de superstars américaines est à l'affiche de Die, My Love, film en compétition de la britannique Lynne Ramsay. À 39 ans, Robert Pattinson est au sommet de sa gloire depuis déjà deux décennies, découvert dans Harry Potter et Twilight, tout comme l'Américaine Jennifer Lawrence, révélée toute jeune dans la saga Hunger game. Lynne Ramsay, prix du scénario à Cannes en 2017, leur offre deux très beaux rôles, un couple de parents confrontés à la maladie mentale de la jeune mère.Le néo-western Eddington, signé Ari Aster, dresse le portrait d'une ville américaine en post-Covid, projection d'une Amérique en décomposition gangréné par le complotisme et l'ultra-violence avec Joaquin Phoenix en shériff disjoncté. Pendant la conférence de presse du film, l'acteur Pedro Pascal, star des séries The Last of Us et Narcos, a appelé le cinéma à ne pas se laisser intimider par Donald Trump : « Vous savez, quand on a peur, cela veut dire que les autres ont gagné. Donc, il faut continuer à s'exprimer, il faut continuer à se battre. Il faut continuer de raconter des histoires. C'est notre seule façon. Et il ne faut pas se laisser intimider. Et que ceux qui essaient aillent se faire voir ! »Les festivaliers et le jury ont aussi pu découvrir Renoir, de la Japonaise Chie Hayakawa, déjà récompensé en 2022 pour son premier long métrage Plan 75. Un film tout en délicatesse. Le Japon de la fin des années 1980 vu par les yeux d'une fillette de onze ans qui apprivoise par l'imagination et la curiosité sa solitude tandis que son père est en train de mourir d'un cancer. « Il se trouve que j'ai eu un père malade atteint d'un cancer, explique la réalisatrice. Et que de mon enfance jusqu'à une vingtaine d'années, j'ai vu mon père souffrir, se battre contre la maladie, attendre la mort. Cela a beaucoup marqué mon esprit et peut-être mon rapport au monde. »Plus joyeux, malin, Nouvelle Vague, film tourné en français de l'Américain Richard Linklater, ressuscite en noir et blanc tous les protagonistes de la Nouvelle Vague du cinéma français des années 1960. Il retrace avec humour et virtuosité le tournage de À bout de souffle de Jean-Luc Godard.À lire aussiUn 78ème festival de Cannes sous le signe de la sobriété et de la politique
Direction le festival de Cannes, où neuf films sur vingt-deux sont entrés dans la compétition pour la palme d'or. Ce dimanche 17 mai, l'Américain Wes Anderson et le Brésilien Kleber Mendonça Filho entrent, eux aussi, dans la danse. Retour sur les derniers temps forts du festival. Robert Pattinson et Jennifer Lawrence ont électrisé les marches, signant moult autographes et se prêtant au jeu des selfies. Le duo de superstars américaines est à l'affiche de Die, My Love, film en compétition de la britannique Lynne Ramsay. À 39 ans, Robert Pattinson est au sommet de sa gloire depuis déjà deux décennies, découvert dans Harry Potter et Twilight, tout comme l'Américaine Jennifer Lawrence, révélée toute jeune dans la saga Hunger game. Lynne Ramsay, prix du scénario à Cannes en 2017, leur offre deux très beaux rôles, un couple de parents confrontés à la maladie mentale de la jeune mère.Le néo-western Eddington, signé Ari Aster, dresse le portrait d'une ville américaine en post-Covid, projection d'une Amérique en décomposition gangréné par le complotisme et l'ultra-violence avec Joaquin Phoenix en shériff disjoncté. Pendant la conférence de presse du film, l'acteur Pedro Pascal, star des séries The Last of Us et Narcos, a appelé le cinéma à ne pas se laisser intimider par Donald Trump : « Vous savez, quand on a peur, cela veut dire que les autres ont gagné. Donc, il faut continuer à s'exprimer, il faut continuer à se battre. Il faut continuer de raconter des histoires. C'est notre seule façon. Et il ne faut pas se laisser intimider. Et que ceux qui essaient aillent se faire voir ! »Les festivaliers et le jury ont aussi pu découvrir Renoir, de la Japonaise Chie Hayakawa, déjà récompensé en 2022 pour son premier long métrage Plan 75. Un film tout en délicatesse. Le Japon de la fin des années 1980 vu par les yeux d'une fillette de onze ans qui apprivoise par l'imagination et la curiosité sa solitude tandis que son père est en train de mourir d'un cancer. « Il se trouve que j'ai eu un père malade atteint d'un cancer, explique la réalisatrice. Et que de mon enfance jusqu'à une vingtaine d'années, j'ai vu mon père souffrir, se battre contre la maladie, attendre la mort. Cela a beaucoup marqué mon esprit et peut-être mon rapport au monde. »Plus joyeux, malin, Nouvelle Vague, film tourné en français de l'Américain Richard Linklater, ressuscite en noir et blanc tous les protagonistes de la Nouvelle Vague du cinéma français des années 1960. Il retrace avec humour et virtuosité le tournage de À bout de souffle de Jean-Luc Godard.À lire aussiUn 78ème festival de Cannes sous le signe de la sobriété et de la politique
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
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durée : 00:01:51 - Bientôt chez vous - Des chercheurs japonais développent une micro-batterie nucléaire capable de fonctionner pendant plus d'un siècle sans recharge. Si elle pourrait révolutionner l'usage des objets du quotidien, cette technologie est d'abord pensée pour l'exploration spatiale, dans des zones où l'énergie solaire devient inutilisable.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Liban, les journaux parlent des bombardements israéliens en Syrie. Au Brésil, la police a déjoué un projet d'attentat lors d'un concert de Lady Gaga. Au Japon, un chambelllan a détourné de l'argent du compte personnel de l'empereur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:35 - Bientôt chez vous - Le gouvernement japonais s'inquiète de la multiplication des arnaques aux faux relais téléphoniques. Des escrocs se promènent en ville avec des petites machines qui réussissent à tromper votre smartphone et l'inondent de messages malveillants. Tout le monde peut être ciblé.
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'attentat et la chute Après avoir mis en place l'un des attentats les plus meurtriers du Japon, Shoko Asahara ne compte pas s'arrêter là. Une véritable course contre-la-montre s'engage avec les forces de l'ordre qui doivent l'empêcher de commettre une nouvelle attaque. Deux mois plus tard, il est arrêté par la police et ses rêves de destruction s'évanouissent. L'homme qui se pensait propriétaire de la mort est condamné le 6 juillet 2018 à la peine capitale… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 17 novembre 2023 En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'apocalypse est proche À partir de 1994, Shoko Asahara entre dans, ce qu'on pourrait qualifier, la « troisième phase » de son règne. Toute personne qui s'oppose à sa suprématie mérite la mort. Torture, viols, assassinat… les techniques les plus barbares deviennent monnaie courante. Ce n'est pas suffisant pour Asahara, son mépris et son dégoût pour la société doivent avoir une portée mondiale. Tout le monde doit en payer, il est temps de mettre son plan apocalyptique à exécution… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 16 novembre 2023 En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... L'ascension de la violence En quelques années, Asahara bâtit un empire estimé à près d'un milliard de dollars à l'époque où la secte est la plus influente. Aum ouvre des restaurants, des librairies, des organismes de rencontres pour adultes, et prend des parts dans des entreprises chimiques, pharmaceutiques et d'équipements techniques.… Elle s'immisce partout, dans tous les lieux et milieux sociaux. Petit à petit, la violence prend le pas et la secte se radicalise… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 15 novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Découvrez les principaux faits de l'actualité internationale : la crise du système de santé en Égypte, un scandale sanitaire dans la restauration rapide au Japon et les inquiétudes des astronomes chiliens face à un projet industriel dans le désert d'Atacama.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez les principaux faits de l'actualité internationale : la crise du système de santé en Égypte, un scandale sanitaire dans la restauration rapide au Japon et les inquiétudes des astronomes chiliens face à un projet industriel dans le désert d'Atacama.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette saison de La Traque, plongez dans l'histoire sordide de l'un des gourous les plus dangereux de l'histoire, Shōkō Asahara. Face à une société qu'il juge corrompue, Asahara s'érige en tant que guide suprême et crée la secte Aum Shinrikyo. Tel un marionnettiste, il tire les fils de 50 000 adeptes. En 1995, le gourou commandite l'une des attaques terroristes les plus meurtrières au Japon... La naissance d'Aum Shinrikyō Matsumoto Shizuo, de son vrai nom, naît en 1955. Handicapé de naissance, il est marginalisé. Cette frustration se reflète sur ses relations sociales. Dès le plus jeune âge, il tyrannise les autres élèves. C'est après son échec à l'université de Tokyo que tout bascule, Shoko Asahara explose. Faute d'avoir grandi dans une société qui ne l'a jamais considéré, il tend à la détruire. Pour lui, il n'y a qu'une seule solution : la secte Aum Shinrikyō provoquera la fin du monde pour le reconstruire… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : de la légion à la prison (1/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : un voyou et un flic (2/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : des braquages spectaculaires (3/4) [INEDIT] Bruno Sulak, le gentleman braqueur : une évasion qui tourne au drame (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Pierre Serisier Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Matteo Benedetto Date de première diffusion : 14 novembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 01:48:16 - Soft Power - par : Frédéric Martel - L'exposition universelle d'Osaka au Japon d'avril à octobre 2025 convie le monde entier à s'interroger sur la "société du futur". Mais derrière ce déploiement de politique culturelle se cachent des enjeux d'influence diplomatiques primordiaux pour le Japon. - réalisation : Peire Legras - invités : Hitoshi Suzuki Président de la Maison de la culture du Japon à Paris; Constance Colonna-Cesari Journaliste et réalisatrice, spécialiste du Vatican
Face aux mesures commerciales de Donald Trump, le Japon est en sursis. L'archipel était visé par 24% de droits de douane. Le pays négocie avec l'administration américaine et est pris en étau entre les États-Unis et l'ennemie jurée du président Trump, la Chine. Décryptage. Si la quatrième économie mondiale se retrouve dans une situation délicate, c'est parce qu'elle entretient des liens économiques très étroits, pour ne pas dire essentiels, avec d'un côté les États-Unis, de l'autre, la Chine. Pour ne citer que cette donnée, les investissements directs étrangers du Japon sur le sol américain sont de 600 milliards de dollars. Et les chaines d'approvisionnement japonaises dépendent de la Chine. C'est simple, ce sont tout simplement les deux premiers partenaires commerciaux du Japon. C'est un problème pour Tokyo car les autorités chinoises se sont agacées cette semaine des pays qui négociaient avec les États-Unis. C'est le cas du Japon. Et parce qu'à l'inverse, l'administration américaine ne semble pas vouloir entendre parler de la Chine et discute unilatéralement avec les pays qu'elle entend viser par ses mesures. Mais concernant le Japon, ce qu'il faut comprendre, c'est que son économie est ultra dépendante des deux pays. Pour être clair, les entreprises japonaises ont besoin de la Chine et de ses biens pour fabriquer des produits qu'elles vendront ensuite aux États-Unis. Un exemple, le secteur automobile. Il illustre parfaitement la dualité de ce modèle japonais. Des concessions, mais pas trop La marge de manœuvre des autorités nippones est très étroite. Le Premier ministre ne cache pas la vulnérabilité de l'archipel. Il a expliqué ces derniers jours que « si le Japon concédait tout, il serait impossible d'en garantir l'intérêt national ». Les Américains demandent surtout aux Japonais d'importer bien plus, avec un objectif, rééquilibrer la balance commerciale. Il s'agit là d'importer notamment plus de voitures et de produits agricoles. Le riz est une option. On en parle souvent, le Japon traverse une crise du riz. Ces derniers mois, le prix de ce bien de consommation a été multiplié par deux. La production japonaise ne suffit pas à la demande intérieure. Et c'est important, les États-Unis produisent du riz. L'idée est donc de répondre à cette demande par des importations de riz américain. Équilibre instable L'enjeu pour le gouvernement japonais, c'est de trouver une solution de court terme. Car sur le temps long, cela pourrait affecter les producteurs japonais eux-mêmes, notamment quand la récolte sera de nouveau au rendez-vous. Et puis le Japon a noué d'autres alliances commerciales. Le pays a diversifié ses dépendances commerciales, notamment avec les pays d'Asie du Sud-est ou la Corée du Sud en y investissant beaucoup. Le Premier ministre japonais ira d'ailleurs au Vietnam et aux Philippines la semaine prochaine, avec toujours l'ombre de la Chine qui, il faut le dire, est au cœur de l'économie asiatique, très intégrée dans la chaine régionale de production. Le Japon marche donc sur un fil, avec pour équilibre à trouver le maintien de sa croissance et la protection de ses industries clé !
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L'exposition universelle d'Osaka 2025 a ouvert ses portes ce 13 avril pour une durée de six mois. À l'heure où les équilibres géopolitiques vacillent en Asie, où les barrières douanières se redressent aux portes des États-Unis, le Japon ouvre les bras au monde entier pour dessiner les contours de la société de demain. Que peut une exposition universelle face aux incertitudes géopolitiques ? À une époque où certains États utilisent la force pour changer le statu quo et où le leadership américain apparait moins prévisible, le Japon s'impose comme un acteur majeur de la région Indo-Pacifique et de la nouvelle géopolitique mondiale. Discrète, Tokyo contribue pleinement à la dynamique des relations internationales contemporaines, forte d'une diplomatie d'influence centrée sur les valeurs libérales, la coopération entre États et le respect du droit international. Un soft power qui n'empêche pas la renaissance d'un certain militarisme. Quelle place pour le Japon dans la région Indo-Pacifique ? Quel rôle pour Tokyo dans la préservation des grands équilibres du monde actuel ? Quels défis face aux attaques à la fois de la Chine, de la Russie et des États-Unis… sans compter la Corée du Nord qui n'est pas loin ?Invités : Valérie Niquet, directrice du programme Japon à la Fondation pour la recherche stratégique, autrice de Le Japon en 100 questions Guibourg Delamotte, professeure de science politique à l'Inalco, spécialiste du Japon, autrice de La démocratie au Japon (ENS éditions) et Le Japon, un leader discret (Éd. Eyrolles) Robert Dujarric, codirecteur de l'Institute of Contemporary Asian Studies (ICAS) à Temple University JapanÉdition en partenariat avec la Revue internationale et stratégique : « Le Japon et les métamorphoses de la puissance ».
durée : 00:10:13 - Journal de 9h - Le Japon accueille pour la deuxième fois l'Exposition universelle. 55 ans après ce qui fut l'un des événements marquants de l'après-guerre et l'avènement de la croissance économique nippone.
Dans "Destination RTL", Bernard Sabbah partage ses conseils avisés pour des voyages inoubliables. Cette semaine, cap sur le Japon, le pays du soleil levant. Explorez Tokyo, la plus grande ville du monde, avec ses contrastes saisissants entre modernité et tradition. Découvrez Kyoto, l'ancienne capitale impériale, célèbre pour ses mille temples et ses ryokan traditionnels. Profitez de la floraison des cerisiers et des offres exclusives pour un séjour unique. Le Japon, une destination fascinante qui promet un dépaysement total.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:32) Comprendre ce qu'est une démocratie illibérale... parce qu'on en voit toujours plus (00:08:42) Le Japon a-t-il les moyens de redevenir un acteur incontournable de l'économie mondiale ? Interview de Pierre-Yves Donzé (00:15:52) Patrick Chaboudez: 39 ans de journalisme radio à travers le monde
(00:00:44) Allemagne: quelles directions va prendre le nouveau pouvoir? (00:09:22) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 4): la puissance de la culture pop
(00:00:34) "Le ciel ne va pas s'écrouler" rétorque Pékin face aux droits de douane américains (00:05:14) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 3): la maîtrise de la technologie au quotidien (00:13:57) Comment les écoles espagnoles enseignent le franquisme 50 ans après la mort de Franco
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale :Au Japon, la presse locale souligne l'embarras du gouvernement face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, craignant de fâcher leur puissant allié américain.En Espagne, un nouvel abonnement de train exclusivement réservé aux touristes étrangers, le Spain Rail Pass, permet de découvrir le pays de manière économique et écologique.Au Royaume-Uni, le gouvernement annonce une grande réorganisation du système public de santé, la NHS England, afin de réduire la bureaucratie et donner la priorité aux soins des patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:31) Benjamin Netanyahu et les présidents américains: c'est compliqué (00:04:38) Qu'est-ce qui rend la Finlande si heureuse? Reportage (00:09:53) Série "Le Japon veut montrer la voie" (épisode 2): longtemps à la pointe, le Japon a fini par prendre du retard
(00:00:36) Série: "Le Japon veut montrer la voie" | Episode 1: en avant-première à l'expo universelle d'Osaka (00:14:13) Aider la population en Haïti malgré un puits de violence sans fond
C dans l'air du 3 avril 2025 - Taxe Trump : le choc mondialLa guerre commerciale s'accélère. Depuis les jardins de la Maison Blanche, devant un parterre d'invités, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé hier soir par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés. Pékin fera face à des tarifs de 34 %, alors que l'UE écope de 20 %. Son voisin et ex-membre le Royaume-Uni s'en tire avec 10 % de tarifs. Le Japon sera imposé à 24 %, l'Inde à 26 %, le Vietnam à 46 %... Le président américain a également indiqué que les Etats-Unis imposeront un tarif de base universel de 10 %, applicable à tous les pays, en plus de ces tarifs individuels qui devraient commencer à s'appliquer les 5 et 9 avril 2025. Donald Trump a donc décidé de mettre fin au libre-échange en vigueur depuis des décennies, en pratiquant un virage protectionnisme jamais vu depuis les années 1930 qui a tout de suite fait réagir. Les bourses asiatiques ont dévissé, les cours du pétrole et du dollar chutés et les secousses ont atteint les places européennes à l'ouverture, ce jeudi, alors qu'à Bruxelles l'Union européenne prépare la riposte. "L'annonce du président Trump de droits de douane universels sur le monde entier, y compris l'Union européenne, est un coup dur pour l'économie mondiale", a affirmé Ursula von der Leyen. "En même temps, nous sommes prêts à réagir. Nous sommes déjà en train de finaliser un paquet de contre-mesures en réponse aux droits de douane pour l'acier et nous nous préparons maintenant à d'autres contre-mesures pour protéger nos intérêts et nos entreprises si les négociations échouent", a poursuivi la présidente de la Commission européenne.Comme Ursula von der Leyen, la plupart des responsables européens estiment que l'heure de la contre-offensive a sonné. Quelle forme prendra cette riposte européenne ? D'ores et déjà, un mouvement de boycott des produits américains prend de l'ampleur en France. Initié par le Canada après l'investiture de Donald Trump et ses menaces d'augmentation des tarifs douaniers, le mouvement a gagné le Vieux continent, en particulier le Danemark et les pays nordiques. Sur les réseaux sociaux, des groupes sont créés où l'on s'échange des conseils pour se passer des produits américains et plus globalement d'après une étude Ifop, 62 % des Français disent soutenir les appels au boycott des entreprises américaines. Dans les faits, un Français sur trois (32%) boycotterait déjà au moins un produit américain. Parmi les marques les plus visées, on trouve Coca-Cola, McDonald, Starbucks ou encore Tesla et le réseau social X.Face à cette déclaration de guerre commerciale, quelle sera la réponse européenne ? Quels secteurs sont concernés en France ? Avec quelles conséquences ? Et quelle est la stratégie de Donald Trump ? Nos journalistes ont rencontré le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz lors de son passage à Paris. Il livre son analyse dans #cdanslair.Les experts :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jade GRANDIN DE L'EPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l'Opinion - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
Ce matin, les marchés sont rouges. Pas rouges façon gueule de bois post-FOMC. Non. Rouges façon bain de sang. Les futures américains indiquent une ouverture en baisse de 3%. Le Japon dévisse de plus de 3%. Hong Kong abandonne 2.3%. Et les marchés européens s'apprêtent à se faire cueillir à froid. Seule la Chine semble … Continued
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Japon est confronté à un phénomène préoccupant : la multiplication des akiyas (空き家), ces maisons abandonnées qui se comptent en millions à travers le pays. Selon le dernier recensement, environ 8,5 millions de logements sont considérés comme vacants, soit près de 14 % du parc immobilier. Plusieurs facteurs expliquent cette situation unique, alliant démographie en déclin, migrations internes et héritages compliqués.Un déclin démographique massifLe Japon connaît un vieillissement accéléré de sa population, avec un taux de natalité extrêmement bas et une population qui diminue depuis plusieurs années. En 2023, le pays comptait moins de 125 millions d'habitants, et cette baisse continue entraîne un exode rural massif. Dans de nombreuses campagnes et petites villes, les jeunes quittent leur région natale pour chercher du travail dans les grandes métropoles comme Tokyo, Osaka ou Nagoya. Résultat : des maisons familiales sont laissées à l'abandon, faute d'héritiers prêts à y habiter.Une migration vers les grandes villesL'urbanisation a profondément modifié la répartition de la population japonaise. Depuis les années 1950, les zones rurales se vident au profit des mégapoles dynamiques, où se concentrent les opportunités professionnelles. Des villages entiers se retrouvent presque désertés, avec une diminution des services publics et commerces, rendant ces zones encore moins attractives pour de nouveaux habitants.Un marché immobilier rigide et peu favorable à la rénovationAu Japon, les maisons perdent rapidement de leur valeur, à l'inverse des terrains sur lesquels elles sont construites. Une maison de 30 ans est souvent considérée comme obsolète, et les Japonais préfèrent construire du neuf plutôt que de rénover. De plus, les normes antisismiques évoluent régulièrement, rendant certains bâtiments trop coûteux à mettre à jour.Des héritages compliquésLorsqu'un propriétaire décède, les maisons sont souvent transmises aux héritiers. Mais entre taxes élevées, coûts d'entretien et manque d'intérêt, beaucoup préfèrent les laisser à l'abandon. Certaines akiyas appartiennent à plusieurs héritiers, rendant leur gestion complexe et bloquant leur mise en vente.Des initiatives pour revitaliser ces maisonsFace à cette crise, certaines municipalités proposent des programmes incitatifs, comme des ventes à prix symbolique (1 000 à 10 000 euros) ou des subventions pour la rénovation. Mais inverser la tendance reste un défi de taille.Ainsi, la prolifération des akiyas reflète des enjeux profonds : vieillissement de la population, exode rural et marché immobilier rigide. Un problème que le Japon devra relever dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2024, le Japon a accueilli un nombre record de 37 millions de touristes étrangers, du jamais-vu. C'est en grande partie dû au cours du yen qui, depuis deux ans, a dégringolé à un niveau plancher, historiquement bas. Mais – revers de la médaille – au Pays du Soleil levant également, le sur-tourisme pose de plus en plus de problèmes. À Kyoto notamment, ainsi que dans les localités proches du Mont Fuji, où la pratique de tarifs différenciés en fonction de la nationalité des clients se répand dans l'archipel. Dans un nombre grandissant de restaurants, d'hôtels ou de musées, par exemple, les touristes étrangers sont priés de payer davantage que les Japonais. Et cette évolution ne fait pas l'unanimité. L'an dernier, les touristes étrangers venus au Japon y ont dépensé la somme faramineuse de 8 000 milliards de yens – près de 50 milliards d'euros –, soit davantage que le montant des exportations de semi-conducteurs nippons ou des recettes générées à l'international par le « cool Japan », comme l'on dénomme le secteur du manga, des films d'animation et des jeux vidéo.Le Japon 10% plus cher pour les étrangersUne manne providentielle donc, pour une économie nationale qui ne va pas bien. Pour autant, Kotaro ne culpabilise pas d'avoir instauré des tarifs différenciés : dans son restaurant, les clients étrangers paient 10% de plus que les Japonais. Car, ne parlant pas un mot d'anglais, il a dû engager une serveuse bilingue et faire traduire et imprimer des menus en plusieurs langues. Et puis, à ses yeux, ce système offre un grand avantage : « Sans cette petite contribution que je demande gentiment aux clients étrangers, j'aurais dû répercuter la hausse du prix des produits alimentaires sur mes tarifs, et donc proposer des menus moins abordables, au détriment de mes clients japonais. »À Asakusa, le quartier le plus touristique de Tokyo, les avis divergent. Pour cet homme, « en termes d'hospitalité, je trouve ça moyen. On devrait remercier, et pas pénaliser, tous ces touristes qui nous font l'honneur de leur visite ». Une femme estime que « quelques yens en plus ou en moins, ils s'en fichent. Ils roulent sur l'or grâce au taux de change ».« Je ne suis pas du tout sûre que les Japonais en vacances à l'étranger apprécieraient de devoir payer plus que les locaux », confie une autre. Et pour cet habitant de Tokyo, « trier les clients en fonction de leur origine, on a beau dire, mais, au bout du compte, cela relève du délit de faciès. C'est très délicat. Le cliché de ''l'infinie courtoisie japonaise'' va en prendre un coup ».À lire aussiJapon: avec 36,8 millions de touristes étrangers en 2024, le pays fait face aux défis du surtourismeLes touristes étrangers, eux, sont tout autant partagés. Un premier confie : « Si cela devient vraiment difficile pour les Japonais en raison de la hausse du coût de la vie, c'est peut-être une bonne idée de pratiquer de tels tarifs différenciés. » Un autre déclare : « Ces prix majorés pour les visiteurs étrangers, selon moi, automatiquement, ça va les dissuader. Certains vont trouver inéquitable de devoir payer plus. »Certains commerçants vont encore plus loin. À la devanture de ce minuscule restaurant de nouilles, par exemple, un écriteau rédigé en anglais informe que l'accès est réservé aux clients parlant le japonais. Son gérant se justifie : « Je suis nul en langues étrangères, n'ai pas les moyens d'engager du personnel bilingue et suis tout seul à la fois en cuisine et au service. Donc les dialogues improbables en français, en espagnol ou en swahili via des applis ou 'Google Translate', désolé, mais non merci : je suis beaucoup trop débordé pour cela. »Le droit japonais tolère de telles restrictions d'accès fondées sur la nationalité ou la langue, considérant qu'elles relèvent de la liberté commerciale.À lire aussiJapon: les experts mettent en garde contre une éruption du mont Fuji
Le Japon s'invite à la table de Plutôt Caustique avant que l'épisode ne s'élève vers des sphères métaphysiques rarement atteintes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au sommaire "La revue de presse internationale": Des affrontements ont éclaté entre les troupes syriennes et des combattants alignés sur le Hezbollah à la frontière libano-syrienne, suite à l'assassinat de trois soldats syriens, alimentant les tensions dans la région.Elon Musk, le PDG de Starlink, a signé un accord avec les principaux fournisseurs de services de télécommunications en Inde pour offrir des services d'internet par satellite, une décision historique pour les géants du numérique dans le pays.30 ans après l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo perpétré par la secte Aum, 60% des personnes exposées à cet agent neurotoxique ont toujours des problèmes de santé, et la menace de la secte demeure avec l'apparition de trois groupes lui ayant succédé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire "La revue de presse internationale": Des affrontements ont éclaté entre les troupes syriennes et des combattants alignés sur le Hezbollah à la frontière libano-syrienne, suite à l'assassinat de trois soldats syriens, alimentant les tensions dans la région.Elon Musk, le PDG de Starlink, a signé un accord avec les principaux fournisseurs de services de télécommunications en Inde pour offrir des services d'internet par satellite, une décision historique pour les géants du numérique dans le pays.30 ans après l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo perpétré par la secte Aum, 60% des personnes exposées à cet agent neurotoxique ont toujours des problèmes de santé, et la menace de la secte demeure avec l'apparition de trois groupes lui ayant succédé.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'année 2025 a débuté par une excellente nouvelle en ce qui concerne la biodiversité marine dans le Pacifique Nord. Désormais, le thon rouge n'y est plus considéré comme une espèce vulnérable, alors que ces colosses des mers, qui peuvent peser près de 300 kilos, avaient bien failli disparaître en raison de la surpêche. Dès lors, les quotas de prise très stricts en vigueur depuis dix ans ont été rehaussés, au bénéfice notamment du plus grand consommateur mondial de thon rouge : le Japon. De notre correspondant à Tokyo,Dans les restaurants de poissons du grand marché de Toyosu — qui sont plus bondés que jamais —, l'allègement des restrictions relatives à la pêche du thon rouge met les fins gourmets en joie. Car ces dernières années, ils avaient souvent dû se contenter de thons importés, surgelés, provenant de la Méditerranée, ou de thons d'élevage. « Les sushis et les sashimis de thon rouge, c'est merveilleux, s'exclame cette amatrice de poisson. Je me suis empiffrée. Ça fond dans la bouche… Quel bonheur ! » Une autre surenchérit : « Pour sûr, ce sera LA bonne nouvelle de l'année. Cela me fait énormément plaisir ! »Et ce n'est pas que sur le plan gustatif que se réjouissent les clients du marché de Toyosu, ils pensent aussi à leur porte-monnaie : « Davantage de thon rouge disponible, ça veut dire qu'en vertu de la loi de l'offre et de la demande, son prix va baisser… Trop bien ! », vante ce passant. Une opinion que partage une autre cliente : « On en trouvait au supermarché, mais à des prix si élevés que je n'en achetais quasiment jamais, uniquement pour les grandes occasions. »À écouter dans 8 milliards de voisins Comment expliquer la popularité du sushi ?Des pêcheurs soulagésCette année, les pêcheurs nippons pourront capturer 13 000 tonnes de thon rouge dans le Pacifique Nord, contre 9 500 auparavant. C'est un ballon d'oxygène pour une profession qui a été terriblement impactée par l'élévation de la température des océans, due au réchauffement climatique : « J'espère que ce quota augmentera considérablement dans les années à venir parce qu'on souffre. On pêche moins de poissons qu'avant, toutes espèces confondues, car beaucoup ont migré vers le grand large, dans des eaux plus fraîches, regrette ce pêcheur. Et moins d'algues aussi, car elles dépérissent dans ces eaux devenues si tièdes. Du coup, je ne compte plus les collègues qui ont fini par jeter l'éponge et se reconvertir dans une autre activité, à force d'accumuler les déficits. »Cet autre pêcheur, plus nuancé, reconnaît l'impact de ces quotas sur sa profession : « On comprend, bien sûr, ces restrictions : il fallait à tout prix préserver la ressource maritime. Mais, en même temps, cela a été terrible pour les coopératives de pêcheurs. Le thon rouge étant le poisson préféré des Japonais, à cause de ces quotas, leur manque à gagner a été énorme. »À lire aussiLe rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005, selon un rapport CopernicusEmbellie diplomatiqueL'augmentation du quota de pêche du thon rouge est aussi une bonne nouvelle diplomatique pour le Japon. Depuis des années, en effet, à chaque réunion de la commission internationale qui fixe ce quota, le pays bataillait sans relâche en faveur d'une telle mesure. En vain. Tous les autres pays de la région — et le puissant allié américain y compris — s'y opposaient, notamment parce que l'archipel a longtemps été accusé de sévir insuffisamment contre les coopératives de pêcheurs qui fraudent en sous-déclarant leurs prises de thon rouge.Mais depuis, soucieux de son image à l'international, Tokyo a serré la vis : plusieurs coups de filet policiers ont visé les coopératives fautives et la réglementation en la matière a été durcie.La méfiance des pays voisins à son égard s'étant amenuisée et la ressource maritime ayant fini par se reconstituer, dix ans après leur instauration, les quotas de pêche du thon rouge dans le Pacifique Nord ont donc enfin pu être augmentés.À lire aussi « Pillages » : une BD et un constat accablant sur la surpêche et la corruption en Afrique
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Dans cette revue de presse internationale, nous découvrons l'arrestation d'un militant pro-palestinien aux États-Unis ainsi que la polémique autour de la nouvelle série documentaire de Meghan Markle au Royaume-Uni.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Dans cette revue de presse internationale, nous découvrons l'arrestation d'un militant pro-palestinien aux États-Unis ainsi que la polémique autour de la nouvelle série documentaire de Meghan Markle au Royaume-Uni.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
À Tokyo, Osaka, Kyoto, les étals habituellement garnis d'énormes sacs sont plus que clairsemés. Les prix du riz ont presque doublé en un an et la crise est profonde. Ecoutez Le monde en marche avec William Galibert du 13 mars 2025.
À Tokyo, Osaka, Kyoto, les étals habituellement garnis d'énormes sacs sont plus que clairsemés. Les prix du riz ont presque doublé en un an et la crise est profonde. Ecoutez Le monde en marche avec William Galibert du 13 mars 2025.
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Aux États-Unis, des maires démocrates sont accusés par le Congrès de protéger les migrants illégaux. Au Royaume-Uni, les commerces font face à une hausse inquiétante des vols à l'étalage.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Aux États-Unis, des maires démocrates sont accusés par le Congrès de protéger les migrants illégaux. Au Royaume-Uni, les commerces font face à une hausse inquiétante des vols à l'étalage.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
La tension monte en mer de Chine orientale, Pékin multipliant les intimidations, voire les provocations militaires. L'inquiétude est particulièrement vive à Okinawa, l'archipel situé à l'extrême sud du pays, et notamment dans les îles japonaises les plus proches de Taïwan, comme Yonaguni, qui n'est qu'à 110 km de Taipei. De notre envoyé spécial de retour de Yonaguni,À Yonaguni, tout est prêt dans l'éventualité où Pékin attaquerait Taïwan ou s'il bouclait la mer de Chine orientale, empêchant toute navigation et donc le ravitaillement de l'île par voie maritime. « Yonaguni compte 1 648 habitants. Le jour venu – s'il survient –, un pont aérien évacuera les personnes qui le souhaitent vers la grande île de Kyûshû, qui est située au nord de l'archipel d'Okinawa, indique Koji Sugama, chargé de l'élaboration des plans catastrophes. Onze vols se succéderont sans discontinuer, du matin au soir. Les fonctionnaires municipaux seront les derniers à quitter Yonaguni. Notre objectif est de mener à bien l'évacuation de l'île en un jour, pas plus. »Les personnes qui ne souhaitent pas évacuer seront invitées à se regrouper dans les centres d'hébergement d'urgence où la population se réfugie en cas de catastrophes naturelles, comme les séismes ou les tsunamis. Des stocks y ont été constitués : trois litres d'eau par jour et par personne, par exemple.À lire aussiLe bruit des bottes résonne dans le Pacifique« Notre gouvernement a beaucoup trop tardé à prendre conscience de la menace chinoise »Mais comme il ne s'agit pas d'abris antimissiles, ces habitants n'y seront pas à 100% en sécurité. « Il n'y a pas un seul abri antimissiles souterrain dans cette île, pas un seul, s'indigne le maire, Kenichi Itokazu. L'État m'en promet un, mais ça prendra des années. Pareil, ça fait des lustres qu'on réclame l'allongement de la piste de notre aéroport où, aujourd'hui, seuls des petits bimoteurs peuvent atterrir. Cela va poser des problèmes si une guerre éclate et qu'il faut acheminer en urgence d'énormes renforts militaires ici. »Et le maire ne décolère pas : « Quand j'ai pris mes fonctions, il y a trois ans et demi, j'ai réalisé combien nous n'étions pas préparés à faire face à une crise majeure. Car, c'est l'évidence, notre gouvernement a beaucoup trop tardé à prendre conscience de la menace chinoise. »Plusieurs centaines de militaires sont stationnés à Yonaguni. À l'aide de puissants radars, ils surveillent en permanence les eaux territoriales et l'espace aérien. Il est aussi prévu d'y déployer des missiles sol-air de moyenne portée.À lire aussiLe Japon présente un budget record face aux menaces militaires et au vieillissement de sa population« Le Japon doit s'interdire une nouvelle dérive belliqueuse » Le Japon muscle son dispositif militaire à Okinawa, et cela ne fait pas l'unanimité, en raison du poids terrible du passé. Il y a 80 ans, la guerre tua un quart de la population civile de cet archipel. « Tirons les leçons de notre passé tragique et faisons en sorte qu'il ne se reproduise pas, martèle, effarée, cette retraitée qui milite bénévolement dans une association pacifiste. Notre pays est régi par une Constitution pacifiste. On commémorera bientôt la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus que jamais, donc, le Japon doit s'interdire une nouvelle dérive belliqueuse. » Année après année, Tokyo accroît son budget de la défense. Il atteint désormais une soixantaine de milliards d'euros, soit davantage que le montant des dépenses militaires de pays comme la France ou l'Allemagne.À lire aussiLa mer de Chine orientale, une zone sous haute tension entre le Japon et la Chine
On parle beaucoup de la tension très vive qui règne en mer de Chine méridionale, avec ces fréquentes escarmouches entre les navires des garde-côtes chinois et philippins. Mais plus à l'Est, en mer de Chine orientale, la situation s'est aussi beaucoup dégradée ces dernières années, en raison des intimidations et des provocations militaires à répétition de Pékin. À Okinawa, dans l'extrême Sud du Japon, l'armée est mobilisée comme jamais, et l'inquiétude des habitants grandit. En 2024, des navires des garde-côtes chinois lourdement armés ont pénétré à 39 reprises dans les eaux territoriales japonaises pour s'approcher des Senkakus, îlots nippons que Pékin revendique. Et pendant 355 jours, ils ont harcelé les chalutiers japonais qui pêchaient aux alentours, leur ordonnant de quitter immédiatement « le territoire chinois ».Au-delà, des navires de guerre chinois ont croisé en mer de Chine orientale à 68 reprises en 2024. C'est beaucoup plus que les années précédentes. Un avion de reconnaissance chinois a violé l'espace aérien du Japon, un événement inédit. Et dans la région, les exercices de l'armée de l'air chinoise se sont succédés, incluant parfois des bombardiers.Dans les rues de Naha, la capitale d'Okinawa, l'inquiétude est palpable. « Un missile tiré à Pékin met moins de 10 minutes pour arriver ici. Le moment venu, on n'aura pas temps de se mettre à l'abri », redoute une habitante. Un autre confie qu'en cas de tir, dans la mesure où il n'y a « pas le moindre abri anti-missiles » aux alentours, il n'aurait pas d'autre choix : « Je resterais à la maison, me recroquevillerais sous la table du salon et prierais. » Un autre femme de Naha avoue ne plus regarder les journaux télévisés car « ils sont trop stressants ».« Notre devoir est de protéger l'ensemble de notre territoire et d'assurer la sécurité de tous les Japonais »Désormais, en mer de Chine orientale, bon nombre d'îles japonaises sont hérissées de batteries de défense anti-missiles. Dans plusieurs bases militaires, des missiles balistiques de longue portée sont entreposés. Et les garnisons stationnées dans la région ont vu leurs effectifs considérablement augmenter. Mais cette mobilisation militaire ne fait pas l'unanimité. Certains jugent qu'elle fait courir des risques aux habitants.« Ces bases militaires censées nous protéger. En fait, elles nous mettent en danger, car si la guerre éclate, les localités où elles sont implantées seront la cible numéro 1 de l'ennemi. Rien que cette idée me fait frémir », déclare l'une d'elle. Un autre habitant abonde : « On le voit en Ukraine depuis trois ans : les missiles russes s'abattent en priorité sur les villes où se trouvent des garnisons ou des dépôts de munitions. Ce sont des abris souterrains qu'il nous faudrait pour être bien protégés, pas des bases militaires. »Comment l'armée prend-elle ces critiques ? Le major général Nakashima, numéro 2 de la zone de Défense du sud-ouest, répond : « Notre devoir, c'est de protéger l'ensemble de notre territoire, et donc d'assurer la sécurité de tous les Japonais. Mais dans notre pays, le sentiment antimilitariste n'est pas marginal depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Nous en prenons acte avec humilité et allons donc poursuivre notre travail de persuasion et de conviction afin d'obtenir la compréhension et la coopération de la population. »L'enjeu est aussi de rassurer, car à en croire les sondages, huit Japonais sur dix jugent que l'environnement sécuritaire de la région s'est dégradé ces dernières années. Et plus d'un sur deux se dit persuadé qu'un jour ou l'autre, la Chine finira par attaquer Taïwan, qui n'est qu'à une centaine de kilomètres de plusieurs îles japonaises.À lire aussiMer de Chine méridionale: Pékin réplique à l'avertissement de Washington
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