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durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 16 février 2024, l'opposant Alexeï Navalny décéda dans une prison reculée de l'Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans « pour extrémisme ». Un décès qui met en lumière le rôle central joué par le système carcéral dans la stratégie de répression des opposants politiques en Russie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Anne Le Huérou Maîtresse de conférences à l'Université Paris-Ouest-Nanterre, spécialiste de la Russie contemporaine; Luba Jurgenson Vice-présidente de Mémorial France, professeure de littérature russe à Sorbonne-Université, écrivaine; Olga Gille-Belova Maîtresse de conférences à l'université Bordeaux-Montaigne
durée : 00:48:09 - Comment est perçu l'occitan ? avec Marie Sarraute-Armentia, formatrice en occitan - Marie Sarraute-Armentia est formatrice en occitan, guide-conférencière, autrice, doctorante à l'université Bordeaux Montaigne, et active sur les réseaux sous le nom de Linguipixie. Passionnée par les langues, elle s'intéresse à la façon dont l'occitan est perçu aujourd'hui par le grand public.
durée : 00:58:44 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - De ses premiers voyages à ses visites officielles, François Mitterrand conçoit les relations avec le continent africain d'une manière impérialiste. Dans un ouvrage collectif, des historiennes et historiens soulèvent les ambivalences de François Mitterrand sur la question coloniale. - réalisation : Thomas Beau - invités : Nicolas Bancel Historien, professeur à l'Université de Lausanne, spécialiste d'histoire coloniale et postcoloniale; Pascal Blanchard Historien, chercheur associé à l'Université de Lausanne, spécialiste en histoire du "fait colonial"; Judith Bonnin Historienne, maîtresse de conférences à l'université Bordeaux Montaigne, spécialiste d'histoire politique et des relations internationales
durée : 00:37:11 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - A la faveur d'une actualité anxiogène, les récits apocalyptiques, répliquant aux catastrophes réelles, se multiplient. Pourquoi avons nous besoin de tant de récits sur la fin du monde ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Paul Engélibert Professeur de littérature comparée à l'université Bordeaux-Montaigne; Fleur Hopkins-Loféron Historienne des images, spécialiste des imaginaires scientifiques/de science-fiction ; Emmanuel Ruben Écrivain
durée : 00:58:40 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La Révolution française uniformise le modèle municipal autour de la figure du maire. Au 19ᵉ siècle, ils participent au développement et à l'essor de leur commune. De la justice locale à l'édification d'écoles, le maire incarne le pouvoir central au sein du village. - réalisation : Thomas Beau - invités : Gaëlle Charcosset historienne, chercheuse au Laboratoire d'études rurales; Corinne Marache historienne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte l'histoire d'un drôle de réchauffement entre deux vieux ennemis entré dans l'Histoire sous le nom de “l'Entente cordiale” ou quand la France et le Royaume-Uni ont - presque - fait la paix grâce à un traité signé il y a 121 ans aujourd'hui… Dans quel contexte cet accord a-t-il été signé ? Quels en étaient les objectifs ? 121 ans plus tard, où en sont les relations franco-britanniques ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de la Grande-Bretagne, auteur de ""Histoire de l'Angleterre, des origines à nos jours"" (Flammarion, collection Champs Histoire). Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge. "Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:20 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - L'essor des cryptomonnaies est aujourd'hui mondial. Comment fonctionne ce système en circuit fermé, en principe transparent, qui conquiert désormais de nouveaux publics, à commencer par la famille Trump ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Natacha Valla Doyenne de l'Ecole du management et de l'impact à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne; Claire Balva Vice-présidente Stratégie de la néobanque Deblock; François Volpoet Directeur Général de la société Chainalysis pour l'Europe du Sud, Israël et l'Afrique francophone; David Pucheu Maître de conférences en Sciences de l'Information & de la Communication, chercheur dans l'axe E3D (études digitales) du laboratoire MICA de l'Université de Bordeaux Montaigne.
durée : 00:53:47 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Quel fut le parcours d'Ibn Khaldûn , le seul des intellectuels issus du monde arabo-musulman à jouir d'une audience universelle, dans une période marquée à la fois par la peste noire et par l'échec du sultan mérinide Abû l-Hasan (r. 1333-1348) à unifier le Maghreb ? - réalisation : François Caunac - invités : Mehdi Ghouirgate Professeur des universités à Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'UM6P - FGSES de Rabat
durée : 00:59:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La décennie révolutionnaire est marquée par la défense d'une éloquence au service des débats sur la démocratie naissante en France. Celles et ceux qui se revendiquent de cette éloquence révolutionnaire, marquée par les références à l'Antiquité, doivent être portés par des sentiments sincères. - réalisation : Thomas Beau - invités : Hélène Parent Docteure en littérature française, maîtresse de conférences à l'université de Lorraine; Élise Pavy-Guilbert Docteure en langue et littérature française, maîtresse de conférences à l'université Bordeaux Montaigne et membre de l'Institut Universitaire de France
Nous sommes en 1904. Virginia Stephen, pas encore Virginia Woolf, alors âgée de 22 ans, fait ses premiers pas dans le journalisme professionnel. Elle publie trois articles les 7, 14 et 21 décembre dans le Churchwoman, « Femme d'Eglise », le supplément féminin du Guardian. Y figurent une critique du romancier américain W.D. Howells et un reportage intitulé « Pilgrimage to Haworth » (Pèlerinage à Haworth), dans lequel elle relate sa visite au presbytère des sœurs Brontë. Ces premiers pas sont un tournant dans la vie de l'autrice de « Mrs Dalloway », « La Promenade au phare », « Les Vagues », « Orlando » … Le journalisme lui apparaît alors comme une voie d'émancipation. Des centaines d'articles qui vont lui servir de tribune pour s'exprimer et constituer, en quelques sortes, une « Une chambre à soi », pour reprendre le titre de l'un de ses plus célèbres essais, devenu quasiment expression courante. Le journalisme devient aussi sa première profession, avant qu'elle ne se consacre à la fiction, sans jamais l'abandonner. A quoi ressemble l'émancipation de Virginia Woolf ? En quoi est-elle une journaliste singulière ? Quels sont ses sujets de prédilection ? Pourquoi peut-on parler d'héritage familial ? Traversons les apparences… Avec nous : Maria Santos-Sainz, professeure en sciences de l'information à l'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) de l'université Bordeaux Montaigne. « Virginia Woolf, journaliste » ; édit. Apogée. Sujets traités : Sujets traités : Virginia Stephen, Virginia Woolf,féminin, journaliste, littérature, essais, Guardian, romancière Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Dimanche 26 janvier, les électeurs biélorusses sont appelés à voter dans le cadre de l'élection présidentielle. Comme le dénonce depuis des décennies la communauté internationale, c'est par un processus électoral ni libre, ni équitable, qu'Alexandre Loukachenko devrait être reconduit pour un nouveau mandat, son septième consécutif à la tête d'un pays considéré comme un satellite de la Russie. Un pays déserté par une opposition victime d'une répression féroce. Il est au pouvoir depuis 1994. Alexandre Loukachenko est aujourd'hui le plus ancien dirigeant des ex-républiques de l'espace soviétique. À 70 ans, il continue de diriger d'une main de fer un régime considéré par beaucoup comme le plus autoritaire en Europe et se présente sans véritable opposant dans ce scrutin présidentiel. Il devrait logiquement être reconduit pour un septième mandat à la tête d'un pays dont le régime s'est encore plus durci depuis août 2020, après une dernière élection entachée de nombreuses fraudes.« Souvent, quand on parle de Biélorussie, on parle d'une forme d'accord tacite qui existait plus ou moins avec les classes moyennes biélorusses, en tout cas qui a permis l'émergence de ces classes moyennes biélorusses, qui pouvaient circuler à l'époque assez librement, qui pouvaient donc gagner leur vie assez facilement. Mais en échange, il ne devait évidemment pas manifester d'ambitions politiques. C'est ce pacte qui, du point de vue d'Alexandre Loukachenko, a été rompu en 2020, quand beaucoup de citoyens biélorusses ont exprimé des revendications politiques », estime Olga Gille-Belova, docteur en sciences politiques et maître de conférences à l'université Bordeaux-Montaigne.Une opposition muselée, en exil ou en prisonLa répression féroce qui a suivi ces manifestations sans précédent a permis à Alexandre Loukachenko d'écarter toute opposition. Si certains de ces opposants ont été arrêtés et sont désormais en prison, d'autres sont parvenus à fuir. « Dès l'automne 2020, des Biélorusses par milliers, des dizaines de milliers même, ont fui le pays par peur de répression, par peur de l'emprisonnement, par peur des tortures, par peur des menaces sur leur famille, et beaucoup sont arrivés en Lituanie, en Pologne et également en Géorgie, détaille Ronan Hervouet, sociologue, professeur à l'université de Bordeaux-Montaigne et qui mène actuellement des recherches sur les exilés biélorusses. Ces personnes, au début, continuaient de participer à des formes de mobilisation, de manifestation, de soutien aux prisonniers politiques, etc. Mais rapidement, ils se sont rendu compte qu'ils ne se sentaient pas en sécurité, même dans les pays d'accueil. Ils avaient peur que leur mobilisation à l'étranger puisse nuire à leurs proches. Aujourd'hui, la mobilisation, l'action contre le régime apparaissent extrêmement difficile à mener collectivement, à l'intérieur du pays comme depuis l'étranger. »Une dépendance à la Russie qui va de pair avec la répressionSvetlana Tikhanovskaïa, considérée comme la cheffe de file de l'opposition biélorusse et adversaire du président sortant en 2020, continue de se battre mais en exil. Ainsi, Alexandre Loukachenko est sans opposant aujourd'hui et compte rester sur la même ligne, c'est-à-dire avancer main dans la main avec la Russie de Vladimir Poutine, dont la Biélorussie aujourd'hui ne peut se passer. « Il y a une dépendance beaucoup plus importante qui s'est instaurée à l'égard de la Russie. La dépendance militaire, la dépendance stratégique, la dépendance économique, qui existaient déjà auparavant, se sont beaucoup renforcées depuis 2022 », énumère Olga Gille-Belova.Alexandre Loukachenko applique aujourd'hui la méthode Poutine. C'est donc la peur qui domine dans le pays. À tel point que, cette année, personne de s'attend à ce que les Biélorusses mécontents sortent s'exprimer dans les rues après cette élection. « Il y a un tel degré de répression… Tout a été traqué et continue d'être traqué. Il y a 1 250 prisonniers politiques, mais il y en a qui ont pris des peines d'un an de prison, de deux ans de prison. Certains sont sortis, mais il y a d'autres qui entrent. En fait, ça ne s'arrête pas depuis 2020. La répression à l'intérieur du pays est telle qu'une mobilisation apparaît complètement impossible », explique Ronan Hervouet.Alexandre Loukachenko va donc enchaîner un septième mandat, personne n'en doute. Mais à 70 ans, il n'est pas éternel. Et s'il peut encore enchaîner un ou deux mandats, la question de sa succession se pose aujourd'hui. Ce qui semble être la seule issue possible pour un changement de pouvoir à la tête de la Biélorussie.À lire aussiBiélorussie: un «simulacre d'élection» dans un pays avec «des milliers de prisonniers politiques»
Le nazisme est un ensemble d'idées, une interprétation du monde, mais c'est aussi un parti politique avec ses leaders, ses militants, ses pratiques, ses croyances, ses mythes fondateurs et sa culture propre, un parti qui se constitue progressivement sur les ruines de la Première Guerre mondiale. Cette guerre est fondatrice du lien au nazisme pour ses militants, qu'ils soient anciens combattants ou non. Avec Nicolas Patin, historien et maitre de conférences à l'université de Bordeaux-Montaigne, co-auteur avec Johann Chapoutot et Christian Ingrao du livre Le monde nazi paru en 2024 aux éditions Tallandier.
En 1933, le gouvernement allemand dirigé par Hitler solde la démocratie en Allemagne. En quelques mois, les libertés politiques sont restreintes et le communisme devient l'ennemi à abattre. Le nazisme est au pouvoir, mais ses dirigeants étaient-ils prêts à l'exercer ce pouvoir ? Réponse avec Nicolas Patin, maître de conférences à l'université de Bordeaux-Montaigne, Christian Ingrao, historien, directeur de recherche au CNRS et Johann Chapoutot, historien, professeur à Sorbonne Université, tous trois auteurs de l'ouvrage Le monde nazi paru en 2024 aux éditions Tallandier.
L'histoire du nazisme a longtemps tourné autour de la personnalité d'Adolf Hitler. Aujourd'hui, l'analyse du régime a largement ouvert sa focale pour embrasser des facteurs divers, des effets de groupe et des cultures de la violence qui engendrent des millions de victimes. Le nazisme a provoqué une guerre mondiale et a organisé l'extermination des Juifs d'Europe, mais tout n'était pas planifié au départ par ses dirigeants ni contenu dans les pages de Mein Kampf, le manifeste d'Hitler rédigé 10 ans avant son accession au pouvoir en 1933. Avec Nicolas Patin, maître de conférences à l'université de Bordeaux-Montaigne, Christian Ingrao, historien et directeur de recherche au CNRS et Johann Chapoutot, professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne Université, tous trois auteurs de l'ouvrage Le monde nazi paru en 2024 aux éditions Tallandier.
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ Qu'est-ce qui caractérise un esprit des Lumières appliqué à la couleur ? Le XVIIIe siècle est marqué par une révolution de la pensée. Ainsi, la manière de percevoir, de décrire et d'employer la couleur change. Une rupture s'opère avec les périodes antique et médiévale. Les découvertes de Newton, à travers l'expérience du prisme, apportent de nouvelles connaissances scientifiques, qui améliorent la compréhension du fonctionnement de la perception visuelle. La philosophie des Lumières conduit à une volonté de classifier, conceptualiser et mieux désigner les couleurs. De cette intention heuristique naît un véritable surgissement de la couleur dans les domaines de l'art, de la mode, de la littérature. Elle devient ainsi associée à l'expression du sentiment et adopte une fonction esthétique, qui diffère de la portée symbolique qui lui était attribuée aux époques antérieures. L'auteur : Aurélia Gaillard, professeur agrégée de littérature française du XVIIIe siècle à l'université Bordeaux-Montaigne, est autrice d'une thèse sur l'esthétique de la fable. Elle vient de publier un ouvrage illustré, intitulé L'Invention de la couleur par les Lumières. De Newton à Goethe, Belles Lettres, Paris, 325 p., 27 €. *** Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce
durée : 00:58:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - À partir de la fin du XIXᵉ siècle, le sabotage est théorisé et érigé comme pratique ouvrière de part et d'autre de l'Atlantique. Loin d'une simple dégradation des moyens de production, cette technique subvertit, de manière encore très actuelle, la notion de travail bien fait. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Dominique Pinsolle Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Bordeaux-Montaigne
durée : 00:57:51 - Toute une vie - par : Matthieu Garrigou-Lagrange - Marchand vénitien de bonne famille, Marco Polo marqua l'histoire à travers le récit de son voyage en Chine. - invités : Olivier Germain-Thomas; Philippe Ménard Historien; Danièle James-Raoul Professeure de langue et littérature médiévales à l'université Bordeaux Montaigne et directrice adjointe de l'équipe d'accueil CLARE; Pierre Ducrozet Romancier
durée : 00:55:16 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Pourquoi l'Empire almohade représentait l'Autre dans sa différence radicale aux yeux des Européens du Moyen Âge ? - invités : Mehdi Ghouirgate Professeur des universités à Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'UM6P - FGSES de Rabat
durée : 00:58:23 - Le Grand Reportage - Le Grand Reportage nous emmène au Groenland pour parler changement climatique et identité du peuple Inuit. Les Groenlandais veulent pouvoir choisir quelle adaptation leur convient, selon leurs propres termes, et se libérer de la tutelle danoise et européenne. - invités : Vincent Hilaire Reporter photographe; Marine Duc Doctorante en géographie à l'université Bordeaux Montaigne et rattachée au laboratoire Passages
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2023-2024Colloque - Despotismes orientaux, du proche à l'extrême : Le thème du despotisme dans le Japon moderne naissant (1868-1889) : les traductions et les usages de L'Esprit des loisColloque coorganisé par la Pr Anne Cheng, chaire Histoire intellectuelle de la Chine, et le Pr Henry Laurens, chaire Histoire contemporaine du monde arabe.Avec le soutien de la Fondation Hugot.Eddy Dufourmont, université Bordeaux Montaigne
durée : 00:58:57 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Depuis son élection en 2018, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed n'hésite pas à prendre le risque de déstabiliser la région pour faire valoir ses intérêts et unir un pays ensanglanté par des guerres ethniques. Quelle place Abiy Ahmed tente-t-il de donner à l'Éthiopie sur la scène régionale ? - invités : Mehdi Labzaé Sociologue et politiste spécialiste de l'Ethiopie; René Lefort Chercheur, spécialiste de la Corne de l'Afrique; Leïla Oulkebous Géographe, doctorante chargée d'enseignement à l'université Bordeaux Montaigne et chercheuse au Laboratoire Afriques dans le Monde (LAM)
durée : 00:59:34 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - En quoi les romans de science-fiction de Barjavel dénoncent-ils le productivisme et la prédation des ressources ? - invités : Natacha Vas-Deyres Chercheuse associée de l'université Bordeaux Montaigne, spécialiste de la littérature d'anticipation; Ugo Bellagamba Écrivain de science-fiction
durée : 00:59:22 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - La révolution des Œillets se poursuit bien après le mois d'avril 1974. Que ce soit au travers du renouveau artistique et culturel qui perpétue la mémoire de l'événement ou de l'impact de celui-ci sur la scène politique internationale, le 25 avril 1974 doit être pensé comme un événement mondial. - invités : Judith Bonnin Historienne, maîtresse de conférences à l'université Bordeaux Montaigne; Graça Dos Santos Professeure à l'Université Paris Nanterre, directrice du CRILUS, comédienne et metteuse en scène
durée : 00:51:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - L'idée que la Grèce antique serait le berceau de notre civilisation européenne contemporaine est très répandue. Néanmoins, c'est surtout un monde perdu qu'il s'agit de replacer dans son contexte historique tout en interrogeant les anachronismes. Déconstruisons donc la Grèce idéalisée. - invités : Patrice Brun Professeur émérite d'histoire grecque à l'université Bordeaux-Montaigne
durée : 00:55:16 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Pourquoi l'Empire almohade représentait l'Autre dans sa différence radicale aux yeux des Européens du Moyen Âge ? - invités : Mehdi Ghouirgate Professeur des universités à Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'UM6P - FGSES de Rabat
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Aliette Hovine - En quoi les romans de Yu Hua mettent-ils en scène les bouleversements économiques et sociaux de la Chine au XXe siècle ? - invités : Isabelle Rabut professeure émérite à l'Inalco en langue et littérature chinoises modernes, traductrice; Angel Pino professeur émérite à l'université Bordeaux-Montaigne, responsable du Département d'études chinoises et directeur du Centre d'études et de recherches sur l'Extrême-Orient
Dans cet épisode, je reçois Aurélie Mounier, ingérieure de recherche au CNRS et Pauline Claisse, doctorante en physique des archéomateriaux. À travers leurs parcours passionnants, ces deux spécialistes de l'étude des matériaux de la couleur nous racontent leur quotidien à la croisée des disciplines entre histoire de l'art, physique et chimie. En laboratoire, elles développent des méthodologies d'identifications sans contact pour analyser des œuvres d'art et identifier leurs couleurs et matériaux. Elles travaillent en étroite collaboration avec des restaurateurices d'art et des artisans, car c'est la combinaison de gestes ancestraux et de technologies de pointes qui permettent de retrouver les nuances des œuvres et de leur donner tout leur sens. Ensemble, nous avons parlé des étapes nécessaires pour analyser les œuvres, de la disparition de la polychromie et de l'importance du travail de valorisation et de transmission. J'espère que vous apprécierez cet épisode, je vous souhaite une très belle écoute ! Cette interview a été réalisée dans le cadre de la thèse de Pauline Claisse intitulée "Les tapisseries de la Dame à la Licorne (XVe siècle). La couleur, l'esprit, le temps. Du métier au musée : cinq siècles d'histoire matérielle d'une icône de la tapisserie" co-dirigée par Aurélie Mounier, Rémy Chapoulie (Archéosciences Bordeaux) et Mohamed Dallel (LRMH). Nous tenons à remercier le CNRS pour le financement du contrat doctoral dont le travail a bénéficié d'une aide de l'État au titre du Programme d'investissements d'avenir (PIA) IdEx Université de Bordeaux / GPR Human Past (projet PALIT, WP5A1)”. Les principaux partenaires sont le musée de Cluny, les universités de Bordeaux Montaigne et Bordeaux, le LRMH et Charlotte Marembert. ✨ Pour être informé.es de la sortie des prochains épisodes, abonnez-vous à la page du podcast sur votre application d'écoute ✨ Si vous avez apprécié cet épisode, vous pouvez laisser des étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts. Pour me soutenir, vous pouvez aussi partager autour de vous et m'écrire des mots doux à l'adresse mail : hello@miou-studio.com
durée : 00:39:38 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Oublier Camus d'Olivier Gloag interroge l'héritage intellectuel de l'auteur Albert Camus, prix Nobel de littérature. Cet essai a bousculé la rentrée littéraire en dénonçant cette figure centrale de la littérature française pour ses liens avec l'Algérie coloniale. Faut-il démythifier l'auteur Camus ? - invités : Martine Mathieu-Job Auteure, professeure de littératures francophones émérite à l'université Bordeaux Montaigne; Olivier Gloag Professeur associé à l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Asheville, auteur du livre Oublier Camus, publié le 15 septembre 2023 aux Editions La fabrique
durée : 00:39:38 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Oublier Camus d'Olivier Gloag interroge l'héritage intellectuel de l'auteur Albert Camus, prix Nobel de littérature. Cet essai a bousculé la rentrée littéraire en dénonçant cette figure centrale de la littérature française pour ses liens avec l'Algérie coloniale. Faut-il démythifier l'auteur Camus ? - invités : Martine Mathieu-Job Auteure, professeure de littératures francophones émérite à l'université Bordeaux Montaigne; Olivier Gloag Professeur associé à l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Asheville, auteur du livre Oublier Camus, publié le 15 septembre 2023 aux Editions La fabrique
durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Raymond Radiguet s'éteint le 12 décembre 1923 à Paris emporté par la fièvre typhoïde. Quelques mois plus tard paraît son ultime roman, "Le Bal du comte d'Orgel" où il dépeint un triangle amoureux sur fond de virées au dancing et soirées mondaines dans le Paris des Années folles. - invités : Antoine de Baecque Professeur d'histoire du cinéma à l'École normale supérieure; Blandine Puel Docteure en littérature comparée, chercheuse rattachée à l'université de Bordeaux Montaigne
Beatrice Magni"Bisogna adattarsi"Un nuovo imperativo politicoCarbonio Editorewww.carbonioeditore.itTraduzione e introduzione: Beatrice MagniSiamo in ritardo, dobbiamo affrettarci, dobbiamo adattarci al cambiamento: è l'imperativo che domina ormai nella società odierna, ossessionata dai dettami della teoria evoluzionistica darwiniana. Difficile sottrarsi a una dottrina così potente e strutturata, basata sul presupposto che sia indispensabile accelerare il ritmo del progresso anche a costo di forzature.Barbara Stiegler riconduce questa visione del mondo all'orizzonte di pensiero del neoliberalismo e ne ripercorre la genesi al fine di indagarne i meriti e i limiti. Nella sua accurata analisi, Stiegler si sofferma su uno dei primi teorici del neoliberalismo, l'americano Walter Lippmann (1889-1974) che, partendo dalla necessità di una regolamentazione autonoma del mercato professata dal liberalismo, caldeggiò la trasformazione artificiale di quello stesso mercato tramite le istituzioni, come unico rimedio per scuotere le masse dalla stasi e condurle al cambiamento. Suo antagonista fu John Dewey (1859- 1952), grande figura del pragmatismo americano, che, partendo dalla stessa osservazione, invitava invece, ai fini della crescita, a mobilitare l'intelligenza collettiva, a moltiplicare le iniziative democratiche e a creare il futuro dal basso. Un dibattito quanto mai attuale, su cui questo saggio illuminante ci invita a riflettere.Barbara Stiegler (1971) insegna filosofia politica all'Università di Bordeaux Montaigne ed è membro dell'Institut Universitaire de France. Ha vinto il Grand Prix Moron della Fondazione Renaudin nel 2019. Tra le sue opere ricordiamo Nietzsche e la biologia (Negretto Editore, 2010), Nietzsche et la critique de la chair (2005) e Santé publique année zéro (2022). Di Stiegler Carbonio ha pubblicato anche La democrazia in Pandemia (2021).Beatrice Magni è professoressa associata di filosofia politica presso il Dipartimento di Scienze sociali e politiche della Facoltà di Scienze politiche, economiche e sociali (SPES) dell'Università degli Studi di Milano, dove insegna etica pubblica, bioetica, teorie dell'eguaglianza e dei diritti. È vicedirettrice di Bdl – Biblioteca della libertà – la rivista del Centro Einaudi, dove dal 2010 al 2019 ha diretto il Laboratorio di Bioetica (La.B.). Si occupa di teoria politica normativa, e si interessa principalmente alle seguenti aree di ricerca: teorie, problemi, e pratiche del pluralismo; teorie della giustizia, teorie del conflitto; compromesso; gender studies; etica pubblica e società giuste; bioeticaIL POSTO DELLE PAROLEAscoltare fa Pensarewww.ilpostodelleparole.itQuesto show fa parte del network Spreaker Prime. Se sei interessato a fare pubblicità in questo podcast, contattaci su https://www.spreaker.com/show/1487855/advertisement
La déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 définit la propriété privée comme un "droit inviolable et sacré" des êtres humains à son article 17. Depuis 1971, la protection de la propriété privée a été réaffirmée par le conseil constitutionnel. Rien de particulièrement choquant en apparence tant il nous semble que la possession d'une terre, d'un objet ou d'une entreprise par des individus coule de source dans notre monde actuel. Pourtant, ce régime de propriété privée sanctuarisé par le droit et adossé à un État n'est pas si ancien que ça dans l'histoire des sociétés humaines. Son origine moderne remonte à des penseurs tels Thomas Hobbes au 17e siècle et son affirmation comme base fondamentale de nos sociétés s'est imposée au 20e siècle dans la pensée néolibérale d'intellectuels comme Friedrich Hayek. Loin d'être le fruit de penseurs cyniques et mal intentionnés, cette conception de la propriété s'est développée dans un contexte historique particulier pour répondre à des enjeux sociaux réels. L'aspiration des théoriciens de la propriété privée était - et est toujours pour leurs défenseurs actuels - d'ériger une société à la fois libre et sécurisée pour le plus grand nombre. Toutefois, la situation écologique actuelle fait apparaître les limites et les incohérences du régime de propriété où des entreprises polluantes peuvent continuer à le faire en toute légalité et où des militants écologiques sont poursuivis devant les tribunaux pour atteinte à la propriété privée de celles-ci. Dans cet épisode, je vous propose de revenir sur les origines philosophiques de la propriété privée pour en comprendre les ressorts et les arguments avant d'y apporter une critique et de dépasser ce concept avec Pierre Crétois, Maître de conférences en philosophie à l'université Bordeaux-Montaigne et auteur du livre La copossession du monde. Bonne écoute !
durée : 00:58:21 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - En 1624, Richelieu crée la Marine royale sous le règne de Louis XIII. Pourquoi alors retient-on Colbert et Louis XIV comme les véritables instigateurs d'une politique navale ambitieuse ? Peut-on parler d'un âge d'or de la Marine sous le Roi-Soleil ? - invités : Michel Vergé Franceschi Professeur des universités émérite de l'université de Tours, spécialiste de l'histoire de la marine française aux XVIIe et XVIIIe siècles; Caroline Le Mao Professeure d'histoire moderne à l'université Bordeaux Montaigne, spécialiste d'histoire maritime et du règne de Louis XIV
durée : 00:58:44 - Toute une vie - Conan Doyle a donné naissance à l'un des plus grands personnages de la littérature, Sherlock Holmes. Derrière le détective, se cache un écrivain complexe. Médecin adepte de la raison, il est par ailleurs un défenseur du spiritisme et de l'existence des fées… - invités : Laurence Deloison Présidente du Cercle Holmésien de Paris; Nathalie Jaëck Professeure de littérature britannique du 19e siècle, à l'université de Bordeaux Montaigne; Natacha Levet Enseignante-chercheuse à l'université de Limoges, spécialisée dans les fictions criminelles; Jean-Pierre Naugrette Professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle, spécialiste de Robert Louis Stevenson et d'Arthur Conan Doyle; François Rivière Romancier, critique littéraire, éditeur, traducteur, biographe et scénariste de bande dessinée
La production mondiale de vin est tombée à son plus bas niveau depuis 1961, selon les estimations publiées par l'Organisation internationale de la vigne et du vin. Cela s'explique en grande partie par des conditions météorologiques défavorables. Parallèlement à cela, la consommation de vin est en recul notamment en France. Faut-il s'alarmer de cette situation ? Les viticulteurs sont-ils menacés ? Comment le secteur peut-il s'adapter au changement climatique ? Pour en débattre- Laure Gasparotto, historienne, spécialiste du vin, journaliste au Monde, auteure de nombreux livres sur le vin, entre autres, Le jour où il n'aura plus de vin et l'Atlas des vins de France, éditions Grasset - Raphaël Schirmer, maître de conférences en Géographie à l'Université de Bordeaux Montaigne au Laboratoire Passage, spécialiste du vin et de la vigne- Valentin Morel, vigneron dans le Jura. Propriétaire du domaine Les Pieds sur Terre. Spécialiste de l'agriculture biologique et les vins naturels. Auteur du livre « Un autre vin, éditions Flammarion.
La production mondiale de vin est tombée à son plus bas niveau depuis 1961, selon les estimations publiées par l'Organisation internationale de la vigne et du vin. Cela s'explique en grande partie par des conditions météorologiques défavorables. Parallèlement à cela, la consommation de vin est en recul notamment en France. Faut-il s'alarmer de cette situation ? Les viticulteurs sont-ils menacés ? Comment le secteur peut-il s'adapter au changement climatique ? Pour en débattre- Laure Gasparotto, historienne, spécialiste du vin, journaliste au Monde, auteure de nombreux livres sur le vin, entre autres, Le jour où il n'aura plus de vin et l'Atlas des vins de France, éditions Grasset - Raphaël Schirmer, maître de conférences en Géographie à l'Université de Bordeaux Montaigne au Laboratoire Passage, spécialiste du vin et de la vigne- Valentin Morel, vigneron dans le Jura. Propriétaire du domaine Les Pieds sur Terre. Spécialiste de l'agriculture biologique et les vins naturels. Auteur du livre « Un autre vin, éditions Flammarion.
durée : 00:58:23 - Le Grand Reportage - Le Grand Reportage nous emmène au Groenland pour parler changement climatique et identité du peuple Inuit. Les Groenlandais veulent pouvoir choisir quelle adaptation leur convient, selon leurs propres termes, et se libérer de la tutelle danoise et européenne. - invités : Vincent Hilaire Reporter photographe; Marine Duc Doctorante en géographie à l'université Bordeaux Montaigne et rattachée au laboratoire Passages
Stéphane Bern raconte, toute cette semaine, à l'occasion du premier anniversaire de sa disparition, un destin hors-norme, le règne le plus long de la couronne d'Angleterre. Ou la véritable histoire de sa Majesté, la reine Elizabeth II. Quatrième épisode : son amour pour la France. Quel était la région qu'elle aimait visiter en secret ? Comment prononcait-elle le mot “foie gras” ? Sa relation avec la France a-t-elle eu des répercussions sur la politique et les liens entre nos deux pays ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Philippe Chassaigne, historien spécialiste de la Grande-Bretagne et de la famille royale, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux-Montaigne, auteur de 'Histoire de l'Angleterre, des Origines à nos jours” (Flammarion), et Stephan Clarke, journaliste britannique.
durée : 00:59:15 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 26 juillet dernier, les militaires emmenés par le général Tiani ont mis fin à l'une des démocraties les plus "stables" d'Afrique de l'Ouest. Mais le coup d'État au Niger est-il vraiment semblable aux putschs qu'ont connus ses voisins ? Comment comprendre le soutien populaire aux putschistes ? - invités : Nina Wilèn Directrice de programme Afrique à l'Institut Egmont et professeur en sciences politiques à l'Université de Lund; Abdoulaye Sounaye enseignant-chercheur au Lasdel de Niamey, et au Leibniz-Zentrum Moderner Orient de Berlin. ; Christian Bouquet Professeur émérite de géographie politique à l'université de Bordeaux-Montaigne, chercheur au Laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) à Sciences Po Bordeaux
Débat entre Julie Delettre, réalisatrice et co-auteure du documentaire "Et Dieu créa… Barbie", Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l'Université de Bordeaux Montaigne, et Coline de Senarclens, chroniqueuse, spécialiste des questions de genre.
durée : 00:58:43 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Comme le disent les médecins, la crise révèle le symptôme d'une manière franche. Elle dirige aussi le travail de la clinique, telle une voie royale, par-delà les évolutions historiques de cette notion de "clinique". En quel sens la crise est-elle le point nodal de toute la médecine occidentale ? - invités : Steeves Demazeux Maître de conférences et responsable du Master “Soin Éthique Santé” au département de philosophie de l'université Bordeaux-Montaigne; Roberto Poma Professeur de l'histoire et de la philosophie de la médecine à l'université Paris-Est Créteil Val de Marne
[Rediffusion] De toutes les idées reçues concernant le Moyen Âge, celui qui vient sans nul doute en tête de liste est l'affirmation que les hommes du Moyen Âge croyaient que la terre était plate. Il aurait donc fallu attendre la Renaissance et son génie pour que l'on redécouvre, dans le sillage de l'Antiquité, que la terre était bien ronde. Storiavoce vous propose de mettre fin à un des plus grands mythes médiévaux. Quel est précisément l'apport du savoir antique aux sociétés médiévales ? Comment cet apport est-il transmis ? Quels en sont ses vecteurs notamment dans l'Antiquité tardive ? Que nous disent les textes des hommes de l'époque médiévale à ce propos ? Et, surtout, comment va se construire cette légende ? Nos invités : Violaine Giacomotto-Charra est professeure d'histoire des savoirs et de langue et littérature de la Renaissance à l'université Bordeaux Montaigne. Elle est spécialiste de l'écriture et de la circulation des savoirs de la nature à la fin de la Renaissance. Sylvie Nony est professeure agrégée de sciences physiques et chercheuse associée à l'UMR 7219 SPHere. Elle est spécialiste de la physique arabe médiévale et a produit notamment Les Variations du mouvement. Abū al-Barakāt, un physicien à Bagdad. VIe-XIIe siècle. Elles viennent de publier aux Belles Lettres La Terre plate. Généalogie d'une idée fausse (280 pages, 17.80€). Abonnez-vous au magazine Histoire & Civilisations à partir d'1€ par mois sur www.histoire-et-civilisations.com Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMag Instagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce À lire aussi : - "Objectif Lune. Voyages imaginaires au temps de Galilée" : https://bit.ly/44zC0Jh - "Le Moyen Âge ne croyait pas que la Terre était plate" : https://bit.ly/3q4Pr4J
durée : 00:58:29 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Comme le disent les médecins, la crise révèle le symptôme d'une manière franche. Elle dirige aussi le travail de la clinique, telle une voie royale, par-delà les évolutions historiques de cette notion de "clinique". En quel sens la crise est-elle le point nodal de toute la médecine occidentale ? - invités : Steeves Demazeux maître de conférences et responsable du Master “Soin Éthique Santé” au département de philosophie de l'université Bordeaux-Montaigne; Roberto Poma Professeur de l'histoire et de la philosophie de la médecine à l'université Paris-Est Créteil Val de Marne
durée : 00:59:10 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Les grands fleuves transfrontaliers comme le Gange, l'Euphrate ou le Mékong sont fréquemment au cœur des conflits diplomatiques entre États. Leur rôle crucial pour les pays traversé font de chaque aménagement un sujet épineux, à l'instar du grand barrage de la Renaissance sur le Nil. - invités : Franck Galland Directeur d'Environmental Emergency & Security Services, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique; Leïla Oulkebous Géographe, doctorante chargée d'enseignement à l'université Bordeaux Montaigne et chercheuse au Laboratoire Afrique dans le Monde (LAM)
Au XVIIIe siècle, le royaume commence à ressembler à ce qu'il est aujourd'hui: une monarchie constitutionnelle. Alors même qu'on célèbre la monarchie et l'Empire, la démocratie britannique se développe et des réformes électorales se succèdent. Parallèlement, des partis politiques se constituent sur la base de factions qui remontent aux conflits du XVIIe siècle. Nous retrouvons au micro d'Etienne Duval Philippe Chassaigne, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bordeaux Montaigne et spécialiste de la Grande Bretagne. Photo: palais de Westminster, Londres (Royaume-Uni). En 1707, les parlements du Royaume d'Angleterre et du Royaume d'Écosse sont dissous afin de former le Royaume de Grande-Bretagne, gouverné par un Parlement de Grande-Bretagne unifié. Celui-ci s'installe alors dans le palais de Westminster, à Londres. Westminster abrite aujourd'hui encore les deux chambres du Parlement du Royaume-Uni: la Chambre des communes et la Chambre des lords. (© Terry Ott/wikipedia)
durée : 00:58:08 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Dans le chapitre 5 du "Second Traité du gouvernement civil" (1689), le philosophe anglais John Locke théorise un droit de propriété fondé sur l'appropriation des fruits de son travail. Largement repris par le courant libertarien, comment concevoir ce droit de propriété aujourd'hui ? - invités : Vincent Valentin professeur à Sciences-Po Rennes; Pierre Crétois maître de conférences en philosophie politique à l'université Bordeaux Montaigne
durée : 00:37:46 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Machiavel a conseillé les princes et continue d'inspirer la politique. Après l'échec de la motion de censure, le convoquer permet d'aborder les enjeux liés à la crise politique et sociale : le rapport entre politique et morale, les bases de la légitimité, la justification des moyens par les fins. - invités : Patrick Boucheron Historien, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire d'histoire des pouvoirs en Europe occidentale (XIIIe-XVIe siècle); Sandro Landi Historien, professeur à l'université Bordeaux Montaigne, directeur de la Maison des Sciences de l'Homme de Bordeaux; Christophe de Voogd historien, enseigne l'historiographie et l'histoire des idées politiques à Sciences Po. Il est président du Conseil scientifique et d'évaluation de la Fondation pour l'innovation politique
durée : 00:58:36 - Les Chemins de la philosophie - par : Géraldine Mosna-Savoye - Il existe un cliché très répandu autour du "Prince" de Machiavel : dans un chapitre célèbre, il affirme qu'il faut savoir faire le mal pour gouverner. On a donc fait de sa pensée l'incarnation du mal en politique. Pourtant, c'est un malentendu. Alors comment bien interpréter sa philosophie ? - invités : Sandro Landi historien, professeur à l'université Bordeaux Montaigne, directeur de la Maison des Sciences de l'Homme de Bordeaux
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - La Grèce classique aurait inventé notre démocratie. Patrice Brun revient sur la Grèce de nos rêves et tente de déconstruire ces clichés et fantasmes, bien éloignés de la réalité de l'époque. - invités : Patrice Brun Professeur émérite d'histoire grecque à l'université Bordeaux-Montaigne; Démosthène