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A 30 ans, il se dit prêt pour Matignon et publie son deuxième livre qu'il refuse de présenter comme un programme. Que veut vraiment Jordan Bardella ? Le président du Rassemblement national est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 31 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Sébastien Lecornu vient de renommer à son cabinet Olivier Brandouy, ancien recteur dont le CV est entaché par la gestion calamiteuse, courant 2023, d'une affaire de violences sexuelles. Pour se justifier, ce haut fonctionnaire s'arrange avec les faits. Un article de Mathilde Mathieu publié lundi 20 octobre et lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rachel et Manon, militantes de Riposte alimentaire ont été condamnées à 6 mois de prison ferme et 8 mois avec sursis pour avoir aspergé Matignon de peinture à l'eau fin 2023.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
durée : 00:03:30 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Sébastien Lecornu a été reconduit à Matignon vendredi à 22 heures, et hier, la composition du nouveau « nouveau » gouvernement a également été annoncée vers 22 heures… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'animateur emblématique de "Qui veut gagner des millions", a, pour l'occasion, changé le nom de l'émission en "Qui veut gagner Matignon". Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:30 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Sébastien Lecornu a été reconduit à Matignon vendredi à 22 heures, et hier, la composition du nouveau « nouveau » gouvernement a également été annoncée vers 22 heures… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est l'histoire d'une crise politique qui se répète, inlassablement, sous les yeux consternés des Français. Quelques jours après avoir formé son premier gouvernement et démissionné, Sébastien Lecornu a de nouveau été nommé à Matigon par le chef de l'Etat, vendredi 10 octobre.Avec lui, le chef de l'exécutif a rapidement constitué un nouveau gouvernement, composé de personnalités de la société civile, de hauts fonctionnaires associés au pouvoir macroniste et d'anciens ministres. Sa durée de vie pourrait être une nouvelle fois très courte, si une majorité de députés décide de le censurer à l'issue du discours de politique générale que prononcera Sébastien Lecornu mardi dans l'Hémicycle. Du côté des oppositions, le Rassemblement national et La France insoumise ont déjà déposé des motions de censure, tandis que les députés socialistes ont posé leur condition : la suspension immédiate de la réforme des retraites.Pourquoi la liste des nouveaux ministres a-t-elle une nouvelle fois suscité l'ire de nombreux députés ? Sébastien Lecornu acceptera-t-il de répondre à la demande du Parti socialiste de suspendre la réforme des retraites pour éviter la censure ? Réponses avec Nathalie Ségaunes, journaliste chargée de l'exécutif au service Politique du Monde.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Quentin Tenaud. Présentation et suivi éditorial : Claire Leys. Dans cet épisode : extrait du journal télévisé de France 2, diffusé le 8 octobre 2025 ; d'une prise de parole de Sébastien Lecornu à l'hôtel de Matignon, le 13 octobre 2025.Cet épisode a été publié le 13 octobre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - Un petit tour et puis... ne s'en va plus. Sébastien Lecornu a été reconduit vendredi soir à Matignon par Emmanuel Macron.
durée : 00:45:18 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid - Reconduit hier à Matignon, Sébastien Lecornu saura-t-il trouver un budget ? Ce samedi, débat sur le sort de la réforme des retraites, reportage sur ces Français qui épargnent plutôt que de consommer et entretien avec le patron d'Euronext. Jusqu'où les investisseurs nous feront-ils confiance ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:14:18 - Le Débat d'On n'arrête pas l'éco - Au lendemain de la reconduction à Matignon de Sébastien Lecornu, quelles concessions l'ex-nouveau Premier ministre fera-t-il pour trouver un équilibre politique ? La réforme des retraites a agité le début public toute la semaine. Décalage, suspension, abrogation... Quel sort faut-il lui réserver ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:14:53 - Journal de 8 h - Un petit tour et puis... ne s'en va plus. Sébastien Lecornu a été reconduit vendredi soir à Matignon par Emmanuel Macron.
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L'émission 28 minutes du 10/10/2025 Ce vendredi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards", Antoine Buéno essayiste et Richard Werly correspondant à Paris du quotidien suisse "Blick", ainsi que la dessinatrice de presse Marie Morelle. Tour de vis autoritaire aux États-Unis : la démocratie américaine en péril ?Le 47e président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré ce mercredi vouloir l'emprisonnement du maire de Chicago, Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker. Il accuse ces deux démocrates de ne pas protéger les membres de la police de l'immigration (ICE) et de les empêcher de faire leur travail. Le président américain avait demandé le déploiement de 700 gardes nationaux à Chicago ce week-end, ville démocrate qu'il juge violente et dangereuse pour ses habitants. L'opposition démocrate a contesté la légalité du décret devant les tribunaux, et ce jeudi 9 octobre, une juge fédérale a suspendu ce déploiement justifiant qu'il n'y a aucune preuve crédible quant à un danger de “rébellion". La mouvance antifa est dans le viseur de Donald Trump qu'il désigne comme "terroriste" ainsi que l'immigration. Mais, beaucoup considèrent ces actions comme des actes politiques afin de nuire directement à ses opposants. La dérive autoritaire est-elle déjà bien présente aux États-Unis ?Un nouveau Premier ministre à Matignon : reculer pour mieux sauter ?Après la démission de Sébastien Lecornu, lundi 6 octobre, l'Élysée a déclaré deux jours plus tard que le nouveau premier ministre sera annoncé d'ici 48 heures par le président Emmanuel Macron. Le Rassemblement national, ce matin, s'est dit ouvert à un "accord de gouvernement" avec la droite dans l'hypothèse d'une nouvelle dissolution, une première. Objectif : une majorité absolue à l'Assemblée. Pour rappel, le futur premier ministre a jusqu'au lundi 13 octobre pour présenter au Conseil des ministres son budget. Nous recevons, Corentin de Chatelperron, qui publie "L'appart du Futur" aux éditions Actes Sud. En plein cœur du Grand Paris, accompagné de Caroline Pultz, ils ont imaginé ensemble un logement low-tech pour limiter au maximum les émissions de CO2 et l'utilisation des ressources avec, par exemple, l'utilisation d'une douche champignonnière. Le livre s'accompagne d'une série documentaire du même nom disponible à partir du 15 octobre sur arte, ainsi qu'une exposition le 11 octobre à Boulogne-Billancourt.Le second tour de l'élection législative partielle dans le Tarn-et-Garonne aura lieu ce dimanche. Cette élection aurait dû, a priori, passer inaperçue puisque, quel que soit le résultat, les équilibres à l'Assemblée nationale ne seront pas changés. C'était sans compter la consigne de vote de Bruno Retailleau, patron des Républicains, qui a déclaré sur CNews : "Pas une seule voix pour la gauche”, alors que s'affronteront Cathie Bourdoncle, socialiste, et Pierre-Henri Carbonnel, candidat UDR/RN. Autrement dit, mieux vaut une victoire du RN qu'une victoire du PS, selon le chef de file des LR. C'est le duel de la semaine de Valérie Brochard. Le Parlement européen a voté mercredi 8 octobre l'interdiction de l'association de termes liés à la viande à des produits ne contenant que des matières végétales. Si elle doit encore être négociée avec les 27 États européens, cette mesure s'inscrit dans une bataille qui fait rage notamment sur les réseaux sociaux entre influenceurs convaincus des bienfaits du mode de vie viandards et végétariens sensibles au bien-être animal. C'est le Point Com de Marjorie Adelson.Depuis deux semaines, le procès, dans le Tarn, de Cédric Jubillar, accusé d'avoir assassiné son épouse Delphine, disparue en décembre 2020, passionne le pays. Mercredi, la mère de l'accusé comparaissait pour parler de son fils, de ses regrets de ne pas s'en être suffisamment occupé enfant et de ses remords pour ne pas être intervenue quand sa relation avec Delphine a commencé à se détériorer. C'est l'Histoire de la semaine de Frédéric Pommier. Enfin, ne manquez pas notre Une internationale à propos de l'accord de paix pour Gaza, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi qu'une question très intéressante de David Castello-Lopes : peut-on faire pousser du blé avec du pipi ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 octobre 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 9 octobre 2025 - 48h pour trouver un Premier ministre48 heures. Les Français devront attendre jusqu'à demain soir pour connaître le nom du nouveau locataire de Matignon. Celui-ci aura pour mission de faire voter un budget 2026 avant le 31 décembre. Hier, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, a rendu compte de ses ultimes concertations depuis lundi en affirmant qu'« il y a une majorité absolue à l'Assemblée nationale qui refuse la dissolution ». Depuis, les hypothèses et les rumeurs vont bon train : reconduction de Lecornu ? gouvernement de gauche ? technique ? tous les scénarios sont envisagés. Un nom revient cependant avec insistance ces dernières heures : le centriste Jean-Louis Borloo, poussé par Bruno Retailleau, et apprécié pour n'être «ni de gauche ni macroniste», condition que le chef des républicains a fixée pour participer au prochain gouvernement.Pendant ce temps, Les retraités ne digèrent toujours pas les mots que François Bayrou avait eu à leur sujet. L'ex-Premier ministre leur avait donné une part de responsabilité dans l'augmentation de la dette, décidée pour leur « confort ». Les « boomers », ces 14 millions de Français nés entre 1945 et 1965, rappellent avoir travaillé toute leur vie et mérité leur retraite. La colère mais surtout l'inquiétude dominent chez ces épargnants qui ne veulent pas être les désignés comme une source de taxation supplémentaire.L'incertitude politique pèse d'ores et déjà sur l'économie française. Cette année, le nombre de défaillances d'entreprises devrait atteindre 69.000, une progression de 3% par rapport à 2024. C dans l'air a pu passer une journée dans un tribunal de commerce. Là-bas, les dettes de petits patrons passent les unes après les autres. Tous demandent un solde pour pouvoir se relever dans la vie, quitte à abandonner leur rêve entrepreneurial. Alors, qui sera le prochain Premier ministre ? La colère des épargnants est-elle légitime ? Comment s'explique la multiplication des défaillances d'entreprise en France ?LES EXPERTS :- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique au Point- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction de Challenges- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction de L'Usine Nouvelle
Le budget, la droite, le Président lui-même (?) auront eu raison de Sébastien Lecornu qui restera comme le plus court locataire de Matignon. Quelle solution de sortie? Dissolution, Premier ministre de gauche, démission du président ?
Sébastien Lecornu a terminé sa mission, il a « tout essayé». Dans moins de 48 heures, la France aura-t-elle un nouveau Premier ministre ? Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités décryptent le jeu compliqué des acteurs politiques pendant la crise.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Cécile Cornudet (éditorialiste politique aux « Echos ») et Jacques Paugam (journaliste au service politique des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ludovic Marin/AFP. Sons : France 2, extrait «Le gendarme et les gendarmettes», Extrait «Les tontons flingueurs», RMC-BFM TV. Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : -Gauthier Le Bret, journaliste politique CNews -Catherine Nay, éditorialiste politique Europe 1 -Louis de Raguenel, journaliste politique Europe 1 -Laetitia Guinand, journaliste politique -Jean-Sébastien Ferjou, journaliste -Eric Naulleau, journaliste et écrivain Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:01:53 - France Inter sur le terrain - Y aura-t-il un nouveau Premier ministre d'ici vendredi soir ? Le président de la République l'assure dans un communiqué, et Sébastien Lecornu annonce que la dissolution est une hypothèse définitivement écartée. Reste à savoir qui peut prendre la relève, et la question n'est pas tranchée à gauche. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chroniqueurs : -Gauthier Le Bret -Eliot Deval -Georges Fenech Invité : -Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour ! Et bienvenue une nouvelle fois à… Qui va gagner Matignon !?
Ecoutez RTL Soir avec Anne-Sophie Lapix du 09 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 8 octobre 2025 - Crise politique : que va faire Macron ?Un Premier ministre de gauche succédera-t-il à Sébastien Lecornu ? C'est le scénario qui monte alors que la réforme des retraites pourrait être suspendue pour convaincre les socialistes et se lier aux macronistes. « On ne doit pas faire de cette réforme un totem », la petite phrase hier d'Elisabeth Borne dans les colonnes du Parisien a ouvert la voie à cette possibilité. Reçu ce matin à Matignon, Olivier Faure a cependant déploré n'avoir reçu « aucune assurance sur la réalité de la suspension » de cette réforme. De son côté, l'écologiste Marine Tondelier affirme toutefois « qu'on a jamais été aussi proches d'avoir un Premier ministre de gauche ». Un peu plus tôt ce matin, le Premier ministre démissionnaire a lui évoquer dans une allocution « une volonté partagée de trouver un budget qui éloigne les perspectives de dissolution ». Il s'exprimera ce soir au 20h de France 2, tandis que le chef de l'Etat reste muet depuis sa démission. De son côté, Marine Le Pen estime que « la blague a assez durée », qu'elle censurerait à présent « tout » jusqu'à une dissolution. Les insoumis aussi réclament des élections anticipées, ils affirment qu'ils censureront un gouvernement où les socialistes seraient mêlés aux macronistes.À droite, une suspension de la réforme des retraites n'est pas souhaitée, et il est fort à parier que LR censure eux aussi un gouvernement de gauche. En cas de duel RN - gauche à des législatives, LR pourrait ne pas suivre le front républicain. Hier, le chef du parti, Bruno Retailleau, a déclaré qu'« aucune voix ne devait aller à la gauche » au second tour de la législative partielle dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne qui opposera le PS à l'alliance RN/UDR ce 12 octobre.Pendant ce temps, Emmanuel Macron n'a jamais été aussi isolé et ses alliés historiques le lâchent les uns après les autres : Gabriel Attal a affirmé « ne plus comprendre ses choix », Edouard Philippe l'appelle à partir. C dans l'air est allé à la rencontre de Sibeth Ndiaye, macroniste de la première heure et ancienne porte-parole du gouvernement Philippe. Si elle regrette les lois immigration votées ces dernières années, elle continue de soutenir le président de la République.. Alors, que va faire Macron a l'issue de ces ultimes concertations ? N'y a t-il plus de front républicain à droite ? Quelle est l'analyse de Sibeth Ndiaye sur l'évolution du macronisme ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique à Franc-Tireur- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef, service politique du Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique à Franceinfo- Dominique ROUSSEAU - Constitutionnaliste, professeur à l'École de Droit de la Sorbonne
Ancora un ultimo tentativo. Il primo ministro francese Sébastien Lecornu ha accolto l'invito del presidente Macron a tentare di tenere i negoziati finali con le forze politiche per la stabilità del Paese. Stasera Lecornu riferirà se vi siano prospettive di collaborazione per evitare che l'indebitamento della Francia peggiori. Ne parliamo con Jean-Pierre Darnis, professore di Storia contemporanea alla Luiss Guido Carli e professore all'Università di Nizza.Mentre continuano i negoziati per Gaza, i bombardamenti da parte di Israele non cessano. Ne parliamo con Luca Sangalli, capo missione di Cesvi in Palestina, e con Ilan Pappé, storico israeliano, autore di "La fine di Israele. Il collasso del sionismo e la pace possibile in Palestina" (Fazi editore).
Au menu de la troisième heure des GG du mercredi 8 octobre 2025 : "La gauche à Matignon, chiche ?" avec Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Antoine Diers, consultant en communication, et Fatima Aït Bounoua, prof de français.
Pour débuter l'émission de ce mercredi 8 octobre 2025, les GG : Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Antoine Diers, consultant en communication, et Fatima Aït Bounoua, prof de français, débattent du sujet du jour : La gauche à Matignon, ça avance ?
Invités : -Geoffroy Lejeune, journaliste au JDD -Gauthier Le Bret, journaliste politique CNews -Rachel Khan, essayiste et juriste -Laetitia Guinand, journaliste politique -Michèle Cotta, journaliste politique -Guillaume Perrault, journaliste Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sébastien Lecornu joue son va-tout dans le "money time": avant de recevoir les socialistes à Matignon, le Premier ministre démissionnaire a ouvert la porte à une "suspension" de la réforme des retraites, pour arracher un accord d'ici mercredi soir comme demandé par Emmanuel Macron. Ecoutez la réaction sur RTL de Romain Eskenazi, porte-parole du groupe socialiste à l'Assemnblée nationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le lundi 6 octobre 2025, le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté la démission de son gouvernement au président de la République, Emmanuel Macron. Après seulement vingt-sept jours passés à Matignon, il est devenu le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Et ce n'est pas la première fois qu'un Premier ministre démissionne sous le deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron. L'enchaînement des différents gouvernements crée une instabilité politique constante en France, et certaines personnalités politiques, comme Edouard Philippe, appellent le Président de la République à organiser une élection présidentielle anticipée. Est-ce déjà arrivé dans l'histoire de la Vème République ? Et concrètement, comment ça se passe ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Qu'est-ce qu'une motion de censure ? Comment le président des États-Unis est-il élu ?Le gouvernement peut-il vraiment limiter l'accès aux écrans pour les enfants ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Trois semaines après son arrivée à Matignon, il a déjà jeté l'éponge. 14h seulement après avoir nommé une partie de ses ministres, Sébastien Lecornu a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron. Cette chute a accentué la crise politique que vit le pays depuis des mois.Alors que les réactions virulentes émanent de tous les bords politiques, le Président de la République a laissé 48h à Sébastien Lecornu pour mener d'ultimes négociations. En cas d'échec, plusieurs options sont sur la table, dont celle d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.Code Source fait le point sur la situation politique avec Marcelo Wesfreid, journaliste au service politique du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFM, Le Point, TF1 et RTL. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 7 octobre 2025 - Macron lâché par ses fidèles… avant la dissolution ?Comme si la crise politique ne suffisait pas. Emmanuel Macron est désormais lâché par ses anciens fidèles. Ce matin, Edouard Philippe a appelé sur RTL à nommer un Premier ministre technique pour mener les affaires courantes jusqu'à l'organisation d'une présidentielle anticipée. Quant à Gabriel Attal, il ne "comprend plus les décisions du président de la République" et regrette "l'acharnement [du président] à vouloir garder la main". Pendant ce temps à Matignon, les "ultimes négociations" ont commencé. Missionné par Emmanuel Macron pour mener "d'ultimes négociations" malgré sa démission hier, Sébastien Lecornu a reçu ce matin à Matignon les forces du socle commun. Le Premier ministre doit recevoir demain les Républicains et les socialistes, tandis que le Rassemblement national a fait savoir qu'il ne viendrait pas. Marine Le Pen et Jordan Bardella estiment qu'Emmanuel Macron agit désormais dans son intérêt personnel plus que pour celui des Français. À gauche, la situation est toute aussi agitée. La France insoumise, qui appelle à une nouvelle élection présidentielle, a proposé une réunion aux partis de gauche, mais les socialistes s'y sont opposé, tout comme les communistes, signe que la rupture de la Nupes a laissé des traces.C'est dans cette atmosphère de fin de règne, que les anciens proches du président font leur autocritique. Parmi eux, l'économiste Jean Pisani-Ferry, qui s'était engagé lors de la campagne de 2017 d'Emmanuel Macron, dit aujourd'hui sa colère sur les orientations prises par le président. "J'avais cru que le macronisme allait repousser les extrêmes [mais] son style de gouvernement et la nature des mesures qu'il a prises ou qu'il n'a pas prises, a eu pour effet de créer l'inverse et d'augmenter l'attrait du RN", dénonce aujourd'hui ce social-démocrate. Il cite notamment le mythe du ruissellement, le "caractère indécent de l'accumulation des fortunes" ou encore le refus de la taxe Zucman qui serait "une erreur politique".Dans les villes françaises, la colère monte contre le gouvernement. Comment les maires vivent-ils cet épisode, eux qui sont en première ligne face aux administrés ? Maire divers gauche de Barentin, Christophe Bouillon est également président de l'Association des petites villes de France (APVF). Selon lui, "l'exigence est toujours plus forte avec une impatience manifeste et une demande d'immédiateté que ce soit pour l'entretien des espaces verts ou pour un trou à reboucher. Nous sommes passés de l'enfant roi et du client roi à maintenant l'administré roi." Une équipe de C dans l'air est allée à sa rencontre.À quoi ressemblent les dernières négociations menées jusqu'à demain par Sébastien Lecornu ? Pourquoi les anciens proches d'Emmanuel Macron lâchent-ils le président ? Et à quoi ressemble le quotidien d'un maire pendant une crise politique ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Nathalie SCHUCK - Grand reporter au service politique - Le Point- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, maître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express
C dans l'air l'invité du 6 octobre 2025 avec Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Déflagration politique ce matin : quelques heures à peine après avoir formé son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis lundi sa démission, fragilisé de l'intérieur par la fronde des Républicains de Bruno Retailleau, une décision qui place Emmanuel Macron au pied du mur. Nomination d'un nouveau Premier ministre ? Dissolution de l'Assemblée ?Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de juin 2024, Sébastien Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, s'est rendu aux premières heures de la matinée à l'Élysée pour remettre sa démission au président, qui l'a acceptée. "Les conditions n'étaient plus remplies" pour rester, a-t-il déclaré un peu plus tard depuis Matignon, regrettant "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission. Il a regretté que son offre de renoncer à l'article 49.3 de la Constitution pour redonner la main au Parlement n'avait "pas permis" d'évacuer la menace d'une censure agitée par la gauche et le Rassemblement national.Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.Dominique Rousseau, constitutionnaliste, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est notre invité. Il analysera avec nous la situation politique inédite dans laquelle nous sommes. Il nous dira aussi quelles sont désormais les options du président de la République. Dissoudre une Assemblée figée en trois blocs ? Faire appel à un Premier ministre de gauche ? Faire appel à une personne non marquée à la tête d'un gouvernement technique ? Démissionner ? Et en cas de dissolution, dans quel délai doivent être organisée des élections législatives ?
« La France se “gondwanatise“-t-elle ? » s'interroge Le Pays au Burkina Faso. Référence bien sûr au célèbre Gondwana, ce pays africain imaginaire et désormais célèbre, créé par l'humoriste Mamane, et dirigé par le non moins fameux président-fondateur… « Ce qui semblait être propre à l'Afrique aux yeux des Occidentaux est en train de se dérouler sur leur propre sol, s'exclame le quotidien ouagalais. Preuve, s'il en est, que la mal gouvernance est loin d'être l'apanage du continent noir. (…) La France ne devrait plus se prévaloir du droit de maître à penser ou s'ériger en donneuse de leçons aux Africains. Ce d'autant qu'Emmanuel Macron donne là, la preuve de son incapacité à mettre fin à une crise qui ébranle les fondements de l'État français. » Isolement politique « 14 h et 26 minutes de règne fantôme : Lecornu, le Premier ministre éclair qui s'effondre plus vite qu'un château de cartes », ironise Le Journal du Niger. « Derrière l'aspect burlesque de cette séquence, c'est aussi la fragilité du système institutionnel français qui se trouve brutalement exposée. (…) Cette République française, marquée par un exécutif fort, mais incapable de composer avec un corps législatif fragmenté, donne le sentiment d'atteindre ses limites, relève encore Le Journal du Niger. Macron, le “réformateur“ autoproclamé récolte les fruits de son isolement politique : une Assemblée hostile, une droite revancharde et une opposition radicalisée. Le mandat de 14 heures et 26 minutes de M. Lecornu n'est pas une simple anecdote ; il est le symptôme manifeste d'un système qui se fissure. » « Pauvre France ! » « Le gouvernement Lecornu n'aura tenu que 14 heures : séisme politique en France », constate également El Moudjahid à Alger. « Un sombre et loquace record, pointe le quotidien algérien proche du pouvoir, très emblématique du tragi-comique de la situation politique. La France replonge tête la première dans la crise, au bout de plusieurs semaines d'agitation sociale et de rendez-vous ratés avec le consensus autour de la politique budgétaire, au moment où l'urgence ne cesse de s'aggraver pour les finances publiques. » Et El Moudjahid de viser le président français : « Emmanuel Macron, qui semble, depuis des mois, déserter la politique nationale française, pour un volontarisme d'équilibre à l'international, a consommé trois gouvernements en un peu plus d'une année, et sans doute ses dernières cartouches. » « Pauvre France ! », renchérit le site Algérie Patriotique. « La classe politique française est aujourd'hui l'incarnation même de l'échec et de la déchéance. (…) Le peuple français, fatigué, désabusé, se retrouve prisonnier de ce système verrouillé, otage d'une caste arrogante. La colère gronde, la défiance s'installe, et c'est toute la démocratie qui est menacée. » L'Élysée : un « bunker assiégé » Sahel Tribune à Bamako, proche du pouvoir militaire, insiste : « France – Un pouvoir à bout de souffle : Matignon en crise, l'Élysée en sursis. » Là encore, Emmanuel Macron en prend pour son grade… « À force de mépriser les corps intermédiaires, d'ignorer les alertes et de gouverner en solitaire, le président s'est piégé lui-même, affirme Sahel Tribune. La démission express de Sébastien Lecornu, dernier fusible d'un système à l'agonie, signe l'échec d'un pouvoir centré sur une verticalité autoritaire et creuse. L'Élysée, jadis centre de gravité politique, n'est plus qu'un bunker assiégé. L'arrogance présidentielle, érigée en méthode de gouvernement, n'a engendré que paralysie, défiance et chaos. Le régime vacille, et Macron se retrouve seul face aux ruines de son propre règne. » Jusqu'à quand ? WakatSéra au Burkina pointe du doigt également le président français : « si ce énième coup de tonnerre dans le ciel politique français pourrait être celui de trop, il faut reconnaître que la foudre n'a pas encore atteint sa véritable cible qui n'est autre qu'Emmanuel Macron. Ce dernier, dont le mandat arrive à terme en 2027, est contraint, sous le feu des critiques, des menaces de motion de destitution, et appels à démission de la rue, d'utiliser et d'abuser des nomination et démission des Premiers ministres pour prolonger son séjour à l'Elysée, jusqu'à la fin de son second quinquennat. » Et WakatSéra de s'interroger : « a-t-il encore des fusibles à faire sauter, selon son bon vouloir ? Jusqu'à quand Emmanuel Macron résistera-t-il aux tirs nourris venus de toutes parts et déclenchés par l'opposition, qu'elle soit de Gauche, des Insoumis et de l'Extrême droite ? »
durée : 00:19:52 - Journal de 12h30 - Mis au défi par le chef de l'Etat de trouver une issue à la crise en 48 heures chrono, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a repris ce matin ses consultations.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Quelques heures après la démission du gouvernement, le président de la République a accordé à Sébastien Lecornu deux jours supplémentaires pour mener d'« ultimes négociations » avec la droite et offrir un nouveau sursis à l'exécutif. Déjà, la dissolution de l'Assemblée nationale est dans tous les esprits. Un article d'Ilyes Ramdani publié lundi 6 octobre et lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 4 octobre 2025 - La semaine cruciale de LecornuIl renonce à utiliser le 49.3. Sébastien Lecornu a pris la parole ce vendredi depuis l'hôtel de Matignon pour tenter de convaincre les oppositions de ne pas le censurer à la suite de son discours de politique générale (prévu ce 7 octobre). Mais si Marine Le Pen salue « un geste respectueux », Jean-Luc Mélenchon met en doute sa sincérité, « On te croit pas . Tu n'as pas l'intention de gouverner sans nous forcer le moment venu » a déclaré le leader insoumis.Alors que le nouveau gouvernement n'a toujours pas été annoncé, et que le projet de budget 2026 reste « peu précis » pour le Rassemblement national, « insuffisant » pour les socialistes, le risque est réel que la gauche et le RN fasse tomber le Premier ministre dès la semaine prochaine. Pendant ce temps, la colère sociale s'intensifie, cette attente ne faisant qu'alimenter l'exaspération des Français.Le pouvoir d'achat, lui, est une des préoccupations principales des Français, qui sont de plus en plus nombreux à avoir des fins de mois difficiles. Un secteur en pâtit : l'immobilier. 30% du budget des ménages est consacré au logement et en un an, le nombre de ventes immobilières a baissé de 17 %. Si acheter est difficile, louer n'est pas plus aisé, avec de lourdes conséquences sur tout un secteur.Au moment des Gilets jaunes, la colère sociale avait été consignée dans 20.000 cahiers de doléances, regroupant plus de 200.000 contributions qui n'ont jamais été publiées dans leur intégralité. Leur contenu reste pourtant d'actualité. C dans l'air est allé à la rencontre d'une archiviste indignée par le « mépris » avec lequel ces cahiers ont été traités.Alors, Lecornu peut-il éviter la censure ? Pourquoi le secteur immobilier est-il en crise ? Que sont devenus les cahiers de doléances des Français ?LES EXPERTS :- Olivier BEAUMONT - Chef-adjoint au service politique du Parisien/Aujourd'hui en France - Nathalie SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique à France Télévisions - Béatrice MATHIEU - Grand reporter à L'Express - Gaël SLIMAN - Président et cofondateur - Institut de sondages Odoxa
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - Une série d'entrevues avec ses oppositions pour tenter d'arrondir les angles afin d'éviter la censure.
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - Une série d'entrevues avec ses oppositions pour tenter d'arrondir les angles afin d'éviter la censure.
Un Premier ministre sous haute pression. Depuis trois semaines à Matignon, Sébastien Lecornu retarde la nomination de ses ministres, un délai record. Sa priorité est de faire adopter le budget de l'Etat pour 2026 par les députés. Dans un entretien au Parisien la semaine dernière, il balayait la taxe Zucman et la suspension de la réforme des retraites, des concessions pourtant attendues par la gauche pour qu'elle ne le censure pas. En le nommant le mardi 9 septembre, Emmanuel Macron s'en remet au plus fidèle de ses troupes. Figure de la droite, il est le seul à avoir été ministre de tous les gouvernements depuis 2017. Assez discret, le Normand venu de la droite est apprécié pour son sens du dialogue, une qualité précieuse en l'absence de majorité à l'Assemblée. Code source dresse le portrait de Sébastien Lecornu avec deux journalistes du Parisien : Olivier Beaumont et Thomas Soulié, journalistes au service politique, en charge de l'exécutif. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Clara Garnier-Amouroux, Clara Grouzis et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France TV, BFMTV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 1er octobre 2025 - Lecornu : pas de gouvernement et déjà un test dans la rueÀ peine nommé et déjà menacé. Alors qu'il devrait annoncer son nouveau gouvernement en fin de semaine, le Premier ministre Sébastien Lecornu voit peser sur lui la menace de la censure à deux semaines de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi finances. Ces derniers jours, le nouveau locataire de Matignon a reçu les principales formations politiques, dont les socialistes avec qui il espère pactiser en vue d'éviter la censure. Pourtant, le représentant du PS est ressorti déçu des premières négociations. Vendredi, Sébastien Lecornu a confirmé dans le Parisien avoir écarté l'idée d'une taxe Zucman, le retour de l'Impôt sur la fortune ou la suspension de la réforme des retraites. "Si rien ne change, le résultat est déjà connu. Il y aura une censure, donc ce gouvernement tombera et il y aura vraisemblablement une dissolution", menace Olivier Faure, tandis que les députés Renaissance, dirigés par Gabriel Attal préparent déjà des élections législatives anticipées. Reste qu'il faut ménager le socle commun. Lundi, Sébastien Lecornu a dit que son futur gouvernement ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Dans l'attente d'une possible censure, les syndicats ne relâchent pas la pression et se préparent à une forte mobilisation jeudi, deux semaines après une première réussie (500 000 manifestants le 18 septembre). Les revendications des 8 organisations syndicales demeurent les mêmes : abandon du plan d'austérité de 44 milliards d'euros, suppression du report de l'âge à la retraite à 64 ans ou encore une meilleure justice fiscale. Parmi les principales figures de proue de ce mouvement, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binnet, mais aussi celle de la CFDT, Marylise Léon, réputée comme à l'écoute et mosdérée.Quand 68 % des Français se montrent favorables à la taxe Zucman, réclamée par la gauche, un homme s'y oppose. Entrepreneur ultralibéral, co-fondateur de la licorne Ledger, Eric Larchevêque veut alerter sur ce qu'il considère comme une mesure absurde. Selon lui, la plupart des entrepreneurs dont le patrimoine est composé d'actions, "c'est‑à‑dire en grande partie virtuel", seront incapables de payer cette taxe. Plus globalement, il estime que taxer davantage les riches ne changerait rien, car "la dette est colossale" et qu'un tel impôt ne ferait que fuir les chefs d'entreprises français.Sébastien Lecornu peut-il réussir à négocier un pacte de non censure avec la gauche ? Les syndicats peuvent-ils mettre davantage la pression sur le Premier ministre grâce à la mobilisation de demain ? Et pourquoi les entrepreneurs s'opposent à la taxe Zucman ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
C dans l'air l'invitée du 30 septembre 2025 avec Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.L'intersyndicale, qui espère faire aussi bien que le 18 septembre, appelle à une nouvelle journée de manifestations jeudi pour maintenir la pression sur Sébastien Lecornu, qui a refusé de suspendre la réforme des retraites mais s'est dit "ouvert" sur la justice fiscale. Le nouveau Premier ministre, qui n'a toujours pas de gouvernement et cherche un compromis pour faire adopter son budget, a assuré à ses alliés lundi qu'il ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Il a également demandé à ses soutiens d'être "ouverts au débat sur la justice fiscale" et à un "juste partage de l'effort de redressement des finances publiques" mais "dans la limite de ne pas abîmer croissance et emploi". Vendredi soir, il s'était dit contre la suspension de la réforme des retraites d'Elisabeth Borne adoptée sans vote en 2023, a écarté tout retour de l'impôt sur la fortune et avoué ne pas croire que la taxe Zucman soit "la bonne réponse" pour redresser les finances publiques.Un revers pour l'intersyndicale, qui réclamait l'abandon de plusieurs mesures : le "doublement des franchises médicales, l'année blanche (...), la suppression de 3.000 postes de fonctionnaires et la réforme de l'assurance chômage", ainsi que le "recul de l'âge légal de départ" à 64 ans. Pour la CFDT, le compte n'y est pas", avait assuré Marylise Léon à la sortie d'une rencontre à Matignon avec Sébastien Lecornu la semaine dernière.Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, est notre invitée. Elle nous dira quelles sont ses attentes dans le cadre des négociations avec le Premier ministre Sébastien Lecornu. Elle nous donnera son sentiment sur la tournure des négociations, et nous éclairera sur les attentes de son syndicat. Suspension de la réforme des retraites, de la réforme de l'assurance chômage, taxation des plus riches, hausse du pouvoir d'achat...A deux jours de la mobilisation du 2 octobre, elle nous dira ce qu'elle attend de ce bras de fer, qui se jouera en partie dans la rue.
C dans l'air du 29 septembre 2025 - La contre-attaque de Nicolas Sarkozy« Toutes les limites de l'État de droit ont été violées ». Pour sa première interview depuis l'annonce de sa peine, Nicolas Sarkozy se montre offensif dans les colonnes du JDD. L'ancien chef de l'État ne veut pas d'une « grâce » présidentielle mais que son « honnêteté » soit reconnue. Dans cet entretien fleuve, il évoque un « complot », et rappelle que le document publié par Mediapart en 2012, celui à l'origine de la procédure, semble faux aux yeux de la justice. «S'il y a eu des faussaires, il y a eu complot. Dans un monde normal, c'est l'ensemble de l'accusation qui aurait dû s'écrouler. »De leur côté, les syndicats de magistrats dénoncent les menaces de mort à l'encontre de la juge qui a condamné Sarkozy, ainsi que les attaques contre l'institution judiciaire. Depuis jeudi dernier, celle-ci est visée par la droite et l'extrême-droite. Emmanuel Macron a lui pris sa défense : « Que l'on s'interroge sur la décision est une chose, que l'on remette en cause l'indépendance de la justice me paraît inacceptable ».Si Sarkozy sera le premier président de la cinquième République à dormir en prison, plusieurs politiques sont déjà passé par la case prison, comme Patrick Balkany, Bernard Tapie ou Claude Guéant. Les incarcérations des personnalités politiques se déroulent en QPV (quartier des personnes vulnérables). Aucun traitement de faveur n'a cependant lieu, les cellules sont les mêmes que les autres. Si l'endroit où Sarkozy va être incarcéré n'est pas encore connu, il pourra toutefois demander la libération conditionnelle, étant âgé de 70 ans.Pendant ce temps, à Matignon, Sébastien Lecornu planche sur son gouvernement. Celui-ci devrait être annoncé cette semaine. Le Premier ministre devra ensuite rendre sa copie sur le budget 2026. Lecornu a expliqué ce week-end au Parisien qu'il ne mettra pas en place la taxe Zucman demandée par la gauche. Pour autant, il dit ne pas renoncer à la justice fiscale : « Je ferai une proposition de budget dans laquelle certains impôts augmenteront, et d'autres diminueront ».Alors, les reproches faits à la justice dans l'affaire Sarkozy sont-ils justifiés ? Comment se déroule l'incarcération d'une personnalité politique ? Quel budget Lecornu prépare-t-il ?LES EXPERTS :- Alain DUHAMEL - Editorialiste politique- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme- Benjamin MOREL - Constitutionnaliste, maître de conférences à l'université Panthéon Assas
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Procès Sarkozy, la justice attaquée : ça va trop loin ?" et "Lecornu : y a-t-il un pilote à Matignon ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 septembre 2025 - Retraites, Sarkozy, impôts : Lecornu se livreIl s'exprime enfin. Nommé Premier ministre le 9 septembre dernier, Sébastien Lecornu s'était fait quasi mutique pendant dix-huit jours. Il a rompu le silence hier dans un entretien accordé au journal Le Parisien-Aujourd'hui en France. Le locataire de Matignon a donné les premières orientations de la politique qu'il compte mener et a annoncé que son gouvernement serait nommé « avant le début des travaux parlementaires », prévus ce mercredi 1er octobre. Il a affirmé que les ministres qui veulent rentrer au gouvernement devront « endosser » le budget et « partager les grandes orientations du socle commun ».Le chef du gouvernement semble ainsi exclure le « débauchage » de personnalités issues du Parti socialiste. Car si Sébastien Lecornu a annoncé repartir « d'une feuille blanche » pour construire le budget, il s'est tout de même d'emblée prononcé contre la suspension de la réforme des retraites, et a dit ne pas croire que la taxe Zucman soit « la bonne réponse ». De quoi provoquer la colère de la gauche. « Manifestement, il a décidé de ne pas rester Premier ministre très longtemps », a ironisé le sénateur communiste Ian Brossat, qui a jugé les annonces de Sébastien Lecornu « honteuses ». Le Premier ministre « prend ce soir le risque de plonger notre pays dans le chaos politique et institutionnel », a réagi le Parti socialiste dans un communiqué. « Lecornu fait du Macron. Ni plus ni moins. Au moins c'est franc. Il est temps pour la gauche de l'hémicycle de rallier la censure insoumise », a pour sa part réagi hier soir sur le réseau social X le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.Le RN n'est pas en reste. “Aujourd'hui, on est avec un Premier ministre qui fonce droit dans le mur”, a ainsi affirmé ce matin Thomas Ménagé, le porte-parole de son groupe à l'Assemblée. Comme LFI et le PS, le RN agite la menace d'une motion de censure. Après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison, le chef du gouvernement a par ailleurs tenu à exprimer son « amitié pour l'homme et sa famille ». Il était membre de la famille politique de l'ancien président avant de rejoindre Emmanuel Macron en 2017.Alors que le locataire de Matignon continue de consulter pour former son équipe, la colère sociale gronde et les agriculteurs espèrent peser sur les choix du prochain gouvernement. Il étaient à la manœuvre hier, à l'initiative de la FNSEA, syndicat majoritaire, et des Jeunes Agriculteurs. Une grande journée d'action était organisée à travers le pays. Ces syndicats n'avaient pas voulu participer au mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre pour éviter toute récupération politique. Ils y ont préféré une mobilisation sur leurs propres revendications. Ces rassemblements avaient d'abord pour but de s'opposer à l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur, approuvé, début septembre par la commission européenne.À l'Assemblée, face à la forte instabilité gouvernementale et à la perception négative de leur travail dans l'opinion, certains parlementaires, dépités, pensent à quitter leur mandat. C'est le cas d'Harold Huwart, député LIOT de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir. Il raconte la crise vécue par de nombreux parlementaires, confrontés à l'incapacité d'obtenir des compromis, aux espoirs de changements déçus et épris d'un profond sentiment d'impuissance.Sébastien Lecornu peut-il éviter la censure ? Les agriculteurs peuvent-ils peser sur le gouvernement en cours de formation ? Quel rôle peuvent encore jouer les parlementaires dans cette situation de blocage politique ?LES EXPERTS :- Marcelo WESFREID - Rédacteur en chef adjoint du service politique - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Agathe LAMBRET - Présentatrice du 8h30 - France Info- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point- Jean GARRIGUES - Historien, ^résident la commission internationale d'histoire des assemblées
C dans l'air du 25 septembre 2025 - Sarkozy condamné à cinq ans de prisonCinq ans de prison. La peine reçue ce matin par Nicolas Sarkozy est un coup de tonnerre judiciaire. Pour la première fois en France, un ancien président de la République est condamné à de la prison ferme. Si le mandat de dépôt est différé (la date d'incarcération n'est pas encore déterminée), l'exécution est provisoire : l'emprisonnement commencera même en cas d'appel. « Je dormirai en prison, mais la tête haute ! » a réagit Sarkozy.L'ancien président a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007. Dans cette affaire à tiroirs, Sarkozy est jugé coupable d'avoir noué, via ses proches, un "pacte de corruption" avec Mouammar Kadhafi, l'ancien dictateur libyen, afin qu'il finance son accession à l'Élysée. Il est en revanche relaxé des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.Cette condamnation n'a pas manqué de faire réagir Marine Le Pen. La cheffe de file du RN a reçue une peine inéligibilité avec exécution provisoire en mars dernier, l'empêchant de se présenter à toute élection pendant cinq ans. "La généralisation de l'exécution provisoire représente un grand danger", a-t-elle affirmé ce matin, en pointant du doigt une « violation de l'Etat de droit » et une « tyrannie des juges ». Elle espère que son jugement en appel (début 2026) effacera sa peine et lui permettra de candidater en 2027. Pendant ce temps, à Matignon, Sébastien Lecornu planche sur la formation de son gouvernement. Le temps presse car le projet de loi de finances doit être déposé au plus tard le 7 octobre. Pour éviter une censure, le Premier ministre pourrait être tenté de répondre aux volontés de rééquilibrage fiscale que demandent la gauche et les syndicats. Mais la droite fait pression pour qu'aucune mesure n'aille dans ce sens. L'équation est donc périlleuse.Alors, comment analyser la peine reçue aujourd'hui par Nicolas Sarkozy ? La décision des juges est-elle politique ? Sébastien Lecornu a-t-il une chance de faire passer son budget ? LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ – Politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter au Nouvel Obs- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologue, Maître de conférences en droit public à l'Université de Rouen et Sciences Po- Carl MEEUS - Rédacteur en chef au Figaro Magazine