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Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
Ce mercredi 1er octobre, c'est la rentrée scolaire pour les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants au Tchad. Mais certains n'ont pas eu droit aux vacances : ce sont les élèves des écoles coraniques, appelés Mouhadjirines dans le pays. Souvent, ils viennent de très loin, quittent leur famille et rejoignent une école coranique. La plupart ont recours à la mendicité pour payer l'accès à cette école. Pour offrir un meilleur encadrement et une meilleure intégration à ces Mouhadjirines, ainsi que des perspectives, le Secours islamique France (SIF) a lancé le programme pilote « Tawde ». Il est présent dans l'ouest du pays, dans la région du lac, mais aussi à Ndjamena, dans sept écoles coraniques. C'est l'heure de la pause pour Yacoub et ses camarades. Il n'a que 15 ans, mais il étudie dans cette école coranique depuis ses deux ans : « Tôt le matin, on a le cours coranique, et vers 8 heures, on passe au cours séculier. Mais je suis encore obligé de mendier. Ça me permet de me nourrir, sinon je ne trouve pas toujours de quoi manger. Et tous les vendredis, je verse 100 FCFA à l'école coranique. » Plus tard, Yacoub rêve de trouver un travail. Il aimerait intégrer un bureau de l'administration tchadienne. Pour les accompagner dans leurs projets, plusieurs professeurs du SIF enseignent le français, par exemple, mais des activités créatives et ludiques sont aussi prévues. Elles sont assurées par Djibril Hissène Mouhammad, l'animateur communautaire : « Les enfants aussi ont besoin de temps pour s'amuser. On a tous été à l'école. Et on a été à l'école coranique. Moi, j'ai fait la mendicité pendant trois ans, avant de regagner l'école. Et aujourd'hui, je travaille. Et il y a tant de milliers d'exemples dans le pays. » À écouter aussiTchad: comment améliorer la prise en charge des enfants des écoles coraniques? Tous les jours, au moment des cours séculiers, des repas et des encas sont distribués : « On a mis des intrants alimentaires à leur disposition pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Au lieu de mendier, ils apprennent ici et, en même temps, ils ont de quoi à manger. » Impliquer la communauté pour mieux intégrer les enfants Autre élément pris en compte par le SIF : l'intégration au sein de la communauté du quartier. Lassine Doumbia, coordinateur programme au sein du SIF : « Le programme a mis en place pas mal de petits comités communautaires. Ouvrir la gestion de l'école à la communauté d'accueil facilite l'acceptation de l'école et l'acceptation des enfants. Dans la majeure partie des cas, l'exclusion de ces enfants est liée au fait que les gens ne comprennent pas trop leur mode de vie pour se nourrir – généralement, la mendicité. Tout ceci, on y travaille par des sensibilisations qu'on donne au prorata à des personnes qui sont de la communauté. » Le programme « Tawde » est encore un projet pilote, mais déjà plus 2 000 enfants en bénéficient. Objectif : réussir à intégrer les écoles coraniques dans le système éducatif formel. À écouter aussiLe Tchad face au fléau des enfants mendiants
C'est une forme d'achat à crédit désormais très utilisé dans l'industrie automobile. C'est ce qu'on appelle aussi une location avec option d'achat. Souvent on verse une première mensualité un peu élevée, ensuite on paye beaucoup moins tous les mois. Et au bout de trois ans en général, on a la possibilité d'acheter définitivement la voiture ou de la rendre au loueur ou au concessionnaire qui récupère une voiture d'occasion qui a gardé de la valeur. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 24 avril 2002, au château de Montaiguillon en Seine-et-Marne, une jeune femme fait une macabre découverte. Alors qu'elle vient lui rendre visite, elle trouve son ami Frédéric Landelle, gardien passionné du site, sans vie. Il a été abattu d'une balle de calibre 12 tirée depuis l'extérieur. La mise en scène intrigue aussitôt les enquêteurs : fils téléphoniques sectionnés, absence de douilles, tir parfaitement ciblé. Tout indique un acte prémédité commis par quelqu'un connaissant les lieux...Le château fort, un symbole médiéval, incontournable du patrimoine français. Plus de 13 000 de ces bâtisses subsistent sur notre territoire. Aujourd'hui, beaucoup ne sont plus que des ruines. Mais par le passé, elles furent le théâtre de batailles sanglantes et de sièges meurtriers durant lesquels de fiers chevaliers et de nobles damoiselles ont perdu la vie. Souvent dans d'horribles circonstances.
[SPONSORISÉ] Le 24 avril 2002, au château de Montaiguillon en Seine-et-Marne, une jeune femme fait une macabre découverte. Alors qu'elle vient lui rendre visite, elle trouve son ami Frédéric Landelle, gardien passionné du site, sans vie. Il a été abattu d'une balle de calibre 12 tirée depuis l'extérieur. La mise en scène intrigue aussitôt les enquêteurs : fils téléphoniques sectionnés, absence de douilles, tir parfaitement ciblé. Tout indique un acte prémédité commis par quelqu'un connaissant les lieux...Le château fort, un symbole médiéval, incontournable du patrimoine français. Plus de 13 000 de ces bâtisses subsistent sur notre territoire. Aujourd'hui, beaucoup ne sont plus que des ruines. Mais par le passé, elles furent le théâtre de batailles sanglantes et de sièges meurtriers durant lesquels de fiers chevaliers et de nobles damoiselles ont perdu la vie. Souvent dans d'horribles circonstances.
Oui, nous avons toutes et tous déjà soupiré, le regard perdu entre deux mails ou lors d'une réunion interminable. Mais si je vous disais qu'il existe des moyens concrets pour transformer ce sentiment en source de motivation et d'innovation ?Mon dernier sondage Linkedin auprès de 4 059 personnes montre que l'ennui touche une bonne part d'entre nous, avec seulement 37% affirmant ne jamais s'ennuyer. Alors, comment s'en défaire ? La première étape est de comprendre ses racines. Souvent, ce n'est pas le travail en lui-même qui nous ennuie, mais le manque de défis, de sens, ou encore le sentiment de répétitivité.Dans mon dernier épisode de Happy Work, je partage des stratégies pour rester engagé et dynamique, même dans les tâches les plus monotones. Il s'agit de réinventer notre quotidien, de fixer des objectifs personnels et de chercher constamment à apprendre et à se développer.L'ennemi, c'est la routine. Un petit changement dans la manière d'exécuter nos tâches habituelles peut raviver notre intérêt. Et n'oublions pas le pouvoir de l'interaction sociale : partager, collaborer et prendre le temps de discuter avec nos collègues crée un environnement de travail plus vivant.Si vous cherchez à redonner du sens à votre travail ou à combattre l'ennui, écoutez cet épisode. Vous découvrirez qu'avec une approche proactive et positive, chaque jour au bureau peut devenir une opportunité d'apprendre et de grandir.Partagez vos astuces anti-ennui en commentaire. ⬇️
Plongez dans les secrets de « Born in the USA », le titre culte de Bruce Springsteen. Souvent perçu comme un hymne patriotique, il dénonce en réalité le destin tragique des vétérans du Vietnam.Dans cet épisode de Music Story, découvrez l'inspiration derrière la chanson, ses versions acoustiques, et pourquoi Springsteen a toujours refusé toute récupération politique. Un éclairage inédit sur un classique de la pop culture américaine.
C'est une question qui intrigue, parfois dérange : où s'arrête la religion et où commence la secte ? Les deux semblent partager beaucoup de points communs : des croyances, des rituels, des chefs spirituels, des fidèles. Pourtant, dans notre imaginaire collectif, la religion est perçue comme respectable, intégrée, presque « normale », tandis que la secte inspire méfiance, voire peur.Historiquement, le mot « secte » n'avait rien de péjoratif. Dans la Rome antique, il désignait simplement un « courant » ou une « école de pensée ». Les stoïciens, les épicuriens, c'étaient des sectes philosophiques. Mais au fil du temps, le terme a pris une connotation négative, notamment avec l'essor du christianisme. Les premières communautés chrétiennes étaient elles-mêmes vues comme une secte par les Romains ! Ce qui montre bien que la frontière est mouvante et dépend du regard social.Alors, qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui ?La religion, au sens classique, rassemble un grand nombre d'adeptes sur une longue durée. Elle s'institutionnalise : elle a une organisation, une hiérarchie, un corpus de textes et surtout une reconnaissance sociale et culturelle. Le christianisme, l'islam, le bouddhisme… toutes ces religions sont ancrées dans l'histoire et reconnues par les États. Elles se transmettent de génération en génération.La secte, elle, est perçue comme marginale et fermée. Souvent centrée autour d'un gourou charismatique, elle fonctionne sur un rapport d'autorité très fort et peut exercer un contrôle sur la vie intime de ses membres : choix de vie, relations familiales, argent. Ce n'est pas tant le contenu des croyances qui la distingue, mais la manière dont elles sont imposées. En France, par exemple, une commission parlementaire a défini des critères : manipulation mentale, isolement social, rupture avec l'entourage, dérives financières ou sexuelles. Ce sont ces pratiques qui font basculer un groupe spirituel dans la catégorie « secte ».Mais la ligne reste floue. Car une religion universellement reconnue aujourd'hui a pu être qualifiée de secte hier. Et certains défenseurs de petites communautés spirituelles dénoncent une stigmatisation injuste. Finalement, la différence n'est pas seulement théologique ou organisationnelle, elle est aussi politique et sociale : une religion est une secte qui a « réussi », disent certains sociologues.Alors, religion ou secte ? La réponse dépend souvent du point de vue, du contexte historique et de la reconnaissance institutionnelle. Une chose est sûre : cette frontière, instable, révèle surtout combien la croyance est un phénomène humain, toujours en mouvement, oscillant entre quête de sens et besoin d'encadrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aidez-nous à compléter cette phrase : "j'avoue, je ronchonne souvent sur…"
Antoine Goretti est un homme très surprenant. Lucide sur le monde dans lequel nous vivons, mais aussi sur l'image qu'il peut renvoyer, Antoine est un homme droit dans ses bottes et ne déroge pas à ses principes. Très suivi sur les réseaux, il ose confronter tout haut ceux qui se tiennent mal. Souvent torse nu, c'est vrai, c'est ailleurs qu'il met sa pudeur et d'ailleurs jusque là on ne savait pas grand chose de lui. Alors son enfance, sa famille italienne, son adolescence difficile, ses premières années dans la publicité, sa vision de la paternité et de la virilité mais aussi sa vie aujourd'hui, le bad buzz qu'il a du surmonter et ses rêves pour la suite, tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans cet épisode surprenant et tendre, comme l'est cet homme. Bonne écoute!Générique composé par le génial Jean ThéveninHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je pense qu'il faut beaucoup de courage pour abandonner une course ou un défi que l'on avait mis à son programme. Vous avez votre dossard mais vous vous demandez si vous y aller ? C'est toujours difficile de renoncer même si ça parait logique. Voilà pourquoi il faut quelques arguments pour s'auto-convaincre. Cet épisode vous donne justement quelques questions de préparation mentale pour vous aider à faire ce choix.Liens Le formulaire pour poser vos questions : https://tally.so/r/3yBqXWTous les liens et anciens épisodes : https://km42.soulier.xyz/373
Les boulangers présentent effectivement une fréquence plus élevée d'asthme que la population générale. On parle même d'« asthme du boulanger », une forme d'asthme professionnel identifiée depuis plusieurs décennies.1. La farine, un ennemi invisibleLa principale cause est l'inhalation de poussières de farine. Lors du pétrissage, du tamisage ou de la cuisson, de fines particules de farine se diffusent dans l'air de la boulangerie. En pénétrant dans les voies respiratoires, elles déclenchent une réaction allergique chez certains travailleurs.Selon l'INSERM, environ 15 à 20 % des boulangers développent des symptômes respiratoires liés à l'exposition à la farine au cours de leur carrière.L'asthme du boulanger représente près de 20 à 25 % des cas d'asthme professionnel déclarés en France.2. Une allergie progressiveLe mécanisme est le même que pour d'autres allergies : l'organisme identifie les protéines contenues dans la farine (blé, seigle, parfois enzymes ajoutées comme l'alpha-amylase) comme des « intrus ». Cela provoque une inflammation des bronches, qui rétrécissent et entraînent toux, essoufflement, sifflements et crises d'asthme.Ce processus peut mettre plusieurs années à se développer. Beaucoup de boulangers débutants ne ressentent rien, puis voient apparaître des symptômes au fil du temps.3. Des facteurs aggravantsLa levure et les additifs : certaines levures et enzymes utilisées pour améliorer la panification sont aussi allergènes.Les horaires de travail : lever tôt, manque de sommeil et atmosphère chaude et sèche fragilisent les voies respiratoires.La génétique : une prédisposition familiale aux allergies augmente le risque.4. ConséquencesL'asthme du boulanger peut être invalidant et, dans certains cas, oblige à changer de métier. C'est pourquoi il figure dans la liste officielle des maladies professionnelles indemnisées en France.5. PréventionHeureusement, des mesures existent :Installer des systèmes d'aspiration pour réduire la poussière.Préférer le versage lent des farines, éviter le tamisage brutal.Porter un masque filtrant adapté.Surveiller régulièrement la fonction respiratoire des boulangers à risque.En résumé : si les boulangers souffrent souvent d'asthme, c'est parce que leur quotidien les expose à des poussières de farine et d'enzymes hautement allergènes. Ce n'est pas une fatalité, mais un vrai problème de santé publique et professionnelle qui nécessite prévention et protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
0:00 Introduction 1:26 Mes attentes ne sont pas tes attentes 6:27 Trop de Direct ? 10:56 Pas le bon moment 15:15 Des annonces... ailleurs 17:55 Conclusion
En cette journée spéciale sur RFI consacrée à la drogue dans le monde, Anne Cantener se penche sur la situation sur le continent américain. Aux États-Unis, c'est l'épidémie de fentanyl qui préoccupe toujours. Cette drogue 50 fois plus puissante que l'héroïne, 100 fois plus que la morphine, est la principale cause d'overdoses dans le pays. Mais les choses s'améliorent peu à peu : en 2024, le nombre de décès par overdose liés aux opioïdes synthétiques, donc principalement le fentanyl, a chuté de plus de 30%. Les conséquences des politiques mises en place pour enrayer l'épidémie de fentanyl commencent à se faire sentir. Ces programmes dits de réduction des risques pour les consommateurs «ne visent pas à sevrer les consommateurs dans un premier temps, mais à ce qu'ils prennent leur dose en limitant les risques d'overdoses», explique notre correspondant à Atlanta, Edward Maille. Un outil permet d'éviter les morts liées aux opioïdes : le Naloxone qui se prend par spray nasal ou avec une seringue, est une sorte d'antidote en cas d'overdose. La distribution de ce médicament a considérablement augmenté aux États-Unis, précise encore le journaliste. Les secours et même les consommateurs en ont sur eux. De plus, des lois d'amnistie ont été votées : si vous consommez de la drogue avec une autre personne et qu'elle fait une overdose, si vous appelez les secours, vous n'aurez pas de problème avec la justice. Cette approche de la dépendance à la drogue repose sur l'idée que l'addiction est avant tout une maladie. Dans le monde médical et scientifique, on estime que ces politiques portent leurs fruits. Mais au niveau politique et dans la société, il n'y pas encore de consensus. Souvent, quand un élu veut ouvrir un centre d'échange de seringues, les habitants s'y opposent, explique Edward Maille. Le correspondant de RFI à Atlanta a également recueilli le témoignage de Robin, la vingtaine, qui prend de la drogue depuis ses 11 ans. «Aujourd'hui, elle ne plane plus et ne prend du fentanyl que pour se sentir normale», raconte le journaliste. Elle assume publiquement sa dépendance et lutte pour que les drogués ne soient pas stigmatisés. Haïti, pays «rebond» dans le trafic de drogue L'autre drogue qui inonde le monde, la cocaïne, produite essentiellement en Colombie, transite par de nombreux pays du continent. Une saisie-record a eu lieu en Haïti, au moins de juillet 2025. Mais, comme l'explique Romain Le Cour Grandmaison, docteur en Sciences politiques de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et expert senior au sein de l'ONG Global initiative against transational organized crime, le pays ne sert que d'escale aux trafiquants sur la route vers la République dominicaine. Le pays voisin, tout comme la Jamaïque et les Antilles françaises sont les véritables «hubs stratégiques» et cette drogue n'est plus destinée aux États-Unis mais à l'Europe, analyse le chercheur. Afin d'envoyer les plus grandes quantités possibles de drogue sur le vieux continent, les trafiquants privilégient le transport maritime qui est très peu surveillé. «Pas plus de 6% des containers sont scannés et vérifiés», développe Romain Le Cour Grandmaison. «La façon la plus rentable possible d'exporter la cocaïne n'est pas forcément la plus rapide. Mais ce n'est pas grave car ce n'est pas une denrée périssable. Elle peut donc emprunter des chemins détournés» avant d'arriver à sa destination finale. Le journal de la 1ère La terre a tremblé ce lundi matin (15 septembre 2025) dans le nord de la « Grande Terre » de la Guadeloupe.
À l'époque de l'apartheid en Afrique du Sud, pour contourner le contrôle de l'État raciste sur les archives, des militants en exil lancent Saha, une collecte d'archives militantes de la vie quotidienne : pamphlets, affiches de meetings, t-shirt de partis anti-apartheid... Aujourd'hui installées à l'Université de Wits, à Johannesburg, elles représentent un trésor précieux pour comprendre la lutte quotidienne de l'époque à travers des héros de tous les jours, et non pas seulement à travers des personnages célèbres tel Nelson Mandela. De notre correspondant à Johannesburg, Ce trésor se trouve au sous-sol de la bibliothèque. Après un petit escalier sombre, il y a une porte en métal, le bruit de la climatisation, puis de grandes allées d'archives. « Saha a été créé à la fin des années 1980 par des militants anti-apartheid en exil pour mettre leurs documents en sécurité, pour les mettre à l'abri du régime d'apartheid », raconte Arianna Lissoni professeur d'histoire, spécialiste de la lutte anti-apartheid et directrice des archives de Saha. « Nous avons plusieurs collections de photographies, plus de 4 000 affiches, des autocollants, des pin's. Nous avons aussi une très grande collection de t-shirts de la lutte. Ils se trouvent tous dans ces boîtes que vous voyez là. Là, on a des t-shirts du parti communiste, énumère Arianna Lissoni. Dans cette autre boîte, c'est un t-shirt avec le visage de Matthew Goniwe, un activiste assassiné par le régime. C'était sûrement pour ses funérailles, car il est écrit "Hamba kahle, comrade", ce qui signifie "Au revoir camarade", en zoulou ». Ces témoins du passé sont uniques. Comme cette cassette placée dans un grand tiroir : un enregistrement précieux qui raconte la vie quotidienne sous l'apartheid. « C'est une interview de Vesta Smith, une femme originaire d'un township métisse de Soweto. Et pour autant que je sache, il n'y a aucun autre enregistrement d'elle ! », s'enthousiasme l'historienne. À lire aussi30 ans plus tard, l'ombre des crimes de l'apartheid continue de planer sur l'Afrique du Sud À présent, le défi, c'est de faire connaître ces figures parfois oubliées pour raconter la vie de tous les jours. D'une collecte de militants en exil au départ, Saha est aujourd'hui devenu un réel vecteur d'éducation en Afrique du Sud. « Vous avez ici le mur de nos publications. Là, c'est "Entrer à Tembisa", parce que les gens connaissent Soweto ou Alexandra, mais que l'histoire du township de Tembisa n'a pas vraiment été documentée, souligne Arianna Lissoni. Il y a donc eu ce projet, en partenariat avec une photographe, des historiens et des membres de la communauté, pour raconter cette histoire méconnue ». Une volonté d'éduquer qui se heurte, parfois, au manque de moyens. Si Saha s'efforce de lancer de nouveaux projets pour rendre ces archives encore plus accessibles, en utilisant le digital par exemple. Souvent, les aides financières, notamment de l'État, viennent à manquer. À lire aussi«Soweto Blues» de Miriam Makeba: une voix contre l'apartheid
Souvent invisibles, mais toujours indispensables, ils accompagnent au quotidien un proche en situation de handicap ou de maladie. Dans cet épisode de Soluble(s), Simon de Gardelle, directeur de l'Association Française des Aidants, décrypte les défis de l'accompagnement et présente les solutions concrètes pour ces millions de Français méconnus.Un phénomène massif mais méconnuEn France, 9,3 millions de personnes accompagnent un proche en situation de handicap, de maladie ou de perte d'autonomie. Pourtant, un Français sur deux ignore ce que recouvre le terme "aidant". Cette invisibilité trouve ses racines dans le caractère jugé comme "naturel" de l'aide familiale. "On 'naturalise' le fait d'aider son proche", explique Simon de Gardelle.Le Z Event, révélateur d'une causeL'édition 2025 du Z Event a offert une exposition inédite à cette cause. Avec plus de 16 millions d'euros récoltés au profit de 8 associations dont l'Association Française des Aidants, l'événement caritatif a sensibilisé une audience jeune. "C'est le Téléthon de demain", souligne le directeur.Entre épuisement et culpabilitéSimon de Gardelle identifie deux dynamiques problématiques : "Globalement, les aidants peuvent osciller entre deux mouvements, celui de l'épuisement et du burn-out (...) et puis aussi de la culpabilité". Cette culpabilité s'intensifie "notamment en fonction du lien affectif".Les 300 Cafés des Aidants labellisés offrent un espace de rencontre. L'association propose également l'atelier "Comprendre pour agir" et des nouveaux modules digitaux "Aidant et compétent" disponibles dès le 15 octobre.Un défi démographique majeurL'urgence se dessine dans les chiffres : 22 % de la population française a plus de 65 ans et l'âge moyen d'entrée dans l'aidance a chuté à 33 ans. "On a un effet ciseau : des besoins qui vont exploser conjugués à un manque de main-d'œuvre", alerte Simon de Gardelle.Malgré des avancées législatives récentes, seulement 20 000 recours au congé aidant ont été recensés en 2024. Car comme l'a rappelé le philosophe Charles Pépin, "être proche, c'est déjà être là" - une réalité qui nous concernera tous un jour.Écoutez. POUR ALLER PLUS LOIN Voir le site Internet de l'Association Française des Aidants : https://aidants.frRéseaux sociaux : Suivre sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/association-fran%C3%A7aise-des-aidants/ Suivre sur Facebook : https://www.facebook.com/AssociationFrancaisedesAidants/ TIMECODES00:00 Introduction01:56 Le parcours de Simon de Gardelle04:15 Le Z Event 2025 et la visibilité des aidants07:16 Qui sont les aidants ?09:08 Le choix d'aider13:39 Les Cafés des aidants16:06 Les formations pour les aidants17:57 Les compétences des aidants19:31 Les formations pour les professionnels20:57 Le rôle du Z Event et les projets22:18 Faire changer les regards23:09 Les modules digitaux pour les aidants actifs24:29 Les droits des aidants26:44 La perspective démographique28:49 Les jeunes aidants31:17 Merci à Simon de Gardelle ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Népal, il aura fallu moins d'une semaine pour faire tomber le gouvernement et organiser une transition politique. Des manifestations portées par la jeunesse - pas les partis politiques - dans lesquelles les réseaux sociaux ont joué un rôle pivot du début à la fin. Notre correspondant Côme Bastin a rencontré deux étudiants qui nous racontent comment la révolte éclair des Népalais s'est faite en ligne, autant dans les rues. C'est en regardant les vidéos d'une autre jeunesse asiatique en fronde que Ayusha, 18 ans, rejoint le mouvement dit de la Génération Z. « En Indonésie, sur TikTok, les jeunes pointent du doigt les enfants des politiciens corrompus. Souvent, ils étalent leur mode de vie ultra-luxueux sur les réseaux sociaux et cela pose question, parce que les fonctionnaires ne sont pas censés gagner autant d'argent. Au Népal, nous avons les mêmes, ils ont notre âge ». La tendance virale venue d'Indonésie passe au Népal, où la jeunesse se met à critiquer en ligne les familles de politiciens jugées corrompues. C'est à ce moment-là que les réseaux sociaux sont interdits par le gouvernement déjà discrédité. « Instagram, Facebook et d'autres applications ont été interdites et certains ont avancé que c'était pour mettre fin à cette tendance anti-corruption. Ce n'est pas prouvé, mais ça a en tout cas enragé les jeunes qui ont décidé d'une manifestation sur le terrain qui devait être pacifique ». Une manifestation pacifique qui tourne au drame La manifestation dégénère alors que des dizaines de participants sont tués par la police. Le quartier gouvernemental est incendié par la foule et le Premier ministre démissionne. Beaucoup de jeunes se désolidarisent des violences et le mouvement repasse en ligne, raconte Debesh, 17 ans. « Un important groupe de la génération Z a entrepris de trouver un nouveau dirigeant pour le pays sur Discord. Des appels géants ont été organisés, parfois avec 10 000 participants ! C'était chaotique, chacun se plongeait dans la constitution du Népal, proposait tel ou tel nom. Un consensus s'est finalement dégagé ». À lire aussiNépal: des heurts meurtriers éclatent lors de manifestations contre le blocage des réseaux et la corruption L'émergence de Sushila Kargi Ce vendredi, le président du Népal, l'armée et la génération Z sont tombés d'accord. Sushila Kargi, ancienne chef de la Cour Suprême respectée pour son combat contre la corruption, a été nommée Première ministre avant des élections législatives anticipées. En attendant, c'est via Instagram que Debesh organise la reconstruction. « J'ai posté un message pour nettoyer les rues et les bâtiments. Des influenceurs l'ont partagé et beaucoup de gens nous ont rejoints ! Aujourd'hui nous avons organisé notre première campagne de propreté à Katmandou ». Les révoltes récentes au Bangladesh voisin et au Sri Lanka avaient elles aussi rompu avec les partis traditionnels et adopté une organisation décentralisée grâce à Internet. À lire aussiNépal: la nouvelle Première ministre chargée de conduire le pays vers des élections législatives
Au Népal, il aura fallu moins d'une semaine pour faire tomber le gouvernement et organiser une transition politique. Des manifestations portées par la jeunesse - pas les partis politiques - dans lesquelles les réseaux sociaux ont joué un rôle pivot du début à la fin. Notre correspondant Côme Bastin a rencontré deux étudiants qui nous racontent comment la révolte éclair des Népalais s'est faite en ligne, autant dans les rues. C'est en regardant les vidéos d'une autre jeunesse asiatique en fronde que Ayusha, 18 ans, rejoint le mouvement dit de la Génération Z. « En Indonésie, sur TikTok, les jeunes pointent du doigt les enfants des politiciens corrompus. Souvent, ils étalent leur mode de vie ultra-luxueux sur les réseaux sociaux et cela pose question, parce que les fonctionnaires ne sont pas censés gagner autant d'argent. Au Népal, nous avons les mêmes, ils ont notre âge ». La tendance virale venue d'Indonésie passe au Népal, où la jeunesse se met à critiquer en ligne les familles de politiciens jugées corrompues. C'est à ce moment-là que les réseaux sociaux sont interdits par le gouvernement déjà discrédité. « Instagram, Facebook et d'autres applications ont été interdites et certains ont avancé que c'était pour mettre fin à cette tendance anti-corruption. Ce n'est pas prouvé, mais ça a en tout cas enragé les jeunes qui ont décidé d'une manifestation sur le terrain qui devait être pacifique ». Une manifestation pacifique qui tourne au drame La manifestation dégénère alors que des dizaines de participants sont tués par la police. Le quartier gouvernemental est incendié par la foule et le Premier ministre démissionne. Beaucoup de jeunes se désolidarisent des violences et le mouvement repasse en ligne, raconte Debesh, 17 ans. « Un important groupe de la génération Z a entrepris de trouver un nouveau dirigeant pour le pays sur Discord. Des appels géants ont été organisés, parfois avec 10 000 participants ! C'était chaotique, chacun se plongeait dans la constitution du Népal, proposait tel ou tel nom. Un consensus s'est finalement dégagé ». À lire aussiNépal: des heurts meurtriers éclatent lors de manifestations contre le blocage des réseaux et la corruption L'émergence de Sushila Kargi Ce vendredi, le président du Népal, l'armée et la génération Z sont tombés d'accord. Sushila Kargi, ancienne chef de la Cour Suprême respectée pour son combat contre la corruption, a été nommée Première ministre avant des élections législatives anticipées. En attendant, c'est via Instagram que Debesh organise la reconstruction. « J'ai posté un message pour nettoyer les rues et les bâtiments. Des influenceurs l'ont partagé et beaucoup de gens nous ont rejoints ! Aujourd'hui nous avons organisé notre première campagne de propreté à Katmandou ». Les révoltes récentes au Bangladesh voisin et au Sri Lanka avaient elles aussi rompu avec les partis traditionnels et adopté une organisation décentralisée grâce à Internet. À lire aussiNépal: la nouvelle Première ministre chargée de conduire le pays vers des élections législatives
Direction le supermarché ! Souvent dans les supermarchés, on retrouve des caddies plein qui trainent….Aidez- nous ce matin à retrouver qui qu'il est le caddie !
Direction le supermarché ! Souvent dans les supermarchés, on retrouve des caddies plein qui trainent….Aidez- nous ce matin à retrouver qui qu'il est le caddie !
A 28 ans, Arthur, nantais, est venu parler à mon micro à un moment de sa vie où il en pleine réflexion sur lui, son rapport à la masculinité et aux différentes injonctions sociétales et rapports de dominations masculines.Jeune homme timide, pas très à l'aise avec ses camarades garçons, il accueille sa sensibilité avec maturité dès le collège.Sa sexualité va être une successions de belles expériences et d'acceptation de ses divers envies et fantasmes. Il vit une sexualité riche avec de nombreux partenaires hommes et femmes qu'il rencontre sur des sites libertins ; plans à plusieurs, candaulisme, sauna gay … Il s'ouvre avec curiosité et plaisir à de différentes pratiques et découvertes.Rapidement Arthur va s'épanouir dans des relations ouvertes et alternatives, relations dont il parle avec respect et bienveillance, reconnaissant ses erreurs et revenant sur ses évolutions. Il avait pour souhait de vous partager son rapport à ses choix qui différent de la norme et surtout apporter des éclaircissements sur sa déconstruction, sa prise de conscience et les réflexions qu'il peut avoir sur son rôle en tant qu'allié féministe.1ère fois que l'on aborde ce sujet : Arthur prend le temps de détailler la toxicité des rapports insidieux de domination homme/femme, et qui, malgré un éveil certain et une attention particulière aux injonctions, peuvent s'immiscer et faire basculer l'équilibre et le rapport à l'autre dans le couple. Il définit - sans jugement - la fameuse « zone grise » partie prenante de la culture du vi0l. Il reconnait avoir lui-même pu créer des situations de chantage ou souhaiter susciter du désir et un rapport chez sa partenaire sans lui laisser l'espace d'exprimer son envie propre. Avec clairvoyance, il raconte cette société dans laquelle les hommes grandissent et évoluent, qui leur donne la possibilité d'exercer une typologie de violence et qu'Arthur dénonce, aujourd'hui. C'est un échange profond, très actuel, qui soulève de nombreux sujets de société notamment la culture du vi0l banalisée ou encore la charge mentale de la contraception qui revient aux femmes. TW : violences, rapports non consentis=> Arthur fait référence à l'épisode 84 avec Eymeric @anecdate** Infos **
Souvent, quand Dieu nous confie une mission, nous nous mettons aussitôt au travail. Mais c'est alors que l'ennemi vient nous mettre des bâtons dans les roues, et quand nous nous tournons vers lui pour le combattre, nous nous détournons de Dieu. Subitement, c'est l'adversaire qui a toute notre attention. Nous passons notre temps à lutter contre lui au lieu de prier et de demander à Dieu d'intervenir. Je veux que vous sachiez ceci : l'ennemi n'est vraiment pas votre problème, c'est celui de Dieu. Vous perdez votre temps si vous détournez votre attention de la tâche et des occasions de service que Dieu vous a confiées, pour vous focaliser sur l'adversaire. Satan sait que s'il arrive à vous détourner de votre objectif, il finira par avoir le dessus. Dieu est celui qui vous défend ; il promet de livrer vos combats à votre place. Aussi, lorsque l'ennemi commence à lever une tempête dans votre vie, soyez reconnaissant de ce que la victoire appartient à Dieu. Contentez-vous de prier et de lui faire confiance. Merci, Père, pour la puissance de la prière. Au lieu de chercher à livrer mes combats moi-même, je te les remets aujourd'hui. Je suis vraiment reconnaissant de ce que, lorsque l'ennemi vient contre moi comme un fleuve en furie, je suis plus que vainqueur par toi (voir Romains 8:37). — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Ah, les conflits... Si vous suivez Happy Work depuis quelque temps, vous savez que j'ai déjà abordé la gestion des conflits. Cependant, je me suis rendu compte d'une chose importante : je n'ai jamais parlé de comment les éviter. Non, je ne vais pas vous dire que la meilleure solution est de fuir ! Au contraire, je souhaite partager avec vous comment prévenir l'émergence des conflits.Pourquoi ce sujet maintenant ? Je suis en pleine rédaction de mon prochain livre où j'explore ce thème en profondeur. Voici un aperçu des techniques pour vous aider à rester à l'écart des conflits imminents :
Pourquoi malgré tes efforts, tu n'arrives pas à avancer financièrement ?Souvent, ce n'est pas un manque de compétences… mais des liens invisibles appelés loyautés familiales.Dans cet épisode, tu vas découvrir :
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Emmanuelle Dancourt, journaliste indépendante. Et Frédéric Hermel, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Écoutez la chronique économique de Marie-Eve Fournier qui commente ces formes de subventions, à l'émission de Patrick Lagacé, lundi.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Vent de Fraîcheur | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Pourquoi est-ce si difficile de lâcher-prise ?Dans cette chronique, Éric Lanthier explique pourquoi c'est une clé essentielle pour vivre plus libre et plus serein.Dans cet épisode de Vent de fraîcheur, Manon Poulin reçoit Éric Lanthier, coach en développement relationnel, pour parler d'un thème universel : le lâcher-prise.Souvent perçu comme un signe de faiblesse, le lâcher-prise est en réalité une véritable force intérieure. Éric Lanthier nous aide à comprendre pourquoi nous avons tant de mal à le pratiquer et propose des pistes concrètes pour apprendre à relâcher le contrôle, gérer le stress et accueillir la vie telle qu'elle est.Cette chronique nous rappelle que lâcher-prise ne signifie pas abandonner, mais plutôt choisir de se libérer de ce qui nous alourdit pour avancer avec plus de paix intérieure et de clarté.
Dans cet extrait, Johanna Luyssen évoque les différences – ou, justement, l'absence de véritables différences – entre éducation dans les familles monoparentales et dans les familles dites nucléaires.Johanna Luyssen est journaliste à Libération et autrice de « Si je veux, mère célibataire par choix » et « Mères solo, le combat invisible ».À travers son regard de journaliste et son expérience personnelle, elle met en lumière à quel point de nombreuses femmes en couple vivent déjà une forme de monoparentalité au quotidien, tant la répartition des tâches demeure inégalitaire.Johanna revient sur la fusion spécifique, parfois critiquée, qui unit les mères solos à leurs enfants, tout en soulignant la richesse et la profondeur de ce lien.Elle rappelle aussi l'importance du "village" pour élever un enfant et interroge le rôle de la société dans l'accompagnement des familles monoparentales, au-delà des clichés et des stéréotypes.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 04/09/2025.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Vous entrez dans un supermarché, et presque à chaque fois, la première chose que vous voyez, ce sont… des fruits et des légumes. Bien rangés, colorés, souvent joliment éclairés. Ce n'est pas un hasard ni une coïncidence d'aménagement : c'est une stratégie de marketing très étudiée, qui repose autant sur la psychologie que sur le commerce.Premi`ere raison (raison principale) : créer une illusion de consommation équilibrée. Acheter une salade, quelques pommes ou des tomates dès le début du parcours rassure inconsciemment le client. Il se dit qu'il fait “un bon choix”. Ce sentiment de vertu le rend plus permissif pour la suite : il sera plus enclin à mettre dans son caddie des produits moins sains ou plus chers – comme des chips, des desserts sucrés ou des plats préparés – car il a déjà “fait attention” au début.C'est ce qu'on appelle en marketing un effet de compensation morale. Vous avez pris des légumes ? Alors pourquoi ne pas s'autoriser aussi une pizza ou un paquet de biscuits ? Le supermarché vous pousse à vous récompenser vous-même.La deuxieme raison, c'est l'effet fraîcheur. Les fruits et légumes donnent une impression de naturalité et de santé. Ils sont visuellement attirants, pleins de couleurs, et éveillent une sensation de vitalité. Dès les premiers pas, le client a l'impression d'être dans un endroit sain, frais, où il fait bon consommer. Cela donne confiance… et met dans de bonnes dispositions pour la suite du parcours.Troisième raison : ralentir votre rythme. Les fruits et légumes demandent souvent un peu plus de temps que d'autres rayons : il faut choisir, vérifier la fraîcheur, comparer. Cela permet de vous faire entrer progressivement dans l'univers du magasin. En flânant dans cette zone, votre cerveau s'adapte au lieu, et vous êtes plus réceptif aux sollicitations à venir. Un client qui ralentit dès le début est un client qui passe plus de temps… et donc plus susceptible de consommer davantage.Enfin, l'entrée est une zone stratégique visuelle. C'est là que les supermarchés cherchent à créer une première impression positive. Et quoi de mieux que des produits frais, naturels et colorés pour vous séduire dès le départ ?En résumé, si les fruits et légumes sont placés à l'entrée, ce n'est pas juste pour vous faciliter la vie, mais pour orienter votre comportement de consommation dès les premières secondes. Ce rayon n'est pas là par hasard : c'est la première étape d'un parcours savamment pensé pour vous faire acheter… plus que prévu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On ne compte plus les reportages et documentaires consacrés à ce syndrome...
durée : 00:03:13 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question que se pose Cédric, huit ans. C'est la correctrice et linguiste Muriel Gilbert qui lui répond. - invités : Muriel Gilbert - Muriel Gilbert : Correctrice au journal Le Monde - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans le Cerro Rico en Bolivie, la montagne qui domine la ville de Potosi est exploitée par des mineurs depuis presque 500 ans. C'est là que vivent les guardas, des femmes qui protègent les outils et les entrées des mines, de potentiels voleurs. Souvent discriminées, dans une pauvreté extrême, à travailler sans répit, elles s'organisent, depuis 2022, pour mieux faire respecter leurs droits. Le correspondant de RFI, Nils Sabin, les a rencontrées. Ces femmes sont très mal payées, à peine 130 euros par mois. La lutte sociale est donc leur seul espoir de changement. Depuis 2022 les quelque 200 guardas ont créé leur propre association. Peu à peu, de nouvelles leaders s'imposent face aux coopératives et tentent d'imposer leurs conditions. Les maltraitances verbales et physiques envers elles ont diminué, mais leur statut demeure particulièrement précaire. En Haïti, le gouvernement négocie un contrat avec les mercenaires de l'Américain Erik Prince pour gérer le contrôle des taxes douanières à la frontière avec la République dominicaine Haïti, pays toujours à feu et à sang à cause de la violence des gangs, travaille sur un projet de contrat avec la société militaire privée détenue par l'Américain Erik Prince. Depuis mars, déjà, ce proche de Donald Trump fournirait des drones d'attaque pour larguer des explosifs dans les quartiers sous emprise des gangs. Cette fois-ci, il prévoit d'installer des mercenaires en Haïti pour dix ans. Que sait-on précisément de ce contrat ? Qu'est-ce qu'il dit de la situation politique et sécuritaire du pays ? Samuel Madistin, est avocat et président de la Fondasyon Je Klere, une ONG de défense des droits humains en Haïti. Il dénonce l'omerta qui entoure ce projet de contrat. Aux États-Unis, le président Donald Trump a pris une décision inédite... Il a annoncé lundi soir sur ses réseaux sociaux le renvoi de la gouverneure de la Fed, la Réserve fédérale américaine, Lisa Cook. Le président invoque un motif qu'il considère comme valable, une prétendue fraude hypothécaire... Lisa Cook n'a pourtant pour l'instant été accusée d'aucun acte répréhensible. Elle conteste la décision du président et dit rester à son poste. C'est la première fois qu'un président américain limoge un gouverneur de la banque centrale depuis sa création, il y a 111 ans. La nouvelle fait la Une de tous les journaux américains ce matin et une grande interrogation ressort : Donald Trump a-t-il le pouvoir de véritablement renvoyer Lisa Cook ? La gouverneure de la Fed le refuse et dit que le président ne possède pas l'autorité de le faire. Le New York Times s'est penché sur la question. Il faut au président un « motif valable », considéré comme une faute grave pour pouvoir licencier. Autrement, le Congrès peut limiter son pouvoir de destitution. Dans le cas de Lisa Cook, le journal rappelle qu'elle n'a été accusée d'aucun crime... ce qui explique pourquoi de nombreux experts juridiques tirent la sonnette d'alarme. Dans le Washington Post, on peut lire que le président aurait des raisons de vouloir le départ de Lisa Cook.Sans la gouverneure de la Fed, Donald Trump pourrait avoir une majorité d'alliés au conseil d'administration de la Banque centrale... et donc atteindre son objectif de baisser les taux d'intérêt. Cela fait des mois qu'il fait pression sur la Fed à ce sujet-là. Pour Michael Strain, chercheur en politique économique, dont les propos ont été rapportés par le Post, « le président utilise le système de justice pénale pour destituer des gens en raison de désaccords politiques » et c'est « extrêmement dangereux ». À lire aussiDonald Trump tente de limoger Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, qui refuse de partir Aux États-Unis toujours, une autre querelle politique, cette fois-ci entre Donald Trump et le gouverneur de l'Illinois, pourrait bien déclencher « une crise nationale majeure »... Ce sont en tout cas les mots qu'a choisis CNN dans une longue analyse... Elle se penche sur le bras de fer entre JB Pritzker et le président américain depuis sa volonté de déployer la garde nationale dans les rues de Chicago. Hier lundi, le gouverneur de l'Illinois a accusé Donald Trump d'une « prise de pouvoir dangereuse ». Il a dit s'inquiéter d'une administration qui cherche « à contourner la démocratie ». Lui, s'oppose drastiquement au déploiement de la garde nationale à Chicago. Normalement, elle n'est mobilisée qu'en cas de crise majeure... Or, Trump l'a déjà envoyée à Washington il y a quelques semaines. Selon CNN, cette querelle politique entre les deux hommes est à prendre au sérieux. JB Pritzker est un potentiel candidat démocrate à la présidence, donc un ennemi parfait pour Trump. Mais le gouverneur de l'Illinois ne semble pas vouloir se laisser faire par la « vision monarchique » du pouvoir du président. La brouille pourrait donc bien se transformer en crise politique, entre la Maison-Blanche et un État démocrate puissant qui rejette la contrainte fédérale, et le « règne de l'homme fort ». Au Brésil, la droite de Jair Bolsonaro, ancien président accusé entre autres de coup d'État, est en très mauvaise posture... « Nous avons tourné la page du bolsonarisme », affirme le quotidien national O Globo. Il se penche sur des chiffres de plusieurs sondages récents au Brésil et montre que la perspective d'un nouveau duel entre le président Lula et un représentant de Jair Bolsonaro paraît de plus en plus difficile à croire pour les prochaines présidentielles, en 2026. Près de deux tiers des Brésiliens ont déclaré qu'ils ne voteraient pas pour un candidat qui promet l'effacement des poursuites de Jair Bolsonaro. Dans la Folha de São Paulo, un autre grand quotidien, une chronique est, elle, consacrée à l'avenir de la droite au Brésil... Selon le journaliste, les élections de 2026 seront probablement un échec pour la droite, qui n'arrivera pas à se détacher tout de suite de l'image du bolsonarisme... Il faudrait alors attendre 2030, les prochaines élections, pour qu'une droite « digne de ce nom », je cite, puisse se reconstruire. En Haïti, l'espoir de plusieurs avancées sur la question sécuritaire... Oui, c'est le Nouvelliste qui se réjouit de voir que les choses changent petit à petit... Les forces de sécurité gouvernementales et multinationales ont repris du « poil de la bête », selon le quotidien. Elles ont annoncé hier lundi avoir repris le contrôle du site stratégique de Téléco, à Kenscoff, une commune proche de Port-au-Prince qui était occupée par les gangs depuis deux semaines. Haïti Infos parle d'un « tournant dans la lutte contre l'emprise criminelle ». Le Nouvelliste dit avoir reçu le témoignage de plusieurs sources gouvernementales qui font, elles aussi, preuve d'un certain optimisme, grâce notamment à une meilleure coordination depuis un changement à la tête de la police nationale haïtienne. Journal de la 1ère En Guadeloupe, huit mois après l'alerte lancée par la cour régionale des comptes, la situation financière des collectivités s'améliore. Cinq communes sont sorties du plan de redressement, même si certaines intercommunalités sont toujours dans des situations délicates.
En Éthiopie, le secteur du bâtiment est en plein boum et les autorités doivent répondre à un défi de taille : comment inclure les communautés dans la construction d'infrastructures ? À Addis-Abeba, le corridor suscite la controverse. Ce projet de développement urbain, qui a pour but de remplacer les habitations et commerces informels par des bâtiments et des avenues flambant neufs, a forcé des milliers de personnes à quitter leurs foyers du centre-ville. Dans la salle de conférences d'un salon dédié aux infrastructures en Afrique de l'Est, experts et professionnels du bâtiment débattent de l'inclusion des communautés dans les projets immobiliers. Consultante en développement urbain, Samrawit Yohannes Yoseph explique comment elle procède avant chaque nouveau chantier : « La première chose, c'est d'aller à la rencontre des communautés, aller là où ils vivent. Il faut expliquer le projet. Il faut identifier les choses dont elles manquent, et comment le projet peut leur être bénéfique. Si c'est un très gros chantier et que les résultats ne seront visibles que dans 10 ou 15 ans, il faut réfléchir à ce que vous pouvez faire aujourd'hui. » Population relogée dans des condominium D'après Samrawit Yohannes Yoseph, certaines infrastructures n'ont pas pu voir le jour en Éthiopie en raison de désaccords entre les promoteurs et les populations. Une décision rare, à l'échelle des milliers de personnes expropriées ces dernières années pour faire place au corridor dans la capitale. Bezawit Eshetu Gizaw, représentante de l'Éthiopie pour le réseau African Circular Economy Network, défend la construction des condominiums, ces grands ensembles érigés à l'extérieur d'Addis-Abeba pour reloger les personnes expulsées. « C'est vrai que la plupart des gens n'y vont pas par choix. Avant, il y avait des terrains et les gens pouvaient construire leur propre maison et faire ce qu'ils voulaient. Mais aujourd'hui, à cause de la pression démographique, la ville grandit vite. La réalité du terrain, c'est que vous devez trouver un endroit communautaire où partager des services. Les condominiums permettent cela », estime Bezawit Eshetu Gizaw. Communautés expulsées en 72 heures Sara Kimani, du bureau d'Amnesty International en Afrique de l'Est, dénonce de son côté l'attitude des autorités à l'égard de la population. « Les communautés n'ont pas été consultées de manière adéquate. À la place, on leur a donné 72 heures pour quitter leur maison. Il est crucial de s'assurer que le projet inclut les communautés. Notre enquête montre que les enfants ont été expulsés de leurs écoles, les familles ont été plongées dans la grande pauvreté, laissées sans espoir. Il y a un devoir clair issu de la Convention de Kampala à ne pas créer de personnes déplacées, sous couvert de développement, rappelle-t-elle. Rien de tout ça n'a été respecté pour le corridor. » D'après Amnesty International, pour le seul mois de novembre 2024, au moins 872 personnes ont été expulsées de leur logement par la municipalité d'Addis-Abeba. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, un déficit de logements difficile à combler
durée : 00:03:29 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - La jeune Zélie, 13 ans, s'interroge : "pourquoi souvent on chante sous la douche même si on chante faux ou qu'on n'est pas chez nous ?" Beaucoup d'entre nous vont se reconnaître... - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. (Rediffusion) Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ? Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale : ► Roseaux, Ghetto boy – My people ► Ÿuma – Elli fet.
Douleurs abdominales vives et persistantes, fièvre... Ces symptômes assez vagues peuvent recouvrir une multitude de pathologies, parmi lesquelles la crise d'appendicite. La péritonite aiguë est une inflammation locale ou diffuse de la membrane péritonéale. L'appendicite aiguë et la péritonite sont deux urgences médicales qui requièrent une intervention chirurgicale. Souvent confondues, ces deux affections qui concernent l'abdomen sont bien différentes, quoiqu'elles puissent être liées. (Rediffusion) Quels sont les signes ? Concernant l'appendicite, de quel côté a-t-on mal au ventre ? Quels sont les traitements ? Doit-on systématiquement opérer ? Pr Richard Douard, chirurgien viscéral à la Clinique Bizet, Paris Pr Boyodi Tchangai, chef du service de Chirurgie viscérale au CHU Sylvanus Olympio de Lomé au Togo. ► En fin d'émission, nous parlerons de la prise en charge du pied bot en République du Congo et plus particulièrement du travail réalisé par l'association ADRBE (Association pour le Développement et la Réadaptation du Bien-Être) avec son responsable, Thomas Robert Mbemba, kinésithérapeute et coordinateur du Programme Pied Bot CONGO au sein de l'association. Programmation musicale : ► Roseaux, Ghetto boy – My people ► Ÿuma – Elli fet.
Une nouvelle génération de tueurs à gages est en train de naître, tout particulièrement à Marseille. La particularité de ceux qu'on appelle les "shooters" est leur jeune âge. En octobre 2024, dans la cité phocéenne, un chauffeur de VTC a été abattu par un jeune de 14 ans. Et c'est loin d'être un cas isolé. Souvent en perdition, déscolarisés, avec des parcours de vie difficile ou encore une famille instable, ces jeunes sont des proies faciles pour les réseaux criminels qui cherchent à les embrigader. Certains, comme le tueur du chauffeur de VTC, sont aussi directement des enfants de trafiquants. Une violence banalisée, voire glorifiée, et une vie volée pour ces jeunes qui sont parfois encore des enfants. Qui sont ces jeunes ? Comment sont-ils recrutés ? Combien peuvent gagner ces tueurs à gages ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Date de première diffusion : 07/01/2025 À écouter aussi : Qui est l'homme le plus riche de l'histoire ? Qu'est-ce que le cash stuffing, cette méthode pour faire des économies ? Pourquoi protéger l'environnement est-il si crucial pour notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:52 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - "Dans les restaurants y'a que des frites rectangulaires. J'aimerais savoir ce qu'on fait des bouts ronds." se demande Lou. Pierre-Brice Lebrun a écrit "Petit traité de la pomme de terre et de la frite", aux éditions Le Sureau; il est donc calé pour donner la réponse. - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
"Redif" Épisode 1275 : Souvent moqués, parfois boycottés mais jamais égalés ! Ce matin on se fait une virée sur la stratégie social média des hard discounters et il y a des choses à apprendre !!Le parcours Consommateur en magasin est très visible dans les contenus Ex: chez Lidl, on va un contenu « les petits prix de la semaine » ou l'on voiture cliente entrer dans le magasin, passer par l'accueil, prendre un catalogue de promotion puis aller chercher les produits de la semaine en rayon.Montrer l'intérieur du magasin n'est pas tabou Chez Aldi c'est la même chose on illustre différents contenus de l'extérieur vers l'intérieur du magasin Incarnation omniprésenteChacune de ces marques a un ou plusieurs contenus types qui sont incarnéshaul mode pour Lidl Contenus RSE pour action (pots en plastique recyclés et produit avec de l'énergie éolienne, chocolats de Pâques sourcés..)Démo produit chez AldiDes stratégies promo omniprésentes et bien calibréesLe social media est un levier clé pour le trafic en magasin, avec des stratégies bien rodées :C'est simple, sur tous ces comptes, dès qu'il y a un produit, il y a un prix, et bien souvent il y a même plusieurs produits par contenus, Et d'ailleurs dès qu'il y a un contenu il y a un prixChez Lidl Stratégie dédiée sur le bricolage, Depuis quelques années Lidl propose dans ses rayons et en ligne des outils pour bricoleurs qui ont le vent en poupe, la gamme parkside. Ils sont même créé des comptes social dédiés et pour plusieurs pays, Les vidéos diy courtes que l'on retrouve sur Instagram sont visibles en version longue sur YouTube ou la marque a 57k abonnesEt petit tipsPour leurs pays, ils capitalisent sur la même vidéo avec le même acteur qui a l'air d'être allemand puis une voix off en IA est ajoutée pour les 5 autres pays Beaucoup beaucoup d'influence à l'instr de la marque einhel qui est probablement leur plus gros concurrent en influence marketing et produits abordablesAh oui et chez Parkside ils ont quand même fait une collab avec Arnold Swarzenegger.Ils capitalisent sur le leader d'opinion référence pour son personaDu contenu divertissantChez Lidl fin est sur du 98% vidéo et on en sort beaucoup beaucoup. Depuis el début de l'année on a vu sortir 90 contenus sur Instagram dont environ 80 vidéos , 8 carrousels et 2 posts fixesBRef en social media, les hard discounters sont sont décomplexésproduire beaucoup de contenu, de qualité parfois bof, ou sans mettre de coversTenter des montages simples et efficaces pour faire du divertissementMontrer l'intérieur du magasin et le terrain sans chichisRetrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis quelques années, vous avez surement entendu parler d'Ayn Rand. Son nom, qui était à peu près inconnu en France, est désormais cité dans les médias et dans le débat public. Souvent pour présenter sa pensée uniquement comme une apologie du capitalisme – ce qui n'est pas faux – mais ce qui fait d'elle une philosophe extrêmement clivante. Mais quel est vraiment le cœur de la philosophie d'Ayn Rand ? Vous le découvrirez dans cet épisode.➔ Regardez la version vidéo de cet épisode : https://youtu.be/ZQqdQMvyDnQ➔ Rejoignez-moi sur Patreon : https://www.patreon.com/ParoledephilosopheMembre du Label Tout Savoir. Régies publicitaires : PodK et Ketil Media._____________Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le rasage rendrait les poils plus épais… A la longue, l'épilation à la cire les affinerait … De nombreux mythes circulent lorsqu'il s'agit de poils, ces petits ennemis qui font pourtant office de barrière aux bactéries et infections sexuellement transmissibles. Rasoir, épilateur électrique, cire… Certes toutes ces techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais la question des risques pour la santé des femmes comme des hommes, est moins souvent évoquée. Y a-t-il des risques liés à la cire ? On dit que l'épilation du maillot serait particulièrement nocive. Est-ce que c'est vrai ? S'épiler souvent contribue-t-il à l'apparition de poils incarnés ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez ". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : 18 août 2023 À écouter aussi : Comment expliquer la sensation de déjà-vu ? Dort-on vraiment mieux si on a la tête au Nord ? Faut-il vraiment faire 10 000 pas par jour ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez ". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce samedi, la table des bons vivants célèbre la cuisine de nos mères : Quelles recettes nos mères nous ont léguées ? Lesquels de leurs gestes sont devenus les nôtres ? Nos mamans nous ont donné le goût du partage et ça mérite bien une fête ! Les auditeurs partagent les recettes qu'ils ont héritées de leur mère, tour à tour rillettes de cochon, gratin de pâtes, foie de veau vinaigré … Autant de recettes qu'il y a de foyer à vrai dire. Sonia Ezgulian nous parle du clafoutis de sa maman qui n'hésite pas à glisser beaucoup de cerises et toujours avec leurs noyaux, ce qui donne un dessert gourmand en fruits. Si certains ont vécu avec une mère cordon bleu, d'autres sont issus de la génération d'après mai 68, un tournant où de nombreuses femmes se libèrent du statut de mère au foyer et passent moins de temps derrière les fourneaux. On ne peut parler de transmission culinaire sans évoquer le fameux cahier de recettes et plus précisément le fichier de recettes, recueil que possèdent souvent les mères ayant élevé leurs enfants dans les années 1980, avec l'avènement des fiches cuisine récoltées dans les magazines. Souvent, la transmission se déroule en observant les gestes de nos mères en cuisine, sans forcément en garder une trace écrite. Ainsi, quelques secrets se passent de génération en génération : comment faire une mayonnaise inratable ? Quel tour de de main permet d'obtenir un fiadone corse aérien ? Tels sont les gestes que les auditeurs racontent à l'antenne de l'émission ce samedi. Ce samedi à La table des bons vivants, Laurent Mariotte et ses chroniqueurs convoquent la cuisine traditionnelle française. Elle redevient tendance ! Et pour en parler : l'un de ses grands défenseurs, le chef meilleur ouvrier de France, Joseph Viola. Il est le chef de "Daniel & Denise" à Lyon et auteur de "La Délicieuse Cuisine traditionnelle française" aux éditions de La Martinière, une véritable bible de la tradition française. La cuisine traditionnelle française, c'est la cuisine réconfortante qu'on a envie d'avoir sur les tables. C'est une cuisine identifiable. On pouvait la trouver presque ringarde… et en 2025, elle devrait exploser ! D'après une enquête TheFork et NellyRodi sur les tendances, l'an prochain, les bistrots et brasseries avec leurs plats classiques seront à l'honneur. Laurent Mariotte, ses chroniqueurs et son invité en profitent pour revenir sur plusieurs plats traditionnels et donnent leurs conseils. Faut-il faire mariner la viande pour le boeuf bourguignon ? Ils ne conseillent pas de faire mariner la viande mais par contre de ne pas manger le plat dans la foulée de la cuisson, mais bien 4 à 5 jours ensuite… Autre conseil, sur un autre plat traditionnel français : les endives au jambon. Le chef Joseph Viola recommande de faire cuire tous les légumes dans une cocotte, avec 2 millimètres d'eau et une noisette de beurre. Avec cette cuisson pas de problème de rendu d'eau des endives ! Comme chaque semaine, Laurent Mariotte reçoit un invité. Cette semaine, c'est le réalisateur Régis Wargnier pour son film La Réparation. L'intrigue se déroule en grande partie dans un restaurant, car elle raconte l'histoire d'un chef trois étoiles qui du jour au lendemain disparaît, laissant sa fille prendre les commandes de l'établissement à l'âge de 20 ans. Elle reçoit un jour une lettre mystérieuse l'invitant dans un restaurant à Taïwan. Le plat du jour est signé Sébastien Martinez, chef étoilé à la tête du restaurant Le Moulin de Rosmadec à Pont-Aven (Finistère). Son restaurant a servi de cadre au tournage du film de Régis Wargnier. Le chef a même joué un rôle crucial durant le tournage en conseillant sur les recettes qui lui semblaient les plus pertinentes à filmer, de concert avec toute l'équipe sur place. Ainsi, son plat “Moules Paul Gauguin”, réalisé avec des coquillages bretons, une sauce au piment jalapeño, du lait ribot et une huile de persil, fait partie du récit est a été filmé sous tous les angles. Pour la dernière partie de l'émission, Laurent Mariotte, comme chaque semaine, passe l'invité sur le grill des Bons vivants. Cette semaine, c'est le chef Jean-François Piège, qui est autour de la table. Quel est le goût de votre enfance ? Quels sont les ingrédients que vous avez toujours dans votre frigo ? Ce sont quelques-unes des questions qui sont posées. Aujourd'hui, il nous dévoile son plus grand raté en cuisine : la quiche sans pâte. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Marc rencontre Jean-François Quété, du GODS (Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres), pour y parler du Corbeau Freux (Corvus frugeligus).On peut traduire le nom scientifique du freux par “corneille cueilleuse de fruits”. L'adjectif pastinator de la sous-espèce orientale C. frugilegus pastinator signifie “fléau des vignobles”.Souvent considérés par les agriculteurs, les chasseurs et les autorités comme des prédateurs nuisibles pour les cultures ou d'autres espèces, les Corbeaux freux sont l'objet de campagnes d'élimination (par tirs, piégeage)._______ Le FIFO (Festival international du film ornithologique) de Ménigoute est un rendez-vous incontournable pour les passionnés du documentaire animalier et pour les amoureux du Vivant.Le FIFO propose des projections de films, mais aussi un forum des assos et autres acteurs naturalistes, un salon d'Art animalier, des rencontres-débats, un festival off, des sorties et ateliers nature. L'entrée est gratuite et chaque projection payante. C'est simple, riche et “familial”.BSG a eu l'honneur et la chance d'y être invité pour la 38 e édition, fin octobre 2022. Marc y a réalisé 48 interviews, en se laissant guider par le hasard, au petit bonheur la grande chance. Il en est revenu les cales pleines de belles rencontres et de pépites naturalistes.___
Au risque d'être traité de boomer ou autre qualificatif en raison de mon âge, je crois sincèrement que l'autorité d'hier et l'autorité d'aujourd'hui non plus ni le même sens ni la même autorité, que cela soit à l'école, à la maison ou dans la rue. Alors comme moi, d'autres pensent que la société française manque d'autorité. Bien que formulé de manière originale, il s'agit d'un sujet donné l'année dernière au Grand Oral de l'ENM. Nous vivons désormais dans un monde où « on » c'est-à-dire n'importe qui peut dire n'importe quoi. Est-ce dire n'importe quoi que de dire que la société française manque d'autorité ? Et est-ce dit si souvent, et à quelles occasions, dans quelles circonstances ? Est-ce une réalité ou l'expression d'un ressenti ? Ce ressenti repose t'il sur des faits vérifiables ? N'y a-t-il pas une confusion entre autorité et sécurité ? Telles sont les questions au sujet desquelles il conviendra de s'interroger pour tenter de répondre à cette question. Pour répondre à ces questions, j'ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d'appel de Nîmes.
Le sexe est une activité aux multiples bienfaits, mais parfois, cela peut aussi devenir une source d'angoisse. En effet, il faut coller à la norme. Finalement, le sexe, qui se révèle être de ce qu'il y a de plus intime, adhère à une forme de pression sociale. Et ça peut vite gâcher vos parties de jambes en l'air… D'après Grazia, une enquête de la marque Amorelie, révèle que 39% des 2000 personnes sondées déclarent avoir des relations sexuelles plusieurs fois par mois. Pour 31%, c'est plusieurs fois par semaine, tandis que 19% déclarent une fréquence inférieure à une fois par mois. Enfin, ils sont 7% à expliquer ne jamais avoir de relations sexuelles et seulement 4% à dire en avoir tous les jours. Y a-t-il une fréquence moyenne aux rapports sexuels ? Est-ce c'est similaire pour les hommes et les femmes ? Idéalement, à quelle fréquence faudrait-il faire l'amour ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 30/11/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous sommes au milieu du sixième siècle, au cœur de l'Empire romain d'Orient, sous le règne de l'empereur Justinien. Procope de Césarée, secrétaire du général Bélisaire, faisant œuvre d'historien, écrit dans son ouvrage « Histoire secrète » : «Elle invitait tous ceux qu'elle rencontrait, surtout ceux qui étaient tout jeunes. Il n'y eut jamais personne qui s'abandonnât ainsi à toutes sortes de plaisirs. Souvent, s'étant rendue à un repas commun avec dix jeunes gens ou davantage, tous remarquables par leur force physique et qui faisaient métier de faire l'amour, elle couchait avec tous les convives toute la nuit, et lorsque tous abandonnaient la partie, elle allait vers les serviteurs de ceux-ci, y en eût-il trente, et s'accouplait avec chacun d'eux ; et même de cette débauche elle n'avait jamais assez. » Théodora, puisqu'il s'agit d'elle, l'épouse de Justinien, a fasciné et dérangé ses contemporains et les siècles suivants car elle était une femme sensuelle et puissante. Eprise de pouvoir, courtisane, prostituée, elle va gravir tous les échelons jusqu'au sommet de l'Etat. Mais que savons-nous réellement de Théodora impératrice de Byzance ? Avec nous : Virginie Girod, docteur en histoire, spécialiste de l'histoire des femmes et de la sexualité dans l'Antiquité. « Théodora, prostituée et impératrice de Byzance » éditions Tallandier. Sujets traités : Théodora, prostituée ,impératrice, Byzance, Empire romain, empereur, Justinien Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.