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Les licences de sciences humaines séduisent chaque année de nombreux jeunes en quête de sens, de compréhension du monde et d'analyse critique.Souvent perçues comme trop théoriques, ces formations sont pourtant de véritables écoles de la curiosité et de la rigueur intellectuelle.Mais concrètement, que recouvrent ces licences ? Quelles sont leurs différences et leurs débouchés ? Et surtout, à quel profil d'élève conviennent-elles le mieux ?✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Ce que recouvrent les licences de sciences humaines : philosophie, sociologie, psychologie, anthropologie, histoire, sciences de l'éducation.Les profils d'étudiants qui s'y épanouissent : curieux, observateurs, ouverts d'esprit, aimant réfléchir et comprendre.Les poursuites d'études possibles après la licence : masters, concours, doubles compétences ou formations professionnalisantes.Les conseils aux parents pour accompagner leur enfant dans un choix d'études réfléchi et motivant.Un épisode pour mieux comprendre la richesse et les débouchés des sciences humaines, et aider votre enfant à construire un projet d'avenir cohérent et ouvert sur le monde.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Les sciences humaines attirent de nombreux jeunes désireux de comprendre le monde et d'agir avec sens. Philosophie, sociologie, histoire, anthropologie… ces disciplines forment des esprits critiques, rigoureux et ouverts, capables de penser la complexité de notre époque.Souvent perçues comme trop théoriques, elles offrent pourtant de réels débouchés et développent des compétences très recherchées : analyse, argumentation, communication, compréhension des comportements.✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Ce que recouvrent les études de sciences humaines et les compétences qu'elles développent.Les principales licences possibles : philosophie, sociologie, histoire, anthropologie, sciences de l'éducation.Les débouchés professionnels variés : enseignement, communication, ressources humaines, culture, numérique.Comment accompagner votre enfant dans un choix d'études fondé sur la curiosité, la réflexion et le sens.Un épisode pour redonner aux sciences humaines toute leur valeur et aider votre enfant à construire un projet d'avenir ouvert, engagé et cohérent.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Philosophie et sociologie : deux disciplines passionnantes pour comprendre le monde et y agir avec sens.Souvent jugées abstraites, elles forment pourtant des esprits curieux, rigoureux et capables de penser la complexité du réel.✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Ce que recouvrent les études de philosophie et de sociologie, et leurs objectifs.Les parcours possibles : licence, double cursus, prépa B/L.Les nombreux débouchés professionnels : enseignement, communication, recherche, ressources humaines, culture.Les conseils pour accompagner votre enfant dans ce choix d'études exigeant mais porteur de sens.Un épisode pour redonner à la réflexion toute sa place dans la construction du projet d'avenir des jeunes.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
durée : 00:05:07 - L'invité de "ici Maine" - "Doit-on défendre l'indéfendable", c'est le thème d'une conférence ce vendredi au tribunal du Mans, dont presque toutes les places sont réservées. Un succès que comprend l'avocat Jonathan Proust, l'un des intervenants : "On me pose souvent la question 'Est-ce que tu peux dormir ?'" Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Souvent surnommée la « Jimi Hendrix au féminin », Ana Popović est l'une des grandes figures du blues actuel. Elle a partagé des scènes en tête d'affiche avec B.B. King, Buddy Guy, Joe Bonamassa et bien d'autres qui reconnaissent en elle une digne héritière de la tradition blues. Elle sortira son nouvel album, « Dance to the ryhtm » le 14 novembre et sera en concert e dimanche 09 novembre à la Saline royale d'Arc-et-Senans à 18h. Aurélien Bouveret, agent de l'artiste pour la France et producteur du concert nous évoque son parcours.
Série “7 Jours, 7 Chakras” – Épisode 1 : Le Chakra Racine (Muladhara)Le lien de la plateforme gratuite pour accéder aux ressources du programme :https://preview.mailerlite.io/forms/1181199/169552010292495677/shareLa liste d'attente de la Formation Énergétique :https://dashboard.mailerlite.com/forms/1181199/138054905707365814/shareVous êtes-vous déjà demandé comment votre connexion à la terre influence votre bien-être global ?Ou pourquoi certaines émotions liées à la sécurité et à la stabilité intérieure semblent parfois vous échapper ?Dans ce premier épisode de la série 7 jours, 7 chakras, plongeons au cœur du Muladhara Chakra, le centre énergétique de l'ancrage et de la survie.Souvent négligé, ce chakra racine constitue pourtant la base de tout équilibre physique, émotionnel et spirituel. Au programme de cet épisode :Localisation et rôle du Muladhara Chakra : découvrez où se situe ce centre d'énergie et comment il influence le corps physique, les os, les jambes et le système immunitaire.Émotions et sécurité intérieure : explorez le lien entre le chakra racine et vos sentiments d'appartenance, de confiance et de stabilité.Déséquilibres et symptômes énergétiques : apprenez à reconnaître les signaux d'un chakra racine bloqué (fatigue, douleurs lombaires, troubles du sommeil ou alimentaires).Conseils pratiques et exercices : découvrez des postures de yoga, méditations guidées et visualisations pour rééquilibrer votre énergie et renforcer votre ancrage.Formation gratuite sur les chakras : rejoignez la plateforme de formation énergétique pour approfondir votre compréhension du corps subtil et accéder à des ressources exclusives.Équilibrer le Muladhara Chakra n'est pas seulement une démarche spirituelle — c'est une clé essentielle pour retrouver la stabilité, la vitalité et la paix intérieure.En écoutant cet épisode, vous apprendrez à renforcer votre connexion à la Terre, à cultiver un sentiment de sécurité durable et à harmoniser votre énergie vitale.Ne manquez pas cette première étape de la série “7 jours, 7 chakras” — un voyage spirituel et énergétique pour transformer votre bien-être au quotidien.Écoutez maintenant et commencez votre ancrage intérieur.**********************************************Je suis Amba, énergéticienne, formatrice en énergétique, en cartomancie, et en médiumnité. J'accompagne depuis plusieurs années celles et ceux qui veulent intégrer la spiritualité dans leur vie, à travers mes formations professionnelles, mes accompagnements individuels et ce podcast qui rassemble aujourd'hui des centaines de contenus disponibles gratuitement !
Les gammes, parlons-en ! Souvent perçues comme un passage obligé un peu rébarbatif, elles peuvent pourtant devenir un véritable outil de liberté musicale. Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Agnès Blanche MARC, flûtiste et pédagogue, pour explorer ensemble comment le travail des gammes peut se transformer en un rituel quotidien épanouissant et libérateur.Agnès partage avec nous sa vision :les gammes comme un laboratoire de la virtuosité des doigts et de la langue, d'exploration de l'intonation et des couleurs sonores,l'importance de la lenteur dans l'apprentissage et la programmation du geste,comment la répétition quotidienne construit progressivement notre maîtrise instrumentale.Avec le Système de gammes qu'elle a construit, Agnès nous propose une véritable boîte à outils technique… c'est terminé de se laisser mener par le bout du nez par nos flûtes !
Emmanuelle Hutin a publié un premier récit remarqué, La Grenade (Stock, 2021). En parallèle de l'écriture, elle est directrice artistique indépendante et enseigne le yoga au profit d'associations caritatives. Son nouveau livre Les francs-tireuses est une fiction qui s'inspire de l'histoire vraie de deux femmes artistes qui ont résisté pendant la guerre avec des actions inédites dans l'Histoire. (Rediffusion) «Imagine-t-on pareille témérité ?», écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ? Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés «Le soldat sans nom» pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. (Présentation des éditions Anne Carrière). Illustration musicale : Gnossienne (1) d'Erik Satie. Pour aller plus loin, à découvrir également : À travers les destins croisés de cinq résistantes, Philippe Collin retrace le rôle crucial longtemps oublié des femmes dans la lutte intérieure et extérieure face au nazisme entre 1940 et 1944. Souvent réduites à une poignée de clichés romantiques, les femmes dans l'histoire de la Résistance française sont longtemps restées invisibles. Or, dans un pays vaincu, humilié et privé en partie de sa population masculine, emmenée en Allemagne en captivité dès l'été 1940, les femmes furent les premières à réagir et à initier un esprit d'insoumission. Parmi elles, deux figures illustres : Lucie Aubrac et Geneviève de Gaulle. Ainsi que trois femmes demeurées dans l'ombre : Mila Racine, Simonne Mathieu et Renée Davelly. Destins emblématiques ou méconnus, les trajectoires de ces cinq résistantes vont s'entremêler et se répondre : un récit choral et global qui redonne toute leur place aux femmes aux côtés des hommes. Cet ouvrage est l'adaptation illustrée d'archives inédites ou rares du podcast à succès sur France Inter suivi par plus de 2,5 millions d'auditeurs et plébiscitée par la critique. (Présentation des éditions Albin Michel).
L'épisode que vous auriez du écouter aujourd'hui a été coupé au montage... ou plutôt à la sélection. Alors je vous raconte mes coulisses et je vous parle de vulnérabilité, de respect des limites et de l'importance du fonds... et du respect de ses propres valeurs. N'oubliez pas Colorons novembre!: les portes sont grandes ouvertes pour nous rejoindre :)__________________Bienvenue dans Les Bulles de Flo(w), un défi (un peu) fou : 100 bulles audio en 100 jours, entre confidences intimes, réflexions sensibles et outils concrets.Je suis Florence Hügi, Facilitatrice des impossibles, et chaque jour, je vous propose une bulle pour souffler, questionner, transformer.Pas de perfection ici — juste des histoires, des ratés, des déclics.
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour dans l'Heure des Pros, Pascal Praud livre son regard sur l'actualité.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Petite devinette pour commencer… Est-ce que vous savez ce qui compose la plus grande partie de notre planète ?SON : “Sous l'océan…” Exactement : les océans ! Ils couvrent plus de 70 % de la Terre, et pourtant, on en parle très peu. Souvent, on s'y intéresse seulement en vacances, quand on se baigne ou qu'on admire les poissons. Et pourtant, sous la surface, il y a des mondes fascinants, essentiels à notre survie… et de plus en plus fragiles.Direction Nausicaá, à Boulogne-sur-Mer.Le centre vient d'inaugurer l'Échappée tropicale, un parcours immersif pour découvrir trois milieux incroyables : la mangrove, le lagon tropical et les récifs coralliens.Tout commence dans la mangrove, cette drôle de forêt où la mer et la terre se rencontrent.Des arbres avec des racines aériennes, des petits poissons, des crustacés… C'est une vraie nurserie naturelle, mais aussi un bouclier : la mangrove protège les côtes des tempêtes et de l'érosion.Et c'est là qu'on réalise à quel point ces écosystèmes sont essentiels pas seulement pour la vie marine, mais aussi pour nous, les humains. C'est ce que nous explique Célia Débarreau, médiatrice scientifique à Nausicaa [SON – CÉLIA DEBARREAU, MÉDIATRICE SCIENTIFIQUE À NAUSICAÁ – 30 sec]Oui, on n'y pense pas toujours, mais la mer, c'est aussi notre première barrière de protection.Exactement. Et c'est tout l'intérêt de cette “Échappée tropicale” : nous reconnecter à ce monde sous-marin qu'on oublie souvent. Après la mangrove, on plonge dans un lagon peuplé de poissons multicolores, de requins zèbres et de coraux vivants.Les coraux, justement, ce sont de petits animaux, pas des plantes. Ils vivent grâce à des algues microscopiques qui leur donnent leurs couleurs. Mais quand l'eau devient trop chaude, ces algues meurent ou s'en vont : le corail blanchit, puis meurt. Et avec lui, c'est tout un écosystème qui s'effondre. Mais à Nausicaá, ils montrent aussi qu'il y a de l'espoir, non ?Oui ! Les équipes y présentent une technique qu'on appelle le bouturage du corail : on coupe un petit fragment, on le replante sur une structure biosourcée, et il repousse. Une manière simple de montrer que la restauration est possible et que tout n'est pas perdu.Parce qu'au fond, c'est ça, le message : pour protéger les océans, il faut d'abord les comprendre… et surtout s'en émerveiller. Et c'est vrai que la mer, ce n'est pas qu'un décor de vacances : c'est notre maison à tous. Exactement. Alors si vous voulez plonger dans un univers tropical sans quitter la France, direction Nausicaá à Boulogne-sur-Mer. Promis, pas besoin de tuba pour s'émerveiller !
Penser la violence, le pouvoir et la paix sans naïvetéNos sociétés ne reposent pas seulement sur la raison et l'amour, mais aussi sur la peur et la contrainte. De Hobbes à Machiavel, de Graeber à Servigne, un épisode pour interroger le rôle caché de la violence dans nos institutions.Épisode enregistré le 29/10/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé? Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! » L'obligation d'aimer nos ennemis [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables. Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations? [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus. Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête. La difficulté de dialoguer avec ses ennemis [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi. Les ennemis comme miroir de notre personne [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça? La parabole du Bon Samaritain [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve. Qu'est-ce qu'aimer une personne? [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien. La notion d'amour inconditionnel [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça. Humaniser l'autre [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane? Le message radical de Jésus [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous. Conclusion [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!
Jules a des difficultés à établir des relations amoureuses durables, se retrouvant souvent dans des situations où il court après des partenaires émotionnellement indisponibles. Il ressent une forte attirance initiale mais peine à s'investir lorsque la relation devient stable. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Souvent comparé à tort à de la simple timidité, l'anxiété sociale est un véritable trouble psychique qui bouleverse la vie quotidienne de milliers de jeunes. Et c'est principalement, la pandémie de Covid-19 qui a joué un rôle dans l'augmentation du nombre de cas d'anxiété sociale. De quoi parle-t-on exactement quand on évoque l'anxiété sociale ? La pandémie de Covid-19 est-elle la seule responsable de cette situation ? Y a-t-il d'autres facteurs qui expliquent cette augmentation ? Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Ludivine Morales. À écouter ensuite : Comment lutter contre l'éco-anxiété ? Qu'est-ce que l'IA anxiété ? Qu'est-ce qu'une relation parasociale ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les accidentés de la route affirment qu’ils doivent se battre pour avoir des soins au Québec. Ils tentent depuis 2018 de se faire entendre du gouvernement Legault pour améliorer l’accès aux indemnisations. L’Association des droits des accidentés de la route demande un moratoire immédiat pour changer les choses. Entrevue avec Mélanie Patenaude, directrice générale de l’Association des droits des accidentés de la route (ADA). Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Bienvenue sur FRAGÎLE, le podcast qui raconte les îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, à travers le regard et le portrait de celles et ceux qui les habitent, les aiment et les font vivre.Dans ce deuxième épisode consacré au projet européen InterReg Marittimo AMMIRARE, avec mes invités, Éric SERANTONI, chargé de mission gestion et travaux en milieux naturels terrestres, et Nikola ZSOLNAY, chargée de mission sur le projet AMMIRARE au Parc national de Port-Cros, nous poursuivons notre exploration d'un sujet essentiel : l'avenir de nos plages méditerranéennes face au changement climatique.Après avoir posé les bases du projet dans la première partie, place cette fois à la question de l'hyperfréquentation et la gestion du flux des plageurs, aux actions concrètes menées sur le terrain et aux premiers enseignements tirés des expérimentations réalisées dans le Parc national de Port-Cros.
Tous les matins, à 6h10 et 6h50 sur Chérie FM, Tiffany Bonvoisin nous présente une info qui l''a marquée !
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer la puissance insoupçonnée de la présence face à l'impuissance, notamment lors de l'accompagnement de fin de vie d'un proche. À travers des récits personnels et de tendres souvenirs, je partage l'importance de "juste être là" – tenir une main, offrir un silence, traverser ensemble ces instants suspendus où tout semble s'effondrer et où l'action devient impossible. Dans cet épisode, on questionne la tendance à vouloir tout gérer et réparer, et l'on découvre qu'habiter le moment avec humilité peut être une réponse précieuse. Si tu as déjà vécu ce vertige de l'impuissance, tu trouveras ici inspiration et réconfort, ainsi que des pistes pour appréhender ces passages bouleversants. Abonnez-vous, partagez et venez discuter de vos expériences sur les réseaux ou lors d'un appel découverte – ici, chaque histoire compte. Prêt à plonger avec nous dans la vraie force de la présence ? Timeline de l'épisode 00:01:0100:01:14 La puissance de la présence: si tu ne peux pas faire, tu peux toujours être présent, tenir une main, respirer ensemble. Ça paraît simple, ça demande en fait une sacrée humilité, mais crois-moi cette posture, elle donne une force relationnelle incroyable. 00:03:3000:03:40 L'impuissance, une posture de présence : "On vit souvent je crois l'impuissance comme une défaite je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Quand on accompagne, à mon avis, on apprend à différencier 2 postures complètement différentes, celle de l'action, faire, soigner, organiser, gérer et celle de la présence être là tenir une main offrir un silence habité l'impuissance naît souvent de la confusion entre les 2 qu'en penses-tu Ça m'énerve au fond qu'on pense encore que l'impuissance, c'est un vide." 00:04:0700:04:24 Présence et tendresse: "Parfois, la plus grande aide, c'est juste d'être là. Assis en silence, c'est un espace où la tendresse peut naître, où l'écoute prend toute sa place et où la vérité d'un instant est partagée et devient de plus en plus forte avec tous les gestes techniques." 00:05:5500:05:59 Aidants et ressources : Sache que ton histoire, ton expérience et tes questions méritent d'être entendues.
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
durée : 00:17:04 - Disques de légende du mardi 21 octobre 2025 - Tout dernier opus de Jean-Sébastien Bach qu'il n'eut jamais le temps d'achever, "L'Art de la fugue" est un véritable aboutissement du style d'écriture du compositeur. Souvent joué à l'orgue ou au clavecin, le voici dans une version orchestrale dirigée au violon par Reinhard Goebel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation. Quelle est l'origine de l'achondroplasie et ses principaux symptômes ? Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades Retrouvez l'émission en entier ici : Les personnes de petite taille
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome et véritable passionnée des plantes et de la teinture végétale. Ensemble, nous partons pour un voyage fascinant en Inde, où la couleur végétale prend une dimension culturelle et spirituelle profonde avec le henné. Au cœur de cet épisode, nous explorons le bindi rouge et le henné rouge, deux symboles emblématiques de la richesse des traditions indiennes.Le bindi, ce petit point rouge porté sur le front, n'est pas qu'un simple accessoire de mode. Selon Pauline, il incarne la déesse Shakti, représentant l'énergie féminine, l'amour et la prospérité. En lien avec le chakra Ajna, il évoque également l'intuition et la sagesse. Pour les femmes mariées, le bindi rouge, connu sous le nom de sindor, est un signe de leur statut marital, lié à la protection et à la bénédiction divine. À travers cette discussion, nous découvrons comment ces éléments de la culture indienne sont intimement liés à des pratiques de teinture végétale avec le henné, et comment ils continuent d'évoluer dans le monde moderne.Le henné, quant à lui, est bien plus qu'un simple tatouage corporel. Souvent appliqué lors des mariages, il symbolise la fertilité et la chance. Les motifs complexes et la couleur rouge du henné portent des significations spécifiques qui varient d'une région à l'autre. Pauline nous éclaire sur l'importance de ces traditions et leur impact sur la mode contemporaine, prouvant que la teinture végétale et les colorants biosourcés comme le henné et l'indigo ne sont pas seulement des pratiques ancestrales, mais aussi des tendances actuelles.À travers cette conversation enrichissante, Pauline nous invite à redécouvrir la beauté des plantes tinctoriales et à intégrer ces pratiques dans notre quotidien. Elle souligne l'importance de l'agriculture tinctoriale et des jardins tinctoriaux, où les couleurs de plantes prennent vie, offrant une palette inégalée de pigments végétaux et de tanins. En conclusion, cet épisode d'ArtEcoVert est une véritable ode à la couleur végétale et aux traditions qui l'entourent. Nous vous invitons à plonger dans cet univers riche et coloré, à découvrir les secrets des colorants végétaux et à célébrer l'authenticité culturelle. "Chaque couleur raconte une histoire", nous rappelle Pauline, et nous espérons que vous serez inspirés à explorer ces récits à travers vos propres expériences. Pour en savoir plus sur les plantes tinctoriales et la teinture végétale, n'hésitez pas à consulter les liens utiles que nous vous proposons en fin d'épisode. Belle écoute à tous !
Après des années d'expérience sur le terrain dans la conservation des grands mammifères africains, le scientifique sud-africain Luthando Dziba a pris le 1er octobre 2025 les rênes de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes). Souvent surnommé le « Giec de la biodiversité », cette instance scientifique et politique mondiale – près de 150 pays en sont membres - fait référence pour guider les politiques de préservation de la nature à partir des travaux de milliers de chercheurs. Pour la première fois, un scientifique africain en prend la tête. Pour sa première interview depuis sa prise de fonction, il est au micro de Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. RFI : Vous êtes le premier scientifique africain à diriger la plateforme scientifique et intergouvernementale sur la biodiversité, l'Ipbes. C'est l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Qu'est-ce que cela signifie pour vous et pour le continent ? Quels sujets allez-vous portez ? Luthando Dziba : L'Ipbes est vraiment LA plateforme de politique scientifique la plus fiable pour fournir des informations sur la biodiversité aux décideurs. C'est donc un immense privilège pour moi d'avoir été invité à diriger l'Ipbes. Ce que j'apporte, je pense, ce sont de nombreuses années d'expérience dans le secteur de la conservation de la nature en Afrique. Une expérience très pratique, de gestion des défis sociaux et écologiques sur le continent. Et je pense que cette perspective africaine unique sera extrêmement bénéfique. Je crois aussi que ma contribution et ma présence à ce poste aideront à inspirer une génération de scientifiques africains à contribuer non seulement à la politique scientifique de leurs pays, mais aussi à se penser et à se voir comme des contributeurs au niveau mondial. Les scientifiques africains sont-ils aujourd'hui bien représentés au sein de la communauté internationale en matière de biodiversité ? Donne-t-on assez d'importance aux savoirs africains aujourd'hui ? On a beaucoup œuvré pour améliorer la représentation des scientifiques des régions sous-représentées à l'Ipbes… comme l'Afrique, l'Europe de l'Est et parfois l'Amérique latine qui sont sous-représentées dans la communauté scientifique. Je pense que le point de départ pour l'Ipbes c'est vraiment de servir de plateforme à des voix très diverses, aux savoirs locaux et autochtones notamment, et à d'autres systèmes de connaissances. À lire aussiL'ONU donne son feu vert pour un Giec de la biodiversité Et puis nous ne voulons pas seulement nous concentrer sur la science de la biodiversité, nous voulons faire de la place aux sciences sociales pour avoir une vision beaucoup plus complète dans notre travail. Quelles sont les spécificités de la biodiversité africaine ? On pense souvent aux grands mammifères du continent comme les éléphants, les lions ou encore les rhinocéros, mais la nature africaine est riche de bien plus que cela, non ? Tout à fait, et notre rapport sur la biodiversité en Afrique en 2018 a montré le caractère unique de cet assemblage de grands mammifères. Ce qui est parfois moins connu ou valorisé, c'est le fait que la biodiversité africaine a co-évolué avec les humains. Il y a beaucoup d'exemples sur le continent, mais je pense aux savanes boisées du Miombo. Ces forêts tropicales sèches traversent tout le continent, de l'Angola, sur la côte ouest, jusqu'à la Tanzanie, le Mozambique sur la côte est, et l'Afrique australe. Les arbres Miombo se sont adaptés et quand on les exploite, ils repoussent. Ils peuvent survivre à des années d'exploitation de la part des populations tant qu'elles en font un usage durable… c'est-à-dire tant qu'elles ne détruisent pas des arbres entiers ou des groupes d'arbres entiers. C'est assez unique ! Un peu partout dans le monde, les peuples autochtones et traditionnels sont montrés en exemple pour leur capacité à préserver la nature, les animaux, les sols, les arbres… Auriez-vous en tête des exemples en Afrique de ces pratiques bénéfiques pour la biodiversité ? Je pense à la façon dont les communautés ont répondu à la bilharziose dans les zones rurales du Sénégal. Au lieu de juste traiter cette maladie parasitaire, ils ont mis en place des actions qui avaient un effet combiné sur la sécurité alimentaire, la qualité de l'eau et leur santé. Concrètement, en retirant des espèces invasives des cours d'eau où proliféraient les parasites et les mollusques qui transmettent cette maladie, ces communautés ont réduit les taux d'infection des jeunes jusqu'à 32 %, ils ont amélioré la qualité de l'eau, mais aussi les revenus des familles rurales. Il existe des façons d'agir que nous apprenons en nous appuyant sur les communautés autochtones et locales, des façons de gérer les systèmes naturels pour qu'ils perdurent. Nous experts, nous pouvons apprendre de ces années, parfois millions d'années, où les gens ont su comment vivre avec la nature. À lire aussiL'IPBES, «Giec de la biodiversité», prône des réponses globales et décloisonnées aux crises
Ce podcast original au regard de notre ligne éditoriale habituelle ne justifie naturellement dans la perspective de la prochaine proclamation des résultats d'admissibilité du CFRPA 2025. Souvent l'on aborde des sujets transversaux de culture générale, de culture judiciaire et de culture juridique intéressant les candidats de différents concours. Il n'en va pas autrement pour le présent podcast, mais il est vrai qu'il aura essentiellement pour objet les droits et libertés fondamentaux qui sont au cœur du Grand Oral du CRFPA. Les élèves de la Prépa CRFPA de l'ISP ont déjà eu des cours de méthode, de fond, avec mise en œuvre d'exercices, ils ont le poly, bientôt les simulations. Mais nous voulions aussi dans le cadre des podcasts de l'ISP offrir des conseils à tout le monde, même à ceux qui ne sont pas nos élèves, même à ceux qui passent d'autres concours qui interrogent les libertés fondamentales. Dans cette perspective, nous recevons Michaël Poyet, magistrat administratif, et auteur d'un ouvrage intitulé « Un an d'actualité des libertés et droits fondamentaux », édité chez Lextenso-LGDJ, et dont la 7ème édition vient de sortir en librairie. Michaël POYET est également pour notre plus grand plaisir et celui de nos élèves, enseignant au sein de la Prépa ISP. Avec lui nous allons réaliser 3 podcasts que nous diffuserons progressivement dans les semaines qui viennent. Pour le premier, il s'agit de s'interroger sur la manière d'aborder au mieux les quelques semaines restantes de révision en évitant de se disperser dans tous les sens.
Cette semaine dans le podcast, rencontre avec Tatiana, qui a découvert sa dyslexie à l'âge de 27 ans, après un parcours marqué par les obstacles et les incompréhensions.Souvent évoquée, mais encore méconnue, la dyslexie reste entourée de nombreux clichés. Tatiana raconte avec sincérité ce que cette différence signifie au quotidien, chez l'enfant comme chez l'adulte, et comment le diagnostic a bouleversé sa manière de se comprendre et de s'accepter. À travers son témoignage, elle souhaite sensibiliser et lever le voile sur une réalité vécue par de nombreuses personnes, tout en ouvrant la voie à plus de bienveillance et de reconnaissance.
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Aujourd'hui, je t'emmène au cœur d'une émotion qu'on préfère souvent éviter : la colère. Je ne vais pas t'en parler comme d'un défaut à corriger ou d'une faiblesse à cacher… mais comme d'un message à écouter. Parce que derrière chaque colère, il y a souvent un besoin non entendu, une peur, une fatigue, ou simplement un cri d'amour mal exprimé. À travers mes souvenirs et une histoire vécue avec mon Sweet Papi, je t'invite à regarder autrement ces moments où tout explose, où l'on ne se reconnaît plus — ni dans ses mots, ni dans ses gestes. Et si, au lieu de répondre ou de fuir, on apprenait à accueillir cette émotion pour ce qu'elle révèle : notre vulnérabilité, notre impuissance… mais aussi notre humanité profonde ? Dans cet épisode, je partage des repères simples pour mieux comprendre ce qui se joue, et transformer la colère — la sienne ou celle de l'autre — en une porte ouverte vers plus de douceur, de vérité et de lien. Alors, prends une respiration… et viens avec moi explorer ce territoire sensible des émotions cachées derrière la colère. ➡️ Découvre cet épisode émouvant et abonne-toi pour ne rien manquer des prochains partages remplis de douceur, de vulnérabilité et d'espoir. Voici 3 points clés à retenir de cet épisode : Derrière chaque colère, il y a une émotion cachée : Souvent, la colère exprime la peur, la tristesse ou l'impuissance face aux changements importants ou à la perte de repères. La colère agit comme un signal : Plutôt que de vouloir immédiatement la faire taire, il est précieux d'apprendre à l'accueillir et à l'écouter, car elle révèle un besoin fondamental de reconnaissance ou de sécurité. Un simple geste peut apaiser : Parfois, un rituel rassurant, une preuve symbolique ou une écoute attentive suffit à calmer cette émotion et à redonner un sentiment d'appartenance.
durée : 00:39:20 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Comment sortir des polarisations stériles ? Comment construire un récit commun dans un monde décolonisé mais encore hanté par son passé colonial ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Singaravélou Historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King's College de Londres et à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.; Souleymane Bachir Diagne Philosophe, professeur de philosophie française et africaine à l'Université de Columbia, directeur de l'Institut d'Études africaines
Depuis plusieurs années, les chercheurs s'intéressent au lien possible entre la fréquence des éjaculations et la santé de la prostate. Une étude particulièrement marquante a été menée par l'Université Harvard et publiée dans la revue European Urology. Elle a suivi près de 32 000 hommes pendant près de deux décennies afin de comprendre si le rythme des éjaculations avait un impact sur le risque de développer un cancer de la prostate.Les résultats ont surpris par leur clarté : les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois avaient un risque de cancer de la prostate inférieur d'environ 20 % par rapport à ceux qui déclaraient éjaculer seulement 4 à 7 fois par mois. Autrement dit, une activité sexuelle régulière, qu'il s'agisse de rapports, de masturbation ou d'autres pratiques, pourrait jouer un rôle protecteur.Mais comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs hypothèses sont avancées. La plus courante est l'idée de “nettoyage”. L'éjaculation permettrait d'évacuer des substances potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate. En “vidant les conduits”, la glande subirait moins de stagnation de fluides et donc moins d'inflammation chronique. Une autre piste suggère que l'activité sexuelle stimule la régulation hormonale, ce qui pourrait réduire les déséquilibres favorisant certaines formes de cancer.Il faut toutefois nuancer. L'étude est observationnelle : elle met en évidence une corrélation, mais ne prouve pas à elle seule une relation de cause à effet. Les hommes ayant une vie sexuelle plus active pourraient aussi avoir un mode de vie globalement plus sain, un meilleur suivi médical, ou encore un profil psychologique plus protecteur face au stress — autant de facteurs qui jouent aussi sur la santé.Ce travail de Harvard s'ajoute néanmoins à d'autres recherches qui vont dans le même sens. Dans la prévention du cancer de la prostate, l'alimentation, l'activité physique régulière et l'absence de tabac restent des piliers essentiels. Mais la fréquence des éjaculations pourrait être considérée comme un facteur supplémentaire, facile à intégrer dans l'hygiène de vie.En résumé, éjaculer souvent — autour d'une vingtaine de fois par mois — pourrait réduire le risque de développer un cancer de la prostate. Ce n'est pas une garantie absolue, mais un élément intéressant du puzzle scientifique. Comme le souligne l'étude de Harvard, la sexualité n'est pas seulement une affaire de plaisir : elle pourrait aussi être un allié discret de la santé masculine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Souvent j'entends : "mon coup d'essai était parfait mais je viens de râter totalement mon shot !". Allons creuser cette histoire... est-ce vrai ? pourquoi ? que pouvons-nous faire pour que le coup réel se rapproche au maximum du coup d'essai ?Bonne écoute ;-)Merci à mes partenaires :#CallawayGolf @callawaygolfeu @medericcg#Travismathew @travismathew_eu#Eurogolf @eurogolf.fr.Les formations en ligne : https://www.r1-golfpro.com/slides/all.Le Carnet de performance : https://www.r1-golfpro.com/slides/carnet-de-performance-3.Pour m'offrir un café : https://www.buymeacoffee.com/r1golfpro.Instagram : @r1golfpro.Site web : https://r1-golfpro.com
C'est pas toujours facile de voir ce qu'on fait bien. Souvent, on remarque surtout ce qu'on n'a pas fait, ou mal fait. Alors dans cette MM, je te propose un truc simple : On fait une pause. Et on liste, toi et moi, nos petites victoires du moment. Moi, je te raconte en 7 minutes les miennes : podcast, LinkedIn, Duolingo… À toi de jouer maintenant : envoie-moi un MP pour me partager tes derniers accomplissements. Je les relayerai dans la newsletter Les Notes de la Cohorte! (Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur, Flora Ghebali, militante écologiste, et Didier Giraud, éleveur de bovin, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les Tchèques élisent leur Parlement à partir de demain (3 octobre 2025)… et le choix se porte à nouveau entre le parti populiste d'extrême droite ANO du milliardaire Andrei Babis. Favori dans les sondages. Et celui du Premier ministre sortant, conservateur et pro-européen Petr Fiala. Entre les deux, c'est bien sûr tout le positionnement du pays face à l'UE, mais aussi à la guerre en Ukraine qui est en jeu... La campagne a été gangrenée par la désinformation pro-russe. Souvent portée par le SPD, le troisième parti d'extrême droite. C'est le reportage à Prague de notre correspondant Alexis Rosenzweig. La revue de presse sonore et européenne En Allemagne, on a beaucoup parlé cette semaine de l'espionnage… en provenance de Chine…. Et c'est l'assistant parlementaire d'un ex-député européen d'extrême droite Maximilian Krah qui a été jugé… et condamné à 4 ans et 9 mois de prison ferme... Il aurait sorti quelque 500 documents du Parlement européen et c'est l'ouverture de votre revue de presse cette semaine, Franceline Beretti. Les LGBT bienvenus à Rome pour le jubilé C'est l'année du Jubilé à Rome, une année sainte pour l'Église catholique. Trente millions de pèlerins pas moins sont attendus avec une charge émotionnelle et symbolique tout particulière. C'est le cas de ce groupe de 1 400 croyants, de la communauté LGBT qui ont fait le déplacement en septembre. Pour la première fois, leur visite était inscrite dans le calendrier officiel des évènements. Signe que les lignes bougent. C'est le reportage à Rome d'Olivier Bonnel. Trafic d'icônes dans l'église grecque En Grèce, c'est un scandale pas banal qui a agité l'Église orthodoxe. Une institution toujours liée à l'État et qui a conservé un fort pouvoir d'influence. Un moine de haut rang a été pris la main dans le sac, dans une affaire de vol et de trafic d'œuvres d'art religieuses. Les explications à Athènes de Joël Bronner.
Lorsque l'on parle de couple, on parle d'une véritable transformation dans le mode de vie des personnes. Et en France, selon une étude de l'Institut national des études démographiques, c'est plus de 15 millions de personnes qui ont décidé de partager leur vie avec quelqu'un d'autre. Et parmi les hauts et les bas de cette étape de vie, un sujet revient tout le temps : l'engagement. Souvent, l'un des deux veut emménager avec son ou sa partenaire, se marier, avoir des enfants et l'autre pas. C'est pour cela que l'engagement est source de conflit au sein des couples. Pour certains, la peur de l'engagement n'est rien d'autre qu'une manière de gagner du temps. Pour d'autres, c'est une véritable peur panique qui les inonde. On appelle cette peur la gamophobie. Ça vient d'où la gamophobie ? Qui est davantage concerné par la gamophobie ? Comment améliorer la situation ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : juin 2024. À écouter aussi : Sommes-nous plus amoureux lorsqu'il fait froid ? Le “célicouple” serait-il la clé d'une relation saine ? La météo a-t-elle vraiment un impact sur notre moral ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les Tchèques élisent leur Parlement à partir de demain (3 octobre 2025)… et le choix se porte à nouveau entre le parti populiste d'extrême droite ANO du milliardaire Andrei Babis. Favori dans les sondages. Et celui du Premier ministre sortant, conservateur et pro-européen Petr Fiala. Entre les deux, c'est bien sûr tout le positionnement du pays face à l'UE, mais aussi à la guerre en Ukraine qui est en jeu... La campagne a été gangrenée par la désinformation pro-russe. Souvent portée par le SPD, le troisième parti d'extrême droite. C'est le reportage à Prague de notre correspondant Alexis Rosenzweig. La revue de presse sonore et européenne En Allemagne, on a beaucoup parlé cette semaine de l'espionnage… en provenance de Chine…. Et c'est l'assistant parlementaire d'un ex-député européen d'extrême droite Maximilian Krah qui a été jugé… et condamné à 4 ans et 9 mois de prison ferme... Il aurait sorti quelque 500 documents du Parlement européen et c'est l'ouverture de votre revue de presse cette semaine, Franceline Beretti. Les LGBT bienvenus à Rome pour le jubilé C'est l'année du Jubilé à Rome, une année sainte pour l'Église catholique. Trente millions de pèlerins pas moins sont attendus avec une charge émotionnelle et symbolique tout particulière. C'est le cas de ce groupe de 1 400 croyants, de la communauté LGBT qui ont fait le déplacement en septembre. Pour la première fois, leur visite était inscrite dans le calendrier officiel des évènements. Signe que les lignes bougent. C'est le reportage à Rome d'Olivier Bonnel. Trafic d'icônes dans l'église grecque En Grèce, c'est un scandale pas banal qui a agité l'Église orthodoxe. Une institution toujours liée à l'État et qui a conservé un fort pouvoir d'influence. Un moine de haut rang a été pris la main dans le sac, dans une affaire de vol et de trafic d'œuvres d'art religieuses. Les explications à Athènes de Joël Bronner.
Ce mercredi 1er octobre, c'est la rentrée scolaire pour les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants au Tchad. Mais certains n'ont pas eu droit aux vacances : ce sont les élèves des écoles coraniques, appelés Mouhadjirines dans le pays. Souvent, ils viennent de très loin, quittent leur famille et rejoignent une école coranique. La plupart ont recours à la mendicité pour payer l'accès à cette école. Pour offrir un meilleur encadrement et une meilleure intégration à ces Mouhadjirines, ainsi que des perspectives, le Secours islamique France (SIF) a lancé le programme pilote « Tawde ». Il est présent dans l'ouest du pays, dans la région du lac, mais aussi à Ndjamena, dans sept écoles coraniques. C'est l'heure de la pause pour Yacoub et ses camarades. Il n'a que 15 ans, mais il étudie dans cette école coranique depuis ses deux ans : « Tôt le matin, on a le cours coranique, et vers 8 heures, on passe au cours séculier. Mais je suis encore obligé de mendier. Ça me permet de me nourrir, sinon je ne trouve pas toujours de quoi manger. Et tous les vendredis, je verse 100 FCFA à l'école coranique. » Plus tard, Yacoub rêve de trouver un travail. Il aimerait intégrer un bureau de l'administration tchadienne. Pour les accompagner dans leurs projets, plusieurs professeurs du SIF enseignent le français, par exemple, mais des activités créatives et ludiques sont aussi prévues. Elles sont assurées par Djibril Hissène Mouhammad, l'animateur communautaire : « Les enfants aussi ont besoin de temps pour s'amuser. On a tous été à l'école. Et on a été à l'école coranique. Moi, j'ai fait la mendicité pendant trois ans, avant de regagner l'école. Et aujourd'hui, je travaille. Et il y a tant de milliers d'exemples dans le pays. » À écouter aussiTchad: comment améliorer la prise en charge des enfants des écoles coraniques? Tous les jours, au moment des cours séculiers, des repas et des encas sont distribués : « On a mis des intrants alimentaires à leur disposition pour qu'ils aient de quoi se nourrir. Au lieu de mendier, ils apprennent ici et, en même temps, ils ont de quoi à manger. » Impliquer la communauté pour mieux intégrer les enfants Autre élément pris en compte par le SIF : l'intégration au sein de la communauté du quartier. Lassine Doumbia, coordinateur programme au sein du SIF : « Le programme a mis en place pas mal de petits comités communautaires. Ouvrir la gestion de l'école à la communauté d'accueil facilite l'acceptation de l'école et l'acceptation des enfants. Dans la majeure partie des cas, l'exclusion de ces enfants est liée au fait que les gens ne comprennent pas trop leur mode de vie pour se nourrir – généralement, la mendicité. Tout ceci, on y travaille par des sensibilisations qu'on donne au prorata à des personnes qui sont de la communauté. » Le programme « Tawde » est encore un projet pilote, mais déjà plus 2 000 enfants en bénéficient. Objectif : réussir à intégrer les écoles coraniques dans le système éducatif formel. À écouter aussiLe Tchad face au fléau des enfants mendiants
Le 24 avril 2002, au château de Montaiguillon en Seine-et-Marne, une jeune femme fait une macabre découverte. Alors qu'elle vient lui rendre visite, elle trouve son ami Frédéric Landelle, gardien passionné du site, sans vie. Il a été abattu d'une balle de calibre 12 tirée depuis l'extérieur. La mise en scène intrigue aussitôt les enquêteurs : fils téléphoniques sectionnés, absence de douilles, tir parfaitement ciblé. Tout indique un acte prémédité commis par quelqu'un connaissant les lieux...Le château fort, un symbole médiéval, incontournable du patrimoine français. Plus de 13 000 de ces bâtisses subsistent sur notre territoire. Aujourd'hui, beaucoup ne sont plus que des ruines. Mais par le passé, elles furent le théâtre de batailles sanglantes et de sièges meurtriers durant lesquels de fiers chevaliers et de nobles damoiselles ont perdu la vie. Souvent dans d'horribles circonstances.
Oui, nous avons toutes et tous déjà soupiré, le regard perdu entre deux mails ou lors d'une réunion interminable. Mais si je vous disais qu'il existe des moyens concrets pour transformer ce sentiment en source de motivation et d'innovation ?Mon dernier sondage Linkedin auprès de 4 059 personnes montre que l'ennui touche une bonne part d'entre nous, avec seulement 37% affirmant ne jamais s'ennuyer. Alors, comment s'en défaire ? La première étape est de comprendre ses racines. Souvent, ce n'est pas le travail en lui-même qui nous ennuie, mais le manque de défis, de sens, ou encore le sentiment de répétitivité.Dans mon dernier épisode de Happy Work, je partage des stratégies pour rester engagé et dynamique, même dans les tâches les plus monotones. Il s'agit de réinventer notre quotidien, de fixer des objectifs personnels et de chercher constamment à apprendre et à se développer.L'ennemi, c'est la routine. Un petit changement dans la manière d'exécuter nos tâches habituelles peut raviver notre intérêt. Et n'oublions pas le pouvoir de l'interaction sociale : partager, collaborer et prendre le temps de discuter avec nos collègues crée un environnement de travail plus vivant.Si vous cherchez à redonner du sens à votre travail ou à combattre l'ennui, écoutez cet épisode. Vous découvrirez qu'avec une approche proactive et positive, chaque jour au bureau peut devenir une opportunité d'apprendre et de grandir.Partagez vos astuces anti-ennui en commentaire. ⬇️
C'est une question qui intrigue, parfois dérange : où s'arrête la religion et où commence la secte ? Les deux semblent partager beaucoup de points communs : des croyances, des rituels, des chefs spirituels, des fidèles. Pourtant, dans notre imaginaire collectif, la religion est perçue comme respectable, intégrée, presque « normale », tandis que la secte inspire méfiance, voire peur.Historiquement, le mot « secte » n'avait rien de péjoratif. Dans la Rome antique, il désignait simplement un « courant » ou une « école de pensée ». Les stoïciens, les épicuriens, c'étaient des sectes philosophiques. Mais au fil du temps, le terme a pris une connotation négative, notamment avec l'essor du christianisme. Les premières communautés chrétiennes étaient elles-mêmes vues comme une secte par les Romains ! Ce qui montre bien que la frontière est mouvante et dépend du regard social.Alors, qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui ?La religion, au sens classique, rassemble un grand nombre d'adeptes sur une longue durée. Elle s'institutionnalise : elle a une organisation, une hiérarchie, un corpus de textes et surtout une reconnaissance sociale et culturelle. Le christianisme, l'islam, le bouddhisme… toutes ces religions sont ancrées dans l'histoire et reconnues par les États. Elles se transmettent de génération en génération.La secte, elle, est perçue comme marginale et fermée. Souvent centrée autour d'un gourou charismatique, elle fonctionne sur un rapport d'autorité très fort et peut exercer un contrôle sur la vie intime de ses membres : choix de vie, relations familiales, argent. Ce n'est pas tant le contenu des croyances qui la distingue, mais la manière dont elles sont imposées. En France, par exemple, une commission parlementaire a défini des critères : manipulation mentale, isolement social, rupture avec l'entourage, dérives financières ou sexuelles. Ce sont ces pratiques qui font basculer un groupe spirituel dans la catégorie « secte ».Mais la ligne reste floue. Car une religion universellement reconnue aujourd'hui a pu être qualifiée de secte hier. Et certains défenseurs de petites communautés spirituelles dénoncent une stigmatisation injuste. Finalement, la différence n'est pas seulement théologique ou organisationnelle, elle est aussi politique et sociale : une religion est une secte qui a « réussi », disent certains sociologues.Alors, religion ou secte ? La réponse dépend souvent du point de vue, du contexte historique et de la reconnaissance institutionnelle. Une chose est sûre : cette frontière, instable, révèle surtout combien la croyance est un phénomène humain, toujours en mouvement, oscillant entre quête de sens et besoin d'encadrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les boulangers présentent effectivement une fréquence plus élevée d'asthme que la population générale. On parle même d'« asthme du boulanger », une forme d'asthme professionnel identifiée depuis plusieurs décennies.1. La farine, un ennemi invisibleLa principale cause est l'inhalation de poussières de farine. Lors du pétrissage, du tamisage ou de la cuisson, de fines particules de farine se diffusent dans l'air de la boulangerie. En pénétrant dans les voies respiratoires, elles déclenchent une réaction allergique chez certains travailleurs.Selon l'INSERM, environ 15 à 20 % des boulangers développent des symptômes respiratoires liés à l'exposition à la farine au cours de leur carrière.L'asthme du boulanger représente près de 20 à 25 % des cas d'asthme professionnel déclarés en France.2. Une allergie progressiveLe mécanisme est le même que pour d'autres allergies : l'organisme identifie les protéines contenues dans la farine (blé, seigle, parfois enzymes ajoutées comme l'alpha-amylase) comme des « intrus ». Cela provoque une inflammation des bronches, qui rétrécissent et entraînent toux, essoufflement, sifflements et crises d'asthme.Ce processus peut mettre plusieurs années à se développer. Beaucoup de boulangers débutants ne ressentent rien, puis voient apparaître des symptômes au fil du temps.3. Des facteurs aggravantsLa levure et les additifs : certaines levures et enzymes utilisées pour améliorer la panification sont aussi allergènes.Les horaires de travail : lever tôt, manque de sommeil et atmosphère chaude et sèche fragilisent les voies respiratoires.La génétique : une prédisposition familiale aux allergies augmente le risque.4. ConséquencesL'asthme du boulanger peut être invalidant et, dans certains cas, oblige à changer de métier. C'est pourquoi il figure dans la liste officielle des maladies professionnelles indemnisées en France.5. PréventionHeureusement, des mesures existent :Installer des systèmes d'aspiration pour réduire la poussière.Préférer le versage lent des farines, éviter le tamisage brutal.Porter un masque filtrant adapté.Surveiller régulièrement la fonction respiratoire des boulangers à risque.En résumé : si les boulangers souffrent souvent d'asthme, c'est parce que leur quotidien les expose à des poussières de farine et d'enzymes hautement allergènes. Ce n'est pas une fatalité, mais un vrai problème de santé publique et professionnelle qui nécessite prévention et protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Népal, il aura fallu moins d'une semaine pour faire tomber le gouvernement et organiser une transition politique. Des manifestations portées par la jeunesse - pas les partis politiques - dans lesquelles les réseaux sociaux ont joué un rôle pivot du début à la fin. Notre correspondant Côme Bastin a rencontré deux étudiants qui nous racontent comment la révolte éclair des Népalais s'est faite en ligne, autant dans les rues. C'est en regardant les vidéos d'une autre jeunesse asiatique en fronde que Ayusha, 18 ans, rejoint le mouvement dit de la Génération Z. « En Indonésie, sur TikTok, les jeunes pointent du doigt les enfants des politiciens corrompus. Souvent, ils étalent leur mode de vie ultra-luxueux sur les réseaux sociaux et cela pose question, parce que les fonctionnaires ne sont pas censés gagner autant d'argent. Au Népal, nous avons les mêmes, ils ont notre âge ». La tendance virale venue d'Indonésie passe au Népal, où la jeunesse se met à critiquer en ligne les familles de politiciens jugées corrompues. C'est à ce moment-là que les réseaux sociaux sont interdits par le gouvernement déjà discrédité. « Instagram, Facebook et d'autres applications ont été interdites et certains ont avancé que c'était pour mettre fin à cette tendance anti-corruption. Ce n'est pas prouvé, mais ça a en tout cas enragé les jeunes qui ont décidé d'une manifestation sur le terrain qui devait être pacifique ». Une manifestation pacifique qui tourne au drame La manifestation dégénère alors que des dizaines de participants sont tués par la police. Le quartier gouvernemental est incendié par la foule et le Premier ministre démissionne. Beaucoup de jeunes se désolidarisent des violences et le mouvement repasse en ligne, raconte Debesh, 17 ans. « Un important groupe de la génération Z a entrepris de trouver un nouveau dirigeant pour le pays sur Discord. Des appels géants ont été organisés, parfois avec 10 000 participants ! C'était chaotique, chacun se plongeait dans la constitution du Népal, proposait tel ou tel nom. Un consensus s'est finalement dégagé ». À lire aussiNépal: des heurts meurtriers éclatent lors de manifestations contre le blocage des réseaux et la corruption L'émergence de Sushila Kargi Ce vendredi, le président du Népal, l'armée et la génération Z sont tombés d'accord. Sushila Kargi, ancienne chef de la Cour Suprême respectée pour son combat contre la corruption, a été nommée Première ministre avant des élections législatives anticipées. En attendant, c'est via Instagram que Debesh organise la reconstruction. « J'ai posté un message pour nettoyer les rues et les bâtiments. Des influenceurs l'ont partagé et beaucoup de gens nous ont rejoints ! Aujourd'hui nous avons organisé notre première campagne de propreté à Katmandou ». Les révoltes récentes au Bangladesh voisin et au Sri Lanka avaient elles aussi rompu avec les partis traditionnels et adopté une organisation décentralisée grâce à Internet. À lire aussiNépal: la nouvelle Première ministre chargée de conduire le pays vers des élections législatives
A 28 ans, Arthur, nantais, est venu parler à mon micro à un moment de sa vie où il en pleine réflexion sur lui, son rapport à la masculinité et aux différentes injonctions sociétales et rapports de dominations masculines.Jeune homme timide, pas très à l'aise avec ses camarades garçons, il accueille sa sensibilité avec maturité dès le collège.Sa sexualité va être une successions de belles expériences et d'acceptation de ses divers envies et fantasmes. Il vit une sexualité riche avec de nombreux partenaires hommes et femmes qu'il rencontre sur des sites libertins ; plans à plusieurs, candaulisme, sauna gay … Il s'ouvre avec curiosité et plaisir à de différentes pratiques et découvertes.Rapidement Arthur va s'épanouir dans des relations ouvertes et alternatives, relations dont il parle avec respect et bienveillance, reconnaissant ses erreurs et revenant sur ses évolutions. Il avait pour souhait de vous partager son rapport à ses choix qui différent de la norme et surtout apporter des éclaircissements sur sa déconstruction, sa prise de conscience et les réflexions qu'il peut avoir sur son rôle en tant qu'allié féministe.1ère fois que l'on aborde ce sujet : Arthur prend le temps de détailler la toxicité des rapports insidieux de domination homme/femme, et qui, malgré un éveil certain et une attention particulière aux injonctions, peuvent s'immiscer et faire basculer l'équilibre et le rapport à l'autre dans le couple. Il définit - sans jugement - la fameuse « zone grise » partie prenante de la culture du vi0l. Il reconnait avoir lui-même pu créer des situations de chantage ou souhaiter susciter du désir et un rapport chez sa partenaire sans lui laisser l'espace d'exprimer son envie propre. Avec clairvoyance, il raconte cette société dans laquelle les hommes grandissent et évoluent, qui leur donne la possibilité d'exercer une typologie de violence et qu'Arthur dénonce, aujourd'hui. C'est un échange profond, très actuel, qui soulève de nombreux sujets de société notamment la culture du vi0l banalisée ou encore la charge mentale de la contraception qui revient aux femmes. TW : violences, rapports non consentis=> Arthur fait référence à l'épisode 84 avec Eymeric @anecdate** Infos **