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Comment parler de la fin de vie et de la mort avec un enfant ou un adolescent ? Un sujet grave...Souvent, les parents cherchent à protéger les plus jeunes du chagrin, mais le silence peut être plus douloureux que la vérité.À travers mon expérience et des conseils concrets, je t'invite à accompagner les jeunes avec sincérité, douceur et respect, tout en adaptant le dialogue à leur âge.Je te souligne le rôle essentiel des grands-parents comme repères émotionnels et encourage l'intégration des enfants dans les rituels pour favoriser la résilience familiale.Un épisode rempli de bienveillance, d'écoute et de pistes pour transformer ces moments difficiles en instants de partage et de transmission entre générations. Partage cet épisode autour de toi : il pourrait apporter réconfort et inspiration à ceux qui traversent ces épreuves.
À Washington, le Congrès américain doit examiner ce jeudi la requête de Donald Trump, qui veut intégrer le Nigeria à la liste des pays « particulièrement préoccupants » en matière de liberté religieuse. Ce vote tombera 48 heures après l'attaque meurtrière d'une église de l'Ouest du pays pendant une messe retransmise en direct. Les chrétiens sont-ils vraiment persécutés au Nigeria ? Quelles seraient les conséquences d'un vote pro-Trump au Congrès ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherches à l'IRD, l'Institut de Recherche pour le Développement. Il répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Marc-Antoine Pérouse de Montclos, est-ce que les chrétiens sont persécutés au Nigeria ? Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Il peut y avoir certaines zones où il y a des discriminations contre les minorités. Donc en l'occurrence confessionnelles, ça peut être des mouvements évangéliques ou même des catholiques, notamment dans le Nord à dominante musulmane. Mais il faut voir qu'à l'inverse, les musulmans peuvent aussi être victimes de ces discriminations dans des régions à dominante chrétienne, plutôt dans le sud-est par exemple. Alors il y avait une attaque qui avait frappé les esprits. C'était le jour de Noël de l'année 2012. C'était dans la région d'Abuja, à Matala Zuba précisément. Un commando armé avait attaqué une église en pleine messe de Noël. Le prêtre et cinq fidèles avaient été tués. Oui, il y a quelquefois des églises qui sont prises pour cible, notamment par des groupes jihadistes comme la mouvance Boko Haram dans le nord-est, qui là, en l'occurrence, avait frappé plus dans la région centrale autour de la capitale fédérale. Il faut savoir que dans les nombreuses violences qui agitent le Nigeria, il y a également des mosquées qui sont prises pour cible et qui vont être brûlées, qui vont être attaquées, pas forcément d'ailleurs par des chrétiens. Souvent, les groupes jihadistes s'en prennent d'abord aux musulmans, et l'essentiel des victimes, par exemple de Boko Haram, ce sont des musulmans, rappelons-le, parce que c'est mathématique. Ils agissent dans une région qui est surtout peuplée de musulmans. Leurs victimes sont essentiellement civiles et parmi leurs victimes, il y a aussi effectivement des chrétiens qui peuvent être ciblés comme chrétiens. Alors tout de même, c'était le 16 novembre dernier à Rome, le pape Léon XIV s'est adressé à la foule place Saint-Pierre, en dénonçant les persécutions des chrétiens à travers le monde, notamment « au Bangladesh, au Nigeria, au Mozambique et au Soudan ». Oui, alors il y a un index qui sort sur les persécutions des chrétiens dans le monde et qui donc fait état d'homicides en arguant que ces personnes sont tuées non pas pour être dépouillées, volées de leur voiture ou de leur portefeuille, mais bien à cause de leur dénomination chrétienne. En réalité, il y a des chrétiens qui sont ciblés au Nigeria dans le cadre de conflits fonciers, notamment dans la ceinture centrale du Nigeria, qui voient des éleveurs musulmans s'opposer à des cultivateurs chrétiens. Et là, effectivement, les églises peuvent être des marqueurs identitaires. Donc, on va brûler un village, on va aussi s'en prendre à une église. Ça peut être aussi des lieux de refuge. Et donc effectivement, là, on voit aussi des ciblages autour de lieux de culte qui visent explicitement les chrétiens. Mais derrière, les dessous de ces conflits ne sont pas fondamentalement d'ordre confessionnel. Ce n'est pas sur la manière de prier ou de croire. Ce sont d'abord des conflits fonciers, des conflits politiques, sur le partage du pouvoir, sur la compétition pour les ressources. Et puis, ne l'oublions pas, au Nigeria, plus de 200 millions d'habitants, il y a une pression démographique qui s'accroît. Et donc, dans certains cas, on voit que ces conflits fonciers opposent des chrétiens aux musulmans. Que pensez-vous de Donald Trump qui accuse le président Bola Tinubu de tolérer les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ? Oui, alors le point important, c'est qu'il n'accuse pas le gouvernement de commettre le génocide lui-même mais de laisser faire. Donc effectivement, il y a un gros problème au niveau de l'appareil coercitif du Nigeria avec une police qui, disons, ne performe pas, qui n'est pas professionnelle, qui tue énormément aussi beaucoup de civils. La même chose pour l'armée. Il se trouve qu'en plus il y a une configuration en ce moment politique au Nigeria qui fait que le président est musulman et le vice-président est également musulman. Or, d'habitude, il y a une règle non-écrite, ce n'est pas une règle constitutionnelle, mais qui veut que si le président est musulman, son vice-président sera chrétien et inversement. Donc là, on a une configuration un peu particulière qui va donner du grain à moudre aussi sur tous ces lobbys évangéliques qui s'en prennent aux musulmans, à l'élite musulmane du nord qui est accusée de laisser faire les « terroristes peuls », puisque les éleveurs peuls sont tous rangés dans la catégorie des terroristes, ce qui tend à donner une dimension très ethnique à ces conflits, quoi qu'il en soit de leur aspect confessionnel. Aujourd'hui, cette croisade en faveur des chrétiens du Nigeria est renforcée par une superstar du rap américain, Nicki Minaj. Est-ce que cela ne pèse pas dans l'opinion publique américaine et dans le vote à venir du Congrès américain ce jeudi ? Alors, le fait qu'il y ait des stars du rap qui s'engagent effectivement dans cette campagne va évidemment jouer en faveur des lobbys évangéliques du Nigeria qui pressent le Congrès de mettre en place des sanctions économiques. Alors eux demandent des sanctions économiques, ils ne demandent pas une intervention militaire. Et de toute façon, même les leaders chrétiens du Nigeria se sont opposés à l'éventualité d'une intervention militaire américaine qui, dans tous les cas, est complètement improbable. C'est le pays le plus peuplé d'Afrique. On ne voit pas très bien comment l'armée américaine pourrait intervenir dans un terrain plus que compliqué, puisque là, vous allez poster des soldats américains autour de chaque église de l'Etat du Plateau, dans le centre du pays. Ça n'a absolument aucun sens. À lire aussiLes propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka
Le 20 novembre 1975, après plus de 30 ans de règne du Caudillo, la transition démocratique du pays commençait. Elle s'est faite sur la base de l'amnistie, sans justice rétroactive, sans travail de mémoire. Et aujourd'hui, le franquisme divise la société. L'Espagne est confrontée à une montée sans précédent de l'extrême droite, alors qu'elle compte encore des milliers de fosses communes et plus de 100.000 disparus. L'Espagne commémore la fin de la dictature franquiste Diane Cambon s'est rendue dans un village des Asturies, au nord du pays, où une troupe de jeunes danseurs rend hommage à 13 de ses habitants assassinés par les franquistes à la fin de la guerre civile. L'arrière-grand-père de la chorégraphe faisait partie des fusillés. Entre 1936 et 1939, pendant la guerre civile espagnole, 30.000 enfants ont été évacués à l'étranger, dont la moitié en France, où ils ont été accueillis dans des familles ou dans des collectivités. En 1936, le coup d'État militaire contre le gouvernement d'Union des gauches ne réussit que partiellement ; commencent alors 3 ans de guerre civile. L'exode des enfants espagnols débute quasiment en même temps que le conflit en France, et il est avant tout organisé par le monde syndical. Des enfants ont aussi été envoyés en Belgique, au Royaume-Uni ou en URSS. Souvent à la demande de leurs familles, mais parfois à leur insu. Et à l'issue de la guerre, la réunion n'a pas toujours été possible. Célia Keren, maitresse de conférence en Histoire à l'Université Versailles Saint-Quentin leur consacre une livre intitulé La Cause des enfants, éditions Anamosa. Dans les médias européens, cette semaine, par Franceline Beretti Pendant que le président Volodymyr Zelensky cherchait, ces derniers jours, du soutien en Grèce, en France, en Turquie, la presse italienne évoquait les éternelles divisions du gouvernement sur son soutien à l'Ukraine. La Hongrie devient terre d'asile pour d'anciens dirigeants européens recherchés par la justice de leur pays, note Euronews. À lire aussiVolodymyr Zelensky à Paris: «L'Ukraine va acheter 100 Rafale», annonce l'Élysée À Magdebourg, les plaies sont encore vives à l'ouverture du marché de Noël Cette ville d'Allemagne de 240 000 habitants est la capitale de la région de Saxe-Anhalt, l'an dernier (2024), elle a été victime d'une attaque à la voiture bélier qui a causé la mort de 6 personnes et en a blessé plus de 300 autres, sur ce même marché de Noël. Onze mois plus tard, les préparatifs des fêtes sont assombris par le souvenir du drame, mais aussi par l'ouverture du procès de l'assaillant qui a débuté la semaine dernière, et qui ravive les plaies. Delphine Nerbollier était à Magdebourg pendant le montage des stands. À lire aussiAllemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
Le 20 novembre 1975, après plus de 30 ans de règne du Caudillo, la transition démocratique du pays commençait. Elle s'est faite sur la base de l'amnistie, sans justice rétroactive, sans travail de mémoire. Et aujourd'hui, le franquisme divise la société. L'Espagne est confrontée à une montée sans précédent de l'extrême droite, alors qu'elle compte encore des milliers de fosses communes et plus de 100.000 disparus. L'Espagne commémore la fin de la dictature franquiste Diane Cambon s'est rendue dans un village des Asturies, au nord du pays, où une troupe de jeunes danseurs rend hommage à 13 de ses habitants assassinés par les franquistes à la fin de la guerre civile. L'arrière-grand-père de la chorégraphe faisait partie des fusillés. Entre 1936 et 1939, pendant la guerre civile espagnole, 30.000 enfants ont été évacués à l'étranger, dont la moitié en France, où ils ont été accueillis dans des familles ou dans des collectivités. En 1936, le coup d'État militaire contre le gouvernement d'Union des gauches ne réussit que partiellement ; commencent alors 3 ans de guerre civile. L'exode des enfants espagnols débute quasiment en même temps que le conflit en France, et il est avant tout organisé par le monde syndical. Des enfants ont aussi été envoyés en Belgique, au Royaume-Uni ou en URSS. Souvent à la demande de leurs familles, mais parfois à leur insu. Et à l'issue de la guerre, la réunion n'a pas toujours été possible. Célia Keren, maitresse de conférence en Histoire à l'Université Versailles Saint-Quentin leur consacre une livre intitulé La Cause des enfants, éditions Anamosa. Dans les médias européens, cette semaine, par Franceline Beretti Pendant que le président Volodymyr Zelensky cherchait, ces derniers jours, du soutien en Grèce, en France, en Turquie, la presse italienne évoquait les éternelles divisions du gouvernement sur son soutien à l'Ukraine. La Hongrie devient terre d'asile pour d'anciens dirigeants européens recherchés par la justice de leur pays, note Euronews. À lire aussiVolodymyr Zelensky à Paris: «L'Ukraine va acheter 100 Rafale», annonce l'Élysée À Magdebourg, les plaies sont encore vives à l'ouverture du marché de Noël Cette ville d'Allemagne de 240 000 habitants est la capitale de la région de Saxe-Anhalt, l'an dernier (2024), elle a été victime d'une attaque à la voiture bélier qui a causé la mort de 6 personnes et en a blessé plus de 300 autres, sur ce même marché de Noël. Onze mois plus tard, les préparatifs des fêtes sont assombris par le souvenir du drame, mais aussi par l'ouverture du procès de l'assaillant qui a débuté la semaine dernière, et qui ravive les plaies. Delphine Nerbollier était à Magdebourg pendant le montage des stands. À lire aussiAllemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
Dans ce premier épisode de la saison 4, nous recevons Félix Henri, doctorant en géographie à l'Université de Montréal sous la supervision de Julie Talbot. Son parcours atypique, des sciences politiques à la géographie physique, l'a mené à s'intéresser à un oiseau mal perçu (à tord!) dans les médias : le cormoran à aigrette. Souvent blâmés par les pêcheurs et chasseurs, les cormorans sont accusés de détruire les forêts et de décimer les populations de poissons. Mais qu'en est-il vraiment ? À travers ses recherches dans l'archipel de Mingan, Félix étudie comment ces colonies d'oiseaux modifient les sols et les paysages, et cherche à replacer leur rôle écologique dans une perspective plus nuancée. Ensemble, nous discutons de science, de perceptions publiques et de la nécessité de fonder les décisions de gestion de la biodiversité sur des données solides plutôt que sur des idées reçues.--- LIENS---Livre : The double-crested cormorant : plight of a feathered pariah / Linda R. WiresEssaie graphique : Payer la terre / Paying the land par Joe SaccoUdeMNouvelles : Cohabiter avec le cormoranRadio-Canada : Les cormorans de Mingan : un oiseau marin unique étudié sur la Côte-Nord--- INFOS ---Animation : Marie-Christine Lafrenière et Leia Lafrance; Montage: Amélie Allard; Communications et réseaux sociaux : Éloïse Archambault. Studio : Studio d'enregistrement de la Bibliothèque des Lettres et des Sciences Humaines de l'Université de Montréal. Merci à Emir Chouchane pour son aide logistique et technique.
Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Un texte ratifié par 196 pays juridiquement contraignant. 36 ans après, les enfants connaissent-ils leurs droits fondamentaux ? Le droit d'avoir une identité, une famille, de recevoir une éducation, de jouer et d'avoir des loisirs, celui d'être protégé, de ne pas faire ou subir la guerre... Pour n'en citer que quelques-uns. Dans les faits, 250 millions d'enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, 138 millions travaillent, 150 millions ayant moins de 5 ans, ne sont pas enregistrés à l'état civil. Force est de constater que leurs droits sont toujours menacés. Un constat alarmant qui interroge aussi sur la place que l'on accorde aux enfants dans nos sociétés. Souvent citée en exemple, la Suède est le premier pays à interdire les châtiments corporels en 1979. Le pays nordique a également l'un des systèmes de la petite enfance les plus avancés d'Europe. En associant les enfants aux sujets qui les concernent, en les considérant comme des individus au même titre que les adultes, pourra-t-on leur améliorer leurs droits ? Une émission à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre. Avec : • Edouard Durand, magistrat, juge des enfants, ancien co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) et auteur du livre pour enfants Tes droits et tes besoins comptent, illustré par Mai Lan Chapiron (La Martinière jeunesse, 2025) • Marion Cuerq, spécialiste des droits de l'enfant, autrice du livre Une enfance en nORd (Marabout, 2023) dans lequel elle examine les différences sociales et culturelles entre la France et la Suède dans la relation aux enfants. Un nouvel épisode du Monde des enfants, réalisé par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, ils sont 6 à nous parler de leurs droits... Ils s'appellent Rafael, Kais, Beryl, Eyma, Dalia et Lucas. Ils ont 10 ans et sont en classe de CM2 à l'École Henri Martin de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne. Programmation musicale : ► Want It Back - Guts, Patrice, The School Voices NYC ► O Xango - Capitain Planet & Trio Mocoto.
Dans cet épisode, je vous parle d'un sujet qui nous concerne tous : l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Souvent, à la fin de mes conférences, on me confie la difficulté de maintenir cet équilibre sous la pression du travail. Ce n'est pas rare, surtout chez les jeunes professionnels. Mais c'est essentiel de comprendre pourquoi et comment y travailler.D'abord, je discute de l'importance de cet équilibre pour notre santé mentale et physique. Le stress, le sentiment de ne jamais finir nos tâches, et le travail qui empiète sur notre vie privée sont des signaux d'alerte. J'évoque même l'histoire de quelqu'un qui travaillait pendant ses vacances, une vraie catastrophe pour l'équilibre vie pro/vie perso.Je souligne ensuite que négliger cet équilibre peut mener à des pathologies sérieuses comme le burnout et la dépression. Malgré les obstacles comme la pression de la hiérarchie ou les attentes sociales, maintenir un bon équilibre est crucial non seulement pour notre bien-être mais aussi pour notre efficacité au travail.Je partage des stratégies pour améliorer cet équilibre :Optimiser le temps de travail en priorisant et en organisant mieux nos tâches.Définir des limites claires pour notre disponibilité professionnelle.Planifier des moments de loisirs pour garantir du temps pour nous, ce qui est essentiel pour se ressourcer.Je vous invite à réfléchir à vos propres pratiques et à partager vos astuces pour un meilleur équilibre vie pro/vie perso.
Le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations unies adoptait la convention internationale des droits de l'enfant (CIDE). Un texte ratifié par 196 pays juridiquement contraignant. 36 ans après, les enfants connaissent-ils leurs droits fondamentaux ? Le droit d'avoir une identité, une famille, de recevoir une éducation, de jouer et d'avoir des loisirs, celui d'être protégé, de ne pas faire ou subir la guerre... Pour n'en citer que quelques-uns. Dans les faits, 250 millions d'enfants dans le monde ne sont pas scolarisés, 138 millions travaillent, 150 millions ayant moins de 5 ans, ne sont pas enregistrés à l'état civil. Force est de constater que leurs droits sont toujours menacés. Un constat alarmant qui interroge aussi sur la place que l'on accorde aux enfants dans nos sociétés. Souvent citée en exemple, la Suède est le premier pays à interdire les châtiments corporels en 1979. Le pays nordique a également l'un des systèmes de la petite enfance les plus avancés d'Europe. En associant les enfants aux sujets qui les concernent, en les considérant comme des individus au même titre que les adultes, pourra-t-on leur améliorer leurs droits ? Une émission à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant du 20 novembre. Avec : • Edouard Durand, magistrat, juge des enfants, ancien co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) et auteur du livre pour enfants Tes droits et tes besoins comptent, illustré par Mai Lan Chapiron (La Martinière jeunesse, 2025) • Marion Cuerq, spécialiste des droits de l'enfant, autrice du livre Une enfance en nORd (Marabout, 2023) dans lequel elle examine les différences sociales et culturelles entre la France et la Suède dans la relation aux enfants. Un nouvel épisode du Monde des enfants, réalisé par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, ils sont 6 à nous parler de leurs droits... Ils s'appellent Rafael, Kais, Beryl, Eyma, Dalia et Lucas. Ils ont 10 ans et sont en classe de CM2 à l'École Henri Martin de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en région parisienne. Programmation musicale : ► Want It Back - Guts, Patrice, The School Voices NYC ► O Xango - Capitain Planet & Trio Mocoto.
Paul Delair et Caroline Dublanche expliquent les nuances entre timidité et introversion. Souvent confondus, ces traits de personnalité ont pourtant des implications distinctes sur la vie sociale et personnelle. Êtes-vous timide, introverti, ou les deux ? Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.
Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, prof de philo, Flora Ghebali, militante dans la transition écologique, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Direction le supermarché ! Souvent dans les supermarchés, on retrouve des caddies plein qui trainent….Aidez- nous ce matin à retrouver qui qu'il est le caddie !
Direction le supermarché ! Souvent dans les supermarchés, on retrouve des caddies plein qui trainent….Aidez- nous ce matin à retrouver qui qu'il est le caddie !
Depuis plus de 4 000 ans, le bronze est le métal préféré des sculpteurs. Des dieux grecs aux figures contemporaines, il traverse les siècles sans prendre une ride. Mais pourquoi ce matériau, né à l'aube de la civilisation, reste-t-il encore aujourd'hui la référence absolue de la sculpture ?Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain. Dès l'Antiquité, les artisans ont découvert que cette combinaison produisait un métal à la fois résistant, malléable et durable. Contrairement au fer, qui rouille, ou à la pierre, qui casse, le bronze supporte le temps, les intempéries et les manipulations sans se dégrader. Il ne se fissure pas, ne se corrode que très lentement et peut même être poli pour briller comme de l'or.Mais la vraie révolution du bronze, c'est sa souplesse artistique. Lorsqu'il est chauffé, il devient liquide et peut être coulé dans des moules très précis. Cette technique, appelée “cire perdue”, consiste à sculpter d'abord le modèle en cire, à le recouvrir d'un moule en argile, puis à faire fondre la cire pour y verser le métal fondu. Résultat : le bronze reproduit fidèlement les moindres détails du modèle original — muscles, plis du tissu, expression du visage. C'est grâce à cela que les artistes de la Grèce antique ou de la Renaissance ont pu donner vie à des œuvres d'un réalisme saisissant.Le bronze possède aussi une valeur symbolique. Par sa couleur chaude et sa brillance, il évoque la noblesse, la force et la permanence. De nombreux peuples l'ont utilisé pour représenter leurs dieux, leurs héros ou leurs souverains, précisément parce qu'il résiste à l'usure du temps. Une statue en bronze, c'est un message de puissance et d'éternité.Un autre atout du bronze est sa stabilité physique : en refroidissant, il se contracte légèrement, ce qui facilite le démoulage et réduit le risque de cassure. De plus, il peut être fondu et refondu sans perdre ses qualités, permettant de corriger, réparer ou même recycler les œuvres.Aujourd'hui encore, les sculpteurs contemporains continuent de choisir ce métal millénaire, autant pour ses qualités techniques que pour son héritage artistique. Le bronze allie la solidité du métal à la finesse du geste humain — un mariage parfait entre science et art.En somme, si les statues sont souvent en bronze, c'est parce que nul autre matériau ne conjugue aussi bien beauté, précision et immortalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:28:34 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1985, France Culture diffuse un “Bon plaisir” dédié à l'écrivain Alberto Moravia, enregistré en Italie. Entretiens et archives composent un portrait sensible de l'auteur du "Mépris" qui fut antifasciste, communiste et même considéré comme un existentialiste précoce. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Alberto Moravia Écrivain et journaliste italien du XXᵉ siècle; Elsa Morante; Laura Betti Actrice; Jean-Noël Schifano Écrivain
durée : 00:02:20 - C'est mon boulot - Le coaching professionnel s'est fortement développé ces dernières années. Notamment le coaching spécialisé en reconversion professionnelle, porté par les nouvelles aspirations au travail depuis la crise sanitaire. Mais parmi ceux qui exercent cette activité indépendante et non réglementée, la précarité est souvent au rendez-vous. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode de Feel Good, Sandra Veziano nous emmène à la découverte d'une hormone dont on parle trop peu : la mélatonine. Souvent réduite à son rôle de “pilule naturelle du sommeil”, cette molécule est en réalité un pilier fondamental de notre santé globale.Produite par la glande pinéale mais aussi par l'intestin, la mélatonine agit comme un véritable chef d'orchestre biologique : elle régule nos rythmes circadiens, favorise la régénération cellulaire, soutient l'immunité et protège le cerveau du stress oxydatif. Des études de Harvard Medical School et PubMed confirment même son rôle dans la prévention du vieillissement prématuré et des troubles métaboliques.Mais notre mode de vie moderne l'épuise : écrans tardifs, repas copieux du soir, carences en magnésium ou stress chronique bloquent sa production.Sandra décrypte ces mécanismes avec pédagogie et partage des gestes simples pour la réactiver naturellement : lumière du matin, dîner léger, micronutriments essentiels et surtout… un vrai retour à la nuit paisible.Un épisode lumineux, qui nous rappelle que le sommeil n'est pas une pause — c'est une renaissance cellulaire.
Avec la première neige qu’il y a eu mardi, des milliers d’usagers d’Hydro ont manqué d’électricité – encore –, mais c’est particulièrement le cas à Repentigny où la ville a connu 9 pannes importantes depuis le début de l’été. Entrevue avec Nicolas Dufour, maire de Repentigny. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les Équatoriens sont appelés aux urnes, ce dimanche 16 novembre 2025, pour un référendum voulu par le président Daniel Noboa. Quatre questions leur seront posées : approuver ou non l'installation de bases militaires étrangères, réduire ou non le nombre de députés, cesser ou non le financement des partis politiques par l'État et enfin autoriser ou non la réaction d'une nouvelle Constitution. Ce dernier point inquiète de nombreux écologistes qui souhaitent y maintenir les droits de la nature, inclus en 2008 lors de la précédente Constituante. Journaliste spécialisé dans la défense de l'Environnement, Franklin Vega est favorable au maintien des droits de la nature dans une éventuelle nouvelle Constitution, même si leur application depuis 17 ans le laisse perplexe. «Les droits de la nature sont davantage des énoncés théoriques que des valeurs appliquées sur le terrain. Il y a bien eu quelques cas, par exemple une route à Loja a été déplacée [au nom des droits de la nature] mais face aux grands intérêts économiques et miniers, ces droits passent au second plan», regrette-t-il au micro du correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. En revanche, Beto Bonilla, membre de la Fondation Pachamama, conteste l'idée selon laquelle les droits de la nature seraient en perte de vitesse : «Si c'était le cas, comment expliquer que les droits de la nature se soient étendus à plus de 40 pays comme la Nouvelle-Zélande, des pays européens et jusqu'à la Colombie ?». Le sujet des droits de la nature sera relancé ce dimanche si les Équatoriens choisissent de réformer la Constitution de 2008. Haïti : la violence des gangs s'étend encore dans l'Artibonite Dans le Haut Artibonite, Gros-Morne, une commune de plus de 150 000 habitants située entre les Gonaïves et Port-de-Paix, fait régulièrement l'objet des attaques sanglantes d'une branche du gang Kokorat San Ras. À plusieurs reprises, les hommes armés ont fait irruption en plein jour dans la ville, tuant, blessant et enlevant plusieurs personnes. Les victimes se comptent par centaines. La dernière attaque en date remonte au 2 novembre et s'était soldée par la mort de trois personnes. En sous-effectif, la police peine à contenir les groupes armés. Ronel Paul a joint des habitants de Gros-Morne, mais aussi Hubert Cénéac, le maire de la ville. Souvent à la tête de manifestations contre les malfrats, il raconte être devenu une cible. Face à l'impuissance des forces de l'ordre, il tente avec les moyens du bord d'assurer les protections des habitants. «Premièrement, j'ai publié des communiqués informant la population que certaines zones du centre-ville seront bloquées, pour réduire la circulation des gangs dans le centre-ville. Les bandits avaient cinq portes d'entrée et j'ai pris la décision d'en bloquer quatre, pour ne laisser qu'une seule voie, la Nationale 5, sur laquelle se trouve le commissariat. On utilise des graviers, du sable de rivière… entre dimanche et mardi, on aura à bloquer d'autres endroits afin de limiter leur entrée», explique-t-il. L'enfermement de la population est donc pour le moment, le moyen le plus efficace de la protéger contre les groupes armés. Car du côté de la police nationale, la situation est catastrophique. Selon le maire, le commissariat de Gros-Morne compterait seulement une quinzaine de policiers pour une population estimée à 169 000 habitants. 39 mercenaires cubains décédés identifiés en Ukraine À Cuba, la presse indépendante se penche sur le cas de mercenaires partis combattre en Ukraine pour le compte de la Russie. 39 Cubains ont été identifiés parmi les combattants de l'armée russe tués en ukraine, écrit Cubanet depuis Miami. Le député ukrainien Maryan Zablotsky (membre du parti du président Volodymyr Zelensky) a fait le déplacement en Floride pour tenir une conférence de presse sur ce sujet avec des membres de l'opposition cubaine en exil. La liste des noms a été publiée. Quatre Cubains ont, par ailleurs, été faits prisonniers, d'après le député, qui est venu de Kiev avec la proposition suivante : l'Ukraine peut les renvoyer chez eux si La Havane accepte en échange de libérer des prisonniers politiques, assure-t-il, cité par Cubanet. Avec la Corée du Nord, l'île communiste serait le principal pourvoyeur de combattants étrangers pour l'armée russe, écrivait Forbes le mois dernier. Les militaires cubains ne participent pas à des conflits à l'étranger, assure le gouvernement à La Havane, cité par Cibercuba. Mais face à la situation économique sur l'île, des milliers de citoyens cubains ont été séduits par le salaire promis par l'armée russe, ou trompés par des offres qui promettaient un emploi civil, puis forcés à signer des contrats de mercenariat sans comprendre ce qui y était écrit en russe, analyse le site d'information indépendant. Les estimations varient, néanmoins les services de renseignements américains, cités par l'agence Reuters en octobre parlent d'entre 1 000 et 5 000 combattants cubains enrôlés dans l'armée russe. Dans les Antilles françaises... La Collectivité Territoriale de la Martinique plaide une nouvelle fois pour une répartition «plus juste» des fonds européens en faveur de l'agriculture, explique Benoît Ferrand, de la 1ère.
Mon enfant, c'est souvent à travers ta faiblesse, ta vulnérabilité et tes présumées erreurs que Je peux davantage passer pour rejoindre les autres. Plus tu te reconnais petit, plus l'Amour du Père peut entrer en toi. Plus l'Amour est présent en toi, plus il peut passer à travers toi pour rejoindre d'autres coeurs. Ta présence devient lumière pour les coeurs qui cherchent Dieu. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Le pardon est à la base du christianisme. Cependant, ce pardon est difficile à accorder. Est-ce qu'il y a des choses impardonnables? Dans cet épisode, Joan et Stéphane explorent la différence entre la saine vigilance et la possibilité de changement, et abordent les limites que nous nous imposons. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Edwin Andrade, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui explore la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a une limite au pardon? Bonne question et bonjour Stéphane! Bonjour Joan, bonjour aux gens qui nous s'écoutent! Le pardon et Sodome et Gomorrhe [Joan] Cette notion du pardon... Elle traverse un peu toute la Bible, elle culmine avec Jésus qui est un grand maître. J'aime beaucoup une histoire biblique à ce sujet concernant la ville de Sodome et Gomorrhe. C'est vrai que l'on connaît un peu Sodome et Gomorrhe via des exégèses souvent biaisées qui disent que ce sont des villes où on pratiquait l'homosexualité. Alors tout de suite, je fais mon standing point. On y pratique beaucoup de choses, mais surtout pas le consentement ni l'hospitalité. C'est vraiment ça le cœur du propos, finalement, et aussi le cœur de la condamnation de Dieu qui se dit « je vais exterminer cette ville ». Et puis Abraham négocie. C'est rigolo parce que là, on est dans une histoire biblique, on dirait presque un midrash, une histoire un peu parallèle qui explique la Bible; mais non, c'est une histoire biblique. Et Abraham négocie avec Dieu. C'est à lire, comme passage c'est un peu croustillant. À mettre en scène avec des jeunes, c'est assez rigolo. Finalement, Dieu demande qu'il y ait au moins 50 justes, 50 personnes qui suivent les voies du Seigneur, qui probablement pratiquent l'hospitalité et font gaffe aux questions de consentement, ou en tout cas à ce qui existait à l'époque en matière de consentement. On ne sait pas trop ce que c'est, ce n'est pas tout à fait comparable à aujourd'hui, mais c'est un respect des règles, tout simplement, quelque chose qui n'est pas tout le temps de l'ordre de la domination et du pouvoir. Finalement, ils arrivent ensemble à un chiffre qui est 10. C'est un chiffre symbolique parce que dans la tradition juive, il faut 10 hommes pour minian, pour faire la prière, donc pour faire éclore un petit peu quelque chose du royaume de Dieu dans notre quotidien. C'est vrai que c'est un peu aussi ma compréhension du pardon, c'est-à-dire oui, je suis prêt à pardonner à cette ville, dit Dieu, mais à condition qu'il y ait un semblant de justesse et de justice et qu'il y ait des personnes pour l'incarner. Et moi, c'est un petit peu comme ça que j'aborde les questions de pardon. Souvent on pose des questions. Il y a quelques jours, et c'est un petit peu à elle que je pense, j'ai une amie d'enfance qui sort d'une situation dans laquelle elle ne s'est pas sentie respectée, une situation sentimentale, amoureuse; elle me dit, qu'est-ce que tu penses du pardon dans ces cas-là, quand tu te n'es pas sentie respectée dans une relation? Alors voilà, on a commencé une discussion et je lui dédie aussi un petit peu cet épisode de podcast. Je me dis souvent que ce qui n'est pas tellement important, c'est que moi j'ai pardonné, bien que si ça fait du bien à l'autre, je veux bien me mettre en chemin. L'important, c'est qu'après cette demande de pardon et le fait de poser les choses à plat, il y ait une vraie possibilité d'agir avec justesse. Pour moi, demander pardon à quelqu'un et puis ensuite recommencer cinq minutes après à faire n'importe quoi, il n'y a pas de sens à ce type de pardon. La sincérité des hommes politiques [Stéphane] C'est très intéressant, cette notion de pardon, parce qu'on a un peu l'impression qu'il faut absolument pardonner, peut-être par les enseignements qu'on a reçus, peut-être par notre jeunesse. Moi j'ai souvent vécu ça. Plusieurs personnes à l'écoute ont vécu ça ou ont vu ça. Deux enfants se chamaillent, puis là, l'adulte intervient. Bon, vous allez arrêter tout ça et serrez-vous la main, puis c'est terminé. Un peu comme c'est tout. Voilà, vous vous êtes serré la main, c'est pardonné, on oublie, on passe à autre chose. Il y a comme quelque chose qu'on croit magique. Ça me fait penser aussi à l'homme politique qui se fait prendre la main dans le sac, peu importe la situation. Il arrive sur la place publique, je m'excuse, bla bla bla, je suis désolé. Et on se pose la question, mais est-ce que c'est sincère? Je pense qu'il y a une question de crédibilité reliée au pardon. Lorsque les personnes présentent leurs excuses, bon, c'est bien, je veux bien. Mais est-ce que, parce que tu t'es fait coincer, tu te sens mal et tu veux que je te pardonne, ou vraiment il y a une réflexion de dire « ce n'est peut-être pas la meilleure chose que j'ai faite et c'est vrai que je veux changer. » Laisser une porte ouverte en cas de conflit [Joan] Il me semble que, sauf cas de personne manipulatrice, on le sent, on l'entend, on le sait lorsqu'il y a une vraie réflexion. Moi j'ai une politique personnelle sur le pardon avec mes amis. Je me dis, la vie est compliquée, mais elle est aussi longue. Et c'est vrai, on en a parlé dans l'épisode précédent, des fois on finit par se retrouver pour des raisons XY, de déménagement, de situation de vie. Alors souvent j'essaye, quand on a un désaccord, (j'ai 45 ans, il y a eu des gens avec qui j'ai eu des désaccords, des gens proches), j'essaye de refuser qu'on se quitte avec des griefs. Je me dis, parlons-en, disons-nous les choses. Il n'y a pas si longtemps que ça, j'ai quelqu'un que j'aimais beaucoup dans ma vie, qui avait une grande place. Et voilà, on arrive à un point où notre relation n'était plus la même. Il ne s'agit pas de mon mari. Je me suis dit : il faut boucler cette boucle et le dire franchement. Et se dire aussi, peut-être qu'un jour, on arrivera à dépasser certaines choses et à vivre encore d'autres choses. Disons que, sauf cas extrême, la porte reste toujours ouverte. C'est un petit peu comme ça que je gère mon rapport au pardon. Mais après, il y a la question du cas extrême. Et donc, on arrive à cette question de la limite. La nomination controversée de l'archevêché de Toulouse [Stéphane] C'est très pertinent parce que, est-ce qu'il y a des choses qu'on ne peut pas pardonner? Ce que moi, je considère qu'on ne peut pas pardonner, ce n'est pas la même ligne normalement que la tienne, Joan, ni qu'une personne qui est à notre écoute. Qu'est-ce qu'on fait dans ces cas-là? Oui, il y a des systèmes de loi lorsqu'il y a des crimes. Bon, c'est bien. Lorsqu'on parle de choses peut-être un peu plus émotives, lorsqu'on sent une trahison. Un exemple, et c'est un peu cette histoire-là qui m'a inspiré, moi, pour qu'on traite ce sujet, c'est le cas de l'archevêché de Toulouse. Certaines des personnes à l'écoute connaissent les faits, mais juste au cas où. L'archevêque Mgr Guy de Kerimel a nommé une personne, je ne dirai pas son nom, mais c'est public si vous voulez aller le chercher, dans une position quand même assez importante au niveau de l'archevêché. Le truc, c'est que cette personne-là, il y a environ 30 ans, a été reconnue coupable d'agressions sexuelles sur mineurs – ce ne sont pas juste des accusations comme ça –. Ça a créé une réaction épidermique. On le comprend après toutes ces années de scandales et surtout de mensonges et de dissimulation pendant des décennies, voire des siècles. Ce n'est pas surprenant. La question est : une fois que la personne a payé entre guillemets sa dette à la société, est-ce qu'elle peut être réintégrée ou non? C'est très difficile et je ne prends pas parti pour l'un ou pour l'autre, je constate juste de l'extérieur que c'est très difficile de tirer une ligne. Peut-on pardonner à un pédo-criminel [Joan] Écoute, je salue ta neutralité canadienne qui rejoint d'ailleurs la neutralité suisse. Moi, sur les questions de pédocriminalité, je refuse l'angélisme. En fait, je me suis beaucoup renseignée. D'abord, je viens d'une famille de travailleurs et travailleuses sociaux, donc ce sont des sujets avec lesquels j'ai grandi. J'ai aussi vu malheureusement des petites victimes qui ont été hébergées par mes parents. Sans entrer dans les détails, je me figure tout à fait les ravages que ça fait sur les enfants et les jeunes, les actes de pédocriminalité. Pour moi, un pédocriminel récidiviste, je ne parle pas nécessairement d'un gamin de 16 ans qui découvre sa sexualité et qui fait des choses criminelles avec quelqu'un de plus jeune de sa famille. Après, on lui explique les choses, il est suivi, il comprend la portée de son acte, peut-être qu'il a reproduit quelque chose qu'il a subi. Des fois, il peut y avoir des situations où, pédagogiquement, on peut reprendre les choses, on peut les encadrer, on peut les surveiller. Je parle vraiment de quelqu'un d'adulte et de criminel récidiviste qui est prédateur, donc qui fait des plans. Je connais cette situation de très près, puisque ma deuxième fille a malheureusement été suivie par un prédateur comme ça, donc c'est tout un état d'esprit. J'estime que quelqu'un comme ça, qui a développé maintenant ce type d'approche de prédation, de criminalité et de sexualité, n'a pas été pardonné de ses péchés, dans le sens où il a une pathologie. C'est pathologique là maintenant, c'est quelque chose dont il ne pourra plus se séparer, dans l'état des soins actuels. Donc, comme il va toujours finir par faire du mal à une personne plus faible ou sans défense, parce que c'est maintenant son mode opératoire pour avoir du plaisir sexuel, appelons un chat un chat, ce n'est pas de pardon dont il a besoin en premier, mais justement, comme j'ai dit, de soins, et dans le cas, majoritaire pour l'instant, où les soins ne fonctionnent pas, d'un lieu de vie sécure pour lui et les autres. Il y a vraiment du cas par cas à faire sur les questions de pardon. Pour moi, ça ne se joue pas vraiment du côté du pardon, mais du côté de la sortie du déni. Les quelques rares cas de personnes qui ont ces paraphilies pédocriminelles, les quelques rares cas où ils arrivent à mettre en place un système qui les empêche d'aller vers cette criminalité-là, ce sont des personnes qui sont sorties du déni. Parce que sinon, dans la très grande majorité des cas, ce sont des personnes qui vivent dans le déni. J'avais vu comme ça toute une interview d'un prêtre qui avait fait des choses répréhensibles envers des mineurs et qui disait : je n'ai compris que plus tard que les enfants ressentaient des émotions. Donc là, on est dans un déni complet quand même. Une fois sortis du déni - ça c'est un travail thérapeutique - moi je ne suis pas capable de mener des gens comme ça dans le travail thérapeutique. Je peux aider, je peux être une des personnes qui accompagnent, mais je ne peux pas être celle qui mettra en place le protocole de soins. Je pourrais pardonner au prédateur d'avoir été agressivement dans le déni, ça, je pourrais le lui pardonner. Mais je ne pourrais jamais lui pardonner ces actes-là, c'est impossible. Je n'y arrive tout simplement pas et je le reconnais, je le dépose à la croix d'ailleurs. Je ne peux pas parce que j'ai vu trop d'enfants qui sont complètement détruits et qui trouveront, certains d'entre eux, par l'amour et le temps, la force de se construire. Mais pour les autres, on sait très bien comment ça se termine. Je trouve souvent que c'est angélique et que c'est de la pensée magique que de me dire, et ça m'est arrivé beaucoup dans ma vie, oui, mais tu es pasteur, tu dois leur pardonner. Alors ça, les amis, non, ce n'est pas comme ça que ça se construit. Et ce n'est même pas bon, en fait, pour leur psyché. Je dirais même que l'amour que je leur porte implique que je ne leur pardonne pas comme ça, tout simplement. Cela implique que je leur pose un cadre, que j'ai des exigences et que je les renvoie justement à leur responsabilité. Es-tu un criminel pour le reste de sa vie? [Stéphane] Je suis d'accord avec toi pour les questions où les personnes vont agresser d'autres personnes et que c'est difficile de réformer cette personne-là. Ce qui m'a fait réfléchir récemment, c'est un TED Talk, les conférences TED, et c'était un Américain dans l'industrie du divertissement qui a commis un hold-up à l'âge de 16 ans. Il a purgé sa peine pendant neuf ans et demi en prison. C'est un peu ça le deal, du moins en Amérique du Nord. Une fois qu'on a payé sa dette à la société, on devrait avoir le droit de recommencer, tant aussi longtemps qu'on ne recommence pas à faire des crimes. Ce que cette personne mentionne, c'est qu'il y a une série de lois, une série de restrictions qui vont limiter ses ajustements pour le reste de sa vie, même s'il ne commet aucun autre crime. Et là, à certains moments, je me demande où doit-on tracer la ligne? Parce que tu as commis un crime, on va prendre pour acquis que tu es toujours un criminel… ou parce que tu as blessé un ami, je vais vouloir avoir ma revanche sur toi, je veux que tu souffres. Où tire-t-on la ligne entre une saine vigilance (oui, aucun problème avec ça). Un pédo criminel, je pense que c'est une question de vigilance que de demander qu'il ou elle ne se retrouve pas avec des personnes vulnérables, avec des mineurs. Aucun problème avec ça. Mais est-ce qu'une personne qui fait un hold-up, un vol, un délit de fuite, doit payer pour toute sa vie? Je ne sais pas. Ça me questionne beaucoup. Et qui décide où est cette ligne, au-delà des aspects légaux? La conversion des cœurs [Joan] Pour moi, ça m'amène finalement à deux problématiques. Un, celle de la métanoïa, de la conversion des cœurs, et la deuxième, celle de la dissimulation. Je vais commencer par la dissimulation parce qu'en fait, les systèmes trop répressifs ne donnent pas une vraie seconde chance aux gens qui n'ont pas une pathologie vraiment comportementale, mais qui font des erreurs, notamment de jeunesse, tous ces systèmes encouragent à la dissimulation. Ce n'est pas tant qu'on ne fait plus de hold-up ou de magouille, mais c'est qu'on apprend, et souvent d'ailleurs on apprend ça en prison, à dissimuler les choses ou à mieux les faire ou à mandater d'autres pour les faire. C'est un petit peu l'autre écueil de ne pas être une société capable de donner de secondes chances, notamment pour des erreurs de jeunesse, on encourage d'autres vices, donc la dissimulation. La deuxième chose à laquelle je pense, c'est qu'en tant que chrétienne, c'est vrai que je crois très fort à la conversion des cœurs, et ça j'y crois, mais alors complètement. C'est pour ça que parfois les gens sont choqués, ils me disent « ah, mais comment, tu veux enfermer des pédocriminels? » et je leur dis « ben en fait, je pense que ces pédocriminels peuvent convertir leur cœur, mais qu'ils ont besoin de beaucoup, beaucoup de soutien pour ne pas céder à leur paraphilie criminelle ». Ce n'est pas parce que tu as converti ton cœur qu'après tu arriveras à aligner toutes tes actions. Ce n'est pas du tout fou, ce n'est pas simple, sinon il n'y aurait pas eu Judas. Et Judas, c'est nous. C'est toujours pareil. On revient à l'épisode d'avant sur nos ennemis. On aimerait pouvoir dire c'est l'autre le problème et puis non, si on est honnête, ça fait partie à la fois du problème et à la fois de la solution. Du coup, moi j'aimerais tellement qu'on ait des sociétés plus axées sur la deuxième chance, sur le rebond, sur refaire sa vie, sur soutenir les gens. J'aime beaucoup, et c'est vrai que je suis très de gauche, mais j'aime beaucoup toutes ces initiatives sur le désendettement personnel. En droit local, en Alsace, il y a cette possibilité d'être désendetté personnellement. Il y a aussi des mesures comme ça en Suisse, et je trouve que ça, ce sont des mesures vertueuses. Parce que du coup, comme tu disais avant, on permet à la personne de repartir et puis d'être de nouveau un bienfait pour la société. Ça poserait même encore une autre question. Ce n'est pas quelles sont les limites du pardon, mais quelles sont les chances du pardon, ou bien quelque chose comme ça. Qu'est-ce que le pardon permet de vertueux? Est-ce qu'on est prêt aussi à vraiment pardonner? Être prêt à vraiment pardonner [Stéphane] C'est facile de pardonner les petites choses. « Bon, tu m'as pris cinq dollars, tu me n'as jamais remboursé. » Bof! Mais lorsque, comment dire, ça fait mal, lorsque ça vient nous toucher dans nos valeurs, ça peut être matériel, ça peut être plein de choses. C'est là que ça devient difficile et c'est là que c'est demandant de pardonner. Je pense à la fin de l'évangile selon Jean, chapitre 21. La célèbre scène où Jésus demande à Pierre, « Pierre, est-ce que tu m'aimes? » Pierre était très proche de Jésus. On peut l'interpréter comme on veut, mais il était vraiment dans le cercle intime. On a l'impression que c'était vraiment copain-copain. Il l'a trahi, il l'a trahi et abandonné au moment où il allait être mis à mort. Il l'a renié : je ne le connais pas, bla bla bla. Et dans cette épilogue, probablement ajouté plus tard à l'évangile, on a Jésus qui trois fois lui demande « Est-ce que tu m'aimes, Pierre? » Je sais que c'est Jésus, et je ne suis pas Jésus. Mais moi, si quelqu'un m'avait trahi comme ça, ça me demanderait beaucoup pour dire « ok, je te pardonne, puis on repart sur de nouvelles bases ». C'est très difficile le pardon, et je pense que c'est ça qui vient nous chercher, cette demande d'énergie, cette demande presque d'humilité, je dirais, dans le sens où je ne suis pas en contrôle de l'autre personne. Je ne peux pas dicter ce que cette personne peut dire, ce que cette personne peut faire. Pour faire écho à l'épisode précédent, je peux l'aimer, je peux essayer de rétablir des bases, mais je n'ai pas de contrôle là-dessus. Donc le pardon, souvent j'exprime ça, c'est comme de laisser aller toute cette colère, toute cette toxicité qui est à l'intérieur de nous, qui nous gruge nous-mêmes. Parce que lorsqu'on est fâché contre l'autre personne, parfois l'autre personne ne le sait même pas. Et la seule personne dont la vie est empoisonnée, c'est nous-mêmes. Et de dire « je laisse aller ça », ça ne veut pas dire « j'oublie ». J'adore les anglophones quand ils font la différence entre « to forgive » et « to forget ». Pardonner et oublier, les mots en prononciation en anglais sont proches, mais c'est quand même deux concepts différents. Je ne veux pas dire j'oublie nécessairement ce que tu as fait, mais je laisse aller. J'arrête de m'empoisonner la vie avec ça et j'avance, j'ouvre la porte. Si tu veux rentrer, merveilleux. Si tu ne veux jamais rentrer, ben tant pis, moi j'ai ouvert la porte. Se pardonner soi-même [Joan] J'ai une pensée qui rejoint vachement ce que tu es en train de développer là. En fait, ce que je trouve le plus difficile, c'est de se pardonner à soi-même. Je me suis levée, j'étais bien, j'étais de bonne humeur. J'étais un peu à la bourre pour une vidéo, mais j'étais de bonne humeur. Et la vidéo, elle ne s'est pas bien passée parce que je ne m'étais pas branchée sur le bon Wi-Fi. Alors, j'ai cassé les pieds à tout le monde parce qu'on ne m'entendait pas toujours, on ne me voyait pas toujours. Je m'agaçais vachement, et je m'en suis vachement voulu, en fait, de ne pas juste avoir vérifié mes paramètres de Wi-Fi entre le Wi-Fi du haut et le Wi-Fi du bas. Je n'étais peut-être pas bien réveillée, j'étais peut-être un petit peu trop détendue, je n'en sais rien. Je me suis débattue toute la matinée avec un sentiment de culpabilité, à me dire : ah, mais tu es bête. En plus, c'étaient des collègues plus jeunes que moi. Tu t'es un peu ridiculisée avec tes histoires de Wi-Fi du haut, Wi-Fi du bas. Franchement j'ai eu beaucoup de mal à me pardonner une petite histoire d'une petite vidéo, d'une petite Wi-Fi. Je me dis, c'est qu'on ne nous enseigne pas beaucoup la bienveillance envers soi-même, comme si justement ce n'était pas trop possible de se pardonner. Comme on n'a pas vraiment ça dans l'éducation, on a quelque chose à travailler là-dessus. Ça m'amène à des réflexions un peu plus graves, un peu plus tristes, avec un traumavertissement pour celles et ceux qui pourraient être concernés. Je me demande souvent comment font les personnes qui ont fait du mal sans intention de le faire, pour se pardonner. Je pense à un collègue qui malheureusement avait roulé sur son fils; le fils n'est pas décédé, mais bon, enfin, il a eu un peu mal, quoi, disons. Comment est-ce qu'on fait? Moi, j'ai eu trop de mal. Là, ça va mieux, ça va mieux. Puis demain, ça ira très bien. Mais je me suis quand même sentie... enfin, pas obligée, mais ça m'a fait du bien d'envoyer un message pour expliquer la situation sur mon problème de Wi-Fi du matin. Après, je me sentais un petit peu mieux, tu vois. Je me demande, mais comment font celles et ceux qui, dans leur quotidien, font un geste, oublient quelque chose et que ça a une portée catastrophique. Est-ce qu'on arrive à enseigner cette culture de s'auto-pardonner quand il n'y avait pas d'intention de faire du mal? Le pardon à la base de l'identité chrétienne [Stéphane] Dans le Notre-Père, on dit « Pardonnes-nous nos péchés comme nous pardonnons à ceux et celles qui nous ont offensés ». Moi, j'y vois une invitation à pardonner, parce que si on veut que Dieu nous pardonne comme on pardonne aux autres, si je veux que Dieu me pardonne, alors j'ai intérêt à le faire moi aussi, puis de commencer avec moi-même. Avoir cette assurance-là, que Dieu pardonne si on est prêt à confesser humblement, honnêtement, notre péché, nos péchés, Dieu pardonne. J'étais dans une paroisse où on me disait : non, non, non! La reconnaissance du péché, tout ça, c'est de la vieille Église, c'est de la manipulation. Les gens se sentent mal, les pauvres personnes âgées ont bien assez de problèmes, on ne va pas leur en rajouter. Moi, je disais : oui, ce n'est pas plaisant de reconnaître nos erreurs, mais c'est l'assurance du pardon qui vient après, qui est tellement puissante : avoir un Dieu qui nous aime tellement, qui nous dit « ok, tu as fait une connerie, tu as fait une erreur, tu as dit telle chose, tu n'as pas pris la pleine mesure de ton action, de tes paroles, ok, on peut recommencer. Ce n'est pas la fin de tout. Il y a une possibilité de continuer d'avancer ensemble. » Je trouve ça merveilleux et inspirant, parce que, en même temps, je me dis : si Dieu est prêt à faire ça avec moi, peut-être que moi, ma petite personne avec toutes mes limites, je peux essayer de suivre un peu ce chemin-là, puis de regarder les autres, puis de dire, OK, ce n'est pas la fin de tout. Et puis on peut essayer de continuer ou recommencer ou reconstruire quelque chose. La parabole du fils prodigue [Joan] C'est avec la parabole du fils prodigue qu'on peut terminer. Ce fils qui réclame son héritage pour aller faire la fête à la ville et faire n'importe quoi, ou bien peut-être pas n'importe quoi, juste des trucs que les jeunes aiment faire, que moi aussi peut-être j'aimerais faire, mais ça me donne mal à la tête. Une fois qu'il a tout dilapidé, il s'est retrouvé plus bas que terre; en plus il y a une famine dans le pays, voyez-vous ça? Terrible. Il revient vers son père et son père fait une énorme fête. Et puis son frère qui est là, qui est resté, qui se pose 2-3 questions, et il a bien le droit de se poser 2-3 questions. C'est un peu comme ça le système de pardon, parfois on va pardonner à des gens, puis les gens autour de nous vont se poser 2-3 questions; parfois Dieu va nous pardonner et nous-mêmes on va se poser 2-3 questions sur pourquoi est-ce que Dieu me pardonne? Les deux vont ensemble, je trouve, c'est une dynamique un peu vertueuse de dire qu'il y a peut-être toujours une possibilité de pardon, mais c'est quand même aussi bon de continuer à se poser des questions. Conclusion Merci, Joan, pour cette conversation. Merci à toutes les personnes qui nous écoutent, qui nous offrent quelques minutes de leur semaine, de leur journée pour nous écouter. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui nous permet d'être diffusées sur plein de plateformes. D'ailleurs, n'oubliez pas d'aimer, de partager, de mettre des commentaires, c'est toujours bon pour le référencement. Si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour nous, ne vous gênez pas. questiondecroire@gmail.com. Bonne semaine, Joan. Bonne semaine à vous. Au revoir.
Le Québécois Justin St-Pierre a connu une carrière de plus de 20 saisons et près de 1200 matchs arbitrés dans la Ligue nationale de hockey. Tout a commencé à Albanel, son village natal du Lac Saint-Jean, où il a fait ses premiers pas dans le métier à l'âge de 14 ans, réalisant rapidement que c'était sa voie. Il se souvient encore du jour où il a signé son premier contrat officiel dans la LNH, en 2003. «Je faisais 180 quelque milles dollars par année [...] Je vous en parle pi j'ai la chair de poule», expliquait-il lors de son passage au balado Bon match! avec Dany Dubé et Martin McGuire. St-Pierre, qui a roulé sa bosse et fait ses preuves dans la LHJMQ et la Ligue américaine, insiste sur la passion qui anime les arbitres, souvent sous-estimée. «On est aussi passionnés que les coachs et les joueurs...» Il révèle aussi le sacrifice personnel que représente une carrière à un aussi haut niveau. Souvent loin de la maison, il est conscient d'avoir manqué plusieurs événements marquants, tels que «les premiers pas [de sa] fille». Après avoir atteint les plus hauts sommets de la meilleure ligue au monde, il s’implique désormais dans la formation des arbitres au Québec. Mario Lemieux, avec son coup de patin «fluide, fluide» et Patrick Kane et «ses mains impressionnantes» sont parmi les joueurs qui l'ont le plus marqué dans sa carrière. Autres sujets abordés Gestion des émotions des joueurs et entraîneurs; La confrérie et la relation privilégiée avec d'autres arbitres; Le problème avec l'arbitrage au hockey mineur; La nouvelle vague d'arbitres du Québec; Les bagarres, une nécessité dans la LNH? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
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Les sciences humaines attirent de nombreux jeunes désireux de comprendre le monde et d'agir avec sens. Philosophie, sociologie, histoire, anthropologie… ces disciplines forment des esprits critiques, rigoureux et ouverts, capables de penser la complexité de notre époque.Souvent perçues comme trop théoriques, elles offrent pourtant de réels débouchés et développent des compétences très recherchées : analyse, argumentation, communication, compréhension des comportements.✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Ce que recouvrent les études de sciences humaines et les compétences qu'elles développent.Les principales licences possibles : philosophie, sociologie, histoire, anthropologie, sciences de l'éducation.Les débouchés professionnels variés : enseignement, communication, ressources humaines, culture, numérique.Comment accompagner votre enfant dans un choix d'études fondé sur la curiosité, la réflexion et le sens.Un épisode pour redonner aux sciences humaines toute leur valeur et aider votre enfant à construire un projet d'avenir ouvert, engagé et cohérent.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Philosophie et sociologie : deux disciplines passionnantes pour comprendre le monde et y agir avec sens.Souvent jugées abstraites, elles forment pourtant des esprits curieux, rigoureux et capables de penser la complexité du réel.✅ DANS CET ÉPISODE, NOUS ABORDONS :Ce que recouvrent les études de philosophie et de sociologie, et leurs objectifs.Les parcours possibles : licence, double cursus, prépa B/L.Les nombreux débouchés professionnels : enseignement, communication, recherche, ressources humaines, culture.Les conseils pour accompagner votre enfant dans ce choix d'études exigeant mais porteur de sens.Un épisode pour redonner à la réflexion toute sa place dans la construction du projet d'avenir des jeunes.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/(vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
durée : 00:05:07 - L'invité de "ici Maine" - "Doit-on défendre l'indéfendable", c'est le thème d'une conférence ce vendredi au tribunal du Mans, dont presque toutes les places sont réservées. Un succès que comprend l'avocat Jonathan Proust, l'un des intervenants : "On me pose souvent la question 'Est-ce que tu peux dormir ?'" Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Série “7 Jours, 7 Chakras” – Épisode 1 : Le Chakra Racine (Muladhara)Le lien de la plateforme gratuite pour accéder aux ressources du programme :https://preview.mailerlite.io/forms/1181199/169552010292495677/shareLa liste d'attente de la Formation Énergétique :https://dashboard.mailerlite.com/forms/1181199/138054905707365814/shareVous êtes-vous déjà demandé comment votre connexion à la terre influence votre bien-être global ?Ou pourquoi certaines émotions liées à la sécurité et à la stabilité intérieure semblent parfois vous échapper ?Dans ce premier épisode de la série 7 jours, 7 chakras, plongeons au cœur du Muladhara Chakra, le centre énergétique de l'ancrage et de la survie.Souvent négligé, ce chakra racine constitue pourtant la base de tout équilibre physique, émotionnel et spirituel. Au programme de cet épisode :Localisation et rôle du Muladhara Chakra : découvrez où se situe ce centre d'énergie et comment il influence le corps physique, les os, les jambes et le système immunitaire.Émotions et sécurité intérieure : explorez le lien entre le chakra racine et vos sentiments d'appartenance, de confiance et de stabilité.Déséquilibres et symptômes énergétiques : apprenez à reconnaître les signaux d'un chakra racine bloqué (fatigue, douleurs lombaires, troubles du sommeil ou alimentaires).Conseils pratiques et exercices : découvrez des postures de yoga, méditations guidées et visualisations pour rééquilibrer votre énergie et renforcer votre ancrage.Formation gratuite sur les chakras : rejoignez la plateforme de formation énergétique pour approfondir votre compréhension du corps subtil et accéder à des ressources exclusives.Équilibrer le Muladhara Chakra n'est pas seulement une démarche spirituelle — c'est une clé essentielle pour retrouver la stabilité, la vitalité et la paix intérieure.En écoutant cet épisode, vous apprendrez à renforcer votre connexion à la Terre, à cultiver un sentiment de sécurité durable et à harmoniser votre énergie vitale.Ne manquez pas cette première étape de la série “7 jours, 7 chakras” — un voyage spirituel et énergétique pour transformer votre bien-être au quotidien.Écoutez maintenant et commencez votre ancrage intérieur.**********************************************Je suis Amba, énergéticienne, formatrice en énergétique, en cartomancie, et en médiumnité. J'accompagne depuis plusieurs années celles et ceux qui veulent intégrer la spiritualité dans leur vie, à travers mes formations professionnelles, mes accompagnements individuels et ce podcast qui rassemble aujourd'hui des centaines de contenus disponibles gratuitement !
Emmanuelle Hutin a publié un premier récit remarqué, La Grenade (Stock, 2021). En parallèle de l'écriture, elle est directrice artistique indépendante et enseigne le yoga au profit d'associations caritatives. Son nouveau livre Les francs-tireuses est une fiction qui s'inspire de l'histoire vraie de deux femmes artistes qui ont résisté pendant la guerre avec des actions inédites dans l'Histoire. (Rediffusion) «Imagine-t-on pareille témérité ?», écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ? Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés «Le soldat sans nom» pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. (Présentation des éditions Anne Carrière). Illustration musicale : Gnossienne (1) d'Erik Satie. Pour aller plus loin, à découvrir également : À travers les destins croisés de cinq résistantes, Philippe Collin retrace le rôle crucial longtemps oublié des femmes dans la lutte intérieure et extérieure face au nazisme entre 1940 et 1944. Souvent réduites à une poignée de clichés romantiques, les femmes dans l'histoire de la Résistance française sont longtemps restées invisibles. Or, dans un pays vaincu, humilié et privé en partie de sa population masculine, emmenée en Allemagne en captivité dès l'été 1940, les femmes furent les premières à réagir et à initier un esprit d'insoumission. Parmi elles, deux figures illustres : Lucie Aubrac et Geneviève de Gaulle. Ainsi que trois femmes demeurées dans l'ombre : Mila Racine, Simonne Mathieu et Renée Davelly. Destins emblématiques ou méconnus, les trajectoires de ces cinq résistantes vont s'entremêler et se répondre : un récit choral et global qui redonne toute leur place aux femmes aux côtés des hommes. Cet ouvrage est l'adaptation illustrée d'archives inédites ou rares du podcast à succès sur France Inter suivi par plus de 2,5 millions d'auditeurs et plébiscitée par la critique. (Présentation des éditions Albin Michel).
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour dans l'Heure des Pros, Pascal Praud livre son regard sur l'actualité.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Penser la violence, le pouvoir et la paix sans naïvetéNos sociétés ne reposent pas seulement sur la raison et l'amour, mais aussi sur la peur et la contrainte. De Hobbes à Machiavel, de Graeber à Servigne, un épisode pour interroger le rôle caché de la violence dans nos institutions.Épisode enregistré le 29/10/2025---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
Jules a des difficultés à établir des relations amoureuses durables, se retrouvant souvent dans des situations où il court après des partenaires émotionnellement indisponibles. Il ressent une forte attirance initiale mais peine à s'investir lorsque la relation devient stable. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Souvent comparé à tort à de la simple timidité, l'anxiété sociale est un véritable trouble psychique qui bouleverse la vie quotidienne de milliers de jeunes. Et c'est principalement, la pandémie de Covid-19 qui a joué un rôle dans l'augmentation du nombre de cas d'anxiété sociale. De quoi parle-t-on exactement quand on évoque l'anxiété sociale ? La pandémie de Covid-19 est-elle la seule responsable de cette situation ? Y a-t-il d'autres facteurs qui expliquent cette augmentation ? Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Ludivine Morales. À écouter ensuite : Comment lutter contre l'éco-anxiété ? Qu'est-ce que l'IA anxiété ? Qu'est-ce qu'une relation parasociale ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue sur FRAGÎLE, le podcast qui raconte les îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, à travers le regard et le portrait de celles et ceux qui les habitent, les aiment et les font vivre.Dans ce deuxième épisode consacré au projet européen InterReg Marittimo AMMIRARE, avec mes invités, Éric SERANTONI, chargé de mission gestion et travaux en milieux naturels terrestres, et Nikola ZSOLNAY, chargée de mission sur le projet AMMIRARE au Parc national de Port-Cros, nous poursuivons notre exploration d'un sujet essentiel : l'avenir de nos plages méditerranéennes face au changement climatique.Après avoir posé les bases du projet dans la première partie, place cette fois à la question de l'hyperfréquentation et la gestion du flux des plageurs, aux actions concrètes menées sur le terrain et aux premiers enseignements tirés des expérimentations réalisées dans le Parc national de Port-Cros.
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer la puissance insoupçonnée de la présence face à l'impuissance, notamment lors de l'accompagnement de fin de vie d'un proche. À travers des récits personnels et de tendres souvenirs, je partage l'importance de "juste être là" – tenir une main, offrir un silence, traverser ensemble ces instants suspendus où tout semble s'effondrer et où l'action devient impossible. Dans cet épisode, on questionne la tendance à vouloir tout gérer et réparer, et l'on découvre qu'habiter le moment avec humilité peut être une réponse précieuse. Si tu as déjà vécu ce vertige de l'impuissance, tu trouveras ici inspiration et réconfort, ainsi que des pistes pour appréhender ces passages bouleversants. Abonnez-vous, partagez et venez discuter de vos expériences sur les réseaux ou lors d'un appel découverte – ici, chaque histoire compte. Prêt à plonger avec nous dans la vraie force de la présence ? Timeline de l'épisode 00:01:0100:01:14 La puissance de la présence: si tu ne peux pas faire, tu peux toujours être présent, tenir une main, respirer ensemble. Ça paraît simple, ça demande en fait une sacrée humilité, mais crois-moi cette posture, elle donne une force relationnelle incroyable. 00:03:3000:03:40 L'impuissance, une posture de présence : "On vit souvent je crois l'impuissance comme une défaite je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Quand on accompagne, à mon avis, on apprend à différencier 2 postures complètement différentes, celle de l'action, faire, soigner, organiser, gérer et celle de la présence être là tenir une main offrir un silence habité l'impuissance naît souvent de la confusion entre les 2 qu'en penses-tu Ça m'énerve au fond qu'on pense encore que l'impuissance, c'est un vide." 00:04:0700:04:24 Présence et tendresse: "Parfois, la plus grande aide, c'est juste d'être là. Assis en silence, c'est un espace où la tendresse peut naître, où l'écoute prend toute sa place et où la vérité d'un instant est partagée et devient de plus en plus forte avec tous les gestes techniques." 00:05:5500:05:59 Aidants et ressources : Sache que ton histoire, ton expérience et tes questions méritent d'être entendues.
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
durée : 00:17:04 - Disques de légende du mardi 21 octobre 2025 - Tout dernier opus de Jean-Sébastien Bach qu'il n'eut jamais le temps d'achever, "L'Art de la fugue" est un véritable aboutissement du style d'écriture du compositeur. Souvent joué à l'orgue ou au clavecin, le voici dans une version orchestrale dirigée au violon par Reinhard Goebel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À l'est du pays, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les territoires occupés depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à partir. Fuir l'occupation russe, au risque de rompre avec sa famille À l'est de l'Ukraine, plusieurs centaines de milliers d'enfants et d'adolescents résident dans les territoires occupés par la Russie depuis plus de 10 ans. À l'école, ils subissent un endoctrinement, on leur apprend à haïr l'Ukraine et à glorifier la Russie et son armée. En dépit de ce lavage de cerveau, certains jeunes parviennent à résister, à découvrir une autre vision de la situation, voire à fuir ces territoires occupés. C'est le cas d'Ivan, 18 ans. Après avoir fait connaissance avec des adolescents ukrainiens sur Internet, il a pris la décision de quitter sa ville natale de Louhansk pour rejoindre Kiev, au risque de ne plus jamais revoir ses parents. Anastasia Becchio et Julien Boileau l'ont rencontré. Olha Reshetylova, médiatrice pour les droits des soldats Pour défendre leur pays face à la Russie, les Ukrainiens se sont mobilisés dans des proportions sans précédent. Souvent de façon spontanée, en dehors de cadres institutionnels parfois très désorganisés au début du conflit. Et jusqu'à présent, les soldats et leurs familles n'avaient jamais disposé d'une structure indépendante pour les défendre au sein de l'État. C'est désormais chose faite, avec la création officielle d'un poste de médiateur militaire ; et la nomination à ce poste d'Olha Reshetylova. Issue de la société civile, consciente d'une méfiance générale à l'égard des institutions militaires, elle était déjà active sur cette question. Les précisions à Kyiv de notre correspondante Emmanuelle Chaze. Que savent les Italiens de leur histoire coloniale ? L'Italie est encore un jeune pays quand ses troupes débarquent sur les côtes africaines dans les années 1880. Elle installe d'abord des colonies en Somalie, en Érythrée, puis dans l'actuelle Libye. En 1936, après la conquête de l'Éthiopie, Benito Mussolini déclare posséder un Empire, alors même que les grandes puissances coloniales commencent à envisager un après. L'histoire de cet Empire qui s'arrête avec la fin de la Seconde Guerre mondiale est brève, mais très violente. Et si elle a profondément marqué l'imaginaire des Italiens, elle reste paradoxalement mal connue. À Rovereto dans le nord de l'Italie, le Musée de la guerre présente une exposition sur ces années, et leur écho. Visite guidée avec Olivier Favier. En un mot : le Social prescribing, des ordonnances pour faire du sport ou consulter une assistante sociale Au Royaume-Uni, comme dans de nombreux pays d'Europe, la santé publique est toujours à la peine : le manque de moyens et la pénurie de main-d'œuvre affectent depuis des années le NHS le service de santé nationale. Alors pour répondre aux besoins des patients, les professionnels innovent : à la fois par souci d'économie et d'efficacité, ils ont notamment lancé «les prescriptions sociales». Dans les cas où les médicaments ne seraient pas forcément utiles, elles peuvent se substituer aux traditionnelles ordonnances médicales. Marie Billon.
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome et véritable passionnée des plantes et de la teinture végétale. Ensemble, nous partons pour un voyage fascinant en Inde, où la couleur végétale prend une dimension culturelle et spirituelle profonde avec le henné. Au cœur de cet épisode, nous explorons le bindi rouge et le henné rouge, deux symboles emblématiques de la richesse des traditions indiennes.Le bindi, ce petit point rouge porté sur le front, n'est pas qu'un simple accessoire de mode. Selon Pauline, il incarne la déesse Shakti, représentant l'énergie féminine, l'amour et la prospérité. En lien avec le chakra Ajna, il évoque également l'intuition et la sagesse. Pour les femmes mariées, le bindi rouge, connu sous le nom de sindor, est un signe de leur statut marital, lié à la protection et à la bénédiction divine. À travers cette discussion, nous découvrons comment ces éléments de la culture indienne sont intimement liés à des pratiques de teinture végétale avec le henné, et comment ils continuent d'évoluer dans le monde moderne.Le henné, quant à lui, est bien plus qu'un simple tatouage corporel. Souvent appliqué lors des mariages, il symbolise la fertilité et la chance. Les motifs complexes et la couleur rouge du henné portent des significations spécifiques qui varient d'une région à l'autre. Pauline nous éclaire sur l'importance de ces traditions et leur impact sur la mode contemporaine, prouvant que la teinture végétale et les colorants biosourcés comme le henné et l'indigo ne sont pas seulement des pratiques ancestrales, mais aussi des tendances actuelles.À travers cette conversation enrichissante, Pauline nous invite à redécouvrir la beauté des plantes tinctoriales et à intégrer ces pratiques dans notre quotidien. Elle souligne l'importance de l'agriculture tinctoriale et des jardins tinctoriaux, où les couleurs de plantes prennent vie, offrant une palette inégalée de pigments végétaux et de tanins. En conclusion, cet épisode d'ArtEcoVert est une véritable ode à la couleur végétale et aux traditions qui l'entourent. Nous vous invitons à plonger dans cet univers riche et coloré, à découvrir les secrets des colorants végétaux et à célébrer l'authenticité culturelle. "Chaque couleur raconte une histoire", nous rappelle Pauline, et nous espérons que vous serez inspirés à explorer ces récits à travers vos propres expériences. Pour en savoir plus sur les plantes tinctoriales et la teinture végétale, n'hésitez pas à consulter les liens utiles que nous vous proposons en fin d'épisode. Belle écoute à tous !
Après des années d'expérience sur le terrain dans la conservation des grands mammifères africains, le scientifique sud-africain Luthando Dziba a pris le 1er octobre 2025 les rênes de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes). Souvent surnommé le « Giec de la biodiversité », cette instance scientifique et politique mondiale – près de 150 pays en sont membres - fait référence pour guider les politiques de préservation de la nature à partir des travaux de milliers de chercheurs. Pour la première fois, un scientifique africain en prend la tête. Pour sa première interview depuis sa prise de fonction, il est au micro de Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. RFI : Vous êtes le premier scientifique africain à diriger la plateforme scientifique et intergouvernementale sur la biodiversité, l'Ipbes. C'est l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Qu'est-ce que cela signifie pour vous et pour le continent ? Quels sujets allez-vous portez ? Luthando Dziba : L'Ipbes est vraiment LA plateforme de politique scientifique la plus fiable pour fournir des informations sur la biodiversité aux décideurs. C'est donc un immense privilège pour moi d'avoir été invité à diriger l'Ipbes. Ce que j'apporte, je pense, ce sont de nombreuses années d'expérience dans le secteur de la conservation de la nature en Afrique. Une expérience très pratique, de gestion des défis sociaux et écologiques sur le continent. Et je pense que cette perspective africaine unique sera extrêmement bénéfique. Je crois aussi que ma contribution et ma présence à ce poste aideront à inspirer une génération de scientifiques africains à contribuer non seulement à la politique scientifique de leurs pays, mais aussi à se penser et à se voir comme des contributeurs au niveau mondial. Les scientifiques africains sont-ils aujourd'hui bien représentés au sein de la communauté internationale en matière de biodiversité ? Donne-t-on assez d'importance aux savoirs africains aujourd'hui ? On a beaucoup œuvré pour améliorer la représentation des scientifiques des régions sous-représentées à l'Ipbes… comme l'Afrique, l'Europe de l'Est et parfois l'Amérique latine qui sont sous-représentées dans la communauté scientifique. Je pense que le point de départ pour l'Ipbes c'est vraiment de servir de plateforme à des voix très diverses, aux savoirs locaux et autochtones notamment, et à d'autres systèmes de connaissances. À lire aussiL'ONU donne son feu vert pour un Giec de la biodiversité Et puis nous ne voulons pas seulement nous concentrer sur la science de la biodiversité, nous voulons faire de la place aux sciences sociales pour avoir une vision beaucoup plus complète dans notre travail. Quelles sont les spécificités de la biodiversité africaine ? On pense souvent aux grands mammifères du continent comme les éléphants, les lions ou encore les rhinocéros, mais la nature africaine est riche de bien plus que cela, non ? Tout à fait, et notre rapport sur la biodiversité en Afrique en 2018 a montré le caractère unique de cet assemblage de grands mammifères. Ce qui est parfois moins connu ou valorisé, c'est le fait que la biodiversité africaine a co-évolué avec les humains. Il y a beaucoup d'exemples sur le continent, mais je pense aux savanes boisées du Miombo. Ces forêts tropicales sèches traversent tout le continent, de l'Angola, sur la côte ouest, jusqu'à la Tanzanie, le Mozambique sur la côte est, et l'Afrique australe. Les arbres Miombo se sont adaptés et quand on les exploite, ils repoussent. Ils peuvent survivre à des années d'exploitation de la part des populations tant qu'elles en font un usage durable… c'est-à-dire tant qu'elles ne détruisent pas des arbres entiers ou des groupes d'arbres entiers. C'est assez unique ! Un peu partout dans le monde, les peuples autochtones et traditionnels sont montrés en exemple pour leur capacité à préserver la nature, les animaux, les sols, les arbres… Auriez-vous en tête des exemples en Afrique de ces pratiques bénéfiques pour la biodiversité ? Je pense à la façon dont les communautés ont répondu à la bilharziose dans les zones rurales du Sénégal. Au lieu de juste traiter cette maladie parasitaire, ils ont mis en place des actions qui avaient un effet combiné sur la sécurité alimentaire, la qualité de l'eau et leur santé. Concrètement, en retirant des espèces invasives des cours d'eau où proliféraient les parasites et les mollusques qui transmettent cette maladie, ces communautés ont réduit les taux d'infection des jeunes jusqu'à 32 %, ils ont amélioré la qualité de l'eau, mais aussi les revenus des familles rurales. Il existe des façons d'agir que nous apprenons en nous appuyant sur les communautés autochtones et locales, des façons de gérer les systèmes naturels pour qu'ils perdurent. Nous experts, nous pouvons apprendre de ces années, parfois millions d'années, où les gens ont su comment vivre avec la nature. À lire aussiL'IPBES, «Giec de la biodiversité», prône des réponses globales et décloisonnées aux crises
Cette semaine dans le podcast, rencontre avec Tatiana, qui a découvert sa dyslexie à l'âge de 27 ans, après un parcours marqué par les obstacles et les incompréhensions.Souvent évoquée, mais encore méconnue, la dyslexie reste entourée de nombreux clichés. Tatiana raconte avec sincérité ce que cette différence signifie au quotidien, chez l'enfant comme chez l'adulte, et comment le diagnostic a bouleversé sa manière de se comprendre et de s'accepter. À travers son témoignage, elle souhaite sensibiliser et lever le voile sur une réalité vécue par de nombreuses personnes, tout en ouvrant la voie à plus de bienveillance et de reconnaissance.
durée : 00:39:20 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Comment sortir des polarisations stériles ? Comment construire un récit commun dans un monde décolonisé mais encore hanté par son passé colonial ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Singaravélou Historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King's College de Londres et à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.; Souleymane Bachir Diagne Philosophe, professeur de philosophie française et africaine à l'Université de Columbia, directeur de l'Institut d'Études africaines
Depuis plusieurs années, les chercheurs s'intéressent au lien possible entre la fréquence des éjaculations et la santé de la prostate. Une étude particulièrement marquante a été menée par l'Université Harvard et publiée dans la revue European Urology. Elle a suivi près de 32 000 hommes pendant près de deux décennies afin de comprendre si le rythme des éjaculations avait un impact sur le risque de développer un cancer de la prostate.Les résultats ont surpris par leur clarté : les hommes qui éjaculaient au moins 21 fois par mois avaient un risque de cancer de la prostate inférieur d'environ 20 % par rapport à ceux qui déclaraient éjaculer seulement 4 à 7 fois par mois. Autrement dit, une activité sexuelle régulière, qu'il s'agisse de rapports, de masturbation ou d'autres pratiques, pourrait jouer un rôle protecteur.Mais comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs hypothèses sont avancées. La plus courante est l'idée de “nettoyage”. L'éjaculation permettrait d'évacuer des substances potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate. En “vidant les conduits”, la glande subirait moins de stagnation de fluides et donc moins d'inflammation chronique. Une autre piste suggère que l'activité sexuelle stimule la régulation hormonale, ce qui pourrait réduire les déséquilibres favorisant certaines formes de cancer.Il faut toutefois nuancer. L'étude est observationnelle : elle met en évidence une corrélation, mais ne prouve pas à elle seule une relation de cause à effet. Les hommes ayant une vie sexuelle plus active pourraient aussi avoir un mode de vie globalement plus sain, un meilleur suivi médical, ou encore un profil psychologique plus protecteur face au stress — autant de facteurs qui jouent aussi sur la santé.Ce travail de Harvard s'ajoute néanmoins à d'autres recherches qui vont dans le même sens. Dans la prévention du cancer de la prostate, l'alimentation, l'activité physique régulière et l'absence de tabac restent des piliers essentiels. Mais la fréquence des éjaculations pourrait être considérée comme un facteur supplémentaire, facile à intégrer dans l'hygiène de vie.En résumé, éjaculer souvent — autour d'une vingtaine de fois par mois — pourrait réduire le risque de développer un cancer de la prostate. Ce n'est pas une garantie absolue, mais un élément intéressant du puzzle scientifique. Comme le souligne l'étude de Harvard, la sexualité n'est pas seulement une affaire de plaisir : elle pourrait aussi être un allié discret de la santé masculine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.