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durée : 00:03:21 - L'info d'ici, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cette conférence a été donnée le 29 avril 2023 dans le cadre des Skeptics in the Pub Bruxelles, un cycle de conférences mensuelles organisé par le Comité Para asbl. —————————————————- La chaîne YouTube Scepticisme scientifique. Le Tipeee du podcast Scepticisme scientifique. Le Patreon du podcast Scepticisme scientifique.
Immobilier VS Bitcoin : Le Duel Ultime pour votre Capital !
Pour ce podcast, nous allons mettre le cap sur le Rocher, chez nos voisins et amis de la Principauté de Monaco... Souvent à la une de la presse française et internationale, Monaco est une principauté qui fait l'objet de beaucoup de fantasmes… elle fascine, elle attire, elle intrigue parfois… Monaco est un pays, un « État », un micro-état connu dans le monde entier, tout comme la famille princière, son Palais, son faste tout en élégance. Pour beaucoup, Monaco est un lieu hors du monde, hors du temps. Mais s'il y a quelque chose qu'on ignore souvent à son propos, ce sont ses institutions POLITIQUES ! Monaco est une Principauté. Certes ! Mais qu'en est-il réellement ? Quel est son système politique ? Qu'a-t-il d'original ? Pour répondre à cette question, je reçois aujourd'hui un éminent spécialiste des institutions politiques, maitre de conférences à Sciences po et enseignant de culture générale à la prépa ISP : Samir Hammal.
Souvent moqué, jamais vraiment défini, le « beauf » traverse les discours avec son lot de clichés : mauvais goût, vulgarité, accent prononcé…Le « beauf », c'est celui qu'il ne faudrait surtout pas devenir — et celui dont on se distingue pour se hisser socialement.À quoi ressemble cette figure du beauf ? Et que dit ce mépris sur celles et ceux qui le formulent ?Pour en parler, Encore Heureux reçoit Rose Lamy (@préparez-vous pour la bagarre), autrice du livre Ascendant Beauf (Éd. Seuil, 2025).CRÉDITS : Encore Heureux est un podcast de Binge Audio animé par Camille Teste. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix et Marie Foulon. Musique originale : Artuan de Lierrée. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Souvent éclipsé par l'or ou le lithium, le platine revient sur le devant de la scène comme un actif stratégique aux multiples facettes. À mi-chemin entre valeur refuge et métal d'avenir, il attire l'œil des investisseurs les plus attentifs. Tensions sur l'offre mondiale, rôle clé dans la transition énergétique, lien croissant avec l'économie de l'hydrogène, enjeux environnementaux liés à son extraction : comment investir dans ce métal rare ? L'analyse de John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement et associé de la banque Cité Gestion. Ecorama du 23 juillet 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dida Nibagwire et Frédéric Fisbach mettent en scène le roman de Gaël Faye, Petit pays publié en 2016, aux éditions Grasset. Gahugu Gato signifie « Petit pays » en kinyarwanda, langue nationale parlée au Rwanda. C'est aussi le titre du roman de l'auteur Gaël Faye, publié en 2016. Inspiré en partie par sa propre enfance, le livre raconte l'histoire d'une famille exilée au Burundi, alors que le pays sombre dans la guerre civile. La famille va être confrontée aux événements qui aboutiront au génocide des Tutsis au Rwanda et dont on a commémoré le 30è anniversaire en 2024. Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire adaptent ce roman de Gaël Faye qui relate l'enfance de Gaby. Les metteurs en scène invitent des interprètes rwandais à convoquer la mémoire sur scène avec beaucoup de scènes racontées en chansons. Les Rwandais ont plein d'histoires à raconter. On ne peut pas occulter cette histoire, qu'il faut la raconter mais il faut en faire quelque chose. Il y avait aussi la volonté de ne pas être assigné à ce génocide. Frédéric Fisbach Frédéric Fisbach est un metteur en scène français de théâtre et d'opéra. Il est également comédien et réalisateur, né à Paris en 1966. La pièce a été créée au Rwanda après la rencontre entre Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire. Après avoir vu l'adaptation que Frédéric Fisbach avait faite en français, Dida Nibagwire a voulu monter le spectacle au Rwanda pour les Rwandais, avec des acteurs burundais, rwandais, en kinyarwanda. C'est très important pour nous de faire ce travail en Kinyarwanda. Souvent, c'est difficile de dire les mots dans d'autres langues. Le roman de Gaël Faye parle aussi de cette culture et de cette langue. Dida Nibagwire. Dida Nibagwire est une artiste et entrepreneuse culturelle rwandaise. Elle vivait au Rwanda au moment du génocide. Elle dirige un centre culturel à Kigali. Elle a notamment été directrice de casting et conseillère technique de l'adaptation cinématographique de Petit Pays, de Gaël Faye, réalisé par Éric Barbier, et coproductrice du documentaire Le silence des mots, coréalisé par Michael Sztancke et Gaël Faye. Même pour moi qui étais jeune, c'est très difficile de poser des mots sur ce qu'on a vécu. C'est très important pour moi que la jeune génération se réconcilie avec ce passé. Dida Nibagwire. À lire aussiGaël Faye: «Petit pays n'est absolument pas mon histoire» Gaël Faye est un auteur, rappeur et compositeur franco-rwandais né en 1982 à Bujumbura (Burundi). Issu d'un père français et d'une mère rwandaise, il quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour fuir la guerre civile et le génocide. Ce déracinement marquera profondément son œuvre. En 2016, il publie Petit pays, largement inspiré de son enfance au Burundi. Le livre connait un grand succès public, il est traduit dans de nombreuses langues dont le kinyarwanda. Il est adapté au cinéma en 2020. Son dernier roman, Jacaranda, publié aux éditions Grasset et qui parle de la Réconciliation et du rôle de justice transitionnelle des gacaca a reçu le Prix Renaudot. Il est reparti vivre au Rwanda en 2015. Invités : Frédéric Fisbach, Dida Nibagwire, metteurs en scène et comédiens de Gahugu Gato (Petit pays). À lire : Petit pays et Jacaranda publiés aux éditions Grasset Un spectacle à voir jusqu'au mardi 22 juillet 2025 au Cloître des Célestins. À écouter aussiGénocide au Rwanda, les mots de la catastrophe
Dida Nibagwire et Frédéric Fisbach mettent en scène le roman de Gaël Faye, Petit pays publié en 2016, aux éditions Grasset. Gahugu Gato signifie « Petit pays » en kinyarwanda, langue nationale parlée au Rwanda. C'est aussi le titre du roman de l'auteur Gaël Faye, publié en 2016. Inspiré en partie par sa propre enfance, le livre raconte l'histoire d'une famille exilée au Burundi, alors que le pays sombre dans la guerre civile. La famille va être confrontée aux événements qui aboutiront au génocide des Tutsis au Rwanda et dont on a commémoré le 30ᵉ anniversaire en 2024. Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire adaptent ce roman de Gaël Faye qui relate l'enfance de Gaby. Les metteurs en scène invitent des interprètes rwandais à convoquer la mémoire sur scène avec beaucoup de scènes racontées en chansons. Les rwandais ont plein d'histoires à raconter. On ne peut pas occulter cette histoire, qu'il faut la raconter mais il faut en faire quelque chose. Il y avait aussi la volonté de ne pas être assigné à ce génocide. Frédéric Fisbach Frédéric Fisbach est un metteur en scène français de théâtre et d'opéra. Il est également comédien et réalisateur, né à Paris en 1966. La pièce a été créée au Rwanda après la rencontre entre Frédéric Fisbach et Dida Nibagwire. Après avoir vu l'adaptation que Frédéric Fisbach avait faite en français, Dida Nibagwire a voulu monter le spectacle au Rwanda pour les Rwandais, avec des acteurs burundais, rwandais, en kinyarwanda. C'est très important pour nous de faire ce travail en Kinyarwanda. Souvent, c'est difficile de dire les mots dans d'autres langues. Le roman de Gaël Faye parle aussi de cette culture et de cette langue. Dida Nibagwire. Dida Nibagwire est une artiste et entrepreneuse culturelle rwandaise. Elle vivait au Rwanda au moment du génocide. Elle dirige un centre culturel à Kigali. Elle a notamment été directrice de casting et conseillère technique de l'adaptation cinématographique de Petit Pays, de Gaël Faye, réalisé par Éric Barbier, et coproductrice du documentaire Le silence des mots, coréalisé par Michael Sztancke et Gaël Faye. Même pour moi qui étais jeune, c'est très difficile de poser des mots sur ce qu'on a vécu. C'est très important pour moi que la jeune génération se réconcilie avec ce passé. Dida Nibagwire. Gaël Faye est un auteur, rappeur et compositeur franco-rwandais né en 1982 à Bujumbura (Burundi). Issu d'un père français et d'une mère rwandaise, il quitte son pays natal à l'âge de 13 ans pour fuir la guerre civile et le génocide. Ce déracinement marquera profondément son œuvre. En 2016, il publie Petit pays, largement inspiré de son enfance au Burundi. Le livre connait un grand succès public, il est traduit dans de nombreuses langues dont le kinyarwanda. Il est adapté au cinéma en 2020. Son dernier roman, Jacaranda, publié aux éditions Grasset et qui parle de la Réconciliation et du rôle de justice transitionnelle des gacaca a reçu le Prix Renaudot. Il est reparti vivre au Rwanda en 2015. Invités : Frédéric Fisbach, Dida Nibagwire metteurs en scène et comédiens de Gahugu Gato (Petit pays) À lire : Petit pays et Jacaranda publiés aux éditions Grasset Un spectacle à voir jusqu'au mardi 22 juillet au Cloître des Célestins.
Cléopâtre est la dernière reine à avoir dirigé l'Egypte de 51 à 30 avant JC. Souvent décrite comme une femme belle et forte, à l'avis politique très perspicace, Cléopâtre s'est entourée de deux hommes lors de son règne : Jules César, pour s'allier avec Rome, et le dirigeant romain Marc Antoine, avec qui elle a vécu. La jeune femme se suicide à l'âge de 39 ans, et depuis, de nombreux mystère entourent son histoire. Plus particulièrement celui à propos de son sarcophage.. Fouillons ensemble dans ce qu'on appelle ‘le Mystère Cléopâtre'. Qu'est-ce que ce mystère ? Qu'ont donné les principales recherches ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. À écouter aussi : Peut-on critiquer Friends ? Qui sont ces stars accros au sexe ? Comment Diam's est-elle devenue une icône du rap français ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 06/12/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
"Et si le souci, c'était pas un manque d'idées ? Ou un manque de créativité ? Aujourd'hui, j'ai envie de te partager ma réponse à une question qu'on me pose tout le temps – genre tout le temps : “Comment tu trouves toutes tes idées de contenu ?”Souvent, cette question est accompagnée de petites phrases comme :“Moi j'suis pas créative.” “J'ai plus d'idées.” “Je sais pas quoi dire.”Et au-delà du fait que ce soit déjà une bonne grosse croyance limitante, surtout si ton objectif, c'est de construire une présence forte en ligne, je crois surtout que le vrai blocage, il est rarement là.Quand je creuse avec mes clientes, je me rends compte que ce qu'elles appellent “manquer d'idées” cache souvent autre chose. Et aujourd'hui, je vais te partager les 3 vrais déclencheurs qui te permettent non seulement de retrouver l'inspi, mais surtout de créer du contenu puissant, fluide, et qui vend sans avoir l'impression de forcer.---Ressource offerte : 12 premières minutes de l'atelier Carrousel Superstar Et si tu souhaites soutenir Ambition Digitale gratuitement
Dans ce troisième épisode, on aborde les voix et les blessures de lʹenfance. Souvent mieux que la parole, le chant permet à lʹenfant de libérer et de sublimer ses émotions. Une série en 9 épisodes de Radio Canada pour les Médias Francophones Publics.
Dimanche 26 janvier, les électeurs biélorusses sont appelés à voter dans le cadre de l'élection présidentielle. Comme le dénonce depuis des décennies la communauté internationale, c'est par un processus électoral ni libre, ni équitable, qu'Alexandre Loukachenko devrait être reconduit pour un nouveau mandat, son septième consécutif à la tête d'un pays considéré comme un satellite de la Russie. Un pays déserté par une opposition victime d'une répression féroce. (rediffusion du 25 janvier 2025) Il est au pouvoir depuis 1994. Alexandre Loukachenko est aujourd'hui le plus ancien dirigeant des ex-républiques de l'espace soviétique. À 70 ans, il continue de diriger d'une main de fer un régime considéré par beaucoup comme le plus autoritaire en Europe et se présente sans véritable opposant dans ce scrutin présidentiel. Il devrait logiquement être reconduit pour un septième mandat à la tête d'un pays dont le régime s'est encore plus durci depuis août 2020, après une dernière élection entachée de nombreuses fraudes. « Souvent, quand on parle de Biélorussie, on parle d'une forme d'accord tacite qui existait plus ou moins avec les classes moyennes biélorusses, en tout cas qui a permis l'émergence de ces classes moyennes biélorusses, qui pouvaient circuler à l'époque assez librement, qui pouvaient donc gagner leur vie assez facilement. Mais en échange, il ne devait évidemment pas manifester d'ambitions politiques. C'est ce pacte qui, du point de vue d'Alexandre Loukachenko, a été rompu en 2020, quand beaucoup de citoyens biélorusses ont exprimé des revendications politiques », estime Olga Gille-Belova, docteur en sciences politiques et maître de conférences à l'université Bordeaux-Montaigne. Une opposition muselée, en exil ou en prison La répression féroce qui a suivi ces manifestations sans précédent a permis à Alexandre Loukachenko d'écarter toute opposition. Si certains de ces opposants ont été arrêtés et sont désormais en prison, d'autres sont parvenus à fuir. « Dès l'automne 2020, des Biélorusses par milliers, des dizaines de milliers même, ont fui le pays par peur de répression, par peur de l'emprisonnement, par peur des tortures, par peur des menaces sur leur famille, et beaucoup sont arrivés en Lituanie, en Pologne et également en Géorgie, détaille Ronan Hervouet, sociologue, professeur à l'université de Bordeaux-Montaigne et qui mène actuellement des recherches sur les exilés biélorusses. Ces personnes, au début, continuaient de participer à des formes de mobilisation, de manifestation, de soutien aux prisonniers politiques, etc. Mais rapidement, ils se sont rendu compte qu'ils ne se sentaient pas en sécurité, même dans les pays d'accueil. Ils avaient peur que leur mobilisation à l'étranger puisse nuire à leurs proches. Aujourd'hui, la mobilisation, l'action contre le régime apparaissent extrêmement difficile à mener collectivement, à l'intérieur du pays comme depuis l'étranger. » Une dépendance à la Russie qui va de pair avec la répression Svetlana Tikhanovskaïa, considérée comme la cheffe de file de l'opposition biélorusse et adversaire du président sortant en 2020, continue de se battre, mais en exil. Ainsi, Alexandre Loukachenko est sans opposant aujourd'hui et compte rester sur la même ligne, c'est-à-dire avancer main dans la main avec la Russie de Vladimir Poutine, dont la Biélorussie aujourd'hui ne peut se passer. « Il y a une dépendance beaucoup plus importante qui s'est instaurée à l'égard de la Russie. La dépendance militaire, la dépendance stratégique, la dépendance économique, qui existaient déjà auparavant, se sont beaucoup renforcées depuis 2022 », énumère Olga Gille-Belova. Alexandre Loukachenko applique aujourd'hui la méthode Poutine. C'est donc la peur qui domine dans le pays. À tel point que, cette année, personne de s'attend à ce que les Biélorusses mécontents sortent s'exprimer dans les rues après cette élection. « Il y a un tel degré de répression… Tout a été traqué et continue d'être traqué. Il y a 1 250 prisonniers politiques, mais il y en a qui ont pris des peines d'un an de prison, de deux ans de prison. Certains sont sortis, mais il y a d'autres qui entrent. En fait, ça ne s'arrête pas depuis 2020. La répression à l'intérieur du pays est telle qu'une mobilisation apparaît complètement impossible », explique Ronan Hervouet. Alexandre Loukachenko va donc enchaîner un septième mandat, personne n'en doute. Mais à 70 ans, il n'est pas éternel. Et s'il peut encore enchaîner un ou deux mandats, la question de sa succession se pose aujourd'hui. Ce qui semble être la seule issue possible pour un changement de pouvoir à la tête de la Biélorussie. À lire aussiBiélorussie: un «simulacre d'élection» dans un pays avec «des milliers de prisonniers politiques»
Dans cet épisode de Very Belge Trip, Quentin met le cap sur Prague, capitale de la République tchèque. Souvent surnommée « la ville aux cent clochers », Prague séduit par son incroyable mélange d'architectures gothique, baroque, cubiste et post-soviétique. Mais aussi — et surtout — par ses prix tout doux : ici, une pinte coûte moins de 2 €, un ticket de tram 1,40 €, et l'entrée des musées entre 4 et 6 €. Autant dire que le portefeuille respire, sans sacrifier la qualité des découvertes.Quentin commence son périple à la tour de Žižkov, un colosse de 216 mètres construit à l'époque communiste pour brouiller les ondes venues d'Allemagne de l'Ouest. Aujourd'hui, elle offre un observatoire à 93 m, un resto panoramique à 63 m, et surtout… des bébés géants noirs signés David Černý qui rampent le long de la structure. Inattendu, déroutant, mais devenu emblématique.Direction ensuite le Château de Prague, plus grand complexe fortifié au monde avec ses 70 000 m². Ici, l'Histoire se mêle à des panoramas à couper le souffle sur toute la ville. Un autre incontournable ? La fameuse horloge astronomique, installée en 1410sur l'Hôtel de Ville, où des figurines s'animent à chaque heure pile, au grand bonheur des touristes.Quentin explore aussi les musées, du Kafka Museum au Musée Mucha, sans oublier la Galerie nationale. Tous sont abordables, bien pensés, et permettent de mieux saisir l'âme pragoise.Il salue la propreté irréprochable des rues, la sécurité ressentie même tard le soir, et l'efficacité des transports. Tout ça, une bière à la main et le sourire aux lèvres. Cet épisode prouve qu'un city-trip à Prague, c'est bien plus qu'un décor de carte postale : c'est une immersion dans une ville vivante, belle, un peu barrée, et idéale pour voyager malin.Vous rêvez de voyager à La Réunion, à Bali, en Bolivie, au Portugal, en Finlande, au Congo, en Australie, au Botswana, au Sénégal, en Irlande, en Grèce, à Oman, A Berlin en Allemagne ou encore en Italie ? De l'Europe à l'Afrique, en passant par l'Amérique et l'Asie, chaque épisode de Very Belge Trip est une invitation au voyage qui vous transporte sur les différents continents avec des voyageurs belges. Rendez-vous tous les lundis à 14h sur NRJ.be et les plateformes d'écoute.
Souvent comparé à Julien Fébreau, Adrien Paviot parle de la relation d'amitié qu'il entretient avec lui.
Il est 23h, vous vous glissez dans votre lit et vous allez enfin pouvoir lire votre bon vieux bouquin qu'il y a sur la table de chevet. Vous n'allez pas scroller indéfiniment sur votre portable, vous n'allez pas essayer d'aller au bout d'Instagram, de Tiktok ou de Youtube. Oh non, ce n'est pas votre style. Non. Si ? Si quand même un peu ? Allez, on vous rassure, vous n'êtes pas seuls. D'après l'étude 2023 du Centre National du Livre, les jeunes passent plus 3 heures par jour sur Internet contre 40 min en moyenne à lire. Alors écoutez bien, dans cet épisode, on vous donne 3 conseils pour lire plus souvent. Par quoi commencer si l'on veut s'y mettre ? Par quels best-sellers commencer ? Quels sont les 3 conseils pour lire plus souvent ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Carole Beaudouin. Première diffusion : 15 avril 2023 À écouter aussi : Sylvester Stallone, Fabrice Luchini, Cameron Diaz... qui sont ces célébrités passées par le porno ? Qu'est-ce que le toying, cette pratique mal considérée dans le graffiti ? Le fantôme de l'opéra existe-t-il vraiment ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les auditeurs RMC ont la parole sur un sujet d'actualité avec Anaïs Castagna et Peggy Broche.
Où en sommes-nous sur le plan de l'unité de l'Église après de plusieurs siècles d'existence et de nombreux accord oecuménique? Et si nos différences étaient une forme de complémentarité pour un même message. Dans ce dernier épisode de la troisième saison, Joan et Stéphane expliquent la différence entre des communautés rigides et robustes et reconnaissent que tous et toutes appartiennent à la même Église de Dieu et sont unis dans le Christ. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Helena Lopes, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, quelle est la place de l'unité dans l'Église? Bonjour Stéphane! Bonjour Joan! Bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. D'abord, merci Stéphane d'avoir accepté qu'on prenne ce thème pour le dernier épisode de notre troisième saison Question de Croire. Déjà trois ans! C'est fou! L'unité de qui? La première semaine du mois de mai, j'ai pu bénéficier d'une retraite qui est aussi une formation au monastère de Bose qui se trouve en Italie, tout ou proche de la frontière avec la Suisse; c'est un monastère mixte femmes-hommes et aussi œcuménique. Bon, il y a majoritairement des catholiques, mais il y a quelques représentants et représentantes d'autres confessions. On a reçu des enseignements par Frère Luciano sur le thème de l'Esprit-Saint. Alors moi j'aime bien titiller un petit peu, on a vu l'Esprit-Saint dans la vie de foi, la Bible, l'Église… À un moment donné on avait le droit de poser des questions sur tout ce qu'on voulait. Alors je lui ai posé la question, oui, et l'unité de l'Église alors? Parce que finalement, est-ce que l'Esprit-Saint permet l'unité de l'Église? Qu'est-ce qu'on fait à propos des conceptions sur l'Esprit-Saint dans l'unité de l'Église? Je lui ai dit, « quid » de l'unité de l'Église? Il m'a répondu comme ça, avec son style italien un petit peu direct, il parle un peu fort aussi. Il a dit « l'unité de qui? L'unité de quoi? L'unité pourquoi? » Ça m'a vraiment fait rire parce que je suis vraiment d'accord avec frère Luciano. Quand on nous dit de façon un peu rapide Il faut œuvrer pour l'unité de l'Église. Ça ne se fait pas parce qu'il y a l'unité de l'Église. On parle de l'unité de qui, de quoi et l'unité pourquoi? Le rêve de l'unité de l'Église Eh oui, pourquoi? Très bonne question. Pourquoi devrait-on être absolument unis et qu'est-ce que ça veut dire être unis? Je crois qu'il y a un fantasme qu'au début tout le monde était uni et que c'est au cours des siècles que les chrétiens se sont divisés en différentes Églises, en différents mouvements. Mais lorsqu'on lit le livre des Actes des Apôtres, J'ai l'impression que la division s'est installée 30 secondes après que Jésus est parti. Il y a les affrontements Pierre et Paul. On entend parler de super apôtre. On entend Paul dire moi je vous ai baptisé dans le Christ, un tel vous a baptisé au nom d'Apollo. Je crois qu'il y a une espèce de rêve, un fantasme, un peu irréaliste, qu'il faut absolument être un, être ensemble, sinon on ne suit pas le message du Christ. Et ce qui sous-tend souvent ça, c'est « il faut être ensemble de ma façon ». Je me souviens lorsque je recevais l'enseignement religieux dans ma jeunesse catholique romaine, on avait cette image d'un arbre qui partait d'un tronc commun et il y avait plusieurs branches. Mais le tronc commun c'était la bonne Église, c'était l'Église catholique romaine et les branches c'était les protestants. J'ai remarqué le sous-texte là-dedans est « il faut qu'ils reviennent au bercail pour cette unité ». Ce n'est pas « nous avons à créer une nouvelle association, une nouvelle Église ». C'est « il faut recréer cette Église… qui est en parenthèse la nôtre ». Les menaces à l'unité Pour ma part, j'ai souvent entendu « Si on fait ceci ou cela, ça œuvrera contre l'unité de l'Église. » Par exemple, pendant longtemps, c'est ce qu'on a pensé des couples mixtes catholiques protestants. Dans la région dont je suis originaire, en Alsace, j'ai déjà pu entendre des personnes me raconter ce genre de témoignages. « Oui, on est un couple mixte. Au début, on ne voulait pas nous marier, c'était interdit. Le curé a dit que j'allais être excommuniée parce que je me mariais avec un protestant. Et puis en plus, on nous a dit que ça allait détruire l'Église. » Et j'ai beaucoup entendu ça aussi, il y a une dizaine d'années, concernant les bénédictions de couples de même genre. Cela allait détruire l'Église. Cela allait apporter le péché dans l'Église. Mais, le pire, cela allait œuvrer contre l'unité de l'Église. Par exemple, les accords œcuméniques qu'on a catholiques-protestants, les accords qu'on a avec des évangéliques, voilà. Le fait qu'il y ait une ouverture aux réalités de vie des gens, par exemple le fait de tomber amoureux de quelqu'un qui ne soit pas directement de ton réseau social confessionnel, qui ne soit pas du même genre que toi, ce soit forcément une menace contre l'unité de l'Église. Et pourtant, ce que j'ai appris pendant mes études de théologie, c'est que si la caractéristique de l'unité de l'Église, c'est de la rendre rigide, une Église forte comme ça, rigide, hermétique en quelque sorte, imperméable, elle ne pourra pas résister au séisme. Alors moi, je ne suis pas une grande spécialiste en urbanisme, en architecture, mais si j'ai bien compris, le principe même des immeubles qui résistent au séisme, comme au Japon, c'est qu'ils ne sont pas rigides, ils sont robustes. Pas pareil en fait. Donc ça nous amène à réfléchir à une façon d'avoir des Églises, des communautés qui soient robustes, mais finalement pas rigides. Reconnaître que nous appartenons tous et toutes à la même Église de Dieu Je t'écoute. J'ai l'impression que ceux et celles qui défendent ces positions-là se sentent peut-être un peu fragiles. Je vais te donner un exemple. Lorsque j'ai changé d'Église, ma mère en a parlé à des amis autour d'elle. Et une de ses amies a dit, mais c'est donc bien dommage, c'était l'un de nos meilleurs, il était pour devenir un prêtre. La réaction, ça n'a pas été, ah, quelle bonne nouvelle. Stéphane a trouvé une place où il se sent confortable, où il va pouvoir trouver sa place pour être dans la grande Église de Dieu. Si on a l'impression qu'on n'est pas assez solide, on a l'impression que tout ce qui est différent, tout ce qui n'est pas dans mon cercle que je peux contrôler, c'est une attaque, c'est une menace. L'Église de Dieu n'est pas la mienne et toutes les possibilités peuvent rejoindre plus de personnes. Alors pourquoi ne peut-on pas célébrer une personne qui trouve sa place, qui aime peut-être plus tel aspect de la foi ou tel autre aspect de la foi, au lieu de dire ben faut que je la garde dans mon Église, il faut que je la garde dans ma petite paroisse. Je pense qu'il faut quelque part faire confiance que ce qui existe correspond probablement au plan de Dieu, jusqu'à une certaine limite naturellement. Une Église complémentaire et plurielle C'est beau ce que tu dis de considérer l'Église comme un grand ensemble qui serait complémentaire, pluriel, divers. On en a fait l'expérience ici, dans la communauté méthodiste dans laquelle je vis depuis presque un an, puisque pour le Mercredi des cendres, on a proposé une célébration sur le temps du midi. La ministre Erika Stalkup, qui s'occupe ici de beaucoup des célébrations, était dehors, en habit pastoral. Elle avait une coupelle avec dedans une sorte de cendre, mais plutôt une cendre sous forme un peu de... Comment est-ce qu'on pourrait dire? De crème, voilà. Quelque chose qu'on puisse appliquer tout doucement. Et puis j'ai pris sa place parce qu'elle est allée préparer l'église. Et on a eu la grande surprise de voir arriver beaucoup plus de monde que ce qu'on croyait. On croyait qu'on serait deux ou trois, et figure-toi qu'on a presque été dix. Je ne sais pas si tu imagines. On a triplé les effectifs. Tout ça parce que le mercredi des cendres de cette année a été extrêmement populaire dans l'Église catholique, qu'un office a été déplacé ou annulé, je ne sais pas, mais en tout cas les gens ont remarqué qu'il n'y avait pas l'office de midi qui était annoncé et ils ont cherché sur Internet et l'Église la plus proche, c'était la nôtre. Et je me suis trouvée toute contente de me dire qu'on se rend service entre Églises, on ne se vole pas les gens, on se rend service. Quand les uns ou les autres doivent renoncer à faire ce qu'ils ou elles avaient prévu pour des raisons sûrement matérielles, humaines, qui s'expliquent, on est là, on est fidèles à notre appel et on peut se suppléer les uns les autres. On ne vole rien, on fait partie de la même Église, l'Église du Christ. La différence entre unité et uniformité Je trouve que nos institutions et beaucoup de personnes à l'intérieur de ces institutions ont de la difficulté à faire la différence entre unité et uniformité. On peut être uni et différent. On n'a pas besoin d'être exactement pareil. Même dans nos paroisses, on a des gens qui ont des opinions différentes, qui ont des philosophies différentes, mais qui se retrouvent et qui sont capables de travailler ensemble. Ça, c'est l'unité. On n'a pas besoin d'être pareil. La même chose s'applique entre différentes Églises, entre différents courants religieux. On peut reconnaître qu'on a des objectifs communs, qu'on a des aspirations qui se rejoignent et qu'on peut apprendre à vivre avec nos différences et même les célébrer. C'est difficile parfois de faire passer ce message-là parce que j'ai l'impression que pendant trop longtemps, comme l'exemple que tu as donné avec les couples mixtes, on a voulu donner ce message de « J'ai raison, donc tout le monde a tort. Nous avons le bon message, nous avons la voie. » Je me souviens, je devais prêcher sur : Jésus dit « Je suis la voie vers Dieu ». Et j'avais apporté un point de vue disant que pour les chrétiens, Jésus est la voie vers Dieu. Mais peut-être que pour un autre groupe, c'est autre chose. Pour moi, ça ne m'enlève rien si quelqu'un passe d'une autre façon vers Dieu, moi, je peux toujours passer par Jésus. Et les gens n'en revenaient pas. Ils m'ont dit, « je n'ai jamais entendu ça. Ça ouvre des possibilités. » Je leur ai dit, « mais on n'y perd rien. Moi, je n'y perds rien que quelqu'un fasse un culte différemment, qu'il y ait sept ou deux sacrements. » Pas que je m'en fous, mais ça ne change rien à ma foi, ça ne change rien à ma vie. Moi, j'ai trouvé ma place. J'espère que les gens trouvent leur place. Et c'est ça que je trouve triste. L'unité dans la diversité réconciliée Il y a eu beaucoup de travaux théologiques, parfois de haut vol et parfois entre des pères qui ne faisaient pas beaucoup de place à la diversité et à la jeunesse. Ces travaux ont permis d'avoir la Concorde de Leyenberg, un document qui date déjà de 1973 et qui vise à établir une unité dans la diversité réconciliée. C'est entre les Églises luthériennes, réformées, unies, valdésiennes (vaudoises d'Italie), et puis même les frères Morave en Europe. Ce qui est intéressant à lire là-dedans, c'est que c'est surtout basé sur les notions de prédication fidèle de l'Évangile et administration des sacrements. En se disant qu'il y a une compréhension commune de l'Évangile, le fait que l'Évangile doit être prêché et que c'est important pour la vie des croyants et des croyantes, et sur le fait qu'il est important d'administrer les sacrements. Elle ne nie pas les différences confessionnelles, notamment liturgiques, il faut le dire, notamment sur la gouvernance, notamment sur la reconnaissance des ministères, les différentes modalités. Mais en tout cas, elle reconnaît que ces différences ne sont pas séparatrices. Et c'est ça qu'on appelle l'unité dans la diversité réconciliée. Mais c'est vrai qu'en même temps, comme le dit le théologien Elio Jaillet, il y aurait sans doute un pas de plus à faire en dessinant l'histoire et la dynamique d'une unité qui se vit aussi par la différence. Parce que quand on dit qu'on croit à l'unité dans la diversité réconciliée, on ne dit pas pour autant qu'on reconnaît les différents aspects de cette diversité. On dit qu'il y a une diversité et que comme on veut être dans l'unité, on est réconcilié. Mais ça ne va finalement pas très loin dans la reconnaissance de l'altérité de chacun et chacune. Et c'est intéressant de se poser un peu ces questions : qu'est-ce qui nous empêche d'aller un peu plus loin, de s'intéresser véritablement aux différences? Par exemple, je dois dire qu'il y a encore 10 ou 20 ans, tous les rituels catholiques, je les ai trouvés un petit peu pénible. Et puis finalement, je ne sais pas si c'est en vieillissant ou si c'est en prenant de la maturité ou si c'est tout simplement parce que je vois que ça porte du fruit dans la vie des gens, ces rituels commencent même parfois à me toucher. Et c'est parce que j'ai toujours continué à m'y intéresser. Finalement, plus on s'intéresse à la vie des gens et à ce qui les porte et à ce qui les fait grandir spirituellement, plus on met en avance ce que le théologien Elie Jaillet appelle la convivence. Finalement, la convivence est une dimension centrale pour le consensus. Le fait de célébrer ensemble, de vivre des rites et des actes liturgiques ensemble, de s'intéresser à la façon dont les autres vivent leur foi, ça crée un sentiment de convivencia, de convivence, de vivre ensemble, et il nourrit beaucoup aussi ce sentiment-là. Il peut faire aussi vraiment beaucoup de bien à notre foi. Quand l'unité répond à des besoins du terrain Peut-être que l'une des raisons pour laquelle cette idée d'unité n'est pas plus explorée, comme tu l'as présenté, c'est que c'est rarement abordé d'un point de vue peut être théologique ou ecclésial. Je m'explique, l'Église Unie du Canada, donc unie dans le titre, dans le nom, est un projet qui a vu le jour au début du XXe siècle. Dans l'histoire canadienne, c'était une période d'immigration massive dans l'Ouest canadien. L'idée de cette union était qu'on ne pourra pas ouvrir des paroisses presbytériennes, méthodistes, congrégationalistes, un peu partout. Donc, il faut systématiser un peu tout ça parce que ça va coûter trop cher, ça va demander trop de ressources. Cette idée d'union, ce qu'on appelle dans le jargon organique, est né d'un côté très pratico-pratique. Il faut trouver des moyens pour évangéliser ces gens-là. Ce n'était pas, on part d'un principe, d'un appel de l'Esprit-Saint ou de lecture de l'Évangile, puis on dit, ah oui, il faut retourner sur le terrain avec ça. Non, c'est le terrain qui nous disait, ça ne fonctionne pas. Si on travaille tout seul de notre côté, on va se planter. Donc, il faut s'unir. Je pense qu'il y a quelque chose là-dedans. Souvent, cette union est le résultat de quelque chose de très pratique et on le voit encore au Canada de nos jours. Beaucoup de paroisses protestantes ferment. Puis là, on dit, bon, on a un pasteur à un quart temps de l'Église Unie, et puis un mi-temps anglican. Bon, si on fusionne les deux paroisses, on va avoir une charge qui a à peu près de l'allure. C'est ça qui conduit à cette fusion-là, à cette union entre ces deux paroisses-là, et non pas une réflexion plus ecclésiale, plus théologique. Être garant du ministère de l'unité En tant que pasteur, en tout cas moi c'est quelque chose que j'ai souvent entendu, déjà en tant que théologienne d'abord et puis ensuite dans mes différents ministères, j'ai entendu dire que j'ai des convictions très nettes concernant l'inclusivité dans l'Église, le féminisme et le multiculturalisme. Ce sont trois domaines sur lesquels j'aime bien de temps à autre laisser transparaître mon avis lors de la prédication, lors des discussions; ils me tiennent à cœur, ils sont constitutifs de qui je suis et je trouve que ce sont des sujets de prédication importants. Souvent on m'a dit, « écoute, il faudrait quand même que tu ralentisses un peu, que tu ailles un peu mollo, parce que rappelle-toi que tu es garante du ministère d'unité. » C'est intéressant parce que, est-ce que lorsqu'on dit ça à des gens un peu engagés, qui ont des convictions, qui peuvent du reste les défendre et en discuter, donc qui ont des ressources et qui ont aussi des compétences au dialogue, ce qui est mon cas j'espère. J'arrive quand même un peu à dialoguer, est-ce que c'est une injonction à se taire finalement, ou être dans une ligne jugée plus consensuelle ou moins clivante? Ou est-ce que c'est une occasion manquée de créer du lien, quand on dit ça? Dans les deux cas, moi, je ne me sens pas très à l'aise. Parce que lorsque quelqu'un a des propos un petit peu excessifs contre les étrangers, ou bien contre celles et ceux qui ne viennent pas à l'Église, ou bien contre l'autorité ecclésiale qui ne serait pas la bonne, on lui dit rarement, « fais attention, tu es garant du ministère d'unité, On va lui dire, oh là là, t'exprimes ton opinion. » « Merci beaucoup, M. Tartampion, le donateur, d'avoir dit ce que vous avez dit. » Mais en fait, on est tous et toutes garants de cette unité. Et comme nous le dit la concorde de Lillienberg, qui n'est pourtant pas le plus woke possible, mais c'est une unité dans la diversité réconciliée. Donc avoir des opinions pourvu qu'elles restent en dialogue et qu'elles ne soient pas des opinions qui aillent contre l'unité, c'est des opinions qui font partie de la diversité réconciliée et qui ne devraient pas être des menaces pour quiconque ou quoi que ce soit. L'unité qui se limite à l'apparence Dans tout mouvement, il y a les militants, les militantes qui essaient de repousser les frontières. Il y a les gens qui sont au milieu et il y a les gens qui traînent un peu derrière. Et ça, c'est partout. C'est vrai lorsque, comme tu l'as dit, on est responsable du ministère de l'unité, ce qu'on sous-tend, c'est qu'il faut que les gens qui traînent la patte soient d'accord. C'est toujours de ceux qui sont derrière la parade qu'il faut prendre soin. Oui, ces personnes-là sont importantes, mais c'est, comme tu as dit, jamais l'inverse. Ce qui donne parfois l'image de ce que j'appelle l'unité de façade ou le faux consensus. Parfois, les déclarations publiques, c'est « nous sommes à tel endroit », mais ce n'est pas vrai. Certaines personnes sont à cet endroit, mais il y en a d'autres qui sont complètement ailleurs et qui n'osent pas s'exprimer. Je vais te donner un exemple. Pour devenir une paroisse inclusive, une paroisse qui accueille et valorise la diversité d'orientation sexuelle et de genre, dans l'Église Unie du Canada, il y a un processus qui dure à peu près 12-18 mois. Ensuite, il y a une assemblée générale et les gens votent. Je connais une pasteure qui a passé à travers le processus, qui a eu l'assemblée, 100% des gens ont voté en faveur de devenir une paroisse inclusive. Tout va bien. Arrive le mois de la Fierté et les gens du conseil ont dit : on pourrait hisser le drapeau de la Fierté devant l'Église. « On a un mat. C'est le mois de la Fierté… » Le tollé! La réaction! «Ah non! Pourquoi notre Église devrait devenir politique et tout ça?» Ce n'est pas vrai que 100% des gens étaient d'accord. Il faut faire attention justement à cette unité de façade, ce discours que tout le monde est d'accord. Nous sommes de telle façon ou de telle autre façon. C'est toujours plus complexe lorsqu'on a un groupe, et pour des sujets peut-être un peu plus sensibles, ben là, ça peut exploser. Je reviens à la question, l'unité de qui, l'unité de quoi, l'unité de pourquoi? L'unité avec le Christ Parfois, on est d'accord de vivre quelque chose de fort tous et toutes ensemble, parce qu'on aime ça. Les chrétiens, les chrétiennes, la plupart des croyants aiment les actes de foi partagés. Mais on n'est pas tellement conscient ou consciente, voire d'accord, que ça entraîne des conséquences dans notre vie qui nous engagent, qui nous exposent, potentiellement nous fassent du mal. Faire du mal, c'est peut-être un grand mot, mais on peut en avoir le sentiment. C'est là que c'est important de se rappeler, en tout cas moi ça m'aide, que mon unité se fait d'abord avec le Christ, en fait. Je ne suis pas vraiment d'accord avec plein de choses qu'ont dit les patriarches russes, par exemple, mais néanmoins, on peut dire ensemble la confession de foi. Ça va, j'y arriverai. Il y a toujours un degré minimum d'unité, et c'est ce qui me rassure parfois. Même quand il y a beaucoup d'hostilité entre chrétiens, chrétiennes, on a un degré minimum d'unité. Et cet espace sécuritaire, ce petit espace, c'est Jésus lui-même qui l'assure et qui en est au centre. C'est comme ça que j'ai réussi à traverser jusqu'à maintenant les différentes tempêtes confessionnelles. Conclusion Je crois que ces mots, Joan, pourraient conclure merveilleusement notre troisième saison. Merci beaucoup aux gens. Merci Joan de continuer ce parcours d'exploration de foi, de spiritualité, d'oser poser des questions, de ne pas toujours respecter la foi orthodoxe, d'aller parfois à contre-courant. C'est du bonheur, déjà trois ans, et puis c'est aussi du bonheur parce qu'on a des petits clins d'yeux. On a découvert que le groupe de jeunes de l'Église réformée vaudoise Région Lavaux nous a cités dans leurs ressources numériques qu'ils distribuent à la centaine de jeunes qui fréquentent un peu ce réseau de groupes. Alors voilà, ce sont des petites joies comme ça, des petites récompenses qui nous permettent d'avancer et d'envisager la quatrième saison avec beaucoup, beaucoup de joie. Nous n'avons pas la date du début des épisodes pour la quatrième saison. Nous tenterons de vous en faire part. Je sais que je vais vous faire au moins un petit coucou durant l'été. Je ne sais pas, Joan, si tu auras le temps, parce que tu as un été très chargé, je crois. Ah, comme je déménage, je ferais peut-être un petit coucou du processus de déménagement. Ça peut être rigolo, ça. Je veux vous dire qu'on cherche toujours des suggestions, vos commentaires, on apprécie lorsque vous nous contactez, entre autres par courriel questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui relaie nos épisodes, qui offre des vidéos et des blogues sur son site moncredo.org. Alors, prends soin de toi, Joan au cours des prochaines semaines. Merci, Stéphane. De même pour toi. Et pour vous tous et toutes aussi, on veut tous vous revoir. On ne vous voit pas, mais on veut vous savoir à l'écoute pour la prochaine saison. À tout bientôt !
Ep.225 - La saison estivale est idéale pour revisiter quelques-uns des épisodes clés diffusés au cours des quatre dernières années.Nous vous proposons un retour sur notre rencontre où Bernard Motulsky souligne l'importance cruciale de la communication dans le leadership et l'influence. Il discute des relations publiques et de la communication externe. Il explore l'évolution de la communication, en mettant l'accent sur l'impact des nouvelles technologies et des médias sociaux. Non-verbal, réseaux sociaux, objectifs des messages… Des éléments clés initialement discutés en compagnie de Jean-François Nantel à l'épisode 184.Bernard Motulsky Détenteur d'une maîtrise et d'un doctorat (Ph.D.) en philosophie, Bernard Motulsky possède une expérience de plus de trente ans dans le domaine de la communication et des relations publiques et est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques sur ces sujets. Actuellement professeur au département de communication sociale et publique de l'UQAM, il a commencé sa carrière comme rédacteur et journaliste avant de devenir professeur de communication à l'Université Laval. Il a occupé par la suite plusieurs postes, en particulier au sein du Groupe Cossette, au gouvernement du Québec, à la Bourse de Montréal ainsi qu'à l'Université de Montréal. Il a été président du Conseil consultatif de la régie administrative de l'Autorité des marchés financiers du Québec (AMF) entre 2005 et 2015 et président de la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP) de 2014 à 2016. Bernard Motulsky est détenteur de plusieurs prix, dont la plus haute distinction de la Société québécoise des professionnels en relations publiques, le prix Yves St-Amand décerné en 2024.Souvent appelé à commenter l'actualité dans les médias, il est vice-président fondateur de l'Académie des controverses et de la communication sensible, basée à Paris. Il s'intéresse également aux enjeux de la migration et de l'identité et a publié en 2023 un livre intitulé “Tu comprendras un jour” sur la quête qu'il a menée sur son histoire familiale à travers les tourments de l'histoire.À retenirLa communication vise à influencer les perceptions et comportements.Internet a rendu la communication plus accessible et rapide.Les médias sociaux ont changé la façon dont nous consommons l'information.Les journalistes restent les principaux producteurs d'information.Les relations avec les journalistes sont cruciales pour atteindre un large public.Un bon leader doit être un bon communicateur.Le non-verbal est souvent plus puissant que le verbal.La mesure de l'impact de la communication est essentielle.La communication évolue avec de nouveaux outils et publics.L'avenir de la communication est prometteur avec une meilleure compréhension des attentes. Accédez aux notes ici: https://www.intelliaconsulting.com/podcast Notre Communauté IAE-Pro est maintenant en ligne: Cliquez ici pour maîtriser votre action stratégique et amplifier votre impact Allez plus loin: Chaque semaine, recevez conseils et perspectives afin de développez votre impact stratégique - Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire
Parce que… c'est l'épisode 0x608! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et contexte Nicolas accueille Christophe d'Arlhac pour cette nouvelle édition du podcast. Faisant suite à leur précédent échange sur l'importance de l'analyse des menaces, cette discussion se concentre sur l'outillage associé à l'analyse de risque. L'objectif est de mettre en perspective les avantages et inconvénients de ces outils pour en tirer le maximum de bénéfices tout en évitant les pièges potentiels. Les avantages fondamentaux de l'outillage Structure et guidance Les outils d'analyse de risque constituent un élément structurant essentiel qui aide les analystes à effectuer leur travail méthodiquement sans rien omettre. Christophe souligne que ces outils permettent d'identifier, d'évaluer et de prioriser les menaces potentielles pesant sur les systèmes d'information. L'intégration intrinsèque de différentes fonctionnalités offre un cadre rigide qui évite l'oubli de certaines étapes importantes et standardise les méthodes de calcul. Conservation et pérennisation de l'information Un avantage majeur réside dans la capacité de ces outils à conserver et pérenniser l'information. Contrairement aux fichiers Excel artisanaux, les outils dédiés facilitent le transfert du travail entre différents intervenants. Nicolas observe que dans un contexte plus artisanal, chaque changement d'analyste tend à provoquer une reprise complète du travail, chacun ayant sa propre approche. Cette tendance à “repartir de zéro” fait perdre les bénéfices de l'amélioration continue et de l'approche itérative préconisée par les méthodologies actuelles. Gestion de la complexité Les fichiers Excel deviennent rapidement volumineux et difficiles à gérer, posant des problèmes de sécurité et de partage de droits. La ultra-personnalisation de ces fichiers les rend difficilement compréhensibles pour d'autres utilisateurs, créant un cercle vicieux où il devient plus simple de recommencer que de comprendre le travail précédent. L'adaptabilité face aux évolutions Suivi des menaces évolutives L'évolution constante des menaces constitue un argument fort en faveur des outils stables. L'exemple de la guerre en Ukraine illustre parfaitement comment la nature des menaces peut changer rapidement, modifiant le niveau de risque pour certains secteurs ou pays. Les outils permettent de pivoter et de suivre ces évolutions dans le temps, offrant une vision claire des raisons des changements de risque. Évolution réglementaire De même, les réglementations évoluent constamment, particulièrement en Europe où l'activité législative est intense. Les outils intègrent ces mises à jour réglementaires automatiquement, permettant de suivre facilement ces évolutions et de comprendre pourquoi un risque peut différer selon l'époque, non seulement à cause des attaques mais aussi des changements réglementaires. Les fonctionnalités avancées Intégration et pré-remplissage Les outils modernes offrent des capacités d'intégration avec d'autres systèmes, permettant de puiser dans des sources de données existantes. Cette fonctionnalité pré-remplit automatiquement les informations sur les actifs de support et business, représentant un gain de temps considérable. Pour les entreprises matures disposant de CMDB (Configuration Management Database), cette intégration automatique élimine l'effort manuel de collecte d'informations. Collaboration et reporting Ces outils favorisent la collaboration entre équipes et s'intègrent avec d'autres solutions pour enrichir les données d'entrée. Ils offrent également des capacités de reporting avancées avec des tableaux de bord permettant aux dirigeants de prendre des décisions éclairées concernant les investissements sécuritaires, avec une vue historique des choix stratégiques et financiers. Les écueils à éviter Faux sentiment de sécurité L'utilisation d'outils peut créer une illusion de précision et un faux sentiment de sécurité. Les utilisateurs risquent de devenir moins objectifs et de manquer de contextualisation, se concentrant davantage sur les capacités de l'outil que sur l'analyse critique des données. Cette tendance peut conduire à suivre mécaniquement une checklist sans remettre en question les données ou la logique sous-jacente. Risque de déshumanisation Un piège particulièrement dangereux consiste à croire qu'un outil peut remplacer l'expérience humaine. Certaines organisations font l'erreur de penser qu'un consultant junior peut utiliser l'outil de manière autonome, sous prétexte que celui-ci le guide. Cette approche néglige l'importance de l'expertise humaine dans l'interprétation des résultats et l'analyse contextuelle. Stagnation des compétences Les outils évoluent constamment, nécessitant une formation continue. Les utilisateurs peuvent avoir tendance à rester sur les fonctionnalités qu'ils maîtrisent, passant à côté des améliorations et nouvelles capacités. Cette stagnation limite l'efficacité de l'outil et peut conduire à une sous-utilisation de ses potentialités. L'importance du binôme expérimenté-junior Nicolas et Christophe soulignent l'importance de faire travailler ensemble des consultants expérimentés et des juniors. Cette approche permet un transfert de connaissances efficace tout en évitant les écueils de l'utilisation d'outils par des personnes inexpérimentées. L'outil accélère le travail de l'expert et aide le junior à progresser plus rapidement en se concentrant sur l'analyse plutôt que sur les aspects techniques. La valeur ajoutée de l'expertise humaine Interprétation et explication La capacité d'expliquer les résultats aux dirigeants reste fondamentalement humaine. Un expert doit pouvoir expliquer pourquoi l'outil produit certains résultats, quelles valeurs ont été saisies et pour quelles raisons. Cette interprétation constitue le cœur de métier du consultant et ne peut être automatisée. Solutions créatives L'expertise humaine permet d'identifier des solutions organisationnelles simples là où l'outil proposerait uniquement des mitigations techniques complexes. Les exemples abondent de problèmes résolus par de simples changements de processus plutôt que par des solutions techniques coûteuses et complexes. Dialogue avec les métiers L'écoute des équipes métier reste cruciale pour identifier les solutions les plus appropriées. Souvent, ces équipes ont déjà proposé des solutions simples qui n'ont pas été entendues par les départements IT. L'analyse de risque, guidée par un expert utilisant les bons outils, permet de remettre toutes les parties prenantes autour de la table et de créer cette cohésion nécessaire. Recommandations pour une utilisation optimale Formation et processus La réussite de l'implémentation d'outils d'analyse de risque nécessite une formation approfondie des utilisateurs et l'implication de toutes les parties prenantes. La documentation des processus et la sollicitation régulière des retours utilisateurs permettent d'optimiser l'utilisation et de mesurer le retour sur investissement. Critères de choix Le choix d'un outil doit tenir compte de plusieurs facteurs : interface intuitive et ergonomique, capacité de personnalisation, flexibilité de connexion avec d'autres systèmes, qualité du reporting et des visualisations, fonctionnalités collaboratives permettant le partage sécurisé de données confidentielles, et capacité d'évolution qualitative. Amélioration continue La contribution des experts utilisateurs au développement des outils bénéficie à tout l'écosystème. Les retours d'expérience permettent aux éditeurs d'améliorer leurs produits, créant un cercle vertueux d'amélioration continue qui profite à tous les acteurs de la cybersécurité. Conclusion L'outillage en analyse de risque représente un élément essentiel pour structurer et améliorer l'efficacité des analyses de sécurité. Cependant, ces outils ne doivent jamais remplacer l'expertise humaine mais l'augmenter. Ils constituent des accélérateurs qui permettent aux analystes de se concentrer sur leur valeur ajoutée : l'interprétation, l'analyse contextuelle et la création de solutions adaptées aux besoins réels des organisations. L'approche idéale combine la puissance structurante des outils avec l'expertise humaine, dans un processus d'amélioration continue impliquant toutes les parties prenantes. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Christophe D'ARLHAC Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Souvent les personnes que je reçois à mon micro sont intimidées ou stressées et je le comprends, parler de soi, de son parcours, de ses choix, des projets que l'on porte et qui sont si centraux dans nos vies peut être déconcertant. J'essaie toujours de poser un cadre bienveillant et doux pour que chacun se sentent en confiance et libre d'avoir une discussion sensible et profonde. Parfois, c'est moi qui suis intimidée par mes invités et pour tout vous dire lorsque j'ai reçu Caroline Bourgeois pour enregistrer notre conversation, j'étais à la fois impatiente et intimidée, tant le parcours de Caroline que les projets qu'elle réalise m'impressionnent. Caroline a un parcours foisonnant fait de convictions et de rencontres. De la cuisine mobile, au CAP Pâtisserie en passant par son expérience incroyable pleine d'énergie et de joie aux côtés d'Angèle, la fondatrice de la Guinguette d'Angèle et d'une équipe de femmes talentueuses, sa rencontre avec Rachel Levesque qui a créé Pastille, son arrivée à Lille et la façon dont son installation aux côtés de Rachel dans un lieux qui invite à la créativité lui a permis de repenser son métier de Directrice artistique culinaire. Avec Caroline nous avons parlé de prendre du temps pour soi, de l'importance de s'intéresser aux chiffres pour piloter sereinement son activité, de tout ce qui favorise sa créativité, de la façon dont elle a revu sa communication et de son engagement au sein du collectif 3 par classe. Si vous avez aimé cette conversation et que vous avez envie de soutenir ce travail qu'est la création d'un podcast indépendant, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute, à le noter, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous, c'est par ces actions que le podcast sera visible alors merci à vous ! Maintenant, je laisse la place à cette conversation sensible et puissante, que j'ai eu la joie d'enregistrer avec Caroline.Bonne écoute ! Les recommandations culturelles de Caroline :Patisserie leçon pas à pas, Philippe UrracaLe répertoire des saveurs, Niki SegnitEuphoria, exposition au Grand Palais Ses recommandations d'invités :Clémence Decouvelaere, Fondatrice et CEO de Timeflies & MilirueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:42:52 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Claude Chabrol, premier de la vague 2/3 par Albane Penaranda. Thierry Jousse et Cécile Maistre-Chabrol disent à quoi tient la cohérence de l'œuvre de Claude Chabrol et ce qui en fait la force. Nous retrouvons le cinéaste à différents moments de sa carrière à travers une collection d'archives. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Thierry Jousse Producteur; Cécile Maistre-Chabrol Autrice et réalisatrice
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
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Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Et si l'ennui était l'arme secrète des marques les plus performantes ?Dans cet épisode, on remet en question un mythe tenace : celui de la nouveauté comme moteur indispensable du marketing. Vous découvrirez pourquoi certaines marques préfèrent la stabilité à la surprise, et comment la répétition, loin d'être ennuyeuse, peut devenir un puissant levier de mémorisation, de confiance et de fidélité.On parle psychologie, stratégie de marque, et on décortique les codes des entreprises qui réussissent en misant sur la cohérence plutôt que sur le spectaculaire.Un épisode qui pourrait bien changer votre regard sur la créativité… et sur la constance.>> Téléchargez le guide le Kit de Cohérence de MarqueConstruisez une marque forte, rassurante et mémorable sans vous réinventer à chaque foisVous avez l'impression de répéter les mêmes choses dans vos contenus ?Bonne nouvelle : c'est exactement ce qu'il faut faire… à condition de bien le faire.Le Kit de Cohérence de Marque vous aide à :✅ Vérifier la cohérence de vos messages sur tous vos canaux✅ Identifier les points faibles de votre branding✅ Répéter efficacement sans lasser votre audience✅ Aligner tous vos points de contact avec votre promesse✅ Gagner du temps grâce à des modèles prêts à l'emploi---------------
Souvent traduit par “sexualité tordue”, un kink correspond à une pratique sexuelle qui sort de la sexualité “vanille”, c'est-à-dire conventionnelle. Deux sexologues nous révèlent quels sont les kinks les plus répandus dans un article du Huffpost le 18 décembre 2024. Selon les deux experts, c'est le BDSM qui arrive en tête du classement. Ce sont des pratiques qui utilisent la douleur, la contrainte et l'humiliation érotique, mais toujours dans le consentement de tous les partis. Qu'est-ce qu'un kink ? Qu'est-ce que le BDSM ? Et le voyeurisme ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que signifient les rêves érotiques ? Addiction au sexe : comment la dépister ? Qu'est-ce que le travail du sexe ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 2 janvier 2025 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Les infections urinaires sont des infections localisées au niveau de la vessie. Provoquées le plus souvent par la bactérie Escherichia Coli, les infections urinaires sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes. Diagnostiquées et soignées à temps, elles sont en général sans gravité. Une mauvaise prise en charge peut, en revanche, engendrer des complications, notamment pour les personnes fragiles. Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent concernées que les hommes par les infections urinaires ? Y a-t-il moyen de prévenir les cystites ? Dr Jean-Marc Bohbot, Infectiologue et andrologue, responsable de l'unité Génitale et Directeur Médical de l'Institut Alfred Fournier à Paris. Président de l'Académie du Microbiote Uro-Génital Retrouvez l'émission en entier ici : Les infections urinaires
Je ris autant que ce que je pleure. Et c'est parfois une roller coaster d'émotions que j'ai du mal à gérer.Si je suis connue, autant sur les réseaux que dans la vraie vie, pour être quelqu'un de plutôt souriante, joviale et solaire, sachez que cette partie lumineuse moi et fortement contrebalancée par une capacité à pleurer assez fréquemment.Si cela m'a longtemps complexée, au point d'aller en parler à une psy durant une période de ma vie, ça va mieux aujourd'hui et j'ai réussi à apaiser ces tourbillon d'émotion ... Au point même que je me demande parfois si cela ne me rends pas '"moins vivante" d'avoir lissé un peu tout ça.Ici Mathilde, de Dance With Him, et vous écoutez Radio Mama.Instagram : @dance_with_him Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:25:00 - Jonas Vitaud, pianiste (5/5) - par : Judith Chaine - Pianiste reconnu, formé au CNSM de Paris, Jonas Vitaud excelle en récital, en musique de chambre et dans le répertoire contemporain, notamment avec Dutilleux et Kurtág. Un entretien riche sur son parcours, ses choix artistiques et sa vision de la musique au micro de Judith Chaine. - réalisé par : Adrien Roch
En France, près de 17 millions de personnes, principalement des femmes, souffrent d'une mauvaise circulation sanguine. Souvent, cela vient d'une perte de tonicité des veines ou d'une défaillance des valvules situées sur la paroi des veines, des petits clapets qui empêchent le reflux du sang. En conséquence, le sang circulant dans les veines des membres inférieurs ne remonte pas bien et cela entraîne différents symptômes : une sensation de jambes lourdes, des fourmillements dans les jambes, un gonflement des chevilles et des mollets, l'apparition de varicosités ou de varices. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme qui se tient tous les 13 juin, nous parlons de cette maladie héréditaire caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux. L'albinisme est une maladie présente partout à travers le monde, mais est plus fréquente en Afrique subsaharienne avec une prévalence qui varie entre 1 cas sur 5 000 à 1 cas sur 15 000 selon l'OMS. Souvent discriminées, les personnes atteintes d'albinisme peuvent avoir des handicaps, notamment visuels, et ont plus de risques de déclencher des cancers de la peau. Dr Fanny Morice-Picard, dermatologue au Centre de référence maladies rares de la peau du CHU de Bordeaux et au Service de Dermatologie et Dermatologie Pédiatrique de ce même CHU Pr Mohamed Maciré Soumah, dermatologue-vénéréologue au CHU Donka de Conakry, praticien hospitalier, professeur d'université, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en Guinée Souradji Ouro-Yondou, directeur exécutif de l'Association Nationale des personnes atteintes d'albinisme au Togo (ANAT). Programmation musicale : ► Eu.clides - Ira para que ? ► ADB, Yujio - Wa wa wa.
À l'occasion de la journée internationale de sensibilisation à l'albinisme qui se tient tous les 13 juin, nous parlons de cette maladie héréditaire caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux. L'albinisme est une maladie présente partout à travers le monde, mais est plus fréquente en Afrique subsaharienne avec une prévalence qui varie entre 1 cas sur 5 000 à 1 cas sur 15 000 selon l'OMS. Souvent discriminées, les personnes atteintes d'albinisme peuvent avoir des handicaps, notamment visuels, et ont plus de risques de déclencher des cancers de la peau. Dr Fanny Morice-Picard, dermatologue au Centre de référence maladies rares de la peau du CHU de Bordeaux et au Service de Dermatologie et Dermatologie Pédiatrique de ce même CHU Pr Mohamed Maciré Soumah, dermatologue-vénéréologue au CHU Donka de Conakry, praticien hospitalier, professeur d'université, enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences et Techniques de la Santé de l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en Guinée Souradji Ouro-Yondou, directeur exécutif de l'Association Nationale des personnes atteintes d'albinisme au Togo (ANAT). Programmation musicale : ► Eu.clides - Ira para que ? ► ADB, Yujio - Wa wa wa.
L'addiction ne détruit pas seulement ceux qui la vivent. Elle ravage aussi ceux qui reste. Il porte la douleur, l'impuissance, la colère et la culpabilité. Souvent en silence. En 2008, Jérôme Adam perd son frère Cédric emporté par l'addiction. Ce drame aurait pu l'écraser. Il en fait un combat avec notamment le documentaire: Tout pour être heureux ?Rendez-vous jeudi sur toutes les plateformes de podcast, Youtube et les réseaux sociaux de Rose et de Contre-addictions.Ce podcast est soutenu par la MILDECA, Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives
Depuis plusieurs années, une question intrigue les chercheurs comme le grand public : le fait d'éjaculer fréquemment aurait-il un effet protecteur contre le cancer de la prostate, l'un des cancers les plus fréquents chez l'homme ? Une vaste étude américaine semble répondre par l'affirmative, mais une méta-analyse chinoise récente invite à la prudence.La plus vaste étude prospective sur le sujet a été menée par la Harvard School of Public Health, aux États-Unis. Publiée en 2016 dans la revue European Urology, cette étude a suivi plus de 31 000 hommes pendant 18 ans. Ses résultats ont marqué les esprits : les hommes qui déclaraient avoir au moins 21 éjaculations par mois présentaient un risque de cancer de la prostate réduit de 20 % par rapport à ceux qui éjaculaient 4 à 7 fois par mois. Cette association a été observée tant chez les hommes jeunes (dans la trentaine) que chez les plus âgés (dans la cinquantaine). L'hypothèse avancée est que l'éjaculation régulière permettrait d'évacuer des substances potentiellement cancérigènes accumulées dans la prostate.Mais ces résultats ne font pas l'unanimité. Une méta-analyse chinoise publiée en 2022, regroupant 22 études et plus de 55 000 participants, a réexaminé l'ensemble des données disponibles. Ses conclusions sont plus nuancées : si certaines études individuelles montrent un lien entre fréquence éjaculatoire et réduction du risque, l'ensemble des données ne permet pas de confirmer de façon catégorique une relation de cause à effet. Selon cette méta-analyse, l'effet protecteur supposé pourrait être influencé par des biais liés au mode de vie : les hommes ayant une vie sexuelle active sont souvent en meilleure santé globale, plus actifs physiquement et adoptent parfois de meilleures habitudes alimentaires.Autre limite : la plupart des études reposent sur des déclarations subjectives concernant la fréquence des éjaculations, ce qui peut introduire un biais de mémoire ou de désirabilité sociale.En conclusion, éjaculer fréquemment pourrait jouer un rôle bénéfique, mais ce n'est pas une garantie de protection contre le cancer de la prostate. Les données de Harvard sont encourageantes, mais elles doivent être interprétées avec prudence à la lumière de la méta-analyse chinoise. Pour réellement réduire le risque, il est essentiel d'adopter une hygiène de vie globale saine : alimentation équilibrée, activité physique régulière, limitation de l'alcool et du tabac, et suivi médical adapté après 50 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On dit que l'accouchement est le seul rendez-vous à l'aveugle où l'on est sûr de rencontrer l'amour de notre vie. Après 9 mois d'attente, le nouveau né s'est finalement décidé à pointer le bout de son nez. Un article des hôpitaux Saint Grégoire explique que “2h d'éveil extraordinaire suivent immédiatement la naissance.” Il dort ensuite d'un sommeil profond, pendant 24 à 48 heures, car il à besoin de récupérer après son périple, tout comme sa mère qui profite de ce moment de calme. Souvent à ce stade les parents sont convaincus d'avoir un “bébé facile”, calme. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises car ils n'ont pas encore fait face à la nuit de java. La nuit de java, c'est quoi au juste ? Comment expliquer la nuit de java ? Comment y faire face ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Peut-on vraiment savoir pourquoi un bébé pleure ? Qu'est-ce que le spasme du sanglot, qui affecte les bébés ? Qu'est-ce que le syndrome du bébé secoué ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Merci de soutenir mon travail sur Patreon ou sur PaypalL'exposition "Paris noir - Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 – 2000" met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l'Afrique aux Amériques en passant par la Caraïbe, dont les œuvres n'ont souvent jamais été montrées en France. Une exposition historique à ne pas manquer !De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, l'exposition "Paris noir" retrace la présence et l'influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, véritable laboratoire panafricain, l'exposition dévoile l'importance l'importance de ces artistes dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.Visite de l'exposition "Paris noir" avec Alicia Knock et Éva Barois de CaevelDéfi historiographique et matériel de par l'invisibilisation des artistes, la dispersion, voire la disparition de leurs œuvres à travers plusieurs continents, et les lacunes éditoriales et de recherche autour de leurs pratiques, elle retrace, pour la première fois dans une institution nationale française, cinquante ans d'émancipation et d'expression artistique à Paris. Dans la préface du superbe catalogue Paris Noir, Alicia Knock écrit : "L'exposition « Paris noir» a pour ambition de proposer des outils d'exploration d'œuvres et de trajectoires marginalisées. Elle incarne une volonté de résister à la disparition d'œuvres, d'archives et de lieux de création. Elle célèbre des artistes qui ont persisté à s'engager et à créer, malgré un isolement institutionnel. Elle est une invitation à élargir les perspectives et à écrire une histoire-monde multiculturelle."Il est fortement conseillé de réserver ! Vous pouvez le faire sur le site du Centre Pompidou ici.Paris noir - Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 – 200019 mars - 30 juin 2025 - Centre Pompidou, ParisMarie-Siguier est co-commissaire de l'exposition "Paris noir", attachée de conservation au sein du département Créations contemporaines et prospectives.Pour voir les liens, photos, playlists et vidéos mentionnés durant l'interview, rendez-vous sur la page de ce podcast sur le site So Sweet Planet On parle de ces podcasts de So Sweet Planet dans l'interview :Le premier panorama des revues artistiques et culturelles du 20è siècle ! Rencontre avec Mica Gherghescu pour évoquer La Fabrique de l'Histoire de l'Art. (2 épisodes)La bibliothèque Chimurenga à Paris : Généalogies de l'imagination radicale noire dans le monde francophone. (3 épisodes) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
Aujourd'hui, nous allons parler d'un mal discret, difficile à nommer, mais qui touche de plus en plus de personnes : le syndrome de la vie vide.Ce n'est pas une maladie officiellement reconnue. Vous ne la trouverez pas dans les manuels de psychiatrie comme le DSM-5. Et pourtant, elle est bien réelle. Le syndrome de la vie vide, c'est ce sentiment diffus de vide intérieur, d'ennui existentiel, de perte de sens. Comme si on vivait en pilote automatique, sans élan, sans envie, sans but.Et les chiffres parlent d'eux-mêmes. En France, 22 % des adultes déclarent ressentir régulièrement un manque de sens dans leur vie, selon un rapport de Santé Publique France. Et ce chiffre grimpe à 36 % chez les 18-35 ans, preuve que cette sensation de vide touche aussi – et peut-être surtout – les jeunes générations.Mais attention : ce n'est pas nécessairement de la tristesse, ni une vraie dépression. C'est plus subtil. Vous vous levez le matin, vous faites ce que vous avez à faire… mais vous n'en retirez aucune satisfaction. Vous avez l'impression que tout est creux, mécanique, que rien ne vous touche vraiment. Et surtout, vous ne savez pas toujours pourquoi.Ce syndrome peut apparaître dans des vies qui, de l'extérieur, semblent réussies. Une bonne situation, une famille, une stabilité… et pourtant, un désert intérieur. Il peut aussi émerger après une étape marquante : la retraite, une séparation, le départ des enfants… ou même l'atteinte d'un objectif longtemps poursuivi. Et une fois ce but atteint ? Le vide. Parce qu'en fait, on ne savait plus ce qu'on voulait vraiment.À l'échelle mondiale, l'Organisation mondiale de la santé estime que 5 % des adultes souffrent de dépression. Même si le syndrome de la vie vide n'est pas une dépression, il peut en être le terrain favorable, quand il persiste sans être reconnu.Souvent, ce malaise vient d'un décalage entre nos actions quotidiennes… et ce qui a vraiment du sens pour nous. Une vie remplie de tâches, mais pas de passion. De bruit, mais pas d'écoute de soi.Alors, comment faire ?Commencer par nommer ce vide. Puis, interroger son quotidien : qu'est-ce qui me touche ? me nourrit ? me fait vibrer ? Redonner du sens, non pas en faisant plus… mais en vivant mieux.Ce vide, parfois silencieux, peut être un début. Le début d'un recentrage, d'une reconstruction, d'un vrai choix de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Bloc d'actualités. De plus en plus souvent, l'intelligence artificielle est également utilisée dans l'éducation des étudiants en médecine. Comment leur formation évolue-t-elle et que doit-on changer dans la formation des jeunes médecins chez nous ? Comment l'étude de la médecine est-elle organisée en Slovaquie ? Entretien avec la conseillere aupres du Ministere de la Santé pour l'éducation, la médecin Eliška Kubíková. Nouvel épisode de la rubrique mensuelle : Ako sa mâche? Dans son cadre, Kristina Balikova et Louis Fabre vous parleront du folklore slovaque.
L'Aïd el-Kébir ou Aïd el-Adha, la plus grande fête de l'islam, sera célébrée ces 6 et 7 juin dans les pays et les communautés musulmanes. Elle est appelée Tabaski en Afrique de l'Ouest. En Côte d'Ivoire, où plus de 40% de la population est musulmane, les foyers se préparent à des rassemblements familiaux, mais pas seulement. À Abidjan, une famille nous a ouvert ses portes. De notre correspondante à Abidjan,Tous les ans, c'est le même ballet dans la maisonnée. Madame Taofik, qui tient une boutique à Cocody, sait que son petit pavillon de Blockhaus ne suffira pas à accueillir tous ses invités. Avec la famille élargie et les conjoints, la population du foyer devrait doubler. Alors il faut anticiper. « Le matin avant la prière, ma belle-fille et son mari vont venir, explique Madame Taofik. Ma fille aussi, qui n'est pas encore mariée vient aussi, tout comme le petit frère de mon mari. Ce qui est sûr, c'est qu'on sera en famille. Tout le monde va venir à la maison pour qu'on fête ensemble. Souvent on dépasse les quinze personnes ! Quand la famille vient, on loue les sièges quand il est l'heure de manger. On sait bien s'amuser ! »Plus que les retrouvailles, les enfants sont enthousiasmés par les habits de fête et le festin. En réunissant toutes les générations, la Tabaski est aussi l'occasion de transmettre les traditions aux plus jeunes. Les pères de famille mettront à mort le mouton ou le bœuf, pour ceux qui en ont les moyens.Le petit-fils de Madame Taofik, Jimoh, veut apprendre auprès de son père, qui a promis de l'initier. « La fête va bien se passer, prédit le garçon de dix ans. On va payer un joli habit pour moi, des jolies chaussures, un chapeau, et un bœuf. On va fêter en famille, on va manger et rigoler. Je suis très pressé ! Mon papa va tuer le bœuf, il va me montrer comment, je vais regarder. Comme ça, quand je serai grand, je pourrai le faire aussi. »« J'ai des amis chrétiens et des amis musulmans, je célèbre avec tout le monde »Les femmes de la maison préparent le repas la veille, mais les traditions évoluent chez une jeunesse urbaine et moderne. Pour elle, Tabaski n'est plus seulement une célébration familiale, mais aussi un moment de fête avec les amis, toutes religions confondues. « On a programmé de faire une sortie le soir, explique Rokia Taofik, 27 ans. Le matin, je suis à la maison avec les parents. Après avoir mangé, tout le monde est à l'aise, vous vous reposez. Et puis le soir, vers 19h, vous sortez, vous partez vous amuser… Moi, j'ai des amis chrétiens et des amis musulmans, donc je fête avec tout le monde. Tout le monde a droit à la fête de la Tabaski ! Il ne faut pas dire “lui est musulman, lui est chrétien, il ne peut pas aller fêter”. La fête, c'est la fête ! »Plus de douze millions de personnes devraient célébrer la Tabaski vendredi 6 juin, qui sera un jour férié pour tous les Ivoiriens. À lire aussiAïd-al-Adha, Aïd-el-Kebir ou Tabaski : une année à l'épreuve des crises
Aujourd'hui, Éléonore Lemaire, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Les papillons fascinent par leurs ailes colorées et ornées de motifs parfois complexes, mais ces dessins ne sont pas là pour faire joli : ils remplissent plusieurs fonctions essentielles à leur survie. L'évolution a façonné ces motifs pour répondre à des besoins variés, allant de la protection contre les prédateurs à la régulation thermique, en passant par la séduction.L'une des principales fonctions des motifs sur les ailes des papillons est la dissuasion des prédateurs. Certains arborent des couleurs vives et contrastées, comme le rouge, le jaune ou le noir, qui signalent un danger : un goût amer ou une toxicité. C'est le cas du célèbre papillon Monarque, qui se nourrit de plantes toxiques à l'état de chenille, ce qui rend sa chair désagréable pour les oiseaux. Cette stratégie s'appelle l'aposématisme : le papillon "annonce" sa dangerosité par son apparence. D'autres espèces, non toxiques, imitent ces motifs pour profiter de la même protection : on parle alors de mimétisme batésien.Une autre stratégie visuelle repose sur les ocelles, ces motifs circulaires qui ressemblent à des yeux. On les retrouve par exemple chez le papillon Paon du jour. Lorsqu'il se sent menacé, il ouvre brusquement ses ailes pour exposer ces "faux yeux", ce qui peut effrayer un oiseau ou détourner son attaque vers une zone non vitale de l'aile.Certains motifs permettent aussi aux papillons de se camoufler. C'est le cas du Papillon-feuille, dont les ailes imitent parfaitement l'apparence d'une feuille morte. Ce camouflage lui permet de se fondre dans son environnement et d'échapper à la détection. Cette forme de mimétisme, dite cryptique, est une arme efficace dans la lutte pour la survie.Les motifs jouent également un rôle important dans la reproduction. Chez certaines espèces, les mâles et les femelles présentent des motifs distincts, permettant de reconnaître un partenaire sexuel. Les couleurs vibrantes ou les motifs spécifiques peuvent signaler la bonne santé d'un individu, influençant ainsi le choix du partenaire.Enfin, les pigments et les écailles qui composent les motifs peuvent aussi avoir une fonction thermorégulatrice. Des ailes plus sombres absorbent mieux la chaleur, ce qui est utile dans les environnements frais. Inversement, des motifs clairs reflètent la lumière, évitant la surchauffe.En somme, les motifs sur les ailes des papillons sont le résultat d'une longue coévolution avec leur environnement. Derrière leur beauté fragile se cache une sophistication biologique étonnante, où chaque tâche ou ligne peut faire la différence entre la vie et la mort. Souvent admirés pour leur esthétique, ces dessins sont avant tout des armes discrètes de la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l'histoire de l'agriculture mondiale, peu d'animaux ont connu la notoriété d'Ubre Blanca, une vache cubaine devenue un symbole national dans les années 1980. Son nom, qui signifie « mamelle blanche » en espagnol, est aujourd'hui encore évoqué comme un exploit biologique… et un instrument politique.Ubre Blanca était une vache croisée entre une Holstein (race laitière allemande) et une Zébu cubaine, deux races choisies pour allier forte production laitière et adaptation au climat tropical. Ce croisement a été initié par les équipes agricoles sous la direction du gouvernement de Fidel Castro, qui voyait dans l'agriculture un levier de souveraineté nationale.En 1982, Ubre Blanca bat un record mondial homologué par le Livre Guinness des records : elle produit 113,5 litres de lait en une seule journée, là où une vache classique produit entre 20 et 30 litres. Sur une période de 305 jours, elle donne 24 268,9 litres, pulvérisant les standards de l'époque. À titre de comparaison, une vache française moyenne produit aujourd'hui autour de 9 000 litres par an.Cette prouesse n'est pas qu'un exploit agricole, elle devient un symbole de la réussite du socialisme cubain. Fidel Castro lui-même évoque fréquemment Ubre Blanca dans ses discours comme preuve que l'homme nouveau et l'agriculture d'État peuvent surpasser les limites imposées par la nature. L'animal devient une véritable célébrité nationale : des articles lui sont consacrés, des poèmes sont écrits à sa gloire, et même une statue en marbre est érigée à Nueva Gerona, sur l'île de la Jeunesse, après sa mort en 1985.Mais Ubre Blanca est aussi le produit d'un encadrement scientifique et vétérinaire intense. Elle vivait sous surveillance constante, nourrie selon un régime hyper-contrôlé, dans des conditions qui n'étaient pas reproductibles à l'échelle nationale. Malgré les tentatives de clonage menées dans les années 2000, aucune autre vache n'a jamais atteint un tel niveau de production à Cuba.Sa mort marque la fin d'un rêve, mais pas celle du mythe. Aujourd'hui encore, Ubre Blanca symbolise à la fois l'orgueil agricole d'un petit pays sous embargo, les limites de l'exploitation animale, et l'instrumentalisation de la science à des fins idéologiques.Si elle ne broute plus depuis longtemps, la mémoire d'Ubre Blanca continue de ruminer dans l'imaginaire cubain, entre admiration sincère et propagande bien orchestrée. Une vache devenue, en quelque sorte, une légende d'État. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
你最想一个人前往的海滩是哪里?Where is your ideal solo beach destination?这一集,我和你分享来自法国的 Marion 的回答。In this episode, I'm sharing a heartfelt answer from Marion, a traveler from France.她说的不是阳光普照的天堂岛,Her answer wasn't a sunny paradise island,而是一个经常下雨、有点冷,但充满爱的地方——布列塔尼。but a rainy, chilly place full of love and childhood memories — Brittany, in France.这集特别适合英语初学者收听,This episode is perfect for English beginners,你可以一边学习听力,一边思考:and it will also get you thinking:� “What makes a place truly special to you?”� “什么样的地方,对你来说才是真正特别的?”Marion和Agusti的旅行IG:@travel_ma.pDon't forget to subscribe, share your thoughts, and join Fly with Lily's event to grow with us.别忘了订阅、留言,赶快到 flywiithlily.com 下载我们的离开舒适圈中英语挑战手册,和Lily一起进行华丽变身、成长、冒险!�Marion 法语回答逐字稿(中法对照 + 解说)段落 1|这个问题好难!Du coup, pour moi, cette question était assez difficile.对我来说,这个问题还挺难的。学习:assez difficile = 相当困难,适合用来表达犹豫、挣扎的感觉。C'est assez étrange de trouver une question si simple, si difficile,这么简单的问题竟然会变得这么难,感觉有点奇怪。学习:étrange = 奇怪的,si simple, si difficile 则是一种反差式修辞。段落 2|理想中的独旅海滩?Parce qu'au final, quelle est la plage où tu irais toute seule ?因为说到底,你会想一个人去的海滩是哪里呢?学习:au final = 最终,toute seule = 一个人(女性用法)。Au début, je me suis dit, on est en train de voyager en Asie avec mon copain pour plusieurs mois.我一开始想,我现在和男友正在亚洲旅行几个月。学习:en train de = 正在进行中,pour plusieurs mois = 为期好几个月。段落 3|想到了柬埔寨的 Koh RongQuelle a été la plage paradisiaque que tu as préférée, où tu devrais aller toute seule ?我就想,哪个天堂海滩是我最喜欢、也可能会想自己去的?学习:plage paradisiaque = 天堂般的海滩。J'ai pensé à Koh Rong, au Cambodge, qui était une plage de sable fin, paradisiaque, super belle.我想到的是柬埔寨的 Koh Rong,那里有细致的沙滩,是超美的天堂海滩。学习:sable fin = 细沙,super belle = 超美!Mais au bout de quelques jours, je ne voudrais plus être sur cette plage-là.但几天之后,我其实就不想继续待在那里了。学习:au bout de = 经过…之后,表达时间感受。段落 4|天堂海滩让她想起布列塔尼À chaque fois que je me retrouve sur une plage incroyable en Asie ou dans des endroits merveilleux, je repense à la Bretagne.每次我来到亚洲的美丽海滩或其他迷人地点,我都会想起布列塔尼。学习:je repense à = 我再次想起,endroits merveilleux = 奇妙地方。L'endroit où je passais tous mes étés avec ma famille, où mes grands-parents et mes cousins vivent.那是我小时候与家人一起度过夏天的地方,我的祖父母和表亲都住在那里。学习:passer mes étés = 度过我的夏天。段落 5|布列塔尼不是完美的海滩,但…En Bretagne, il ne fait pas spécialement beau. Souvent, il pleut.在布列塔尼,天气并不是特别好,常常下雨。学习:il pleut = 正在下雨,spécialement beau = 特别好(天气)。Du coup, aller à la plage, là-bas, j'avais du mal parce qu'il fait froid.所以去海滩时常常有点辛苦,因为很冷。学习:j'avais du mal = 我有困难(形容不舒服或难以做到的事)。段落 6|真正的心之海滩Mais à chaque fois que je suis sur une plage paradisiaque, je repense à la Bretagne.但每次在天堂海滩时,我还是会想起布列塔尼。学习:je suis sur une plage = 我在一个海滩上。Pour moi, le meilleur endroit pour être toute seule, ce serait sur une plage de Bretagne,对我来说,最适合独处的地方,是布列塔尼的某个海滩,et apprendre à savourer cet endroit-là, qui compte beaucoup plus pour moi学会好好品味这个地方,这对我来说比其他海滩更有意义,qu'une plage en Asie, même si elle est si belle et qu'il fait si chaud.比起亚洲那些再美再温暖的海滩都来得重要。学习:savourer = 细细品味,compte beaucoup pour moi = 对我很重要。