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durée : 00:08:13 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Alors que le pape François célèbre demain la messe à Marseille, constatons une réalité culturelle : dans les chansons, le souverain pontife fait plus rire que pleurer.
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Cette année, le Chili commémore les 50 ans du coup d'État mené par le général Augusto Pinochet, en 1973, contre le gouvernement socialiste de Salvador Allende, alors premier au monde élu démocratiquement. Pendant les 17 années qu'a ensuite duré la dictature, plus de 3 200 personnes ont été tuées et près de 1 200 n'ont toujours pas été retrouvées. 5 décennies plus tard, les familles de ces disparus poursuivent leur lutte pour tenter de retrouver leurs défunts et connaître la vérité sur leur sort. Souvent, ce sont aujourd'hui les enfants, et parfois même les petits-enfants, qui continuent le dur labeur initié par leurs mères et leurs grands-mères. «Au Chili, le combat sans fin des familles pour retrouver les disparus de la dictature», un Grand reportage de Naïla Derroisné.
Souvent méconnu, le mutisme sélectif est un trouble anxieux, vécu comme une véritable souffrance pour l'enfant, qui est incapable de parler hors de chez lui. Jenna est la maman de Léo 5 ans et Apolline, bientôt 2 ans. Pendant plus d'un an après être entré en maternelle, son fils était incapable de parler à l'école et plus largement en présence d'autres enfants. Après une longue période d'errance et de souffrance, Léo a enfin réussi à sortir de son mutisme, ce qui fut une délivrance pour toute la famille. Elle revient sur le parcours de Leo avec nous aujourd'hui. Dr Valérie Vantalon, vous êtes pédopsychiatre à l'Hôpital Robert Debré à Paris, est également avec nous pour répondre à nos questions sur le mutisme sélectif.
La petite enfance est une période tout aussi réjouissante qu'épuisante. D'un côté nous avons de jeunes enfants, en pleine quête d'autonomie, qui font preuve de curiosité et d'un esprit très entreprenant… au point de mettre beaucoup de bazar dans la maison ! Et de l'autre côté, nous avons des mères qui aspirent à un peu de temps pour elle à travers ce quotidien exigeant. Alors, lorsque les enfants s'occupent seuls, c'est souvent le moment d'en profiter pour se détendre ou s'adonner à une activité sans être constamment sollicités. Peut-être que c'est votre cas ? En tout cas c'est le quotidien de Manon, maman de jumeaux qui vont bientôt souffler leur cinquième bougie. Et le problème de Manon, c'est qu'elle se retrouve confrontée à des désaccords avec son conjoint à propos de leurs visions respectives de l'éducation, et plus encore, à propos de leurs attentes et de leurs besoins. Pour lui, les enfants ne devraient pas avoir un accès illimité à tout, et encore moins la liberté de mettre le bazar à leur guise ! Résultat : le mari de Manon tend à se désengager, laissant Manon de plus en plus seule pour gérer leurs enfants car il peine à trouver sa place. Au fil de notre conversation, nous avons réussi à identifier le vrai problème auquel Manon fait face. Souvent, on a tendance à penser que l'on a cerné notre problème, alors qu'il n'est que le symptôme d'un autre souci plus profond. Vous vous identifiez à Manon ? Alors, cet épisode est pour vous puisque nous avons échangé sur le fond du problème, ce qui est réellement enfoui derrière tout cela, et bien sûr, nous avons évoqué les solutions pour aller de l'avant. Ins crivez-vous gratuitement à la newsletter de Famille Epanouie pour recevoir chaque semaine une bonne dose de motivation et de conseils avisés sur la parentalité et le développement personnel. Pour retrouver toutes les thématiques sur lesquelles je peux vous accompagner dans votre parentalité et votre développement personnel, cliquez ici. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos amies et vos proches si vous pensez qu'elles pourraient avoir besoin d'entendre cela. Pour redonner du sens à votre quotidien, retrouvez-moi sur mes réseaux sociaux, juste ici ↓ ★ Sur INSTAGRAM :https://www.instagram.com/ameliecosneau/ ★ Sur YOUTUBE : http://www.famille-epanouie.fr/youtube ★ Sur LINKEDIN : https://www.linkedin.com/in/am%C3%A9lie-cosneau-a2499a21/ ★ Sur TIKTOK : https://www.tiktok.com/@familleepanouie ★ Sur FACEBOOK : https://www.facebook.com/famille.epanouie ★ Sur LE BLOG : https://www.famille-epanouie.fr “C'est en vous que vous devez investir pour être libre et profiter de votre vie de famille”
durée : 00:27:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - L'ancien Premier ministre Édouard Philippe était l'invité du Grand Entretien ce mercredi, à l'occasion de la parution de son ouvrage "Des lieux qui disent" (JC Lattès). Il y dresse une liste de "directions" pour la France mais rejette l'idée que son livre est un programme politique pour 2027. - invités : Edouard PHILIPPE - Edouard Philippe : Ancien Premier ministre
Mon frère est un sacré travailleur. En plus de son travail à plein temps, il a une passion pour le jardinage. Je ne parle pas de quelques marguerites plantées dans une jardinière, non. Quand il s'y met, il déplace d'énormes rochers, et creuse des trous larges et profonds pour y planter toutes sortes d'arbres : des bananiers, des manguiers, des ramboutans, des citronniers, des pamplemoussiers, … Souvent, le samedi ou le dimanche après le déjeuner, il disparait avec ses outils pendant plusieurs heures, pour aller aménager des terrasses dans la montagne, transporter des brouettes pleines de terre, édifier des murets en pierre… Il revient à la nuit tombante, sa pelle sur une épaule et sa pioche sur l'autre, couvert de terre et de sueur. Parfois, il m'emmène faire un tour sur son lopin de terre ; je regarde en silence tous les arbres plantés et lui lance : « dis-donc, regarde tous les arbres fruitiers qui ont surgi de terre depuis la dernière fois ; ça pousse comme de la mauvaise herbe ! » Il sourit. Entre frères, on aime se taquiner.
La violence masculine, un phénomène “naturel” et inévitable chez les mammifères ? Souvent rebattue pour justifier la domination genrée dans nos sociétés, cette rengaine s'appuie sur des comparaisons simplistes entre humain·es et animaux. Loi de la jungle, rivalité des mâles, instinct dominateur… Ces notions tirées des études comportementales des animaux restent largement mal comprises et véhiculent des clichés récupérés par des discours sexistes et transphobes.Qu'est-ce que c'est, vraiment, un mâle alpha ? Comment l'androcentrisme influence nos croyances scientifiques ? Qu'est-ce que l'observation des primates peut nous apprendre de l'espèce humaine ? Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit le primatologue Frans de Waal. Passionné par les comportements des grands singes et leur culture, l'invité prend nos biais culturels à bras le corps dans son ouvrage Différents : le genre vu par un primatologue (éd. Les Liens qui libèrent, 2022). En restituant les résultats de son étude de la vie sociale des bonobos, chimpanzés et autres babouins – espèces avec lesquelles nous partageons 96 % de notre patrimoine génétique – Frans de Waal nous offre de nouveaux angles de vue sur les questions de pouvoir, de fluidité de genre, d'éducation ou encore de sexualité.Épisode initialement diffusé en novembre 2022. RESSOURCES Les références et la version retranscrites de l'épisode sont à retrouver sur binge.audio : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/male-alpha-gros-beta CRÉDITS Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le jeudi 3 novembre 2022 dans les locaux des Éditions Les liens qui libèrent (Paris, 11e). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn et Justine Taverne. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Souvent agité, rarement utilisé : le référendum pourrait bien être au cœur de l'initiative politique d'ampleur promise par Emmanuel Macron. Le chef de l'État rencontrera cet après-midi les représentants des partis présents au parlement pour sortir le pays des blocages. Pour y voir plus clair, RTL a sollicité les lumières de
L'émission 28 Minutes du 30/08/2023 30 ans après, Zep ne lâche pas le slip de Titeuf« J'ai tout de suite senti qu'il se passait quelque chose entre Titeuf et moi. » Et avec ses vingt millions de lecteurs aussi, il s'est passé quelque chose. Pour son créateur Zep, l'histoire commence en 1991. Un atelier de dessin surplombant une cour d'école, de l'observation et une révélation : « En trois heures, j'avais cinq pages de story-board de “Titeuf”. » Sa bande dessinée, déclinée aujourd'hui en 25 langues, prend un tournant majeur lorsque Glénat le contacte : le premier album, « Dieu, le sexe et les bretelles », est tiré à 8 000 exemplaires, en noir et blanc, avant que l'engouement ne gagne la France au quatrième tome, en 1995. Trente ans plus tard, Zep fête l'anniversaire de son personnage au « crâne d'œuf » et publie son 18e album, « Suivez la mèche ». Il est notre invité. Pourquoi le train est-il si cher ?La SNCF a annoncé, lundi 28 août, la hausse des prix des billets de train achetés avec une carte de réduction. Cette mesure, justifiée par les coûts d'exploitation en raison de la hausse des prix de l'électricité, suscite la colère des usagers ayant déjà le sentiment de payer leurs déplacements ferroviaires trop chers. Souvent bien plus onéreux que l'avion, la France figure d'ailleurs parmi les plus mauvais élèves en Europe en termes de différence de prix. Pourtant bien plus écologique — pour un Paris-Marseille, le train émet 1,8 kilos de carbone, contre 135 kilos pour un trajet en avion —, comment expliquer la politique tarifaire de la SNCF ? L'État peut-il inverser la tendance ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 30 août 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
1. Destinations Santé – Emmanuel Ducreuzet : Santé : les couples partagent souvent les mêmes maux ; Rhume : la vitamine C, juste ce qu'il faut 2. À Propos : 021 - Ana Aurouze, Comment sensibiliser un enfant à la nature Musique : Too Much to Gain −
Souvent dans les contes, au cinéma, on dit que l'amour, le vrai, perdure au-delà de la mort. Mais ça c'est pour les films.Sauf que l'amour parfois, est aussi fort dans la vie que dans que dans les histoires qu'on invente. Marjorie l'a vécu, cet amour-là.Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:11 - Au jour le jour - par : Jean-Christophe Ploquin - Aujourd'hui en France, la pension de réversion, c'est-à-dire la part versée au conjoint vivant de la retraite -future ou actuelle- d'un défunt, n'est pas demandée par beaucoup de concernés. L'occasion pour La Croix de se pencher sur les raisons de ce phénomène.
En Colombie, ce 3 août pourrait être un nouveau jour historique pour le pays. C'est aujourd'hui que doit entrer en vigueur un cessez-le-feu bilatéral de six mois entre le gouvernement et la guérilla ELN, à Cuba. C'est la dernière tentative pour mettre fin à un conflit qui remonte au début des années 1960. L'enjeu est de taille, car il s'agit de la première réelle avancée politique depuis le début des pourparlers de paix avec la dernière guérilla active du pays, depuis plusieurs mois. Et les choses avaient pourtant mal commencé avec des attaques dans plusieurs provinces. Lors de la signature de l'accord, le 9 juin dernier, les déclarations se voulaient rassurantes et triomphantes. Le président colombien, Gustavo Petro annonçait le début d'une étape historique pour le pays : « Ces accords partiels d'aujourd'hui, nous mènerons vers un cessez-le-feu d'une ampleur jamais égalée depuis le début des négociations de paix. Ce cessez-le-feu représente une promesse, qu'au 25 mai 2025 cessera définitivement la guerre qui dure depuis des décennies, entre l'ELN et l'État colombien. » De son côté, Pablo Beltran, le chef des négociateurs de la guérilla ELN, l'armée de libération nationale, affirmait que tout serait fait pour garantir la paix : « Nous réduisons l'intensité du conflit sur le terrain en Colombie pour établir de meilleures conditions en faveur des négociations de paix. Nous considérons que ce cessez-le-feu est l'apport le plus important des accords signés ici. » À lire aussiColombie: le gouvernement colombien et l'ELN suspendent les combats dans un contexte toujours tenduMais quelques jours après l'annonce de l'accord, des attaques ont été signalées dans plusieurs régions du pays notamment le jour de la date anniversaire de la création de la guérilla. « Ils ont fait et annoncé plusieurs grèves armées et attaques contre les forces de l'ordre, explique Francisco Daza, spécialiste des droits post-conflit armé de la Fondation paix et réconciliation, Pares. On a vu une multitude d'attaques à valeur politique comme l'installation de bombes ou voitures piégées. Tout ça en pleine préparation du cessez-le-feu. C'était de mauvais présages. » La guérilla ELN est présente dans 215 municipalités du pays. C'est-à-dire dans les régions d'Arauca, du Norte de Santander, du sud de bolivar, une partie de la région d'Antioquia, une grande partie de celle du Choco, dans le Cauca et dans le Nariño. « L'annonce de ce cessez-le-feu reste réelle à partir du moment où les faits le confirment. Et c'est bien le problème, précise le spécialiste de la fondation. Souvent, il y a un grand écart, dans ce processus de paix total annonce, entre ce que les groupes illégaux annoncent et ce que l'on observe sur le terrain. Mais, on va bien voir. Pour l'instant, les communiqués de plusieurs commandants et des négociateurs de l'ELN présents aux pourparlers de paix vont dans le bon sens. »Ce 3 août devrait donc marquer l'histoire colombienne, et cela que le cessez-le-feu débute dans de bonnes ou de mauvaises conditions. C'est un enjeu politique pour le premier gouvernement de gauche de Colombie qui veut être celui de la différence et du changement.À lire aussiColombie: grâce au «cessez-le-feu avec l'ELN, on peut espérer une baisse des homicides»
Cet épisode est dédié à ma sœur Julie qui vient d'adopter un chiot et c'est son histoire qui a déclenché mon envie d'aborder le thème du puppy blues. D'abord vous entendrez son témoignage tel que je l'ai reçu, elle vous livre à cœur ouvert les difficultés qu'elle a rencontré à l'arrivée de son chiot. Vous allez aussi retrouver Audrey Ventura de Cynoconsult qui est coach en comportement canin et humain et qui donnera de précieux conseils. Souvent ceux qui traversent cet épisode du puppy blues n'osent pas en parler et j'espère que cet episode va libérer la parole et aidera tous ceux qui sont concernés à passer cette période délicate. Pour retrouver Audrey Ventura : -Son site internet : https://cynoconsult.fr/ -Sa page facebook avec beaucoup d'articles : https://www.facebook.com/Cynoconsult -Son livre : "Le chien cet animal qui nous échappe" à commander ici -- Pour me poser des questions et suivre mon aventure en images, je vous invite à vous abonner à ma page instagram @chuu_podcast --- Musique de l'intro : Rise and Shine de Juzzie Smith
Elles sont près de 238 millions dans le monde, selon les Nations unies. Sur le continent africain, elles appartiennent notamment aux peuples des forêts ou encore des rivières, elles vivent au cœur d'une nature menacée et sont les piliers de leurs communautés. Souvent marginalisées et discriminées en raison de leur condition de femme et de leur identité culturelle, elles sont confrontées au manque d'accès à la santé, à l'éducation, aux risques de violences. Petit à petit, des voix féminines autochtones se sont élevées pour défendre leurs droits. Comment s'inspirer des femmes autochtones ? Comment préserver leurs communautés ? Avec :- Hindou Oumarou Ibrahim, coordinatrice de l'Association des femmes peules et peuples autochtones - Anne Pastor, documentariste et autrice du livre La voix des Femmes autochtones (Éditions Akinomé, 2022).Un reportage en deux parties de Raphaëlle Constant au Cameroun. Partie 1Reportage à Yaoundé auprès du Forum des femmes autochtones du Cameroun, une association qui défend l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes de la communauté nomade d'éleveurs, les Mbororo. Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à une causerie menée par Aeisatu Bouba, la fondatrice de l'association, dans le quartier d'Essos. Aeisatu se bat pour maintenir les filles à l'école, elle lutte contre cette marginalisation et la discrimination des femmes autochtones qui sont mariées encore mineures. Ce jour-là, vêtue d'une robe blanche à fleurs, la tête couverte d'un élégant voile brodé marron, elle s'adresse à une dizaine de jeunes filles âgées de 14 à 20 ans, « des jeunes filles leaders » comme elle les appelle, qu'elle forme à son combat. Partie 2La communauté autochtone Mbororo représente aujourd'hui 1,5 million d'habitants, soit 12% de la population camerounaise. C'est un peuple majoritairement musulman qui vit dans des localités reculées en zones rurales, sur les collines et les montagnes du Cameroun. L'accès à l'école ou à l'information est difficile et les filles n'ont pas les moyens d'exercer leurs droits fondamentaux. Alors que fait le gouvernement pour l'éducation de ces filles ? Retour avec Aeisatu Bouba du Forum des femmes autochtones du Cameroun, entourée de « jeunes filles leaders » pour quelques éclairages. Programmation musicale :► Tigerbaum - Sisters feat. Les Amazones d'Afrique► I've been in love Feat Channel Tres - Jungle.
Cet été dans Mansplaining, Thomas Messias continue de questionner les masculinités tous les quinze jours. Un hors-série sous forme d'entretiens intimes avec des hommes.Pour ce deuxième épisode, il a choisi d'inviter son propre frère, Clément Messias. Un entretien dans lequel ce dernier analyse ses représentations de la masculinité, de celles de son enfance (Fight Club, les boys bands) à aujourd'hui.Pendant longtemps, Clément ne s'est pas questionné sur son statut d'homme. Il admet même en avoir certainement profité malgré lui. Sans être un partisan du «not all men» (le principe de réfuter la généralisation des faits à tous les hommes), il raconte avoir souvent honte d'être un homme au vu de certains comportements.Un mercredi sur deux, Mansplaining observe les masculinités à travers des œuvres culturelles et des faits d'actualité. Parce que la parole masculine est archi-dominante, sauf lorsqu'il s'agit de remettre en question les privilèges des hommes.Mansplaining est un podcast de Thomas Messias produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaPrise de son, montage et réalisation: Mona DelahaisMusique: «Warm Sea», Savvier et «On My Way», GhostrifterSi vous aimez Mansplaining, pensez à l'exprimer en lui donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant plein de commentaires bienveillants sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram (retrouvez-y aussi le compte de Mansplaining).
Les personnes LGBTI en banlieues prennent la voix. Yanis Khames, un des coordinateurs de la pride des banlieues, pointe du doigt l'invisibilisation des personnes LGBTI de banlieues. Subissant précarité, absence de services publics, racisme, classisme ; être LGBTI et être issu de banlieues est à la croisée de nombre de discriminations. Tout d'abord, l'idée reçue que la banlieue et les quartiers populaires sont dangereux et homophobes est à déconstruire. La droite et l'extrême droite peuvent instrumentaliser la lutte contre l'homophobie à des fins islamophobes. Yanis et ses camarades ont créé la pride des banlieues pour faire entendre leur voix et leurs revendications : PMA pour toutes et tous, accueil inconditionnel des personnes étrangères, fermetures des centres de rétention administrative, plus de services publics et éducatifs... et casser les idées reçues sur les LGBTQ de banlieues. Souvent sujets de conversation dans les médias, la parole ne leur est que peu donnée. Facecam. Regardez aussi : https://www.lemediatv.fr/emissions/2023/retraites-loi-immigration-attaques-anti-trans-les-luttes-lgbti-doivent-etre-revolutionnaires-isZRuk_pQ4GUclY3-7ZmFg ▶ Soutenez Le Média :
Il y a les admiratrices, les copieurs, les groupies, les collectionneurs, les érudites, les entrepreneurs: autant de profils différents qui se passionnent pour le sport, le cinéma, la musique… Les fans sont partout dans la culture populaire. On les représente souvent comme des personnes écervelées, un peu aliénées, voire hystériques. Souvent, les fans cherchent eux-mêmes reconnaissance et légitimité aux yeux du public. Mais leur passion les amène aussi à développer talent et créativité. Les fans se déplacent, se réunissent, réinventent des codes, créent des récits ou entreprennent des pèlerinages… Qui sont ces gens qui investissent du temps et de lʹargent pour se dévouer entièrement à un art ou à une idole? 5 reportages de Mathieu Truffer Réalisation: Jérôme Nussbaum Production: Raphaële Bouchet Invité.es: Valérie Gorin Historienne et sociologue des médias, UNIGE & Mélanie Bourdaa Maitre de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l'Université Bordeaux 3, et chercheuse au Laboratoire MICA.
REDIFF - Sarah est avec son compagnon depuis 8 mois. Pourtant, elle a l'impression qu'il vit encore dans le passé et cela la perturbe. Il évoque très souvent des souvenirs en rapport à son ex-femme. Pascale a vécu une situation similaire et réagit au témoignage de Sarah. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
durée : 00:39:40 - Affaires culturelles - La comédienne aux mille visages jouait encore une fois deux rôles dans le film de Joanna Hogg, “Eternal Daughter”, sorti en mars 2022. Ce fut l'occasion pour nous d'interroger la singularité de cette artiste, aussi à l'aise dans les blockbusters que dans les films d'auteurs les plus pointus.
Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Juliette Allais, romancière et psychopraticienne, experte en psychogénéalogie et transgénérationnel. Et si nos situations matérielles et familiales, notre métier, notre façon de voir la vie et même nos maladies n'étaient en fait qu'un héritage, plus ou moins heureux, légué par nos ancêtres ? C'est ce que nous apprend la psychogénéalogie, qui postule que nous héritons malgré nous, de certaines failles, traumatismes et souffrances transmis de génération en génération. Car il n'y a pas de fatalité, et à condition d'avoir le courage de rompre avec certaines loyautés inconscientes qui nous entravent, il est possible de se libérer pour vivre notre vie et enfin, être heureux. Juliette Allais nous invite à prendre conscience de la place que nous occupons au sein de notre généalogie pour pouvoir s'émanciper avec discernement. Épisode #407Avec Juliette Allais j'aborderai les thèmes suivants (extrait des questions) : Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est la psychogénéalogie ?Quelle différence y a-t-il entre psychogénéalogie et analyse transgénérationnelle ?Au niveau familial, certaines croyances se transmettent de génération en génération. Par exemple ?Quels sont les symptômes qui montrent que nous devons aller creuser du côté de nos ancêtres ?Sur combien de générations peut-on être impactés ?Il arrive qu'il se passe des évènements aux mêmes dates clés sur plusieurs générations, comment faire pour identifier cela et y mettre fin ?De quoi peut-on se libérer précisément ? Qui est mon invitée Juliette Allais ? Juliette Allais est romancière et psycho-praticienne, elle est formée à la psychothérapie intégrative, la psychanalyse jungienne, les neurosciences affectives, la Gestalt, l'astrologie, la thérapie familiale et la sociologie clinique. Elle est aussi l'autrice de plusieurs ouvrages, dont son dernier roman, «La psychogénéalogie. Eclairer le passé, s'accomplir au présent», publié aux Éditions Grancher.Retrouvez Juliette Allais dans un précédent podcast de Métamorphose : #363 Juliette Allais : Trouver sa vérité Quelques citations du podcast avec Juliette Allais :"En psychogénéalogie ce n'est finalement pas vraiment l'information factuelle qui compte, c'est ce que ça nous fait éprouver.""Souvent quand on ne trouve pas notre place c'est parce qu'on voudrait réécrire l'histoire autrement.""Tout le monde est convoqué à faire ce travail de transformation.""Ce que veut la souffrance c'est se montrer, être accueillie et pouvoir se diluer pour faire place à autre chose."Retrouvez Métamorphose Podcast sur Insta & FacebookInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Abonnez-vous à Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur YouTube / Apple Podcast / Spotify / Deezer / Google Podcasts / CastBoxPhoto © Félicien Delorme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet été, dans Travail (en cours), on vous propose de (ré)écouter des épisodes qui présentent de nouvelles manières d'envisager le travail : des organisations de travail innovantes, à l'échelle individuelle ou de l'entreprise. Cet épisode de Travail (en cours) a été diffusé pour la première fois le 11 juin 2020. –Dans cet épisode de Travail (en cours), on se demande si la semaine de quatre jours peut être bénéfique pour les entreprises qui la mettent en place, et plus globalement pour l'économie ? Pour y voir plus clair, vous entendrez dans cet épisode Pierre Larrouturou : économiste de gauche, homme politique européen, il défend la semaine de travail de quatre jours depuis les années 1990. Ce débat avait abouti à l'époque sur la loi de Robien, qui avait permis à environ 400 entreprises françaises de passer à la semaine de quatre jours : “Souvent, il y a des difficultés pendant quelques semaines d'organisation, mais le bilan qui est fait, c'est souvent au bout d'un an ou de deux ans, c'est que l'absentéisme a reculé et que l'entreprise tourne mieux”, explique Pierre Larrouturou. Pour explorer comment cette organisation peut être viable pour les entreprises, vous entendrez aussi Sébastien Antonio, qui travaille depuis 22 ans quatre jours payés cinq chez Yprema, une entreprise qui fait du recyclage de matériaux de BTP, ainsi que Jérémy Clédat, le PDG de Welcome to the Jungle, un média en ligne qui a adopté ce rythme.Travail (en cours) est un podcast de Louie Media. Journaliste et présentatrice : Marie Semelin. Louise Hemmerlé est chargée de production. Cet épisode a été monté et réalisé par Cyril Marchan. La musique est de Jean Thévenin et le mix a été fait par le studio La Fugitive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Avec davantage de gentillesse et moins de rigueur, on reconstruira le Temple." Souvent, un seul mot détient une valeur et une puissance qu'on ne soupçonne même pas...
Depuis près de trois mois et le début du conflit au Soudan, les habitants de Khartoum vivent au milieu des combats, dans une ville où les services essentiels sont à l'arrêt. La plupart des hôpitaux ont fermé leurs portes et certains sont occupés par les belligérants. Au sud de la capitale, l'hôpital turc est l'un des rares à être aujourd'hui fonctionnel. Chaque jour, il reçoit des dizaines de blessés de guerre, dont le personnel doit s'occuper malgré la pénurie de médicaments et les coupures d'électricité. Le docteur Mego Terzian, chef de mission de Médecins Sans Frontières (MSF) au Soudan, coordonne les activités de cet établissement. Il nous raconte ses conditions de travail extrêmement difficiles. RFI : Autour de l'hôpital dans lequel vous travaillez, il y a des combats qui éclatent chaque jour. Comment peut-il continuer à fonctionner dans ces conditions de guerre ?Docteur Mego Terzian : Nous, on est une vingtaine de personnels de Médecins sans frontières, on vit dans l'hôpital, donc 24 heures sur 24. D'ailleurs, je suis le seul qui sort avec une petite équipe soudanaise pour savoir ce qu'il se passe dans la ville, mais les autres vivent et travaillent dans l'hôpital. Au quotidien, on reçoit quinze blessés par jour.Mais parfois, on a des pics où l'on a un afflux massif de blessés. Par exemple, il y a dix jours, en 48 heures, 160 blessés sont arrivés à l'hôpital, et l'on a même été obligés de demander de l'aide au personnel non-médical pour contrôler la foule, pour mettre de l'ordre devant les services des urgences, pour soigner les patients qui réussissaient à arriver dans notre hôpital.Comment ces blessés arrivent jusqu'à vous ? Par exemple, est-ce qu'il y a des ambulances qui continuent de circuler ?Malheureusement, il n'y a pas d'ambulances qui circulent pour des raisons de sécurité souvent. Tous les véhicules, dont les ambulances, sont confisqués par les combattants. Les blessés arrivent d'une façon spontanée : souvent dans des taxis, avec des motos ou avec n'importe quel moyen, par des voisins, ou tout simplement par des citoyens qui tentent d'aider la personne qui est blessée.Vous recevez donc des blessés de guerre, est-ce que vous traitez aussi des patients qui ont des maladies chroniques et qui ont besoin d'un traitement en continu ?La majorité de nos patients ne sont pas des patients directement liés à la violence : des femmes enceintes et des enfants. On a souvent des nouveau-nés aussi, qui ont besoin d'oxygène. On a d'autres patients atteints d'insuffisance rénale, qui ont besoin de dialyse, et l'on essaie de trouver des solutions avec nos moyens qui sont limités quand même. L'acheminement du matériel médical et de médicaments est très difficile, l'acheminement des bouteilles d'oxygène est très difficile. On a des extracteurs d'oxygène, certes, mais souvent, on n'a pas d'électricité.Est-ce qu'il y a eu un accord tacite entre les belligérants pour préserver l'hôpital du conflit ?Il y a un accord entre les deux belligérants, comme quoi l'espace humanitaire doit être respecté. En tout cas, pour Médecins sans frontières, on n'a pas eu de problèmes majeurs dans l'enceinte de l'hôpital. En revanche, on a des informations comme quoi certains hôpitaux sont bombardés, à Omdurman par exemple, dans l'hôpital saoudien, un médecin avait été assassiné.À lire aussiSoudan: nouveau bombardement meurtrier, l'ONU redoute «une guerre civile totale»En tant que médecin, soigner dans l'urgence, au milieu d'un conflit, ce doit être une expérience très particulière. Comment vous le vivez ?Personnellement, je le vis bien. Malheureusement, j'ai été dans des situations similaires dans plusieurs pays comme la Somalie, la Syrie ou le Yémen. Mais en revanche, la majorité des collègues qui travaillent avec moi, c'est leur première expérience en situation de guerre, mais je peux dire qu'ils arrivent à tenir le coup. Souvent, plusieurs médecins passent des nuits sans dormir. Tout est très compliqué, mais bizarrement, tous les jours, les collègues, avec moi, arrivent à trouver des solutions pour faire tourner l'hôpital. Miraculeusement, les résultats sont très bien, malgré toutes les difficultés, une mortalité très faible pour l'instant. Jusqu'à quand, je l'ignore.Au-delà de l'hôpital, après presque trois mois de conflit, quelle est l'atmosphère dans la capitale ? Que vous disent les habitants que vous rencontrez à Khartoum ?C'est l'effondrement total. Rien ne marche dans la ville de Khartoum. Nous, on est dans la partie sud, il y a une certaine vie qui est en cours, plus ou moins normale, avec une population assez importante, à peu près 200 000 personnes qui sont restées dans la zone. Hier, on a été avec une équipe pour acheminer des médicaments, et on n'a rencontré aucune personne civile dans les rues, tout était déserté, il n'y avait que des combattants qui circulaient dans les rues. Donc pour moi, la majorité des populations avec qui je discute sont convaincues que cette guerre malheureusement, à Khartoum et dans le pays en général, va durer encore longtemps. Et ils sont très déçus de l'indifférence de la communauté internationale sur tout ce qui se passe dans leur pays.À lire aussiFace à la situation au Soudan et au Soudan du Sud, quel rôle pour le CICR ?
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durée : 00:53:54 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, l'histoire de la mission lunaire Apollo 8. En décembre 1968, les astronautes Frank Borman, James Lovell et Bill Anders s'envolent pour la toute première mission habitée autour de la Lune. Souvent occultée par l'exploit de la mission menée par Neil Armstrong et Buzz Aldrin, Apollo 8 est une mission tout aussi exceptionnelle. Elle est la toute première à faire voyager des êtres humains à plus de 360 000 km de la planète Terre. Fruit de la détermination de la Nasa et de l'Amérique toute entière à gagner une course aux étoiles débutée 10 ans plus tôt, la mission Apollo 8 a marqué l'histoire par son audace, comme par les fabuleuses images qu'elle a rapportées sur Terre. Si ce sont les astronautes d'Apollo 11 les premiers à avoir marché sur la Lune, ce sont bien ceux d**'Apollo 8** qui ont ouvert la voie, partis pour un voyage à l'issue incertaine et sous le regard des habitants de la Terre entière. Un récit documentaire de Gaspard Wallut Invité : Michel Tognini ancien astronaute et chef du Centre Européen des Astronautes (EAC) Discographie : THE FOUR TOPS Reach out i'll be there (1966) ROSEAUX Walking on the moon 2012 Bertrand BELIN La nouvelle (2022) - invités : Michel TOGNINI - Michel Tognini : astronaute - réalisé par : Stéphane COSME
Souvent invisible, le travail des nettoyeuses a été mis en lumière au mois d'octobre dernier au Théâtre du Loup de Genève, dans la pièce «Malgré qu'on me traite comme de la merde, je suis quand même gentille», mise en scène par Jérôme Richer. Un spectacle qui parle grève et mobilisation syndicale. Comment vit-on le fait d'employer une femme de ménage quand on est un.e patron.ne «lambda»? Perçoit-on différemment ce travail quand on habite en ville ou à la campagne? À Saignelégier, dans le Jura, Maryvonne se considère comme une privilégiée. Reportages de Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Production : Laurence Difélix
Il est à la fois artiste, créateur d'un groupe de musique au succès mondial, chef d'entreprise, acteur plus généralement de l'économie ivoirienne et africaine. Salif Traoré alias A'Salfo, fondateur de Magic System issu d'Anoumabo, quartier pauvre d'Abidjan, est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le récent diplômé d'un Global Executive Master en management d'une unité stratégique à HEC Paris évoque la question de la rémunération des artistes en Afrique, des droits d'auteur, du développement des industries culturelles et créatives, de l'emploi des jeunes. A'Salfo dévoile ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, avant d'être interrogé sur les relations Nord-Sud, la vie politique en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle de 2025, la situation au Sénégal et celle en France. Il commente les événements suite à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre. En fin d'émission, le compositeur de l'hymne officiel de la CAN de football, de retour dans son pays en janvier 2024, révèlera le titre de la chanson qui fera danser les supporteurs des 24 équipes qualifiées. Les moments forts de l'émission : ANOUMABO AUJOURD'HUI On doit rendre à la nature ce qu'elle nous a donné. Je dis toujours que j'ai eu la chance de naître dans un environnement comme Anoumabo (quartier pauvre d'Abidjan, dans la commune de Marcory), qui m'a appris beaucoup de valeurs, à me connaître et qui était pour moi une école. Tous ces combats que je mène, c'est parce que j'ai été confronté à cette difficulté de la vie. J'ai vécu comme toutes ces personnes défavorisées dans les bas quartiers et je n'ai pas pu faire de longues études. Aujourd'hui, on a besoin de regarder dans le miroir et permettre à d'autres personnes de pouvoir aller plus loin que nous. Hier, Anoumabo était infréquentable et aujourd'hui, c'est le village que tout le monde veut voir, découvrir. On en est fier. On essaie de mieux vendre notre petit village et notre Côte d'Ivoire. SON DIPLÔME DE HEC C'est un rêve d'enfant, de jeune élève qui voulait aller dans des grandes écoles pour approfondir ses connaissances mais qui, malheureusement, n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les conditions sociales me permettent de m'inscrire dans cette grande école, même si ça n'a pas été facile. Il fallait passer par des tests que j'ai réussis. C'est aussi un message que je voulais faire passer à tous ceux qui croient qu'être célèbre et avoir de l'argent, c'est une fin en soi. Non, à tout cela, il faut ajouter un peu de dose académique, un peu de connaissance pour bien mener ce que l'on a envie de faire. Nous sommes dans un monde qui se renouvelle chaque matin. Il faut se mettre à jour pour relever les grands défis. Mon inscription à HEC répondait à cela. J'ai été très ému des messages de félicitation venus de tout le continent africain. Pas mal de personnes m'ont appelé pour me dire qu'ils allaient reprendre les études. LA DÉFENSE DES DROITS D'AUTEUR J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération. En France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit. En Afrique, 60% des œuvres ne sont pas numérisées, ne produisent pas de métadonnées. Quand on ne sait pas qui est l'auteur, on ne peut pas savoir qui est le bénéficiaire. On a besoin de moderniser cela. LES SECRETS DE SA RÉUSSITE MONDIALE Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom. Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux. UNE JEUNESSE POLITISÉE Je parle d'une jeunesse politisée qui a pris conscience qu'il y a des enjeux, qui a pris conscience qu'elle est elle-même une richesse et une force pour l'Afrique. Nous sommes le continent le plus jeune au monde, donc pour nous, ça doit être un atout. Mais aujourd'hui, j'ai remarqué que ça peut aussi devenir une faiblesse. Trop de jeunes, moins d'initiatives, moins d'engagement. À un moment donné, on a envie de leur dire : « Levez vous, engagez-vous ! ». C'est ce que nous sommes en train de faire à travers notre musique. LA PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D'IVOIRE L'élection où il y a le plus d'enjeu, c'est l'élection présidentielle. C'est là que tout part en vrille. On part d'un point 100 de stabilité, à un point de stabilité zéro. Je ne parle pas de la Côte d'Ivoire seulement, je parle de toute l'Afrique. À chaque fois qu'il y a une élection présidentielle, on a l'impression que la tension monte et pour moi aujourd'hui, c'est du fait du discours de nos politiciens. Il faudrait que l'on sache mener un discours conciliateur, pour qu'un jeune n'aille pas voter parce qu'on lui donne un T-shirt. Un jeune vote pour son avenir. Un T-shirt à 2.500 francs ne fait pas son avenir. Il faut que cette jeunesse en prenne conscience, qu'on vote sur des projets, des programmes qui conviennent à notre vision. On ne va pas voter pour un T-shirt, pour une région, pour une ethnie. On doit voter pour une idéologie qui nous plaît. Il faut envoyer ce message aux jeunes pour qu'ils comprennent les enjeux de l'élection. LA SITUATION AU SÉNÉGAL Quand je vois le Sénégal aujourd'hui, ça me rappelle la Côte d'Ivoire en 2020 où l'on avait un problème d'ordre constitutionnel. Je ne vais pas me mêler des problèmes sénégalais, je ne maîtrise pas la Constitution sénégalaise mais je crois que tout est question de compréhension. Nos constitutions sont souvent faites sur mesure, ce qui a créé forcément des tensions par la suite. Dans les premières heures, ça peut être bien, mais à la longue ça va coincer. Dans ces constitutions, il y a une opacité. Les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Là, quand on fait des constitutions, et qu'après il y a une opacité, les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Quand tu as quelqu'un en face de toi qui s'exprime, tu as l'impression que c'est lui qui a raison, et que de l'autre côté, quelqu'un s'exprime et tu as l'impression que c'est lui qui a raison, c'est qu'il y a une ambiguïté constitutionnelle.APRÈS LA MORT DE NAHEL Je pleure la famille du jeune qui est décédé (tué par un policier lors d'un contrôle mardi 27 juin) puisque, quand je suis en France, j'habite près de Nanterre. Je crois qu'à un moment donné, il faut remettre les choses à plat et écouter ces jeunes des cités. Souvent, ça ressemble à de la révolte. Souvent, ça ressemble à un excès de mépris d'une certaine classe de politiciens, et cela se ressent dans des comportements. Un refus d'obtempérer ne doit pas condamner à mort celui qui l'a fait. Il est bon que nous les artistes prenions part au débat. Mais il va falloir que nous soyons dans la prévention plutôt qu'intervenir après les drames. On peut parler, élever tous la voix mais il faudrait que nous, les artistes aussi, disions les choses avant, en amont. NOUVEAU PACTE FINANCIER Le consensus des pays du Sud a toujours existé, mais je crois que c'est au niveau des engagements qu'il faut évoluer. Des engagements viennent remplacer d'autres engagements qui n'ont pas été respectés. On a parlé des investissements contre le réchauffement climatique, de la restructuration de la dette zambienne, mais il faut trouver des solutions durables et efficaces pour pas que dans 5 ou dans 10 ans, on revienne encore avec un nouveau parti financier avec des pays encore de plus en plus endettés. L'AGRICULTURE EN CÔTE D'IVOIRE Les conditions de vie des planteurs n'ont pas changé. En 1980, on nous disait que le succès de la Côte d'Ivoire reposait sur l'agriculture. Ce n'est pas normal que l'agriculteur soit le plus pauvre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je viens avec mes produits au marché, je veux les vendre et c'est l'acheteur qui me dit le prix auquel je dois lui vendre des choses. En Côte d'Ivoire, on fait le cacao, on a le café, mais il est plus facile pour le petit Suisse ou le petit Belge de manger du chocolat facilement au petit déjeuner que pour le petit Ivoirien. Je crois que l'industrialisation peut être une solution et je crois que la Côte d'Ivoire est en train de s'engager résolument sur ce chemin. J'espère bien que ça pourra donner les résultats que nous attendons parce qu'il est temps que le planteur vive de ses efforts. Il faut déjà que nos pays puissent s'associer et parler de la même voix. Pourquoi la transformation de nos matières premières doit-elle passer forcément par Bruxelles ou par Genève alors qu'on peut les transformer chez nous ? SES RÉSEAUX POLITIQUES ET FINANCIERS Quand on a la chance d'être dans un groupe qu'on appelle Magic System et qui, depuis 25 ans, se promène avec le drapeau de la Côte d'Ivoire partout dans le monde, on a quand même le privilège d'être proche de ces gens qui ont de l'influence. C'est une chance pour nous de pouvoir être la courroie entre ces gens-là et le peuple. Moi, je suis très honoré d'avoir pour marraine Dominique Ouattara. Notre rencontre ne date pas d'aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'elle soit Première dame de Côte d'Ivoire. On ne parle pas forcément politique, on parle social. Pareil pour Amadou Coulibaly. Quand je l'ai connu, il n'était pas ministre. C'était un féru du reggae et on parlait musique. Je ne vais pas nier mes amitiés avec lui. Daouda Coulibaly, c'est un banquier, on ne peut pas dire qu'on est dans les affaires sans avoir des potes banquiers. Même le président Ouattara, quand j'ai l'occasion, je vais le voir, je vais causer avec lui parce que je tire toujours de bons enseignements en sortant des audiences avec lui. SES RELATIONS AVEC LA FRANCE On ne peut pas fermer les yeux sur des choses qui ne vont pas, mais quand ça va aussi, il faut le dire. Moi je suis un afro-optimiste, je suis de cette Afrique qui va trouver des solutions aux problèmes. Je ne suis pas de cette Afrique qui se referme sur elle-même. J'ai la chance d'être le pont culturel entre la France et la Côte d'Ivoire et je ne vois pas pourquoi je m'inscrirai dans une case de la critique inutile, au lieu de trouver des solutions. SES PROJETS Chaque année, nous partons au Liban pour une série de concerts. J'ai des amis libanais et franco-libanais comme la famille Saadé, propriétaire de CMA-CGM. Mais mon rêve, c'est de jouer en Afghanistan, parce que la musique est la seule chose qui brise les frontières. Elle doit fédérer, rassembler.
Il est à la fois artiste, créateur d'un groupe de musique au succès mondial, chef d'entreprise, acteur plus généralement de l'économie ivoirienne et africaine. Salif Traoré alias A'Salfo, fondateur de Magic System issu d'Anoumabo, quartier pauvre d'Abidjan, est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le récent diplômé d'un Global Executive Master en management d'une unité stratégique à HEC Paris évoque la question de la rémunération des artistes en Afrique, des droits d'auteur, du développement des industries culturelles et créatives, de l'emploi des jeunes. A'Salfo dévoile ensuite certains des secrets de sa réussite internationale, avant d'être interrogé sur les relations Nord-Sud, la vie politique en Côte d'Ivoire avant l'élection présidentielle de 2025, la situation au Sénégal et celle en France. Il commente les événements suite à la mort du jeune Nahel tué par un policier à Nanterre. En fin d'émission, le compositeur de l'hymne officiel de la CAN de football, de retour dans son pays en janvier 2024, révèlera le titre de la chanson qui fera danser les supporteurs des 24 équipes qualifiées. Les moments forts de l'émission : ANOUMABO AUJOURD'HUI On doit rendre à la nature ce qu'elle nous a donné. Je dis toujours que j'ai eu la chance de naître dans un environnement comme Anoumabo (quartier pauvre d'Abidjan, dans la commune de Marcory), qui m'a appris beaucoup de valeurs, à me connaître et qui était pour moi une école. Tous ces combats que je mène, c'est parce que j'ai été confronté à cette difficulté de la vie. J'ai vécu comme toutes ces personnes défavorisées dans les bas quartiers et je n'ai pas pu faire de longues études. Aujourd'hui, on a besoin de regarder dans le miroir et permettre à d'autres personnes de pouvoir aller plus loin que nous. Hier, Anoumabo était infréquentable et aujourd'hui, c'est le village que tout le monde veut voir, découvrir. On en est fier. On essaie de mieux vendre notre petit village et notre Côte d'Ivoire. SON DIPLÔME DE HEC C'est un rêve d'enfant, de jeune élève qui voulait aller dans des grandes écoles pour approfondir ses connaissances mais qui, malheureusement, n'avait pas les moyens. Aujourd'hui, les conditions sociales me permettent de m'inscrire dans cette grande école, même si ça n'a pas été facile. Il fallait passer par des tests que j'ai réussis. C'est aussi un message que je voulais faire passer à tous ceux qui croient qu'être célèbre et avoir de l'argent, c'est une fin en soi. Non, à tout cela, il faut ajouter un peu de dose académique, un peu de connaissance pour bien mener ce que l'on a envie de faire. Nous sommes dans un monde qui se renouvelle chaque matin. Il faut se mettre à jour pour relever les grands défis. Mon inscription à HEC répondait à cela. J'ai été très ému des messages de félicitation venus de tout le continent africain. Pas mal de personnes m'ont appelé pour me dire qu'ils allaient reprendre les études. LA DÉFENSE DES DROITS D'AUTEUR J'ai fait un comparatif entre ce que me verse la Sacem en France et le Burida en Côte d'Ivoire. Quand je prends mes deux relevés, j'ai l'impression qu'il y a un écart pour la même chanson de 1 000 ou de 2 000 %. Et ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de récupération. En France, on a la chance de pouvoir récupérer les droits, de les répartir de manière juste parce qu'on a une documentation numérique, les instruments modernes, une législation qui s'adapte aux droits d'auteur. Mais quand on arrive en Côte d'Ivoire et dans d'autres pays, on a l'impression qu'il y a un déficit. En Afrique, 60% des œuvres ne sont pas numérisées, ne produisent pas de métadonnées. Quand on ne sait pas qui est l'auteur, on ne peut pas savoir qui est le bénéficiaire. On a besoin de moderniser cela. LES SECRETS DE SA RÉUSSITE MONDIALE Magic System venait de la Côte d'Ivoire et on voulait évoluer en France. Mais on a deux oreilles différentes : l'oreille africaine et l'oreille française. Il fallait s'adapter. Par exemple, quand on sortait un album, on essayait de proposer une musique qui pouvait plaire à la communauté française sans nous éloigner de la musique africaine qui est notre base, le socle même de notre musique. Les albums ne sortaient pas avec le même nom. Quand tu sors «Bouger, bouger», tout de suite l'Européen a envie de danser, de faire la fête. Mais tu ne vas pas l'appeler «Bouger, bouger» en Afrique. Tu vas l'appeler peut-être «Petit pompier», «Un gaou à Paris» ou «Premier gaou». Dans les concerts, on ne chante pas les mêmes morceaux. UNE JEUNESSE POLITISÉE Je parle d'une jeunesse politisée qui a pris conscience qu'il y a des enjeux, qui a pris conscience qu'elle est elle-même une richesse et une force pour l'Afrique. Nous sommes le continent le plus jeune au monde, donc pour nous, ça doit être un atout. Mais aujourd'hui, j'ai remarqué que ça peut aussi devenir une faiblesse. Trop de jeunes, moins d'initiatives, moins d'engagement. À un moment donné, on a envie de leur dire : « Levez vous, engagez-vous ! ». C'est ce que nous sommes en train de faire à travers notre musique. LA PRÉSIDENTIELLE 2025 EN CÔTE D'IVOIRE L'élection où il y a le plus d'enjeu, c'est l'élection présidentielle. C'est là que tout part en vrille. On part d'un point 100 de stabilité, à un point de stabilité zéro. Je ne parle pas de la Côte d'Ivoire seulement, je parle de toute l'Afrique. À chaque fois qu'il y a une élection présidentielle, on a l'impression que la tension monte et pour moi aujourd'hui, c'est du fait du discours de nos politiciens. Il faudrait que l'on sache mener un discours conciliateur, pour qu'un jeune n'aille pas voter parce qu'on lui donne un T-shirt. Un jeune vote pour son avenir. Un T-shirt à 2.500 francs ne fait pas son avenir. Il faut que cette jeunesse en prenne conscience, qu'on vote sur des projets, des programmes qui conviennent à notre vision. On ne va pas voter pour un T-shirt, pour une région, pour une ethnie. On doit voter pour une idéologie qui nous plaît. Il faut envoyer ce message aux jeunes pour qu'ils comprennent les enjeux de l'élection. LA SITUATION AU SÉNÉGAL Quand je vois le Sénégal aujourd'hui, ça me rappelle la Côte d'Ivoire en 2020 où l'on avait un problème d'ordre constitutionnel. Je ne vais pas me mêler des problèmes sénégalais, je ne maîtrise pas la Constitution sénégalaise mais je crois que tout est question de compréhension. Nos constitutions sont souvent faites sur mesure, ce qui a créé forcément des tensions par la suite. Dans les premières heures, ça peut être bien, mais à la longue ça va coincer. Dans ces constitutions, il y a une opacité. Les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Là, quand on fait des constitutions, et qu'après il y a une opacité, les gens n'arrivent pas forcément à comprendre, on n'arrive pas à capter. Quand tu as quelqu'un en face de toi qui s'exprime, tu as l'impression que c'est lui qui a raison, et que de l'autre côté, quelqu'un s'exprime et tu as l'impression que c'est lui qui a raison, c'est qu'il y a une ambiguïté constitutionnelle.APRÈS LA MORT DE NAHEL Je pleure la famille du jeune qui est décédé (tué par un policier lors d'un contrôle mardi 27 juin) puisque, quand je suis en France, j'habite près de Nanterre. Je crois qu'à un moment donné, il faut remettre les choses à plat et écouter ces jeunes des cités. Souvent, ça ressemble à de la révolte. Souvent, ça ressemble à un excès de mépris d'une certaine classe de politiciens, et cela se ressent dans des comportements. Un refus d'obtempérer ne doit pas condamner à mort celui qui l'a fait. Il est bon que nous les artistes prenions part au débat. Mais il va falloir que nous soyons dans la prévention plutôt qu'intervenir après les drames. On peut parler, élever tous la voix mais il faudrait que nous, les artistes aussi, disions les choses avant, en amont. NOUVEAU PACTE FINANCIER Le consensus des pays du Sud a toujours existé, mais je crois que c'est au niveau des engagements qu'il faut évoluer. Des engagements viennent remplacer d'autres engagements qui n'ont pas été respectés. On a parlé des investissements contre le réchauffement climatique, de la restructuration de la dette zambienne, mais il faut trouver des solutions durables et efficaces pour pas que dans 5 ou dans 10 ans, on revienne encore avec un nouveau parti financier avec des pays encore de plus en plus endettés. L'AGRICULTURE EN CÔTE D'IVOIRE Les conditions de vie des planteurs n'ont pas changé. En 1980, on nous disait que le succès de la Côte d'Ivoire reposait sur l'agriculture. Ce n'est pas normal que l'agriculteur soit le plus pauvre. Il y a quelque chose qui ne va pas. Je viens avec mes produits au marché, je veux les vendre et c'est l'acheteur qui me dit le prix auquel je dois lui vendre des choses. En Côte d'Ivoire, on fait le cacao, on a le café, mais il est plus facile pour le petit Suisse ou le petit Belge de manger du chocolat facilement au petit déjeuner que pour le petit Ivoirien. Je crois que l'industrialisation peut être une solution et je crois que la Côte d'Ivoire est en train de s'engager résolument sur ce chemin. J'espère bien que ça pourra donner les résultats que nous attendons parce qu'il est temps que le planteur vive de ses efforts. Il faut déjà que nos pays puissent s'associer et parler de la même voix. Pourquoi la transformation de nos matières premières doit-elle passer forcément par Bruxelles ou par Genève alors qu'on peut les transformer chez nous ? SES RÉSEAUX POLITIQUES ET FINANCIERS Quand on a la chance d'être dans un groupe qu'on appelle Magic System et qui, depuis 25 ans, se promène avec le drapeau de la Côte d'Ivoire partout dans le monde, on a quand même le privilège d'être proche de ces gens qui ont de l'influence. C'est une chance pour nous de pouvoir être la courroie entre ces gens-là et le peuple. Moi, je suis très honoré d'avoir pour marraine Dominique Ouattara. Notre rencontre ne date pas d'aujourd'hui. Je n'ai pas attendu qu'elle soit Première dame de Côte d'Ivoire. On ne parle pas forcément politique, on parle social. Pareil pour Amadou Coulibaly. Quand je l'ai connu, il n'était pas ministre. C'était un féru du reggae et on parlait musique. Je ne vais pas nier mes amitiés avec lui. Daouda Coulibaly, c'est un banquier, on ne peut pas dire qu'on est dans les affaires sans avoir des potes banquiers. Même le président Ouattara, quand j'ai l'occasion, je vais le voir, je vais causer avec lui parce que je tire toujours de bons enseignements en sortant des audiences avec lui. SES RELATIONS AVEC LA FRANCE On ne peut pas fermer les yeux sur des choses qui ne vont pas, mais quand ça va aussi, il faut le dire. Moi je suis un afro-optimiste, je suis de cette Afrique qui va trouver des solutions aux problèmes. Je ne suis pas de cette Afrique qui se referme sur elle-même. J'ai la chance d'être le pont culturel entre la France et la Côte d'Ivoire et je ne vois pas pourquoi je m'inscrirai dans une case de la critique inutile, au lieu de trouver des solutions. SES PROJETS Chaque année, nous partons au Liban pour une série de concerts. J'ai des amis libanais et franco-libanais comme la famille Saadé, propriétaire de CMA-CGM. Mais mon rêve, c'est de jouer en Afghanistan, parce que la musique est la seule chose qui brise les frontières. Elle doit fédérer, rassembler.
INTERVIEW - Entre juin 2022 et mai 2023, une fouille archéologique a été menée dans les sous-sols de la basilique Saint-Denis. Situé au nord de Paris, ce chef d'œuvre de l'art gothique et nécropole des rois de France n'a pas encore révélé tous ses secrets. Plus de 200 sépultures datant du Moyen-Âge ont été retrouvées lors de ces fouilles. Pour en parler, l'historienne Virginie Girod reçoit Ivan Lafarge, archéologue au sein du Bureau du Patrimoine archéologique du Département de la Seine-Saint-Denis. “Nous n'avons pas décidé de faire une fouille à Saint Denis”, présente l'archéologue, “Elle a été prescrite par les services de l'Etat. Il y a un projet de reconstruction de la flèche nord de la basilique, démontée en 1847. Cette reconstruction appelle une consolidation de l'ensemble de la structure”, d'où la nécessité d'une fouille, en amont de cette consolidation. “Saint-Denis est un contexte globalement connu. Nous savions à peu près sur quoi nous allions tomber, puisqu'il y a eu des fouilles dans les années 1980. Sauf que dans cet ensemble connu, nous avons trouvé énormément de choses inédites” précise Ivan Lafarge. Marqueurs de surface de tombe de l'époque mérovingienne, remploi de structures médiévales… “On ne s'attendait pas à trouver ces ensembles de vestiges” explique l'archéologue, l'occasion pour lui de revenir sur l'histoire de la basilique et de remonter aux origines de la légende de Saint Denis. Sujets abordés : Saint Denis - archéologie - Rois – Fouilles - Nécropole "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Europe 1 Studio- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Visuel : Sidonie Mangin
Souvent présentés comme des alternatives plus respectueuses de l'environnement, les substituts végétaux à la viande et aux produits animaux représentent un marché en pleine expansion. Depuis 2016, date à laquelle, Herta, professionnel de la charcuterie, s'est lancé sur le marché avec sa gamme de steaks sans viande “Bon végétal”, les industriels investissent massivement dans ces alternatives végétales, à la fois pour toucher la cible végétarienne ou végane mais aussi pour s'adresser aux consommateurs soucieux d'adopter une alimentation plus durable. En parallèle, un « Plan protéines végétales » a été lancé en 2021 par le ministère français de l'Agriculture et de l'Alimentation pour atteindre une forme de « souveraineté protéique » défendue par Emmanuel Macron, déjà en 2019. Ainsi, les substituts végétaux sont au cœur d'un marché en pleine expansion. Ces produits sont-ils pour autant bons pour l'environnement et pour notre santé ? Existent-ils d'autres substituts à la viande et aux produits animaux qui seraient plus respectueux de l'environnement et de la santé publique ? Pour répondre à ces questions, Fanny Giansetto reçoit Marion Salomé, ingénieure, diplômée de l'Ecole Nationale Supérieur de Chimie de Montpellier et de Montpellier SupAgro. Après avoir réalisé une thèse sur la place des substituts végétaux dans la transition alimentaire de la population française, elle est aujourd'hui docteure en sciences de la nutrition, et Chargée de mission transition écologique au CREPAQ. Sa recommandation ? La série Jeux d'influence sur Arte, réalisée par Jean-Xavier de Lestrade (2019). *** Pour nous soutenir: - Abonnez-vous à notre podcast; - Donner votre avis via des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée; - Parler d'Ecotable et de son podcast autour de vous; - Aller manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Ecotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/. Écotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr.
durée : 00:07:31 - Info médias - L'ancienne présentatrice météo de France 2 incarne désormais un magazine documentaire porteur de solutions pour la protection de la planète, "A la vie, à la terre" sur TV5Monde.
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Marie est en couple avec un homme depuis environ un an. Elle le trouve encore assez secret et a remarqué plusieurs fois qu'il était capable de mentir pour des choses anodines. Elle l'a déjà mis face à certains mensonges mais elle ne veut pas le mettre mal à l'aise. Que peut-elle faire ? Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Tous les jours à 09H10, Valou répond aux questions que personne ne se pose et que vous lui posez !
[EPISODE 1]« Je suis issu d'une famille qui a toujours tout perdu. »L'histoire de Nicolas Pomiès est un véritable exemple d'ascension sociale, passant d'ouvrier à vice-président d'entreprise.Enfant solitaire, il a grandi à Soissons dans une famille de pieds-noirs. Celle-ci a vécu ce rapatriement comme un traumatisme et a tenté de s'adapter tant bien que mal à la société française.La culture est un pilier de son éducation. Il évolue dans un milieu où les métiers manuels et la curiosité intellectuelle sont des fondamentaux.À l'école, il entend constamment des discours qui détériorent l'image des ouvriers, à son plus grand regret. Souvent, on lui dit à lui et à ses camarades : « Si vous ne travaillez pas bien, vous irez à l'usine. »Avec seulement un baccalauréat en poche, Nicolas Pomiès enchaîne les petits boulots. Appelé par le Service National, il reste à l'armée dans le cadre d'un volontariat service long (VSL) qui s'arrête au bout de deux ans.Sorti de cette expérience, il est embauché à l'usine et entameu parcours d'ouvrier. Les débuts sont difficiles, le travail est pénible, mais il apprécie la camaraderie et les différents savoir-faire du milieu. Il va progressivement gravir les échelons jusqu'à devenir cadre en logistique.Désireux d'être en accord avec ses aspirations philosophiques, Nicolas Pomiès intègre une mutuelle solidaire.La suite très prochainement.Si vous voulez retrouver le témoignage de Nicolas Pomiès, achetez notre #magazine. Il est en vente sur notre site.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marquées par d'importantes variations hormonales, les périodes de règles ou menstruations s'accompagnent d'une augmentation de l'appétit chez de nombreuses femmes. Pour comprendre les raisons qui poussent les femmes à manger davantage pendant leurs règles, il faut s'intéresser aux hormones qui orchestrent le cycle menstruel. Les fluctuations hormonales et leur effet sur l'appétit Chez la femme réglée, le cycle menstruel dure environ 28 jours. Durant la première moitié du cycle, les niveaux d'œstrogènes augmentent peu à peu jusqu'à attendre un pic : c'est à ce moment qu'a lieu l'ovulation, la libération de l'ovule par l'un des ovaires. L'œstrogène est une hormone qui tend à réduire l'appétit, les femmes mangent donc plutôt en moindre quantité pendant les 14 premiers jours de leur cycle. En revanche, après l'ovulation, la répartition en hormones change. Les œstrogènes chutent, tandis que la progestérone grimpe. Cette hormone stimule l'appétit et prépare le corps à une éventuelle grossesse, notamment en tapissant l'utérus de muqueuse. Tout au long de la phase lutéale, c'est-à-dire de l'ovulation jusqu'aux règles, la progestérone augmente et l'appétit avec elle. Souvent, les femmes connaissent un pic de faim juste avant leurs règles. La raison en est tout simplement hormonale. Les besoins énergétiques augmentent pendant les règles Pour décomposer l'endomètre, la paroi qui tapisse l'utérus, et l'expulser du corps, l'organisme féminin a besoin d'énergie supplémentaire. Il est admis qu'une femme en période de règle dépense environ 100 kcalories de plus par jour qu'en période habituelle. Cette hausse des besoins énergétiques se manifeste par un appétit plus important. Manger pour répondre à l'inconfort La faim ressentie durant les règles n'est pas seulement physiologique, elle provient également d'un besoin psychologique de se rassurer et de se faire du bien. Les variations hormonales, par exemple, induisent une humeur qui peut aller du stress à la déprime ou à la colère très rapidement. Pour supporter ces états émotionnels intenses, le corps stimule l'appétit et l'appétence pour les aliments réconfortants à base de glucides ou de lipides, qui activent le système de récompense du cerveau et limitent l'inconfort. Le taux de sucre dans le sang peut aussi varier pendant les règles, occasionnant des fringales avec des envies d'aliments sucrés. Enfin, pour pallier l'inconfort physique des crampes, des ballonnements et des remontées acides, certaines femmes sont incitées à manger davantage durant leurs règles, même en l'absence de faim physiologique. C'est tout cet ensemble de causes qui explique pourquoi les femmes ont généralement plus faim pendant leurs règles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Souvent dans Popcorn on parle d'intelligence artificielle, d'algorithmes parce qu'ils font désormais partie de notre quotidien, on en entend parler tout le temps dans notre quotidien, pour autant l'utilisation de ces algorithmes actuellement et dans le futur soulève des dizaines de questions — À cette occasion ce soir on reçoit quelqu'un qui s'y connait plutôt bien, merci d'accueillir Aurélie Jean !Pour voir l'émission rendez-vous sur Twitch et YouTube !Vous pouvez aussi nous suivre sur nos réseaux sociaux :TwitterInstagramTikTokFacebook Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
{REDIFFUSION} de l'épisode du 7 janvier 2021***Best-Of***Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose Franck Lopvet, l'un des conférenciers les plus influents du moment qui a reçu et aidé des milliers de personnes à travers ses masterclass, stages et vidéos. Souvent inattendu et inclassable, Franck Lopvet est un penseur contemporain qui répand hors des sentiers battus une parole clairvoyante à l'inspiration décalée, singulière et vivifiante. Dans son nouveau livre Ton autre vie, aux Editions Eyrolles, il nous invite à accéder à des parts de soi jusqu'alors méconnues - Épisode #161Dans cet épisode avec Franck Lopvet, j'aborderai les thèmes suivants :Qu'est-ce que Ton autre vie ? Et aujourd'hui vis-tu cette autre vie, Franck ?Pourquoi essaye-t-on autant de contrôler ce voyage qu'est la vie ?Comment intégrer que nous n'observons pas LA réalité mais notre réalité, que nous sommes des «filtres à réalité» ?Pour toi, nous nous créons une légende de notre vie qui devient ce que tu appelles «notre carte de visite», qui est notre masque principal, notre personnage ?Qu'est-ce que notre vibration sous-jacente, notre signature vibratoire ?Au-delà de nos personnages de légende, tu parles d'un "espace véritable" ?Qui est mon invité de la semaine, Franck Lopvet ?Franck Lopvet est un penseur contemporain, un philosophe qui a choisi de vivre complètement son chemin. Il offre à travers ses stages, vidéos et conférences de vivre sa vie sans autre recherche que l'acceptation de ce qui est et de ce que nous sommes.Le livre de Franck Lopvet aux Editions Eyrolles Ton autre vie, un livre qui nous invite à accéder à des parts de soi jusqu'alors méconnues. Une merveille que je vous recommande vivement !Vous pouvez retrouver toutes les infos, les stages et l'actualité de Franck sur son site Internet : https://francklopvet.com et sur sa chaine YouTube éponyme.Quelques citations du podcast avec Franck Lopvet : "Notre seule force est d'accepter notre fragilité""A l'intérieur, il y a ce que je connais de moi, le moi connu. A l'extérieur, ce que j'observe, c'est moi dans ma version inconnue»"Je sais que je suis la source."Inscrivez-vous à la merveilleuse Newsletter Métamorphose ici pour rester en lien https://www.metamorphosepodcast.com/Où en êtes-vous dans votre métamorphose ? Découvrez votre Roue MétamorphoseSoutenez notre podcast en rejoignant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram FacebookPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a quelques jours, Mattéo, 18 ans, a été mis en examen pour trois assassinats liés au trafic de stupéfiants à Marseille. Aujourd'hui, les enquêteurs le soupçonnent d'être impliqué dans sept autres exécutions. Des expéditions punitives pour lesquelles le jeune homme aurait touché près de 200 000 euros. Depuis quelques mois, le phénomène de ces nouveaux tueurs à gages prend de l'ampleur dans plusieurs villes de France. Souvent à peine majeurs, ils sont recrutés via les réseaux sociaux par des trafiquants de drogue. Leur mission ? Exécuter une ou plusieurs personnes, en échange d'une certaine somme d'argent. Pour Code source, Damien Delseny, chef du service police justice et Jean-Michel Décugis, journaliste au service police justice du Parisien, font le point sur ce nouveau phénomène. Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo et Emma Jacob - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 5, BFMTV, TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Little Talk in Slow French : Learn French through conversations
"Why Is It Often More Expensive to Travel by Train than by Plane?" Transcription : https://www.patreon.com/posts/82986758
{REDIFFUSION} de l'épisode du 24 Février 2020***Best-Of***Anne Ghesquière reçoit Maud Ankaoua, romancière à succès et coach. Pour elle, l'univers a un plan pour nous et notre seul travail c'est de lui faire confiance. Mais cette tâche est plus difficile qu'il n'y paraît. Souvent bloqués dans un cycle émotionnel venu du passé, nous résistons au changement et perpétuons des schémas qui nous empêchent d'avancer. Ce chemin libérateur, nous allons tenter de le retracer - Épisode #78Dans cet épisode avec Maud Ankaoua, j'aborderai les thèmes suivants :Le titre de votre dernier roman est « Respire. Le plan est toujours parfait », il y a selon vous un plan à notre vie ? Et pourquoi dites-vous qu'il est parfait ?Vous avez tout coupé et vous êtes partie cinq semaines dans l'Himalaya, qu'y avez-vous découvert ?Être à sa place, ça signifie quoi ? Comment sait-on si on est à sa place ou pas ? Faut-il est confronté à la mort comme le personnage de votre roman, pour ne pas se reposer dans notre confort même s'il ne nous rend pas heureux ?Comment dépasser nos peurs et agir de manière authentique ? Une rupture est-elle toujours nécessaire ? Et quelle sorte de rupture ?Comment sortir du statut de victime de son passé et devenir acteur de sa vie ?Qui est mon invitée de la semaine, Maud Ankaoua ?Maud Ankaoua est coach, conférencière et romancière, elle vient du monde de la finance et de la stratégie d'entreprise. Elle signe son premier roman initiatique, "Kilomètre zéro: Le chemin du bonheur" (2017), d'abord auto-publié avant d'être repris par Eyrolles pour devenir un livre best-seller.Quelques citations du podcast avec Maud Ankaoua : "Les obstacles nous permettent d'être qui nous sommes""Le plan est parfait à beaucoup de niveau... C'est inévitable""Une émotion, c'est un courant électrique qui commence par le cerveau et se prolonge dans le corps""Il n'y a pas besoin de partir à l'autre bout du monde pour être heureux"Inscrivez-vous à la merveilleuse Newsletter Métamorphose ici pour rester en lien https://www.metamorphosepodcast.com/Où en êtes-vous dans votre métamorphose ? Découvrez votre Roue MétamorphoseSoutenez notre podcast en rejoignant la Tribu MétamorphoseRetrouvez Métamorphose, le podcast qui éveille la conscience sur Apple Podcast / Spotify / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram FacebookPhoto © Astrid di Crollalanza Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:55:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Dieu, l'enfance, le dessin et le talent. C'est sur ces sujets que le dessinateur Moebius a choisi de s'étendre lors d'un entretien en 1985 avec Fabrice Pinte sur France Culture. Ce n'était pas Jean Giraud, ce n'était pas Gir, c'était bien Moebius qui était l'invité de Fabrice Pinte le 4 août 1985 sur France Culture, même si, comme chaque amateur de bande dessinée le sait bien, un seul créateur se cachait, ou ne se cachait pas du reste, derrière ces trois identités. * Lors de cet entretien, il était question d'utiliser des recettes pour la bande dessinée, des recettes qui passaient par le cour. Mais Moebius se questionnait aussi sur le statut de créateur, sur la diffusion de ses ouvres et la capacité à les passer dans le bon journal, au bon prix, sans se faire manipuler par le rédacteur en chef. Dans cette émission il n'était pas tant question de bande dessinée que de Dieu, du talent, de l'enfance pas tellement heureuse, de l'activité de dessiner qui est auto-hypnotique et avec en sus, un conseil : ne pas se débarrasser trop bien d'un défaut qui peut être un don. Il y a 4-5 ans, j'ai eu l'impression d'être manipulé par la société, qui voulait me presser comme une pomme pour tirer du cidre, ou du raisin pour tirer du vin, et moi c'était pour en tirer du dessin. J'ai eu un mouvement de révolte où je me suis dit "Je vais arrêter de dessiner pour leur montrer à ces chiens, ils ne m'auront pas". C'était une attitude légitime, normale, parce que je n'avais pas encore vu que ce n'était pas la société qui me demandait de dessiner, c'était Dieu qui m'avait mis littéralement ce don dans les pattes pour que je fasse un travail, pas pour lui mais pour les Hommes, pour moi aussi bien sûr. Donc d'un seul coup tout s'est apaisé, je me suis remis à ma table à dessin. C'est difficile de parler comme ça de Dieu de façon aussi familière, ça fait un peu facteur-cheval. Mais pourquoi pas ? C'est ce que j'ai ressenti en tout cas. Souvent quand on a des problèmes dans la vie, quand on a des tares, des vices comme on dit, bon, c'est ennuyeux, mais c'est comme si ça signalait une qualité, la possibilité d'un don. Le défaut, c'est la gangue du diamant. C'est pour ça qu'il faut faire attention quand on veut se guérir d'un défaut, c'est parfois nécessaire, mais il faut le faire avec attention, parce que si on se débarrasse trop bien de ce défaut, on risque d'être amputé d'une dimension, d'une chance. Quand on commence à lire des livres vraiment allumés, Miller, ou Roussel ou Vian, on ne peut plus vraiment dessiner du cow-boy 24 heures sur 24. C'est dur d'être bon, c'est dur d'être juste, c'est dur d'être généreux, c'est dur d'être beau. On y arrive d'accord, mais c'est dur ! On a l'impression qu'à une certaine époque c'était moins dur, il suffisait de naître, de respirer et puis on était beau. Quand on voit les êtres humains aujourd'hui, surtout ceux qui vivent dans les sociétés avancées, qu'est-ce qu'ils sont laids !" Par Fabrice Pinte Avec Moebius Réalisation Annie Delers Entretien - Moebius, dessinateur 1ère diffusion : 04/08/1985
"Mettre le diable en enfer", "de l'andouille au souper", "le pain des pauvres gens" ... Autant d'expressions qui disent les relations sexuelles et qui sont utilisées depuis le XVIe siècle. Qui dit séduction dit inévitablement amour et sexualité. Comment en parle-t-on au fil des âges ? Est-on plus pudique et moins "libéré" au XVIe siècle qu'à la cour de Louis XIV ? Dans quelle mesure les religions condamnent-elles la séduction ? Y a-t-il une grande différence entre ce qui en est dit et ce qui est pratiqué ? Si la séduction évoque avant tout l'intime, elle est aussi et surtout une clé de compréhension des sociétés. Souvent institutionnalisé, l'art de séduire s'est transformé au fil des époques, accompagnant les évolutions des relations homme/femme et reflétant les rapports de force qui structurent les dynamiques sociales et politiques des pays. "Le mythe fondateur de la séduction française postule qu'elle découle entièrement du mâle dominant exceptionnel, quasi divin, placé à la tête d'un peuple appelé à apporter son génie et sa civilisation au reste de l'humanité" : la séduction se ferait-elle alors l'interprète d'une théorie politique ? Les manières de séduire sont-elles très différentes selon les espaces géographiques (ville/campagne, par exemple) ? Peut-on véritablement parler d'une séduction "à la française" ? Notre invité : Robert Muchembled est historien moderniste, professeur émérite de l'université Paris-Cité et spécialiste de l'histoire des mentalités. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1985, porte sur "Violence et société : comportements et mentalités populaires en Artois (1400-1660)". Il vient de publier La Séduction. Une passion française (Belles-Lettres, 2023, 328 pages, 25,00 €). À lire aussi : "Roxelane, le grand amour du sultan Soliman" : https://bit.ly/3Or9tAl "Prostitution et érotisme : l'autre visage de Pompéi" : https://bit.ly/3BKg4hE
Souvent dévisagée parce qu'elle rit aux éclats dans sa voiture en écoutant l'émission, une auditrice soumet une merveilleuse idée à Laurent Ruquier. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg2
durée : 00:53:47 - L'Heure bleue - Le réalisateur, Cédric Kahn présente à Cannes, pendant le festival, son passionnant et impressionnant, film "Le procès Goldman", à la quinzaine des cinéastes.
Le daltonisme est une anomalie qui provoque, chez les personnes qui en sont atteintes, une vision altérée de certaines couleurs, comme le rouge et le vert, ou, plus rarement, le bleu et le jaune. D'une manière générale, les daltoniens distinguent mal les nuances de couleurs et ont de la peine à percevoir les teintes vives. Cette affection est le plus souvent d'origine génétique, mais elle peut aussi provenir d'un accident, qui a provoqué une lésion oculaire ou cérébrale. Enfin, elle peut être liée à la consommation de certaines substances. En principe, le daltonisme n'entraîne pas de problèmes de santé particuliers. Le daltonien doit cependant aménager sa vie quotidienne pour ne pas être gêné par cette mauvaise vision des couleurs. Le daltonisme touche de manière très inégale les hommes et les femmes. En effet, si 8 % des hommes seraient daltoniens, seulement 0,4 % des femmes seraient touchées par cette anomalie. Cet écart provient de la structure génétique de chaque sexe. En effet, les hommes n'ont qu'un chromosome X, qui contient, comme les autres chromosomes, des gènes contenant eux-mêmes ce que les spécialistes appellent des "allèles". Ces allèles sont à l'origine de certains caractères physiques, comme la couleur des yeux ou l'apparence des cheveux par exemple. Ils jouent également un rôle dans la perception de certaines couleurs. Ainsi, les gènes du chromosomes X contiennent les allèles responsables de la perception du rouge et du vert. Les hommes possèdent, sur ce chromosome X, deux allèles permettant la bonne vision de ces couleurs. Si l'un de ces deux allèles fonctionne mal, il devient daltonien. De leur côté, les femmes possèdent deux chromosomes X, provenant du père et de la mère. Pour qu'elles deviennent daltoniennes, il faut que deux allèles responsables de la vision de ces couleurs, un sur chaque chromosome, soient défaillants. Ce qui est beaucoup plus rare. Il se peut que d'autres chromosomes aient subi une mutation, comme le chromosome 7, responsable de la vision du bleu. Mais il n'y a pas, dans ce cas, de différences notables entre les sexes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis #MeToo, les journalistes ne s'arrêtent plus à la porte de la chambre à coucher : la presse est devenue centrale dans les débats publics sur les violences sexistes et sexuelles. Souvent accusés de vouloir se substituer à la justice, les médias ont pourtant un rôle majeur à jouer dans la prise de conscience collective de l'ampleur de ces violences. En publiant des enquêtes sur des personnalités comme Gérard Depardieu, Léo Grasset, Éric Zemmour ou encore Gérald Darmanin, le journal Mediapart a été précurseur en la matière. Comment mène-t-on une enquête journalistique sur une affaire de violences sexuelles ? C'est quoi, le contradictoire et à quoi sert-il dans une enquête ? Comment appréhender la réception de telles enquêtes par le débat public ? Pour ce troisième épisode du cycle « Nous faire justice », Victoire Tuaillon s'entretient avec Lénaïg Bredoux, journaliste politique et responsable éditoriale aux questions de genre à Mediapart. Du choix de suivre une piste à la publication de l'article, l'invitée nous ouvre les portes de son atelier d'enquêtrice dans les affaires de violences sexuelles. Selon elle, le travail d'enquête doit se mettre au service de la vérité pour être utile à l'ensemble de la société. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSIONRetrouvez toutes les références et la transcription écrite de l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/03-enqueter CRÉDITS« Nous faire justice » est un cycle de discussions du podcast Les Couilles sur la table, par Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Cet épisode a été enregistré le 3 février 2023 au festival Longueur d'Ondes, à Brest. Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Lise Niederkorn. Production, édition et co-montage : Naomi Titti. Transcription écrite : Angèle Briard. Communication : Lise Niederkorn et Jeanne Longhini. Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.