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Un Jour dans l'Histoire
Un Jour dans l'Histoire - Le goût de l'orientalisme - 18/05/2020

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 18, 2020 70:16


Le goût de l'orientalisme Nous sommes en 1827, à Paris. C'est au Salon Carré du Louvre qu'Eugène Delacroix présente son tableau « La Mort de Sardanapale ». Il raconte l'histoire tragique d'un roi légendaire d'Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d'une conspiration, choisit de se jeter dans les flammes d'un gigantesque bûcher, en compagnie de sa favorite, Myrrha, une esclave ionienne. Le peintre s'est inspiré du drame romantique écrit par Lord Byron « Sardanapalus ». A cette époque, Delacroix est déjà considéré comme l'un des maitres du mouvement romantique qui prône un lyrisme de pulsion et s'oppose à la raison du néo-classicisme. Le 21 mars de la même année, le critique d'art Étienne-Jean Delécluze écrit dans le Journal des débats : « L'œil ne peut y débrouiller la confusion des lignes et des couleurs... le Sardanapale est une erreur de peintre ». Il ajoute même que Delacroix ferait bien de prendre des cours de perspective. Le lendemain La Gazette de France y voit « le plus mauvais tableau du Salon. » Ce rejet très violent signe la rupture de l'artiste avec le mouvement romantique mais souligne, de façon flamboyante, son goût de l'orientalisme. Quelle est le sens de l'orientalisme ? A quelle époque prend-il sa source ? Comment évolue-t-il ? C'est la leçon du jour... Invité : Dimitri Joannidès, expert chez FauveParis, maison de ventes aux enchères, membre et porte-parole de la Compagnie d'Expertise en Antiquités et Objets d'art (C.E.A.) Clint Eastwood (1/5) « Si Clint Eastwood est unanimement reconnu aujourd'hui comme l'un des plus grands cinéastes américains à qui l'on doit des chefs-d'œuvre comme Impitoyable, Million Dollar baby, son parcours vers les sommets du box-office et de la critique est bien loin d'avoir été un long fleuve tranquille. Il surgit dans les années soixante en icône du western à l'italienne sous la férule de Sergio Leone avec la " trilogie des dollars ". De retour à Hollywood dans les années soixante-dix, il échange sa panoplie - cigarillo, Stetson et poncho - contre celle de l'inspecteur Harry - badge étoilé, Ray-Ban et Magnum 44 - celui par qui le scandale arrive. C'est au même moment qu'il fait ses débuts de réalisateur avec Breezy et Josey Walles hors-la-loi. De film en film, la figure d'Eastwood s'enrichit de facettes nouvelles à rebours des simplifications dont il est l'objet. Désormais, il va contrôler tous les films dans lesquels il joue, même quand il en confie la réalisation à un autre. Et il va même réaliser des films où il ne jouera pas. Le western reste sa terre de prédilection (Pale Rider), mais il élargit désormais sa palette avec des films noirs (Mystic River), des films de guerre (Lettres d'Iwo Jima), des comédies (Bird), des road-movies (Un monde parafait), des mélodrames (Sur la route de Madison). Eastwood poursuit ainsi une forme de vérité originelle de l'être humain à la manière des grands cinéastes classiques, mais sachant comme le cinéma moderne nous l'a appris, que la mission est impossible et que l'enquête continue » Rencontre avec Bernard Benoliel, l'auteur du livre « Le grand livre de Clint Eastwood » Collections Grands Cinéastes/ Cahiers du cinéma Une série réalisée par Jean-Louis Dupont

Une histoire particulière, un récit documentaire
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (1/2) : Constance, la femme sans tête

Une histoire particulière, un récit documentaire

Play Episode Listen Later Mar 29, 2020 29:06


durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Khalil Bey achetait des tableaux qui n'étaient pas tous de ceux qu'un mari laisse voir à sa femme. Les Parisiens ne se sont pas attristé du sort de Khalil Bey, le dandy ottoman qui avait tout perdu au jeu et qui en quittant Paris, avait du vendre toute sa collection, y compris l'Origine du Monde de Gustave Courbet. * En fin de compte, même si sa maîtresse Constance Quéniaux n'était plus là pour lui porter chance, le Turc des Grands boulevards pourrait se consoler dans les bras de la multitude de femmes qui à n'en pas douter, l'attendaient chez lui à Istanbul. Pour les français, c'était un peu comme si Khalil Bey s'était évaporé dans le Bain Turc d'Ingres, qui fut - dans la vraie vie - un des chefs d'oeuvre de sa magnifique collection.   Mais non ! La princesse Nazli que Khalil Bey épousa n'était pas une odalisque et ne sortait pas d'un tableau orientaliste. Elle n'avait rien à voir avec cet imaginaire occidental.  Mais dans cette époque où l'idéologie orientaliste bat son plein, même une princesse qui se considérait « moderne » pouvait être réduite à une simple odalisque dans le marché de l'art en Europe.  Mais la princesse Nazli suivit son chemin. Arrière-petite-fille de Mehmet Ali pacha, le premier khédive, le gouverneur ottoman d'Egypte, elle créa dans les années 1880 en Egypte, puis au début des années 1900 en Tunisie, des salons littéraires. Elle était loin de s'imaginer qu'un jour elle serait considérée comme une des inspiratrices du féminisme dans le monde arabe.  Avec : Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogazici ; Mary Roberts, historienne de l'art, université de Sydney ; Zeynep Inankur, historienne de l'art, université Mimar Sinan à Istanbul ; Sinan Kuneralp, historien et éditeur (ISIS) ; Lilia Labidi, anthropologue, ex-ministre des femmes en Tunisie Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prises de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Ledu. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Mary Roberts, Intimate Outsiders, Duke University Press, 2007. Bertrand Tillier, Khalil Bey. Parisien de Stamboul, Du Lérot, 2016. Nazli Hafsia, La princesse Nazli Fadhel en Tunisie. 1896-1913. Une figure moderniste, Sagittaire Editions, 2010. Pour aller plus loin... Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Edhem Eldem, Un Orient de consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Margot Badran and Miriam Cooke, Opening the Gates, Second Edition. An Anthology of Arab Feminist Writing, Indiana University Press, 2004. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Reina Lewis, Rethinking Orientalism. Women, Travel, and the Ottoman Harem, Rutgers University Press, 2004. Christine Peltre, Les Orientalistes, Hazan, 2018. The Oriental Flaneur: Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. La nouvelle Égypte, ce qu'on dit, ce qu'on voit du Caire à Fashoda. Dans ces souvenirs de voyage en Egypte publiés en 1905, Amédée Baillot de Guerville évoque sa rencontre avec la princesse Nazli : page 174 et alii. En ligne sur Gallica. L'évolution du féminisme en Egypte. Cet article de La Petite Tunisie du février 1935, évoque la princesse Nazli et son salon littéraire. La lutte de la Princesse Nazli pour le respect des libertés publiques en Turquie. Article de Hatem Karoui, auteur d'une biographie romancée de la princesse Nazli. Sur ce même site, Hatem Karoui propose la traduction d'un article du journal Al Hadhira datant du 30 mai 1899 sur l'action de la princesse Nazli dans la Nahdha (renaissance) arabe. Votre prochaine Histoire particulière... ... à

Une histoire particulière, un récit documentaire
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (2/2) : Nazli, le harem revisité

Une histoire particulière, un récit documentaire

Play Episode Listen Later Mar 29, 2020 28:53


durée : 00:28:53 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Pendant plus de 160 ans, l'identité du modèle d'un des chefs d'ouvre de Gustave Courbet était une énigme pour des journalistes, des historiens, des amateurs d'art et de scandale. Qui était-elle ? Savait-elle qu'elle acceptait le rôle de celle qui fut à l'Origine du Monde ? Comment en était-elle arrivée à cette place qui lui donnait, malgré elle, un pouvoir subversif ?  * Le foyer de l'opéra était purement érotique, puisque c'était un foyer d'échanges, où les mères de famille, les vieilles tantes marchandent les danseuses. C'est une sorte de bordel pour riches et aisés. - Claude Schopp L'histoire de cette découverte, nous fait plonger dans le monde de Constance Quéniaux, danseuse à l'opéra et courtisane de Khalil Bey, l'énigmatique collectionneur d'art ou le « Turc du boulevard ».  Une traversée dans le Paris du Second Empire à travers l'histoire de l'art, l'orientalisme, et le monde des courtisanes.  Avec : Claude Schopp, chercheur et biographe d'Alexandre Dumas-fils ; Isolde Pludermacher, conservatrice en chef au Musée d'Orsay ; Bertrand Tillier, historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogaziçi. Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast (1ère diffusion : 19/10/2019) Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Claude Schopp, L'origine du Monde, vie du modèle Bertrand Tillier, Khalil Bey, le Parisien de Stamboul  Michèle Haddad, Khalil Bey, une vie une collection  Enis Batur, La Pomme Pour aller plus loin... Edhem Eldem, Un Orient de Consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Melle Queniaux : une des favorites du compositeur Auber, comme on peut le lire dans le Bloc-Notes parisien du Gaulois du 17 août 1890. En ligne sur Gallica. Catalogue de la vente des objets d'art et d'ameublement ayant appartenus à Mme Constance Quéniaux. Hôtel Drouot, 11 et 12 juin 1908. En ligne sur Gallica. Danseuses de l'Opéra au XIXème siècle : l'envers du décor. Article publié sur le blog Plume-d'histoire.fr De l'ambivalence entre salariat et prostitution. Chapitre 5 du livre de Marie-Victoire Louis sur la prostitution, dans lequel l'auteur évoque le statut ambigu des danseuses. Sur Gallica, on peut feuilleter le livre de Nestor Roqueplan : Les coulisses de l'Opéra (1855), qui évoque notamment le foyer de l'Opéra, les relations particulières des danseuses avec les abonnés. The Oriental Flaneur : Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. Première diffusion le 19 octobre 2019

France Culture physique
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (1/2) : Constance, la femme sans tête

France Culture physique

Play Episode Listen Later Mar 29, 2020 29:06


durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Khalil Bey achetait des tableaux qui n'étaient pas tous de ceux qu'un mari laisse voir à sa femme. Les Parisiens ne se sont pas attristé du sort de Khalil Bey, le dandy ottoman qui avait tout perdu au jeu et qui en quittant Paris, avait du vendre toute sa collection, y compris l'Origine du Monde de Gustave Courbet. * En fin de compte, même si sa maîtresse Constance Quéniaux n'était plus là pour lui porter chance, le Turc des Grands boulevards pourrait se consoler dans les bras de la multitude de femmes qui à n'en pas douter, l'attendaient chez lui à Istanbul. Pour les français, c'était un peu comme si Khalil Bey s'était évaporé dans le Bain Turc d'Ingres, qui fut - dans la vraie vie - un des chefs d'oeuvre de sa magnifique collection.   Mais non ! La princesse Nazli que Khalil Bey épousa n'était pas une odalisque et ne sortait pas d'un tableau orientaliste. Elle n'avait rien à voir avec cet imaginaire occidental.  Mais dans cette époque où l'idéologie orientaliste bat son plein, même une princesse qui se considérait « moderne » pouvait être réduite à une simple odalisque dans le marché de l'art en Europe.  Mais la princesse Nazli suivit son chemin. Arrière-petite-fille de Mehmet Ali pacha, le premier khédive, le gouverneur ottoman d'Egypte, elle créa dans les années 1880 en Egypte, puis au début des années 1900 en Tunisie, des salons littéraires. Elle était loin de s'imaginer qu'un jour elle serait considérée comme une des inspiratrices du féminisme dans le monde arabe.  Avec : Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogazici ; Mary Roberts, historienne de l'art, université de Sydney ; Zeynep Inankur, historienne de l'art, université Mimar Sinan à Istanbul ; Sinan Kuneralp, historien et éditeur (ISIS) ; Lilia Labidi, anthropologue, ex-ministre des femmes en Tunisie Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prises de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Ledu. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Mary Roberts, Intimate Outsiders, Duke University Press, 2007. Bertrand Tillier, Khalil Bey. Parisien de Stamboul, Du Lérot, 2016. Nazli Hafsia, La princesse Nazli Fadhel en Tunisie. 1896-1913. Une figure moderniste, Sagittaire Editions, 2010. Pour aller plus loin... Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Edhem Eldem, Un Orient de consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Margot Badran and Miriam Cooke, Opening the Gates, Second Edition. An Anthology of Arab Feminist Writing, Indiana University Press, 2004. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Reina Lewis, Rethinking Orientalism. Women, Travel, and the Ottoman Harem, Rutgers University Press, 2004. Christine Peltre, Les Orientalistes, Hazan, 2018. The Oriental Flaneur: Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. La nouvelle Égypte, ce qu'on dit, ce qu'on voit du Caire à Fashoda. Dans ces souvenirs de voyage en Egypte publiés en 1905, Amédée Baillot de Guerville évoque sa rencontre avec la princesse Nazli : page 174 et alii. En ligne sur Gallica. L'évolution du féminisme en Egypte. Cet article de La Petite Tunisie du février 1935, évoque la princesse Nazli et son salon littéraire. La lutte de la Princesse Nazli pour le respect des libertés publiques en Turquie. Article de Hatem Karoui, auteur d'une biographie romancée de la princesse Nazli. Sur ce même site, Hatem Karoui propose la traduction d'un article du journal Al Hadhira datant du 30 mai 1899 sur l'action de la princesse Nazli dans la Nahdha (renaissance) arabe. Votre prochaine Histoire particulière... ... à

France Culture physique
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (2/2) : Nazli, le harem revisité

France Culture physique

Play Episode Listen Later Mar 29, 2020 28:53


durée : 00:28:53 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Pendant plus de 160 ans, l'identité du modèle d'un des chefs d'ouvre de Gustave Courbet était une énigme pour des journalistes, des historiens, des amateurs d'art et de scandale. Qui était-elle ? Savait-elle qu'elle acceptait le rôle de celle qui fut à l'Origine du Monde ? Comment en était-elle arrivée à cette place qui lui donnait, malgré elle, un pouvoir subversif ?  * Le foyer de l'opéra était purement érotique, puisque c'était un foyer d'échanges, où les mères de famille, les vieilles tantes marchandent les danseuses. C'est une sorte de bordel pour riches et aisés. - Claude Schopp L'histoire de cette découverte, nous fait plonger dans le monde de Constance Quéniaux, danseuse à l'opéra et courtisane de Khalil Bey, l'énigmatique collectionneur d'art ou le « Turc du boulevard ».  Une traversée dans le Paris du Second Empire à travers l'histoire de l'art, l'orientalisme, et le monde des courtisanes.  Avec : Claude Schopp, chercheur et biographe d'Alexandre Dumas-fils ; Isolde Pludermacher, conservatrice en chef au Musée d'Orsay ; Bertrand Tillier, historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogaziçi. Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast (1ère diffusion : 19/10/2019) Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Claude Schopp, L'origine du Monde, vie du modèle Bertrand Tillier, Khalil Bey, le Parisien de Stamboul  Michèle Haddad, Khalil Bey, une vie une collection  Enis Batur, La Pomme Pour aller plus loin... Edhem Eldem, Un Orient de Consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Melle Queniaux : une des favorites du compositeur Auber, comme on peut le lire dans le Bloc-Notes parisien du Gaulois du 17 août 1890. En ligne sur Gallica. Catalogue de la vente des objets d'art et d'ameublement ayant appartenus à Mme Constance Quéniaux. Hôtel Drouot, 11 et 12 juin 1908. En ligne sur Gallica. Danseuses de l'Opéra au XIXème siècle : l'envers du décor. Article publié sur le blog Plume-d'histoire.fr De l'ambivalence entre salariat et prostitution. Chapitre 5 du livre de Marie-Victoire Louis sur la prostitution, dans lequel l'auteur évoque le statut ambigu des danseuses. Sur Gallica, on peut feuilleter le livre de Nestor Roqueplan : Les coulisses de l'Opéra (1855), qui évoque notamment le foyer de l'Opéra, les relations particulières des danseuses avec les abonnés. The Oriental Flaneur : Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. Première diffusion le 19 octobre 2019

Une histoire particulière, un récit documentaire
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (1/2) : Constance, la femme sans tête

Une histoire particulière, un récit documentaire

Play Episode Listen Later Oct 20, 2019 29:06


durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Khalil Bey achetait des tableaux qui n'étaient pas tous de ceux qu'un mari laisse voir à sa femme. Les Parisiens ne se sont pas attristé du sort de Khalil Bey, le dandy ottoman qui avait tout perdu au jeu et qui en quittant Paris, avait du vendre toute sa collection, y compris l'Origine du Monde de Gustave Courbet. * En fin de compte, même si sa maîtresse Constance Quéniaux n'était plus là pour lui porter chance, le Turc des Grands boulevards pourrait se consoler dans les bras de la multitude de femmes qui à n'en pas douter, l'attendaient chez lui à Istanbul. Pour les français, c'était un peu comme si Khalil Bey s'était évaporé dans le Bain Turc d'Ingres, qui fut - dans la vraie vie - un des chefs d'oeuvre de sa magnifique collection.   Mais non ! La princesse Nazli que Khalil Bey épousa n'était pas une odalisque et ne sortait pas d'un tableau orientaliste. Elle n'avait rien à voir avec cet imaginaire occidental.  Mais dans cette époque où l'idéologie orientaliste bas son plein, même une princesse qui se considérait « moderne » pouvait être réduite à une simple odalisque dans le marché de l'art en Europe.  Mais la princesse Nazli suiva son chemin. Arrière-petite-fille de Mehmet Ali pacha, le premier khédive, le gouverneur ottoman d'Egypte, elle créa dans les années 1880 en Egypte, puis au début des années 1900 en Tunisie, des salons littéraires. Elle était loin de s'imaginer qu'un jour elle serait considérée comme une des inspiratrices du féminisme dans le monde arabe.  Avec : Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogazici ; Mary Roberts, historienne de l'art, université de Sydney ; Zeynep Inankur, historienne de l'art, université Mimar Sinan à Istanbul ; Sinan Kuneralp, historien et éditeur (ISIS) ; Lilia Labidi, anthropologue, ex-ministre des femmes en Tunisie Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Mary Roberts, Intimate Outsiders, Duke University Press, 2007. Bertrand Tillier, Khalil Bey. Parisien de Stamboul, Du Lérot, 2016. Nazli Hafsia, La princesse Nazli Fadhel en Tunisie. 1896-1913. Une figure moderniste, Sagittaire Editions, 2010. Pour aller plus loin... Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Edhem Eldem, Un Orient de consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Margot Badran and Miriam Cooke, Opening the Gates, Second Edition. An Anthology of Arab Feminist Writing, Indiana University Press, 2004. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Reina Lewis, Rethinking Orientalism. Women, Travel, and the Ottoman Harem, Rutgers University Press, 2004. Christine Peltre, Les Orientalistes, Hazan, 2018. The Oriental Flaneur: Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. La nouvelle Égypte, ce qu'on dit, ce qu'on voit du Caire à Fashoda. Dans ces souvenirs de voyage en Egypte publiés en 1905, Amédée Baillot de Guerville évoque sa rencontre avec la princesse Nazli : page 174 et alii. En ligne sur Gallica. L'évolution du féminisme en Egypte. Cet article de La Petite Tunisie du février 1935, évoque la princesse Nazli et son salon littéraire. La lutte de la Princesse Nazli pour le respect des libertés publiques en Turquie. Article de Hatem Karoui, auteur d'une biographie romancée de la princesse Nazli. Sur ce même site, Hatem Karoui propose la traduction d'un article du journal Al Hadhira datant du 30 mai 1899 sur l'action de la princesse Nazli dans la Nahdha (renaissance) arabe.

France Culture physique
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (1/2) : Constance, la femme sans tête

France Culture physique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2019 29:06


durée : 00:29:06 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Khalil Bey achetait des tableaux qui n'étaient pas tous de ceux qu'un mari laisse voir à sa femme. Les Parisiens ne se sont pas attristé du sort de Khalil Bey, le dandy ottoman qui avait tout perdu au jeu et qui en quittant Paris, avait du vendre toute sa collection, y compris l'Origine du Monde de Gustave Courbet. * En fin de compte, même si sa maîtresse Constance Quéniaux n'était plus là pour lui porter chance, le Turc des Grands boulevards pourrait se consoler dans les bras de la multitude de femmes qui à n'en pas douter, l'attendaient chez lui à Istanbul. Pour les français, c'était un peu comme si Khalil Bey s'était évaporé dans le Bain Turc d'Ingres, qui fut - dans la vraie vie - un des chefs d'oeuvre de sa magnifique collection.   Mais non ! La princesse Nazli que Khalil Bey épousa n'était pas une odalisque et ne sortait pas d'un tableau orientaliste. Elle n'avait rien à voir avec cet imaginaire occidental.  Mais dans cette époque où l'idéologie orientaliste bas son plein, même une princesse qui se considérait « moderne » pouvait être réduite à une simple odalisque dans le marché de l'art en Europe.  Mais la princesse Nazli suiva son chemin. Arrière-petite-fille de Mehmet Ali pacha, le premier khédive, le gouverneur ottoman d'Egypte, elle créa dans les années 1880 en Egypte, puis au début des années 1900 en Tunisie, des salons littéraires. Elle était loin de s'imaginer qu'un jour elle serait considérée comme une des inspiratrices du féminisme dans le monde arabe.  Avec : Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogazici ; Mary Roberts, historienne de l'art, université de Sydney ; Zeynep Inankur, historienne de l'art, université Mimar Sinan à Istanbul ; Sinan Kuneralp, historien et éditeur (ISIS) ; Lilia Labidi, anthropologue, ex-ministre des femmes en Tunisie Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Mary Roberts, Intimate Outsiders, Duke University Press, 2007. Bertrand Tillier, Khalil Bey. Parisien de Stamboul, Du Lérot, 2016. Nazli Hafsia, La princesse Nazli Fadhel en Tunisie. 1896-1913. Une figure moderniste, Sagittaire Editions, 2010. Pour aller plus loin... Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Edhem Eldem, Un Orient de consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Margot Badran and Miriam Cooke, Opening the Gates, Second Edition. An Anthology of Arab Feminist Writing, Indiana University Press, 2004. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Reina Lewis, Rethinking Orientalism. Women, Travel, and the Ottoman Harem, Rutgers University Press, 2004. Christine Peltre, Les Orientalistes, Hazan, 2018. The Oriental Flaneur: Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007. La nouvelle Égypte, ce qu'on dit, ce qu'on voit du Caire à Fashoda. Dans ces souvenirs de voyage en Egypte publiés en 1905, Amédée Baillot de Guerville évoque sa rencontre avec la princesse Nazli : page 174 et alii. En ligne sur Gallica. L'évolution du féminisme en Egypte. Cet article de La Petite Tunisie du février 1935, évoque la princesse Nazli et son salon littéraire. La lutte de la Princesse Nazli pour le respect des libertés publiques en Turquie. Article de Hatem Karoui, auteur d'une biographie romancée de la princesse Nazli. Sur ce même site, Hatem Karoui propose la traduction d'un article du journal Al Hadhira datant du 30 mai 1899 sur l'action de la princesse Nazli dans la Nahdha (renaissance) arabe.

Une histoire particulière, un récit documentaire
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (2/2) : Nazli, le harem revisité

Une histoire particulière, un récit documentaire

Play Episode Listen Later Oct 19, 2019 28:53


durée : 00:28:53 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Pendant plus de 160 ans, l'identité du modèle d'un des chefs d'ouvre de Gustave Courbet était une énigme pour des journalistes, des historiens, des amateurs d'art et de scandale. Qui était-elle ? Savait-elle qu'elle acceptait le rôle de celle qui fut à l'Origine du Monde ? Comment en était-elle arrivée à cette place qui lui donnait, malgré elle, un pouvoir subversif ?  * Le foyer de l'opéra était purement érotique, puisque c'était un foyer d'échanges, où les mères de famille, les vieilles tantes marchandent les danseuses. C'est une sorte de bordel pour riches et aisés. - Claude Schopp L'histoire de cette découverte, nous fait plonger dans le monde de Constance Quéniaux, danseuse à l'opéra et courtisane de Khalil Bey, l'énigmatique collectionneur d'art ou le « Turc du boulevard ».  Une traversée dans le Paris du Second Empire à travers l'histoire de l'art, l'orientalisme, et le monde des courtisanes.  Avec : Claude Schopp, chercheur et biographe d'Alexandre Dumas-fils ; Isolde Pludermacher, conservatrice en chef au Musée d'Orsay ; Bertrand Tillier, historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogaziçi. Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Claude Schopp, L'origine du Monde, vie du modèle Bertrand Tillier, Khalil Bey, le Parisien de Stamboul  Michèle Haddad, Khalil Bey, une vie une collection  Enis Batur, La Pomme Pour aller plus loin... Edhem Eldem, Un Orient de Consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Melle Queniaux : une des favorites du compositeur Auber, comme on peut le lire dans le Bloc-Notes parisien du Gaulois du 17 août 1890. En ligne sur Gallica. Catalogue de la vente des objets d'art et d'ameublement ayant appartenus à Mme Constance Quéniaux. Hôtel Drouot, 11 et 12 juin 1908. En ligne sur Gallica. Danseuses de l'Opéra au XIXème siècle : l'envers du décor. Article publié sur le blog Plume-d'histoire.fr De l'ambivalence entre salariat et prostitution. Chapitre 5 du livre de Marie-Victoire Louis sur la prostitution, dans lequel l'auteur évoque le statut ambigu des danseuses. Sur Gallica, on peut feuilleter le livre de Nestor Roqueplan : Les coulisses de l'Opéra (1855), qui évoque notamment le foyer de l'Opéra, les relations particulières des danseuses avec les abonnés. The Oriental Flaneur : Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007.

France Culture physique
Le modèle, la princesse et le dandy ottoman (2/2) : Nazli, le harem revisité

France Culture physique

Play Episode Listen Later Oct 19, 2019 28:53


durée : 00:28:53 - Une histoire particulière, un récit documentaire en deux parties - Pendant plus de 160 ans, l'identité du modèle d'un des chefs d'ouvre de Gustave Courbet était une énigme pour des journalistes, des historiens, des amateurs d'art et de scandale. Qui était-elle ? Savait-elle qu'elle acceptait le rôle de celle qui fut à l'Origine du Monde ? Comment en était-elle arrivée à cette place qui lui donnait, malgré elle, un pouvoir subversif ?  * Le foyer de l'opéra était purement érotique, puisque c'était un foyer d'échanges, où les mères de famille, les vieilles tantes marchandent les danseuses. C'est une sorte de bordel pour riches et aisés. - Claude Schopp L'histoire de cette découverte, nous fait plonger dans le monde de Constance Quéniaux, danseuse à l'opéra et courtisane de Khalil Bey, l'énigmatique collectionneur d'art ou le « Turc du boulevard ».  Une traversée dans le Paris du Second Empire à travers l'histoire de l'art, l'orientalisme, et le monde des courtisanes.  Avec : Claude Schopp, chercheur et biographe d'Alexandre Dumas-fils ; Isolde Pludermacher, conservatrice en chef au Musée d'Orsay ; Bertrand Tillier, historien, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Edhem Eldem, historien, Collège de France et l'université de Bogaziçi. Un documentaire d'Ilana Navaro. Réalisation : Annabelle Brouard. Prise de son : Benjamin Vignal, Déborah Dagobert. Mixage : Guillaume Le Du. Documentation : Antoine Vuilloz. Archives INA : Hervé Evanno. Recherche et documentation internet : Annelise Signoret. Collaboration : Suzanne Saint-Cast Avec les voix de : Lara Bruhl, Cécile Laffon et Annelise Signoret Bibliographie Claude Schopp, L'origine du Monde, vie du modèle Bertrand Tillier, Khalil Bey, le Parisien de Stamboul  Michèle Haddad, Khalil Bey, une vie une collection  Enis Batur, La Pomme Pour aller plus loin... Edhem Eldem, Un Orient de Consommation, Musée de la banque ottomane, 2010. Zeynep Inankur, Reina Lewis et Mary Roberts, The Poetics and Politics of Place: Ottoman Istanbul and British Orientalism, University of Washington Press, 2010. Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Seuil, 2005. Melle Queniaux : une des favorites du compositeur Auber, comme on peut le lire dans le Bloc-Notes parisien du Gaulois du 17 août 1890. En ligne sur Gallica. Catalogue de la vente des objets d'art et d'ameublement ayant appartenus à Mme Constance Quéniaux. Hôtel Drouot, 11 et 12 juin 1908. En ligne sur Gallica. Danseuses de l'Opéra au XIXème siècle : l'envers du décor. Article publié sur le blog Plume-d'histoire.fr De l'ambivalence entre salariat et prostitution. Chapitre 5 du livre de Marie-Victoire Louis sur la prostitution, dans lequel l'auteur évoque le statut ambigu des danseuses. Sur Gallica, on peut feuilleter le livre de Nestor Roqueplan : Les coulisses de l'Opéra (1855), qui évoque notamment le foyer de l'Opéra, les relations particulières des danseuses avec les abonnés. The Oriental Flaneur : Khalil Bey and the Cosmopolitan Experience. Thèse de Deniz Türker, département d'architecture du Massachussetts Institute of Technology, 2007.

Les petits matins
Expo : Orientalisme / Le droit au travail / Soudan, Libye, Egypte / Prière de composter

Les petits matins

Play Episode Listen Later Apr 30, 2019 59:50


durée : 00:59:50 - Les Petits matins - Christine Peltre vous parle de deux expositions consacrées à l'Orientalisme, et Marc Lavergne

Le réveil culturel
Un nouveau regard sur l'Orientalisme

Le réveil culturel

Play Episode Listen Later Apr 29, 2019 26:20


durée : 00:26:20 - Le Réveil culturel - par : Tewfik Hakem - Rencontre avec l'historienne de l'art contemporain des XIXe et XXe siècles, et spécialiste de l'Orientalisme, Christine Peltre, à l'occasion de deux expositions consacrées à l'Orientalisme, à Roubaix et Paris. - invités : Christine PELTRE - Christine Peltre : Historienne de l'art contemporain des XIXe et XXe siècles et professeure - réalisé par : Vincent Abouchar

nouveau regard ler xxe xixe roubaix l'orientalisme vincent abouchar tewfik hakem rencontre
Les couilles sur la table
Contre la rhétorique masculiniste

Les couilles sur la table

Play Episode Listen Later Jan 2, 2019 46:46


Il paraît que les hommes vont mal. Que la virilité se perd. Que les sociétés occidentales seraient hyper féminisées. Que les hommes ne sauraient plus comment être des hommes, qu’ils seraient paumés et souffriraient beaucoup à cause des femmes, et à cause du féminisme, qui les briment et les oppriment. Les symptômes ? Mauvais résultats scolaires, difficultés à séduire, refus des tribunaux d’accorder la garde des enfants au père en cas de séparation, et même… suicides. Les solutions ? Les mouvements de défense des hommes, les stages de revilirisation d’inspiration chrétienne ou ésotérique, et autres “écoles de la masculinité” d’extrême-droite.Dans cet épisode, nous montrons d’où vient ce discours et ce qu’il révèle, avec Francis Dupuis-Déri politologue, professeur à l’Université du Québec à Montréal, auteur d’une enquête précise et documentée : “La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace”.Francis Dupuis-Déri est également un militant pro-féministe, qui reconnaît ses propres privilèges d’homme blanc hétérosexuel ; dans cet épisode, il partage avec franchise et drôlerie son expérience et son regard sur la société française contemporaine.OEUVRES DE L’INVITÉ“La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace”, éditions du Remue-Ménage, 2018. Attention, ce livre semble pour l’instant indisponible en France; Patience !Son indispensable “Petit Guide du “Disemporewent” pour hommes pro-féministes” est toujours disponible en ligne gratuitement.LES TRAVAUX DONT IL EST QUESTIONDes penseurs·se s féministes et anti-racistesChristine Delphy, L’ennemi principal (2001)Colette Guillaumin, Sexe, race et pratique du pouvoir : l’idée de nature (1992)Anthony McMahon, « Lectures masculines de la théorie féministe : la psychologisation des rapports de genre dans la littérature sur la masculinité », L’Homme et la société, 2005Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident (1978)Et aussi : Frederick Douglass, Angela Davis, Monique WittigDes porteurs de discours masculinistes, tous bords politiques confondusDominique Venner, Histoire et traditions des Européens : 30 000 ans d’identité (2011)Alain Soral, Vers la féminisation ? Pour comprendre l’arrivée des femmes au pouvoir (2007)Guy Corneau, Père manquant, fils manqué : Que sont les hommes devenus ? (1989)Alain Badiou, Conférence sur la féminité (2013)Eric Zemmour, Le Premier Sexe (2006) et Le Suicide Français (2014)CRÉDITSLes couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation et prise de son : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

L’art et le voyage
Le goût de l'Orient

L’art et le voyage

Play Episode Listen Later May 1, 2012 3:10


La comparaison d'un tableau d'Ingres « La petite baigneuse, Intérieur d'un harem » et d'une oeuvre de Delacroix « Femmes d'Alger dans leur appartement » met en évidence l'Orientalisme, ce goût pour un Orient rêvé qui influença les artistes français au milieu du XIXe siècle. Extraits de Ingres et le romantisme, @ CNDP/ 1997. - TDC n° 1035 L'art et le voyage - mai 2012

Le livre et l'écrit : fiches

Dans l'histoire de l'égyptologie, Prisse d'Avennes apparaît comme une figure à part : touche-à-tout aux multiples talents, à la fois ingénieur, architecte, archéologue, ethnologue, égyptologue, peintre et dessinateur, il semble inclassable à tel point que son nom aujourd'hui, hormis le papyrus qui lui est attaché, est injustement tombé dans l'oubli. Il faut croire que la multiplicité même de ses dons a nui à la postérité de ce dilettante de génie, trop ignoré des livres d'histoire. Pourtant, les spécialistes actuels lui reconnaissent, par l'apport de ses ouvrages et travaux, un rôle important dans l'égyptologie de son temps. Il rapporta aussi quelques trésors inestimables, dont une chambre funéraire du temple de Karnak, désormais visible au Louvre, et le papyrus qui porte son nom, qualifié de « plus vieux livre du monde », dont la BnF est l'heureuse dépositaire. Mais avant tout, ce qui se dégage de ce personnage hors du commun, c'est l'image d'un vrai aventurier à la curiosité insatiable et au caractère bien trempé, tel qu'on pouvait en croiser au début du XIXe siècle. L'orientalisme tant à la mode et l'égyptologie naissante voyaient alors fleurir des vocations de savants et d'artistes voyageurs ; ceux-là même qui contribuèrent à enrichir considérablement par leurs oeuvres et celles qu'ils rapportèrent la connaissance d'une culture oubliée.La fiche présente également, parmi les trésors que Prisse rapporte d'Égypte en 1844, le papyrus Prisse, un rouleau de papyrus de plus de sept mètres de long datant d'environ 1800 avant J.-C. Ce papyrus est l'un des plus anciens manuscrits littéraires complets de l'Égypte ancienne, sinon de l'humanité, d'où l'appellation de "plus vieux livre du monde" !