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Au Caire, dans un passage couvert oublié du centre-ville, subsiste un petit salon de manucure hors du temps. Derrière sa devanture vintage, une légende locale veille au grain : Madame Lucie. À 88 ans, elle incarne l'époque révolue des stars de l'âge d'or de la capitale égyptienne et d'un savoir-faire inchangé depuis plus de soixante ans. De notre correspondant au Caire, Martin Dumas Primbault Pénétrer dans le salon de manucure de Madame Lucie, c'est un peu comme remonter dans le temps. Presque caché dans un passage couvert du centre-ville du Caire, l'institut exigu est resté dans son jus, depuis la devanture jusqu'au combiné de téléphone rouge qui reçoit les demandes de rendez-vous. « Moi et mon mari, on voulait travailler ensemble. En 1960, on a pris ce magasin ici. On a commencé petit parce qu'on n'avait pas d'argent. Je ne savais pas ce que voulait dire manucure. J'ai appris à ce moment-là la manucure et la pédicure », se souvient Madame Lucie. Le reste appartient à l'histoire. Aujourd'hui âgée de 88 ans, la dame d'origine arménienne a bichonné les mains des plus grandes stars égyptiennes de l'époque, comme la chanteuse Dalida, les acteurs Omar Sharif et Faten Hamama ainsi que le prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz, dont une photo avec Madame Lucie est toujours accrochée au mur. « Il venait chaque mois, toujours le vendredi à 9h30. Il arrivait à 9h20 et déambulait dans le passage puis ouvrait la porte du salon à l'heure exacte », ajoute la patronne. « Nous avons gardé les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès » Aujourd'hui, les célébrités ont laissé place à une clientèle plus anonyme. Mais l'esprit, lui, perdure grâce au fils adoptif de Madame Lucie, formé ici même : « J'ai appris avec mon père, le mari de Madame Lucie, ici dans ce salon, en 1971. Madame Lucie m'a élevé depuis l'âge de neuf ans, donc je considère que c'est ma mère ». Un héritage familial donc, mais aussi une méthode immuable. Rien n'a changé en six décennies, ni les produits, ni les gestes : « Ça, c'est l'acétone, pour enlever le vernis à ongle. Ça, c'est de l'antiseptique, pour désinfecter après avoir nettoyé et traité. Et ici, on a de l'eau oxygénée pour enlever les peaux mortes. Nous avons gardé la même décoration et les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès », poursuit le fils de l'esthéticienne. Et pour l'ambiance, une radio d'époque coincée entre les solvants et les produits de beauté diffuse les grandes voix du passé. « On n'écoute que les chansons d'antan. Rien de nouveau. Mais tous ces chanteurs sont morts, maintenant », regrette la patronne. Elle, en revanche, est toujours là. Tous les matins à six heures, Madame Lucie ouvre les portes de son salon, fidèle au poste. À lire aussi6 octobre 1981 : le dernier défilé du président égyptien Anouar el-Sadate
Au Caire, dans un passage couvert oublié du centre-ville, subsiste un petit salon de manucure hors du temps. Derrière sa devanture vintage, une légende locale veille au grain : Madame Lucie. À 88 ans, elle incarne l'époque révolue des stars de l'âge d'or de la capitale égyptienne et d'un savoir-faire inchangé depuis plus de soixante ans. De notre correspondant au Caire, Martin Dumas Primbault Pénétrer dans le salon de manucure de Madame Lucie, c'est un peu comme remonter dans le temps. Presque caché dans un passage couvert du centre-ville du Caire, l'institut exigu est resté dans son jus, depuis la devanture jusqu'au combiné de téléphone rouge qui reçoit les demandes de rendez-vous. « Moi et mon mari, on voulait travailler ensemble. En 1960, on a pris ce magasin ici. On a commencé petit parce qu'on n'avait pas d'argent. Je ne savais pas ce que voulait dire manucure. J'ai appris à ce moment-là la manucure et la pédicure », se souvient Madame Lucie. Le reste appartient à l'histoire. Aujourd'hui âgée de 88 ans, la dame d'origine arménienne a bichonné les mains des plus grandes stars égyptiennes de l'époque, comme la chanteuse Dalida, les acteurs Omar Sharif et Faten Hamama ainsi que le prix Nobel de littérature Naguib Mahfouz, dont une photo avec Madame Lucie est toujours accrochée au mur. « Il venait chaque mois, toujours le vendredi à 9h30. Il arrivait à 9h20 et déambulait dans le passage puis ouvrait la porte du salon à l'heure exacte », ajoute la patronne. « Nous avons gardé les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès » Aujourd'hui, les célébrités ont laissé place à une clientèle plus anonyme. Mais l'esprit, lui, perdure grâce au fils adoptif de Madame Lucie, formé ici même : « J'ai appris avec mon père, le mari de Madame Lucie, ici dans ce salon, en 1971. Madame Lucie m'a élevé depuis l'âge de neuf ans, donc je considère que c'est ma mère ». Un héritage familial donc, mais aussi une méthode immuable. Rien n'a changé en six décennies, ni les produits, ni les gestes : « Ça, c'est l'acétone, pour enlever le vernis à ongle. Ça, c'est de l'antiseptique, pour désinfecter après avoir nettoyé et traité. Et ici, on a de l'eau oxygénée pour enlever les peaux mortes. Nous avons gardé la même décoration et les mêmes méthodes, c'est ce qui fait notre succès », poursuit le fils de l'esthéticienne. Et pour l'ambiance, une radio d'époque coincée entre les solvants et les produits de beauté diffuse les grandes voix du passé. « On n'écoute que les chansons d'antan. Rien de nouveau. Mais tous ces chanteurs sont morts, maintenant », regrette la patronne. Elle, en revanche, est toujours là. Tous les matins à six heures, Madame Lucie ouvre les portes de son salon, fidèle au poste. À lire aussi6 octobre 1981 : le dernier défilé du président égyptien Anouar el-Sadate
Assurances, conso, nouvelles technologies… "On en parle" vous oriente dans tout ce qui fait votre quotidien. Au programme aujourd'hui: 1. Baisse du taux hypothécaire de référence, quel impact sur les loyers? 2. Quel équilibre entre baignade et pêche sur le Léman? 3. Guichet: le burnout
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - De l'Égypte à l'Inde en passant par la Turquie, les collecteurs constituent un rouage essentiel de la collecte et du traitement des déchets. Ils n'en demeurent pas moins stigmatisés socialement et sont menacés par les réformes des filières formelles. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rémi de Bercegol géographe, chercheur au CNRS affilié au laboratoire PRODIG (Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique) et chef du département de sciences sociales de l'Institut Français de Pondichéry; Bénédicte Florin Maîtresse de conférences en géographie à l'université de Tours, rattachée à l'Équipe Monde arabe et Méditerranée du laboratoire de recherche CITERES (CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés) et lauréate d'une chaire en médiation scientifique de l'Institut Universitaire de France (2025-2030) sur les questions liées aux déchets et au recyclage; Mathieu Durand géographe, professeur en aménagement du territoire et urbanisme à l'université du Mans, directeur-adjoint du réseau CNRS « Déchets, Valeurs et Sociétés » et du laboratoire ESO (Espaces et SOciétés)-Le Mans
Roisin Alexander-Pye, Laudato Si Officer with Trócaire speaks to Spirit Radio's news reporter Lydia O'Kane on 'Mornings with Kieran' about how popular the Season of Creation initiative has become in recent years. Season of Creation is a month long ecumenical initiative that encourages prayer, advocacy and action to heal the earth from environmental degradation and injustice – and celebrating hope for a peaceful future.
Cette semaine, Pierre Brassard reçoit Pascal Cameron, Chantal Fontaine et Guylaine Tremblay, qui doivent répondre à des questions sur : la campagne de Sam Hamad, les vieux restants servis à Berlusconi, la stimulation sexuelle des épaulards, la pépine de Valérie Plante, les voisins de Mark Zuckerberg, le pickel sur le sundae d'Éric Caire et le soulier du chasseur de balles.
3 accidents de poids lourds en deux jours : doit-on avoir peur des camions sur nos routes? | Nombre record de cégépiens cette année | Commission Gallant : Éric Caire jette le blâme sur la SAAQ | Ensemble Montréal a un nouveau candidat | L’Est-du-Québec scelle un partenariat historique pour l’énergie éolienne Dans cet épisode intégral du 28 août, en entrevue : Michel Bergeron, maire de Lamarche. Marie Montpetit, présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps. Marilyn Pellerin, propriétaire Artist. Claude Pinard, nouveau candidat pour Ensemble Montréal. Claudine Bouchard, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec. Une production QUB Août 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Retour sur le témoignage d’Éric Caire à la Commission Gallant. Une perquisition au siège de la SAAQ de Québec a été effectuée par l’Unité permanente anticorruption. Accident mortel sur l’autoroute 30 à Boucherville. Fusillade à Minneapolis. Un record d’inscriptions pour les cégeps. Un producteur de la Montérégie fait pousser des arachides! Victoire de Leylah Fernandez et on commence à regarder vers les Jeux olympiques de 2026. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Assermentation d’Alex Boissonneault ce matin ! Ce qui fait mal à Éric Caire… La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Retour sur le témoignage d’Éric Caire à la Commission Gallant. Une perquisition au siège de la SAAQ de Québec a été effectuée par l’Unité permanente anticorruption. Accident mortel sur l’autoroute 30 à Boucherville. Fusillade à Minneapolis. Un record d’inscriptions pour les cégeps. Un producteur de la Montérégie fait pousser des arachides! Victoire de Leylah Fernandez et on commence à regarder vers les Jeux olympiques de 2026. Tout savoir en quelques minutes avec Audrey Gagnon, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À l’occasion de sa revue de presse, en remplacement de Paul Arcand mercredi, Jean-Sébastien Hammal a commenté le passage de l’ex-ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, devant la commission Gallant. Avant lui, son ancien sous-ministre, Pierre E. Rodrigue, avait poursuivi son témoignage mardi. Il a révélé que, depuis 2020, le cabinet d’Éric Caire était au courant que la SAAQ enfreignait les règles en matière de reddition de comptes. Un courriel rédigé en août 2020 par le cabinet d’Éric Caire et le Conseil du Trésor, avertissant la SAAQ qu’elle était en infraction, a été présenté en preuve. «Qu’est-ce qui s’est passé par la suite? Absolument rien. Aucune réponse de la SAAQ, et le cabinet d’Éric Caire a toléré cette situation pendant trois ans. On aurait pu y mettre un terme, ou du moins limiter les dégâts. Mais il ne s’est rien passé et, au final, qui paie? C’est vous, c’est moi, ce sont les contribuables du Québec.» Autres sujets abordés : Le comité Pelchat-Rousseau sur la laïcité recommande d’étendre l’interdiction du port de signes religieux dans les CPE; Le crime organisé continue de terroriser les propriétaires de bars et de restaurants à Montréal; Donald Trump prévoit organiser une «grande réunion» à la Maison-Blanche pour faire le point sur la situation à Gaza. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Tom Mulcair can be heard every weekday morning at 7:40 on The Andrew Carter Morning Show.
Reprise des travaux à la Commission Gallant. Le procès de Gilbert Rozon se poursuit. Poilievre s’adresse aux médias. La France rend hommage au Québec au Festival du film d’Angoulême. Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une nouvelle vague du cinéma soudanais a émergé depuis 2019, portant les fruits de ce qui a été amorcé en 2010 comme un renouveau du mouvement cinématographique au Soudan. Quelques films remarquables ont précédé et accompagné la chute du régime d'Omar el-Béchir. La révolution artistique était déjà en marche. Parler des arbres, le documentaire de Suhaib Gasmelbari a été tourné d'une manière indépendante et sans autorisation préalable du pouvoir en place. Ce pouvoir avait fermé les salles de cinéma pour plaire aux islamistes. Il a exclu toute aide à la production. Pourtant, le jeune cinéma a pointé son nez et a fait sa sortie au grand jour, en même temps que le Hirak, le mouvement de la population dans les rues de Khartoum. En février 2019, le premier film de Suhaib Gasmelbari, Parler des arbres, est récompensé du prix du meilleur documentaire à la Berlinale. Son réalisateur accompagne avec tact quatre cinéastes soudanais de l'ancienne génération, qui essaient de projeter des films à travers le pays malgré l'interdiction imposée par le pouvoir. Et cette génération ne cesse de récolter des prix et annonce ainsi la naissance d'une nouvelle ère du cinéma soudanais. La même année, Tu mourras à 20 ans, d'Amjad Abou Alla, un premier film également, poétique et puissant, est projeté à la Mostra de Venise. Il sera très bien accueilli par les critiques. Depuis, une série de films marquants se fraient une place sur la scène internationale. Goodbye Julia de Mohamed Kordofani est l'exemple le plus parlant. Il a été projeté au Festival de Cannes en 2023 dans la compétition « Un certain regard ». Il a eu le prix de la mise en scène, ainsi que le prix parallèle de la liberté, avant de récolter au total 62 prix. Il raconte la déchirure du Soudan, à travers l'histoire de deux femmes au moment de la séparation du Soudan du Sud : « Le Soudan est un pays qui a toujours été intellectuellement fermé. Il a été toujours présent dans les bulletins d'informations avec des images d'atrocités et de destruction. Depuis notre indépendance, on passe d'une guerre à l'autre… Je pense que l'une des raisons du succès de mon film, est le fait qu'il soit mondialement apprécié, c'est parce que je montre le quotidien et la vie du citoyen. Cela donne au spectateur un accès au côté humain d'un Soudanais et permet de comprendre les dynamiques qui conditionnent ses relations avec les autres ». Les femmes ont fait leur entrée massivement dans le domaine. Elles expérimentent à leur tour cette liberté acquise. Sara Suliman, explore dans son documentaire Corps héroïques (2022), un thème jadis tabou : « Dans Corps héroïques, nous évoquons les corps et les mouvements du corps dans le mouvement féministe soudanais. Il était très important pour moi d'utiliser le mot corps dans le titre. C'est un mot sur lequel il y a beaucoup d'objection. Lors des entretiens pour le film, j'ai senti que les invitées de l'ancienne génération ont été un peu gênées de l'employer. Elles avaient des réserves, avec toujours ce sentiment que le corps implique un seul sens, celui de la sexualité. Il était donc très important de mettre fin à ses réserves et de changer toutes les choses négatives liées à ce mot. Il est très important de libérer les mots avant de libérer le corps ». Le conflit soudanais de 2023, a contraint cependant de nombreux cinéastes à s'exiler. Sara Suleiman vit actuellement à Londres. Mohamed Kordofani est à Bahrein, où il finalise l'écriture de son second film. Quant à Amjad Abou Alla, qui l'a produit, il est au Caire et travaille également sur deux nouveaux films. L'un d'eux se passe à Khartoum et se déroule sur une seule journée. Le nouveau cinéma soudanais est un cinéma d'espoir. L'espoir est son dénominateur commun. Au-delà des films, l'espoir est la devise la plus chère au peuple soudanais. À lire aussiL'émergence d'un cinéma soudanais depuis la Révolution [1/2]
Le Patient Anglais, The English Patient, dʹAnthony Minghella sorti en 1996 est un film passionnant, passionnel, qui a touché le cœur de million de spectatrices et de spectateurs et récolté une floppée dʹOscars. Tiré dʹun roman, lʹHomme flambé de Michael Ondaatje, Le Patient anglais raconte une histoire dʹamour fou sur fond de Seconde Guerre mondiale Une histoire entre les sables du Sahara, les rues grouillantes du Caire, et les collines verdoyantes de la Toscane. Un conte fait dʹintrigues et dʹaventures où des personnages se croisent autour dʹun homme, énigmatique, un grand brûlé qui, étonnamment, va bouleverser le cours de leur vie. Amoureux du roman, Anthony Minghella en tire un film épique qui porte en lui le souffle de Casablanca et de Lawrence dʹArabie. Un film à grande échelle avec un casting exceptionnel : Ralph Fiennes dans le rôle du patient anglais Kristin Scott Thomas, Juliette Binoche, Willem Dafoe, Colin Firth et Naveen Andrews. Et ça plaît. Lyrique, épique, romantique, le film détonne dans le paysage cinématographique des années 90. Il est plébiscité par la critique et par le public. Il reçoit de nombreux Oscars en 1997 dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur son, de la meilleure musique, de la meilleure actrice de second rôle pour Juliette Binoche et le césar du Meilleur film étranger. Le Patient anglais, ce sont des êtres détruits qui tente le tout pour le tout dans ce monastère toscan en 1945 pour se reconstruire, enfin, et raconteur leur vérité. Il ne nous reste plus mettre nos oreilles dans leurs pas et à suivre leur destinée. REFERENCES Le making of https://www.youtube.com/watch?v=cshbPTP9FeA masterclass avec Anthony Minghella https://www.youtube.com/watch?v=dZbuxAYt2Z0 Antony Minghella reading The English patient fort the first Time https://www.youtube.com/watch?v=bzsAa0I-tmc The English Patient: Author Michael Ondaatje and Director Anthony Minghella interview (1996) https://www.youtube.com/watch?v=ScjsILH9Ud4
Épisode diffusé en juillet 2024
Il est né dans l'Égypte de Gamal Abdel Nasser, donc la dictature, ça le connaît. Il s'est opposé à l'autoritarisme d'Hosni Mobarak, est devenu une figure dérangeante et emblématique de la révolution égyptienne. Puis interdit de publication, en 2016, il claque la porte du pays pour se réfugier aux États-Unis. Né au Caire et dans les livres de papa, né pour raconter notre condition humaine, Alaa El Aswany (c'est bien lui) est traduit en 37 langues. (Rediffusion) Depuis J'ai couru vers le Nil, jusqu'au Soir d'Alexandrie qui vient de sortir en passant par L'immeuble Yacoubian, c'est un empêcheur d'oppresser en rond, que nous recevons. L'histoire d'un amoureux de la littérature, fâché avec la pensée unique, qui ne sort jamais sa plume sans se faire accompagner de deux divas, Oum Kalthoum sur le guéridon, Edith Piaf sur la véranda. Lui et sa double culture n'aiment rien tant que la liberté, bref, c'est un tendre, mais qui a la dent dure.
Il est né dans l'Égypte de Gamal Abdel Nasser, donc la dictature, ça le connaît. Il s'est opposé à l'autoritarisme d'Hosni Mobarak, est devenu une figure dérangeante et emblématique de la révolution égyptienne. Puis interdit de publication, en 2016, il claque la porte du pays pour se réfugier aux États-Unis. Né au Caire et dans les livres de papa, né pour raconter notre condition humaine, Alaa El Aswany (c'est bien lui) est traduit en 37 langues. (Rediffusion) Depuis J'ai couru vers le Nil, jusqu'au Soir d'Alexandrie qui vient de sortir en passant par L'immeuble Yacoubian, c'est un empêcheur d'oppresser en rond, que nous recevons. L'histoire d'un amoureux de la littérature, fâché avec la pensée unique, qui ne sort jamais sa plume sans se faire accompagner de deux divas, Oum Kalthoum sur le guéridon, Edith Piaf sur la véranda. Lui et sa double culture n'aiment rien tant que la liberté, bref, c'est un tendre, mais qui a la dent dure.
Reconnaître l'État de Palestine. C'est l'annonce faite hier par Emmanuel Macron. La France officialisera cette reconnaissance lors de la conférence de l'ONU en septembre. Et les réactions sont nombreuses ce matin dans la presse internationale. The Times of Israel ouvre le bal avec les mots de Marco Rubio, secrétaire d'État américain. Il dénonce une décision « imprudente. Une gifle aux victimes du 7-Octobre », peut-on lire dans les colonnes du quotidien. The New York Times parle d'« une déclaration surprise », après « des mois d'allusions et d'hésitations ». The Washington Post y voit « une initiative diplomatique audacieuse dans un contexte de colère mondiale croissante face à la famine à Gaza ». La BBC relève la réaction de l'adjoint de Mahmoud Abbas, Hussein Al-Cheikh. Pour lui, cette décision reflète « l'attachement de la France au droit international ». Même tonalité du côté du mouvement terroriste du Hamas, qui parle d'une décision « allant dans la bonne direction pour rendre justice à notre peuple palestinien opprimé ». Et d'un appel à d'autres États pour « en faire autant ». À l'opposé, Benyamin Netanyahu prévient : « un État palestinien serait un tremplin pour anéantir Israël, et non pour vivre en paix à ses côtés ». The Times of Israel raconte comment la déclaration de Macron est tournée en dérision par plusieurs membres du gouvernement israélien. « Alors qu'Israël est susceptible de prendre des mesures punitives contre la France », écrit le quotidien, « certains ministres ont estimé que la réponse la plus appropriée serait d'annexer le territoire sur lequel les Palestiniens espèrent établir leur futur État ». Le ministre des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, remercie Macron d'avoir « fourni une nouvelle raison convaincante pour enfin appliquer la souveraineté israélienne sur les régions historiques de Judée et de Samarie ». Le ministre de la Justice, Yariv Levin, affirme, lui, que « la terre d'Israël appartient au peuple d'Israël ». D'autres vont plus loin encore. Le ministre de la Diaspora, Amichai Chikli, relaie la vidéo virale de la prétendue gifle de Brigitte Macron à son mari, expliquant que « c'est la réponse du gouvernement israélien » aux déclarations du président. La ministre de la Protection de l'environnement, Idit Silman, poste sur le réseau social X une image générée par IA de Macron embrassant le chef du Hamas, Yahya Sinwar [tué le 17 octobre 2024 à Gaza, NDLR]. Dans l'opposition, le ton est moins provocateur. Ayman Odeh, président du parti Hadash-Ta'al, parle d'une « étape nécessaire pour un peuple qui a tant souffert ». Gilad Kariv, député travailliste, fustige une « course puérile entre ministres pour attaquer le président français », au lieu de travailler à une stratégie de long terme. Il conclut : « une bande de bébés trop grands dirige notre pays ». À lire aussiConflit israélo-palestinien: «Reconnaître l'État de Palestine, c'est changer de prisme» Mais ces réactions israéliennes tranchent avec d'autres lectures dans la presse internationale. Arab News rapporte que l'Arabie saoudite « salue cette décision », la qualifiant de « prise de position historique ». De Riyad au Caire, en passant par Amman et Beyrouth, la France est saluée pour avoir « enfin franchi le pas » – aux côtés de 147 pays déjà favorables à la reconnaissance de la Palestine, selon le site argentin Todo Noticias. Et au Royaume-Uni, c'est le Guardian qui observe une onde de choc à Westminster. Un « comité multipartite de députés », appelle le gouvernement britannique à reconnaître à son tour l'État de Palestine, « immédiatement ». Le Premier ministre Keir Starmer, « confronté à une pression croissante pour tenir la promesse du Parti travailliste », convoque une réunion d'urgence avec la France et l'Allemagne. Objectif : discuter de la crise humanitaire à Gaza. Une crise qualifiée de « famine indéfendable » par le chef du gouvernement britannique. Et les bilans continuent de s'alourdir. Au moins quarante morts jeudi dans des frappes israéliennes, selon la défense civile locale. Parmi eux, des enfants et des personnes venues recevoir de l'aide. Quarante-cinq autres sont mortes de faim en quatre jours. Dans un communiqué glaçant, Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, parle d'« habitants de Gaza transformés en cadavres ambulants ». Il décrit des jeunes « émaciés, faibles, et courant un risque élevé de mourir s'ils ne reçoivent pas le traitement dont ils ont besoin de toute urgence ». Et rappelle que les médecins de l'agence survivent eux-mêmes avec « un petit repas par jour », selon Sky News Australia. Car, reconnaissance ou pas, ce sont bien la guerre et la famine qui se poursuivent sur le terrain. À lire aussi«Historique», «inutile»: le monde réagit à la future reconnaissance française de l'État de Palestine
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:33 - Les Fictions - Avignon - En trois histoires, le théâtre de Naguib Mahfouz restitue la vie sociale d'une ville tentaculaire en pleine mutation. Un directeur d'hôtel, un conducteur de train et en rêveur violenté par ses visites nocturnes rendent compte du fourmillement du Caire. Avec Reda Kateb.
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durée : 00:59:33 - Les Fictions - Avignon - En trois histoires, le théâtre de Naguib Mahfouz restitue la vie sociale d'une ville tentaculaire en pleine mutation. Un directeur d'hôtel, un conducteur de train et en rêveur violenté par ses visites nocturnes rendent compte du fourmillement du Caire. Avec Reda Kateb.
durée : 00:51:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis l'Antiquité romaine, pharaons, reines et rois égyptiens sont source de fascination, tant en Occident qu'en Égypte même. Le goût mamelouk du Caire médiéval séduit également les collectionneurs et architectes du XIXe siècle. Comment expliquer la longévité de l'égyptomanie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Mercedes Volait Chercheuse à l'INHA, l'Institut national d'histoire de l'art; Frédéric Mougenot Conservateur des antiquités et céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille
Comment vit-on et relate-t-on la pire attaque terroriste survenue dans le pays dans lequel on vit ? Comment témoigner ensuite d'une guerre quand l'accès au terrain est interdit, que les récits se percutent et que le choix de chaque mot devient un enjeu à part entière ? Le journaliste Samuel Forey a été confronté à toutes ces questions. Installé à Jérusalem entre 2020 et 2025, il y a assuré une partie de la correspondance du Monde à partir de l'été 2023.Depuis l'attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, il nous raconte la guerre à Gaza ainsi que ses conséquences pour les Palestiniens (57 000 d'entre eux ont péri) et pour les Israéliens, alors que 49 otages sont encore retenus à Gaza. Avant de clore ce chapitre et de s'installer au Caire, où il continuera à travailler pour Le Monde, il évoque, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », les coulisses d'une guerre, mais aussi d'un métier : journaliste en zone de conflit.Un épisode de Marion Bothorel. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Musiques originales : Amandine Robillard. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Dans cet épisode : extraits de deux journaux télévisés de TV5Monde diffusés les 24 décembre 2021 et 22 juin 2023 ; d'une vidéo d'Associated Press publiée le 27 mars 2023 ; du JT de 20 heures de France 2, de celui de 20 heures de TF1, des journaux de 8 heures et de 19 heures de France Inter et d'un direct à l'antenne de France 24, tous diffusés le 7 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 juillet 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Grâce aux eaux du Nil, une vaste zone agricole s'est développée dans le delta, devenu le poumon économique du pays. Mais face aux besoins d'une population croissante, les politiques actuelles visent à étendre les activités agricoles vers les zones désertiques en acheminant les eaux du fleuve. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Delphine Acloque Docteure en géographie, chargée de mission au Centre d'études et de prospective (CEP) du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire à Paris; Wahel Rashid Doctorant à l'Institut Français de Géopolitique (IFG); Florian Bonnefoi Docteur en géographie, chercheur post doctorant au Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales au Soudan (CEDEJ) de Khartoum, relocalisé au Caire
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. - « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.
En Tunisie, la marche pour Gaza initiée par un collectif de Tunisiens depuis lundi 9 juin est bloquée en Libye suite à la décision des autorités libyennes de l'Est. Alors que beaucoup ne souhaitent pas faire marche arrière, cette initiative a montré la force d'une mobilisation maghrébine en faveur des Palestiniens. Retour sur cette odyssée avec notre correspondante à Tunis. Samedi 14 juin, alors que la caravane Soumoud était encore bloquée à Syrte dans l'Est libyen, des centaines de Tunisiens se sont réunis au centre-ville de Tunis pour soutenir le convoi. Haykel Mahfoudhi, un journaliste indépendant, a fait la route avec la caravane jusqu'à Ras Jedir, le poste frontalier tuniso-libyen. « C'était vraiment incroyable le soutien que nous avons eu, la solidarité, tout au long des villes tunisiennes que nous avons parcourues. On sent que le mouvement de la marche pour Gaza a beaucoup fédéré. » Après les refoulements et expulsions au Caire de participants à la marche internationale, Raouf Farrah chercheur algérien basé en Tunisie, a dû renoncer à rejoindre la marche par voie aérienne. Présent lundi au lancement du convoi, il relève son importance sur le plan maghrébin, près de 700 Algériens se sont joints à l'initiative tunisienne : « Je pense qu'en tant que Maghrébin, nous sentons cette responsabilité à la fois morale et politique de dire "Assez au génocide, assez aux violences génocidaires contre les Palestiniens, au silence et à la complicité des autorités et des gouvernements, des institutions internationales face à un crime qui devrait être arrêté" ». À lire aussiLa caravane et la marche en solidarité avec Gaza stoppées en Libye et en Égypte Après avoir été accueilli à bras ouverts à Zawiya et Misrata en Libye, la caravane, dont la page Facebook cumule plus de 200 000 abonnés, s'est retrouvée bloquée à Syrte, côté Est libyen, depuis jeudi. Sans réseau et avec très peu de connexion, les participants n'ont pu poster que de rares informations et mises à jour sporadiques, disant être en négociations avec les autorités libyennes, selon Haykel Mahfoudhi : « On a eu vent de plusieurs personnes du convoi qui ont été arrêtées. On est encore en train de mettre à jour les informations que nous avons eues au fur et à mesure. C'est très difficile de joindre la caravane actuellement et on ne sait pas trop ce qu'ils vont pouvoir faire. » Dimanche 15 juin, les porte-paroles du convoi insistaient encore dans une vidéo pour rester en Libye et ne pas faire marche arrière. L'objectif final : passer en Égypte pour ensuite rejoindre la marche et aller à Rafah, mais avec les restrictions égyptiennes imposées aux autres participants, l'espoir d'arriver à bon port, reste fragile. À lire aussiMarche de solidarité avec Gaza: de nombreux militants pro-palestiniens interpellés au Caire en Égypte
Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. » Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes. À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. » Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. » Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang. Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes. The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations au Nigeria, une médiation de trois pays pour la Libye et l'élection du nouveau président sud-coréen. Football : Ousmane Dembélé, Ballon d'Or 2025 ? Le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions a relancé la course au Ballon d'Or. Avec 33 buts marqués et 13 passes décisives toutes compétitions confondues, l'attaquant Ousmane Dembélé conforte son statut de favori. D'autres joueurs peuvent-ils le concurrencer en termes de statistiques ?Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. Nigeria : le bilan des inondations continue de s'alourdir Plus de 200 morts et des centaines de personnes portées disparues. Au Nigeria, la ville de Mokwa est frappée par de violentes inondations. Cette catastrophe est-elle uniquement la conséquence du dérèglement climatique ? Face à l'intensification de ces évènements, pourquoi les autorités ne mettent-elles pas en place des mesures de prévention ?Avec Benjamin Sultan, directeur de recherche à l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et climatologue. Crise en Libye : les pays voisins se mobilisent Depuis la mi-mai, Tripoli est le théâtre d'importantes manifestations pour dénoncer les affrontements entre milices et réclamer le départ du gouvernement. Pour tenter de trouver une issue à la crise, les ministres algérien, tunisien et égyptien des Affaires étrangères se sont réunis au Caire. Quelles sont les solutions proposées ? L'Égypte, jugée proche du camp de l'Est, peut-elle compromettre les négociations ?Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI.Corée du Sud : le nouveau président tend la main à Pyongyang Au lendemain de sa victoire à la présidentielle, le nouveau président Lee Jae-myung a prôné le dialogue et la coopération avec le voisin nord-coréen. Où en sont les relations entre les deux pays ? Kim Jong Un acceptera-t-il cette proposition ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord.
Parce qu'elles sont les principales concernées par les inégalités salariales, qu'elles assument la plus grande part du travail domestique, qu'elles subissent le plus les injonctions sociales, qu'elles sont aussi victimes du sexisme et des violences, les femmes sont les premières à défendre leurs droits. La déferlante de la vague MeToo a également remis en lumière le comportement des hommes, les incitant à prendre leurs responsabilités. Mais, se sentent-ils réellement concernés par les problématiques qui touchent les femmes ? Car plus d'égalité veut aussi dire aller à l'encontre de ses intérêts. Prendre sa part des tâches ménagères, emmener ou aller chercher ses enfants à l'école, laisser parler et écouter les femmes en réunion. Si certains se disent féministes, qu'en est-il du passage à l'acte ? De la sphère intime au monde du travail jusqu'au militantisme féministe, comment les hommes peuvent-ils devenir de véritables alliés de la parité ? Avec : Stéphane Jourdain, journaliste, co-auteur avec Guillaume Daudin de la BD L'arnaque des nouveaux pères : Enquête sur une révolution manquée (Glénat, 2024) et Les Contraceptés – Enquête sur le dernier tabou (Glénat, 2021) Ghislain Coulibaly, sociologue de formation, spécialiste Genre auprès d'institutions et président du Réseau des hommes engagés pour l'égalité de genre en Côte d'IvoireEn fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Suite de la série sur la voix humaine avec un épisode consacré aux voix du Caire. Un reportage de Tom MalkiIls ont grandi dans le monde post-Metoo. Ces adolescents garçons qui ont entendu parler du consentement, et des violences sexistes et sexuelles. Comment se construisent-ils et comment conçoivent-ils les relations hommes/femmes ? Deux lycéens témoignent, Axel et Thomas, élèves de terminale au lycée Rabelais de Meudon, au micro de Tom Malki. Programmation musicale :Oumou Sangaré - Kamelemba Dinaa - Mi Fa Seul
Parce qu'elles sont les principales concernées par les inégalités salariales, qu'elles assument la plus grande part du travail domestique, qu'elles subissent le plus les injonctions sociales, qu'elles sont aussi victimes du sexisme et des violences, les femmes sont les premières à défendre leurs droits. La déferlante de la vague MeToo a également remis en lumière le comportement des hommes, les incitant à prendre leurs responsabilités. Mais, se sentent-ils réellement concernés par les problématiques qui touchent les femmes ? Car plus d'égalité veut aussi dire aller à l'encontre de ses intérêts. Prendre sa part des tâches ménagères, emmener ou aller chercher ses enfants à l'école, laisser parler et écouter les femmes en réunion. Si certains se disent féministes, qu'en est-il du passage à l'acte ? De la sphère intime au monde du travail jusqu'au militantisme féministe, comment les hommes peuvent-ils devenir de véritables alliés de la parité ? Avec : Stéphane Jourdain, journaliste, co-auteur avec Guillaume Daudin de la BD L'arnaque des nouveaux pères : Enquête sur une révolution manquée (Glénat, 2024) et Les Contraceptés – Enquête sur le dernier tabou (Glénat, 2021) Ghislain Coulibaly, sociologue de formation, spécialiste Genre auprès d'institutions et président du Réseau des hommes engagés pour l'égalité de genre en Côte d'IvoireEn fin d'émission, la chronique Ecouter le monde de Monica Fantini. Suite de la série sur la voix humaine avec un épisode consacré aux voix du Caire. Un reportage de Tom MalkiIls ont grandi dans le monde post-Metoo. Ces adolescents garçons qui ont entendu parler du consentement, et des violences sexistes et sexuelles. Comment se construisent-ils et comment conçoivent-ils les relations hommes/femmes ? Deux lycéens témoignent, Axel et Thomas, élèves de terminale au lycée Rabelais de Meudon, au micro de Tom Malki. Programmation musicale :Oumou Sangaré - Kamelemba Dinaa - Mi Fa Seul
Feachtas le seoladh ag Trócaire ar maidin ag impí ar an Rialtas deire a chuir le úsáid breosla cosúil le ola, gual, adhmaid agus móin.
Today, the Spotlight shines On Claire Cope. This British composer crafts music that combines the freedom of jazz with the precision of classical music, drawing inspiration from women whose stories are often overlooked in history books.Caire's new album Every Journey dropped in March to coincide with International Women's Day. On it, she expanded her original septet to an 11-piece band, giving her more colors to paint with as she tells stories of female explorers and their brave first steps.Claire's writing has been described as “beautiful and reflective,” earning praise for how she creates space for each musician to shine within these rich musical landscapes.(The musical excerpts heard in the interview are from Ensemble C's album Every Journey)–Dig Deeper• Visit Claire Cope's official website at clairecopemusic.com• Listen to Claire Cope's Ensemble C on Bandcamp, Qobuz, and your streaming platform of choice• Claire's new album Every Journey was released on March 7, 2025 via Adhyâropa Records• Listen to Michael Brecker's "Wide Angles" album that influenced Claire's approach to ensemble composition• Follow vocalist Brigitte Beraha, a key collaborator in Ensemble C• Listen to tenor saxophonist Matt Carmichael's "Dancing with Embers" album that Claire recommends• Explore composer Mark-Anthony Turnage's "Blood on the Floor", which combines classical and jazz elements• Dig into this episode's complete show notes at spotlightonpodcast.com–• Did you enjoy this episode? Please share it with a friend! You can also rate Spotlight On ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ and leave a review on Apple Podcasts.• Subscribe! Be the first to check out each new episode of Spotlight On in your podcast app of choice.• Looking for more? Visit spotlightonpodcast.com for bonus content, web-only interviews + features, and the Spotlight On email newsletter. You can also follow us on Bluesky, Mastodon, YouTube, and LinkedIn.• Be sure to bookmark our new online magazine, The Tonearm! → thetonearm.com Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Today, the Spotlight shines On Claire Cope. This British composer crafts music that combines the freedom of jazz with the precision of classical music, drawing inspiration from women whose stories are often overlooked in history books.Caire's new album Every Journey dropped in March to coincide with International Women's Day. On it, she expanded her original septet to an 11-piece band, giving her more colors to paint with as she tells stories of female explorers and their brave first steps.Claire's writing has been described as “beautiful and reflective,” earning praise for how she creates space for each musician to shine within these rich musical landscapes.(The musical excerpts heard in the interview are from Ensemble C's album Every Journey)–Dig Deeper• Visit Claire Cope's official website at clairecopemusic.com• Listen to Claire Cope's Ensemble C on Bandcamp, Qobuz, and your streaming platform of choice• Claire's new album Every Journey was released on March 7, 2025 via Adhyâropa Records• Listen to Michael Brecker's "Wide Angles" album that influenced Claire's approach to ensemble composition• Follow vocalist Brigitte Beraha, a key collaborator in Ensemble C• Listen to tenor saxophonist Matt Carmichael's "Dancing with Embers" album that Claire recommends• Explore composer Mark-Anthony Turnage's "Blood on the Floor", which combines classical and jazz elements• Dig into this episode's complete show notes at spotlightonpodcast.com–• Did you enjoy this episode? Please share it with a friend! You can also rate Spotlight On ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ and leave a review on Apple Podcasts.• Subscribe! Be the first to check out each new episode of Spotlight On in your podcast app of choice.• Looking for more? Visit spotlightonpodcast.com for bonus content, web-only interviews + features, and the Spotlight On email newsletter. You can also follow us on Bluesky, Mastodon, YouTube, and LinkedIn.• Be sure to bookmark our new online magazine, The Tonearm! → thetonearm.com Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Un assureur belge propose désormais des prêts hypothécaires sur 40 ans. Une vie de remboursement, une vie à envoyer chaque mois de l'argent à sa banque ou à sa compagnie d'assurances sans interruption. L'argument est très simple : ça baisse la mensualité. Mais ce qu'on oublie de dire, c'est que vous payerez plus du double du montant emprunté. Pourquoi cette formule séduit-elle ? Parce qu'on est dans une époque où tout est trop cher. Acheter un bien devient presque mission impossible sans l'aide des parents ou sans étirer justement au maximum la durée du crédit. Beaucoup de jeunes se disent que c'est peut-être leur seule chance d'avoir un toit à eux. Mais derrière cette solution apparente, il y a un piège. Car un crédit sur 40 ans, ce n'est pas qu'une histoire de chiffres, c'est un poids sur les épaules. Ça vous suit partout, ça vous oblige à garder votre job, à faire attention à chaque changement, à éviter les coups de tête. Ce genre de crédit vous rend prudent, trop prudent même. Et c'est ça le véritable problème quand on est jeune. On devrait pouvoir tenter des choses, changer de cap, créer sa boîte, prendre des risques. Mais avec un crédit pareil sur le dos, on pense deux fois, trois fois avant de bouger. Et souvent, on ne bouge plus. On ne dit pas qu'il ne faut pas emprunter, mais il faut comprendre que ce type de crédit à long terme implique plusieurs choses. Ce n'est pas juste une mensualité un peu plus basse, c'est une vie entière à organiser autour d'un remboursement, une sorte d'engagement à long terme. Dans un monde qui change tout le temps, ce qu'il faudrait, ce n'est pas des crédits toujours plus longs, mais des logements à des prix plus raisonnables. Parce qu'un toit, ce n'est pas censé être un luxe, c'est supposé être un besoin fondamental. Mots clés : époque, assureur belge, prêts hypothécaires, 40 ans, crédit, emprunt, emprunter, argent, fonds, remboursement, banque, mensualité, compagnie d'assurance, sans interruption, argument, baisse, mensualités, différence, budget, double, prix, confort, mensuel, taux intérêts, formule, cher, cout de la vie, logements, bruxelles, wallonie, achat, acheter, accès, propriété, durée, mission impossible, aide, parents, jeunes, seule chance, toit, posséder, avoir, payer, paiement, piège, chiffres, poids sur les épaules, job, emploi, prudent, prudence, faire attention, changement, cage dorée, problème, créer sa boîte, prendre des risques, banques belges, frileuses, longue durée, long terme, allongement, durée, perte d'emploi, séparation, maladie, expérience, mois, abaisser, basse, engagement, logements, maison, appartement, prix raisonnables, hypothèque, hypothéquer, luxe, besoin fondamental, endettement, s'endetter, se loger, marché, politiques, décider, seul moyen, société, esclavagisme --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le spatial comme levier de développement durable ? La question est ouverte à Dakar lors de la 1ère édition de la Senegal Space Week, après la création de l'agence spatiale africaine annoncée au Caire. Pourquoi et comment développer le potentiel spatial de l'Afrique ? Bienvenue chers amis, auditrices et auditeurs, les pieds sur la terre de la Teranga et la tête dans les étoiles pour une émission qui devrait tous nous faire décoller, enregistrée à Dakar pendant le symposium spatial qui clôt la Senegal Space Week. Il s'agissait de la 1ère édition organisée par Maram Kairé, l'astronomique directeur de l'Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Ce chasseur d'étoiles dont un astéroïde porte le nom, s'est donné pour mission de promouvoir l'astronomie et les sciences spatiales dans son pays et de positionner le Sénégal comme un leader africain dans le domaine spatial...Avec Maram Kairé, directeur de l'Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Et en éclairage - Ibrahima Camara, chercheur au Laboratoire physique de l'atmosphère et de l'océan à l'École Polytechnique de l‘Ucad sur l'importance des satellites pour observer Océan et climat- Le professeur Baidi Demba Diop de l'Association sénégalaise de promotion de l'astronomie.Musiques diffusées pendant l'émissionAnaké – Maram KairéSouad Massi – Une seule étoile.
Le spatial comme levier de développement durable ? La question est ouverte à Dakar lors de la 1ère édition de la Senegal Space Week, après la création de l'agence spatiale africaine annoncée au Caire. Pourquoi et comment développer le potentiel spatial de l'Afrique ? Bienvenue chers amis, auditrices et auditeurs, les pieds sur la terre de la Teranga et la tête dans les étoiles pour une émission qui devrait tous nous faire décoller, enregistrée à Dakar pendant le symposium spatial qui clôt la Senegal Space Week. Il s'agissait de la 1ère édition organisée par Maram Kairé, l'astronomique directeur de l'Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Ce chasseur d'étoiles dont un astéroïde porte le nom, s'est donné pour mission de promouvoir l'astronomie et les sciences spatiales dans son pays et de positionner le Sénégal comme un leader africain dans le domaine spatial...Avec Maram Kairé, directeur de l'Agence sénégalaise des études spatiales (ASES). Et en éclairage - Ibrahima Camara, chercheur au Laboratoire physique de l'atmosphère et de l'océan à l'École Polytechnique de l‘Ucad sur l'importance des satellites pour observer Océan et climat- Le professeur Baidi Demba Diop de l'Association sénégalaise de promotion de l'astronomie.Musiques diffusées pendant l'émissionAnaké – Maram KairéSouad Massi – Une seule étoile.
durée : 00:53:49 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - L'aventure orientale de Bonaparte est relue par l'historien administrateur de l'Institut d'Égypte Ahmed Youssef. Et justement, au-delà de la campagne d'Egypte, il s'intéresse aux liens qui unissent Napoléon à l'islam et en tire une analyse aussi passionnante que paradoxale. - réalisation : François Caunac - invités : Ahmed Youssef Ecrivain, historien, membre du conseil d'administration de l'Institut d'Égypte au Caire
REDIFF - C'était il y a trente-cinq ans dans un village tranquille des Alpes-de-Haute-Provence, La Motte-du-Caire, 500 habitants. S'est déroulé ici un crime qui, malgré le temps, hante toujours les mémoires, et qui a fait date dans l'histoire de la justice. La mort abominable de la petite Céline Jourdan, six ans et demi, arrachée à sa famille un soir d'été, violée et tuée selon un scénario qui ne relève que de la barbarie. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - C'était il y a trente-cinq ans dans un village tranquille des Alpes-de-Haute-Provence, La Motte-du-Caire, 500 habitants. S'est déroulé ici un crime qui, malgré le temps, hante toujours les mémoires, et qui a fait date dans l'histoire de la justice. La mort abominable de la petite Céline Jourdan, six ans et demi, arrachée à sa famille un soir d'été, violée et tuée selon un scénario qui ne relève que de la barbarie. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est demain, à Rome, qu'auront lieu les funérailles du pape François. Et parmi les hommages au souverain pontife, il y a celui d'une personnalité musulmane qui l'a rencontré il y a dix ans en Centrafrique. À l'époque, le Sénégalais Abdoulaye Bathily était le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afrique centrale. Aujourd'hui, il est l'envoyé spécial du président du Sénégal auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Quel souvenir garde-t-il du pape François ? Le professeur Bathily témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi voulez-vous rendre hommage au pape François ? Abdoulaye Bathily : Eh bien, le pape François n'a pas été que le chef de l'Eglise catholique. En Afrique, il a joué un rôle très important dans certains conflits. J'ai été témoin de l'un en particulier : en novembre 2015, comme vous le savez, il a visité la République centrafricaine et le pape ne s'est pas simplement occupé de sa mission pastorale… Il a tenu à aller même jusqu'à la mosquée de Bangui, dans le quartier PK5, qui regroupait beaucoup de musulmans. Et il est resté avec nous à la mosquée. Il s'est entretenu avec les chefs religieux musulmans, avec tous les acteurs de Centrafrique. Ce geste m'a particulièrement marqué. Et il faut dire que c'est ce passage du pape qui nous a permis, vraiment, de donner une accélération au processus politique en Centrafrique, qui a abouti ? pour la première fois dans l'histoire de la Centrafrique, à l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes [en décembre 2015]. Et bien entendu, je suis navré que cette œuvre du souverain pontife n'ait pas été suivie, quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, les tentatives de troisième mandat, source encore d'instabilité pour ce pays.Donc, ce que vous avez vu à Bangui, ce n'est pas seulement un pape, c'est aussi un homme avec ses qualités ?Un homme avec ses qualités. Il a une vision œcuménique de l'humanité. Le pape François est un humaniste. Et malheureusement, quand on voit les tourments du monde actuel au moment où il quitte cette terre, il y a de quoi vraiment le regretter profondément.Regrettez-vous qu'il s'en aille au moment où arrive Donald Trump ? En tout cas, aujourd'hui, la scène internationale manque d'une voix forte, une voix morale. Le souverain pontife François a donné cet exemple et nous souhaitons que cette crise de leadership puisse être surmontée le plus rapidement possible parce que le monde est en manque de leadership. Aujourd'hui, il y a une véritable crise de leadership de qualité.Alors, dans leur document commun de 2019 pour la fraternité, le pape et le grand imam de la mosquée Al-Azhar du Caire écrivent « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine par laquelle Dieu a créé les êtres humains », sous-entendu, Dieu s'exprime à travers plusieurs religions. Vous qui êtes musulman, comment vous avez réagi à ce document ? Il n'y a pas plus sage que ces termes-là. C'est magnifique, ce qui est dit là. Et l'avenir du monde est dans ces propos. Sinon, c'est l'aventure, c'est le chaos. C'est pourquoi nous avons plus que jamais besoin d'un leadership responsable.Vous rendez donc hommage à François, le pape du dialogue… Mais vous aussi, à votre niveau, vous êtes un homme de dialogue puisque Bassirou Diomaye Faye vous a nommé l'an dernier envoyé spécial de la présidence sénégalaise auprès du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Mais cette semaine, à Accra, au Ghana, pour les 50 ans de la Cédéao, aucun ministre de ces trois pays n'est venu. La cassure entre l'Alliance des Etats du Sahel et la Cédéao est donc manifeste. Est-ce que vous n'êtes pas découragé ? Le découragement n'est pas une option pour moi. Je suis venu justement à Accra, ici, pour remettre un message de solidarité et d'espoir. Un message qui témoigne de la volonté des deux chefs d'Etat, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et John Dramani Mahama du Ghana, de continuer, aux côtés de leurs autres collègues de notre région ouest-africaine, le dialogue, la négociation, la discussion pour que l'Afrique de l'Ouest soit restaurée dans sa stabilité, dans ses perspectives de développement. Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui. Oui, mais la rupture est consommée, non ? Je ne suis pas du même avis que vous. Les peuples veulent rester ensemble. L'histoire et la géographie nous le commandent et nous y arriverons.Est-ce qu'avec les contacts que vous avez établis et qui sont solides avec Bamako, Niamey, Ouagadougou, vous avez l'espoir que d'ici le 29 juillet, la date limite, il soit possible de trouver un accord entre l'AES et la Cédéao ? L'histoire est une course de fond, ce n'est pas une course de vitesse. Je suis optimiste et les peuples de l'Afrique de l'Ouest veulent rester ensemble pour construire des espaces de paix et de solidarité.
Juan Caire is Co-Founder and CEO of Alliance BPO Services, based in Hermosillo, Sonora, Mexico. Jim Farnsworth is the CEO and Founder of Octayne Ventures, based in Denver, Colorado. Peter recently visited Hermosillo and talked to Juan and Jim about the potential for growth in the BPO industry and the importance of value over cost in outsourcing. The event in Hermosillo also emphasized the strategic partnerships Alliance BPO has formed globally to enhance service delivery. An important part of the discussion was also focused on looking beyond the major BPO delivery cities and finding new talent and value in other locations. https://www.linkedin.com/in/juancaire/ https://alliancebpo.net/#home https://www.linkedin.com/in/jifarnsworth/ https://www.linkedin.com/company/octayne/
durée : 00:14:47 - Journal de 8 h - Gaza au cœur des échanges politiques ce lundi, Israël en parle avec les États-Unis, la France avec l'Egypte. Reportage au Caire dans cette édition.
En 1250, lors de la septième croisade, le roi de France Louis IX, futur Saint Louis, est fait prisonnier par les troupes égyptiennes à la suite de la désastreuse bataille de Mansourah, en Égypte. À la tête d'une armée chrétienne venue libérer Jérusalem, Louis avait tenté de prendre la ville du Caire, mais son expédition tourne rapidement au désastre. Son armée affaiblie par la maladie et la faim, il est capturé avec une partie de ses chevaliers par les Mamelouks.C'est une première dans l'histoire de la royauté française : le roi lui-même est prisonnier d'un pouvoir musulman. Pour le libérer, les Mamelouks exigent une rançon colossale : 400 000 livres tournois, soit plus d'une fois et demie les revenus annuels de la Couronne. Une somme astronomique, inimaginable pour l'époque.Et pourtant, cette somme est réunie en un temps record. Comment un royaume médiéval parvient-il à mobiliser autant de fonds aussi rapidement ?Tout d'abord, la régente du royaume en l'absence du roi, Blanche de Castille, sa mère, prend en main la gestion de la crise. Elle lance une campagne d'emprunts massifs auprès des villes, des marchands et des ordres religieux. Les Templiers, puissants banquiers de l'époque, jouent un rôle central dans la logistique du paiement. Des impôts exceptionnels sont également levés, notamment la "dîme du roi", un prélèvement direct sur les revenus de l'Église, accepté par le clergé dans un effort patriotique. Les élites nobles, bien qu'ébranlées par la captivité du roi, participent aussi à l'effort.Une partie de la rançon est versée en nature, notamment sous forme d'argent fondu. La monnaie est frappée sur place en Égypte avec l'aide des Templiers, qui assurent aussi la sécurité des transferts.Finalement, Louis IX est libéré après un mois de captivité, mais il choisit de ne pas rentrer immédiatement en France. Il reste encore quatre ans en Terre sainte pour tenter, malgré tout, de sauver les objectifs de la croisade.Cette libération spectaculaire, orchestrée avec une efficacité remarquable, montre à quel point la monarchie capétienne disposait déjà d'un appareil administratif solide, capable de mobiliser tout le royaume en période de crise. C'est aussi l'un des rares cas où un roi de France fut littéralement "acheté" pour revenir sur son trône. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.