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Le passeport Nansen doit son nom à l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen, qui fut le premier Haut-Commissaire aux réfugiés de la Société des Nations. Il crée ce document diplomatique, en 1922, à l'intention des Russes qui, après la répression et la famine qui ont suivi la Révolution bolchevique de 1917, souhaitent quitter leur pays.Leurs déplacement sont en effet difficiles, dans la mesure où, les autorités de la Russie soviétique les ayant déchus de leur nationalité, ils sont devenus des apatrides. Le passeport leur est remis par l'Office international Nansen pour les réfugiés, un organisme dépendant de la Société des Nations.Par la suite, le bénéfice du passeport Nansen sera étendu à d'autres minorités persécutées, comme les Arméniens fuyant le génocide de 1924. Supprimé en 1946, le passeport Nansen aura été attribué à quelque 450.000 personnes.Certains Russes, aujourd'hui, voudraient remettre à l'honneur un passeport qui, voilà un siècle, a permis à des milliers de leurs concitoyens, munis d'un document d'identité reconnu, de s'installer dans un autre pays et d'y retrouver du travail.Ils ne fuient plus les violences de la Révolution bolchevique, mais les exigences d'une guerre dont ils ne reconnaissent pas la légitimité. Ainsi, de nombreux Russes ont quitté leur pays, certains dès l'annexion de la Crimée, en 2014.L'entrée en guerre avec l'Ukraine, en février 2022, et l'enlisement d'un conflit qui s'éternise, en ont conduit toujours plus sur les chemins de l'exil.L'idée de redonner vie au passeport Nansen, ou à un document similaire, est venue d'un groupe de réfugiés russes installés en Slovaquie. Ils demandent notamment que cette suggestion soit présentée aux autorités européennes.Des Russes célèbres, comme les compositeurs Serge Rachmaninov ou Igor Stravinsky, ou encore la danseuse Anna Pavlova, ont obtenu un passeport Nansen. Ce fut le cas d'autres personnages illustres, comme le Roi Alphonse XIII, obligé de quitter l'Espagne après l'instauration de la République en 1931, ou le milliardaire Aristote Onassis.Aujourd'hui, d'autres documents diplomatiques, délivrés par l'ONU, comme le titre de voyage pour apatride, remplacent le passeport Nansen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le passeport Nansen doit son nom à l'explorateur norvégien Fridtjof Nansen, qui fut le premier Haut-Commissaire aux réfugiés de la Société des Nations. Il crée ce document diplomatique, en 1922, à l'intention des Russes qui, après la répression et la famine qui ont suivi la Révolution bolchevique de 1917, souhaitent quitter leur pays. Leurs déplacement sont en effet difficiles, dans la mesure où, les autorités de la Russie soviétique les ayant déchus de leur nationalité, ils sont devenus des apatrides. Le passeport leur est remis par l'Office international Nansen pour les réfugiés, un organisme dépendant de la Société des Nations. Par la suite, le bénéfice du passeport Nansen sera étendu à d'autres minorités persécutées, comme les Arméniens fuyant le génocide de 1924. Supprimé en 1946, le passeport Nansen aura été attribué à quelque 450.000 personnes. Certains Russes, aujourd'hui, voudraient remettre à l'honneur un passeport qui, voilà un siècle, a permis à des milliers de leurs concitoyens, munis d'un document d'identité reconnu, de s'installer dans un autre pays et d'y retrouver du travail. Ils ne fuient plus les violences de la Révolution bolchevique, mais les exigences d'une guerre dont ils ne reconnaissent pas la légitimité. Ainsi, de nombreux Russes ont quitté leur pays, certains dès l'annexion de la Crimée, en 2014. L'entrée en guerre avec l'Ukraine, en février 2022, et l'enlisement d'un conflit qui s'éternise, en ont conduit toujours plus sur les chemins de l'exil. L'idée de redonner vie au passeport Nansen, ou à un document similaire, est venue d'un groupe de réfugiés russes installés en Slovaquie. Ils demandent notamment que cette suggestion soit présentée aux autorités européennes. Des Russes célèbres, comme les compositeurs Serge Rachmaninov ou Igor Stravinsky, ou encore la danseuse Anna Pavlova, ont obtenu un passeport Nansen. Ce fut le cas d'autres personnages illustres, comme le Roi Alphonse XIII, obligé de quitter l'Espagne après l'instauration de la République en 1931, ou le milliardaire Aristote Onassis. Aujourd'hui, d'autres documents diplomatiques, délivrés par l'ONU, comme le titre de voyage pour apatride, remplacent le passeport Nansen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Sergeï Rachmaninov disait tout bien ironiquement que l'artiste ne connaît qu'un seul besoin : celui d'être loué, vanté et applaudi[1]. Dans son Dictionnaire du diable, Ambrose Bierce définissait même l'applaudissement comme « l'écho d'une platitude[2] ». Au risque d'entendre les acclamations replier le sublime dans l'ordre du mondain, bien des musiciens manifestent une forme de dégoût pour les applaudissements. … Continuer la lecture de « Metaclassique #256 – Applaudir »
durée : 00:15:10 - Disques de légende du jeudi 02 novembre 2023 - Considéré comme l'un des meilleurs pianistes de son époque, Sergueï Rachmaninov est en tant que compositeur l'un des derniers grands représentants du romantisme dans la musique classique russe.
durée : 00:25:09 - Le 3ème Concerto de Rachmaninov, force de la nature - par : Anne-Charlotte Rémond - Dans cet épisode de Musicopolis, Anne-Charlotte Rémond revient sur le 3ème Concerto pour piano de Sergeï Rachmaninov, une œuvre puissante, crée le 28 novembre 1909 à New York ! - réalisé par : Claire Lagarde
durée : 00:10:00 - L'Île des morts : un tableau pour rêver - par : Marianne Vourch - Le peintre symboliste suisse Arnold Böcklin (1827 - 1901) achève en 1880 une première toile intitulée "l'Île des morts". Il en produira en tout cinq variations. Serge Rachmaninov s'en est inspiré pour composer son poème symphonique qui porte le même titre. - réalisé par : Sophie Pichon
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durée : 00:25:09 - Le 3ème Concerto de Rachmaninov, force de la nature - par : Anne-Charlotte Rémond - Dans cet épisode de Musicopolis, Anne-Charlotte Rémond revient sur le 3ème Concerto pour piano de Sergeï Rachmaninov, une œuvre puissante, crée le 28 novembre 1909 à New York ! - réalisé par : Claire Lagarde
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
BRUNO MANTOVANI : D’un jardin féérique / SERGE RACHMANINOV ; Concerto No 3 en ré mineur Op. 30
durée : 00:58:35 - Sergueï Rachmaninov, un romantique au XXème siècle - par : Aurélie Moreau - « La Musique, sœur de la poésie et fille du chagrin. » Serge Rachmaninov. - réalisé par : Vivian Lecuivre
Marina Tsvetaeva et Boris Pasternak, deux des plus grands poètes russes du XX° siècle, se sont échangés deux cents lettres pendant treize ans, à partir de 1922. Leur correspondance cessa en 1935, après leur unique rencontre à Paris. Une question s'impose à moi : de l'épistolaire à la réalité, la fin d'une histoire ? https://radio-chateaubriant.com/wp-content/uploads/2021/01/Marina-Tsvetaeva-a-Boris-Pasternak.mp3 Boris Pasternak, le poète brillant et audacieux Né le 10 février 1890 (dans le calendrier grégorien) à Moscou, Boris Pasternak grandit dans une famille d'artistes. Sa mère est pianiste concertiste. Son père est le peintre postimpressionniste, illustrateur du roman Résurrection de Tolstoï, alors ami de la famille. Et parmi les fréquentations de la famille Pasternak, on compte Serge Rachmaninov, le pianiste Alexandre Scriabine ou le philosophe Chestov. Boris est un élève brillant, mais sa carrière de lycéen est malgré tout ralentie en raison du numerus clausus qui limite alors le nombre d'élèves juifs à 10 pour 3459. Il poursuit simultanément des études de droit et de musique. Ses premiers recueils de poésie, écrits avant la première guerre mondiale, ne reçoivent qu'un faible écho auprès du public. Boris Pasternak (1908) Mais dès les années 30, l'homme préférant “une pensée nouvelle plutôt qu'un pur langage”, tombe sous le joug de la censure des autorités soviétiques. Son œuvre, de plus en plus diffusée, est accusée d'être subjectiviste et non socialiste. Il échappe de peu au goulag. Docteur Jivago, le roman subversif « Un jour, Larissa Fiodorovna sortit et ne revint plus. Sans doute fut-elle arrêtée dans la rue. Elle dut mourir ou disparaître on ne sait où, oubliée sous le numéro anonyme d'une liste perdue, dans un des innombrables camps de concentration du Nord. » — Boris Pasternak, Le Docteur Jivago, « La Fin », XVII. En 1956, il confie son manuscrit Docteur Jivago (Доктор Живаго en russe), le plus personnel et le plus intense de ses écrits, au journaliste communiste italien, Sergio D'Angelo. Pasternak lui dit alors: « Je vous invite à mon exécution », conscient que traiter avec des éditeurs étrangers risque de le mener à la mort. Il transmet le livre à l'éditeur Feltrinelli, communiste lui aussi. Malgré l'enthousiasme déclaré de ce dernier et sa volonté de l'éditer, Pasternak essaie de multiplier les chances de la faire paraître en la confiant secrètement à trois autres messagers hors URSS. Parallèlement, il craint constamment pour sa vie car les autorités soviétiques condamnent ses publications et particulièrement cet ouvrage qui se déroule entre la révolution russe de 1905 et la Seconde Guerre mondiale. Ils tentent par tous les moyens d'en empêcher la publication. Prix Nobel de littérature en 1958, choix artistique ou politique ? À partir de 1947, la question d'attribuer à Pasternak, le prix Nobel de Littérature se pose. Il attendra 1958 d'être célébré par l'Académie suédoise, car la parution de Docteur Jivago et sa diffusion en Europe en 1957, volontairement organisée par la C.I.A., marque l'affirmation de l'intérêt littéraire et politique de l'œuvre du poète. Menacée d'extradition par les autorités russes s'il se rend en Suède pour y recevoir son prix, Pasternak renonce au voyage et reste en Russie, où il meurt en 1960, misérable et sali par la fronde à son encontre, menée par les autorités soviétiques. Son célèbre Docteur Jivago ne sera publié en Russie qu'en 1985 grâce aux réformes économiques et sociales menées par le président Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique, la perestroïka. Sur son lit de mort, il aurait dit à...
durée : 00:13:17 - Serge Rachmaninov : Concerto pour piano n°1 - Anna Fedorova - Une musicienne qui a tout de l'enfant prodige, et Rachmaninov l'accompagne depuis toujours. Anna Fedorova enregistre ici le Premier Concerto ainsi que les Variations sur un thème de Paganini et une atmosphère particulière se dégage de son interprétation : lumineuse, limpide et incarnée.
CHANTS « Les Vêpres » de Serge Rachmaninov (opus 37), par le Choeur National de l’URSS, sous la direction d’Alexandre Svechnikov – enregistrement de 1965 – Harmonia Miundi, collection « Le Chant du Monde ». INTRODUCTION de Victor Loupan La paternité chrétienne (1/3) « Je fléchis les genoux, en présence du Père, de qui toute paternité, au ciel comme […]
durée : 00:24:59 - Serge Rachmaninov, Concerto pour piano n°2 - par : Anne-Charlotte Rémond - Encore secoué par l'échec de sa Première symphonie, Rachmaninov revient sur scène le 2 décembre 1900. Il va jouer, à Moscou, les deux mouvements achevés de son Concerto n°2, composés en convalescence après sa dépression. - réalisé par : Claire Lagarde
durée : 01:57:18 - En pistes ! du lundi 21 octobre 2019 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Au menu aujourd'hui : Emmanuel Pahud explore le vaste répertoire concertant pour flûte, Daniil Trifonov achève le cycle des concertos pour piano de Serge Rachmaninov, florilèges baroques pour fêter les 25 ans de l'Ensemble Amarillis... - réalisé par : Lionel Quantin
durée : 00:24:59 - Serge Rachmaninov, Concerto pour piano n°2 - par : Anne-Charlotte Rémond - Moscou, avril 1900. Depuis janvier, le jeune Rachmaninov se rend chaque jour chez le neurologue Nikolai Dahl, spécialiste d'hypnothérapie afin de trouver la confiance nécessaire à l'écriture d'un nouveau concerto pour piano. Le Dr. Dahl l'assure : "Vous allez commencer à écrire votre concerto !" - réalisé par : Claire Lagarde
durée : 01:57:18 - En pistes ! du lundi 21 octobre 2019 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Au menu aujourd'hui : Emmanuel Pahud explore le vaste répertoire concertant pour flûte, Daniil Trifonov achève le cycle des concertos pour piano de Serge Rachmaninov, florilèges baroques pour fêter les 25 ans de l'Ensemble Amarillis... - réalisé par : Lionel Quantin
durée : 01:58:04 - En pistes ! du jeudi 17 octobre 2019 - par : Emilie Munera - Au programme du jour : Meret Lüthi et les Passions de l'âme rendent hommage aux compositeurs baroques autrichiens Biber, Fux et Schmelzer, Le clarinettiste anversois Vlad Weverbergh célèbre une figure oubliée de la musique belge Henri-Joseph de Croes, lumière sur la musique d' Edwin York Bowen... - réalisé par : Davy Travailleur
durée : 01:30:13 - 5. Le piano ? Plus jamais ! - par : Emmanuelle Franc - Retrouvons dans ce 5ème épisode Vladimir Horowitz dans les années 30... Il épouse Wanda Toscanini, la fille du maestro italien, enchaîne les tournées jusqu’à l’épuisement. Contraint à s'arrêter de jouer, Horowitz trouve refuge en Suisse auprès de ses amis, Rudolf Serkin et Serge Rachmaninov. - réalisé par : Christine Amado
durée : 01:29:39 - 4. Un pianiste Fitzgéraldien - par : Emmanuelle Franc - Cap sur l’Amérique dans ce 4ème opus de la série de l’été consacrée à Vladimir Horowitz ! Le pianiste y rencontre enfin Serge Rachmaninov, son idole. C’est le temps du succès et le début de la carrière internationale dont il avait rêvé… - réalisé par : Christine Amado
durée : 01:57:46 - Musique à Florence (5/5) - par : François-Xavier Szymczak - Oeuvres de Giacomo Puccini, Piotr Ilitch Tchaikovski, Serge Rachmaninov, Ottorino Respighi, Benjamin Godard, Maurice Jarre, Luigi Cherubini, Charles Villiers Stanford et Pupo. - réalisé par : Céline Parfenoff
Institute of Musical Research Performers - Sebastian Comberti (cello) and Mine Doğantan-Dack (piano) Sebastian Comberti (cello) and Mine Doğantan-Dack (piano) perform Serge Rachmaninov 'Cello Sonata in G minor op. 19' Supported by IMR, Middl...