Podcasts about russes

  • 742PODCASTS
  • 3,071EPISODES
  • 20mAVG DURATION
  • 1DAILY NEW EPISODE
  • Dec 17, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about russes

Show all podcasts related to russes

Latest podcast episodes about russes

Journal en français facile
Blocus américain: le Venezuela «pas intimidé» / Les habitants d'Odessa à la merci des drones russes / Grève reconduite au Louvre...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 17 décembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CHFU.A

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Le monde qui bouge - L'Interview : Avoirs russes, la Belgique dit non - 16/12

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 8:11


Ce mardi 16 décembre, Roland Gillet, professeur d'économie financière à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils ont discuté de la division de l'Europe sur l'utilisation des avoirs russes, ainsi que du sommet européen sur le financement de l'Ukraine au cours des deux prochaines années. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le Brief
Sommet sur les avoirs russes | Fin des moteurs thermiques reportée | BCE stationnaire

Le Brief

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 15:32


L'agenda sera très largement européen cette semaine, avec un sommet à Bruxelles qui réunira les 27 chefs d'État et de gouvernement. Au menu du sommet, il y aura l'Ukraine et l'utilisation des avoirs russes gelés. Mais aussi les camouflets que l'administration Trump a adressés à l'Union européenne ces derniers jours. Il sera également question de la fin des voitures thermiques, reportée au-delà de 2035. Et il y aura aussi une réunion monétaire de la Banque centrale européenne ce jeudi Pour en parler, l'invité du Brief ce matin est Nicolas Véron, économiste français, cofondateur du think tank européen Bruegel à Bruxelles, et également chercheur au Peterson Institute for International Economics à Washington. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google Podcasts See omnystudio.com/listener for privacy information.

Au cœur de l'histoire
Les décembristes, premiers révolutionnaires russes [1/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 14:57


A Saint-Pétersbourg, lors du serment du tsar Nicolas 1er en décembre 1825, les Décembristes font éclater une émeute ​pour renverser le souverain… Dans la première partie de son double récit, Jean des Cars raconte les sombres conséquences de ce complot mené par des aristocrates. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Auteur et présentation : Jean des Cars- Production : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière - Diffusion et édition : Clémence Olivier, Salomé Journo et Clara Ménard Bibliographie :- Hélène Carrère d'Encausse, de l'Académie française, Les Romanov (Fayard, 2013)- Jean-Pierre Arrignon, Une histoire de la Russie (Perrin, 2020)- Henri Troyat, de l'Académie française, La lumière des Justes (Flammarion, 1966)- Jean des Cars, La saga des Romanov (Plon, 2008)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
Les décembristes, premiers révolutionnaires russes [2/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 15:25


Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Auteur et présentation : Jean des Cars- Production : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière - Diffusion et édition : Clémence Olivier, Salomé Journo et Clara Ménard Bibliographie :- Hélène Carrère d'Encausse, de l'Académie française, Les Romanov (Fayard, 2013)- Jean-Pierre Arrignon, Une histoire de la Russie (Perrin, 2020)- Henri Troyat, de l'Académie française, La lumière des Justes (Flammarion, 1966)- Jean des Cars, La saga des Romanov (Plon, 2008) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

Reportage international
La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

Reportage international

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

Lignes de défense
Ukraine: le récit glaçant d'un soldat ukrainien au contact de la «kill zone» de Pokrovsk

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 3:33


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que les États-Unis continuaient de demander d'importantes concessions de la part de son pays dans les négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie, dont le retrait de ses troupes du Donbass. Or, c'est dans la région de Donetsk, où se déroulent l'essentiel des combats, que la défense ukrainienne repose sur la ceinture fortifiée. Un dispositif militaire sans équivalent. De Sloviansk, au nord, à Prokovsk, au sud, sur une centaine de kilomètres s'étend la ceinture fortifiée de l'oblast de Donetsk. Ce n'est ni une ligne Maginot, ni un mur de l'Atlantique fait de béton et d'acier. La ceinture fortifiée est avant tout une « kill zone ». Une ligne de front parfaitement transparente, sur dix kilomètres de profondeur, décrit Dmytro Kushnir, caporal au sein de la Rubizh Brigade de la garde nationale ukrainienne. Une ceinture déployée à Pokrovsk : « Pour faire un assaut, pour avancer, il faut traverser cette zone, détaille le militaire. Tout ce qui s'y trouve risque d'être attaqué et abattu. Vous avez des drones de surveillance qui sont tout le temps en l'air, tout le temps. Dans les postes de commandement, vous avez des streams en ligne, donc les commandants voient en temps réel ce qui se passe sur toute la zone de leur responsabilité. Ils voient tout. Tout ce qui bouge est ciblé. Dès qu'il y a un char qui sort son nez, tous les pilotes de drones disent: "Je le prends ! Je le prends !" C'est une espèce d'émulation qui se met en route. Les mecs, ils se bousculent pour abattre le char en question. » Le crépuscule des drones Il y a des drones équipés de caméras pour le jour, d'autres pour la nuit. Le seul moment où les infiltrations sont donc possibles dans la kill zone, c'est dans l'entre deux, entre « chien et loup ». « Les crépuscules, c'est la période où on change les drones, et c'est le moment qu'on utilise souvent pour passer, notamment les Russes, poursuit Dmytro Kushnir. Ensuite, les conditions météorologiques peuvent jouer aussi leur rôle, par exemple le brouillard. Il y a eu une période d'une dizaine de jours, deux semaines sur notre zone de responsabilité à Pokrovsk, avec des brouillards extrêmement épais, ce qui a permis aux Russes d'avancer d'ailleurs, parce que le drone dans le brouillard, il ne voit pas. La pluie aussi, ça n'aide pas. Des vents forts, ça n'aide pas. Les drones sont omniprésents, oui, mais il y a quand même des limites parfois à leur utilisation. » La « kill zone », un jeu vidéo meurtrier Au sein de la brigade d'intervention rapide d'infanterie Rubizh, il y a un bataillon de dronistes, armés de FPV, pour First personnal viewer, des drones kamikazes pilotés avec des masques. Ces dronistes sont la pierre angulaire de la ceinture fortifiée et ce sont tous des geeks, sourit Dmytro Kushnir. « Les meilleurs dronistes en Ukraine, ce sont des jeunes qui sont toujours des fans de jeux vidéo. D'ailleurs, j'ai des amis comme ça. J'ai un très bon ami qui était fan de jeux vidéo, aujourd'hui il est au front, il est droniste et il adore ça. C'est une sorte de jeu aussi, mais c'est un jeu meurtrier. Et, aujourd'hui, les gens qui maîtrisent le mieux les drones étaient tous très bons en jeux vidéo. » La transparence de la « kill zone » contraint les forces qui la défendent à être ravitaillées par drones également Des quadricoptères bombardiers sont utilisés pour la logistique, lestés de sacs de dix kilos, mais encore faut-il échapper aux brouillages électromagnétiques, insiste le caporal Kushnir : « Il y a toute une variété de systèmes de guerre électronique qui ont été développés. Les systèmes personnels, mais aussi des systèmes qui peuvent occuper toute une zone sur la ligne de front. De gros systèmes. La question, ce sont les fréquences. Il faut connaître les bonnes. Et après vous avez des drones, par contre à fibre optique, qui prennent de plus en plus de place dans le combat. Ces drones sont vraiment dangereux parce que justement ils n'ont pas peur du brouillage. Ils sont très bons contre les cibles statiques, par exemple, comme des bâtiments. Par contre, ils ne sont pas assez efficaces contre les cibles mobiles. » Avant d'être soldat, Dmytro Kushnir était, dès 2014, secouriste auprès des forces ukrainiennes. Il a donc connu la guerre, sans, puis désormais avec les drones. Des drones dont l'omniprésence limite les combats rapprochés, et constituent l'armature de la ceinture fortifiée de l'oblast de Donetsk. À lire aussiFortifications sur 2 000 kilomètres, drones, l'Ukraine se prépare à une guerre longue

Invité de la mi-journée
Ukraine/Donbass: «La population considère que si cette région était lâchée» ce serait «comme une capitulation»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 7:38


L'Ukraine serait-elle sur le point d'accepter une importante concession face à la Russie ? C'est en tous cas ce que laisserait entendre le négociateur ukrainien qui affirme que son pays serait finalement d'accord pour que soit mise en place une zone démilitarisée dans la région du Donbass, région qui comprend les oblasts de Donetsk et de Louhansk, majoritairement occupés par les Russes. Cette zone imposerait un recul des forces ukrainiennes et russes des deux côtés de la ligne de front actuelle. Pour Volodymyr Zelensky, tout compromis devra être validé par un référendum. L'analyse d'Igor Delanoë, directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe et chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Suivez nos dernières infos, reportages et émissions sur la guerre en Ukraine

Lenglet-Co
La France va-t-elle saisir les avoirs russes gelés sur son sol ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:00


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 11 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
La France va-t-elle saisir les avoirs russes gelés sur son sol ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:00


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 11 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les enjeux internationaux
Stratégie de sécurité nationale de Donald Trump : un nouvel électrochoc pour les Européens ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 12:12


durée : 00:12:12 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Il faut anticiper “l'effacement civilisationnel” de l'Europe. Voici ce que prévoit le texte de “stratégie de sécurité nationale” de l'administration Trump publié le 5 décembre 2025. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marlène Laruelle Directrice de l'Institut pour les Etudes Européennes, Russes et Eurasiennes (IERES) au sein de l'Université Georges Washington.

Reportage International
La Finlande renforce sa frontière pour enrayer la déstabilisation migratoire menée par la Russie

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:25


La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie

Sport matin - La 1ere
Sport matin - Combien d'athlètes russes seront présents aux Jeux olympique de Milan-Cortina?

Sport matin - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 3:57


Reportage international
La Finlande renforce sa frontière pour enrayer la déstabilisation migratoire menée par la Russie

Reportage international

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:25


La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie

Trends-Tendances podcast
Le regard décalé: "Avoirs russes ou l'impuissance européenne" | samedi 06/12/25

Trends-Tendances podcast

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 16:34


Dans cet épisode, Bernard Kepenne décrypte une actualité brûlante : l'Europe peut-elle utiliser les avoirs russes gelés sans mettre en péril tout son système financier ? Entre risques systémiques, hésitations politiques, jeu d'influence américain et fragilité européenne, on explore ce que personne n'ose vraiment dire tout haut. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone.  Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.

Ah ouais ?
Pourquoi un ado de 13 ans est entré dans l'histoire des Etats-Unis et même du monde

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 2:17


Il s'appelait Benny Benson. L'Alaska où vit Benny n'est alors pas encore un état américain, mais seulement un territoire racheté aux Russes, en 1867, pour l'équivalent de 120 millions de dollars actuels. Son gouvernement, pensant qu'avoir un drapeau officiel aiderait à devenir un vrai état, décide alors d'organiser un concours national pour le créer. Le principe est simple : dessiner soi-même le drapeau avant de le proposer à un jury. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
Avoirs russes gelés : un dîner pour tout régler ?

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 3:12


durée : 00:03:12 - Le monde à l'endroit - Faut-il utiliser les 200 milliards d'euros de fonds russes gelés en Europe pour aider l'Ukraine ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le regard international - Vincent Hervouët

Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il revient sur les négociations de paix en Ukraine entre les Russes et les Américains. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The McGill International Review
Valdez Onanina sur les Désinformations Russes au Sahel

The McGill International Review

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 39:12


Camille Tavitian parle avec Valdez Onanina, journaliste et directeur du bureau francophone de Africa Check, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la vérification des faits en Afrique. Ils discutent de comment l'organisme répond à la désinformation russe au Sahel.

Grand angle
À Kiev, la population prise entre les frappes russes et les coupures de courant quotidiennes

Grand angle

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 2:38


durée : 00:02:38 - France Inter sur le terrain - Alors que l'hiver approche en Ukraine, Moscou multiplie les frappes sur les infrastructures énergétiques. Ce week-end, 600 000 personnes ont été privées d'électricité samedi dans la capitale ukrainienne. Car les centrales ukrainiennes sont vulnérables et insuffisamment protégées des frappes russes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

La Revue de Presse
Ukraine : les hommes d'affaires américains et russes négocient déjà des deals pour l'après-guerre

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 6:35


Alors qu'une éventuelle paix est en train de se discuter, de grands noms des deux pays s'accordent déjà pour passer des pactes lorsqu'elle sera officielle… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Volodymyr Zelensky reçu à l'Élysée

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 23:58


L'émission 28 minutes du 01/12/2025 Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi  fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le  28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Gastronomie moléculaire / Volodymyr Zelensky reçu à l'Élysée

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 46:17


L'émission 28 minutes du 01/12/2025 La danse des molécules : une ode aux créations culinairesHervé This, physico-chimiste, est le co-inventeur de la gastronomie moléculaire et physique. À ne pas confondre avec la cuisine moléculaire, la gastronomie moléculaire “est la disciplinescientifique qui explore les mécanismes des phénomènes qui ont lieu quand on cuisine”. Bien qu'il ne soit pas chef cuisinier, Hervé This publie "Inventions culinaires, gastronomie moléculaire" (aux éditions Odile Jacob), ouvrage dans lequel il propose "46 inventions culinaires accompagnées de 120 recettes inédites". Il est notre invité ce soir. Ukraine : Volodymyr Zelensky est-il encore légitime pour négocier la paix ?Ce matin, le chef d'État ukrainien a été accueilli, pour la deuxième fois en deux semaines, à l'Élysée par Emmanuel Macron. Jamais Volodymyr Zelensky n'a paru aussi  fragilisé à la fois par les scandales de corruption mais aussi par les négociations qui se poursuivent actuellement concernant un plan de paix. Son bras droit et conseiller politique, Andriy Yermak, a présenté sa démission le  28 novembre. Le chef de l'administration présidentielle est soupçonné d'être lié à une vaste affaire de corruption de détournement de fonds dans le secteur énergétique. Interlocuteur incontournable dans les négociations de paix avec les Américains et les Européens, son départ intervient dans un moment capital pour l'Ukraine. Dimanche, Zelensky a envoyé une délégation de "haut niveau" en Floride, pour échanger autour du plan de paix américain. De son côté, Moscou reçoit mardi, Steve Witkoff, émissaire spécial de Donald Trump, critiqué pour sa proximité avec les Russes, afin d'échanger autour du plan de paix américain. On en débat avec Vera Grantseva , politologue, spécialiste de la Russie et enseignante à Sciences Po, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur de documentaires et Pierre Lévy, ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Moscou (2020-2024). Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à l'histoire des visites pontificales alors que le pape, Léon XIV, a choisi le Proche-Orient pour son premier déplacement à l'étranger. Marie Bonnisseau nous emmène à Riquewihr, village alsacien de 1 500 habitants qui accueille chaque année près de 450 000 visiteurs à Noël.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er décembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

La Story
Pourquoi les drones russes visent-t-ils la Belgique ?

La Story

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 4:32


Dans le nouveau podcast « L'entretien des Echos », Christophe Jakubyszyn explore avec Benaouda Abdeddaïm s'interrogent sur la Belgique, visée récemment par des drones "russes". Pourquoi la Belgique est-elle une cible de ce qu'on appelle la "guerre hybride". Un extrait à écouter dans le fil de la Story. Pour écouter la suite de cet épisode, rendez-vous sur le fil de l'Entretien des Echos. Pour s'abonner, il suffit de cliquer sur le lien, ci-dessous ou de taper l'entretien des Echos dans l'onglet recherche de votre plateforme de podcast favorite. Comment vous abonner à « l'entretien des Echos»« L'entretien » est un podcast des « Echos » présenté par Christophe Jakubyszyn. Cet épisode a été enregistré le 19 novembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Benaouda Abdeddaïm (éditorialiste international des « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Viacheslav Starostin. Identité graphique : Fabien Laborde/ « Les Echos ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules du Sport
Le Buzzer des GG : La Fédération de Judo réintègre les athlètes russes avec hymne et drapeau, est-ce compréhensible ? - 29/11

Les Grandes Gueules du Sport

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 12:08


Sur le buzzer c'est le dernier débat des GG du Sport ! Pile à temps pour s'écharper une dernière fois lors de l'émission…

RTL Matin
Vers la fin du boycott des athlètes russes dans le sport après leur réintégration avec "hymne" et "drapeau" par la Fédération internationale de judo ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 3:04


La Fédération internationale de judo (IJF) a annoncé jeudi 27 novembre dans un communiqué la pleine réintégration des judokas russes, qui pourront de nouveau participer aux compétitions internationales sous les couleurs de leur pays, avec leur "hymne" et leur "drapeau national". Une première qui appelle d'autres instances sportives à l'imiter ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 65:44


C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l'instauration d'un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l'impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.Le chef de l'État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu'« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l'État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d'ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d'espionnage s'intensifient sur le Continent européen. Dans l'Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l'espace aérien. Le 6 novembre dernier, l'Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l'article 5 de l'OTAN et de l'architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d'une agression à l'encontre des pays baltes — membres à la fois de l'OTAN et de l'UE ».Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express  

C dans l'air
Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 65:44


C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l'instauration d'un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l'impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.Le chef de l'État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu'« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l'État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d'ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d'espionnage s'intensifient sur le Continent européen. Dans l'Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l'espace aérien. Le 6 novembre dernier, l'Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l'article 5 de l'OTAN et de l'architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d'une agression à l'encontre des pays baltes — membres à la fois de l'OTAN et de l'UE ».Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express

C dans l'air
Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ? - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 5:57


C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express

C dans l'air
Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ? - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 5:57


C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes :  pourquoi la France mobilise ?Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express  

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : UE, soutenir l'Ukraine avec les avoirs russes - 27/11

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:23


Ce jeudi 27 novembre, le projet de la Commission européenne d'utiliser les avoirs russes gelés pour soutenir l'Ukraine, l'opposition de la Belgique qui craint les représailles de la Russie à cause d'Euroclear, et la demande de la Belgique en faveur d'une garantie juridique plus solide et d'une répartition de la responsabilité avec les autres pays européens ont été abordé par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le sept neuf
Guerre en Ukraine : "Les Russes ne feront la paix que sur leurs termes à eux"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 25:08


durée : 00:25:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Pierre Servent, spécialiste des questions de défense et de stratégie militaire, et Sylvie Kauffmann, éditorialiste au "Monde", spécialiste des questions internationales, sont nos invités pour évoquer la situation politique et militaire internationale. - invités : Pierre SERVENT, Sylvie Kauffmann - Pierre Servent : Expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défense, Sylvie Kauffmann : éditorialiste au journal « le monde », spécialiste notamment des questions internationales. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Guerre en Ukraine : "Les Russes ne feront la paix que sur leurs termes à eux"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 25:08


durée : 00:25:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - Pierre Servent, spécialiste des questions de défense et de stratégie militaire, et Sylvie Kauffmann, éditorialiste au "Monde", spécialiste des questions internationales, sont nos invités pour évoquer la situation politique et militaire internationale. - invités : Pierre SERVENT, Sylvie Kauffmann - Pierre Servent : Expert en stratégie militaire et spécialiste des questions de défense, Sylvie Kauffmann : éditorialiste au journal « le monde », spécialiste notamment des questions internationales. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Géopolitique
Négociations sur l'Ukraine sous la menace d'un lâchage américain

Géopolitique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le plan américain en 28 points pour l'Ukraine est vécu comme une demande de capitulation par Kiev et les Européens, mais les négociations d'hier à Genève tentent avec les Américains tentent de l'amender, au risque de le rendre inacceptable aux Russes. La méthode Trump est de nouveau en question. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C dans l'air
Menaces Russes: l'alerte des militaires, le retour du service? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 65:12


C dans l'air du 24 novembre 2025 - Ukraine : le plan de paix de Trump, l'inquiétude des EuropéensUne semaine décisive s'ouvre pour l'Ukraine. Donald Trump a donné à Volodymyr Zelensky jusqu'à jeudi pour se prononcer sur son plan de paix. Mais en l'état, il est jugé inacceptable par Kiev, car il reprend toutes les exigences russes — territoriales notamment —, et par les Européens, qui y voient une capitulation forcée, avec un risque pour la sécurité de l'Europe. Les négociations ont donc repris dimanche en Suisse, en présence des Américains, des Ukrainiens et des Européens. Réunis à Genève, le secrétaire d'État américain et le négociateur de Kiev, Andriï Iermak, ont salué hier en fin d'après-midi les « bons progrès » dans les pourparlers.« Je pense que nous avons probablement eu la réunion la plus productive et significative jusqu'à présent dans tout ce processus », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, aux journalistes, sans donner plus de détails. L'un des membres de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, à la tête du Conseil de sécurité ukrainien, a estimé qu'une nouvelle version du texte « reflète déjà la plupart des priorités clés » de Kiev.Tout en s'accordant avec le Premier ministre britannique Keir Starmer sur la nécessité de « travailler tous ensemble en ce moment critique afin d'instaurer une paix juste et durable », selon les mots de Downing Street, le président Trump maintient la pression sur Volodymyr Zelensky, à qui il a reproché un manque de « gratitude », alors que son propre camp se déchire sur le plan de paix. Certaines voix, notamment au sein des républicains, estiment qu'il aurait été soufflé aux Américains par les Russes. « Cette administration n'est pas responsable de cette publication sous sa forme actuelle », a ainsi déclaré le républicain Mike Rounds, élu du Dakota du Sud.Depuis l'Afrique du Sud, où il représente la France au G20, Emmanuel Macron est revenu samedi sur le plan de Donald Trump, estimant qu'« il ne peut pas y avoir de paix en Ukraine sans les Ukrainiens et le respect de leur souveraineté ». En marge de ce sommet, le chef de l'État a également réitéré sa confiance au général Fabien Mandon, qui avait déclaré mardi que « la France doit accepter de perdre des enfants », estimant qu'il avait tenu devant les maires un « discours beaucoup plus élaboré que la phrase qu'on en a sortie ». Il a par ailleurs confirmé son intention de rétablir un service militaire volontaire dans le pays, face à la montée des périls sur le continent.Opérations de déstabilisation massives, propagande à grande échelle, attaques et tentatives d'ingérence russes se multiplient dans l'Hexagone et dans toute l'Europe. Nos journalistes se sont rendus en Lituanie où, ce lundi, la cour de justice de Vilnius a rendu son verdict dans l'affaire de l'incendie, en 2024, d'un magasin Ikea et a condamné un adolescent ukrainien à 3 ans et 4 mois de détention. Son acte a été requalifié de terroriste par la justice lituanienne. Selon le procureur, la Russie avait « connaissance » de ses intentions et il a agi « dans l'intérêt d'un service de renseignement militaire étranger ».Nos experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Elise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense au Monde- Laure MANDEVILLE - Grand reporter au Figaro, autrice de L'Ukraine se lève chez Talland éditions - Pierre HAROCHE - maître de conférences en politique européenne et internationale à l'université Catholique de Lille, auteur de « Dans la forge du monde. Comment le choc des puissances façonne l'Europe », publié aux éditions Fayard

C dans l'air
Menaces Russes: l'alerte des militaires, le retour du service? - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 6:08


C dans l'air du 24 novembre 2025 - Ukraine : le plan de paix de Trump, l'inquiétude des EuropéensNos experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Elise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense au Monde- Laure MANDEVILLE - Grand reporter au Figaro, autrice de L'Ukraine se lève chez Talland éditions - Pierre HAROCHE - maître de conférences en politique européenne et internationale à l'université Catholique de Lille, auteur de « Dans la forge du monde. Comment le choc des puissances façonne l'Europe », publié aux éditions Fayard

Journal de l'Afrique
Sommet Europe - Afrique en Angola : commerce et minerais au menu

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 13:47


Dirigeants africains et européens sont réunis lundi en Angola pour approfondir leurs relations commerciales, discuter migrations et minerais stratégiques, à l'heure où le continent africain s'affirme comme un nouvel espace de compétition entre Américains, Chinois et Russes.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée/Chine : la mine Simandou entre en action

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix américain présenté à l'Ukraine, la visite du prince héritier saoudien à la Maison Blanche et les frappes israéliennes au Sud-Liban. Guinée/Chine : la mine Simandou entre en action  Après vingt ans de blocage, la Chine a débuté ses importations de fer du site minier de Simandou, lancé officiellement, il y a quelques semaines. En quoi consiste l'accord d'exploitation des mines entre Pékin et Conakry ? Pourquoi ce gisement est-il considéré comme stratégique pour la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.    Guerre en Ukraine : un plan de paix américain équilibré ?  Washington a présenté un plan de paix à l'Ukraine, mais qui reprend beaucoup de demandes formulées par le Kremlin. Quelles concessions majeures ce plan demande-t-il à Kiev ? Il y a un mois, Donald Trump sanctionnait deux compagnies pétrolières russes. Pourquoi les Américains se rangent-ils de nouveau du côté des Russes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.    MPS/Trump : retour de l'Arabie Saoudite à la Maison Blanche  Pour la première fois depuis sept ans, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, a été reçu à la Maison Blanche. Pourquoi l'Arabie saoudite cherche-t-elle à renforcer ses liens avec Washington maintenant après des années de tensions ? Les deux chefs d'État ont évoqué la livraison d'armes à l'Arabie saoudite. Est-ce une manière pour Riyad de se lancer dans la course aux armements ?  Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.    Sud-Liban : intensification des frappes israéliennes  Israël a de nouveau frappé le sud du Liban, ciblant des positions qu'il affirme liées au Hezbollah, en représailles à ce qu'il qualifie d'«implantation illégale» dans la région. Sur quelles preuves s'appuient les autorités israéliennes pour affirmer que des infrastructures du mouvement libanais étaient présentes dans les villages bombardés ? Existe-t-il encore des moyens de pression pour obliger le Hezbollah à se désarmer ?  Avec Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais francophone «L'Orient-Le Jour». 

Invité Afrique
Centrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 24:35


Notre invité Afrique ce lundi matin est le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Le 28 décembre prochain, il briguera un troisième mandat à la tête du pays, face à six autres candidats. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, accord avec les groupes armés, situation socio-économique, relations avec les Émirats arabes unis et la Russie… Il a abordé tous ses sujets avec François Mazet à Bangui. RFI : Monsieur le président, le 28 décembre, vous allez briguer un nouveau mandat à la tête de la République centrafricaine. Pour vous, cette candidature, c'était une évidence ? Faustin-Archange Touadéra : Effectivement, j'ai fait acte de candidature à cette élection. Le peuple centrafricain et ses communautés ont organisé des marches pour solliciter le fait que je puisse faire acte de candidature. Mais voyez-vous, cela fait suite à toutes les actions que nous avons menées pendant les deux derniers mandats, durant lesquels le pays était dans une très grande difficulté. Nous avons pu avoir des accords de paix avec les 14 groupes armés. Évidemment, en face de tout ça, le peuple centrafricain pense qu'aujourd'hui, il y a la paix qui est revenue. Il y a le déploiement de l'autorité de l'État à l'intérieur du pays, des avancées notables dans le sens du bien-être du Centrafricain. Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas, nous relevons la tête. Alors, on va revenir sur certains points de votre bilan. Mais d'abord, c'est fort de ce bilan que vous êtes convaincu, comme le dit la chanson qui tourne déjà, que ça sera le coup KO au premier tour ? (Il rit) Ben évidemment ! Pour nos compatriotes, beaucoup pensent que ce sera au premier tour. Nous sommes conscients, évidemment, que c'est un acte, une action démocratique ! Eh bien, le jeu est ouvert et chaque camp essaie de convaincre le plus de Centrafricains à voter pour lui. Vous aurez six adversaires. Évidemment, deux noms ressortent ceux de messieurs Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé qui, après des mois de conjectures, ont finalement été validés par le Conseil constitutionnel. Est-ce que c'est une bonne chose que cette élection réunisse quand même des personnalités d'importance qui peuvent venir remettre en cause votre leadership ? Je ne peux pas, en tant que candidat, émettre des avis sur la décision du Conseil constitutionnel. Je prends acte. Nous allons competir et on va demander aux Centrafricains de faire leur choix. Évidemment, les personnalités dont vous parlez ici ne sont pas inconnues. On verra bien le 28 décembre. En tout cas, messieurs Dondra et Dologuélé disent que jusqu'au bout, vous avez fait le maximum pour qu'ils ne puissent pas s'opposer à vous. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Mais en faisant quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour m'opposer à leur candidature ? Nous avons des lois, chaque individu doit se conformer à nos lois, à nos textes. Et pour ça, il y a des juridictions. Donc, en quoi puis-je interférer ou faire quoi que ce soit pour empêcher qui que ce soit de se présenter ? La preuve, c'est qu'aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a donné un avis. Je prends acte. Alors, justement, le 28 décembre, il y aura un quadruple scrutin. C'est historique en Centrafrique. Est-ce que vous êtes confiant dans la capacité des institutions d'organiser ces élections dans les meilleures conditions possibles ? C'est un grand challenge pour le pays et c'est important. Normalement, les élections locales devaient être organisées bien avant. Malheureusement, il y a eu des difficultés techniques quant à la disponibilité du fichier électoral, puisque c'est la base même d'une élection. C'est vrai, c'est un grand défi. C'est une première, mais nous faisons confiance aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces institutions pour que la République centrafricaine sorte de cela vraiment grandie. Je ne dis pas que tout est rose, qu'il n'y a pas de problème, il y a des difficultés. Nous avons par exemple des difficultés financières pour soutenir un certain nombre d'actions. On a eu des promesses qui n'ont pas été tenues dans le cadre de la mobilisation des ressources. Mais l'État fait face à ça, parce que c'est un enjeu important pour la démocratie. Pour vous, la date du 28 décembre, est-elle gravée dans le marbre ? Nous avons la Constitution. La date du 28 est constitutionnelle. Au-delà, il n'y aura que du désordre. Dès qu'on va dépasser cette date, ils vont commencer par parler de transition, ils vont parler de venir partager le gâteau... Nous ne pouvons pas prendre le risque. Notre pays a connu des moments très difficiles et il nous faut tenir ce délai pour renforcer notre démocratie, respecter nos textes. Sur la question de la sécurité, vous avez commencé à l'aborder. Vous avez signé ces derniers temps des accords avec plusieurs groupes rebelles, encore cette semaine avec le MPC. Est-ce que vous êtes confiant quant au fait que, cette fois, ces accords seront respectés par toutes les parties, pas comme en 2019, 2020 ? Nous allons tout faire pour tenir nos engagements. C'est moi qui leur ai tendu la main, ce sont des fils du pays et je leur ai dit : "Votre lutte, là, je ne comprends pas les objectifs." Eh bien, ils sont d'accord. Je pense que cette fois-ci, chacun des leaders a compris que ce n'est pas la peine de continuer la guerre, la violence inutile. Qu'est-ce qu'ils y gagnent ? Et je pense que, de leur côté, ils font des efforts. Et d'ailleurs, le processus de désarmement pour les groupes UPC et 3R se déroule normalement. Il y a quelques défis, comme la prise en charge d'un certain nombre de gens désarmés. Donc, j'ai donné les instructions pour qu'on les règle. Du point de vue économique et social, la population continue de souffrir du coût de la vie. Concrètement, qu'est-ce que vous proposez pour changer la donne après déjà deux mandats ? Vous utilisez des mots, des mots très forts, mais il faut les mettre dans leur contexte. Pour le peuple centrafricain, il y a eu des avancées certaines, indéniables. Ça ne veut pas dire que tout va bien. Je n'ai pas dit que tout est pour le meilleur des mondes, ici. Non. Et c'est pour ça que nous avons proposé un plan national de développement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous demandons aux Centrafricains de nous donner encore un mandat pour continuer ce que nous avons fait, parce qu'on était vraiment dans le gouffre. Et c'est sur ces progrès que nous allons tabler pour poursuivre. Nous sommes confiants. Un des points principaux pour la population, pour les entreprises, c'est la question des carburants. Les coûts des carburants qui sont extrêmement chers en Centrafrique, le plus cher du continent, la structure des prix a fait l'objet de critiques de la part de la société civile, d'ONG internationales, du FMI. Est-ce qu'il va y avoir une réforme du marché des carburants en Centrafrique ? Nous ne sommes pas un pays producteur de pétrole, nous sommes un pays continental et il nous faut de l'énergie pour faire tourner l'économie. Quand le carburant arrive dans un port, ce n'est pas le même prix que lorsqu'il arrive ici, il faut le transporter. Soit par bateau, par barge. Il y a un coût et même si c'est par la route, il y a un coût. Notre objectif, ce n'est pas d'avoir du carburant cher. Donc, pour vous, il n'y a pas de surcoût inexplicable ? En Centrafrique, ce n'est pas la volonté du gouvernement de faire surenchérir, ce sont les réalités des prix, parce que le gouvernement n'a rien à gagner en augmentant les prix, bien au contraire. Il y a cette guerre civile chez votre voisin, le Soudan. Quelle est la situation exactement dans le nord-est du pays ? Et est-ce que vous craignez qu'avec la poursuite de ce conflit, il y ait un débordement chez vous ? Nous avons connu la guerre ici, nous savons ce que c'est et ça a détruit notre pays. Une partie de notre population dans le nord s'approvisionnait au Soudan. Ça devient difficile économiquement et socialement parlant. Avec ce conflit, il y a des personnes, des Soudanais, des frères Soudanais, hommes et femmes, qui veulent la paix et viennent se réfugier en République centrafricaine, ce qui va encore perturber la situation économique et sociale de cette région. Nous sommes dans toutes les réunions, on participe, nous donnons notre contribution. Dans ce conflit, il y a quand même un acteur extérieur dont tout le monde parle, ce sont les Émirats arabes unis. Et vos adversaires disent que vous vous rapprochez d'eux et se questionnent : est-ce que la Centrafrique va servir de base arrière ? La République centrafricaine est un pays ouvert. On ne va pas dire que nous ne devions pas travailler avec un pays avec un autre. Non, vous voyez, c'est ça ces actes de désinformation. Nous avons une coopération avec les Émirats arabes unis sur des projets précis et nous continuons à travailler dans l'intérêt bien compris des deux parties. Un autre partenariat qui évidemment fait beaucoup parler depuis plusieurs années, c'est celui avec la Russie. Il a été dit et écrit que des membres du groupe Wagner allaient partir et être remplacés par une nouvelle entité, Afrika Corps, qui est directement rattachée au ministère russe de la Défense. Est-ce que vous confirmez des discussions en cours avec Moscou ? Oui, vos confrères m'ont toujours posé ce genre de questions. J'estime que j'ai toujours répondu que ce n'est pas devant votre micro que je vais m'étaler sur toutes les questions, les discussions, que nous avons avec des pays amis. Non. Si nous nous accordons, nos discussions ne vont pas être rendues publiques. Vous disiez que nous sommes en discussion ? Bien sûr, nous sommes en discussion sur beaucoup de sujets, pas seulement sécuritaires ou remplacer telle force par telle autre… Nous avons beaucoup de discussions sur le plan de la défense, sur le plan économique, sur le plan de l'éducation, de la santé. On a beaucoup de programmes ensemble. Alors, les personnes du groupe Wagner n'avaient pas seulement une activité de sécurité, ils avaient d'autres activités. Ils ont une activité économique avec des entreprises. Si les personnes de Wagner en uniforme partent, est-ce que les entreprises liées à Wagner restent ? La République centrafricaine est un pays ouvert. Il y a un code minier qui existe. Une société, n'importe laquelle, qui se constitue en République centrafricaine, qui remplit les conditions et qui fait une requête, pour avoir un permis de recherche, un permis d'exploitation, et qui remplit les conditions, eh bien ce sont des secteurs qui sont libéralisés aujourd'hui, que ce soient les mines, que ce soient les eaux et les forêts. Tout ça, c'est libéralisé. Alors, pourquoi vous voulez indexer certaines normes de sociétés comme étant des sociétés Wagner ou autres ? Ce sont des sociétés pour nous qui sont normalement constituées, légalement je veux dire, et qui exercent sur le territoire centrafricain en respectant nos lois. C'est tout. Et il n'y a pas que les Russes. Donc aucun passe-droit ici pour aucune entreprise, tout le monde est soumis aux mêmes règles. Nos textes sont clairs, il n'y a pas de passe-droit. Vous pouvez demander au ministère des Mines : telle société a rempli les conditions. Voilà, et c'est de la manière la plus transparente. À lire aussiCentrafrique: la mission d'observation électorale tente d'endiguer la désinformation avant la présidentielle

InterNational
Négociations sur l'Ukraine sous la menace d'un lâchage américain

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le plan américain en 28 points pour l'Ukraine est vécu comme une demande de capitulation par Kiev et les Européens, mais les négociations d'hier à Genève tentent avec les Américains tentent de l'amender, au risque de le rendre inacceptable aux Russes. La méthode Trump est de nouveau en question. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Grandes Gueules
Le combat du jour - Abel Boyi : "Oui nous sommes en guerre, mais contre le trafic de drogue et la prostitution des mineurs. Les chars russes ne sont pas Porte de la Chapelle" - 21/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 1:00


Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

L'édito du Figaro
L'éditorial de Philippe Gélie : «Ukraine, Donald Trump en revient aux conditions russes»

L'édito du Figaro

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:11


Si le président américain s'en tenait à ce brouillon de nouveau plan de paix, il se renierait une nouvelle fois. Surtout, et c'est bien plus gênant à ses yeux, il courrait à l'échec.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
La Russie pilonne l'Ukraine, les Etats-Unis négocieraient avec Moscou

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 19:33


durée : 00:19:33 - Journal de 18h - La Russie intensifie ses bombardements sur l'Ukraine, 25 morts dans la seule ville de Ternopil dans l'ouest. Au même moment, le média Axios affirme que les Américains et les Russes négocient secrètement un plan de paix.

Les journaux de France Culture
Ukraine : sur une route stratégique de Pokrovsk, ville cernée par les forces russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 12:34


durée : 00:12:34 - Journal de 7 h - En Ukraine, Pokrovsk, la grande ville du Donbass, est sur le point d'être complètement encerclée par les forces russes. Reportage au plus près de la ville sur une route essentielle pour la défense de la région et le repli de l'armée ukrainienne.

C dans l'air
Drones Russes: et maintenant la France? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 63:20


C dans l'air du 15 novembre 2025 - Survols de drones en France : l'ombre du KremlinPokrovsk menace de tomber. La ville du sud-est, qui fait l'objet de combats depuis plus d'un an, est désormais encerclée par les Russes. Si elle tombe, ce sera la plus grosse prise du Kremlin depuis Bakhmout en 2023. Les mauvaises nouvelles s'amoncellent pour le gouvernement ukrainien, déjà secoué par un scandale de corruption. C'est dans ce contexte que Volodymyr Zelensky rencontrera lundi Emmanuel Macron à Paris. Une visite qui vise, selon l'Élysée, à "réaffirmer l'engagement de la France aux côtés de l'Ukraine". Ce sera aussi l'occasion pour Emmanuel Macron d'évoquer les tentatives d'intimidation menées par la Russie. Ces dernières semaines plusieurs sites militaires et industriels français ont été survolés par des drones. Si les commanditaires n'ont pas encore été identifiés, l'ombre de la Russie plane sur ces opérations.Sur le front ukrainien, les combats font rage et les médecins ont de plus en plus de mal à absorber le flot de blessés. Dans le Donbass, les Ukrainiens ont mis en place des hôpitaux de campagne pour soigner les victimes avant qu'elles repartent au front. Les drones kamikazes FPV, également utilisés par les Ukrainiens, vont des ravages dans les positions ukrainiennes. Une équipe de C dans l'air a pu se rendre à proximité de la zone de front.Dans l'est de l'Europe, on observe avec crainte l'évolution du conflit et l'importance prise par les drones dans les combats. En Lituanie, le ministère de la Défense forme depuis plusieurs mois des élèves au pilotage de ces engins volants. Officiellement, on parle d'usage médical ou policier, mais la menace russe est dans toutes les têtes. D'autant que la Lituanie a aussi fait l'objet de survols de drones en juillet et en octobre. Face à cette menace aérienne, le ministre de la Défense lui-même a reconnu "des lacunes et des failles à combler".À quelle vitesse les Russes progressent-ils en Ukraine ? Comment les Ukrainiens gèrent-ils l'afflux de blessés en provenance du front ? Et pourquoi les États baltes s'inquiètent des manœuvres d'intimidations de la Russie ?Nos experts : - Anthony BELLANGER - Journaliste, éditorialiste et spécialiste des questions internationales sur FranceinfoTV- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie et ancienne correspondante à Moscou - Le Monde- Maryse BURGOT - Grand reporter - France Télévisions- Colonel Michel GOYA - Ancien officier des troupes de marines et historien- Sylvain TRONCHET - Correspondant à Moscou - Radio-France

Les matins
Guerre en Ukraine : à Pokrovsk, l'étau russe se resserre

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Dans l'oblast de Donetsk, à l'est de l'Ukraine, la ville de Pokrovsk pourrait tomber aux mains des Russes d'un jour à l'autre. Reportage dans les villages alentours, où les soldats prennent leur repos entre deux rotations.

Le journal de 8H00
Guerre en Ukraine : à Pokrovsk, l'étau russe se resserre

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 14:54


durée : 00:14:54 - Journal de 8 h - Dans l'oblast de Donetsk, à l'est de l'Ukraine, la ville de Pokrovsk pourrait tomber aux mains des Russes d'un jour à l'autre. Reportage dans les villages alentours, où les soldats prennent leur repos entre deux rotations.

Reportage International
Ukraine: à Kharkiv, la vie au rythme des coupures de courant dues aux frappes russes

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:30


En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique Podcast Accents d'Europe 

Au cœur de l'histoire
Léon Trotski, l'intellectuel rouge [1/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 12:53


Écoutez l'histoire consacrée à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes de 1917, racontée par l'historienne Virginie Girod dans un récit inédit en deux parties. Lev Davidovitch Bronstein, alias Léon Trotski, fréquente des cercles révolutionnaires dès son adolescence, à la fin du XIXe siècle. La Russie est alors un pays gouverné par le tsar Nicolas II, où les pénuries se mêlent à la misère. Sauf pour l'élite, établie à Saint-Pétersbourg. Léon Trotski, inspiré par l'œuvre de Karl Marx, rêve d'un monde communiste. À 23 ans, alors que le jeune homme parcourt l'Europe, il fait la rencontre de Lénine, à Londres. Les deux hommes se rapprochent. Quelques années plus tard, la Première Guerre mondiale éclate et en 1917, les Russes se révoltent face au tsar. Portés par Lénine, les bolcheviques s'imposent au pouvoir. Trotski, de son côté, sillonne le pays pour enrôler la population dans le mouvement révolutionnaire, quitte à user de la force. Entre Staline et lui, une concurrence s'installe pour succéder à Lénine. Et pour arriver à ses fins, Staline n'hésite pas à tendre un piège à Trotski.Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.