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durée : 02:29:52 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:11:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Lors du sommet européen de Copenhague, les 27 débattront d'un projet de mur anti-drone. Le Danemark s'active pour éviter de nouveaux survols de drones. Si leur origine ne peut être officiellement établie, le scandale divise la classe politique : comment le pays peut-il être aussi peu préparé ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Guillaume Lasconjarias Historien militaire, professeur associé à l'Université Paris Sorbonne.
C dans l'air du 30 septembre 2025 - Trump : son plan pour la paix à Gaza« Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza. » Benjamin Netanyahu, reçu hier à la Maison blanche, a approuvé le plan de paix en vingt points proposé par Donald Trump. Mais le chef du gouvernement israélien a insisté sur les nombreuses limites qu'il avait posées sur la plupart d'entre eux, jusqu'à parfois presque amender le texte rendu public par l'exécutif américain.Sur le retrait de l'armée israélienne d'abord, qu'il souhaite « en étapes », la première étant un « retrait modeste, suivi de la libération des otages dans les soixante-douze heures ». Israël relâcherait ensuite plus de mille prisonniers palestiniens. Le territoire palestinien serait lui gouverné par une autorité temporaire « technocratique et apolitique », sous la supervision de Trump. Le texte envisage la création d'un État palestinien mais Netanyahu affirme que ceci « n'est pas écrit ». Le flou persiste donc, et le Premier ministre israélien a promis de « finir le travail » si le Hamas n'accepte pas cet accord.Pendant ce temps, le conflit russo-ukrainien continue. Trump semble avoir changé de stratégie face à Poutine. Après avoir affirmé vouloir abattre les avions russes pénétrant dans l'espace aérien de l'OTAN, le président américain considère la livraison de missiles Tomahawk à l'Ukraine, une option jusqu'ici écartée. Le revirement fait suite à une demande de Zelensky. Selon le président ukrainien, ces missiles d'une portée de plus de 2500 kilomètres permettraient de forcer Poutine à négocier un accord de paix. De son côté, l'Europe veut se protéger face aux incursions de drones russes. Un mur antidrones est envisagé en collaboration avec l'Ukraine et l'OTAN.En Ukraine, le désastre de la guerre demande une logistique pour l'identification des soldats morts sur le front, ou torturés par les Russes. C dans l'air est allé à Odessa, à la rencontre de médecins légistes ukrainiens qui ont la tâche d'examiner ces corps mutilés et méconnaissables.Alors, que contient le plan proposé par Trump à Netanyahu pour stopper la guerre à Gaza ? Quelle est la nouvelle stratégie de Trump face à Poutine ? Comment s'effectue la reconnaissance des corps de soldats ukrainiens ?LES EXPERTS :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Michel YAKOVLEFF - Ancien général à l'OTAN
La Révolution d'Octobre de 1917, est un événement déterminant du 20e siècle. Quelle en est l'histoire ? Aujourd'hui, on s'attaque aux évènements entourant février 1917. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Vladimir Bliznetsov https://www.facebook.com/vip.petrarka et @Kekpeck @polukotnedokot - Instagram Révision: Carl Pépin https://carlpepin.com/ 00:00:00 - Introduction 00:00:36 - Contexte historique 00:01:07 - Les deux révolutions de 1917 00:01:56 - Le rôle de Nicolas II 00:02:42 - L'impact de la Première Guerre mondiale 00:03:14 - L'Empire russe avant la révolution 00:04:05 - Nicolas II et l'impératrice Alexandra Fedorovna 00:06:54 - L'année 1915 : un tournant 00:07:15 - La Douma d'État et la politique 00:11:51 - L'influence de Grégory Rasputin 00:12:40 - La prise de décisions politiques 00:15:06 - Soupçons d'espionnage et rumeurs d'adultère 00:16:11 - L'instabilité du gouvernement et l'étrangeté de Protopopov 00:17:57 - L'influence croissante de Raspoutine et l'isolement du couple impérial 00:18:15 - Le complot pour assassiner Raspoutine 00:18:46 - La mort de Raspoutine et ses conséquences 00:20:00 - La crise alimentaire et l'agitation sociale 00:22:10 - L'indifférence de Nicolas II et l'émeute de Petrograd 00:26:42 - La formation du double pouvoir 00:28:12 - L'effondrement du gouvernement impérial 00:28:51 - L'insurrection de Petrograd et l'aveuglement de Nicolas II 00:30:13 - Le blocage de Nicolas II à Pskov 00:31:02 - La formation du gouvernement provisoire 00:32:19 - L'influence du soviet des ouvriers de Pétrograde 00:35:16 - L'abdication de Nicolas II 00:36:22 - L'abdication de Michael 00:38:16 - L'arrestation de Nicolas II et sa famille 00:38:45 - Les nouvelles réformes du gouvernement provisoire 00:39:30 - L'arrivée de Vladimir Lénine 00:39:43 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. S ources et pour aller plus loin: Eric Hobsbawm, L'Âge des extrêmes, Complexe, 2003. Mikhail Zygar, The Empire Must Die: Russia's Revolutionary Collapse, 1900-1917, 2017. https://www.nlobooks.ru/books/chto_takoe_rossiya/27237/ Anna Geifman, Revolutionary Terrorism in Russia 1894-1917, Princeton University Press, 2020. René Girault et Marc Ferro, De la Russie à l'U.R.S.S : l'histoire de la Russie de 1850 à nos jours, Nathan, 1989. Marc Ferro, La Révolution de 1917, Albin Michel, 1997. Jean-Jacques Marie, La Guerre civile russe. 1917-1922. Tallandier, 2016. Nicolas Werth, 1917: la Russie en révolution, Paris, Gallimard, 1997. Alexandre Sumpf, 1917, la Russie et les Russes en révolutions, Perrin, 2017. Boterbloem, K. (2020) Russia as Empire: Past and Present. London: Reaktion Books. Malia, M. (1995). Soviet Tragedy: A History of Socialism in Russia 1917-1991. New York: Free Press. Suny, R. G. (Ed.). (2006). The Cambridge History of Russia: Volume 3, The Twentieth Century. Cambridge: Cambridge University Press. Sheila Fitzpatrick, The Russian Revolution, Oxford University Press, 1982. Daniels, R. V. (1972). The Russian Revolution. Englewood Cliffs: Prentice-Hall. Kowalski, R. I. (1997). The Russian Revolution, 1917–1921 London: Routledge. Malone, R. (2004). Analysing the Russian Revolution. Cambridge: Cambridge University Press. Rabinowich, A. (2017). The Bolsheviks Come to Power: The Revolution of 1917 in Petrograd. Chicago: Haymarket Books. Laura Engelstein, Russia in Flames: War, Revolution, Civil War, 1914–1921, Oxford University Press, 2017. Rex A. Wade, The Russian Revolution, 1917, Cambridge University Press, 2000. Steve Smith, Russia in Revolution: An Empire in Crisis, 1890 to 1928, Oxford University Press, 2016. Orlando Figes, A People's Tragedy: The Russian Revolution 1891–1924, London, Jonathan Cape, 1996. Catherine Merridale, Lenin on the Train, Metropolitan Books, 2016. https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_Revolution https://en.wikipedia.org/wiki/Bibliography_of_the_Russian_Revolution_and_Civil_War https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_russe Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #russie #russia #romanov #tsar #raspoutin
Entretien mené par Nathalie Crom Kolkhoze est le roman vrai d'une famille qui couvre plus d'un siècle d'histoire, russe et française, jusqu'à la guerre en Ukraine, traversant la révolution bolchévique, l'exil en Europe des Russes blancs, deux guerres mondiales, l'effondrement du bloc soviétique, la Russie impériale de Poutine et ses guerres, tout en pénétrant dans une saga familiale à la fois follement romanesque et tragique. Ce grand récit familial et historique, qui mêle souvenirs poignants, rebondissements, secrets de famille, anecdotes inattendues et géopolitique, est aussi un texte intime sur la vie et la mort des siens, et sur l'amour filial. À lire – Emmanuel Carrère, Kolkhoze, P.O.L., 2025
Pourquoi les Russes n'utilisent-ils pas Google ni Facebook, et à quoi ressemble l'écosystème numérique russe ? Nous explorons la cartographie du cyberespace : frontières, acteurs, actes de guerre et méthodes d'OSINT, avec un focus sur la Russie et ses scènes de cybercriminalité. Maître de conférences à l'Institut français de Géopolitique et directeur adjoint de GEODE, Kévin Limonier apporte ses analyses éclairées par l'actualité, de l'Ukraine aux coulisses du RuNet.Sources Vendeur de DVD du darkweb (ça finit mal) Le mode espion de GoogleEn plateau Michaël de Marliave — animateur Tiffany Souterre — chroniqueuse Kévin Limonier — invitéPour consulter les détails de l'offre Trade Republic : https://trade.re/Underscore_PodL'investissement comporte un risque de perte en capital. Les intérêts et les gains financiers sont soumis aux prélèvements fiscaux et sociaux. Les performances passé es ne garantissent pas les résultats futurs. Les fonds non-cotés sont des investissements à long terme et ne devraient représenter qu'une partie du portefeuille total. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Danemark, en Allemagne et en Norvège... Les alertes aux drones se multiplient. Et chaque fois, la Russie est pointée du doigt : le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme détenir des preuves que Moscou fait effectivement voler des drones dans les pays européens. Dans cet épisode du Choix info RTL, nous vous expliquons cette nouvelle menace qui plane sur les pays de l'Otan.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Pierre Lellouche, ancien ministre et ancien président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN - Vincent Roy, journaliste et essayiste - Antonin André, chef du service politique du JDD Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la multiplication des incursions de drones et d'avions attribuées à la Russie, dans des pays membres de l'Otan. Depuis début septembre, les incidents se multiplient en Pologne, en Estonie, en Roumanie, et ces derniers jours dans le ciel de Copenhague et Oslo. Même si Moscou nie son implication, les relations sont tendues. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions de défense, décrypte la stratégie russe et détaille comment peut agir l'Otan.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce vendredi 26 septembre, l'utilisation des avoirs russes gelés a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:02:28 - Le vrai ou faux - Les incursions de drones et d'avions russes dans le ciel de pays membres de l'Otan ravivent un débat sensible : faut-il aller jusqu'à abattre ces appareils ? L'exemple turc de 2015, qui avait failli déclencher une crise majeure avec Moscou, reste dans toutes les mémoires. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:33 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président américain a changé de ton vis-à-vis de la Russie après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, se disant même prêt à abattre les avions russes qui pénètrent dans l'espace aérien de l'OTAN. Vrai virage ou message à destination de Poutine ? Même les Ukrainiens sont surpris, et méfiants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:32:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Lundi 22 septembre 2025, des drones non identifiés, mais probablement russes ont survolé le ciel danois et norvégien, conduisant à la fermeture durant quelques heures, de leurs aéroports. La Russie nie toute implication. - invités : Amélie Zima Docteure en science politique de l'université Paris-Nanterre, responsable du programme sécurité européenne et transatlantique de l'Ifri; Elsa Vidal Journaliste française, spécialiste de l'espace post-soviétique et de la Russie
durée : 00:03:33 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le président américain a changé de ton vis-à-vis de la Russie après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, se disant même prêt à abattre les avions russes qui pénètrent dans l'espace aérien de l'OTAN. Vrai virage ou message à destination de Poutine ? Même les Ukrainiens sont surpris, et méfiants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:32:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Lundi 22 septembre 2025, des drones non identifiés, mais probablement russes ont survolé le ciel danois et norvégien, conduisant à la fermeture durant quelques heures, de leurs aéroports. La Russie nie toute implication. - invités : Amélie Zima Docteure en science politique de l'université Paris-Nanterre, responsable du programme sécurité européenne et transatlantique de l'Ifri; Elsa Vidal Journaliste française, spécialiste de l'espace post-soviétique et de la Russie
Cette stratégie du harcèlement est particulièrement bien ficelée et perverse. Hier, des drones ont été surpris au-dessus de l'aéroport de Copenhague, mais aussi d'Oslo, sans qu'aucune intention hostile ne puisse être nommément dénoncée ; une violation, un point c'est tout. Pas d'identification, pas de dommage, juste une terrible menace Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir. Ce mardi 23 septembre, abattre les avions russes ? Trump est pour.
Les représentants des 32 pays de l'Otan vont se réunir ce mardi matin, à Bruxelles, à la demande de l'Estonie, après une incursion russe vendredi dans l'espace aérien de ce pays balte. En Pologne aussi, la situation inquiète. Quelques jours seulement après l'incursion de 21 drones russes dans l'espace aérien polonais, les alarmes ont retenti dans la petite ville de Chełm lorsque les drones russes se sont dangereusement rapprochés de la région. La ville est située à peine à 25 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine et l'alerte a révélé le manque de préparation des habitants face à ce genre de menaces. RFI a rencontré ces citoyens qui ignorent comment se comporter en situation de crise. À lire aussiIncursions russes en Pologne et en Estonie : qu'est-ce que le recours à l'article 4 de l'Otan? À lire aussiIncursion russe : le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Otan se réunissent à la demande de l'Estonie
Les représentants des 32 pays de l'Otan vont se réunir ce mardi matin, à Bruxelles, à la demande de l'Estonie, après une incursion russe vendredi dans l'espace aérien de ce pays balte. En Pologne aussi, la situation inquiète. Quelques jours seulement après l'incursion de 21 drones russes dans l'espace aérien polonais, les alarmes ont retenti dans la petite ville de Chełm lorsque les drones russes se sont dangereusement rapprochés de la région. La ville est située à peine à 25 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine et l'alerte a révélé le manque de préparation des habitants face à ce genre de menaces. RFI a rencontré ces citoyens qui ignorent comment se comporter en situation de crise. À lire aussiIncursions russes en Pologne et en Estonie : qu'est-ce que le recours à l'article 4 de l'Otan? À lire aussiIncursion russe : le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Otan se réunissent à la demande de l'Estonie
durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, selon Tallinn, membre de l'UE et de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie dénoncent aussi l'intrusion de drones russes. Comment l'Union européenne et l'OTAN peuvent-elles répondre aux provocations répétées de Moscou ? - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Une violation inacceptable pour l'Estonie. Après l'interception par l'OTAN de 3 MIG russes dans son espace aérien hier, le pays balte demande à l'alliance Atlantique d'activer l'Article 4 de son traité fondateur prévoyant des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Une violation inacceptable pour l'Estonie. Après l'interception par l'OTAN de 3 MIG russes dans son espace aérien hier, le pays balte demande à l'alliance Atlantique d'activer l'Article 4 de son traité fondateur prévoyant des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.
durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Une violation inacceptable pour l'Estonie. Après l'interception par l'OTAN de 3 MIG russes dans son espace aérien hier, le pays balte demande à l'alliance Atlantique d'activer l'Article 4 de son traité fondateur prévoyant des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.
L'incursion russe n'a duré que 12 minutes, mais elle a mis sous pression les pays de l'Otan. « Avions de chasse interceptés en Estonie : Moscou teste les nerfs de l'Otan », titre le Parisien. Partout dans la presse européenne, des photos des trois MIG-31 russes en plein ciel. « Ils ont violé l'espace aérien de ce petit pays balte, hier, forçant l'Alliance à intervenir », explique le Parisien. « Cet acte inédit fait monter d'un cran la pression militaire aux confins de l'Union Européenne », ajoute le quotidien français. L'incursion russe est aussi à la Une de la Republica, en Italie, car ce sont des F 35 italiens qui ont intercepté les MIG russes. La Republica n'hésite pas à employer des mots forts et parle « d'instants terribles, sans précédent en Europe ». Il s'agit d'une « violation formelle de l'espace aérien de Tallin, et donc de celui de l'Otan, qui s'est transformée en provocation explicite, lorsque l'escadron moscovite s'est dirigé directement vers la capitale Tallin ». « La Russie teste une fois de plus les limites de l'Otan en Europe de l'est » remarque, de son côté, le quotidien espagnol El Païs. Bref, la presse européenne est plutôt inquiète, contrairement à la presse américaine, qui ne dit rien, ou presque, de l'incursion russe dans le ciel de l'Estonie. Visas à 100 000 dollars La presse américaine qui, en revanche, revient sur les dernières annonces de Donald Trump concernant les visas. C'est à la Une du Washington Post : « Trump ajoute des frais de 100 000 dollars pour les visas des travailleurs qualifiés, et lance aussi des visas Gold Card d'une valeur d'un million de dollars », précise le quotidien américain, selon lequel « ces mesures risquent d'être contestées en justice ». « Mais si elles étaient maintenues, remarque le Washington Post, elles restreindraient considérablement l'immigration légale, tout en ouvrant la porte aux étrangers fortunés ». Ce qui mérite quelques explications que nous donne le quotidien américain. « Les frais annuels de 100 000 dollars seraient imposés aux candidats à un visa de travail hautement qualifié, largement utilisé dans la Silicon Valley, limitant ainsi un accès primordial vers l'immigration légale ». Ce qui inquiète d'ores et déjà certains pays. Ainsi le Times Of India, remarque « que les entreprises qui recrutent des travailleurs étrangers devront désormais faire face à des dépenses plus élevées, ce qui pourrait les inciter à se tourner à nouveau vers les travailleurs américains du secteur technologique ». Notez enfin que la Gold Card, la carte en or, serait, elle, destinée aux étrangers fortunés qui pairaient 1 million de dollars pour un visa de résidence aux États-Unis. « L'essentiel, a dit Donald Trump, c'est que des gens formidables arrivent et qu'ils paient ». Une oeuvre fragile Enfin, la célèbre tapisserie de Bayeux, en Normandie, entreprend un long voyage… Et cela fait grincer des dents… C'est le journal le Monde qui s'est penché sur la question, et nous indique que « pour la première fois depuis quarante ans, la célèbre broderie du XI siècle a quitté son musée, fermé pour travaux, pour rejoindre un lieu de conservation provisoire, avant d'être prêtée au British Museum en 2026 ». Mais un si long voyage est-il bien raisonnable, pour une si longue tapisserie de 70 mètres ? Certainement pas, disent plusieurs experts, « qui ont lancé des avertissements sur la grande fragilité de l'œuvre ». Des experts qui ont « minutieusement radiographié les dégradations qui fragilisent la tapisserie (24 204 tâches, 9 646 trous, 30 déchirures) ». En 2021, les autorités culturelles régionales avaient d'ailleurs estimé que « l'œuvre n'était pas transportable, avant d'être restaurée ». Mais le calendrier a été bouleversé, sur décision du président français, Emmanuel Macron qui (en prêtant la tapisserie de Bayeux) a souhaité « revivifier » les liens entre la France et le Royaume-Uni.
Le Journal en français facile du vendredi 19 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C1de.A
durée : 00:20:38 - Journal de 18h - Les menaces et provocations de Moscou envers l'Union européenne franchissent un nouveau cap. Après l'envoi de drones dans les ciels polonais et roumain, des avions militaires russes ont survolé l'espace aérien de l'Estonie.
durée : 00:20:38 - Journal de 18h - Les menaces et provocations de Moscou envers l'Union européenne franchissent un nouveau cap. Après l'envoi de drones dans les ciels polonais et roumain, des avions militaires russes ont survolé l'espace aérien de l'Estonie.
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir. Ce vendredi 19 septembre, l'espace aérien estonien a été violé par trois avions russes.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord migratoire entre les Etats-Unis et le Ghana, sur le chanteur sénégalais Wally Seck dans la tourmente, sur l'enrôlement de soldats jordaniens par la Russie et sur l'accord entre la Chine et les Etats-Unis concernant Tik Tok. Etats-Unis/Ghana : polémique autour de l'accord migratoire Le 10 septembre, le président ghanéen John Dramani Mahama a annoncé que son pays accueillerait des ressortissants originaires d'Afrique de l'Ouest expulsés des États-Unis. Le Ghana rejoint ainsi l'Eswatini, l'Ouganda, le Rwanda et le Soudan du Sud, déjà engagés dans cette démarche. Comment expliquer que l'Administration Trump préfère rapatrier les migrants vers des « pays tiers », plutôt que de les renvoyer dans leur pays d'origine ? Quel intérêt les Etats africains ont-ils à accepter ce type d'accord ? Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI Sénégal : le chanteur Wally Seck dans la tourmente Soupçonné de transferts de fonds suspects, l'artiste sénégalais Wally Seck a annoncé mettre sa carrière musicale entre parenthèses le temps que la justice fasse son travail et l'innocente. Une décision pas anodine pour un des chanteurs les plus écoutés au Sénégal, qui a même détrôné Youssou N'dour au Billboard. Quel est exactement son rôle dans cette affaire de blanchiment présumé impliquant Amadou Sall, le fils de l'ancien président Macky Sall ? Peut-on parler d'un règlement de compte politique avec l'ancien régime, ou bien d'une simple coïncidence judiciaire ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar Russie : de nouveaux témoignages de combattants étrangers enrôlés de force Après trois de guerre, et malgré la plus grande campagne de conscription en 10 ans, lancée au printemps dernier, la Russie manque de bras pour combattre sur le front ukrainien. Sa solution : enrôler de force des combattants à l'étranger. Dernières victimes en date : des Jordaniens envoyés en première ligne sur le terrain. Sait-on comment s'y prennent les Russes ? Quels sont les autres pays particulièrement touchés par ces manœuvres ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative TikTok aux Etats-Unis : Pékin et Washington enfin d'accord Après des mois de négociations et de rebondissements, Washington et Pékin ont enfin trouvé un accord permettant de ne pas interdire Tik Tok aux Etats-Unis. Que contient cet accord ? Pourquoi les Américains craignent-il autant l'influence chinoise via TikTok ? Avec Emmanuel Véron, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)
durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
C dans l'air du 15 septembre 2025 - C'est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c'est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l'est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l'ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l'OTAN à signaler la présence d'un drone russe, quelques jours seulement après l'incursion d'une vingtaine d'engins en Pologne.Cette série d'incidents semble clairement destinée à défier l'alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l'opération « Sentinelle orientale ». L'objectif ? Protéger l'espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d'une trentaine de personnels. L'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D'autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d'envergure, mêlant armée de l'air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu'à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C'est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l'invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d'atteindre Paris en 20 minutes.L'exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
C dans l'air du 15 septembre 2025 - Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'OtanLES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
durée : 00:19:38 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En Ukraine, les Russes occupent la quasi-totalité du Donbass, à l'exception de 25% de l'oblast de Donetsk. Entre russification des territoires occupés et harcèlement aux drones dans les zones encore contrôlées par les Ukrainiens, les habitants de la région vivent dans la peur et sous la contrainte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart
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durée : 00:52:02 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce vendredi 12 septembre autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuLES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
durée : 00:23:50 - 8h30 franceinfo - L'ancien Premier ministre était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 11 septembre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Près d'une vingtaine de drones auraient violé l'espace aérien polonais, sans que l'on sache s'il s'agit d'une attaque délibérée, d'une manœuvre d'intimidation ou d'une incursion accidentelle. L'armée polonaise en a neutralisé certains, aidée d'avions néerlandais. Une première depuis 2022. Un article de Justine Brabant publié mercredi 10 septembre et lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 La fille de “l'assassin” raconte sa vérité sur son père Georges ArnaudDans “In violentia veritas” (éditions Grasset), son premier livre, Catherine Girard explore sa généalogie au prisme de la violence à partir de l'aveu que son père lui a fait à l'âge de 14 ans quand elle a découvert qu'on la surnommait la “fille de l'assassin”. Un camarade de classe lui raconte qu'elle doit ce surnom à son père Henri Girard, plus connu sous son nom de plume Georges Arnaud du “Salaire de la peur”, qui aurait tué son père, sa tante et une servante en octobre 1941. L'adolescente, stupéfaite, explique qu'à peine rentrée chez elle, elle interpelle son père qui lui confesse alors l'innommable. Pourtant, lors de son procès en 1943, défendu par le grand pénaliste Maurice Garçon et face aux incohérences du dossier, il est acquitté alors que tout le conduisait à la guillotine. Dans cet ouvrage, Catherine Girard remet en cause la vérité judiciaire. Elle explore à travers ce livre intime ce qui a pu conduire son père à ce geste fatal : emprise de son propre père, amour de sa mère, tante en mal d'enfant…Incursion de drones russes en Pologne : l'OTAN et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'OTAN d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'OTAN.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte une histoire de Noël alors qu'au Vénézuela, le président Nicolas Maduro a avancé cette fête au 1er octobre. Marie Bonnisseau se rend en Allemagne où Markus Söder, président de la très conservatrice Union chrétienne-sociale (CSU), passe son temps à poster des photos de lui mangeant des saucisses sur les réseaux sociaux pour s'attaquer à ses opposants végétariens. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 11/09/2025 Incursion de drones russes en Pologne : l'Otan et l'Europe mises à l'épreuve ?Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs drones russes ont franchi la frontière ukrainienne pour entrer en Pologne alors que la Russie a lancé 458 drones et missiles contre l'Ukraine, selon Kiev. La Pologne a immédiatement demandé à l'Otan d'activer l'article 4 de son traité, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l'un de ses membres. L'armée russe a affirmé hier qu'”il n'y avait aucune intention d'attaquer des cibles sur le territoire polonais”. Les réactions européennes ont été unanimes pour condamner cette violation de l'espace aérien polonais. Cette incursion intervient alors que la Russie et la Biélorussie vont mener des exercices militaires en territoire biélorusse dans les jours qui viennent, ce qui pourrait donner lieu à “des provocations, des sabotages et des agressions potentielles” à l'égard de la Pologne, selon le chef d'état-major général de l'armée polonaise. Le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, a affirmé : “Mon message est clair. Mettez fin à la guerre en Ukraine, cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan.” Cette incursion de drones russes en Pologne est-elle un signe d'escalade de la menace russe contre l'Europe ? On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, ancien chercheur du collège de défense de l'OTAN, Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l'Ifri et Vera Grantseva, politologue, spécialiste de la Russie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 11 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:52:45 - Les informés de franceinfo - Du lundi au jeudi, les informés de franceinfo débattent de l'actualité autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 02:29:35 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:00:55 - Journal de 10h - Des bombardements d'une ampleur inédite. Plus de 800 drones, 13 missiles, entre hier soir et ce matin, l'Ukraine a été la cible d'intenses bombardements russes. La plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit, selon l'armée de l'air ukrainienne.
durée : 00:07:36 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Alors que la "coalition des volontaires", les alliés de l'Ukraine, se réunit à Paris, une pétition en ligne lance l'idée de verrouiller le ciel ukrainien, de mettre en place un bouclier du ciel capable d'intercepter les drones russes qui arrivent par centaines chaque semaine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invité du 26 août 2025 avec Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, correspondant notamment pour RFI et le Figaro, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).La guerre ouverte entre Donald Trump et la Réserve fédérale a franchi un nouveau cap lundi 25 août, avec l'annonce par le président américain du limogeage "immédiat" d'une gouverneure de la Fed, Lisa Cook, sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoi accentue encore davantage la pression sur la Banque centrale américaine, une institution indépendante. Vendredi, Donald Trump avait prévenu qu'il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", a fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Un limogeage qui intervient dans un contexte de défiance vis-à-vis des prises de position de Donald Trump. Sa décision de mobiliser la garde nationale à Washington, pour "nettoyer" la capitale américaine, qu'il a décrite comme "envahie par les gangs", fait polémique. Les statistiques de la police de la capitale montrent pourtant un recul de la criminalité violente entre 2023 et 2024, même si cette baisse est intervenue après une forte augmentation post-Covid. Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, et auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes", aux éditions Grasset est notre invité. Il reviendra avec nous sur les accusations de penchant dictatorial dont Donald Trump fait l'objet. "Beaucoup de gens disent "peut-être que nous aimerions avoir un dictateur. Je n'aime pas les dictateurs", a déclaré le président américain hier lors d'une conférence de presse. Il répondait ainsi au gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker, qui avait affirmé à propos de la mobilisation de la garde nationale : "si cela arrivait dans n'importe quel autre pays, nous n'aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir."