Podcasts about russes

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C dans l'air
Jean-Noël Barrot: Où en est l'Europe et la France face à la progression Russe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 5:27


Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'Europe.Jean-Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Depuis le discours violent de JD Vance à Munich, est-ce que la ligne entre le quai d'orsay et Washington est coupée? Quid des sanctions promises faute de cessez le feu par le président Macron et l'Europe? Quel est le poids de l'Europe face aux Russes et à la guerre commerciale lancée par Trump? C'est un entretien exclusif mené par Caroline Roux.

C dans l'air
L'Amérique de Trump sous influence Russe grace à la désinformation

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 7:06


C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeA quel point l'Amérique a t-elle été infiltrée par les Russes? On a beaucoup parlé des campagnes de désinformation qu'auraient mis en place la Russie pour influer sur les élections présidentielles. Nous avons rencontré un membre important de l'équipe chargée de déstabiliser certains régimes, c'est la 1ère fois qu'il témoigne. Il est...américain.Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon

Invité de la mi-journée
Frappes israéliennes en Iran: «Une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 18:52


Regain de tensions géopolitiques au Moyen-Orient après les frappes d'Israël contre l'Iran, visant son programme nucléaire et ses installations militaires. Au moins 20 hauts gradés iraniens ont été tués. Malgré l'enthousiasme de Donald Trump, Washington assure ne pas être impliqué dans ces frappes et avoir juste été prévenu. Des frappes qui interviennent au lendemain de l'annonce, par l'Iran, de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Analyse et décryptage avec l'invitée de la mi-journée de RFI, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre d'études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération.  RFI : Ces frappes interviennent au lendemain de l'annonce par l'Iran de l'accélération de sa production d'uranium enrichi. Fallait-il s'attendre à cette réaction militaire israélienne ? Héloïse Fayet : Tout d'abord, l'annonce iranienne d'hier, sur l'accélération de son programme, est elle-même une réaction à une motion de censure qui a été décidée au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique, donc l'agence qui supervise notamment le programme nucléaire iranien. On est sur un enchaînement de causes et de conséquences. Cependant, la frappe israélienne, enfin l'opération israélienne, est à voir dans un contexte beaucoup plus global. Cela fait plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, qu'Israël s'inquiète de la menace que représente l'Iran pour sa sécurité. Et s'inquiète beaucoup plus d'un programme de missiles balistiques conventionnels qui existe – et que l'Iran a déjà employé à plusieurs reprises contre Israël – plutôt que d'une menace nucléaire. Qui pour l'instant ne s'est pas concrétisée. Car rappelons qu'aujourd'hui, tous les services de renseignement du monde – ceux qui s'y intéressent –s'accordent à dire que l'Iran n'a pas d'arme nucléaire fonctionnelle. Et donc aujourd'hui ne présentait pas de menace nucléaire directe et concrète pour Israël. Qui, rappelons-le, est un État qui possède l'arme nucléaire. Le site de Natanz a été touché, mais pas ceux de Fordow et d'Ispahan. Est-ce que Natanz a un intérêt particulier pour l'armée israélienne ? Aujourd'hui, il y a deux sites principaux qui concourent à la progression du programme nucléaire iranien : le site de Natanz  et le site de Fordow. En réalité, le site de Fordow est plus important pour le programme nucléaire iranien, mais il est aussi beaucoup mieux protégé. Étant donné que c'est un site en grande partie construit sous une montagne qui est donc bunkérisé et qui est extrêmement difficile à détruire. Si les Israéliens veulent effectuer des dégâts importants sur le site de Fordow, ils auraient besoin de bombes pénétrantes qu'ils n'ont pas dans leur arsenal. Ils auraient besoin d'un soutien américain s'ils voulaient faire des dommages importants sur le site de Fordow. C'est pour cela qu'ils se sont plus concentrés sur le site de Natanz qui lui est moins protégé. Mais à ce stade, c'est assez compliqué de voir, de comprendre l'étendue des dégâts qui ont été provoqués par les frappes israéliennes. Les Israéliens affirment qu'ils ont détruit des installations souterraines à Natanz. Pour l'instant, l'analyse des images satellitaires montre plutôt la destruction d'infrastructures vitales pour le bon fonctionnement du site. Mais peut-être pas de centrifugeuses, la pièce principale de la production d'uranium utilisée par l'Iran. Aujourd'hui, c'est trop tôt pour évaluer l'impact concret qui est fait par ces frappes sur le programme nucléaire iranien. En réalité, pour moi, c'est presque une attaque contre-productive par rapport au nucléaire iranien, étant donné que les dégâts ne sont à priori pas si importants que cela, mais que l'Iran avait toujours affirmé que si jamais il y avait des attaques contre ses installations nucléaires, alors plus rien ne les arrêterait pour sortir du traité de non-prolifération nucléaire et franchir le seuil nucléaire, donc effectuer les étapes techniques nécessaires pour développer une arme nucléaire. Il faut espérer que les Israéliens aient une vision différente de la chose, avec peut-être du renseignement supplémentaire. Sinon, ils viennent de donner aux Iraniens l'excuse dont ils avaient besoin pour continuer leur programme nucléaire. D'un point de vue strictement légal, du droit international, Israël avait-il le droit de frapper ces installations nucléaires ? C'est assez complexe parce que les États peuvent frapper un État souverain si jamais il y a une menace imminente sur leur propre sécurité et leur propre souveraineté. Ce sera le défi pour Israël qui, il faut le rappeler, n'est pas à une violation du droit international près, mais va devoir justifier son attaque. Ils ont commencé à le faire, notamment en publiant des vidéos et des documents et leurs propres analyses où ils considèrent que la menace iranienne sur le territoire israélien était imminente. On peut avoir une analyse un petit peu différente. Mais il faut rappeler, comme l'explique Rafael Grossi, le directeur de l'AIEA, qu'il y a un statut particulier autour des centrales nucléaires qui sont censées être des sites sensibles que l'on est censé s'abstenir de frapper. On voit bien que les Russes n'ont pas ce genre de précaution en Ukraine, où ils attaquent régulièrement la centrale de Zaporijjia. Là, nous sommes sur des échelles différentes, étant donné que le site de Natanz pose moins de risque en terme d'accidents nucléaires que Zaporijjia. Pour l'instant, l'Agence Internationale de l'énergie atomique se montre assez rassurante par rapport à la situation à Natanz. En tout cas, cela montre quand même une tendance globale à attaquer des sites nucléaires civils à des fins militaires. Quel était l'objectif d'Israël selon vous ? Prouver à l'Iran qu'il peut le frapper sur son sol, sur ses installations nucléaires ? Il faut se rappeler que ce n'est pas la première fois qu'Israël frappe l'Iran directement sur son territoire. En octobre dernier, il y avait eu un enchaînement similaire. Après la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, par une frappe israélienne au Liban, les Iraniens avaient répliqué en frappant le territoire israélien, ce qui n'avait quasiment pas fait de dégâts. Ensuite, les Israéliens avaient répondu à cette frappe iranienne par des frappes sur le territoire iranien. Ils avaient déjà démontré leurs excellentes capacités de ciblage. C'est-à-dire qu'ils savaient précisément où est tel matériel, ce qui va provoquer des dégâts importants, ce qui est important pour le régime iranien. À l'époque, ils avaient détruit certains éléments de défense antiaérienne de sites sensibles du programme balistique conventionnel iranien. Là, ils montrent qu'ils peuvent le refaire. Il montre aussi qu'ils ne laissent aucune chance à la diplomatie, aucune chance aux négociations. Donald Trump avait donné le 12 juin comme date butoir des négociations sur le nucléaire iranien, qui avaient lieu entre l'Iran et les États-Unis. Il n'y a pas eu d'accord avant le 12 juin. Les Israéliens se sont sentis capables et libérés peut-être d'une sorte d'obligation vis-à-vis des États-Unis pour conduire ces frappes sur le territoire iranien. Avec, il faut le rappeler, l'autorisation évidemment des États-Unis. Donald Trump a reconnu qu'il avait été mis au courant et qu'il ne s'y était pas opposé. Il y a certains officiels israéliens qui affirment qu'ils ont eu un « green-light », un feu vert en français, donc un soutien total. Alors, pas de soutien militaire concret parce qu'à mon sens, les Américains essaient de se protéger pour éviter les répliques sur leurs propres installations militaires au Moyen-Orient. Mais il est possible qu'il y ait eu du soutien en termes de renseignement et un soutien aussi politique, évidemment. L'attaque de drones conduite en riposte sur le territoire israélien par l'Iran semble plus symbolique que réellement menaçante... Oui, les drones ont quasiment tous été interceptés avant même qu'ils n'atteignent l'espace aérien israélien. Les Iraniens devaient faire quelque chose pour répliquer immédiatement. S'il y a une riposte plus importante, elle va probablement prendre un peu plus de temps à être conçue. Parce que, comme on l'a expliqué, l'état-major iranien, qui aurait été capable de concevoir une opération et de la coordonner, a été tué. Alors, les remplaçants ont déjà été nommés pour une partie, mais il y a quand même une expertise qui a été perdue. Il y a des sites qui ont été endommagés, mais il y a aussi des lanceurs mobiles. Is ont encore la possibilité de faire des frappes contre le territoire israélien. Mais là aussi, c'est aux Iraniens de choisir s'ils veulent effectuer une attaque « tout pour le tout ». C'est-à-dire une attaque saturante avec plusieurs centaines de missiles balistiques sur une échelle encore plus importante que ce qu'on a connu en avril et en octobre. Qui pourrait réellement causer des dégâts sur le territoire israélien s'il y a une saturation de la défense anti-missile israélienne et avec un soutien occidental. Mais ce qui provoquerait peut-être de nouveau une réponse israélienne. À ce jeu-là, il est possible qu'Israël puisse tenir plus longtemps, notamment parce qu'ils sont soutenus par les Occidentaux. Ce sont les Iraniens qui ont les cartes en main, mais peut être moins de cartes qu'avant la frappe israélienne – car c'est évidemment l'objectif d'Israël que de frapper cet arsenal balistique. Ils peuvent aussi, comme on l'a dit, frapper des sites américains dans la région, mais peut-être qu'ils n'ont pas envie de trop impliquer les Américains dans cette histoire. On ne peut pas vraiment faire de pronostic. On scrutera avec beaucoup d'attention toutes les déclarations iraniennes ces prochains jours. Et les mouvements autour des bases de missiles balistiques iraniens. Est-ce une grosse perte pour l'Iran, tous ces hauts responsables qui ont été tués ? C'est une perte importante, parce que cela montre un certain état de faiblesse du régime iranien. Selon certaines informations qui commencent à apparaître, ils auraient tous été réunis dans le même bunker pour une réunion. Donc évidemment, c'étaient des cibles assez faciles à frapper. Il est quand même assez surprenant que, alors qu'il y avait déjà eu des alertes la nuit précédente concernant de possibles frappes israéliennes, que le régime iranien n'ait pris quasiment pas de précautions. Est-ce une sorte d'arrogance du côté iranien ? Mais aussi, du côté israélien, ils ne semblent pas trop se préparer, eux, à une riposte iranienne. Il est certain que, dans l'histoire, les principales victimes, ce sont les populations. C'est peut-être cela que cherche Israël, essayer à nouveau de provoquer les populations iraniennes à se révolter contre le régime. Mais même la stratégie de pression maximale économique qui avait été mise en œuvre par les États-Unis n'a pas réussi. Il me semble peu probable que cet objectif de changement de régime, qui est poursuivi insidieusement par Israël, n'aboutisse. Les États-Unis et l'Iran négocient directement en ce moment. Un sixième cycle de discussion était prévu ce dimanche. Pensez-vous qu'il aura lieu ? Les Iraniens ont dit évidemment qu'ils n'y participeraient pas. Comme tout le monde, ce vendredi matin, on se réveille et on voit l'interview de Donald Trump dans Fox News qui dit : « J'espère qu'ils viendront à la table des négociations tout de même dimanche, même s'il y aura une partie qui sera absente. » Parce qu'une partie des négociateurs ont été tués dans la frappe israélienne. Cela montre une telle déconnexion, je trouve, entre les enjeux réels et cette façon de communiquer par Donald Trump. Cela ne peut que mettre à mon avis de l'huile sur le feu. S'il imaginait qu'une telle opération, qu'il a approuvé, pourrait n'avoir aucune conséquence sur les négociations, je pense qu'il s'est complètement fourvoyé. Mais voilà, c'est la politique étrangère de Donald Trump.   À lire aussiToutes les dernières infos sur l'Iran

Le monde d'Elodie
J.R. dos Santos enquête sur les liens entre Donald Trump et la Russie : "Les Russes savent quelque chose qui est très embarrassant"

Le monde d'Elodie

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 20:04


durée : 00:20:04 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Jeudi 12 juin 2025 : le journaliste et écrivain portugais José Rodrigues dos Santos. Il publie le thriller "Protocole chaos : Quels sont les liens entre Trump et la Russie ?", aux éditions Hervé Chopin.

Invité Afrique
Mali: «Quand on fait la balance, l'action de Wagner est mitigée voire négative»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 7:51


Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance.  Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent.  Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Nouvelles frappes meurtrières russes sur Kharkiv : Une paix plus que jamais utopique ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 8:29


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation entre la Russie et l'Ukraine, des nouvelles frappes meurtrières et d'une paix qui s'éloigne de plus en plus.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Punchline - Nouvelles frappes meurtrières russes sur Kharkiv : Une paix plus que jamais utopique ?

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 8:29


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation entre la Russie et l'Ukraine, des nouvelles frappes meurtrières et d'une paix qui s'éloigne de plus en plus.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
En Italie, la naturalisation au cœur d'un nouveau débat politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 19:29


Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés.  Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.  

Accents d'Europe
En Italie, la naturalisation au cœur d'un nouveau débat politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 19:29


Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés.  Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.  

C l'Hebdo
Comment Zelensky a-t-il mené deux opérations secrètes contre les Russes ?

C l'Hebdo

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 23:30


Comment Volodymyr Zelensky a-t-il monté dans le plus grand secret deux opérations très sophistiquées contre les Russes ? Jusqu'où ira la vengeance de Vladimir Poutine ? L'opération secrète baptisée “Toile d'araignée” soulève une question brûlante : l'ancien président américain était-il informé des manœuvres en coulisses ? Sur le terrain, Vladimir Poutine essuie une nouvelle humiliation, cette fois infligée par des drones ukrainiens d'une précision redoutable. Une riposte massive s'organise. On en parle avec les journalistes Gallagher Fenwick et Ariane Chemin.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.

Lignes de défense
Ukraine: les drones prennent l'ascendant sur les autres armements

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:59


En frappant des bombardiers stratégiques dimanche 1er juin au cœur de la Russie avec de simples drones, l'Ukraine a réalisé un coup d'éclat qui constitue un cinglant revers pour Moscou. Selon des observateurs occidentaux, cette opération pourrait bien redéfinir la façon de conduire les opérations militaires, la guerre d'Ukraine étant devenue une guerre des drones. En visant une quarantaine d'appareils stratégiques à plusieurs milliers de kilomètres de distance, l'Opération Toile d'Araignée marque un jalon dans l'utilisation des drones au combat. Près de 4,5 millions de drones en 2025, l'objectif de production ukrainien est révélateur de la place dévolue désormais aux Munitions télé opérées. Et les russes ne sont pas en reste puisque les drones iraniens Shahed sont désormais produits en Russie.Les drones sont donc devenus l'arme principale de ce conflit, pointe Philippe Gros de la Fondation pour la Recherche Stratégique : « Déjà parce qu'ils ont les moyens, ils en produisent de plus en plus, donc ils ont de plus en plus de munitions à balancer des deux côtés. C'est un des rares domaines où la base industrielle de défense des Russes continue de s'étendre. Le reste, ils n'y arrivent pas aussi bien. Sur les matériels terrestres, c'est plus difficile, en revanche, ils font de plus en plus de drones et il en faut de plus en plus pour surclasser les défenses aériennes adverses qui s'adaptent. »À lire aussiOpération «Toile d'araignée»: ce que disent les images de l'attaque de drones ukrainiens en RussiePas de révolution pour les drones terrestresLes problématiques de la ligne de front obligent à une constante évolution, on assiste à une véritable course à l'innovation. Innovations dans le domaine des drones aériens seulement, car les drones terrestres n'ont pas encore fait leur révolution, analyse le Général de division aérienne Vincent Breton en charge du Centre interarmées de concept, de doctrine et d'expérimentation à l'École militaire (CICDE) à Paris. « Le problème des drones terrestres, il est de plusieurs natures. Le premier, c'est qu'ils sont très handicapés par le terrain sur lequel ils évoluent, souvent défoncé, malaxé par les tirs d'artillerie, énumère-t-il. Ils se coincent ou ils se retournent. Ils souffrent aussi de problèmes de masques de terrain, donc de masques entre l'opérateur et le drone. Masques liés justement aux reliefs ou aux arbres, c'est un sujet qui limite en fait leur portée. Et puis troisième problème, c'est la menace permanente des drones aériens, et ce, d'autant plus que ces drones terrestres sont assez facilement repérés. Et donc, ils font l'objet d'un ciblage intensif par les drones kamikazes aériens. »L'autonomie grâce à l'intelligence artificielleLe long de la ligne de front ukrainienne, sur une bande de soixante kilomètres tout est brouillé. La résilience est obtenue grâce à l'intelligence artificielle qui permet l'autonomisation de la phase d'impact. Ainsi, sur les FPV, soit les drones pilotés au travers d'un dispositif vidéo, les chances de succès passent de 10 % à 80 %. Les drones filaires sont aussi une alternative.Côté ukrainien l'innovation vient du bas alors qu'elle est beaucoup plus centralisée côté russe souligne Philippe Gros, « Le système russe reste quand même beaucoup plus institutionnalisé et avec une main de la bureaucratie de défense beaucoup plus forte que l'affaire ukrainienne, qui est une forme de chaos organisé. Comme disent les Ukrainiens, c'est la jungle versus le zoo. Il y a un peu de zoo et beaucoup de jungle. Les Ukrainiens continuent d'avoir un facteur de supériorité sur une grosse part des innovations, mais pas toutes. « Il y a des tas de trucs dans lesquels les Russes innovent aussi. Le schéma le plus courant reste quand même que les Ukrainiens restent les plus innovants et que les Russes suivent, rattrapent. Par rapport aux drones que leur ont livrés les Iraniens au départ, les Russes, ils innovent dans le Shahed [Shahed 136 drone à voilure fixe de longue portée, NDLR], c'est sûr, ou dans le Lancet [Munition télé opérée] ou autre. « Dans les drones à longue portée, regardez où en étaient les Ukrainiens il y a deux ans : ils bidouillaient des trucs pour essayer. Et là maintenant, ils ont atteint la parité avec les Russes, depuis l'an dernier. Les Ukrainiens ont fait un effort énorme. Et puis dans les drones du combat au contact, dans la profondeur tactique immédiate, les 15/20 km, les deux belligérants se tirent la bourre. Innovations contre innovations, mais c'est quand même les Ukrainiens qui ont la main là-dessus. Et c'est quand même les Ukrainiens qui ont la main en termes d'effets stratégiques, parce qu'ils tiennent avec cette capacité drone ».Les mises à jour des machines et des logiciels embarqués ont lieu plusieurs fois par mois. Prochaine étape attendue, ce sont les drones de défense capables de stopper des raids adverses, ce qui a justement manqué aux russes, pour protéger leurs aérodromes stratégiques.

Les histoires de 28 Minutes
Trump et le "travel ban", opération "Toile d'araignée" : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 07/06/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité internationale avec nos clubistes : Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à "France 24", Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien "Grazia", Lionel Zinsou, économiste, ancien Premier ministre de la République du Bénin et le dessinateur de presse Nicolas Vadot.Ukraine : faut-il réussir des exploits militaires pour gagner la paix ?Dimanche 1er juin, l'Ukraine a mené avec succès l'opération "Toile d'araignée". Des drones "FPV" armés de charges explosives ont mis hors d'état de nuire plusieurs aéronefs de l'armée de l'air russe. Parmi les avions cloués au sol figurent notamment des bombardiers stratégiques. Cette attaque spectaculaire intervient alors que les négociations patinent entre Russes et Ukrainiens. Pour peser dans les négociations, l'Ukraine doit-elle s'en remettre à des exploits militaires ? Travel ban : pourquoi Donald Trump prend-il l'Europe comme repoussoir ?Mercredi 4 juin, Donald Trump a renoué avec le "travel ban", méthode appliquée lors de son premier mandat qui interdit aux ressortissants de certains pays de fouler le sol américain. Parmi les nations mises au ban, on retrouve, entre autres, l'Iran, le Congo ou l'Afghanistan. Raison invoquée par Donald Trump : "Nous ne laisserons pas ce qui s'est passé en Europe arriver en Amérique", faisant référence aux attaques terroristes liées, selon lui, à une "immigration ouverte". Des propos qui font écho à ceux de J.D. Vance qui soutenait dès février à Munich qu'"aucun électeur sur ce continent n'est allé aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d'immigrants non contrôlés". Pourquoi l'Europe fait-elle office de repoussoir pour les États-Unis ? Pierre Fabry est docteur en histoire contemporaine et spécialiste de l'histoire sociale. Il publie "Histoire de Monaco" (éditions Passés composés), le tout premier ouvrage académique qui retrace l'histoire contemporaine de la principauté monégasque, notamment politique, culturelle et artistique, au travers des figures qui ont marqué Monaco. Valérie Brochard nous emmène en Italie où, depuis le 12 mai, les restrictions de poids et de taille qui pesaient sur les animaux de compagnie dans les avions sont caduques. Désormais, même les animaux de compagnie "surdimensionnés" pourront enfin voler à proximité de leur famille sans être relégués en soute, s'est félicitée l'Autorité italienne de l'aviation civile. Il ne reste plus qu'à trouver l'équilibre entre bien-être animal et bien-être des passagers.Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Arnold Schwarzenegger. Les passagers du métro autrichien ont eu la surprise d'être félicités par la star d'Hollywood pour leur "engagement en faveur d'une planète en bonne santé". L'interprète de Terminator est à Vienne cette semaine pour un sommet annuel consacré au climat. Mercredi 4 juin, Lee Jae-myung a été élu président de la Corée du Sud. Jean-Mathieu Pernin en a profité pour zapper sur la télévision sud-coréenne et suivre la folle soirée électorale : les avatars déjantés des candidats n'ont pas manqué de surprendre. Marjorie Adelson s'interroge sur la place qu'occupe la pornographie dans notre société. Les sites PornHub, YouPorn et RedTube, géants du secteur, se sont retirés du marché français face à l'épineuse question de la vérification de l'âge des internautes. Peut-on se passer de porno ? Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi les Belges ont-ils choisi le Manneken-Pis comme monument national ? 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

Matin Première
Russes et Ukrainiens et rencontrent

Matin Première

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 4:12


Nouvelle rencontre aujourd'hui à Istanbul, entre Russes et Ukrainiens. Tout à l'heure ils vont reprendre des pourpalers de paix Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Entrez sans frapper
Élections présidentielles en Pologne/Décès du pompier Maxime Coessens/Des traces de cannabis dans les bonbons Haribo/Le PSG, gagnant de la Ligue des Champions/Nasser al-Khelaïfi et le sportwashing

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 7:55


Élections présidentielles en Pologne : Un pouvoir à deux têtes qui regarde dans deux directions opposées et qui va compliquer la gestion du pays Liège : Maxime Coessens, pompier décédé suite à une intervention à la prison de Lantin Istanbul : Négociations entre Russes et Ukrainiens Haribo rappelle des sachets de bonbons dans lesquels on a retrouvé de traces de cannabis dedans Le PSG a gagné la Ligue des Champions ce week-end Le Président du PSG Nasser al-Khelaïfi, le lien foot entre la France et le Quatar, un des acteurs du sportwashing que mène le Quatar Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

TOCSIN PODCAST
La Matinale Tocsin du 28/05 : TMC s'attaque aux « pro-Russes » : Avec Idriss Aberkane et Amélie Ismaili

TOCSIN PODCAST

Play Episode Listen Later May 28, 2025 140:28


Retrouvez la matinale du 28 mai 2025 avec Clémence Houdiakova, au menu :2:30 Prostitution au sein de l'ASE : un éducateur répond à Karl Zéro

Les matins du samedi
Enquête sur les blessés et les morts russes

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:45


durée : 00:04:45 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin, journaliste au service cartographie du Monde, nous raconte le front de la guerre en Ukraine... du côté russe. Un front qui rappelle tragiquement celui de 14-18 : guerre de position, assauts meurtriers, et soldats blessés en masse.

Un air d'amérique
AGRICULTURE - Les engrais russes sont devenus incontournables

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 1:25


La surtaxe sur les engrais russes votée par le Parlement européen inquiète les agriculteurs français. Des engrais plus chers, ce sont forcément des coûts de production plus élevés. Or, ces engrais sont devenus incontournables...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Natalia, soldate ukrainienne de Marioupol détenue par l'armée russe pendant six mois

Les matins

Play Episode Listen Later May 23, 2025 4:35


durée : 00:04:35 - Comme personne - Il y a trois ans, la ville de Marioupol, en Ukraine, tombait aux mains de la Russie, après un blocus de trois mois. Un siège qui a fait selon Kiev au moins 26 000 morts. Le 12 avril 2022, Natalia, jeune sergente alors âgée de 21 ans, était arrêtée par les Russes.

Le Reportage de la rédaction
Natalia, soldate ukrainienne de Marioupol détenue par l'armée russe pendant six mois

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later May 23, 2025 4:35


durée : 00:04:35 - Comme personne - Il y a trois ans, la ville de Marioupol, en Ukraine, tombait aux mains de la Russie, après un blocus de trois mois. Un siège qui a fait selon Kiev au moins 26 000 morts. Le 12 avril 2022, Natalia, jeune sergente alors âgée de 21 ans, était arrêtée par les Russes.

Metal Nerdery
#301 THE METAL DAYS OF YORE: OUR FORMATIVE METAL YEARS

Metal Nerdery

Play Episode Listen Later May 22, 2025 88:03


“You'll be divorced, alone, and flaccid…” Let's go back a few years, back to a time when we were young and impressionable and just starting out on our respective metal odysseys as fans and purveyors of all things metal, including (but not limited to) the hard rock of our childhood years in the late 70's to the plethora of NWOBHM, thrash, and other classic metal bands we discovered during our teen years in the late 80's and early 90's.  Back to a time when wearing a newly purchased tour shirt from a show the night before to school the next day was a sacred badge of honor, a time when local bands gave out flyers for shows that included “treasure map” style instructions for locating the venue, and a time when we each had our own personal attaché case containing the cassettes we'd recently procured (or otherwise came into possession of) on our unquenchable thirst and unending quest for anything and everything metal.  Imagine what “Miss Piggy with laryngitis” might sound like and remember to never do people dirty, because just like Pepperidge Farms, karma remembers. Get ready for a “crombination” of “skythes…or scythes”, discover some of the most absurdly talented drummers and bassists in the world today, and prepare to behold one of, if not the best, thrash bands from the local scene back in the day when you JOIN US as we travel back in time to THE METAL DAYS OF YORE: OUR FORMATIVE METAL YEARS.   Visit www.metalnerdery.com/podcast for more on this episode Help Support Metal Nerdery https://www.patreon.com/metalnerderypodcast   Leave us a Voicemail to be played on a future episode: 980-666-8182 Metal Nerdery Tees and Hoodies – metalnerdery.com/merch and kindly leave us a review and/or rating on the iTunes/Apple Podcasts - Spotify or your favorite Podcast app Follow us on the Socials: Facebook - Instagram - TikTok Email: metalnerdery@gmail.com Metal Nerdery Munchies on YouTube @metalnerderypodcast Show Notes: (00:01): “He's 70…and he's in great shape.” / #DLR / “He started getting a salary and not royalties…”/ MichaelAnthony #⁠VanHalen⁠ / #RussellsReflectionsDavidLeeRothEdition / “Apparently he's got a #teenieweenie …”/ “There it is…right there…”/ “I think he's fine…”/ #networth / “He was a 20% member, manager Noel Monk being the 5th…” / ***WARNING: #listenerdiscretionisadvised *** / “Once we hit 6 years, we need to do something…maybe we should do our own version of it…”/ “That makes me 100% flaccid…”/ ***WELCOME BACK TO THE METAL NERDERY PODCAST FROM DEEP WITHIN THE BUNKERPOON!!!*** / “Sounds too much like #MissPiggy with laryngitis…”  (09:40): “I feel like my whole routine is shot…I talked about it too much…”/ “You mean the front parking or the rear parking?” / “We may be ordering a pizza halfway through this…”/ “You're gonna be hammered later…”/ “I started to mention it on the #Patreon…”/ “You can't enjoy ANYTHING anymore because EVERYTHING is stupid…”/ #CharlesBerthoud / “I recognize that name…”/ #bassvirtuoso / FADE TO BLACK #fretlessbass / “That's next level…”   (18:00): “Let's talk about the #Patreons first…”/ #PatreonShoutOut / ***JOIN US ON THE PATREON AT ⁠patreon.com/metalnerderypodcast⁠ *** / “Hail TO all…he's got a case of the Russes today…”/ ***JOIN US on #Instagram and #YouTube and #Facebook and #TikTok or EMAIL US at ⁠metalnerdery@gmail.com⁠ or VOICEMAIL US AT 980-666-8182!!!*** / #GalacticEmpire / THE IMPERIAL MARCH / “A #crombination of #KISS and #⁠Slipknot⁠ #KISSKnot …” / “That's what this show is about…it's about learning.”/ “Haven't heard from Milla (Milley) or Geeoff…”/ “It's just on the edge of being annoying as fuck…or impossible to stand…”/ #sixyearanniversary #metalnerderypodcast / “First of all, we got an email from a girl…”/ #Leafblower #wellplayyourshittah / “Burn Cruise? That sounds awesome!” / UNSATISFIED / “Tool Doom…or Doom Tool…” / “You guys ever see this guy?” #ElEsteparioSiberiano #Blur SONG 2 (Whoo-Hoo!) / “Lars Ulrich on steroids…”/ #⁠Metallica⁠ ONE / #Prodigy  (29:31): #TheDocket METAL NERDERY PODCAST PRESENTS:  THE DAYS OF YORE – OUR FORMATIVE METAL YEARS / “What got YOU into metal…what were your earliest memories of metal?” / “He had a #KISS album in his room…I think it's #Destroyer…” / “The old #Atari2600…and #Cracked or #MADMagazine…”/ “The first thing I can remember is #TheWall…”/ “That's the first step…that is definitely a step towards metal…that's fucking metal.”/ “The #HeavyMetal movie…”/#boinkboink / “Bon era #⁠ACDC⁠ was the first thing I heard that was heavier than #KISS…”/ #QuietRiot MetalHealth / “I can't tell you how many times…every morning it was #⁠Rush ⁠#NewWorldMan…”/ #GroundhogDay   (41:41): “The first real metal tape I bought…” / “As soon as I hit play…immediately, the tonality of my life changed…”/ “Can we just…can we hear a little taste?” / #Metallica BATTERY (⁠Master of Puppets – 1986⁠) /#NoFlans #OnlyDjunts / “Every time…I'm 14 again…”/ “Going back a little bit…” #Nazareth MISS MISERY (Hair of the Dog – 1975) / “That's early #heavymetal…”/ NOTE:  He was mistaken…it was 1975, not 1973…/ “It's got skythes…or scythes…”  (48:30): “We probably got fully immersed into metal in high school…”/ The transition of our metal tastes going from middle school to high school / “Really? I thought that was a great album…”/ “When do you think you started to move into the next level of heaviness?” / “If you think back, a year in 8th grade was like 15 years…”/ “In fairness to #BonJovi dude, I know we all don't talk about it…”/ “Poon got into metal…”/ “But you went to high school for 10 years…”/ “I started seeing the division in 8th grade, and that's when I started going heavier…”/ “I just remember this girl calling me a poseur…”  (57:09): “What's the last #BigFour band you bought?” / “There's something about that record that's just all by itself…”/ “See all that stuff started blowing up in high school…”/ “Had these big suitcases that were double sided…”/ #cassettes #tapecollection / “Is it #CelticFrost or #CelticFrost? Is it #⁠CirithUngol ⁠or #CirithUngol?” / “We bonded over…not blood, but metal…”/ “That's how people met, at the mall too…”/ “That was important…you've got to get the tour shirt with the dates and the cities on the back…”/ “What was your first #⁠BlackSabbath⁠?”  (1:04:47): “What was the first band outside of #⁠TheBigFour⁠ that you got into (back then)?” / #markthetime / “They spoke to me…I gotta know how to play all the metal…starting with that one…”/ “The first 2 thrash bands…”/ “The secret is all in the gum…”/ “He ⁠Ozzy'd⁠ himself out of the band…okay I'm done…”/ “Are you sure?” / “Wait, but are you really?” / #⁠Exodus⁠ FABULOUS DISASTER ⁠(Fabulous Disaster – 1989⁠) / ***GO CHECK OUT GARY HOLT'S BOOK “A Fabulous Disaster: From the Garage to Madison Square Garden, the Hard Way*** / “You just Sabotage'd yourself…”/ “Cos it's metal as fuck, hell yeah…” / “Even when you're jamming with some dudes…”/ #riffs  (1:16:07): “High school is when we went deep into the mines of metal…and then youd' start going to shows…”/ “He would take us to #ThePit…”/ “I miss the old flyers with instructions on how to get there…like a #treasuremap on there…”/ “Would you have ever thought, 40 years later…?” / “You'll be the only one…you'll be divorced, alone, and flaccid…”/ “I think #GhostStory and #Akathesia were my favorite #AtlantaThrashBands…” / #GhostStory WHAT FEW EVEN DARE (Surrender to Death: A History of the Atlanta Metal Underground1982-1989) / “That's like Atlanta's Maiden…plus thrash…”/ HousewolfRecords / “Maybe he was a dick to dicks…”/ “Oooh, that sounds dark…”/ THANK YOU FOR JOINING US!!! / “I use a straight razor, bro…and you're a little shaky…”/ #untilthenext #outroreel

Géopolitique
L'Europe face au défi du lâchage de l'Ukraine par Donald Trump

Géopolitique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - A la suite de son appel avec Vladimir Poutine lundi, Donald Trump a donné le sentiment de se laver les mains de la suite, renvoyant Russes et Ukrainiens à une négociation sans les États-Unis. Les Européens restent au côté de l'Ukraine et ont décidé d'un 17ème paquet de sanctions contre la Russie.

InterNational
L'Europe face au défi du lâchage de l'Ukraine par Donald Trump

InterNational

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:11


durée : 00:03:11 - Géopolitique - par : Pierre Haski - A la suite de son appel avec Vladimir Poutine lundi, Donald Trump a donné le sentiment de se laver les mains de la suite, renvoyant Russes et Ukrainiens à une négociation sans les États-Unis. Les Européens restent au côté de l'Ukraine et ont décidé d'un 17ème paquet de sanctions contre la Russie.

Les journaux de France Culture
À Kherson, les maternités sont toujours en activité malgré les bombardements russes constants

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 21, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 7 h - Reportage dans cette édition dans une maternité de Kherson où les femmes ukrainiennes ont décidé de rester malgré les bombardements.

Le journal de 7h00
À Kherson, les maternités sont toujours en activité malgré les bombardements russes constants

Le journal de 7h00

Play Episode Listen Later May 21, 2025 14:33


durée : 00:14:33 - Journal de 7 h - Reportage dans cette édition dans une maternité de Kherson où les femmes ukrainiennes ont décidé de rester malgré les bombardements.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
300 Jours - 13 juillet 1944 - 9 mai 1945 : dix mois pour en finir avec Hitler - Eric Branca

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 20, 2025 49:40


Une saga palpitante sur les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.Juillet 1944. Tandis qu'à l'Est, l'Armée rouge casse définitivement les reins de la Wehrmacht (opération " Bagration") et qu'à l'Ouest, Américains et Britanniques qui piétinaient depuis le Débarquement, percent enfin les défenses allemandes (opération " Cobra"), les chefs alliés sont optimistes : la guerre en Europe sera finie à Noël. Tous se trompent. Elle durera dix mois encore. Les plus coûteux en vies humaines de tout le conflit. Comment l'Allemagne, dont les forces vives – hommes, matériels, infrastructures industrielles, ressources énergétiques – ont été saignées à blanc, a-t-elle pu tenir aussi longtemps ? Pourquoi Hitler, au contraire de Mussolini ou du dictateur roumain Antonescu, n'a-t-il pas été renversé ? Comment l'Union soviétique, dont plus de 20 millions de citoyens ont été exterminés en trois ans, est-elle parvenue, en quelques mois, à recouvrer le terrain perdu et à planter le drapeau rouge au sommet du Reichstag ? Pourquoi les États-Unis passent-ils pour le pays ayant le plus contribué à la victoire sur l'Allemagne alors que sur les 48 millions de morts provoqués par la guerre en Europe, 73 % sont des Russes (16 millions de civils et 9 millions de combattants soit 15 % de la population de l'URSS) et 0,3% seulement des Américains (140 000 morts) ? Même illusion d'optique s'agissant des accords de Yalta (février 1945) et du prétendu " partage du monde " qui en a résulté. Sait-on que ce n'est pas Roosevelt – trop rapidement taxé de complaisance avec Staline – qui a entériné les visées territoriales soviétiques sur l'Europe centrale, mais le très anticommuniste Churchill, cinq mois plus tôt à Moscou, pour préserver la sphère d'influence britannique sur la Grèce et la Méditerranée orientale ? Après tant d'ouvrages écrits sur la Seconde Guerre mondiale, raconter l'histoire de son achèvement européen était nécessaire pour tordre le cou à beaucoup d'idées reçues. C'est l'objet de ce livre dont l'originalité repose sur les angles morts qu'il a choisi d'éclairer, et la force au rare talent d'écriture de son auteur.L'auteur Eric Branca est notre invité en studioDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Patricia Allémonière - Istanbul: Russes et Ukrainiens se parlent...

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 17, 2025 9:42


C dans l'air l'invité du 16 mai 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Les délégations ukrainienne et russe, sous médiation turque, ont entamé vendredi à Istanbul leurs premières négociations directes depuis le printemps 2022 pour trouver une issue à la guerre. Mais en l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels sont jugés minces. La délégation russe est emmenée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, qualifié la veille par le président Zelensky de "pure façade". Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine. "Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur ce rendez-vous manqué entre les présidents russe et ukrainien, et sur les espoirs de paix en Ukraine. Des négociations directes pourraient-elles avoir lieu ? A quoi joue Vladimir Poutine ? Des avancées pourraient-elle sortir des discussions entre les délégations ?

Journal en français facile
Tchad: Succès Masra arrêté par la police / Fin de la rencontre entre Russes et Ukrainiens / France: les nouveaux mots du dico...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 16, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 16 mai 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfyM.A

Les informés de France Info
Rencontre en Turquie entre les Russes et les Ukrainiens

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later May 16, 2025 13:36


durée : 00:13:36 - Rencontre en Turquie entre les Russes et les Ukrainiens

Le journal de 18h00
Les pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens à Istanbul tournent au fiasco

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 16, 2025 20:56


durée : 00:20:56 - Journal de 18h - Les premiers pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine depuis plus de trois ans ont tourné court vendredi à Istanbul, une source ukrainienne accusant la délégation russe d'avoir présenté des demandes inacceptables

Les journaux de France Culture
Les pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens à Istanbul tournent au fiasco

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 16, 2025 20:56


durée : 00:20:56 - Journal de 18h - Les premiers pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine depuis plus de trois ans ont tourné court vendredi à Istanbul, une source ukrainienne accusant la délégation russe d'avoir présenté des demandes inacceptables

Accents du monde
Russie/Ukraine : premiers pourparlers de paix à Istanbul

Accents du monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, ce sont les premiers pourparlers de paix depuis plus de trois ans entre Russes et Ukrainiens. Cette rencontre vient d'avoir lieu à Istanbul. Il a été question d'un cessez-le-feu, d'une rencontre Zelensky-Poutine et d'un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp.  Avec - Pisey mam de la rédaction cambodgienne pour les exercices militaires conjoints entre la Chine et le Cambodge, les plus importants de l'histoire - Cristina Teaca pour la rédaction roumaine pour le second tour de l'élection présidentielle en Roumanie - Marcia Bechara de la rédaction brésilienne à propos des évènements organisés dans le cadre de la saison culturelle Brésil-France.

Le débat
Guerre en Ukraine : à quoi joue Vladimir Poutine ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 15, 2025 39:20


Tous les regards se portent vers Istanbul, où des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent avoir lieu. Ni Poutine, ni Zelensky ne seront présents. La Russie se dit prête à de "possibles compromis". L'Ukraine elle, veut discuter d'un cessez-le-feu, mais selon Donald Trump rien ne peut se passer avant qu'il rencontre Vladimir Poutine. 

True Story
NOS CRÉATIONS ORIGINALES | La tuerie de Louveciennes ou l'adolescent tueur

True Story

Play Episode Listen Later May 12, 2025 56:42


Vous aimez Les Fabuleux Destins, le podcast Bababam Originals qui vous plonge dans les destins les plus surprenants et incroyables ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Home(icides), le podcast true crime de Bababam. Bonne écoute ! En février 1995, six cadavres, des Russes, sont retrouvés dans une villa en plein cœur de la banlieue chic de Louveciennes, près de Paris. Tous gisent dans une marre de sang, une balle dans la tête. C'est un véritable massacre, un huis clos sordide. Il n'y a que deux survivants : Alexi, 16 ans, et sa demi-sœur Nathalie, 3 ans et demi. Les deux enfants viennent de perdre une partie de leur famille, dont leur père, un entrepreneur millionnaire : Evguéni Polevoï. Le jeune Alexi devient vite l'unique suspect... Dans cette saison de Home(icides), Caroline Nogueras vous raconte ce fait-divers complexe, qui a tous les ingrédients d'un grand polar. Un podcast Bababam Originals Voix : Caroline Nogueras Ecriture : Capucine Lebot En partenariat avec upday.  Première diffusion : 16 mars 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

C dans l'air
Bertrand Badie - 8 mai: peut-on encore faire la paix?

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 9, 2025 11:10


C dans l'air l'invitée du 8 mai 2025 : Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences-Po Paris, spécialiste des relations internationales, auteur de "L'Art de la paix" (Flammarion).8 mai 1945 - 8 mai 2025 : peut-on encore croire en la paix ? 80 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, les commémorations se font en ordre dispersé. Alors que reste-t-il de l'ordre mondial issu de la paix de 1945 et des traités qui en ont découlé ? Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, est notre invité. Alors que les conflits en Ukraine, au Proche Orient, et désormais entre l'Inde et le Pakistan, ne semblent pas trouver d'issue, comment définir ce monde nouveau, issu de la chute de l'URSS et des décolonisations ? Les volontés de médiation de Donald Trump pour mettre fin aux conflits peuvent-elles aboutir, et qu'est-ce que cela dit de la puissance américaine ? Alors qu'une trêve de trois jours avait été annoncée par la Russie, l'Ukraine accuse ce matin les Russes d'avoir bombardé la région de Soumy. Pourquoi toute tentative de cessez-le-feu n'est-elle pas respectée, comme on a aussi pu le voir dans le cas du conflit au Proche-Orient? Enfin, dans ce monde, comment impulser la voie d'une paix durable ?

Le journal de 18h00
Un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" russes

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 9, 2025 19:44


durée : 00:19:44 - Journal de 18h - Une annonce qui intervient au moment où le ton des Américains n'est plus tout à fait le même et pourrait signifier une timide unité.

Les journaux de France Culture
Un tribunal spécial pour juger les "crimes d'agression" russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 9, 2025 19:44


durée : 00:19:44 - Journal de 18h - Une annonce qui intervient au moment où le ton des Américains n'est plus tout à fait le même et pourrait signifier une timide unité.

Reportage International
Pologne: le long de la frontière russe, le «bouclier oriental» commence à prendre forme

Reportage International

Play Episode Listen Later May 7, 2025 2:35


Cet investissement de 10 milliards de zlotys (2,3 milliards d'euros) le long de la frontière avec la Russie et la Biélorussie doit servir à consolider la frontière est de l'Europe pour la rendre imperméable à toute tentative d'invasion venue de Moscou ou de Minsk. Près d'un an après son annonce par le gouvernement polonais, les premiers tronçons de travaux ont déjà été réalisés à la lisière de l'enclave de Kaliningrad, avec l'ambition de faire de cette frontière la plus sécurisée d'Europe. De notre correspondant de retour de Braniewo, Pour se rendre dans ce lieu hautement stratégique, l'armée nous a donné rendez-vous près de la frontière et nous fait monter dans un véhicule militaire. Encore quelques mètres sur un sentier boueux et voilà qu'apparaissent les impressionnantes installations qui bordent la clôture frontalière. Cette portion du « bouclier oriental » a été entièrement réalisée par la brigade d'ingénieurs militaires d'Iwona Misiarz. Elle repose principalement sur un alignement de dents de dragons, des blocs de pierre triangulaires qui doivent faire office de rempart face aux chars russes. « Sur la droite, on a creusé un fossé antichar, et sur la gauche, il y a la première rangée de dents de dragon, décrit-elle. Puis, vous avez une surface qui peut éventuellement devenir un champ de mines antichar, et enfin une nouvelle rangée de dents de dragon. »Un parcours d'obstacles qui ne prétend pas bloquer complètement la route aux Russes en cas d'invasion, mais qui vise à les ralentir. « Les barrages d'ingénierie ont pour but de forcer l'ennemi à abandonner le maximum de son équipement militaire ici, explique Iwona Misiarz. Histoire de lui montrer que s'il veut nous mordre, il y laissera des dents. Et c'est aussi pour la sécurité des habitants, car plus on a de temps pour procéder à des évacuations, mieux c'est. » À lire aussiPologne : devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplient Une initiative qui ne fait pas l'unanimitéDepuis son exploitation agricole, Sergiusz, le chef de la localité voisine, se réjouit de voir l'armée prendre les devants pour anticiper une éventuelle invasion russe. « On a vraiment besoin de ce bouclier, affirme-t-il. Et on est pour sa construction, c'est une très bonne chose. Il faut se protéger de ces bandits de Russes. » À peine a-t-il fini sa phrase qu'un véhicule des garde-frontières se gare devant sa ferme pour contrôler notre identité. Ils disent avoir repéré notre véhicule, inconnu sur leurs registres. « Ce sont des gens bien ! », réagit Sergiusz. « Ils sont aux aguets, ils surveillent pour qu'on soit en sécurité et pour s'assurer que personne ne traverse la frontière. » Mais quelques mètres plus loin, au milieu de ses ruches, Stefan est plus dubitatif quant à la nécessité de tout ce dispositif : « Aujourd'hui, ça va un peu mieux, même si on est toujours sur nos gardes. Je pense qu'on s'y est habitué et que le temps a passé, le pire est derrière nous. » Pour lui, la peur d'une agression russe s'est apaisée avec le temps.Dans le village voisin, Marta ose même parler d'une simple opération de communication de l'armée. Pour elle, l'hypothèse d'une invasion russe par Kaliningrad relève du fantasme. « Ça leur ferait plus de mal qu'autre chose d'envoyer des missiles dans notre région, soutient-elle. Peut-être sur Varsovie à la limite, mais je n'y crois pas vraiment... Parce qu'ici, il n'y a rien ! Ils vont lancer des missiles sur nos petites maisons et dans nos champs ? Des missiles à plusieurs millions ? Quel intérêt pour eux ? »Le bouclier oriental doit être terminé d'ici à trois ans, en 2028, mais le ministère de la Défense reconnaît déjà que les travaux colossaux se poursuivront probablement au-delà de ce délai. À lire aussiL'engagement militaire des jeunes polonais

Les matins
Carl von Clausewitz /Secteurs stratégiques : la nationalisation ?/Cyberattaques russes : quelle menace pour l'Europe ?

Les matins

Play Episode Listen Later May 5, 2025 149:45


durée : 02:29:45 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Frédéric Encel Géopolitologue.; Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; David Colon Enseignant et chercheur à Sciences Po 

Les matins
Guerre en Ukraine : la Russie veut compenser ses pertes à tout prix, notamment avec des "tirailleurs Africains"

Les matins

Play Episode Listen Later May 5, 2025 6:21


durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après d'immenses pertes russes l'an dernier dans la guerre en Ukraine, le président Vladimir Poutine veut recruter 160 000 personnes : des Russes mais aussi des Camerounais, Centrafricains, Ivoiriens, Nigérians se portent volontaires, sur la promesse de salaires élevés, ou sont enrôlés de force.

Les matins
Cyberattaques russes : quelle menace pour l'Europe ?

Les matins

Play Episode Listen Later May 5, 2025 36:20


durée : 00:36:20 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que la France attribue pour la première fois officiellement des cyberattaques à la Russie, sommes-nous face à un tournant ? L'Europe, a-t-elle les moyens de riposter face à l'intensification de la menace hybride russe et au perfectionnement de ses techniques  ? Quelle stratégie adopter ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : David Colon Professeur à Sciences Po, auteur

Un air d'amérique
RUSSIE - Jusqu'où iront les opérations d'ingérences ? Tour d'horizon des méthodes employées par les services russes

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 2, 2025 3:12


Ecoutez RTL autour du monde avec Georges Malbrunot du 02 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : Julien Lopez, du Paris FC, invité de l'After "C'est incroyable ! On l'a fait ! C'étaient les montagnes russes" – 02/05

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later May 2, 2025 8:02


Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !

Le journal de 18h00
Le Quai d'Orsay accuse les renseignements russes d'être derrière le piratage de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 19:16


durée : 00:19:16 - Journal de 18h - Le Quai d'Orsay attribue au renseignement militaire russe le piratage de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017. - réalisation : Jean-François Braun, Brice Garcia

Les journaux de France Culture
Le Quai d'Orsay accuse les renseignements russes d'être derrière le piratage de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 19:16


durée : 00:19:16 - Journal de 18h - Le Quai d'Orsay attribue au renseignement militaire russe le piratage de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017. - réalisation : Jean-François Braun, Brice Garcia

C dans l'air
Trump s'impatiente, Poutine joue la montre - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 64:01


C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h du 28/04/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 8:10


Dans cette édition :Le suspect du meurtre d'un fidèle de la mosquée de la Grande Combe dans le Gard s'est rendu aux autorités italiennes après avoir pris la fuite en France.Le gouvernement français souhaite réduire d'un tiers le nombre d'agences publiques et d'opérateurs de l'État afin de réaliser des économies budgétaires.Après les funérailles du pape François, le Vatican se prépare à la succession avec la réunion du Collège des Cardinaux qui devrait annoncer la date du début du conclave.La Corée du Nord reconnaît avoir envoyé des troupes combattre aux côtés des Russes en Ukraine.À La Réunion, la campagne de vaccination contre le chikungunya est suspendue pour les plus de 65 ans après des effets indésirables graves.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
La France et le contrôle de ses finances publiques / Bilan de l'action diplomatique du pape

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 64:48


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 25 avril 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA FRANCE ET LE CONTRÔLE DE SES FINANCES PUBLIQUES Après une séquence de dérive des comptes publics « préoccupante », la Cour des comptes dans son rapport publié mi-février, chiffrait à 110 milliards d'euros l'effort à fournir pour ramener le déficit public à 3%. Les causes de ce déficit sont connues : des recettes fiscales inférieures de 40 milliards aux prévisions de la loi de finances et des dépenses plus élevées de 13 milliards, notamment du côté des collectivités locales. Selon le rapport de la Cour, la situation est due à des choix politiques. Tout d'abord, les experts reprochent au gouvernement des « hypothèses de croissance optimistes qu'il a fallu plusieurs fois réviser à la baisse ». Par ailleurs, ce dérapage est à mettre sur le compte de la mise en place, jusqu'en 2023, de baisses d'impôts « non financées » et de « l'absence d'économies structurelles sur le cœur de la dépense publique ». Ces facteurs combinés se sont traduits, selon le gendarme des comptes, par une « perte de contrôle de la dépense publique ». Face à ce constat, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici menace : « Nous pourrions ne pas certifier les comptes 2025. »Fin mars, l'Insee a annoncé que l'écart entre les recettes et les dépenses publiques a atteint 5,8% du PIB en 2024. Il s'agit du déficit public le plus massif depuis la guerre en valeur absolue, à l'exception de celui de l'année 2020, au pic de la pandémie de Covid-19. En atteignant 3.305 milliards d'euros, l'endettement public est monté à 113% du PIB fin 2024, a annoncé l'Insee. La dette publique française avait passé le cap des 100 milliards d'euros en 1981, celui des 1.000 milliards en 2003, puis celui des 3.000 milliards en 2023.Dans son rapport sur le dérapage des finances publiques publié le 15 avril,la commission d'enquête de l'Assemblée nationale rappelle que pour 2024, la prévision initiale de déficit public du gouvernement Borne était de 4,4% du PIB, revue à 5,1% en avril dernier par le gouvernement Attal, puis à 6,1% par celui de Barnier. Au final, ce déficit public pour 2024 s'est établi à 5,8% du PIB. Les deux rapporteurs, le macroniste Mathieu Lefèvre et le président de l'Union des droites pour la République, allié du Rassemblement national, Éric Ciotti, ont des visions opposées sur ces chiffres. Le premier attribue ces erreurs aux services de Bercy, le deuxième les lie à des dissimulations politiques.Malgré les discours, et même si le déficit budgétaire s'atténue peu à peu, la dette ne va pas diminuer de sitôt. Dans le budget 2025, il est prévu qu'elle monte à 115,5% du PIB en fin d'année. Dans un scénario jugé réaliste par la Cour des comptes, le ratio d'endettement pourrait dépasser 125% du PIB en 2029 et s'approcher des 130% dès 2031. D'autres économistes évoquent des ratios de 160% voire 170%, si l'État choisit d'investir massivement, notamment dans la transition énergétique ou l'armement. « Il est plus que temps de freiner et de reprendre le contrôle de nos finances publiques. Faute de quoi, nous risquons la paralysie, puis l'accident », met en garde Pierre Moscovici.BILAN DE L'ACTION DIPLOMATIQUE DU PAPEPape « du bout du monde », contrairement à ses prédécesseurs européens, Jorge Mario Bergoglio a déplacé l'axe diplomatique du Vatican vers les pays du Sud. De la dénonciation du système économique mondial, à la défense des migrants en passant par ses plaidoyers pour l'écologie, la paix, le dialogue avec l'islam, ou la lutte contre l'arme nucléaire, le pape François a été porté par une vision, inspirée de celui dont il avait choisi le nom, François d'Assise. À l'échelle internationale, appuyé sur un solide réseau diplomatique, ce dont rêvait François, c'était, « le renforcement du multilatéralisme, expression d'une coresponsabilité mondiale renouvelée, d'une solidarité fondée sur la justice et sur la réalisation de la paix et de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu sur le monde ». Lui-même issu d'une famille de migrants - ses parents ont quitté l'Italie pour l'Argentine - François, dès le début de son pontificat, a pointé avec vigueur les drames de la migration. Son premier déplacement a eu lieu en juillet 2013, à Lampedusa, où il s'est indigné de la « mondialisation de l'indifférence », un thème clef de ce pontificat. Ce qui lui valu de sérieuses tensions avec l'Occident et en particulier les États-Unis.Partisan de la paix à tout prix et de la politique de l'apaisement, le pape considérait que « toute guerre est une défaite ». Même les guerres de libération ou de légitime défense. Car « il n'existe pas de guerre juste ». Pas même en Ukraine où François n'a eu de cesse jusqu'en mai 2022, d'appeler à l'arrêt des combats, se refusant à reconnaître la responsabilité de Vladimir Poutine et de la Russie, avançant que la « colère » du Kremlin avait pu être « facilitée » par « les aboiements de l'OTAN à la porte de la Russie ». Au Moyen-Orient, depuis le massacre du 7 octobre 2023, les relations entre le Saint-Siège et Israël étaient devenues de plus en plus difficiles. Le pape s'est vu notamment reprocher d'avoir tardé à exprimer son horreur face au massacre perpétré par le Hamas.Dans le droit fil de la tradition jésuite, le pape François a porté une attention très particulière aux 12 millions de catholiques de la République populaire de Chine. Sous son autorité, un accord secret a été signé en 2018 avec Pékin sur la nomination des évêques. Un accord qui a fait débat. Au chapitre des avancées diplomatiques, François a œuvré au rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba et joué un rôle dans la réconciliation en Colombie ainsi que dans la libération d'enfants ukrainiens capturés par les Russes, tandis que le dialogue interreligieux aura progressé, notamment avec l'université al-Azhar du Caire.En revanche, bousculant l'Europe, « grand-mère stérile » et égoïste à ses yeux, le pape n'a réalisé aucune visite officielle dans les grands pays européens de tradition catholique, comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le zoom de la rédaction
En Ukraine, les crimes contre les civils seront-ils un jour jugés ?

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 4:11


durée : 00:04:11 - Le Zoom de France Inter - Les négociations patinent sur la fin de la guerre en Ukraine. Le conflit a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Mais inlassablement, les habitants des zones occupées par les Russes collectent les preuves de ce qu'ils dénoncent comme des crimes de guerre. Reportage à Boutcha.

Les matins
Intoxication des agents conversationnels : quand la France est la cible d'opérations russes de désinformations !

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Un rapport de l'organisation américaine NewsGuard qui lutte contre la désinformation révèle une importante campagne russe qui vise la France en "intoxiquant" les agents conversationnels.

L'heure du crime
INCONTOURNABLE - Robert Hanssen : l'homme qui avait trahi le FBI

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 39:38


Il avait lui-même choisi son nom de code : "Ramon Garcia". Robert Hanssen, agent spécial du FBI, père de famille rangé, catholique convaincu qui ne ratait jamais la messe du dimanche, est considéré à ce jour comme le pire traitre jamais démasqué dans l'histoire du renseignement américain. "Un cauchemar" vont dire les autorités. Un homme qui pendant une vingtaine d'années a retourné sa veste pour transmettre aux Russes des milliers de documents secrets de première importance.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.