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Au cœur de l'histoire
Léon Trotski, l'intellectuel rouge [1/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 12:53


Écoutez l'histoire consacrée à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes de 1917, racontée par l'historienne Virginie Girod dans un récit inédit en deux parties. Lev Davidovitch Bronstein, alias Léon Trotski, fréquente des cercles révolutionnaires dès son adolescence, à la fin du XIXe siècle. La Russie est alors un pays gouverné par le tsar Nicolas II, où les pénuries se mêlent à la misère. Sauf pour l'élite, établie à Saint-Pétersbourg. Léon Trotski, inspiré par l'œuvre de Karl Marx, rêve d'un monde communiste. À 23 ans, alors que le jeune homme parcourt l'Europe, il fait la rencontre de Lénine, à Londres. Les deux hommes se rapprochent. Quelques années plus tard, la Première Guerre mondiale éclate et en 1917, les Russes se révoltent face au tsar. Portés par Lénine, les bolcheviques s'imposent au pouvoir. Trotski, de son côté, sillonne le pays pour enrôler la population dans le mouvement révolutionnaire, quitte à user de la force. Entre Staline et lui, une concurrence s'installe pour succéder à Lénine. Et pour arriver à ses fins, Staline n'hésite pas à tendre un piège à Trotski.Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Khadija Mohsen-Finan: au Sahara occidental «il faut un schéma de décentralisation pour que l'autonomie s'instaure»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 8:46


On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental

Sur la Terre des Hommes podcast
Chronique #81 au FM 93,1 | Olga de Kiev : Les origines

Sur la Terre des Hommes podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 7:51


Cette semaine, je vous raconte les origines de la Rus' de Kiev d'où émergea une figure emblématique chez les Russes et Ukrainiens : Olga de Kiev. Merci à nos partenaires! Constructions Rivard - https://www.constructionsrivard.com/ Miel Abitémis - https://www.mielabitemis.com/ Animalerie Croc Bête - https://crocbete.com/ Devenez membre Patreon en vous rendant au / sltdh et profitez de dizaines d'heures de contenu exclusif! Procurez-vous votre marchandise aux couleurs de SLTDH en vous rendant au https://www.teepublic.com/user/sltdh?... Rejoignez-nous sur Twitch : / sltdh Abonnez-vous à notre chaîne YouTube: / @sltdhpod Une présentation des Éditions Dernier Mot: https://editionsderniermot.com/

Les matins
Les troupes russes continuent d'avancer en Ukraine : la ville de Pokrovsk, à l'Est, est la plus menacée

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 5:41


durée : 00:05:41 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En octobre, les troupes russes ont pris 461 kmk2 aux Ukrainiens. Elles ont notamment gagné du terrain à l'Est, dans la ville-clé de Pokrovsk, essentielle pour l'approvisionnement des soldats ukrainiens. Moscou veut conquérir toute la région du Donbass où se trouve Pokrovsk.

Vacarme - La 1ere
Néonatologie 1/5 - Les montagnes russes

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 26:00


L'hernie diaphragmatique chez le nouveau-né est l'une des pathologies les plus difficiles à prendre en charge dans un service de néonatologie. Un petit garçon s'accroche à la vie pour passer les épreuves les unes après les autres, avec force et quelques moments de faiblesse, toujours avec le soutien de ses parents. Reportages de Bastien Confino Réalisation: Mathieu Ramsauer Production: Laurence Difélix

Revue de presse française
À la Une: «De la Tyrannie en Amérique»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:52


« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016  analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.

Un air d'amérique
OTAN : la Norvège alerte l'alliance politique sur les manœuvres militaires russes dans le cercle polaire arctique

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 1:30


La Norvège, qui constitue les deux yeux de l'OTAN dans le cercle polaire arctique, s'inquiète des dernières manœuvres militaires de la Russie. La flotte du nord de Vladimir Poutine continue de se renforcer avec des sous-marins nucléaires. De plus, les Russes ont récemment effectué des essais balistiques dans cette zone, en mer de Barents. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Hindenburg mauvais génie de l'Allemagne

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 33:25


Nous sommes le 31 août 1914, au lendemain de la bataille de Tannenberg. Cette bataille au cours de laquelle la VIIIe armée allemande, commandée par Paul von Hindenburg, écrase les troupes russes. Hindenburg écrit à l'empereur Guillaume II : « J'annonce à votre Majesté que depuis hier, les Russes sont tous soumis et que l'étau s'est refermé autour de la plus grande partie de l'armée russe : le XIIIe, le XVe et le XVIIIe Corps d'armée sont détruits. Les pièces d'artillerie sont rassemblées dans les forêts. Le butin de guerre n'a pas encore été comptabilisé mais il est extraordinairement important. Aux alentours, le Ier et le VIe Corps ont également souffert terriblement… » L'année suivant cette lettre, une gigantesque statue de bois représentant le vainqueur est inaugurée à Berlin en présence d'une foule immense. La statue mesure douze mètres de haut et pèse vingt-six tonnes. Hindenburg devient un mythe. En avril 1925, Le maréchal accède aux plus hautes marches du pouvoir en remportant l'élection à la présidence du Reich. Il est réélu en 1932. En janvier 1933, il confie le rôle de chancelier à Adolf Hitler. Intrigant, opportuniste, usurpateur, multipliant les erreurs jusqu'à mener l'Allemagne aux portes de la plus tragique page de son histoire : qui était Hindenburg ? Retour sur le parcours d'un mauvais génie… Avec nous : Jean-Paul Bled, professeur émérite à l'université de Paris-Sorbonne. Auteur de « Hindenburg, l'homme qui a conduit Hitler au pouvoir » ; Tallandier. Sujets traités : Paul von Hindenburg, Tannenberg, Allemagne, Guillaume II , mythe, Adolf Hitler ,intrigant, opportuniste, usurpateur, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

PolySécure Podcast
Le monde selon Cyber Citoyen et Polysécure collab no9 - Parce que... c'est l'épisode 0x652!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 67:31


Parce que… c'est l'épisode 0x652! Shameless plug 4 et 5 novembre 2025 - FAIRCON 2025 8 et 9 novembre 2025 - DEATHcon 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Ce neuvième épisode du balado collaboratif entre Cyber Citoyen et Polysécure, animé par Catherine Dupont-Gagnon et ses invités Sam Harper et Nicolas Louck, aborde plusieurs enjeux critiques de cybersécurité, de vie privée et de technologie qui marquent l'actualité récente. L'application Tea et les dangers du dating en ligne L'épisode débute avec une mise à jour sur l'application Tea, un sujet récurrent du podcast. Apple et Google ont finalement retiré cette application et son alternative Tea on Earth de leurs magasins, invoquant des problèmes de modération et de vie privée. Malgré ses 6,1 millions de téléchargements et 5 millions de dollars de revenus générés, l'application présentait de graves lacunes de sécurité. Ce qui inquiète particulièrement les experts, c'est l'apparition de copies tentant de combler le vide laissé par ce retrait, des applications tout aussi mal sécurisées. Les animateurs constatent un retour aux groupes Facebook « Are we dating the same guy », malgré les limites de la fonction d'anonymat de Facebook. Cette situation soulève des questions cruciales sur la protection des données sensibles, notamment celles de femmes en situation de vulnérabilité. La panne AWS : symptôme d'un monopole dangereux La panne d'Amazon Web Services du 22 octobre constitue le deuxième sujet majeur. Au-delà de l'incident technique lui-même, les animateurs s'interrogent sur la concentration monopolistique des infrastructures internet. Le fait qu'une partie importante du web dépende d'un seul point de défaillance représente un risque systémique considérable. Sam rappelle que cette situation n'est pas nouvelle, citant la panne Rogers qui avait paralysé le système d'urgence 911 et Interac. Nicolas mentionne un cas similaire en Australie où une mise à jour de pare-feu a rendu le service d'urgence inaccessible pendant des heures, causant des décès. Les intervenants soulignent que des entreprises comme Netflix ont conçu leurs systèmes pour tolérer les pannes grâce au « chaos engineering », testant régulièrement leur résilience. Cependant, la majorité des entreprises ne prennent pas ces précautions, préférant la solution la moins coûteuse. Cette négligence révèle un problème plus large : le marché ne punit pas suffisamment les mauvaises pratiques, et les entreprises continuent de dépendre d'une seule zone AWS parce que c'est moins cher, acceptant implicitement le risque de perte de revenus et de réputation. Les objets connectés : quand la technologie devient un fléau L'histoire du lit intelligent à 5 000 dollars illustre parfaitement les dangers de l'Internet des objets. Ce lit, qui nécessite un abonnement mensuel de 17 à 33 dollars pour fonctionner, est devenu complètement inutilisable lors de la panne AWS. Sans accès aux serveurs, les utilisateurs ne pouvaient même plus ajuster la position de leur lit, certains se retrouvant coincés en position assise. Cette situation absurde démontre comment la dépendance excessive aux serveurs cloud crée des vulnérabilités dans des objets du quotidien. Les animateurs élargissent la discussion aux voitures connectées, comme les Tesla qui peuvent être contrôlées à distance, voire désactivées. John Deere a ainsi désactivé des équipements agricoles volés par les Russes en Ukraine. Cette capacité de contrôle à distance soulève des questions fondamentales sur la propriété réelle des objets que nous achetons et sur les modèles d'abonnement pour des fonctionnalités déjà installées physiquement dans les produits. L'intelligence artificielle : une fiabilité très relative Une étude majeure coordonnée par l'European Broadcasting Union et la BBC révèle que 45 % des résumés d'actualité générés par l'IA contiennent au moins un problème significatif. Gemini se distingue particulièrement négativement avec 76 % de réponses problématiques. L'étude identifie des erreurs d'attribution, des informations trompeuses ou manquantes, et des hallucinations. Cette situation est d'autant plus préoccupante que 15 % des moins de 25 ans utilisent principalement l'IA pour s'informer sur l'actualité. Les animateurs soulignent que l'IA n'est pas un moteur de recherche et ne peut se fier à sa base de connaissances pour des informations récentes. Nicolas compare l'IA à quelqu'un qui lit en diagonale, mais sans la capacité humaine de repérer les mots clés pertinents, s'appuyant plutôt sur des modèles statistiques. Les citations fournies par les IA sont souvent incorrectes ou non pertinentes, obligeant à vérifier systématiquement les sources. OpenAI et la course aux données Le lancement du navigateur Atlas par OpenAI inquiète les experts en vie privée. Conçu pour rivaliser avec Google, ce navigateur semble destiné principalement à collecter des données pour entraîner les modèles d'IA. Perplexity a déjà lancé un navigateur similaire, criblé de vulnérabilités, et n'a jamais caché que toutes les données de navigation étaient renvoyées vers ses serveurs. Cette course aux données révèle un problème fondamental : l'IA générative ne peut survivre sans nouveau contenu, mais ne peut se nourrir de son propre contenu sous peine de dégradation progressive, comparable à la consanguinité génétique. La bulle de l'IA et ses conséquences Les animateurs anticipent l'explosion imminente de la bulle de l'IA, artificiellement gonflée par le battage médiatique autour de l'intelligence artificielle générale. Microsoft pousse agressivement Copilot en liant les indicateurs de performance des vendeurs au taux d'utilisation chez les clients, malgré des résultats mitigés. Seulement 5 % des projets d'IA donnent des résultats réels. Pendant ce temps, les coûts énergétiques explosent aux États-Unis, financés indirectement par les citoyens, tandis que des villages entiers perdent l'accès à l'eau potable pour refroidir les centres de données. L'épisode se conclut sur une note plus légère avec l'histoire d'un prisonnier en Roumanie qui a exploité les vulnérabilités d'un système de tablettes pénitentiaires, distribuant du matériel pour adultes et créditant 1,15 million de dollars sur le compte cantine d'un complice. Cette anecdote illustre l'importance de considérer la sécurité numérique avec la même rigueur que la sécurité physique, un continuum souvent négligé. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Catherine Dupont-Gagnon Samuel Harper Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm

Le retour de Mario Dumont
Missile russe: «Il est, pour l'essentiel, indétectable», explique Stéphan Bureau

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 12:42


Test du nouveau missile fait par les Russes. Le déploiement de l’armada au large du Vénézuela et la politique de Trump dans les Amériques. L’affaire Brigitte Macron. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Reportage International
Ukraine: les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire relance le débat sur la mobilisation

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:38


L'Allemagne constate une forte augmentation des arrivées de jeunes Ukrainiens sur son territoire et cela commence à faire grincer des dents. Le chef du Parti conservateur bavarois appelle l'Union européenne à faire pression pour que Kiev interdise aux jeunes hommes de quitter l'Ukraine. Faisant valoir le rôle de l'Allemagne comme premier fournisseur européen d'aide militaire, Markus Söder martèle que l'Ukraine a besoin de « soldats ukrainiens pour défendre leur propre pays ». En août dernier, les autorités ukrainiennes ont assoupli la loi martiale, en permettant aux hommes de 18 à 22 ans de franchir la frontière, ce qui a entraîné une vague de départs. En Ukraine, la mesure ne fait pas consensus. De nos envoyés spéciaux à Kiev, Un terrain d'entraînement à une quinzaine de kilomètres du front dans le Donbass. À l'abri d'un sous-bois, de jeunes soldats s'entraînent au pilotage de drones. Lorsqu'on lui demande quels sont les défis les plus importants que son équipe doit relever, Vova répond sans détours : « Ce qui manque le plus ce sont les gens, on manque de personnes normales, équilibrées, qui veulent faire quelque chose et qui prennent leur activité au sérieux. Il y a très peu de gens. » Une réglementation qui fait débat Pour faire face au manque d'hommes dans l'armée, plusieurs partenaires occidentaux de l'Ukraine, les États-Unis en tête, ont longtemps plaidé pour un abaissement de l'âge de la mobilisation, aujourd'hui fixé à 25 ans. Mais les autorités ukrainiennes s'y sont toujours refusées. À l'inverse, elles ont décidé d'assouplir la loi martiale, en autorisant les 18-22 ans à franchir la frontière. Une mauvaise décision, selon l'opérateur de drones Mikhailo, alias « Mamba » : « Ceux qui partiront ne reviendront pas. Personnellement, je n'aurais pas adopté une telle loi. Parce que le résultat, c'est que tous ceux qui auraient pu venir nous prêter main-forte vont partir. Or, si on unissait nos forces, on pourrait sans doute stopper les Russes. » La nouvelle loi vise notamment à endiguer les départs de jeunes garçons de 17 ans. Ils étaient nombreux à quitter l'Ukraine avant d'avoir terminé le lycée pour ne pas se retrouver coincés dans le pays à leur majorité. Mais des observateurs redoutent que cette réglementation ne provoque un exode massif de jeunes hommes. Maksim, étudiant en médecine de 21 ans, a déjà vu plusieurs jeunes de son entourage partir à l'étranger après l'adoption de cette loi, dont son meilleur ami : « Il est parti à l'étranger en disant qu'il ne reviendrait que lorsque la guerre serait terminée. Il dit que tant qu'il y a la guerre, il ne veut pas prendre de risque. Il me semble que ça n'est pas bien, parce qu'on va finir par ne plus avoir d'armée. » Une mobilisation en question Cette loi aura-t-elle des conséquences militaires ? Aura-t-elle une influence sur la capacité de l'armée ukrainienne à mobiliser dans les années qui viennent ? Le député d'opposition Oleksiy Honcharenko ne le pense pas : « Tous ceux qui voulaient quitter l'Ukraine, l'ont déjà fait de toute façon, par des moyens illégaux. Cette loi s'applique aux jeunes jusqu'à 22 ans. Or, en Ukraine, la mobilisation, c'est à partir de 25 ans. Il n'y a donc aucune influence directe sur la mobilisation, pas même en théorie. Il y a en revanche un point avec lequel je suis d'accord avec nos militaires : nous avons un très mauvais processus de mobilisation. Malheureusement, rien n'est fait pour inciter les gens à s'engager dans l'armée. » Pour tenter d'attirer des recrues motivées, l'armée ukrainienne a mis en place en février dernier un contrat assorti d'incitations financières pour les jeunes de 18 à 24 ans, sur la base du volontariat. Mais le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Sur le front, les soldats attendent toujours la relève.

Reportage international
Ukraine: les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire relance le débat sur la mobilisation

Reportage international

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:38


L'Allemagne constate une forte augmentation des arrivées de jeunes Ukrainiens sur son territoire et cela commence à faire grincer des dents. Le chef du Parti conservateur bavarois appelle l'Union européenne à faire pression pour que Kiev interdise aux jeunes hommes de quitter l'Ukraine. Faisant valoir le rôle de l'Allemagne comme premier fournisseur européen d'aide militaire, Markus Söder martèle que l'Ukraine a besoin de « soldats ukrainiens pour défendre leur propre pays ». En août dernier, les autorités ukrainiennes ont assoupli la loi martiale, en permettant aux hommes de 18 à 22 ans de franchir la frontière, ce qui a entraîné une vague de départs. En Ukraine, la mesure ne fait pas consensus. De nos envoyés spéciaux à Kiev, Un terrain d'entraînement à une quinzaine de kilomètres du front dans le Donbass. À l'abri d'un sous-bois, de jeunes soldats s'entraînent au pilotage de drones. Lorsqu'on lui demande quels sont les défis les plus importants que son équipe doit relever, Vova répond sans détours : « Ce qui manque le plus ce sont les gens, on manque de personnes normales, équilibrées, qui veulent faire quelque chose et qui prennent leur activité au sérieux. Il y a très peu de gens. » Une réglementation qui fait débat Pour faire face au manque d'hommes dans l'armée, plusieurs partenaires occidentaux de l'Ukraine, les États-Unis en tête, ont longtemps plaidé pour un abaissement de l'âge de la mobilisation, aujourd'hui fixé à 25 ans. Mais les autorités ukrainiennes s'y sont toujours refusées. À l'inverse, elles ont décidé d'assouplir la loi martiale, en autorisant les 18-22 ans à franchir la frontière. Une mauvaise décision, selon l'opérateur de drones Mikhailo, alias « Mamba » : « Ceux qui partiront ne reviendront pas. Personnellement, je n'aurais pas adopté une telle loi. Parce que le résultat, c'est que tous ceux qui auraient pu venir nous prêter main-forte vont partir. Or, si on unissait nos forces, on pourrait sans doute stopper les Russes. » La nouvelle loi vise notamment à endiguer les départs de jeunes garçons de 17 ans. Ils étaient nombreux à quitter l'Ukraine avant d'avoir terminé le lycée pour ne pas se retrouver coincés dans le pays à leur majorité. Mais des observateurs redoutent que cette réglementation ne provoque un exode massif de jeunes hommes. Maksim, étudiant en médecine de 21 ans, a déjà vu plusieurs jeunes de son entourage partir à l'étranger après l'adoption de cette loi, dont son meilleur ami : « Il est parti à l'étranger en disant qu'il ne reviendrait que lorsque la guerre serait terminée. Il dit que tant qu'il y a la guerre, il ne veut pas prendre de risque. Il me semble que ça n'est pas bien, parce qu'on va finir par ne plus avoir d'armée. » Une mobilisation en question Cette loi aura-t-elle des conséquences militaires ? Aura-t-elle une influence sur la capacité de l'armée ukrainienne à mobiliser dans les années qui viennent ? Le député d'opposition Oleksiy Honcharenko ne le pense pas : « Tous ceux qui voulaient quitter l'Ukraine, l'ont déjà fait de toute façon, par des moyens illégaux. Cette loi s'applique aux jeunes jusqu'à 22 ans. Or, en Ukraine, la mobilisation, c'est à partir de 25 ans. Il n'y a donc aucune influence directe sur la mobilisation, pas même en théorie. Il y a en revanche un point avec lequel je suis d'accord avec nos militaires : nous avons un très mauvais processus de mobilisation. Malheureusement, rien n'est fait pour inciter les gens à s'engager dans l'armée. » Pour tenter d'attirer des recrues motivées, l'armée ukrainienne a mis en place en février dernier un contrat assorti d'incitations financières pour les jeunes de 18 à 24 ans, sur la base du volontariat. Mais le succès escompté n'est pas au rendez-vous. Sur le front, les soldats attendent toujours la relève.

Lignes de défense
La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 16:07


Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales, l'Ifri.  RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr,  Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, ndlr), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, ndlr) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023/2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, ndlr). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, ndlr) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'OTAN et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles

Le Brief
La Belgique hausse le ton sur les avoirs russes | Renaissance d'un labo d'innovation à Liège | Wall Street mise gros sur le quantique

Le Brief

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 12:52


Les 27 dirigeants de l’Union européenne ont adopté hier un nouveau train de sanctions contre la Russie, à l’issue du Conseil européen réuni à Bruxelles. La Belgique, elle, durcit le ton sur la question de l’utilisation des avoirs russes gelés dans les coffres d’Euroclear. Sur les hauteurs du Sart Tilman, au sud de Liège, un laboratoire renaît. La start-up BeBlue redonne vie à l’ancien centre d’essais cryogéniques de l’ULiège, avec l’ambition d’en faire un pôle d’innovation technologique. Et puis, à Wall Street, l’informatique quantique suscite un nouvel engouement. Le gouvernement américain envisage de prendre des participations dans plusieurs entreprises du secteur, tandis que Google revendique une percée majeure dans ses recherches. Présentation: Ondine Werres Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Les matins
La Pologne se prépare à des raids aériens russes

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 15:31


durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France

Le journal de 8H00
La Pologne se prépare à des raids aériens russes

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 15:31


durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France

Le 13/14
Le nouveau tracé du Tour de France

Le 13/14

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 28:49


durée : 00:28:49 - Le journal de 13h - Marine Le Pen entretient le suspense sur ses demandes autour de la suspension de la réforme des retraites. La tempête Benjamin balaie la France depuis quelques heures. Le tour de France a un nouveau tracé. Les sanctions américaines mettent les Russes en colère aujourd'hui. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Charles Consigny : "Il faut mettre un coup d'arrêt aux conneries des Russes" - 23/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 2:28


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, entrepreneur, Charles Consigny, avocat, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Le dicton du jour - Emmanuel de Villiers : "C'est une provocation vis-à-vis des Russes. Il ne faut pas mettre du persil sans arrêt sous le nez de Poutine." - 30/10

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 1:14


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, entrepreneur, Charles Consigny, avocat, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les journaux de France Culture
La Pologne se prépare à des raids aériens russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 15:31


durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS 1] - Se méfier des poupées Russes

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 28:44


En 2014 à Saint-Pétersbourg en Russie, la police russe enquête depuis plus d'un an sur la disparition du riche industriel français, Christophe Sion. Dina Sissoïeva, son épouse et mère de leur fille Christina, est arrêtée.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Théâtre
"L'Homme inquiet" de Henning Mankell 5/10 : Sous marins russes

Théâtre

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 24:51


durée : 00:24:51 - La Série fiction - "J'avais découvert que Hakan avait été au coeur d'une histoire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises en pleine guerre froide. Espionnage? Contre-Espionnage? Je décidais de le demander au seul vétéran de cette époque que je connaissais. "

Le Feuilleton
"L'Homme inquiet" de Henning Mankell 5/10 : Sous marins russes

Le Feuilleton

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 24:51


durée : 00:24:51 - La Série fiction - "J'avais découvert que Hakan avait été au coeur d'une histoire de sous-marins russes dans les eaux territoriales suédoises en pleine guerre froide. Espionnage? Contre-Espionnage? Je décidais de le demander au seul vétéran de cette époque que je connaissais. "

Grand angle
Face à la menace des drones ukrainiens, les autorités russes multiplient les coupures d'internet

Grand angle

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 2:17


durée : 00:02:17 - France Inter sur le terrain - Depuis le début de l'été, les autorités coupent régulièrement l'internet mobile dans certaines zones sensibles pour se protéger des attaques. La population, surprise et incrédule au début, commence à s'adapter et se retrouve confrontée aux conséquences d'une guerre qu'elle ignore au quotidien. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L'Histoire nous le dira
Octobre 1917 : la nuit où la Russie a basculé | L'Histoire nous le dira # 295

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 66:09


La Révolution d'Octobre de 1917, est un événement déterminant du 20e siècle. Quelle en est l'histoire ? Aujourd'hui, on s'attaque aux évènements entourant octobre 1917. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Vladimir Bliznetsov https://www.facebook.com/vip.petrarka et @Kekpeck @polukotnedokot - Instagram Révision: Carl Pépin https://carlpepin.com/ 00:00:00 - Introduction 00:02:06 - Lénine et son retour en Russie 00:06:30 - Lénine et ses discours radicaux 00:08:19 - Le mythe d'Alexandre Kerensky 00:13:23 - Les Thèses d'Avril de Lénine 00:16:15 - La question de la guerre 00:17:04 - Les différentes positions sur la guerre 00:22:02 - Le premier congrès des Soviets des députés ouvriers et soldats 00:24:43 - L'offensive de Kerensky 00:27:39 - Le retour de Léon Trotsky 00:32:42 - L'échec de l'insurrection et les conséquences pour les Bolcheviques 00:34:38 - La fuite de Lénine et le changement de pouvoir en Russie 00:37:14 - L'interférence de Vladimir Lvov et le malentendu entre Kerensky et Kornilov 00:44:15 - Le rôle inattendu des Bolcheviques dans la crise 00:46:36 - La montée en puissance des Bolcheviques à Pétrograd et Moscou 00:50:28 - La stratégie des Bolcheviques pour prendre le pouvoir 00:55:26 - Le début de l'insurrection et la fuite de Kerensky 00:58:26 - Le deuxième congrès des Soviétes et la légitimation du pouvoir bolchevique 01:01:17 - La transformation de la guerre en guerre civile 01:04:15 - La dissolution de l'Assemblée constituante 01:05:09 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Eric Hobsbawm, L'Âge des extrêmes, Complexe, 2003. Mikhail Zygar, The Empire Must Die: Russia's Revolutionary Collapse, 1900-1917, 2017. https://www.nlobooks.ru/books/chto_takoe_rossiya/27237/ Anna Geifman, Revolutionary Terrorism in Russia 1894-1917, Princeton University Press, 2020. René Girault et Marc Ferro, De la Russie à l'U.R.S.S : l'histoire de la Russie de 1850 à nos jours, Nathan, 1989. Marc Ferro, La Révolution de 1917, Albin Michel, 1997. Jean-Jacques Marie, La Guerre civile russe. 1917-1922. Tallandier, 2016. Nicolas Werth, 1917: la Russie en révolution, Paris, Gallimard, 1997. Alexandre Sumpf, 1917, la Russie et les Russes en révolutions, Perrin, 2017. Boterbloem, K. (2020) Russia as Empire: Past and Present. London: Reaktion Books. Malia, M. (1995). Soviet Tragedy: A History of Socialism in Russia 1917-1991. New York: Free Press. Suny, R. G. (Ed.). (2006). The Cambridge History of Russia: Volume 3, The Twentieth Century. Cambridge: Cambridge University Press. Sheila Fitzpatrick, The Russian Revolution, Oxford University Press, 1982. Daniels, R. V. (1972). The Russian Revolution. Englewood Cliffs: Prentice-Hall. Kowalski, R. I. (1997). The Russian Revolution, 1917–1921 London: Routledge. Malone, R. (2004). Analysing the Russian Revolution. Cambridge: Cambridge University Press. Rabinowich, A. (2017). The Bolsheviks Come to Power: The Revolution of 1917 in Petrograd. Chicago: Haymarket Books. Laura Engelstein, Russia in Flames: War, Revolution, Civil War, 1914–1921, Oxford University Press, 2017. Rex A. Wade, The Russian Revolution, 1917, Cambridge University Press, 2000. Steve Smith, Russia in Revolution: An Empire in Crisis, 1890 to 1928, Oxford University Press, 2016. Orlando Figes, A People's Tragedy: The Russian Revolution 1891–1924, London, Jonathan Cape, 1996. Catherine Merridale, Lenin on the Train, Metropolitan Books, 2016. https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_Revolution https://en.wikipedia.org/wiki/Bibliography_of_the_Russian_Revolution_and_Civil_War https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_russe Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #russie #russia #romanov #tsar #raspoutin

Les matins
L'Ukraine intensifie ses frappes contre les infrastructures pétrolières russes, secteur-clé pour le Kremlin

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Puisque les efforts diplomatiques sont au point mort, les forces ukrainiennes intensifient leurs attaques de longue portée contre les infrastructures pétrolières russes, ce qui réduit la capacité de Moscou à financer sa guerre et affecte le quotidien des Russes.

Le Nouvel Esprit Public
Le projet de budget de Lecornu / La sécurité européenne face aux menaces russes après Copenhague

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 64:14


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Soft Power
Les résistances russes en exil, des réseaux complexes et divisés

Soft Power

Play Episode Listen Later Oct 5, 2025 108:13


durée : 01:48:13 - Soft Power - par : Frédéric Martel - De Soljenitsyne à aujourd'hui, du régime soviétique à l'ère Poutine, l'opposition russe en exil suscite depuis longtemps la fascination du monde occidental. En coulisses, pourtant, les querelles intestines sont nombreuses. Plongée dans ce monde complexe. - réalisation : Peire Legras, Alexandra Malka - invités : Denis Kataev Journaliste; Cécile Vaissié Professeure en études russes et soviétiques à l'université Rennes 2. Spécialiste de l'histoire des intellectuels en URSS et des politiques d'influence soviétiques et russes; Sergey Parkhomenko Editeur et journaliste russe; Marie Boëton Journaliste à La Croix; Paul Sugy Journaliste au Figaro et à CNews

Les matins
Débrouilles rurales / L'UE face aux drones russes / Blocage politique

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 149:52


durée : 02:29:52 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

Les enjeux internationaux
Avions russes et drones anonymes : l'Union européenne est-elle si mal préparée ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 11:29


durée : 00:11:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Lors du sommet européen de Copenhague, les 27 débattront d'un projet de mur anti-drone. Le Danemark s'active pour éviter de nouveaux survols de drones. Si leur origine ne peut être officiellement établie, le scandale divise la classe politique : comment le pays peut-il être aussi peu préparé ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Guillaume Lasconjarias Historien militaire, professeur associé à l'Université Paris Sorbonne.

C dans l'air
Gaza, Ukraine: Trump faiseur de paix? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 63:15


C dans l'air du 30 septembre 2025 - Trump : son plan pour la paix à Gaza« Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza. » Benjamin Netanyahu, reçu hier à la Maison blanche, a approuvé le plan de paix en vingt points proposé par Donald Trump. Mais le chef du gouvernement israélien a insisté sur les nombreuses limites qu'il avait posées sur la plupart d'entre eux, jusqu'à parfois presque amender le texte rendu public par l'exécutif américain.Sur le retrait de l'armée israélienne d'abord, qu'il souhaite « en étapes », la première étant un « retrait modeste, suivi de la libération des otages dans les soixante-douze heures ». Israël relâcherait ensuite plus de mille prisonniers palestiniens. Le territoire palestinien serait lui gouverné par une autorité temporaire « technocratique et apolitique », sous la supervision de Trump. Le texte envisage la création d'un État palestinien mais Netanyahu affirme que ceci « n'est pas écrit ». Le flou persiste donc, et le Premier ministre israélien a promis de « finir le travail » si le Hamas n'accepte pas cet accord.Pendant ce temps, le conflit russo-ukrainien continue. Trump semble avoir changé de stratégie face à Poutine. Après avoir affirmé vouloir abattre les avions russes pénétrant dans l'espace aérien de l'OTAN, le président américain considère la livraison de missiles Tomahawk à l'Ukraine, une option jusqu'ici écartée. Le revirement fait suite à une demande de Zelensky. Selon le président ukrainien, ces missiles d'une portée de plus de 2500 kilomètres permettraient de forcer Poutine à négocier un accord de paix. De son côté, l'Europe veut se protéger face aux incursions de drones russes. Un mur antidrones est envisagé en collaboration avec l'Ukraine et l'OTAN.En Ukraine, le désastre de la guerre demande une logistique pour l'identification des soldats morts sur le front, ou torturés par les Russes. C dans l'air est allé à Odessa, à la rencontre de médecins légistes ukrainiens qui ont la tâche d'examiner ces corps mutilés et méconnaissables.Alors, que contient le plan proposé par Trump à Netanyahu pour stopper la guerre à Gaza ? Quelle est la nouvelle stratégie de Trump face à Poutine ? Comment s'effectue la reconnaissance des corps de soldats ukrainiens ?LES EXPERTS :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Michel YAKOVLEFF - Ancien général à l'OTAN

L'Histoire nous le dira
Quand le Tsar tombe : La première révolution russe de 1917 | L'Histoire nous le dira # 294

L'Histoire nous le dira

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 40:08


La Révolution d'Octobre de 1917, est un événement déterminant du 20e siècle. Quelle en est l'histoire ? Aujourd'hui, on s'attaque aux évènements entourant février 1917. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Vladimir Bliznetsov https://www.facebook.com/vip.petrarka et @Kekpeck @polukotnedokot - Instagram Révision: Carl Pépin https://carlpepin.com/ 00:00:00 - Introduction 00:00:36 - Contexte historique 00:01:07 - Les deux révolutions de 1917 00:01:56 - Le rôle de Nicolas II 00:02:42 - L'impact de la Première Guerre mondiale 00:03:14 - L'Empire russe avant la révolution 00:04:05 - Nicolas II et l'impératrice Alexandra Fedorovna 00:06:54 - L'année 1915 : un tournant 00:07:15 - La Douma d'État et la politique 00:11:51 - L'influence de Grégory Rasputin 00:12:40 - La prise de décisions politiques 00:15:06 - Soupçons d'espionnage et rumeurs d'adultère 00:16:11 - L'instabilité du gouvernement et l'étrangeté de Protopopov 00:17:57 - L'influence croissante de Raspoutine et l'isolement du couple impérial 00:18:15 - Le complot pour assassiner Raspoutine 00:18:46 - La mort de Raspoutine et ses conséquences 00:20:00 - La crise alimentaire et l'agitation sociale 00:22:10 - L'indifférence de Nicolas II et l'émeute de Petrograd 00:26:42 - La formation du double pouvoir 00:28:12 - L'effondrement du gouvernement impérial 00:28:51 - L'insurrection de Petrograd et l'aveuglement de Nicolas II 00:30:13 - Le blocage de Nicolas II à Pskov 00:31:02 - La formation du gouvernement provisoire 00:32:19 - L'influence du soviet des ouvriers de Pétrograde 00:35:16 - L'abdication de Nicolas II 00:36:22 - L'abdication de Michael 00:38:16 - L'arrestation de Nicolas II et sa famille 00:38:45 - Les nouvelles réformes du gouvernement provisoire 00:39:30 - L'arrivée de Vladimir Lénine 00:39:43 - Conclusion Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. S ources et pour aller plus loin: Eric Hobsbawm, L'Âge des extrêmes, Complexe, 2003. Mikhail Zygar, The Empire Must Die: Russia's Revolutionary Collapse, 1900-1917, 2017. https://www.nlobooks.ru/books/chto_takoe_rossiya/27237/ Anna Geifman, Revolutionary Terrorism in Russia 1894-1917, Princeton University Press, 2020. René Girault et Marc Ferro, De la Russie à l'U.R.S.S : l'histoire de la Russie de 1850 à nos jours, Nathan, 1989. Marc Ferro, La Révolution de 1917, Albin Michel, 1997. Jean-Jacques Marie, La Guerre civile russe. 1917-1922. Tallandier, 2016. Nicolas Werth, 1917: la Russie en révolution, Paris, Gallimard, 1997. Alexandre Sumpf, 1917, la Russie et les Russes en révolutions, Perrin, 2017. Boterbloem, K. (2020) Russia as Empire: Past and Present. London: Reaktion Books. Malia, M. (1995). Soviet Tragedy: A History of Socialism in Russia 1917-1991. New York: Free Press. Suny, R. G. (Ed.). (2006). The Cambridge History of Russia: Volume 3, The Twentieth Century. Cambridge: Cambridge University Press. Sheila Fitzpatrick, The Russian Revolution, Oxford University Press, 1982. Daniels, R. V. (1972). The Russian Revolution. Englewood Cliffs: Prentice-Hall. Kowalski, R. I. (1997). The Russian Revolution, 1917–1921 London: Routledge. Malone, R. (2004). Analysing the Russian Revolution. Cambridge: Cambridge University Press. Rabinowich, A. (2017). The Bolsheviks Come to Power: The Revolution of 1917 in Petrograd. Chicago: Haymarket Books. Laura Engelstein, Russia in Flames: War, Revolution, Civil War, 1914–1921, Oxford University Press, 2017. Rex A. Wade, The Russian Revolution, 1917, Cambridge University Press, 2000. Steve Smith, Russia in Revolution: An Empire in Crisis, 1890 to 1928, Oxford University Press, 2016. Orlando Figes, A People's Tragedy: The Russian Revolution 1891–1924, London, Jonathan Cape, 1996. Catherine Merridale, Lenin on the Train, Metropolitan Books, 2016. https://en.wikipedia.org/wiki/Russian_Revolution https://en.wikipedia.org/wiki/Bibliography_of_the_Russian_Revolution_and_Civil_War https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_russe Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #russie #russia #romanov #tsar #raspoutin

La Loupe
L'actu à La Loupe : L'Otan sous tension face aux incursions russes

La Loupe

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 7:21


L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la multiplication des incursions de drones et d'avions attribuées à la Russie, dans des pays membres de l'Otan. Depuis début septembre, les incidents se multiplient en Pologne, en Estonie, en Roumanie, et ces derniers jours dans le ciel de Copenhague et Oslo. Même si Moscou nie son implication, les relations sont tendues. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions de défense, décrypte la stratégie russe et détaille comment peut agir l'Otan.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Merz change de cap sur les avoirs russes - 26/09

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 2:59


Ce vendredi 26 septembre, l'utilisation des avoirs russes gelés a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Le vrai du faux
Incursions russes : jusqu'où l'Otan doit-elle aller pour défendre son espace aérien ?

Le vrai du faux

Play Episode Listen Later Sep 26, 2025 2:28


durée : 00:02:28 - Le vrai ou faux - Les incursions de drones et d'avions russes dans le ciel de pays membres de l'Otan ravivent un débat sensible : faut-il aller jusqu'à abattre ces appareils ? L'exemple turc de 2015, qui avait failli déclencher une crise majeure avec Moscou, reste dans toutes les mémoires. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Géopolitique
Pourquoi Donald Trump veut désormais abattre les avions russes

Géopolitique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 3:33


durée : 00:03:33 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le président américain a changé de ton vis-à-vis de la Russie après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, se disant même prêt à abattre les avions russes qui pénètrent dans l'espace aérien de l'OTAN. Vrai virage ou message à destination de Poutine ? Même les Ukrainiens sont surpris, et méfiants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Du grain à moudre
Survols de drones russes : l'OTAN est-elle prête à réagir ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 32:17


durée : 00:32:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Lundi 22 septembre 2025, des drones non identifiés, mais probablement russes ont survolé le ciel danois et norvégien, conduisant à la fermeture durant quelques heures, de leurs aéroports. La Russie nie toute implication. - invités : Amélie Zima Docteure en science politique de l'université Paris-Nanterre, responsable du programme sécurité européenne et transatlantique de l'Ifri; Elsa Vidal Journaliste française, spécialiste de l'espace post-soviétique et de la Russie

InterNational
Pourquoi Donald Trump veut désormais abattre les avions russes

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 3:33


durée : 00:03:33 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le président américain a changé de ton vis-à-vis de la Russie après sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, se disant même prêt à abattre les avions russes qui pénètrent dans l'espace aérien de l'OTAN. Vrai virage ou message à destination de Poutine ? Même les Ukrainiens sont surpris, et méfiants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage International
Incursions de drones russes en Pologne: la population démunie face à la menace

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 2:37


Les représentants des 32 pays de l'Otan vont se réunir ce mardi matin, à Bruxelles, à la demande de l'Estonie, après une incursion russe vendredi dans l'espace aérien de ce pays balte. En Pologne aussi, la situation inquiète. Quelques jours seulement après l'incursion de 21 drones russes dans l'espace aérien polonais, les alarmes ont retenti dans la petite ville de Chełm lorsque les drones russes se sont dangereusement rapprochés de la région. La ville est située à peine à 25 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine et l'alerte a révélé le manque de préparation des habitants face à ce genre de menaces. RFI a rencontré ces citoyens qui ignorent comment se comporter en situation de crise. À lire aussiIncursions russes en Pologne et en Estonie : qu'est-ce que le recours à l'article 4 de l'Otan? À lire aussiIncursion russe : le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Otan se réunissent à la demande de l'Estonie

Les matins
Provocations russes : l'OTAN et l'Union européenne face au défi de la défense aérienne

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 5:12


durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, selon Tallinn, membre de l'UE et de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie dénoncent aussi l'intrusion de drones russes. Comment l'Union européenne et l'OTAN peuvent-elles répondre aux provocations répétées de Moscou ? - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI

Les matins
3 avions de combat russes ont survolé l'Estonie, qui dénonce une violation sans précédent de son espace aérien

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Une violation inacceptable pour l'Estonie. Après l'interception par l'OTAN de 3 MIG russes dans son espace aérien hier, le pays balte demande à l'alliance Atlantique d'activer l'Article 4 de son traité fondateur prévoyant des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.

Le journal de 8H00
3 avions de combat russes ont survolé l'Estonie, qui dénonce une violation sans précédent de son espace aérien

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Sep 20, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - Journal de 8 h - Une violation inacceptable pour l'Estonie. Après l'interception par l'OTAN de 3 MIG russes dans son espace aérien hier, le pays balte demande à l'alliance Atlantique d'activer l'Article 4 de son traité fondateur prévoyant des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un d'entre eux.

Journal en français facile
Avions russes en Estonie / ONU: sanctions rétablies contre l'Iran / France: arrestation du suspect de l'attentat de la rue des Rosiers...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 19 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C1de.A

Le journal de 18h00
L'Estonie dénonce l'incursion de trois avions de chasse russes dans son espace aérien

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 20:38


durée : 00:20:38 - Journal de 18h - Les menaces et provocations de Moscou envers l'Union européenne franchissent un nouveau cap. Après l'envoi de drones dans les ciels polonais et roumain, des avions militaires russes ont survolé l'espace aérien de l'Estonie.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Etats-Unis/Ghana : polémique autour de l'accord migratoire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord migratoire entre les Etats-Unis et le Ghana, sur le chanteur sénégalais Wally Seck dans la tourmente, sur l'enrôlement de soldats jordaniens par la Russie et sur l'accord entre la Chine et les Etats-Unis concernant Tik Tok.    Etats-Unis/Ghana : polémique autour de l'accord migratoire  Le 10 septembre, le président ghanéen John Dramani Mahama a annoncé que son pays accueillerait des ressortissants originaires d'Afrique de l'Ouest expulsés des États-Unis. Le Ghana rejoint ainsi  l'Eswatini, l'Ouganda, le Rwanda et le Soudan du Sud, déjà engagés dans cette démarche. Comment expliquer que l'Administration Trump préfère rapatrier les migrants vers des « pays tiers », plutôt que de les renvoyer dans leur pays d'origine ? Quel intérêt les Etats africains ont-ils à accepter ce type d'accord ?     Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI    Sénégal : le chanteur Wally Seck dans la tourmente   Soupçonné de transferts de fonds suspects, l'artiste sénégalais Wally Seck  a annoncé mettre sa carrière musicale entre parenthèses le temps que la justice fasse son travail et l'innocente.  Une décision pas anodine pour un des chanteurs les plus écoutés au Sénégal, qui a même détrôné Youssou N'dour au Billboard. Quel est exactement son rôle dans cette affaire de blanchiment présumé impliquant Amadou Sall, le fils de l'ancien président Macky Sall ? Peut-on parler d'un règlement de compte politique avec l'ancien régime, ou bien d'une simple coïncidence judiciaire ?     Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar      Russie : de nouveaux témoignages de combattants étrangers enrôlés de force   Après trois de guerre, et malgré la plus grande campagne de conscription en 10 ans, lancée au printemps dernier, la Russie manque de bras pour combattre sur le front ukrainien. Sa solution : enrôler de force des combattants à l'étranger. Dernières victimes en date : des Jordaniens envoyés en première ligne sur le terrain. Sait-on comment s'y prennent les Russes ? Quels sont les autres pays particulièrement touchés par ces manœuvres ?     Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative      TikTok aux Etats-Unis : Pékin et Washington enfin d'accord   Après des mois de négociations et de rebondissements,  Washington et Pékin ont enfin trouvé un accord permettant de ne pas interdire Tik Tok aux Etats-Unis. Que contient cet accord ? Pourquoi les Américains craignent-il autant l'influence chinoise via TikTok ?    Avec Emmanuel Véron,  spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'Institut français de recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) 

Les matins
Face aux attaques croissantes de drones russes, les moyens inadaptés de l'UE et de l'OTAN

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 5:49


durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.

Les matins
Face aux attaques croissantes de drones russes, les moyens inadaptés de l'UE et de l'OTAN

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.

C dans l'air
Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'Otan - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 63:30


C dans l'air du 15 septembre 2025 - C'est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c'est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l'est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l'ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l'OTAN à signaler la présence d'un drone russe, quelques jours seulement après l'incursion d'une vingtaine d'engins en Pologne.Cette série d'incidents semble clairement destinée à défier l'alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l'opération « Sentinelle orientale ». L'objectif ? Protéger l'espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d'une trentaine de personnels. L'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D'autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d'envergure, mêlant armée de l'air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu'à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C'est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l'invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d'atteindre Paris en 20 minutes.L'exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France

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Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'Otan - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 5:36


C dans l'air du 15 septembre 2025 - Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'OtanLES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France