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durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
durée : 00:19:38 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - En Ukraine, les Russes occupent la quasi-totalité du Donbass, à l'exception de 25% de l'oblast de Donetsk. Entre russification des territoires occupés et harcèlement aux drones dans les zones encore contrôlées par les Ukrainiens, les habitants de la région vivent dans la peur et sous la contrainte. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Clara Marchaud Journaliste correspondante en Ukraine, travaille notamment pour Le Figaro, L'Express et Mediapart
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
durée : 00:52:02 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce vendredi 12 septembre autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuLES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
Provocations militaires russes : la Tchéquie s'empresse d'exprimer sa solidarité avec la Pologne - Vols d'objets religieux : retrouvée en Allemagne, une précieuse statue a été restituée à la Tchéquie - En Ecosse, un monument à la mémoire du pilote de chasse tchécoslovaque František Hekl
Provocations militaires russes : la Tchéquie s'empresse d'exprimer sa solidarité avec la Pologne - Vols d'objets religieux : retrouvée en Allemagne, une précieuse statue a été restituée à la Tchéquie - En Ecosse, un monument à la mémoire du pilote de chasse tchécoslovaque František Hekl
durée : 00:52:45 - Les informés de franceinfo - Du lundi au jeudi, les informés de franceinfo débattent de l'actualité autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Jour de remaniement ministériel. Un discours de Justin Trudeau qui coûte cher... Mouvement « Bloquons tout » en France. La Pologne dénonce un acte d’agression. Lady Gaga débarque à Montréal ! Annulation du documentaire de Céline Dion sur M6. La course aux séries pour les Blue Jays. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Sept drones ont été abattus dans la nuit du mardi 9 mercredi 10 septembre 2025 après avoir violé l'espace aérien polonais. Les habitants, notamment ceux proches de la frontière ukrainienne, redoutent une escalade. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:29:35 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:00:55 - Journal de 10h - Des bombardements d'une ampleur inédite. Plus de 800 drones, 13 missiles, entre hier soir et ce matin, l'Ukraine a été la cible d'intenses bombardements russes. La plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit, selon l'armée de l'air ukrainienne.
Symbole de la guerre moderne, le drone s'impose comme un outil incontournable sur les champs de bataille. En Ukraine, il a permis de compenser en partie l'asymétrie militaire face à la Russie. Mais Moscou innove à son tour : ses forces expérimentent désormais des drones équipés de panneaux solaires, une adaptation qui pourrait changer la donne.Une vidéo récente montre ces engins modifiés avec de petits panneaux solaires de camping, coûtant une cinquantaine d'euros. L'idée est simple mais redoutable : l'énergie solaire, même limitée, suffit à alimenter capteurs et transmissions vidéo, sans puiser dans la batterie principale. Résultat : ces drones peuvent rester en embuscade plus longtemps, surveiller discrètement une zone et préparer une attaque au moment opportun. Techniquement, les panneaux ajoutent seulement 200 à 300 grammes pour une puissance d'environ dix watts. Pas assez pour recharger complètement l'appareil, mais suffisant pour maintenir les systèmes de surveillance actifs. Cette approche de « bricolage militaire » illustre parfaitement la capacité d'une armée à détourner des technologies civiles bon marché pour un usage stratégique.Les implications sont considérables. Des drones capables de patienter des heures, voire des jours, deviennent l'équivalent aérien des mines terrestres : des menaces invisibles, difficiles à neutraliser, pouvant surgir à tout moment. Les armées devront désormais intégrer ce paramètre dans leurs stratégies défensives. Cette innovation soulève aussi des questions plus larges. Si de simples panneaux de camping permettent déjà de prolonger une mission, que se passera-t-il lorsque des technologies solaires plus performantes seront intégrées directement à la conception des drones ? On pourrait voir émerger une nouvelle génération d'engins quasi autonomes, réduisant la dépendance aux bases de contrôle et aux opérateurs humains. Mais avec cette autonomie croissante viennent aussi des enjeux éthiques. Jusqu'où laisserons-nous les machines surveiller, décider, voire frapper sans contrôle humain direct ? Une chose est sûre : l'expérimentation russe montre que la course à l'armement technologique, déjà bien lancée, vient de franchir une nouvelle étape. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:00:55 - Journal de 10h - Des bombardements d'une ampleur inédite. Plus de 800 drones, 13 missiles, entre hier soir et ce matin, l'Ukraine a été la cible d'intenses bombardements russes. La plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit, selon l'armée de l'air ukrainienne.
Après les discussions jeudi 4 septembre avec les membres de la coalition des volontaires, le président français Emmanuel Macron a affirmé que 26 pays étaient prêts à assurer des garanties de sécurité à l'Ukraine. Premier pilier de ces garanties de sécurité : apporter à Kiev une aide militaire massive et durable, mais Kiev entend également développer ses propres armements stratégiques, et c'est le cas avec le missile de croisière Flamingo, testé avec succès cet été. « Flamingo » car les missiles FP5 testés il y a quelques semaines avaient tout simplement une livrée rosée. Le Flamingo c'est une bête de combat et il est aujourd'hui opérationnel, pointe l'expert aéronautique Xavier Tytelman : « C'est un missile qui va porter à 3 000 km avec une tonne de charge utile. C'est dix fois plus loin et deux fois plus lourd, par exemple, que le missile scalp qui a été fourni par la France. L'autre avantage, c'est qu'il est tiré depuis le sol. Il n'est pas nécessaire d'avoir un avion de chasse qui va se mettre en danger en se rapprochant de la ligne de front. Là, c'est simplement un camion qui va être au sol, donc beaucoup plus difficile à intercepter, à détecter pour les Russes. » Produit par l'entreprise Fire point, le FP5 Flamingo est le fruit d'une collaboration avec l'industriel britannique Milanion. Aux yeux d'Elie Tenenbaum, directeur de recherche à l'Institut français de relations internationales (Ifri), c'est une étape clé pour accéder à une certaine autonomie stratégique. « Cela illustre d'abord le dynamisme de l'industrie de défense ukrainienne, sa capacité d'innovation, de montée en gamme dans une logique de juste suffisance capacitaire. Ça illustre aussi le besoin ukrainien d'une certaine autonomie en matière de frappe dans la profondeur. On se souvient que les Américains avaient à plusieurs reprises bloqué les frappes contre le territoire russe, avec un système de contrôle à l'usage sur les armements qui leur avait été délivré. Non seulement les missiles de facture américaine, mais même certains matériels de facture européenne qui pouvaient inclure des composants américains et donc une volonté de gagner en souveraineté là-dessus. » Une arme pour frapper l'industrie russe L'objectif attribué à ce missile Flamingo : des cibles plutôt étendues, comme des sites industriels, des raffineries, car la précision précise Xavier Tytelman, ce n'est pas le point fort du Flamingo : « En termes de précision, a priori, il n'est pas aussi efficace qu'un missile occidental, mais on ne lui demande pas la même chose. Un missile avec grande précision, c'est nécessaire pour taper sur un bunker ou sur un véhicule quand on va être en ville. Mais là, pour un missile qui va avoir une tonne de charge utile, on est capable de détruire une usine. Et finalement, quand on tape sur une infrastructure assez large comme des dépôts de carburant ou des dépôts de munitions, si on est 50 mètres à droite ou à gauche, logiquement, on va toucher son objectif. » Un « game changer » ? Un seul équipement ne permet jamais de modifier complétement le cours d'un conflit. Ce missile peut-il néanmoins changer le cours de la guerre ? Si le Flamingo n'est pas l'arme magique, c'est en tout cas un atout de taille, insiste Xavier Tytelman : « Aujourd'hui, il y a déjà un Flamingo produit par jour. En mois d'octobre, ça doit être sept par jour. Ça veut dire que peut être potentiellement, il aurait la possibilité de détruire chaque jour soit une usine importante, soit une raffinerie de carburant sur la très, très grande profondeur russe. Et ça, réellement, c'est ce qui doit permettre d'obtenir l'effondrement économique de la Russie. Ça peut contraindre Poutine à accepter une négociation pour une vraie paix. » Le président français Emmanuel Macron soutient que l'une des garanties de sécurité pour l'Ukraine sera une armée ukrainienne assez « robuste » pour empêcher une éventuelle nouvelle attaque de Moscou. Le Flamingo pourrait bien y contribuer. À lire aussiFrappes de drones et tirs de missiles: la Russie et l'Ukraine en pleine escalade
C'est le Guardian à Londres, qui nous raconte son histoire et qui nous montre la dernière photo de Jana, petite fille de Gaza, souffrant de malnutrition sévère et d'acidose, une affection qui serait due à la malnutrition. « Sur les photos récentes, explique le Guardian, Jana Ayyad est recroquevillée en boule, le visage couvert de ses mains. Parfois cette fillette émaciée de 8 ans sanglote, réclamant son père, bloqué hors de Gaza depuis le début de la guerre, il y a 23 mois. Jana risque de mourir, poursuit le quotidien britannique. Son seul espoir est une évacuation médicale de Gaza pour pouvoir être soignée à l'étranger. » La mère de Jana, qui a perdu il y a deux mois son autre fille, témoigne : « Le médecin m'a dit sans détour : « Votre fille est dans un état critique. Vous pouvez la perdre à tout moment ». » Seulement voilà, « Israël contrôle les entrées et les sorties de Gaza ». « Les cas les plus critiques sont orientés vers l'étranger, poursuit le Guardian, mais les médecins et les autorités médicales affirment que la plupart des demandes sont retardées indéfiniment. » La mère de l'enfant, elle, supplie et interroge : « Pourquoi le cas de Jana est-il si compliqué ? Pourquoi personne au monde ne peut la faire sortir de Gaza ? » Retour à la case départ À la Une également, des dizaines de Russes victimes de la politique d'expulsions menée par Donald Trump. « Plusieurs dizaines de dissidents russes ont été expulsés des États-Unis et renvoyés de force en Russie », annonce le Times, qui a pu interroger « Vadim et Yuliya, un jeune couple qui pensait être enfin en sécurité, loin du régime répressif du président Vladimir Poutine. Mais qui aujourd'hui s'interroge (..) ils vivent dans la peur qu'on vienne frapper à leur porte, à Brooklyn. » Les autorités russes leur reprochent « d'avoir documenté la réalité de la guerre en Ukraine, sur une chaîne Telegram pacifiste ». Toutefois, ce n'est pas le FSB qui pourrait venir frapper à leur porte, mais bien les agents de l'immigration américains. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à des dizaines d'autres russes (dont des déserteurs), qui ont été expulsés des États-Unis, le 27 août dernier, « moins de deux semaines après le sommet entre le président Trump et Poutine, en Alaska », précise le Times. Un sommet qui a fortement déçu Vadim, le jeune dissident. « J'espérais en partie que [Vladimir] Poutine serait arrêté à son arrivée en Alaska, car c'est un criminel de guerre, dit-il, et pourtant Trump l'a accueilli comme un ami. » Les socialistes s'y voient déjà Enfin, en France, la classe politique est sur le pont, avant le vote de confiance, prévu la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. « Face au spectre de la gauche à Matignon, la droite en ébullition », titre le Figaro, qui a interrogé le Numéro 2 des Républicains (LR) François-Xavier Bellamy, selon lequel « un gouvernement PS serait immédiatement censuré par sa famille politique ». « Alors que le vote de confiance, lundi, devrait précipiter la chute de François Bayrou », estime encore le quotidien français, « les socialistes s'y voient déjà, espérant placer leur premier secrétaire, Olivier Faure, à Matignon ». Situation qui fait grincer des dents le Figaro. « Reconnaissons-le, nous dit le quotidien conservateur, il fallait une bonne dose d'imagination, il y a quelques jours encore, pour envisager la nomination d'un socialiste à Matignon. Dans une France résolument de droite, au bord du gouffre, réclamant rigueur et autorité, c'est peu dire qu'Olivier Faure et ses amis ne présentent pas le meilleur profil pour succéder à François Bayrou ». Plus cruel encore, le journal compare le Parti socialiste à une grenouille : « Profitant de la confusion générale, la grenouille socialiste, se prenant soudainement pour un bœuf, se prépare à gouverner ». Le Figaro ne cache pas son agacement : « Envoyer un socialiste à Matignon serait le pire signe qui soit ».
Au Sahel, une opération de désinformation cible actuellement la France. L'armée française, qui a quitté le Mali en août 2022, est accusée, à tort, d'armer les terroristes dans le nord du pays. Ce narratif mensonger, bien connu dans la région, est réapparu cette semaine, avec une vidéo sortie de son contexte. La scène se déroule en pleine montagne. On y voit un hélicoptère couleur camouflage, en vol stationnaire, à seulement quelques mètres du sol. Rapidement, un homme est hélitreuillé. Il rejoint alors plusieurs individus réunis sous l'appareil. Les comptes qui diffusent cette vidéo évoquent, à tort, des images « diffusées par les Russes pour prouver le ravitaillement des terroristes par les forces françaises, au nord du Mali ». Une opération de sauvetage à Oman Vérification faite, cette vidéo n'a rien à voir avec l'armée française ou le Mali. Ces images ont, en réalité, été filmées à Oman, au Moyen-Orient. Pour le savoir, nous nous sommes d'abord intéressés à l'immatriculation visible sur la partie arrière de l'hélicoptère. Comme le veut l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale, les trois premiers caractères désignent le pays d'enregistrement de l'appareil. Dans notre vidéo, le préfixe « A40 » désigne le sultanat d'Oman, ce que confirme le petit drapeau blanc, rouge et vert, visible en dessous du rotor de queue. Grâce à une recherche par image inversée, nous avons retrouvé la vidéo originale. Elle a été postée sur les réseaux sociaux officiels de la Police royale d'Oman, le 18 avril 2024. La légende précise qu'il s'agit d'une opération de recherche et de sauvetage menée dans un wadi, après la chute d'un randonneur. L'hélicoptère utilisé est un Leonardo AW139 de fabrication européenne. La France, cible privilégiée au Sahel D'après nos recherches, l'infox est partie d'un mystérieux compte TikTok habitué à cibler la France. Cet utilisateur arbore un portrait de Vladimir Poutine en photo de profil. Pour tenter de la rendre virale, il a diffusé la même infox une dizaine de fois en seulement quelques jours. Résultat, sa vidéo a été partagée par différents comptes en Afrique de l'Ouest et cumule près d'un million de vues. Cette fausse information circule même dans plusieurs langues, notamment en soninké. Malgré son désengagement dans la région, l'armée française continue d'être la cible de ce type de désinformation. Paris est régulièrement accusé, à tort, d'appuyer les différents mouvements terroristes dans la zone. Les modes opératoires varient, mais les vidéos sorties de leur contexte pullulent sur les réseaux sociaux. À lire aussiMali: une infox accuse la France de former des terroristes Ce récit mensonger cache un double objectif : alimenter le sentiment anti-français, mais aussi justifier la difficulté des pouvoirs en place à endiguer la menace djihadiste, de plus en plus présente dans la région.
durée : 00:07:36 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Alors que la "coalition des volontaires", les alliés de l'Ukraine, se réunit à Paris, une pétition en ligne lance l'idée de verrouiller le ciel ukrainien, de mettre en place un bouclier du ciel capable d'intercepter les drones russes qui arrivent par centaines chaque semaine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Une belle brochette d'une quarantaine de dirigeants, tous alignés sur un tapis rouge, pour assister au grand défilé militaire organisé hier par les autorités chinoises sur la place Tiananmen à Pékin. La Repubblica à Rome zoome sur la photo officielle : « Xi Jinping au centre, Poutine à sa droite, Kim Jong-un à sa gauche ; autour d'eux : vingt-cinq autres présidents et chefs de gouvernement, dont l'Iranien Pezeshkian et le Biélorusse Loukachenko (…). Ce groupe de chefs d'États au centre de la tribune était autrefois appelé "l'Axe du Mal", rappelle le quotidien italien ; aujourd'hui, les analystes préfèrent le nommer "l'Alliance du Désordre" ou, soulignant le rôle de Téhéran, le "Quatuor du Chaos". Cette coalition cherche à construire un ordre mondial alternatif, pointe encore La Repubblica, qui place l'Asie en son centre et attire de nombreux groupes "non-alignés" ». Les Occidentaux trop divisés… Et de fait, l'Occident semble bien loin… « Il faut dire, pointe Le Figaro, que les divisions et les incohérences du camp occidental ont été du pain bénit pour le groupe des autocrates, qui ont comblé les vides, les silences, les hésitations et les changements de cap des États-Unis et de l'Europe. Les divisions de l'UE sur tous les sujets, de la guerre en Ukraine à la politique vis-à-vis de la Chine en passant par l'utilisation de la force, ont neutralisé sa voix sur la scène internationale. Ses reculs, comme les promesses militaires non tenues vis-à-vis de l'Ukraine, ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont, eux, joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. » Pour les Européens, en effet, analyse le Times à Londres, cette démonstration de force « dissipe tout espoir de voir l'alliance sino-russe s'effriter, plus de trois ans après le début de la guerre en Ukraine. Pour les voisins est-asiatiques de la Chine, a contrario, elle témoigne d'une puissance écrasante, qu'ils sont obligés de suivre. Par exemple en acceptant les manœuvres expansionnistes illégales de Pékin en mer de Chine méridionale ». Prêts à en découdre face aux États-Unis… Toutefois, poursuit le Times, « le principal destinataire des images des nouveaux missiles hypersoniques, des chasseurs furtifs et des drones est Washington. La plupart des armes exposées hier sont destinées à empêcher l'armée américaine d'utiliser les siennes autour de Taïwan, si l'administration Trump ou son successeur envisageait de contester une invasion chinoise. Si Taïwan et ses 23 millions d'habitants tombent dans les mains de Xi Jinping comme des fruits mûrs uniquement par la coercition économique et politique, tant mieux. Mais sinon, comme le montre le défilé, l'Armée populaire de libération est prête ». Réponse immédiate de la Maison-Blanche. Donald Trump a dégainé son portable pour envoyer ce message sur son réseau social, message rapporté notamment par Die Welt à Berlin : « veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique ». La Belgique va reconnaître l'État de Palestine Enfin à la Une de la presse belge : la reconnaissance par Bruxelles de l'État palestinien. La Belgique qui emboîte ainsi le pas à la France, à l'Australie ou encore au Royaume-Uni. Ce sera le 22 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soir, « la Belgique retrouve enfin le chemin du droit international. (…) Alors, oui, soupire le journal, tout cela représente si peu au regard de la montagne à renverser. Alors, oui, tout cela est très tardif et obtenu après des mois de débats de fond autant que de pinaillages indécents. (…) Mais l'obstination de notre ministre des Affaires étrangères a payé. À New York, conclut Le Soir, on retiendra que la Belgique était du côté de ceux qui affichent la volonté de reconnaître un Etat de Palestine. Le reste ne sera plus que de la gesticulation politicienne, inutile et contreproductive, à l'heure où la seule urgence demeure la fin du massacre à Gaza. Ou de ce qu'il en restera ».
Le mercato est terminé en France et en Europe. Le PSG est-il un club transformé depuis son titre de Champion d'Europe ?
Deux mois après les bombardements spectaculaires entrepris par Israël et par les États-Unis, les négociations sur le nucléaire iranien se trouvent dans une impasse totale. Les dirigeants iraniens refusent toute transparence, notamment sur la localisation de 408 kg d'uranium enrichi, dont on n'a plus la moindre trace, ou en empêchant la visite d'inspecteurs de l'AIEA. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, surnommé le trio E3, ont donc décidé de passer à l'action, de manière très habile. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux enfants ont été tués et 14 autres blessés, mercredi dans l'attaque d'une église attenante à une école catholique, par un homme de 23 ans se disant « obsédé » par l'idée de « tuer des enfants ». La presse américaine est allée sur place, à Minneapolis, rencontrer les témoins et les proches des familles. Notamment le père de Fletcher Merkel, un enfant de huit ans, tué mercredi, père dont on trouve les propos dans le Washington Post et qui évoque ainsi son fils : « Nous ne pourrons plus jamais le tenir dans nos bras, lui parler et le voir grandir et être le merveilleux jeune homme qu'il était en passe de devenir ». « Derrière lui, précise le quotidien américain, trône un ours en peluche géant, dans une pile d'animaux en peluche et un mot manuscrit 'je t'aime pour toujours' signé maman ». Le Washington Post a également recueilli les propos d'Angela Ferrel Zabala, responsable d'une association de mères s'opposant aux armes à feu, qui s'est interrogée : « Quand est-ce que ce sera suffisant ? Nous continuerons à poser cette question jusqu'à ce que les législateurs décident enfin que la vie des enfants vaut plus que les profits des fabricants d'armes ». Attaque meurtrière À la Une, des enfants encore, victimes, cette fois-ci, de la guerre. C'est à la Une du Guardian à Londres. Une femme embrasse un bébé qu'elle serre dans ses bras. Elle s'appelle Ioulia Maystruck. Le quotidien britannique l'a rencontrée sur les lieux de l'attaque russe sur Kiev, dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle raconte « qu'elle connaît une femme qui s'était réfugiée au sous-sol de son immeuble avec son fils de 14 ans. La mère a survécu, mais elle a été blessée. « Quant à son fils, 'il est mort à l'hôpital', dit-elle, les larmes aux yeux. » À Rome, La Repubblica commente cette nouvelle attaque, estimant « que Vladimir Poutine a décidé d'ignorer la prudence dictée par les négociations avec Donald Trump et de se lancer dans une démonstration de force massive et brutale ». Le Kiev Post, de son côté, ajoute que cette attaque, « l'une des plus meurtrières » qui ait visé la capitale ukrainienne, « a creusé un cratère sur cinq étages, dans un immeuble d'appartements ». Le Kiev Post fait aussi la liste de tous les dirigeants européens qui ont condamné l'attaque, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Ursula von der Leyen, Friedrich Merz. Réaction aussi bien sûr de Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a estimé « que les Russes avaient choisi de ne pas mettre fin à la guerre, ils ont choisi de frapper à nouveau. » La ligne Trump / Netanyahou Enfin Le Temps s'intéresse aux Israéliens qui contestent la politique de Benyamin Netanyahu. À la Une du quotidien suisse, cette question : « Pourquoi mon gouvernement ne fait-il pas son devoir ? Les mouvements de protestation se multiplient en Israël en faveur de l'arrêt des combats à Gaza et du retour des otages ». Pour La Tribune, c'est un appel « vain » mais « bruyant ». « Trump apparaît comme l'unique espoir ». Haaretz estime lui que « Netanyahou a vendu à Trump l'illusion d'une victoire rapide, alors que les négociations sur les otages sont au point mort ». « Le seul canal qui compte », estime toutefois le quotidien israélien d'opposition, « est la ligne entre Benyamin Netanyahou et Donald Trump (...) le président américain qui croit aux explications du Premier ministre israélien selon lequel le Hamas peut être vaincu par une offensive militaire pour conquérir la ville de Gaza ».
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Chaque jour, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
C dans l'air l'invité du 26 août 2025 avec Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, correspondant notamment pour RFI et le Figaro, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).La guerre ouverte entre Donald Trump et la Réserve fédérale a franchi un nouveau cap lundi 25 août, avec l'annonce par le président américain du limogeage "immédiat" d'une gouverneure de la Fed, Lisa Cook, sur des allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel. Ce renvoi accentue encore davantage la pression sur la Banque centrale américaine, une institution indépendante. Vendredi, Donald Trump avait prévenu qu'il était disposé à "virer" Lisa Cook si elle ne démissionnait pas elle-même. "Je ne démissionnerai pas", a fait savoir l'intéressée dans un communiqué.Un limogeage qui intervient dans un contexte de défiance vis-à-vis des prises de position de Donald Trump. Sa décision de mobiliser la garde nationale à Washington, pour "nettoyer" la capitale américaine, qu'il a décrite comme "envahie par les gangs", fait polémique. Les statistiques de la police de la capitale montrent pourtant un recul de la criminalité violente entre 2023 et 2024, même si cette baisse est intervenue après une forte augmentation post-Covid. Régis Genté, journaliste, spécialiste des questions internationales, et auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes", aux éditions Grasset est notre invité. Il reviendra avec nous sur les accusations de penchant dictatorial dont Donald Trump fait l'objet. "Beaucoup de gens disent "peut-être que nous aimerions avoir un dictateur. Je n'aime pas les dictateurs", a déclaré le président américain hier lors d'une conférence de presse. Il répondait ainsi au gouverneur de l'Illinois, J.B. Pritzker, qui avait affirmé à propos de la mobilisation de la garde nationale : "si cela arrivait dans n'importe quel autre pays, nous n'aurions aucun mal à appeler ça une dangereuse prise de pouvoir."
À l'occasion de sa revue de presse en remplacement de Paul Arcand, lundi, Jean-Sébastien Hammal commente la visite surprise de Mark Carney en Ukraine, dimanche. Le premier ministre du Canada a laissé entendre que des troupes canadiennes pourraient être déployées dans le pays dirigé par Volodymyr Zelensky. «Dans quel mandat exactement? Là est toute la question. Est-ce que ce serait pour préserver la paix, lorsqu'il y aura paix? Est-ce que ce serait pour offrir des garanties de sécurité? Et là, ça devient intéressant, parce que si le Canada offre des garanties et que dans un rebondissement de situation, Vladimir Poutine décidait d'attaquer les Ukrainiens, ça voudrait dire que les Canadiens s'engageraient dans des combats avec les Russes.» «Le Canada a-t-il les effectifs nécessaires en ce moment pour y déployer des troupes? Ça demanderait des ajustements très importants...» Mark Carney se rendra en Pologne lundi, puis en Allemagne et en Lettonie, pour un périple de trois jours. Il doit s'entretenir avec ses homologues de partenariats commerciaux et en défense. Autres sujets abordés Au tour du ministère de la Justice de se lancer dans la numérisation de ses dossiers; Donald Trump menace de déployer la garde nationale dans une autre ville démocrate; Le 25 août 2005, il y a 20 ans, éclatait le scandale Norbourg: bilan d’un cauchemar financier et humain. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
C dans l'air du 18 août 2025 - Trump / Zelensky : la paix... ou le clash ?Faire bloc. C'est le but des dirigeants accompagnant aujourd'hui Zelensky à la Maison blanche. Le président ukrainien fera entendre sa position face à Trump, qui cherchera à lui faire accepter des concessions après sa rencontre avec Poutine. Personne n'a toutefois oublié la scène d'humiliation dans le bureau ovale en février dernier, et c'est pour éviter que celle-ci se reproduise qu'Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Keir Starmer, mais aussi le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte et Ursula von der Leyen, l'escorteront. Il faut dire que Trump semble soutenir le plan du chef du Kremlin : la paix contre les territoires conquis par les Russes. Le président américain a affirmé que la balle était donc dans le camp du président ukrainien. « Ce n'est pas encore un accord conclu... mais l'Ukraine doit l'approuver ! » Quelles garanties de sécurité obtiendrait toutefois l'Ukraine ?Pendant ce temps, certains pays proches de la Russie craignent pour leur sécurité. Ils pourraient être les prochains dans le viseur de Poutine, ils se tiennent donc sur leurs gardes. C dans l'air est allé en Estonie, où le budget de la défense augmente. Avec une armée composée de 7 700 soldats, le pays compte aussi sur le soutien de 40 000 volontaires civils de la Ligue de défense estonienne.Du côté de l'Ukraine, un mouvement de contestation inédit voit le jour depuis le début de la guerre. Après le vote au Parlement d'une loi supprimant l'indépendance de deux organes anticorruption, des manifestations ont eu lieu, soutenues par de nombreuses ONG. Les partenaires européens de l'Ukraine ont eux aussi exprimé leur consternation. Zelensky a dû reculer, et annoncer un nouveau texte de loi. Il faut dire que l'entrée dans la Communauté européenne est conditionnée à la lutte contre la corruption.Alors, que peut donner la visite de Zelensky à Washington ? Comment l'Estonie se prépare-t-elle à un éventuel conflit avec la Russie ? Comment expliquer le faux pas politique du président ukrainien au sujet de la lutte contre la corruption ? LES EXPERTS :Nicole Bacharan - Historienne, politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest France Marie Jégo - Journaliste spécialiste de la Russie pour Le Monde, ancienne correspondante à MoscouGallagher Fenwick - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sangBertrand Gallicher - Grand reporter, spécialiste des questions internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:04:11 - Le Zoom de France Inter - Les négociations patinent sur la fin de la guerre en Ukraine. Le conflit a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Mais inlassablement, les habitants des zones occupées par les Russes collectent les preuves de ce qu'ils dénoncent comme des crimes de guerre. Reportage à Boutcha. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Objectif Mars », « Mars, la nouvelle frontière de la conquête spatiale », titre le Nouvel Obs, avec en Une, une splendide photo, celle d'une planète où se mêlent harmonieusement l'orange et le rouge. Un peu comme dans un rêve, mais ne rêvons pas trop longtemps, car la réalité se mesure en termes de puissance et d'argent. « La planète Mars est aujourd'hui le Graal intersidéral, nous dit le Nouvel Obs, le terrain des grandes puissances, avec la Chine comme nouvel acteur. L'Amérique de Trump en a fait son nouveau fétiche, promettant les premiers pas de l'homme sur Mars d'ici à 2029, avant la fin du mandat du président. » Qu'importe si tous les scientifiques s'accordent à dire que c'est parfaitement impossible. Donald Trump y croit-il lui-même ? En tout cas, il mène le jeu comme n'importe quelle autre affaire commerciale. « Trump et ses amis de la tech mettent en danger les programmes de la Nasa basés sur la coopération internationale, pour privilégier les progrès strictement nationaux, nous explique le Nouvel Obs. « Derrière les accents triomphants annonçant la colonisation de Mars pour les prochaines années (…) se cache la captation des crédits publics par quelques "entreprises amies", celles des barons de la tech qui ont soutenu la campagne de Trump, avec en tête Elon Musk avec Space X et Jeff Bezos avec Blue Origin. ».Les passionnés, qui regardent la planète rouge avec des yeux d'enfant, en seront pour leurs frais. À lire aussiIl y a 60 ans, la sonde Mariner 4 révélait à l'humanité le vrai visage de Mars La fin de la guerre ? Après l'annonce d'une rencontre entre Trump et Poutine le 15 août en Alaska, le Journal du Dimanche (JDD) pose la question : « Et si la guerre se terminait la semaine prochaine ? », question faussement innocente, car l'analyse qui suit tend plutôt à démontrer le contraire. « Personne ne peut croire que la paix soit l'issue de ce tête-à-tête », estime le JDD. La Tribune Dimanche, de son côté, met l'accent sur ce qu'elle estime être l'ambition première de Donald Trump : « le président américain se rêve en prix Nobel de la paix, et multiplie les initiatives pour y parvenir. Le sommet du 15 août avec Vladimir Poutine est un pas de plus sur le chemin de son ambition ». À la question « le sommet du 15 août pourrait-il accoucher du plus grand succès diplomatique de la seconde présidence Trump ? David Salvo, analyste au German Marshall Fund, interrogé par la Tribune dimanche, répond : « Washington sous-estime à quel point le Kremlin veut continuer à mener cette guerre, la légitimité et le sort du régime poutinien ne dépendent pas seulement de la fin de ce conflit aux conditions dictées par la Russie, mais à sa prolongation jusqu'à nouvel ordre, avec une économie entièrement consacrée à cette guerre ». Bref, personne ne croit vraiment à un miracle pour le 15 août. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit» L'appétit du géant russe La guerre en Ukraine que les pays baltes suivent avec une attention particulière. L'Express s'est rendu en Estonie, le plus petit des trois pays baltes qui comptent aussi la Lettonie et la Lituanie. L'Estonie (avec moins d'1,35 million d'habitants) qui partage « 300 kilomètres de ligne de démarcation avec la Russie », « une frontière de tous les dangers, explique le Nouvel Obs, face à ce grand voisin avide de conquêtes. » « L'Otan pourrait être testée sur sa capacité à réagir "d'ici à cinq ans", répète son secrétaire général Mark Rutte », nous rappelle l'Express, qui a aussi consulté une récente étude de la Revue nationale stratégique française, « jugeant plausible une guerre majeure de haute intensité en Europe ». Cette étude souligne aussi « que le renforcement de l'armée russe se poursuit de façon accélérée pour recompléter de nombreux matériels détruits en Ukraine, mais également pour développer de nouvelles capacités et renforcer son arsenal d'ici à 2030 ». L'Estonie, elle, ne peut guère compter que sur ses 4 000 militaires de métier et ses appelés. Et puis bien sûr, il y a l'Otan. Un officier américain, dont le régiment s'entraîne en Estonie, témoigne : « Nous sommes ici pour changer les calculs de l'adversaire, le dissuader d'une agression et respecter notre engagement de l'article 5 de l'Otan. » Article qui stipule « qu'une attaque contre un État appartenant à l'Alliance atlantique est une attaque contre tous. Et qu'elle ne restera pas sans réponse. » Mais cette perspective arrêtera-t-elle Vladimir Poutine ? Rien n'est moins sûr. « À quelle échéance les Russes pourraient-ils passer à l'action ? », interroge l'Express, qui cite une source sécuritaire, selon laquelle « les Russes n'ont pas besoin d'arrêter la guerre en Ukraine, il leur suffit d'amasser des unités à la frontière, puis de prendre une décision politique ». Une perspective effrayante pour l'Estonie, mais aussi la Lettonie et la Lituanie. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit»
Le Dr Dave Ellemberg tente de savoir pourquoi les montagnes russes paraissent moins attirantes aux personnes plus âgées; Gabriel Blouin-Demers explique comment un reptile exotique peut survivre dans des conditions météo froides et humides; Pauline Hessenhauer décrit le phénomène des balais de sorcières sur certains arbres; et Véronick Raymond évoque une recherche sur l'identification de biomarqueurs sanguins dans la consommation d'aliments.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky qualifie de "spectacle meurtrier" les dernières frappes russes la nuit dernière sur Kiev. La Russie revendique la prise de la place stratégique de Chassiv Yar, après quatre mois de combat. "Faux", riposte l'état major de l'armée ukrainienne.
durée : 00:15:07 - Journal de 12h30 - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky qualifie de "spectacle meurtrier" les dernières frappes russes la nuit dernière sur Kiev. La Russie revendique la prise de la place stratégique de Chassiv Yar, après quatre mois de combat. "Faux", riposte l'état major de l'armée ukrainienne.
durée : 00:09:59 - Journal de 7 h - Des vagues jusqu'à 3 mètres menacent la côte Pacifique du Japon notamment. La centrale nucléaire de Fukushima a été évacuée ce matin. Et le spectre de la catastrophe de 2011 plane sur la région.
L'alerte est maximale ce mercredi dans tout le Pacifique après un séisme record proche des côtes Russes. Le Japon craint le pire. Le pays a évacué tôt ce matin la centrale de Fukushima, pour risques de tsunami. Les sirènes d'alerte ont retenti. Les services météo nippons s'attendent à des tsunamis à répétition avec des vagues jusqu'à 3 mètres. Yacine est en première ligne. Il est actuellement en vacances au Japon, sur l'île d'Eno-shima. Un témoignage recueilli par Hermine Le Clech. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:59 - Journal de 7 h - Des vagues jusqu'à 3 mètres menacent la côte Pacifique du Japon notamment. La centrale nucléaire de Fukushima a été évacuée ce matin. Et le spectre de la catastrophe de 2011 plane sur la région.
durée : 00:14:57 - Journal de 12h30 - Aucune pause dans les combats en Ukraine au lendemain d'une nouvelle mise en demeure de Washington.
durée : 00:14:57 - Journal de 12h30 - Aucune pause dans les combats en Ukraine au lendemain d'une nouvelle mise en demeure de Washington.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du mercredi 23 juillet 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Brpm.A
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, près de 200 milliards d'euros d'actifs russes sont gelés en Europe. S'ils produisent toujours des intérêts, leur gestion suscite aujourd'hui de vives inquiétudes, notamment de la part de la direction d'Euroclear, géant européen du dépôt de titres. En cause : le risque juridique et financier d'une mauvaise utilisation de ces fonds. Décryptage. Depuis février 2022, l'Union européenne a gelé environ 200 milliards d'euros d'avoirs appartenant à la Banque centrale de Russie et à plusieurs entités ou individus russes. Ces fonds sont principalement logés chez Euroclear, à Bruxelles. Bien que la Russie ne puisse pas y accéder, ces actifs continuent de générer des intérêts : en 2023, ils ont rapporté plus de 4 milliards d'euros. L'Union européenne refuse pour l'instant de toucher au capital lui-même, considéré comme appartenant encore à la Russie. Cependant, les intérêts produits sont en partie utilisés pour soutenir financièrement l'Ukraine. Bruxelles envisage désormais d'aller plus loin en investissant ces liquidités dans des placements financiers susceptibles de générer davantage de revenus. À lire aussiUE: validation d'une utilisation des avoirs russes gelés pour l'Ukraine L'avertissement d'Euroclear : prudence extrême Cette possibilité d'investissement soulève de sérieuses inquiétudes. La directrice générale d'Euroclear, Valérie Urbain, a récemment tiré la sonnette d'alarme : selon elle, investir ces avoirs dans des produits financiers plus risqués reviendrait à « ouvrir la boîte de Pandore ». Le principal problème est juridique : c'est que les avoirs restent russes. Utiliser le capital, même indirectement, pourrait être perçu comme une forme d'expropriation. Et si ces investissements venaient à mal tourner, Euroclear, en tant que dépositaire, pourrait être tenue de rembourser la Russie sans avoir les fonds disponibles. Un risque systémique pour l'Europe Au-delà du cas russe, ce débat soulève une question plus large sur la sécurité juridique des capitaux étrangers détenus en Europe. Une décision précipitée ou risquée pourrait saper la confiance des investisseurs internationaux et faire grimper le coût de la dette pour les pays européens. C'est précisément ce que redoute Euroclear : que l'Europe, en exploitant ces avoirs russes, déclenche une crise de confiance majeure sur les marchés mondiaux. Le sujet sera d'ailleurs au cœur des discussions à Bruxelles dans les semaines à venir, lors d'un nouveau round de négociations mené par la Commission européenne. À lire aussiL'UE annonce un prêt de 35 milliards d'euros à l'Ukraine financé par les avoirs gelés russes
"On a fait un Google Slide : La Dernière Chance" (vidéo ici)Je reçois Ben Gauthier - cofondateur et CEO de Comeen - une plateforme pour booster l'expérience collaborateur au bureau.Ben a tout connu : la belle croissance, les levées de fonds, la presque mort de Comeen, le confinement, le pivot, le lancement aux États-Unis presque sur un coup de tête, la stratégie multiproduit...Il me raconte comment avec Comeen ils ont atteint 3 millions d'ARR avec une équipe de 32 personnes, après avoir démarré avec une simple idée pendant leurs études.
Fêter son anniversaire en pleine mer, ça ressemble à quoi ?Dans ce nouvel épisode solo, je t'emmène dans la suite de mes aventures de serveuse sur un bateau de croisière. Et autant te dire que la vie à bord n'est pas toujours une croisière tranquille…Je te raconte comment j'ai célébré mon anniversaire (que de surprises!!!), ce que ça m'a fait, et surtout, je te partage les hauts et les bas de cette expérience unique, entre fatigue, émerveillement, imprévus et remises en question.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas. Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien? Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'Europe.Jean-Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. Depuis le discours violent de JD Vance à Munich, est-ce que la ligne entre le quai d'orsay et Washington est coupée? Quid des sanctions promises faute de cessez le feu par le président Macron et l'Europe? Quel est le poids de l'Europe face aux Russes et à la guerre commerciale lancée par Trump? C'est un entretien exclusif mené par Caroline Roux.