POPULARITY
Categories
Tous les matins à 7h10, l'actualité économique avec Emmanuel Lechypre.
durée : 00:20:18 - Journal de 12h30 - Aux Etats-Unis, la menace de révocation de leur statut fait craindre à quelques 500 000 migrants d'être expulsés du pays.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Zineb, une journaliste qui vit sous protection policière 24h/24. Dès le début de sa carrière de journaliste au Maroc, Zineb est confrontée au rejet et aux menaces pour ses prises de positions contre les diktats religieux et sexistes. Elle est contrainte de fuir le pays et commence à travailler à distance pour Charlie Hebdo. La vie de Zineb bascule le 7 janvier 2015, date de l'attaque terroriste contre le journal satirique à Paris. A partir de là, les menaces contre Zineb prennent une ampleur jusque-là inégalée… À quoi ressemble désormais sa vie sous protection permanente ? Comment parvient-elle à vivre en se sachant traquée, surveillée ? Zineb a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:18 - Journal de 12h30 - Aux Etats-Unis, la menace de révocation de leur statut fait craindre à quelques 500 000 migrants d'être expulsés du pays.
durée : 00:18:20 - Les Chemins de la connaissance - par : Claude Mettra, Gilles Lapouge - Dans ce deuxième épisode, diffusé en 1976, l'écrivain-voyageur Gilles Lapouge discute avec Claude Mettra d'une Amazonie menacée par l'industrialisation. Routes et fermes géantes détruisent son écosystème, déplacent les Indiens et transforment le paysage en désert. Un désastre écologique et humain. - invités : Gilles Lapouge Écrivain
durée : 00:02:46 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Hortense vous a écrit Sandrine et elle est bien embêtée. Un de ses collègues qui est en procédure de licenciement lui a demandé de témoigner pour lui. Elle a peur que son employeur le prenne très mal. Peut-elle produire une attestation anonyme ? Est-ce recevable devant un tribunal ? - invités : Sandrine Foulon - Sandrine Foulon : Rédactrice en chef du site Alternatives-Economiques.fr
durée : 00:58:54 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Du tourisme de masse à l'anthropocène, de l'iconoclasme à la biodégradation, les menaces qui pèsent sur le patrimoine sont légion. Quels sont les sites archéologiques les plus menacés aujourd'hui et comment les préserver ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Stéphane Bourdin Directeur adjoint scientifique à l'Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, professeur d'archéologie du monde romain occidental à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Nicolas Teyssandier Archéologue et préhistorien, chargé de recherches au CNRS et directeur adjoint du laboratoire TRACES
Donald Trump poursuit ses politiques contre l'immigration. Après des accords passés avec certains pays d'Amérique latine, plusieurs vols ont été affrétés pour des expulsions de migrants et les autorités américaines poursuivent leurs opérations pour arrêter les personnes sans titre de séjour. Donald Trump est aussi revenu sur les politiques de son prédécesseur en autorisant les forces de l'ordre à effectuer des opérations dans des écoles publiques ou des églises pour les communautés concernées. Les craintes des arrestations sont anxiogènes et se répercutent sur les enfants. De notre correspondant à Atlanta, Lecture, calculs et écriture : dans ce groupe, les enfants alternent entre les différents ateliers. Tous des élèves en primaire et d'origine hispanique. Ils viennent plusieurs fois par semaine pour du soutien scolaire organisée par une association. Celle-ci a demandé à ce que tous les interlocuteurs restent anonymes pour des raisons de sécurité. Une des responsables constate de plus en plus d'angoisse chez les familles à cause des expulsions : « Je travaille dans un autre centre et une des filles pleurait beaucoup. J'ai parlé à sa mère et lui ai demandé s'il y avait des problèmes à la maison. Elle m'a répondu que non, mais que sa fille a vu les expulsions aux infos et elle est inquiète de ce qui pourrait m'arriver. »L'après-midi terminé, les parents se massent dans le couloir. Une mère raconte l'inquiétude de ses deux enfants : « Avec tout ce qu'il se passe, entendre parler de l'immigration à l'école, aux infos ou sur internet, mes enfants savent que je n'ai pas de papiers et sont toujours inquiets quand ils sortent de la maison. Ils me demandent : "Si les autorités viennent chez nous, qu'est-ce qu'il va se passer pour eux". Car ils sont nés ici, mais pas moi et pas leur père. Alors, ils nous demandent avec qui ils vont rester si les autorités m'emmènent. Ils sont inquiets et parfois me disent qu'ils préféreraient retourner au Pérou d'où je viens et c'est très triste. »À lire aussiLes États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 étrangers et leur ordonnent de quitter le pays« Les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles »La plupart des parents n'ont pas de titre de séjour comme cette autre mère inquiète d'être séparée de ses enfants, mais au moins dit-elle les deux plus grands sont majeurs : « Quand tous mes enfants étaient plus jeunes ça m'inquiétait beaucoup, mais maintenant, je suis un peu plus tranquille, car mes deux fils les plus âgés pourraient s'occuper de leurs deux petites sœurs. »Les salles de cours désormais vides, un autre responsable détaille la peur des parents d'envoyer leurs enfants à l'école. Depuis l'annonce de Donald Trump d'autoriser les arrestations dans ces lieux. « On a vu sur les réseaux sociaux et sur d'autres médias que les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles et arrêtent les enfants pour leur poser des questions sur leurs parents pour savoir s'ils ont des titres de séjour ou pas. »Des écoles ont demandé à l'organisation de ne plus garer son bus floqué de son nom en espagnol sur un parking qui donne sur la rue pour ne pas attirer l'attention des autorités.À lire aussiÉtats-Unis: le fisc et les services d'immigration vont collaborer pour faciliter les expulsions
Donald Trump poursuit ses politiques contre l'immigration. Après des accords passés avec certains pays d'Amérique latine, plusieurs vols ont été affrétés pour des expulsions de migrants et les autorités américaines poursuivent leurs opérations pour arrêter les personnes sans titre de séjour. Donald Trump est aussi revenu sur les politiques de son prédécesseur en autorisant les forces de l'ordre à effectuer des opérations dans des écoles publiques ou des églises pour les communautés concernées. Les craintes des arrestations sont anxiogènes et se répercutent sur les enfants. De notre correspondant à Atlanta, Lecture, calculs et écriture : dans ce groupe, les enfants alternent entre les différents ateliers. Tous des élèves en primaire et d'origine hispanique. Ils viennent plusieurs fois par semaine pour du soutien scolaire organisée par une association. Celle-ci a demandé à ce que tous les interlocuteurs restent anonymes pour des raisons de sécurité. Une des responsables constate de plus en plus d'angoisse chez les familles à cause des expulsions : « Je travaille dans un autre centre et une des filles pleurait beaucoup. J'ai parlé à sa mère et lui ai demandé s'il y avait des problèmes à la maison. Elle m'a répondu que non, mais que sa fille a vu les expulsions aux infos et elle est inquiète de ce qui pourrait m'arriver. »L'après-midi terminé, les parents se massent dans le couloir. Une mère raconte l'inquiétude de ses deux enfants : « Avec tout ce qu'il se passe, entendre parler de l'immigration à l'école, aux infos ou sur internet, mes enfants savent que je n'ai pas de papiers et sont toujours inquiets quand ils sortent de la maison. Ils me demandent : "Si les autorités viennent chez nous, qu'est-ce qu'il va se passer pour eux". Car ils sont nés ici, mais pas moi et pas leur père. Alors, ils nous demandent avec qui ils vont rester si les autorités m'emmènent. Ils sont inquiets et parfois me disent qu'ils préféreraient retourner au Pérou d'où je viens et c'est très triste. »À lire aussiLes États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 étrangers et leur ordonnent de quitter le pays« Les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles »La plupart des parents n'ont pas de titre de séjour comme cette autre mère inquiète d'être séparée de ses enfants, mais au moins dit-elle les deux plus grands sont majeurs : « Quand tous mes enfants étaient plus jeunes ça m'inquiétait beaucoup, mais maintenant, je suis un peu plus tranquille, car mes deux fils les plus âgés pourraient s'occuper de leurs deux petites sœurs. »Les salles de cours désormais vides, un autre responsable détaille la peur des parents d'envoyer leurs enfants à l'école. Depuis l'annonce de Donald Trump d'autoriser les arrestations dans ces lieux. « On a vu sur les réseaux sociaux et sur d'autres médias que les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles et arrêtent les enfants pour leur poser des questions sur leurs parents pour savoir s'ils ont des titres de séjour ou pas. »Des écoles ont demandé à l'organisation de ne plus garer son bus floqué de son nom en espagnol sur un parking qui donne sur la rue pour ne pas attirer l'attention des autorités.À lire aussiÉtats-Unis: le fisc et les services d'immigration vont collaborer pour faciliter les expulsions
durée : 00:15:42 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Au programme des Carnets du jour dans le Cantal : un collectif de défense de la narse de Nouvialle, zone humide prisée des oiseaux migrateurs, et une association qui organise le festival Forêts, pour conjuguer culture et écologie.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des raisons qui entourent les attaques sur plusieurs prisons à Toulon, Marseilles, Nanterre, Valence... Que faire pour y remédier ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des raisons qui entourent les attaques sur plusieurs prisons à Toulon, Marseilles, Nanterre, Valence... Que faire pour y remédier ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
100.000 chômeurs de longue durée menacés d'être expulsés du chômage L'ampleur du réchauffement climatique : il n'a jamais fait aussi chaud en Europe Fin du Dieselgate, scandale découvert en 2015 Présentation du plan de la fusion des zones de police bruxelloises Nouveau phénomène sur les RS : #SkinnyTok, la nouvelle tendance dangereuse sur TikTok Le Roi Philippe a 65 ans Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Madagascar, c'est un projet emblématique et controversé. Voulue par le président Andry Rajoelina, la première autoroute du pays reliant la capitale Antananarivo au principal port, Tamatave, est présentée par les autorités comme un levier essentiel au développement de la Grande Île. Mais les travaux de construction plongent des milliers de familles expropriées dans « une situation dramatique », ont alerté 110 organisations de la société civile début mars. Sur place, des paysans témoignent des conséquences de ce projet sur leurs vies. De notre correspondant à Antananarivo,Depuis son jardin, Madeleine Razafindramiadana observe inquiète le ballet des bulldozers en train de remblayer les rizières en face de chez elle. Dans sa commune d'Ambohimanga Rova, à une quinzaine de kilomètres au nord de la capitale de Madagascar, personne n'est venu l'informer du tracé de l'autoroute. Mais la malgache de 74 ans en est convaincue, ses parcelles vont être détruites, car elles se trouvent à proximité immédiate du chantier. « Jusque-là, les terres nous permettaient de vivre dignement, la scolarisation des enfants en dépendait. Maintenant, nous allons être démunis comme les sans-abris qui sont en ville. Nous ne profiterons pas de cette autoroute parce que nous n'avons même pas les moyens d'aller à Tamatave. Ce projet ne profitera pas au monde rural », regrette-t-elle.À quelques kilomètres de là, d'autres paysans ont déjà perdu leurs champs et leurs rizières il y a deux ans. Ils affirment avoir déposé des demandes de compensation, mais l'État n'est pas encore revenu vers eux. « Beaucoup de choses ont changé ici depuis qu'on a remblayé nos terres. Nous devons à présent cultiver sur les plaines, mais elles sont beaucoup moins fertiles. Avant, nous pouvions gagner 200 000 ariarys par semaine. Mais aujourd'hui, ce revenu a été divisé par 10 », déplore Andrianaivo Randimbison, père de quatre enfants. Ce projet d'autoroute a un impact sur notre santé physique et mentale. Nos enfants font face à une insécurité alimentaire grandissante. Avant, quand le commerce marchait bien, on pouvait se permettre d'acheter de la viande une à deux fois par semaine, maintenant, c'est un luxe hors de portée. »Au marché local, le riz et les légumes sont devenus plus rares, entraînant une hausse des prix. Après avoir été exproprié, Andrianaivo Randimbison a décidé de participer lui-même au chantier pour subvenir aux besoins de sa famille. Contre 10 000 ariarys par jour, le constructeur égyptien Samcrete l'emploie ponctuellement pour planter du gazon le long des talus de la future autoroute. Cette infrastructure, symbole de modernité, va stimuler le secteur industriel et créer des milliers d'emplois, promettent les autorités. Les paysans affectés seront indemnisés et accompagnés pour développer de nouvelles activités, assure le maire d'Ambohimanga Rova, Sedera Günther Rajaonarivo, membre du parti présidentiel. « J'ai expliqué à la population que si votre terrain est concerné par l'autoroute, on peut demander au ministère de l'élevage de promouvoir l'élevage de poulets de chair, par exemple, faire de l'aquaculture, diversifier leurs revenus. On cherche d'autres moyens pour essayer de compenser leurs pertes », affirme-t-il. Début mars, 110 organisations de la société civile ont demandé au Président de suspendre les travaux le temps de consulter les communautés paysannes concernées.À lire aussiMadagascar: des ONG demandent l'arrêt des travaux de l'autoroute Antananarivo-Tamatave
Laurent Tessier revient sur un incident survenu à l'Assemblée nationale. Des députés du Nouveau Front Populaire ont tenté d'expulser de force des journalistes du média Frontière, sous prétexte qu'ils ne correspondaient pas à la « bien-pensance médiatique ». Tessier dénonce cette atteinte à la liberté de la presse et s'interroge sur les dérives possibles si de tels actes se multiplient. Il appelle l'ensemble de la profession à se mobiliser pour défendre ce pilier de la démocratie.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Wauquiez propose de déplacer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais cet archipel, situé à 4000 km de la métropole, subit la hausse du niveau de la mer. Un village a même initié son déplacement face aux inondations. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 10 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Wauquiez propose de déplacer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais cet archipel, situé à 4000 km de la métropole, subit la hausse du niveau de la mer. Un village a même initié son déplacement face aux inondations. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 10 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des droits de douane de 104 %... La porte-parole de la Maison Blanche a annoncé mardi 8 avril cette hausse de taxes sur les importations chinoises, qui sont entrées en vigueur ce mercredi. C'est le dernier épisode de l'escalade de la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le monde entier. Ces taxes pourraient se répercuter sur les consommateurs américains avec une hausse des prix, alors que les biens importés sont omniprésents dans le quotidien des Américains. Placard après placard, tiroir après tiroir, Richard retourne les assiettes, verres et tout autre ustensile qu'il trouve dans sa cuisine pour savoir où ils ont été fabriqués à commencer par les tasses. « Celles-ci ont été fabriquées en Angleterre. En dessous j'ai des bols qui viennent d'Italie, et en dessous : des assiettes fabriquées en Chine. Dans le placard d'à côté, je pense que ça vient de Thaïlande », dit-il.Un appartement rempli de produits venus d'ailleursEn ce qui concerne les récents droits de douane annoncés, 10% pour les tasses d'Angleterre, l'Italie comme l'Union européenne 20% et la Thaïlande 36%. Mais la cuisine de Richard ne serait pas la seule touchée... Dans le salon se trouvent quatre vélos. « Je crois que les quatre ont été faits en Chine, mais je ne suis pas sûr. Mais bien sûr, tous les accessoires, que ce soit la sacoche, le porte-bagage, les lumières, le porte-gourde, j'imagine que très peu sont fabriqués ici », indique-t-il.Autour de son cou, Richard porte une paire d'écouteurs sans fil et comme tous ses appareils électroniques, fabriqués à l'étranger. « Mon téléphone Google a été fait au Vietnam, mais en fait, la vraie question c'est de savoir dans quel pays sud-asiatique ils ont été fabriqués ».« Made in USA », un souvenir d'une autre époqueMais le retraité parvient facilement à trouver des produits fabriqués aux États-Unis, comme des meubles en bois, des appareils électroménagers ou sa boîte à outil. « Elle vient de la maison où j'ai grandi. Et tous les outils ont tous écrits "fabriqué aux États-Unis" car c'était l'époque d'avant. Mais parmi tous les outils que j'ai acheté moi-même, je pense qu'aucun n'a été fabriqué ici ». raconte-t-il.Des taxes dont l'utilité interrogeL'ancien avocat ne comprend pas la stratégie de Donald Trump. « Même avec toutes les recherches que je fais, je n'ai rien trouvé qui montre que cela va m'être bénéfique. Et si ça va l'être pour le pays dans le long terme, je ne sais pas comment et quand ça le serait. Et je doute fortement que Donald Trump lui-même le sache ».Et s'il n'y avait que des produits américains dans son appartement ? Richard plaisante la pièce serait plus spacieuse et moins encombrée.À lire aussiDroits de douane: l'administration Trump persiste et signe malgré de premières dissensions en interne
Des droits de douane de 104 %... La porte-parole de la Maison Blanche a annoncé mardi 8 avril cette hausse de taxes sur les importations chinoises, qui sont entrées en vigueur ce mercredi. C'est le dernier épisode de l'escalade de la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le monde entier. Ces taxes pourraient se répercuter sur les consommateurs américains avec une hausse des prix, alors que les biens importés sont omniprésents dans le quotidien des Américains. Placard après placard, tiroir après tiroir, Richard retourne les assiettes, verres et tout autre ustensile qu'il trouve dans sa cuisine pour savoir où ils ont été fabriqués à commencer par les tasses. « Celles-ci ont été fabriquées en Angleterre. En dessous j'ai des bols qui viennent d'Italie, et en dessous : des assiettes fabriquées en Chine. Dans le placard d'à côté, je pense que ça vient de Thaïlande », dit-il.Un appartement rempli de produits venus d'ailleursEn ce qui concerne les récents droits de douane annoncés, 10% pour les tasses d'Angleterre, l'Italie comme l'Union européenne 20% et la Thaïlande 36%. Mais la cuisine de Richard ne serait pas la seule touchée... Dans le salon se trouvent quatre vélos. « Je crois que les quatre ont été faits en Chine, mais je ne suis pas sûr. Mais bien sûr, tous les accessoires, que ce soit la sacoche, le porte-bagage, les lumières, le porte-gourde, j'imagine que très peu sont fabriqués ici », indique-t-il.Autour de son cou, Richard porte une paire d'écouteurs sans fil et comme tous ses appareils électroniques, fabriqués à l'étranger. « Mon téléphone Google a été fait au Vietnam, mais en fait, la vraie question c'est de savoir dans quel pays sud-asiatique ils ont été fabriqués ».« Made in USA », un souvenir d'une autre époqueMais le retraité parvient facilement à trouver des produits fabriqués aux États-Unis, comme des meubles en bois, des appareils électroménagers ou sa boîte à outil. « Elle vient de la maison où j'ai grandi. Et tous les outils ont tous écrits "fabriqué aux États-Unis" car c'était l'époque d'avant. Mais parmi tous les outils que j'ai acheté moi-même, je pense qu'aucun n'a été fabriqué ici ». raconte-t-il.Des taxes dont l'utilité interrogeL'ancien avocat ne comprend pas la stratégie de Donald Trump. « Même avec toutes les recherches que je fais, je n'ai rien trouvé qui montre que cela va m'être bénéfique. Et si ça va l'être pour le pays dans le long terme, je ne sais pas comment et quand ça le serait. Et je doute fortement que Donald Trump lui-même le sache ».Et s'il n'y avait que des produits américains dans son appartement ? Richard plaisante la pièce serait plus spacieuse et moins encombrée.À lire aussiDroits de douane: l'administration Trump persiste et signe malgré de premières dissensions en interne
Menacée par la Russie de Vladimir Poutine, brutalisée par la nouvelle administration d'un Donald Trump rétif au concept même d'alliance, l'Europe se trouve à l'heure des grands choix stratégiques. Mais pour ne pas se tromper, il faut avoir tiré, avec lucidité, les leçons géopolitiques des dernières années. Celles-ci ne se limitent pas à ce qui se passe en Ukraine, comme l'explique dans ce nouvel épisode de L'Etat Major Olivier Zajec, directeur de l'Institut d'études de stratégie et de défense (l'IESD), un centre de recherche rattaché à l'université Jean-Moulin Lyon 3. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invité : Olivier Zajec Réalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:00:04 - Kristine Tjøgersen (prix Ernst-von-Siemens 2025), réénchanter notre monde menacé - par : Laurent Vilarem - La compositrice norvégienne Kristine Tjøgersen s'inspire des sons singuliers de la nature : orques, crevettes pistolets, oiseaux-jardiniers, récifs de corail… La récente lauréate du Prix Siemens nous invite à prêter l'oreille aux musiques menacées de notre planète en danger. Magique ! - réalisé par : Céline Parfenoff
Donald Trump va-t-il faire échouer le projet africain du Lobito ? C'est en tout cas une question puisque l'USAID, l'aide américaine au développement, est désormais annulée. Le prédécesseur de Donald Trump, Joe Biden, s'était rendu lui-même en Angola l'an dernier pour encourager la construction de ces 1 300 km de voies ferrées. Le Lobito est un long corridor qui traverse trois pays d'Afrique centrale. Spécialiste du Lobito, le chercheur Alex Stonor revient tout juste de la région. RFI : Le Lobito est-il menacé par la nouvelle administration au pouvoir ? Alex Stonor : Une partie de l'USAID (l'aide américaine au développement) servait au projet Lobito pour des études environnementales. L'annulation de ces enveloppes porte un coup dur, c'est vrai. Mais je dirais que l'Amérique a tellement besoin des ressources africaines que le Lobito va exister, d'une façon ou d'une autre. Que disent les dirigeants des pays concernés ? Le président angolais a parlé. Il a dit qu'avec ou sans l'aide de l'USAID, le Lobito ira de l'avant.Quelles sont les autres sources de financement ? La Banque africaine de développement, les pays du G7 et l'aide de l'Europe est importante. Je pense aussi que les Américains reviendront peut-être sur leurs positions avec d'autres moyens pour appuyer ce corridor dont ils ont tant besoin.Vous dites également que le Lobito permet aux Américains de rivaliser avec la Chine en Afrique, donc qu'ils ne vont pas se désengager facilement.Parfaitement. La Chine a déjà une longueur d'avance sur les États-Unis. En Afrique centrale, notamment en République Démocratique du Congo, la majorité des minerais sont aujourd'hui exportés vers l'est de l'Afrique. Les ports de la côte permettent de rejoindre l'océan Indien vers la Chine. Un réseau ferré de 1 300 km entre trois pays – Zambie, République Démocratique du Congo et Angola – qui les relie en direction opposée de leurs rivaux. Vers l'Amérique et le Canada, donc la côte ouest de l'Afrique ? Vous revenez de la région, vous avez vu les travaux ?Ils avancent, oui. Au final, ce seront des tronçons qui se rejoindront. Il y aura plusieurs embranchements, ce ne seront pas des rails en continu. Mais en Angola par exemple, il n'y a pas besoin de tout construire. Une bonne partie existe déjà, détruite pendant la guerre des années 1970 qui sera réaménagée. À quoi se destine le Lobito ? On parle de 50 trains par jour à terme sur ce réseau. Les trains serviront à l'exportation du cuivre, du cobalt ? Oui, les ressources des trois pays concernés, Angola, RDC et Zambie. Parmi les chargements, on trouve le cobalt, le cuivre, le lithium. Quelques tronçons servent déjà. Ce sont des projets pilotes qui désenclavent la RDC et la Zambie en leur donnant accès à la mer. Je crois que le Lobito est le premier pas d'une politique plus agressive des pays occidentaux face à la Chine sur le continent africain. D'autant plus que l'Europe et l'Amérique vont avoir besoin de toujours plus de minerai pour leurs véhicules électriques, les puces des grands calculateurs, d'appareils ordinateurs et téléphoniques. Oui, c'est pour cela que certains habitants et associations crient à une nouvelle version du pillage des ressources de l'Afrique. Puisque le Lobito fera exactement ce que les Chinois font, exporter les minerais africains chez eux.Pour raffiner ces minerais ? C'est-à-dire les transformer dans des usines chinoises en Asie ? Oui, en Afrique, malheureusement, il y a la matière première qui n'est pas chère, mais pas d'usine de raffinage. En tout cas, il y en a quelques-unes, mais trop peu. Le produit une fois raffiné, celui-là gagne en valeur. Il faudrait qu'il y en ait beaucoup plus…Ce serait la seule façon d'apporter la richesse avec des emplois locaux ? Oui, à condition de demander une direction locale africaine. La semaine dernière, j'étais sur place et j'ai visité plusieurs usines chinoises d'extraction de minerai. De la bouteille d'eau aux mouchoirs en papier et au personnel ouvrier, tout est chinois.Mais je crois que les pays impliqués dans le Lobito en sont conscients. Les présidents des trois pays ont commencé à dire qu'il faut un réseau gagnant-gagnant. Des minerais exportés vers les États-Unis et des produits agricoles ou marchandises importés en Afrique.En réalité, il faudrait que les pays africains arrivent à mieux négocier avec les puissances finançant le Lobito pour arriver à une industrie de raffinage. Ce serait producteur de plus de richesses locales, avec des emplois pour les jeunes. À lire aussiWashington avait proposé d'étendre le couloir de Lobito à l'est de la RDC, comme «incitation» à un accord de paixÀ lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeux
Avez-vous entendu parler du « Signalgate » ? Du nom de cette application, Signal, sur laquelle on s'échange des messages privés… on crée des groupes de discussion, on partage des photos… bref c'est comme whatsapp. Avec la particularité d'être extrêmement bien caché, crypté. Alors elle est prisée cette application par tout un tas de personnes qui veulent du chiffrement et de la confidentialité. Des anonymes bien sûr, comme vous et moi, soucieux de la protection de leurs données. Des militants, des terroristes aussi qui s'échangent leur plan. Mais plus original et inquiétant, elle est aussi prisée aux plus hauts sommets étatsuniens, on y partage allègrement secrets d'État, plans d'action militaire, critiques en tout genre.Pourquoi pas, me direz-vous ? Tout est crypté ? Oui sauf quand on ajoute par erreur un journaliste dans une discussion classée secret défense, bienvenue dans le Signalgate…Alors justement le secret défense est-il menacé ? C'est notre débat du jour. Pour en débattre :- Rayna Stamboliyska, experte en cybersécurité fondatrice et fondatrice de RS Strategy et autrice de La face cachée d'internet, éditions Larousse - Didier Danet, consultant en cyberdéfense, chercheur associé au centre Géode à l'université Paris 8- Maud Quessard, directrice du domaine «Europe Espace Euratlantique» à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (Irsem), maître de conférences et spécialiste de politique étrangère américaine. Autrice du livre Les guerres de l'information à l'ère numérique, éditions PUF.
Dans "L'interview d'Alexandre Le Mer", Karima Deli, conseillère régionale et candidate à la tête des Écologistes, discute des enjeux politiques français. Elle aborde l'indépendance de la justice, la moralisation de la vie politique et la protection des magistrats. Elle souhaite une "écologie populaire" et défend l'urgence climatique. Pour 2027, elle appelle à un "sursaut réel" sur les questions environnementales, industrielles et sociales.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avez-vous entendu parler du « Signalgate » ? Du nom de cette application, Signal, sur laquelle on s'échange des messages privés… on crée des groupes de discussion, on partage des photos… bref c'est comme whatsapp. Avec la particularité d'être extrêmement bien caché, crypté. Alors elle est prisée cette application par tout un tas de personnes qui veulent du chiffrement et de la confidentialité. Des anonymes bien sûr, comme vous et moi, soucieux de la protection de leurs données. Des militants, des terroristes aussi qui s'échangent leur plan. Mais plus original et inquiétant, elle est aussi prisée aux plus hauts sommets étatsuniens, on y partage allègrement secrets d'État, plans d'action militaire, critiques en tout genre.Pourquoi pas, me direz-vous ? Tout est crypté ? Oui sauf quand on ajoute par erreur un journaliste dans une discussion classée secret défense, bienvenue dans le Signalgate…Alors justement le secret défense est-il menacé ? C'est notre débat du jour. Pour en débattre :- Rayna Stamboliyska, experte en cybersécurité fondatrice et fondatrice de RS Strategy et autrice de La face cachée d'internet, éditions Larousse - Didier Danet, consultant en cyberdéfense, chercheur associé au centre Géode à l'université Paris 8- Maud Quessard, directrice du domaine «Europe Espace Euratlantique» à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (Irsem), maître de conférences et spécialiste de politique étrangère américaine. Autrice du livre Les guerres de l'information à l'ère numérique, éditions PUF.
BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Ronald Guintrange. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Express a interrogé cette semaine, Dmytro Kouleba, ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, il l'était jusqu'en septembre 2024. Un œil avisé auquel l'hebdomadaire a demandé son « analyse sur les négociations en vue d'un cessez-le-feu avec la Russie ». Un œil avisé, et guère optimiste : « s'il l'emporte », dit-il, « Poutine n'aura aucune pitié pour un pays qui a osé lui résister ». « En réalité », ajoute l'ancien ministre, « Poutine n'a pas besoin d'un cessez-le-feu : il veut mettre fin à cette guerre à ses conditions ». Dmytro Kouleba précise aussi qu'il fait partie « d'un courant qui juge que le Kremlin ne veut pas seulement un morceau de territoire, mais toute l'Ukraine. Et que ses ambitions ne s'arrêtent pas en Ukraine, mais concernent aussi l'Europe ». Et l'ancien ministre n'y va pas par quatre chemins. « Bien sûr », dit-il, « on aura du mal à faire croire aux Français que l'armée russe va franchir leurs frontières demain et marcher sur Paris (…) Mais ils peuvent se réveiller un matin et découvrir que des infrastructures cruciales de leur pays (centrales nucléaires, gares ferroviaires, ou encore bases militaires) ont été frappées par des drones à longue portée non identifiés. La Russie dira que ce n'est pas elle. C'est ainsi que la guerre pourrait démarrer ». InéligibilitéEn France, Marine Le Pen est à la veille d'un jugement décisif. C'est en effet demain que la cheffe du Rassemblement national sera fixée sur son sort, dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national. « Menacée d'inéligibilité, elle joue son avenir politique », annonce la Tribune Dimanche, à qui Marine le Pen a confié qu'elle n'était « pas fébrile », tout en ajoutant « qu'avec l'exécution provisoire, les juges ont le droit de vie ou de mort sur le Rassemblement National ». Avec l'exécution provisoire de sa peine, Marine Le Pen deviendrait en effet inéligible, y compris pour la prochaine élection présidentielle en 2027, pour laquelle elle fait souvent figure de favorite. Le Journal du Dimanche publie d'ailleurs un sondage la créditant « de 37 % d'intentions de vote dans l'hypothèse la plus favorable, soit 10 points de plus que son score du premier tour en 2022 ». Dans son éditorial pour la Tribune Dimanche, Bruno Jeudy s'interroge : « n'est-il pas hasardeux, voire périlleux, de confier à des juges le soin de déterminer la capacité de tel ou tel candidat à se présenter devant les électeurs ? » Et « la tourmente judiciaire ne concerne pas la seule Marine Le Pen », remarque Bruno Jeudy. Cette semaine « la foudre s'est abattue sur Nicolas Sarkozy, avec les 7 ans de prison requis pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007 par le pouvoir libyen de Kadhafi ».La loi du plus fortLa justice française remise en cause, mais le Nouvel Obs prend sa défense…« Elle monte, elle monte, la petite musique anti-juges. Elle devient même assourdissante à mesure que le bruit de fond autoritaire s'impose toujours plus dans nos démocraties », estime Cécile Prieur dans son éditorial. « Plus une semaine sans qu'une décision judiciaire ne soit conspuée sur les plateaux de télé, sans que le nom d'un magistrat ne soit jeté en pâture sur les réseaux sociaux, sans que des menaces ne soient proférées dans les tribunaux ». « Or », poursuit Cécile Prieur, « contester le bien-fondé du travail des juges au nom de la souveraineté populaire, c'est saper la séparation des pouvoirs – l'un des piliers de notre démocratie, c'est prétendre que l'élection prime sur toute autre légitimité, c'est favoriser la loi du plus fort ». Le Nouvel Obs a recueilli les propos d'un juge plein de colère. « Taper sur la justice est devenu un sport national », dit-il. « Plus haut, plus fort et personne ne bouge ». Au sujet de l'affaire Marine Le Pen, ce magistrat ne se fait guère d'illusions. « Quoi qu'il arrive, on va encore s'en prendre plein la gueule ».Nafissatou DialloEnfin, Chimamanda Ngozi Adichie publie un nouveau livre. « Plus de dix ans après Americanah », annonce le Nouvel Obs « l'écrivaine nigériane revient à la fiction avec un grand roman sur les rêves empêchés de quatre femmes, dont l'une est inspirée de Nafissatou Diallo qui avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle ». « Quand j'ai entendu parler de cette femme de chambre guinéenne », raconte Chimamanda Ngozi Adichie, « j'ai immédiatement ressenti une connexion. Une femme d'Afrique de l'Ouest, vivant aux États-Unis, cela m'était familier. J'avais l'impression de la connaître, de la comprendre. J'ai suivi l'affaire Strauss-Kahn de très près, frappée par le gouffre presque dramatique, entre elle et lui, en termes de pouvoir ». « Mon rêve est qu'elle obtienne justice », ajoute l'écrivaine nigériane, « Mais cela n'arrivera probablement jamais ». « En tout cas », précise Chimamanda Ngozi Adichie « l'idée même d'humaniser un personnage par le biais de la fiction consiste à lui rendre sa dignité. Je ne parle pas seulement de Nafissatou Diallo. Il s'agit de rendre leur dignité aux femmes du monde entier qui ont été déshumanisées parce qu'elles n'ont pas de pouvoir ».
Un organisme communautaire pour les femmes victimes d’agressions sexuelles est menacé de fermeture faute de financement. Entrevue avec Sylvie Langlais, coordonnatrice du CALACS Longueuil.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Depuis novembre 2022, Lorenzo, Amélie et leur fils vivent dans une maison qu'ils louent auprès d'un bailleur social. Problème, ils vivent un enfer depuis qu'ils sont arrivés. Le voisin jette ses ordures et des pierres chez le couple, il menace de viol et de mort la famille. Bien que ces situations soient filmées, rien ne bouge du côté du bailleur ou bien de la gendarmerie. Toute la famille vit dans la peur. Il faut que la situation change. Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 28 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux mois après son arrivée au pouvoir, Donald Trump bouleverse l'enseignement supérieur. Menacées de coupes budgétaires, les universités se plient aux exigences de la nouvelle administration. C'est à lire dans Politico. « Les universités à travers le pays cèdent à la pression du président Donald Trump à une vitesse stupéfiante », écrit le site d'information. Elles réduisent les politiques progressistes et répriment le militantisme étudiant face aux menaces croissantes d'une administration déterminée à réformer l'enseignement supérieur.Exemple : l'Université de Columbia, à New York, qui semblait prête, jeudi, à se plier à une série d'exigences de l'administration Trump. Des exigences qui, selon Politico, « mettent en péril des principes fondamentaux de sa mission », mais qui sont nécessaires pour conserver les 400 millions de dollars de subventions fédérales gelées par le gouvernement.Toujours selon Politico, le mois dernier, « des dizaines d'universités se sont empressées d'effacer de leurs sites internet leurs politiques de diversité, d'équité et d'inclusion, et d'annuler des événements liés à ces thématiques ». La suppression annoncée du ministère de l'Éducation divise les AméricainsLe plan de Donald Trump de fermer le ministère de l'Éducation (un projet qui doit être validé par le Congrès) réjouit les groupes conservateurs, notamment l'organisation parentale Moms for Liberty. La cofondatrice, Tina Descovich, ne cache pas sa satisfaction dans une interview accordée à USA Today. Elle milite depuis des années pour des politiques éducatives conservatrices et pour le « bon scolaire », une aide permettant aux parents d'envoyer leurs enfants dans des écoles privées, souvent religieuses. Mais surtout, explique-t-elle, elle souhaite que le gouvernement fédéral se retire du système éducatif. Ce qui est en train de se concrétiser.Pour les opposants à ce démantèlement, c'est l'incertitude, écrit USA Today : incertitude quant aux conséquences immédiates et à long terme des coupes budgétaires. Les parents et organisations progressistes affirment que les écoles publiques ont besoin de tout le soutien possible. Ils estiment que toute réduction du personnel du ministère ou des ressources allouées aux écoles nuira aux élèves. Une famille française sur les traces de l'AéropostaleDirection l'Argentine, où une famille française redonne vie à l'Aéropostale, une ligne aérienne légendaire qui, il y a un siècle, assurait la distribution du courrier entre l'Europe et l'Amérique latine, grâce à l'ingéniosité des pionniers de l'aviation.Mais cette famille ne voyage pas en avion : elle sillonne les routes à bord d'une vieille Citroën 2CV. Au programme : 23 000 km, 5 pays, avec une escale à Buenos Aires, où notre correspondant, Théo Conscience, a eu l'occasion de rencontrer ces aventuriers. En Haïti, les médias deviennent des cibles de gangsMarine de La Moissonnière se penche sur les récentes attaques dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où les gangs ont visé les médias locaux.Le 13 mars, Radio Télévision Caraïbes a été incendiée par les gangs, alors que ses locaux étaient vides depuis un an pour des raisons de sécurité. L'incendie a bouleversé Michel Joseph, co-directeur de la salle des nouvelles, car cette institution est l'une des plus anciennes et des plus suivies du pays.Trois jours plus tard, c'est la radio Mélodie FM qui a été incendiée, suivie de l'attaque de Télé Pluriel, où même les toilettes ont été détruites. Selon Michel Joseph, ces attaques sont bien ciblées et orchestrées par les gangs.Malgré les dégâts matériels, Radio Télévision Caraïbes reste déterminée à poursuivre son travail, prenant des mesures pour protéger ses journalistes tout en appelant le gouvernement à intervenir. « Ce qu'il nous faut, ce sont des actes et pas uniquement des paroles », souligne Michel Joseph.
C'est avec une certaine gravité que les Nations unies ont décidé que l'année 2025 serait consacrée Année internationale de la préservation des glaciers et qu'aujourd'hui le 21 mars, journée mondiale de l'eau serait désormais LA journée mondiale des glaciers. Pourquoi cette gravité ? Tout simplement parce qu'ils disparaissent à une vitesse qui accélère chaque année. 274 531 : c'est le nombre exact de glaciers recensés sur tous les continents et aucun n'échappe au réchauffement climatique et aux pollutions. Partout ils craquent, se morcellent et fondent. Ceux des régions tropicales, et oui il y en a, sont les premiers touchés. Nous vous emmènerons au Pérou où la surface des 2 000 glaciers se réduit un peu plus chaque année avec plusieurs conséquences comme la pollution de l'eau aux métaux lourds. Nos invités sont tous des passionnés de ces espaces gelés qui peuvent vous sembler très éloignés alors que nous avons tous intérêt à les préserver !Avec Heidi Sevestre, glaciologue, membre international du Club des explorateurs, travaillant à l'AMAP, le programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (en plateau)Jean-Baptiste Bosson, glaciologue et chercheur au Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie (Asters) par téléphoneAntoine Rabatel chercheur à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble. Il a développé Smart Stake, un capteur précis et autonome, permettant de suivre l'évolution de la fonte des glaces et son impact global (en duplex).Reportage de Martin Chabal sur la fonte des glaciers au Pérou et sur les effets du ruissellement de l'eau dans les communautés andines. Musiques diffusées dans l'émission- Cindy Kallet - Glacier Song- Seu Jorge - Sábado à Noite.
Licenciements, atteintes à la liberté académique, gel de crédits, et maintenant le ministère de l'Éducation menacé de disparition, pour confier l'éducation aux États... Cherche-t-on à détruire la connaissance aux États-Unis ? Les décisions récentes de Washington, orchestrées notamment par Donald Trump et Elon Musk inquiètent le monde du climat et de la santé. Mais des universités, des facultés de Paris Sciences et Lettres à Oxford, appellent à poursuivre la coopération internationale.
Nous célébrons demain, le 21 mars, la première journée mondiale des glaciers… une nouvelle date créée pour lancer un signal d'alarme : partout dans le monde, à cause du réchauffement climatique, les neiges fondent et les glaciers disparaissent. Ce qui met en péril l'alimentation des populations en eau douce. Et c'est particulièrement le cas en Afrique : le continent compte trois chaînes de montagnes glaciaires. Trois glaciers, qui pourraient disparaitre dans moins de 15 ans. Nous vous emmenons près de l'un d'entre eux : le mont Kenya a perdu 90% de sa glace en un siècle. Cela entraîne de vives tensions dans la vallée, auprès des agriculteurs et villageois qui dépendent de cette ressource en eau.«Sur le mont Kenya, le glacier disparait, l'agriculture est menacée», un Grand reportage d'Albane Thirouard.
durée : 00:36:47 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors qu'outre-atlantique, l'administration Trump assume pleinement son virage anti-science, que reste-t-il en France des fractures et de la méfiance rendues visibles par la pandémie ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Agnès Buzyn fondatrice du Think thank "Évidences", ancienne ministre des solidarités et de la santé ; Etienne Klein Physicien, producteur de l'émission "La conversation scientifique" sur France Culture
BIENVENUE DANS NOTRE ÉPISODE SPECIAL PODCASTHON SUR LE PANDA ROUX !!Le podcasthon, c'est un évènement qui dure une semaine dans l'année : tous les podcasteurs doivent mettre en avant une asso qui leur tient à coeur.Cette année, avec Wild, nous avons décidé d'une asso qui sauve les pandas roux dans leur milieu naturel, LE REDPANDA NETWORK au coeur de l'Himalaya ! pour l'occasion, nous avons rencontré Adeline une super éthologue qui s'occupe du bien être des animaux au parc animalier de la Barben. Ce parc soutient ECOFAUNE une association qui permet de sauvegarder des espèces en soutenant plein d'assos et notamment REDPANDA NETWORK. Vous pouvez retrouver toutes les infos ici :https://www.parcanimalierlabarben.com/animaux/preserver-les-especesEt bien sûr le professeur répondra aux super questions de nos petits auditeurs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les signaux d'alerte se multiplient concernant la recherche dans le monde. En premier lieu aux États-Unis où prolifèrent les coupes budgétaires, les licenciements massifs et le blocage de programmes entiers selon les domaines concernés (genre, diversité, changement climatique…). L'Argentine ou encore la France ne sont pas en reste, concernées elles aussi par des restrictions budgétaires. Pourquoi la recherche est-elle ainsi visée ? Quelles conséquences sur le monde de demain ? Quels leviers pour limiter la casse ? Pour en débattre :- Michel Dubois, sociologue et directeur de recherche au CNRS- Françoise Combes, astronome à l'Observatoire de Paris, professeure au Collège de France et présidente de l'Académie des sciences- Emmanuelle Perez Tisserant, maîtresse de conférences en Histoire à l'Université de Toulouse, spécialiste des États-Unis et du Mexique, elle est l'une des trois initiatrices du mouvement national Stand Up for science : « Pourquoi je me mobilise » qui a eu lieu vendredi 7 mars, en écho au mouvement américain.
Les signaux d'alerte se multiplient concernant la recherche dans le monde. En premier lieu aux États-Unis où prolifèrent les coupes budgétaires, les licenciements massifs et le blocage de programmes entiers selon les domaines concernés (genre, diversité, changement climatique…). L'Argentine ou encore la France ne sont pas en reste, concernées elles aussi par des restrictions budgétaires. Pourquoi la recherche est-elle ainsi visée ? Quelles conséquences sur le monde de demain ? Quels leviers pour limiter la casse ? Pour en débattre :- Michel Dubois, sociologue et directeur de recherche au CNRS- Françoise Combes, astronome à l'Observatoire de Paris, professeure au Collège de France et présidente de l'Académie des sciences- Emmanuelle Perez Tisserant, maîtresse de conférences en Histoire à l'Université de Toulouse, spécialiste des États-Unis et du Mexique, elle est l'une des trois initiatrices du mouvement national Stand Up for science : « Pourquoi je me mobilise » qui a eu lieu vendredi 7 mars, en écho au mouvement américain.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 11/03/2025, en compagnie de Martin Garagnon, Porte-parole de Renaissance et du Général Dominique Trinquand, il évoque la réunion de ce jour du chef de l'Etat, Emmanuel Macron qui reçoit, à Paris, les chefs d'état-major des armées de l'Union européenne et de l'OTAN. L'objet principal porte sur la mise en place d'un plan de paix pour l'Ukraine et de ce qu'ils sont en mesure de faire sur le terrain en cas d'envoi de troupes. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Le 26 novembre 1974, Simone Veil présentait devant l'Assemblée nationale son projet de loi de dépénalisation de l'avortement. La loi est définitivement adoptée le 20 décembre. 50 ans plus tard, et malgré l'inscription de l'IVG dans la constitution, les femmes font encore face à des difficultés quand il s'agit d'avorter.Pourquoi ces obstacles perdurent ? Faut-il craindre une régression de l'accès à ce droit, malgré sa constitutionnalisation ? On en parle avec Sophie Gaudu, gynécologue-obstétricienne et cofondatrice de REVHO et Laurie Marguet, maîtresse de conférences en droit public à l'Université Paris Est Créteil.Ecriture : Capucine JaphetIncarnation : Nathan Morgenti Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Pascale vit et travaille dans un logement social depuis 32 ans. Avec son fils, elle est confrontée à une possible expulsion. Elle subit un harcèlement constant de ses voisins, déclenché par un différend mineur. Ce conflit a dégénéré, aboutissant à une pétition contre elle, qui a été transmise au bailleur Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Haïti vit « l'horreur enveloppé d'ordinaire », écrit le Nouvelliste. À Gressier, Fort national, Carrefour feuilles, Tabarre, et Delmas. Les 5 quartiers-communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs « tirent, brûlent, pillent, tuent depuis près d'un mois, ces derniers jours encore plus », témoigne notre confrère Frantz Duval, dans son éditorial, il ajoute : « tout est trop, tout est surréaliste, tout est au-dessus des mots. » ⇒ Le Nouvelliste : Des bandits tuent et brûlent à Delmas comme à Tabarre⇒ Le Nouvelliste : Des cris, du sang des larmes et beaucoup d'indifférence.L'emprise des gangs s'étend et la terreur avec elle : les criminels ont forcé des habitants de Delmas 30 à abandonner leur maison et la coalition de gangs « VIV Ansanm » a commis un nouveau massacre meurtrier à Tabarre. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama nous fait part de la situation dramatique pour des centaines de familles contraintes d'abandonner leur maison, laissant derrière elles des années de souvenirs réduits en cendres. Il a rencontré une mère en larmes qui découvre le cadavre de son fils, qui crie sa douleur et implore le ciel.Un reportage à retrouver en intégralité ici.Malgré cette situation catastrophique en Haïti à laquelle s'ajoute une crise humanitaire et économique, Le président américain veut expulser les immigrés haïtiens des États-Unis. Donald Trump a promis de mener la plus grande opération d'expulsions de l'histoire, il a aussi décidé de restreindre le TPS, le statut de protection temporaire accordé à des milliers d'Haïtiens. Celui-ci devait durer jusqu'en 2026, mais s'arrêtera finalement en août 2025. Notre correspondante à New York, Loubna Anaki s'est rendue à Little Haïti où elle a recueilli des témoignages d'Haïtiens qui vivent dans la peur de l'expulsion et n'osent pas emmener leurs enfants à l'école, aller au travail, faire des courses ou sortir la nuit. La majorité d'entre eux sont en situation régulière, beaucoup d'entre eux vivent et travaillent légalement aux États-Unis grâce au TPS, ce programme de protection temporaire dont l'avenir est incertain.Son reportage est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Nicaragua : « Un contrôle total de la population à travers des violations généralisées des droits de l'homme »Un groupe d'experts mandatés par les Nations unies publie ce mercredi (26 février 2025) un rapport accablant sur la dictature de facto désormais en place au Nicaragua, qui montre l'ampleur de la répression mise en place dans le pays.Reed Brody est un avocat américain, spécialisé dans la défense des victimes des régimes dictatoriaux et il est membre de cette équipe d'experts. Interrogé par Paula Estanol de la rédaction en espagnol de RFI, il explique « comment le régime de Daniel Ortega et de son épouse, la co-présidente Rosario Murillo a systématiquement démantelé les derniers freins à son pouvoir et consolidé un contrôle total à travers des violations généralisées des droits de l'homme. » « C'est une démonstration de comment l'État et le front sandiniste ont fusionné en un seul appareil de répression » poursuit-il, « et au cœur de ce système, il y a un vaste réseau de renseignement qui surveille la population et sélectionne les cibles à réprimer au Nicaragua et au-delà de ses frontières. »L'entretien est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Chili : une panne massive de courant paralyse le paysLa vie reprend au Chili après une panne de courant majeure qui a paralysé le pays ce mardi (25 février 2025). L'état d'urgence couvre-feu qui avait été décrété suite à cette panne massive a été levé.Ce « black-out » qui a paralysé le pays serait lié à un problème de distribution. La quasi-totalité du Chili a été affecté, de la région d'Arica au Nord, jusqu'à l'île de Chiloé dans le Sud, en passant par la capitale Santiago.Des millions d'habitants ont été privés de courant mais aussi d'internet. Selon les médias chiliens, des personnes ont été piégées dans des ascenseurs et des manèges avant d'être secourues.À Santiago, notre correspondante Naïla Derroisné témoigne d'une situation chaotique dans les rues alors que les feux de signalisation étaient complètement éteints et que le métro a cessé de fonctionner.Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Les déchets plastiques contaminent l'archipel des GalapagosIls se font appeler les «Gardiens des Galapagos». Leur objectif est de diminuer d'au moins 30% le nombre de déchets plastiques qui s'échoue sur l'archipel des îles Galapagos, qui est classé au patrimoine naturel de l'Humanité. Elles ont beau être isolées à plus de 1 000 kilomètres de l'Équateur continental, ces terres ne sont pas protégées de la contamination par le plastique.En Équateur, la compagnie Ichtyon a installé 4 systèmes de captation de plastiques sur les rivières et les fleuves du pays. Notre correspondant en Équateur Éric Samson en a visité un, sur la rivière San Pedro près de Quito.Son reportage est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand de la 1ère nous parle des métropolitains qui affluent en Guadeloupe car ils souhaitent changer de vie, ce qui n'est pas forcément très bien vécu par la population locale.
A 10h45, ce lundi 17 février 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de : La liberté d'expression est-elle menacée en Europe ?
Merci à Morgan d'être passé nous voir chez LEGEND ! Morgan Charrière surnommé “The Last Pirate”, est combattant MMA, c'est un des rares français qui combat à l'UFC, il vient nous parler de son prochain combat contre Nathaniel Wood. On a pu parler de la rigueur de ses entrainements, de son rapport à la violence, de dopage dans le MMA. C'est aussi un des premiers en MMA a avoir fait des vidéos sur les réseaux.Retrouvez Morgan sur Instagram ➡️ https://www.instagram.com/morgan_chapa/Le site de sa marque OTSDR ➡️ https://otsdr.fr/Instagram de sa marque ➡️ https://www.instagram.com/__otsdr/?hl=frUn grand merci à Halim, Florian et Davy pour leur présence lors de notre happening
Au sud de la Bolivie, une bataille cruciale se joue pour l'environnement. La réserve naturelle de Tariquía, sanctuaire de biodiversité, est au cœur de tensions. Le gouvernement bolivien, en quête de ressources pour relancer son économie, veut y exploiter des hydrocarbures, malgré l'opposition des communautés locales. Depuis plusieurs années, ces habitants résistent face à l'intrusion des compagnies pétrolières et à la pression de l'État. Mais les tensions montent encore d'un cran. De notre envoyée spéciale de retour de Chiquiaca Norte,Une grande tente bleue trône à l'intersection de deux chemins. C'est ici, dans la réserve de Tariquía, que les habitants de Chiquiacá ont installé leur point de vigilance pour empêcher l'entrée dans la réserve. Pour Andrés Miranda, défenseur de Tariquía, ce lieu est important : « Notre point de surveillance est resté comme un symbole, une bannière de notre lutte. »Depuis des années, les locaux y défendent la réserve contre les ambitions extractivistes de l'État bolivien en recherche d'énergies fossiles. Celui-ci a modifié, dès 2014, des lois pour réduire le niveau de protection de Tariquía et permettre aux compagnies pétrolières d'y entrer, au mépris des droits des habitants. « Ils veulent forer dans une zone en hauteur qui est proche d'une source, dénonce Andrés Miranda, il y a beaucoup d'eau qui descend jusqu'en bas, où se trouvent de nombreuses communautés qui seront affectées par l'eau contaminée. »À lire aussiBolivie: des patrouilles autochtones luttent contre les chercheurs d'or« Ils sont venus avec une énorme force policière »En 2019, après un blocus de six mois, les habitants ont réussi à repousser les compagnies pétrolières. Mais avec l'actuelle crise économique en Bolivie, elles reviennent à la charge. Cette fois, elles tentent de convaincre de petits villages avec des promesses économiques. « Les entreprises sont venues et en ont convaincu certains en disant : “Vous, vous soutenez que l'entreprise puisse entrer dans la réserve et moi, je vais vous donner des meubles ou autre, je vais donner un emploi à votre mari” », raconte Mereville, une leadeuse de la lutte.Mi-octobre, un référendum dans la communauté devait décider si le forage serait autorisé. Mais les compagnies pétrolières n'ont pas attendu. Elles sont entrées de force dans la réserve, brisant la chaîne humaine formée par les défenseurs. Silvana Maria était présente ce jour-là : « L'objectif était de les empêcher de passer, mais de façon non violente. Finalement, ils ont réussi parce qu'ils sont venus avec une énorme force policière. C'était impossible, mais on voulait montrer qu'on était contre. » À écouter dans C'est pas du ventLa répression s'accroît sur les défenseurs de l'environnement, selon le rapporteur de l'ONU« Nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie »Ce matin-là, les militants du comité de défense de Tariquía empruntent le chemin utilisé par l'entreprise pétrolière pour comprendre ce qui s'y prépare. En route, ils découvrent des balises marquées de codes qui délimitent une zone. Selon eux, c'est ici que la compagnie construira une route menant aux puits. Un tracé qui franchira plus de six rivières. « Tout ça, ils vont le détruire, parce que la compagnie a besoin de plus de dix mètres de large », accuse un habitant. En début de soirée, ils se réunissent pour organiser la suite de la lutte. « Tout ce qu'ils sont en train de faire est illégal », s'exclame cette militante.Depuis mi-octobre, 31 membres du comité de défense de Tariquía sont poursuivis en justice pour avoir tenté de bloquer les compagnies. C'est le cas de Juana Mercado : « En réalité, nous sommes poursuivis pour avoir défendu l'eau, la vie. Malheureusement, le gouvernement et les entreprises veulent nous humilier, ils veulent nous faire taire. Mais nous allons continuer. »Les communautés espèrent que les autorités se mobiliseront à temps pour éviter la catastrophe écologique que cette exploitation pourrait engendrer.À lire aussiCatastrophe écologique en cours en Bolivie: les lois «incendiaires» mises en cause
Ce matin, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur une nouvelle coalition de l'opposition au Sénégal, l'arrestation de Daouda Magassa au Mali et la découverte de corps de migrants dans une fosse commune en Libye. Proche-Orient : la trêve à Gaza est-elle menacée ? Après trois semaines de trêve, le Hamas a annoncé le report de la prochaine libération d'otages israéliens prévue ce samedi 15 février 2025. Comment l'organisation islamiste justifie-t-elle cette décision ? L'accord de cessez-le-feu n'est-il pas compromis ?Avec Pierre Olivier, journaliste au service international de RFI. Sénégal : l'opposition tente de s'unir Face à l'hégémonie du Pastef, le parti du président Diomaye Faye, 76 formations politiques ont décidé de faire alliance en se regroupant au sein du Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR). Quel est le projet derrière cette nouvelle coalition d'opposition emmenée par Khalifa Sall, l'ancien maire de Dakar ? Le FDR a-t-il des chances d'affaiblir le parti au pouvoir ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Mali : que sait-on de l'arrestation de Daouda Magassa ? Très proche de l'imam Mahmoud Dicko, Daouda Magassa a été enlevé il y a une semaine par des hommes en civils alors qu'il sortait de la mosquée. Selon des informations recueillies par RFI, il est détenu à la Sureté de l'État, les services de renseignements maliens. Que lui reprochent les autorités maliennes ? Son arrestation compromet-elle le retour annoncé de l'imam Dicko ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Libye : découverte macabre d'une fosse commune Les corps de 28 migrants originaires d'Afrique subsaharienne ont été découverts dans une fosse commune, dans la région de Koufra, à l'extrême-sud de la Libye, près d'un centre de détention « illégal ». Que s'est-il passé ? Pourquoi le trafic de migrants est-il aussi récurrent dans le pays ?Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.
En Afghanistan. les droits des femmes se réduisent chaque jour un peu plus. Dernier épisode, la menace de fermeture qui pèse sur une radio destinée aux Afghanes. Les talibans ont débarqué mardi 4 février dans les locaux.