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Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Animal de bât par excellence, il traîne une réputation peu flatteuse au grand désespoir des défenseurs de ces équidés aux longues oreilles, les “asinophiles. Pourtant, avant d'être l'objet de mépris ou de servitude, l'Ane existe à l'état sauvage. L'Hémione, Equus hemionus, est un équidé qui a des caractéristiques communes avec le cheval et l'âne, mais ce n'est pas un hybride pour autant. Son nom vient du grec “hemi” qui veut dire “moitié” et “onos” qui signifie littéralement “âne”, donc l'Hémione est un « demi-âne ».C'est le plus rapide des équidés sauvages. Au caractère indomptable, il résiste aux conditions extrêmes des steppes désertiques d'Asie, des confins mongols aux plateaux tibétains. Menacé d'extinction, il subit le pastoralisme, la fragmentation des espaces, le manque de ressources et le braconnage.L'Onagre, une des sous-espèce d'Hémione, fait partie des espèces à haut risque d'extinction. On estime qu'il n'y en a plus que 600 environ autour de la Mer Caspienne. Ce nom désigne aussi une redoutable machine de guerre utilisée par les Romains. C'est une sorte de catapulte dont on se servait pour assiéger l'ennemi. L'analogie du nom de cet engin qui lance des pierres par l'arrière fait penser aux ruades de l'Onagre, notre robuste équidé.Le Kiang tibétain, Equus kiang est reconnu depuis 2002 par l'UICN comme une espèce d'Âne sauvage d'Asie à part entière, c'est d'ailleurs le plus grand Âne sauvage du monde, avec 1,40 m au garrot, pour 2,10 m de longueur. Les scientifiques ont montré que la première domestication, datant de 7000 ans dans la corne de l'Afrique, est l'événement unique dont descendent tous les Ânes actuels.En France, des toponymes comme “Asnières” témoignent de l'élevage d'Ânes. Le Baudet du Poitou, seul à avoir une robe à longs poils, est aussi le plus lourd avec ses 450 kg. L'Âne bourbonnais, lui, est réputé pour son endurance, surtout dans les vignes.D'un caractère peu exigeant, d'un tempérament calme malgré les mauvais traitements qu'il peut subir, l'Âne sauvage ou domestique, mérite une meilleure réputation... Retrouvez l'article "Hémione, Onagre et autres Âne...cdotes !" rédigé par Marie-Laure Godin sur le site de Baleine sous Gravillon._______
durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.
durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.
durée : 00:05:57 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Alors que 25 pays ont signé, hier, un appel à la fin de la guerre à Gaza, plusieurs médias internationaux font état du manque de nourriture sur place.
À la rentrée, l'université d'Aix-Marseille accueillera 31 chercheurs américains. Face aux menaces de suppression de milliards de dollars de subventions de recherche par l'administration Trump, les chercheurs américains ont postulé au programme Safe Place For Science pour bénéficier de la liberté académique de l'université du sud de la France. Invité de la matinale, Brian Sandberg, enseignant dans une université publique du Midwest, témoigne des effets de la politique antiscience de Donald Trump.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Philippe Bergerot, cancérologue et président de la Ligue contre le cancer. - Chaque matin, Matthieu Belliard reçoit un invité au cœur de l'actualité.
C dans l'air du 16 juillet 2025 : Bayrou allume la mèche budgétaireDépenser moins et travailler plus. Le Premier ministre a dévoilé mardi son plan pour réaliser 43,8 milliards d'économies en 2026 et enrayer la hausse de la dette. Pour ce faire, François Bayrou propose de supprimer deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 mai, une année blanche avec un grand gel sur les dépenses de l'État — prestations sociales, pensions de retraite — mais aussi sur le barème de l'impôt, la fin de l'abattement de 10 % pour les retraités, remplacé par un forfait de 2 000 euros, la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, l'augmentation de la franchise sur les médicaments à 100 euros par an et une moindre prise en charge des affections de longue durée (ALD)…Une potion amère qui suscite déjà de vives réactions de plusieurs figures politiques, syndicales et associatives. Si Emmanuel Macron estime que le budget présenté par François Bayrou a « la vertu du courage, de l'audace et de la lucidité », le Rassemblement national, La France insoumise, les écologistes et les socialistes demandent au Premier ministre de "revoir sa copie", sans quoi il sera censuré.Ce mercredi matin, la secrétaire générale de la CGT a, de son côté, appelé à la mobilisation à la rentrée et demandé aux parlementaires de "tout faire pour que ces mesures ne s'appliquent pas, parce qu'elles sont non seulement injustes, mais dangereuses pour le pays". Sophie Binet dénonce ce qu'elle appelle une "honte".Impôts, retraites, jours fériés, année blanche… Quelles sont les principales pistes détaillées par François Bayrou pour le budget 2026 ? Qui pourrait être le plus impacté ? Les retraités sont-ils en première ligne ? Menacé de censure, François Bayrou peut-il faire adopter son plan ? Enfin, le RN, rattrapé par de nouvelles affaires, est-il fragilisé ?LES EXPERTS : - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction - Les Echos- Nathalie SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - Lou FRITEL - Journaliste politique - Paris Match - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Metamorphoses francaises
durée : 00:10:13 - Journal de 7 h - Emmanuel Macron veut accélérer les dépenses de défense, dans une période d'incertitude avec la guerre en Ukraine, le point dans ce journal.
durée : 00:10:13 - Journal de 7 h - Emmanuel Macron veut accélérer les dépenses de défense, dans une période d'incertitude avec la guerre en Ukraine, le point dans ce journal.
L'émission 28 minutes du 14/07/2025 Le meilleur de 28' dans une émission spéciale best of !Découvrez ou redécouvrez des invités qui nous ont rendu visite ces dernières semaines sur le plateau de 28 Minutes. Au programme : le réalisateur et comédien Thomas Ngijol et son nouveau film “Indomptables” ; le conseiller pour les océans au Pacte mondial des Nations Unies, Vincent Doumeizel, pour nous parler du plancton comme sauveur de l'humanité ; le naturaliste et entrepreneur, Benjamin Allegrini, qui évoque l'ADN environnemental, cette révolution qui aide à protéger les espèces menacées ; Naoki Urasawa, la légende du manga aux 120 millions d'exemplaires vendus ; l'auteure-compositrice-interprète Jeanne Cherhal et l'infirmière, experte des plaies tumorales à l'Institut Curie Isabelle Fromantin, qui nous présente des chiens détecteurs de cancer et apaisants pour les soignants.Nous revenons également sur un des sujets qui a marqué l'actualité récente : Avec l'affaire Perrier, peut-on encore faire confiance à l'eau que nous buvons ?Sans oublier, les chroniques de Marie Bonnisseau et de Xavier Mauduit ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 juillet 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Invités : - Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les questions militaires, stratégiques et internationales, auteur de Sommes-nous prêts pour la guerre ? (Robert Laffont, 2024) - Colonel Charles-Henri de Gouvion Saint-Cyr, chef de corps du 24ème régiment d'infanterie - Christian de Boissieu, membre du Cercle des Economistes, Professeur Émérite d'économie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des questions monétaires et bancaires Chroniqueurs : - Victor Eyraud, journaliste politique à Valeurs Actuelles - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia - Gabrielle Cluzel, éditorialiste, rédactrice en chef du site Boulevard Voltaire - Nathan Devers, écrivain et philosophe Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
Le plus célèbre festival de Musique de Serbie, Exit, voit son existence menacée, pour avoir apporté son soutien au mouvement étudiant contre la corruption. Le régime du président Vucic attaque le festival au portefeuille, quitte a affaiblir l'économie du pays. Avec notre correspondant à Novi Sad en Serbie, Laurent Rouy Directeur du festival musical EXIT, Dusan Kovacevic ne s'attendait pas à être pris pour cible par le régime. Mais le soutien du festival aux étudiants qui manifestent contre la corruption n'a visiblement pas plu aux membres du parti au pouvoir en Serbie. « D'abord, ils ont menacé de nous supprimer les subventions que nous recevons chaque année. Puis, ils ont mis leur menace à exécution. Cet argent qu'ils investissent leur revient, pourtant, puisque chaque année Exit rapporte entre 25 et 30 millions d'euros à la Serbie », nous explique Dusan Kovacevic, le directeur du festival. La manifestation est soutenue par des groupes qui défendent aussi des valeurs démocratiques, tel que Atheist Rap, un groupe de musique punk, comme son nom ne l'indique pas. Son bassiste Zoran Lekic témoigne du prix à payer pour avoir exprimé publiquement son soutien : « On annule nos concerts, par exemple ceux qui sont financés par les mairies. En Serbie, toutes les mairies sont aux mains du parti au pouvoir actuel. Les boîtes de nuit nous expliquent qu'elles subissent des pressions pour annuler nos concerts, sous peine de voir débarquer des commissions de sécurité ou des agents du fisc. Voilà le genre de méthodes employées par ce régime ». À lire aussiSerbie: l'opposition anti-Vučić manifeste devant un bâtiment bombardé par l'Otan devenu un symbole En face, les étudiants profitent de la visibilité du festival pour informer le public, comme l'explique Aleksa, un étudiant ayant participé à un blocage devant l'entrée d'Exit. « Le blocage du pont aujourd'hui était juste une performance, pour montrer aux visiteurs étrangers que notre lutte continue. Les gens étaient très peu informés. Mais ils ont compris que c'était une bataille pour la démocratie ». Et il y a même une scène musicale dédiée aux étudiants dans le festival cette année. Elle attire beaucoup de spectateurs serbes. C'est un bon moyen d'aborder le sujet de la contestation avec un public plus large, selon Novak, de la faculté des sciences et techniques : « Les étudiants ont tout organisé. Nous avons trouvé les groupes, les DJ qui vont jouer en concert. Nous avons imaginé une exposition sur les manifestations anticorruption. Et de son côté, Exit a fourni toute la partie technique ». Le festival Exit envisage de déménager à l'étranger l'an prochain. La vitrine culturelle de la Serbie pourrait ne pas survivre au tournant autoritaire pris par le président Aleksandar Vucic.
durée : 00:02:18 - Le vrai ou faux - Plusieurs vidéos sur le réseau social TikTok affirment qu'une vague géante va toucher plusieurs villes du littoral. C'est faux, aucune alerte n'a été lancée par les autorités. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:06 - La culture taurine est menacée par deux entités à la Renaissance - Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
A 10h, ce jeudi 3 juillet 2025, les GG : Abel Boyi, éducateur et président de l'association Tous uniques tous unis, Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de : Iran, 2 otages français inculpés et menacés de morts.
Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi. De notre correspondante à Dakar, Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Charles Consigny et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 25/06/2025, il revient sur les propos du chef de la France Insoumise qui estime que la langue française «n'appartient plus aux Français» et souhaiterait la rebaptiser en langue «créole». Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec : Jean-Christophe Colombo, conducteur de bus à Bordeaux depuis 28 ans. - Tous les matins à 8h10, le parti pris argumenté d'un invité sur un sujet d'actualité, avec les témoignages et les réactions des auditeurs de RMC en direct au 3216.
durée : 00:05:58 - Ile de Ré : un artiste utilise la photo pour alerter sur les espèces menacées Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Découvrez le reportage de Terra Cultura sur les raies Manta, menacées par le sur-tourisme et la pollution. Comment protéger ces majestueuses créatures marines ? • Découvrez le reportage de Terra Cultura sur les raies Manta de Bali, menacées par le sur-tourisme et la pollution. Comment protéger ces majestueuses créatures marines ?
Nouveau format après un week-end de sport automobile très chargée, Manu, Brice et Hamza vous propose une foire aux questions afin de répondre à toutes vos interrogations ! De la victoire de Robert Kubica sur la Ferrari jaune aux 24h du Mans, en passant par la situation de Frederic Vasseur, le départ de Lucas De Meo et leurs propres projets personnels, Les Pistonnés n'ont éludé aucunes questions partageant avec vous certains insides qui leur sont revenus aux oreilles ces dernières semaines ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 29 mars 1988, à Paris. Il est un peu moins de dix heures du matin. Rue des Petites-Écuries, dans le Xe arrondissement, une femme s'apprête à ouvrir la porte des bureaux de l'ANC, le Congrès national africain. C'est là, sur le palier qu'elle est abattue soudainement de cinq balles dans la tête. Tirées à bout portant. Avec un silencieux. Elle s'appelle Dulcie September. Elle est Sud-africaine. Elle a 52 ans. C'est une militante contre l'Apartheid qu'on vient d'abattre. Une femme surveillée. Menacée. Et une victime, surtout, d'un crime politique... resté impuni. Vous écoutez un épisode des "Portraits du crime", présenté par Thomas Pierre. Un récit inédit qui retrace l'histoire et le parcours d'un personnage qui a marqué les annales des affaires criminelles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Menacé d'effondrement, l'Opéra Bastille fermera pour travaux de l'été 2030 à l'été 2032. Rachida Dati a annoncé un plan de 400 millions d'euros pour sauver ce lieu emblématique, inauguré par François Mitterrand le 13 juillet 1989. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Sierra Leone est l'un des pays au monde les plus exposés à l'érosion côtière. Près de deux millions de personnes établies le long des côtes encourraient le risque de perdre leur habitation et leurs moyens de subsistance. La montée des eaux est particulièrement inquiétante pour ceux qui vivent sur les îles au large des côtes sierra-leonaises. Ainsi, sur l'île Plantain, située au sud de la capitale Freetown, des dizaines de bâtiments ont déjà disparu, la terre se réduisant chaque jour un peu plus. La terre sablonneuse semble avoir fondu à force d'être léchée par les vagues. Le rivage s'enfonce maintenant à pic dans l'océan. L'érosion de la côte a déjà emporté une partie de l'école de Plantain Island, en Sierra Leone. L'extrémité du bâtiment est détruite et frôle le vide. Le professeur Ibrahim Tarawally se remémore son arrivée sur place, il y a presque vingt ans : « Beaucoup d'entre nous sont venus ici depuis le nord, pendant la guerre civile. Maintenant, cette île est en train de disparaître, à cause de l'érosion et des intempéries. Oui, j'ai peur ! Regardez cette école... une salle de classe et le bureau du principal sont tombés dans la mer. Graduellement, l'île rétrécit de plus en plus. Et quand elle disparaîtra, il faudra bien partir. » La population était initialement de plus de 5 000 personnes, il n'en resterait que quelques centaines. En contrebas, les vagues turquoises viennent se briser à quelques mètres seulement d'une petite mosquée bleue. Autrefois, ce bâtiment se trouvait au centre du village. « Une partie des murs s'est déjà effondrée, donc les gens viennent encore prier, mais ils ont peur. Alors quand la marée est haute, les fidèles prient vite, vite, le plus vite possible avant de repartir », témoigne l'imam Djibril Alhaji Kamara, qui continue d'y diriger la prière. Une voisine s'approche. Kadiatou Diallo porte un long voile noir qui recouvre son corps sec. La vieille femme originaire de Côte d'Ivoire pointe la surface lisse qui a fait disparaître de nombreuses maisons. « Avant, on pouvait marcher jusqu'à la petite île, tout là-bas. Il y avait une route, des maisons et une autre mosquée, mais tout a disparu. Juste là, c'était ma maison. Nous vivions de manière très confortable. En fait, on ne pouvait même pas entendre les vagues quand on dormait. Il y a des années, on ne pouvait même pas deviner qu'on vivait sur une île quand on se tenait ici ! On ne voyait même pas la mer », se souvient-elle. L'agence pour la protection de l'environnement en Sierra Leone et l'Organisation internationale pour les migrations ont mené récemment une étude pour voir comment améliorer la vie des habitants sur place. « Pour ceux qui veulent rester sur l'île, il y a un besoin de prendre des mesures de protection. Par exemple, on réfléchit à la manière dont on pourrait restaurer les mangroves qui entourent l'île, car cette végétation permet de ralentir l'érosion et de protéger la côte », explique Henry David Bayo, consultant pour l'agence gouvernementale. Une bonne partie des habitants de l'île Plantain n'ont tout simple nulle part d'autre où aller, ni même les moyens de quitter leur habitat en plein déclin. À écouter aussi8 milliards de voisins: les villes côtières du continent face à l'érosion
Omar Youssef Souleimane, journaliste et poète syrien est né en 1987 près de Damas. Adolescent en Arabie Saoudite, il suit une éducation coranique tout en se nourrissant de la poésie d'Éluard et d'Aragon. Menacé, il est exfiltré à Paris, où il vit aujourd'hui. Il a publié Loin de Damas, un recueil de poèmes aux Éditions Le temps des cerises, et chez Flammarion : Le petit terroriste (2018), Le dernier Syrien (2020) et Une chambre en exil (2022). Son nouveau roman s'intitule L'Arabe qui sourit. « Je veux que cette histoire soit terminée pour rentrer en France. En même temps, une porte s'ouvre pour moi, m'offre la tranquillité incroyable de ma terre natale, celle de vivre hors du temps, sans pression, sans rien attendre. Les gens marchent, mangent, boivent, très lentement, ils sont comme avant : ils n'ont rien à foutre du monde entier. »Un ami disparu, un nouvel amour, une dernière aventure. De La Rochelle à la Syrie en passant par Beyrouth, L'Arabe qui sourit est le récit d'un retour d'exil vers un Proche-Orient aimé où la poésie d'Omar Youssef Souleimane se déploie sur fond d'enquête clandestine. (Présentation des éditions Flammarion).Musique : Fouq annakhl, de Sabah Fakhri.
durée : 00:05:46 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Garde d'enfant, insertion, sport : les coopératives, associations, mutuelles ou fondations salarient 2,4 millions de personnes en France. Fragilisées par les arbitrages budgétaires de l'État et des collectivités, les missions qu'elles exercent sont pourtant au cœur du quotidien de tous.
durée : 00:04:23 - Le Zoom de France Inter - Ils sont devenus des proies faciles pour des malfaiteurs sans scrupules. Les patrons des cryptomonnaies ou leurs familles, visés par des agressions. On dénombre au moins cinq enlèvements ou tentatives depuis janvier. Et malgré les annonces sécuritaires du ministre de l'Intérieur, la crainte s'étend.
Le tourisme et la gentrification permettent souvent de revitaliser des quartiers, mais ils sont aussi parfois une menace pour leur identité, et pour le confort de leurs habitants. En Afrique du Sud, dans la ville du Cap, le quartier de Bo-kaap en fait les frais. Ses petites maisons colorées à flanc de colline ravissent les usagers d'Instagram et autres visiteurs. Une situation de plus en plus difficile à tenir pour les habitants. Après plusieurs années de lutte, ils viennent d'obtenir que les bus touristiques ne soient plus autorisés à entrer dans le quartier. De notre envoyée spéciale au Cap,Ruelles pavées à flanc de colline, le quartier de Bo-Kaap, « au-dessus du Cap » en afrikaans, a des allures de village, en plein cœur de la métropole d'Afrique du Sud. Un village aux mille couleurs, avec ses petites maisons roses, vertes, bleues qui font la joie des touristes comme Nadira. « Qui ne voudrait pas venir ici ? C'est vraiment joli pour faire des photos. C'est une attraction touristique, donc il fallait vraiment qu'on passe par ici », s'enthousiasme-t-elle.Chaque jour, une foule de visiteurs envahit les ruelles étroites du petit quartier. Un succès difficile à gérer pour les habitants. « C'est très beau ici et on comprend tout à fait que les gens veulent venir et prendre des photos. Le problème, c'est le manque de respect qui vient avec. Certains touristes pensent qu'en venant ici, ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent. Qu'il s'agisse d'ouvrir le portail de quelqu'un et de monter le perron pour prendre une photo. Ou de demander à un habitant : "est-ce que vous pouvez rentrer dedans parce que je veux une photo de votre maison ?" », s'indigne Jacky Poking, résidente et activiste.Les résidents viennent d'obtenir l'interdiction pour les bus touristiques de circuler dans les ruelles, après des années à le réclamer. Descendante des esclaves malais, cette communauté à majorité musulmane est installée ici depuis des générations et y a fondé la première mosquée du pays. Elle a développé de nombreuses traditions, menacées aujourd'hui par la gentrification. « Nos tarifs, comme l'eau et l'électricité, augmentent d'année en année. Il devient donc très difficile pour les habitants de rester dans le quartier, même s'ils le souhaitent. Surtout les personnes âgées. Souvent, ceux qui ont vendu ces dernières années l'ont fait parce qu'ils n'arrivaient plus à payer », se désole Jacky Poking.De plus en plus de maisons sont rachetées par des investisseurs, constate Zaki Harris, habitant et guide touristique. « Dans ces rues principales, une maison sur deux est habitée par un Sud-Africain. Entre les deux, on trouve des Airbnb et d'autres locations à court terme. Des maisons qui restent vides la moitié de l'année », regrette-t-il. Zaki milite pour un tourisme plus soucieux des traditions, et qui profite davantage à la communauté, qui pour l'instant en perçoit peu les retombées. « Si nous ne promouvons pas un meilleur tourisme, il sera beaucoup plus difficile pour nos enfants de pouvoir garder le lien avec leur patrimoine culturel », estime-t-il. Difficile pour la petite communauté de résister aux assauts de la ville. Elle n'a pas réussi à empêcher la construction d'un immeuble de six étages en bordure du quartier.À lire aussiAfrique du Sud: le télévangéliste Timothy Omotoso à nouveau arrêté dans une affaire d'immigration
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
durée : 00:03:24 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - "Aux États-Unis, les juges sont terrifiés par les livraisons de pizzas" : c'est le titre d'un article du Huffington Post. Le média en ligne nous apprend que depuis plusieurs semaines, des juges américains reçoivent à domicile des pizzas qu'ils n'ont pas commandées.
durée : 00:03:24 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - "Aux États-Unis, les juges sont terrifiés par les livraisons de pizzas" : c'est le titre d'un article du Huffington Post. Le média en ligne nous apprend que depuis plusieurs semaines, des juges américains reçoivent à domicile des pizzas qu'ils n'ont pas commandées.
La forteresse de Mimoyecques, située dans le Pas-de-Calais, fut construite par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale dans le but de mener une attaque massive contre Londres. Ce site souterrain, dissimulé dans une colline près de la Manche, devait abriter une arme aussi redoutable que révolutionnaire : le canon V3. Contrairement aux V1 (missiles volants) et V2 (premiers missiles balistiques), le V3 était un supercanon conçu pour frapper la capitale britannique à très longue distance, sans possibilité de riposte.L'objectif stratégique de la forteresse était clair : infliger à Londres des bombardements constants, à raison de plusieurs centaines d'obus par jour, dans l'espoir de briser le moral de la population et de forcer le Royaume-Uni à capituler. Pour cela, les ingénieurs allemands développèrent un système complexe de canons à chambres multiples. Le principe consistait à utiliser une série de charges explosives réparties le long du tube du canon, qui s'enclenchaient en séquence pour accélérer progressivement un projectile de 140 kg. La portée estimée atteignait 165 kilomètres — suffisante pour toucher le cœur de Londres depuis Mimoyecques.Le site fut choisi pour sa proximité avec la côte anglaise et pour ses caractéristiques géologiques favorables : le sous-sol crayeux permettait le creusement de galeries profondes, à l'abri des bombardements. Plusieurs galeries inclinées furent creusées pour accueillir les tubes du V3, avec un réseau logistique impressionnant de bunkers, de casemates et de voies ferrées souterraines.Mais le projet prit du retard en raison de difficultés techniques. Les premiers tests révélèrent des problèmes de stabilité et de précision. Surtout, les Alliés furent rapidement alertés du danger que représentait Mimoyecques grâce à des photos aériennes et des informations fournies par la Résistance française. La Royal Air Force lança plusieurs bombardements en 1944, dont l'un particulièrement efficace le 6 juillet, utilisant les bombes "Tallboy", capables de pénétrer profondément dans le sol. Une frappe frappa directement un puits de lancement et tua de nombreux ouvriers allemands, compromettant gravement le projet.L'invasion de la Normandie, en juin 1944, scella définitivement le sort de Mimoyecques. Avant même d'être opérationnel, le site fut abandonné. Le V3 ne tirera jamais sur Londres.En résumé, la forteresse de Mimoyecques a menacé Londres car elle représentait une base de lancement pour une arme conçue spécifiquement pour bombarder la ville de manière continue. Elle incarne une des tentatives les plus ambitieuses de la guerre psychologique et technologique menée par le régime nazi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Thierry Cabannes et ses invités débattent de la hausse des violences liées au narcotrafic en France.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le télescope chilien, doté d'un miroir de 39 mètres de diamètre, a pour objectif de révolutionner l'exploration, mais un complexe industriel risque d'être construit à proximité, affectant les conditions d'exploration. Dans le nord du Chili, au cœur du désert d'Atacama, le chantier du Extremely Large Telescope a débuté depuis six ans et devrait être achevé d'ici 2028. Avec ce nouveau joujou XXL, les astronomes espèrent en apprendre davantage sur les mystères les plus complexes de l'astronomie moderne, comme les trous noirs, les premières galaxies ou encore la matière noire. Mais déjà, les scientifiques s'inquiètent : un projet de méga complexe industriel pourrait voir le jour à proximité et troubler les conditions d'observations en créant de la pollution lumineuse. Naïla Derroisné, notre correspondante au Chili, a pu se rendre sur place. À la Une du Nouvelliste, en Haiti : les habitants de Petite-Rivière, en Artibonite, victimes à nouveau d'attaques des gangsLes habitants de Petite-Rivière ont été réveillés par des rafales, mercredi. L'Artibonite est encore visée par les attaques de gangs. Le bilan n'est pas encore connu, mais « il y a de nombreuses victimes civiles et parmi les forces de l'ordre », assure Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interviewé en direct dans notre émission. « En ligne, des vidéos montrent les chefs de gangs qui pavoisent », dit Frantz Duval. Pour fuir les attaques, les habitants ont pris le chemin du fleuve, mais « beaucoup ont péri noyé, car il n'y avait pas assez de bateaux », indique Frantz Duval.Le journaliste haïtien, au micro d'Anne Cantener, est aussi revenu sur les conditions matérielles « très très très confortables » du Conseil présidentiel de transition.Le Nouvelliste fête ses 127 ans ce jeudi 1er mai. « Nous avons de moins en moins d'annonceurs et, entre 2024 et aujourd'hui, nous avons tout perdu, comme beaucoup d'institutions en Haïti », déplore Frantz Duval, rédacteur en chef.USA : Kamala Harris sort du silenceFace aux attaques de Donald Trump contre les immigrés, les universités, les juges, les scientifiques... beaucoup ont reproché aux démocrates de rester trop silencieux. L'ancienne candidate et ancienne vice-présidente Kamala Harris a donc pris la parole hier, lors d'un discours à San Francisco.Dans ce discours, elle a « fustigé » Donald Trump, écrit le Los Angeles Times. « Au lieu d'une administration qui travaille à faire avancer les idéaux les plus ambitieux de l'Amérique, nous assistons à un total abandon de ces idéaux », a notamment déclaré Kamala Harris. Pour la démocrate, le pays est entré dans « une crise constitutionnelle » et « les contre-pouvoirs s'effritent », rapporte le journal californien. Mais Kamala Harris garde espoir : « Ce que l'on observe aussi, ce sont des Américains qui donnent de la voix et montrent leur courage », a-t-elle clamé.Néanmoins, ce discours n'a pas convaincu la presse américaine. Un discours « mordant », mais trop conventionnel, tacle Politico. D'après le média en ligne, Kamala Harris n'a donné que « peu de nouveaux détails » sur sa vision du parti démocrate et du pays, « et encore moins d'indices sur la suite de sa carrière ». Politico croit tout de même savoir que Kamala Harris réfléchit à se présenter au poste de gouverneur de Californie l'an prochain ou à nouveau à la présidence en 2028, après sa cuisante défaite. De son côté, le Los Angeles Times souligne l'ambiance dans le public hier, un accueil « tel une rock star » et le journal de s'interroger : « Comment Kamala Harris parviendra-t-elle à convertir cette bonne volonté pour la suite ? »Le Canada, terre de refuge pour les AméricainsLes plus fragiles ou les plus directement visés par l'administration Trump décident de quitter leur pays. Le Canada voisin est donc devenu un possible refuge. Comme l'a constaté notre envoyée spéciale à Toronto, Marine de la Moissonnière.À lire aussiLe Canada, nouveau refuge pour les Américains inquiets depuis le retour de Donald Trump à la Maison BlancheUn 1er-Mai sous le signe des manifestations en Colombie et au SalvadorEn Colombie, le président de gauche Gustavo Petro avait appelé mercredi à voir « des millions » de Colombiens dans la rue pour ce 1er-Mai. Le chef d'État colombien soumet ce jour au Sénat les 12 questions de sa consultation populaire sur le travail. Exemple de question listé par le journal El Tiempo : « Êtes-vous d'accord pour que le travail le dimanche et les jours fériés soient payé double ? » Le Sénat aura ensuite un mois pour autoriser ou non ce référendum. El Tiempo anticipe donc des semaines de « mouvements et de calculs politiques » car ni l'opposition ni le gouvernement n'ont une majorité au Congrès.Au Salvador, de nombreux syndicats et partis ont appelé à manifester contre le président Bukele. « Ces deux derniers mois, la classe ouvrière a été frappée de plein fouet », dit le mouvement pour la défense de la classe ouvrière au journal El Salvador. Les manifestants protestent contre le licenciement de plus de 20 000 travailleurs du secteur public, le déplacement forcé d'habitants des zones rurales pour des projets immobiliers, les obstacles à la liberté de se syndiquer, mais aussi des salaires trop bas et, enfin, un système d'éducation et de santé publique à la traine.Bolivie : nouvel épisode du feuilleton judiciaire autour de l'ancien président Evo MoralesLe journal bolivien Los Tiempos donne donc la parole à l'avocat d'Evo Morales. D'après lui, « la justice est en train d'être rendue ». Mais, nous dit La Razon, le Tribunal suprême de justice s'indigne de cette décision qui permet, dit-il, « aux citoyens poursuivis pour pédophilie de se moquer de la justice. Nous devons protéger nos enfants ». Et le média Infobae nous apprend que le Conseil de la magistrature bolivien a lancé une enquête disciplinaire contre la juge à l'origine de cette décision. Une juge, souligne La Razon, proche d'Evo Morales. Cette juge a demandé à poursuivre l'enquête, mais dans le département de Cochabamba, le fief d'Evo Morales.La Razon rappelle qu'il y vit dans une maison barricadée, protégée par ses soutiens, pour empêcher son arrestation. Et d'après InfoBae, Evo Morales, pourtant inéligible, compte déposer une candidature présidentielle dans deux semaines à La Paz.
durée : 00:20:18 - Journal de 12h30 - Aux Etats-Unis, la menace de révocation de leur statut fait craindre à quelques 500 000 migrants d'être expulsés du pays.
durée : 00:18:20 - Les Chemins de la connaissance - par : Claude Mettra, Gilles Lapouge - Dans ce deuxième épisode, diffusé en 1976, l'écrivain-voyageur Gilles Lapouge discute avec Claude Mettra d'une Amazonie menacée par l'industrialisation. Routes et fermes géantes détruisent son écosystème, déplacent les Indiens et transforment le paysage en désert. Un désastre écologique et humain. - invités : Gilles Lapouge Écrivain
durée : 00:02:46 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Hortense vous a écrit Sandrine et elle est bien embêtée. Un de ses collègues qui est en procédure de licenciement lui a demandé de témoigner pour lui. Elle a peur que son employeur le prenne très mal. Peut-elle produire une attestation anonyme ? Est-ce recevable devant un tribunal ? - invités : Sandrine Foulon - Sandrine Foulon : Rédactrice en chef du site Alternatives-Economiques.fr
durée : 00:58:54 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Du tourisme de masse à l'anthropocène, de l'iconoclasme à la biodégradation, les menaces qui pèsent sur le patrimoine sont légion. Quels sont les sites archéologiques les plus menacés aujourd'hui et comment les préserver ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Stéphane Bourdin Directeur adjoint scientifique à l'Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, professeur d'archéologie du monde romain occidental à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Nicolas Teyssandier Archéologue et préhistorien, chargé de recherches au CNRS et directeur adjoint du laboratoire TRACES
Donald Trump poursuit ses politiques contre l'immigration. Après des accords passés avec certains pays d'Amérique latine, plusieurs vols ont été affrétés pour des expulsions de migrants et les autorités américaines poursuivent leurs opérations pour arrêter les personnes sans titre de séjour. Donald Trump est aussi revenu sur les politiques de son prédécesseur en autorisant les forces de l'ordre à effectuer des opérations dans des écoles publiques ou des églises pour les communautés concernées. Les craintes des arrestations sont anxiogènes et se répercutent sur les enfants. De notre correspondant à Atlanta, Lecture, calculs et écriture : dans ce groupe, les enfants alternent entre les différents ateliers. Tous des élèves en primaire et d'origine hispanique. Ils viennent plusieurs fois par semaine pour du soutien scolaire organisée par une association. Celle-ci a demandé à ce que tous les interlocuteurs restent anonymes pour des raisons de sécurité. Une des responsables constate de plus en plus d'angoisse chez les familles à cause des expulsions : « Je travaille dans un autre centre et une des filles pleurait beaucoup. J'ai parlé à sa mère et lui ai demandé s'il y avait des problèmes à la maison. Elle m'a répondu que non, mais que sa fille a vu les expulsions aux infos et elle est inquiète de ce qui pourrait m'arriver. »L'après-midi terminé, les parents se massent dans le couloir. Une mère raconte l'inquiétude de ses deux enfants : « Avec tout ce qu'il se passe, entendre parler de l'immigration à l'école, aux infos ou sur internet, mes enfants savent que je n'ai pas de papiers et sont toujours inquiets quand ils sortent de la maison. Ils me demandent : "Si les autorités viennent chez nous, qu'est-ce qu'il va se passer pour eux". Car ils sont nés ici, mais pas moi et pas leur père. Alors, ils nous demandent avec qui ils vont rester si les autorités m'emmènent. Ils sont inquiets et parfois me disent qu'ils préféreraient retourner au Pérou d'où je viens et c'est très triste. »À lire aussiLes États-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500 000 étrangers et leur ordonnent de quitter le pays« Les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles »La plupart des parents n'ont pas de titre de séjour comme cette autre mère inquiète d'être séparée de ses enfants, mais au moins dit-elle les deux plus grands sont majeurs : « Quand tous mes enfants étaient plus jeunes ça m'inquiétait beaucoup, mais maintenant, je suis un peu plus tranquille, car mes deux fils les plus âgés pourraient s'occuper de leurs deux petites sœurs. »Les salles de cours désormais vides, un autre responsable détaille la peur des parents d'envoyer leurs enfants à l'école. Depuis l'annonce de Donald Trump d'autoriser les arrestations dans ces lieux. « On a vu sur les réseaux sociaux et sur d'autres médias que les autorités de l'immigration rentrent dans les écoles et arrêtent les enfants pour leur poser des questions sur leurs parents pour savoir s'ils ont des titres de séjour ou pas. »Des écoles ont demandé à l'organisation de ne plus garer son bus floqué de son nom en espagnol sur un parking qui donne sur la rue pour ne pas attirer l'attention des autorités.À lire aussiÉtats-Unis: le fisc et les services d'immigration vont collaborer pour faciliter les expulsions
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des raisons qui entourent les attaques sur plusieurs prisons à Toulon, Marseilles, Nanterre, Valence... Que faire pour y remédier ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des raisons qui entourent les attaques sur plusieurs prisons à Toulon, Marseilles, Nanterre, Valence... Que faire pour y remédier ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des droits de douane de 104 %... La porte-parole de la Maison Blanche a annoncé mardi 8 avril cette hausse de taxes sur les importations chinoises, qui sont entrées en vigueur ce mercredi. C'est le dernier épisode de l'escalade de la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le monde entier. Ces taxes pourraient se répercuter sur les consommateurs américains avec une hausse des prix, alors que les biens importés sont omniprésents dans le quotidien des Américains. Placard après placard, tiroir après tiroir, Richard retourne les assiettes, verres et tout autre ustensile qu'il trouve dans sa cuisine pour savoir où ils ont été fabriqués à commencer par les tasses. « Celles-ci ont été fabriquées en Angleterre. En dessous j'ai des bols qui viennent d'Italie, et en dessous : des assiettes fabriquées en Chine. Dans le placard d'à côté, je pense que ça vient de Thaïlande », dit-il.Un appartement rempli de produits venus d'ailleursEn ce qui concerne les récents droits de douane annoncés, 10% pour les tasses d'Angleterre, l'Italie comme l'Union européenne 20% et la Thaïlande 36%. Mais la cuisine de Richard ne serait pas la seule touchée... Dans le salon se trouvent quatre vélos. « Je crois que les quatre ont été faits en Chine, mais je ne suis pas sûr. Mais bien sûr, tous les accessoires, que ce soit la sacoche, le porte-bagage, les lumières, le porte-gourde, j'imagine que très peu sont fabriqués ici », indique-t-il.Autour de son cou, Richard porte une paire d'écouteurs sans fil et comme tous ses appareils électroniques, fabriqués à l'étranger. « Mon téléphone Google a été fait au Vietnam, mais en fait, la vraie question c'est de savoir dans quel pays sud-asiatique ils ont été fabriqués ».« Made in USA », un souvenir d'une autre époqueMais le retraité parvient facilement à trouver des produits fabriqués aux États-Unis, comme des meubles en bois, des appareils électroménagers ou sa boîte à outil. « Elle vient de la maison où j'ai grandi. Et tous les outils ont tous écrits "fabriqué aux États-Unis" car c'était l'époque d'avant. Mais parmi tous les outils que j'ai acheté moi-même, je pense qu'aucun n'a été fabriqué ici ». raconte-t-il.Des taxes dont l'utilité interrogeL'ancien avocat ne comprend pas la stratégie de Donald Trump. « Même avec toutes les recherches que je fais, je n'ai rien trouvé qui montre que cela va m'être bénéfique. Et si ça va l'être pour le pays dans le long terme, je ne sais pas comment et quand ça le serait. Et je doute fortement que Donald Trump lui-même le sache ».Et s'il n'y avait que des produits américains dans son appartement ? Richard plaisante la pièce serait plus spacieuse et moins encombrée.À lire aussiDroits de douane: l'administration Trump persiste et signe malgré de premières dissensions en interne
Avez-vous entendu parler du « Signalgate » ? Du nom de cette application, Signal, sur laquelle on s'échange des messages privés… on crée des groupes de discussion, on partage des photos… bref c'est comme whatsapp. Avec la particularité d'être extrêmement bien caché, crypté. Alors elle est prisée cette application par tout un tas de personnes qui veulent du chiffrement et de la confidentialité. Des anonymes bien sûr, comme vous et moi, soucieux de la protection de leurs données. Des militants, des terroristes aussi qui s'échangent leur plan. Mais plus original et inquiétant, elle est aussi prisée aux plus hauts sommets étatsuniens, on y partage allègrement secrets d'État, plans d'action militaire, critiques en tout genre.Pourquoi pas, me direz-vous ? Tout est crypté ? Oui sauf quand on ajoute par erreur un journaliste dans une discussion classée secret défense, bienvenue dans le Signalgate…Alors justement le secret défense est-il menacé ? C'est notre débat du jour. Pour en débattre :- Rayna Stamboliyska, experte en cybersécurité fondatrice et fondatrice de RS Strategy et autrice de La face cachée d'internet, éditions Larousse - Didier Danet, consultant en cyberdéfense, chercheur associé au centre Géode à l'université Paris 8- Maud Quessard, directrice du domaine «Europe Espace Euratlantique» à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (Irsem), maître de conférences et spécialiste de politique étrangère américaine. Autrice du livre Les guerres de l'information à l'ère numérique, éditions PUF.
Entre le début du XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, le Japon a connu une période d'isolement volontaire connue sous le nom de sakoku – littéralement « pays verrouillé ». Cette politique, instaurée par le shogunat Tokugawa en 1639, a duré plus de deux siècles, jusqu'à l'ouverture forcée du pays en 1853. Pendant cette période, le Japon a strictement limité ses contacts avec l'étranger, tant sur le plan commercial que culturel et religieux.L'origine de cet isolement remonte à la crainte d'une déstabilisation du pouvoir politique et social. Dès le milieu du XVIe siècle, les Européens – Portugais, Espagnols, Hollandais et Anglais – arrivent au Japon, apportant avec eux des technologies nouvelles, comme les armes à feu, mais aussi des idées, notamment le christianisme.Les missionnaires jésuites, en particulier François Xavier, obtiennent des succès impressionnants : on estime à plus de 300 000 le nombre de Japonais convertis au christianisme vers 1600. Cette expansion rapide alarme les autorités. Le christianisme est perçu comme une menace directe à l'unité du pays, car il crée une allégeance spirituelle étrangère – au pape – qui échappe au contrôle du shogun.En 1614, le christianisme est interdit. Les missionnaires sont persécutés, les convertis traqués. Le point culminant de cette répression est la révolte de Shimabara (1637-1638), menée en partie par des paysans chrétiens. Elle est violemment réprimée et confirme, aux yeux du shogunat, le danger des influences étrangères.C'est dans ce contexte que le Japon adopte le sakoku :Interdiction d'entrée sur le territoire pour les étrangers, sauf les marchands hollandais, confinés sur l'îlot artificiel de Dejima, dans le port de Nagasaki. Interdiction de sortie pour les Japonais, même pour des raisons commerciales ou religieuses, sous peine de mort. Contrôle strict du commerce extérieur, limité à la Chine, la Corée et les Pays-Bas. L'objectif du sakoku était double : maintenir la paix intérieure dans un pays que les Tokugawa venaient à peine de pacifier après une longue période de guerres civiles, et éviter toute forme de colonisation ou d'ingérence étrangère, comme on en voyait déjà en Chine ou aux Philippines.Ce n'est qu'en 1853, avec l'arrivée des navires noirs du commodore Matthew Perry, que l'isolement prend fin. Menacé par la supériorité technologique des États-Unis, le Japon signe le traité de Kanagawa en 1854, ouvrant ses ports au commerce international. Ce moment marquera le début de la modernisation rapide du Japon sous l'ère Meiji.Ainsi, loin d'un repli par ignorance, le sakoku fut une stratégie politique consciente, destinée à préserver l'indépendance et l'identité du Japon face à un monde perçu comme instable, missionnaire… et dangereux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous célébrons demain, le 21 mars, la première journée mondiale des glaciers… une nouvelle date créée pour lancer un signal d'alarme : partout dans le monde, à cause du réchauffement climatique, les neiges fondent et les glaciers disparaissent. Ce qui met en péril l'alimentation des populations en eau douce. Et c'est particulièrement le cas en Afrique : le continent compte trois chaînes de montagnes glaciaires. Trois glaciers, qui pourraient disparaitre dans moins de 15 ans. Nous vous emmenons près de l'un d'entre eux : le mont Kenya a perdu 90% de sa glace en un siècle. Cela entraîne de vives tensions dans la vallée, auprès des agriculteurs et villageois qui dépendent de cette ressource en eau.«Sur le mont Kenya, le glacier disparait, l'agriculture est menacée», un Grand reportage d'Albane Thirouard.
durée : 00:36:47 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors qu'outre-atlantique, l'administration Trump assume pleinement son virage anti-science, que reste-t-il en France des fractures et de la méfiance rendues visibles par la pandémie ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Agnès Buzyn fondatrice du Think thank "Évidences", ancienne ministre des solidarités et de la santé ; Etienne Klein Physicien, producteur de l'émission "La conversation scientifique" sur France Culture